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Lycée Jean Bart  MPSI  Année 2018-2019

Corrigé du DS de Mathématiques n 1  15 septembre 2018 0

Exercice 1  (Quantificateurs).
1/ a/ La négation de (∀ n ∈ N, un+1 > un ) est : ∃ n ∈ N, un+1 < un
b/ La négation de (∃ k ∈ N∗ , ∀ n ∈ N, un+k = un ) est : ∀ k ∈ N∗ , ∃ n ∈ N, un+k ̸= un
AIT ABBOU BOOUHCINE
c/ La négation de (∃ ℓ ∈ R, ∀ ε > 0, ∃ n0 ∈ N, ∀ n ∈ N, [n > n0 ] =⇒ [|un − ℓ| < ε]) est : COMPANY

∀ ℓ ∈ R, ∃ ε > 0, ∀ n0 ∈ N, ∃ n ∈ N, [n > n0 ] ∧ [|un − ℓ| > ε]

2/ La réciproque de [un = um ] =⇒ [n = m] est [n = m] =⇒ [un = um ] .


La négation de [un = um ] =⇒ [n = m] est [un = um ] ∧ [n ̸= m] .
La contraposée de [un = um ] =⇒ [n = m] est [n ̸= m] =⇒ [un ̸= um ] .

Exercice 2  (Sommes diverses). Dans cet exercice, n désigne un entier naturel quelconque, et x un
réel quelconque également.
1/ Soit n un entier naturel quelconque. On a :
( )k ( ( )n+1 )

n
4k−1 1∑
n
4 1 1 − (4/5)n+1 1 1 − (4/5)n+1 5 4
S1 = = = × = × d'où : S1 = 1−
5k 4 5 4 1 − (4/5) 4 (1/5) 4 5
k=0 k=0


n
( )k
2/ Soit n un entier naturel quelconque. On a : S2 = x2 . On reconnaît une somme de termes d'une suite
k=1
géométrique de raison x2 , dont le calcul nécessite que l'on distingue le cas où x2 = 1 (càd lorsque x = ±1) et le
cas où x2 ̸= 1.


 n si x = ±1

Explicitement : S2 =

 1 − x2n
 x2 si x ∈ R\ {−1; 1}
1 − x2

n ∑
n
3/ Soit n un entier naturel quelconque. On a : S3 = k k
(−1) x = (−x)k . On reconnaît une somme de termes
k=0 k=0
d'une suite géométrique de raison (−x), * dont le calcul nécessite que l'on distingue le cas où −x = 1 (càd lorsque
x = −1) et le cas où x ̸= −1.


 n+1 si x = −1

Explicitement : S3 =

 1 − (−x)n+1
 si x ∈ R\ {−1}
1+x
4/ Soit n un entier naturel quelconque. On a :

n n∑k+1−1 ∑ n ( ) n (
∑ )
k k+1 1 1 1
S4 = = = − = −
(k + 1)! (k + 1)! (k + 1)! (k + 1)! k! (k + 1)!
k=0 k=0 k=0 k=0
1
Cette dernière somme est télescopique et on a donc : S4 = 1 −
(n + 1)!

*. Celle du DM1.
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Exercice 3  (Cours... et application). Tout au long de cet exercice, n désigne un entier naturel
quelconque.

n
n2 (n + 1)2
1/ On note Sn = k 3 . D'après le cours : ∀ n ∈ N, Sn = .
4
k=0

n
n2 (n + 1)2
ä Notons P (n) la propriété : k3 = .
4
k=0

0
02 (0 + 1)2
ä Initialisation : pour n = 0, on a d'une part k 3 = 0, et d'autre part = 0. On en déduit que P (0)
4
k=0
est vraie.
ä Hérédité : supposons P (n) vraie pour un certain entier naturel n (hypothèse de récurrence). Alors :
( ) ( )

n+1 ∑
n
n2 (n + 1)
3
2
3
2
n2 (n + 1) + 4 (n + 1)
3
(n + 1)
2
n2 + 4n + 4
3 3
k = k + (n + 1) = + (n + 1) = =
4 4 4
k=0 k=0


n+1 2
(n + 1) (n + 2)
2
Soit nalement : k3 = , cette égalité signiant que P (n + 1) est vraie, ce qui établit l'hérédité.
4
k=0


n 2
ä Conclusion : ∀ n ∈ N, k3 =
n2 (n + 1)
4
k=0

2/ On rappelle que : ∀ k ∈ N, (k + 1)5 = k5 + 5k4 + 10k3 + 10k2 + 5k + 1. „


n [
∑ ]
a/ La somme Un = (k + 1) − k 5 est télescopique et on a donc : ∀ n ∈ N, Un = (n + 1) .
5 5

k=0
n [
∑ ]
b/ D'après la question précédente on a : 5
(k + 1) − k 5 = (n + 1)
5
(♠)
k=0

D'autre part, d'après l'indication de l'énoncé on a :


n [
∑ ] ∑ ∑ ∑ ∑ ∑ ∑
5
n
[ 4 ] n n n n n
(k + 1) − k 5 = 5k + 10k 3 + 10k 2 + 5k + 1 = 5 k 4 + 10 k 3 + 10 k2 + 5 k+ 1 (♣)
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0 k=0 k=0

On déduit de (♠) et (♣) que :



n ∑
n ∑
n ∑
n ∑
n
5
4 3 2
5 k + 10 k + 10 k +5 k+ 1 = (n + 1)
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0
soit encore :

n
5

n ∑
n ∑
n ∑
n
5 k 4 = (n + 1) − 10 k 3 − 10 k2 − 5 k− 1
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0
Par conséquent :

n
5 5n2 (n + 1)
2
5n (n + 1) (2n + 1) 5n (n + 1)
5 k 4 = (n + 1) − − − − (n + 1)
2 3 2
k=0
∑ n+1[ ]
n
4
⇐⇒ 5 k4 = 6 (n + 1) − 15n2 (n + 1) − 10n (2n + 1) − 15n − 6
6
k=0
∑n
n+1[ 4 ]
⇐⇒ 5 k4 = 6n + 24n3 + 36n2 + 24n + 6 − 15n3 − 15n2 − 20n2 − 10n − 15n − 6
6
k=0
∑n
n+1[ 4 ]
⇐⇒ 5 k4 = 6n + 9n3 + n2 − n
6
k=0


n
n (n + 1) [ 3 ]
⇐⇒ k4 = 6n + 9n2 + n − 1 (♡)
30
k=0

„. C'est un cas particulier de la formule du binôme de Newton.


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3
( )
Par ailleurs, on a pour tout entier naturel n : (2n + 1) 3n2 + 3n − 1 = 6n3 + 9n2 + n − 1.

( )
n (n + 1) (2n + 1) 3n2 + 3n − 1 n (n + 1) [ 3 ]
D'où : = 6n + 9n2 + n − 1 (♢)
30 30

( )

n
n (n + 1) (2n + 1) 3n2 + 3n − 1
On déduit de (♡) et de (♢) que : ∀ n ∈ N, 4
k =
30
k=0

Exercice 4  (Logique). On note C l'ensemble des étudiants de MPSI du lycée Jean Bart, F l'ensemble
des lles de C et G l'ensemble des garçons de C .
1/ l'amitié n'est pas toujours un sentiment réciproque : ∃ x ∈ C, ∃ y ∈ C\ {x} , (x♡y) ∧ (y ̸ ♡x) .
2/ chaque fois que deux garçons aiment une même lle, ces deux garçons ne s'aiment pas :
∀ x ∈ G, ∀ y ∈ G, ∀ z ∈ F , [(x♡z) ∧ (y♡z)] =⇒ [(x ̸ ♡y) ∧ (y ̸ ♡x)] .
| {z }
ou : ∀ (x,y,z)∈G×G×F

3/ les amis de mes amis sont mes amis : ∀ (x, y, z) ∈ C 3 , [(x♡y) ∧ (y♡z)] =⇒ (x♡z) .

4/ le plus âgé des élèves est un garçon et il aime toutes les lles : ∃ x ∈ G, (∀ y ∈ C\ {x} , y 6 x) ∧ (∀ y ∈ F, x♡y) .

5/ personne n'aime personne : ∀ x ∈ C, ∃ y ∈ C, x♡ y . …


6/ les personnes qui ont trop d'amour propre ne sont pas aimées des autres :

∀ x ∈ C, (x♡x) =⇒ (∀ y ∈ C\ {x} , y ̸ ♡x) .

Exercice 5  (Limites de sommes).


1
On admet (temporairement) que pour tout entier non nul n, on a : ln (n + 1) − ln n 6
n

N
1 ∑
N
a/ Soit N ∈ N∗ . D'après l'indication de l'énoncé, on a : > [ln (n + 1) − ln n]. La somme de droite étant
n
n=1 n=1

N
1
télescopique, on en déduit : ∀ N ∈ N∗ , > ln (N + 1) .
n
n=1

b/ Il est connu que : lim ln(N +1) = +∞. On déduit de cette extraordinaire remarque, de la question précédente
N →+∞
( )

N
1
et de la propriété de comparaison que : lim = +∞ .
N →+∞ n
n=1

1 1 1
2/ a/ Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On a : − = 2 (♠) .
n−1 n n −n

1 1
Par ailleurs : 0 < n2 − n 6 n2 . D'où : 6 2 (♣) .
n 2 n −n

1 1 1
On déduit de (♠) et de (♣) que : ∀ n ∈ N, n > 2, 6 − .
n 2 n−1 n

…. Il revient en eet au même de dire que tout le monde aime quelqu'un.


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N
1 ∑
N
1
b/ Soit N un entier naturel non nul. On a : UN = 2
=1+ (♣) .
n n2
n=1 n=2


N N (
∑ )
1 1 1
Or, d'après la question précédente : 6 − . La somme de droite est télescopique, et on en
n2 n−1 n
n=2 n=2

N
1 1
déduit donc que : 0 6 2
61− (♠)
n N
n=2

1
D'après (♣) et (♠), on a : 1 6 UN 6 2 − . D'où : 1 6 UN 6 2.
N
L'entier N étant arbitraire dans le raisonnement précédent, on peut conclure que : ∀ N ∈ N∗ , 1 6 UN 6 2 .
1 ∗
c/ Pour tout entier naturel N non nul, on a : UN +1 −UN = 2 . En particulier : ∀ N ∈ N , UN +1 −UN > 0. Il
(N + 1)
s'ensuit que la suite (UN ) est croissante. Puisqu'elle est de plus majorée (par 2, d'après la question précédente),
on peut conclure que la suite (UN ) est convergente . Ÿ

Exercice 6  (Ensembles). On raisonne par double implication pour établir l'équivalence de l'énoncé.
ä Montrons : [A ∪ B = A ∩ C] =⇒ [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)]. Supposons donc que A ∪ B = A ∩ C .
Alors : x ∈ B =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C =⇒ x ∈ A. D'où B ⊂ A.
Et : x ∈ A =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C =⇒ x ∈ C . D'où A ⊂ C .
On peut ainsi armer que : [A ∪ B = A ∩ C] =⇒ [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)] .
ä Montrons : [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)] =⇒ [A ∪ B = A ∩ C]. Supposons donc que [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)].
Si x ∈ A ∪ B alors x ∈ A puisque B ⊂ A. En outre, puisque B ⊂ A ⊂ C , on a : A ∪ B ⊂ C . Par conséquent :
x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C , ce qui montre l'inclusion : A ∪ B ⊂ A ∩ C .
Réciproquement : si x ∈ A ∩ C , alors x ∈ A ( ! ! !), donc x ∈ A ∪ B , ce qui montre que : A ∩ C ⊂ A ∪ B . Grâce à la
règle de double inclusion, on conclut : A ∪ B = A ∩ C .
On peut ainsi armer que : [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)] =⇒ [A ∪ B = A ∩ C] .

Conclusion : [A ∪ B = A ∩ C] ⇐⇒ [(B ⊂ A) ∧ (A ⊂ C)]

Exercice 7  (Factorielles). Soit (un ) la suite réelle dénie en posant u0 = 1, u1 = 2 et la relation de


n+1
récurrence : ∀ n ∈ N, un+2 = un .
n+2
(2p)!
On souhaite établir que la propriété P (p) : u2p = est vraie pour tout entier naturel p.
22p (p!)2
(0)!
Initialisation : pour p = 0, on a d'une part u0 = 1 et d'autre part = 1. La propriété est initialisée.
20 (0!)2
Hérédité : supposons P (p) vraie pour un certain entier naturel p, et montrons que P (p + 1) l'est.
2p + 1 2p + 1 (2p)! 2p + 2 2p + 1 (2p)! (2p + 2)!
On a : u2(p+1) = u2p+2 = u2p = = =
2p + 2 2p + 2 22p (p!)2 2p + 2 2p + 2 22p (p!)2 2 2p+2 ((p + 1)!)2
Ce qui signie que P (p + 1) est vraie, établit l'hérédité de la propriété, et achève donc cette récurrence.
(2p)!
Conclusion. ∀ p ∈ N, u2p =
22p (p!)2

Ÿ. Om peut même armer que sa limite est comprise entre 1 et 2, mais l'énoncé ne le demandait pas. Plus tard dans l'année, nous
π2
établirons que cette limite est égale à .

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