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Introduction
Définition
I) La vision chinoise:
II ) La vision occidentale:
a)Effets en périphérie
Description de la procédure
Utilisation en post-opératoire
Conclusion et Bibliographie
Dr Badreddine Nabil
Novembre 2011
Introduction
L’histoire de l’anesthésie par acupuncture en RP de Chine a débutée en 1957.
Pratiquée d’abord pour de procédures simples comme les abcès à inciser, la suture des plaies et les
extractions dentaires, elle s’est rapidement étendue et de façon audacieuse à des différents
domaines permettant d’accomplir, avec plus ou moins de succès, des centaines de milliers
d’interventions dans les années 70 (résections de poumon, césariennes, gastrectomies totales et
partielles , chirurgie intracardiaque sous circulation extracorporelle , laryngectomies totales et plus
récemment neurochirurgie).
Cet engouement a été soutenu par des travaux scientifiques et des améliorations techniques qui ont
aidé à la progression de ce type d’anesthésie.
Avec l’ouverture de la Chine à l’occident, plusieurs médecins occidentaux ont pu assister à des
interventions sous acupuncture et leur observation a fait écarter l’idée d’une quelconque
intervention physique ou psychologique.
Cependant, de nos jours, l’usage de cette analgésie en Chine est loin d’être systématique. La qualité
imparfaite de l’analgésie chirurgicale et le recours systématique à des drogues adjuvants ont limité
l’extension de cette technique aux seules régions isolées et privées de soins.
En Occident, et après quelques expériences sporadiques, la tendance actuelle est plutôt orientée
vers une utilisation en période postopératoire comme technique adjuvante dans le cadre d’une prise
en charge multimodale des opérés.
Timbre poste chinois de 1975 commémorant la première opération de chirurgie cardiaque à cœur ouvert sous
anesthésie par acupuncture (19 avril 1972).
Définir L’analgésie par acupuncture:
Une autre stratégie consiste à provoquer par activation judicieuse de certains points, une
saturation ,une plénitude d’énergie ayant des propriétés inhibitrices et répulsives vis-à-vis de la
douleur mais sans effet pervers car dépourvue de facteurs pathogènes (la progression des influx
douloureux est inhibée par une accumulation de Qi hyperactif qui sature suffisamment le milieu).
Les importants travaux effectués dans ce domaine par les instituts de recherche chinois ont
dégagé trois théories fondamentales:
3 –La théorie des fluides selon laquelle l’analgésie est induite par le sang et les liquides
organiques (théorie humorale) car elle peut-être retransmise par voie sanguine d’un animal à
l’autre.
II ) La vision occidentale
A° Effets en périphérie:
B°Effets sur le contrôle segmentaire=( blocage au niveau spinal des influx nociceptifs):
*Lors d’une stimulation douloureuse intense et diffuse, la transmission des influx nociceptifs vers
les centres se fait par les fibres afférentes C qui cheminent dans la corne dorsale de la moelle épinière.
Ces fibres font synapse avec des neurones de la Substance gélatineuse avant d’être relayés par les
neurones convergents du faisceau spino –thalamique.
Une stimulation douloureuse met en jeu des structures nerveuses supra segmentaires, impliquées
dans le contrôle de la douleur.Les plus connues sont les structures issues du tronc cérébral :
La substance grise périaqueducale (SGPA) et le noyau raphé Magnus (NRM) qui bloquent, par action
pré et post synaptique, la transmission spinale des messages nociceptifs. Ce blocage est lié à la
libération de la sérotonine,des catécholamines et des opioïdes endogènes au niveau des couches les
plus superficielles de la corne dorsale de la moelle ( là où se trouvent les inter neurones
enképhalinergiques).
L’acupuncture provoque, par l’intermédiaire d’une voie ascendante médullaire, la stimulation de ces
contrôles. Cette stimulation est capable d’induire une profonde analgésie sans affecter semble-t-il les
autres fonctions sensorielles.
LC= le locus coeruleus ; PAG = périaqueducale grise ; GRN= noyau du raphé magnus ; Enk,=
enképhaline neurone.
• Par les CIDN = contrôles inhibiteurs diffus induits par une stimulation nociceptive):
Les CIDN font intervenir une boucle spino-réticulo-spinale avec la participation de la réticulée bulbaire et
des voies sérotoninergiques et opioïdes. La mise en jeu se fait par une stimulation douloureuse et
appliquée en dehors du champ récepteur périphérique du message nociceptif déjà présent (stimulation
hétérotopique ou hétéro segmentaire).Ce dernier serait inhibé par un phénomène de contre irritation
comme si le cerveau ne pouvait déceler qu’une douleur à la fois. L'intensité de l'effet antalgique est
directement proportionnelle à l'intensité de la stimulation douloureuse.
Les effets de l’acupuncture s’exercent également sur le noyau arqué de l’hypothalamus et la partie
antérieure du noyau caudé ,impliqués dans la nociception ,aussi par le biais des opioïdes endogènes . Elle
renforce également le rôle de barrage joué par le thalamus vis-à-vis des influx nociceptifs bloquant ainsi
leur transmission au cortex cérébral
Système limbique
Très récemment des études d’imagérie en résonance magnétique fonctionnelle ( qui permet d’observer l’activité
cérébrale en temps réel ) ont montré que Les ponctures superficielles conduisent à une activation des aires
cérébrales qui correspondent à celles impliquées dans la douleur (l’hypothalamus, l’aire primaire somato
sensorielle ou somato sensitive (S1), le cortex moteur ), alors que les ponctures profondes ,avec la sensation de
deqi, altèrent l’activité de zones plus profondes du cerveau, en particulier au niveau du système limbique
considéré aujourd’hui comme le siège de la mémoire et des émotions face à la douleur avec un rôle également
important dans le déclenchement des réactions humorales ou hormonales à la douleur.
Ces études tendent donc à montrer que l’action analgésique de l’ Acupuncture implique à la fois l’aspect sensoriel
et émotionnel et qu’elle est fonction du point stimulé ( ex GI4 dont la stimulation provoque une libération intense
des opioïdes endogènes et une inhibition des signaux à l’IRMF au niveau limbique. Autre ex VB 34 dont l’éléctro-
stimulation provoque également une désactivation du cortex cingulaire antérieure impliquée aussi dans la
réponse émotive à la douleur). L’imagerie a donc permis de démontrer de manière formelle que les systèmes
limbique, hypothalamique et le tronc cérébral sont activés par l’EA. Cette action centrale ne se limite donc pas à
un effet placebo.
Représentation des 3 niveaux d’action de l’analgésie acupuncturale :
Il s’agit d’une analgésie métamérique par action inhibitrice pré-synaptique provoquée par la
stimulation électrique, à haute fréquence et à faible intensité, des fibres des champs récepteurs
inhibiteurs. Ce mode met en jeu la théorie de « gate control » ou l’effet portillon. L’analgésie est
obtenue rapidement mais dure peu (problème d’accoutumance) et reste localisée au métamère où
est appliquée la stimulation. Elle est liée au blocage de la substance P par des Opioïdes libérées en
pré synaptique.
b) un mode de manipulation plus fort des aiguilles ou une stimulation électrique douloureuse à
haute fréquence et forte intensité, forcement douloureuse et donc en principe non acupuncturale,
appliquée à distance des champs récepteurs des neurones convergents (stimulation nociceptive
hétérotopique), agit par des interventions supra spinales type CIDN, également sérotoninergiques
et opioïdes.
4.La découverte des effets centraux de l’acupuncture (en particulier au niveau des
structures limbiques) pourrait expliquer les bénéfices en termes d’analgésie de l’acupuncture et
ses effets sur les composantes émotionnelles qui dépassent le cadre d’un pur effet placebo. .Par
ailleurs des découvertes récentes ont permis de visualiser au niveau cortical des images
différentes pour chaque point d’acup. Les points désignés par la MTC pour soulager la douleur de
certains organes sont habituellement ceux qui possèdent au niveau supra spinal des aires de
projection se recouvrant avec ces organes ( ex: main et mâchoire pour GI4).
Choix des points et des aiguilles:
• Choix des points
a) Suivant le trajet des méridiens en relation avec l’organe opéré et qui traversent la zone
d’intervention : (points locaux, points distaux en homo et/ou en controlatéral selon la technique de
la grande piqûre couplée midi-minuit ).
b) Suivant les bases théoriques concernant les méridiens et les zang fu (relation yin yang, lois de
5mouvements…):points shu antiques, points mu et shu du dos.
c) Suivant l’innervation segmentaire : points situés sur le trajet des nerfs qui traversent la zone
opérée (points tronculaires) ou à distance selon la distribution métamérique. Par exemple pour une
thyroïdectomie on choisit des points métamériques GI4 (hegu) et MC6 (neiguan) et GI18 (futu),
considéré comme un point de stimulation du tronc nerveux dans la même segmentation.
. Repérage des points privilégiés très analgésiants aussi bien au niveau des méridiens qu’au
niveau du pavillon de l’oreille.
Description de la procédure :
1°Phase préparatoire:
L’acupuncture, appliquée en pré- opératoire, réduit l’intensité de la douleur chirurgicale et son
retentissement sur les grandes fonctions de l’organisme . Elle améliore également l’état
émotionnel et psychique des patients, régularise le sommeil, stimule les défenses immunitaires.
Ainsi elle prépare le patient au bon déroulement de l’opération En pratique cette phase débute
par un travail d’explication au patient, un test préliminaire pour préciser l’intensité de stimulation
nécessaire à l’analgésie, un apprentissage à la pratique de la respiration profonde. Une
prémédication à base de BZD 1/2h avant l’opération est parfois nécessaire.
2°Phase d’induction:
Se fait de plus en plus par stimulation électrique des aiguilles ou éléctro-acupuncture. Son usage a
supplanté les manipulations manuelles des aiguilles, pas toujours facile à réaliser en per opératoire
(manipulation par rotation d’aiguilles et/ ou par va et vient en général sur ½ à 1cm, entre 3 doigts, à
raison d’un mouvement par seconde. Les aiguilles une fois implantées sont reliés 2 à 2 par des fils
électrodes à un générateur d’impulsions électriques. En raison de la moindre résistance électrique
des points et selon la profondeur de l’aiguille, le signal délivré est rectangulaire de faible
amplitude de 0,1 à 6 mA avec une fréquence qui varie entre 10 et 100 Hz, le seuil de perception est
atteint pour des valeurs inférieures au seuil de la douleur. L’induction de l’analgésie demande un
délai de 30 min du fait d’un réajustement progressif de l’amplitude des signaux.
1°L’électro-acupuncture segmentaire se fait sur des points d’acup situés en regard du nerf
sensitif concerné par la zone douloureuse. Elle utilise des moyennes voir des hautes fréquences 50
à 80 Hz ,avec des intensités basses au début puis on augmente toutes les 10 min, sans que cela
ne soit jamais douloureux (stimulation des fibres du tact et non celles de la douleur) , car d’une
part le patient s’habitue et d’autre part plus la zone à stimuler est profonde, plus la quantité
globale de courant nécessaire sera élevée.
Cette modalité doit entrainer des paresthésies non douloureuses dans le territoire concerné
3°Phase peropératoire:
Débute après la phase d’induction qui sera suivie par une phase d’entretien conduite selon la
nature et l’importance de l’acte chirurgical et des réactions du patient (douleur tolérance...). Si la
chirurgie est très réflexogène et assez douloureuse, un complément par injection d’AL ou d’un
narcotique est parfois nécessaire. Le geste chirurgical doit être réalisé avec douceur notamment
dans sa progression du plan superficiel aux plans profonds
Les indications de l’analgésie par acupuncture
En Chine, l’analgésie par acupuncture est très répandue dans tous les domaines de la chirurgie, La
pratique a commencé par des procédures simples comme des 'extractions dentaires et chirurgie des
yeux, se prolongeant à la chirurgie du cou, au thorax et aux opérations abdominales et thoraciques,
En occident, l’engouement pour ce type d’analgésie reste faible. Le peu d’interventions pratiquées
concerne essentiellement une chirurgie de surface portant sur la peau et les muqueuses
superficielles, les indications concernent principalement des patients motivés, mettant l’accent sur
l’intervention des facteurs psychiques et psychologiques comme critères de sélection , et des
équipes médicales bien rodées à cette technique. Utilisation per-opératoire plutôt en association à
l’anesthésie classique.
• L’innocuité de la technique.
Les contre-indications:
a) Résistance à l’acupuncture : 10% des sujets ne répondent pas.
f) Impossibilité de poncturer les points s’ils sont situés sur des plaies, des dermatoses
ou des cicatrices.
place de l’acupuncture en post- opératoire :
b) Effets également favorables sur l’analgésie postopératoire, sur la rétention d’urines et la reprise
du transit
c) Améliore l’état émotionnel et psychique des patients, régularise le sommeil, stimule les
défenses immunitaires
e) Aide à la cicatrisation
Tous ces effets rendent compte de l’aide apportée par l’acupuncture à la réhabilitation précoce
des opérés.
1) Analgésie post-opératoire:
En médecine traditionnelle chinoise (TCM), la douleur est attribuée à une faible circulation de Qi et
de sang, une atteinte des méridiens et des branches collaterales, un dysfonctionnement des
organes internes Zang-Fu et une perturbation du Shen. Le choix des points se porte sur GI4, SP6,
SP10 et F3 pour améliorer la circulation du qi et du sang, C3, C7 et MC6 pour réguler le shen .les
points xi et luo sur les méridiens qui traversent les régions opérées (ex: GI3, GI6 et GI7 pour la
douleur d'incision liée à l'opération du coude).
b) Un article publié dans Pain en 2002 dans laquelle , la DPO après hystérectomie a été évaluée
chez 100 patientes réparties en 4 groupes : contrôle, acupuncture du point « placebo », EA
(fréquence 2 Hz) du point 36 Estomac et EA (fréquence 100 Hz) du même point. Les auteurs ont
montré un délai tardif de la première demande d’analgésiques (10, 18, 28 et 28 minutes
respectivement), une diminution de la dose cumulée de morphine sur 24 heures (21 %, 43 et 61 %
respectivement) par rapport au groupe contrôle).
c) Une revue systématique publiée dans British Journal of Anaesthesia en 2008, recueillant les
données fournies par Medline entre 1966 et 2000 et le registre de cochrane en 2006, a rapportée
l’efficacité de l’acupuncture sur la douleur postopératoire avec des faibles scores d’ EVA et une
réduction des doses des morphiniques qui minimise leurs effets secondaires.
2) NVPO
Il est prouvé que la stimulation du point d'acupuncture 6 MC chez l’adulte prévienne les nausées-
vomissements post- opératoires (NVPO). L’efficacité de la stimulation du point sur les NVPO est
comparable à celle l’ondansétron après chirurgie de l’oreille moyenne ou à celle du droperidol.
Cependant d’autres études sur des chirurgies réputées très émétisantes et s’adressant à des enfants
n’ont pas été aussi concluantes
5) Autres effets:
Prévention maladie thrombo-embolique veineuse post-opératoire, réduction du risque septique
et amélioration des fonctions cardio-vasculaires et respiratoires.
Les principaux points analgésiques de la partie sup du corps
Les principaux points analgésiques de la partie inf du corps
Conclusion:
3) J. Bossy, L. Rocca, Nguyen Tai Thu Analgésie acupuncturale édition Masson .1982
5) Reina Taguchi Review : Acupuncture Anesthesia and Analgesia for Clinical Acute
Pain in Japan, eCAM 2008;5(2)153–158
9) Sun. Peilin The Management of post operative pain with acupunture. Elsevier
2007
1. En odontostomatologie :
Le choix des points porte principalement sur les 3 méridiens principaux qui passent et agissent
au niveau des maxillaires : Les méridiens de l’estomac et du gros intestin (qui constituent le
niveau Yang-Ming ) et le méridien VC
GI 4et E44 en bilatérale , E2 et E3, E6, E7 et E8 en homolatéral selon la région à opérer, MC6,
VC 24,
Les meilleurs résultats sont obtenus avec l’électro-acupuncture appliquée tout au long de
l’intervention .
L’Analgésie est obtenue en 15 min mais pas toujours suffisante pour les extractions et
les pulpectomies . elle est assez satisfaisante pour l’analgésie post- opératoire et les
2. En obstétrique :
Les essais réalisés dans divers domaines de l’obstétrique marquent l’intérêt des médecins et des
sages femmes pour cette pratique, qui dans certaines maternités fait partie intégrante des
méthodes thérapeutiques proposées aux femmes enceintes pendant la grossesse, au cours du
travail et dans le post-partum.
1. Pendant la grossesse:
• L’accompagnement de la femme enceinte en l’absence de toute pathologie la préparation à
l’accouchement en fin de grossesse.
• L’anxiété,l’appréhension et l’insomnie
• Les malpositions fœtales: en cas de présentation par le siège entre la 30e semaine et la 34e
semaine (taux de réussite entre 70 et 85 %).
2. Pendant l’accouchement
• Analgésie acupuncturale
3. Post partum
• Problèmes d cicatrisation du périnée,troubles urinaires ,poussée hémorroïdaire, coccygodynies
1. Au cours du premier trimestre il y’a une accumulation des substances vitales (sang, liquides
organiques et essence) nécessaires à la constitution et au développement du fœtus. Tout se
passe comme si l’énergie nourricière de la femme est détournée de ses fonctions
habituelles pour se consacrer au fœtus. L’énergie yang de la femme qui sert à protéger son
énergie nourricière est également sollicitée pour maintenir l’équilibre énergétique. l’apport
du yin dans le pelvis se fait grâce à l’intervention des méridiens curieux Ren Mai et surtout
Chong Mai. La grossesse évolue grâce à l’établissement et le maintien d’un équilibre entre
énergie et sang dans l’utérus.
les viscères yin foie,cœur et rate et leurs méridiens qui sont en relation avec le sang.
Les viscères yang vessie,estomac et vésicule biliaire qui sont en relation avec le Qi, ainsi que
leurs méridiens.
4. À l’arrêt de l’allaitement, le sang, qui n’est plus transformé sous la gouvernance du chong
mai, tend à s’extérioriser avec réapparition des règles qui caractérise le retour de couches.
En pratique: il faut éviter toutes les perturbations qui empêchent le repli du yin dans le pelvis et
ne pas amener du yang en ce lieu au risque de provoquer l’expulsion du fœtus. D’autre part il
faut respecter l’équilibre Qi/ sang qui préside à l’évolution de la grossesse (pas de grands
mouvements du Qi vers le bas).
points à utiliser= V60 (+ Rte4 si raideur lombaire) + V31 à V34 si algies de la charnière sacro-
iliaque +V40,V57, 67chauffé si sciatique L5 -S1 ( +V23 si à répétition) + V16, VB30,34 si sciatique
L4- L5.
douleurs abdominales basses à type de pesanteur irradiant vers le pelvis et douleurs dorso-
lombaires de posture impotentes
Rn9+ E44 1 à 2séances à 8J d’intervalle peut suffire, puis 1séance d’entretien/semaine. MC2 si
syndrome des scalènes
B) Douleurs du travail:
On pique V32 ( 2ème trou sacré) , de chaque côté avec une aiguille longue (3 à 4cm)
perpendiculairement à la peau, on manipule l’aiguille pendant les contractions par des
mouvements rapides de rotation en allers et retours. Dès l’obtention de l’effet antalgique on
positionne l’aiguille, après l’avoir retirée à la peau , parallèlement vers le bas, légèrement en
dedans en projection des 3ème et 4ème trous sacrés, puis on la colle à plat pour que la patiente
puisse s’allonger dessus; elle sera laissée en place jusqu’à la délivrance.
Si analgésie insuffisante on rajoute V60 piqué perpendiculairement à la peau avec une aiguille
courte laissée en place pendant 10 min puis retirée. quitte à la remettre en place plus tard si
besoin.
• Douleurs latérales et antérieures:
Souvent liées à une dystocie faciliter la dilatation et raccourcir le temps de travail contribuen à
réduire ces douleurs.
Aiguille de 1 cun, calibre 30 sauf : 32 V : aiguille de 1.5 cun, calibre 30, 20VG, 60V : aiguille de 0.5
cun, calibre 32.
Recherche du deqi
Aiguilles laissées en place 10 à 20 minutes, mais dans quelques cas : retrait après obtention du
deqi, ou au contraire laissées en place durant out l’accouchement.