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Exercice 1 (Quantificateurs).
1/ a/ La négation de (∀ n ∈ N, un+1 > un ) est : ∃ n ∈ N, un+1 < un
b/ La négation de (∃ k ∈ N∗ , ∀ n ∈ N, un+k = un ) est : ∀ k ∈ N∗ , ∃ n ∈ N, un+k ̸= un
AIT ABBOU BOOUHCINE
c/ La négation de (∃ ℓ ∈ R, ∀ ε > 0, ∃ n0 ∈ N, ∀ n ∈ N, [n > n0 ] =⇒ [|un − ℓ| < ε]) est : COMPANY
Exercice 2 (Sommes diverses). Dans cet exercice, n désigne un entier naturel quelconque, et x un
réel quelconque également.
1/ Soit n un entier naturel quelconque. On a :
( )k ( ( )n+1 )
∑
n
4k−1 1∑
n
4 1 1 − (4/5)n+1 1 1 − (4/5)n+1 5 4
S1 = = = × = × d'où : S1 = 1−
5k 4 5 4 1 − (4/5) 4 (1/5) 4 5
k=0 k=0
∑
n
( )k
2/ Soit n un entier naturel quelconque. On a : S2 = x2 . On reconnaît une somme de termes d'une suite
k=1
géométrique de raison x2 , dont le calcul nécessite que l'on distingue le cas où x2 = 1 (càd lorsque x = ±1) et le
cas où x2 ̸= 1.
n si x = ±1
Explicitement : S2 =
1 − x2n
x2 si x ∈ R\ {−1; 1}
1 − x2
∑
n ∑
n
3/ Soit n un entier naturel quelconque. On a : S3 = k k
(−1) x = (−x)k . On reconnaît une somme de termes
k=0 k=0
d'une suite géométrique de raison (−x), * dont le calcul nécessite que l'on distingue le cas où −x = 1 (càd lorsque
x = −1) et le cas où x ̸= −1.
n+1 si x = −1
Explicitement : S3 =
1 − (−x)n+1
si x ∈ R\ {−1}
1+x
4/ Soit n un entier naturel quelconque. On a :
∑
n n∑k+1−1 ∑ n ( ) n (
∑ )
k k+1 1 1 1
S4 = = = − = −
(k + 1)! (k + 1)! (k + 1)! (k + 1)! k! (k + 1)!
k=0 k=0 k=0 k=0
1
Cette dernière somme est télescopique et on a donc : S4 = 1 −
(n + 1)!
*. Celle du DM1.
2 MPSI Devoir surveillé de Mathématiques n 1 15 septembre 2018 0
Exercice 3 (Cours... et application). Tout au long de cet exercice, n désigne un entier naturel
quelconque.
∑
n
n2 (n + 1)2
1/ On note Sn = k 3 . D'après le cours : ∀ n ∈ N, Sn = .
4
k=0
∑
n
n2 (n + 1)2
ä Notons P (n) la propriété : k3 = .
4
k=0
∑
0
02 (0 + 1)2
ä Initialisation : pour n = 0, on a d'une part k 3 = 0, et d'autre part = 0. On en déduit que P (0)
4
k=0
est vraie.
ä Hérédité : supposons P (n) vraie pour un certain entier naturel n (hypothèse de récurrence). Alors :
( ) ( )
∑
n+1 ∑
n
n2 (n + 1)
3
2
3
2
n2 (n + 1) + 4 (n + 1)
3
(n + 1)
2
n2 + 4n + 4
3 3
k = k + (n + 1) = + (n + 1) = =
4 4 4
k=0 k=0
∑
n+1 2
(n + 1) (n + 2)
2
Soit nalement : k3 = , cette égalité signiant que P (n + 1) est vraie, ce qui établit l'hérédité.
4
k=0
∑
n 2
ä Conclusion : ∀ n ∈ N, k3 =
n2 (n + 1)
4
k=0
k=0
n [
∑ ]
b/ D'après la question précédente on a : 5
(k + 1) − k 5 = (n + 1)
5
(♠)
k=0
∑
n
n (n + 1) [ 3 ]
⇐⇒ k4 = 6n + 9n2 + n − 1 (♡)
30
k=0
( )
n (n + 1) (2n + 1) 3n2 + 3n − 1 n (n + 1) [ 3 ]
D'où : = 6n + 9n2 + n − 1 (♢)
30 30
( )
∑
n
n (n + 1) (2n + 1) 3n2 + 3n − 1
On déduit de (♡) et de (♢) que : ∀ n ∈ N, 4
k =
30
k=0
Exercice 4 (Logique). On note C l'ensemble des étudiants de MPSI du lycée Jean Bart, F l'ensemble
des lles de C et G l'ensemble des garçons de C .
1/ l'amitié n'est pas toujours un sentiment réciproque : ∃ x ∈ C, ∃ y ∈ C\ {x} , (x♡y) ∧ (y ̸ ♡x) .
2/ chaque fois que deux garçons aiment une même lle, ces deux garçons ne s'aiment pas :
∀ x ∈ G, ∀ y ∈ G, ∀ z ∈ F , [(x♡z) ∧ (y♡z)] =⇒ [(x ̸ ♡y) ∧ (y ̸ ♡x)] .
| {z }
ou : ∀ (x,y,z)∈G×G×F
3/ les amis de mes amis sont mes amis : ∀ (x, y, z) ∈ C 3 , [(x♡y) ∧ (y♡z)] =⇒ (x♡z) .
4/ le plus âgé des élèves est un garçon et il aime toutes les lles : ∃ x ∈ G, (∀ y ∈ C\ {x} , y 6 x) ∧ (∀ y ∈ F, x♡y) .
b/ Il est connu que : lim ln(N +1) = +∞. On déduit de cette extraordinaire remarque, de la question précédente
N →+∞
( )
∑
N
1
et de la propriété de comparaison que : lim = +∞ .
N →+∞ n
n=1
1 1 1
2/ a/ Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On a : − = 2 (♠) .
n−1 n n −n
1 1
Par ailleurs : 0 < n2 − n 6 n2 . D'où : 6 2 (♣) .
n 2 n −n
1 1 1
On déduit de (♠) et de (♣) que : ∀ n ∈ N, n > 2, 6 − .
n 2 n−1 n
∑
N
1 ∑
N
1
b/ Soit N un entier naturel non nul. On a : UN = 2
=1+ (♣) .
n n2
n=1 n=2
∑
N N (
∑ )
1 1 1
Or, d'après la question précédente : 6 − . La somme de droite est télescopique, et on en
n2 n−1 n
n=2 n=2
∑
N
1 1
déduit donc que : 0 6 2
61− (♠)
n N
n=2
1
D'après (♣) et (♠), on a : 1 6 UN 6 2 − . D'où : 1 6 UN 6 2.
N
L'entier N étant arbitraire dans le raisonnement précédent, on peut conclure que : ∀ N ∈ N∗ , 1 6 UN 6 2 .
1 ∗
c/ Pour tout entier naturel N non nul, on a : UN +1 −UN = 2 . En particulier : ∀ N ∈ N , UN +1 −UN > 0. Il
(N + 1)
s'ensuit que la suite (UN ) est croissante. Puisqu'elle est de plus majorée (par 2, d'après la question précédente),
on peut conclure que la suite (UN ) est convergente .
Exercice 6 (Ensembles). On raisonne par double implication pour établir l'équivalence de l'énoncé.
ä Montrons : [A ∪ B = A ∩ C] =⇒ [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)]. Supposons donc que A ∪ B = A ∩ C .
Alors : x ∈ B =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C =⇒ x ∈ A. D'où B ⊂ A.
Et : x ∈ A =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C =⇒ x ∈ C . D'où A ⊂ C .
On peut ainsi armer que : [A ∪ B = A ∩ C] =⇒ [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)] .
ä Montrons : [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)] =⇒ [A ∪ B = A ∩ C]. Supposons donc que [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)].
Si x ∈ A ∪ B alors x ∈ A puisque B ⊂ A. En outre, puisque B ⊂ A ⊂ C , on a : A ∪ B ⊂ C . Par conséquent :
x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C , ce qui montre l'inclusion : A ∪ B ⊂ A ∩ C .
Réciproquement : si x ∈ A ∩ C , alors x ∈ A ( ! ! !), donc x ∈ A ∪ B , ce qui montre que : A ∩ C ⊂ A ∪ B . Grâce à la
règle de double inclusion, on conclut : A ∪ B = A ∩ C .
On peut ainsi armer que : [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)] =⇒ [A ∪ B = A ∩ C] .
. Om peut même armer que sa limite est comprise entre 1 et 2, mais l'énoncé ne le demandait pas. Plus tard dans l'année, nous
π2
établirons que cette limite est égale à .