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Cancérologie

20 pages

[1] antimétaboliques comprend : les Certains fixent à 3 le nombre


:A antipuriques, les de ganglions envahis, au-
Les facteurs de risques antipyrimidiques, les antifoliques. dessus duquel le pronostic
concernent l’adénocarcinome [5] s’assombrit.
du sein. Les autres histologies :C Le degré de différenciation
sont 109 est à peu près égal à 230 (si (classification de Scarf et
rares. on considère une cellule initiale Bloom) intervient à un
Facteurs de risques du cancer puis les divisions de chaque moindre degré.
du sein cellule fille), à partir de la Les tumeurs centrales ou des
- antécédents familiaux (mère, détectabilité clinique, il faut 10 quadrants internes sont
tante, soeur) temps de doublement pour également de plus mauvais
- nulliparité - première aboutir à la mort, représentant pronostic
grossesse tardive 1012 cellules soit 1 kg de tumeur. du fait de renvahissement
- absence d’allaitement [6] médiastinal potentiel.
- mastopathies bénignes - :B [12]
hypooestrogènie La chimiothérapie adjuvante est :B
- age supérieur à 40 ans débutéée après chirurgie ayant 40% des cas, suivis par le
- ménarche précoce enlevée toute masse tumorale. cancer anaplasique à petites
- haut niveau socio-culturel [7] cellules : 25%, tous deux liés
- régime riche en graisse. :D au tabagisme.
[2] Adriamycine : cardiotoxique. Puis, l’adénocarcinome :
:E Cyclophosphamide : cystites 20%, le cancer
Le radium n’est plus utilisé, il hémorragiques. broncholoalvéolaire: 15%.
est remplacé par le césium, (qui La prednisone : complications [13]
présente beaucoup moins de des corticoïdes. :C
problèmes de radioprotection). Alkéran : est un agent alkylants, Par définition.
Cependant, le césium comme le moutarde aromatique, dont la [14]
radium jadis, est utilisé en toxicité est commune à tous les :D
curiethérapie,non en alkylants: diminution de la 10% en l’absence des
radiothérapie métabolique, qui spermatogénèse, oncogénèse, récepteurs.
consiste à injecter un corps toxicité hématologique et L’hormonothérapie n’est
radioactif dans le sang (32 p - digestive. jamais utilisée seule en
131 I). [8] traitement curatif.
[3] :E [15]
:C La radiothérapie est contre- :C
Incidence annuelle environ 80 indiquée en cas d’infection, de Ce risque impose: une remise
pour 100.000 années femme. nécrose tumorale, et en état bucco dentaire avant
Col : 170/0000 femmes/corps : d’épanchement pleural le début du traitement, et la
20 0/0000 femmes. volumineux. prescription de gel fluoré
Mélanome malin : 4 0/0000 pendant le traitement,
habitants. [9] appliqué au moyen de
Côlon : 50 0/0000 habitants. :BD gouttières laissées en place
[4] L’incidence du cancer gastrique pendant environ 1/2 heure par
:C diminue dans toutes les parties jour.
A - Est un poison du fuseau, du globe.! [16]
alcaloïde de la pervenche [10] :ABCE
B D - Sont des agents alkylants :B A - Atteinte du recurrent
E - Est un agent intercalant, Signe classique: hématurie totale gauche, par compression
anthracyclique. isolée, indolore. ganglionnaire
Le méthotrexate est un [11] B - Atteinte du nerf phrénique
antifolique. La classe des :D C - Néoplasique ou
1
réactionnel tubuline. Ils sont tous E - Dissémination systémique
D - Traduit une compression neurotoxiques. Ce groupe artérielle.
des bronches proximales comprend
entrainant un trouble ventilatoire - alcaloïdes de la pervenche [28]
E - Syndrome de Pancoast (Vinblastine, :C
Tobias (cancer de l’apex) Vindésine,Vincristine) Les colites dues aux laxatifs
traduisant un envahissement - alcaloïdes de la podophylline : ne dégénèrent pas.
loco VP16 - VM26. La polypose familiale
régional [23] dégénère dans 100% des
[17] :ABCDE cas.
:AC Le traitement dun cancer du sein [29]
Le rôle pronostic des récepteurs Ti NOMO est radical. Il ny a donc :C
hormonaux reste discuté. plus de tissu tumoral ; il ny a Trois phases
Néanmoins, leur présence donc aucune précautions 1 - croissance lente
permet de prévoir une réponse particulières. 2 - croissance rapide
à l’hormonothérapie (de 80% si D - Est contre-indiqué. 3 - ralentissement par
présence de récepteurs à la [24] augmentation des pertes
progestérone et aux :B cellulaires.
oestrogènes). Facteurs de risque : bas niveau [30]
[18] socio-économique, vie sexuelle :C
:CE précoce, nombreux part Evident.
Sans commentaire. nombreuses grossesses, [31]
première grossesse précoce, :ABD
[19] infections génitales répêtées. Ce sont des facteurs de
:BDE [25] risque du cancer du sein.
Les cancers oesophagiens sont :C Facteurs de risque du cancer
des épidermoïdes sauf pour la Les autres ne sont pas du col
portion sous diaphragmatique héréditaires - rapports sexuels précoces
(adénocarcinome). Les cancers Le xéroderma pigmentosum est - mariage avant 20 ans,
du col utérin sont des une maladie autosomique premier enfant avant 20 ans
épidermoïdes. récessive, avec défaut de - partenaires multiples
[20] réparation des lésions de ADN - plus de 5 enfants
:AcDE dues aux U.V. - bas niveau socio-
Tout polype doit être enlevé, et Elle dégénère toujours en économique
le cadre colique vérifié (polypes carcinomes cutanés multiples. - mauvaise hygiène génitale,
sentinelles) [26] avec infections fréquentes.
D - Résulte du nombre de :E [32]
polypes existants chez un 40%, suivis par le cancer :BCE
patient; la probabilité de anaplasique à petites cellules et Touche les séreuses, avant
dégénérescence est de 100%. dadénocarcinome (25 et 20% tout la plèvre
[21] respectivement). Le carcinome Lassociation amiante + tabac
:ABDE épidermoïde et lanaplasique à multiplie par 50 le risque de
Les cancers lymphophiles petites cellules sont les 2 cancer bronchique.
donnent donc souvent des formes liées au tabagisme, donc [33]
métastases ganglionnaires susceptibles de prévention. :CD
régionales, justifiant une [27] Rectite et cystite. La vessie et
radiothérapie des aires :D le rectum sont des facteurs
ganglionnaires drainant le A - Dissémmination lymphatique. limitants les doses tolérables.
territoire atteint. B - Dissémmination veineuse Maximum : 60 grays.
[22] cave inférieure. [34]
:A C - Envahissement direct par :ACE
Les poisons du fuseau contiguité. A E - Déterminent le T de la
empêchent la formation du D - Dissémination veineuse, classification TNM, correlé au
fuseau métaphasique par action suivant le drainage sanguin du pronostic vital.
sur la tube digestif, vers la veine. C - Dont dépendra la réponse
2
à une hormonothérapie. :B sensibles.
L’absence de récepteurs est de C’est une forme clinique et non Les glioblastomes et les
mauvais pronostic. un syndrome paranéoplasique. adénocarcinomes sont
[35] [43] intermédiaires.
:BC :B [49]
C - Par augmentation du Mais nallonge pas la survie. :B
tabagisme Elle est aussi efficace que la Métastases souvent
Lincidence du cancer gastrique castration chirurgicale. présentes au moment du
diminue mondialement. La dose nécessaire est de 15-20 diagnostic. Le drainage
[36] gys. osseux se faisant par le
:C [44] système cave inférieur, le
Facteurs de risques :B premier relai métastatique est
- gastrite de Ménétrier A.E - Sont plus tardives. donc le poumon.
- gastrectomies anciennes C.D - Traduisent des métastases Secondairement
(cancer sur inflammation osseuses. dissémination générale.
chronique) La myélémie survient avant le Latteinte médullaire est
- reflux biliaire stade dinsuffisance médullaire. locale.
- achlorhydrie [45] [50]
:CE :B
[37] Facteurs de risque du cancer du Un taux dalpha foetoprotéine
:C sein supérieur à 5000 U.l./ml est
Adénocarcinome le plus - ménarche tardive très en faveur du diagnostic.
souvent différencié de type - ménopause précoce [51]
lieberkùhnien, parfois peu - âge supérieur à 40 ans :E
différencié de type trabéculaire - haut niveau socio-économique Examen très peu sensible qui
ou colloïde muqueux, rarement - nulliparité - absence ne détecte que des lésions
anaplasique ou indifférencié, dallaitement déjà importantes. Le
exceptionnellement carcinoïdes, - obésité (hyperoestrogénie) dépistage doit permettre de
lymphomes. - mastopathies bénignes - régime mettre en évidence des
[38] riche en graisse. carcinomes in situ. Les frottis
:E [46] endo et exocervicaux en sont
Associé également au :BC le principe.
carcinome indifférencié du A - Basocellulaire. [52]
nasopharynx. :C
[39] [47] La courbe des Gompertz
:E :C comprend trois parties
Car athérogène, thrombogène. La dissémination veineuse se fait - une phase initiale de
[40] par le système porte vers le foie. croissance exponentielle,
:D Dissémination lymphatique vers avec peu de pertes cellulaires
Le neuroblastome dérive des les ganglions mésentériques et le - une phase de croissance
cellules des crêtes neurales à canal thoracique (ganglion sus rapide à vitesse constante,
l’origine des médullosurrénales. claviculaire gauche de Troisier). résultat dun équilibre entre les
Elles sécrètent des [48] pertes
catécholamines. Lacide vanyl- :E cellulaires et proliférations
mandélique est un produit de La dose nécessaire pour stériliser cellulaires
dégradation des (théoriquement) un cancer - dernière phase de
catécholamines. anaplasique à petites cellules est ralentissement de la
[41] de 55 gys. C’est un cancer croissance, les pertes
:C chimio et radiosensible. cellulaires devenant très
Le risque décroit lentement Les carcinomes épidermoïdes importantes (nécrose) et la
après arrêt du tabac, le risque nécessitent des doses plus multiplication cellulaires au
redevient proche de celui du élevées, de l’ordre de 65 gys. La centre de la tumeur faible du
non fumeur, environ 10-15 ans chimiothérapie est très peu fait des
après arrêt du tabac. efficace. mauvaises conditions de
[42] Les mélanomes malins sont peu vascularisation.
3
[53] Seule l’anatomie pathologique On connait en effet le rôle
:ABE permet d’affirmer le diagnostic de favorisant de la bilharziose
Bilan cancer du sein. L’intérêt principal dans les pays d’endémie
- clinique -NFS - VS - de la mammographie est le comme rEgypte.
électrophorèse des protides - dépistage des microlésions [67]
fibrinémie - phosphatases infracliniques car la spécificité :E
alcalines des signes observés est moins Lantécédent d’abcès du sein
bilirubine - gamma GT bonne dans ce cas. nest pas un facteur de risque,
- biopsie médullaire La cytoponction n’a de valeur que contrairement aux
- radiographie thoracique positive, sa négativité n’exclue mastopathies bénignes (ou
- scanner thoraco abdominal, pas le diagnostic. dystrophiques simples) ou
qui rend actuellement inutile la [59] dysplasiques.
lymphographie. :B [68]
Les autres examens seront Le Distilbène® est administré per :C
fonction des résultats os à la dose de 3mg par jour et il Le ganglion de Troisier
précédents, ou de signes abaisse le testostérone correspond le plus souvent à
dappels. plasmatique, au taux de castrat la métastase dun cancer sous
[54] en 15 à 20 jours. Des doses plus diaphragmatique. Le ganglion
:ABE élevées (10, 20, 50,100 mg) de Troisier est annexé au
Facteurs favorisants les n’abaissent pas plus le canal thoracique. Celui-ci se
carcinomes cutanés testostérone et augmentent le jette 9 fois sur 10 à gauche
- lésions cicatricielles de la risque cardiovasculaire. dans la veine sous-clavière.
peau : cicatrices de brûlures, [60] [69]
radiodermites, fistules :B :ACD
chroniques, Sans commentaire. Pas de commentaire.
kératoses arsenicales ou des [61] [70]
goudrons :B :ABDE
- états précancéreux: kératoses Mais il faut bien sûr rechercher C’est faux, il s’agit le plus
séniles, maladie de Bowen, également des métastases souvent d’une bradypnée
xéroderma pigmentosum, hépatiques et osseuses inspiratoire.
tumeurs fibroépithéliales de (scintigraphie osseuse). [71]
Pinkus. [62] :E
:E Le tabagisme est un facteur
[55] On considère que 109 cellules de risque principalement pour
:ACD correspondent à une masse les carcinomes épidermoïdes
Sans commentaire. tumorale de 1 gramme. et les anaplasiques.
[56] [63] [72]
:ABCE :D :C
L’agent pathogène modifie le Les pays à haut risque sont: le Classification TNM, pour les
génome cellulaire ; cette Japon, le Chili, l’Autriche, la adénopathies
transformation aboutit aux Finlande. - NO: pas d’adénopathie
caractères de malignité, il n’agit [64] palpable
que comme promoteur du :E - Ni : adénopathie
processus. Elle constitue la seconde homolatérale mobile
[57] méthode de traitement curatif. - Nia : non suspect .Nlb
:C Elle est toujours associée à un suspect d’envahissement
Le virus d’Epstein Barr est curage ganglionnaire. Elle est - N2b: adénopathie
retrouvé dans réservée aux stades A et B. homolatérale fixée
- mononucléose infectieuse - N3 : adénopathie sus ou
- lymphone de Burkitt africain [65] rétro-claviculaire homolatérale
- cancer du cavum indifférencié : C ou oedème du bras.
(surtout fréquent en Asie du Chez renfant, la principale forme [73]
Sud-Est et Maghreb). est la tumeur de Wilms. :D
[58] [66] Le séminome pur n’a pas de
:E :C marqueurs connus. Les
4
tumeurs germinales non Les cancers de la cavité buccale photons. Il est égal au rapport
séminomateuses du testicule sont le plus souvent les entre la dose absorbée à
sont carcinomes épidermoïdes. La deux profondeurs différentes.
- le teratocarcinome, sécrétant dose,, nécessaire est de 65 Gys. Lorsque l’énergie augmente,
de lalphafoeto-proteïne Lhyposialie est constante, la les
- le choriocarcinome, sécrétant récupération est lente et la salivephotons parcourent une
de la B-HCG. est définitivement de mauvaise distance plus grande dans
Une tumeur testiculaire dont qualité. l’organism.
l’histologie est de type [79] B - Plus l’énergie augmente,
séminome, mais dont les :BCD plus les limites du faisceau
marqueurs alpha. FP et/ou B- Autres facteurs sont précises
HCG sont augmentés, doit être Antécédents familiaux de cancer C - La courbe du rendement
considérée (et traitée) comme du sein. en profondeur d’un faisceau a
une tumeur non Antécédents de mastopathies deux parties
séminomateuse. bénignes. - augmentation initiale jusqu’à
Régime riche en graisse. un maximum qui est d’autant
[74] Nulliparité - absence plus profond que l’énergie est
:D dallaitement. élevée, donc sous-dosage de
B - Au contraire, les cellules [80] la peau
centrales sont moins bien :BCE - puis décroissance
oxygénées (moins bien Les métastases osseuses ont progressive en profondeur
vascularisée. pour origine, le plus D - Le risque de nécrose est
Les pertes cellulaires sont fréquemment: sein, prostate, rein, moins important quand
importantes (nécrose) thyroïde, poumon. l’énergie augmente.
C - Courbe de Gompertz [81] [83]
E - Pas toujours : exemple des :C :C
cancers hormonodépendants Ladénocarcinome recto-colique Il n’est pas nécessaire de
(prostate, sein, endomètre) est : soit Lieberkuhnien (80%), connaître les carcinogènes,
[75] soit trabéculaire ou colloïde cependant, pour certains
:D muqueux. cancers, on les connait, et le
La chimiothérapie se conçoit ici Les cancers anaplasiques sont dépistage pourra être
dans le cadre d’un cancer rares, les lymphomes et les intensifié dans les groupes
assimilé à une maladie carcinoïdes à cellules en bague à exposés (de même que pour
générale demblée. Exemple du chaton sont des cancers ovariens les facteurs de risque).
cancer du sein pour lequel on secondaires à un cancer digestif [84]
considère quil existe des :D
micrométastases dès le [82] Voir la classification TNM. T2
diagnostic, et ceci :E : tumeur comprise entre 2 et 5
fréquemment. La En effet, l’efficacité biologique cm dans sa plus grande
chimiothérapie a pour but de relative est le rapport entre le dimension N2 : adénopathie
détruire les micrométastases. taux de survie cellulaire après homolatérale fixée. Mo : pas
C - Chimiothérapie irradiation par deux de métastase décelable.
néoadjuvante. rayonnements de nature [85]
[76] différente (rayonnement béta, :B
:D delta, particules Un cancer du col utérin T3
C’est la dose à partir de laquelle delta, protons...). (classification FIGO) : atteinte
les complications cutanées sont La référence habituelle (EBR = 1) du 1/3 inférieur du vagin et/ou
importantes et laissent des est le rayonnement delta c’est-à- des paramètres jusqu’à la
séquelles. dire les photons, à laquelle paroi. Le risque
[77] sera comparée un rayonnement d’envahissement local
:C béta par exemple. Ainsi, les antérieur vers la vessie (et les
La classification TNM est photons ont tous la même EBR, uretères) ou postérieur vers le
clinique, parfois radiologique. quelle que soit leur énergie. rectum, justifient A.D.E. La
[78] A - Le rendement en profondeur lymphographie est
:ABE augmente avec l’energie des systématique, en raison du
5
tropisme lymphatique (1er relai : les ganglions rétropéritonéaux. Permet d’apprécier: la paroi
iliaque externe). Par contre, les B.C. - Sont systématiques, rectale, l’état des paramètres.
métastases viscérales sont objectivant le syndrome tumoral. B - Systématique, en raison
rares et très tardives, c’est un E - Moins utile depuis le scanner, du tropisme ganglionnaire
tumeur d’évolution loco- sauf en pré-opératoire. iliaque externe des
régionale. [90] épithéliomas du col
[86] :A utérin. Pathologique s’il existe
:AD L’administration de une lacune ganglionnaire ou
B - Est traitée par chirurgie + cyclophosphamide doit toujours un blocage, non traversé par
chimiothérapie. s’accompagner d’une diurèse les
c E - Sont traités par une forcée par canaux sur les clichés du 1er
association chirurgie + hyperhydratation et mannitol. jour (2 séries de clichés à 24
chimiothérapie + radiothérapie B - Toxicité digestive par et 48 heures).
[87] ulcérations : stomatite et diarrhée C - Pour les stades avancés
:ABcE sanglante. (stade III) ou si l’UIV au temps
L’alpha foeto proteïne est un C - Toxicité neurologique (déficit cystographique est anormale.
marqueur non spécifique des sensitifs et auditifs) et rénale. E - Recherche une
cancers: D - Ulcérations muqueuses, compression urétérale,
- tératocarcinomes : hépatique, cytolyse hépatique. facteur de mauvais pronostic.
testiculaire, ovarien, plus E - Risque d’incompétence [94]
rarement gastrique, pancréas, myocardique ; dose maximale : :D
colon, 550 mg/m2. Est trop tardif. Un nouveau
mais il est augmenté [91] frottis après traitement
- également dans de :A antiseptique, 10 jours après
nombreuses affections Le sang provenant du foie circule pourrait être une réponse
bénignes : toutes les dans la veine cave supérieure meilleure que D.
pathologies hépatiques et vers le coeur droit et les B.C.E : Absurdes étant donné
les syndromes abdominaux, et poumons, dont les capillaires qu’un frottis classe III peut
la pathologie obstétricale. constituent un barrage pour les être dû à une simple infection.
D - Le séminome testiculaire ne cellules néoplasiques. Les autres [95]
sécrète rien. organes peuvent être atteints :D
[88] secondairement à partir du La classification de
:A poumon. (Mais l’extension est Papanicolaou comporte 5
1 2 - A savoir surtout lymphatique). classes:
3 - Fréquent [92] 1 - Cellules normales
4 - La tumeur primitive peut ne :C 2 - Présence de cellules
pas être retrouvée, ainsi une Stade I : 1 seul territoire inflammatoires
métastase indifférenciée rend ganglionnaire envahi. 3 - Cellules anormales
Stade Il : 2 territoires
recherche difficile. Mais il arrive suspectes
qu’une histologie ganglionnaires du même côté du 4 - Cellules tumorales
d’adénocarcinome non diaphragme. 5 - Cellules néoplasiques en
différencié se solde Stade III : Envahissement grand nombre.
par un échec dans la recherche ganglionnaire sus et sous- Pour les frottis classe 4 et 5.
du primitif. diaphragmatique. Faire pratiquer d’emblée des
Stade IV: Envahissement investigations plus poussées
[89] viscéral. La rate est considérée (biopsie).
:D ici comme un ganglion.
L’extension régionale du cancer E - Correspond à une atteinte [96]
du rein est précoce, vers la viscérale contiguê à l’atteinte :ABD
veine rénale et les ganglions ganglionnair. Les facteurs de risque du
hilaires. Le scanner est le [93] cancer du sein
meilleur examen pour visualiser : D * Terrain dhyperroestrogénie
les structures rétro péritonéales A - Est systématique, combiné au - menarche précoce,
en particulier la loge rénale. toucher vaginal, au mieux sous ménopause tardive
A - Ne permet pas de bien voir anesthésie générale. - nulliparité, première
6
grossesse tardive potentiel métastatique (sein) Une :C
- stérilité - célibat (lié à la chimiothérapie pratiquée avant Le côlon a un mode de
nulliparité) chirurgie est appelée, “néo- dissémination hématogène.
- traitement oestrogénique adjuvante”. Son drainage veineux se fait
antérieur sans progestatifs [100] par le système porte. Etant
associés :C donné la fréquence de ce
- antécédent de mastopathies Justifiant le curage axillaire cancer, 70% des métastases
bénignes systématique afin de décider du hépatiques sont dorigine
- obésité traitement complémentaire. colique. Pour les autres, le
* Ages supérieur à 40 ans: [101] drainage veineux se fait par le
- antécédents familiaux (mère, :A système cave vers le
tantes, soeurs) La chirurgie du cancer de poumon. L’atteinte hépatique
- niveau socio-économique l’endomètre, outre l’ablation de est donc plus tardive.
élevé l’utérus, des annexes, d’une colle [105]
- régime riche en graisses vaginale, examine les ganglions :C
animales (sturés) pelviens (lymphadenéctomie ou 30 temps de doublement
[97] biopsie des ganglions suspects). correspondent à 230 soit 10
:ABCD L’atteinte des 2/3 du myomètre exposant 9 cellules environ,
A - Défaut de réparation des augmente la probabilité d’atteinte et 1
lésions de ADN par les UV B ganglionnaire et le risque de gramme de tumeur.
dégénèrent en épithéliomas récidive pelvienne. La [106]
spinocellulaires, multiples. chimiothérapie n’ayant pas fait :E
Affection héréditaire ses preuves, la radiothérapie La classification de Dukes est
autosomale récessive post-opératoire est indiquée. Elle corrélée à la survie à 5 ans
B - Glioblastome diminue la fréquence des Stade A - limité à la paroi
C - Adénocarcinomes récidives pelviennes. colique, 75%
rectocoliques [102] Stade B - effraction de la
D - Ostéosarcome, dans 1% :B paroi, 50%
des cas. Action palliative, efficace sur les Stade C - ganglions
E - Est une affection bénigne symptômes urinaires et les régionaux, 35%
sans dégénérescence. métastases Stade D - métastases à
[98] Le Distilbène® est au contraire distance, inférieur à 1%.
:E source de complications, surtout [107]
Le geste chirurgical, dans les thrombo-emboliques Le :DE
tumeurs de moins de 3 cm peut Nolvadex® (tamoxifène) est un Discutable actuellement pour
être conservateur, avec une antioestrogène. Ce sont les D.
efficacité identique et moins de antiandrogènes (donc les E - Est actuellement
complications quune oestrogènes) qu’on utilise dans observée, sans explication
mastectomie . Le curage les cancers de la prostate. claire.
axillaire est systématique, A C - (Ménopause) semblent
l’envahissement pouvant n’être [103] corrélés à l’importance des
qu’histologique. La :C récepteurs hormonaux.
radiothérapie post opératoire Image en “lâcher de ballon”, [108]
est systématique délivrant 50 réalisant des opacités arrondies, :B
gys dans le sein et la paroi périphériques. L’opacité peut être Un frottis classe III
thoracique, s’il existe un unique, posant un problème (classification de
envahissement axillaire, diagnostique avec un cancer Papanicolaou) est suspect,
irradiant également les aires primitif ou une affection bénigne. mais peut être le fait d’une
ganglionnaires axillaires, sus La lymphangite carcinomateuse infection. Seuls, les frottis
claviculaires et mammaires est également classique au cours classe IV et V nécessitent des
internes homolatérales. de cancers pulmonaires et investigations (colposcopie-
[99] rénaux. Elle doit être différenciée biopsie) immédiates.
:E des miliaires (tuberculose. [109]
Dans le risque de rechute, mais pneumopathie intersticielle). :BE
surtout dans les cancers à haut [104] Touche dans 90% des cas
7
l’homme alcoolo-tabagique. La faible différenciation et [118]
Il se place, en taux de mortalité, l’envahissement du col sont liés à :BC
après poumon, côlon, ORL un envahissement ganglionnaire Endémique en Afrique
(chez l’homme) - plus fréquent. L’âge est le facteur occidentale, le lymphome de
L’endobrachyoesophage est un pronostic par son incidence sur Burkitt est aussi associé plus
état pré-cancéreux les possibilités thérapeutiques. constamment à une anomalie
d’adénocarcinome (1/3 inf Autres facteurs de mauvais chromosomique :
oesophage). pronostics : utérus de plus de 8 (translocation 8 - 14).
[110] cm, myomètre envahi sur plus de c - Vrai pour les carcinomes
:C la moitié de son épaisseur, indifférenciés.
Toute infection est une contre- l’extension ganglionnaire.
indication transitoire à une [113] [119]
radiothérapie. Elle peut être :C :A
indiquée dans une compression C’est la voie habituelle. Aiguès : troubles du rythme et
cave supérieure après L’adriblastine est administrée de la repolarisation.
corticothérapie massive. Elle dans la tubulure de perfusion. Il Chroniques : insuffisance
est le plus souvent pratiquée faut éviter tout extravasation, en cardiaque globale faisant
après chirurgie (dans les raison du risque de nécrose des limiter la dose cumulée à
épithéliomas) ou chimiothérapie tissus. La voie intra-artérielle est 550mg/m2.
(dans les anaplasiques) pour aussi utilisée. [120]
assurer le contrôle locorégional [114] :AB
de la tumeur. L’envahissement :C Les antimétabolites bloquent
pariétal relève de la Facteurs de risque du cancer du la synthèse des acides
radiothérapie palliative. sein nucléiques. On distingue
L’atélectasie de tout un poumon - antécédents familiaux de cancer - les antifoliques:
est due à une compression de du sein (mère, tante, soeur) méthotrexate
la bronche souche. La - mastopathie bénigne - les antipuriques : 6
radiothérapie sera faite en deux - age supérieur à 40 ans mercaptopurine - thioguanine
temps, pour, mieux cerner la - ménarche précoce - - azathioprine
tumeur et réduire le champs ménopause tardive - les antipyrimidiques : - 5
d’irradiation après le premier - nulliparité - absence fluoro-uracile - cytosine
temps si la compression a été d’allaitement arabinoside
levée. - haut niveau socio-économique [121]
- alimentation riche en lipides. :ACD
[111] [115] La vitesse de croissance
:BDE :C dépend de 3 paramètres:
Affections liées au tabac: Dans 30% des cas, des - le coefficient de prolifération
- cancer du larynx, cancer de la métastases pulmonaires (pourcentage de cellules en
cavité buccale et du pharynx apparaissent dans la première cycles)
(en association à l’alcool), année. - le coefficient de pertes
bronchique, cancer vésical [116] cellulaires (dû aux pertes par
- athérome et ses :D mort cellulaire et par
conséquences cardio- La bléomycine peut entraîner une migration)
vasculaires réaction de type allergique - la durée du cycle :
- ulcères gastroduodénaux (éruption fébrile, choc sensiblement la même pour
- problèmes obstétricaux anaphylactique). un type tumoral donné.
(avortement, prématurité, Elle provoque une fibrose La précision de rénoncé
mortalité périnatale, pulmonaire qui limite la dose (tumeur de l’estomac) est un
hypotrophie, cumulée à 250mg/m2. piège : il y a plusieurs types
hématome rétroplacentaire) [117] histologiques possibles, et
- bronchopneumopathie :E même pour un type
chronique obstructive Surtout pour des doses histologique identique, deux
- impuissance. supérieures à 300mg/m2 Dose tumeurs peuvent
[112] cumulée à ne pas dépasser: avoir des durées de cycle
:BD 250mg/m2. différent.
8
[122] mercaptopurine, thioguanine, :CE
:C azathioprine La classification de Dukes
L’administration de - les antipyrimidiques : 5 fluoro- prend en compte l’infiltration
Cisplatinum® doit uracile, cytosine arabinoside. en profondeur de la paroi
s’accompagner d’une colique et
hyperhydratation par perfusion [127] l’extension régionale ou
de :ADE générale
sérum physiologique ou de Carcinomes épidermoïdes = Le stade A est limité à la paroi
mannitol, pour éviter une épithélioma épidermoïde = sans atteindre la séreuse
insuffisance rénale aiguê épithélioma malpighien Stade B : envahissement de
tubulaire. La ils reproduisent plus ou moins la la séreuse et des tissus
toxicité est liée à la dose structure d’une épithélium périocoliques
- adriamycine : cardiotoxique malpighien. Stade C : envahissement
- bléomycine : fibrose Localisation gaglionnaire
pulmonaire - cavité buccale Stade D : métastases à
- cyclophosphamide : cystite - pharynx, larynx, oesophage, distance
hémorragique anus Elle est actuellment plus
- 5FU : lésions digestives avec - peau utilisée que la classification
diarrhées. - vagin, vulve TNM.
[123] - col utérin [131]
:D - ronchec. :D
Prostate: phosphatases acides [128] Les radiations ionisantes
prostatiques si métastases. :CD agissent en provoquant des
Cancer médullaire thyroïdiens : Ces deux types de cancer sont lésions de l’ADN. Certaines
thyrocalcitonine. très chimiosensibles. de ces lésions sont
Carcinome épidermoïde Les tumeurs testiculaires sont immédiatement létales pour
différencié thyroïdien : essentiellement des tumeurs les cellules, d’autres sont
thyroglobuline. germinales, qui comprennent réparables et la mort cellulaire
Phéochromocytome : • séminomes (radiosensibles) est due à une accumulation
catécholamines. • dysembryomes: de lésions, dépassant les
[124] tératocarcinome et possibilités de réparation
:ABE chororiocarcinome sont enzymatique. La mort
Les cancers des voies aéro- chimiosensibles. cellulaire peut être également
digestives surviennent dans Les cancers testiculaires sont due à l’accumulation de
90% des cas chez l’homme donc presque tous guérissables, toxiques dûs aux radicaux
alcoolo tabagique de plus de 50 par la radiothérapie pour les libres fortement réactifs,
ans (sauf pour le cancer du séminones, par la chimiothérapie produits au passage d’une
cavum). En pratique, une (vinblastine, bléomycine, particule ionisante. Certaines
adénopathie cervicale dure, cisplatinum) pour le lésions de l’ADN sont viables
indolore doit faire pratiquer dysembryome évidemment après avec défaut de réparation
systématiquement un examen orchidectomie. enzymatique : ce phénomène
ORL. [129] est responsable d’anomalies
[125] :AB chromosomiques ou géniques
:CD Les drogues utilisées n’entrainent des cellules germinales et de
La polypose rectocolique pas d’insuffisance rénale. l’apparition de cancers radio-
familiale dégénère dans 100% L’alopécie entrainée par la induits (surtout dans les
des cas. La rectocolite radiothérapie est partielle, irradiations continues à faible
hémorragique dégénère surtout occipitale, due à l’irradiation de débit par défaut de
si elle est diffuse et sévère. cette région du cuir chevelu dans radioprotection).
[126] certains cas [132]
:E - La surveillance de la NFS doit :D
Les antimétabolites être hebdomadaire pendant la Le drainage veineux de l’os
comprennent radiothérapie qui prend le plus se fait par la veine cave
- les antifoliques: methotrexate souvent de grands volumes. inférieure. Le premier organe
- les antipuriques : la [130] relai pour les cellules
9
cancéreuses est donc le :B Le carcinome épidermoïde de
poumon. 80% des Premier en fréquence et en l’amygdale donne des
ostéosarcomes présentent des mortalité suivi par: adénopathies homolatérales ;
métastases pulmonaires dans Les cancers de l’utérus (col-corps des adénopathies bilatérales
la première année. confondus) et les cancers recto- s’observent en cas d’atteinte
Le cancer du col a une coliques. de la base de la langue.
évolution principalement 10cc Les carcinomes cutanés sont en D - Donne aussi le plus
régionale. Les métastases fait les plus fréquents mais de souvent des adénopathies
pulmonaires et osseuses sont bon pronostic, donc souvent homolatérales. Tous les
rares et tardives. Les cancers écartés des statistiques. cancers de la sphère ORL
du colon et de l’estomac [137] peuvent être découverts
donnent en premier lieu des :C devant une adénopathie
métastases hépatiques 1-2 jours, c’est-à-dire à peu près cervicale, sauf les cancers de
(drainage par la veine porte). Le égal à une cellule normale. la corde vocale.
carcinome épidermoïde [138] Dans cette question, c’est le
oesophagien est d’évolution :BE caractère bilatéral qui est
locorégionale (envahissement Utile si le taux était élevé avant discuté.
du médiastin) à tropisme traitement. [144]
ganglionnaire. [139] :D
:ABCDE Seule la présence d’embols
[133] A - Hépatocarcinome. parmi les items affirment la
:E B - Cancer de vessie et des voies malignité car elle traduit la
Ceci grâce au dépistage par urinaires. possibilité pour un cellule
frottis du col. De plus, l’examen C - Bronches, peau. cancéreuse de se détacher
clinique systématique permet la D - Angiosarcome hépatique. de la tumeur primitive et de
découverte des cancers à des E - Vagin chez les filles dont la former une colonie
stades limités. Les cancers mère a pris du Distilbène® néoplasique (ici très proche
bronchiques sont en pendant la grossesse. de la tumeur prumitive).
progression. Le cancer [140] [145]
intraépithélial est aussi plus :ABCD :A
souvent diagnostiqué (fausse Est un piège vis à vis de la Les syndromes
augmentation de fréquence, réponse (D) qui est vraie. paranéoplasiques sont
due aux possibilités [141] nombreux, mais
diagnostiques). :ABCE exceptionnellement
[134] Facteurs de risque : diabète - circonstance de découverte.
:C HTA - obésité. [146]
A - Cancer du larynx, des Oestrogénothérapie sans :D
bronches. progestatifs associés. C’est le contraire.
B - Mélanome malin. Nulliparité, ménopause tardive Rappelons que la cytologie
D - Cancer de l’utérus. Surtout les états antérieurs seule n’est pas suffisante
E - Cancer du sein. d’insuffisance lutéale. pour un diagnostic précis et
C - Peut faire penser à une LAL doit être suivie d’une étude
chez l’enfant (donc [142] architecturale du tissu. Aucun
hémopathie). :ABC caractère cytologique ne peut
[135] A et B - Sont évidents. affirmer à lui seul la malignité,
:D C - L’adénocarcunome est la c’est leur association qui
La chimiothérapie la moins forme la plus fréquente, de permet de conclure.
inefficace actuellement est le meilleur pronostic. Les autres [147]
DTIC (alkylant) donnant 20% de formes :D
réponses partielles de courte sont plus rares. Cancers liés au tabac :
durée. Le mélanome malin est L’envahissement ganglionnaire bronches, voies aéro-
peu sensible à la radiothérapie. est plus fréquent dans les types digestives supérieures,
Le traitement est donc curatif au indifférenciés. vessie.
stade localisé, par chirurgie. [143] Le cancer de la vessie est lié
[136] :C également à l’exposition aux
10
amines aromatiques (colorants) histologique. [157]
et C - Coefficient relatif aux morts :DE
aux états inflammatoires cellulaires surtout (les cellules qui Facteurs de risque du cancer
chroniques de la vessie migrent sont beaucoup du col
(bilharziose). moins nombreuses). - vie sexuelle précoce,
B - Régime pauvre en fibres, Ce coefficient varie au cours du nombreux partenaires
riche en acides gras saturés. temps : faible en début - mauvaise hygiène génitale
E - Poussière de bois. dévolution, il augmente avec la - première grossesse précoce
[148] taille - nulliparité
:E de la tumeur de part les - haut niveau socio-
A - Son incidence actuelle mauvaises conditions de nutrition économique
augmente et tend à rejoindre et d’oxygénation au centre de la - Lésions pré-cancéreuses :
celle du cancer du col. tumeur. dysplasie sévère, dont la
B - Le plus souvent (90%) il [152] transformation maligne serait
s’agit d’un adénocarcinome f. :AB favorisée
C - L’extension sanguine est Par ordre de fréquence par rherpes virus HSV 2 et
rare en dehors des tumeurs décroissante: HPV (human papilloma virus).
mésenchymateuses. bronches, VADS, côlon. [158]
D - L’hyperoestrogénie est un [153] :C
facteur favorisant important. :ABCD Il y a quatre stades dans la
[149] Rappelons qu’il existe des tissus classification de Dukes qui est
:ACE constituants des “barrières” à plus utilisée que la
C’est-à-dire les tumeurs l’extension d’une tumeur: ainsi classification
dérivant du tissu conjonctif. les cartilages des os pour les TNM.
tumeurs osseuses La perte de Stade A - Limité à la paroi
[150] l’adhésivité est responsable des colique sans atteinte de la
:ABCDE métastases. La perte de séreuse.
C’est une mesure de prévention l’inhibition de contact est Stade B - Atteinte de la
secondaire car dépistant les responsable de la croissance séreuse.
maladies à un stade précoce (la théoriquement infinie. Stade C - Ganglions
prévention primaire du cancer [154] régionaux.
consistant à éliminer les :ABD Stade D - Métastas.
facteurs de risques). Le Alcool + tabac dans toute la [159]
rendement est meilleur si le sphère ORL. :E
dépistage s’applique aux L’hygiène bucco-dentaire favorise La rareté du cancer de
populations à risque (problème les cancers de la cavité buccale l’ovaire n’a pas permis
de faisabilité d’emploi). par irritation chronique. d’établir avec certitude des
[151] [155] facteurs de risque. Pour
:ABC :BC certains : nulliparité, faible
A - Rapport du nombre de Sans commentaire. fécondité.
cellules en cycles au nombre [156] [160]
total de cellules. Les cellules :CD :C
hors L’alcool, le tabac, les Du fait du drainage porte, du
cycle sont celles qui ne se antécédents familiaux ne sont côlon et de la fréquence de ce
divisent pas pas des facteurs de risque de cancer.
- cellules en GO cancer recto-colique [161]
- cellules hautement Facteurs de risque de cancer :DE
différenciées recto-colique Les antimétabolites
Le coefficient varie au cours du régime pauvre en fibres comprennent trois groupes:
temps et en fonction du végétales et riche en acides gras 1 - Antifoliques :
traitement. saturés (graisses animales) méthotrexate.
B - La durée du cycle varie peu antécédent de polype recto- 2 - Antipuriques : 6-
entre les cellules au sein d’une colique, de cancer recto-colique mercaptopurine, thioguanine,
tumeur. Elle varie selon le type polypose recto-colique familiale azathioprine.
cellulaire, donc selon le type recto-colite hémorragique diffus. 3 - Antipyrimidiques: 5 FU,
11
cytosine arabinoside. acides prostatiques [176]
[162] B - Calcitonine, ACE. :C
:DE C - Thyroglobuline. A - P.S.A. (antigène
Le virus est retrouvé avec une D-5 HIAA. prostatique spécifique) non
fréquence très élevée au cours: [167] spécifique de cancer;
- du lymphome de Burkitt :ABDE phosphatases acides
africain (beaucoup moins au Sans commentaire. prostatiques, dont l’élévation
cours du lymphome de Burkitt [168] est contemporaine des
des :ACE métastases.
autres régions) Le taux de récepteurs permet de B - ACE., non spécifique ;
- du carcinome indifférencié du prévoir la sensibilité à calcitonine.
cavum, très fréquent sur le rhormonothérapie. D-5 HIAA.
pourtour méditérrannéen et en Le dégré de différenciation est E - Catécholamines.
Asie du Sud-Est. celui de Scarif et Bloom, noté [177]
[163] SBR I, Il ou III. :C
:AB SBRIII = très peu différencié de Les histiocytofibromes malins
Sans commentaire : mauvais pronostic. représentent environ 10% des
connaissance. [169] sarcomes des tissus mous.
[164] :ABE Dans tous les cas, le
:DE D - Piège grossier: cest une traitement initial est une
Ce sont les poisons du fuseau anomalie bénigne, non une éxérèse en bloc du
qui empêche la migration des mastopathie. compartiment
chromosomes en métaphase. [170] cellulomusculaire atteint.
Les poisons du fuseau :A [178]
comprennent Elle témoigne de la compression :ABC
1 - Les alcaloïdes de la du nerf récurrent gauche, donc Sans commentaire.
pervenche : vincristine de l’envahissement [179]
(Oncovin®), vinblastine médiastinal, probablement par :ACDE
(Velbé®), vindésine. une adénopathie. L’évolution peut être rapide
2 - Alcaloïdes de la [171] mais, typiquement, elle est
podophylline : VP 16, VM 26. :C lente. Jamais de métastases.
Orchidectomie par voie haute. Lépithélioma baso-cellulaire
[165] Elle constitue un geste pigmenté peut être difficile à
:BC diagnostique et thérapeutique. différencier d’un mélanome.
(Mal posé, car le diagnostic de Lorchidectomie par voie scrotale [180]
séminome suppose que est à proscrire. :DE
rorchidectomie a déjà été faite). [172] La béta HCG est secrétée par
Lorchidectomie est toujours :C les choriocarcinomes, en
faite par voie haute (inguinale) Sans commentaire. premier lieu testicule,
afin de dégager le cordon très [173] placenta.
haut. La radiothérapie est faite :E [181]
au niveau des aires Sans commentaire. :C
ganglionnaires lombo aortiques, [174] Notamment: ototoxicité, liée à
iliaques primitives bilatérales, :D la dose.
iliaques externes Drainage colique par le système [182]
homolatérales. Dose : 25 Gys. porte. Le grêle, qui se draine :ABC
[166] également vers la veine porte, Sans commentaire.
:E est beaucoup plus rarement en [183]
Le tableau classique du cause que le côlon. :C
phéochromocytome est celui 40% puis ladénocarcinome et
des poussées hypertensives [175] lanaplasique, chacun environ
paroxystiques, par décharges :B 20%.
de catécholamines. Dose cumulée limite : 250 [184]
A - P.S.A. (antigène prostatique mg/m2. La bléomycine est un :B
spécifique) ; phosphatases radiomimétique. Par le système porte.
12
[185] :AC cancer colique, polype,
:B Dose rectocolite hemorragique.
La thymidine tritiée est [194] [203]
incorporée dans la cellule lors :BE :A
de la synthèse de l’ADN donc La béta HCG est secrétée par les Connaissance.
en phase choriocarcinomes quelle que soit [204]
S. leur localisation. :D
[195] A - Choricarcinome.
[186] :BD B - Hépatocarcinome surtout.
:B Les stades limites du cancer de C - Non spécifique d’un
En effet, la corde vocale est très l’endomètre sont classiquement cancer ni de lésion
peu vascularisée. Un cancer traités par cancéreuse.
localisé à la corde ne donne - curithérapie E - Prostate métastatique.
qu’exceptionnellement des - hysteréctomie totale [205]
métastases ganglionnaires. - plus ou moins radiothérapie :E
[187] complémentaire sur les ganglions Sans commentaire.
:BC pelviens. [206]
Le drainage lymphatique du [196] :BE
système digestif sous- :D A C - Dorment des
diaphragmatique se fait par le Sans commentaire. métastases ganglionnaires.
canal thoracique auquel est D - Métastases hématogènes.
associé le ganglion de Troisier. [197] E - Métastases régionales
Les cancers ORL sont souvent :B discutables quant au
révélés par des métastases Connaissance. mécanisme (migration dans le
ganglionnaires mais celles-ci [198] LCR).
sont rarement sus-claviculaires : B
isolées. Il s’agit d’un cancer laissé en [207]
[188] place, à traiter comme un stade 1 :CDE
:BC du col. Donc, par curithérapi Sans commentaire.
Sans commentaire. utéro-vaginale puis chirurgie. [208]
[189] [199] :A
:D :B B - Bléomycine.
Trois drogues ont radicalement Liée à la différence de l’alcoolo- C - Cyclophosphamide.
modifié le pronostic des cancers tabagisme, chez l’homme et la D - Vincristine.
du testicule : bléomycine, femme. E - Cispiatinum.
vinblastine, cisplatinum. [200] [209]
Actuellement, sont également :ADE :B
utilisés, car très efficaces : L’ACE est marqueur non La biopsie ganglionnaire est
VP16, ifosfamide. spécifique des cancers. La contre-indiquée car elle peut
[190] positivité avant traitement et la induire une effraction
:AB régression après permettent de capsulaire pouvant être à
Lalcoolo-tabagisme est le correler le taux d’ACE à la l’origine d’une dissémination
facteur principal retrouvé dans tumeur, ainsi, B.C. sont faux tumorale. Il faut pratiquer
90% des cas des cancers dans ce contexte. dans ce cas une
buccopharyngés. [201] carcinologique exploratrice
[191] :AB avec examen extemporané.
:ABD Connaissance. [210]
Sans commentaire. [202] :E
[192] :BDE Il s’agit dune patiente âgée
:AE Facteurs de risque stade IV; le traitement sera
Les métastases osseuses ont - régime hyperlipidique, carné, donc palliatif. On utilisera en
pour origine principale : sein, pauvre en fibres premier lieu un traitement
prostate, rein, bronches, - antécédents familiaux de cancer progestatif par acétate de
pancréas, thyroïde. colique médroxyprogestérone
[193] - antécédents personnels de (Prodasone® ou Farlutal®).
13
L’hormonothérapie [216] pas de chimiothérapie
oestroprogestative est contre- :A efficace sur le mélanome.
indiquée puisque le cancer de A - La médiastinoscopie a [221]
l’endomètre est hormono- comme but l’évaluation :D
dépendant. médiastinale, un envahissement Evident. A,B,C,E sont au-
[211] contre- indiquant en principe la dessus de toute
:BC chirurgie. thérapeutique chirurgicale
B - Il s’agit d’un déficit Elle est fréquemment pratiquée curative.
congénital en DNA réparase : dans le même temps opératoire [222]
des épithéliomas baso et que la thoracotomie. Elle ne :D
spinocellulaires ainsi que des permet qu’une visualisation du Ou image de “vertèbre
mélanomes apparaissant dès médiastin droit, la partie gauche borgne” qui signe la malignité.
l’enfance sous l’effet des lui échappant. Pour visualiser le Classiquement le pédicule est
radiations UV. médiastin gauche, il faut respecté
C. Cette maladie nécessite une pratiquer une médiastinotomie. dans le myélome, à la
rectocolectomie préventive. [217] différence des métastases
[212] :BD osseuses.
:C Ces deux localisations sont le A,B,C peuvent témoigner
Sans commentaire. siège d’amas lymphoïdes et d’une pathologie maligne
[213] donc, des sièges fréquents de mais ne sont pas
:AB lymphome malin. pathognomoniques.
A - Est un signe radiologique de Les lymphomes cérébraux se E réalise l’image d’un abcès
malignité. voient avec une fréquence des parties molles (ex. mal de
B - Est la 1ère cause de accrue lors du SIDA. Pott).
calcification rénale en Europe [218] [223]
(en pays d’endémie, c’est le :C :ABCDE
kyste Il s’agit d’un cancer épidermoïde La dissémination lymphatique
hydatique). Le kyste simple du opérable, donc l’intervention à des cellules tumorales se
rein est très rarement calcifié. proposer est une lobectomie, qui draine d’abord dans les relais
C D E - Sont des signes laissera au patient un VEMS ganglionnaires, mais peut
indirects du syndrome tumoral. post-opératoire suffisant. atteindre le canal thoracique
[214] La pneumonectomie n’est pas et par là, la circulation cave
:BD nécessaire dans ce cas et avec essaimage artériel.
La radiothérapie médiastinale laisserait un VEMS post- [224]
est utilisée comme complément opératoire limite.
du traitement chimiothérapique La radiothérapie et la Question annulée.
mais n’est presque jamais chimiothérapie ne sont pas des
utilisée seule car elle n’est thérapeutiques de première [225]
qu’exceptionnellement curative, intention, contrairement au cas :ABCD
malgré la grande du carcinome anaplasique à On peut également rajouter
radiosensibilité de cette tumeur. petites cellules. comme argument en faveur
L’irradiation encéphalique est [219] de la malignité,
prophylactique, vu l’extrême :C l’épaississement cutanée en
fréquence des métastases Cependant certaines tumeurs regard de la tumeur.
cérébrales. bénignes peuvent être invasives [226]
[215] localement (par exemple les :ACD
:C fibromes dermoïdes de la paroi A noter que le prurit ne fait
Il s’agit d’un cancer abdominale). pas partie des signes
épidermoïde, donc le traitement [220] d’altération de l’état général.
doit, si possible, être chirurgical. :B [227]
Vu l’atteinte de l’éperon Iobaire, Le mélanome malin aux stades 1 :CDE
le meilleur traitement est la et 2 est chirurgical. La Les circonstances de
pneumonectomie, d’autant que chimiothérapie dans les stades 3 révélation d’un cancer du
l’exploration fonctionnelle donne 10 à 20% de réponses cavum sont
respiratoire est normale. complètes ou partielles. Il n’y a - adénopathie cervicale,
14
surtout digastrique (ganglion de Les 5 cancers les plus mastite carcinomateuse (PeV
Kuttner) ostéophiles sont : sein, prostate, 3).
- signes rhinopharyngés : thyroïde, rein, bronches. B - Correspond à une tumeur
obstruction nasale, épistaxis [232] inflammatoire souvent reliée à
- signes d’atteinte de l’oreille :A une adénopathie par une
moyenne : hypoacousie, Le fait qu’il s’agisse d’un traînée
acouphènes, otalgies... Toute adénocarcinome élimine le de lymphangite.
otite mélanome et l’amygdale PeV 1 est défini par une
séreuse de l’adulte doit faire (fréquemment il s’agit d’un croissance tumorale rapide.
rechercher un cancer du cavum lymphome). Parmi les 3 autres, le [239]
- signes neurologiques : atteinte plus fréquent et le plus ostéophile :B
du V et du VI. est le cancer du sein. B - Anisocaryose.
[228] C - Anisocytose.
:B [233] [240]
Sans commentaire. :E
[229] Question annulée. Le cancer médullaire de la
:E [234] thyroïde est une tumeur du
Les régimes riches en graisses :DE système APUD. Il peut être
ont été incriminé dans la A- Classe la maladie en stade III. associé à un
génèse des cancers du sein et B - Classe la maladie en stade phéochromocytome, une
du côlon. IV. hyperparathyroïdie primaire,
[230] C - Ne rentre pas dans les signes ou une maladie de
: A B (C) D E généraux de la classification. Recklinghausen dans le cadre
Q C M discutable. Cependant une cholestase d’un syndrome.
A. Etat pré-épithéliomateux (ou doit faire rechercher une atteinte Il est développé aux dépens
carcinome in situ) précédant hépatique du Hodgkin, ou des des cellules C thyroïdiennes
l’apparition d’un épithélioma adénopathies comprimant le et sécrète de la calcitonine. Il
spinocellulaire. cholédoque, ce qui modifie le peut se révéler par une
B. Classique - Un polype stade. diarrhée, des flushes, une
adénomateux découvert lors D E - Les signes rentrent dans la hypocalcémie (liée à une
d’une coloscopie doit être classification. hypercalcitonémie), des
réséqué, la filiation polype- B - sont: variations tensionnelles.
cancer étant considérée comme - fièvre prolongée sans foyer Lélevation de LACE a une
obligatoire par certains. infectieux valeur diagnostique. La
C. Papillome cutané est un - sueurs nocturnes thyroglobuline sélève dans les
mauvais terme. - amaigrissement> 10 % du poids cancers vésiculaires de la
On peut considérer: du corps. thyroïde.
- Le papillome corné, qui [235]
correspond à une kératose :AE [241]
sénile, et donc dans ce cas il Evident. :D
faut le cocher. [236] Il s’agit du 1er diagnostic à
- Les papillomes viraux, qui :A évoquer devant une
correspondent à des verrues Les métastases osseuses du condensation d’une vertèbre
vulgaires ou planes, qui ne cancer du sein sont le plus chez un homme âgé. Les
dégénèrent jamais. souvent ostéolytiques et sont soit autres causes fréquentes de
Donc réponse très discutable asymptomatiques soit révélées condensation vertébrale sont
D- Peut précéder l’apparition de par des fractures ‘pathologiques’. la maladie de Paget osseuse,
baso ou de spinocellulaire. [237] la maladie de Hodgkin, et à
E - Les tumeurs vésicales n’ont :C un degré moindre, la
pas une bénignité ou une C - Lâge, la localisation et splénomégalie myéloïde et
malignité tranchée, c’est l’histologie sont en faveur d’un les spondylodiscites.
souvent l’évolution après carcinome prostatique. [242]
traitement qui permet de le dire. [238] :ABDE
[231] :B A - Est directement lié à la
:ABE A - Correspond à la classique lyse cellulaire, ainsi que E.
15
c - Cette lyse cellulaire peut être [251] :B
responsable d’une insuffisance Plus exactement, la
rénale aigué, d’où Question annulée. régression est partielle quand
l’importance de [252] plus de 50 % de la masse
l’hyperhydratation pré- :BE tumorale a disparu.
chimiothérapique. Sans commentaire.
D - Il existe une hypocalcémie [253] [262]
en rapport avec :
Ihyperphosphorémie liée à la Question annulée. Question annulée.
lyse tumorale. [254] [263]
[243] :B :ABCDE
:CE Evident. Le basocellulaire a une Tous ces cancers peuvent
Sans commentaire. malignité purement locale. donner des métastases
[244] [255] osseuses. Les cinq cancers
:E :D les plus ostéophiles sont :
Evident, il faut rechercher sur Il s’agit d’une urgence sein, prostate, thyroïde, rein,
ce terrain un cancer des voies cancérologique. La thérapeutique bronches.
aéro-digestives supérieures. à instituer est une radiothérapie [264]
[245] décompressive associée à un :ABC
:C traitement anti-oedemateux par A et C - Sont liés au virus
A - Est un aspect très évocateur corticothérapie générale. Epstein Barr.
de myélome mais pas [256] A est - Fréquent surtout en
absolument spécifique. :ACE Chine du Sud et au Maghreb.
B D - Ppeuvent se voir lors des Evident. C est - Fréquent en Afrique
gammapathies monoclonales [257] Centrale.
bénignes. :BC B - Est lié aux infections
E - Ne témoignent que de Le myélome n’est pas cervicales par Papilloma virus
Ihyperimmunoglobulinémie (la responsable d’une hyperglycémie (HPV) dont certains types
VS est normale dans les mais d’une hyperlipémie, peut- sont
myélomes à être en rapport avec une activité oncogènes.
chaînes légères, non sécrétants antilipoprotéine de [265]
et à cryoglobuline) l’immunoglobuline monoclonale.
C - Seul ce critère permet de [258] Question annulée.
poser le diagnostic de myélome :D [266]
: plasmocytes dystrophiques Le chylothorax survient lors de :AC
nombreux (> 15 %) sur le toute pathologie compressive A - Est la conséquence de
myélogramme. lymphatique notamment les nombreuses chimiothérapies,
[246] processus malins. mais rAdriamycine est
:B On observe également des particulièrement alopéciante.
Cancer très ostéophile, et le chylothorax par traumatisme du On peut essayer de limiter cet
plus fréquent chez la femme. canal thoracique. effet secondaire par le port de
[247] [259] casques réfrigérants en cours
:B de traitement.
Question annulée. La dégénérescence est quasi C - li existe une toxicité
[248] obligatoire dans cette maladie, cumulative de lAdriamycine
:AC imposant une colectomie totale. apparaissant au delà de la
Sans commentaire. La lentiginose de Peutz Peghers dose cumulée
[249] ne dégénère de 550 mglm2.
:ABE quexeptionnellement, tout D - Est une complication des
Sans commentaire. comme la ploypose juvénile. alcaloïdes de la pervenche
[250] [260] (Vinblastine, Vinscritine).
:A :B E - Complique les traitements
Sans commentaire. Le cancer du sein réalise par Busulfan, Méthotrexate et
fréquemment des images mixtes. Bléomycine.
[261] [267]
16
:BD cm marge anale). d’un kyste bénin, toujours
A - A une toxicité cardiaque (il C - Idiot : tumeur rectale, non bien limité.
sagit dune anthracycline). colique. B - Effet oedème.
C - A une toxicité surtout E - Non curateur. C - A l’inverse de leur
muqueuse et digestive (colites [274] présence l’aurait fait évoquer.
ulcéreuses). :C D - Effet oedème ou
E - Donne principalement des C - Le seul examen pouvant infiltration.
réactions allergiques, une donner une histologie, de plus le E - N’a aucune valeur
atteinte pancréatique. plus sensible. d’orientation.
[268] A B - Peut être associé, moins [283]
:ADE sensible et pas dhistologie. :B
Ces complications, classiques D E - Aucun rapport. Peut faire la part entre
et graves, peuvent être limitées [275] thrombus thrombotique et
par le traitement :BCDE thrombus néoplasique ce que
préradiothérapique de toute A - Non peut donner une atteinte ne fait pas le scanner,
infection dentaire et le port de récurentielle gauche et non l’échographie ni la
gouttières fluorées. droite. cavographie.
[269] B C D E - Evident. D - Mauvais examen pour le
:B [276] diagnostic de thrombose.
A - Intervention classique. :BCDE [284]
C D E - Dérivations laissant la A - Image classiquement non :D
tumeur en place. maligne (macro calcifications). Il est impératif de ne pas
B - La duodénectomie est B - Oui, effet oedème non visible aborder directement le
indispensable en cas de à la mammographie. testicule en cas de suspicion
chirurgie carcinologique. C - Envahissement cutané. de cancer. Seule l’histologie
[270] D E - Classiques. donnera le diagnostic.
:D [277] [285]
A - Aucune spécificité. :ABCD :C
B - Cancer de lovaire. Connaissance. Connaissance : le mélanome
E - Cancer du sein. E - Polypes utérins et non du col. malin est la tumeur cutanée la
C - Tumeurs hépatiques et [278] plus métastasiante.
germinales. :CD D E - Donnent très rarement
D - Le plus spécifique évoquant Connaissance. des métastases (carcinome
une tumeur digestive quand il A - Peut se discuter (taux de localisé aux cordes vocales)
est très élevé, très évocateur réponse très faible). voire jamais (glioblastome).
dadénocarcinome B E - Aucune réponse connue. [286]
pancréatique. [279] :B
:BCD Connaissance, peut être
[271] (Score de Durie-Salmon à associé à lendoxan ou à
:D connaître). l’adriamycine.
D - Par action sur la thymidihate [280] [287]
synthétase :ABCDE :E
Connaissances. A - Oui, c’est son mode d’action. Connaissance, si métastase
[272] B, C, D, E - Connaissance. non ganglionnaire mais
:C d’organe = D2.
C - Connaissance. [281] [288]
[273] :ACE :E
:D Connaissance. E - Même au stade
D - Le traitement curateur d’une B - Non par définition. métastatique la
tumeur à moins de 8 cm de la D - Jamais, c’est une chimiothérapie dans le cancer
marge anale ne peut être classification initiale de la rénal est quasiment
qu’une intervention chirurgicale maladie. inefficace.
avec amputation abdomino- [282] S’orienter plutôt vers
périnéale. :ABD linterleukine 2.
A, B - Impossible (tumeur à 2 A - Ne se voit pas dans le cas [289]
17
:A [300] :E
Car tumeur infiltrante donc :D Le CA 15.3 est le marqueur
néphrectomie indispensable C’est une tumeur excessivement du cancer du sein, FACE est
(donc pas B-C). chimio sensible. beaucoup moins sensible et
D E - Non car N- M-. S’il persiste des masses après un spécifique.
[290] premier traitement [309]
:B chimiothérapique, en faire :ABC
C’est une tumeur opérable et l’exérèse pour (D et E ne s’accompagnent
seule la chirurgie est un vérifier l’absence de tumeur pas de dysplasies
traitement curateur du cancer viable. épithéhales, ne dégénèrent
du rein. S’il existe encore de la tumeur donc pas).
active alors reprendre un [310]
[291] traitement. :BDE
:D Sinon surveillance simple. Définition même du syndrome
L’hématurie terminale signe une [301] de Pancoast-Tobias.
pathologie vésicale. :B [311]
A B C E - Signes cliniques ou Connaissance (os et moelle = :BD
biologiques pouvant évoquer un neuroblastome si tumeur solide C’est une homonothérapie
cancer du rein. de l’enfant). donnée rarement d’emblée
[292] classiquement.
:C [302] Inhibe la synthèse d’homones
Connaissance. :AC (androgènes ou oestrogènes),
[293] B - Faux, moins fréquent que par feed-back négatif.
:CE pour les tumeurs du quadrant [312]
Connaissance. interne. :ADE
[294] E - Faux chez les femmes non Connaissance.
:ABCDE ménauposées. B - C’est l’inverse.
Sans commentaire. D - Faux ce n’est pas un signe C - C’est l’inverse.
[295] inflammatoire.
:B [303] [313]
Connaissance. :AE :ABD
MX et non MO car il n’y a pas Connaissance. Les 2 tumeurs C E - Pas nécessaire.
eu de bilan à la recherche de malignes les plus hormono- D - Rythme suffisant car la
métastases. sensibles sont celles du sein et patiente na pas apparemment
[296] de la prostate. de facteur de risque
:A [304] particulier
Connaissance : devant des :AD donc surveillance classique.
métastases osseuses Connaissance. [314]
rechercher une tumeur du sein, [305] :BE
rein, thyroïde, prostate en :AC Si femme non ménauposée et
premier, mais ce sont des Sur le terrain ganglions histologiquement
adénocarcinomes. Sujet jeune, donc penser à un envahis, la chimiothérapie
Les tumeurs bronchiques sont Iymphome ou une tumeur adjuvante augmente la survie,
les premiers cancers thyroïdienne. quel que soit le score de
épidermoïdes donnant des [306] Scarif-Bloom.
métastases osseuses. :AD [315]
[297] Connaissance. :AE
:C [307] Connaissance.
Connaissance. :ABCD [316]
[298] Lyse tumorale = libération :ADE
:E d’éléments intra cellulaires (K+, (Tachycardie du fait de la
Connaissance. phospore) + hyperuricémie. déshydratation).
[299] Risques majeurs = anurie etldonc [317]
:D hyper kaliémie. :BCDE
Connaissance. [308] On n’affirme la malignité
18
qu’en ayant une histologie. D E - Ne sont pas des lésions Une élévation < 3 fois
[318] pré-cancéreuses. normale peut se voir dans les
:D A - Favorise rapparition de ascites cirrhotiques mais
Connaissance. carcinome spino cellulaire. jamais à une telle valeur.
Ladénocarcinome est une C - Non, mais peut dégénérer. [337]
tumeur du 1/3 inférieur (30 %) En réalité statistiquement :C
et de type exceptionnel. (PEV1) connaissance.
cylindrique glandulaire, comme [327] [338]
ceux de l’estomac. :BCE :D
[319] A - On peut obtenir une rémission Connaissance : inopérable
:D complète mais jamais de car atteinte du 1/3 inférieur du
Une tumeur bénigne ne guérison (rechute inévitable). D - vagin ou atteinte de la paroi.
métastase jamais. Seule rallogreffe de moelle [339]
[320] permet actuellement de guérir la :C
:E LMC. A - Non T3 si supérieur à 5
Diagnostiquera les micro- [328] cm
métastases grâce à l’étude :B B - Non atteinte du muscle
histologique. Connaissance. pectoral
[321] [329] D - Non Mo = absence de
:B :CD métastase
Connaissance. Connaissance. E - Non Mx = pas de condition
[322] [330] minimale requise pour savoir
:C :ABD si il y a des métastases.
La tumeur est diagnostiquée D - Du fait de Ihyperoestrogénie [340]
lors d’un examen systématique associée aux dysovulations :ABCD
devant une augmentation de prolongées. Connaissance.
volume de l’abdomen. Dans les [331] [341]
2 cas la laparotomie suit et fera :C :ABE
le diagnostic. Pour pratiquer une exérèse C - Non, plutôt des
[323] maximale, établir le stade, adénocarcinomes
:E donner Ihistologie. D - Non
Non le siège est [332] [342]
essentiellement sur les zones :B :AC
exposées au soleil, Le syndrome inflammatoire est (Tumeurs embryonnaires et
principalement la face. exceptionnel dans les autres tumeurs hépatiques malignes
cancers thyroïdiens et évoque primitives ou secondaires).
[324] fortement le diagnostic surtout si [343]
:AD le patient est âgé (type :ACE
Connaissance. histologique rarissime chez le B - Non le frottis fait le
E - Pas d’études scientifiques le sujet jeune). diagnostic de malignité mais
prouvant, bien que les [333] pas de cancer invasif, il faut
radiations soit un carcinogène :B une biopsie
connu. C’est la mammographie qui est la pour faire la preuve de
B - Non. plus sensible. l’invasion.
C - Non. D - Non stade Il.
[325] [334] [344]
:ACE :A :BCD
Le dosage du CA 15.3 est aussi Connaissance, c’est le marqueur L’irradiation n’est indiquée
très utile pour la survie de la du cancer de l’ovaire. que quand il y a une
patiente et actuellement est [335] extension dépassant la paroi
préféré à l’ACE. :C colique.
[326] Evident, le pronostic dépend Pas dans les stades A et B de
:B essentiellement du stade. Dukes.
Au sens strict du terme, seule B [336]
est juste. :C
19
[345] Une radiothérapie doit être [362]
:A associée, survie 40 % à 3 ans. :E
Evident, c’est l’examen la plus [353] Connaissances.
simple et le plus fiable. :B [363]
[346] Sur l’âge, le type histologique, la :E
:C localisation ganglionnaire. D - Los est la structure qui
D - La mélanose de Dubreuilh [354] absorbe le plus dans
n’est pas hériditaire :B lorganisme quel que soit le
A B E - Non, évident. Il existe une atteinte sus et sous- type de
[347] diaphragmatique (splénomégalie rayonnement.
et ganglions cervicaux et A B C E - Raisons pour
Pas de réponse. médiastinaux) ainsi que des lesquelles cette technique
QCM sans réponse, l’item D signes généraux (sueurs et d’irradiation a été développée.
serait le plus acceptable mais si température à 38,2). [364]
la fraction d’éjection était :D
inférieure à 50 %. Dans ce cas [355] La radiographie pulmonaire
il ne faudrait pas faire d’injection : A C E est presque toujours parlante,
de doxorubicine. Les adénocarcinomes se par contre elle ne dépiste que
[348] développent à partir d’éléments 15 % des tumeurs
:C glandulaires. pulmonaires
Problème mécanique simple. [356] asymptomatiques.
[349] :B
:A Connaissance. [365]
L’hormothérapie par [357] :ACE
antioestrogènes augmente la :C B E - Aucun rapport.
médiane de survie des femmes C’est la période ou le risque de A C D - Peuvent permettre de
ménauposées avec des leucémie secondaire est définir le temps de
tumeurs mammaires, ganglions maximale. doublement tumoral.
envahis et récepteurs A - Non, aucun rapport. [366]
hormonaux positifs. C’est le B - Non, le risque diminue avec le :ABE
traitement de choix. temps, il nest donc pas majoré à C - Cancers coliques.
[350] 5 ans. D - Lymphome (classification
:C E - Non, la radiothérapie était de Lukes et de Collins).
Représente environ 10 % des abdominale haute. [367]
tumeurs thyroïdiennes, forme D - Non, pas majoré à 5 ans. :BD
familiale fréquente (50 %) Complication du MOPP. Connaissances.
sécrétion particulière de Apparaît dès le début de la [368]
thyrocalcétonine chimiothérapie. :AB
Doit faire rechercher d’autres [358] A - Dans toutes les tumeurs
tumeurs endocines :ABC thyroïdiennes.
(phéochromocytome, D E - Ne sont pas des facteurs B - Thyrocalcitonine
adénomes parathyroïdiens) favorisants connus. marqueurs spécifiques du
La diarrhée motrice et les flushs B - Penser au lymphome de CMV.
sont caractéristiques du CMT Burkitt. [369]
(substances neuro endocrines [359] :ABCDE
sécrétées probablement en :C Connaissances.
cause). Connaissances. [370]
[351] [360] :ABCDE
:E :D Raisons essentielles de
Connaissance. Connaissances. La coelioscopie rexistence de la classification
[352] a un interêt pour les tumeurs TNM.
:E ovariennes. [371]
Evident : tumeur de pronostic [361] :AD
redoutable à fort potentiel de :C B - Non, 10%.
métastase le long du névraxe. Connaissances. C - Non, évoque plutôt une
20
thyroïdite ou une hémorragie envahissement ganglionnaire [393]
intra-kystique. chez la femme de moins de 50 :B
E - Non. ans impose une chimiothérapie Par le système portaI.
[372] adjuvante. Chez la femme post- [394]
:ABE ménauposée avec des Rh+, elle :D
C - Non, c’est un cancer doit faire proposer une Une métastase hépatique
hormono-résistant. hormonothérapie. isolée et opérable doit être
D - Non, pic vers 40 ans. [383] retirée.
[373] :AB [395]
:AD In situ = dans la muqueuse ne :DE
B - Non, c’est une chirurgie dépassant pas la membrane D - Opérabilité, le patient doit
curative. basale. tolérer la lobectomie voire la
C - Non, car dégénère [384] pneumonectomie.
exceptionnellement (plutôt en :AB E - Ne pas opérer un cancer
tumeur sarcomateuse). Connaissances. métastatique: illogique.
E - Ne dégénère jamais. [385] [396]
[374] :B :ABCDE
:ABC Connaissance. A - Tous les adéno-
Connaissances. Devant une [386] carcinomes.
métastase osseuse, penser :D B - Les tumeurs
aussi aux adénocarcinomes Connaissance. embryonnaires.
mammaires et rénaux mais [387] C - Le myélome multiple.
aussi bronchiques. :B D - Ladéno-carcinome
[375] Connaissance. mammaire.
:AB E - Les tumeurs malignes
Connaissances. [388] hépatiques et les tumeurs
:AE embryonnaires.
[376] B, D - Sont des [397]
:CD Adénocarcinomes.
Connaissance. C - Non, les aires inguinales ne Sans commentaire.
[377] sont pas des relais [398]
:BC ganglionnaires satellites du col :A
Sans commentaire. utérin. A - Car seuls les lymphocytes
[378] [389] T ont un intérêt dans
:E :C lefficacité de la vaccination
E - Examen de première Si l’on traite par radiothérapie, antigrippale mais toutes les
intention pour les pathologies une curiethérapie interstitielle doit drogues chimiothérapiques
ovariennes, excellente être pratiquée. Mais on nest pas naltèrent pas la fonction du
sensibilité. obligé de pratiquer en 2 séances lymphocyte T (les drogues
[379] ou associée à une hyperthermie doivent être lymphotoxiques,
:A interstitielle. exemple : corticoïdes,
Connaissances. [390] endoxan).
[380] :AD
:E Connaissance. [399]
E - Le caractère métastatique [391] :D
affine la malignité. :CD Connaissances.
[381] Sont aussi considérés comme [400]
:D facteurs favorisants les :C
Connaissances. hyperplasies muqueuses, les A B D - Adénocarcinomes
[382] amines aromatiques, le café, la E - Adénocarcinome très
:D saccharine et les métabolites du particulier.
Connaissances. C’est encore tryptophane. [401]
actuellement le facteur [392] :D
pronostic majeur du cancer du :AD Voir dans la question le terme
sein. La présence dun Connaissance. lymphoedème plutôt que
21
lymphadénectomie mobile. expansive, para ombilicale =
probablement? C - Car laisse la a : non suspect anévrisme de l’aorte
veine axillaire en place, b : suspect abdominale.
diminution nette du risque de - N2 : ganglion homolatéral fixé. D - Non, car la masse est
lymphoedème. - N3 : ganglion sus ou retro expansive.
[402] claviculaire homolatéral, ou A - Piège grossier.
:B oedème du bras.
B - Peut se voir. [2] [7]
D - Plus rare. :BE :B
E - Plutôt la commissure labiale.Voir les facteurs de risques de Examen rapide, sensible,
[403] cancer du sein. permettant d’apprécier la
:ABE [3] thrombose associée.
C - Carcinomes épidermoïdes. :ABD [8]
D - Tumeurs embryonnaires. Plus de trois ganglions envahis :B
[404] est considéré comme de mauvais N’a pas d’intérêt, car
:ABDE pronostic - La classification cliniquement il n’existe
Connaissances. histopronostique de Scarif et aucune anomalie.
[405] Bloom comporte 3 grades: [9]
:ABDE I: Bien différencié. :B
La prévention secondaire Il: Moyennement différencié. Par rupture d’anévrisme.
consiste à déceler et à traiter III : Indifférencié, de mauvais L’embolie artérielle est
les lésions pré-cancéreuses. pronostic. également redoutable. La
C - Plutôt prévention primaire. Labsence de récepteurs thrombose est quasi toujours
[406] hormonaux rend peu probable la associée.
:ABC réponse à l’hormonothérapie. [10]
Connaissances. Autres facteurs de mauvais :B
[407] pronostics D’indication formelle. La
:BCE - T> 5 cm rupture menace en
Connaissances. - sein inflammatoire permanence.
[408] - métastase. [11]
:BE [4] :CDE
A C D - Ne sécrètent pas :E La stase salivaire et la
d’ACE, plutôt réservé aux Lirradiation simpose après dysphagie évoquent une
adénocarcinomes. chirurgie car elle assure un obstruction pharyngée, qui,
[409] meilleur contrôle loco-régional sur ce terrain alcoolo-
:ABD que la chirurgie seule (récidives tabagique fait penser à un
Connaissances. locales moins nombreuses). Les cancer des voies
ganglions étant envahis, la aérodigestives supérieures.
[410] radiothérapie devra concerner, L’immobilité laryngée est
:BCD outre la paroi thoracique fortement suspecte
Connaissances. régionale du sein, les aires d’envahissement néoplasique
[411] ganglionnaires axillaires, sus- dans ce contexte.
:B claviculaires et mammaires [12]
Connaissance, mais l’extension internes homolatérales. :C
ne doit pas atteindre le 1/3 La chimiothérapie vise à traiter La dysphagie sans trouble
inférieur car dans ce cas c’est les métastases infracliniques respiratoire, avec stase
un T2b. (Classification TNM). probables dans ce contexte (N+, salivaire, et avec une
[1] SBR III). adénopathie cervicale
:A [5] évoquent une origine basse,
Classification TNM :B hypopharyngée (sinus
- Ti : <2cm, T2 :2 à 5cm, T3 :5- S’il était élevé initialement, piriforme).
10cm, T4 : >10cm ou surtout. [13]
envahissement cutané. [6] :AC
- NO: pas de ganglion palpable. : C L’altération de l’état général
- Ni : ganglion homolatéral Masse battante, soufflante, peut-être une contre-
22
indication à l’anesthésie vise à obtenir la stérilisation Ni a : car on palpe des
générale. La “préparation” à la tumorale. Le vagin est irradié adénopathies, mais leur
chirurgie nécessite la renutritionpour aspect clinique est bénin.
du malade. L’existence d’une diminuer le taux de récidives à
métastase oriente le traitement son niveau. La [24]
vers une attitude palliative. Le colpohystérectomie a lieu 6 :D
“contrôle local” n’a ici plus semaines plus tard. La tumorectomie est
d’intérêt. La chirurgie associe Elle sera suivie de radiothérapie généralement pratiquée pour
une laryngectomie totale et une externe en cas denvahissement les tumeurs de moins de 3
hypopharyngectomie unilatérale ganglionnaire histologique. cm. Le curage axillaire est
(dans les tumeurs classées T3). [18] systématique. La
L’évidement ganglionnaire est :B radiothérapie concerne le sein
bilatéral. Le cancer du col utérin est une et la paroi thoracique sous
La radiothérapie est toujours maladie à évolution mammaire systématiquement
associée, nécessitant des principalement loco-régionale. si on trouve un
doses de l’ordre de 65 gys. Les métastases sont rares et envahissement ganglionnaire
[14] tardives (en dehors des histologique, il faut irradier
:B métastases ganglionnaires également : aires
La certitude ne peut-être pelviennes). La récidive survient ganglionnaires axillaires, sus-
qu’histologique (biopsie). souvent sur cicatrice vaginale de claviculaires, mammaire
[15] l’intervention chirurgicale. interne homolatérale.
:BDE [19] [25]
L’examen doit être fait sous :E :BCDE
anesthésie générale L’âge, la clinique, la Le cancer du sein est très
- pour obtenir une bonne mammographie sont fortement ostéophile. Les métastases
décontractation évocateurs, nécessitant un bilan hépatiques et thoraciques
- pour faciliter l’examen par à la recherche du cancer avant sont
plusieurs médecins. tout. également fréquentes. LACE
L’état de la cloison [20] a un intérêt dans la
rectovaginale est appréciée par :B surveillance post-
le toucher bimanuel vaginal et Seule l’histologie est affirmative, thérapeutique.
rectal. sur la tumeur primitive. [26]
[21] :D
[16] :B Les signes inflammatoires
:BCE Valable pour toute tumeur témoignent d’une évolutivité
Le carcinome épidermoïde du maligne. Les calcifications se importante, et impose la
col n’a pas de marqueur connu. voient dans les tumeurs bénignes chimiothérapie première,
Le bilan systématique pour tout (macrocalcifications), les avant toute chirurgie.
stade comprend adénopathies métastatiques sont [27]
- lymphographie typiquement petites, dures, :BE
- UIV indolores. Les chimiothérapies les plus
- cystoscopie. [22] utilisées dans le cancer du
LUIV recherche une :CE sein sont
compression urétérale et son Les récepteurs ont un intérêt - cyclophosphamide,
retentissement sur le haut pronostique et thérapeutique adriamycine, 5 fluoro-uracile,
appareil (sensibilité à l’hormonothérapie). méthotrexate.
La lymphographie recherche un Les frottis seraient réalisés, mais [28]
envahissement ganglionnaire à titre systématique, pour le :C
pelvien dont le premier relai est dépistage du cancer du col La chirurgie et la
iliaque externe (ganglion de utérin, sans rapport avec radiothérapie sont
Levoeuf et Godart). l’extension de la tumeur du sein. systématiques. Dans ce cas,
[17] [23] il faut opérer dès que les
:C :B signes inflammatoires ont
C’est le traitement classique. Voir la classification TNM. disparu. Elle associera
La curicthérapie utérovaginale T2 : tumeur entre 2 et 5 cm. mammectomie et curage
23
axillaire homolatéral. La :C D - Est le seul examen
radiothérapie suit les modalités Du fait de la barrière hémato- permettant un diagnostic
habituelles. encéphalique. Les patients en formel, d’histologie précise.
[29] rémission complète après la [40]
:C chimiothérapie peuvent bénéficier :B
L’association radio chirurgicale dune radiothérapie C’est le traitement classique
assure un bon contrôle loco- prophylactique sur fencéphale des formes limitées non
régional. Le cancer du sein doit (30 Gys en 10 séances). centrales. Le curage axillaire
être considéré comme une [35] homolatéral permet
maladie générale, étant donné :D d’apprécier l’extension
la fréquence des Le taux de survie à 2 ans est de ganglionnaire, conditionnant
micrométastases au moment du 10 à 20 % dans les formes la suite du traitement. Un
diagnostic. Dans le cas présent, localisées, la plus faible parmi les curage limité entraîne peu de
le tableau initial rend très cancers bronchiques, et ce, risque de lymphoedème du
probable l’existence de malgré la chimiosensibilité et la bras.
micrométastases initiales. radiosensibilité. L’irradiation est systématique
[30] [36] après chirurgie. Elle entraîne
:E :E un meilleur contrôle loco-
Les formes disséminées ont une
N’a rien à voir. Il se voit dans le régional donc moins de
cancer de l’apex, dans le cadre médiane de survie de huit mois récidives, bien que
d’un syndrome de Pancoast environ. n’améliorant pas la survie.
Tobias: [37] (Si les ganglions sont
- lyse de la 1ère côte :Ac indemnes, dans un stade
- névralgie C8 Dl Les facteurs de risque entrent limité, l’irradiation comprend
- claude Bernard Horner. tous dans le cadre des le sein et la paroi thoracique.
L’envahissement médiastinal hyperoestrogénies relatives ou En cas d’envahissement
est très fréquent au cours du absolues B - Est faux : ce sont ganglionnaire, on irradie en
cancer anaplasique à petites les mastopathies bénignes qui plus les aires ganglionnaires,
cellules. sont un facteur de risque. axillaires, sus-claviculaires et
[31] [38] mammaires internes
:A :B homolatérales).
Evident. Le syndrome cave Ti : inférieur à 2 cm.
supérieur est une indication du T2 : 2 à 5 cm. [41]
traitement d’urgence répondant T3 : plus de 5 cm. :D
parfaitement à la chimiothérapie T4 : extension cutanée ou de la D - Est admis par tous, bien
avec corticothérapie. paroi thoracique, (quelle que soit que discuté en fonction du
[32] la taille). nombre de ganglions atteints.
:B Ni : car c’est un ganglion axillaire A - Discutable car les avis
Inutile, car parfaitement homolatéral. divergent amplement.
inexistant au niveau Ni a : car il n’est pas suspect c - Prescription de
médiastinal. d’envahissement (peut-être dû à tamoxifene.
A C D - Sont systématiques. une lésion, même minime du cependant, la chimiothérapie
E - Permettra de voir membre supérieur droit, ou être du cancer du sein est
l’immobilité de la corde vocale simplement réactionnel, sans extrêmement controversée
(par paralysie récurrentielle) cellules néoplasiques). dans ses
[39] indications.
[33] :D Dans les stades localisés (Ti
:A A - Peu sensible. T2), l’indication de
Justifie une scintigraphie B E - Ne font qu’orienter le chimiothérapie dépend
osseuse. diagnostic. - du grade histopronostic de
Les métastases cérébrales sont c - Intérêt dans la surveillance. Scarif et Bloom (grade III?)
également fréquentes, justifiant Non spécifique du cancer du - du nombre de ganglions
un scanner cérébral lors du sein. Doit être dosé avant le envahis (supérieur à 3 ?).
bilan dextension. traitement, puis pendant et après [42]
[34] s’il était élevé initialement. :E
24
T4 : envahissement cutané ou pronostic. Les critères sont tératomateux pouvant être
de la paroi thoracique (sauf le cytologiques. dissocié
grand pectoral et son SBR I : bien différencié ; SBR li: E - Remplacée ou associée
aponévrose) quelle que soit la moyennement différencié au scanner abdominal
taille de la tumeur. E - Mauvais pronostic car: début recherchant adénopathies
N3 : adénopathie sus ou rétro- de dissémination, avec risque rétropéritonéales et
claviculaire, ou oedème du accru de micrométastases au métastases viscérales.
bras. La détermination est moment du diagnostic ; de plus, Le bilan est complété par une
clinique le curage ganglionnaire ne UIV.
(non histologique). concerne pas les ganglions [48]
[43] susclaviculaires. :C
:DE A - Est au contraire de meilleur Systématique et immédiate
A - Concerne le bilan pré- pronostic qu’une tumeur centrale devant toute tuméfaction
thérapeutique si une ou des quadrants internes testiculaire. Seule la “voie
chimiothérapie comprenant des qui envahissent plus rapidement haute”, c’est à dire inguinale
anthracyclines le médiastin. doit être utilisée permettant la
est entreprise (mesure du [46] section haute du cordon, et le
coefficient d’éjection :E respect du scrotum. La
systolique). Elle est parfois La palpation d’une masse biopsie transcrotale est à
remplacée par une testiculaire chez l’homme jeune, proscrire, du fait du risque de
ventriculographie isotopique doit faire penser au cancer du greffe tumorale scrotale de
voire, plus récemment par la testicule. La gynécomastie traduit mauvais pronostic.
biopsie endomyocardique. une sécrétion d’HCG, donc une [49]
C - Une radiographie thoracique tumeur non séminomateuse (qui :BD
face et profil est suffisante. inclut les tumeurs ayant un Ce sont les 2 risques majeurs
B - En cas de signe d’appel. contingent séminomateux et un du cisplatinum.
D E - Systématiquement, La surdité est de perception,
autre contingent) ; ici il s’agit d’un
recherche de métastases choriocarcinome. fonction de la dose cumulée.
infracliniques, une scintigraphie La masse abdominale fait Le risque d’insuffisance
positive suspecter une atteinte rénale doit faire pratiquer,
sera complétée par des ganglionnaire, qui à gauche est le pendant l’administration du
radiographies localisées. plus souvent lombo aortique pré- cisplatinum, une diurèse
[44] rénale. La dyspnée d’effort forcée par perfusion de sérum
:BCE évoque des métastases glucosé, Lasilix® et
A - Surtout avec la Vincristine®. pulmonaires. Mannitol®.
B - Adriamycine® - Endoxan®. [50]
C - Toute chimiothérapie. [47] :C
D - Cisplatinum® :ABDE 10 jours correspondent
E - Adriamycine® Endoxan®. A - Systématique dans le bilan grossièrement au moment où
Ne pas oublier le risque de d’extension (de plus, il existe une l’aplasie médullaire éventuelle
cystite hémorragique avec le dyspnée !). Certains est la plus importante (Nadir).
cyclophosphamide, et la préfèrent actuellement le scanner Cette aplasie nécessiterait la
cardiotoxicité de l’adriamycine. thoracique permettant de déceler mise en chambre stérile,
[45] des petites métastases, l’antibiothérapie
:BCE notamment des culs-de-sac majeure, parfois des
B - Le cancer du sein est réputé pleuraux, difficilement transfusions de leucocytes.
hormonosensible. L’absence de visualisables sur une Bien sûr, les prélèvements
récepteur privant de l’intérêt radiographie bactériologiques complètent
de l’hormonothérapie. standard. le bilan.
C - Classification B - Sécrétée par les La NFS permet de distinguer
histopronostique de Scarif et choriocarcinomes, évoqués ici en 2 groupes de malades, selon
Bloom. Le grade III (noté SBR raison de la gynécomastie. l’aplasie ou non, distinction
III) C - Sans intérêt. fondamentale pour le
correspondant à un type D - Dont l’augmentation traduirait traitement.
indifférencié de mauvais l’existence d’un contingent [51]
25
:E :ABC A = absence d’évolutivité
Classification de Whitemore Le dosage des phosphatases clinique (ni fièvre, ni sueur, ni
- stade A - cancer occulte, acides prostatiques permet de amaigrissement)
découvert sur pièce vérifier l’évolutivité métastatique. a = absence d’évolutivité
d’adenomectomie Loestrogénothérapie diminue le biologique (VS<40).
- stade B 1 - nodule limité à taux de sécrétion de la LH [58]
l’intérieur de la glande touchant hypophysaire par rétro-controle :ABE
1 seul lobe et/ou taille < 1,5 cm négatif et diminue la testostérone La réponse E est à mettre
B2 - Idem, touchant 2 lobes libre (celle qui est active). entre parenthèse.
et/ou> 1,5 cm En fait la surveillance est surtout Par ailleurs, hypoplasie
- stade C - envahissement clinique, vérifiant l’amendement médullaire (surveillance
locorégional : pelvis, ganglions des symptômes et la tolérance hebdomadaire de la NFS)
pelviens cardiovasculaire. risque de stérilité par toxicité
- stade D - métastase [55] gonadique enfin, risque
L’augmentation des :C leucémigène. L’alopécie est
phosphatases acides Le médullogramme est un inconstante et transitoire.
prostatiques est contemporaine examen cytologique. La biopsie [59]
des métastases du ganglion est indispensable :B
osseuses. pour connaître l’architecture du L’irradiation en mantelet est
[52] tissu. réalisée par un faisceau
:ABCDE Les autres examens sont prenant les ganglions
La réponse E est à mettre entre évidemment injustifiés à ce stade cervicaux, susclaviculaires,
parenthèse. d’établissement du diagnostic. axillaires, médiastinaux, en
Le distilbène®, à la dose de 2-3 [56] protégeant le larynx et une
mg/jour est le plus utilisé. :A partie des poumons. Pendant
Cependant, la toxicité, En fait, elle tend à être remplacée l’irradiation (qui se fait en
notamment cardiovasculaire, par le scanner abdominal. Le étalement classique et < 5 x 2
avec risque de thrombose est bilan, actuellement, comprend grays par semaine). La
un facteur limitant. Son action - examen clinique surveillance de la NFS doit
est constante sur les - radiographie thoracique être régulière étant donné
symptômes urinaires, mais elle - scanner abdominal et l’irradiation d’une grande
n’améliore pas la survie. Son thoracique quantité de moelle
intérêt est donc palliatif. Les - NFS avec plaquettes hématopoïétique.
antiandrogènes (acétate de - VS - électrophorèse des Risques tardifs : asialie,
cyprotérone-flutamide) sont protides - fibrinémie fibrose des apex pulmonaires,
moins toxiques mais moins - dosage des phosphatases péricardite, hypothyroïdie,
efficaces que le DES. alcalines - transaminases caries, insuffisance coronaire
Les analogues de la LH-RH bilirubine - gamma GT. à distance.
donnent actuellement des Tous ces examens sont
résultats excellents, de plus en systématiques. Ponction biopsie [60]
plus utilisé en première osseuse en cas de signes :D
intention avant le distilbène. généraux Les stades I et Il ont une
Les progestatifs sont parfois (fièvre, sueurs, amaigrissement) survie à 5 ans de 90 %.
utilisés en dernière intention, dans les stades III et IV. Les Facteurs de bon pronostic de
peu efficaces, ils ont un effet de autres examens seront stade l-II
brève durée. pratiqués en cas de signes - “couplé” VS/signes
d’appels. généraux favorables ; c’est-à-
[53] [57] dire A et Vs < 50 ou B et VS
:D :B <30
Cependant, il existe à terme un Il existe une atteinte A et VS <50 ou B et VS < 30
échappement au traitement qui ganglionnaire médiastinale et - stade Il avec seulement 2
nécessitera une autre sus-claviculaire : ce sont deux aires ganglionnaires atteintes,
hormonothérapie, dont territoires sans atteinte massive du
l’efficacité sera brève. non contigus du même côté du médiastin
[54] diaphragme = stade Il. - la réponse à la
26
chimiothérapie qui doit être élargissement du médiastin. La ectopique.
complète (au mieux dès la fibroscopie trouve une infiltration [67]
première cure). de la muqueuse, avec :D
[61] compression extrinsèque. La suspicion du diagnostic
:ABcD L’adénocarcinome donne plus doit faire pratiquer un abord
complications de la souvent une image ronde du testicule par voie haute.
chimiothérapie (MOPP) périphérique unique. Jamais de biopsie
- précoces: hypoplasie [65] transcrotale, ni
médullaire, nausées- :C d’orchidectomie par voie
vomissements, polynévrite, ABE.- Sont des problèmes dont il scrotale du fait du risque de
alopécie faut tenir compte pour greffe néoplasique scrotale.
- tardives : leucémies aiguès, l’anesthésie, mais ne sont pas La cytologie du sperme n’a
stérilité, l’immunodépression est des aucun intérêt. La
lente à régresser (d’où le risque contre-indications, si ces lésions lymphographie ferait partie
de zona). sont stabilisées. éventuellement du bilan
complications de la D - Hépatomégalie n’est pas d’extension (mais remplacée
radiothérapie (en Mantelet) synonyme de métastase par le scanner).
- précoce : asialie, dysphagie, hépatique, ni de cirrhose. [68]
alopécie occipitale transitoire, c - L’existence d’une adénopathie :BC
hypoplasie médullaire sus-claviculaire témoigne d’une béta HCG : traduisent
- tardives: sclérose des apex extension régionale. Le l’existence d’un contingent de
(asymptomatique), asialie, traitement chirurgical dans ces choriocarcinome.
hypothyroïdie, péricardite conditions serait inutile car Alphafoetoprotéine:
régressive, n’améliorant pas le pronostic. traduit l’existence d’un
baisse de la capacité contre-indications à la chirurgie contingent de
respiratoire (régressive en 1 - tumeur à moins de 2 cm de la teratocarcinome.
an), syndrome de Lhermitte, carène Les associations sont
spontanément - cancer anaplasique à petites possibles. L’élévation de ces
régressif. cellules marqueurs signent une
[62] - extension pleurale, costale, tumeur non séminomateuse
:B péricardique (qui peuvent être pure. Les prélèvements pour
L’opacité systématisée rétractile des découvertes opératoires) recherche de marqueurs sont
par compression proximale - métastases ganglionnaires ou pratiqués
évoque dans ce cadre, un viscérales - dans le sang, avant
cancer, proximal. La réponse se - état général médiocre orchidectomie
fait plutôt par élimination des - EFR. altérées (le traitement, en - dans le cordon, pendant
autres items. cas de contre-indication l’intervention puis, lors de la
[63] chirurgicale, fait appel à la surveillance s’ils étaient
:C radiothérapie). élevés initialement.
Toute hémoptysie, surtout chez [69]
une femme, doit faire pratiquer [66] :AD
une fibroscopie bronchique, :D A - Est le premier geste,
permettant des biopsies et un Une grosse bourse isolée chez diagnostique et
lavage bronchoalvéolaire. un homme jeune, avec palpation thérapeutique.
[64] normale de l’épididyme doit faire- D - Le séminome est très
:D penser au cancer du testicule. radiosensible. Les doses
Le cancer épidermoïde touche Le drainage lymphatique du nécessaires (25-35 Gys) sont
presque exclusivement les testicule est lombo-aortique. Des parfaitement tolérées.
grosses bronches, sous forme adénopathies inguinales peuvent La lymphadénectomie
de bourgeonnement. s’observer: lomboaortique est donc
Le cancer anaplasique à petites - en cas d’envahissement du inutile, et source de
cellules est médiastino- scrotum complications plus
pulmonaire, avec nombreuses - s’il existe des antécédents fréquentes.
adénopathies médiastinales. La chirurgicaux pour hernie [70]
radiographie montre souvent un inguinale ou pour testicule :BCD
27
L’otalgie réflexe est ganglionnaire en fait, tout ce qui augmente
caractéristique de l’origine - radiothérapie post-opératoire, à l’exposition aux oestrogènes.
pharyngée. des doses élevées (65-70 Gys [79]
La dysphagie des localisations sur la tumeur primitive) en 6 à 7 :A
oesophagienne n’est pas semaines. L’irradiation concerne La fréquence augmente avec
douloureuse. tous les ganglions cervicaux, les l’augmentation de la longévité
L’absence de régurgitation lors creux sus-claviculaires et la et du niveau économique.
d’une dysphagie est en faveur tumeur. [80]
d’une atteinte haut située. Les problèmes posés lors de :B
[71] l’irradiation sont lépithélite et la T1N0M0.
:E mucite. La cavité buccale doit Ti : tumeur limitée au corps
Les cancers des cordes vocales être remise en état avant la de l’utérus.
donnent des dysphonies radiothérapie. (Actuellement, la Ti a: hystérométrie < 8 cm.
isolées, et les adénopathies chimiothérapie pré-opératoire est Ti b: hystérométrie > 8 cm.
sont exceptionnelles, lors en cours d’étude). [81]
d’envahissements importants [74] :C
du larynx. :ACD Qui sera suivie d’une
Le cancer sus-glottique est un Le bilan d’extension du cancer de curithérapie vaginale si la
cancer du larynx donnant des l’oesophage comporte lésion atteint l’isthme.
signes respiratoires avec une systématiquement: La radiothérapie post-
voie diminuée d’amplitude. La - TOGD - fibroscopie opératoire n’est pas admise
dysphagie est le fait oesogastrique par tous.
d’envahissement postérieur - fibroscopie trachéobronchique
oesophagien. Ici, le terrain, la - examen ORL - radio pulmonaire [82]
dysphagie haute, doivent faire - echographie hépatique ou
rechercher un cancer pharyngé scanner abdominal (meilleur car Question annulée.
dont le plus fréquent est le visualise d’éventuelles [83]
cancer du sinus piriforme adénopathies coeliaques). :B
(hypopharynx). [75] C’est une tumeur d’évolution
[72] :A essentiellement loGo-
:D Sans commentaire : évident. régionale. Le scanner pelvien
Le sinus piriforme est visible en [76] se discute, mais ici, il s’agit
laryngoscopie indirecte et peut :AB d’une petite lésion, survie
être biopsié pour un diagnostic La scintigraphie permet de supérieure à 80 % à 5 ans.
histologique indispensable. La visualiser les zones fixantes donc [84]
fibroscopie laryngo-trachéale en activité métabolique. Sa :B
est trop lourde pour faire le positivité est plus précoce que les Evident.
diagnostic, elle fera partie du images radiologiques. [85]
bilan à la recherche d’un 2e Les radiographies du rachis :A
cancer. Les autres examens centrées sur la zone douloureuse En effet rhypercalcémie peut
donnent une imagerie utile au sont systématiques car les provoquer des signes
bilan d’extension mais ne font troubles peuvent être neurologiques (confusion,
en aucun cas le diagnostic de indépendants du cancer. coma) et des signes
certitude. [77] cardiaques (hyperexcitabilité
:ABCE myocardique).
[73] C E - Sont palliatives contre la [86]
:C dysphagie. :E
Dans la classification TNM, il B - A montré une efficacité dans La scintigraphie hépatique
s’agit d’un T3NOMO. La le cancer de l’oesophage. sans et/ou cérébrale en 1987 sont
thérapeutique est lourde: gain de survie des propositions peu
- pharyngo-laryngectomie A - Traitement des malades plausibles.
totale, avec trachéotomie inopérables. [87]
définitive, (nécessitant [78] :C
l’apprentissage d’une voie :AC Le Nolvadex® (Tamoxifène)
oesophagienne), évidement Voir facteurs de risque, qui sont est un antioestrogène
28
agissant par intéraction avec lesséminomateuses, et le traitement risqueraient dans un premier
récepteurs d’oestrédiol. est celui des tumeurs non temps, daggraver la
[88] séminomateuses. compression. On associe des
:D [94] corticoïdes.
On peut proposer une :C [103]
radiothérapie antalgique Le séminome est très :A
centrée sur le ou les vertèbres radiosensible. Des doses de 25 Réponse très discutable mais
lombaires douloureuses. Gys sont suffisantes pour les seule possible.
[89] ganglions iliaques et lombo- LADM est délivré en
:C aortiques dans les stades I. injections intraveineuses
Il s’agit du classique FAC. [95] lentes exclusivement
[90] :A intratubulaires si le système
:ABC Une hypercalcémie est veineux est délabré, on
A B - Evident. vraisemblablement à l’origine de préfère utiliser un cathéter.
C - Ici, l’examen histologique l’obnubilation. [104]
doit être complété par la [96] :AB
recherche de marqueurs :A Les examens systématiques
bétaHCG et Aucun examen n’est nécessaire avant chaque cure sont ceux
alpha foeto-protéine, dans le devant ce lâcher de ballon, susceptibles davoir un rapport
sang périphérique et dans le n’ayant pas de diagnostic avec les drogues utilisées,
sang du cordon, prélevé lors de différentiel. non avec le bilan d’extension
l’interventio. L’augmentation [97] - NFS avant toute
franche de l’un des marqueurs :C chimiothérapie
signe une tumeur “non Sans commentaire. - ECG ou échographie, pour
séminome [98] ladriamycine.
pur”, dont le traitement diffère :ABCE [105]
radicalement. Llndocid® diminue la résorption :B
[91] osseuse. Connaissance.
:E [99] [106]
Le dosage des marqueurs doit :CD :ABDE
Connaissance.
être fait avant toute intervention A B - Sont liés à la mucite.
pour suspicion de cancer [100] D - Alopécie constante,
testiculaire, servant de :ACD transitoire.
référence pour la surveillance Le cancer de la prostate est E - Problème principal de
ultérieure. hormonodépendant aux radriamycine. Actuellement,
androgènes (testostérone). Le dautres anthracyclines
[92] but de l’hormonothérapie est de (Farmorubicine@)) sont
:ABCE faire baisser la testostéronémie. comparables à radriamycine
Bien que le scanner soit de plus L’action est palliative. pour refficacité, mais
en plus à même d’étudier les [101] beaucoup moins
ganglions abdominaux aussi :B cardiotoxiques.
bien ou mieux que la Il permet d’apprécier l’efficacité [107]
lymphographie. De même, de l’hormonothérapie sur les :C
l’échographie du foie et scanner métastases et une reprise Les caractéristiques du
abdominal font double emploi. évolutive (échappement à toucher rectal chez cet
[93] l’hormonothérapie). homme de 74 ans permettent
:ABD de poser
En effet, l’examen histologique [102] quasiment le diagnostic de
ne suffit pas, les contingents :CE cancer de prostate à
cellulaires pouvant être de Le traitement est urgent. confirmer néanmoins par
plusieurs natures. Laminectomie en cas Ihistologie.
Ainsi, l’augmentation d’un dopérabilité, radiothérapie sinon, [108]
marqueur alors que l’histologie ou parfois de première intention. :BC
conclue à un séminome signe la Les doses initiales sont La biopsie peut être réalisée
présence de cellules non modérées, car des doses fortes par voie transrectale,
29
transpariétale ou transurétrale médullaire et non un simple et radiothérapie est de rordre
(lorsque le syndrome obstructif myélogramme. de 95 %.
nécessite une résection [114] [122]
transurétrale). :ABE :ABDE
[109] Le pronostic est meilleur chez les Sans commentaire.
:ABDE sujets jeunes. [123]
C - Est un marqueur de tumeurs Le type Il histologique a le :ABE
ovariennes surtout avec meilleur pronostic. Importance du palpé pour
épanchement de sérum. [115] bilan d’extension.
[110] :BD [124]
:E Le traitement des formes de bon :E
Classification de Whitmore pronostic consiste en une Sans commentaire.
A : foyers cancéreux chimiothérapie par MOPP ou [125]
intraprostatique sans alternance MOPP-ABVD :CDE
expression clinique. associée à une radiothérapie en Sans commentaire.
B : lésion nodulaire localisée à mantelet, ou une radiothérapie [126]
la prostate. exclusive en mantelet + :BD
C : lésion dépassant la capsule lombosplénique pour stériliser les Terrain et AEG doivent faire
prostatique. foyers sous diaphragmatiques, suspecter d’emblée le néo
D : Métastase. puisqu’il n’y a pas eu de pulmonaire.
laparotomie. [127]
[111] [116] :B
:AD :ABDE Sans commentaire.
Le meilleur traitement dans ce Le diagnostic de maladie des [128]
cas est la pulpectomie qui griffes du chat est éliminé sur le :B
permet de faire chuter le taux caractère ancien et non Sans commentaire.
des androgènes. La castration douloureux de l’Adénopathie. Les [129]
oestrogénique ne semble pas ganglions dans cette maladie :ACDE
une bonne indication puisqu’il sont initialement douloureux et Sans commentaire.
existe un antécédent d’embolie inflammatoires et évoluent vers [130]
pulmonaire. l’abcédation. :B
La radiothérapie vertébrale peut [117] Sans commentaire.
être utilisée à la demande à titre : E [131]
antalgique. Rappelons que ces Les diagnostics A B C peuvent :B
mesures sont palliatives et non être éliminés. Sans commentaire.
curatives. J’élimine le diagnostic de LLC [132]
Enfin, l’abstention, parfois devant l’âge du patient (ce n’est :AC
justifiée, ne l’est pas dans ce évidemment pas formel) et le Sans commentaire.
cas du fait de l’atteinte osseuse. caractère asymétrique des
[112] adénopathies. [133]
:ACE [118] :E
Ces 3 signes permettent de :B Sans commentaire.
classer la maladie en A Evident. [134]
(absence) et B (présence de [119] :D
ces signes). Cela a une Sans commentaire.
importance pronostique. QUESTION ANNULEE. [135]
[113] [120] :B
:AC :B Schwartz-Barther.
A: Permet de faire un bilan Question de connaissances [136]
d’extension de l’atteinte générales. :C
médiastinale. Sans commentaire.
C : Indispensable car une [121] [137]
atteinte médullaire classe la :E :C
maladie en stade IV. La survie à 10 ans des stades II Sans commentaire.
Il faut pratiquer une biopsie A bien traités par chimiothérapie [138]
30
:B par une irradiation médiastinale cancer de la langue mobile
Il s’agit d’un syndrome et encéphalique à titre sont: le tabac, l’alcool et la
paranéoplasique (syndrome de prophylactique. mauvaise hygiène dentaire.
Schwartz Barther) dû à la La chirurgie n’a que très peu [149]
sécrétion par les cellules d’intérêt vu la dissémination de la :B
tumorales d’ADH. Cliniquement, maladie au moment du Evident.
il se manifeste par des troubles diagnostic. [150]
de conscience, des céphalées, Les corticoïdes peuvent être :BD
parfois des crises comitiales utilisés en cas de compression A: Est souhaitable mais
pouvant faire évoquer des médiastinale ou d’hypertension parfois illusoire.
métastases cérébrales. Le intracrânienne. B : Fondamental, pour limiter
traitement consiste le risque de nécrose radique.
principalement en une [143] L’emploi de gouttières
restriction hydrique, la :E fluorées est
prescription de Ledermycine®, En cas de dissémination également hautement
et le traitement du cancer lui- d’emblée, la survie est d’environ souhaitable.
même. 2% à 2 ans. En cas de tumeur D : Surtout en cas de mauvais
[139] localisée, elle est de 10 à 15% à état dentaire.
:D 2 ans. [151]
Cet examen simple permet [144] :ABCDE
d’éliminer une hyponatrémie de :CE C E : Par le biais de
déplétion ou de dilution, la C : A la recherche d’une Ihyposécrétion salivaire.
natriurèse étant dans ce cas en deuxième localisation dans les
rapport avec les apports. voies aérodigestives, fréquente. [152]
[140] E : Dans le bilan d’extension :CD
:C minimum. Les facteurs de risque du
La restriction hydrique est [145] cancer du côlon sont:
efficace sur les symptômes :C - râge (le risque s’élève
lorsqu’elle permet à la natrémie Egalement la mauvaise hygiène significativement à partir de
de remonter au delà de 115 bucco-dentaire. 40 ans)
mEq/l. Dans les cas où D : Favorise le cancer de - rexistence de polyadénomes
rhyponatrémie est menaçante, réthmoïde. ou de tumeurs villeuses à
on utilisera l’association sérum [146] fortiori l’existence dune
salé hypertonique + Lasilix®. :CDE polypose
[141] La radiothérapie est pourvoyeuse familiale diffuse
:E de complications redoutables - les antécédents familiaux ou
En faveur de ce diagnostic, telles que la radionécrose, personnels de cancer colique
l’association fumeur-opacité osseuse ou muqueuse, et les (risque multiplié par 3)
médiastinale - syndrome de asialies. D’où l’intérêt des - les colites inflammatoires
sécrétion inappropriée d’ADH, extractions dentaires de dents (RCH surtout)
signe quasiment le diagnostic. suspectes et la pose de - l’alimentation pauvre en
[142] gouttières fluorées. fibres et riche en graisse.
:AC [147] [153]
Le cancer pulmonaire :C :D
anaplasique à petites cellules C’est le premier diagnostic à En principe, colonoscopie
est très radio et chimiosensible. évoquer sur ce terrain, les annuelle pendant les 5
Cependant, la survie reste facteurs de risque étant les années qui suivent le
limitée. On propose en général mêmes. A: Donne des traitement. LACE peut être
une polychimiothérapie dysphagies accompagnées de intéressant à doser lors de la
comprenant le régurgitations, et des toux surveillance à condition de
cyclophosphamide, le nocturnes par inhalation lavoir dosé en préopératoire.
méthotrexate, l’adriamycine, la bronchique. [154]
vincristine, ou plus récemment [148] :D
létoposide et la cisplatine. Cette :B Classification du Dukes
chimiothérapie est complétée Les 3 facteurs favorisants du A : tumeur limitée à la paroi
31
intestinale sans la dépasser. [161] [167]
B : tumeur dépassant la :ACD
musculeuse et envahissant le A: Par voie sous-cutanée. QUESTION ANNULEE.
tissu périrectal sans atteinte C : L’accoutumance peut arriver [168]
ganglionnaire. plus ou moins rapidement selon
C : atteinte métastatique les individus. QUESTION ANNULEE.
ganglionnaire régionale. D : Effet secondaire très fréquent. [169]
Survies à 5 ans A: 67 % E : Les effets peuvent survenir à
B : 77 % différentes doses initiales selon la QUESTION ANNULEE.
C : 32 %. susceptibilité individuelle.
[155] [162] [170]
:E :ADE
Le traitement du cancer colique Les facteurs de risque du cancer QUESTION ANNULEE.
est essentiellement chirurgical, du sein sont [171]
la radiothérapie et la - râge supérieur à 40 ans
chimiothérapie étant peu - le célibat QUESTION ANNULEE.
efficaces. - rabsence d’allaitement [172]
[156] - rexistence d’une mastopathie :B
:A kystique A - Non, la localisation n’est
Voir questions précédentes. - un niveau socio économique pas classique.
[157] élevé B - Oui, sur l’aspect de la
:E - des antécédents personnels ou lésion, l’adénopathie satellite
Evident. familiaux de cancers hormono- et le terrain.
[158] dépendants C - Non, sur la localisation.
- la nulliparité ou une première D - Non, sur l’aspect fixe de la
QUESTION ANNULEE. grossesse tardive après 30 ans corde vocale + ladénopathie.
[159] - des premières règles précoces E - Non, sur l’adénopathie et
:B et une ménopause tardive. l’aspect fixe de la corde
Il s’agit dune tumeur ‘à risque” : C : N’est pas un facteur de risque vocale.
elle est volumineuse, il y a plus du cancer du sein mais est [173]
de quatre ganglions envahis, il contre-indiqué en cas de cancer :C
n’y a pas de récepteurs déclaré. A - N’affirmera pas le
hormonaux et il s’agit d’un [163] diagnostic de la lésion.
grade 3 de Scarf et Bloom. cela : B C D E B - Peut confirmer la
justifie donc d’une Classique. métastase mais en général
chimiothérapie adjuvante qui [164] adénectomie.
doit être poursuivie au moins 12 : B C - Oui, évident, donnera le
mois, maximum 2 ans si pas de Voir classification TNM. diagnostic histologique.
rechute entre temps. [165] D - Non, aucun intérêt.
[160] E - Ne donne pas de
:D QUESTION ANNULEE. diagnostic, qui est
La radiothérapie donne [166] histologique.
d’excellents résultats :ABCD [174]
antalgiques sur les métastases A: Le caractère infiltrant est de :ABD
osseuses douloureuses et mauvais pronostic. A - Oui, systématiquement
permet d’éviter les B : Il s’agit du grade bilan pré-opératoire +
compressions médullaires lors histopronostique de d’extension.
d’atteinte du rachis. Les différenciation tumorale. B - Oui, avant radiothérapie.
métastases hépatiques justifient C : On considère que plus de C - Non, pas
d’une polychimiothérapie. quatre ganglions envahis sont de systématiquement en fonction
L’hormonothérapie n’est pas mauvais pronostic. du bilan et de la clinique,
indiquée du fait de l’absence de D : Evident. métastases rarement
récepteurs hormonaux. E: Au contraire, facteur de bon présentes.
pronostic (80 % de réponses à D - Oui, à la recherche d’une
une hormono thérapie). deuxième localisation + bilan
32
pré-thérapeutique d’extension. certitude d’avoir l’histologie. B - Non, aucun rapport.
E - Aucun intérêt. D - Non, évident, n’affirme pas le C - Non.
[175] diagnostique. D - Non, cancer bilatéral
:ABCDE E - Non, pas d’histologie. rarissime.
A - Oui, risque septique. [181] E - Oui.
B - Oui, risque traumatique :D [187]
aggrave la mucite. A - Non, plutôt :A
C - Oui, protection dentaire. hyperphosphorémie (insuffisance A - Oui, la guérison définitive
D - Oui, évident. rénale). est de plus de 90 %.
E - Oui, évident. B - Non. B - Non.
[176] C - Non, insuffisance rénale pas C - Non.
:ABC d’obstacle. D - Non.
A - Oui, (terrain). D - Oui, métastase condensante E - Non.
B - Oui, sur la dureté et la + insuffisance rénale. [188]
localisation (1er relai envahi). E - Non. :D
C - Oui. [182] A - Non, le carcinome
D - Non. :D embryonnaire n’est pas radio
E - Non menuisier = ethmoïde. A - Non (voir UIV) rarissime. sensible.
[177] B - Non (voir UIV). B - Idiot.
:AE C - Non, sur l’UIV et l’élévation C - Non, systématique car 80
A - Oui, évident. parallèle de l’urée et de la % des patients n’en ont pas
B - Non. créatinine. besoin.
C - Non, il n’y a d’élément D - Oui, évident par l’énoncé. D - Oui, ou un curage
glandulaire dans cette région. E - Non, la vessie serait dilatée. ganglionnaire limite 20 % de
D - Non (oreille). [183] métastases infracliniques
E - Oui, évident. :E ganglionnaires.
A - Non, l’obstacle est plus haut. E - Non, pas au stade 1 mais
[178] B - Idiot. au stade 2. La chirurgie n’est
:CDE C - Non, l’obstacle est urétéral.. indiquée que s’il existe des
A - Non, pas systématique. D - Idiot. masses tumorales résiduelles
B - Non, pas systématique. E - Oui, l’uretère droit car le rein pour en pratiquer l’exérèse.
C - Oui, recherche 2ème droit est fonctionnel. [189]
localisation, métastase, pré- :CD
opératoire. [184] A - Rares.
D - Oui, pré-radiothérapique. :A B - Rares.
E - Oui, recherche d’une 2ème A - Oui, évident. C - Oui, les métastases
localisation. B - Non, aucun rapport. osseuses sont
[179] C - Non, aspécifique. préférentiellement au niveau
:ABCD D - Non, plutôt traumatique ou du bassin et du rachis
A - Oui, évident. septique. dorso-lombaire.
B - Oui, évident. E - Non, le plus souvent indolore. D - Oui, sont les plus
C - Oui, évident. [185] fréquents.
D - Oui, évident. :AD E - Rares.
E - Non, évident, la surveillance A - Oui, AFP et HCG. [190]
sera progressivement espacée. B - Non. :ACD
1988 Corrigés C - Non. A - Oui, geste simple en
C.C.Q.C.M. 1988 D - Oui, recherche de dehors des contre-indications
D 1990 CORRIGES U métastases. opératoires.
[180] E - Non. B - Non, risque d’aggravation
:A [186] si hormono-sensibilité.
A - Oui, confirme le diagnostic, :E C - Oui, stéroïdiens ou mieux
toujours avoir une histologie. A - Non, même au stade 1 une non stéroïdiens (Eulexine®,
B - Non, ne donne pas radiothérapie lombo-aortique et Anandron®).
l’histologie. iliaque homolatérale sera D - Oui, associé aux anti-
C - Non, trop compliqué, pas de associée. androgènes car risque
33
d’aggravationsi ceux-ci sont D - Non. plus ou moins différenciés.
utilisés seuls en E - Non. D - Non, cancers cutanés.
monothérapie les 2 premières [195] E - Non, pas la langue mobile.
semaines de traitement. :C [200]
E - Non, illogique. A - Non. :D
B - Non. A - Non, métastases
[191] C - Oui, métastases d’organe osseuses rarissimes.
:BD (os) = D2. B - Aucun intérêt Ti NO
A - Non, systématique mais D - Non. langue mobile.
peut être élevée. E - Non. C - Non.
B - Oui dautant plus qu’il y a [196] D - Oui, bien sûr connues
des métastases osseuses. :A dans toutes les tumeurs ORL
C - Non. A - Oui, maladie métastatique = sur ce terrain.
D - Oui, excellent marqueur traitement systémique = E - Non.
sensible mais non spécifique. hormonothérapie dans les [201]
E - Non, cancer de l’ovaire. cancers :BD
[192] prostatiques. A - Non.
:CE B - Non, tumeur peu chimio- B - Oui.
A - Non, le méthotrexate est sensible, jamais en première c - Non.
une mauvaise drogue pour le intention. D - Oui, connaissance,
cancer prostatique. C - Non. groupes lymphatiques de
B - Non, le cancer prostatique D - Non, pas dans ce cas (pas de drainage.
est peu chimio-sensible. rétention mentionnée dans E - Non.
C - Oui, efficace rapidement. l’énoncé). [202]
Alternative à la chirurgie, intérêt E - Non, peut-être lombaire après :AB
si compression à plusieurs l’hormonothérapie, si inefficace A - Oui, il est nécessaire de
étages. en fonction des douleurs, du pratiquer un curage
D - Non, trop dangeureux et risque de compression. ganglionnaire pour vérifier
inefficace. [197] l’éventualité d’un
E - Oui, c’est une urgence :D envahissement ganglionnaire
thérapeutique ; un geste doit A - Non. pour adapter le traitement et
rapidement décomprimer la B - Non. pour définir le pronostic.
moelle. C - Non. B - Oui, possible lésion
[193] D - Oui, entre 60 à 80 % en linguale peu étendue. On ne
:C traitement hormonal de première pourra pas être aussi sûr du
A - Non, lésion condensante. ligne. traitement
B - Non, sciatique. E - Non. radical de la tumeur primitive
C - Oui, sur le terrain, l’aspect (pas d’étude histologique
des lésions, l’apparition récente [198] comme c’est possible après
de la sciatique compatible avec : A E chirurgie).
les lésions osseuses. A - Oui, sur ses variations. c - Item, incompréhensible.
D - Non, sur l’aspect B - Non, les lésions resteront D - Non, la lésion est
condensant des lésions et l’âge condensées mêmes inactives. carcinologiquement
du patient mais peut se voir. C - Non, en dehors de métases chirurgicale.
E - Moins probable : l’âge, ganglionnaires, hépatiques. E - Non, suffisant.
l’aspect condensant plus D - Non. [203]
évocateur du cancer E - Oui, idem PSA. :BCE
prostatique. [199] A - Oui, peut se voir en cas
[194] :C de K prostate comme en cas
:B A - Rarissime. de maladie de Paget.
A - Non. B - Pas au niveau de la langue B - Non, il n’y a pas
B - Oui, seule l’histologie mobile. classiquement d’hypertrophie
prostatique confirme le c - Oui, les cancers de la langue osseuse dans les cas d’une
diagnostic. mobile sont pratiquement tous métastase.
C - Non. des cancers épidermoïdes c - Non, idem, probablement
34
Paget. aucun renseignement sur B - Réponse logique vu qu’il
D - Peut se voir avec une examen gynecologique. s’agit d’une tumeur Ti de bon
métastase lytique. E - Non, évidement Radiographie pronostic.
E - Non, hypertrophie donc du thorax mais pas C - Non.
Paget. tomographies. D - Réponse moins
[204] [209] satisfaisante vu l’âge de la
:C :AC patiente (grossesse après 40
A - Non, connaissance, le Paget A - Possible Nia = banal, l’énoncé ans).
n’est pas inflammatoire. n’est pas clair. E - Non.
B - Non, idem. B - Non, car tumeur < 2 cm. [213]
c - Oui. C - Possible. Nlb cliniquement :E
D - Non, jamais. malin, l’énoncé n’est pas clair. Connaissance du TNM.
E - Non, évident. D - Non, idem B. [214]
E - Non, car il existe un ganglion :BCDE
[205] donc ce n’est pas NO. A - Non, ce n’est pas un
:AB [210] facteur aggravant.
A - Oui, jamais élevé en cas de : C B - Oui.
Paget. A - Non, ce n’est pas une tumeur C - Oui.
B - Oui, bien sûr, signe de Ml. D - Oui.
maladie prostatique. B - Non, pour Ti la mammectomie E - Oui.
C - Non, aucun rapport. ne simpose pas. [215]
D - Non spécifique. C - Oui, le plus logique chez cette :A
E - Non spécifique. femme, excellent résultat A - Oui, femme jeune en-
[206] esthétique et résultat dessous de 50 ans (âge de la
:D cancérologique identique à la ménopause dans la
A - Non. mammectomie curage. Il faudrait population
B - Non. connaître le caractère envahi générale) on propose une
C - Non. ou non du ganglion car si il existe chimiothérapie en cas
D - Oui, le traitement du cancer, des métastases ganglionnaires il d’envahissement
donc étiologique, doit être faut associer une ganglionnaire (durée = 6
entrepris. Cancer de la prostate chimiothérapie. mois).
= D - Non, risque sans B - Non, il a été montré que 6
hormonothérapie. radiothérapie de récidive locale. mois équivalent à des durées
E - Non. E - Non. plus longues.
[207] C - Non, du fait de l’âge.
:AC [211] D - Non.
A - Oui. :E E - Non.
B - Non. A - Non, illogique en première [216]
C - Oui, problème intention + Ti Ni MD probable. :D
d’hyperoestrogénie (cycle long). Les traitements systémiques A - Non, les douleurs
D - Non. nont pas prouvé leurs efficacités. osseuses sont rebelles aux
E - Non, plutôt protecteur car Si c’est une tumeur Ti sans antalgiques, il faut essayer de
obligatoirement au moins une envahissement ganglionnaire on soulager
grossesse avant 35 ans. aurait plutôt opté de toute façon rapidement la patiente, effet
[208] pour une chimiothérapie si de la chimio plus aléatoire et
envahissement ganglionnaire. parfois plus tardif que la
(QCM absurde). B - Non, infections génitales radiothérapie sur les
A - Non, CA 19.9 = K digestifs multiples en dehors d’un bilan douleurs.
plus particulièrement pancréas. soigneux. B - Non, la tumeur est RH-
B - Non, en dehors de signes C - Non, pas d’hormones. Probabilité de réponse < 10
d’appels, aucun intérêt, trop D - Non, pas d’hormones. %, effet lent de plus sur les
coûteux. E - Paraît le plus raisonnable. douleurs.
C - Non, ne fait pas partie d’un [212] C - Non, pour les mêmes
bilan d’un Ti. :B raisons.
D - Non, pas systématique, A - Non. D - Oui, le plus logique du fait
35
des douleurs osseuses et de :BCE HCG).
l’existence des métastases A - Non, efficacité minime dans le 4) La dyspnée = probables
hépatiques qui font le pronosticcancer du sein. métastases pulmonaires ou
B - Oui, 30 % de réponse en
vital à court terme, il est logique ganglionnaires médiastinales
de reprendre une monothérapie. compressives
chimiothérapie chez cette jeune C - Oui, 30 % de réponse en
femme. Vu le délai d’évolution monothérapie. [224]
(6 mois) utiliser de préférence D - Non. :ABcD
d’autres drogues que lors du E - Oui, probablement les A - Oui, la dyspnée est un
traitement adjuvant. antracyclines sont les drogues signe fonctionnel imposant de
E - Pas d’hormonothérapie vu majeures dans le cancer toute façon une radiographie
l’âge de la patiente et le mammaire du
caractère RH- de la tumeur. association classique = FAC thorax et recherche des
[217] (5FU Adria-Endoxan). métastases.
:DE [221] B - Oui, évident.
A - Non, 4 heures. :C c - Non, ce n’est pas un
B - Non, pas les douleurs A - Non, illogique, il faut après marqueur de tumeur
neurogènes, risque même de l’efficacité clinique incomplète de testiculaire.
majoration. la chimiothérapie, en cas D - Oui, évident.
C - Non, accoutumance très dabsence de métastase E - Oui, exploration de la
faible à la morphine. viscérale, pratiquer un traitement masse.
D - Oui. loco-régional de réduction [225]
tumorale
E - Oui, si la dose dépasse celle :C
nécessaire pour avoir la maximale. A - Non.
sédation des douleurs. B - Non, n’a jamais fait la preuve B - Non.
de son efficacité. C - Oui, toujours faire le geste
[218] C - Oui, voir au-dessus. le plus simple donnant
:BCD D - Non, non carcinologique. l’histologie de la tumeur
A - Non, métastases au niveau E - Non, non carcinologique. primitive avec
pelvien rares. [222] certitude.
B - Oui, localisation osseuse :C D - Non.
classique dans le cancer du A - Non. E - Non, jamais de biopsie
sein. B - Non. testiculaire en cas de tumeur
C - Oui, les 3 localisations C - Oui, les cancers du sein testiculaire, toujours
préférentielles en dehors des inflammatoire sont hautement orchidectomie.
ganglions sont ros, le foie, le métastatiques. [226]
poumon. D - Non. :BD
D - Oui. E - Non. A - Non.
E - Non, pas de signes d’appels [223] B - Oui, toxicité neurologique
ne fait pas partie du bilan :E (VIII).
systématique. A - Non, n’explique pas la tumeur C - Non.
[219] cérotale ni abdominale, âge peu D - Oui, par atteinte tubulaire
:D en faveur. aiguê réversible voire
A - Non. B - Non, la tumeur est testiculaire glomérulaire tardive alors
B - Non. et l’âge ne concorde pas. irréversible.
C - Non. C - Non, tumeur testiculaire. E - Non.
D - Oui, le caractère D - Non, la gynécomastie n’est [227]
inflammatoire gomme tous les pas un signe de lymphome, ni de :C
autres facteurs pronostiques, sarcome, ni de cancer A - Non.
ces tumeurs anaplasique. B- Non.
doivent être traitées comme des E - Oui, sur C - Oui, toujours penser au
maladies métastatiques 1) La tumeur testiculaire. risque de granulopénie 1 à 2
d’emblée. 2) La masse rétropéritonéale semaines après
E - Non. probable. chimiothérapie
[220] 3) La gynécomastie (sécrétion (toxicité médullaire maximale)
36
risque de chocs septique hypoxémiante chez un enfant Connaissances.
gravissimes. La neutropénie immunodéprimé en cours de [238]
impose traitement chimiothérapique doit :BD
une antibiothérapie bactéricide faire évoquer ce diagnostic en A - Ne se fait plus. Scanner
immédiate. premier. thoracique plutôt.
D - Non. D - Non, les bronchites ne sont C E - Ne se fait plus. Le
E - Non. pas hypoxémiantes. scannera supplanté tous ces
[228] E - Non, pneumopathies examens.
:C nodulaires jamais interstitielles. [239]
A - Non, sur l’histologie. [232] :D
B - Non, la tumeur est :C Pour voir les rapports
surrénalienne. A - Non, une voie d’abord vasculaires de la tumeur.
C - Oui, le plus probable (âge, veineuse sûre suffit.
tumeur surrénalienne, B - Non, jamais du côté opéré car [240]
envahissement médullaire et remaniement veineux et :C
osseux et lymphatique post opératoire et La maladie est non
surtout les cellules groupés en radiothérapique. Risque de métastatique, le traitement
rosettes qui affirment le lymphangite et de thrombose. doit être agressif. La chirurgie
diagnostic sur ce terrain) c’est C - Oui. est actuellement la seule
un D - Non, jamais dadriamycine car possibilité thérapeutique pour
neuroblastome non sécrétant. nécrose des tissus systématique. obtenir une guérison. Elle doit
D - Non. E - Non, même raison qu’en D. donc toujours être tentée si
E - Non. [233] les conditions le permettent.
[229] :AB [241]
:C A - Oui, vérifier l’absence de :DE
A - Non, inutile, tumeur neutropénie et de thrombopénie. A, B, C - Lésion bénignes
métastatique et diagnostic ne B - Oui, anthracycline contre- (adénome ou kyste).
faisant pas de doute indiquée en cas d’infarctus D, E - Sont deux épithéliomas
(présentation récent, de trouble du rythme, donc des cancers
chimique, cellules groupées en d’insuffisance cardiaque. (épithélioma à stroma
rosette). C - Non, pas de drogue amyloïde doit faire penser à
B - Illogique maladie néphrotoxique. un cancer médullaire de la
métastatique. D - Non, en dehors de signes thyroïde).
C - Oui, évident. d’appels, non systématique. [242]
D, E - Non. E - Non. :AB
[230] [234] A - Non spécifique.
:ABE :B B - Oui seule classiquement
A - Systématique. A B C, D E - Non. les tumeurs malignes
B - Systématique. B - Oui, ainsi que les plaquettes. s’accompagnent
C - Non. [235] d’adénopathies.
D - Oui, 15 jours après :DE C - Non plutôt évoquant un
chimiothérapie rechercher une A B C - Non (connaissances). kyste ayant saigné.
neutropénie une thrombopénie. D - Oui, systématique en D, E - Aucun rapport avec
E - Oui, car probablement l’absence de casque réfrigérant. une pathologie tumorale.
neutropénique. E - Oui, cumulative (risque [243]
majeur au-dessus de 500 :D
[231] mg/m2). A - Non plutôt l’échographie.
:C [236] B - Jamais.
A - Non, sur l’apyrexie, limage :ABE C - C’est l’inverse : 10 % des
radiologique. C - Non, n’explique pas nodules froids sont des
B - Non, sur l’aspect l’altération de l’état général. cancers.
radiologique. D - Non, le patient est apyrétique. E - Non, la scintigraphie
C - Oui, premier diagnostic à E A - Evoquer systématiquement. délivre une dose non
évoquer, peut être apyrétique. [237] thérapeutique lorsqu’elle est
Une pneumopathie interstitielle :AB diagnostique.
37
[244] [251] approfondi.
:B :AE [257]
Pour bien mettre d’éventuels A - Fréquence la plus élevée :C
reliquats thyroïdiens au repos. entre 60 et 70 ans. Réponse C?
[245] E - Risque multiplié par 3. A, B, D - Faux, évident.
:BD B - Non, le facteur diététique est E - Non mais régime
B - Marqueur des cancers le régime pauvre en graisse. diététique particulier 48
papillaires de la thyroïde, son C, D - Non pas de rapport heures avant.
élévation doit faire rechercher prouvé. C - Paraît le moins faux mais
une [252] sensibilité de 50 % pour les
évolution tumorale. :ABC tumeurs (50 % de faux
D - Pour adapter A - Oui par le régime alimentaire négatifs).
l’hormonothérapie substitutive. et par rablation des polypes.
C - Non (marqueur des cancers B - Oui 30 % des cancers [258]
médullaires de la thyroïde). digestifs (les cancers coliques :A
[246] représentent 25 %). A - C’est un cancer typique du
:C C - Connaissance. bas-fond coecal d’après
C - Pourra seule , lors d’une E - Non, les relais ganglionnaires l’énoncé, au niveau de la
biopsie, donner l’histologie de la sont les relais honteux puis valvule iléocoecale l’aspect
tumeur primitive, pouvant ainsi hémorroïdaires puis aurait été celui de la réponse
faire le diagnostic précis. latéroaortiques et latéro-caves. C.
[247] [253] [259]
:C :B :ACD
C - La présence d’un ganglion B - Permet de faire de biopsies et A - Recherche de métastases
sus-claviculaire (d’autant plus de confirmer le diagnostic. hépatiques.
axillaire) contre-indique la [254] C - Bilan pré-opératoire +
chirurgie (cancer au moins N3). :BCE recherche de métastases
[248] B - Recherche un envahissement (rarissimes).
:B urétéral. D - Refoulement voire
B - N’a d’intérêt qu’en cas de A - Non, se fait chez l’homme en envahissement de l’uretère
chirurgie exclue dans ce cas. cas de doute sur un droit.
A, C, D, E - Systématique (bilan envahissement vésical (après [260]
d’extension + bilan biologique à UIV :C
la recherche d’un syndrome de plutôt). C - Donne une
Schwartz Barter: natrémie ou C - Recherche une deuxième symptomatologie type
dune hypercalcémie). localisation. syndrome de Koenig.
E - Recherche dadénopathies A - Non (pas de chirurgie sur
[249] rétropéritonéales et surtout des le grêle).
:D métastases hépatiques. [261]
D - Et encore de survie, on ne [255] :B
peut pas parler de guérison à 1 :C B - Stade B2 plus
an. C - La tumeur est accessible au précisément (atteinte de la
[250] TR et est à 4 cm de la marge séreuse) présentation la plus
:C anale, seule l’amputation fréquente des
C - Ce patient présente une abdomino-périnéale est faisable adénocarcinomes coliques.
hypercalcémie nette (normale et carcinologiquement [262]
de la calcémie 2,2 à 2,5 satisfaisante. :BD
mmolell) la confusion mentale [256] Connaissance.
est un signe fréquemment :BDE [263]
associé à ce trouble B, D, E - Recherche d’une :ABCD
métabolique. Après deuxième localisation, de Connaissance.
normalisation de la calcémie si métastases hépatiques, une [264]
la confusion persiste faire un élévation de lACE doit fortement :ABCD
scanner cérébral pour éliminer évoquer une réévolution tumorale - On se place en cas de
une métastase cérébrale. et faire pratiquer un bilan récidive ou de deuxième
38
tumeur. D - li y a un envahissement
D - Oui, mais non chirurgicale, cutané, c’est un T4.
par traitement médical [272]
(chimiothérapie par 5 FU par :ADE
exemple). Connaissance.
[265] [273]
:C :BCE
C - Connaissance (territoire de A - Non, plutôt le cisplatine ou les
drainage). vinca-alcaloïdes.
A - Non totalement aspécifique. D - Non, plutôt le cisplatine.
B - Non ce sont des [274]
adénocarcinomes. :BCE
D - Non, 1/3 moyen. A - N’est pas un élément
E - Non, il n’y a pas de sténose pronostic, intervient quand à la
décrite par l’endoscopie ni de probabi’ité denvahissement de a
stase alimentaire. chaîne mammaire interne.
[266] B, C, E - Oui, avec la taille de la
:BE tumeur et l’existence des
Connaissance. métastases viscérales, de signes
A - Non, c’est plutôt un signe inflammatoires ce sont les
tardif. facteurs pronostics classiques.
C - Non, l’inverse.
D - Non, c’est une dysphagie
par obstacle tumorale.
[267]
:C
Connaissance.
D - Faux (vrai dans le cas des
adénocarcinomes, pas dans les
carcinomes épidermoïdes).

[268]
:ABD
Bilan classique.
C - Ne se fait plus depuis que
l’on a l’échographie.
D - Aucun intérêt, ne voit pas
les aires lymphatiques de
drainage de l’oesophage.
[269]
:ABC
C - Pour la chirurgie.
B - Oui, si un TQ bas est due à
une cirrhose pouvant
compliquer la chirurgie.
A - Recherche d’une deuxième
localisation.
[270]
:E
E - Seule la chirurgie
carcinologique permet
actuellement despérer une
guérison.
[271]
:D
39
Cardiologie cc

18 pages

[1] Se voit dans l’infarctus du fréquence du prolapsus sont


:A myocarde. cependant rares et le
Sans commentaire. La prolapsus de la valve mitrale prolapsus de la valve mitrale
[2] est une affection fréquente (4 à 6 peut être considéré comme
:C % de la population) surtout chez une affection bénigne dans
Sans commentaire. la femme souvent l’immense majorité des cas.
[3] asymptomatique. Les signes [11]
:B fonctionnels se résument à des :D
Sans commentaire. précordialgies atypiques, une Sans commentaire.
[4] asthénie, une dyspnée des [12]
:D palpitations. L’auscultation :DE
Sans commentaire. retrouve typiquement un click QRS> 0,12s; rSr en Vi; axe
[5] mésotélésystolique suivi d’un du QRS à-600.
:C souffle, parfois un click isolé, un [13]
Lischémie aiguê artérielle est souffle télésystolique isolé dont la :D
une complication classique du chronologie peut être précisée au Sans commentaire.
rétrécissement mitral. Son phonogramme. L’ECG peut [14]
mécanisme est rembolie à partir montrer des anomalies de la :CE
d’un thrombus auriculaire repolarisation (T négatives, sous Sans commentaire.
gauche ; thrombus favorisé par décalage ST) variables d’un ECG [15]
la stase sanguine à l’occasion à l’autre. :D
du passage en arythmie. L’échographie fait le diagnostic Un interrogatoire précis et
Dans ce cas-ci, la conduite à avec en bidimensionnel un soigneux est la première
tenir est la désobstruction en bombement d’un ou des deux étape du diagnostic
urgence : la sonde de Fogarty feuillets de la valve vers étiologique d’une syncope.
est idéale sur ce terrain à l’oreillette en systole des valves L’association ici d’un bloc
artères saines. épaisses d’aspect myxoïde et en bifasciculaire (BBD + HBAC)
Le traitement héparinique à TM un aspect en hamac ou en et de syncope à l’emporte-
dose efficace est louche. pièce typique oriente vers un
systématiquement prescrit. Les troubles du rythme syndrome d’Adams Stockes.
Dans un second temps, il ventriculaires et auriculaires sont L’indication d’un pace maker
faudra réduire le trouble du fréquents. sentinelle se pose alors,
rythme puis faire le bilan du Le traitement est rarement parfois précédée d’une
rétrécissement mitral nécessaire comme dans ce cas- exploration endocavitaire si le
(estimation de la surface mitrale ci. On a décrit cependant des doute persiste quant à la
à lécho-dopper continu). extrasystolies ventriculaires séméiologie de la syncope.
[6] graves avec morts subites. On y recherchera : un
:D L’endocardite bactérienne est dédoublement de H ; un HV
Sans commentaire. également peu fréquente ; la supérieur à l’état de base à
[7] prophylaxie n’est pas 70 ms ou une réponse
:BD systématique mais souhaitable positive à l’ajmaline (HV>100
Sans commentaire. en cas de souffle Les accidents ms ou apparition d’un BAV Il
[8] ischémiques artériels transitoires ou III). Une cardiopathie sous
:D ou constitués sont retrouvés dans jacente doit être recherchée
Sans commentaire. 3 % des cas ; un mécanisme devant des anomalies de
[9] fibrilla-plaquettaire est incriminé. conduction, dans ce cas-ci il
:ABDE Les autres complications sont s’agit vraisemblablement
Sans commentaire. l’insuffisance mitrale par d’une maladie de Lenègre en
aggravation du prolapsus ou raison de l’âge du patient.
[10] rupture de cordage. Les 1.2.CAS CLINIQUE N°3
:D complications en regard de la [16]
1
:E supérieure au tiers de la avec un mouvement vertical
Bloc de branche droit: QRS à systolique du VD, avec aspect de D - Lésion de jet du
O,i3s avec rSr en V1V2. dip plateau. rétrécissement aortique.
Hémi-bloc antérieur gauche : [25] [33]
axe de QRS à -60° avec QD1 :C :ABCD
SQ3. En attendant la chirurgie, on A - Signes d’hypertrophie
mettra en route le traitement de ventriculaire gauche
[17] l’insuffisance cardiaque. On systolique
:C recherchera une tuberculose B - Les troubles de
Sans commentaire. (crachats, ponction pleurale, conduction peuvent se voir
[18] examen anatomopathologique du par coulée calcaire sur le
:C péricarde) et on mettra en route septum
Sans commentaire. un traitement aussi tuberculeux. C.D. - L’hypertrophie
[19] [26] ventriculaire gauche peut
:ABC :A entraîner un bloc de branche
Sans commentaire. Sans commentaire. gauche complet
[20] avec aspect QS en V1V2.
:D [27] [34]
Les blocs de branche :D :C
bifasciculaires ne contre- Elle recherche des lésions Le rétrécissement aortique
indiquent pas la Cordarone®, la bilatérales. est serré si le gradient pic à
Digoxine® ni le Tildiem®, mais Elle permet le bilan dextension pic est supérieur à 70 mmHg
l’association des trois doit être de la thrombose et apprécie le A.B.D. - Apprécient le
évitée. risque emboligène (vacuité de la retentissement sur le
Le trouble étant ici bien toléré veine cave). ventricule gauche.
avec échappement haut situé [28] [35]
on peut se contenter d’une :D :BCD
surveillance sous scope après Sans commentaire. C - Les embolies sont
arrêt des médicaments [29] calcaires, elles sont très
bradycardisants. :B rares.
A plus longue terme, si une En cas d’atteinte des gros troncs
association potentiellement veineux (veine iliaque, veine [36]
bradycardisante est cave) un traitement fibrinolytique :C
indispensable, un pace maker peut être entrepris en rabsence Les dérivés nitrés ainsi que
définitif pourra être proposé. de contre-indication et si la les diurétiques doivent être
[21] phlébite est vue suffisamment tôt. utilisés avec prudence dans le
:CD Ce traitement ne diminue pas le rétrécissement aortique car ils
La tuberculose est l’étiologie la risque d’embolie pulmonaire mais risquent de provoquer un
plus fréquente. semblerait diminuer les séquelles collapsus par diminution trop
[22] post-phlébitiques. importante de la précharge.
[30] Le tableau de ce patient est
Elle permet de différencier ce :A une indication formelle au
tableau d’une cirrhose Dans la myocardiopathie remplacement valvulaire : le
décompensée. hypertrophique le souffle est de pronostic dun rétrécissement
[23] localisation mésocardiaque. aortique avec insuffisance
:A [31] cardiaque est inférieur à un
La constriction prédomine sur :ABCE an. Dans son bilan (outre le
les cavités droites. B - Est le témoin du caractère bilan infectieux et
[24] serré du rétrécissement aortique préopératoire usuel) le
:ABCE E - Claquement d’ouverture de doppler continu permettra de
Le tableau hémodynamique l’appareil valvulaire. calculer le gradient VG-aorte,
retrouve une égalisation des [32] d’estimer la surface aortique,
pressions diastolique de :ADE les explorations invasives
l’oreillette droite à l’artère C - Les calcifications aortiques comprendront un
pulmonaire, significative si sont situées au niveau du point G catéthérisme gauche ainsi
2
qu’une coronarographie [43] permet d’apprécier le
d’autant que le patient présente :C retentissement sur le
des douleurs angineuses. Indice de Sokolow (SV1 + RV5) > ventricule gauche (mesure
[37] 35 mm. des diamètres ventriculaire
:AD [44] gauche, calcul de la fraction
sans commentaire. :C de raccourcissement). Le
[38] lschémie sous épicardique car T doppler continu et pulsé
:C négative. permet le diagnostic de la
Examen non invasif, il permet Lésion sous épicardique car ST régurgitation avec une
de visualiser en cas d’IM un sus décalé. spécificité et une sensibilité
aspect de prolapsus d’une valve supérieures à 90 %.
mitrale. Une épreuve de [45] Différentes méthodes pour
contraste (injection de :C l’appréciation quantitative de
microcavitation par une veine Sans commentaire. la régurgitation sont
brocchiale) permet le diagnostic [46] proposées.
de rupture septale (jet négatif :C [53]
dans le VD). Sans commentaire. :D
Le doppler pulsé peut mettre en [47] Sans commentaire.
évidence les flux anormaux. :E
[39] C’est une prescription de [54]
:ABc première intention mais les :ACDE
A - La mise en place d’un troubles digestifs fréquents (20 La diastole commence avec
catéther de Swan-Ganz permet %) obligent souvent au la fermeture des sigmoïdes et
la surveillance de la pression changement de thérapeutique. se termine avec la fermeture
capillaire pulmonaire et du débit La prescription est précédée des valves auriculo-
cardiaque et l’adaptation du dune dose test avec surveillance ventriculaires. La première
traitement. ECG quelques heures après la phase est la relaxation
[40] prise dun comprimé isovolumétrique (D) la
:A d’hydroquinidine simple à la pression ventriculaire chute
Elle est élevée recherche dun allongement de très rapidement ; quand elle
D - L’HTAP est de type post respace PR, dun élargissement est inférieure à celle de
capillaire sans gradient entre la du QRS, dun allongement de l’oreillette, les valves auriculo-
pression artérielle pulmonaire et l’espace QT qui contre- ventriculaires souvrent.
la pression capillaire indiqueraient la poursuite du Débute alors le remplissage
pulmonaire. traitement. rapide (E) puis remplissage
E - Elles sont augmentées du [48] lent (C).
fait de la vasoconstriction :A La systole auriculaire (A)
généralisée (stimulation du Sans commentaire. survient en télédiastole, elle
système sympathique, hypoxie). [49] contribue à 20 % du
Ce patient doit être proposé au :A remplissage ventriculaire
chirurgien. En attendant Sans commentaire. total.
l’intervention, une contre [50] La fermeture des valves
pulsion par ballonnet intra- :E auriculo-ventriculaires
aortique pourra être proposée. Il faut attendre l’anticoagulation survient quand la pression
[41] efficace avant d’envisager une ventriculaire est supérieure à
:A réduction. celle de l’oreillette.
Durée <0,1 Os. [51] [55]
Amplitude < 2,5 mm. :B :ACDE
[42] Sans commentaire. La péricardite rhumatismale
:D [52] n’évolue pas vers la
L’axe de QRS est :D constriction. Les
perpendiculaire à la dérivation L’échographie montre les signes conséquence du RAA sont
isoélectrique (aVL) et dans le indirects de régurgitation par ordre de fréquence : le
sens de la dérivation la plus (fluttering diastolique de la valve rétrécissement mitral,
positive (D2). mitrale et du septum). Elle l’insuffisance aortique,
3
l’insuffisance mitrale, segments en amont et en aval. complexe supraventriculaire
l’insuffisance tricuspidienne, le E - Elle permet de visualiser la et l’aspect ventriculaire.
rétrécissement aortique, sténose au temps gauche si la [64]
rétrécissement tricuspidien. sténose n’est pas franchissable :AC
L’atteinte tricuspidienne est par voie artérielle rétrograde. L’indication entre les deux se
rarement isolée et on retrouve [59] faisant selon la tolérance
toujours une atteinte mitrale ou :ACDE hémodynamique.
aortique. Il n’y a jamais A.E. - Sont les conséquences de [65]
d’atteinte pulmonaire. toute HTA. :BCD
[56] C - Elle prédomine au niveau des Les bêta-bloquants sont
:A membres inférieurs. également possibles en
La prophylaxie de l’endorcardite D - Elle est tardive l’absence de dysfonction
bactérienne est impérative, la [60] ventriculaire
porte d’entrée principale étant :D gauche.
stomatologique. L’éradication A la recherche d’un syndrome de [66]
des foyers dentaires se fera Turner. :D
sous couverture antibiotique. C Il s’agit d’un rétrécissement
et D - Ne sont pas déconseillés [61] mitral avec retentissement sur
devant l’absence d’insuffisance :CD le coeur droit (axe droit ; bloc
cardiaque. La patiente devra La notion d’extrasystole implique incomplet droit) et HTAP
par la suite être suivie la prématurité, elles sont larges (éclat de B2 pulmonaire,
régulièrement par un examen car ventriculaires. grosses artères pulmonaire à
clinique et des examens [62] la radio).
paracliniques simples (ECG :B [67]
radiographie de thorax, Il permet de quantifier les :D
échographie, doppler pulse. extrasystole-ventriculaire et Elle permet de faire le
doppler continu). recherche les critères de gravité diagnostic du rétrécissement
L’indication chirurgicale ne doit de cette extra-systol ie. mitral : aspect en genou,
pas en effet être portée au Plusieurs classifications ont été mesure de la surface en
stade des signes fonctionnels proposées. On retient, comme bidimensionnel, attraction
qui sont tardifs. A côté de la critères de gravité, des paradoxale de la petite valve
classique augmentation de extrasystoles nombreuses (>30 et diminution de l’amplitude la
l’index cardiothoracique au delà par heure), polymorphes, pente EF en TM ; d’apprécier
de 0,6, la mesure des diamètre répétitives, en salve, la présence l’état de l’appareil valvulaire et
du ventricule gauche à de tachycardie ventriculaire (plus sous-vavulaire
l’échographie et la surveillance de 3 extrasystoles successives), (remaniements, calcifications)
des fractions d’éjection à le caractère lié à l’effort. La ; de calculer la surface mitrale
l’angio-scintigraphie signification du phénomène R/T ; d’apprécier le retentissement
ventriculaire gauche aident à est actuellement discutée. (dilatation de l’oreillette
poser l’indication opératoire. [63] gauche; des cavités droites,
[57] :BCD HTAP).
:ABD Ce sont les trois critères Le doppler continu permet le
Sans commentaire. indispensables pour parler de calcul du gradient et de la
[58] tachycardie ventriculaire. surface mitrale.
:ABCDE L’activité auriculaire est difficile à Le couplage des deux
A - Recherche d’érosion costale repérer et on peut s’aider en examens permet de poser
au bord inférieur des côtes faisant un tracé ECG rapide à 50 d’emblée l’indication
provoquées par la circulation mm/s ou bien avec une sonde chirurgicale.
colatérale. oesophagienne. [68]
B - Elle montre un refoulement La capture et la fusion sont deux :D
de l’icesophage par la dilatation phénomènes pathognomomiques Sans commentaire.
de l’aorte sus jacente. de TV. La capture est un [69]
C. D. - Elles visualisent la complexe d’origine :E
sténose et permettent le bilan : supraventriculaire, la fusion a un La dilatation de l’oreillette
circulation colatérale ; état des aspect intermédiaire entre le gauche et la fibrillation
4
auriculaire favorisent la stase Le spasme peut être associé aux inférieurs.
sanguine et la formation d’un lésions athéromateuses. Le test D - Le catéthérisme par la
thrombus auriculaire gauche. La au Méthergin® ne sera réalisé méthode de Seldinger n’est
localisation cérébrale est la plus qu’en l’absence de sténose pas souhaitable devant la
fréquente. significative. Il peut être réalisé présence de
en cours de coronaropaphie ou lésion probable à ce niveau.
[70] en milieu d’unité de soins B - Ne visualise pas l’aorte.
:CE intensifs cardiologiques avec [87]
La mesure de la pression enregistrement continu de l’ECG. :D
ventriculaire gauche et de la [78] Ils ne diminuent pas la
pression capillaire pulmonaire :AE survenue des accidents
par catéther de Swan-Ganz ou La libération de l’effet stimulant dischémie aiguê et n’agissent
la mesure de la pression dans sous bêta-bloquant favorise la pas sur les lésions
l’oreillette gauche par vasoconstriction. athéromateuses et exposent
catéthérisme trans-septal [79] aux accidents des
permettent de calculer le :C anticoagulants.
gradient de pression oreillette Sans commentaire. [88]
gauche - ventricule gauche :E
ainsi que la surface mitrale. [80] Sans commentaire.
[71] :C [89]
:AC Les blocs de branche peuvent en :E
Sans commentaire. effet donner un dédoublement C’est le signe indirect de
[72] des bruits du coeur. l’insuffisance aortique à
:ABD L’élargissement du QRS avec l’échographie TM.
Sans commentaire. grande onde R dans les
[73] précordiales gauches donnent le [90]
:E diagnostic de bloc de branche :E
A - La trinitrine hormis son effet gauche complet. Elle signe l’insuffisance
sur la précharge est aussi anti- [81] mitrale.
spastique. :ABCD Les autres résultats attendus
[74] Sans commentaire. seraient une HTAP post-
:AB [82] capillaire avec pressions
D - Le HDL-cholestérol est au :ACE capillaires élevées sans
contraire “protecteur’ et n’est Les troubles de conduction gradient alvéolo-capillaire
pas athérogène. auriculo-ventriculaires sont rares. avec pressions droites
Le rapport Apo A/Apo B est [83] élevées. Le débit cardiaque
inversement corrélé au risque :C serait abaissé.
athérogène (l’apoprotéine A est Elle permet de surveiller les [91]
la principale protéine du HDL- diamètres ventriculaires gauches, :B
cholestérol, lapoprotéine B du la fraction de raccourcissement C’est une augmentation de la
LDL-cholestérol). (qui est corrélée à la fraction pression auriculaire due au
[75] déjection) et de réunir les reflux.
:ABDE arguments en faveur d’une [92]
La consommation modérée indication opératoire. :E
d’alcool serait protectrice vis à [84] Le seul traitement est
vis de la coronaropathie ; c’est :B chirurgical avec
ainsi que l’on explique la Sans commentaire. remplacement valvulaire. En
fréquence relativement faible [85] attendant, on mettra en route
des maladies cardio vasculaires :C un traitement médical (intérêt
en France. Sans commentaire. des inhibiteurs de l’enzyme
[76] [86] de conversion).
:A :BC [93]
Sans commentaire. A - Ne permet pas une bonne :E
[77] visualisation des axes Dans les péricardites le sus
:E vasculaires des membres décalage du segment ST est
5
concave vers le haut. disparition de l’onde a d’insuffisance aortique.
[94] - une attraction de la petite valve [106]
:E vers la grande valve qui signe la :E
Un épanchement de 500 ml est fusion commissurale. Etant donné la présence
un épanchement important qui [101] d’une symptomatologie
donnerait un tableau de :D fonctionnelle, on sattend à
tamponnade. Sans commentaire. trouver un RAO serré.
[95] [102] Le gradient VG-aorte est
:C :B significatif à partir de 50 mm
Le traitement comprend le Il n’y a pas dinsuffisance Hg et le RAO est considéré
repos au lit, les anti ventriculaire gauche : les comme serré si le gradient est
inflammatoires non stéroïdiens. conséquences hémodynamiques supérieur à 70 mm Hg (lindex
Les anticoagulants sont contre se situent en amont au cardiaque étant conservé).
indiqués en raison du risque rétrécissement. [107]
théorique d’hémopéricarde et [103] :B
de :CD Les embolies dans le RAC
tamponnade. Lauscultation retrouve un souffle sont rares et ce sont des
Les corticoïdes favoriseraient systolique râpeux maximal au embolies calcaires.
les rechutes. deuxième espace intercostal C - Le pronostic de survie est
[96] droit, irradiant dans les vaisseaux alors faible (inférieur à un an)
:BDE du cou, le long du bord gauche et rindication chirurgicale est
Lévolution des péricardites du sternum. Son maximum est formelle.
aiguês bénignes est favorable mésosystolique, il se renforce
marquée par des rechutes après diastole longue (ici après [108]
possibles. une extrasystole). Un clic :C
LECG montre l’évolution protosystolique peut être entendu Tableau typique d’angor
électrique caractéristique avec ainsi quun souffle d’effort quant au siège, aux
aplatissement du segment ST protodiastolique témoignant dune irradiations, au type de la
puis négativation de T, enfin insuffisance aortique associée. douleur. Les circonstances de
normalisation de T au bout de Labolition du B2 et un maximum déclenchement (marche en
plusieurs semaines. télésystolique se retrouvent dans côte rapide), leur
[97] les RAC serrés. reproductivité (seuil
:AE [104] ischémique) et l’arrêt à l’effort
Sans commentaire. :B sont également typiques.
[98] A - Peut se voir. [109]
:D C - Traduit un bloc de branche :CD
Sans commentaire. gauche. C - C’est un bloc auriculo-
[99] D - Traduit rhypertrophie ventriculaire du premier
:E ventriculaire gauche. degré.
A et C - Indique l’hypertrophie E - Les troubles de conduction D - L’indice de Sokolow est
auriculaire gauche. sont dus à des coulées calcaires supérieur à 35 mm et donc
B - Indique l’hypertrophie sur le septum. indique une hypertrophie
auriculaire droite. [105] ventriculaire
C - Se voit en cas :BD gauche.
d’hypertrophie ventriculaire C’est l’atteinte idiopathique avec E - L’onde T peut être
droite. calcification (maladie de négative en D3 de façon
Monckeberg) qui est la plus physiologique.
[100] fréquente. [110]
:E Elle survient plus fréquemment :BD
En TM on voit: sur des anomalies congénitales Sans commentaire.
- un épaississement des (bicuspidie aortique). [111]
feuillets mitraux Latteinte rhumatismale constitue :D
- des calcifications 10 % des RAO et est tardive vers On commencera le bilan par
- une diminution de ramplitude 50-60 ans. un doppler carotidien,
CE et de la pente EF avec B et D - Sont des causes examen non invasif; il ne
6
détecte que la sténose L’absence de végétation partiellement flottant dans le
supérieure à 50 %. n’élimine pas le diagnostic. Elles courant sanguin.
L’angiographie précise mieux le apparaissent comme des échos [122]
siège, le degré de sténose, son anormaux ne limitant pas les :BDE
étendue. mouvements des valves en TM. C - La phlébographie se fait à
[112] en bidimensionnel elles sont partir dune veine du dos du
:D attenantes aux valves et on peut pied.
L’épreuve d’effort permet de apprécier le nombre, la B - Si la thrombose n’est pas
faire le diagnostic d’angor localisation, leur caractère adhésive, il n’y a pas de gêne
d’effort, d’en apprécier la pédiculé. A - Le fluttering est au retour veineux et donc pas
sévérité diastolique. d’oedème.
(niveau d’effort pour lequel [123]
apparaissent les signes, trouble [117] :ABE
du rythme ventriculaire...) :C E - C’est le meilleur examen.
Couplée à la scintigraphie Sans commentaire. Elle doit être bilatérale avec
myocardique, elle a une [118] cavographie: elle fait le
sensibilité et une spécificité :B diagnostic (non opacification
respective de Il faut traiter d’urgence d’un segment veineux, produit
85 % et de 90 %. Pour certains, l’insuffisance cardiaque, en de contraste moulant le
la coronarographie serait sachant que, si elle est rebelle au caillot), permet le bilan :
systématique chez cet homme traitement médical, une indication importance de l’obstruction,
jeune. chirurgicale sera posée. son étendue, présence d’un
[113] Lantibiothérapie sera entreprise caillot dans la veine cave. Le
:BCD une fois les hémocultures faites, doppler non invasif est
Sans commentaire. elle est parentérale par voie réalisable au lit mais les faux
[114] veineuse, sur perfusion à négatifs sont fréquents (25
:C l’aiguille, associant deux %).
“Toute fièvre de plus 20 jours antibiotiques bactéricides, des [124]
chez un patient porteur d’un synergiques à visée :ABE
souffle cardiaque doit être antistreptococciques (pénicilline Les indications classiques
considérée comme une G et aminosides) pendant 6 sont les thrombus flottants
endocardite infectieuse”. semaines au moins. des gros troncs veineux :
D’autant plus que dans ce cas [119] veine fémorale iliaque ou
le tableau clinique est tout à fait :BD cave (l’indication est plus ou
évocateur d’endocardite Tout foyer infectieux doit être moins systématique selon les
d’Osier. éradiqué. équipes), les contre-
On pratiquera, avant toute [120] indications au traitement
antibiothérapie, 9 à 12 :C anticoagulant, l’embolie
hémocultures réparties sur 48 Sans commentaire. pulmonaire malgré un
heures à l’occasion des pics [121] traitement anticoagulant
fébriles ou des frissons. Elles :ACD efficace.
permettent l’identification des A - C’est le syndrome de Cockett, La mise en place de certains
germes et lantibiogramme. compression de la veine Iliaque filtres peut se faire par voie
[115] gauche par artère iliaque droite. jugulaire.
:BE CD - Concernent la phlématia
La porte d’entrée dentaire est la coeruléa : phlébite avec ischémie [125]
plus fréquente, le germe est artérielle aiguê par compression. :B
alors le plus souvent un Gamma : caractérise la phlébite Elle évoque une atteinte de
streptocoque non groupable. surale. l’artère fémorale droite
Les soins dentaires doivent se B - La thrombo-phlébite est au (dissection type I ou III de De
faire sous couverture contraire le stade constitué avec Bakey). On distingue trois
antibiotique chez les organisation du caillot et réaction types
valvulaires. inflammatoire de la paroi au 1 - (60 % des cas) Porte
[116] contraire de la phlébothrombose d’entrée au dessus des
:B qui est le stade initial avec caillot sigmoïdes, aortiques, atteinte
7
de l’aorte ascendante premières heures droites. Tous ces signes sont
horizontale et abdominale - 66 % de décès au cours de la fugaces.
jusqu’aux artères iliaques. Les première semaine C - Montre un effet shunt.
gros vaisseaux du cou et les - 80 % de décès au bout d’un D - Normale, elle élimine
coronaires peuvent être mois. l’embolie pulmonaire mais les
touchés. (95 % dans les types I et lI 35 % faux positifs sont nombreux.
2- (10% des cas). Forme limitée dans les types III) E - Elle permet le diagnostic
à ratteinte entre les sigmoïdes [130] de phlébite, d’apprécier
et l’artère sous-clavière gauche :ACE l’étendue de la thrombose,
3 - Atteinte de l’artère sous- L’hypertension artérielle est recherche
clavière gauche jusqu’àu retrouvée dans 75 % des cas. l’existence de thrombus cave.
carrefour iliaque. C.E - Sont des maladies du tissu [134]
Certains distinguent un type IV élastique. :BD
qui va de l’artère sous-clavière Les autres formes étiologiques Sans commentaire.
gauche jusqu’aux artères concernent : les cardiopathies [135]
rénales. congénitales (coarctation de :A
[126] l’aorte, bicuspidie aortique, CIV) Elle est systématique à dose
:BC la grossesse, l’aortographie, les iso-coagulante.
Le souffle diastolique n’est canulations artérielles pour [136]
retrouvé qu’au cours des types I circulation extra-corporelle. :D
et II où il existe une dissection [131] Elle permet d’apprécier le
de l’anneau entraînant soit la :AE degré d’obstruction :
bascule d’une sigmoïde, soit la Les indications chirurgicales obstruction <40 % ; embolie
dilatation de l’anneau par principales sont les types I et Il. peu importante, obstruction
hématome pariétal. La mortalité opératoire est de 25 comprise entre 40 et 59 % ;
[127] à 30%. embolie sévère, obstruction >
:ABC Le traitement consiste en un 60 % ; embolie massive
B - L’infarctus du myocarde par remplacement de l’aorte (index de Miller).
dissection coronaire se retrouve disséquée par une prothèse en Lhypocapnie importante et la
dans 10 % des cas. dacron. présence des signes ECG
C - L’hypertrophie ventriculaire On utilise parfois des colles sont également en faveur
gauche due aux antécédents biologiques. d’une embolie pulmonaire
d’hypertension est souvent grave.
retrouvée. [132] [137]
[128] :ABDE :AB
:A Sans commentaire. A - Héparinothérapie par voie
Laortographie visualise [133] veineuse à dose efficace 5
typiquement une image en :ABCDE mglkglj.
double manchon avec une ligne A - Est souvent normal. C - Se discuterait dans les
claire correspondant à la zone On recherche une ascension de formes graves avec embolie
disséquée. la coupole diapharagmatique, massive si vues tôt.
L’aorte est parfois comprimée une atélectasie en bande, un [138]
par le faux chenal. La densité épanchement pleural, une :E
entre l’aorte et le manchon n’est amputation dune branche de Cette indication se discuterait
parfois pas la même; ils ne sont l’artère pulmonaire, une en cas de caillot flottant cave,
parfois pas opacifiés dans le hyperclarté. de contre-indication au
même temps. On retrouve enfin B - Est anormal dans la plupart traitement anticoagulant, de
des signes de régurgitation des embolies massives. On peut récidive d’embolie pulmonaire
dans le VG en cas dIA, une trouver une tachycardie malgré un traitement
absence de visualisation d’une sinusale, des troubles du rythme anticoagulant à dose efficace.
colatérale. supraventriculaire, une rotation [139]
[129] axiale droite avec aspect :C
:C S1Q3, un bloc de branche droite, Il faut un bilan de coagulation
En l’absence de traitement: des troubles de la repolarisation systématique avant tout
- 25 % de décès dans les 24 dans les précordiales traitement anticoagulant, avec
8
numération plaquettaire de La survenue à l’effort de ces Lischémie aiguê du nombre
référence, si l’héparine est syncopes est tout à fait inférieur est une urgence
utilisée. évocatrice. vasculaire.
[140] Lexistence d’un obstacle à [152]
:D l’éjection rend difficile :C
Sans commentaire. l’augmentation physiologique du Sans commentaire.
débit cardiaque à l’effort d’où [153]
[141] apparition des symptômes à :ACD
:CE l’effort. Sans commentaire.
L’héparine se fixe sur [146] [154]
rantithrombine III et accélère la :B :B
neutralisation de la thrombine. L’échographie cardiaque permet Il peut constituer une contre-
Elle neutralise également le de faire le diagnostic de indication à ranesthésie
facteur Xa. rétrécissement aortique en générale d’autant que le
[142] visualisant des sigmoïdes patient a déjà fait des
:C épaissies, parfois calcifiées, à accidents ischémiques
Le temps de céphaline activée l’ouverture diminuée. Elle transitoires.
apprécie la voie intrinsèque de apprécie le retentissement sur le [155]
la coagulation, facteurs XII, XI, ventricule gauche (degré :C
IX, VIII ainsi que le tronc d’hypertrophie). La chute tensionnelle est
commun : V, X, Il et I. Cest le Le doppler continu permet de presque constante portant sur
test le plus courant pour la calculer le gradient et la surface la systolique.
surveillance d’un traitement à aortique avec une bonne [156]
l’héparine. Le test de HowelI est corrélation à l’étude :E
un test de coagulation global et hémodynamique. Le territoire septal profond
le temps de Quick explore la [147] associe l’atteinte antéro-
voie intrinsèque facteur VII, X, :C septale et inférieure.
V, Il, I. L’indication chirurgicale doit être [157]
[143] portée devant ce rétrécissement :BC
:B aortique serré. La survenue de Les CPK s’élèvent à partir de
On distingue une thrombopénie syncope est un indice de gravité. la 6e heure et se normalisent
précoce (au 3e jour), modérée, Les traitements digitaliques et à partir de 48-72 heures. La
sans signe clinique, régressant vasodilatateurs ne sont pas fraction MB est spécifique du
spontanément en quelques souhaitables car augmentent le myocarde.
jours et une thrombopénie plus gradient VG-aorte. L’importance de l’élévation
tardive (10e jour) de [148] est liée à l’étendue de la
mécanisme immunologique :D nécrose.
avec risque de thrombose, En effet la patiente présente des [158]
imposant le passage à troubles de la conduction avec :D
rhéparine de bas poids BAV I et bloc de branche droit. Les troubles du rythme sont
moléculaire ou aux anti Ces troubles sont soit dûs à une fréquents dans les trois
vitamines K. coulée calcaire sur le septum, premières heures. Les
[144] soit à un processus dégénératif extrasystoles ventriculaires
:AC (maladie de Lenègre) et il existe sont fréquentes (70 %). Les
A rexamen clinique, en faveur un risque de bloc auriculo- tachycardies ventriculaires
du caractère serré on retient: ventriculaire postopératoire. sont vues dans 10 à 30 % des
- un B2 aboli à la base ou [149] cas. Les troubles du rythme
dédoublé paradoxalement :CD sont responsables de 30 à 40
- un Bi diminué à la pointe Sans commentaire. % des décès précoces.
- un maximum télésystolique du [159]
souffle [150] :C
- un pincement de la :B Le syndrome de Leriche est
différentielle de la TA. Sans commentaire. dû à l’atteinte de la bifurcation
[145] [151] aortique. Cliniquement, il
:C :D existe une claudication
9
intermittente de fesse ou de D - Traduit une insuffisance Associée à l’onde Q de
cuisse bilatérale, une vraisemblablement fonctionnelle nécrose qui apparait vers la
impuissance. A l’examen, on par hypovolémie efficace. 6e - 12e heuren, elle costitue
note l’abolition des deux pouls [166] l’onde en dôme de De
fémoraux. :BDE Pardee. Ce sus-décalage
B - Est un signe d’insuffisance disparaît en quelques jours
[160] tricuspidienne. L’inspiration L’onde T se négative à la 48e
:C majore le retour veineux et heure.
En cas de surcharge pariétale, augmente donc la fuite avec L’onde Q de nécrose est le
le doppler montre une égalisation des pressions plus souvent définitive, l’onde
disparition du ressaut sur la auriculaires et ventriculaires. T évolue de façon variable.
portion descendante de la D - On retrouve une HTAP [172]
courbe. (pression capillaire> 12 mm Hg) :C
En cas de sténose, on note une de type post-capillaire (absence Il associe bradycardie-
disparition de l’onde négative de gradient entre l’artère hypotension avec baisse de la
de reflux diastolique, une pulmonaire et le capillaire), ainsi pression veineuse centrale,
accélération de la vitesse qu’un gradient nausées vomissements.
systolique, avec courbe plus auriculoventriculaire [173]
empatée. La sténose est (la pression capillaire étant le :AB
significative si on note une reflet de la pression dans Sans commentaire.
démodulation du signal en aval. l’oreillette gauche). [174]
[161] E - Traduit l’insuffisance :AD
:A ventriculaire droite. Le galop droit est un signe de
B - Est à éviter devant la [167] décompensation cardiaque
présence de souffle systolique :C droite indiquant alors une
sur les axes iliaques. Sans commentaire. embolie pulmonaire grave.
D - N’est pas assez [168] La tachypnée importante
performante pour la :C traduit un effet shunt
visualisation des artères Les premières enzymes à important; une Pa 02 <60
périphériques. s’élever sont les CPK vers la 6e mmHg est un indice d’embolie
A - Il faudra éliminer un heure. Certains dosent la pulmonaire grave.
anévrysme de l’aorte myoglobine qui est élevée dès la [175]
abdominale. 3e heure. C’est un test sensible :B
[162] mais peu spécifique. L’héparine est utilisée en
:A [169] perfusion continue intra-
Il s’agit dune atteinte bilatérale :C veineuse à dose efficace 500
étagée et on retiendra donc le Le malaise vagal est fréquent Ul/kg/j. Le relais sera pris
pontage aorto-bifémoral. Il se dans les infarctus inférieurs, il ensuite par les antivitamines
fera au moyen d’une prothèse réagit bien à l’Atropine®. K. La durée totale du
en dacron. La mortalité traitement anticoagulant sera
opératoire est de 2 % et la [170] de 3 à 6 mois selon les
perméabilité à 5 ans de 80 %. :A auteurs.
[163] B - Infarctus latéral. [176]
:BC C - Infarctus antéro-septal. :ACD
Sans commentaire. D - Infarctus septal profond. L’angiographie permet de
[164] E - Infarctus inféro-latéral. confirmer le diagnostic et
:ACE [171] d’apprécier l’importance de
A.C. - Se voient dans :E l’amputation pulmonaire
l’insuffisance tricuspidienne. L’anomalie la plus précoce est (embolie peu importante si <
[165] une ischémie sous endocardique à 40 %, embolie sévère si
:BCE : onde T ample, positive comprise entre 40 et 59,
B.C. - Témoignent du symétrique. Puis apparait la massive si > à 60 %.
retentissement sur le foie avec lésion sous-épicardique : sus Elle est effectuée dans le
cytolyse et cholestase puis décalage de ST convexe vers le même temps que la
insuffisance hépato-cellulaire. haut englobant l’onde T. phlébographie qui permettra
10
de faire le diagnostic de On discutera également le phlébographie des surrénales
phlébite et recherchera sur les remplacement valvulaire, la avec dosage daldostérone.
images de cavographie un réduction du trouble du rythme. [189]
thrombus flottant. La [181] :CD
scintigraphie, examen non :AC ce traitement est mis en route
spécifique, éliminera le Sans commentaire. en attendant la chirurgie. Il
diagnostic si elle est normale. [182] comportera également un
Dans ce cas-ci elle n’aide pas :B régime désodé et une
au diagnostic (l’angiographie L’héparinothérapie doit être faite recharge potassique.
sera faite de toute façon) mais en intraveineuse continue ou [190]
est un examen de référence qui discontinue (toutes les deux :C
pourra être répété par la suite heures), à la dose de 500 Ul/kg/j, Le renforcement
afin de juger de l’évolution sous de façon à être efficace (TCK à présystolique correspond à la
traitement. deux fois le témoin). systole auriculaire, or la
[177] [183] patiente est en
:B :E arythmie par fibrillation
C’est une fibrillation auriculaire Sans commentaire. auriculaire donc sans systole
car il n’y a pas d’activité [184] auriculaire.
auriculaire organisée et les :C A - Signe dHTA.
QRS sont fins et irréguliers. Sans commentaire. B - Signe d’insuffisance
C - Un flutter serait régulier [185] tricuspidienne.
:D D - Signe d’insuffisance
[178] A - L’activité rénine plasmatique aortienne.
:A serait élevée. E - Signe d’insuffisance
C’est le diagnostic le plus C - L’intoxication à la réglisse pulmonaire.
probable devant le passage peut donner une HTA avec [191]
récent en arythmie. L’accident hypokaliémie, mais l’aldostérone :D
évoque une topographie est La systole auriculaire assure
sylvienne superficielle droite. normale 20 % du volume de
E - Si la sténose carotidienne [186] remplissage du ventricule
gauche avait été en cause, la :AC gauche.
topographie de l’accident Sans commentaire. [192]
ischémique aurait été à droite. [187] :AC
[179] :C A - Est un tournant évolutif de
:E C’est le diagnostic le plus la maladie.
Léchocardiogramme permettra probable devant le tableau d’HTA C - Est une complication
un nouveau bilan : avec hypokaliémi, classique du rétrécissement
retentissement (recherche hyporaldostéronisme, ARP basse mitral par embolie à partir
d’une dilatation de l’oreillette et inefficacité du test au d’un
gauche, des cavités droites, Captopril®. thrombus de l’oreillette
recherche de signes d’HTAP), A - HTA avec hypokaliémie et gauche, favorisée par la stase
mesure de la surface mitrale, aldostérone normale. sanguine, elle-même
appréciation de l’appareil sous B - L’ARP et l’aldostérone sont favorisée par la
valvulaire, recherche de élevés. fibrillation auriculaire et la
calcifications. D - L’ARP et l’aldostérone sont dilatation de l’oreillette
Le doppler continu permet la élevées. Le test au Captopril® gauche. Leur fréquence est
mesure du gradient de est positif. estimée à 65 %.
pression, le calcul de la surface [193]
mitrale. Dans certains cas, [188] :B
l’indication opératoire peut se :BE Sans commentaire.
poser au vu des résultats de C - L’écho est rarement positive. [194]
l’écho-doppler sans nécessité E - Montre une fixation en cas :CD
d’examen invasif. dadénome, une fixation bilatérale La présence d’un trouble du
[180] en cas d’hyperplasie. On rythme supraventriculaire sur
:A pourra faire aussi une valvulopathie mitrale impose
11
l’anticoagulation. dune prothèse valvulaire. péricardique et une fièvre
[195] E - Indication à une plastie ou précoce.
:A prothèse valvulaire. [209]
Il recherchera les troubles de la Actuellement, on peut proposer :BCD
repolarisation pendant les au rétrécissement mitral pur sur Sans commentaire.
crises douloureuses ainsi que valves souples, la réalisation [210]
les troubles du rythme et de dune valvuloplastie avec mise en :C
conduction associés. Il faudra place du ballon de dilatation par Sans commentaire.
au besoin le répéter. catéthérisme trans-septal. [211]
Dans un deuxième temps, il [203] :C
faudra proposer un test au :AE A - Le surpoids ne fait pas
Néthergin® après avoir éliminé A - En faveur du caractère partie, stricto sensu, des
une sténose significative à la éjectionnel : le frémissement facteurs de risque cardio-
coronarographie. systolique, le maximum vasculaires
[196] mésotélésystolique l’irradiation prouvés. Il doit être corrigé
:B aux vaisseaux du cou. cependant.
Sans commentaire. D - Elles seraient sous la ligne B.D. - L’apoprotéine B est un
[197] décrite. Les calcifications sont des constituants des CDL et
:BCD étudiées en OAD et OAG. son élévation est athérogène.
LAvlocadyl® est contre-indiqué [204] Le
du fait de son activité :A taux de LDL-cholestérol élevé
sympathicomimétique Sans commentaire. est au contraire protecteur.
intrinsèque. [205] E - L’HTA est par définition
:B une TA> 160/95 mmHg.
[198] Les troubles de conduction sont [212]
:ABCDE possibles au cours du :ACDE
Toutes ces éventualités rétrécissement aortique par Sans commentaire.
peuvent se voir. coulée calcaire sur le septum, [213]
[199] mais les syncopes ne sont pas :C
:A liées à l’effort. Elle doit être réalisée avec un
Il nécessite un catéthérisme [206] matériel de réanimation à
droit et gauche. :ABCE proximité. Les contre-
Le gradient peut être mesuré au A - Montre des sigmoïdes indications sont langor
doppler continu. épaissies, calcifiées à l’ouverture instable, la sténose du tronc
[200] diminuée. commun, I’HTA et
:D B - Apprécie le retentissement rinsuffisance cardiaque non
Elle apprécie en outre le sur le ventricule gauche. contrôlées, le thrombus du
retentissement (dilatation de C - La fraction de VG, la péricardite, les troubles
l’oreillette gauche, dilatation des racourcissement calculée à partir du rythme et de conductions
cavités droites, HTAP) elle des diamètres mesurés est graves, le rétrécissement
permet de mesurer la surface corrélée à la aortique et la cardiomyopathie
mitrale. Le doppler permet la fraction d’éjection. obstructive. Elle est positive
mesure du E - Le doppler continu estime le devant une douleur
gradient de pression et gradient VG-aorte et la surface angineuse et/ou un sous
rappréciation de la surface aortique. décalage de ST horizontal ou
mitrale. [207] descendant de 1 mm au
[201] :C moins pendant 0,08s.
:AE Sans commentaire. D - La scintigraphie au repos
Sans commentaire. ne permet pas de détecter
[202] [208] l’ischémie. Elle visualise les
:CDE :D zones nécrosées.
C - C’est une contre-indication à Le diagnostic est évoqué devant [214]
la commissurotomie à coeur le caractère de la douleur :B
fermé. augmentant à rinspiration, Sans commentaire.
D - Nécessite la mise en place rassociation avec un frottement [215]
12
:CE :C [237]
E - En raison des antécédents Sans commentaire. :C
d’asthme. [225] L’activité auriculaire régulière
C - En raison des effets :C et diphasique, à 300lminute,
secondaires majeurs Sans commentaire. est bien vue dans les
(neuropathie périphérique, [226] dérivations inférieures.
amaigrissement, :BCE [238]
hypoglycémie, atteinte Sans commentaire. :B
hépatique...). [227] Le flutter est une tachycardie
[216] :D supraventriculaire le plus
:E Le phénomène de vol vertébral souvent régulière.
On choisit la chirurgie en raison peut avoir une traduction [239]
de l’âge jeune du patient et de neurologique sévère. :A
l’atteinte bitronculaire. [228] Sans commentaire.
[217] :D
:B Le risque de rupture impose [240]
Sans commentaire. l’intervention chirurgicale. :B
Malgré le caractère
[218] [229] modérément emboligène,
:D :A l’anticoagulation s’impose en
Ils diminuent la mortalité après L’anémie sévère est une cause cas de flutter auriculaire.
infarctus du myocarde. d’angor fonctionnel, le souffle [241]
[219] systolique au foyer aortique n’est :CD
:B pas synonyme de rétrécissement Ce sont les deux traitements
Le caractère expansif de la aortique symptomatique. les plus efficaces.
masse est fondamental. [230] [242]
[220] :ABcDE :AC
:A L’ensemble du tableau est en Lindication de la méxilétine
Examen le plus simple, la faveur d’une anémie aiguê est à l’étage ventriculaire.
radiographie d’abdomen sans importante et mal tolérée. [243]
préparation de face et profil [231] :E
montre souvent des :E Les données auscultatoires,
calcifications linéaires diminuant La correction de l’hémorragie et radiologiques et
ranévrisme. Néanmoins, de l’anémie est prioritaire. électrocardiographiques sont
l’échographie est souvent [232] en faveur du diagnostic du
demandée de première :C rétrécissement mitral.
intention. Sans commentaire. [244]
[221] [233] :D
:B :BE Léchocardiogramme pourra
Question annulée. La présence de prodrome et la confirmer ce diagnostic.
[222] bradycardie sont en faveur de [245]
:B ces hypothèses. :D
Il existe une relation de type [234] Le RM se complique
exponentiel entre la taille de :E volontiers d’accès
l’anévrisme et le risque de Sans commentaire. paroxystique de fibrillation
rupture à 5 ans. Le risque est [235] auriculaire avant que celle- ci
majeur au delà de 5 à 6 cm de :B ne devienne permanente. Le
diamètre. Sans commentaire. fait que le rythme cardiaque
[223] [236] au cours de l’accès soit
:C :E irrégulier et que cet épisode
L’opération consiste en une L’épisode douloureux throracique se soit accompagné d’une
mise à plat-greffe par prothèse unique et atypique ne justifie pas embolie cérébrale plaide
anastomose en termino- la mise sous antiangineux avant également en faveur de ce
terminal. toute investigation diagnostic.
[224] complémentaire. [246]
13
:E s’inscrit dans un tableau d’IVD rythme les plus fréquemment
La réponse est à l’évidence (E), avec turgescence jugulaire ; rencontrés dans le prolapsus
bien qu’une erreur de l’énoncé enfin, le microvoltage traduit mitral. Néanmoins, malgré
ou de l’item existe dans la surtout l’abondance de leur caractère irrégulier, les
topographie droite de l’embolie l’épanchement. palpitations sont compatibles
et non gauche (hémiparésie [253] avec n’importe quelle
droite). :B arythmie.
[247] Le traitement comportera le [261]
:CE repos au lit jusqu’à disparition de :BC
L’enregistrement simultané des la douleur et de la fièvre et la La proposition (D) s’observe
pressions dans le capillaire prescription d’aspirine (2 à 3 g/24 dans la cardiomyopathie
pulmonaire ou 10G et le VG h) ou d’anti inflammatoires non obstructive.
permettra d’établir le gradient stéroïdiens. Le traitement A et E - Sont des signes de
de pression entre les deux corticoïde dans cette étiologie rétrécissement mitral.
cavités et d’évaluer la surface n’est pas indiqué dans un [262]
mitrale en fonction du débit premier temps et favoriserait les :AC
cardiaque (formule de Gorlin). rechutes. La survenue dextrasystoles
[248] [254] isolées sans phénomène
:AC :D répétitif au caractère répétitif,
Sans commentaire. Le bigéminisme ventriculaire est n’impose pas un traitement
[249] défini par l’alternance d’un antiarythmique. Sinon, les
:C complexe sinusal et d’une ESV. bêta-bloquants sont les plus
La douleur est soulagée lors de [255] efficaces dans cette
la position penchée en avant ou :B pathologie.
assise, et est aggravée par le Le Holter de 24 heures permet [263]
décubitus. d’apprécier la sévérité de :B
l’hyperexcitabilité ventriculaire La fréquence est estimée de
[250] (classification de Lowa). 5 à 20 % selon les études.
:BC [256] [264]
Le tracé ECG présente :BC :D
révolution classique en quatre Exceptionnellement, une L’atteinte de la petite valve
stades: tachycardie ventriculaire peut est la plus fréquente.
1- Sus-décalage de ST concave être irrégulière, spontanément ou [265]
en haut sous anti-arythmique. :ACE
2- Retour de ST à la ligne [257] Une prophylaxie de
isoélectrique avec T aplatie :AC l’endocardite est nécessaire
3- T négative La Xylocaïre® est surtout efficace comme dans toutes les
4- Retour de l’onde T à la ligne dans les troubles du rythme valvulopathies.
isolélectrique en quelques ventriculaire à la phase aigué de [266]
semaines ou quelques mois. l’infarctus. :BDE
[251] [258] La paralysie sensitivo-motrice
:D :BCDE ne permet pas de trancher
La tamponnade peut également Le traitement antiarythmique dans le mécanisme de
émailler l’évolution d’une préventif fait appel aux Iischémie et l’existence d’une
péricardie aigué bénigne mais médicaments de la classe I ou à claudication ancienne
reste une complication plus rare lamiodarone. plaiderait plutôt pour une
(ce QCM sous-entend que [259] origine thrombotique aiguê
l’étiologie de la péricardite est :C athéromateuse.
virale). Le souffle traduit une insuffisance [267]
[252] mitrale télésystolique. :ABC
:CDE Tous ces éléments traduisent
Le pouls de Kussmaul [260] l’existence d’une artérite
correspond à une diminution de : B D E antérieure. L’évolution rapide
l’intensité du pouls lors de La fibrillation auriculaire et les n’est pas en faveur car
l’inspiration, le foie douloureux extrasystoles sont les troubles du l’existence d’une circulation
14
collatérale rend le caractère de sont formellement indiquées en pu rapporter des atteintes des
l’ischémie souvent incomplet. cas d’antécédents veineux. muscles papillaires d’origine
[268] [275] syphilitique et pouvant être
:B :C responsable dIM, cette
Sans commentaire. Sans commentaire. étiologie est surtout classique
[269] [276] dans lIA.
:ADE :D [285]
Lacidose s’accompagne L’hypertrophie concentrique du :ABDE
souvent d’une hyperkaliémie VG est un bon reflet de la Sans commentaire.
pouvant être menaçante. La sévérité du RA. [286]
stase vasculaire et la nécrose [277] :BD
musculaire peuvent :D Seuls ces deux examens
s’accompagner d’une CIVD. Devant un gradient VG - AO à 90 permettent une étude
mm Hg, a fortiori si le patient est maphologique précise du
[270] symptomatique, il y a une mécanisme
:ACE indication de remplacement lésionnel.
Le délai supérieur à 8 heures valvulaire. [287]
d’ischémie complète, la [278] :D
précarité du terrain et :E Une éventuelle asymétrie des
l’existence d’un lit d’aval de Dans ce tableau, seule la pouls constituerait un
mauvaise qualité sont autant coronarographie, pratiquée en argument de plus en faveur
d’arguments pour faire une même temps que le cathétérisme d’une
amputation d’emblée. gauche, permettra d’éliminer dissection.
[271] formellement une athérosclérose [288]
:E cornarienne. :D
Il s’agit d’une phlébite Les tests d’effort ne sont pas La scintigraphie myocardique
superficielle. Aucun de ces indiqués dans le RAO. n’a vraiment aucun intérêt
examens n’est nécessaire, sauf [279] dans le diagnostic de la
en cas d’extension au niveau :CE dissection aortique.
de la crosse de la saphène Sans commentaire. [289]
interne, où certains problèmes [280] :D
diagnostiques peuvent être :D Seule l’aortographie
tranchés par une Classe 3 : dyspnée apparaissant rétrograde permettra de
phlébographie. pour des efforts légers, gênant la confirmer le diagnostic et
[272] vie courante. d’apprécier l’extension exacte
:CD de la dissection.
Le repos au lit est contre- [281] [290]
indiqué. Une contention :D :D
élastique peut être indiquée. Lexistence d’un B3 traduit une Sans commentaire.
[273] régurgitation mitrale assez [291]
:ABC importante. :B
Il s’agit d’une thrombose [282] Etant donné les chiffres
veineuse profonde. :D tensionnels, cette mesure
Une épreuve au fibrinogène Le roulement diastolique peut thérapeutique sera prise
marqué se fait dans quelques accompagner une fuite mitrale immédiatement en attendant
centres spécialisés avec une pure. La perte de la systole l’intervention chirurgicale
bonne corrélation avec les auriculaire due à la fibrillation puisqu’il s’agit ici d’un type I
résultats de la phlébographie. auriculaire fait qu’il ne pourra être ou Il (aorte ascendante).
En pratique, un doppler veineux en aucun cas présystolique.
et surtout la phlébographie sont [283] [292]
suffisants. :AB :C
[274] Sans commentaire. L’arc supérieur droit répond
:AD [284] au tronc veineux brachio-
Souvent prises de façon :ABCE céphalique droit.
systématiques, ces mesures Bien que certains auteurs aient [293]
15
:E [303] L’allongement de l’arc
Le fluttering mitral est un signe : inférieur gauche traduirait une
d’insuffisance aortique. QUESTION ANNULEE dilatation du ventncule
[294] [304] gauche qui n’existe pas. On
:D :C peut voir néanmoins un
Une maladie mitrale évoluant Le streptoccoque non groupable déplacement de l’arc inférieur
depuis 20 ans, et en oedème est à l’origine de 35% des gauche par une dilatation du
pulmonaire, est incompatible endocardites et est le germe le VD avec une pointe sus-
avec des pressions droites et plus souvent rencontré devant diaphragmatique.
artérielles pulmonaires une porte d’entrée dentaire. [312]
normales. [305] :B
[295] :C Le ventricule gauche étant
:B Une association de deux normal et la sténose mitrale
Londe V capillaire est en antibiotiques bactéricides est située en amont, il n’y a
général d’autant plus élevée nécessaire. Les streptoccoques aucune raison d’observer une
que l’insuffisance mitrale est sont en règle très sensibles à la augmentation de la pression
plus sévère. pénicilline G (exceptés ceux du télédiastolique du ventricule
[296] groupe D). gauche.
:E [306]
La présence d’insuffisance :D [313]
ventriculaire gauche (OAP La mise en évidence de :BCE
récent) contre-indique l’emploi végétations valvulaires permet La douleur thoracique de la
des bêtabloquants. d’affirmer le diagnostic péricardite peut imiter dans
[297] d’endocardite. son caractère constrictif une
:C [307] douleur dorigine
Le renforcement présystolique :ABCE coronarienne; néanmoins,
du roulement, généré par la La survenue d’abcès septal peut dans ce cas, l’accentuation
systole auriculaire, fait défaut être à l’origine de trouble des douleurs lors de la
en cas de fibrillation auriculaire. conductif. respiration, la position
[298] [308] antalgique penchée en avant
:D :ABE et la fièvre d’emblée oriente
La contribution de la contraction Il débute après le claquement vers une origine péricardique.
auriculaire au remplissage d’ouverture mitrale, augmente à [314]
ventriculaire est en effet l’effort. Le renforcement :C
importante dans le RM. présystolique de ce roulement La ponction péricardique à
[299] disparaît en fibrillation auriculaire. visée diagnostique est sans
:ACE [309] aucun doute à réaliser en
Les troubles du rythme :ACD dernier recours pour préciser
ventriculaire sont rares dans la Dans le RM pur, il n’y a pas l’étiologie de la péricardite
sténose mitrale. dHVG mais il peut y avoir des mais en aucun cas pour en
[300] signes de retentissement faire le diagnostic elle est en
:B ventriculaire droit. A et C sont général réservée aux formes
Les digitaliques sont prescrits des signes d’hypertrophie sub-aiguês d’évolution
de première intention. auriculaire gauche. traînante.
[301] B est un signe d’hypertrophie La ponction péricardique à
:CD auriculaire droite. visée décompressive est par
Une anticoagulation efficace [310] contre plus fréquemment
doit être obtenue rapidement :E réalisée en cas de
d’où l’emploi de l’héparine. En général, il existe un tamponnade.
[302] mouvement paradoxal antérieur [315]
:A de la petite valve (feuillet :B
L’insuffisance aortique postérieur) qui suit la grande Il s’agit classiquement d’un
importante s’accompagne d’un valve. sus-décalage de ST concave
souffle systolique de débit. [311] vers le haut évoluant en 4
:D stades avec retour à la ligne
16
isoélectrique puis renégativation sur le plan hémodynamique (état que le réseau profond est
de l’onde T ; ces anomalies de choc et signes d’insuffisance normal.
siègent en règle dans toutes les ventriculaire droite), prouvées par [324]
dérivations. une angiographie pulmonaire :ACD
On peut également rencontrer (montrant une amputation d’au Une autre complication est la
un sous-décalage de PQ, des moins 40 %) l’administration peut thrombose veineuse
troubles du rythme se faire par voie veineuse superficielle. Enfin les
supraventriculaire (ESA, FA), centrale ou périphérique ; thromboses
une alternance électrique ou un souvent l’administration en bolus veineuses profondes peuvent
microvoltage en cas de très fortes doses est se compliquer de varices
d’épanchement abondant. également possible. Exemple de mais l’inverse n’est pas vrai.
[316] posologie streptokinase après [325]
:E 100 mg d’hémisuccinate :C
Le risque d’évolution d’une d’hydrocortisone pour éviter les L’importance des varices et le
péricardite aiguê idiopathique allergies : 250 000 UI / 30 fait qu’il s’agisse d’une
vers une péricardite constrictive minutes (dose de charge) puis incontinence de la valvule
est très rare. 100 000 UI I heure pendant 24 ostiale de la saphène interne
[317] heures. plaident pour un traitement
:B chirurgical, d’autant que le
Le traitement classique de la [321] réseau profond semble
péricardite aigué idiopathique :ADE normal (contre-indication à la
comprend le repos au lit, la L’hémorragie digestive de grande chirurgie dans le cas
prescription d’anti- abondance impose l’arrêt du contraire). Les scléroses sont
inflammatoires non stéroïdiens traitement anticoagulant et plutôt réservées aux varices
ou de salicylés, et l’existence d’un thrombus tronculaires modérées et aux
éventuellement d’antalgiques. fémoro-iliaque gauche impose varicosités.
Les corticoïdes sont à éviter, d’interrompre chirurgicalement la [326]
car ils pourraient favoriser les veine cave par un clip ou de :B
rechutes. mettre en place un filtre de La sclérose et le traitement
[318] Greenfiels, afin d’éviter d’autres chirurgical sont contre-
:BD migrations pulmonaires. indiqués au cours de la
La réponse à ce QCM est [322] grossesse dans la mesure où
discutable : la sévérité de :ABD les varices peuvent
Ihypoxémie et les signes de Une contre indication au partiellement régresser après
choc avec baisse de la pression traitement anticoagulant au long l’accouchement.
artérielle sont les 2 éléments cours est également une contre- [327]
traduisant le plus la gravité de indication mais dans l’item C, on :DE
cette EP mais la tachycardie n’envisage qu’une contre- A B C - Sont des caractères
importante, les signes de coeur indication à l’héparine qui pourrait communs à la crise d’angor et
pulmonaire aigu à l’ECG et les éventuellement faire utiliser les à l’infarctus du myocarde.
formes syncopales se voient antivitamines K. [328]
plus souvent dans les EP D est discutable : en général :C
graves. l’interruption cave se fait surtout L’aspect d’ischémie sous-
La réponse ABCDE pourrait dans les caillots flottants de la endocardique (onde T amples
donc être également acceptée. veine cave, mais cette indication et pointues) et de lésion
[319] peut être étendu aux caillots sousépicardique est visible de
:C iliaques. V2 à V5.
Il n’y a pas de faux négatifs à la [323] Il s’agit donc probablement
scintigraphie pulmonaire mais :A d’un infarctus antérieur
uniquement des faux positifs. Le reflux à la toux au niveau du étendu.
[320] Scarpa traduit une incontinence [329]
:ABCD de la valvule ostiale de la :B
Les indications des traitements saphène interne. L’épreuve de B est le plus précoce (3
fibrinolytiques concernent les Perthes (varices diminuant à la premières heures) et le plus
embolies pulmonaires graves marche avec un garrot) montre transitoire. Dans les heures
17
qui suivent, apparition de E puis antérieur une sévérité et une nycthémère, l’existence de
de A. étendue de l’ischémie pauses (surtout si > à 2,5
myocardique à l’effort sec), le nombre d’épisodes
[330] responsable d’une dysfonction éventuels de fibrillation
:E ventriculaire gauche. Cette chute auriculaire avec leur durée et
Les CPK sont les premiers tensionnelle peut également leur fréquence et enfin la
enzymes à &élever mais en s’observer en cas de cardiopathie succession de ces différentes
règle pas avant la 6ème heure. évoluée quelque soit son origine phases les unes par rapport
[331] traduisant alors une inadaptation aux autres.
:D de la performance ventriculaire [341]
La xylocaïne est le médicament gauche à l’effort. :CD
de choix dans les arythmies [336] Il faut traiter les accès
ventriculaires à la phase aigué :A paroxystiques de FA pour
de rinfarctus du myocarde. La coronarographie s’impose en prévenir leur récurrence dans
La réponse E aurait également raison de la sévérité probable la mesure où ils sont mal
put se discuter mais l’apparition des lésion coronaires. tolérés d’une part et où ils
de taux sériques efficaces [337] risquent toujours
après une dose de charge de :D d’occasionner des accidents
cordarone est retardée et donc La survenue de douleurs emboliques d’autre part. Ce
l’action sera moins immédiate spontanées chez ce patient qui traitement anti-arythmique
qu’avec la xylocaïne. présentait jusque là uniquement risquant d’aggraver la
[332] un angor d’effort authentifié par dysfonction sinusale, un
:DE une épreuve d’effort très positive entraînement électro-
Les fibrinolytiques administrés (importance du sous-décalage systolique endocavitaire
précocement (avant la qui survient pour un faible palier) permanent par un stimulateur
quatrième heure) permettent de doit être considéré comme un est indiqué (si la question fait
limiter la taille de rinfarctus en angor instable et justifie appel à la conduite à tenir
reperméabilisant l’artère l’hospitalisation en unité de soins immédiate, pourront se
coronaire thrombosée (étude intensifs. discuter A ou C, bien que
GISSI par exemple). L’aténolol [338] cette bradycardie soit bien
en IV puis per os a également :B tolérée).
fait preuve d’une efficacité dans Le caractère irrégulier, le début [342]
la prévention de la mortalité brutal et la fin progressive des :E
précoce et tardive, et la crises de tachycardie sont en Aucune de ces propositions
prévention des récidive faveur d’une fibrillation n’est exacte.
d’infarctus (étude auriculaire. En effet, l’auscultation
ISIS). pulmonaire est peu en faveur
[333] [339] d’un OAP. Les gaz du sang
:B :B ne reflètent pas une
Critère de positivité : sous- Compte tenu de la survenue de décompensation respiratoire
décalage de ST > à 1 mm à crises de tachycardie chez un bronchitique
partir du point J, de durée > à paroxystique, l’enregistrement de insuffisant respiratoire.
0,06 sec avec un segment ST cette bradycardie sinusale doit L’absence de fièvre et
horizontal ou descendant. faire suspecter soit un syndrome l’aspect radiologique sont peu
[334] bradycardie - tachycardie soit évocateurs d’une tuberculose
:C une maladie arythmique ou d’une pneumonie à
Le seuil “douloureux” peut être auriculaire, avec dysfonction pneumocoque.
nettement supérieur au seuil sinusale. [343]
“ischémique” chez certains [340] :ABE
sujets. :A Un tracé normal est possible.
[335] L’enregistrement de Holter est B traduit un bloc de branche
:CE l’examen à faire en priorité : il droit. On peut également voir
La chute tensionnelle à l’effort permettra d’apprécier la sévérité une déviation axiale droite.
doit faire arrêter l’épreuve et de la bradycardie sinusale, sa [344]
traduit en l’absence d’infarctus variation au cours du :ABCDE
18
Tous ces aspects peuvent se influencé par un changement heures en position assise est
voir au cours d’une embolie postural. Larthrose cervicale tout de même bien différent
pulmonaire. Plus rarement on paraît également difficile à retenir d’un alitement prolongé, et
peut trouver une saillie de l’arc comme cause de malaise. insuffisant pour favoriser la
moyen gauche traduisant une [352] survenue d’une thrombose
distension de l’artère veineuse.
pulmonaire. QUESTION ANNULEE.
[345] [353] [358]
:ABDE :A :B
Tel que le QCM a été modifié L’association tachypnée, Sans commentaire.
(pour étayer le diagnostic de la tachycardie, signes d’insuffisance [359]
maladie thromboembolique) ces ventriculaire droite, et l’aspect :BCDE
4 items sont à retenir. B ECG et radiologique sont très en On est en présence d’une
permettra d’affiner l’analyse faveur d’une embolie pulmonaire. embolie pulmonaire avec des
mais sera difficile à obtenir en [354] signes cliniques de gravité qui
urgence. :C doivent faire discuter une
[346] L’association hypoxie - thrombolyse du caillot par
:BCE hypocapnie traduisant un effet fibrinolytique ou une
Les signes cliniques de shunt et une hyperventilation, est embolectomie surtout si
thrombose veineuse sont moins typiquement présente au cours l’angiographie pulmonaire a
fréquents (ils seraient présents d’une embolie pulmonaire. confirmé l’existence dune
dans environ 50 % des cas Il faut néanmoins savoir que les amputation supérieure à 40 %
dans une série rapportée de gaz du sang peuvent être du lit vasculaire.
174 EP). L’angoisse est assez normaux (dans environ 10 % des C et D se discuteront
fréquente (50 %) et la dyspnée cas). éventuellement plus
est le signe le plus fréquent (80 [355] tardivement mais pas dans ce
% des cas environ). :D contexte d’urgence, à moins
[347] La réponse à ce QCM est difficile qu’on ait la preuve de
:E ; en pratique, le diagnostic étant l’existence d’un caillot flottant
L’absence de signes presque certain, il est surtout utile qui pourrait continuer à
d’insuffisance cardiaque droite de demander une angiographie emboliser et expliquer la
ne permet pas d’éliminer précisant la gravité de I’E.P. dégradation du malade ou à
formellement une E.P. La scintigraphie pulmonaire est moins qu’une embolectomie
importante d’autant qu’existe surtout intéressante dans les chirurgicale soit réalisée car
une baisse de la pression formes sans tableau de gravité, ce dernier geste est toujours
artérielle. avec éventuellement associé à une interruption
renouvellement de l’examen 15 partielle de la veine cave, en
[348] jours plus tard pour confirmer un raison notamment de
diagnostic éventuellement l’impossibilité d’anticoaguler
QUESTION ANNULEE. hésitant. ces patients dans la période
[349] [356] postopératoire immédiate.
:A :ABE [360]
Tous les autres médicaments Bien qu’il n’y ait pas de :A
sont des hypotenseurs. parallélisme anatomoclinique net, Par ordre de fréquence, A est
[350] l’existence d’une tachypnée à évoquer en premier lieu. Il
:E importante d’une cyanose, d’une faudrait avoir quelques
Tous les autres facteurs sont hypotension artérielle, d’une renseignements
susceptibles de donner ou syncope, et de signes cliniques et supplémentaires sur
d’aggraver une hypotension ECG de retentissement l’auscultation pour étayer ce
orthostatique. cardiaque droit plaide pour une diagnostic.
[351] E.P. grave, surtout s’ils sont [361]
:E réunis. :BCDE
Un BAV paroxystique survient [357] La diminution du 2ème bruit
typiquement à remporte pièce :E au foyer aortique traduit un
et n’est pas déclenché ou A priori, un voyage de quelques remaniement valvulaire
19
important, e frémissement [366] Les étiologies des ruptures de
systolique, l’intensité du souffle, :C cordage sont par ordre de
enfin un click proto-systolique L’emploi des dérivés nitrés (ou fréquence les formes
traduisent des valves d’autres vasodilatateurs agissant dystrophiques (prolapsus
sigmoïdes, qui gardent encore surtout sur la précharge) doit se valvulaire mitral) et les formes
une certaine mobilité. faire néanmoins avec précaution dégénératives (sujet âgé)
[362] car une baisse trop importante de dans environ 50 % des cas,
:ACDE la pression télédiastolique du les endocardites infectieuses
A et E peuvent traduire des ventricule gauche peut entraîner dans 25 % des cas, les
signes d’insuffisance cardiaque une baisse du débit cardiaque. atteintes rhumatismales dans
gauche. Le traitement digitalique est 20 % des cas, puis viennent
D est fréquente au cours du déconseillé chez les malades l’infarctus du myocarde et les
rétrécissement aortique. présentant un obstacle important traumatismes.
[363] à réjection ventriculaire gauche [371]
:ACD (rétrécissement aortique serré, :B
Le PR à 0,22 sec correspond à cardiomyopathie obstructive). L’aspect échocardiographique
un BAV du premier degré. [367] associe la présence d’échos
La durée de QRS inférieure à :E anormaux dans l’oreillette
0,12 permet d’éliminer un bloc La dyspnée au moindre effort gauche en systole (TM), des
de branche gauche complet, correspond à la classe 4 de la vibrations systoliques de la
l’aspect asymétrique de la NYHA (pour rappel, classe 3 = valve mitrale et une grande
négativation des onde T traduit gêne pour les efforts de la vie vitesse d’ouverture (TM). En
plutôt une surcharge systolique courante et classe 2 gêne bidimensionnel, on notera
du ventricule gauche mais il est modérée apparaissant pour des parfois l’existence d’un
parfois bien difficile de efforts inhabituels, classe 1 = pas prolapsus et on recherchera
différencier cet aspect d’une de gêne fonctionnelle). le passage de l’extrémité
véritable ischémie. [368] distale du feuillet derrière le
[364] :B niveau de fermeture mitrale
:C Le B3 résulte des vibrations de en systole.
La mesure pratiquement l’ensemble du ventricule [372]
simultanée du gradient de survenant à la fin de la phase de :D
pression et du débit cardiaque remplissage rapide Sans commentaire.
lors du cathétérisme permet protodiastolique du ventricule. [373]
une évaluation de la surface [369] :ABE
aortique plus précise que le :B Sans commentaire.
doppler continu (formule de Le bref roulement diastolique [374]
Gorlin : surface aortique = flux correspond à une sténose :D
aortique systolique VG-aorte) fonctionnelle de l’orifice mitral en Sans commentaire
L’examen doppler dans les rapport avec l’importance de la
mains d’un expérimentateur fuite mitrale et donc du flux [375]
entraîné permet une évaluation protodiastolique de remplissage :AB
précise du gradient trans- rapide du ventricule (hyperdébit). Le rythme mitral de Durozier
orificiel mais l’absence de [370] associe l’éclat de Bi, le
mesure fiable du débit :E claquement d’ouverture mitral
cardiaque limite l’évaluation de En l’absence de fièvre ou de et le roulement diastolique. Le
la surface. signes généraux pouvant renforcement présystolique
[365] évoquer une endocardite, du roulement ne peut être
:ABCD l’hypothèse la plus probable est entendu chez cette patiente
Les embolies artérielles sont le une rupture de cordage. en fibrillation auriculaire, en
plus souvent d’origine calcaire, Le syndrome de rupture avec raison de la perte de la
mais sont rares. L’autre douleur thoracique et oedème systole auriculaire.
complication est la défaillance pulmonaire est rare. Le volume [376]
cardiaque gauche, puis globale. cardiaque normal à la :D
radiographie traduit le caractère On peut évidemment
très récent de cette fuite mitrale. observer des signes de
20
surcharge ventriculaire droite :B antibiotique une fois les
(déviation axiale droite de QRS Les bêtabloquants sont à éviter prélèvements effectués :
avec Si Q3, bloc incomplet au cours du spasme coronaire double antibiothérapie,
droit, inversion du rapport RIS car ils sont susceptibles de bactéricide, par voie
en Vi). Les signes d’HAG ne pouvoir le déclencher ou parentérale.
peuvent s’observer chez cette l’aggraver. [389]
patiente en fibrillation Le tabagisme peut provoquer des :CD
auriculaire. spasmes coronaires. La consommation d’alcool et
[377] [383] l’obésité sont des facteurs
:B :D favorisant ou aggravant le
L’échocardiogramme couplé au La notion de l’existence d’une développement d’une HTA.
doppler permet une mesure prothèse aortique et d’une fièvre La tachycardie de repos peut
assez précise de la surface prolongée à la suite d’une traduire une activation du
mitrale : en bidimensionnel on extraction dentaire doit faire système sympathique, qui
mesure directement la surface évoquer en premier lieu une peut être un facteur
de l’orifice mitral par planimétrie endocardite sur prothèse. d’augmentation du débit
et le doppler permet également cardiaque des résistances
une évaluation de la surface [384] périphériques et de la
mitrale par la mesure du profil :E pression artérielle mais qui
vitesse du flux trans mitral. L’existence et surtout l’apparition peut également correspondre
[378] d’un souffle diastolique chez ce à une adaptation pour
:C patient suspect d’endocardite maintenir un débit cardiaque
Le territoire inférieur correspond traduirait une fuite aortique et constant sur une cardiopathie
aux dérivations D2 - D3 - VF et donc une éventuelle désinsertion hypertensive. Cette réponse
le territoire latéral correspond à de la prothèse, et serait un ne paraît pas devoir être
V5-V6. argument important pour une retenue.
[379] greffe bactérienne sur la [390]
:D prothèse. :ABC
L’association de la bradycardie, [385] Il s’agit du bilan biologique de
de la chute tensionnelle et des :BCE première intention. A est
sueurs ainsi que la topographie Toute suspicion d’endocardite demandé surtout pour
de l’infarctus évoquent plus un impose de rechercher des signes dépister d’autres facteurs de
choc vagotonique. cutanés (purpura, faux panari risque cardiovasculaire
[380] d’OsIer) et une splénomégalie, associés.
:B dont l’existence confortera le [391]
La positivité du test au diagnostic. :ABC
méthergin et la normalité de la Les frissons peuvent A et B sont des examens
coronarographie plaident en correspondre à des décharges simples pour juger du
faveur d’un mécanisme bactériémiques à partir du foyer retentissement de I’HTA sur
spastique. Une autre étiologie infectieux. le coeur et pour rechercher
d’infarctus associée à des [386] une HVG.
artères coronaires normales est :B [392]
représentée par l’embolie Au moins 6 hémocultures, avant :BDE
coronaire. toute antibiothérapie, de Le régime désodé strict est
Une coronarographie normale préférence lors d’une poussée souvent très difficile à suivre,
est retrouvée dans environ 4 % fébrile ou de frissons, et à a fortiori chez un chauffeur
des infarctus et dans i6 % des ensemencer sur milieux aéro- routier. Le régime
infarctus survenus chez des anaérobies. hypocalorique, l’arrêt de
patients de moins de 35 ans. [387] l’alcool et une activité
[381] :C physique régulière peuvent
:A Streptocoques non groupables. permettre un meilleur contrôle
A i heure 30 du début de la [388] tensionnel, surtout si cela
douleur, le bilan enzymatique :D s’accompagne d’une perte de
sera en général normal. Une suspicion d’endocardite poids.
[382] impose de débuter un traitement
21
[393] moyenne normal = 12 mm Hg, Les bêta-bloquants sont en
:BC PAP systolique 30, diastolique principe contre-indiqués dans
Les bêta-bloquants sont contre- 15, moyenne 20). l’insuffisance cardiaque
indiqués en raison des Lindex cardiaque normal est sévère, bien que certains
antécédents d’asthme. Le compris entre 2,5 et 3,5 l/min/m2. auteurs aient pu les proposer
labétalol, qui possède à la fois [398] dans cette indication.
des propriétés alpha et bêta- :C L’emploi de rhydralazine est
bloquantes est également Les inhibiteurs de renzyme de déconseillé chez le patient
contre-indiqué. conversion ont fait la preuve coronarien, en l’absence
[394] d’une efficacité dans la d’association à un bêta-
:CE diminution de la mortalité au bloquant, en raison de son
Le souffle holosystolique cours de l’insuffisance cardiaque effet tachycardisant.
augmentant à rinspiration est un grave (stade 4). lI possède à la [403]
souffle d’insuffisance tricuspide. fois des propriétés :AD
Comme autre signe d’IVD, on vasodilatatrices sur le système Le propanolol et le vérapamil
peut également citer artériel et veineux. sont contre-indiqués en raison
rhépatomégalie sensible. La réponse A pouvait également de leur effet dépresseur sur la
[395] se discuter, ainsi que la réponse contractilité myocardique,
:D B. Ce QCM est donc litigieux. chez ce patient présentant
Les autres signes sont en [399] une diminution importante de
rapport avec l’intoxication :B sa fraction déjection.
digitalique, qui ne peut Il vaut mieux éviter d’associer un [404]
provoquer de bloc de branche diurétique épargneur de :AB
dans la mesure où la digitaline potassium au traitement par les Les dérivés nitrés vont, en
déprime la conduction supra- inhibiteurs de l’enzyme de diminuant la précharge,
hissienne ou nodale mais conversion en raison du risque diminuer le travail du
jamais la conduction infra- accru d’hyperkaliémie. d’autant myocarde et la consommation
hissienne. qu’existe une insuffisance rénale. du myocarde en 02 et
[396] [400] améliorer la symptomatologie
:E :BC du patient tant sur le plan de
90 % de la digoxine est B en raison de rangor que sur celui de
excrétée sous forme intacte par l’hypercholestérolémie, C en l’insuffisance cardiaque.
le rein. En cas dinsuffisance raison de l’insuffisance [405]
rénale, il convient donc cardiaque. La très discrète :ABC
dadapter et de diminuer la élévation des triglycérides est Les inhibiteurs de l’enzyme
posologie de digoxine. contingeante à de conversion sont des
Classiquement, on disait qu’il Ihypercholestérolémie et ne vasodilatateurs mixtes
fallait mieux utiliser dans ce cas nécessite pas de régime pauvre agissant à la fois sur le
la digitaline ; cependant la en hydrates de carbone, d’autant versant artériel et veineux, Ils
digitaline expose à la qu’il ne présente pas de vont en s’opposant aux effets
production de digoxine issue du surcharge pondérale. vasoconstricteurs de
catabolisme hépatique, dont les l’angiotensine Il, diminuer la
quantités sont difficilement [401] post charge et la précharge
prévisibles. Aussi, il faut :E d’où une amélioration de la
actuellement préconiser remploi Les contre indications habituelles dyspnée, une diminution de la
de la digoxine en cas aux digitaliques sont le bloc PA et une augmentation de la
d’insuffisance rénale, en auriculo-ventriculaire de haut fraction d’éjection.
diminuant la posologie. degré non appareillé, la [406]
[397] tachycardie ventriculaire, les :D
:B cardiomyopathies obstructives, le La fibrillation auriculaire étant
L’élévation de la pression tachycardies atriales survenant probablement récente et sans
artérielle pulmonaire moyenne dans les syndromes de Wolff, doute responsable de
est secondaire à l’élévation de Parkinson, White. l’aggravation depuis 3 mois
la pression capillaire pulmonaire [402] de son insuffisance
(pression capillaire pulmonaire :CD cardiaque, il semble licite de
22
tenter une réduction minutes (méthode de duke, TS 5 cours d’un traitement
médicamenteuse par minutes). héparinique doit être réalisée
l’association digoxine-cordarone [413] au moins une fois par
même si cette réduction sera semaine afin de dépister
difficile à obtenir. Enfin, QUESTION ANNULEE. précocement une
l’administration de Lopril® [414] thrombopénie. Le
(captopril) semble licite dans :A thromboélastogramme est un
cette myocardiopathie évoluée, La posologie habituelle de test global de la coagulation
dans la mesure où les l’héparine est de 300 à 500 UI/kg coûteux et peu reproductible
inhibiteurs de l’enzyme de /24 heures mais est à adapter à qui nest plus utilisé en
conversion ont fait la preuve chaque patient en fonction du pratique.
d’une efficacité dans la TCK (1,5 à 3 fois le témoin) et de La mesure de la vitesse de
réduction de la mortalité chez l’héparinémie (0,2 à 0,4 UI/ml) sédimentation, accélérée
de tels malades. [415] initialement permet
[407] :B d’apprécier la régression
:BCDE Sans commentaire. progressive du syndrome
La découverte d’une HTA [416] inflammatoire sous traitement.
d’apparition brutale et sévère :A [421]
chez l’adolescent doit faire Le relais par les antivitamines K :AC
évoquer une HTA secondaire, par os peut être entrepris dès la La survenue d’une
avant de parler de premières cédation des signes thrombopénie au cours d’un
manifestations d’une HTA cliniques et sera prolongé traitement héparinique curatif
essentielle, et afin de retrouver pendant 3 mois au moins. impose rarrêt immédiat de
une étiologie éventuellement [417] rhéparine et la mise en route
curable. :ABCE d’un traitement par
[408] L’ECG à la recherche de signe antivitamines K à demi-vie
:E de coeur pulmonaire aiguê brève (Tromexane® par
Il s’agit d’une saillie ou d’une (déviation axiale droite, bloc exemple), lorsque le risque
modification du bouton aortique incomplet droit, trouble de thrombotique est important.
(arc supérieur gauche). repolarisation en précordiales [422]
[409] droites), les gaz du sang à la :D
:E recherche d’une hypoxémie- Léchodoppler est un examen
Souffle méso-systolique hypocapnie. non invasif, facilement
entendu au 2° et 3° espace On observe habituellement une reproductible qui précise de
intercostal gauche et irradiant augmentation des LDH au cours façon assez fiable la
dans le dos dans la région de I’EP mais qui n’est topographie et l’importance
paravertébrale gauche. absolument pas spécifique ; le des lésions athéromateuses,
dosage enzymatique est surtout et qui peut dépister une
[410] utile pour éliminer une nécrose éventuelle thrombose
:A myocardique (CPK normales). (interruption du flux).
Sans commentaire. [418] [423]
[411] :ADE :C
:E A et E sont surtout discriminatifs Léchotomographie est
La coarctation de l’aorte dans les thromboses haut l’examen le plus simple et le
représente une cause rare situées. La phlébographie reste meilleur pour détecter et
d’HTA mais curable par un la méthode de choix en évaluer la taille dun
traitement chirurgical radical. permettant la visualisation de la anévrysme de raorte
[412] thrombose. abdominale, mais cet examen
:C [419] peut être gêné par une
Les tests de coagulation sont :A distension gazeuse
normaux: plaquettes 310 gIl Sans commentaire. abdominale importante.
signifie 310.lOg/l, le temps de Langiographie même
saignement par la méthode [420] artérielle est moins précise en
d’lvy (brassard à tension) est :ABE raison de la présence de
normalement inférieur à 10 La numération des plaquettes au thrombus qui peuvent
23
masquer l’anévrysme ou déterminant en faveur de ce classe III, ont tous deux une
minorer artificiellement sa taille. diagnostic et l’examen clinique activité anti-angineuse.
Le scanner abdominal est sans permet d’éliminer d’autres [432]
doute aussi performant que étiologies mais ne peut faire :
l’échographie mais plus partie de la réponse compte tenu QUESTION ANNULEE.
onéreux. de la formulation de la question. [433]
[424] :
:B [428] QUESTION ANNULEE.
Le doppler couplé à :DE [434]
l’échographie des troncs Lassociation dune hypokaliémie :
cervicaux sera à demander en probablement induite par les QUESTION ANNULEE.
première intention avant une diurétiques et les laxatifs, et de [435]
éventuelle angiographie signes d’hypokaliémie sur ECG
cervicoencéphalique, afin de (allongement important de QT, QUESTION ANNULEE.
dépister d’éventuelles lésions aplatissement des ondes T, ESV [436]
associées chez ce patient polymorphes à couplage tardif)
polyartériel (souffle cervical doit faire suspecter fortement QUESTION ANNULEE.
gauche). l’éventualité de torsades de [437]
[425] pointe, surtout chez un malade
:ABCDE qui fait des malaises. La QUESTION ANNULEE.
Les douleurs dorsolombaires description des malaises
sont le maître symptôme. Mais n’apporte pas d’élément [438]
il faudra évoquer le diagnostic déterminant en faveur de ce
de fissuration devant la diagnostic et l’examen clinique QUESTION ANNULEE.
survenue d’un état de choc, permet d’éliminer d’autres [439]
devant une constipation (iléus étiologies mais ne peut faire :E
réflexe ou compression par un partie de la réponse compte tenu On pourrait éventuellement
anévrysme ayant récemment de la formulation de la question. observer une augmentation
augmenté de volume) enfin une [429] des produits de dégradation
poussée dischémie distale :BcE du fibrinogène.
pouvant être en rapport avec En cas de torsades de pointe, [440]
une anémie sévère. tout anti-arythmique est à :DE
[426] proscrire car il ne pourrait que les La posologie initiale avant
aggraver. adaptation aux tests de
QUESTION ANNULEE. Le traitement repose sur la coagulation est de 400 à 600
[427] correction de l’hypokaliémie, la Ul/kg par 24 heures à
:D stimulation cardiaque rapide administrer en continue à la
Commentaire : voir question 1000 à l2OImin, même en seringue électrique ou en
suivante. l’absence de bradycardie basale injections intraveineuses
Commentaire de la question excessive. Enfin, l’administration discontinues toutes les deux
suivante de magnésium à fortes doses a heures.
L’association d’une souvent un effet spectaculaire [441]
hypokaliémie probablement même en l’absence :AD
induite par les diurétiques et les dhypomagnésémie. A, à la recherche dune
laxatifs, et de signes [430] thrombopénie induite par
d’hypokaliémie sur ECG :E l’héparine, D pour surveiller
(allongement important de QT, Tous ces médicaments anti- l’efficacité biologique.
aplatissement des ondes T, arythmiques susceptibles Le dosage de l’antithrombine
ESV polymorphes à couplage d’allonger le QT sont à proscrire III nest pas à réaliser
tardif) doit faire suspecter formellement. d’emblée dans la mesure où il
fortement l’éventualité de [431] existe une cause de phlébite
torsades de pointe, surtout chez : B D (période post-opératoire et
un malade qui fait des malaises. Lamiodarone et le sotalol, qui est alitement).
La description des malaises un bêta-bloquant possédant une [442]
n’apporte pas d’élément activité anti-arythmique de la :E
24
L’héparine n’agit quen présence thrombine plaide pour la réponse normalité.
de l’antithrombine III (AT III) qui A. [454]
est son cofacteur, et ce [448] :AC
complexe va agir :A La régulation de la synthèse
essentiellement par rinhibition La normalité du fibrinogène et du daldostérone se fait surtout
de la thrombine activée et du facteur V permet d’éliminer B et par IACTH dans l’adénome
facteur Xa ; cela explique la C. Le surdosage en avec conservation d’un
baisse de l’AT III au cours dun héparine ne peut expliquer la rythme nycthéméral, alors
traitement héparinique par baisse du facteur VII. que la régulation se fait à
consommation. Une baisse de [449] partir du système rénine-
l’AT III s’observe également au angiotensine dans
cours des thromboses mais de QUESTION ANNULEE. Ihyperplasie bilatérale. Donc
façon moins constante. [450] dans l’adénome : pas de
[443] freinage de laldostérone par
:E QUESTION ANNULEE. surcharge salée, diminution
Les taux normaux de protéine C [451] de laldostérone à
sont de 65 à 145 %. Les :CD l’orthostatisme (fait à 8 h et 12
antivitamines K diminuent de Le régime désodé n’est pas strict h, rythme nycthéméral). Dans
façon importante les taux de (natriurèse 100 mmol/24 H) et ne Ihyperplasie, c’est le
protéine C, mais l’héparine peut dans ce cas expliquer contraire.
n’interfère pas (protéine rhypokaliémie. [455]
vitamine K- dépendante). La normalité de la chlorémie :ABCE
[444] permet raisonnablement Les effets secondaires sont
:D d’exclure des pertes digestives en général réversibles,
Le Sintrom® est un dérivé d’origine haute. cependant dans de rares cas,
coumarinique dont l’efficacité En cas dalcalose métabolique, la gynécomastie a pu
est obtenue au bout de 48 Ihypokaliémie est due à une fuite persister à l’arrêt du
heures environ. rénale de potassium. traitement.
A noter que l’administration [452] Les spironolactones peuvent
dantivitamines K chez un :C donner une acidose
patient présentant un déficit en La constatation d’une hyperchlorémique avec
protéines a pu conduire à la hypokaliémie associée à une hyperkaliémie et une
survenue de nécrose cutanée. HTA en l’absence de cause altération de la fonction rénale
[445] évidente (diurétiques, laxatifs, pouvant évoquer un tableau
:E réglisse) et en régime normosodé d’insuffisance rénale.
Sans commentaire. doit faire évoquer en premier lieu
[446] un hyperaldostéronisme primaire. [456]
:BCE [453] :AC
Le TCA explore la voie :ABC A s’explique par le souffle et
intrinsèque de la coagulation, Dans les urines, on trouvera une le frémissement fémoral droit.
son allongement peut traduire alcalose urinaire contrastant avec B est exclu car le pouls
une diminution des facteurs XII, lalcalose sanguine, une fémoral est bien perçu. C est
Xl, prékalliscréine, kininogéne hyperkaliurie avec natriurèse responsable de rabolition des
de haut poids molléculaire, VIII, normale (Na u/K u> 1, pouls en aval. E est faux car
IX, X, V, VII, et fibrinogène, une phénomène d’échappement K u les axes tibiaux et pédieux
anomalie de la fibrinoformation > 20 mEq/24h) sont perméables.
ou la présence d’inhibiteurs La mesure de l’activité rénine [457]
(héparine). plasmatique est basse en :AC
position couchée et peu Explication identique.
[447] stimulable en position debout. [458]
:A Enfin on note une élévation de :BCD
La normalité du temps de laldostérone plasmatique et de la A nest pas réalisée en
reptilase (insensible à tétrahydroaldostéronurie. On pratique couvrante mais
l’héparine) associée à pratiquera un cycle de la permet dapprécier la
raugmentation du temps de cortisolémie pour s’assurer de sa foncetion métabolique
25
tissulaire de l’artériopathe en [463] de digitaliques. Il serait vain
stade III. B vérifiera rétat de :ABD de vouloir réduire la fibrillation
raorte abdominale. L’épreuve Un AVC de moins de 3 mois est auriculaire avant tout
d’effort permet daméliorer la une contre-indication absolue. traitement. Chez cette
sensibilité du doppler de repos. Lulcère gastro-duodénal récent patiente, l’emploi de dérivés
Lartériographie des membres ou la rétinopathie diabétique sont nitrés doit être évitée en
inférieurs est évidemment des contre-indications plus raison de l’hypotension
indispensable chez ce patient. relatives, mais représentent un artérielle.
[459] risque de saignement [468]
:CDE indiscutable. Enfin, on doit se :B
Langiographie digitalisée par trouver à plus de 8 à 10 jours Au cours du RM, les
voie veineuse est dune intervention et à plus de 3 thromboses de l’oreillette
théoriquement faisable mais mois de limplantation dune gauche sont favorisées par la
rarement suffisante pour faire prothèse vasculaire en dacron. dilatation de 10G et la stase
un bilan complet des lésions sanguine dans cette cavité,
artérielles, car elle nécessiterait [464] ainsi que par la survenue
alors des quantités importantes :ABCE d’une fibrillation auriculaire.
de produit de contraste. C et D La preuve absolue d’une [469]
sont le plus souvent réalisées revascularisation ne peut être :BC
soit de manière conventionnelle apportée que par l’opacification A D et E ne sont pas des
soit par technique numérisée. coronaire. Néanmoins, certains critères de sévérité du RM.
Enfin, la voie axillaire est rare critères cliniques de reperfusion [470]
mais possible. existent qu’on appelle ‘syndrome :ABDE
[460] de revascularisation” : il s’agit Ces signes traduisent de
:C des critères A C E. Néanmoins, manière directe ou indirecte
C sera choisi car les lésions ces critères sont peu sensibles et une HTAP au cours du RM.
sont étagées et bilatérales. peu spécifiques, et on a aussi Le débord droit correspond à
[461] décrit des aggravations une dilatation de l’OD, la
:C paradoxales suivies d’une partie supérieure de la double
Les caractères et la durée de la amélioration (B). bosse de l’arc moyen gauche
douleur, sa résistance à la [465] est formée par le tronc de
trinitrine et les modifications :AD l’artère pulmonaire dilatée. D
ECG avec image en miroir sont Nous sommes en présence d’un traduit un aspect d’oedème
en faveur dun infarctus du infarctus inférieur (signes ECG pulmonaire, E est évident.
myocarde. en D2D3VF), l’examen [471]
[462] angiographique révèlera donc a :C
:CD priori une sténose de l’artère L’échocardiographie doppler
Les Bêta-bloquants intraveineux coronaire droite et une permet actuellement de
à la phase aigué de l’infarctus hypokinésie inférieure. quantifier de manière
du myocarde ont fait la preuve [466] extrêmement fiable le
de leur efficacité dans la baisse :B gradient de pression
de la mortalité (étude ISIS 1) En effet, la thrombolyse a diastolique entre 10G et le
mais la fréquence cardiaque à l’avantage d’avoir reperméabilisé VG, et la surface fonctionnelle
50/min est dans ce cas une l’artère, qui était occluse par une de l’orifice mitral. Cet examen
contre-indication à leur emploi. thrombose. Cependant, elle permettra le plus souvent
L’association de raspirine à un laisse persister en général une d’éviter le cathétérisme chez
traitement thrombolytique sténose de l’artère plus ou moins cette patiente jeune.
permet de réduire de manière sévère pouvant être responsable [472]
plus importante la mortalité de nouveaux épisodes :AB
(étude ISIS 2). Par contre, d’ischémie. Les hémoptysies au cours du
ladministration systématique [467] RM peuvent survenir à
dinhibiteurs calciques ou de :BC l’occasion d’un infarctus
Xylocaïne intraveineuse ne Il faut traiter cet OAP en urgence, pulmonaire par embolie, à
semble pas procurer de tout en essayant de ralentir la l’occasion d’un OAP ou de
bénéfice significatif. fréquence cardiaque par l’emploi surinfections bronchiques, qui
26
sont fréquentes. Elle témoigne Monckeberg est une des :E
d’une hypertension veino- éthologies du RA calcifié Tous les autres critères sont
capillaire pulmonaire. Par dégénératif. en faveur d’une fuite aortique
contre, la greffe oslérienne est [478] de faible importance. Le
très rare. Les troubles du :A diamètre échographique
rythme sont auriculaires Devant l’aggravation de la télédiastolique normal du VG
uniquement et on ne peut parler symptomatologie, le est compris entre 40 et 55
d’insuffisance ventriculaire remplacement valvulaire aortique mm environ chez radulte. E
gauche. s’impose. E (opération de napporte en fait aucune
Bentall) est le traitement information sur l’importance
[473] chirurgical d’une lA par maladie de la fuite mais ne signifie pas
:AD annulo-ectasiante. que la fuite est importante.
Compte-tenu du risque potentiel [479] [486]
d’un accident embolique lors :D :B
d’une récidive de la FA, L’existence d’un déficit sensitivo- Sans commentaire.
rindication des anticoagulants moteur au cours d’une ischémie [487]
est formelle. Les quinidiniques aiguê est un signe de gravité. :C
sont prescrits pour prévenir les [480] C’est I’éthiologie la plus
récidives de fibrillation :ABD probable compte tenu des
auriculaire. Un autre signe est une asymétrie antécédents d’angines à
[474] des pouls ou de la pression répétition lors de
:B artérielle. radolescence.
Devant l’apparition de ce souffle [481] [488]
diastolique à la suite d’un :B :C
épisode fébrile, Le clivage se produit au niveau Nous sommes en présence
I’échocardiographie s’impose du tiers externe de la media. d’une fuite aortique paraissant
d’une part pour confirmer [482] “minime à modérée” chez un
l’insuffisance aortique, et pour :ABDE sujet jeune asymptomatique.
rechercher d’éventuelles Ces complications résultent de la Il convient donc de le
végétations. progression de la dissection surveiller régulièrement
[475] respectivement vers un des cliniquement et
:ABD troncs supra-aortique (A), vers échographiquement.
Les ondes T négatives et les artères rénales (B) et l’artère [489]
asymétriques en précordiales d’Adamkiewicz (D). Enfin, la :A
gauches sont en faveur d’une progression rétrograde de la Le fluttering diastolique de la
hypertrophie ventriculaire dissection peut être responsable grande valve mitrale
gauche plutôt de ‘type d’une fissuration dans le sac correspond à des vibrations
systolique” mais peuvent se péricardique (E). sous l’effet de la régurgitation
rencontrer dans rIA. Par aortique.
ailleurs, l’énoncé ne précise pas [483] [490]
HVG ‘diastolique”, la réponse D : B C :D
paraît donc acceptable. Le traitement anticoagulant est Le schéma actuel d’une
[476] contre-indiqué. L’indication prophylaxie antibiotique au
:D chirurgicale est formelle dans cours de soins dentaires chez
Les syncopes mictionnelles cette dissection de type I de De un patient valvulaire comporte
nocturnes sont en général Bakey. Le traitement hypotenseur la prise orale de 2g
d’origine vaso-vagale. Aucun permet déviter les à-coups d’amoxicilline (ou
élément de l’énoncé évoque A tensionnels néfastes. éventuellement de pénicilline
B C ou E. [484] type Oracilline) 1 heure avant
[477] :D les soins et 8 heures après.
:C Le souffle dIA est mieux perçu [491]
Le contexte infectieux et dans la position penchée en :C
l’apparition brutale du souffle avant, bras relevé, en expiration Les ulcères malléolaires
plaide en faveur d’une forcée. externes orientent plus vers
endocardite. La maladie de [485] une origine artérielle.
27
[492] :B Le traitement anticoagulant
:A L’hémibloc antérieur gauche se s’impose ainsi que le
Le fait que les varices ne traduit par un aspect qR en Dl et traitement quinidinique pour
réapparaissent pas lors de la rS en D3 avec une déviation prévenir les récidives de
station debout avec un garrot axiale gauche de l’axe de QRS fibrillation auriculaire.
au-delà de 3Q0
signifie qu’elles sont en rapport [505]
avec une incontinence de la [498] :A
crosse de la saphène interne. :A En effet, le souffle
Le bloc de branche droit peut mésosystolique au bord
[493] prendre un aspect rsR’ ou rSR’en gauche a les caractères d’un
:ACD Vi avec un allongement de la souffle éjectionnel
La manoeuvre de Perthes- durée de QRS à 12/1 00 d’accompagnement (par
Delbet (A) permet de s’assurer secondes. Lorsque l’onde r hyperdébit) et le roulement
de la perméabilité du réseau initiale est peu visible, l’aspect mésodiastolique est un
profond. rsR’ peut ressembler à un aspect roulement de Flint.
[494] qR. D correspond à un aspect de [506]
:ABCDE bloc de branche incomplet droit. :C
Les phlébotoniques sont des [499] La notion d’une scarlatine au
médicaments veinoconstricteurs : B cours de l’enfance évoque
qui peuvent jouer un rôle de La mise en place d’un pace- une origine rhumatismale.
contention mécanique discrète maker est impérative, devant ce [507]
(notamment les dérivés de BAV paroxystique syncopai. :ABCDE
l’ergot de seigle). Ces [500] Tous ces signes témoignent
médicaments ont seulement :D de l’importance de la fuite
une action sur les symptômes L’AIT chez cette femme jeune aortique ; l’intensité du souffle
fonctionnels. L’indication des associé à une notion diastolique est moins bien
cures réside d’essoufflement récent et de correlée au volume de la fuite
surtout dans les troubles palpitations irrégulières évoquait que la durée du souffle dans
trophiques post-phlébitique. déjà un RM. L’auscultation la diastole. Néanmoins, un
[495] confirme ce diagnostic, de même souffle diastolique 4/6
:D que l’aspect électrique et témoigne en règle d’une fuite
Le caractère à l’emporte-pièce radiologique. plus importante qu’un souffle
de la syncope, sa durée, la [501] 1 à 2/6. Le souffle systolique
constatation d’un pouls à :D éjectionnel
35/min au décours de la Seule dans ces examens d’accompagnement est en
syncope et l’existence de l’échocardiographie est utile pour général d’intensité modéré
trouble de conduction sur l’ECG confirmer l’existence du RM. mais peut devenir très intense
basal plaide [502] lorsque lIA est volumineuse.
fortement en faveur d’un BAV :D [508]
paroxystique. Le RM se complique volontiers :D
[496] de fibrillation auriculaire, en LHVG de type surcharge
:ABDE raison de la dilatation de diastolique est caractérisée
Cf commentaire précédent. l’oreillette gauche. L’aspect par des ondes T amples et
Commentaire de la question paroxystique et irrégulier des positives dans les dérivations
précédente palpitations est en faveur de ce précordiales gauches, alors
Le caractère à l’emporte-pièce diagnostic. que I’HVG de type surcharge
de la syncope, sa durée, la systolique se caractérise par
constatation d’un pouls à [503] des ondes T négatives et
35/min au décours de la :E asymétriques.
syncope et l’existence de Il s’agit très vraisemblablement [509]
trouble de conduction sur l’ECG d’un embol cruorique à partir :B
basal plaide d’une thrombose de l’oreillette Pour mémoire, voici les
fortement en faveur d’un BAV gauche. paramètres échographiques
paroxystique. [504] normaux: diamètre
[497] :AC télédiastolique VG
28
38 à est très élevé. On peut obtenir un En bloquant la synthèse
56 mm ; diamètre TS du VG : arrêt de la tachycardie, parfois d’angiotensine Il, le captopril
22 à 40 mm ; pourcentage de précédé d’un ralentissement. tend à diminuer l’aldostérone.
raccourcissement: 33 % Néanmoins la réponse B n’est Par cet effet, il tend plutôt à
fraction d’éjection pas à cocher. augmenter la kaliémie. C’est
: 60 à 70 %. [515] la raison pour laquelle il est
[510] :CD préférable de l’associer avec
:BE L’injection rapide de Striadyne un diurétique hypokaliémiant.
LIA est la valvulopathie la plus (adénosine triphosphate) Il faut diminuer la posologie
exposée à la greffe entraîne une dépression de la en cas d’insuffisance rénale.
bactérienne. La dissection peut conduction du noeud auriculo- Enfin, le captopril est contre-
se voir dans les lA survenant au ventriculaire en raison d’un indiqué en cas de sténose
cours d’anévrysmes puissant effet vagomimétique. bilatérale des artères rénales,
dystrophiques mais pas dans L’injection intra-veineuse lente de du fait du risque
les étiologies rhumatismales. Vérapamil (Isoptine) est d’insuffisance rénale aiguê.
[511] également souvent efficace par dans ce cas.
:D son effet freinateur sur la
Il faut réaliser un remplacement conduction nodale. La Cédilanide [521]
valvulaire aortique sans tarder; peut être efficace mais de :ABC
ce patient aura néanmoins un manière plus retardée. A justifie de débuter la
pronostic post-opératoire moins [516] posologie de la prasozine très
bon que s’il avait été opéré plus :E progressivement, en donnant
tôt dans la mesure où il existe Le principal risque évolutif de ces la première prise au moment
déjà une dilatation ventriculaire tachycardies fonctionnelles du coucher. La Dihydralazine
importante et une baisse de la paroxystiques est leur récidive. est contre-indiquée dans
fonction du VG, dont on n’est Elles ne donnent pas d’embolies rangor du fait de la
pas certain de la récupération systémiques. tachycardie réflexe qu’elle
post-opératoire. [517] induit et qui augmente le
:AC travail cardiaque. L’Aldomet
[512] Il s’agit d’un malaise par peut entraîner des anémies
:C hypotension artérielle hémolytiques auto-immunes.
II s’agit d’une tachycardie orthostatique, en rapport avec Enfin, l’arrêt brutal de la
jonctionnelle dite tachycardie de une posologie un peu forte clonidine peut entraîner un
Bouveret. d’hypotenseurs. rebond hypertensif.
[513] [518] [522]
:E :E :E
On sait aujourd’hui que la Seul le métoprolol est Le contexte (alitement, plâtre)
classique crise polyurique chronotrope négatif et favorise la et la symptomatologie sont
souvent décrite à l’arrêt de ce bronchoconstriction. Seule la très en faveur d’une embolie
type de tachycardie est en nifédipine est vasodilatatrice. pulmonaire.
rapport avec une libération de Aucun des 2 ne facilite la [523]
facteur atrial natriurétique. conduction nodale. :BDE
Néanmoins, la réponse à cette [519] Ce sont les examens à
question est difficile car d’autres :CDE demander immédiatement
types de tachycardies peuvent L’association bêta-bloquant devant toute suspicion
entraîner une polyurie et d’autre Vérapamil a une action inotrope d’embolie
part le caractère extrêmement négative, chacun des deux pulmonaire.
brutal du début et de la fin de la médicaments étant lui-même [524]
crise est également assez inotrope négatif. La nifédipine est :AD
évocateur. souvent responsable de bouffées L’aspect S1Q3 traduit une
[514] vasomotrices ou d’oedèmes des rotation vers la droite de l’axe
:AE membres inférieurs, surtout en de QRS. Des ondes P amples
Les manoeuvres vagales début de traitement. en D2 évoque une
peuvent parfois être sans effet [520] hypertrophie auriculaire
lorsque le tonus adrénergique :BC droite, qui n’a pas le temps
29
d’apparaître de manière aussi l’existence d’un B3 (galop [535]
aiguê. protodiastolique) et d’un :B
[525] roulement diastolique Le patient est
:ABCDE d’accompagnement. asymptomatique bien qu’actif
Sans commentaire. [531] (arbitre de football) et
[526] :ACD présente des signes
:BCDE Le passage en fibrillation d’ischémie électrique au
Seule l’angiographie auriculaire peut être à l’origine repos et à l’effort, dont
pulmonaire permettra de d’une poussée d’insuffisance l’origine coronarienne est
confirmer le diagnostic cardiaque en raison de la perte attestée par la
d’embolie pulmonaire. La de la systole auriculaire dans le coronarographie : il s’agit
phlébocavographie est très remplissage ventriculaire. La donc d’une ischémie
importante pour dépister une stase sanguine favorise la silencieuse.
éventuelle thrombose veineuse formation de thrombus dans [536]
profonde et l’existence de l’oreillette gauche, pouvant :A
caillots flottants. B peut ici avoir donner des embolies La lésion sous-endocardique
un intérêt pour suivre l’évolution systémiques. est un sous-décalage de ST
de la maladie. [532] horizontal ou descendant. Un
[527] :C sous- décalage oblique
:AE Léchodoppler permettra de ascendant de ST est non
Le traitement comporte dans quantifier la fuite aortique et la spécifique d’insuffisance
l’immédiat une oxygénothérapie fuite mitrale, et d’apprécier le coronaire.
compte-tenu de l’hypoxémie et retentissement de ces fuites sur [537]
Ihéparinothérapie à doses le ventricule gauche (dilatation :ABCE
efficaces. des cavités et fonction VG) et Tous ces critères traduisent la
[528] l’oreillette gauche ; de plus, cet sévérité de l’ischémie :
:E examen recherchera la présence apparition précoce au cours
Le rythme ventriculaire est d’un éventuel thrombus dans la de l’effortet pour une faible
irrégulier et il n’y a pas d’activité cavité auriculaire gauche. accélération de la féquence
auriculaire visible : il s’agit donc [533] cardiaque, amplitude du sous-
dune fibrillation auriculaire. :AC décalage, persistance tardive
[529] Le traitement anticoagulant est ici lors de la récupération.
:B systématique sauf contre- [538]
Le souffle holodiastolique au indication. Le traitement :ABCE
bord gauche du sternum digitalique permettra de ralentir le Tous les anti-angineux A B et
correspond à une insuffisance rythme ventriculaire, voire de C peuvent être proposés.
aortique le souffle réduire le trouble du rythme. Un L’adjonction d’anti-agrégants
holosystolique apexien est un choc électrique externe ne sera peut être utile pour éviter la
souffle d’insuffisance mitrale; le envisagé qu’ultérieurement après formation d’une thrombose
bref roulement une anticoagulation de plusieurs coronaire.
mésodiastolique à l’apex semaines, et après arrêt des
correspond à un souffle digitaliques. [539]
d’accompagnement [534] :B
d’hyperdébit du à :AC Il s’agit d’un patient porteur de
l’insuffisance mitrale, il ne s’agit Les antiarythmiques de classe lA lésions coronaires proximales
pas d’une sténose mitrale (quinidiniques-Rythmodan) ou de tritronculaires avec bon lit
autonome. classe IC (Flécaïne, Rythmol, d’aval donc a priori
Cipralan) sont les médicaments accessibles à un geste de
[530] les plus efficaces dans la pontage. Dans ce cas, on
:A prévention des récidives de préfére le pontage à une
En effet, les signes fibrillation auriculaire. Les bêta- dilatation endoluminale, car il
auscultatoires sont en faveur bloquants peuvent être utiles y a 3 troncs coronaires à
d’une 1M importante, non tant lorsqu’il s’agit de FA d’origine revasculariser.
en raison de rintensité du catécholergique, ce qui n’est pas [540]
souffle qu’en raison de le cas ici. :C
30
Sans commentaire. normosodé. L’absence de ce le rythme ventriculaire, mais
[541] signe ne permet cependant pas sera inefficace pour réduire le
:D d’éliminer formellement ces flutter.
La symptomatologie (surtout la diagnostics. [555]
triade : céphalée, sueurs, [548] :D
palpitations; plus :BCDE La stimulation électrique de
accessoirement la gêne Au cours de C et D, l’oreillette peut se faire par
thoracique) associée à I’HTA, l’hyperkaliémie est secondaire à voie endocavitaire (la sonde
ainsi que l’augmentation de la l’acidose. Elle est la étant introduite par voie
glycémie sont en faveur d’un conséquence de la lyse cellulaire veineuse) ou par voie
phéochromocytome. dans B. transoesophagienne (la
[542] sonde étant introduite par
:CE [549] voie nasale). Le rythme
La mesure de l’excrétion :BCDE sinusal est obtenu dans 60 à
urinaire des métanéphrines sur Les hypokaliémies sévères 70 % des cas, soit
24 H a une sensibilité proche de peuvent donner des constipations immédiatement, soit après un
100 %. Le dosage des pouvant aller jusqu’à l’iléus passage en FA transitoire.
catécholamines urinaires libres paralytique. Principe : capturer l’oreillette
reste utile. [550] par la stimulation de façon à
[543] :ABE interrompre le circuit de la
:E Les signes ECG d’une tachycardie. La stimulation
Parmi ces antihypertenseurs, hypokaliémie sont rapparition doit se faire à une fréquence
les inhibiteurs calciques sont les d’une onde U, rhorizontalisation légèrement supérieure à celle
moins susceptibles de perturber puis la dépression du segment de la fréquence de l’oreillette
les résultats des tests. Parmi ST, raplatissement voire la en flutter.
les autres médicaments négativation de l’onde T, enfin Les formes récentes et sans
pouvant perturber les tests, des troubles du rythme supra- cardiopathies sous-jacentes
citons : les IMAO, les ventriculaires (ESA, FA) et sont les formes les plus
réserpiniques ; la guanéthidine, ventriculaires (ESV, TV, torsades accessibles à la stimulation.
la phentolamine. de pointe favorisées par [556]
[544] l’allongement du segment QT). :BCD
:BDE [551] B et C sont des facteurs de
La vanille est également contre- :C risque cardiovasculaire.
indiquée. Le flutter auriculaire est une [557]
[545] tachycardie régulière à 1 5OImn, :B
:C à QRS fins. L’activité auriculaire - Non transmural : pas d’onde
Le traitement médical en pré- est représentée par des ondes F Q.
opératoire repose sur à 300/mn. -Antéroseptal : Vi, V2, V3.
l’association alpha et bêta- [552] - Latéral: Dl, VL, V5, V6, haut:
bloquant (labetolol). :B Dl, VL.
[546] Une régularité parfaite à une - E : Vi, V2, V3, D2, D3, VF
:A fréquence de 1 50/mn est très antéroseptal et inférieur.
Il s’agit d’une HTA sévère évocatrice de flutter.
associée à une hypokaliémie [553] [558]
importante : on doit évoquer le :A :B
diagnostic de syndrome de Dans 20 % des cas Les blocs des infarctus
Conn, d’autant que la prise de généralement chez les sujets de inférieurs (généralement en
pastis sans alcool semble sexe masculin, le flutter ne rapport avec une atteinte de
occasionnelle. s’accompagne pas de la coronaire droite) sont de
[547] cardiopathie décelable. siège nodal : en effet, le
:E [554] noeud de Tawara est irrigué
Dans les Hyperaldostéronisme :B par une branche de la
secondaires (B, C, D), on a En raison de risque d’embolie coronaire droite chez 90 %
classiquement un rapport Na/K artérielle lors de la régularisation. des sujets. Ces lésions sont
urinaire inférieur à 1 en régime La striadyne permettra de ralentir en rapport avec l’ischémie ou
31
à la période initiale avec une tricuspide = signe de Carvalho. Lantithrombine III diminue lors
hypertonie vagale. Ils sont le [566] des traitements par
plus souvent régressifs sous :ACE l’héparine, car c’est un
atropine IV. A C - Signes d’insuffisance cofacteur de
[559] tricuspide. l’héparine.
:D B - Insuffisance aortique. [573]
Le délai pour la mise en route D - Rétrécissement aortique. :E
d’une thrombolyse est dépassé [567] La protéine C est un facteur
(> 6 heures). :BCD vitamine K dépendant qui
E - Est contre-indiqué en raison Insuffisance cardiaque avec foie diminue lors des traitements
du BAV. cardiaque (BC) et insuffisance par les AVK mais qui est peu
[560] rénale fonctionnelle (D). affectée par l’héparine.
:ABD [574]
- 34 à 50 % des infarctus inféro- [568] :D
postérieurs se compliquent :BD Sans commentaire.
d’infarctus du ventricule droit. B - Signes d’insuffisance [575]
- 5 % des infarctus antérieurs tricuspide. :D
se compliquent d’infarctus du C - Signe de rétrécissement L’INR est un indice
VD. aortique. permettant de normaliser le
[561] D - La pression capillaire temps de Quick en fonction
:B pulmonaire donne indirectement de la
L’insuffisance respiratoire la pression de loreillette gauche. thromboplastine utilisée.
chronique est suggérée par Le [576]
rhypercapnie (PCO2 à 55 barrage mitral crée un gradient :ABC
mmHg) le faciès érythrosique et ventricule gauche-oreillette D E - Ne sont pas réalisées
rhippocratisme digital. gauche en télédiastole (25-10 = en première intention.
[562] 15 [577]
:ABD mmHg). :ACD
A - L’onde P a une hauteur [569] L’asthme contre-indique
supérieure ou égale à 3 mm en :E l’emploi des bêta-bloquants
D2 ou VF = hypertrophie Sans commentaire. (Sectral, Ténormine).
auriculaire droite. [570]
B D - Signes de surcharge :DE [578]
ventriculaire droite. Héparinothérapie à doses :ABD
[563] efficaces (300 à 500 voire 600 L’Enalapril est un inhibiteur de
:E U/kg/24 h) administrée au mieux l’enzyme de conversion. La
Sans commentaire. en perfusion ou par voie intra- baisse de I’angiotensine II se
[564] veineuse toutes les deux heures traduit
:ABDE en doses fonctionnées. pas une baisse du rétro-
- Oxygénothérapie à faible débit [571] contrôle négatif sur la
(1 l/mn). :AD production de rénine.
- Restriction hydrique en raison Les thrombopénies à l’héparine D - Vrai, car le diurétique
de rhyponatrémie qui témoigne surviennent entre le 5ème et augmente I’ARP.
d’une hyperhydratation globale. 15ème jour de traitement C - Faux : entraîne une
[565] anticoagulant. Les précoces baisse de l’aldostérone.
:BC survenant avant le 5ème jour de [579]
A - Souffle d’insuffisance traitement sont modérées et :E
aortique. n’imposent pas l’arrêt du Il s’agit d’une contre-
B - L’auscultation d’un RM traitement. Celles survenant indication à l’utilisation des
comprend classiquement après le 5ème jour de traitement, inhibiteurs de l’enzyme de
- éclat de Bi sévères, sont souvent associées conversion.
- B2 - claquement d’ouverture à des thromboses artérielles [580]
mitrale et/ou veineuses. :D
- roulement diastolique. [572] Pour affirmer le diagnostic de
C - Souffle d’insuffisance :E sténose bilatérale des artères
32
rénales. Cordarone permettant des taux de la rattacher à un
[581] sériques efficaces au bout de 7 à anévrisme.
:CDE 10 [594]
E - A la recherche d’une porte heures. :BC
d’entrée qui est ici évidente. D - La Cédilanide peut être C - Les calcifications se
[582] utilisée mais à des posologies voient dans 60 % des cas.
:BDE inférieures (1/2 ampoule 4 fois [595]
[L’apparition du souffle par :B
diastolique témoigne d’une jour). Confirme le diagnostic et
insuffisance aortique qui E - Anesthésique local qui permet de mesurer la taille de
n’existait pas auparavant. ressemble à la xylocaïne. Pas l’anévrisme.
L’existence d’un d’action à rétage supra- [596]
amaigrissement témoigne de ventriculaire. :A
l’atteinte de l’état général de [589] Les embolies compliquent 10
cette endocardite sub-aiguê. :D % des anévrismes de l’aorte
[583] La réduction par choc électrique abdominale.
:ABE externe a plus de chances de [597]
A - Témoin de la régurgitation réussir lorsque la fibrillation est :C
aortique. récente, à condition dans ce cas Embolectomie par sonde de
E - En raison de l’insuffisance précis que l’oreillette gauche ne Fogarty.
mitrale ancienne. soit pas trop dilatée.
[584] [590] [598]
:BDE :AD :ABCDE
A - Peut se discuter dans des Classification de Vaugham- Seul rélectrocardiogramme
délais assez brefs si la Williams. Diminue le courant peut faire le diagnostic précis
tolérance hémodynamique reste sodique rapide. de trouble du rythme, car tous
médiocre. D - Permet seulement deux ces diagnostics
D - La péniciline sera associée prises par jour. s’accompagnent dune
à un aminoside. [591] fréquence cardiaque
[585] :ABCDE irrégulière.
:BD La kaliémie devra être surveillée [599]
Les portes d’entrée régulièrement car toute :AB
stomatologiques ou ORL sont hypokaliémie favorise Le souffle systolique de
les plus fréquentes. l’allongement de QT et la pointe correspond à une
[586] survenue de torsades de pointe insuffisance mitrale organique
:C et de syncope. ou
Association synergique [592] fonctionnelle.
Pénicilline-aminoside par voie :AE [600]
parentérale. L’emploi du Sérécor impose de :D
[587] tester la sensibilité du malade au Insuffisance cardiaque
:A médicament par la pratique gauche déclenchée par le
Le passage en fibrillation d’un ECG, 24 heures après la passage en fibrillation
auriculaire au cours d’un première prise (réaction auriculaire.
rétrécissement mitral marque d’idiosyncrasie). [601]
un tournant évolutif dans Signes d’alerte :ABC
l’évolution de la maladie. - allongement de QRS > 25 % A B C - Association de
B C D - Sont également des - allongement de QT > 0,04 sec diurétiques (A), de
causes déclenchantes de - allongement de PR > 0,24 sec vasodilatateurs (B) et de
fibrillation auriculaire. - ESV nombreuses et digitaliques.
polymorphes. E - Contre-indiqué dans
[588] B - Signe d’imprégnation. rinsuffisance cardiaque en
:AC [593] raison de son effet inotrope
A - Pour éviter une migration :D négatif
embolique. Une masse abdominale battante (lsoptine®).
C - Dose de charge de dont le caractère expansif permet [602]
33
:BCD l’interprétation des résultats. tamponnade) par fissuration
A - Contre-indiqué. Dans l’adénome de Conn, I’ARP de la dissection dans le sac
B - Diminue la précharge (retourest très abaissée et peu péricardique
veineux) et la pression de stimulable par rorthostatisme; [618]
remplissage du ventricule l’aldostérone plasmatique est le :CD
gauche. plus souvent élevée. Les principaux facteurs
[603] [611] étiologiques reconnus de
:B :B dissection sont les maladies
Il s’agit d’un masse battante etSi le patient a un poids stable, les du tissu
expansive, non douloureuse, sorties sodées sont égales aux élastique (comme le
médiane ou légèrement apports sodés soit environ 240 syndrome de Marfan) et
latéralisée à gauche. mmol/jour. l’hypertension artérielle.
[604] [612]
:B :D [619]
Léchotomographie permet de Sans commentaires. :A
mesurer le diamètre de [613] B est contre-indiqué au cours
lanévrysme et de rechercher :AB dune dissection. C et D
une éventuelle thrombose. A et B en raison de n’apportent rien de plus. La
[605] rhypokaliémie, car ce sont des maîtrise de la pression
:A diurétiques hypokaliémiants. artérielle est fondamentale.
L’abolition du pouls fémoral est [614] [620]
en faveur d’une thrombose de :C
l’iliaque primitive ou externe. La clairance de la créatinine se QUESTION ANNULEE
[606] calcule par la formule U*V/P où U [621]
:B et P sont les concentrations
Le risque de rupture est urinaire et plasmatique de QUESTION ANNULEE
important dès que l’anévrysme créatinine et V le débit urinaire [622]
qu’il faut ici rapporter en ml/min.
atteint la taille de 6 cm, ce qui :
impose une correction [615] QUESTION ANNULEE
chirurgicale. :B [623]
[607] Le caractère migrateur de la :
:C douleur avec irradiation dorsale QUESTION ANNULEE
Sans commentaires. et lombaire, le terrain hypertendu, [624]
[608] et l’asymétrie tensionnelle
:BC évoque fortement le diagnostic QUESTION ANNULEE
Ce patient présente une HTA de dissection aortique. [625]
sévère et récente avec [616]
hypokaliémie importante. Il faut :ACD QUESTION ANNULEE
donc évoquer B et C. La radiographie thoracique [626]
recherchera un élargissement du
[609] médiastin. Léchocardiographie QUESTION ANNULEE
:BC recherchera une image de [627]
On peut également rencontrer dissection par voie
des troubles de rexcitabilité transthoracique ou mieux par QUESTION ANNULEE
ventriculaire à type voie transoesophagienne. [628]
d’extrasystoles ventriculaires, Laortographie reste de l’examen
une diminution de l’amplitude de référence et permettra de QUESTION ANNULEE
voire une inversion des ondes T préciser le type exact de la [629]
et un allongement de QT. dissection et son extension. :BD
[610] [617] B évoque la survenue d’une
:AB :E fibrillation auriculaire qui a pu
En effet, la plupart des L’apparition d’une dyspnée avec être à l’origine d’un accident
médicaments antihypertenseurs turgescence des jugulaires dans embolique.
risquent d’interférer sur ces ce contexte traduit un D plaide en faveur d’une
dosages et de gêner hémopéricarde compressif ( embolie le début étant
34
classiquement plus progressif [636] :D
en cas de Lappréciation de l’importance
thrombose aiguê. QUESTION ANNULEE. des lésions sous-valvulaires
C et E plaideraient plutôt pour [637] est primordial dans la
une thrombose. :B décision thérapeutique: si
La spironolactone (Aldactone) est elles sont peu importantes, on
[630] un diurétique épargneur de peut proposer une dilatation
:ABC potassium : sa structure de percutanée par ballonnet ou
A B C témoignent de la pré- dérivé stéroïdien proche de une comissurotomie
existence dune artériopathie l’aldostérone en fait un chirurgicale; dans le cas
des membres inférieurs. antagoniste de cette hormone au contraire, on préférera le
[631] niveau de son récepteur. remplacement mitral par une
:D [638] valve prothétique.
L’existence d’une circulation :E [645]
collatérale plaide en faveur L’onde U témoigne de :AE
dune thrombose artérielle. Ihypokaliémie. A favorise la stagnation du
[632] [639] sang au niveau de l’oreillette
:ADE :B dilatée et la formation de
La réanimation post-opératoire Ce tracé montre un rythme thrombus. Dans ce contexte,
dune intervention tardive pour ventriculaire irrégulier et une E évoque un embol d’origine
ischémie des membres fibrillation auriculaire dite auriculaire gauche.
inférieurs surveillera l’apparition a”grosses mailles: les ondes P [646]
d’une acidose-hyperkaliémie et d’origine sinusale ont disparu et
dune insuffisance rénale aiguê sont remplacées par des ondes F QUESTION ANNULEE.
secondaire à la rhabdomyolyse de fibrillation rapides et [647]
et la myoglobinurie. Par ailleurs, irrégulières dont l’amplitude est
roedème de revascularisation importante en raison de la QUESTION ANNULEE
du membre justifie la pratique dilatation auriculaire. [648]
daponévrotomies de décharge.
[633] [640] QUESTION ANNULEE
:ABC :A [649]
A B et C augmentent la A parait le plus plausible en
kaliurèse. D est un diurétique raison de la coïncidence de cet QUESTION ANNULEE
épargneur de potassium dit accident avec le passage récent [650]
antialdostérone. E peut être en fibrillation auriculaire.
responsable de néphropathie [641] QUESTION ANNULEE
intersticielle chronique, qui ne :
s’accompagne pas en règle QUESTION ANNULEE. [651]
d’hypokaliémie. [642]
[634] :A QUESTION ANNULEE
:ABDE A est indispensable. C est contre- [652]
Toutes ces étiologies peuvent indiqué. E sera donné en relais
s’accompagner d’un de A. D est parfois prescrit pour QUESTION ANNULEE
hyperaldostéronisme primaire ralentir une fibrillation auriculaire. [653]
ou Dans ce cas, on préférera tenter :D
secondaire, pouvant être une réduction du trouble du 1 mg = 100 UI.
responsable dune rythme par une association [654]
hypokaliémie. digitaline-cordarone. :E
[635] [643] Sans commentaire.
:A :A [655]
En cas d’hyperaldostéronisme A traduit le barrage entre 10G et :D
primaire, I’ARP sera basse le VG. D et E peuvent être notés LINR permet une
alors qu’elle est élevée en cas mais sont des signes indirects, normalisation de la valeur du
dhyperaldostéronisme non spécifiques du RM. temps de Quick quelle que
secondaire. [644] soit la
35
thromboplastine utilisée. [667] (destruction bactérienne).
[656] :ABC Il y a une forte corrélation
:ACDE C pouvait être dû à entre l’efficacité thérapeutique
Sans commentaire. l’augmentation du volume et un pouvoir bactéricide du
[657] d’éjection systolique lors de sérum> ou = à la dilutionl/8.
:ABCE chaque contraction ventriculaire Il est mesuré au moment du
Le temps de Quick explore la en raison de la bradycardie. pic sérique de l’antibiotique et
voie tissulaire. [668] au moment du taux résiduel.
[658] :E [673]
:C Sans commentaire. :ABC
Sans commentaire. [669] A - Principale complication,
[659] :C conséquence des dégâts
:C Les streptocoques responsables valvulaires.
Sans commentaire. de la maladie d’Osier B - Par rupture d’anévrisme
[660] n’appartiennent pas au groupe A mycotique.
:ABCE (responsable d’infections aiguès C - Les embolies des
Sans commentaire. de type septicémie, rarement endocardites du coeur
[661] d’endocardite). gauche peuvent toucher tous
:BD C - Deux groupes selon qu’ils les viscères
A - Une glycémie à jeun suffit ici appartiennent ou non au groupe (embolies septiques de
puisque les chiffres sont D, fragments de végétation).
nettement supérieurs à ceux de a - groupables (groupeD) : [674]
la définition de l’OMS (> 1,20 entérocoques (streptocoque :A
g/l). faecalis), non entérocoques Peut confirmer le diagnostic
[662] (streptocoque bovis) en montrant un sus-décalage
:D b - Non groupables. du segment ST contemporain
En raison du risque de [670] de la douleur compte-tenu de
complication. :AB la fréquence des crises.
A et B sont évidemment les [675]
[663] examens primordiaux à effectuer. :B
:D E - Est un stigmate B - Se voit dans les
Une onde P sur deux est immunologique de l’endocardite, syndrômes de Wolf Parkinson
bloquée. Celle qui conduit le fait éventuellement utile pour étayer White. A l’acmé de la crise
avec un espace PR constant. le peuvent se voir aussi une
[664] diagnostic. fibrillation ventriculaire, une
:E [671] tachycardie ventriculaire ou
Espace AH = temps de :D fonctionnelle, une dysfonction
conduction intranodale. Les streptocoques n’appartenant sinusale.
Le trouble de conduction se pas au groupe D sont les plus [676]
situe en aval du tronc du fréquents. La sensibilité à la :ABCDE
faisceau de His puisque pénicilline y est constante et Le spasme peut survenir sur
l’intervalle AH est normal. toujours excellente. L’association des artères coronaires
[665] à un aminoside permet une normales ou sur une lésion
:C action bactéricide synergique. athéromateuse préexistante.
Cause la plus fréquente chez [677]
les sujets de plus de 60 ans, dû [672] :BCD
à des lésions dégénératives du : A E A - A éviter car il peut
tissu de conduction avec Pouvoir bactéricide du sérum : on aggraver le spasme.
atteinte des branches du étudie l’effet bactéricide de B C D - Sont des
faisceau de His. différentes dilutions du sérum du vasodilatateurs coronaires
[666] malade sur la souche pouvant prévenir ou lever le
:CDE préalablement isolée, et on spasme.
A - Le Sectral déprime surtout détermine ainsi la dilution E - Est contre-indiqué car il
la conduction nodale qui est ici maximale du sérum capable est utilisé pour déclencher le
normale. d’exercer une bactéricidie spasme.
36
[678]
:ABCDE
A et D par trouble du rythme.
[679]

QUESTION ANNULEE.
[680]
:B
La greffe bactérienne sur
l’endocarde se fait en règle au
cours d’une bactériémie.
[681]

QUESTION ANNULEE.

[682]
:BCDE
Sans commentaire.
[683]
:AD
Sans commentaire.
[684]
:
QUESTION ANNULEE

37
Cardiologie

14 pages

[1] :D C - Manoeuvre de Perthes.


:E C’est un vasodilatateur artériel Physiologiquement à la
La douleur thoracique utilisé dans I’HTA grave. marche, les veines
migratrice est typique de la [9] superficielles dilatées se
dissection aortique. L’HTA est :E collabent (aspiration du
un facteur de risque Territoire associant le territoire sang vers le réseau profond). Si
fréquemment retrouvé (plus de antéro-septal (Vi, V2, V3) et le le réseau profond est
3/4 des cas). Les autres territoire inférieur (D2, D3, VF). thrombosé, elles restent
facteurs favorisants sont [10] dilatées et la
classiquement: la grossesse, :D marche s’accompagne de
les maladies du tissus élastique Il traduit le caractère serré du douleur.
(maladie de Marfan), la rétrécissement aortique quand il [17]
coarctation aortique, la est supérieur à 6/100ème de :ABCE
bicuspidie aortique, les causes seconde. Le temps d’éjection A B - Les troubles ioniques
iatrogéniques (aorthographie, corrigée est alors également potentialisent l’action
circulation extracorporelle). augmenté, supérieur à 110% en bathmotrope de la digoxine.
[2] labsence d’insuffisance C - La digoxine est éliminée par
:B ventriculaire gauche. le rein. Le surdosage est donc
Il existe un élargissement de la possible si on ne tient pas
différentielle. [11] compte de la fonction rénale.
[3] :C D - Le clofibrate ne donne pas
:D D et E - Donnent des 1M par d’interaction avec la digoxine.
La douleur accompagnée de rupture de cordage. E - Les quinidiniques
palpitations est plus typique A - Est rare par rupture de augmentent la digoxine.
dangor de Prinzmétal. Elles ranneau. [18]
traduisent des troubles du B - Le mécanisme est une :ACE
rythme. On peut voir également dilatation de ranneau. B - Peut être responsable
des troubles de conduction [12] d’insuffisance cardiaque; mais
dans rangor spastique. :A le ventricule gauche n’est pas
[4] c -Est également possible. atteint, le retentissement se
:D [13] faisant en amont du
Laugmentation primitive :B rétrécissement.
daldostérone entraîne une Le blocage de l’Atpase entraîne D - Au stade évolué, peut être
baisse de la rénine par feed- une hypokalicystie, une responsable d’insuffisance
back négatif. augmentation du sodium ventriculaire droite
[5] intracellulaire. Les échanges E - L’insuffisance cardiaque est
:C sodium-calcium sont alors due à l’augmentation de
Londe Q signe l’infarctus du augmentés et rentrée du calcium l’obstruction et aux troubles de
myocarde transmural. dans la cellule est responsable compliance.
[6] de linotropisme. [19]
:C [14] :A
Sans commentaire. :E Le souffle est typiquement
[7] Sans commentaire. holosystolique.
:C [15]
Lincidence OAG ne permet pas :A [20]
de voir l’oreillette gauche. Celle- Les ulcères artériels sont très :E
ci peut se voir sur le profil douloureux. Le roulement télédiastolique de
(partie supérieure du bord [16] Flint traduit la gêne à
postérieur) et sur OAD (partie :BCDE l’ouverture mitrale par le flux de
supérieure du bord postérieur). A - Permet d’apprécier la régurgitation.
[8] continence des perforantes. Le roulement protodiastolique
1
de Flint est dû à l’affrontement thrombose pariétale. est moins fréquent que la
entre la régurgitation aortique et E - C’est le meilleur examen : il fibrillation auriculaire au cours
le remplissage rapide permet la surveillance de des cardiothyréoses. Les
ventriculaire. l’anévrisme. complications thrombo-
[21] [25] emboliques y sont également
:D :C moins fréquentes.
Sans commentaire. Il n’y a pas d’oedème pulmonaire L’insuffisance cardiaque se voit
[22] du fait de la prédominance de la en cas de cardiopathie sous-
:D compression sur les cavités jacente. Les digitaliques
Lamiodarone bloque les canaux droites avec obstacle au retour permettent le ralentissement de
potassiques de la phase 3 du veineux. la fréquence ventriculaire ou la
potentiel daction. D et E - (diminution du pouls à dégradation en fibrillation
[23] l’inspiration). Traduisent le même auriculaire.
:A phénomène : le ventricule droit [30]
Chez les patients hospitalisés comprimé ne se remplit :AE
pour bilan d’une syncope, une correctement qu’à l’inspiration, Larc moyen gauche est formé
cause précise n’est reconnue avec bombement du septum dans sa partie supérieure par
que dans la moitié.des cas interventriculaire vers le l’artère pulmonaire gauche,
lorsqu’une étiologie est ventricule gauche gênant son dans la partie inférieure par
retrouvée, le diagnostic est fait remplissage et donc diminution l’auricule gauche.
grâce à la clinique dans 50 %, du débit systémique. [31]
puis grâce au Holter dans 30% [26] :C
des cas, à l’ECG de surface :B Le Népressol® est un
dans 10% des cas...une cause Parmi les différentes vasodilateur artériel musculaire
cardiaque est alors retrouvée perturbations lipidiques, qui provoque une tachycardie
dans la moitié des cas. Il s’agit, l’hypercholestérolémie est un réflexe.
alors, aussi souvent de troubles facteur de risque prouvé [32]
du rythme que de bradycardie. cardiovasculaire. Dans ce cas-ci, :D
Le Holter examen non invasif il s’agit très certainement d’une LAdalate® est plutôt
pouvant être répété, détecte et hypercholestérolème tachycardisant. Cest un
quantifie mieux les troubles du monogénique hétérozygote vasodilatateur artériel donc
rythme que les blocs (atteinte avant 40 ans). sans action sur la précharge.
auriculoventriculaires. Le L’hypertriglycéridémie endogène Enfin, il n’a aucune interaction
syndrome d’Adams Stockes est également athérogène : les avec les catécholamines.
s’accompagne le plus souvent VLDL transportent aussi du [33]
mais pas toujours de troubles cholestérol (15%). L’atteinte est :D
de conduction à l’ECG de tardive. Sans commentaire.
surface. Dans ce cas-ci, on [27] [34]
pourra faire dans un second :A :C
temps une exploration Toute manifestation fonctionnelle Le patient présente un
endocavitaire si on s’oriente doit faire envisager un bilan en syndrome vagal tel qu’on peut
vers un bloc vue d’une chirurgie. La survenue le voir dans les infarctus
auriculoventriculaire dune syncope est une indication inférieurs. Ce syndrome vagal
paroxystique. formelle au remplacement réagit bien à latropine.
[24] valvulaire. [35]
:E :C
A - Les radios standards ne [28] Lembolie artérielle périphérique
permettent de visualiser :BE est une complication classique,
l’anévrisme que si les parois Lexpansion systolique signe la fibrillation auriculaire
sont l’insuffisance tricuspidienne. favorisant la stase sanguine et
calcifiées. [29] la formation de thrombus
B.D - Les examens avec :ABCDE auriculaire gauche.
opacification sous estiment le Le flutter peut se voir dans toutes [36]
diamètre de l’anévrisme qui est les cardiopathies (surtout mitrales : C
souvent le siège d’une hypertensives et ischémiques). Il La gangrène est le stade tardif
2
d’une ischémie aigué et une après passage en fibrillation de la bouche ; l’hypertension
revascularisation ne peut auriculaire dans 75% des cas. orthostatique se voit dans la
malheureusement pas être [42] plupart des antihypertenseurs.
envisagée. :B [50]
[37] C’est un bêta-bloquant non :A
:C cardiosélectif avec activité La clonidine est plutôt
Le risque est faible pour la sympathomimétique intrinsèque bradycardisante.
communication inter-auriculaire ce qui permet une absence de [51]
car elle met en jeu des flux à bradycardie et une diminution de :C
basses pressions. l’effet inotrope négatif. 1-3 - Traduisent une lA
[43] importante.
[38] :D [52]
:AD Les accidents thrombo- :B
E - Dans le cadre de rinfarctus emboliques surviennent avec une B - Le tronc coeliaque naît au
du myocarde récent, on fréquence de 2,5% à 5% dessus des artères rénales.
penserait à une embolie à partir patientlannée, plus fréquemment A - L’ischémie aigué survient le
d’un thrombus mural. en position mitrale qu’en position plus souvent par embolie
[39] aortique. La valve de Starr en distale à partir du thrombus
:ABCD position mitrale a un risque de pariétal.
Les dérivés nitrés diminuent le thrombose in situ de 0,3%. La D E - La compression urétérale
travail du coeur et donc la valve Bjork comporte un risque et l’érosion vertébrale sont
consommation d’oxygène en élevé de thrombose in situ (1,5%) classiques mais rares.
diminuant la précharge. La avec une mortalité de 5 % donc C - La rupture peut se faire en
métabolisation est hépatique est contre- indiquée en mitral. péritoine libre ou dans un
par les gluthations-transférases [44] organe de voisinage.
en mononitrate disosortide, :D [53]
métabolite actif. L’élimination Sans commentaire. :D
est urinaire. [45] Sans commentaire.
[40] :B [54]
:ABE A D E - Peuvent se voir dans :D
L’athérome est possible en cas toute artérite. Les digitaliques augmentent la
de dyslipidémie. [46] conduction dans le système
Une anomalie d’insertion du :C His-Purkinje d’où trouble du
muscle jumeau interne peut Sans commentaire. rythme ventriculaire.
comprimer l’artère poplitée. [55]
Cliniquement, le patient se [47] :C
plaint d’une claudication :BE Les bêta-bloqueurs sont
intermitente et on retrouve une Les béta-bloquants et rlsoptine® inotropes négatifs.
abolition du pouls à la sont des dépresseurs [56]
dorsiflexion du pied. myocardiques. L’Adalate® in vitro :D
Une phlébite poplitée peut être est inotrope Dans l’ordre croissant : angor,
la cause d’une ischémie négative (comme tous les syncope, insuffisance
artérielle mais par compression. anticalciques) mais in vivo raction cardiaque.gauche puis globale.
C’est une dégénérescence vasodilatatrice avec tachycardie En cas d’insuffisance globale,
kystique dont l’augmentation de réflexe prédomine et donc le le pronostic vital est en jeu
volume ou la rupture peut débit cardiaque est conservé. dans les 6 mois.
donner une oblitération [48] [57]
artérielle. Le diagnostic peut se : C D :C
faire à l’échographie. Sans commentaire. Sans commentaire.
[41] [49]
:C :A [58]
La stimulation électrique peut La clonidine est un :C
être endo-cavitaire ou bien par antihypertenseur d’action Le froid est également un
voie oesophagienne. Elle centrale pouvant donc donner facteur favorisant classique de
permet la réduction parfois une somnolence, une sécheresse rangor.
3
[59] 4 - Les digitaliques provoquent [72]
:BC une dilatation par levée du tonus :ACE
D - Se verrait en cas d’obstacle sympathique. A - L’ECG peut être normal
à l’éjection pulmonaire. [65] dans un cas sur deux. Mais sa
E - Se verrait en cas :D normalité n’élimine pas le
d’insuffisance aortique. La prescription de quinidine se diagnostic. Il peut montrer une
A - Se voit s’il y a insuffisance fera après administration d’une tachycardie sinusale, des
ventriculaire gauche. dose test (un comprimé troubles du rythme
[60] dhydroquinidine simple) avec supraventriculaire, une rotation
:CD surveillance de l’ECG à la axiale droite avec aspect
Le Sectral® est cardiosélectif, recherche d’un allongement de classique 51Q3, un bloc de
liposoluble avec activité l’espace PR, du QRS, de branche
sympathominétique intrinsèque. l’espace QT contre-indiquant la droite, des troubles de la
La Ténormine® est cardio poursuite du traitement. repolarisation dans les
sélectif hydrosoluble sans [66] précordiales droites.
activité sympathomimétique :B C - C’est un examen sensible
intrinsèque. Sans commentaire. peu spécifique. Normale, elle
La prazosine est un alpha- [67] élimine le diagnostic, mais les
bloquant périphérique à effet :B faux positifs sont nombreux,
vasodilateur artériel par action Sans commentaire. toute atteinte pulmonaire
sur les pouvant la positiver.
cellules musculaires. [68] E - La gazométrie révèle une
[61] :B hypoxie hypocapnie.
:CD L’augmentation à l’inspiration est [73]
Llsuprel® et les amiphétamines évocatrice d’une douleur pleurale :ABCE
sont tachycardisants et donc ou péricardique. A - C’est la voie utilisée pour la
augmentent la consommation [69] crise d’angor. Elle shunte le
doxygène. L’Adalate® est aussi :E premier passage hépatique ;
plutôt tachycardisant mais son Sans commentaire. l’effet
effet sur la post-charge est [70] est rapide.
prépondérant et diminue donc :E B.C - Voies utilisées pour le
le travail du coeur. Question litigieuse: le but, bien traitement de fond.
[62] sûr est d’obtenir si possible une E - C’est la voie de l’urgence.
:ABCE revascularisation du membre [74]
A B E - Sont les effets directs mais la chirurgie n’est pas :BC
de la vasodilatation. toujours possible (stade de Les digitaliques ralentiront la
C - Se voit en cas de l’ischémie) et elle ne se fera pas fréquence cardiaque.
surdosage. Cliniquement, la forcément avec une sonde de L’indication aux anticoagulants
méthémoglobinémie se traduit Fogarty. est formelle devant ce trouble
par une [71] du rythme supraventriculaire
cyanose. Le traitement consiste :AB sur valvulopathie mitrale.
en une perfusion de bleu de A - La douleur typique d’une [75]
méthylène. péricardite est différente d’une :A
[63] douleur d’angor avec Ces trois médicaments
:AD augmentation à l’inspiration, aux augmentent la durée du
Sans commentaire. changements de positions, potentiel d’action et la période
[64] soulagée par la position assise. réfractaire.
:E B - Le frottement est inconstant
1 - C’est reffet chronotrope et fugace dans le temps et selon [76]
négatif. la position du sujet. Il :D
2 - Cest reffet dromotrope disparaît en apnée. Les CPK s’élèvent le plus
négatif. C - Le segment PQ est sous- précocement à la 6ème heure
3 - L’augmentation du calcium décalé. et redeviennent normales en 48
intra-cellulaire est responsable D - Le sus décalage est concave - 72 heures. Il faut faire doser la
de l’effet intrope positif. vers le haut et diffus. fraction MB qui est plus
4
spécifique du myocarde. 1 mm au moins pendant au alpha-bloquants qui sont le
Les ASAT s’élèvent au bout de moins 0,08 S. L’épreuve doit se traitement médical de choix en
la 24ème heure et redeviennent faire en milieu spécialisé avec attendant la chirurgie.
normales en 4 à 5 jours. Les matériel de réanimation à Les phéochromocytomes
LDH s’élèvent après la 24ème proximité (défibrillateur). Les sécrétant de la dopamine sont
heure et persistent élevées contre-indications sont rares ; la stimulation des
pendant une semaine. On peut l’insuffisance cardiaque et I’HTA récepteurs dopaminergiques ne
doser les différentes fractions non contrôlées, l’angor instable, provoque pas d’hypertension.
de la LDH = dans l’infarctus du la sténose du tronc commun, le
myocarde la LDH est plus rétrécissement aortique serré et [83]
élevée que la LDH2. la cardiomyopathie obstructive, la :ABCE
On peut enfin faire un dosage péricardite,les troubles du rythme A.B.C.E L’anévrysme de l’aorte
semi-quantatif de myoglobine ventriculaires sévères le bloc peut tout à fait:
qui s’élève à la 3ème - 4ème auriculo-ventriculaire de haut A - Gêner le retour veineux.
heure, dosage sensible mais degré (BAV Il Mobitz 2 ; BAV III). B - Comprimer un uretère.
peu spécifique. La sensibilité de l’épreuve d’effort C - Comprimer une racine
[77] est de 70% et sa spécificité de nerveuse L5
:D 80%. Son couplage à la [84]
En cas de bloc de branche scintigraphie myocardique :BDE
gauche complet, les complexes améliore la sensibilité à 85% et la Les oedèmes sont la traduction
ventriculaires prennent un spécificité à 90%. clinique dune hyperhydratation
aspect dans les précordiales [79] extra-cellulaire. Au niveau des
droites.Un infarctus antéro- :C capillaires, les liquides ont
septal peut être soupçonné La tachycardie en elle-même tendance à réintégrer le secteur
devant le signe de Cabrerra qui augmente la consommation plasmatique (pression
est un crochetage large d’oxygène. hydrostatique pression
(supérieur à 0,04 s) de la Les dérivés nitrés diminuent le oncotique). Il y aura donc
branche ascendante du travail du coeur par diminution de oedème si la pression
QRS. la précharge (effet vasodilatateur hydrostatique augmente
[78] veineux) et au total diminuent la (insuffisance cardiaque,
:D consommation d’oxygène du obstruction veineuse), si la
Ces nouvelles douleurs sont myocarde. pression oncotique diminue
vraisemblables de l’angine de [80] (hypoprotidémie), s’il y a un
poitrine. L’ECG de repos peut :C trouble de perméabilité du
montrer des signes d’ischémie Le renforcement présystolique capillaire.
mais peut être aussi normal correspond à la systole [85]
(50% des cas). La scintigraphie auriculaire qui n’existe plus en :ACE
au thallium de repos est cas de fibrillation auriculaire. Sans commentaire.
normale sauf en cas d’infarctus [81] [86]
passé inaperçu. Le Holter est :D :C
moins sensible que l’épreuve L’échographie peut aider au Sans commentaire.
d’effort dans le diagnostic diagnostic d’endocardite en [87]
d’insuffisance coronaire. L’ECG montrant les végétations :B
d’effort est le 1er examen échomobiles ne gênant pas les Les CPK et leur fraction MB
réalisé à la recherche d’une mouvements de la valve. Elle (plus spécifique du myocarde)
coronaropathie. Il doit être fait permet un bilan précis des s’élèvent dès la 6ème heure
dans la mesure du possible, lésions valvulaires, une pour être maximale vers la
sans traitement; l’épreuve doit appréciation du retentissement 20ème heure et se normaliser
être maximale, c’est à dire que hémodynamique. en 48 - 72 heures.
le patient doit atteindre une [82] La myoglobine est la première
fréquence cardiaque de 220 :E enzyme à se positiver dès la
âge. Elle est positive quand Le bêta-bloquants ne peuvent 3ème heure. C’est un dosage
apparaît une douleur angineuse s’utiliser seuls car ils peuvent semi-quantitatif, sensible mais
typique, un sous décalage aggraver l’hypertension artérielle. peu spécifique.
horizontal ou descendant ST de Ils doivent être associés aux [88]
5
:C Lindication bactériologique est échappement bas situé puisque
La rupture de cordage mitral estmoins fréquente (5% des cas). les QRS sont élargis.
suggéré par le contexte “nu’ du Elle est posée en cas [96]
souffle. Elle est due à une dhémocultures restant positives :ACE
sénéscence de la valve mitrale. après 8 jours de traitement ou A - l’homme hypertendu est le
[89] une rechute mettant en cause le terrain classique. L’HTA est
:C même germe, ce qui se produit le retrouvée dans 75% des cas.
Le tableau est tout à fait plus souvent avec le C - Le souffle diastolique signe
compatible avec une péricardite staphylocoque et les levures, la dissection type I ou Il avec
aiguê devant le caractère de la surtout lorsqu’elles surviennent atteinte de l’aorte ascendante.
douleur (augmentant à sur prothèse. E - Elle signe la dissection des
La localisation tricuspidienne est
l’inspiration). L’auscultation peut branches de l’aorte.
être tout à fait normale : le classiquement difficilement [97]
frottement péricardique est accessible à rantibiothérapie. :ACD
variable et fugace dans le [92] L’infarctus antéroseptal est dû à
temps selon la position du :E l’occlusion de l’interventriculaire
malade. L’électrocardiogramme Parmi les propositions données, antérieure. La rupture
ne montre pas de signe seuls les dépôts cornéens ne myocardique survient dans 5 à
d’insuffisance coronarienne et contre-indiquent pas le 10% des cas à la fin de la 1ère
le sous- décalage de PQ est un traitement. semaine. Le dysfonctionnement
signe de péricardite. L’embolie [93] de valve survient surtout en cas
pulmonaire massive est :A d’infarctus inférieur par rupture
éliminée devant l’absence de L’insuffisance mitrale se constitue de cordage, ischémie ou
signe clinique d’insuffisance au fil des années avec fusion rupture du pillier. Le syndrome
ventriculaire droite. Le commissurale, rétraction des péricardique tardif (après la
pneumothorax spontané ne cordages et calcification. Le 3ème semaine) est le classique
donne pas de sous-décalage de traumatisme donne une syndrome de Dressler.
PQ, l’auscultation et la désinsertion annulaire. [98]
radiographie du thorax font le L’endocardite bactérienne, une :ADE
diagnostic. rupture de cordage ou une Les hémocultures permettent
[90] déchirure valvulaire, l’infarctus du d’identifier et de tester le
:E myocarde une rupture de pillier germe. Négatives, elles
Ce syndrome est caractérisé ou de cordage par ischémie. La n’éliminent pas le diagnostic.
par une agénésie des troncs rupture spontanée se voit sur Les complexes immuns-
veineux profonds. valve myxoïde ou chez les circulant et l’hématurie sont les
Le syndrome de Cockett est la vieillards. témoins des phénomènes
compression de la veine iliaque [94] immunologiques de
gauche par l’artère iliaque :D l’endocardite ; l’hématurie est
primitive droite avec phlébite La fibrillation ventriculaire due à une glomérulonéphrite
gauche à répétition. survient dans les premières extramembraneuse. La radio de
heures : elle est responsable de thorax et les ASLO ne sont
[91] 30 à 40% des décès. Le choc d’aucune utilité pour le
:CD cardiogénique primaire par diagnostic.
Un retentissement atteinte de plus de 40% de la
hémodynamique important est masse myocardique ou par [99]
une indication formelle à la complication mécanique survient :C
chirurgie ; cest rindication la dans 15% des cas. Les ruptures L’HTA, la grossesse, les
plus fréquente (90-95 % des (2%) surviennent au 8ème jour. maladies du tissus élastique
cas). L’insuffisance cardiaque Les blocs auriculo-ventriculaires (maladie de Marfan), les
peut être en rapport avec des se voient dans 10% des cas. causes iatrogéniques
délabrements valvulaires mais [95] (circulation extra-corporelle
aussi avec d’autres :E aortographie), la coarctation
mécanismes (destruction par Il s’agit d’un bloc auriculo- aortique, la bicuspidie aortique
les végétations : communication ventriculaire avec dissociation sont les principaux facteurs de
anormale....). des ondes P et des QRS avec risque de la dissection aortique.
6
La principale cause de décès hypertension artérielle A - Par embolie, à partir dun
(80% de décès spontanés à un pulmonaire : PAP supérieure à thrombus auriculaire gauche
mois) est due à une 60 mm Hg; une pression surtout en cas d’arythmie.
tamponnade. Les infarctus du ventriculaire droite télédiastolique C - Par embolie, à partir du
myocarde sont vus dans 10% supérieure à 20 mm hg. Les thrombus pariétal. La
des cas. autres examens proposés ne thrombose est rare.
[100] montrent pas d’anomalies D - Par compression artérielle
:c spécifiques dans l’embolie (phlegmatia coerulea).
Les varices sont dues à une pulmonaire. La scintigraphie E - Par embolie septique.
altération de la paroi veineuse permet cependant d’éliminer le [109]
et donc évoluent pour leur diagnostic si elle est normale, :AC
propre compte. Elles imposent mais les faux positifs sont Sans commentaire.
la contention élastique. Le fréquents. [110]
stripping est possible si les [104] :CD
troncs veineux profonds sont :E L’anévrisme ventriculaire
reperméabilisés. A l’échographie TM, on peut voir: apparaît à partir du iOème jour.
[101] - une diminution de la pente EF On le suspecte devant une
:D - un épaississement des valves persistance du sus-décalage du
La hernie hiatale est une cause mitrales segment ST au delà de la 3ème
classique agissant par le biais - une attraction paradoxale de la semaine. Il favorise la formation
d’une anémie. La polyglobulie petite valve vers la grande valve d’un thrombus intraventriculaire
et le cancer du pancréas qui signe la fusion gauche et les troubles du
agissent par le biais dune commisurale rythme ventriculaire,
hyperviscosité. - une diminution de l’amplitude l’insuffisance cardiaque
La maladie de Behcet est une des valves mitrales avec gauche.
maladie inflammatoire touchant disparition de l’onde a. [111]
le système veineux. [105] :A
[102] :B Les surcharges diastoliques se
:C Dans le syndrome d’Adams caractérisent par un indice de
Le click est méso-télésystolique Stockes, la syncope qui est due à Sokolow supérieur à 35 mm,
et souvent suivi d’un souffle un trouble de conduction une onde T positive de grande
télésystolique. Les troubles du auriculo-ventriculaire survient à amplitude.
rythme sont fréquents l’emporte-pièce sans facteur [112]
auriculaires et ventriculaires : déclenchant. :D
les extrasystoles ventriculaires A - Au cours du myxome, la Toutes les propositions sauf (D)
fréquentes sont retrouvées syncope survient à l’occasion de sont des causes classiques de
dans 30 % des cas. On leur l’enclavement de la tumeur dans thromboses veineuses: la
attribue les morts subites. A l’orifice mitral. hernie hiatale par le biais de
l’échographie, on retrouve deux C - La syncope survient au l’anémie, le cancer du pancréas
aspects typiques en TM qui passage en orthostatique. et la polyglobulie par une
sont l’aspect en hamac et D - Elle survient à la rotation de hyperviscosité, le lupus par les
l’aspect en louche des valves la tête. troubles de coagulation
mitrales en systole, en bi- E - Elle survient après stimulation (anticoagulant circulant).
dimensionel un bombement du sinus carotidien. [113]
d’une ou des deux valves vers :E
l’oreillette gauche. [106] C’est une artérite giganto-
[103] :D cellulaire qui touche l’aorte et
:E Sans commentaire. ses branches. Elle atteint les
Cet examen fait le diagnostic, [107] femmes jeunes : (maladie des
permet d’évaluer la sévérité de :C femmes sans pouls”). L’atteinte
l’atteinte pulmonaire : degré Le territoire correspond à une histologique associe un infiltrat
d’obstruction ; perfusion atteinte antéroseptale (Vi ,V2 V3) gigantocellulaire de la média.
capillaire. La mortalité est de et latérale haute (Dl,VL). L’association avec la
0,01% à 0,2%. Les contre- [108] tuberculose est fréquente.
indications sont une :ACDE [114]
7
:C d’une syncope. :ACE
Il s’agit d’un tableau associant A - Est la conséquence d’une La vasodilatation artérielle est
des signes droits et un état de bradycardie associée à un QT responsable des céphalées,
choc : la compression par un long et à une extrasystole d’une tachycardie réflexe elle-
épanchement prédomine en ventriculaire précoce. même responsable dune
effet sur le coeur droit avec [121] augmentation des besoins en
obstacle à son remplissage. :ADE oxygène du myocarde et
[115] A - C’est l’effet bathmotrope pouvant donc provoquer un
:ABC positif. angor. Le Népressol® est donc
A - C’est l’aspect le plus typique D - Est responsable de l’effet contre-indiqué en cas de
avec lésion sous-endocardique. intrope positif. coronaropathie.
B - C’est l’aspect visible en cas E - Ce sont les premiers signes [130]
de spasme. de surdosages avec nausées, :ACD
C - On peut voir une ischémie vomissements. C D - Sont dûs à
sous-endocardique ou sous C.B - Par contre, sous l’action l’hypokaliémie.
épicardique. des digitaliques, le QT se [131]
raccourcit et le tonus :C
[116] sympathique Sans commentaire.
:ABDE diminue. [132]
Sans commentaire. [122] :E
[117] :BD 3 - C’est le roulement
:ADE Sans commentaire. présystolique de Flint.
A et E - L’anévrisme favorise [123] 4 - C’est un souffle systolique
souvent le développement d’un :E d’accompagnement.
thrombus et de troubles du Sans commentaire. [133]
rythme ventriculaire. [124] :D
D - La partie anévrismale du :C Le Lopril® donne plutôt une
muscle cardiaque n’est plus Sans commentaire. hyperkaliémie. L’association
fonctionnelle. [125] avec les diurétiques épargneurs
[118] :B de potassium n’est pas
:ACD Les anomalies de la contractilité conseillée.
A - Les embolies systémiques entraîne une diminution de la [134]
sont décrites (3% des fraction d’éjection et une :C
prolapsus). augmentation de la pression Le tableau est typique avec
Etant donné la rareté de ces télédiastolique ventriculaire notion d’HTA; douleur
complications en regard de la gauche. thoracique irradiant dans le
grande fréquence du prolapsus dos, souffle d’insuffisance
(6% de la population), la [126] aortique et ECG normal.
découverte de cette anomalie :D [135]
n’impose pas la mise sous Une valve mécanique en position :C
anticoagulant. aortique peut donner à On peut voir des hyper ou des
[119] rauscultation un souffle hypothyroïdies. Il s’agit le plus
:AC systolique. Un souffle diastolique souvent dune hyperthyroïdie
Il n’y a pas d’hypertrophie traduit une désinsertion. dissociée avec élévation de la
ventriculaire gauche (“barrage [127] T3 et T4 normale. Enfin, il faut
mitral”). :C noter que l’imprégnation
[120] E - Le Népressol® est volontiers cordaronique sans dysthyroïdie
:AC donné chez la femme enceinte. donne des anomalies du bilan
La maladie d’Adams Stockes [128] thyroïdien (T4 élevée, T3
est par définition une syncope :BC normale ou basse, TSH ultra
due à des troubles de On recherche un sus-décalage sensible normale).
conduction. Un bloc de branche convexe vers le haut de ST, des
gauche et un bloc auriculo- troubles du rythme et de la [136]
ventriculaire du 1er degré (E) conduction. :E
ne peuvent être responsable [129] Le souffle est parfois précédé
8
d’un click mésosystolique peu chez les sujets jeunes. Les de crise d’angor chez le
intense. Les signes rechutes sont fréquentes coronarien. L’association aux
stéthacoustiques sont favorisées par la corticothérapie. bêtabloquants permet d’éviter
cependant variables dans le L’enquête étiologique, non faite les crises d’angor. Le lupus
temps et avec la position du systématiquement, retrouve induit est rare et se voit surtout
patient. parfois une étiologie virale avec Ihydralazine.
[137] (coxsackie, grippe, MNI, hépatite
:A virale) ou des germes atypiques [144]
L’onde T ample, positive et (mycoplasme, chlamydiae) :ABC
symétrique est le premier signe: pouvant justifier d’un traitement La tachycardie est la premier
elle témoigne de l’ischémie spécifique (cyclines, macrolides) signe d’insuffisance cardiaque.
sousendocardique; puis en plus des antiinflammatoires. Le bruit diastolique B3
apparaît le sus-décalage de ST B - Le pouls paradoxal est un correspond au remplissage
convexe vers le haut qui signe de tamponnade. rapide du ventricule gauche, le
correspond à une lésion sous- [141] souffle systolique de pointe a
épicardique. Enfin ronde Q :ABCDE une insuffisance mitrale
apparaît à la 6ème heure Les signes digestifs (nausées, fonctionnelle par dilatation de
témoignant de la nécrose anorexie, vomissements, l’anneau.
transmurale. Associée au sus diarrhée) sont les premiers [145]
décalage de ST, elle constitue signes de surdosage. Est :ABCDE
l’onde de Pardee. L’onde T évocatrice également la La digoxine est éliminée par le
négative symétrique est un dyschromatopsie. Les troubles de rein. Le surdosage peut être
signe tardif apparaissant après conduction variés peuvent donc favorisé par l’insuffisance
la 24 ème heure. apparaître. De même, les rénale, ainsi que par les
[138] tachycardies supraventriculaires troubles ioniques
:B et ventriculaires, notamment (hypokaliémie, hypercalcémie),
Les rechutes sont l’apparition d’une tachysystolie les interactions
classiquement favorisées par la auriculaire ou l’accélération d’une médicamenteuses (cordarone,
corticoïdes. Les péricardites fibrillation auriculaire doit faire quinidine). Elle se manifeste
aiguês bénignes n’évoluent suspecter un surdosage. On par des troubles digestifs,
jamais vers la constriction et recherchera également un neurosensoriels, des troubles
rarement vers la tamponnade. facteur favorisant troubles du rythme supraventriculaires
La tamponnade se voit en cas ioniques (hypokaliémique), et ventriculaires, des troubles
dhémopéricarde, de péricardite interactions médicamenteuses, de conduction.
purulente, tuberculeuse insuffisance rénale. [146]
néoplasique, chez l’insuffisant [142] :AC
rénal chronique terminal, post- :BCE L’activité rénine plasmatique
radique, péricardite des Llsuprel® est un agoniste bêta un est au contraire basse par
maladies de système. La et bêta deux. Il a des effets rétrocontrôle négatif. La
constriction se voit chronotrope, inotrope et surtout kaliémie est basse par fuite de
essentiellement après bathmotrope positif. Il augmente potassium dans les urines. De
tuberculose parfois après donc la consommation d’oxygène même, lalcalose par fuite des
péricardite purulente post du myocarde par augmentation ions H+ dans les urines.
radique et après du débit et de la fréquence. Il est L’intoxication à la glycyrhizine
hémopéricarde. par ailleurs bronchodilatateur et est un diagnostic différentiel et
[139] est utilisé en aérosol dans réalise un
:ACE l’asthme. Il a enfin une action hyperminéralocorticisme sans
A - C’est un signe tardif témoin tocolytique, lipolytique et hyperaldostéronisme.
de la gravité de l’ischémie. hyperglycémiante. [147]
E - Est juste mais ce n’est pas [143] :B
un signe majeur! :ACE Le métaraminol est un bêta
[140] Le Népressol® est un sympathominétique rarement
:ACD vasodilatateur artériel d’action utilisé actuellement.prescrit
Elles constituent 50 % de toutes directe sur la cellule musculaire dans 1 choc cardiogénique, il
les péricardites et surviennent réflexe pouvant être responsable accroît considérablement les
9
résistances artérielles Lhypomagnésémie est un facteur [169]
périphériques. aggravant. :C
[148] L’hypokaliémie est un facteur de Léchotomographie abdominale
:C gravité de l’intoxication est l’examen le plus simple non
L’augmentation de volume digitalique. traumatique, permettant de
inéluctable, répond à la loi de [159] confirmer avec une grande
Laplace: la dilatation augmente :ABCE sensibilité l’existence d’un
la tension pariétale. L’espace QT est normal. anévrisme de l’aorte
[149] [160] abdominale. L’angiographie ne
:E :ABC permet parfois pas d’évaluer la
La réduction de la fibrillation Le cathétérisme est rarement taille avec précision
auriculaire n’est pas une utile au diagnostic de lorsqu’existent des thrombus
indication des quinidiniques. rétrécissement mitral. muraux non opacifiés;
[150] [161] cependant elle participe au
:E :BE bilan de l’extension des lésions
L’extraction tissulaire Le traitement classique de en préopératoire.
myocardique en oxygène est l’embolie pulmonaire peu [170]
maximale à l’état basal. importante repose sur :E
[151] lanticoagulation. Tous les autres médicaments
:C [162] ont une action dépressive sur la
Le QT est normal ou court. :D conduction
[152] Il s’agit d’un signe tardif de auriculoventriculaire.
:C pronostic péjoratif. [171]
Le galop présystolique ou B4, [163] :B
engendré dans le ventricule par :E L’élévation des CPK est la plus
la systole auriculaire, est absent Une artériographie des membres précoce par rapport aux SGOT
en cas de fibrillation auriculaire. inférieurs s’impose pour et aux LDH mais elle ne se fait
[153] compléter le bilan. en règle que vers la 6ème
:D [164] heure.
Les embolies calcaires :E [172]
oculaires, artérielles Il s’agit d’un trouble rythmique :D
périphériques ou coronaires bénin, survenant dans 15 à 20 % Le bloc auriculo-ventriculaire
sont des des infarctus, surtout inférieur et est une contre-indication aux
complications rares du ne nécessitant pas de traitement. bêta-bloquants.
rétrécissement aortique. [165] [173]
:B :ACE
[154] Son utilisation principale est à Les dissections aortiques de
:A l’étage auriculaire. type III intéressent l’aorte
L’hépatomégalie du foie descendante à partir de la
cardiaque est ferme, lisse et [166] naissance de l’artère sous
douloureuse. :E clavière gauche.
[155] Il s’agit de vibrations induites par [174]
:E le jet de régurgitation sur la :ABCDE
Sans commentaire. grande valve mitrale. Tous ces items doivent faire
[156] [167] suspecter une rupture
:ACE :B rétropéritonéale d’un anévrisme
Q.C.M. de pneumologie. La force nécessaire à la de l’aorte
[157] fermeture est plus grande pour abdominale
:ABDE s’opposer à la pOG élevée et le D et E - Sont des formes
La distance parcourue entre le remaniement de l’appareil sous- particulières traduisant une
démarrage et rapparition de la valvulaire stoppe brutalement le fistule aorto digestive ou aorto-
douleur définit le périmètre de jeu de la valve. veineuse
marche. [168] (VCI, veine iliaque, veine rénale
[158] :A gauche).
:BD Sans commentaire. [175]
10
:ADE aboutit éluctablement à un s’observe surtout dans les 1DM
A et D - Sont des signes d’HVD. syndrome de fissuration ou de inférieurs.
E - Est un signe d’HAD. Un bloc rupture. [192]
de branche droit serait [182] :E
également en faveur de ce :B L’efficacité de la trinitrine est un
diagnostic. La localisation sous-rénale de bon argument en faveur de
l’anévrisme aortique épargne l’origine coronarienne des
[176] donc le tronc coeliaque. douleurs mais manque parfois.
:ABCE [183] [193]
Les sténoses orificielles ne :D :B
s’observent pas à la phase La mortalité par choc L’insuffisance aortique fait
aiguê mais uniquement des cardiogénique et déchéance partie du tableau.
années après la crise. Par myocardique majeure est en [194]
contre, des fuites valvulaires règle plus tardive. :B
peuvent se voir à la phase [184] Dans le flutter auriculaire, la
aiguê. L’insuffisance cardiaque :ABCD fréquence auriculaire se situe
peut être secondaire à une La reprise de conscience est autour de 300/minute, la
myocardite ou une atteinte rapide et complète. conduction se faisant souvent
valvulaire. [185] en 2/1 avec une cadence
[177] :CD ventriculaire autour de 1
:ABCDE Ce sont les deux cardiopathies 50/minute.
Un accident ischémique ayant pour caractéristique un [195]
cérébral peut être en rapport obstacle à l’éjection du ventricule :ABD
avec une embolie calcaire qui gauche. On trouve également une
reste tout de même [186] augmentation de la pression
exceptionnelle. :CD télédiastolique du ventricule
[178] Les dérivés nitrés gardent leurs gauche.
:BD places dans le traitement curatif [196]
Les manoeuvres vagales ne et préventif des crises :BE
sont utiles que pour la réduction d’angor spastique. La pression capillaire
des tachycardies jonctionnelles pulmonaire est le reflet des
ou le ralentissement des [187] pressions de remplissage du
tachycardies supra- :ACDE ventricule gauche et n’est donc
ventriculaires. La digitaline et L’insuffisance cardiaque pas augmentée (contrairement
l’isoprotérénol seront contre- survenant dans l’évolution des à la pression artérielle
indiqués. myocardiopathies obstructives pulmonaire) en l’absence de
[179] est marquée par une baisse de cardiopathie gauche.
:B débit cardiaque. [197]
Le choc cardiogénique peut- [188] :ABE
être primaire (en rapport avec :E Sans commentaire.
l’étendue de la névrose Sans commentaire.
myocardique) ou secondaire à [189] [198]
des complications mécaniques. : D :CD
[180] Sans commentaire. La surveillance régulière des
:B [190] plaquettes est impérative lors
Le RM constituant un barrage :E de tout traitement héparinique
en amont du ventricule gauche Sans commentaire. afin de dépister au plus vite une
n’entraîne donc pas d’IVG. Par [191] éventuelle thrombopénie induite
ailleurs, il se complique :D par l’héparine.
exceptionnellement Le RIVA, qui a une fréquence [199]
d’endocardite bactérienne comprise entre 60 et 100/minute, :E
lorsqu’il est pur. s’observe souvent lors d’un Sans commentaire.
[181] ralentissement sinusal et peut- [200]
:C être combattu par latropine. Isolé, :C
L’augmentation de volume il est parfaitement toléré. Il La paraplégie peut être en
11
rapport avec la dissection de [209] [219]
l’artère d’Adam Kiewicz. :C :ABE
[201] Lautre méthode détude des Les signes dhypertension
:C veines perforantes est répreuve artérielle pulmonaire avec bas
L’oedème des chevilles et la de Pratt utilisant une bande débit cardiaque apparaissent
lourdeur des mollets sont élastique. en règle dans les embolies
compatibles avec des varices [210] pulmonaires obstruant plus de
non compliquées. :C 50% du lit vasculaire.
[202] Le développement de telles
:E suppléances est progressif en [220]
L’espérance de vie moyenne cas de coronaropathie :BD
est de 6 mois après apparition athéromateuse. La rupture en paroi libre et les
des signes d’insuffisance [211] embolies d’origine cardiaque
cardiaque. :B sont des complications de
[203] Le flux régurgitant aortique induit rinfarctus du myocarde.
:D des vibrations de la grande valve [221]
La tachycardie réflexe induite mitrale. :A
par la dihydralazine est [212] L’apparition dune fibrose
responsable d’une :C pulmonaire fait suite aux
augmentation de la Mv02. Lélévation de la pression oedèmes pulmonaires
[204] intraventriculaire gauche serait lésionnels.
:C un facteur de chute du débit [222]
Il s’agit le plus souvent d’une cardiaque, par l’intermédiaire de :E
nécrose apicale. la stimulation des L’effet hypertenseur de la
[205] barorécepteurs. réglisse vient de la glycirrhizine.
:BE [213] [223]
L’indication d’interruption de la :B :E
veine cave inférieure est la Question non valide: la forme Le souffle diastolique
contre-indication absolue aux injectable de la cédilanide est le d’insuffisance aortique siège
anticoagulants ou l’échec d’un deslanoside, mais il existe une classiquement au foyer aortique
traitement anticoagulant bien forme buvable de cédilanide c’est-à- dire au 2ème espace
conduit. La pose systématique Lanatoside® C. intercostal droit, mais son foyer
de filtre cave en cas d’embolie [214] d’audibilité maximale,
supérieure à 50% est une :ABCDE notamment lorsque la fuite est
attitude discutée et non Sans commentaire. modérée, est plus souvent
reconnue par toutes les [215] latéro-sternal gauche.
équipes. :ABE [224]
[206] La survenue de douleur du :D
:ACD membre à la marche avec garrot L’amiodarone ralentit la
L’hypertrophie ventriculaire est en faveur dune obstruction fréquence sinusale, augmente
gauche, l’augmentation de la des troncs veineux profonds. le temps de conduction nodale
tension pariétale et de la durée [216] (BAV I) et le temps de
d’éjection expliquent l’élévation :CE repolarisation (espace QT) la
de la Mv02. Sans commentaire. conduction infra-nodale est en
[207] [217] général peu modifiée, si elle est
:AC :BD normale à l’état basal.
Les valvulopathies aortiques Le roulement présystolique de Cette réponse est discutable
peuvent être responsables Flint traduit une sténose mitrale car en cas d’anomalie
d’angor fonctionnel, en fonctionnelle en rapport avec une préexistante de la conduction
l’absence d’athérome régurgitation aortique importante. infra-nodale, on peut voir des
coronarien. [218] élargissements de QRS sous
[208] :ABCE amiodarone, mais cela reste
Le flutter est néanmoins peu rare.
QUESTION ANNULEE emboligène comparé à la [225]
fibrillation auriculaire. :D
12
La compression du sinus restaurent la pression capillaire ; droite avancée avec
carotidien entraîne une les effets bêta 1 renforcent souvent la coexistence d’une
augmentation du tonus vagal, l’activité cardiaque et améliorent ascite à ce stade (tableau
qui va provoquer un blocage au le débit, les effets bêta 2 assurentd’anasarque).
niveau nodal et un une bronchodilatation immédiate. [234]
ralentissement de la fréquence :A
ventriculaire, mais cette [229] LHTAP de l’insuffisance
manoeuvre ne peut rétablir le :BD respiratoire chronique est dûe à
rythme sinusal. Dans la maladie de Takayashu, la vasoconstriction hypoxique et
Par contre, la compression du l’accélération de la vitesse de à une hyperviscosité sanguine
sinus carotidien peut permettre sédimentation se rencontre au secondaire à la polyglobulie.
la réduction d’une tachycardie début de la maladie, lors de la [235]
jonctionnelle (Bouveret). phase aiguê inflammatoire. :D
[226] [230] L’ischémie chronique
:A :AC mésentérique se traduit au
Le B2 correspond à la Une oblitération de la lumière contraire par des douleurs post-
fermeture des sigmoïdes artérielle n’entraîne en règle pas prandiales, d’autant plus
aortiques ou pulmonaires, et de souffle puisque le débit est prononcées que le repos est
son dédoublement n’a rien à nul. plus abondant.
voir avec le claquement Une fistule artério-veineuse à [236]
d’ouverture mitral. haut débit se caractérise par un :C
Le dédoublement de B2 est souffle continu Chez les malades très fatigués,
physiologique chez les sujets (systolodiastolique). une oblitération iliaque
de moins de 50 ans à Un souffle traduit l’existence d’un unilatérale peut être traitée,
l’inspiration mais sa persistance écoulement de type turbulent et lorsque l’autre axe est bon, par
à l’expiration est pathologique non laminaire. un pontage fémoro fémoral
et peut se voir en cas de retard [231] croisé (80 % de perméabilité à
d’activation d’un ventricule par :ACE 5 ans). Le pontage axillo-
rapport à l’autre (bloc de B et E donnent des tableaux fémoral peut également se
branche), d’allongement de la d’insuffisance cardiaque droite. discuter (mais moins de 50 %
durée de l’éjection du ventricule [232] de perméabilité à 5 ans).
par surcharge diastolique ou :AB [237]
systolique (CIA ou HTAP par La digoxine provoque une :D
exemple), ou d’augmentation de augmentation du débit cardiaque Pour rappel, le stade I est
l’impédance à l’éjection dûe à son effet inotrope positif et asymptomatique et découvert
ventriculaire. à une diminution de la pré-charge par la palpation des artères ; le
[227] et de la post-charge, une stade Il correspond à la
:C augmentation du tonus claudication intermittente et le
L’endocardite d’Osier est parasympathique et une stade Vaux troubles trophiques
exceptionnelle voire absente, diminution du tonus sympathique, avec douleurs permanentes et
pour certains auteurs, dans la qui est plus marqué au niveau gangrène.
CIA. Elle est fréquente dans la des vaisseaux que l’effet
tétralogie de Fallot ou la CIV, vasoconstricteur propre des [238]
plus rare dans le canal artériel digitaliques. D’où une diminution :A
et encore plus rare dans la des résistances vasculaires L’absence de modification
coarctation de l’aorte. artériolaires. La tension inspiratoire plaide contre
[228] myocardique de repos n’est par rinsuffisance tricuspide qui est
:D contre pas modifiée. également holosystolique mais
Les propriétés de l’adrénaline [233] qui augmente à rinspiration. Il
s’opposent aux anomalies qui :ABCDE s’agit donc plus probablement
caractérisent le choc A B D E sont des signes de rassociation dun
anaphylactique : les effets classiques d’insuffisance rétrécissement mitral et dune
adrénergiques corrigent la cardiaque droite. insuffisance mitrale.
vasodilatation extrême C peut également se voir dans le [239]
artériolaire et veinulaire, tableau d’insuffisance cardiaque :C
13
La rupture est la complication la myocardiopathie obstructive. par le foie.
plus redoutable et la plus [244] [251]
fréquente. Elle survient dans 50 :D :ABCE
% des cas d’anévismes de plus Une insuffisance mitrale peut L’altération de la fonction rénale
de 6cm de diamètre à 1 an, s’accompagner d’un bruit est régressive lorsque le
contre 15 à 20% lorsqu’ils sont protodiastolique (B3) traitement est assez efficace et
dun diamètre inférieur à 6 cm. (remplissage rapide) et d’un assez précoce. Il peut exister
[240] roulement méso-diastolique de une hypervolémie comme une
:C sténose fonctionnelle par hypovolémie (déshydratation
Cette réponse est discutable hyperdébit, lorsqu’elle est extra-cellulaire avec taux
dans la mesure où l’abolition du volumineuse. d’angiotensine Il très élevé).
B2 traduit l’importance des [245] Dans ce dernier cas, le
calcifications des valves :ABE traitement vasodilatateur est
aortiques et non le caractère La dissection aigué de l’aorte de logique mais pourra démasquer
serré du rétrécissement. Il s’agit type Il dans la classification de Ihypovolémie et devra alors
néanmoins de la réponse la De Bakey présente une porte s’accompagner dun
plus probable. d’entrée au niveau de la partie remplissage.
[241] initiale de l’aorte ascendante, et L’anémie hémolytique est de
:D une extension se limitant à l’aorte type mécanique avec présence
L’embolie paradoxale est la ascendante et épargnant la de schizocytes.
migration d’un embol du versant crosse et les vaisseaux à [252]
veineux ou des cavités droites destinée encéphalique. :ACE
vers les cavités gauches et la [246] Ce bilan minimum permet
circulation systémique par :AE d’éliminer quelques grandes
l’intermédiaire dune La correction des facteurs de causes d’HTA (rénales,
communication inter-auriculaire risque de l’athérome et syndrome de Conn...). Le
ou inter-ventriculaire. notamment la suppression dosage des VMA urinaires et
L’inversion du shunt de gauche- définitive du tabac, ainsi que l’angiographie digitalisée ne
droit à droit-gauche peut se l’exercice physique régulier sont pas faits en première
faire à la faveur d’une HTAP, (marche, bicyclette) pour intention.
d’un obstacle sur la voie développer la circulation [253]
pulmonaire ou d’un effort de collatérale sont les principaux :BD
toux par exemple. éléments du traitement (avec les La réponse est ici discutable ;
[242] vasodilatateurs) chez ce patient le syndrome de Raynaud n’est
:C présentant une artériopathie de pas une contre-indication
Il s’agit d’un malade porteur classe Il peu sévère et absolue aux bêta-bloquants
d’un rétrécissement aortique permettant la marche. mais justifie de prendre des
serré symptomatique. précautions en raison de
L’indication opératoire est donc [247] l’aggravation possible de la
formelle et la coronarographie : vasoconstriction des
s’impose (d’autant qu’il QUESTION ANNULEE extrémités. Par ailleurs, les
présente un angor spontané), [248] insuffisances rénale ou
afin de dépister d’éventuelles hépatique ne sont pas des
lésions coronaires susceptibles QUESTION ANNULEE contre-indications mais
de justifier un geste de [249] nécessitent des adaptations de
revascularisation par pontage : posologie ou la prescription
en même temps que le QUESTION ANNULEE d’un bêta-bloquant à
remplacement valvulaire [250] métabolisme principalement
aortique. :ABD hépatique en cas d’insuffisance
[243] Une embolie pulmonaire ne peut rénale (propranolol par
:B avoir pour point de départ la exemple) et vice versa.
L’épreuve d’effort est veine porte ou le tronc [254]
classiquement contre-indiquée splénomésaraïque qui est une :D
en cas de sténose aortique veine d’origine de la veine porte, Les indications classiques de la
serrée, et également en cas de en raison du barrage représenté dilatation endo-luminale des
14
artères des membres inférieurs [261] classiquement posturales c’est-
sont les sténoses isolées et :D à-dire liées à un changement
courtes, de siège iliaque primitif Une scintigraphie pulmonaire de de position.
ou externe. perfusion strictement normale [269]
Actuellement, les indications permet d’éliminer une embolie :ABE
sont souvent plus larges allant pulmonaire mais seule La cyanose est discutable; il
jusqu’aux lésions l’angiographie permettra s’agit plus en général d’une
fémoropoplitées et aux d’affirmer le diagnostic d’embolie pâleur ou d’une lividité des
recanalisations d’occlusions pulmonaire. téguments.
artérielles complètes tant [262] Loedème peut se voir à un
aiguês que chroniques. :A stade plus tardif ou lors de la
[255] L’anévrisme circonscrit du revascularisation, mais il est
:C ventricule gauche est unilatéral.
Le stade III de l’artérite est une classiquement de découverte [270]
indication à une plus tardive, une fois que la :ABCDE
revascularisation chirurgicale. fibrose s’est installée dans la Tous ces items caractérisent
zone infarcie. l’endocardite aiguê ; comme
[256] [263] autres germes, on trouve aussi
:D les bacilles Gram négatif et le
QUESTION ANNULEE A B C E sont toutes des pneumocoque.
[257] étiologies d’insuffisance [271]
cardiaque à débit élevée. :ABE
QUESTION ANNULEE L’insuffisance cardiaque au cours On peut trouver également des
[258] d’une insuffisance mitrale se opacités floues périhilaires et
:E caractérise en général par une non une hyperclarté ; le débord
Le stade I des artériopathies baisse du débit cardiaque. auriculaire droit n’est pas
des membres inférieurs est [264] classique, au moins tant que
asymptomatique et caractérisé :C IVG ne retentit pas sur les
par la découverte d’une Pas de commentaire. cavités droites.
abolition ou d’une diminution [265] [272]
d’un ou de plusieurs pouls à :ABD :AD
l’examen clinique. L’aspect Si Q3 en dérivations LHTAP post-capillaire est en
[259] standards avec déviation axiale rapport avec des cardiopathies
:E droite et bloc de branche gauches donc dans cette
Le stade IV est caractérisé par incomplet droit sont les signes question uniquement RM et
l’apparition de troubles ECG classiques d’embolie infarctus du myocarde antérieur
trophiques. A noter que la pulmonaire, avec les troubles de étendu.
question est discutable car la repolarisation en précordiales [273]
l’altération des phanères peut droites et la tachycardie sinusale. :ACD
s’intégrer dans les troubles En raison de l’augmentation de
trophiques. La réponse E est de [266] la toxicomanie, on voit de plus
toute façon plus complète et :CE en plus de végétations
sous-entend la possibilité Pas de commentaire. tricuspides à
d’ulcération et de gangrène. [267] l’échocardiographie mais on ne
[260] peut dire que le diagnostic en
:D QUESTION ANNULEE est plus facile que dans les
L’endocardite de la valve [268] autres localisations.
tricuspide est l’apanage du :ACE [274]
toxicomane (porte d’entrée La syncope d’effort est tout à fait :E
veineuse) mais peut également classique dans la Les signes périphériques
se voir après chirurgie (utérine) cardiomyopathie obstructive et le d’endocardite bactérienne
ou infection cutanée (furoncle). rétrécissement aortique mais elle comprennent également les
Le germe le plus souvent en peut également se voir dans placards érythémateux palmo-
cause est le staphylocoque HTAP primitive. Les syncopes plantaires de Janeway, les
doré. dans le myxome sont taches de Roth et les
15
hémorragies rétiniennes au cette nombre de nouveaux cas de
fond d’oeil. Les adénopathies épreuve tend à être abandonnée. maladie apparue pour une
cervicales ne sont pas un signe [279] période donnée.
évocateur. :D
[275] La palpation des artères [285]
:C fémorales recherchera une :C
Compte tenu de la fréquence diminution des 2 pouls fémoraux Les manoeuvres vagales
de l’évolution vers la rupture afin de conforter le diagnostic de diminuent la conduction nodale
des anévrismes de l’aorte coarctation de l’aorte. La et par conséquent sont
abdominale dont le diamètre palpation thoracique recherche susceptibles de ralentir la
dépasse 6 cm, l’indication une circulation collatérale avec fréquence ventriculaire sans
chirurgicale doit être portée à hyperdébit, l’ECG, des signes changer la cadence auriculaire.
fortiori si il n’y a pas de contre- d’HVG et la radiographie [286]
indication opératoire. thoracique, des érosions du bord :ACDE
inférieur des côtes, une Il faut noter que la valeur de
[276] cardiomégalie et une modification ces signes peut être mise en
:C du bouton aortique. échec en cas de sténose
La tachycardie sinusale est de [280] bilatérale.
loin le signe ECG le plus :D [287]
fréquent puisqu’il est noté dans La dissection aortique de l’aorte :ABCDE
environ 50 % des cas (pour descendante (type III) épargne L’anévrisme artériel siège en
mémoire, raspect Si Q3 environ l’anneau aortique ; seules les général à rextérieur du
10 % des cas, le bloc de dissections de type I ou Il parenchyme cérébral sur une
branche droit complet 10 %). peuvent s’accompagner des branches du polygone de
[277] d’insuffisance aortique. Willis. 10 à 20 % des malades
:C [281] ont des anévrismes multiples.
La possibilité de survenue d’un :E 90 % siègent dans le territoire
bloc auriculoventriculaire justifie Le roulement protodiastolique au carotidien.
la pratique régulière d’ECG au cours d’une insuffisance mitrale Les anévrismes artério-veineux
cours de la surveillance dun peut traduire un hyperdébit en peuvent se calcifier et être vu à
patient traité pour endocardite. diastole à travers l’orifice mitral la radiographie simple et sont
Il sagit en général d’abcès (débit cardiaque + débit régurgité des malformations congénitales
annulaire de raorte s’étendant dans l’oreillette gauche) et donc vraies.
au septum inter-ventriculaire. Le une fuite volumineuse. [288]
diagnostic repose sur [282] :BCD
réchocardiographie et le :B La réponse à cette question est
traitement sera chirurgical. LHTA dans la coarctation un peu difficile car un
[278] aortique est généralement anévrisme peut être douloureux
:B rapportée à une ischémie rénale; à la palpation mais ce n’est pas
Les signes radiologiques à I’ARP est le plus souvent élevée. ce caractère douloureux qui
connaître concernant le rein Elle peut néanmoins être évoquera le diagnostic ; d’autre
homolatéral à la sténose sur normale. La question est mal part, rabolition des pouls
UIV posée, mais c’est la seule fémoraux indique qu’il s’agit
sont réponse possible. d’un patient artériel et donc que
1) taille du rein pouvant être [283] la masse abdominale pourrait
diminuée (différence> à 1,5 cm) :E être un anévrisme ; mais E
2) retard dapparition du produit Se rapporter à la question 10 n’est pas à retenir.
de contraste sur les clichés pour les autres signes de sténose [289]
précoces de l’artère rénale sur l’UIV. :ABD
3) hyperconcentration [284] La sténose mitrale est un
unilatérale sur les clichés à 10 :A obstacle situé en amont du
et 15 minutes La prévalence d’une maladie est ventricule gauche et par
4) retard de lavage le nombre de sujets malades à conséquent ne retentit pas sur
éventuellement sensibilisé par un moment donné dans une ce ventricule.
l’injection de furosémide, mais population. L’incidence est le [290]
16
:CE des résistances périphériques. dépassée.
On ne retient pas A B D car [295] [302]
dans ces cas, I’HTA agit par :B :ABDE
l’intermédiaire de La connaissance de la valeur du La polykystose rénale ne
l’athérosclérose. débit cardiaque est impérative s’accompagne classiquement
[291] pour interpréter un gradient de pas d’hypokaliémie, mais
:C pression : en effet, lorsque le comporte fréquemment une
L’endactériectomie ne concerne débit est effondré, un faible HTA au cours de son évolution
que les sténoses gradient de pression pourra ; cette HTA est en général
athéromateuses de l’artère correspondre à une sténose moins sévère que dans les
rénale. Les néphrectomies serrée. glomérulopathies, en partie du
totales ou partielles pour rein La formule de Garlin nécessite fait de la perte sodée
atrophique sont devenues très davoir le débit cardiaque et le obligatoire.
rares. Enfin, les dysplasies gradient de pression pour [303]
répondent habituellement bien calculer la surface aortique. :BD
à la dilatation percutanée [296] L’élargissement de QRS et les
transluminale. :C ondes T amples positives et
[292] Lhypoxie - hypocapnie - alcalose pointues sont des signes
:A est la conséquence de l’effet dhyperkaliémie.
Le pronostic vital des patients shunt et de l’hyperventilation.
porteurs d’une artériopathie des [297] [304]
membres inférieurs est bien :C :AE
souvent lié aux autres Il s’agit d’une symptomatologie Une soif anormale est souvent
localisations de l’athérosclérose absolument typique et même si associée à des taux élevées de
et ces patients décèdent une épreuve d’effort est rénine et dangiotensine II. La
souvent d’infarctus. Dans une demandée, la normalité de cette glycirrhyzine mime un
grande étude américaine, l’âge épreuve ne pourra écarter hyperaldostéronisme primaire
moyen des opérés de lésions formellement le diagnostic avec des taux d’aldostérone
aortoiliaques est de 57 ans, et d’insuffisance coronaire. normaux. Le diagnostic est fait
ils ont une espérance de vie de [298] par interrogatoire.
10,7 ans contre 18,6 ans chez :E [305]
des sujets normaux de même La diminution de la pente EF est :ABDE
âge. Pour les opérés de lésions un signe de sténose mitrale ou LHTA est permanente dans 50
poplitées, les chiffres sont de de diminution de la % des cas avec ou sans ‘à-
l’ordre 62 ans d’âge moyen, 7,2 compliance du ventricule gauche. coups’ et se limite à des accès
ans d’espérance de vie, contre [299] hypertensifs dans les autres
13,7 ans chez les sujets :E cas. Il existe une décharge
normaux de même âge. Il On observe au contraire une intermittente de catécholamines
semble donc que les augmentation de la qui entraîne une natriurèse
localisations aorto-iliaques aient vascularisation pulmonaire. accrue et une hypovolémie
un pronostic moins bon que les [300] avec hémoconcentration,
lésions plus distales. :B responsable des accès
[293] Pas de commentaire. d’hypotension orthostatique.
:E [301] Lhyperglycémie est secondaire
La pression télédiastolique du :D aux décharges, de
ventricule gauche est la La douleur à la pression des catécholamines.
pression de la fin du masses musculaires traduit un [306]
remplissage du VG, témoignant stade avançé de lischémie du
donc directement de la membre. QUESTION ANNULEE
précharge. La rigidité musculaire avec ou [307]
sans contracture traduit un stade
[294] encore plus avancé et la QUESTION ANNULEE
:C constatation de plages de [308]
La pression artérielle nécrose en plus des signes :C
diastolique est surtout fonction précédents, une ischémie Si l’on dirige le faisceau
17
dultrasons de fréquence le captopril et rénalapril :ABD
donnée sur un corps en (inhibiteur de l’enzyme de Lactivité rénine plasmatique est
mouvement, ce faisceau est conversion) sont des vaso- habituellement très élevée avec
réfléchi avec une fréquence dilatateurs mixtes (versant hyperaldostéronisme
veineux et artériel).
différente de celle d’arrivée et la secondaire. Ladministration de
différence entre ces 2 [314] captopril entraîne une
fréquences est directement :D normalisation de la pression
proportionnelle à la vitesse du La manifestation ECG la plus artérielle (caractère
corps étudié (vélocité fréquente au cours d’une douleur angiotensine dépendant de
sanguine). angineuse à effort est la lésion I’HTA).
[309] sous-endocardique (sous- [320]
:C décalage du segment ST). :D
Lhypoxie hypocapnie est [315] La claudication intermittente
secondaire à reffet shunt et à :D caractérise le stade Il. Le stade
l’hyperventilation provoquées Les embolies cruoriques sont de I est asymptomatique et
très loin les plus fréquentes.
par robstruction du lit vasculaire découvert par des signes
pulmonaire. [316] dexamen clinique (ABC) ou
[310] :D para-clinique (E ou doppler
:C Langiographie pulmonaire est la systématique).
Le syndrome de Leriche méthode diagnostique la plus [321]
correspond à une thrombose de spécifique (absence de faux :D
la bifurcation aortique et est positifs) ; elle est néanmoins un Linsuffisance aortique est la
caractérisé par une claudicationpeu moins sensible que la valvulopathie qui expose le plus
haute (fesse-cuisse) et scintigraphie pulmonaire pour les au risque de greffe bactérienne.
bilatérale, une impuissance et embolies de faible étendue Par ordre de fréquence, les
une abolition des pouls (moins de 15% d’obstruction du valvulopathies rhumatismales
fémoraux. lit vasculaire). La scintigraphie les plus souvent observées
[311] pulmonaire est sensible sont linsuffisance aortique,
:A (puisquune scintigraphie normale linsuffisance mitrale, le
Un B3 et un roulement élimine le diagnostic) mais peu rétrécissement aortique et
protodiastolique sont spécifique (nombreux faux exceptionnellement le
évocateurs d’une insuffisance positifs). rétrécissement mitral pur.
mitrale importante, en présence [317]
dun souffle holosystolique de :ADE [322]
Les phlébites des membres
pointe, irradiant dans laisselle. :E
[312] supérieurs sont beaucoup plus La survenue de la fièvre au
:B rares que les phlébites des cours de l’infarctus est en
Léchographie abdominale est membres inférieurs et par général retardée et l’existence
un examen très performant pour conséquent moins souvent en d’emblée de fièvre au cours
le diagnostic et l’évaluation decause dans l’embolie pulmonaire, d’une douleur thoracique
mais elles sont tout aussi
la taille dun anévrisme de laorte orienterait plutôt vers une
abdominale. Cependant, elle ne emboligènes. Les deux grandes origine péricardique.
causes sont dune part iatrogène
définit pas bien la situation de la [323]
masse par rapport aux artères (cathéter sous-clavier par :E
rénales, ce qui est un élément exemple) et d’autre part le La cupule digitalique est
important pour le chirurgien. syndrome du défilé thoraco- simplement un signe
brachial, où les phlébites peuvent d’imprégnation digitalique et
[313] être déclenchées par un effort non un signe de surdosage
:A physique. (zone thérapeutique pour la
La dihydralazine agit [318] digoxine : 0,8 à 2 mg/ml - zone
essentiellement sur le versant :BDE thérapeutique pour la digitoxine
artériolaire, le dinitrate Lexpansion systolique du foie : 15 à 30 mg/ml).
disosorbide essentiellement sur cardiaque traduit la présence [324]
le versant veineux. dune insuffisance tricuspide. :C
La prazosine (alphal bloquant) [319] L’apparition d’une grosse
18
cuisse unilatérale au cours branche droit et d’un hémibloc IV: gangrène distale).
dune phlébite traduit extension antérieur gauche sur l’ECG de [337]
de la thrombose veineuse au base. :C
niveau ilio-fémoral. [331] La scintigraphie à la
[325] iodométhylbenzylguanidine
QUESTION ANNULEE marquée, analogue des
QUESTION ANNULEE catécholamines capté par le
[326] [332] tissu tumoral, permet de
:C localiser un éventuel
L’accélération de la vitesse de QUESTION ANNULEE phéochromocytome.
sédimentation souvent au- [333] [338]
dessus de 100 mm à la :ABC :B
première heure devant une L’éclat du B2 au foyer pulmonaire Sans commentaire.
baisse brutale de l’acuité traduit existence d’une [339]
visuelle, évoque fortement le hypertension artérielle :ABC
diagnostic de maladie de pulmonaire qui n’est pas La radiographie simple ne
Horton. constante, surtout lorsque le RM mettra en évidence que les
[327] est peu serré. De même, une calcifications éventuelles ;
:D insuffisance tricuspide associée enfin, l’appréciation précise du
La diphénylhydantoïne (E) et souvent fonctionnelle, n’est diamètre de lanévrysme par
(Dihydan®), anti-arythmique de pas constante en cas de RM peu l’angiographie conventionnelle
classe lb, est administrée en serré, car elle traduit le ou numérisée peut être source
perfusion intra-veineuse lente retentissement sur les cavités d’erreur en cas de thrombus
de 100 mg toutes les 5 minutes, cardiaques droites. calcifié pouvant réduire
lors des arythmies ventriculaires [334] artificiellement la lumière.
de l’intoxication digitalique, :C [340]
jusqu’au contrôle de l’arythmie Le Doppler est un examen non- :E
ou jusqu’à l’apparition de signes invasif à prescrire en première C’est la description précise de
de toxicité (par exemple intention pour apprécier la ce syndrome.
nystagmus, vertiges, nausées). perméabilité des artères en aval [341]
On peut également utiliser la d’une sténose par :ABCDE
lidocaïne. renregistrement ou non d’un Une embolie pulmonaire peut
[328] signal. être responsable d’un infarctus
[335] pulmonaire. Une thrombose
QUESTION ANNULEE :C veineuse peut donner
[329] L’oedème n’est pas exceptionnellement des signes
:ABCE caractéristique du tableau de d’ischémie (ex : phlegmatia
L’hémiplégie peut être la rischémie aiguê des membres caerulea ou phlébite bleue des
conséquence d’une dissection inférieurs, mais peut se membres inférieurs).
des troncs supra-aortiques à rencontrer lors de la
destinée encéphalique ; la recanalisation ce qui justifie la [342]
paraplégie peut résulter d’une pratique des aponévrotomies de :AD
atteinte de l’artère d’Adam décharge. Les réponses B C E
Kiewicz. [336] s’appliquent à la névralgie du
[330] :C Trijumeau.
:BE Les stades de gravité de [343]
La chute avec blessure traduit rartériopathie chronique :ACDE
la brutalité de la syncope, “à oblitérante des membres A C E peuvent être sources
l’emporte pièce”. Un blocage inférieurs sont surtout définis par d’embols dans la circulation
paroxystique de la conduction la symptomatologie ; le stade III systémique. D peut se
au niveau de l’hémibranche correspond à l’apparition de compliquer dischémie des
postérieure gauche entraînera douleurs lors du décubitus. (Pour membres inférieurs soit dans le
un bloc auriculo-ventriculaire mémoire, le stade I : patient cadre d’une phlegmatia
complet, en raison de la asymptomatique, stade Il: caerulea, soit dans le cadre
coexistence d’un bloc de Claudication intermittente, stade dune embolie paradoxale.
19
(foramen ovale perméable). ST, concave vers le haut. [358]
[344] [352] :A
:CD :D Le TP est à un taux efficace
Les bêta-bloquants agissent L’existence d’une hyperkaliémie (entre 25 et 35 % ), donc il n’y a
dans rangor essentiellement en traduit une intoxication digitaliqueplus lieu de poursuivre
diminuant le travail du coeur et massive dans la mesure où le l’héparine et le Sintrom peut
en ralentissant sa fréquence à blocage complet de la pompe être poursuivi à la même dose.
l’effort. Na/K ATPase empêche la rentrée [359]
[345] du potassium dans la cellule. :E
:BC L’infarctus du ventricule droit
Seules la tétralogie de Fallot et [353] s’associe généralement à un
la transposition des gros :E infarctus inférieur et non
vaisseaux appartiennent au A B D sont également des signes antérieur, car il est la
cadre classique des radiologiques rencontrés dans conséquence de l’oblitération
cardiopathies cyanogènes. On rembolie pulmonaire mais E est de la coronaire droite.
peut néanmoins observer une plus caractéristique de [360]
cyanose au cours dune CIA l’interruption d’un gros tronc :AB
vieillie avec vasculopathie artériel pulmonaire. Sans commentaire.
pulmonaire entraînant une [354] [361]
inversion du shunt, voire au :B :ABCD
cours d’un canal artériel L’ECG d’effort est le premier Les contre-indications formelles
persistant avec élévation des examen à demander en face d’un des digitaliques sont les
résistances pulmonaires. angor d’effort stable, d’une part cardiomyopathies obstructives,
[346] pour conforter le diagnostic et les BAV de haut degré non
:ABD d’autre part pour apprécier le appareillés, les troubles de la
L’arc moyen gauche à double seuil d’apparition de la douleur et conduction sinusale, les
bosse est constitué d’une part d’un éventuel sous-décalage de troubles du rythme
par le tronc de l’artère ST. ventriculaire, et enfin les
pulmonaire en haut et la [355] flutteurs ou fibrillations
dilatation de lauricule gauche :D auriculaires survenant au cours
en bas. Une scintigraphie pulmonaire de d’un syndrome de Wolff-
[347] perfusion normale permet Parkinson-White. Le
:ACD d’éliminer le diagnostic d’embolie rétrécissement aortique serré et
Sans commentaire. pulmonaire mais l’inverse n’est les cardiothyréoses
[348] évidemment pas vrai. C’est donc représentent des contre-
:D un examen sensible mais non indications plus relatives.
C’est une complication spécifique. [362]
classique, mais en fait rare du [356] :ACE
rétrécissement aortique. :D Sans commentaire.
[349] Les digitaliques en diminuant la
:C conduction nodale permettent de [363]
Il s’agit plus fréquemment d’un ralentir la fréquence :ABCDE
angor d’effort. L’oedème cardiaque d’une fibrillation Sans commentaire.
pulmonaire est rarement auriculaire. Ils sont contre- [364]
inaugural et est souvent indiqués dans les cas A, B, C et :CD
précédé par une dyspnée E. Une embolie pulmonaire ne
d’effort. [357] peut être la conséquence que
[350] :C d’une pathologie thrombotique
:E Les BPCO peuvent se située sur le versant veineux ou
L’expansion volémique permet compliquer d’insuffisance dans les cavités droites du
de maintenir le remplissage du ventriculaire droite (coeur coeur.
coeur. pulmonaire [365]
[351] chronique) lorsqu’elles évoluent :ABC
:A vers l’insuffisance respiratoire Lisoprénaline est un bêta 1 et
Il s’agit d’un sus-décalage de chronique. bêta 2 stimulant. Il provoque
20
donc par son action bêta 2 une d’héparine de façon à obtenir un [378]
vasodilatation mais la TCA à environ 1 fois et demi le :AD
vasodilatation coronaire est témoin. Sans commentaire.
également secondaire à [370] [379]
l’augmentation de la fréquence :A :AD
cardiaque et de la contractilité Les Bêta-bloquants permettent LHTA, le tabac et le diabète
(effet bêta I) et on sait que d’être à la fois un traitement de sont des facteurs d’athérome
radénosine joue un râle local I’HTA et de langor. Une autre mais ne favorisent pas les
important dans l’adaptation du éventualité aurait été les thromboses veineuses.
débit coronaire aux besoins. inhibiteurs calciques. [380]
[366] [371] :AB
:CE :E La sténose mitrale peut donner
A et B allongent le QT, peuvent Le traitement chirurgical est le des signes d’insuffisance
être à l’origine de torsades de traitement le plus efficace dans cardiaque gauche, mais étant
pointe et sont donc contre- ce cas et semble indiqué compte- en amont du ventricule gauche,
indiqués. La digoxine intra- tenu de l’insuffisance ostiale et elle n’entraîne pas
veineuse va ralentir la de la sévérité de la maladie d’insuffisance ventriculaire
fréquence cardiaque et se veineuse (ulcère variqueux). gauche. Enfin, lIT et la CIA
trouve donc également contre- peuvent se compliquer
indiquée. En plus de C et E, un [372] d’insuffisance cardiaque droite.
autre traitement possible :B [381]
consiste à accélérer la Le territoire Vi à V4 est :ABCE
fréquence cardiaque en caractéristique de la localisation L’abus de glycirrhyzine peut
stimulant le coeur à l’aide dune antéro-septale. Lorsque les donner ou aggraver une HTA
sonde d’entraînement à environ signes sont de VI à V6, on parle qui s’accompagne volontiers
100 par minute et il faut d’infarctus antérieur étendu. d’une hypokaliémie. D est un
également corriger toute [373] antihypertenseur central.
hypokaliémie. :C [382]
[367] Sans commentaire. :BDE
:C [374] Il s’agit dune HTA modérée ; il
La turgescence des veines :C conviendra de vérifier les
superficielles peut se rencontrer Les dérivations V3R et V4R sont chiffres tensionnels lors d’une
au cours d’une phlébite mais les dérivations précordiales prochaine consultation. Etant
nest pas un signe d’ischémie droites symétriques de V3 et V4. donné la surcharge pondérale,
des membres inférieurs. [375] un régime amaigrissant peut
[368] :BDE être d’emblée proposé et
:D La rupture d’un anévrysme dans contribuera à diminuer les
Le pace-maker sentinelle prend la VCI entraîne une grosse fistule chiffres tensionnels.
le relais lorsque la fréquence artério-veineuse, avec
cardiaque descend en dessous insuffisance cardiaque par [383]
de 72/min, donc l’éventualité augmentation brutale du débit, :AC
d’une fréquence cardiaque à thrill à la palpation, souffle L’aspect en double bosse
60/min ne peut se rencontrer. continu et oedèmes des parfois réalisé correspond à la
Par contre, toutes les autres membres inférieurs. Cette rupture saillie du tronc de l’artère
hypothèses sont possibles si le peut également s’accompagner pulmonaire en haut et de
patient est en rythme spontané d’une hématurie voire d’embolie rauricule gauche en bas. Le
à plus de 72Imin. pulmonaire. plus souvent, l’arc moyen
[369] [376] gauche est globalement
:B :AD convexe.
La constation d’une réaction On n’oubliera pas d’adjoindre à [384]
péricardique à la phase aigué ce traitement des antalgiques :ABCD
d’un infarctus du myocarde est puissants. Les malaises anoxiques sont
une éventualité assez [377] rencontrés dans la tétralogie de
fréquente, qui impose en règle :ACD Fallot. La coarctation est une
la diminution des doses Sans commentaire. des causes d’insuffisance
21
cardiaque chez le nourrisson. peut également être entendu réponses A et B sont ambiguès
[385] dans les 1M importantes. dans la mesure où elles ne sont
:AD [391] que des indices indirects de
Il se différencie ainsi du choc :D l’importance de la fuite.
cardiogénique où la pression Le refroidissement des [395]
capillaire est élevée. La extrémités plaide pour une :ADE
pression capillaire et la pression phlegmatia caerulea. La La tamponnade par rupture de
veineuse sont en règle phlegmatia caerulea est le la paroi libre du coeur au cours
abaissées. tableau observé en cas de d’un infarctus du myocarde est
[386] thrombose ilio-fémorale massive: responsable d’un tableau de
:C c’est un tableau hyperalgique dissociation électromécanique
La phlébocavographie sera brutal avec oedème important, avec absence d’activité
l’examen le plus performant cyanose, et signes d’ischémie hémodynamique et persistance
pour faire le diagnostic de aiguê, pouvant évoluer vers la de complexes électriques
thrombose cave inférieure et gangrène. normaux. C’est une
pour apprécier son extension et [392] complication pratiquement
l’aspect éventuellement flottant :ABCDE toujours mortelle. Le drainage
du caillot. Sans commentaire. péricardique associé au
[387] remplissage et une intervention
:D [393] chirurgicale de réparation
Devant ces deux syncopes :D permettent dans de rares cas
d’effort, le diagnostic le plus Les manoeuvres vagales de sauver le malade.
probable est celui de permettent de déprimer la [396]
myocardiopathie obstructive. conduction nodale; ainsi, moins :ABDE
On aurait pu discuter un d’influx auriculaires seront Le galop gauche témoigne
rétrécissement aortique, mais le conduits aux ventricules. En cas d’une dysfonction myocardique
caractère du souffle et de flutter, cela aura pour effet de et n’est donc pas entendu dans
rimportance de l’hypertrophie, diminuer la fréquence ce cas. Il faut savoir que l’ECG
attestée par les ondes Q de V4 ventriculaire, ce qui permettra peut être normal et que la
à V6, sont plus en faveur du d’analyser plus facilement les douleur prend souvent un
premier diagnostic. auriculogrammes. caractère constrictif de type
[388] [394] angineux. L’échocardiogramme
:D :ABDE peut être normal en cas de
Le sous-décalage horizontal du La réponse à cette question est péricardite sèche.
segment ST est le critère de difficile : en effet, dans [397]
positivité électrique le plus l’insuffisance aortique, il faut bien : C D
spécifique d’insuffisance différencier les signes qui La scintigraphie de perfusion
coronaire lors de l’épreuve témoignent de l’importance du est encore plus sensible que
d’effort. volume de régurgitation de ceux l’angiographie notamment pour
[389] qui rendent compte du les embolies pulmonaires (EP)
:D retentissement ventriculaire de petite taille (<15 %), et une
La dihydralazine (Népressol) gauche. La pression diastolique scintigraphie pulmonaire
est un vasodilatateur artériel aortique diminuée et la pression suffisamment précoce normale
peu employé dans le traitement systolique aortique augmentée permet d’exclure une EP. Par
de HTA en raison notamment témoignent de l’importance de la contre, l’angiographie est plus
d’une tachycardie réflexe. Cette régurgitation, E étant secondaire spécifique puisqu’il n’y a pas de
tachycardie le rend contre- à l’augmentation du volume faux-positifs.
indiqué chez le coronarien. d’éjection systolique. [398]
[390] L’augmentation de la pression :ACD
:B capillaire pulmonaire et de la Il s’agit en règle de douleurs
L’existence d’un B3 au cours pression télédiastolique du VG se abdominales ou thoraciques
d’une insuffisance mitrale rencontrent à un stade tardif de mais pas de douleurs
témoigne d’une fuite importante. l’évolution, mais ces indices lombaires, enfin la polyurie
De même, un bref roulement témoignent du retentissement sur n’est pas un signe classique.
mésodiastolique d’hyperdébit le ventricule gauche. Donc, les [399]
22
:C les artères de petit et moyen centrales et de zones
Les anévrysmes de l’aorte calibre ainsi que les veines périphériques jaunâtres.
abdominale étant le plus superficielles. Elles ne sont pas [412]
souvent sous-rénaux, il s’agit despécialement ectasiantes, et ne :ABCE
la s’accompagnent pas Au cours de l’insuffisance
mésentérique inférieure. fréquemment de varices. rénale, il est théoriquement
[400] [407] logique de proposer des bêta-
:A :AC bloquants liposolubles, mais en
Question un peu ambigue : il A et C sont les causes de loin les pratique, il suffit de réduire la
s’agit en fait d’une claudicationplus fréquentes. B, D, E sont plus posologie des bêta-bloquants
haute au niveau de la fesse rares. hydrosolubles. La grossesse ne
mais pouvant également [408] représente pas une contre-
descendre dans la cuisse. :AD indication, et leur emploi est
Le stade I (asymptomatique) de autorisé sous réserve dune
[401] l’artérite relève uniquement du surveillance particulière (risque
:B traitement médical. Il s’agit donc théorique de bradycardie
Les thromboses superficielles de supprimer impérativement les néonatale et d’augmentation de
justifient un traitement anti- facteurs de risque et de prescrire la motricité utérine).
inflammatoire local et général, des marches régulières afin de [413]
ainsi qu’une éventuelle développer la circulation :AB
contention élastique, mais en collatérale. La prescription de Les bêta-bloquants sont
aucun cas un traitement vasodilatateurs au stade I n’est théoriquement à éviter en
anticoagulant ou un alitement. en règle pas nécessaire ; il en va raison de leur pouvoir
[402] de même a fortiori pour les vasoconstricteur potentiel. Le
:C anticoagulants. E est Méthergin (dérivé de l’ergot de
L’échographie permettra non évidemment exclu. seigle), utilisé pour déclencher
seulement de mettre en [409] les spasmes, est donc contre-
évidence fanévrysme et mais :DE indiqué. E n’a aucune place ici.
aussi d’affirmer son caractère Il s’agit de l’épreuve de Perthes- [414]
thrombosé. Delbet: si lors de cette épreuve :CDE
[403] les veines superficielles La cordarone est efficace, mais
:E s’affaissent, le réseau profond est doit être éviter en première
Sans commentaire. perméable et E peut être intention chez un sujet jeune en
[404] envisagé. Si les veines raison des effets secondaires
:D superficielles gonflent, le réseau potentiels. Par contre, les anti-
L’état vasculaire d’aval est profond est obstrué et on ne peut arythmiques de classe lA
évidemment impossible à réaliser d’éveinage. (quinidine) et IC (cibenzoline et
apprécier par la [410] propafénone) sont indiqués
tomodensitométrie, :ABE comme traitement préventif des
contrairement à A, B, C et E. On ne peut parler d’insuffisance récidives. La mexiletine (classe
[405] ventriculaire gauche au cours du lB) est surtout utile à l’étage
:ABD rétrécissement mitral, l’obstacle ventriculaire.
Avec l’hyperthermie, on observe étant situé en amont du [415]
plus volontiers une petite ventricule gauche. Enfin, le coeur :ADE
accélération de la fréquence pulmonaire chronique post- Le souffle d’ lA débute dès le
cardiaque. De même, il existe embolique est responsable B2. Le roulement
une augmentation de la chaleur d’insuffisance ventriculaire droite. télédiastolique de Flint
cutanée. correspond aux turbulences
[406] [411] réalisées par le flux régurgitant
:DE :BDE et le flux de remplissage sur la
La maladie de Léo Buerger est Il s’agit d’une congestion passive valve mitrale. Le claquement
une artérite inflammatoire rare, et la surface du foie cardiaque d’ouverture mitral fait partie de
qui survient avec prédilection reste lisse. L’aspect muscade est l’auscultation du RM.
chez l’homme jeune gros dû à la juxtaposition de zones [416]
fumeur. Les lésions touchent hémorragiques rougeâtres :B
23
La phlébite bleue ou phlegmatia Les nodules d’Osier sont [430]
caerulea correspond à une généralement fugaces et :ABE
thrombose ilio-fémorale disparaissent sans laisser de A est dû à l’absence de
massive, avec début brutal, trace. Ils n’évoluent jamais vers circulation collatérale, B traduit
douleur intense, oedème la suppuration. l’image de rembol, et E
volumineux et froid de [423] l’absence dartériopathie,
l’ensemble du membre, :D contrairement à la thrombose
cyanose, et abolition des pouls. Le B3 de remplissage rapide est artérielle aiguê.
Son risque est l’évolution vers rarement entendu au cours des [431]
la gangrène. C’est une urgence RA serrés ; on entend plus :AC
chirurgicale. volontiers un galop présystolique B est faux car le rythme
[417] (B4). auriculaire est en général à
:C [424] 300/min (ondes F diphasiques
Les dimensions d’un anévrysme :C avec négativité prédominante
de l’aorte abdominale sont mal L’oedème d’une phlébite surale en D2D3VF). Les manoeuvres
appréciées par l’aortographie touche uniquement la cheville. vagales dépriment la
en raison de la possibilité d’une [425] conduction nodale donc C est
thrombose à son niveau, qui :D vrai mais F est faux. Enfin les
déforme la lumière et gêne L’apparition d’un cordon veineux digitaliques peuvent ralentir la
l’opacification de la poche. Les sus-pubien doit faire discuter une fréquence ventriculaire.
examens les plus performants thrombose des veines du petit [432]
pour évaluer sa taille sont bassin. :ABC
l’échographie et la [426] D et E ne sont pas des signes
tomodensitométrie. :ABE de péricardites aiguès. Par
[418] Toutes ces pathologies sont contre, une péricardite peut
:D susceptibles d’être responsables favoriser la survenue de C.
Le plus souvent, l’embol passe d’une ischémie des membres [433]
par un foramen ovale restant inférieurs à l’effort. :A
perméable. [427] A est un vasodilatateur à
[419] :B prédominance veineuse, qui va
:D Etant donné les résultats diminuer la précharge et
En post-opératoire, une fausse satisfaisants de la dilatation réaliser une sorte de ‘saignée
reprise précoce du transit avec endoluminale percutanée, y interne’. B C D sont contre-
diarrhée traduit une colite compris en cas d’occlusion totale indiqués.
rédactionnelle, résultant d’une de la fémorale, E peut être [434]
ischémie colique pendant proposé, même si la claudication :B
l’intervention, mais cette est relativement peu invalidante. LHTA est un facteur important
complication, dont D permet le B est systématique. d’athérosclérose, mais ne
diagnostic, évolue en général [428] favorise pas directement la
favorablement. :BDE thrombose.
Les claudications hautes (fesse) [435]
[420] traduisent en général des lésions :C
:D haut-situées (aorte, artère iliaque Il est préconisé de débuter un
En cas de thrombose veineuse primitive, artère iliaque interne ou traitement par un alpha-
superficielle, le risque de hypogastrique dont une des bloquant à de petites doses,
migration embolique est très branches extrapelvienne donne avec une première prise au
faible. A, B, C et E se l’artère fessière). moment du coucher pour éviter
rencontrent fréquemment. [429] une hypotension fréquente en
[421] :ABCE début de traitement.
:E La rupture de cordage est [436]
L’ulcération dune plaque responsable de l’évolution vers :C
d’athérosclérose peut être l’insuffisance mitrale aiguê (E). LHTA labile du sujet jeune
source d’embolie systémique. Les troubles de la repolarisation s’accompagne souvent d’une
[422] sont souvent en postérieur. hyperréactivité sympathique et
:D répond donc bien à un
24
traitement bêta-bloquant myocarde. aiguès.
comme C. Il faut éviter de B - Entraîne un hémopéricarde. B - Le pouls petit qui diminue à
commencer par B, D ou E. E - Maladie de Marfan, d’Ehler l’inspiration (pouls paradoxal de
[437] Danlos, élastorrhexie... Kussmaul) se voit en cas de
:E [445] tamponnade.
Le sous-décalage de ST :ABE D - Rechute dans 1/3 des cas,
correspond à une lésion sous- Le premier diagnostic à évoquer surtout en cas de traitement
endocardique et les grandes est celui de dissection de l’aorte. corticoïde qui est contre-
ondes T positives à une [446] indiqué.
ischémie sous-endocardique. :ACE [453]
[438] A - Associée dans 70 à 90 % des :ACD
:D cas. A - Durée de 0,08 à 0,10
C doit être évité, B est contre- B - La douleur irradie le plus secondes.
indiqué, et A est le traitement souvent vers le dos. Evolution E - Durée de QRS : 0,08 à 0,10
des péricardites rhumatismales. descendante. secondes.
[439] C - Traduit l’atteinte du plancher [454]
:D sigmoïdien. :ACDE
Le pouls lent avec dissociation [447] - Type I le plus fréquent débute
radio-jugulaire est en faveur de :ADE au niveau de l’aorte ascendante
D. Les anévrysmes post-infarctus et s’étend sur l’arc aortique et
favorisent les thrombi intra- parfois sur la totalité de l’aorte.
[440] ventriculaires avec risque D - Extension de la dissection
:A d’embolies périphériques. aux artères rénales entraînant
A s’élève dans les 6 heures, D D E - Sont les autres une ischémie rénale.
dans les 10-12 heures, et B complications classiques de E - Extension aux artères à
dans les 24 heures. l’anévrysme post-infarctus. destinée médullaire.
[441] [448] [455]
:BD :BCD :AC
B par embolie systémique. E Sont les causes classiques d’état La maladie dAdams-Stockes
est faux, il persiste une zone de de choc associé à un tableau correspond à des syncopes
fibrose cicatricielle. Il s’agit d’insuffisance cardiaque droite dont l’origine est le plus
dune thrombose coronaire dans aiguê. souvent une pause ventriculaire
la grande majorité des cas, [449] prolongée secondaire à un bloc
mais pas dune embolie. :ACE auriculo-ventriculaire complet.
[442] A - Traduit en règle un infarctus Plus rarement, il s’agit d’une
:CD étendu avec un risque plus grand torsade de pointe.
Il doit être recherché en position d’évolution vers l’anévrisme. [456]
demi-assise. C correspond à C - Est une complication :ABCDE
une insuffisance tricuspide classique des anévrismes. A - 15 % des cas, survenue sur
souvent associée. Cest un E - Surtout si le sus-décalage coeur normal.
signe d’insuffisance persiste au-delà de la troisième B - Le dosage des hormones
ventriculaire droite, donc D est semaine. thyroïdiennes est systématique.
vrai. D - Lors d’une diastole courte,
[443] [450] le VG n’a pas le temps de se
:E :ACE remplir, et le pouls de la systole
La régularité parfaite à 150/mn B D - Evoquent une atteinte suivante peut ne pas être
est très évocatrice de Flutter. artérielle. ressenti.
Entre 130 et 210 il s’agit le plus [451] E - “Holliday heart’.
souvent dune tachysystolie. :CE [457]
[444] A - Stade III. :AD
:BDE B - Stade I. A et D sont dépendants de la
A - L’extension de la dissection D - Stade IV. contraction auriculaire.
aux artères efférentes de l’aorte [452] [458]
peut atteindre les coronaires :ACDE :C
avec possibilité d’infarctus du A - Un tiers des péricardites L’apparition d’un déficit
25
sensitivo-moteur traduit en règle élevée aux membres supérieurs [479]
une ischémie déjà avancée. qu’aux membres inférieurs. :AE
[459] [469] A - Les formes rhumatismales
:E :ABDE représentent encore la
Sans commentaire. Sans commentaire. première cause mais les formes
[470] dystrophiques sont de plus en
[460] :ABCDE plus fréquentes.
:D Sans commentaire. E - Surcharge en volume, puis
Artériopathie oblitérante des en pression.
membres inférieurs stade III. [471] [480]
[461] :ABCDE :B
:D A B C E - Par compression. Sans commentaire.
Par ordre de fréquence : E - Est observé le plus souvent [481]
insuffisance aortique, après chirurgie aortique. :C
insuffisance mitrale, plus [472] Ce trouble de conduction
rarement sur un rétrécissement :AB répond généralement bien à
aortique, exceptionnellement - La sécrétion d’érythropoïétine latropine.
sur un rétrécissement mitral. se fait en quelques heures
[462] expliquant la hausse retardée [482]
:E des :B
Dose de charge de xylocaïne réticulocytes vers le cinquième Le tronc coeliaque est situé au-
en bolus (1 mg/kg) en une jour. On ne doit pas se fier dans dessous des artères rénales.
minute suivie d’une perfusion les premières heures à la [483]
continue de 1,2 à 2 g124 h. mesure de rhémoglobine ni de :ABC
[463] rhématocrite. B - Galop.
:ABCD - L’hyperleucocytose apparaît au C - 1M fonctionnelle.
Sans commentaire. deuxième ou troisième jour. [484]
[464] [473] :CDE
:ABE :ABCDE A B - Compliquent la dissection
Les dissections aortiques de Sans commentaire. de l’aorte ascendante.
type I ou Il de De Bakey, c’est- [474] [485]
à-dire intéressant l’aorte :ACDE :ABCD
ascendante sont des indications A - Après la 24ème heure. D - Syndrôme de Dressler
chirurgicales. Les types III (D) B - Lésion de tuberculose. survenant à la deuxième ou
ne sont pas des indications D - Thrombus intra-cavitaire au troisième semaine.
formelles. contact de la zone infarcie. E - Complique les infarctus
[465] [475] inférieurs par atteinte
:ACD :BCDE ischémique du pilier postérieur.
Les autres causes classiques Sans commentaire. [486]
sont la maladie de Paget, [476] :CDE
l’anémie... :BCD A - Anomalie de la relaxation
[466] D - Pouls paradoxal = diminution des fibres myocardiques avec
:ABCDE du pouls à l’inspiration. élévation des pressions de
D et E sont des facteurs [477] remplissage du ventricule
favorisant la survenue de :BE gauche.
thromboses veineuses Signes en rapport avec un B - Au contraire, production de
profondes. surdosage ou une intoxication. lactates.
[467] [478] [487]
:ABDE :AE :ABE
A - La marche est indiquée pour A - Signes d’une dissection de B - C’est la pancardite
augmenter la circulation l’aorte ascendante (atteinte du (endocardite, myocardite,
collatérale. plancher sigmoïdien). péricardite).
[468] E - Toujours rechercher une C - Se sont évidemment les
:ACE asymétrie tensionnelle aux deux lésions cicatricielles qui sont à
E - Tension artérielle plus bras. l’origine des valvulopathies
26
acquises. Le BAV paroxystique peut être :A
[488] évoqué sur la brutalité de la L’élévation massive et précoce
:ABC syncope, qui explique la chute et des CPK à la suite d’une
D - L’absence de modifications la blessure et sur la durée brève thrombolyse dans l’infarctus du
ECG au cours dune crise de l’épisode sans amnésie post- myocarde est un des signes de
dAngor” doit faire remettre en critique. reperfusion.
cause ce diagnostic. [496]
[489] :ADE [502]
:ABC La FA post-prandiale est plutôt :B
D - Est une branche de la veine de mécanisme vagal. Elle est Les syncopes à l’emporte-pièce
porte. classiquement à grosses mailles évoquent une origine
E - Se jette dans 10G. au cours du rétrécissement cardiaque. Etant donné leur
[490] mitral. A D E sont vraies. fréquence, un enregistrement
:B [497] de Holter permettra
L’évolution dune thrombose :ABE d’enregistrer un éventuel
veineuse se fait soit vers la Les douleurs angineuses trouble conductif paroxystique
mobilisation (embolie) soit vers spontanées sont plutôt de contemporain de la syncope.
la fibrinolyse physiologique, soit mécanisme spastique , ce qui En l’absence d’une fréquence
vers une réorganisation avec doit faire éviter l’emploi des aussi élevée de ces syncopes,
reperméabilisation secondaire. bêtabloquants; on préfère dans une épreuve
La suppuration est vraiment ce cas utiliser les inhibiteurs électrophysiologique sera plus
exceptionnelle. calciques. La myocardiopathie contributive pour révéler un
[491] dilatée représente une contre- trouble conductif.
:C indication à l’emploi des [503]
Sans commentaire. bêtabloquants en raison de la :D
baisse de la fonction VG. La rigidité musculaire est un
[492] [498] signe de gravité au cours d’une
:B :BCDE ischémie aigué des membres
Les bêtabloquants n’affectent L’intensité du souffle diastolique inférieurs, qui traduit une
pas la conduction n’est pas un très bon gravité ischémie critique avancée.
intraventriculaire ; par contre, ils d’insuffisance aortique. [504]
dépriment la fonction sinusale Néanmoins, un souffle :D
et la conduction nodale. E est diastolique intense et persistant La phlébocavographie permet
vrai, car le vérapamil est un longtemps dans la diastole traduit de dépister d’éventuels caillots
inhibiteur calcique, qui déprime en général une fuite plus flottants susceptibles d’être à
fortement la conduction nodale importante qu’un souffle minime. l’origine d’une nouvelle
et qui est inotrope négatif. L’abaissement de la PAD et migration pulmonaire.
[493] l’augmentation de pression [505]
:A différentielle sont des bons :ACDE
Le jeune âge d’une part et critères de gravité. Enfin, D et E A et C par l’intermédiaire d’une
l’existence d’une insuffisance traduisent le retentissement sur migration d’un embol dans la
coronaire sont en faveur de les cavités gauches. circulation systémique, à partir
l’utilisation des bêtabloquants. [499] de l’oreillette gauche ou de la
L’utilisation d’inhibiteurs :ABDE poche de l’anévrisme. D peut
calciques aurait pu se discuter. Une diplopie isolée n’est pas un donner une ischémie aigué au
[494] signe classique d’accident cours dune phlébite bleue
:D ischémique transitoire. (phlegmatia caerulea), et E par
Il existe au contraire une [500] migration d’une végétation.
augmentation de la vitesse du :B [506]
flux transmitral en raison de la Sans commentaires. L’artère :ACD
diminution de la surface de centrale de la rétine est une Lhéparinothérapie et le
l’orifice fonctionnel. A B C E branche de l’artère ophtalmique, traitement vasodilatateur
sont vraies. ellemême branche de l’artère (papavérine) sont toujours de
[495] carotide interne. mise, mais D représente le
:E [501] traitement radical devant cette
27
ischémie d’origine embolique. :BD associe
[507] Le flutter auriculaire est un - CIV
:E trouble du rythme du à une - sténose pulmonaire
Sans commentaires. macro-réentrée au niveau - dextroposition de l’aorte
[508] auriculaire avec une activité - hypertrophie du ventricule
auriculaire à environ 300/min. La droit.
[509] fréquence ventriculaire le plus C’est une cardiopathie
:BC souvent à 1 50/min (conduction cyanogène qui ne
La rupture et les accidents 2/1) est ralentie par les s’accompagne pas
emboliques périphériques sont manoeuvres vagales qui d’insuffisance cardiaque.
de loin les complications les dépriment la conduction nodale. [523]
plus fréquentes d’un anévrysme Les digitaliques peuvent être
de l’aorte abdominale. indiqués car ils diminuent la QUESTION ANNULEE.
[510] conduction nodale. [524]
:BCD [516] :ABCE
L’existence d’un souffle sur un :ABD D - Le rapport efficacité/prix est
trajet vasculaire traduit un flux La première lettre indique la inacceptable pour le dépistage
turbulent en raison d’une cavité stimulée, la seconde lettre d’une HTA réno-vasculaire.
sténose, qui dans ce cas peut la cavité détectée et la troisième Faire un bilan biologique
se situer soit sur l’artère iliaque lettre le mode de fonctionnement. minimum avec F0,
externe soit sur la fémorale I signifie que le pace-maker est électrocardiogramme,
commune qui la prolonge. inhibé par complexes radiographie du thorax.
[511] ventriculaires. [525]
:ACD [517] :D
Le stade III est caractérisé par :AB A B C E peuvent favoriser la
des douleurs de décubitus des La syncope à l’emporte-pièce survenue de thromboses
membres inférieurs soulagées d’Adams-Stokes est une perte de veineuses.
par la position jambe pendante connaissance brutale sans [526]
ou par la marche autour du lit. prodromes. :C
[518] Sans commentaires
[512] :D [527]
:BCD A - Est quasiment toujours :C
L’infarctus pulmonaire est un entendu. La thrombose est la
infarctus rouge. D - Est pathologique sur une complication de loin la plus
[513] valve de Starr aortique car traduit fréquente de l’athérosclérose
:ACD une fuite aortique. d’une artère.
A est très fréquente. A rECG, [519] [528]
on trouve des signes de :E :B
surcharge droite aiguê. C traduit 1M fonctionnelle par dilatation de Au cours d’une HTA maligne
rexistence d’une hypertension l’anneau mitral. (PAD> 130 mmHg), le fond
artérielle pulmonaire. E se [520] d’oeil montre classiquement un
rencontre dans les :C oedème papillaire (Stade IV).
tamponnades ou les crises C - Le click est mésosystolique. [529]
d’asthmes sévères mais pas D - li s’agit en règle d’ESV. :E
dans l’embolie pulmonaire. [521] La douleur d’infarctus du
[514] :A myocarde résiste à la trinitrine
:ADE De façon schématique: contrairement au douleurs
Les autres signes sont les A - Membres inférieurs. angineuses classiques.
caractères de la douleur B - Cerveau. [530]
(pouvant classiquement devenir E - Coronaires. :A
dorsale et descendante), La question était sans doute:
l’existence dune asymétrie [522] quelle est la proposition
tensionnelle et d’un souffle :B inexacte? La myocardiopathie
diastolique. B représente 10 % des chronique obstructive est une
[515] cardiopathies congénitales, cause d’insuffisance mitrale
28
chronique; B C D et E peuvent compressions digestives de d’avortements clandestins mais
être responsables d’une 1M même que les fistules digestives la grossesse normale ne se
aigué, E par rupture de pilier se font en règle au niveau complique pas d’embolie
par exemple. duodénal. gazeuse.
[531] [536]
:B :BD [541]
Il s’agit d’une affection Il existe plus fréquemment une :BCD
congénitale héréditaire et défense abdominale à la Au cours de BCD, le ventricule
familiale due à la palpation qu’une véritable gauche est soumis à une
dégénérescence systématisée contracture. surcharge supplémentaire de
des fibres élastiques. [537] volume au cours de chaque
:BD diastole.
[532] L’angiographie est moins fiable [542]
:E car la poche est souvent le siège :BDE
Cette maladie commence dans d’une thrombose qui diminue La sténose mitrale pure est très
le jeune âge et se prolonge artificiellement le calibre intra- rarement le siège d’une greffe
pendant toute l’existence. luminal. bactérienne. Il n’y a pas
[533] [538] dendocardite sur CIA.
:D :AE [543]
Il est important de s’assurer de Un AVC de moins de 3 mois et :CDE
la perméabilité du réseau un ulcère duodénal non cicatrisé Le syndrome vagal est
veineux profond avant représentent des contre- contemporain de la phase
dentreprendre toute éveinage indications à un traitement aiguê de l’infarctus du
chirurgical. La sclérothérapie fibrinolytique. La streptokinase myocarde. Il saccompagne
des crosses de saphène interne peut donner des manifestations dune bradycardie, voire de
donne des résultats moins bons allergiques et il peut être utile de troubles de conduction et dune
et moins définitifs que la l’associer à un corticoïde hypotension qui sont améliorés
chirurgie et est susceptible de injectable. Enfin, l’utilisation de par ratropine.
gêner un éveinage ultérieur. streptokinase moins de 3 mois [544]
[534] auparavant est plus une cause :AC
:ABCE d’inefficacité qu’une réelle contre- Linsuffisance aortique est la
L’apparition de troubles indication, en raison de la valvulopathie qui est le plus
sensitivo-moteurs au cours présence d’anti-corps. souvent le siège d’une
dune ischémie aiguê des [539] endocardite. Les végétations
membres inférieurs est un signe :CD peuvent persister sous forme
de gravité. L’acidose Les indications chirurgicales d’échos denses cicatriciels
hyperkaliémique est à privilégiées au cours d’une après la guérison de
rechercher et à traiter endocardite peuvent être soit lendocardite. Contrairement à
immédiatement. Une thrombose d’ordre hémodynamique la bicuspidie, la CIA n’est
veineuse massive haut située (insuffisance cardiaque non jamais le siège d’une
peut donner des signes contrôlée par le traitement endocardite.
dischémie (phlegmatia médical) soit d’ordre infectieux
caerulea). Le pronostic dépend (impossibilité de stériliser le foyer
du lit d’aval et sera plus grave infectieux).
lorsque rischémie se produit sur [540]
un réseau normal dépourvu de :BE
circulation collatérale. Au cours Citons également les
d’une endocardite, une interventions neurochirurgicales
végétation peut emboliser dans (pénétration de l’air au niveau
la circulation systémique. des sinus dure-mériens favorisée
[535] par la position assise) et de
:ABCE nombreuses chirurgies (cervico-
La thrombose aiguê est rare faciale, pulmonaire,
mais peut réaliser un véritable gynécologique). On peut la
syndrome de Leriche. Les rencontrer au cours
29
Dermatologie

[1] chancre. une sérologie tréponèmique à


:AC Cette éruption doit faire Ji, J30, J50.
A - Parmi les localisations rechercher
caractéristiques de la gale, les - l’éventuelle cicatrice cuivrée du [8]
faces latérales des doigts chancre :ABC
(espaces - son adénopathie satellite L’ecthyma est un impétigo
interdigitaux) où rexamen - surtout les lésions muqueuses creusant nécrotique, recouvert
recherche la lésion spécifique : hautement contagieuses: plaques dune épaisse croûte noirâtre
le sillon terminé par une fauchées linguales, perlèche et entouré d’un halo rouge. Il
vésicule laryngite. laisse toujours une cicatrice. II
perlée. [4] siège surtout sur la jambe, chez
B C D - La gale est une :BD renfant en mauvaises
dermatose très prurigineuse et Les lésions secondaires au prurit conditions d’hygiène ou chez
très contagieuse sont : excoriations, dyschromies, l’adulte dénutri, éthylique,
- Le prurit généralisé respectant surinfection (impétigo, folliculite), diabétique, artéritique.
le visage, souvent nocturne, est usure unguéale, lichénification. [9]
un signe capital; parfois [5] :ABCDE
existe la notion d’un prurit :ABD Evident.
familial ou collectif. Les dermocorticoïdes peuvent [10]
- La contagiosité surtout directe aggraver les lésions virales :CD
par contact cutané direct (Herpès, Zona, Molluscum Un ulcère veineux est
prolongé avec une personne contagiosum). typiquement malléolaire interne,
infestée (contamination familiale Ils sont formellement contre- de grande taille, à bords
ou sexuelle). indiqués dans la rosacée qu’ils propres, à fond rouge et
E - Les nodules scabieux, très améliorent (malheureusement) bourgeonnant, peu douloureux,
évocateurs du diagnostic, par leur effet vasoconstricteur et s’accompagnant de jambes
présents dans la région axillaire anti-inflammatoire. lourdes, d’un oedème,
ou En dehors des dermatoses malléolaire, de capillarite
génitale (chancre scabieux du infectieuses et parasitaires, une ectasiante avec télangiectasies
fourreau de la verge). troisième contre-indication est en chevelu, de capillarite
[2] l’érythème fessier du nouveau- purpurique et lichenoïde, d’un
:ABCD né. pseudo-Kaposi veineux, d’une
L’eczéma évolue par poussées [6] dermite ocre, d’une botte
comportant typiquement 4 :ABD sclérodermiforme rétractile, de
stades : érythème, vésicule, Les 3 complications majeures du remaniements ostéoarticulaires
suintement, desquamation. Les psoriasis sont: de voisinages, et de varices.
lésions histologiques I) L’érythrodermie psoriasique [11]
comportent: une spongiose, 2) Le psoriasis pustuleux :CE
une exosérose, un infiltrat 3) Le rhumatisme psoriasique Le TPHA est positif 12 jours
lymphocytaire et polynucléaire (arthrite, spondylarthrite). après le chancre, le VDRL, 20
et, à un stade tardif, une [7] jours après; ils sont donc tous
parakératose. :E deux positifs au 45ème jour, au
[3] La pénicilline est inactive sur les début de la roséole. Les
:AC trichomonas (protozoaires tréponèmes sont absents des
La roséole (1ère floraison de la flagellés) et les chlamydia. Une lésions cutanées de la roséole
syphilis secondaire) survient 45 salpingite ne doit pas faire l’objet mais, en revanche, fourmillent
jours après un chancre non d’un traitement minute ! ! Au sur les plaques muqueuses.
traité sous forme de macules traitement antibiotique de la [12]
rondes, rose pâle (“fleur de skénite, il faut adjoindre le :BC
pêcher”), non prurigineuses, du traitement du (ou des) Dans le pemphigus vulgaire, il
tronc. partenaire(s), des conseils existe un dépôt d’IgG sur la
Le THPA est positif dans un d’hygiène, la déclaration substance intercellulaire
délai de 12 jours après le obligatoire n°30 non nominative, déterminant histologiquement
1
une acantholyse et à l’IF directe :D contre-indiquée dans les
une fluorescence en maille. Le Lépithélioma baso-cellulaire a dermatoses infectieuses.
taux d’anticorps antisubstance une évolution strictement locale La seule indication dans un
(jamais de métastase
intercellulaire circulant reflète la ulcère de jambe serait une
sévérité et l’étendue du ganglionnaire ou viscérale). Les cicatrisation hypertrophique ou
pemphigus. muqueuses ne sont jamais un eczéma périulcéreux.
[13] atteintes. Le problème majeur est [23]
:ACE rimportance des récidives locales :ABCE
Les vaginites à trichomonas après traitement insuffisant. Le traitement d’un impétigo
représentent 20% des vaginites. [18] comporte une antibiothérapie
Elles sont favorisées par :ABCDE locale et générale, une
Les aspects cliniques de
l’hyperoestrogénie et l’alcalinité antisepsie, une éviction scolaire
du milieu vaginal. reczéma sont polymorphes. jusqu’à la cicatrisation des
La trichomonase masculine [19] lésions et le traitement des
s’exprime par une uréthrite :ACD gîtes et des porteurs sains dans
aiguê ou plus souvent subaigué L’érythème noueux est une l’entourage.
compliquée de cystite, hypodermite septale sans [24]
hémospermie, prostatite et vascularite. Parmi ces étiologies; :ABE
balanite. on trouve: streptocoque, Des ulcérations génitales chez
Le diagnostic se fait par un sarcoïdose, yersiniose, PIT, un Européen n’ayant jamais
RCH, Crohn, Behçet, lèpre,
examen direct à l’état frais entre quitté la métropole peuvent
lame et lamelle, mettant en médicament, chlamydia pistacci. correspondre à : syphilis,
évidence le protozoaire flagellé Le cancer du pancréas peut chancre mou, maladie de
se déplaçant par saccades déterminer une hypodermite sans Nicolas Favre, gale, aphtes,
(celui-ci ne produit jamais de vascularite. ulcérations, des ammoniums
kystes). Des infiltrats nodulaires dermo- quaternaires, gangrène de la
Le traitement est général et hypodermiques peuvent être verge, épithélioma spino-
peut comporter FlagyI® ou rencontrés au cours de LLC. cellulaire et mélanomes malins
Naxogyn® ou Fasigyne®. [20] ulcérés.
[14] :C
:C La spongiose est la lésion [25]
L’atteinte du cuir chevelu est histologique la plus constante, :C
très fréquente et peut être résultant d’un oedème La dermatite atopique peut
isolée. interkératinocytaire (exosérose). s’observer à tout âge.
Le psoriasis occipital est [21] Typiquement, elle apparait le
souvent prurigineux et lichénifié.:D 3ème mois (jamais avant) chez
Classiquement, le psoriasis Les chlamydia sont des bactéries le nourrisson. Les plis de
respecte le cheveu et ne donne très fragiles intracellulaires flexion sont atteints
pas d’alopécie. obligatoires, se développant dans préférentiellement. Des
[15] les cellules épithéliales. Les antécédents personnels ou
:E prélèvements doivent être riches familiaux d’atopie sont
La verrue séborrhéique est une en cellules. Chez l’homme, le retrouvés dans 70% des cas.
tumeur épithéliale bénigne, ne prélèvement est endo-uréthral L’élévation des IgE est d’autant
dégénérant pas. par écouvillon ou curette, chez la plus importante que la
femme le prélèvement est dermatite atopique s’associe à
[16] endocervical. des manifestations respiratoires
:ABD La mise en évidence du germe (asthme, rhinite allergique).
Dans la varicelle, le prurit est se fait, soit par examen direct par [26]
maximal au stade de coloration par MGG, ou mieux en :E
dessication. IF directe, soit par isolement sur Paradoxalement, le psoriasis
Lintertrigo inguinal à cultures cellulaires (Mac Cay, peut siéger dans les plis et
Trichophyton Rubrum est Hela 29). prend le nom de psoriasis
souvent férocement prurigineux, [22] inversé. L’ongle psoriasique
sa bordure est vésiculeuse. :E peut être atteint au niveau de la
[17] La corticothérapie locale est matrice ou au niveau du lit et de
2
rhyponychium déterminant une peau fine délabrée froide, la plus souvent d’une
onycholyse ou une symptomatologie fonctionnelle oligoarthrite asymétrique
hyperkératose sous unguéale d’artérite, abolition des pouls touchant les genoux, les
avec pachyonychie. distaux. poignets, les doigts et les
[27] L’association ulcère artériel et chevilles. Il s’ associe très
:B pouls distaux bien perçus doit fréquemment une ténosynovite
Les coiffeurs sont faire rechercher: des extenseurs des doigts et du
principalement exposés au I) “Des embolies de cristaux de poignet, (des lésions cutanéo-
risque des dermites par irritation cholestérol” qui associent en muqueuses, larges maculo-
(thiaglycolates des plus: des orteils pourpres, un papules à centre pustuleux).
permanentes et des livedo réticularis, une gangrène [35]
shampooings) qui sont des extrémités et un syndrome :D
beaucoup plus fréquentes que douloureux important. 2) Un Le chancre typique est une
les eczémas allergiques ulcère hypertensif de Martorell. érosion superficielle, de 5 à 10
(teinture ayant une amine en [31] mm, ronde ou ovalaire, à
para, gants de caoutchouc, :ABCE contours très réguliers, à
nickel). Les pédiculoses pubiennes surface lisse vernissée, indurée
Les allergies du personnel peuvent être considérées comme et indolore.
soignant proviennent des une M.S.T.. Les lésions de [36]
sulfamides, des phénothiazines, grattage occipitales d’une :E
des antiseptiques (mercuriels, phtiriase du cuir chevelu peuvent Les dermocorticoïdes sont
formol, ammonium quaternaire). s’impétiginiser. contre-indiqués dans les
[28] [32] dermatoses infectieuses et
:B :B l’acné.
La topographie aux lobules de Lérythromycine doit être [37]
l’oreille et la face antérieure du administré à raison de 2g/j :BC
poignet gauche (montre) est pendant 15 jours. La durée moyenne d’incubation
absolument typique d’une Les tétracyclines sont efficaces de la syphilis est de 3 semaines
allergie aux bijoux de fantaisie mais contre-indiquées chez la (10 jours à 3 mois). Le chancre
contenant du nickel, auquel femme enceinte. Le Bactrim®, la est indolore. L’adénopathie est
environ 10 % des femmes rifampicine sont dénués d’activité constituée de plusieurs
occidentales sont allergiques. tréponèmicide. Les aminosides ganglions durs indolores dont
[29] n’ont qu’une faible activité un est plus important que les
:ABCD inhibitrice in vitro, à de très fortes autres. Des cellules
Les germes responsables de doses incompatibles avec la ballonisantes au cytodiagnostic
l’impétigo sont : staphylococcus pratique thérapeutique. correspondent à un herpès
aureus et streptococcus génital. La streptomycine est
pyogènes. Le risque de [33] inactive sur le tréponème.
glomérulonéphrite aiguê post- :ACDE [38]
infectieuse serait de 3%. Il n’a Le cytodiagnostic de TZANCK :ACD
jamais été observé de RAA met en évidence des cellules Les éléments urticariens sont
après un impétigo acantholytiques caractéristiques fugaces. Une atteinte des
streptococcique (= antigènes du pemphigus. La biopsie d’une paumes et des plantes peut-
neutralisés par les lipides bulle jeune permet de situer le être constatée au cours de
cutanés ?). clivage. On peut mettre en l’urticaire retardée à la
[30] évidence dans le sang des pression. L’urticaire
:ACD anticorps antimembrane basale hémorragique, rare, est due à
Les signes en faveur de (pemphigoïde bulleuse). Une l’extravasation de globules
l’origine artérielle d’un ulcère de immuno-électrophorèse peut être rouges.
jambe sont: siège à la face utile au diagnostic d’une amylose [39]
externe de jambe, au tiers bulleuse associée à un myélome. :ACDE
inférieur ou suspendu en plein [34] La septicémie à gonocoques
mollet, douleur importante, :AC (atteignant à 85% la femme)
bords abrupts, fond pâle ou L’arthrite gonococcique atteint associe un syndrome fébrile,
escarrotique, fonte musculaire, surtout la femme (85%). lI s’agit une oligo-arthrite (genoux,
3
poignets, doigts, chevilles), une apparition d’un nodule, prurit, 2) Artéritique.
ténosynovite des extenseurs du douleur, réaction inflammatoire, [51]
poignet, et du tendon d’Achille, saignement. :B
de larges maculo-papules [45] La dermatite atopique atteint
cutanées à centre pustuleux ou :ABD typiquement les plis de flexion.
nécrotique au voisinages des Le pemphigus est à l’origine de Elle est aiguê, suintante,
articulations. La réponse à la lésions buccales et microvésiculeuse chez le
pénicilline est spectaculaire. oesophagiennes pouvant gêner nourrisson. Chez l’adulte, elle
[40] ralimentation. est sèche, lichénifiée.
:B [46]
Le traitement de l’herpès circiné :BDE [52]
repose avant tout sur les Le prurit de la dermatite atopique :B
imidazolés locaux. Un détermine des lichénifications Le chancre syphilitique est
traitement général par importantes, elles-mêmes typiquement une érosion
griséofuline ou kétaconazole est prurigineuses déterminant un superficielle de 0,5 à 2cm,
indiqué si les poils ou les duvetscercle vicieux qu’il faut briser par arrondie ovalaire, à fond lisse
sont atteints. Nystatine et des dermocorticoïdes et vernissé, indolore, indurée,
amphotéricine B sont inactives éventuellement des goudrons. accompagnée d’une
sur les dermatophyties. [47] adénopathie satellite. Non
[41] :ABD traité, le chancre cicatrise en 4
:E Le prurit des cholestases à 8 semaines en laissant
Un ulcère de jambe peut se hépatiques survient qu’il y ait ou parfois une petite cicatrice,
compliquer d’infection, non ictère. Le prurit serait lié à cuivrée.
d’hémorragie, de une forme moléculaire [53]
dermoépidermite (eczéma particulière d’acide biliaire. Dans :CE
variqueux), de phlébites la maladie de Hodgkin, un prurit Les érythèmes scarlatiniformes
superficielles, de dermites sévère inaccessible aux constituent de vastes nappes
érysipélatoïdes. de tétanos, de thérapeutiques usuelles est un rouge vif, sans espace de peau,
troubles ostéoarticulaires et de facteur de mauvais pronostic. saine, grenus à la palpation,
cancer cutané (épithélioma [48] évoluant vers la desquamation.
spino-cellulaire). :B Les étiologies sont: scarlatine,
L’origine médicamenteuse des rash scarlatiniforme
[42] urticaires serait la plus fréquente, médicamenteux (B lactamines,
:B puisqu’elle interviendrait dans 30 sulfamides, salicylés, AINS,
La syphilis tertiaire peut donner à 50% des cas. Les anti-Hi sont tranquillisants), septicémies à
une lésion hypodermique le traitement de choix. méningocoque, streptocoque
généralement unique = une L’association à un anti-H2 na peu ou staphylocoque, fièvre
gomme (histologiquement = ou pas d’intérêt. Le traitement typhoïde, varicelle, vaccine,
hypodermite lobulaire sans repose avant tout sur l’éviction du maladie de Kawasaki, réaction
vascularite). facteur déclenchant. aigué de greffon contre hôte. A
[43] [49] noter que le classique rash
:C :D “morbilliforme” de la MNI (avec
3 dermatophytes anthropophiles La perle est le signe ou sans ampicilline) peut être
sont le plus souvent en cause : pathognomonique = ferme, à scarlatiniforme.
tr. Rubrum, e. floccossum, tr. surface lisse, parfois [54]
interdigitale. télangiectasique ou pigmentée. :ABC
[44] [50] Une adénopathie inflammatoire
:D :D et fistulisée évoque soit le
La perle est un terme L’étiologie d’une angiodermite chancre mou (fistulisation par
appartenant à l’épithélioma nécrotique peut être: un seul pertuis), soit la maladie
baso-cellulaire. I) Hypertensive = classique de Nicolas et Favre (fistulisation
Les caractères faisant redouter ulcère hypertensif de Martorell par multiples pertuis en pomme
la transformation sont: (les pouls distaux sont darrosoir).
augmentation de taille, conservés) [55]
polychromie, induration, ou :ABCDE
4
Les facteurs étiologiques des comprenant environ 3 à 10 supérieure et l’aile du nez,
épithéliomas cutanés sont: les éléments chauds et douloureux, pouvant se compliquer après
radiations solaires (UVB évoluant vers la régression traumatisme de staphylococcie
surtout), les radiations complète en passant par les maligne de la face et
ionisantes, l’arsenic, les différents stades de la biligénie thrombophlébite du sinus
hydrocarbures polycycliques, (donc ni ulcération, ni cicatrice). caverneux.
les génodermatoses Ce tableau survient dans un [65]
(xéroderma pigmentosum, contexte grippal (fièvre, :C
épidermo-dysplasie arthralgies, asthénie). LAtarax® (antihistaminique), en
vérucciforme), lupus raison de son action
tuberculeux, lupus chronique, [60] anticholinergique marquée, est
ulcère de jambe, lichen érosif... :ACD le traitement électif de l’urticaire
et les lésions Laspirine et tous les AINS sont cholinergique.
préépithéliomateuses. gastrotoxiques. [66]
[56] Les anticoagulants peuvent :E
:C aggraver un saignement. La dermatite atopique de
L’exanthème subit ou roséole [61] l’adulte est responsable
infantile atteint les enfants de 6 :ABCD typiquement de lésions sèches
à 18 mois. Lérysipèle est une dermite lichénifiées, prurigineuses, des
Evolue en plusieurs stades: oedémateuse avec participation plis de flexions. Le prurit de la
I) Fièvre brutale à 39 - 40°C lymphatique, due au gale est généralisé. La
régressant brutalement le 3ème streptocoque B hémolytique du trichophytie atteint plutôt les
jour. groupe A. La pénicilline est le espaces interorteils et les plis
2) Dans un délai de 24 h après traitement de choix. Non traité, inguinaux.
la défervescence thermique = chez un sujet débilité, révolution [67]
éruption fugace de macules pourrait se faire vers la :ABCE
roses pâles du tronc. redoutable cellulite nécrosante. La prostatite est une
3) Disparition de l’éruption dans [62] complication de luréthrite non
un délai de 24 à 48 h. :BD ou mal soignée. La grosse
[57] Les éléments en faveur de bourse
:ABCDE l’origine artérielle d’un ulcère sont transilluminante est un signe
Larsenicisme chronique donne : siège sur la face externe de dhydrocèle (et non pas
plus fréquemment des jambe, douleur (de l’ulcère, de d’épididymite).
épithéliomas spino-cellulaires. Il claudication intermittente ou [68]
convient de rechercher dautres crampes de décubitus), peau fine : C E
signes cutanés d’intoxication à délabrée froide, abolition des Une fausse sérologie positive
l’arsenic = kératodermie pouls distaux. peut provenir de:
palmoplantaire, saillies [63] I) Erreur de technique (25% de
verruqueuses, dyschromies. :C faux-positifs)
[58] En France, les drogues les plus 2) Etats pathologiques =
:C souvent responsables de collagénoses, vaccination,
L’urticaire cholinergique syndrome de Lyell sont dans stupéfiants, hémopathie,
représente 5 à 10% de tous les l’ordre décroissant: AINS, brucelloses,
urticaires et 10% des urticaires. sulfamides, barbituriques, leptospiroses, viroses,
Elle est constituée de petites allopurinol, carbamazépine, mycobactéries atypiques
papules entourées d’un halo noramidopyrine. 3) Grossesse = les
érythémateux siègeant sur la [64] tréponématoses endémiques
moitié supérieure du tronc, à la :E donnent de vraies sérologies
suite d’une hypersudation. Le furoncle est une folliculite positives.
[59] profonde et nécrosante due au
:E staphylocoque doré. Sa [69]
L’érythème noueux est une fréquence est augmentée en cas :ACE
dermo-hypodermite nodulaire de terrain débilité ou diabétique. Les vergetures siègent sur les
aiguê, siègeant sur les faces Une topographie dangereuse (le cuisses et l’abdomen lors de la
antérieures de jambe, furoncle de la mort !) est la lèvre corticothérapie générale. Les
5
corticoïdes locaux ne donnent bubon, 10 jours après le chancre, [81]
de vergetures qu’au niveau des menaçant de fistuliser par un seul :E
grands plis en raison de pertuis. L’adénopathie L’oedème de Quincke atteint
l’occlusion. syphilitique est ferme, indolore, l’hypoderme, n’est pas
[70] mobile, non inflammatoire. prurigineux, mais donne une
:ABE [76] sensation de tension cutanée.
La dermatite atopique :B Ses localisations muqueuses
détermine chez le nourrisson L’aspirine peut entraîner une peuvent être graves avec
une atteinte des zones urticaire par effet immunologique troubles de la parole et de la
convexes du visage. L’atteinte ou par histaminolibération déglutition, voire asphyxie si
des plis de flexion se voit directe. La sensibilité est croisée l’oedème siège sur la glotte.
surtout chez l’adulte et le grand entre les benzoates et les dérivés [82]
enfant. Parakératoses de l’indométacine. :B
achromiantes, pâleur du visage, [77] Evident.
pigmentation de la région :C Un épithélioma spinocellulaire
orbitaire, deuxième pli palpébral Lérythrasma est causé par n’a pas une évolution aussi
inférieur (signe de Denny- corynébactérium minutissimum; aiguê.
Morgan), dermographisme les lésions cutanées sont des [83]
blanc etc... taches brunes chamois des plis :C
[71] inguinaux, parfois des aisselles. C. L’érythème noueux est une
:D La fluorescence est rouge corail dermo-hypodermite nodulaire.
L’intertrigo candidosique est ici en lumière de Wood. Les [84]
typique. Il s’oppose au topiques imidazolés sont :ABC
A- Psoriasis inversé = bien efficaces. Pemphigus = dépôts d’lgG et
limité, érythémateux, diffus. C3 sur la substance
B- Intertrigo trichophytique = [78] intercellulaire donnant un
fond du pli normal, bordure bien :E aspect en maille.
limitée, polycyclique, saillante Le mycoplasme ne donne pas Pemphigoïde bulleuse = dépôts
vésiculeuse ou squameuse. d’ulcération génitale. d’lgG et C3 homogène et
C- Erythrasma, brun chamois, [79] linéaire le long de la membrane
rouge corail en lumière de :D basale.
Wood. La maladie de Weber Christian Dermatite herpétiforme =
E. Eczéma allergique = est une hypodermite lobulaire dépôts d’lgA le plus souvent au
vésiculeux et suintant. sans vascularite, qui donc sommet des papilles
[72] s’oppose à l’érythème noueux, dermiques.
:A qui est une hypodermite septale [85]
Les bijoux de fantaisie sans vascularite. Les causes :BE
contiennent du nickel, auquel d’érythème noueux les plus Les pustules du psoriasis sont
environ 10% des femmes fréquentes sont = streptocoque, des pustules non folliculaires
occidentales sont allergiques sarcoïdose, yersinioses, PIT, amicrobiennes.
[73] RCH, Crohn, Behçet, [86]
:D médicaments (sulfamides, :E
Le FTA est positif le 10ème salicylés, pyrazolés, Sans commentaire
Jour; le TPHA le 12ème jour; le antibiotiques). (connaissance).
VDRL le 20ème Jour; le Nelson [80] [87]
le 30ème jour. :B :B
[74] Chlamydia trachomatis serait Lépithélioma baso-cellulaire a
:C responsable de 30 à 50% des une malignité strictement
Les lésions syphilitiques, à tous uréthrites non gonococciques. locale.
les stades, ne grattent pas. Les chlamydia trachomatis de Il n’atteint jamais les
[75] sérogroupe D et K peuvent muqueuses.
:BDE entraîner une uréthrite et une
Le chancre mou est à l’origine conjonctivite (agent TRIC). Une [88]
d’une adénopathie inguinale sérologie syphilitique est :C
très inflammatoire à type de systématique devant toute M.S.T. La mélanose de Dubreuilh
6
évolue vers un mélanome malin injections 1M à 1 semaine dans l’amygdale ou le pharynx,
invasif; ceux ci représentent 5 à d’intervalle semble aussi efficace seule la toxine érythrogène
10% des mélanomes. pour atteint la peau.
[89] une syphilis primaire. [101]
:D En cas d’allergie à la pénillicine, :ABD
Les tests épicutanés utilisent on peut employer La syphilis connaît une phase
dans un premier temps “une - érythromycine 500 mg 4 fois par septicémique débutant avant la
batterie standard” puis dans un jour pendant 15 jours séroconversion, la sérologie de
second temps “une batterie - chlorhydrate de Tétracycline 2 g dépistage dans les banques du
orientée”. Ceux-ci se pratiquent par jour en 4 prises pendant 15 sang peut donc méconnaître
en dehors de toute poussée, jours (contre-indiqué chez la une syphilis en phase
sur peau saine (sous peine de femme enceinte). présérologique. Le traitement
réaction très violente: “Angry [95] d’une syphilis par tétracycline
Back”). :AB doit répondre à une posologie
[90] Cliniquement, le staphylocoque élevée (2g par jour pendant au
:B donne des bulles plus flasques, moins 15 jours). Un traitement
Le diagnostic dune grosse claires, à base moins trop court risque de laisser
jambe rouge douloureuse pose érythémateuse. Le streptocoque évoluer à bas bruit une syphilis
souvent un problème. Les donne des éléments plus petits, qui se révèlera au stade
arguments en faveur de plus vite troubles, sur base secondaire.
l’érysipèle sont ici la fièvre et la érythémateuse. [102]
plaque limitée. Le traitement [96] :AC
comprendra, de toute façon, :BC Les localisations habituelles de
pénicilline et traitement Le chancre syphilitique est la dermatite atopique du
anticoagulant efficace. typiquement une érosion nourrisson sont: le visage
[91] superficielle, ronde ou ovalaire, à (joues, front), sillon sous
:D contours très réguliers, de auriculaire, cuir chevelu, face
Trichophyton schoenleini est surface vernissée, de couleur d’extension des membres et
responsable des teignes rose, indolore et indurée. siège. L’atteinte du pouce sucé
faviques, fréquentes en Afrique est également décrite.
du [97] [103]
Nord et en Europe Centrale. La :D :ABE
lésion caractéristique est le La présence des pouls distaux Dans le cadre de l’eczéma, des
godet favique. La lumière de élimine le diagnostic d’ulcère de bulles peuvent être observées
Wood montre quelques jambe d’origine artéritique pure. en cas de dysidrose mais sont
cheveux fluorescents vert pâle. Réponse difficile: mais n’exclue inhabituelles dans la dermatite
[92] pas les ulcères artériolo- atopique.
:D capillaires (collagénoses, [104]
Erysipelothrix rhusopathiae est angiodermite nécrotique). La :AC
responsable du rouget du porc. dermite ocre traduit une La gale épargne en règle le cuir
Pseudomonas aéruginosa est capillarité habituellement chevelu, visage, cou et la partie
responsable au niveau de la associée à une insuffisance supérieure du dos.
peau, d’ecthyma gangréneux. veineuse. [105]
[93] [98] :AC
:C :D Il existe des urticaires vésiculo-
Une marge d’exérèse plus La guêtre sclérodermiforme est bulleux mais il s’agit là d’un
importante diminue les récidives une manifestation de stase aspect exceptionnel.
locales, mais n’améliore pas la veineuse chronique au même [106]
durée de survie. titre que la dermite ocre. :ABD
[94] [99] L’épithélioma basocellulaire ne
:ACDE :B se développe jamais sur les
La Biclinocilline® s’emploie à la Sans commentaire. muqueuses. Sa malignité est
dose de 1 MU/J pendant 15 [100] uniquement locorégionale en
jours 1M. :C particulier au visage en zone
LExtencilline®, 2,4 M U ou 2 Le streptocoque reste localisé périorificielle.
7
[107] chancre. [123]
:D La culture du tréponème est :B
C’est l’atteinte de tous les impossible. Cette localisation représente 30
grands plis qui évoque le [115] à 40% des cas chez le
psoriasis. Dans le psoriasis :A caucasoide.
inversé, les lésions siègent L’anthrax comme le furoncle sont [124]
quasi exclusivement dans les uniquement staphylococciques. :C
plis. L’impétigo peut être mixte. Sans commentaire.
[108] [116] [125]
:A :E :ACD
Le psoriasis réalise sur la Chez la femme, la culture est LAphtiria® constitue un des
muqueuse génitale masculine indispensable en complément de traitements des pédiculoses et
une plaque érythémateuse bien l’examen direct. Le des phtiriases.
limitée pas ou peu squameuse, prélèvement sera fait au niveau Le Pévaryl® appartenant à la
d’évolution chronique sans de lurétre et l’endocol et non pas classe des imidazolés, possède
tendance à rulcération. au niveau du vagin. une activité anti-mycosique à
[109] large spectre et une activité
:E [117] anti-bactérienne sur les cocci
La durée de l’affection permet :E Gram (+).
d’écarter une dermatose La lésion élémentaire de [126]
primitivement infectieuse. Les rimpétigo est une vésiculo-bulle :ABCE
propositions C et D ne qui secondairement se Il s’agit d’un diplocoque Gram
permettraient aucunement de transformera en pustule. négatif.
relier réruption à une toxidermie [118]
bulleuse. L’item E permettra de :ABCE [127]
documenter une éventuelle Classiquement les ulcères :ABc
bullose auto-immune. veineux purs ont un siège péri ou Dans la syphilis secondaire,
[110] sus-malléolaire alors que les toutes les réactions sont
:B ulcères artériels siègent sous les fortement positives.
Sans commentaire. malléoles et sur le dos du pied. En cas de fausse sérologie
[111] L’indolence relative et le positive, le VDRL est faiblement
:E caractère superficiel de l’ulcère positif alors que les réactions
Sans commentaire. sont également évocateurs. tréponèmiques sont négatives.
[112] [119] La syphilis tertiaire
:AC :ABC s’accompagne d’une sérologie
La localisation aux jambes n’est Connaissances. souvent dissociée (VDRL
pas spécifique. L’histologie des [120] négatif) et volontiers fluctuante.
nodules d’érythème noueux ne :AC [128]
permet habituellement pas une La marge anale est un gîte :BDE
orientation étiologique. classique mais le terme “fesses’ Les réactions tréponèmiques
[113] est trop vague. sont le FTA, TPHA et Nelson.
:ABCE [121] Les réactions non
La période d’incubation de la :ABC tréponèmiques comprennent le
syphilis est classiquement de L’urticaire cholinergique VDRL, KLINE, Bordet
21 jours.; elle peut être représente une réaction réflexe à Wassermann.
raccourcie jusqu’à une semaine tout facteur induisant une [129]
en cas d’inoculation massive élévation de la température du :CD
sur peau lésée ; elle peut être corps. Au cours du Sida, l’herpès est
prolongée jusqu’à trois mois par [122] volontiers extensif, ulcéro
une prescription d’antibiotique :BC nécrosant. Le danger de
concomitante. La rhinite allergique témoigne du l’herpès dans la dermatite
[114] terrain atopique. L’ichtyose atopique est le risque de
:BD vulgaire existe chez 10% des Kaposi Juliusberg. Chez la
Le test de Nelson se positive un patients porteurs de dermatite femme enceinte rinnocuité de
mois après l’apparition du atopique. raciclovir n’est pas établie
8
formellement cependant la transformation en psoriasis globulaire.
certains auteurs commencent à pustuleux ou érythodermique. [142]
l’utiliser avec succès en fin de :ABE
grossesse pour la prévention de [136] Les propositions C et D se
l’herpès néonatal. :BCDE rapportent respectivement au
[130] C. Peut se transformer en pemphigus et à la pemphigoïde
:ABCDE mélanome. bulleuse.
Les toxidermies ont des [137] [143]
expressions très polymorphes :AD :B
parfois associées chez un La gale épargne le cuir chevelu Le nickel est un composant
même malade. et la partie supérieure du dos. Un habituel des bijoux fantaisies
[131] prurit de ces régions fera (boucles d’oreille, bracelet
:AD rechercher une pédiculose montre).
Le TPHA est constamment associée. [144]
positif au stade de la roséole [138] :E
syphilitique. :D La récurrence d’un herpès
[132] La mycostatine (Nistatine®) est la labial est un fait banal et sans
:B seule substance de la liste aucune spécificité à l’occasion
Le bacille de Dôderlein, proposée, dépourvue d’activité de tout épisode infectieux. Elle
commensal vaginal, s’oppose à contre les dermatophytes. est classiquement décrite dans
la colonisation par les germes [139] les méningites à
pathogènes tel que le :B méningocoques et les
gonocoque. Le diagnostic de La mycologie recherchera une pneumonies à pneumocoque.
vulvo-vaginite gonococcique est candidose ou un dermatophyte: Cependant chez le nouveau-né,
bactériologique : prélèvement causes fréquentes dintertrigo l’isolement d’un herpès virus à
uréthral endocervical. inguinal. La bactériologie peut partir de lésions cutanées,
[133] être utile pour le diagnostic souvent disséminées, est un
:B dérythrasma. En seconde argument de valeur pour
Le titre du V.D.R.L. quantitatif intention devant un intertrigo non l’étiologie herpétique d’une
est fidèlement corrélé à infectieux, la biopsie cutanée méningoencéphalite.
l’évolutivité de la maladie: s’impose. [145]
diminution voire négativation [140] :A
après traitement efficace, :D La fréquence des naevo-
réascension en cas de Les chlamydoses, en particulier carcinomes ou mélanomes
recontamination. En outre, cet dans leurs atteintes respiratoires, malins augmente avec l’âge.
examen est de réalisation peuvent s’accompagner Incidence: 0,4/10 exposant 5
simple et peu coûteuse. d’érythème noueux mais les avant 20 ans puis augmentation
[134] principales causes de ce jusqu’à 16,4/10 exposant 5 au
:C symptôme restent la sarcoïdose, delà de 80 ans.
(question difficile) la tuberculose, les
L’histiocytofibrome (bénin) est streptococcies, les yersinioses et [146]
de consistance très dure ; le les entérocolites inflammatoires. :A
naevus dysplasique est de [141] Sans commentaire.
coloration hétérogène. Une :BCE [147]
poussée de folliculite peut L’hyperalgie évoque davantage :A
rendre un naevus douloureux. un ulcère d origine artérielle ou Les “iodides” sont des bulles
Cependant l’infiltration profonde une angiodermite nécrotique bien claires prédominant dans la
peut s’observer dans le que l’ulcère veineux surinfecté bouche et aux plis. Si le
basocellulaire pigmenté soit douloureux ; la topographie médicament nest pas arrêté,
simulant alors le mélanome juxtamalléolaire (surtout interne) les lésions deviennent
malin. s’oppose à la localisation purulentes voire végétantes et
[135] ‘suspendue” des ulcères artériels ulcérées. Laspirine peut être
:B ou capillaritiques. La dermite ocre responsable ‘dErythème
La corticothérapie peut induire traduit la stase veineuse pigmenté fixe’ à centre parfois
chronique avec extravasation bulleux.
9
[148] (peut se voir dans les cellulites responsable dintertrigos.
:A où les tissus cutanés et [160]
Sans commentaire. souscutanés se nécrosent). :AC
[149] D correspond au syndrome de Fièvre et arthralgies font partie
:BD Lyell. du tableau de l’érythème
Il existe des lgG circulantes [155] noueux.
anti-membrane basale dans :D L’histologie des nodules
70% des pemphigoïdes Le grattage des lésions à l’aide retrouve des infiltrats
bulleuses. Dans les pemphigus, d’un abaisse langue (par inflammatoires périvasculaires
les lgG anti-substance exemple) fait se détacher des dermohypodermiques non
intercellulaire (de répiderme) squames en lambeau. spécifiques.
sont observées avec une [161]
fréquence variable. L’intérêt [156] :BE
diagnostic de ces tests est :B La vaseline salicylée a pour but
modifié : faux positifs Evident de décaper les squames
(épidermolyse bulleuse acquise, [157] épaisses.
pemphigoïde cicatricielle...) et :ABC [162]
surtout: moindre sensibilité par Les chéloïdes surviennent plus :ACD
rapport à l’immunofluorescence souvent sur peau noire. L’histologie n’est pas spécifique
cutanée directe. Au début, il y a accumulation de d’une étiologie, elle confirme
[150] fibroblastes et de néocollagène simplement la
:ABE progressivement remplacés par dermohypodermite nodulaire.
Larthropathie s’observe plus du collagène épais hyalin Le dosage de l’enzyme de
fréquemment chez les sujets dorganisation irrégulière conversion se fait lorsque l’on
HLA B27 (rhumatisme axial) ou anormale. suspecte une sarcoïdose
B13, B17, B38, DR7, [158] (syndrome de Lfgren : IDR
(Rhumatisme périphérique). La :ABD négative, adénopathies
transformation pustuleuse est L’érysipèle de jambe récidivant médiastinales, bilatérales
parfois déclenchée par survient sur le terrain suivant : symétriques).
rutilisation de corticoïdes par femme, obésité, diabète, [163]
voie générale,.danti-paludéens oedèmes chroniques avec :B
de synthèse ou de topiques troubles circulatoires. Lexérèse totale est en pratique
irritants. L’érysipèle peut entraîner une réalisée.
[151] décompensation du diabète. Il est vrai que dans un centre
:BCD Le traitement associe une spécialisé, devant une lésion
Lulcération buccale nappartient pénicillinothérapie IV (12 millions douteuse de grande taille, une
pas au tableau des candidoses. par jour en moyenne), une biopsie est possible avec
[152] anticoagulation efficace, le éventuellement examen
:BDE traitement de la porte d’entrée extemporané. Les
Les roséoles d’origine par des soins locaux, une thérapeutiques étant lourdes en
médicamenteuse sont plus surélévation des membres pour cas de tumeur maligne
volontiers prurigineuses que les éviter la stase. (exérèse large pouvant
roséoles ‘infectieuses. Un lever précoce, une nécessiter une greffe), il faut
[153] mobilisation active rapide et le avoir un diagnostic avant de
:ABCE port dune contention élastique prendre une décision.
Les propositions A, B et C constituent la prévention des
caractérisent lurticaire vraie séquelles : le lymphoedème [164]
mais manquent volontiers dans chronique source de récidive. :C
la vascularité urticarienne. Une antibiothérapie Les lésions cutanées des
[154] prophylactique est indiquée dans septicémies à gonocoques sont
:C les érysipèles récidivants, par des lésions pustuleuses sur
La dermo-hypodermite aiguê Oracilline® par exemple. halo purpurique siégeant
correspond à l’érythème [159] principalement aux extrémités
noueux. Il n’y a pas de nécrose :ABCD (doigts, orteils, talons), aux
de lépiderme dans un érysipèle L’urticaire n’est évidemment pas poignets, aux genoux, près des
10
articulations atteintes. Les lésions siègent au cuir accélérateurs.
Les lésions peuvent avoir un chevelu chez les enfants, au Le chrome est retrouvé dans
aspect nécrotique. niveau de la barbe et de la les peintures, les résines pour
[165] moustache chez l’homme. le tannage, le collage du cuir,
:ABCDE Les lésions débutent par des l’eau de javel, le ciment, le
Cette question est très difficile plaques érythémato-squameuses matériel d’imprimerie...
car mal formulée ; il manque qui se tuméfient, deviennent Les résines époxydiques sont
dans l’énoncé des précisions inflammatoires ; les orifices utilisées par les cordonniers.
fondamentales : degré de la pilaires dilatés suppurent, les [174]
brûlure et brûlure traitée ou non. cheveux (ou poils) tombent. La :B
S’il s’agit d’une brûlure non tendance spontanée est la Le tableau est caractéristique
traitée, on observe : une guérison avec cicatrices plus ou par l’aspect en cocarde des
hémoconcentration avec moins alopéciques. lésions, leur topographie
hyperprotidémie, [168] symétrique, l’atteinte buccale.
hypernatrémie, augmentation :AD Un syndrome de Lyell peut
de l’hématocrite, Evident. débuter par un érythème
l’hyperglycémie est possible [169] polymorphe avec atteinte des
(sécrétion dhormones :E muqueuses oculaires,
hyperglycémiantes par le L’impétigo est constitué de bulles buccales, génitales, (syndrome
stress), la tendance est à sans cornées, très fragiles, dont de Stevens Johnson);
ralcalose augmentée par le contenu se trouble rapidement l’extension de l’érythème
rhyperventilation réactionnelle à ; elles laissent place à des intense avec survenue de
la douleur. érosions et des croûtes décollements cutanés en
Si la brûlure a été traitée tous jaunâtres. plages, atteignant plus de 12-
les items peuvent se voir; Il peut y avoir des adénopathies 15 % de la surface corporelle,
l’hyponatrémie signifie un satellites ; ce n’est pas ce qui définit le syndrome de Lyell.
remplissage excessif du patient. caractérise l’affection. [175]
Lacidose ne doit pas se voir [170] :B
avec un traitement adapté. :ABC Il s’agit du développement
[166] C’est une dermo-hypodermite autour d’un naevus pigmenté,
:ABCDE nodulaire aiguê. d’un halo achromique rond ou
Les cicatrices de brûlures sont Les poussées se succèdent ovalaire d’extension centrifuge.
souvent érythémateuses, pendant 4 à 6 semaines en La dépigmentation débute à
dysesthésiques, prurigineuses moyenne. l’adolescence ou à l’âge adulte
dans certains cas elles sont La fièvre en général modérée, est ; elle ne dépasse pas 2 cm de
hypertrophiques réalisant habituelle. diamètre en général.
parfois des chéloïdes. Des [171] Le plus souvent le naevus
zones hypopigmentées et :D central pâlit puis disparaît. Il
hyperpigmentées sont Le baume du pérou est contenu s’agit d’un phénomène bénin.
habituelles. dans les rouges à lèvres. [176]
La cancérisation se voit surtout
sur les grandes cicatrices [172] QUESTION ANNULEE
(épithélioma spino cellulaires). [177]
La palmure cutanée correspond QUESTION ANNULEE :ACE
aux cicatrices rétractiles des [173] Les intertrigos candidosiques
brûlures des mains que le :C sont favorisés par l’obésité, la
traitement doit tenter déviter. Le Nickel est run des allergènes macération, le diabète,
[167] le plus souvent responsable des l’hypersudation.
:ABCE eczémas de contact (bijoux, En cas d’intertrigo interfessier, il
Les kérions sont dûes à des pièces, clés, poignées de porte, faut rechercher et traiter une
dermatophytoses zoophiles bouton de jean). candidose digestive associée,
dont: Dans les caoutchoucs souvent dans les suites d’une
- T mentagrophytes (chevaux) synthétiques, rallergène est antibiothérapie.
- T octracum (bovidés) représenté par des substances Au niveau des mains, l’atteinte
- T verrucosum ajoutées antioxydants, du 3ème espace interdigital est
11
très évocatrice ; il existe d’une toxine érythrogène par Un naevus pigmentaire peut
souvent des facteurs certains streptocoques A. apparaître au cours de la vie.
favorisants (gants de D peut être streptococcique,
caoutchouc, ménagères, staphylococcique ou mixte. [186]
plongeurs, pâtissiers (rôle du E nest pas une dermatose :ACD
sucre)) bactérienne. La pemphigoïde bulleuse,
Au niveau des pieds, les [181] affection du sujet âgé le plus
dermatophytoses sont plus :D souvent, se caractérise par la
fréquentes. Il n’est pas possible de débuter survenue dun prurit, de lésions
[178] un traitement en l’absence de urticariennes sur lesquelles se
:CD diagnostic. développent des bulles à
La prévention des récidives se Le risque de surinfection étant contenu citrin.
fait par désinfection des gîtes très important, il faut assurer des La bulle est en rapport avec un
microbiens par bains soins antiseptiques. Léosine est clivage au niveau de la jonction
antiseptiques quotidiens et un mauvais antiseptique. dermo-épidermique sous
antibiothérapie locale [182] l’action d’anticorps anti-
(auréomycine) : narines, :B membrane basale ; on retrouve
conduits auditifs externes, L’atteinte des ongles se voit dans en immunofluorescence directe
ombilic, anus, cicatrices 20 à 50 % des cas ; elle est des dépôts d’lgG et de C3 le
d’anciens furoncles. rarement isolée. long de la membrane basale.
Il faut rechercher un diabète par Latteinte du cuir chevelu est Les anticorps anti-substance
principe mais il n’est pas également très fréquente et peut intercellulaire sont retrouvés
habituel. être isolée. dans le pemphigus.
Les furoncles de la face se [183] Lhyperéosinophilie se voit dans
traitent par antibiothérapie :ABCDE environ 50 % des cas. Le
générale compte tenu du risque Les épithéliomas baso-cellulaires traitement de cette affection
de staphylococcie maligne de la sont souvent multiples, ceci de repose sur la corticothérapie
face. façon concomitante ou générale et les soins
successive dans le temps (10 à antiseptiques. La
[179] 30 %). corticothérapie locale peut être
:BE [184] utilisée dans certaines formes
Les bulles surviennent au :CD localisées.
centre de la cocarde. Les chéloïdes sont des tumeurs [187]
La topographie aux membres cutanées fibroblastiques soit :AC
souvent de façon bilatérale et post-lésionnelles (plaies, Le prurit de la gale à
symétrique est très évocatrice brûlures, lésions prédominance nocturne (fin de
genoux, coudes, paumes, inflammatoires...), soit soirée, nuit) respecte en
plantes; les lésions peuvent être spontanées, plus fréquentes chez général la face, le cuir chevelu
plus diffuses. les noirs. Il s’agit d’une sclérose et le dos.
Les atteintes muqueuses hyaline du derme avec collagène [188]
fréquentes sont inconstantes. épais, hyalin, à disposition :B
L’atteinte associée de 2 irrégulière l’épiderme est normal Il n’est pas question de
muqueuses définit cependant le et il n’y a donc pas de risques de pratiquer une exérèse large en
syndrome de Stevens-Johnson. cancers épithéliaux. l’absence de diagnostic. Si la
Le caractère hémorragique de [185] lésion s’avère être un
la lésion est inhabituel. :ABC mélanome, on reprendra avec
[180] L’hématome sous unguéal est un une marge, fonction de
:AD diagnostic fréquent mais il faut l’épaisseur de la lésion. En cas
B est une lésion croûteuse toujours se méfier du mélanome de lésion de grande taille de
chronique streptococcique acral. diagnostic clinique non évident,
siégeant le plus souvent aux La pigmentation progresse avec une biopsie est réalisable afin
membres la repousse de l’ongle et elle ne d’en confirmer la nature et de
inférieurs. déborde pas sur le versant décider de la thérapeutique à
L’exanthème de la scarlatine cutané. adopter; ce geste n’est pas
est en rapport avec la sécrétion contre-indiqué ; cependant
12
lorsque la lésion est petite, il est traite par anti-histaminiques per signes mineurs peuvent se voir
aussi simple de l’ôter en totalité. os ; en topiques, ils sont chez l’atopique : dermatite des
[189] inefficaces et peuvent être mains, chéilite, Pytiriasis alba,
:A responsables d’une kératose pilaire, pâleur faciale,
Le psoriasis donne au niveau sensibilisation. pigmentation péri-orbitaire,
du gland des taches La corticothérapie par voie dermographisme blanc....
érythémateuses bien limitées, générale est réservée aux formes [195]
peu ou pas squameuses, graves (oedème de Quincke). :D
d’évolution chronique. Une fluorescence rouge corail
[190] [193] est obtenue.
:A :ABCD [196]
On peut également faire un cette affection atteint le plus :BD
cytodiagnostic à la recherche souvent des sujets entre 20 et 40 Il s’agit d’un furoncle de la base
de cellules ballonisées, ans. d’un cil ; un oedème
multinuclées avec des Léruption est précédée de prurit inflammatoire de la paupière
inclusions intranucléaires ou de sensations de brûlure ; peut s’y associer.
(réponse en 10 mn). Une puis viennent des lésions [197]
immunofluorescence peut être érythémateuses ou papuleuses :CD
pratiquée ; elle détecte urticariennes surmontées de Cette affection est une
l’antigène viral avec des vésiculo-bulles. rickettsiose (R. conori)
anticorps monoclonaux ; elle Les lésions sont groupées en saisonnière (été - automne)
peut se faire sur les médaillon, en anneau et sont le transmise par une piqûre de
prélèvements ou les cultures. plus souvent symétriques. La tique.
Elle est rapide (1 à 2 heures), topographie préférentielle est la Après une incubation de 4 â 10
spécifique et permet de face d’extension des membres. jours surviennent: fièvre élevée,
différencier HSV1 et HSV2. L’histologie montre un céphalées, arthralgies,
La sérologie n’a aucune valeur décollement au niveau d’une exanthème.
dans l’herpès récidivant. papille dermique et L’escarre noirâtre est situé sur
[191] l’immunofluorescence directe les parties découvertes ou aux
:ABCDE retrouve des dépôts granuleux plis de flexion, sur le scrotum,
Affection très contagieuse d’lgA et de C3 au sommet des au cuir chevelu, ou rétro
(petites épidémies scolaires). papilles dermiques. L’affection auriculaire (enfant).
L’impétigo est streptococcique, est constamment associée â une La lésion unique est indolore
staphylococcique ou mixte. entéropathie au gluten ; elle peut recouverte d’une croûte noire
La bulle sous-cornée très fragile être également associée â adhérente.
se rompt vite laissant des d’autres maladies dysimmunes. [198]
érosions et des croûtes Les sulfones représentent le :BDE
jaunâtres caractéristiques. Les traitement de choix. Le régime Le purpura rhumatoïde touche
lésions sont localisées autour sans gluten permet la correction l’enfant et l’adolescent.
du nez et de la bouche. des désordres intestinaux et le Il s’agit d’un purpura vasculaire
L’affection traitée est bénigne. contrôle de l’éruption avec une par vascularite ; l’histologie
La glomérulonéphrite peut dose moindre de sulfones. cutanée peut retrouver une
compliquer les formes [194] vascularite allergique avec
prolongées non traitées. :BcE dépôts d’lgA.
[192] La peau de l’enfant atopique est L’atteinte rénale (50 % des cas
:ABC très sèche (xérose voire ichtyose environ) se traduit par une
L’histamine est le médiateur qui vulgaire). Il n’y a pas de hématurie, une protéinurie,
joue un rôle majeur dans cette kératodermie palmaire mais une rarement par un syndrome
affection. Elle est apportée par hyperlinéarité palmaire. néphrotique par
l’alimentation ou fabriquée, L’existence d’un ou deux plis au glomérulonéphrite segmentaire
stockée, puis libérée par les niveau de la paupière inférieure et focale avec dépôt d’lgA.
mastocytes, les polynucléaires (pli de Dennée-Morgan) [199]
basophiles et bien d’autres correspond â l’accentuation d’une : D
cellules. particularité anatomique par le Lorsque le psoriasis se
Une poussée d’urticaire se processus inflammatoire. D’autre manifeste comme un intertrigo
13
chronique, il atteint les plis peuvent être disséminées ou plus d’extension centrifuge. Au
interfessiers, inguinaux, la localisées et ont une prédilection cours de l’évolution, le centre à
pour les régions palmo-plantaires
région génitale, l’ombilic, les plis tendance à pâlir prenant une
sous-mammaires et et péri-orificielles. Deux teinte bistre : guérison centrale.
éventuellement les espaces caractères sont importants : Se traite par des imidazolés en
inter digito-plantaires. induration et absence de prurit. applications locales.
les creux poplités et axillaires [203] [206]
sont rarement atteints. :BCD :B
Les trichophyties n’atteignent Les diabétiques sont un terrain Le rash de la scarlatine est une
pas tous les plis en même favorisant la survenue des éruption rouge intense sans
temps. érysipèles, mais tous les intervalles de peau saine,
érysipèles ne révèlent pas un d’aspect rugueux au toucher,
[200] diabète latent. siégant sur le tronc, les racines
:ABCDE La stase lymphatique est un et particulièrement intense au
La principale complication facteur de récidive. La porte niveau des plis. Une
initiale des brûlures graves d’entrée (souvent un intertrigo, un desquamation particulière y fait
étendues est l’hypovolémie. ulcère) doit être traitée. suite du 8ème au 30ème jour.
Secondairement le risque [204]
infectieux devient majeur doù :ABCDE [207]
l’importance des soins locaux. L’impétigo est une dermatose :D
[201] streptococcique staphylococcique Au cours de l’évolution, les
:BCDE ou mixte, très contagieuse lésions passent par toutes les
Les complications infectieuses (petites épidémies scolaires). couleurs de la biligénie locale
sont fréquentes ; l’ulcère peut L’éviction scolaire est conseillée mais n’évoluent jamais vers
être la porte d’entrée d’un jusqu’à cicatrisation. l’ulcération.
érysipèle, d’une gangrène L’affection débute par des bulles [208]
streptococcique, dune à contenu clair, serties d’un halo :C
septicémie, du tétanos érythémateux, sans cornées L’herpès circiné est dû à un
(vaccination indispensable). Les donc fragiles. La bulle se rompt dermatophyte.
hémorragies en jet ou en rapidement laissant des érosions [209]
nappes sont rares. La et des croûtes jaunâtres :D
dégénérescence maligne n’est mellicériques. C’est le plus La présence d’anticorps anti-
pas exceptionnelle et une souvent à ce stade que l’on voit substance intercellulaire est le
biopsie s’impose devant un l’enfant. mécanisme physiopathologique
ulcère dont les bords La localisation des lésions est responsable des bulles du
deviennent anormalement péri-orificielle (autour du nez et pemphigus, avec phénomène
bourgeonnants. de la bouche) mais d’autres d’acantholyse.
[202] régions peuvent être concernées [210]
:BE par auto-inoculation (cuir :D
L’incubation de la syphilis est chevelu, pieds). L’incubation de la syphilis
en moyenne de 3 semaines. Une glomérulonéphrite peut primaire est de 3 semaines. Le
Les syphilides font partie de compliquer les formes chancre est classiquement
tableau de la phase Ilaire en prolongées mal traitées ; par indolore, superficiel, induré à la
2ème floraison (la première contre il n’y a jamais de RAA palpation, à fond propre. Les
correspondant à la roséole dans es suites d’un impétigo. adénopathies satellites sont
survenant 6 semaines après le [205] fermes indolores et n’évoluent
chancre). Ces syphilides :BC pas vers la fistulisation
surviennent après une phase L’agent de l’herpès circiné est un contrairement à celles qui
de latence, entre le 9ème mois dermatophyte ; tous peuvent être accompagnent le chancre mou
et le 12ème mois de la maladie. responsables (M.canis (à hémophilus Ducreyi).
Elles peuvent prendre des T.Rubrum, T.mentagrophytes, [211]
aspects multiples et variés : E.floccosum...). La lésion initiale :D
croûteuses, acnéiformes, est une tache érythémateuse Les tests épicutanés se
séborrhéiques, psoriasiformes, prurigineuse à centre squameux, présentent sous la forme de
végétantes, ulcéreuses... Elles à bordure vésiculeuse et patch contenant les allergènes,
14
qui sont disposés en général sensibilisation à cet allergène. cicatricielle donc définitive. Par
sur le tégument du dos, laissés [219] contre l’alopécie de la pelade
en place et observés à 48 et 96 :A n’est pas une alopécie
heures pour dépister érythème, Les trois premières causes sont cicatricielle mais certaines
infiltration, papules, vésicules. le syndrome de Lôfgren, la primo- pelades (en particulier pelades
[212] infection tuberculeuse, les décalvantes totales) ne
:E streptococcies. Nombreux guérissent pas et donc
Les piqûres de puce donnent érythèmes noueux restent l’alopécie y est définitive
des papules ou papulo- d’étiologie non retrouvée. (question mal posée ;
vésicules des zones couvertes, [220] cicatricielle devrait remplacer
de disposition linéaire. :C définitive).
[213] C’est à la phase suintante et [224]
:ABCD croûteuse que les surinfections :BCDE
Si lacyclovir semble avoir une surviennent le plus souvent. Fréquent, l’urticaire
action sur les douleurs à la [221] cholinergique fait de petites
phase aigùe du zona, en :E papules situées surtout à la
revanche il n’a pas d’action Les épithéliomas baso-cellulaires partie supérieure du tronc,
préventive sur les algies post- ne donnent pas de métastases. survient après toutes les
zostériennes. Certains, particulièrement causes d’élévation de la
[214] agressifs, ont une extension loco- température interne : effort,
:C régionale majeure (épithéliomas exposition à la chaleur, prise de
L’impétigo est une dermatose baso-cellulaires térébrant) boissons chaudes, émotions.
streptococcique, pouvant entraîner de sévères [225]
staphylococcique ou mixte. complications voire la mort. :ACE
L’impétigo, primitif chez l’enfant [222] L’éruption débute derrière les
est le plus souvent secondaire à :B oreilles, autour de la bouche
une dermatose prurigineuse Par opposition au chancre puis s’étend, descend sur le
chez l’adulte (impétiginisation). syphilitique, le chancre mou du à reste du tégument en 2 à 4
[215] hémophilus Ducreyi, est jours. Elle n’est pas
:C douloureux, à base non indurée, prurigineuse, comme la
Les hémorragies muqueuses à fond sale, saccompagne majorité des éruptions virales.
s’observent dans les purpuras dadénopathies inflammatoires La desquamation importante
thrombopéniques. douloureuses avec péri-adénite secondaire au rash, se voit
[216] qui évoluent vers la fistulisation. dans la scarlatine.
:C L’incubation est de quelques
Le rôle oncogène de certains jours, (2 à 5 environ). [226]
papilloma virus est certain. [223] :ABCE
:CE La sérologie na d’intérêt que
[217] La trichotillomanie (tic pour confirmer le diagnostic de
:B d’arrachage) se voit plutôt chez primo-infection (titre multiplié
Les plaques de proriasis l’enfant et l’alopécie guérit à par 3). Dans les récurrences le
érythémato-squameuses, sont l’arrêt du tic. Les teignes taux d’anticorps ne varie pas de
très bien limitées, non infiltrées tondantes sèches façon significative.
et épargnent le visage ; par (microsporiques et [227]
contre l’atteinte du cuir chevelu trichophytiques) n’entraînent pas :BC
est fréquente. d’alopécie définitive (guérison La gale norvégienne se
[218] avec le traitement ou développe chez les sujets
:A spontanément à la puberté). Les immuno-déprimés ; elle se
Les épidermotests (patchtests) teignes faviques (Kérion) donnent caractérise par des lésions
permettent de mettre la peau au des alopécies cicatricielles croûteuses disséminées
contact des allergènes définitives. La pseudo-pelade remplies de sarcoptes scabiei ;
suspectés, dobserver les (quelle soit idiopathique, ou en elle est donc très contagieuse.
réactions (érythème, rapport avec un lupus, un lichen, Elle est peu prurigineuse.
vésicules...) à un allergène une sarcoïdose...) est [228]
donné, et d’affirmer une responsable dune alopécie :ABE
15
Le bourrelet est individualisé l’homme : pédiculus capitis, La congestion active et
surtout dans les érysipèles du pédiculus corporis et phtirius l’oedème initiaux, gênent plutôt
visage; il est rarement observé inguinalis agent de la phtiriase la cicatrisation.
au niveau des jambes. Les pubienne. On peut trouver au [241]
hémocultures sont niveau des cils des poux de cuir :E
inconstamment positives. Les chevelu, exceptionnellement Le caractère chronique de
streptococcies cutanées ne se phtirius inguinalis. l’éruption bulleuse fait
compliquent jamais de RAA. [235] demander un examen
[229] :BCDE histologique avec
:B Lascabiol doit être utilisé avec immunofluorescence à la
Le candida albicans peut prudence chez le petit enfant en recherche d’une maladie
donner chez le petit enfant une raison de sa neurotoxicité bulleuse auto-immune (type
atteinte génito-fessière à début limitation du nombre pemphigus ou pemphigoïde
péri- anal avec plages d’applications et / ou réduction dubulleuse).
érythémateuses surmontées de temps de pose. [242]
vésicules, bordées d’une :CE
collerette desquamative. Il ne [236] Le facteur pronostic le plus
s’agit pas d’un rash :ABCE important est l’épaisseur; en-
scarlatiniforme. Les teignes tondantes sèches dessous de 0,75 mm, les
[230] (microsporiques ou métastases sont très rares. Les
:C trichophytiques) atteignent autres facteurs sont: niveau
A, B : Sont les caractères souvent l’enfant, guérissent sous d’envahissement du derme,
principaux du prurit de la gale. traitement ou spontanément à la une ulcération de la lésion,
Le visage, le cuir chevelu, sont puberté. L’alopécie non l’activité mitotique, le type
respectés. Le chancre scabieux cicatricielle (par opposition à clinique (SSM, nodulaire...), la
est une localisation fréquente l’alopécie des teignes faviques et localisation (dos, bras, cou, cuir
chez l’homme adulte, qui peut de certaines teignes suppurées) chevelu de moins bon
aider au diagnostic. n’est donc pas définitive. pronostic), le sexe (survie
[231] [237] inférieure chez l’homme) et
:B :E bien sûr le stade clinique
Lévolution des épithéliomas Le nickel est responsable d’un (ganglions, métastases).
spino-cellulaires est lente. Les grand nombre d’eczémas de [243]
premières métastases sont contact; on peut citer: eczéma :DE
ganglionnaires ; les métastases aux bijoux fantaisies (boucles Le mélanome malin peut être
viscérales sont inconstantes et d’oreilles, montre), ou bouton de achromique, est rare chez
tardives. Jean. l’enfant, survient le plus
[232] [238] souvent de novo, en peau
:D :B saine. Les localisations
L’agent de la gale est sarcoptes Nombreux intertrigos inguinaux muqueuses, rares, sont
scabiei. La contamination se fait sont mycosiques : candidosiques, particulièrement graves. li
le plus souvent par contact dermatophytiques. Le semble que les expositions
intime (rapports sexuels), plus prélèvement mycologique est solaires intenses et non
rarement par de la literie donc le premier examen à faire. l’accumulation d’expositions
contaminée (draps, vêtements). [239] répétées soient incriminées
[233] :D dans la genèse du mélanome.
:CDE L’acné rosacée (qui devrait [244]
Le visage et le cuir chevelu sont d’ailleurs être appelée rosacée) :ACD
respectés. Les paumes et les est une pathologie atteignant plus Les kératoses actiniques sont
plantes également, sauf dans la volontiers la femme entre 30 et susceptibles de se transformer
gale du nourisson. 50 ans, associant érythrose en épithéliomas baso ou
[234] faciale, couperose, spinocellulaires. Les cornes
:ACD papulopustules sans substrat cutanées peuvent se
La gale est due à sarcoptes comédonien. transformer en épithélioma
scabiei et non à un poux. Il [240] spino-cellulaire. Les
existe 3 variétés de poux chez :ABC leucoplasies évoluent le plus
16
souvent vers un épithélioma en rabsence de signes cliniques, épidermiques par rupture du
spino cellulaire. la biopsie intestinale montre une système de cohésion. Elle se
atrophie villositaire à divers voit dans le pemphigus, bullose
[245] degrés selon les patients. auto-immune due à des
:BCE [252] anticorps anti-substance
Les naevi congénitaux se :B intercellulaire.
compliquent plus fréquemment La furonculose est - B C D E. Le décollement est
de mélanome que les naevi staphylococcique. entre le derme et l’épiderme et
acquis. [253] non intra-épidermique.
[246] :ABC - Le pemphigus séborrhéique
:C Sans commentaire. est une variété de pemphigus :
Les psoriasis pustuleux [254] décollements très superficiels,
localisés sont le plus souvent :ABDE lésions érythémato-squamo
palmo-plantaines; il existe une - La perle constitue lélément croûteuses des zones
forme généralisée grave. Les sémiologique de base des séborrhéiques du visage et du
rétinoïdes ont considérablement épithéliomas baso-cellulaires. tronc,
amélioré le traitement de ces - Lextension locale peut dans respect habituel des
formes pustuleuses. certains cas être très importante, muqueuses.
[247] entraînant de sévères [259]
:B complications voire la mort. :AD
Seul érythème pigmenté fixe est - Les deux traitements les plus La roséole survient 6-8
obligatoirement d’origine souvent utilisés sont la chirurgie semaines après le chancre, se
médicamenteuse (barbituriques, et la radiothérapie. compose de macules rosées
paracétamol, phénacétine, sur le tronc. Elle passe souvent
AINS, sulfamides...). Il s’agit [255] innaperçue. TPHA, VDRL, FTA
d’une toxidermie faite de :ABC sont positifs.
plaques peu nombreuses - D E. Orientent vers un purpura [260]
(souvent unique) maculeuses, thrombopénique. :ABCD
érythémateuses bien limitées - La vascularite peut survenir On ne donne jamais d’anti-
qui se pigmentent surtout au alors que le traitement est déjà inflammatoires non stéroïdiens
cours des récidives qui arrêté ; (souvent 2 à 3 semaines dans une infection cutanée
surviennent au même endroit. après). (risque d’extension avec
[248] [256] symptomatologie abatardie).
:D :ABC L’impétigo est contagieux.
Il faut devant une lésion C’est dans rinsuffisance rénale [261]
chronique de la lèvre penser chronique que l’on retrouve un :ABDE
avant tout à une leucoplasie ou prurit. On peut citer d’autres L’atteinte du cuir chevelu
à un carcinome spino-cellulaire. causes : diverses hémopathies, réalise une alopécie en
[249] certains cancers, l’hyperthyroïdie clairière, temporale.
:D (Basedow), une intolérance [262]
Evident. médicamenteuse, certaines :AC
[250] parasitoses, Ihémochromatose... B. Est évocateur de
:D [257] récurrences herpétiques.
Les ulcères dorigine artérielle :D [263]
sont suspendus (jambe) ou La biopsie cutanée pour examen :ABE
distaux (pied). La face interne histologique et Question mal posée. La(les)
du 1/3 inférieure de jambe est la immunofluorescence directe sont adénopathie(s) qui
localisation la plus classique indispensables devant le accompagne(nt) le chancre
des ulcères d’origine veineuse. caractère chronique de l’affection sont soit unique, soit multiples,
[251] pour orienter ou affirmer le l’une étant de volume plus
:E diagnostic. important (dénommée “préfet
C’est la dermatite herpétiforme [258] de l’aine”). Elles n’ont pas de
et non la pemphigoïde bulleuse : A caractère inflammatoire.
qui est associée à une - Lacantholyse est représentée
entéropathie au gluten ; même par un détachement des cellules
17
[264] A C - Ne sont pas efficaces sur :CD
:A les dermatophytes. Sans commentaire. La kératose
La primo-infection herpétique se E - Non plus, et de toute façon du fumeur siège
fait au niveau d’un site (gingivo- n’est pas absorbée. préférentiellement sur la lèvre
stomatite ou aires génitales). [270] inférieure.
Laphtose est buccale ou bi- :D [278]
polaire (buccale et génitale). Sans commentaire :CE
Le pemphigus débute souvent [271] A B D Evoquent plutôt une
par des bulles puis des érosions :E origine artérielle.
buccales ; les localisations La cause la plus fréquente est le [279]
génitales, oculaires sont plus syndrome de Lbfgren :C
rares mais peuvent survenir au (sarcoïdose). Il faudra rechercher une
cours de l’évolution de la [272] hypertrichose malaire associée
maladie. Les atteintes :A évocatrice du diagnostic. A B D
muqueuses de la pemphigoïde C’est un intertrigo le plus souvent - N’ont pas de localisation
bulleuse sont rarement initiales inguinal, dû à corynebacterium élective aux mains.
(bouche, nez, oesophage minutissimum. Le pityriasis [280]
surtout). versicolor (qui atteint la partie :C
[265] haute du tronc) donne une Langiodermite nécrotique
:ABCD fluorescence verte. donne des ulcères douloureux
Question mal posée. Ils sont [273] d’évolution rapide, à bordure
assez souvent multiples si on :A violacée, suspendus.
suit les patients dans le temps La peau devient fine, Elle correspond à une
(survenue dautres lésions). Au parcheminée, fragile, avec vascularite et se voit sur un
moment du diagnostic d’un visualisation des axes terrain particulier (HTA,
basocellulaire, il est le plus vasculaires diabète).
souvent unique. superficiels. S’y associe [281]
[266] fréquemment un purpura :C
:ABCD ecchymotique, des Par argument de fréquence.
Il faut le rechercher dans les télangiectasies. [282]
sites préférentiels du psoriasis :AC
des plis (dit psoriasis inversé) [274] B - Donne des sensations de
plis inguinaux, inter-fessiers, :BCD brûlures, voire de douleurs.
région génitale, ombilic, La surinfection peut survenir sur [283]
espaces interdigitaux plantaires, des ulcères artériels ou veineux. :ABCDE
plis sous-mammaires. L’atteinte La dermite ocre (troubles Il s’agit d’une vascularite avec
des ongles peut s’observer trophiques de la maladie post- donc un purpura vasculaire :
dans tous les types de phlébitique) évoque plutôt une palpable, infiltré. La fièvre, les
psoriasis, voire être isolée. Il origine veineuse. arthralgies font fréquemment
existe des psoriasis palmo- [275] associées. Le purpura siège
plantaires. :ABCDE plus volontiers aux zones
[267] Le chancre scabieux est à déclives (non spécifique de
:ABCE rechercher chez l’homme au cette affection). Les atteintes
Le prurit de la maladie de niveau du gland, localisation extracutanées les plus
Vaquez est souvent un prurit à classique. fréquentes sont digestives et
l’eau, surtout l’eau chaude. Un [276] rénales.
prurit sévère et rebelle aux :CD [284]
antiprurigineux est un argument La lèvre inférieure est plus :ABCDE
de mauvais pronostic dans une souvent atteinte (facteurs locaux : L’impétigo ne se complique pas
maladie de Hodkin. tabac). Il s’agit dans 95 % des de RAA mais peut se
[268] cas de carcinomes épidermoïdes compliquer de GNA.
:AC (spino-cellulaires). L’extension L’isolement
Sans commentaire. ganglionnaire inconstante n’est (éviction solaire) s’impose
[269] pas spécialement tardive. jusqu’à guérison des lésions en
:BD [277]
18
raison de l’importante [291] température interne). Les
contagiosité. :C lésions prédominent au tronc.
Le favus (teigne favique) à [297]
[285] trichophyton sévit le plus souvent :ABCD
:ABCE en Afrique du Nord, et donne des L’histologie est celle d’un
Les épithéliomas basa- godets (plaques croûteuses eczéma quelquen soit rorigine
cellulaires de type pagetoïde inflammatoires avec de rares (constitutionnel ou acquis).
siègent essentiellement sur le cheveux grisâtres, friables). La [298]
tronc teigne de cet enfant est :C
(plages rosées avec surface surinfectée (pustules, - B, E sont indiqués dans les
mouchetée, squames, adénopathies) et nécessite une acnés inflammatoires.
croûtelles, de contours très antibiothérapie en plus du - C se prescrit en cas de
nets). traitement spécifique. prédominance de lésions
C Sont les épithéliomas baso- [292] rétentionnelles, D de lésions
cellulaires tatoués. :ADE inflammatoires.
[286] La pustulose varioliforme de [299]
:ABDE Kaposi-Juliusberg est une primo- :A
Les bulles de rimpetigo sont infection herpétique sévère - D et E ne donnent pas de
très superficielles, elles ne généralisée que risquent les purpura vasculaire.
laissent pas de cicatrices. Chez enfants atopiques ayant des - B touche électivement renfant.
radulte, un impétigo (prenant lésions d’eczéma profuses. - Les hémopathies en
plutôt le terme d’impétigination), [293] particulier avec gammapathie
doit faire rechercher une :CE donnent des vascularites
dermatose prurigineuse sous- Dermatose érythémato- allergiques.
jacente (gale, eczéma). squameuse chronique, le [300]
[287] psoriasis touche électivement les :AB
:C coudes, les genoux, les bords Ces lésions se localisent plus
La maladie de Paget traduit un cubitaux des avant-bras, la particulièrement entre les
envahissement épidermique par région sacrée, le cuir chevelu, les doigts, à la face antérieure des
des cellules tumorales dun ongles. Latteinte du visage (sauf poignets.
epithelioma galactophorique, les oreilles) est très rare. li existe [301]
sous-jacent. des formes pustuleuses, :ABC
[288] localisées ou généralisées. Un prurit entraîne des lésions
:E [294] de grattage qui peuvent se
Une syphilis traitée très :AC surinfecter; les lentes ne
précocement ne laisse pas de Lérythrasma intertrigo bactérien doivent pas être confondues
cicatrice sérologique. (le plus souvent inguinal) est dû à avec des pellicules qui
[289] corynebacterium nadhèrent pas aux cheveux.
:D minutissinum, et se traite [302]
Il existe des formes pustuleuses aisément par les imidazolés :ABDE
de psoriasis (psoriasis locaux. Cette lésion, qui devrait
pustuleux palmo-plantaire, d’ailleurs s’appeler mélanome
psoriasis pustuleux généralisé) [295] (cellules mélanocytaires
avec des pustules :E cantonnées à l’épiderme) est
amicrobiennes. A et B sont allergisants et non faite d’une plage pigmentée
[290] nécessaires (la corticothérapie hétérochrome (allant du rose au
:C locale est antiprurigineuse). noir) à contours très encochés,
Lévolution chronique, [296] augmentant lentement de taille.
récidivante d’ulcérations :C Sur cette plage peuvent
buccales et génitales fait Lurticaire cholinergique (petites apparaître une lésion plus
rechercher une aphtose, une papules multiples) survient après infiltrée, voire nodulaire signant
maladie de Behcet. les efforts, les émotions, les l’invasion en profondeur.
Les candidoses donnent une boissons chaudes, à la chaleur [303]
balanite et ne donnent pas (déclenchement par toutes les :D
d’ulcérations buccales. causes d’augmentation de la Le FTA se positive en premier,
19
avant le TPHA. Le chancre est :ABCE d’entrée, ou suintement, ou
typiquement une exulcération Sans commentaire. liquide de bulle si érysipèle
(caractère superficiel). [312] bulleux) et les hémocultures.
[304] :ABCDE Un examen direct immédiat du
:C Toutes ces régions peuvent être prélèvement cutané peut
Les pustules sont atteintes. retrouver des cocci gram + en
amicrobiennes. L’histologie [313] chaînettes et donc quasiment
montrant les aspects de :B confirmer le diagnostic.
psoriasis permet de confirmer le La lichénification, conséquence [318]
diagnostic (hyperkératose, du prurit, n’est pas une lésion :E
hyperacanthose, micro-abcès vésiculeuse (épaississement Il s’agit de l’herpès circiné :
fait de polynucléaires dans cutané, augmentation des stries, tâche érythémateuse à bordure
l’épiderme). voire pigmentation). Les lésions plus ou moins vésiculeuse à
de la pédiculose sont des centre squameux, d’extension
[305] macules ou papules centrées par centrifuge, prurigineuse, unique
le point de piqûre. Les ou multiple.
QUESTION ANNULEE. trichophyties dont la bordure est [319]
[306] souvent vésiculeuse, sont :CE
:B rarement généralisées. Le zona Question mal posée. Ce ne
Les corticoïdes sont la est bien sûr vésiculeux mais sont pas des lésions
thérapeutique élective des localisé et en général non précancéreuses héréditaires
poussées. Les soins prurigineux. mais des maladies héréditaires
antiseptiques associés essaient [314] comprenant des lésions
d’éviter les surinfections. L’âge :C susceptibles de dégénérer
moyen d’apparition des - Les syphilides ne sont en (polypes pour C, tumeurs
symptômes est de 8 mois dans général pas prurigineuses. nerveuses surtout pour E).
environ 1/3 des cas, les - B est synonyme de [320]
symptômes apparaissent vers lichénification (zone de peau :AC
l’âge de 3 mois. rouge sombre, épaissie avec Sans commentaire.
[307] surface [1]
:AD quadrillée crée par le prurit; cette :AE
B C E Sont des localisations lésion étant elle-même Le siège sus-malléolaire interne
classiques. prurigineuse). oriente vers une origine
A D Peuvent être atteints dans veineuse, de même que les
les gales très profuses ou dans [315] plaques de dermite ocre et les
les gales norvégiennes. :D quelques dilatations
[308] Les métastases ganglionnaires variqueuses.
:A cervicales sont un site [2]
D E - Orientent vers une métastatique classique. :C
thrombopénie. Les purpuras [316] L’abolition des pouls tibiaux
thrombopéniques ont volontiers : E postérieurs et pédieux est un
une localisation initiale au Le mélanome survient le plus signe d’artérite.
niveau des régions déclives. souvent ‘de novo” et non sur un [3]
Par contre, ils ne sont pas naevus pré-existant. Le SSM est :A
infiltrés. de meilleur pronostic, il est Le doppler artério-veineux est
[309] souvent moins épais lors de son un examen simple, non invasif,
:CE diagnostic. La jambe est la permettant de mettre en
A B D - Sont en général des localisation élective chez la évidence les freins circulatoires
régions épargnées, sauf dans femme, le tronc chez rhomme. artériels et les incontinences
les gales profuses ou [317] ostioles.
norvégiennes. :D [4]
[310] Les deux examens :BDE
bactériologiques à la recherche En plus de la vaccination
QUESTION ANNULEE. du streptocoque sont le antitétanique, il faut mettre en
[311] prélèvement cutané local (porte route la première phase
20
thérapeutique (détersion) qui pas de contagiosité interhumaine, [19]
sera suivie des deux suivantes: les mesures d’éviction scolaire :C
culture de bourgeon charnu et sont abusives. La localisation est typique d’une
épidermisation. Il importe de traiter l’animal allergie aux bijoux de fantaisie
responsable. contenant du nickel auquel sont
[5] [11] allergiques 10% environ des
:B :A femmes occidentales.
L’aspect est typiquement celui Le périonyxis subaigué [20]
d’un eczéma périulcéreux qu’il inflammatoire évoque en premier :B
faut assécher par une pâte à lieu une étiologie candidosique. Le patch-test est un examen
reau, puis dans un second [12] simple et peu coûteux.
temps, en cas de non guérison, :B [21]
appliquer une corticothérapie Le prélèvement est indispensable :BC
locale, périulcéreuse, la plus pour confirmer l’origine fongique. L’éviction de l’allergène est
prudente possible sur ce [13] impératif, quand il est possible.
mauvais terrain. :D La désensibilisation des
[6] Le traitement général est le eczémas de contact n’existe
:E Nizoral® (kétoconazole). pas.
L’aspect clinique est très [14] [22]
évocateur de teignes :A :C
inflammatoires = kérion du cuir Le port de gant de protection est L’eczéma de contact est une
chevelu. Il nexiste aucun signe impératif afin de protéger l’index hypersensibilité retardée à
général, aucune douleur et des détergents et savons. médiation cellulaire (type IV de
aucune réaction ganglionnaire. GelI et Coombs).
[7] [15] 2 étapes sont envisagées
:DE :B I) l’étape de sensibilisation,
Sans commentaire. Le premier épisode évoquait une correspondant à la migration
[8] uréthrite gonococcique améliorée des cellules sensibilisées de
:ABC par le traitement minute. La l’épiderme au relais
L’examen direct des poils persistante d’un écoulement doit ganglionnaire
parasités montrerait: évoquer une infection mixte, en 2) l’étape de révélation avec
- soit un parasitisme de type premier lieu gonoccoque - migration des cellules réactives
microïde = correspondant à chlamydia. vis-à-vis de l’antigène, du
trichophyton mentagrophyte [16] ganglion lymphatique à
- soit un parasitisme de type :C l’épiderme.
mégaspore : trichophyton L’ultramicroscopie à fond noir [23]
pchraceum. met en évidence des :C
[9] tréponèmes. L’uréthrite Il faut y ajouter la cellule de
:CD syphilitique est très rare. Langerhans qui présente
L’examen en lumière de Wood [17] l’antigène au lymphocyte
est négatif. :ADE immunocompétent et produit
Le réservoir animal est pour T. Cette formule est celle d’une l’interleukine 1.
mentagrophytes : les équidés, tréponématose ancienne [24]
les souris blanches et les (syphilitique ou endémique). Les :CE
cobayes. réactions non tréponémiques Le prurit, le polymorphisme des
Ochraceum = bovidés (d’où (cardiolipidiques) tendent à se lésions, la solidité des bulles et
contamination des éleveurs et négativer. Les tests l’absence (ou la rareté) des
des vétérinaires). tréponémique persistent. lésions muqueuses sont de
[10] [18] bons éléments en faveur de la
:BCE :E pemphigoïde bulleuse.
La teigne est une maladie à Les tétracyclines constituent le
déclaration obligatoire, traitement de choix dune infection [25]
justiciable d’éviction scolaire. à chlamydia. Les :C
Mais les teignes à pénicillines sont inactives sur les Evident (voir cours).
dermatophytes zoophiles n’ont chlamydia. [26]
21
:BC Il faut de principe devant toute La pénicilline est fortement
En IF: les dépôts sur la éruption suspecte chez une contre-indiquée, les aminosides
membrane basale ont un aspect femme enceinte, envisager une inefficaces. La seule solution
homogène et linéaire. II s’agit le rubéole et pratiquer une thérapeutique : les macrolides.
plus souvent d’lgG et de C3. sérologie. [39]
Dans le pemphigus, les dépôts [34] :BCE
d’anticorps, antisubstance :ACE La plaque psoriasique est
intercellulaire, sont en maille Toute roséole doit faire typiquement une plaque
dans l’épiderme. Ceux-ci sont systématiquement rechercher: arrondie à bord net,
présents dans le sérum, leurs - une cicatrice de chancre et son érythémateuse, rouge vif,
taux sont un indicateur adénopathie satellite surélevée et squameuse.
pronostique. - des microadénopathies, [40]
[27] évocatrices si occipitales ou :ADE
:BC épitrochléennes Les localisations les plus
Voir question précédente; - et surtout les plaques typiques sont les genoux, les
léssinophilie est très fréquente muqueuses = fourmillant de coudes et la région sacrée.
au cours de la pemphigoïde tréponèmes, très contagieuses. Les ongles doivent être
bulleuse. L’absence de prurit est un systématiquement inspectés
HLA B8 est retrouvé chez 77 à argument pour l’origine dans l’examen d’un psoriasis.
87% des malades atteints de syphilitique et contre l’origine Latteinte du pli interfessier fait
dermatite herpétiforme. médicamenteuse. partie du psoriasis inversé.
[28] [41]
:D [35] :BD
Il est extrêmement commun que :CDE Le syndrome de Kaposi-
les phytiriases du cuir chevelu Les séquelles dyschromiques Juliusberg est la surinfection
se compliquent sont la leucomélanodermie du par le virus de l’herpès ou de la
dimpétiginisation au niveau des cou (collier de Vénus) = taches vaccine dune dermatite
excoriations de grattage, blanches arrondies, atopique. Les 3 grandes
siégeant surtout dans la région irrégulièrement réparties sur un complications du psoriasis sont
occipitale. fond bistre. le psoriasis pustuleux,
[29] [36] lérythodermike et le
:AB :AB rhumatisme psoriasique
Evident. Les deux sérologies simposent (central ou périphérique)
[30] devant une éruption roséoliforme [42]
:D de la femme enceinte. :C
Les impétigos se [37] La vaseline salicylée locale
compliqueraient dans 5% des :BCD suffit à traiter ces quelques
cas de glomérulonéphnite Le tabès et le signe dArgylI plaques de psoriasis. Les
aigué. Robertson font partie de la traitements généraux sont
[31] syphilis neurologique tertiaire. inutiles. La corticothérapie
:ACE Entre le 3e et le 6e mois après le générale est interdite ; c’est à
Il faut associer un traitement chancre peuvent survenir deux son arrêt que sont observées
antiparasitaire à un traitement types dalopécie les complications graves du
antibactérien (antisepsie et 1) alopécie en clairière : aires psoriasis : érythrodermie et
antibiothérapie). alopéciques de la région psoriasis pustuleux.
[32] temporo-occipitale [43]
:AC 2) alopécie diffuse: plus rarement :ABDE
Une éruption roséoliforme est rencontrée Les nodules d’érythème noueux
une éruption de macules rondes Les papules inflitrées siègent symétriquement aux
ou ovulaires de taille variable de correspondent aux syphilides membres inférieurs, Ils sont
teinte rose pâle ne faisant papuleuses de la deuxièmes peu nombreux de 3 à 10. lIs
aucune saillie et ménageant floraison de la syphilis sont chauds, dououreux,
des intervalles de peau saine. secondaire. hypodermiques. L’évolution est
[33] [38] caractéristique vers la
:BC :D
22
régression (en passant par les [52] :A
différents stades de la biligénie) :ACDE Le caractère induré, indolore du
Sans commentaire. chancre, les adénopathies non
[44] [53] inflammatoires sont très
:CD :BD évocateurs de syphilis.
Voir réponse précédente. Linfection chez la femme peut [60]
[45] revêtir plusieurs formes : :B
:AB cervicite, uréthrite, skénite L’absence d’isolement de
Les entéropathies bartholinite, salpingite. tréponèmes au microscope à
inflammatoires doivent être [54] fond noir n’a aucune
recerchées devant tout :AB signification, car c’est un
érythème noueux. On peut ajouter à ces deux examen difficile, à répéter 3
[46] traitements jours de suite. La sérologie ne
:AB commence à se positiver qu’au
(1) procaïne-pénicilline 4,8 M Ui
Les autres manifestations à 1M + probénédice 1g per os ou delà du 10e jour après le
rechercher sont les chancre.
(2) amoxicilline 3g + probénicide
adénopathies cervicales sous- 1g per os. [61]
angulomaxilaires et les :ACD
polyarthrites aiguès. [55] Le test de Nelson est inutile, le
[47] :ABD TPHA est positif affirmant la
:BC Un stress est retrouvé dans 50 % tréponématose. Il importe de
Positivité au ascension des des cas, au cours du mois pratiquer un VDRL quantitatif,
anticorps à 3 semaines précédant la première poussée dont on surveillera la
d’invervalle. de psoriasis. La régression décroissance ou la négativation
[48] estivale témoigne de l’effet (si traitement précoce avant 6
:AB bénéfique des UVA. Des semaines). Ce test n’a
Une antibiothérapie antécédents familiaux de néanmoins pas de valeur
(monothérapie) de 15 jours à 3 psoriasis sont retrouvés 1 fois sur absolue, il existe des
semaines est indiquée. 3. négativations spontanées du
On utilisera : aminosides, [56] VDRL.
phénicolés, cyclines, :ABCE [62]
cotrimoxazole, quinolones... “A” témoigne d’un psoriasis :E
[49] inversé. Le psoriasis respecte le L’homosexualité est un facteur
:BD visage, en revanche l’oreille est de risque pour toutes les MST.
Chlamydia trachomatis serait un siège fréquent de psoriasis [63]
responsable de 30 à 50 % des (replis du pavillon, conduit auditif :CD
uréthrites non gonococciques. externe). Le psoriasis atteint le Le chancre syphilitique est
[50] cuir chevelu, sans atteindre le indolore. Les adénopathies ne
:AE cheveu (pas d’alopécie). La sont pas inflammatoires.
La gonococcie pharyngée est kératodermie palmoplantaire est [64]
en général asymptomatique et sèche et fissuraire. :A
de guérison spontanée en 10 à [57] Le diagnostic clinique de
12 semaines. :E psoriasis est évident, rendant
[51] Le diagnostic de psoriasis est fait inutile tout examen
:ABD cliniquement. Une biopsie complémentaire diagnostique.
Les complications loco- cutanée peut être utile dans Une biopsie cutanée montrerait:
régionales sont la prostatite, certaines formes. Uune hyperkératose
l’épididymite (plus fréquentes On a décrit des associations au parakératosique, une
toutefois avec chlamydia diabète, à Ihyperuricémie, à hyperacanthose, une couche
trachomatis). Les septicémies à l’hypertriglycéridémie. granuleuse absente, des
gonoccoque peuvent provoquer [58] microabcès de Munro-
une polyarthrite, accompagnée :B Sabouraud et des pustules
de ténosynovites et de lésions Le soleil réalise une UVA- spongiformes multiloculaires de
maculopapuleuses à centre thérapie naturelle. Kogoj-Lapière.
nécrotique ou pustuleux. [59]
23
[65] irrégulière. A. Est évocateur de syphilis.
:BDE [69] C. De vitiligo.
Les lésions buccales du :ABCD E. De lèpre.
psoriasis sont la langue scrotale Un halo achromique périnaevique [74]
et la glossite exfoliatrice se voit au cours des halo-naevus :ACD
marginée (ou langue de Jutton. Un halo achromique Les taches sont vertes en
géographique). Les aphtes peut aussi entourer un mélanome lumière de Wood.
n’appartiennent pas au malin témoignant d’une réaction Le scotch-test montre des
psoriasis. Les atteintes immunologique” du patient. levures arrondies, groupées en
unguéales sont: dépression en [70] amas, en grappes de raisin.
‘dé à coudre”, onycholyse, :A Le signe du copeau est le
hyperkératose sous-unguéale L’épaisseur est l’indice de détachement à la curette d’une
avec pachyonychle. Le Breslow. Une épaisseur fine squame non adhérente.
psoriasis respecte le cheveu. inférieure à 0,76 mm permet [75]
Latopie nest pas associée au d’espérer une survie à 5 ans de :ACDE
psoriasis. 96%. L’affection paraît peu
[66] [71] contagieuse (les cas conjugaux
:B :D sont rares).
Le psoriasis est familial dans La palpation ganglionnaire est un [76]
1/3 des cas. Les HLA plus geste fondamental dans la :ABDE
fréquemment rencontrés sont surveillance d’un mélanome Le traitement doit:
HLA malin. La présence - être appliqué à l’ensemble du
B13 - B17 - CW 6- DRW 7. dadénopathies fait tomber revêtement cutané
Le soleil améliore la dermatose l’espérance de survie à 5 ans à - être précédé d’une détersion
dans la majorité des cas 25%. cutanée
(efficacité des UVA dans la [72] - utiliser des antifongiques
PUVA). Toutefois, chez certains :E actifs sur le pytirosporum
sujets, l’exposition solaire Le pityriasis versicolor est dû à orbiculare.
aggrave la dermatose. Lors malassezia furfur. La peau moite [77]
d’une exposition trop intense, ou des affections chroniques :A
un psoriasis peut apparaître sur débilitantes paraissent jouer un - Noter que, contrairement à
les zones insolées, il est alors rôle favorisant. l’énoncé de la question C,
qualifié dactinique. L’évolution Les lésions sont des macules l’Héxomédine® n’est pas un
est imprévisible ; trois grandes pigmentées très finement ammonium quaternaire.
complications dominent: squameuses. Sur peau foncée, - Le Selsun® doit être laissé
rérythrodermie, le psoriasis les macules semblent sur le tégument pendant vingt
pustuleux et le rhumatisme dépigmentées. minutes.
psoriasique. Les lésions sont vertes en - Les imidazolés (Daktarin®,
[67] lumière de Wood. Pévaryl®, Fazol®) en
:C Le pityriasis rosé de Gilbert applications biquotidiennes
Le méthotréxate ne doit être commence par un médaillon pendant 3
employé que pour les psoriasis unique, suivi de multiples semaines sont actifs et bien
sévères, en raison de sa toxicité éléments érythémato-squameux tolérés.
médullaire, hépatique et son du tronc. - Le Nizoral® (200m g15
oncogénicité chez ce sujet Les macules de lèpre pendant 5 à 10 jours) ne doit
jeune. indéterminée sont s’adresser qu’aux formes
[68] hypoesthésiques. inaccessibles
:ADE Au moindre doute avec une aux traitements locaux.
Le caractère nodulaire infiltré et syphilis secondaire, une [78]
le saignement sont sérologie est impérative. :E
malheureusement des signes En particulier si sujets blonds...
tardifs On peut ajouter à ces [73] [79]
critères : bords polycycliques, :BD :D
taille supérieure à 1cm, Les paumes et les plantes sont A - Strictement épidermique.
contours encochés, surface toujours indemmes. B - Effraction de la membrane
24
basale. :ABCD rhinite allergique.
C - Envahissement de tout le La prise dampicilline augmente [91]
derme papillaire. considérablement la fréquence :ABC
D - Atteinte réticulaire. des rash dans la MNI, qui Les lésions muqueuses, les
E - Métastases à distance. sobservent alors dans plus de bulles en peau saine et le signe
[80] 90% des cas. de Nikolsky évoquent les
:C [87] pemphigus.
L’ancienneté ne joue aucun :C Dans la pemphigoïde bulleuse :
rôle, en revanche le pronostic La dermatite atopique du grand les lésions muqueuses sont
est meilleur chez les femmes et enfant touche les grands plis de plus rares, les bulles
certaines localisations sont plus flexion, les plis du coude, les surviennent en peau
péjoratives : cuir chevelu, plante érythémateuse, il n’y a pas de
creux poplités et la face latérale
du pied ou région du cou. signe de Nikolsky. Des
médiothoracique. Thorax et fesses sont aussi des antécédents digestifs (maladie
[81] coeliaque 7) orienterait vers
locations inhabituelles : ceci rend
:E la question difficile. une dermatite herpétiforme.
Sans commentaire. [88] [92]
:ABD :A
[82] Les dépressions ponctiformes Evident.
:CDE sont un signe de psoriasis. [93]
Ce tableau clinique associant Les critères mineurs de la :AB
syndrome général, angine, dermatite atopique sont Le prélèvement doit porter sur
adénopathies et rash à I) terrain atopique personnel ou une bulle récente. La biopsie
rampicilline est très évocateur familial montre un clivage
de MNI. Les manifestations 2) positivité immédiate des testsintraépidermique profond au
cutanées de la MNI sont cutanés à divers allergènes dessus de l’assise basale.
constituées par des 3) dermographisme blanc, Le décollement se fait par
exanthèmes rubéoliformes, blancheur cholinergique retardée acantholyse.
morbilliformes, voire 4) xérose [94]
scarlatiniformes. 5) ichtyose vulgaire, kératose :CDE
Ils siègent sur le tronc et la pilaire, accentuation des plis Surveillance
racine des membres et palmaires I) de la corticothérapie générale
dévolution fugace. 6) pâleur faciale, aspect sombre 2) du taux des anticorps anti-
Ce tableau clinique même très des régions sous orbitaires substance intercellulaire,
évocateur de MNI ne saurait 7) repli sous palpébral inférieurcorrélé à la sévérité et
éliminer une toxidermie et une 8) cataracte antérieure sous l’extension du
rougeole. corpsculaire pemphigus.
[83] 9) kératocone [95]
:AD 10) infections cutanées :A
Sans commentaire (évident). récidivantes Evident.
[84] 11) tendance aux dermatoses [96]
:ABC non spécifiques des mains :C
Noter la fréquence des 12) elévation des IgE sériques Il s’agit d’une cellulite diffuse
manifestations cutanées totales avec phlébite extensive.
survenant quand rampicilline [89] [97]
est associée à une autre :B :ABDE
pathologie = MNI, infection à Terrain atopique : rhinite, Les hémocultures sont très
CMV, LLC, hyperuricémie conjonctivite allergique, asthme.souvent positives.
traitée par allopurinol. [98]
[85] [90] :D
:E :E Lantibiothérapie est dont
Le seul diagnostic est clinique. L’ichtyose autosomale dominante précoce adaptée au
La réintroduction serait dite vulgaire s’associe dans 1/3 staphylocoque.
dangereuse. des cas à une dermatite [99]
[86] atopique, un asthme ou une
25
:ABCDE dermatite atopique. heures, responsables d’une
Sans commentaire. D. Est un des nombreux signes réaction d’allergie retardée.
mineurs caractérisant ratopique [112]
[100] (au même titre que le 2e pli sous :C
:C palpébral, la kératose pilaire, Le nickel est contenu dans les
Les caractères suspects de la Ihyperlinéarité palmaire...). bijoux fantaisies, pièces
tumeur imposent ici une [105] métalliques de certains
histologie, ce qui exclut les :BCD vêtements, matériel de cuisine,
items A et Sans commentaire. certaines lessives, amalgames
D. [106] dentaires.
La biopsie partielle ne permet :CD [113]
pas une étude satisfaisante La corticothérapie expose au :E
(infiltration en profondeur, risque de corticodépendance. Il s’agit de la seule méthode
morphologie cellulaire variable Les topiques antihistaminiques admise pour prouver la
dune zone à l’autre). induisent des allergies de responsabilité d’une substance
[101] contact. dans l’eczéma de contact.
:C [107] L’interprétation est cependant
Lépaisseur tumorale est :BCE délicate et les discordances
mesurée précisément au 10 % des dermatites atopiques avec la clinique ne sont pas
micromètre oculaire (au persistent chez l’adulte. rares.
lIlOOmm). Pour répaisseur L’association à l’asthme est [114]
inférieure à 0,76 mm, les d’autant plus à craindre que la :ACE
chances de guérison après dermatite atopique est sévère. Les pièces de monnaie de 1
exérèse élargies sont proches [108] franc et 50 centimes
de 100 %. :ADE contiennent du nickel et
[102] Les propositions B et C peuvent induire une
:BD n’orientent pas spécifiquement sensibilisation à travers la
L’effet néfaste des radiations vers le diagnostic d’eczéma. poche du pantalon
solaires est à origine du siège [109] [115]
fréquent des mélanomes sur les : C D :BE
zones découvertes, de L’anamnèse est un élément L’éviction du produit
l’augmentation de l’incidence capital du diagnostic. sensibilisant est indispensable
chez les sujets à carnation Les items A et B se rapportent au à la guérison.
claire. La grossesse peut terrain atopique qui ne constitue Les dermocorticoïdes pendant
entraîner une poussée évolutive pas un facteur de risque quelques jours permettront
du mélanome. d’eczéma de contact. d’accélérer la guérison de la
[103] poussée actuelle.
:CD [110] Les antihistaminiques locaux
Leczéma des mains dapparition : B D sont à éviter car allergisants.
tardive chez la mère peut Si le siège initial correspond La désensibilisation spécifique
témoigner dune sensibilisation toujours à la zone de contact, les est rarement utilisée dans les
de contact. Lâge moyen du lésions d’eczéma peuvent eczémas de contact mais
début de la dermatite atopique secondairement s’étendre à obtient parfois des résultats
est 8 à 9 mois mais les lésions distance. satisfaisants. C’est le cas des
caractéristiques sont déjà [111] patients traités par
notées chez 30% des patients :B Caryolysine® locale qui
avant râge de 3 mois. La Les cellules de Langerhans développent une allergie de
bronchite asthmatiforme porteuses des antigènes HLA-DR contact dans un tiers des cas.
récidivante d’un nourrisson est captent rallergène puis le [116]
considérée comme un présentent aux lymphocytes T. :BDE
équivalent d’asthme. La phase de sensibilisation dure Le périonyxis est absent dans
[104] environ une semaine. En cas de les infections à dermatophytes.
:ACD nouveau contact, les [117]
A. C. Appartiennent aux lymphocytes sensibilisés affluent :ABE
localisations classiques de la dans le derme dans les 48 La candidose vaginale peut être
26
le point de départ d’une bipolaire, disposé en chaîne de [130]
localisation secondaire bicyclette. :C
unguéale par autoinoculation. [125] L’énoncé ne précise pas les
[118] :CD résultats de la virologie
:A La benzathine pénicilline est une maternelle au moment de
Les facteurs généraux pénicilline retard dont les raccouchement or les
favorisant les candidoses sont: injections quotidiennes sont récurrences prouvées
le diabète, l’immunodépression inutiles. virologiquement sont
(essentiellement déficit de Les injections 1M de pénicilline asymptomatiques dans un tiers
l’immunité cellulaire) et la étant douloureuses, l’association des cas.
corticothérapie. procaïne-pénicilline G est [131]
préférable pour un traitement de :CD
[119] 15 jours. Les pemphigus entraînent un
:ABCE La spectinomycine est inactive décollement intra-épidermique :
La glossite peut revêtir sur le tréponème. suprabasal dans le pemphigus
plusieurs aspects : [126] vulgaire, sous-corné dans le
érythémateuse, langue noire :B pemphigus superficiel.
villeuse, glossite losangique Une pénicillinothérapie bien [132]
médiane. conduite assure une guérion :ABCD
[120] certaine qui se traduira par la Les érosions font suite à toute
:C négativation ou la diminution du dermatose vésiculo-bulleuse
La localisation unguéale impose titre du VDRL alors que le TPHA sans préjuger de son étiologie.
rutilisation d’un antifongique à reste positif de façon prolongée. [133]
diffusion systémique; le [127] :D
métronidazole et la :AB Limmunofluorescence directe
griséofulvine sont inactifs sur le Au cours des récurrences cutanée montre des dépôts
candida albicans. herpétiques, le titre des anticorps linéaires le long de la jonction
[121] n’augmente pas ou peu et la dermo-épidermique, en lgG et
:D recherche d’lgM spécifiques est C3. La microscopie
Les transaminases sont dosées généralement négative si bien électronique permet de localiser
au 15e et 30e jour de traitement que la sérologie n’est ici d’aucun le clivage dans la portion
puis mensuellement. L’arrêt du intérêt. supérieure de la lamina lucida,
médicament s’impose si leur [128] mais nest pas nécessaire au
taux augmente au delà de deux :E diagnostic.
fois la normale. Chez cette patiente aux [134]
[122] antécédents d’herpès génital on :D
:ABC proposera une surveillance Des lgG circulantes anti-
Sans commentaire. clinique virologique membrane basale sont
[123] (immunolluorescence directe) observées dans 70% des
:E toutes les deux semaines à partir pemphigoïdes bulleuses, sans
L’examen direct au microscope de la 30e semaines incidence pronostique.
à fond noir, sans coloration, d’aménorrhée puis hebdomadaire [135]
permet de visualiser le à partir de la 37e semaine. :C
tréponème spiralé, de 10 mm En première intention, les
de long environ, à mobilité [129] corticoïdes constituent le
“lente et majestueuse’. :E traitement de choix.
[124] En cas de récurrence herpétique Les immunosuppresseurs ne
:AB génitale symptomatique du sont pas utilisés en
Le bacille de Ducreyi est difficile prépartum. monothérapie car leur délai
à visualiser au direct et Le risque dherpès néonatal est d’action est trop long.
l’examen au Giemsa est plus de 2 à 5%. Chez les patientes Ils sont en revanche associés
sensible que le Gram. asymptomatique à terme mais avec intérêt aux corticoïdes
La culture sur milieu spécial présentant des antécédents dans les formes très sévères de
permet d’observer un dherpès génital, le risque n’est pemphigoïde bulleuse et chez
coccobacille à coloration que de 0,1 %. les sujets présentant une
27
contre-indication à l’emploi de Au stade de syphilis secondaire, petite taille; les cheveux cassés
fortes doses de corticoïdes. toutes les réactions sérologiques très courts sont en général non
[136] sont positives. visibles
:D [142] Lépidermophyton ne parasite
Description typique d’érythème :E jamais phanères
polymorphe. Devant une éruption évocatrice et
[137] un VDRL fortement positif, la [148]
:B confirmation par TPHA n’est pas :BC
Il s’agissait d’une récurrence indispensable. Pour La teigne à microsporum canis
herpétique. diagnostiquer une infection à ne se transmet pas d’homme à
L’herpès est la cause la plus chlamydia associée, la homme mais l’extension des
fréquente des érythèmes proposition (D) risque d’être peu lésions par auto-inoculation est
polymorphes de l’adulte jeune contributive. toujours possible chez le
et les séries récentes montrent [143] patient et fera rechercher
l’efficacité du Zovirax® dans la :C systématiquement d’autres
prévention des récidives La spectinomycine est prescrite localisations cutanées (herpès
d’érythème polymorphe post en traitement minute des circiné...).
herpétique. uréthrites gonococciques. La [149]
[138] pénicilline est l’antibiotique de :E
:ABCE choix pour le traitement de la Sans commentaire.
Les lésions régressent syphilis. En cas d’allergie, on [150]
habituellement sans séquelle préfèrera les cyclines aux :ABC
au niveau cutané. L’atteinte macrolides. La maladie de Nicolas-Favre
oculaire constitue par contre un [144] provoque un microchancre
facteur pronostique important. :D unique inconstant et fugace.
Les chlamydiae sont L’incubation est de l’ordre de 20
[139] responsables de 80% des jours.
:AE stérilités tubaires et 40% des L’association fuso-spirillaire
Lantibiothérapie est réservée stérilités féminines globales. peut entraîner des ulcérations
aux infections septicémiques Les chlamydiae peuvent être génitales mais le diagnostic se
documentées (hémocultures, diagnostiqués rapidement par la fait au microscope à fond noir.
cartographie bactérologique mise en évidence des antigènes Il est difficile d’écarter
cutanée) et adaptée aux par immunofluorescence directe totalement le chancre
germes isolés aux différents ou Elisa. syphilique : en effet, la clinique
prélèvements. Aucun traitement Mais ces techniques sont n’est pas toujours typique; par
ne permet de réduire la durée rarement utilisées. ailleurs, il n’est pas précisé si le
de la poussée d’érythème [145] patient a appliqué l’antiseptique
polymorphe. :CDE avant ou après les
[140] Sont également actives les prélèvements bactériologiques.
:AD fluoroquinolones. Enfin, le recul de 5 jours ne
Le psoriasis en goutte [146] suffit pas pour conclure à
s’observe habituellement chez :AD l’inefficacité de la
l’enfant ou adulte jeune, Un prélèvement à visée pénicillinothérapie.
souvent précédé d’une infection mycologique est ici nécessaire. [151]
ORL, il réalise une éruption de L’évolution centrifuge des :B
papules érythémato- dermatophyties justifie de La courte incubation (5 jours) et
squameuses lentriculaires bien prélever sur le pourtour des l’aspect des lésions évoquent
limitées respectant le visage à lésions. fortement ce diagnostic.
la différence de la syphilis [147] [152]
secondaire qui atteint :E :CDE
électivement les régions Le cuir chevelu est normal dans Lhémophilus ducreyi résiste à
péribuccale, sillon nasogénien la pelade l’Extencilline® en raison de la
paumes et plantes. Les teignes trichophytiques, de production d’une bêta-
[141] transmission interhumaine, lactamase.
:C réalisent de multiples plaques de [153]
28
:ABDE et isolées. éosinophiles, dont le toit est
Sans commentaire. [159] constitué par un épiderme non
[154] :D acantholytique et non nécrosé.
:ABCDE Le décollement bulleux, dans le Linfiltrat dermique sous jacent
Les staphylocoques blancs pemphigus, est dû à est composé en majorité de
peuvent contaminer tout l’acantholyse (perte de cohésion polynucléaires éosinophiles.
prélèvement cutané. entre les kératinocytes), elle- [165]
La faible positivité du TPHA est même liée au dépôt local dlgG :B
probablement en rapport avec anti-substance intercellulaire. Limmunofluorescence directe
une cicatrice sérologique de la [160] retrouve des dépôts linéaires
syphilis contractée deux ans :B d’lgG le long de la jonction
auparavant. Mais ne permet Ces anticorps sont décelés dans dermo-épidermique. Cet aspect
pas d’éliminer une la peau par immunofluorescence n’est pas spécifique mais est
recontamination récente et une directe et dans le sérum par indispensable au diagnostic de
contrôle sérologique s’impose. immunofluorescence indirecte. la pemphigoïde bulleuse.
[155] [161] Les propositions (A) et (D) se
:B :B rapportent au pemphigus.
Le bacille de ducreyi est Le pemphigus évolutif justifie le C - S’observe dans la dermatite
extrêmement difficile à recours à de fortes doses de herpétiforme.
visualiser à l’examen direct au corticoïdes en traitement
Gram. Le diagnostic repose sur d’attaque. [166]
la culture sur milieu spécifique. Le régime sans gluten n’est :AB
[156] indiqué que dans la dermatite Les corticoïdes représentent le
:B herpétiforme. traitement de référence de la
Le staphylocoque doré peut [162] pemphigoïde bulleuse.
induire un impétigo bulleux :CE L’utilisation des
compatible avec les lésions La déshydratation reflète immunosuppresseurs tend à se
thoraciques. Il faudrait admettre l’étendue des lésions cutanées répandre car elle permet de
alors la coexistence de deux suintantes ; l’atteinte buccale réduire les doses de corticoïdes
dermatoses indépendantes: entrave une réhydratation et un et donc d’en minimiser les
une staphylococcie cutanée apport protido-calorique effets secondaires.
aiguê et une éruption buccale satisfaisants. [167]
chronique. [163] :B
[157] :C Les titres danticorps anti-
:A Le pemphigus est beaucoup plus membrane basale nont aucun
La photosensibilité n’est pas un rare que la pemphigoïde intérêt évolutif
caractère habituel dans le bulleuse, les bulles y siègent [168]
pemphigus. Le prurit manque le typiquement en peau saine, le :D
plus souvent. Le prurit est absent. Les bulles Eruption caractéristique par son
polymorphisme est lié à la fragiles se rompent rapidement et aspect en cocardes, sa
coexistence d’éléments d’âge ron observe surtout des érosions topographie symétrique,
différent. post-bulleuses. l’atteinte muqueuse.
La présence de lésions buccales [169]
[158] est notée dans 10 à 40% des
:D séries de pemphigoïdes QUESTION ANNULEE
Les principales associations bulleuses. [170]
pathologiques notées dans le L’âge de la patiente, la grande :B
pemphigus vulgaire sont: dimension des bulles, l’étendue L’herpès est une cause
- le traitements médicamenteux des lésions sont des arguments fréquente d’érythème
(D-pénicillamine surtout) contre la dermatite herpétiforme. polymorphe. Certains patients
- la myasthénie et le thymome. [164] font un érythème polymorphe à
Des observations d’association :B chaque récurrence herpétique.
à des néoplasies profondes L’histologie typique de C’est le cas de cette femme qui
sont décrites mais pemphigoïde bulleuse révèle une fait une poussée d’herpès labial
exceptionnelles bulle sous épidermique riche en avec le soleil des cîmes,
29
compliquée d’érythème [175] [183]
polymorphe. :BCE :BE
Dans 15 % des érythèmes La lumière de wood met le plus L’affection respecte le cuir
polymorphes récidivants on souvent en évidence une chevelu, la face, le dos ; elle
retrouve une poussée d’herpès fluorescence intense des lésions. peut atteindre le cuir chevelu
3 à 10 jours plus tôt. L’examen mycologique direct chez
[171] montre des filaments mycéliens ; l’enfant.
:AC la culture sur milieu de Le chancre scabieux
La fièvre est habituelle dans Sabouraud permet d’identifier le correspond à cette papule
cette affection parfois très dermatophyte en 10 à 30 jours. excoriée, siègeant sur le pénis
élevée (40). La biopsie est inutile. ou le scrotum.
Les atteintes oculaires sévères La numération fait partie de la Le Parfénac® peut être
s’accompagnent de kératite soit surveillance d’un traitement par la responsable d’une
par érosions cornéennes soit griséfuline. eczématisation.
par diminution de la sécrétion [176]
lacrymale. Ces érosions :BD [184]
conjonctivo-palpébrales voire Le traitement d’une teigne est :CD
cornéennes peuvent laisser des double : par voie générale et Le dermographisme est
séquelles sévères. locale. rapanage de l’urticaire.
[172] Lamphotéricine B et la La contagion et la
:E Mycostatine® n’ont pas d’activité recrudescence nocturne du
Aucun n’est indispensable. sur les dermatophytes. prurit sont deux caractères
La sérologie herpétique est de La solution de Milian® est un fondamentaux. Après
peu d’intérêt dans les antiseptique coloré (vert) de toute application d’Ascorbiol® le
récurrences ; il est vrai qu’en façon non adapté pour le cuir prurit est rapidement
pratique on la fait quand même. chevelu ; les lésions ne sont pas interrompu (24 h environ) ; il
[173] surinfectées, c’est inutile. peut revenir secondairement
:ABCDE [177] sans pour autant signifier un
Les plaques dues à des teignes :ABC échec thérapeutique ; il faut
microscopiques sont le plus L’enquête épidémiologique est prévenir les patients afin
souvent de grande taille (4 à 7 indispensable (A et B). d’éviter les applications
cm), peu nombreuses (1 à 4), à Il est habituel de contrôler la itératives irritantes de
surface recouverte de squames guérison par un examen scabicide.
grisâtres hérissées de cheveux mycologique. [185]
cassés courts. L’éviction scolaire est :ABDE
L’alopécie n’est pas cicatricielle, théoriquement la règle jusqu’à Le sarcopte femelle vit dans la
les cheveux repoussent après négativation de l’examen direct; couche cornée; après
le traitement. Ces teignes sont en fécondation, il reste en surface
l’apanage de l’enfant, elles pratique elle se discute cas par mais ne saccroche pas aux
guérissent spontanément à la cas. poils.
puberté. Microsporum canis (le [178] D et E sont des lésions induites
plus vraisemblablement en :ABCD par le grattage donc non
cause ici) peut être responsable Sans commentaire. spécifiques. La vésicule perlée
d’herpès circiné (lésion du [179] contient la femelle qui pond ses
père). :D oeufs.
[174] Sans commentaire. La gale se surinfecte
:C [180] fréquemment chez les gens à
Le psoriasis ne donne jamais :DE hygiène médiocre.
d’alopécie, par contre, toute Sans commentaire. [186]
lésion squameuse du cuir [181] :D
chevelu agace la patiente, qui Le prurit cède en 24 à 48
touche sa lésion ; un prurit peut QUESTION ANNULEE. heures ; il n’y a pas de
en résulter. [182] traitement par voie orale de la
:ABC gale.
Sans commentaire. [187]
30
:BC :BCD général par des antibiotiques
Traiter l’entourage est La biopsie montre des infiltrats actifs sur le streptocoque et le
indispensable de même que la inflammatoires péri-vasculaires staphylocoque.
désinfection de la literie, des dermo-hypodermiques [199]
vêtements, des gants, des n’apportant aucun élément de :A
chaussures (poudre Aphtiria)®. présomption histologique. La Certains impétigos peuvent se
La gale est une parasitose biopsie est justifiée en cas de compliquer de
humaine, le parasite a un cycle doute diagnostic. glomérulonéphrite aigué post-
cutané humain complet. streptococcique par contre il n’y
[188] [193] a pas de rhumatisme articulaire
:ABCD :D aigu dans les suites.
L’éruption de rérythème noueux Compte tenu des antécédents de [200]
est accompagnée voire diarrhée il est nécessaire de :ABE
précédée de quelques jours par rechercher une infection à L’affection est contagieuse; le
des arthralgies et une fièvre; Yersinia enterocolitica patient peut s’auto-inoculer à
une rhinopharyngite, des (responsable de diarrhée fébrile distance des lésions faciales
douleurs abdominales et avec douleurs abdominales). initiales et peut transmettre
malaise peuvent également se Il faut faire une coproculture et l’affection à d’autres enfants.
voir. La diarrhée n’appartient une sérologie. Nombreuses dermatoses
pas au syndrome mais peut être [194] peuvent simpétiginiser ; tout
une étiologie. :B impétigo de l’adulte dans une
[189] Sans commentaire. localisation inhabituelle fera
:E [195] chercher une autre dermatose
La femme jeune est le terrain :E pré-éxistante (gale, eczéma,
électif sur lequel survient Très souvent aucune étiologie varicelle, herpès...).
l’érythème noueux. n’est retrouvée; il n’y a donc pas [201]
[190] de traitement étiologique. Le :C
:BCD traitement de rérythème noueux Sans commentaire.
Le staphylocoque et le associe le repos et les
tréponème ne sont pas antalgiques on peut être amené à [202]
responsables d’érythème prescrire des anti-inflammatoires :ABCD
noueux. non stéroïdiens. Tous sont des caractéristiques
C’est lors de la primo-infection [196] des SSM.
tuberculeuse que l’on voit :C A ce stade, il est extrêmement
l’érythème noueux. Le diagnostic est évident sur: probable s’il sagisse dun SSM
[191] - notion de contamination par le et que les aires ganglionnaires
:ABE frère soient libres.
La sarcoïdose dans le cadre du - localisation périnarinaire des [203]
syndrome de Lôfgren (érythème lésions avec auto-inoculation sur :E
noueux, arthralgies, les membres inférieurs - La plupart des mélanomes
adénopathies hilaires - aspect bulleux puis croûteux malins ne se développent pas
bilatérales) est la première des lésions sur naevus pré-existant.
cause. - résistance évidente à des - Lors de la phase d’extension
Les maladies néoplasiques traitements non adaptés. superficielle, le mélanome est
connues pour donner des [197] une lésion plane.
érythèmes noueux sont les :C - Le saignement est un signe
hémopathies (LMC, LLC, LAM). Il retrouve du streptocoque observé sur des mélanomes
La PAN peut donner des (environ 30 % des cas) ou du présentant un nodule, plus on
nodules cutanés siégeant sur staphylocoque (environ 75 % des moins ulcéré saignotant, ce qui
les trajets artériels des cas), ou une infection mixte est tardif.
membres inférieurs faits (environ 15-20 % des cas). [204]
d’éléments d’âges différents, [198] :D
douloureux avec tendance à la :BC La lésion est de petite taille : il
nécrose et à l’ulcération. Le traitement de rimpétigo est plus simple de l’ôter en
[192] associe un traitement local et totalité.
31
D’autre part, une biopsie se la puvathérapie est tout à fait Il faut demander une
ferait au centre de la lésion. adapté. coproculture et un
Ce geste biopsique n’est pas [210] sérodiagnostic des yersinioses.
contre-indiqué en cas de :ABCD [216]
suspicion de mélanome ; on le Les localisations habituelles sont :B
réserve les crêtes tibiales, les faces La sarcoïdose peut
aux lésions douteuses de antéro-internes et antéroexternes s’accompagner d’uvéite, de
grande taille. de jambe. paralysie faciale,
[205] d’adénopathies
:ABE [211] périphériques mais ces
Le naevus jonctionnel se :E manifestations n’appartiennent
caractérise par des thèques Le terrain, (femme jeune), le pas au syndrome de Lfgren.
mélanocytaires intra- caractère bilatéral, l’association à [217]
épidermiques faisant à la un fébricule et à des arthralgies :E
jonction dermo-épidermique sont des caractères habituels de Le seul traitement de
saillie dans le derme papillaire. tout érythème noueux quelque l’érythème noueux (hormis un
La présence de cellules soit la cause. éventuel traitement étiologique)
naeviques isolées dans la [212] est le repos au lit et les
moitié supérieure de l’épiderme :BCD antalgiques si nécessaire.
doit être considérée comme un L’étiologie infectieuse la plus [218]
signe de transformation. courante est le streptocoque. Les :C
[206] yersinioses (yersinia enterolitica, Le caractère de la lésion :
:D yersinia pseudo-tuberculosis) exulcération (caractère
Le tableau est caractéristique sont une étiologie rare. Seule la superficiel), à base ferme,
de psoriasis. primo-infection tuberculeuse peut indolore, accompagnée d’une
[207] s’accompagner d’érythème adénopathie non inflammatoire
:BD noueux et elle concerne évoque avant tout un chancre
Le psoriasis peut atteindre les maintenant surtout les immigrés. syphilitique. Le gonocoque ne
plis, se manifestant par un [213] donne pas de chancre.
intertrigo chronique avec surtout :ABE [219]
atteinte des grands plis Le syndrome de Lôfgren est :B
(inguinaux, sous mammaires, l’étiologie la plus fréquente L’incubation est de 3 semaines.
espace interfessier). La d’érythème noueux. Les [220]
muqueuse conjonctivale n’est entéropathies chroniques (RCH, :BDE
pas atteinte, contrairement aux Crohn) peuvent s’accompagner L’absence de traitement conduit
muqueuses buccales et d’érythème noueux (dans 1 à 10 à un tableau de syphilis
génitales qui peuvent présenter % des cas). Dans la P.A.N. on secondaire 6 à 8 semaines
des lésions (plaques peut observer des nodules après le chancre.
érythémateuses du gland, cutanés siégeant sur les trajets
langue géographique, aspect artériels des membres inférieurs [221]
lichénoïde des muqueuses avec tendance à la nécrose et à :B
jugales et gingivales). l’ulcération ; il ne s’agit pas d’un C’est le temps qu’il faut pour
D peut se voir dans les érythème noueux. que les tréponèmes
arthropathies psoriasiques, plus [214] disparaissent du chancre.
fréquentes chez l’homme. :BD [222]
[208] L’histologie cutanée est la plupart :DE
:E du temps non spécifique, Le tréponème ne résiste pas à
L’examen qui confirmerait un montrant des infiltrats la pénicilline correctement
diagnostic cliniquement évident inflammatoires péri-vasculaires administrée. “Empêcher” est un
est l’examen histologique d’une dermo-hypodermiques. La VS fait bien grand mot! au moins
biopsie. Il est inutile devant ce partie du bilan mais n’est pas l’informer et lui donner des
tableau. spécifique évidemment d’une conseils de protection.
[209] étiologie particulière. [223]
:B [215] :ABCDE
Il s’agit d’un psoriasis étendu ; :D On peut rajouter certaines
32
kératoses actiniques, les d’adénopathie, pas de fièvre, pas souvent associée à une
histiocytofibromes pigmentés. de terrain particulier et le furoncle gonococcie. La spectinomycine
[224] n’est pas sur la face). na aucune action sur les
:C [231] chlamydias et les
La très forte suspicion clinique :D mycoplasmes. Le traitement
de mélanone malin autorise à Un arrêt de travail est (qui tend actuellement à être
une éxérèse d’emblée totale. indispensable compte-tenu de la raccourci) est d’au moins 10-12
[225] profession du patient. jours chez l’homme et 15 jours-
:C 3 semaines chez la femme. On
C’est le critère pronostic le plus [232] peut parfois mettre le micro-
important avec le chiffre de 0,75 :C organisme en évidence par
mm en-dessous duquel les Les principaux gîtes à traiter sont immuno fluorescence directe,
métastases sont très rares. Plus : les narines, les conduits auditifs, sur les sécrétions génitales.
l’épaisseur est importante, plus l’ombilic, le périné, l’anus, les [238]
le pronostic est défavorable. A, cicatrices danciens furoncles. :CDE
B, D - Sont également des [233] Les macrolides, les
facteurs pronostic mais de :AD tétracyclines et plus récemment
moindre importance. Les toxidermies ne donnent les quinolones de nouvelle
[226] habituellement pas ce type de génération (fluoroquinolones)
:BD lésions maculo-papuleuses sont les antibiotiques actifs sur
L’exposition solaire intense squameuses éparses non les chlamydias.
semble être un facteur de confluantes. L’érythrasma est un [239]
risque, et non l’accumulation intertrigo inguinal de couleur :BE
d’expositions répétées (comme chamois. La varicelle donne une Le prurit de la gale respecte la
c’est le cas pour les éruption vésiculeuse. tête, (cuir chevelu, visage),
épithéliomas). Le type de peau [234] souvent le dos. Les
est également un facteur :C localisations génitales sont
important. Il faut bien sur évoquer une fréquentes chez l’homme
[227] syphilis secondaire et la séologie adulte. Une aggravation du
:B est le premier examen à prurit par le parfenac peut être
Le furoncle est une infection demander. en rapport avec un eczéma de
staphylococcique d’un fol’icule [235] contact. L’atténuation du prurit
pilo-sébacé. :E après application d’un
[228] Il peut être intéressant de vérifier corticoïde peut s’expliquer par
:D la persistance de ruréthrite l’action anti-inflammatoire et
Evident. (leucocytes sur le gram et peut- n’est spécifique d’aucune
[229] être micro-organismes comme pathologie.
:D gonocoque, trichomonas...) et de [240]
Les infections cutanées, dont retrouver le germe responsable ; :CD
les furoncles, sont plus (traitement non suivi), Il faut Le prurit de la gale à
fréquentes et volontiers vérifier la sérologie HIV (terrain). recrudescence vespérale et
récidivantes chez les sujets Le test de Nelson, complexe, nocturne respecte la tête
diabétiques. Il est important de coûteux, (test d’immobilisation (visage, cuir chevelu) souvent
vérifier la glycémie des patients des tréponèmes) na quasiment le dos, est fréquemment
ayant des furoncles à répétition. plus d’indications. conjuguai ou familial, Il faut
[230] [236] quelques jours pour qu’il
:BD :C disparaisse après
Il ne faut jamais donner d’anti- La trobicine (spectinomycine) traitement; (parfois plus).
inflammatoires non stéroïdiens donnée en traitement des
dans une infection cutanée pour uréthrites gonococciques ne peut [241]
ne pas risquer une extension de décapiter une syphilis contactée :ABDE
l’infection avec une en même temps. Les sillons et vésicules perlées
symptomatologie abâtardie. [237] ont une topographie élective au
Une antibiothérapie générale :D niveau des espaces
n’est pas indiquée (pas Au contraire, elle est assez interdigitaux et des faces
33
antérieures des poignets. Un une valeur péjorative (début ; (cas de la quasi totalité des
impétigo chez l’adulte doit faire tardif, topographie atypique en naevis des enfants).
rechercher une dermatose fonction de l’âge). [254]
purigineuse sous-jacente, en [248] :D
particulier la gale. Les :ABD L’aspect de lésions en
sarcoptes siègent dans la Localement il faut assurer des cocardes avec bulle centrale,
couche cornée de l’épiderme. changes fréquents avec toilette à siégeant de façon symétrique
[242] l’eau, bains de siège avec sur les zones d’extension des
:D antiseptique dilué, et appliquer un membres accompagnées de
Il n’y a pas d’anti-parasitaire par imidazolé antimycosique. lésions muqueuses, évoque
voie orale actif sur le sarcopte. L’eczéma du visage sera traité avant tout l’érythème
Il ne faut pas répéter les par une corticothérapie locale, polymorphe.
applications d’ascabiol, produit prudente, très faible [255]
pouvant être responsable de (hydrocortisone, classe la plus :AD
dermite irritative. faible) et de très courte durée en Les étiologies infectieuses
[243] association avec une bonne (avant tout le virus de l’herpès,
:BC antiseptie locale. Pas le mycoplasme) et
Il faut traiter l’entourage pour d’antibiothérapie en l’absence de médicamenteuses (pyrazolés,
éviter les recontaminations. Les surinfection. sulfamides, Al NS, pénicillines,
vêtements seront enfermés [249] barbituriques, hydantoïnes,
dans un sac avec de la poudre :C phénothiazine), sont les
aphtiria pour une durée de 24 Evident. principales causes. Certaines
heures. Les draps peuvent être maladies générales (LEAD
lavés à 600. [250] Behcet, Crohn certains
[244] :BCD cancers), ont été incriminées
:CDE On peut citer d’autres caractères plus rarement.
La dermatite séborrhéique inquiétants : perte de la striation [256]
atteint le très jeune nourrisson cutanée normale, ulcération de la :B
(dès le premier mois) et siège lésion, saignement, nodule. La récidive au moment des
initialement au cuir chevelu [251] expositions solaires évoque
(squames grasses). L’eczéma :E avant tout des récurrences
du nourrisson, un peu plus tardif La majorité des mélanomes herpétiques déclenchées par
(2- 3 mois) se caractérise par surviennent en peau saine et non les rayons ultra violets.
des lésions vésiculeuses puis sur naevus préexistant. [257]
suintantes et croûteuses qui sur [252] :AC
le visage atteignent les :D Les érythèmes polymorphes
convexités. L’éruption est très Le diagnostic de mélanone étant s’accompagnent souvent de
purigineuse. N’importe quel évoqué, la lésion étant de petite signes généraux: malaise,
érythème fessier peut être taille, il est préférable de rôter en fièvre, arthralgies. L’atteinte
colonisé par e candida albicans. totalité d’emblée plutôt que de muqueuse touche les lèvres, la
[245] faire une biopsie qui de toutes cavité buccale, les muqueuses
:E façons na aucune raison de se génitales. Les érosions
Le diagnostic est clinique. faire en bordure L’examen conjonctivo-palpébrales
Aucun examen n’est histologique est évidemment peuvent s’accompagner
nécessaire. indispensable. d’érosions cornéennes,
[246] [253] imposant un avis ophtalmo
:ABCDE :ABE urgent.
Aucune de celles-ci n’est Il s’agit d’un naevus caractérisé [258]
contre-indiquée chez l’atopique. par la présence de thèques :E
[247] naeviques dans les couches Le diagnostic se fait sur
:C basales de l’épiderme faisant l’interrogatoire et l’aspect
Une proportion importante saillie dans le derme papillaire. clinique.
d’eczémas du nourrisson Cette activité jonctionnelle
disparaît spontanément vers 2 témoigne d’une éventuelle [259]
ans. Certains critères auraient activité de croissance du naevus :C
34
La sémiologie des lésions, rhumatoïde. personne atteinte (rapports
(transitoirement bulleuses puis [267] sexuels) ou encore par contacts
croûteuses), la localisation :E étroits et prolongés (cas du
périnarinaire, rauto-inoculation La corticothérapie est indiquée personnel soignant) ou
(jambes) et la contagiosité inter- dans certaines complications exceptionnellement par du linge
humaine (frère atteint) évoquent (rénales après PBR, contaminé (draps).
rimpétigo. testiculaires...) Il faut proposer un[275]
[260] repos au lit. :E
:C [268] Evident.
Limpétigo est streptococcique :B [276]
et bu staphylococcique. Le type de profession, lâge et la :ABCDE
[261] localisation des lésions évoque Les teignes tondantes sèches
:BC une origine professionnelle. microsporiques et
Les corticoïdes sont trichophytiques atteignent les
évidemment contre-indiqués. La [269] enfants de 4 à 12 ans. Les
possibilité dune infection :BC teignes microsporiques donnent
streptococcique impose un Lévolution de la dermatose en des plaques peu nombreuses
traitement par voie générale fonction des périodes de travail et de grande taille (4-
pour éviter une éventuelle de vacances est un très bon 7 cm) recouvertes de squames
glomérulonéphrite post- argument. Les tests épicutanés grisâtres avec cheveux cassés
streptococcique. fait avec les allergènes courts; (par opposition aux
[262] manipulés lors du travail sont teignes trichophytiques qui
:A évidemment décisifs. donnent de nombreuses petites
A la recherche dune atteinte [270] plaques avec cheveux ras
rénale post-streptococcique. :C englués dans des squames). La
[263] Les chromates contenus dans le lésion cutané du père est un
:E ciment, le cuir font partie des herpès circiné. Les lésions
Chez enfant, rimpétigo est le allergènes les plus courant. guérissent sous traitement ou
plus souvent primitif. Chez [271] spontanément à la puberté
radulte il est souvent :A sans alopécie séquellaire, ce
secondaire â une dermatose Le médecin traitant peut très bien qui n’est pas le cas des teignes
prurigineuse (gale, eczéma...) déclarer la maladie. Il peut être faviques et suppurées.
quil faut rechercher impossible de tester tous les [277]
systématiquement. allergènes manipulés lors du :C
[264] travail une forte suspicion conduit Le psoriasis du cuir chevelu
:BCE à déclarer la maladie. n’est jamais responsable
A est la définition du purpura. [272] d’alopécie.
Un purpura vasculaire est fait :A
d’éléments papuleux, plus ou Labsence de lésions au niveau [278]
moins infiltrés. de certaines zones prurigineuses : B C E
[265] (thorax, dos), le type de lésions Les teignes microsporiques
:B des mains et des bras peuvent donnent en lumière de wood
Latteinte rénale (hématurie, faire évoquer la gale et non un une fluorescence verte intense
protéinurie, syndrome eczéma de contact à des produits comme les teignes faviques ;
néphrotique par manipulés. les teignes trichophytiques et
glomérulonéphrite [273] les teignes suppurées ne
segmentaire et focale à dépôts :D donnent pas de fluorescence.
dlg A) conditionne le pronostic Les sarcoptes se localisent dans Lexamen direct peut permettre
du purpura rhumatoïde. la couche cornée. Il est un diagnostic rapide ; les
[266] préférable de gratter la peau au cultures demandent environ 3
:D niveau des sillons et vésicules. semaines.
Lâge, le purpura vasculaire, la [274] [279]
symptomatologie abdominale :E :BD
évoquent avant tout le La gale se contracte soit par Le traitement des teignes
diagnostic de purpura contacts intimes avec une associe un traitement général
35
par Griséofulvine ou topographie et l’évolution ne vont :AB
Kétokonazole (Nizoral) et un absolument pas avec le L’affection est streptococcique
traitement local par un diagnostic de zona. Le début de et I ou staphylococcique.
imidazolé. Le traitement doit la maladie par des érosions [293]
être poursuivi 6 à 8 semaines. buccales, suivi de bulles :ABCD
[280] cutanées chez un patient de 40 Le traitement associe une
:ABCE ans évoque un pemphigus ; antibiothérapie générale active
L’éviction solaire se poursuit certains d’entre eux sont induits sur le streptocoque surtout, le
théoriquement jusqu’à par des prises médicamenteuses. staphylocoque et une antiseptie
négativation de l’examen direct [287] locale. Le traitement de choix
et de rexamen en lumière de :AC est l’érythromycine.
wood. Les bulles de pemphigus [294]
[281] surviennent en peau saine, ne :ABC
:B sont pas prurigineuses; l’éruption Il existe un terrain atopique
Le tableau clinique est typique est monomorphe. Ceci par familial en faveur du diagnostic;
d’impétigo: lésions bulleuses opposition à la pemphigoïde la topographie des lésions aux
éphémères remplacées par des bulleuse où les bulles siègent sur plis est caractéristique de
croûtes jaunâtres de des placards érythémateux ou même que la fissure rétro-
topographie péri-buccale et urticariens et prurigineux. auriculaire fréquente chez les
péri-narinaire. atopiques.
[282] [288] [295]
:BD :D :E
L’affection est assez souvent Certains médicaments peuvent Le diagnostic de dermatite
mixte streptococcique et induire un pemphigus : D atopique se fait sur
staphylococcique. pénicillamine, pénicillines, lopril, l’interrogatoire et l’examen
[283] thiopronine, pyritinol, rifampicine, clinique.
:BDE phénylbutazone, piroxicam... Des [296]
On associe un traitement par associations de pemphigues et :D
voie générale (érythromycine ou de néoplasie ont été rapportées, Le diagnostic de psoriasis est
pénicilline V) et un traitement elles sont très rares et évident: il s’agit d’une
antiseptique local. possiblement fortuites. dermatose érythémato-
[284] [289] squameuse évoluant par
:D :D poussées, rythmée par les
Il faut vérifier 3 semaines à 1 Le clivage est intraépidermique épisodes de stress ; les
mois plus tard, l’absence avec cellules acantholytiques localisations au niveau lombaire
d’atteinte rénale. (cellules épidermiques et au niveau du cuir chevelu
[285] détachées, libres dans la cavité sont habituelles.
:C de la bulle). Un examen [297]
Le contexte (impétigo), le cytologique du produit de :E
caractère très superficiel des grattage du fond d’une érosion - L’atteinte des plis (inguinaux,
décollements évoque un montre les cellules inter-fessiers, région génitale,
syndrome de Lyell acantholytiques. ombilic, plis sous-mammaires)
staphylococcique. [290] peut être la seule manifestation,
[286] :BD rendant le diagnostic difficile.
:E La topographie des lésions - 20 % des psoriasiques
Ce tableau n’est pas celui d’un prurigineuses, leur non souffrent d’une atteinte
impétigo qui donne des bulles contagiosité depuis 1 an excluent articulaire (périphérique avec
éphémères vite remplacées par une gale. Les diagnostics de mono, oligo ou
des croûtes jaunâtres, de dermatite atopique et d’impétigo polyarthrites ou centrale, avec
topographie péri-buccale et sont évidents. spondylarthrite de tableau
péri-narinaire et qui touche [291] voisin de la SPA).
l’enfant. Les bulles de porphyrie :AD
touchent les zones photo- Les streptococcies cutanées ne [298]
exposées et surtout les dos des se compliquent jamais de RAA. :E
mains et avant- bras. La [292] Le diagnostic de ce psoriasis
36
est aisé sur l’histoire, l’examen autre M.S.T. [310]
clinique. [305] :C
[299] :AB Il faut en plus équilibrer le
:B Le diabète favorise les infections; diabète. Le traitement per os
- L’atteinte diffuse du tégument l’obésité favorise la macération, vise à stériliser le foyer digestif
(plaques multiples) est une surtout dans les plis. éventuel.
bonne indication à la [306] [311]
puvathérapie. :CDE :BD
- E n’est pas dans cette forme - Candida Albicans est un Le diagnostic d’impétigo est
un traitement de 1ère intention. saprophyte du tube digestif. évident sur l’existence de
[300] - Un intertrigo à dermatophytes a croûtes jaunâtres de
:A une bordure active, topographie péri-
- Le diagnostic de syphilis est érythémateuse, vésiculeuse, à buccale et péri-narinaire, avec
très probable : terrain, contours plus ou moins auto-inoculation à distance
caractères de la lésion (fond polycycliques, et avec une (lésions des mains et des
propre, tendance à la guérison centrale doigts).
indolore, indurée, adénopathies (centre prenant une couleur Les adénopathies sont en
non inflammatoires, non bistre). Il se localise surtout au rapport.
douloureuses) la différencient niveau des plis inguinaux et des L’eczéma atopique est
du espaces inter-orteils. diagnostiqué sur le terrain
chancre mou. - Le psoriasis inversé (psoriasis atopique et les plaques
- D ne donne pas ce type de lichénifiées des plis.
des plis) atteint les plis inguinaux,
lésion. interfessiers, la région génitale, [312]
- C donne des érosions rondes l’ombilic, les plis sous :AB
groupées en bouquets, mammaires; l’intertrigo est fait de L’impétigo est streptococcique
douloureuses. plaques érythémateuses lisses et/ou staphylococcique.
- Les aphtes sont très peu squameuses à bordure bien [313]
douloureux. limitée ; un intertrigo psoriasique :ABDE
[301] peut se surinfecter (bactéries, Le traitement associe une
:B mycoses) et avoir alors un aspect antibiothérapie par voie
Ces examens peuvent être modifié. générale dirigée contre le
négatifs surtout si le patient a streptocoque et accessoirement
appliqué des antiseptiques. [307] le staphylocoque et une
[302] :ACE antiseptie locale. Le traitement
:C Les intertrigos candidosiques se général vise avant tout à
Une séquelle sérologique se localisent préférentiellement dans prévenir les complications post-
manifeste par une positivité des les plis interfessiers, inguinaux, streptococciques (GNA).
réactions tréponémiques sous-mammaires, axillaires et [314]
(TPHA, FTA), les réactions interdigitaux. Ils forment des :ABDE
cardiolipidiques étant négatives placards rouges, à bords bien - D et E prouvent l’existence
(VDRL). Le TPHA se positive limités, avec collerette d’un terrain atopique familial.
dans une syphilis récente vers desquamative et pustules un peu - L’atteinte des plis est l’atteinte
le 8-10ème jour, le VDRL vers à distance ; le fond des plis peut élective de l’eczéma atopique
le 15ème jour, le FTA vers le 5- être recouvert d’un enduit chez l’enfant après 2-3 ans.
10ème jour. blanchâtre. - La fissure sous et derrière le
[303] [308] lobule de l’oreille est un
:E :ABCD marqueur mineur d’atopie.
L’ulcération du chancre mou est E - Est une dermatose bulleuse [315]
douloureuse de même que les auto-immune atteignant :E
adénopathies qui évoluent préférentiellement les faces Le diagnostic est clinique,
souvent vers la fistulisation. d’extension des membres. orienté par le contexte familial
[304] [309] d’atopie. Les IgE sont
:CD :ACDE fréquemment augmentées.
A et B définissent un “terrain à La griséfuline n’est active que sur [316]
risque” pour la survenue d’une les dermatophytes. :C
37
Le tableau clinique (placards ou d’un sillon. Il n’y a pas de également des facteurs
urticariens, bulles groupées en sérologie (parasitisme irritants.
bouquets, âge jeune), épidermique !). [328]
l’histologie (bulle sous [323] :BDE
épidermique) et l’IF (dépôts :CE Une ulcération est également
granuleux au sommet des La gale norvégienne, très évocatrice de transformation.
papilles dermiques) font porter croûteuse, très contagieuse [329]
ce diagnostic. (multitude de sarcoptes), souvent :B
peu prurigineuse touche Le lichen plan buccal a une
[317] limmunodéprimé, le sujet âgé. prédilection pour la langue et la
:A [324] partie postéro-inférieure des
Il s’agit digA et de C3. :BE joues.
[318] Une antibiothérapie et des soins [330]
:D antiseptiques locaux sont :CD
Une entéropathie au gluten est indispensables vu la surinfection. La destruction de la lésion est
constamment associée. Même D est aberrant! Lascabiol est impérative (cryothérapie, voire
en l’absence de stigmates irritant et ne doit pas être chirurgie selon les cas).
cliniques et biologiques de réappliqué inutilement; les gales A est trop agressif pour ce type
malabsorption, la biopsie norvégiennes nécessitent des de lésion.
intestinale montre une atrophie applications répétées, et des Une surveillance régulière est
villositaire de degré variable. kératolytiques. indispensable (possibilité de
[319] [325] récidives, autres lésions). Il faut
:AB :ABCDE supprimer les facteurs de
Les sulfones (disulone) sont le Surtout dans les gales risque (traumatisme, tabac...).
traitement de choix ; le résultat anciennes, eczématisées, le [331]
rapide peut être immédiat. prurit peut en effet persister :CD
[320] plusieurs jours après le La leucokératose est employée
:AB traitement (ou diminuer puis pour une leucoplasie
Si les contacts cutanés étroits récidiver), ce qui ne doit pas hyperkératosique ; leurs
et prolongés avec une conduire à des réapplications étiologies sont diverses
personne contaminée itératives dascabiol. L’ascabiol, (tabagisme, irritation) et leur
représentent le mode de irritant, peut aggraver certaines transformation possible nest
contamination habituel (rapports lésions présentes (eczéma en pas inéluctable. Le lichen
sexuels), la gale peut se phase érythémato-vésiculeuse). buccal (surtout ancien, érosif,
contracter par de la literie Les nodules scabieux peuvent atrophique) peut se transformer
souillée (environ 5 % des cas). être longs à disparaître (ils en lésion maligne.
[321] représentent une réaction [332]
:ABC inflammatoire cutanée aux :BE
Un mpetigo chez l’adulte doit antigènes parasitaires et ne Le mélanome malin existe
toujours faire rechercher une contiennent pas de sarcoptes). A également sur les muqueuses
dermatose prurigineuse distance, certains peuvent buccale, ORL, génitale.
sousjacente et en particulier la nécessiter une corticothérapie [333]
gale. locale. :B
Les placards érythémateux et Les naevi jonctionnels (thèques
vésiculeux évoquent une [326] naeviques épidermiques faisant
eczématisation. :AB saillie dans le derme
Le sarcopte n’induit pas Sarcoptes Scabiei est l’agent de superficiel) peuvent évoluer
dimmunodépression, par contre la gale, parasite strictement vers un mélanome (éventualité
celle-ci favorise le humain. Les vêtements, la literie rare), mais ne peuvent être
développement des sarcoptes : seront enfermés 48 heures dans considérés comme lésions pré-
possibilité de gale norvégienne. un sac avec de la poudre Aphtiria cancéreuses.
[322] ou lavés à 600. B est en fait déjà un mélanome
:CE [327] intra-épidermique et devrait être
On réalise le grattage au mieux : A D appelé mélanome.
au niveau d’une élevure perlée Les piments, l’alcool sont [334]
38
:AD niveau de compréhension pour le
B est l’indice de Breslow. dioxyanthranol qui est irritant si
La classification de Clark tient mal utilisé).
compte de l’envahissement en B et D peuvent être associés (par
profondeur. exemple corticothérapie locale et
Un niveau Il signifie que la kératolytiques si lésions très
membrane basale a été squameuses, puis relai par
franchie et que le derme Puva).
papillaire est
envahi de façon discontinue.
[335]
:D
Lindice de Breslow est constitué
par lépaisseur de la tumeur; en
dessous de 0,75 mm, les
métastases sont très rares.
B et E sont des facteurs de
mauvais pronostic.

[336]
:A
Aucun autre examen cité ne
peut faire porter le diagnostic de
psoriasis. Ceci dit, l’histoire de
la maladie et l’examen clinique
très évocateurs ne rendent pas
indispensables la biopsie pour
porter le diagnostic.
[337]
:BDE
B D E sont des localisations
classiques du psoriasis.
[338]
:B
Les UVA améliorent les lésions
(principe du traitement par la
puvathérapie).
Il existe une prédisposition
familiale pour le psoriasis.
L’évolution chronique est peu
prévisible, rythmée souvent par
les épisodes de stress qui
déclenchent des poussées.
[339]
:CE
Il n’est pas question d’utiliser
des agents antimitotiques chez
ce patient jeune n’ayant pas un
psoriasis sévère résistant aux
traitements classiques.
A, B, D sont des traitements
possibles; la décision dépendra
de l’extension des lésions, et
des possibilités du patient
(disponibilité pour la Puva,
39
Endocrinologie

[1] C - Les complications sont trop c - Au contraire, elle est élevée,


:D fréquentes pour la poser très supérieure au taux retrouvé
Il peut également entraîner: systématiquement en première dans une maladie de
asthénie, céphalées, intention chez le sujet jeune. Cushing.
impuissance, alopécie, tension D - Logique. D - L’alcalose hypokaliémique
des seins et réaction cutanée E - Discutable, la non adhérence est marquée.
allergique. à un traitement long est E - Signe dautonomie de la
[2] également à prendre en compte tumeur.
:C pour poser l’indication opératoire. [11]
A - Leucémie : aucun rapport [6] :B
B - Wilms : néphroblastome, :ABC A - En pratique, on préfère
cancer du rein de l’enfant, non D - L’autonomie thyroïdienne est mélanger les insulines d’un
sécrétant définie par un fonctionnement même laboratoire.
C - Neuroblastome : thyroïdien normal ou augmenté B - Généralement, elle se
sympathome, sécrétant en en l’absence de TSH ou de tout conserve à + 4° porte du
majorité de la noradrénaline autre stimulant circulant. Elle est réfrigérateur.
dont les caractéristique du goître C - Variations interindividuelles
catabolites urinaires sont HVA multinodulaire toxique ou de importantes.
et VMA l’adénome toxique, mais pas de D - Agit en 30 minutes pendant
D E - Sphingolipidoses la maladie de Basedow. La 6 à 8 heures, avec un pic
[3] réponse devrait donc être (A, B, maximal d’effet vers 2 à 3
:D C, D, E). heures.
A - N’a jamais été prouvé pour [7] E - C’est pourquoi elle est
la dose dli 31 radioactif utilisée :ABCDE utilisée par voie sous-cutanée,
dans le traitement de En fait, toutes les propositions avec une résorption lente.
l’hyperthyroïdie peuvent se voir. [12]
B - Ou thyroïdite radique, A B - Sont très classiques. :AC
surtout 10 à 15 jours après D’après une étude en 1983 à A - Risque de compression
l’administration d’IRA, à l’Hôtel Dieu de Paris: symptôme aigué à l’occasion d’une
prévenir parles le plus fréquemment rencontré hémorragie intra-glandulaire
antithyroïdiens de synthèse. C -49 %. par exemple.
D - Incidence maximale D - 0,6 %. C - Difficulté de détecter un
pendant les deux premières E -29 %. nodule froid, qui pourrait être
journées après le traitement, [8] malin, sur une scintigraphie
puis :A hétérogène.
incidence annuelle d’environ 3 4 - Associée à une hypothyroïdie. B D E - Ne nécessitent pas une
% ensuite, en moyenne 30 % à exérèse préventive.
5 ans. [9] [13]
E - Rarement patente. :A :E
[4] A - Avec goître chez la femme de SIADH - Hyponatrémie et
:D plus de 40 ans, par inhibition de hypoosmoralité par
A - Risque d’insuffisance rénale la libération hormonale par réabsorption inappropriée d’eau
aigué chez le non diabétique la thyroïde (inhibition de l’action libre par le tube collecteur, avec
également en rapport avec de l’AMPc). sécrétion d’aldostérone
rhyperviscosité urinaire. B - Hyperthyroïdie. normale.
B C - Classiques. C D E - Pas d’incidence sur le [14]
E - Le traitement par biguanides métabolisme thyroïdien. :ABC
en est la cause principale. [10] A - MIT, DIT, T3 et T4.
[5] :C B - LT3 (25 pg par comprimé).
:ABD A - Essentiellement le carcinome C - LT3 et LT4 (20 de LT3 et
A - Logique. anaplasique à petites cellules. 100 pg de LT4 par comprimé).
B - La récidive est fréquente B - Les signes de catabolisme D - LT4 (5 par goutte).
avec le traitement médical. prédominent dont ramyotrophie. E - LT4 (50 ou 100 pg par
1
comprimé). la conséquence du diabète mais D - Baisse de la thyoroxinémie
[15] il est vrai que totale par diminution de la TBG.
:AD l’hyperinsulinémie empêche [24]
A D A - Hyperalbuminorachie l’amaigrissement (traitement par :A
classique, même dans un sulfamides ou insuline). A - Mécanisme auto-immun.
diabète non compliqué. B - L’obésité entraîne une B - Celles-ci ne sont que
D - Signe de démyélinisation insulino résistance, nécessitant rarement symptomatiques.
avec, au contraire, respect de une sécrétion accrue d’insuline et C - Cause la plus fréquente
l’axone. démasquant donc les patients jusque vers 1960, plus rare
E - Au contraire, diminution de incapables d’augmenter leur maintenant chez les français
la vitesse de conduction insulinémie. “de
sensitive. C - Voir réponse B. souches’.
D E - Les sulfamides D - Plutôt un tableau
[16] hypoglycémiants ne sont d’insuffisance surrénale aigue
:BC introduits qu’après échec ou chez l’enfant ou de trouble des
A - Au contraire, intolérance aux contre-indication règles
hydrates de carbone fréquente du régime seul puis associés aux chez la femme adulte.
B - En rapport avec une biguanides. E - L’hémorragie surrénalienne
hypovolémie, très fréquente, [21] doit être bilatérale et si elle est
elle-même due à rhypertonie :BE symptomatique, elle entraîne le
artérielle C - Ce sont les biguanides qui plus souvent une insuffisance
sympathique sont contre-indiqués en cas surrénalienne aigue.
C - Conséquence de B, peut se d’insuffisance rénale en raison [25]
voir à l’occasion d’une d’un risque d’acidose lactique :BD
intervention chirurgicale ou d’un lors d’une anoxie tissulaire. A - Survenue à tout âge, mais
traumatisme D - C’est le cas des sulfamides rarement après 60 ans.
D - Aucun rapport. hypoglycémiants, et non des B - Très évocatrice chez un
E - Cette proposition devrait biguanides. Les biguanides hypertendu non traité, en
être retenue, puisqu’elle est diminuent l’absorption digestive rapport avec rhypovolémie.
associée à 5% des du glucose, la néoglucogénèse C - Sans rapport.
phéocromocytomes. hépatique, et, augmente D - Signe très classique lors de
[17] l’utilisation périphérique du crises qui associent aussi HTA,
:B glucose. céphalées, palpitations.
A - Survenant essentiellement C - Là encore, à cause du risque E - Faux vertiges en rapport
après l’âge de 40 ans, 25% des d’acidose lactique. avec l’hypotension
cancers thyroïdiens de l’adulte. [22] orthostatique.
B - Constitue la moitié des :ABCE [26]
carcinomes de la thyroïde et D - Au contraire, la peau est fine :ACD
survient dans la moitié des cas et fragile, les vaisseaux sont bien A - En rapport avec
avant visibles, on note également une l’hypercatabolisme azoté.
l’âge de 40 ans. cicatrisation difficile. D - Liées à l’ostéoporose.
C - Rare chez l’enfant - forme [27]
familiale. [23] :AD
E - Exceptionnel chez l’enfant. :E A - L’exérèse de l’adénome est
[18] A - Elévation de la thyroxinémie choisie de première intention,
:AE totale par augmentation de la sauf en cas de contre-indication
Sans commentaire. TBG. opératoire, après une
[19] B - Fixation de ramiodarone dans restauration de l’euthyroïdie par
:CDE le tissu adipeux, doù perturbation antithyroïdiens de synthèse.
A - Hyperfixation homogène. pendant plusieurs D - Il faut se méfier d’une
B - Nodule hyperfixant. semaines de la fixation hypothyroïdie secondaire
C D E - Scintigraphie blanche. thyroïdienne diode 131. surtout si le parenchyme
[20] C - Surcharge iodée due au thyroïdien
:AE produit de contraste, diminution extranodulaire n’est pas
A - L’obésité est la cause et non de la fixation de l’Iode 131. totalement éteint.
2
B C E - Non, car le nodule est diabète patent dans 10%. normale, soit hétérogène avec
autonome. [34] des zones d’hypofixation.
[28] :BC 3 - Profil de Ihypothyroïdie,
:A Il faut utiliser des diurétiques anti- usuel dans cette forme de
4 - Les béta-bloquants ne aldostérone. thyroïdite.
modifient pas la cartographie A E - Thiazidiques. 4 - Le goître n’est pas soufflant
thyroïdienne de la maladie de D - Diurétique de l’anse. ici, il est vasculaire dans la
Basedow, qui montre une [35] maladie de Basedow.
hyperfixation bilatérale et :ABE
symétrique. E - Diminution de la tolérance au [39]
[29] glucose dans 50% des cas. :B
:A [36] 1 - Fréquente; l’atteinte
2- En rapport avec l’acidose,à :BCD parasympathique précède
moins que le pH ne soit très A et B - Par définition, l’atteinte sympathique.
bas, responsable alors d’une l’hypercortisolisme, quel qu’en 2 - Signe de neuropathie
dépression respiratoire. soit l’origine, s’accompagne périphérique.
3 - Signe fondamental de d’une 3 - Dû à un relâchement du
l’acidocétose, la phase de coma perte.du rythme nycthéméral. sphincter vésical interne durant
est précédée, plus ou moins C - Il est même explosif. l’éjaculation.
longtemps auparavant, d’un D - Il s’agit du test de ‘freinage- 4 - Sans rapport.
syndrome polyuro-polydipsique. minute, dont la seule indication [40]
4 - Absent, au contraire du est de distinguer un :B
coma hypoglycémique où on le syndrome de cushing d’un A - Non, c’est le cas des
retrouve souvent. hypercortisolisme hypoglycémies “fonctionnelles”.
[30] d’entraînement. B - Traduit une insulinémie
:D E - Les étiologies des syndromes inadaptée à la glycémie,
D - Cette prédominance de Cushing se présentent comme s’étudie au mieux lors d’une
matinale est évocatrice de suit: hypoglycémie.
psychasthénie. - maladie de Cushing 69 % C - Au contraire, il est élevé
- cortico surrénalomes malins 14 parallèlement à la sécrétion
[31] % d’insuline. Il serait abaissé en
:A - paranéoplasiques 5 %. cas
A - Risque d’agranulocytose [37] d’administration exogène
brutale, à surveiller par une :ACE d’insuline.
NFS hebdomadaire pendant 6 B - Evocatrice D E - Au contraire, tolbutamide
semaines puis tous les 15 jours d’hyperaldostéronisme primaire. et glucagon masquent des
pendant 2 mois, ou en cas de C - En rapport avec hypoglycémies dans ce
fièvre, angine ou infection. Sa l’hypovolémie; très évocatrice de contexte.
fréquence est de 0,7%. phéochromocytome chez un Le glucagon agit comme
[32] hypertendu stimulant de I’insulino-sécrétion
:B non traité. et est parfois utilisé comme test
B - La prolactinémie est D - Evocateur dHTA déclenchant une hypoglycémie
multipliée par 4 à 6 lors d’un rénovasculaire. quand l’épreuve de jeune est
test à la TRH chez un sujet E - La neurofibromatose de restée négative.
normal. Recklinghausen touche 5% des [41]
[33] sujets porteurs de :B
:AE phéochromocytome. B - Utilisé comme
A - Par augmentation de la [38] hypoprolactinémiant et comme
réabsorption tubulaire du :A anti-parkinsonien.
phosphore. 1- On peut observer une [42]
C - Hypercalciurie par hyperthyroïdie transitoire au :ADE
augmentation de l’absorption début de la maladie, la présence A - Avec aspect de “Buffalo
intestinale au calcium. d’anticorps anti-thyroïdiens neck”.
E - Anomalie de la tolérance du confirme le diagnostic. B - Au contraire, la peau est
glucose dans 50% des cas, et 2 - La scintigraphie est soit fine, atrophique et fragile.
3
C - Non, amyotrophie des - cancer médullaire de la thyroïde E - Peut également s’observer.
racines des membres. - hyperparathyroïdie dans 50% [52]
D - En rapport avec des cas. :AC
l’hyperminéralocorticisme, peut On utilise l’hydrocortisone per
être sévère. [47] os, à la dose de 30 à 40 mg par
E - Signe très précoce chez la :D jour chez l’adulte. On peut
femme. L’association d’un nodule également recourir à l’acétate
[43] thyroïdien froid en scintigraphie de cortisone en intra-
:BC et d’une diarrhée inexpliquée doit musculaire, ou à
A - Agit au bout de 15 minutes faire évoquer le cancer l’hémisuccinate
pendant 6 heures. médullaire de la thyroïde et faire d’hydrocortisone en intra-
B - Agit en 30 minutes pendant doser la thyrocalcitonine et veineuse, en cas d’urgence on
16 à 18heures. rantigène carcino-embryonnaire. adjoint également au traitement
C - Agit en 60 minutes pendant [48] un minéralo-corticoïde, en
18 à 20 heures. :D pratique la 9
D - Agit en 90 minutes pendant Le C peptide est un témoin de la alphafluorohydrocortisone ou
24 à 30 heures. sécrétion résiduelle d’insuline Fluorocortisone®, un comprimé
E - Agit en 120 minutes pendant endogène chez le diabète à 50 microgrammes par jour, ou
30 heures. insulino-dépendant et sa la désoxycortone en intra-
[44] présence serait dun meilleur musculaire en cas d’urgence.
:BD pronostic, au niveau de Le synacthène ne peut pas être
A - Non, il survient réquilibration du diabète et de employé, puisque la maladie
progressivement, en quelques ses complications dégénératives. est surrénalienne.
heures ou quelques jours. Par [49] [53]
définition, l’hyperosmolarité est :E :CD
le reflet d’une déshydratation Trois diagnostics sont B E - C’est au contraire son
intra-cellulaire. Cependant la envisageables ici traitement.
déshydratation atteint les deux - le syndrome de Turner, avec un C - Risque d’hyperkaliémie.
secteurs, intra et extra caryotype 45, XO D - Risque de décompensation
vasculaires. - le pseudo-hermaphrodisme d’une insuffisance surrénale
C - Non, la kaliémie est féminin par bloc enzymatique en aiguê par le biais d’une
artificiellement majorée par 21 hydroxylase, avec virilisation déplétion
l’acidose. En fait, la déplétion et un caryotype normal sodée.
potassique est importante et est - le retard pubertaire simple. A - Sans rapport.
encore aggravée par [50]
l’insulinothérapie qui fait rentrer :A [54]
le potassium dans les cellules Une coarctation de l’aorte est :ABDE
D - La fréquence respiratoire associée dans 10 à 20% des cas. A - Elle est le plus souvent
est proportionnelle à la sévérité On peut également retrouver les permanente (60 %), avec ou
de l’acidose, sauf dans les cas malformations suivantes sans crises paroxystiques
extrême où l’acidose est - cubitus valgus, racourcissement surajoutées.
majeure, responsable d’une du 4ème métacarpien, anomalies B - Intolérance aux hydrates de
dépression respiratoire rénales, anomalies des ongles carbone par:
métabolique. - hypertension artérielle, - diminution de la libération
[45] télangiectasies intestinales d’insuline, médiée par les
:C responsables dhémorragies récepteurs alpha-adrénergiques
1- C’est un signe d’adénome digestives. - augmentation de la production
hypophysaire et non pas [51] hépatique de glucose, médiée
d’hypersécrétion de GH. :ABCE par les récepteurs
3 - Sans rapport. A - Impose l’arrêt immédiat du bétaadrénergiques.
[46] traitement. C - Au contraire, hypovolémie
:B B - Exceptionnellement décrite. souvent responsable dune
B - Ou néoplasie endocrinienne C - Dans le cadre de réactions hypotension orthostatique.
multiple de type Il, il associe: allergiques, pouvant associer D - Divers types de troubles du
- phéochromocytome également fièvre ou myalgies. rythme peuvent s’observer par
4
un effet adrénergique. et histologique. :ABE
E - C’est le symptôme le plus 2- Par déficit en vitamine B12, Celles-ci se trouvent
fréquent, présent dans 80% des mais le plus souvent, l’anémie est généralement sur le bord
cas. normocytaire. postéro-interne des lobes
[55] 3 - Elévation également des latéraux du corps thyroïde, au-
:A triglycérides, par défaut de dessus du point de pénétration
1 - Retard de fermeture de la dégradation et diminution du de l’artère thyroïdienne
fontanelle postérieure HDL. inférieure, au contact du
responsable d’une tête 4 - Non, le bilan hépatique est cartilage cricoïde.
augmentée de normal. [63]
volume comparée au corps. [59] :AD
2 - Sa persistance doit alarmer. :D La sécrétion de prolactine est
3 - La peau est typiquement D - L’autonomie du nodule le régulée:
sèche, pâle et froide. rend insensible à l’administration - principalement négativement
4 - La hernie ombilicale est d’hormone exogène. par la dopamine et ses
évocatrice, par hypotonie E - Ce test, test de Querido, agonistes
musculaire, mais pas la hernie permet de vérifier l’existence de - mais également positivement
inguinale. parenchyme thyroïdien autour du par la TRH, le vasoactive-
[56] nodule et sa normalité, n écarte intestinal-peptide (VIP) sous
:A l’hypothèse d’une hyperthyroïdie contrôle
Sans commentaire. sur lobe unique. sérotoninergique et par les
[57] [60] endorphines
:C :D - les oestrogènes ont
1 - Non, il faut commencer par A - La TSH ne s’élève pas également un rôle de
vérifier s’il y a toujours une puisque l’atteinte est sensibilisation de l’hypophyse,
cétonurie sur une urine fraîche hypophysaire. en multipliant le
(c’est-à-dire une urine B C - L’hyperthyroïdie empêche nombre de cellules à prolactine.
nouvellement fabriquée, et non toute réponse de la TSH à la Enfin, le réflexe de succion est
pas une urine récemment émise TRH exogène. un puissant stimulant de la
!). En D - Oui, la réponse est ample et libération de prolactine chez la
effet, il peut s’agir d’une cétose prolongée, avec une TSH de femme non gestante comme
de jeûne, n’imposant pas de base déjà élevée, par défaut de chez la femme enceinte.
supplément d’insuline ordinaire. rétro-contrôle négatif. [64]
2 - Il faut rechercher une : A.B.C.D
modification de l’alimentation [61] A - Directement par
qui aurait pu entraîner une :D hypersécrétion de prolactine.
hypoglycémie. En effet celle-ci D - Cette dyspnée, ample et B - Soit avec
entraîne également une profonde, est évocatrice hyperprolactinémie, par
cétonurie, en rapport avec un d’acidose, et corrélée au degré déconnection hypothalamo-
déficit en de hypophysaire et suppression
glucose intra-cellulaire (comme facidose. Il s’agit d’un mécanisme de l’inhibition dopaminergique
dans le cas d’un carence en de régulation visant à éliminer du de la tumeur, ou par adénome
insuline). C02. mixte à GH et prolactine. Soit
3 - Absolument pas. E - On parle de “cétose de avec galactorrhée sans
4 - Ce nouvel examen permet, jeûne”, en rapport avec une hypoprolactinémie, en rapport
outre la vérification de la lipolyse, elle-même secondaire à avec l’effet lactogène de la GH.
présence de la cétonurie, une C - Par élévation de la TRH.
également la carence en glucose intra- D - Neuroleptique, action par
mesure de la glycosurie cellulaire. Il faut donc toujours effet antidopaminergique.
pendant cet intervalle de temps vérifier l’existence d’une E - Au contraire, la
d’une 1/2 heure. cétonurie sur prolactinémie est basse, dans
[58] des urines fraîches, avant le cadre d’une insuffisance
:A d’injecter un supplément antéhypophysaire.
1 - Il existe une atteinte d’insuline ordinaire. [65]
musculaire clinique, biologique [62] :ABCE
5
A - Dans 10 à 20% des cas. neuropathie périphérique peut B - De 44 à 86% suivant la
B - Il s’agit d’une transformation s’associer une neuropathie différenciation.
néoplasique des cellules C de végétative. C - De 90%.
la thyroïde, sécrétrices de [68] D - De 80 %.
thyrocalcitonine. La :E [71]
conséquence directe de cette Elle est habituellement bilatérale :C
hypersécrétion de calcitonine mais fréquemment asymétrique. A - L’heure du prélèvement
est la Elle est réductible au stade n’est pas précisée : 5
présence d’une diarrhée dans d’exophtalmie simple, mais ne microg/100 ml à 20 h est
30% des cas. l’est plus au stade d’exophtalmie normal. De plus,
C - Il s’agit du syndrome de oedémateuse. Elle est indolore une cortisolémie isolée ne
Sipple (ou néoplasies mais s’accompagne d’une permet pas de déterminer le
endocriniennes multiples de sensation de corps étranger intra- niveau de l’atteinte,
type Il) oculaire avec larmoiement. surrénalienne ou
associant cancer médullaire de [69] hypophysaire.
la thyroïde, phéochromocytome :D B - Le tableau n’est pas
et parfois hyperparathyroïdite A - Classiquement, la maladie de spécifique de la maladie
primaire. Basedow s’accompagne d’une d’Addison. Le diagnostic ne
D - Non, la précocité du hyperthyroïdie, mais celle-ci n’est peut être affirmé
diagnostic est essentielle au pas systématique. qu’avec des dosages
pronostic, d’où la nécessité d’un B - Le test au TRH est bloqué hormonaux.
dépistage dans la famille par dans une hyperthyroïdie, par un C - La stimulation par le
mesure de la calcitonine rétro-contrôle négatif par les synacthène est indispensable
plasmatique basale et sous hormones thyroïdiennes au pour affirmer le niveau
pentagastrine. niveau hypophysaire. surrénalien du
E - ACE, calcitonine et L-dopa- C - Les anticorps déficit.
décarboxylase sont sécrétés thyréostimulants, autrefois D - Le test à la métopyrone ne
par les cellules C normales et appelés Long Acting Thyroid permet pas de dire si l’atteinte
néoplasiques. Ils constituent Stimulator (LATS), sont des est surrénalienne ou
des marqueurs biologiques anticorps anti-récepteurs de la hypophysaire.
[66] TSH. Ils ont plusieurs E - Non, I’ACTH plasmatique
:D dénominations, qui sont fonction est élevée dans la maladie
D - Le but est de freiner la de leur méthode de détection, et d’Addison. Dans ce cas, le
sécrétion de TSH afin d’éviter sont présents dans 75 à 95% des traitement
toute stimulation tumorale par cas, selon le type. L’intérêt de est uniquement symptomatique.
celle leur dosage dans la pratique [72]
ci. L’hormonothérapie est donc clinique est très controversé = il :ACD
impérative. serait diagnostique et B - Inhibe la synthèse des
E - La T4 est initialement pronostique. catécholamines, en bloquant
remplacée par la T3, de demi- D - Non, la fixation au traceur est l’hydroxylation de la tyrosine en
vie plus courte, qui est elle- augmentée et homogène, non Dopa,
même, influencée par l’administration de à la dose de 1 à 4g par jour
arrêtée douze jours avant la thyroxine. E - A ne donner qu’après
scintigraphie. E - L’hypercalcémie peut se voir administration d’alpha-bloquant
L’hormonothérapie doit être dans l’hyperthyroïdie quelle que car il y a un risque de crise
interrompue pour cet soit sa cause par hyperrésorption hypertensive, cela, par
examen. osseuse, effet direct des bloquage de la vasodilatation
hormones thyroïdiennes. médiée par les récepteurs béta
[67] [70] Les
:C :C bétabloquants sont utiles contre
Il s’agit d’une neuropathie A - Evolution extrêmement les troubles du rythme et la
périphérique, sans participation rapide, décès en moins d’un an tachycardie.
pyramidale. dans 90 % des cas.
C.A.D. = polynévrite ou La survie à 10 ans pour les [73]
multinévrite. A cette autres cancers cités est: :CDE
6
A - Ils peuvent, plus rarement, normale. L’administration impliquée, la thyroglobuline est
être postérieurs ou exogène d’ADH ne corrige donc un
rétroviscéraux. pas le trouble, qui est surtout constituant de la colloïde, et
B - Non, car les récurrents d’origine psychique fixe toute la T4, la T3 et
passent au niveau de [76] presque tout le MIT et DIT
l’extrémité inférieure du lobe :BCD intrathyroïdiens.
latéral du corps A - Il est responsable d’une B - Au contraire, sa libération
thyroïde, or le goître cervical hypertriglycéridémie mais pas de la thyroïde est freinée par la
étant plus fréquent, il d’une hypercholestérolémie ; en T4 et stimulée par la TSH.
s’accompagne plus souvent revanche, les deux troubles sont C - C’est une glycoprotéine
d’une paralysie souvent associés chez l’obèse, iodée de poids moléculaire
récurrentielle que le goître avec potentialisation du d’environ 660 000, constituée
endothoracique qui est rare. risque vasculaire. de
C - La compression peut être : B - Une hypercholestérolémie quatres chaines peptidiques.
trachéale, veineuse, nerveuse peut se voir dans tous les D - C’est un constituant
ou oesophagienne. syndromes de rétention biliaire si normalement intrathyroïdien,
D - Le volume du goître et le la qui apparait dans le plasma lors
risque compressif aigu font fonction hépatocellulaire est de
préférer le traitement chirurgical conservée. La surcharge est divers désordres thyroïdiens,
au constituée d’une lipoprotéine dont le cancer. Elle n’est donc
traitement médical long et dont anormale, la lipoprotéine X. pas spécifique, mais c’est un
le succès est incertain. C - Cette hypercholestérolémie marqueur biologique du
[74] par surcharge en lipoprotéines carcinome.
:CE normales, est due à une E - En effet, c’est une molécule
Il freinent la biosynthèse des exagération de la synthèse exclusivement thyroïdienne.
hormones thyroïdiennes: hépatique de rApo B, sous la
C - En bloquant lorganification dépendance de l’hypoprotidémie, [79]
de l’iode. et à :E
E - Et en inhibant le couplage un catabolisme freiné des Au contraire, le régime doit être
des iodothyrosines. De plus, le lipoprotéines VLDL et LDL. normalement salé. c’est dans le
propylthiouracile inhibe la D - Les hormones thyroïdiennes cas d’une corticothérapie à
conversion périphérique de T4 ont un rôle sur la synthèse, la visée anti-inflammatoire que le
et T3. En revanche, ils n’ont pas mobilisation et la dégradation régime doit être désodé pour
d’action sur l’effet des des lipides plasmatiques. éviter une rétention
hormones thyroïdiennes ni sur E - Au contraire, il a été signalé hydrosodée.
la TSH. une diminution inconstante du [80]
[75] cholestérol total. :C
:BD [77] A - Une T4 libre abaissée ne
A et C - Le diabète insipide est :ABC permet pas de dire si
d’origine hypophysaire par Dans ces trois situations, le seuil rhypothyroïdie est centrale ou
carence en ADH, son rénal du glucose est abaissé périphérique.
administration exogène est A - C’est même la définition que B - Elle ne signe pas
donc efficace. celle du diabète rénal. rhypothyroïdiear l’hormonémie
B - Le lithium entraîne un B - Il est donc fondamental, pour totale diminue en cas de baisse
diabète insipide néphrogénique, un diabétique insuffisant rénal, de de la
dans lequel le tube collecteur surveiller sa glycémie au TBG (syndrome néphrotique,
rendu bout du doigt, et non pas sa cirrhose, androgènes,
insensible à l’action de I’ADH, glycosurie. traitement corticoïde). De plus,
l’administration exogène de C - En rapport avec elle ne
celle-ci est donc inefficace. l’hyperfiltration glomérulaire. précise pas le niveau de
D - Diabète insipide D - Sans rapport. l’atteinte, thyroïdienneu ou
néphrogénique, même [78] hypophysaire.
commentaire que B. :CDE C - Une TSH élevée signe
E - Le trouble est primitivement A - Non, c’est la TBG (thyroïd l’hypothyroïdie périphérique (à
un trouble de la soif, avec ADH Binding Globulin) qui est l’exception des rarissimes
7
adénomes hypophysaires à L’hypoglycémie peut survenir 2 - Cette chute de la
TSH). pendant ou après l’effort, au cortisolémie constitue une
D E - Sont évocateurs, mais moment de la reconstitution des levée du rétro-contrôle
n’affirment pas le diagnostic. réserves musculaire en inhibiteur sur l’hypophyse, et
[81] glycogène. Il faut donc diminuer I’ACTH plasmatique augmente.
:B la dose d’insuline avant l’effort, et 3 4 - L’augmentation de I’ACTH
Il s’agit dune nécrose absorber des hydrates de plasmatique stimule la synthse
hypophysaire à l’occasion d’un carbone en quantité suffisante. de stéroïdes par la surrénale en
accouchement hémorragique. E - Les diurétiques de l’anse et fait la synthèse de composé S
Elle se traduit par une les thiazidiques sont puisque celui-ci ne peut être
insuffisance anté-hypophysaire hyperglycémiants. transformé en cortisol. La
partielle ou complète, avec [85] positivité de ce test est donc
absence de montée laiteuse :E marquée par une élévation du
dans le post-partum et 1 - Ils favorisent la multiplication composé S plasmatique, et son
aménorrhée sans bouffées de des cellules hypohysaires à métabolite urinaire, les 17 OH
chaleur (puisque les prolactine, et donc font oître un stéroïdes (qui sont aussi les
gonadotrphines sont basses). adénome. métabolites du cortisol).
Cependant, la symptomatologie 2 - Par leur effet anti- Ce test étudie donc la
peut être retardée. dopaminergique. D’autres persistance d’un rétro-contrôle
[82] médicaments peuvent être surrénalo-hypophysaire.
:CD incriminés [88]
C - La thyroïdectomie totale est réserpine, méthyldopa, :D
systématique car la maladie est cimétidine, opiacés. La protrusion du globe oculaire
multicentraique dans 80 à 100 3 - Elle s’accompagne d’une et la parésie de la convergence
% des cas. élévation de la TRH, qui stimule sont des signes
D E - L’examen extemporané elle-même la sécrétion de la d’ophtalmopathie
des ganglions cervicaux est prolactine. basedowienne. Les deux autres
systématique car ceux-ci sont 4 - Les adénomes à GH signes peuvent exister dans
préconcement envahis mais le s’accompagnent également d’une toutes les thyrotoxicoses, quelle
curage jugulaire interne n’est hyperprolactinémie dans 30 à 40 que soit leur étiologie.
pas obligatoire. % des cas [89]
[83] - par déconnection pypothalamo- :C
:B hypophysaire Le dosage de l’insulinémie doit
La demi-vie de la T3 est de - car l’adénome est mixte, à GH toujours être compaté à celui
deux jours, alors que celle de la et prolactine. de la glycémie.
T4 est de 6-8 jours. Le délai [90]
d’action de la T3 est également [86] :C
plus court, et l’état d’équilibre :B C’est une des causes
est atteint en 10 jours pour la 1 - Rapportées au syndrome classiques d’insuffisance
T3, et 5 semaines pour la T4 (5 tumoral, souvent rebelles, cardiaque à débit élevé (bien
fois la demi-vie). 2 - Au contraire, prise de pids en que ce paramètre soit rarement
[84] rapport avec la croissance étuidé en pratique courante) ;
:BCD osseuse et l’infiltration des tissus cela étant dû à l’effet
A - Ce coma est plutôt mous. chronotrope positif et inotrope
évocateur d’une acidocétose ; 3 - Signe d’évolution de la positif des hormones
le coma hypoglycémique est maladie thyroïdiennes.
souvent 4 - Au contraire, intolérance aux [91]
agité. hydrates de carbone, voire :C
C - L’alcool favorise diabète patent. Le traitement par bêtabloquants
l’hypoglycémie en bloquant la [87] et plus spécifiquement le
néoglucogénèse hépatique. :E propanolol (ou Avlocardyl®),
D - L’exercice physique favorise 1 - La métopyrone inhibe la 11 est presque systématiquement
l’hypoglycémie en augmentant bêta hydroxylase qui transforme associé au traitement par
la consommation périphérique le composé S en cortisol et la antithyroïdiens de synthèse.
de glucose. costisolémie chute. Les bêtabloquants s’opposent à
8
l’hyperactivité sympathique vite que le Néomécarzole®, ce marqueur biologique de choix
rencontrée au cours des composé possédant un effet d’un cancer thyroïdien
hyperthyroïdies. L’Avlocardyl® périphérique L’ iode minéral différencié opéré. La présence
possède de plus une action (Lugol®) aura lui aussi un effet de quantités détectables de Tg
périphérique d’inhibition de la rapide . Par contre, la chirurgie implique l’existence d’un tissu
conversion de T4 et T3 au profit en urgence et riode radioactif de nature thyroïdienne en
de la rT3. sont contre-indiqués, pouvant activité (non fiable à 100%).
[92] aggraver la crise aiguê [106]
:B thyréotoxique. :BD
L’hyperglycémie est possible au [98] La tuberculose était auparavant
cours des phéochromocytomes, :CD la cause la plus fréquente,
mais elle s’associe à une Sans commentaire. actuellement, c’est la rétraction
insulinémie normale ou basse [99] corticale auto-immune.
(inhibition de la sécrétion :ABCE [107]
d’insuline par les Avec la classique triade :ACDE
catécholamines). NB: associant: céphalées, Sans commentaire.
L’hypokaliémie n’est pas de palpitations, sueurs et pâleur. [108]
règle mais est possible. HTA :BC
[93] paroxystique, douleurs Le papillaire, bien que
:C thoraciques constrictives, lymphophile, donne souvent
Ce n’est pas une ostéomalacie angoisse, tremblements. des métastases locorégionales
mais une ostéoporose. [100] ou
:A pulmonaires.
[94] Lanaplasique étant quant à lui, [109]
:BCDE celui de moins bon pronostic. :D
En l’absence d’envahissement [101] Un nodule extinctif est
ganglionnaire et de métastase, :D généralement bénin (mais dans
le traitement est chirurgical. Sous traitement hormonal 1% des cas, on aurait trouvé un
Liode radioactif n’est pas freinateur, la TSH n’est plus cancer).
indiqué dans ce type de cancer stimulable sous TRH. [110]
non hormonodépendant. [102] :ADE
[95] :A Les calcifications cortico-
:AB Sans commentaire. surrénaliennes sont un des
LActrapid® agit après 15 [103] signes les plus évocateurs de
minutes pendant 6 à 8 heures. :D l’origine tuberculeuse d’une
LEndopancrine® 40, après 20 FSH et LH, normalement élevées insuffisance surrénale.
minutes pendant 6 à 8 heures. chez une femme ménopausée [111]
[96] (cas probable chez cette patient :AD
:BC de 55 à 60 ans), sont, dans le Sans commentaire.
Ce sont deux insulines d’action- contexte d’insuffisance [112]
intermédiaire; la Rapitard® antéhypophysaire, normales ou :C
contenant en plus une abaissées. Tout nodule non fixant doit être
composante ordinaire. La considéré jusqu’à preuve du
Rapitard® agit après 20 [104] contraire, comme possiblement
minutes, pendant 14 à 20 :D malin.
heures. La Monotard® après C’est plutôt le cancer vésiculaire [113]
environ une heure pendant 18 à qui provoque des métastases :E
20 heures. Ce sont cependant osseuses. Il existe une différence de 0,2
des données théoriques, et il Un cancer peut se révéler par un gIl (1,1 mm/l) entre le plasma
peut exister des variations nodule froid mais seulement 10 à veineux et le sang total. (Le
individuelles. 15% des nodules froids sont dosage sur plasma veineux
[97] cancéreux. étant supérieur).
:BDE [105]
On utilisera de préférence le :C [114]
propylthiouracile qui agit plus La thyroglobuline constitue un :C
9
Au contraire, les sujets atteints seuil rénal du glucose est élevé, d’abord chirurgicale est double:
de panhypopituitarisme ont faisant de la glycosurie un cervicale et thoracique.
tendance à faire des mauvais moyen de surveillance [130]
hypoglycémies. chez un diabétique insuffisant :BCE
[115] rénal. La thyroïdite subaiguê de De
:E [122] Quervain est une des causes
La réactivité de la sécrétion :ACE classiques de scintigraphie
daldostérone s’apprécie lors de Sans commentaire. blanche
la mise en orthostatisme. [123] (de même que l’hyperthyroïdie
[116] :AB par surcharge iodée, par prise
:E Une règle majeure: d’hormones thyroïdiennes,
Les données histologiques toujours corriger le déficit lathyréose, l’ectopie
n’ont pas de valeur formelle. corticotrope avant le déficit thyroïdienne).
[117] thyréotrope (risque vital dans le [131]
:CD cas contraire) :ABCDE
D’où rextrême prudence Dans le cadre du NEM : type lia
nécessaire lors d’une [124] (syndrome de Sipple) associant
intervention de lobectomie ou :E hyperparathyroïdie, cancer
de thyroïdectomie. La durée totale du traitement doit médullaire de la thyroïde,
[118] être supérieure à 12 mois. Une phéochromocytome ; NEM type
:ABC dose élevée sera prescrite llb associant cancer médullaire
(Mauvaise question car la pendant les premiers mois avec de la thyroïde, névromes
surveillance après plusieurs décroissance progressive en muqueux, anomalies de
années ne se fait pas au même fonction de l’évolution clinique. squelette au
rythme!). [125] phéochromocytome (syndrome
La thyroglobuline doit rester :B dysmorphique). Il existe une
indétectable. Jamais de K+ au début du forme associée à la maladie de
La fréquence des scintigraphies traitement dune insuffisance Von-Lippel-Lindau.
dépend des équipes; souvent surrénalienne aiguê. [132]
ron effectuera une scintigraphie Les antibiotiques peuvent être :C
après la chirurgie puis à 6 mois utiles dans le cas d’une La thyrocalcitonine constitue un
et le rythme ultérieur sera guidé éventuelle infection, responsable marqueur de cancer médullaire
par l’évolution et les écoles, le de la décompensation. à stroma amyloïde, développé
plus souvent une fois par an [126] à partir des cellules C
pendant deux ans, puis :E sécrétrices de calcitonine.
généralement tous les cinq ans Sans commentaire. [133]
(sauf anomalie lors du dosage [127] :AC
de thyroglobuline). :C Il est nécessaire d’effectuer,
[119] Lamiodarone est contre-indiquée entre autre, un bilan thyroïdien
:ABCD chez les sujets porteurs de avant la mise sous Lithium.
L’iode radioactif constitue le dysthyroïdie (que ce soit une
traitement des métastases. hyper ou hypothyroïdie). [134]
[120] [128] :E
:ABCE :CE Les anticorps antithyroïdiens
Il faut savoir qu’une Forme rare de certains goitres (antithyroglobuline et
hypotension orthostatique peut basedowiens. antimicrosomes) doivent être
révéler un phéochromocytome La chirurgie est préconisée pour présents à un taux significatif.
et que rhypertension artérielle être sûre qu’il n’existe pas de [135]
paroxystique, quoique classique cancer thyroïdien sur Basedow. :B
et évocatrice, ne constitue quun [129] Le piège serait d’associer dans
des troubles tensionnels :AE ce cas un régime hyposodé à
possible. Mais la migration dans le un traitement par
[121] médiastin postérieur est très rare; hydrocortisone.
:AE celle-ci se fait généralement dans [136]
En cas d’insuffisance rénale, le le médiastin antérieur. La voie :B
10
Ces deux pathologies E - Le test de décantation compression de la tige pituitaire
s’accompagnent d’une s’effectue sur du sérum conservé entraîne une déconnection
hypersécrétion d’ACTH, à à 4° pendant 24 h minimum. Les hypothalamo-hypophysaire
l’origine de la CM remontent à la surface en bloquant l’action
mélanodermie. une couche crémeuse dopaminergique.
[137] superficielle. [151]
:D [143] :D
Le cancer papillaire est très :B Au cours du coma
lymphophile, au contraire du Une exophtalmie pulsatile est hyperosmolaire,
cancer médullaire qui évocatrice de fistule artério- l’hyperglycémie dépasse
métastase par voie sanguine. veineuse. toujours 33 mmols/l.
[138] [152]
:ABE [144] :E
Goître ectopique correspondant :C Sans commentaire.
au trajet embryologique de Il s’agit d’un cancer sécrétant de [153]
l’ébauche thyroïdienne. nombreuses substances :BDE
[139] (calcitonine, prostaglandines, Chez l’homme, la
:ABCD kinines) à l’origine de diarrhée symptomatologie est moins
Les dysfonctionnements motrice rebelle, de troubles bruyante (troubles de la libido,
sexuels chez l’homme sont : vasomoteurs à type de flush, de impuissance rare,
diminution de la libido, variations tensionnelles brutales gynécomastie avec ou sans
éjaculation rétrograde, dhypocalcémie. galactorrhée), le diagnostic est
impuissance dont [145] souvent fait au stade de
l’étiopathogénie est vasculaire :E microadénome.
(30 %), neurologique (30 %), L’hypoglycémie s’accompagne [154]
psychologique (30 %). Chez la de signes neurologiques et de
femme, il s’agit essentiellement signes catécholaminergiques QUESTION ANNULEE
d’une diminution de la libido. (notamment tachycardie).
[140] [146] [155]
:ACDE :DE :ABCD
L’hyponatrémie est secondaire Sans commentaire. Sans commentaire.
à une séquestration liquidienne [147] [156]
qui entraîne une :BC :ADE
hyperhydratation intracellulaire Sans commentaire. Ces examens permettent
par hypoosmolarité sanguine. [148] d’établir rorigine surrénalienne
L’hypercapnie est secondaire à :CDE ou hypophysaire
l’hypoventilation ; Sans commentaire. [157]
l’hypoglycémie est rare, surtout [149] :CE
présente si l’origine de :D Sans commentaire.
l’hypothyroïdie est Lhypothyroïdie médicamenteuse [158]
hypophysaire. secondaire à une prise de :E
[141] produits contenant de l’iode L’absence de surcharge
:A (cordarone, produits de liquidienne et d’oedème est un
Il s’agit de l’hyperlipidémie de contraste...) s’associe à une signe négatif très important
type I selon la classification de iodémie totale élevée, des taux dans le diagnostic d’un
Frederickson. Il s’agit d’une de T3 et syndrome de Conn.
affection familiale autosomique T4 effondrés, une fixation nulle à [159]
sur mode récessif. Le risque la scintigraphie. :E
principal en est la pancréatite [150] Sans commentaire.
aiguê. :C [160]
[142] Le tonus dopaminergique :C
:ABD provoque la synthèse et la Sans commentaire.
A - Le chylomicron est formé de libération de PIF. La dopamine a [161]
TG, phospholipides, cholestérol une action inhibitrice sur la :B
formant des particules. sécrétion de prolactine.; la Il s’agit dune hypokaliémie avec
11
alcalose métabolique. [173] [183]
[162] :D :D
:D Lexérèse chirurgicale n’est Sans commentaire.
La surveillance de la NFS doit souvent pas réalisable du fait de [184]
être régulière surtout en début lextension locale. :ABE
de traitement. La cobaltothérapie cervico- Le test de restriction hydrique
[163] médiastinale nest intéressante est la principale épreuve
:C qu’en cas d’extension locale diagnostic du diabète insipide:
L’HTA avec hypokaliémie et limitée, en labsence de on constate une absence de
alcolose métabolique doit faire métastases à distance. sécrétion réactionnelle dADH :
évoquer un Les résultats du traitement la clairance de l’eau libre reste
hyperaldostéronisme primaire. demeurent mauvais. positive tout au long de
Le phéochromocytome peut [174] l’épreuve. Le risque en est la
être associé à des :C déshydratation globale
phacomatoses, au cancer Sans commentaire. majeure.
médullaire de la thyroïde [175] [185]
(syndrome de Sipple). :C :AB
[164] Sans commentaire. Sans commentaire.
:B [176] [186]
Les oestrogènes élevant la : A ou B :BDE
sécrétion antihypophysaire, par La sécrétion de cortisol est de Sans commentaire.
action antiédopaminergique. lordre de 10 à 30 mg par jour. [187]
[165] :BCD
:BCD [177] Ces trois médicaments peuvent
Sans commentaire. :D entraîner une surcharge en
Sans commentaire. iode.
[166] [178]
:C :C [188]
Sans commentaire. Les biguanides n’ont aucune :ACDE
[167] action au niveau pancréatique. Les premiers signes sont
:C [179] l’absence de lactation, labsence
Ce sont les sulfamides qui :AC de repousse des poils pubiens,
augmentent la sécrétion Sans commentaire. rabsence de retour de couches
pancréatique d’insuline. [180] (avec aménorrhée sans bouffée
[168] :ABDE de chaleur ni sueur).
:B L’exopthalmie oedèmateuse [189]
Sans commentaire. maligne se caractérise par une :B
[169] saillie des globes oculaires, non Les anticorps anti-
:C réductible, associée à des signes microsomiaux sont quasi-
Lhyperthyroïdie est à l’origine inflammatoires locaux majeurs constants, les anticorps anti-
d’une gynécomastie par (paupières, conjonctives) et des thyroglobuline peuvent être
augmentation de la production atteintes neuromusculaires (III, IV négatifs dans 10 à 20 % des
hépatique d’oestrogène, par paires crâniennes). Elle est plus cas histologiquement prouvés.
conversion accrue des fréquente chez rhomme, La thyroïdite de Hashimoto
stéroïdes circulants. spontanée ou provoquée par un prédispose au lymphome malin
[170] traitement trop brutal de la thyroïdien (risque relatif = 67) et
:D thyréotoxicose. nécessite une surveillance
Sans commentaire. [181] prolongée.
[171] :ABCD [190]
:ABCE Sans commentaire. :C
Sans commentaire. [182] Le goitre de la thyroïdite auto-
[172] :A immune apparaît en général
:BCE Le taux de C-peptide sanguin est progressivement, sans douleur,
Il existe une hypodypsie et un bas en cas de diabète, par sans signe de compression ; il
appétit exagéré pour le sel. carence insulinique. est hétérogène voire
12
multinodulaire dans 20 % des avec volumes extracellulaires plus grande partie du
cas, de consistance ferme voire augmentés. cholestérol lié au LDL).
même franchement dure. E. Il existe une acidose [199]
Lhypothyroïdie de cette forme métabolique avec trou anionique
de thyroïdite est inévitable et élevé. QUESTION ANNULEE.
progressive succédant à une D. La déshydratation peut être [200]
phase dhyperthyroïdie fugace hyponatrémique en particulier :ACD
et transitoire puis à une phase dans les circonstances où Lors de Ihypertriglycéridémie
deuthyroïdie plus ou moins seules les pertes hydriques sont de type IV alcoolo-dépendante,
prolongée. compensées. le cholestérol HDL et l’apo Al
[191] [195] ne sont pas diminués (de
:D :ACDE même en cas
Les antialdostérones sont les A D. Acidoses métaboliques par destrogénothérapie) au
médicaments les plus adaptés perte de bicarbonates, avec contraire des autres formes de
pour traiter la sécrétion hyperchlorémie et trou anionique types IV.
excessive daldostérone par un normal. Les marqueurs de
adénome de la cortico- C E. Acidoses avec trou l’athérosclérose sont
surrénale (syndrome de Conn) anionique élevé. l’augmentation du cholestérol
en règle ils sont donnés avant LDL, la baisse du cholestérol
rintervention chirurgicale, [196] HDL ; l’élévation de l’apo B et la
permettant de corriger :BDE baisse de l’apo Al semblent être
rhypokalémie et de prévoir la Sans commentaire les marqueurs les plus fidèles.
réussite du traitement [197] L’élévation primitive du
chirurgical suivant la :BD cholestérol HDL est associé à
normalisation de la kaliémie. L’alcool peut être responsable des taux de morbidité
[192] dune majoration de la réponse coronarienne faibles (syndrome
:E insulinique induite par rabsorption de longévité).
Lhyperuricémie peut être due à de sucre (signes de glucopénie [201]
un excès de production d’acide après vodka-orange) mais ninduit :BD
urique par augmentation de la pas directement de sécrétion F.S.H. est constamment élevée
purinosynthèse de novo (C, insulinique. en raison de l’altération de la
goutte primitive), par L’hypoglycémie postalcoolique spermatogénèse.
augmentation du catabolisme proprement dite est plus rare La testostéronémie est le plus
des acides nucléiques s’observant surtout chez l’enfant, souvent abaissée, parfois
endogènes (B), par chez le sujet dénutri en jeûne normale, correspondant aux
augmentation du catabolisme prolongé. L’alcool bloque en effet cas de
des acides nucléiques la néoglucogénèse hépatique et Klinefelter normoandres, la LH
alimentaires liée à la prise la glycogénolyse est également est donc le plus souvent
excessive daliments purinofores inefficace, les réserves élevée, à un degré moindre que
c’est-à-dire particulièrement glycogéniques du foie étant la
riches en nucléoprotéines (A). épuisées ou très faibles (enfant). F.S.H..
Elle peut aussi être due à une [198] [202]
défaut d’élimination rénale (D) :B :E
mais il n’y a pas de preuve que La carence en hormones La clairance de l’eau libre est
le défaut délimination intestinale thyroïdiennes entraîne une positive et le reste, lors de
soit un mécanisme de diminution de la synthèse du l’épreuve de restriction
production de l’hyperuricémie. cholestérol par baisse de l’activitéhydrique, mais losmolalité
[193] de HMG C0A réductase mais une urinaire s’élève après l’injection
:ACDE diminution encore plus en fin d’épreuve de
Les hématomes sous-duraux se importante de son catabolisme vasopressine ou de DDAVP.
voient surtout mais pas (les hormones thyroïdiennes
exclusivement chez lenfant. stimulent l’expression des [203]
[194] récepteurs au LD2 en particulier :A
:AD au niveau du foie qui est Lors de rhyperparathyroïdie
B C. Il existe une hyponatrémie responsable de l’épuration de la secondaire à l’insuffisance
13
rénale, la phosphorémie est avec osmolarité plasmatique sécrétion d’angiotensinogène
normale ou haute par trouble de augmentée et donc pourrait expliquer I’HTA.
l’excrétion des phosphates. déshydratation intra-cellulaire). D. Le syndrome de Turner fait
Dans le cadre des Une acidose métabolique partie des nombreux
hypercalcémies des cancers on modérée avec trou anionique, syndromes génétiques causes
peut distinguer deux types : le expliqué par la rétention de de diabètes secondaires ;
premier où l’hypercalcémie est phosphates sulfatés due à l’hypertension artérielle est
liée à la présence de l’insuffisance rénale, par la fréquente avec ou sans
métastases osseuses, la production accrue de lactates, se coarctation. B. L’intolérance
phosphorémie est normale, rencontre dans 50 % des cas ; la aux hydrates de carbone est
rAMPc urinaire est bas; le réserve alcaline n’est pas plus fréquente que le diabète
second appelé “hypercalcémie effondrée comme dans vrai dont l’incidence est de 2 ou
humorale maligne” où les l’acidocétose. 3 % lors de la thyrotoxicose.
métastases osseuses sont Les taux d’insuline sont L’hyperthyroïdie aggrave le
absentes ou peu étendues, insuffisants pour contrôler diabète pré-existant, en raison
l’hypercalcémie s’accompagne l’hyperglycémie mais capable de l’élévation de l’absorption
dhypophosphorémie, d’un d’empêcher lipolyse et glucosée et du
AMPc urinaire élevé mais il cétogénèse : ainsi les taux raccourcissement de la demi-
existe une alcalose d’acides gras libres sont vie plasmatique de l’insuline.
hypochlorémique inférieurs à ceux constatés lors L’hyperthyroïdie entraîne une
hypokaliémique et non l’acidose de l’acido-cétose. HTA systolique.
hyperchlorémique de E. en liaison avec
l’hyperparathyroïdie primaire, l’hémoconcentration. [208]
elle est liée au PTHrp : [206] :CD
parathormone related peptide :BCD Se souvenir que les diurétiques
(ou parathormone like peptide). Il s’agit d’une polyurie entraînent une hyperuricémie
Le granulome sarcoïdien est hypotonique liée à une carence par hypo-uricurie. Luricémie est
capable d’hydroxyler la vitamine vraie ou fonctionnelle en ADH ou élevée lors de la crise de
D, l’hypercalcémie de la à une insensibilité du tubule distal goutte, rarement elle peut être
sarcoïdose est liée à cette à I’ADH, comme on peut le voir, transitoirement normale lors de
hypervitaminose D et se révèle entre autres, dans crises pluri-articulaires très
souvent à l’occasion d’une l’hypercalcémie et l’hypokaliémie. inflammatoires.
exposition solaire. [207] Dans 50 % des cas la
[204] :ABCDE localisation initiale de l’accès
:ABCDE A. Le diabète est lié surtout à une aigu typique est la
L’hyperthyroïdie fait partie des insulinorésistance et I’HTA à métatarsophalangienne du gros
causes d’hypertension artérielle l’hypervolémie circulante. C. Les orteil.
surtout systolique. catécholamines induisent I’HTA [209]
Au cours des hypoglycémies on et un diabète :ABCE
peut voir des poussées a) par augmentation du débit Sans commentaire.
tensionnelles liées à l’élévation glucosé hépatique par stimulation [210]
des catécholamines. de la glycogénolyse hépatique :ACD
L’hypertension du syndrome de (abéta2), du glucose par les Lhypercholestérolémie
Cushing est en partie attribuée muscles (béta2) essentielle, type Il A et quelle
à l’effet minéralocorticoïde c) pas stimulation de la que soit sa variété polygénique,
propre lié à l’excès du cortisol et glycogénolyse musculaire (béta2) familiale
à un effet favorisant la sécrétion et de la lipolyse (bétal) d) par avec ses trois degrés, forme
d’angiotensinogène. inhibition de la sécrétion mineure xanthomatose
[205] d’insuline et stimulation de la tendineuse
:CDE sécrétion de glucagon. E. Le hypercholestérolémique
La natrémie est le plus souvent cortisol stimule la production familiale, forme homozygote de
élevée, elle peut parfois être hépatique de glucose et induit xanthomatose cutanéo-
normale voire légèrement une insulinorésistance tendineuse, possède la même
abaissée (mais réalisant alors périphérique ; son action ‘formule” biologique:
une hyponatrémie mesurée minéralocorticoïde et favorisant la - sérum clair après 12 heures
14
de jeûne l’amaigrissement, donc régime [219]
- augmentation du cholestérol hypolipidique car le plus :C
total du cholestérol LDL et de hypocalorique. Le coma hyperosmolaire
l’apo B Question mal posée car un possède un début insidieux
- triglycérides normaux régime purement hypolipidique progressif sur plusieurs jours et
- cholestérol HDL et sa serait hyperglucidique et survient dans 95 % des cas
principale apo protéine Al chez des diabétiques non
risquerait de faire rentrer le sujet
normaux ou diminués dans une zone à risque de insulinodépendants.
- augmentation des béta-lipo pancréatite aigué D. cf commentaire[205].
protéines (LDL) en [220]
(triglycérides>15 g/l). Ici le régime
électrophorèse. doit être sévère et “hypo-tout”. :ABC
[211] La moindre arrivée de sodium
:B [215] au niveau de la macula densa
Le signe le plus précoce de :E entraîne, probablement par la
glomérulopathie diabétique est Le terme de tophus goutteux médiation de prostaglandines,
l’apparition d’une micro- désigne un dépôt d’urate de l’augmentation de la sécrétion
albuminurie couplée à une sodium volumineux qui peut se de rénine puis d’angiotensine Il
augmentation de la filtration faire dans le rein en particulier et d’aldostérone.
glomérulaire et du volume rénal. rinterstitium au même titre quau Une restriction sodée sévère
La microalbuminurie est vrai siège d’élection quest le induit une inappétence.
détectée par une méthode pavillon de roreille. Une telle restriction sodée
radio-immunologique ; elle n’est Question mal posée, cependant il (environ 1,25 g de chlorure de
pas détectée par les faut savoir que ratteinte rénale sodium) n’est pas prescrite
bandelettes urinaires dont le histologique est quasi constante dans l’hypertension artérielle
seuil est de 300 mg protéines à rautopsie des goutteux. habituellement où l’on se
par litre. [216] contente d’une restriction
[212] :ABCE modérée.
:C Le déficit oculomoteur touche le [221]
La thyroglobuline est le plus souvent le droit inférieur, :ABCDE
marqueur des épithéliomas entraînant un défaut d’élévation Le vrai type V est très rare,
différenciés thyroïdiens après le souvent unilatéral ou beaucoup d’aspect
traitement, indétectable après asymétrique. électrophorétiques de type V
destruction totale du tissu Une mydriase est possible en (hyperchylomicronémie et
thyroïdien. particulier dans l’exophtalmie hyperprébêta-lipoprotéinémie)
En l’absence de reliquat maligne avec compression du sont en fait des types IV
thyroïdien le dosage de nerf optique. “engorgés” où
thyroglobuline pendant le [217] Ihyperchylomicronémie est liée
traitement par T4 permet de :ABCDE à un défaut transitoire du
suspecter une rechute, la Il existe des signes liés à la catabolisme des chylomicrons
sensibilité diagnostique est contre-régulation (ACDE) qui en compétition avec le taux très
accrue par une stimulation par peuvent prendre raspect de élevé de VLDL.
TSH préalable au dosage. bouffées vasomotrices souvent Le vrai type V possède une
En présence de reliquats alternées avec une pâleur et des double dépendance aux
thyroïdiens, les résultats sont signes directs graisses alimentaires et aux
moins satisfaisants. neuropsychiques(B). sucres. Après décantation il
[213] [218] existe 2 phases : un anneau
:ABC crémeux lié aux chylomicrons,
QUESTION ANNULEE. La tuberculose surrénale n’est un aspect lactescent lié au
[214] pas l’apanage des calcifications VLDL.
:C surrénaliennes bilatérales. Les triglycérides (VLDL) sont
Il n’y a pas d’urgence à une L’atteinte médullosurrénale se très augmentés et entraînent du
éventuelle insulinothérapie car il manifeste par l’absence de fait de leur contenu en
n’y a pas de cétonurie. réponse hyperadrénalurique lors cholestérol une petite
La première mesure de l’épreuve au 2. augmentation du cholestérol
thérapeutique est désoxyglucose. (en pratique quand le rapport
15
triglycérides sur cholestérol (en l’épreuve, le régime doit apporter acétoacétate, ne soient pas très
g/l) est voisin de 5, on peut au moins 300 g de glucides positifs ; elles ne détectent pas
penser que l’augmentation du - l’activité physique doit être le béta hydroxybutarate
cholestérol est liée à celle des normale pendant la période pourtant produit
triglycérides). précédant l’épreuve préférentiellement lors de
- aucune affection aiguê ne doit l’acido-cétose.
[222] être survenue dans les 15 jours [233]
:ABCDE précédant l’examen :C
Lors de l’hypoglycémie il existe - pas de prise de médicament Evident.
des signes dhyperadrénergie modifiant la tolérance glucidique [234]
en particulier au niveau de roeil, - à jeun depuis 12 heures au :ACD
des signes de neuroglucopénie moins et 18 heures au plus Lhyperlipoprotéinémie de type
avec possibilités dirritation - pendant l’épreuve le malade III est caractérisée par:
pyramidale. peut boire de l’eau mais pas de - un sérum opalescent à jeun
[223] thé ou café et il ne doit pas - une augmentation importante
:C fumer. et très équilibrée du cholestérol
L’oedème maculaire pose de - examen réalisé au repos dans total et des triglycérides (de
délicats problèmes une ambiance calme. rordre de 4 à 5 g/l le plus
thérapeutiques, des études [228] souvent)
récentes sont en faveur du :D - une broad-bêta lipoprotéine
traitement laser précoce dans Il faut se rappeler que le 99 mTc lors de l’électrophorèse des
ce cas, qu’il y ait ou non une n’est pas organifié par la thyroïde lipides
baisse d’acuité visuelle. contrairement à l’iode radioactif - une “VLDL” anormalement
[224] 131 ou 123. riche en cholestérol en ultra
[229] centrifugation
QUESTION ANNULEE :C - une grande fréquence du
[225] L’hypothyroïdie primaire peut phénotype homozygote E2/E2
:C s’accompagner de troubles de rapo E.
Les hypoparathyroïdies et menstruels en particulier par le Le type III peut se voir dans
pseudohypoparathyroïdies sont biais d’une hyperprolactinémie rhypothyroïdie qui donne
d’autres causes associée. principalement des types Il a.
endocriniennes. La cataracte au La plupart des femmes [235]
cours du diabète est volontiers hyperthyroïdiennes ont des :DE
sous capsulaire postérieur. cycles normaux. Les acides gras essentiels sont:
[226] [230] acides linolénique, linoléique et
:A :E arachidonique.
L’arrhénoblastome ou Cf commentaire [207] [236]
androblastome est la forme la :D
plus fréquente des tumeurs [231] Lorsque la glycémie est élevée
virilisantes de l’ovaire à l’origine : D lors du début de l’exercice à
d’un hirsutisme. On n’observe pas habituellement fortiori s’il existe une cétose,
C. Donne un syndrome danticorps anti-microsomiaux rexercice aggrave les
d’hyperoestrogénie, cependant marquant ainsi une différence perturbations métaboliques: le
il existe quelques cas de avec la thyroïdite auto-immune. débit glucosé hépatique
tumeurs virilisantes à cellules Cependant dans 50 %, on s’exagère considérablement, la
de la granulosa. observe transitoirement la captation du glucose est faible,
[227] présence danticorps la lipolyse et la cétogénèse
:B antithyroglobuline à des taux peu s’emballent. Il faut savoir que la
Un certain nombre de significatifs. période “à risque’ pour
conditions doit être respecté [232] rhypoglycémie se situe lors de
pour la validité de l’HGPO: :C la phase de récupération,
- absorption de 75 g de glucose Les bandelettes Keto-diastix® et phase qui peut durer jusqu’à 10
dilué dans 200 à 300 ml d’eau, Keto-diabur® détectent le heures lors d’efforts intenses et
en moins de 5 minutes glucose à conditions que les prolongés et qui est celle où le
- les 3 jours précédents corps cétoniques, acétone et muscle reconstitue ses
16
réserves de glycogène à partir Le risque d’hyperthyroïdie des :E
du glucose : la prise de sujets porteurs d’un goitre simple Le diagnostic de S.I.A.D.H.
suppléments de sucres est accru. repose sur l’association des
complexes, à la fin de l’exercice [240] critères biologiques suivants:
et répétée quelques heures :A hyponatrémie avec
plus tard, est indispensable. La carence en hypoosmolalité plasmatique ;
[237] minéralocorticoïdes et en natriurie importante en phase
:B glucocorticoïdes explique la fuite de constitution de
La macroangiopathie est la urinaire de sodium, de chlore et l’hyponatrémie puis en régime
cause principale de décès chez d’une quantité d’eau stable, natriurèse adaptée aux
le diabétique : en particulier parproportionnellement moins apports ; urines plus
sa localisation coronarienne. importante dans l’insuffisance concentrées que le plasma
S’il n’existe pas de différence surrénale primaire décompensée. (elles devraient être à dilution
histologique entre Il en résulte une hyponatrémie, maximale) ; fonction rénale
athérosclérose du sujet non une déshydratation extracellulaire normale, fonctions surrénale
diabétique et macroangiopathie et un transfert d’eau du secteur thyroïdienne hypophysaire
diabétique, cette dernière se extracellulaire vers le secteur normales ; et absence de
caractérise par sa topographie intracellulaire, expliquant les signes cliniques d’hypovolémie
distale artériolaire. troubles de conscience et les ou d’inflation hydrosodée.
Dans l’artérite des membres crampes. L’uricémie est le plus souvent
inférieurs, on note une atteinte [241] abaissée tandis qu’en règle la
quasi-constante des axes des :D kalémie et le ph sont normaux.
jambes, le tronc tibiopéronien La potomanie suscite après un [245]
en étant la zone d’élection. certain temps d’évolution un :ADE
La fémorale profonde est diabète insipide induit par mise L’insuffisance rénale
touchée plus tôt et plus au repos de l’appareil fonctionnelle c’est-à-dire
intensément que dans neurohypophysaire sous l’effet consécutive à une réduction de
l’athérome banal. d’une hypotonie plasmatique. la pression de perfusion rénale
[238] Le principe de l’épreuve de et, en conséquence, de la
:B déconditionnement est l’emploi filtration glomérulaire peut
En cas d’hyperhydratation initial d’extraits post- s’observer en cas
globale, le débit urinaire est hypophysaires et la substitution d’hypovolémie vraie (A) ou en
faible, car cette situation est enprogressive de placébo : si la cas d’hypovolémie “efficace” (D
général conséquence chez un polyurie disparaît, le diagnostic E).
malade oedémateux d’une de potomanie est posé ; si la Les urines sont concentrées,
surcharge hydrique entraînant polyurie ne se modifie pas du riches en créatinine et en urée
soit un bas débit cardiaque tout, il s’agit d’un diabète insipide avec en particulier un rapport
(insuffisance cardiaque) soit organique vrai si la polyurie U/P de l’urée> 8 ; la
une hypovolémie circulante s’améliore incomplètement, il concentration en sodium des
(cirrhose décompensée, peut s’agir d’un diabète insipide urines est basse (sauf en cas
syndrome néphrotique). vrai partiel ou avec composante de perte rénale de sodium où
de potomanie. sa concentration reste > 20
[239] [242] meq/l) et inférieur à celle du
:E :D potassium du fait de
Le goitre simple caractérisé par Une partie des acides aminés l’hyperaldostéronisme
l’existence d’un goitre associé à provenant du catabolisme est réactionnel à la baisse de
une euthyroïdie clinique et utilisée telle quelle pour la perfusion rénale.
biologique doit être différencié resynthèse de protéines, une
du goitre endémique qui autre partie est transaminée pour [246]
apparait chez des sujets le plus former d’autres acides aminés :BCDE
souvent en carence iodée. utilisables pour la synthèse. L’hyperkaliémie peut être
L’opothérapie thyroïdienne peut [243] secondaire à un défaut
faire régresser le volume du d’excrétion rénale (D), à un
goitre et doit être poursuivie au QUESTION ANNULEE. transfert du potassium cellulaire
moins un an. [244] vers le secteur extracellulaire
17
lors des acidoses (E), ou des :BDE carbone est définie par une
lyses cellulaires (BC). L’insulinopénie, au moins glycémie entre 7,7 et 11
Lors de l’acido-cétose relative, est le point de départ mmoles/l à la deuxième heure
diabétique, la kaliémie peut être d’une séquence logique qui mène de rHGPO.
haute, normale ou basse, mais à l’acidocétose. [254]
il y a toujours un déficit B. Cf commentaire [236]. :C
potassique qui va se révéler D E. Erreur habituelle de C. Cela entraîne une
pendant les premières heures raisonnement des diabétiques qui alimentation hyperlipidique
du traitement et que l’on peut savent que s’ils injectent leur favorisant l’athérosclérose.
apprécier à environ 5 mEqlkg. dose habituelle d’insuline tout en Lalimentation du diabétique (qui
[247] mangeant moins, ils feront une est en fait à recommander à
:BD hypoglycémie : survient alors une tous) comporte 50 à 60 %
Une hyperphosphorémie existe infection ou des troubles dhydrates de carbone.
dans 20 % des cas, l’anomalie digestifs, le malade n’a pas faim [255]
la plus fréquente du et mange moins ; en :D
métabolisme phosphocalcique conséquence il diminue sa dose Lhypercalcémie de la maladie
est l’hypercalcémie (50 % des d’insuline, alors même que de Basedow peut être parfois
cas). l’infection entraîne une très sévère et constituer un
Le plus souvent il n’existe augmentation importante des risque vital, en règle elle reste
qu’une formation partielle de la besoins en insuline ; apparaît modérée (< 110 mg/I) et est
G.H. lors de I’H.G.P.O., parfois alors une hyperglycémie et une observée dans 25 % des cas
on retrouve une ascension cétose, responsable de nausées environ.
paradoxale. qui pousse le malade à moins [256]
L’hyperprolactinémie peut manger et donc à encore :D
s’expliquer par un adénome diminuer son insuline... jusqu’à Lhypercalcémie de
mixte ou par la compression de l’arrivée à l’hôpital en Ihyperparathyroïdie primaire
la tige pituitaire qui lève acidocétose. explique ce diabète insipide
l’inhibition hypothalamique des Les vomissements font aussi néphrogénique secondaire.
cellules prolactiniques. partie du tableau clinique de [257]
Le “bec acromégalique” désigne l’acidocétose. :B
la saillie du tubercule de la selle [251] Les protéines contiennent 16 %
turcique. :B dazote.
[248] A C D E sont des polyuries [258]
:ABCD osmotiques entraînant une :D
Chez l’homme, l’apport de déshydratation intra et La créatininurie reflète
vitamine K est assuré par extracellulaire. Le diabète rimportance de la masse
l’alimentation et surtout par la insipide entraîne une polyurie musculaire ; souvent l’indice
synthèse de la flore intestinale. hypotonique avec perte utilisé la rapporte à la taille et
La vitamine K nécessite pour prédominante de l’eau exprime en mg/cm/jour.
son absorption intestinale une intracellulaire. La 3-méthylhistidinurie
sécrétion biliaire normale. [252] rapportée à la créatininurie
En cas d’insuffisance hépatique :E reflète le pourcentage de
sévère la synthèse des facteurs Cf commentaire [237] masse musculaire catabolisée.
de la coagulation vitamine K [259]
dépendants, entre autres, n’est [253] :B
plus assurée. :E hyperoxie = hyperoxémie =
[249] On parle de diabète si par la hypoventilation alvéolaire =
:BD technique à la glucose oxydase PaCO2 augmentée = ph
Il s’agit d’un traitement sur plasma veineux on obtient diminué.
substitutif à vie et non d’une deux glycémies à jeun > 7,7 [260]
corticothérapie au long cours Le mmoles/l ou si lors de rHGPO, la :DE
traitement doit prescrire tout glycémie à jeun est < 7 mmole/l Les maux perforants plantaires
diurétique, laxatif et apport de mais> à 11 mmoles/l à la comme lostéoarthropathie
potassium. deuxième heure. diabétique sont insensibles. La
[250] Lintolérance aux hydrates de survenue de la
18
microangiopathie diabétique est bien dans les mono-multinévrites [276]
bien corrélée à léquilibre que dans la polynévrite. :BCDE
glycémique. Léjaculation [267] La maladie d’Addison induit une
rétrograde est liée à une opsiurie.
atteinte sympathique du QUESTION ANNULEE Il existe des cas
sphincter interne. [268] d’hypoaldostéronisme isolé, par
La nécrose papillaire est la :D exemple par anomalie
séquestration ischémique en Il s’agit d’un hypogonadisme enzymatique de la voie de
règle de papille rénale en aval hypogonadotrope isolé avec synthèse de l’aldostérone, qui
de la jonction cortico-médullaire anosmie. se traduisent chez l’enfant par
; elle est associée dans la [269] une déshydratation.
moitié des cas à une :B [277]
glomérulosclérose, et est C D. analysent cétonurie et :ABCDE
favorisée par linfection, glycosurie. Il faut noter que la pression
lischémie rénale et l’obstruction. A analyse la glycosurie. artérielle est le plus souvent
[261] E permet l’analyse de la glycémie abaissée.
:BC avec un lecteur de glycémie. [278]
Le siège d’élection est le [270] :DE
pavillon de l’oreille : hélix ou :B Pour retenir le diagnostic
anthélix ; un tophus est indolore Dans cette circonstance, il est d’hypoglycémie fonctionnelle,
recouvert d’une peau saine qui contre-indiqué d’avoir recours au lors de I’HGPO, il faut une
permet de voir par transparence test d’hypoglycémie glycémie inférieure à 2,2 mmol/l
la taille blanchâtre du dépôt insulinique pour faire la preuve (O,4g1I) concomitante d’un
uratique. de la carence en ACTH, cortisol malaise.
et GN. Une glycémie inférieur à 2,2
[262] [271] mmol/l concomitante d’une
:C insulinémie supérieure à 8
QUESTION ANNULEE. En particulier on note une plus pU/ml est évocatrice de
[263] grande consommation de sucres l’insulinome.
:ABCDE rapides. Une glycémie inférieur à 1,65
L’éthylisme aigu peut induire [272] mmol/l (O,3g11) affirme une
aussi des hyperuricémies :B hypoglycémie organique.
transitoires importantes. B est une insuline rapide, 2 Lors des glycogénoses, il existe
E. Par le biais dune injections ne couvrent pas la un stockage excessif du
hyperlactacidémie qui baisse période du nycthémère. glycogène non mobilisable, dû
rélimination rénale dans la à des déficits des enzymes de
cirrhose en particulier [273] la glycogénolyse.
alcoolique. :A [279]
[264] A: par le biais d’une :D
:ACDE hyperlactacidémie (liée à A - Hyperthyroïdie avec goitre.
Les douleurs abdominales l’augmentation du NAD réduit B, E - Euthyroïdie.
peuvent faire suspecter un dans la cellule hépatique, du fait C - Hyperthyroïdie.
tableau chirurgical mais le du métabolisme de l’éthanol) qui [280]
ventre reste souple. induit une baisse d’excrétion :A
[265] rénale de l’acide urique. A - Conséquence du volume
:ACDE [274] tumoral et non de l’action de
Sans commentaire. :C l’hormone de croissance. B, C,
[266] Il existe au niveau du tubule rénal D, E - Signes radiologiques
:ABCD un antagonisme cortisol-ADH qui classiques de lacromégalie, liés
Latteinte des nerfs crâniens ne fonctionne plus lors dune à l’excès d’hormone de
touche surtout le VII et les insuffisance corticotrope. croissance.
oculomoteurs VI et III; [275] [281]
épargnant en régie le III :CD :D
intrinsèque. L’alcool induit des types IV A, E - Font partie des
Les douleurs se voient ainsi parfois V. manifestations vasomotrices
19
(60%). :ABDE de protéines ingérées entraîne
B - Manifestation psychologique B - Acidose tubulaire distale. rélimination urinaire denviron
de la ménopause où les C - Au contraire hypercalciurie 016g d’azote.
symptômes dépressifs sont (lithiase). [296]
fréquents (40%). E - Bien visible sur la 2ème :B
C - Conséquence de l’hypo- phalange des mains. A - Alcalose métabolique.
estrogénie. Référence - “Néphrologie’ par M. C, D - Hypokaliémie avec
D - Se voit dans le syndrome LEGRAIN (Abrégés, Masson). acidose sans trou anionique.
prémenstruel. [288] E - Hypokaliémie avec les
:AC diurétiques de l’anse et
[282] B - Hypothyroïdie thiazidiques mais acidose avec
:A E - Peut être une complication hyperkaliémie avec les
A - L’obésité est présente dans des hypertriglycéridémies. diurétiques inhibiteurs du tube
60 à 80% des diabètes non [289] contourné distal
insulino-dépendants. :D (spironolactone).
C - Représente 15% des Par liaison au récepteur des Question litigieuse.
diabétiques en France. androgènes (Flutamide et [297]
[283] Nilutamide). :ABDE
:AE [290] Les effets de l’administration
A, E - Signes classiques de :B continue sont différents de
thyroïdite de De Quervain. A - Augmentation des l’administration pulsatile -
B - Thyroïdite aiguê. chylomicoses. stimulation initiale des
C - Classiquement B - Bande bêta à lélectrophorèse. hormones gonadotropes (FSH,
hyperthyroïdie transitoire, C - Augmentation des VLDL LH) puis en 2 à 4 semaines
Ihypothyroïdie est rare (10%) et (bande pré-bêta). inhibition aboutissant à un
survient à une D - Augmentation des VLDL et hypogonadisme.
phase tardive. LDL. [298]
D - Scintigraphie blanche. E - Augmentation des LDL ou :BCE
[284] remnants (bande broad-bêta). A, B - La masse grasse
:AD représente 10 à 15% de la
E - Item litigieux, raugmentation [291] masse corporelle chez un
de la fréquence des :C adulte jeune de sexe masculin
hypoglycémies lors des Augmentation de la masse et 20 à 25% chez une jeune
traitements par insuline grasse et non de l’eau totale. femme.
humaine a été évoquée mais [292] [299]
aucune étude na pu confirmer :B :ACE
cette hypothèse. Référence - E. B - En milieu hospitalier en A - Action intermédiaire (12
GALE, LANCET, 25 nov. 1989, rabsence d’insuffisance heures).
page 1264. surrénale, avec dosage glycémie, B - Complication des
[285] peptide biguanides.
:BC C et insulinémie. C - Les biguanides ne jouent
B - Leucopénie, agranulocytose D - Sur 5 heures, pour les pas sur linsulinosécrétion.
ou aplasie médullaire (0,7%). hypoglycémies fonctionnelles. D - Association parfois proscrite
C - Surdosage avec passage en [293] si échec d’une monothérapie.
hypothyroïdie. :C E - Tératogènes chez l’animal.
[286] Evident, mains moites et
:BD chaudes. [300]
C - Amaigrissement par [294] :ACD
hypermétabolisme avec :E A - Stimulent rinsulinosécrétion
polyphagie. Inhibiteur de la xanthine-oxydase. de la cellule bêta.
D - Classique mais inconstant [295] B - Les biguanides ne sont pas
(50%). :B hypoglycémiants et diminuent
E - Goitre diffus, élastique et En l’absence d’hypercatabolisme la néoglucogénèse hépatique,
battant. chez un sujet absorbant une rabsorption digestive du
[287] ration protidique suffisante - 1g glucose et augmentent
20
l’utilisation périphérique du destruction des follicules et chirurgie...
glucose. fibrose, élévation franche des [310]
D - Arrêt des biguanides deux anticorps :ABCDE
jours avant un examen avec antimicrosomes et A - Par compression
injection de produit de antithyréoglobuline dans le sérum chiasmatique.
contraste. des patients. B - Par compression du
E - Au contraire, association D - Biopsie parfois nécessaire chiasma, du nerf optique ou du
médicamenteuse risquée avec - pour le diagnostic différentiel. tractus optique.
miconazole, anti-inflammatoires E - Hypothyroïdie fréquente à la C - Par compression du
non stéroïdiens, antivitamines phase tardive. chiasma et/ou du nerf optique,
k... [306] par exemple lors d’une nécrose
[301] :D hémorragique (rare).
:DE A - La cellule bêta produit la E - Syndrome tumoral.
B - Régime normo-salé. proinsuline qui est clivée dans le [311]
C, E - 2 à 3 prises quotidiennes granule sécrétoire en une :BE
(20 à 6omgljour). molécule d’insuline et une A - Malaise à distance des
D - 25 à 1 00mg/jour. molécule de peptide C. repas.
[302] B, C - Moyen classique d’évaluer B - Tumeur bénigne le plus
:ABCDE l’insulinosécrétion endogène souvent (91%), à croissance
Toute agression (infection, chez un patient insulino-traité lente.
stress...) ou déperdition sodée ou non. C - Prise de poids (20%) par
(sudation, perte digestive...) doit D - Le peptide C semble inactif et hyperinsulinisme.
faire doubler la dose ne pas se lier à un récepteur. D - Au contraire, aggravation
d’hydrocortisone et de 9 alpha- E - Insulinosécrétion résiduelle avec exercice, jeûne, alcool,
fluorocortisone. effondrée. sulfamides...
[303] [307] E - A distance d’un repas.
:ABE :D [312]
A - Localisés aux tendons A - Plus de 80% des cas :BCE
d’achille (90%), tendons surviennent chez la femme. A - Déficit sodé avec
extenseurs des mains et des C - A la phase initiale. hyponatrémie, hypernatriurèse.
quadriceps. D - Sont au contraire fortement B, C - Par déficit en gluco et
B - De valeur avant 40 ans. élevés. Antithyréoglobuline - 55% minéralo-corticoïdes.
C, D - Hypertriglycéridémie. des cas. Antimicrosomes - D, E - Déshydratation avec
E - Dépôt à l’angle interne des 93% des cas. hyperprotidémie et
paupières. hémoconcentration.
[304] [308] [313]
:ABE :C :ABE
B - Surcharge iodée possible, la B, C - Hypoglycémie “réactive” B, D - La glycosylation de
thyroïde est fonctionnelle à 12 avec hypersécrétion d’insuline en l’hémoglobine A est un
semaines de vie foetale. réponse aux repas. phénomène non enzymatique
C - Lamiodarone a une forte D - Survenue de symptômes et donc essentiellement
affinité tissulaire et son évocateurs lors d’une baisse de irréversible. Elle se produit
élimination peut demander la glycémie. dans l’érythrocyte en proportion
plusieurs E - Suppression des sucres directe de la glycémie.
mois. rapides, de l’alcool et du café, E - Traduit la glycémie
(Référence - Guide pratique des fractionnement des repas. moyenne des 8 semaines
médicaments Ph. DOROZ, [309] précédentes de prélèvement.
éditeur Maloine). :ABC [314]
[305] A, B, C - Par crainte de la :D
:D redoutable acidose lactique La T3 libre est augmentée dans
A, B, C - Pathologie auto- (mortalité de 50%). Autres la maladie de Basedow. Le
immune avec prévalence accru contre- indications - insuffisance dosage des hormones T3 et T4
du HLA DR5, à l’histologie cardiaque, respiratoires, libres est fiable car n’interfère
infiltration grossesse, déshydratation, pas avec les protéines
lymphocytaire diffuse, opacification intravasculaire, porteuses comme le dosage
21
des hormones T3 et T4 totales. microadénome (diamètre B - On prescrit parfois des
[315] inférieur à hormones thyroïdiennes pour
:B lOmm). freiner la TSH.
A, B, E - Ce sont les 3 voies du B, D - L’érosion de la selle C - La fiabilité de la
métabolisme hépatique de turcique est rare dans les scintigraphie à li 123 est
l’éthanol, elles aboutissent à lamicroadénomes. meilleure pour les nodules
production d’acétaldéhyde. C - Examen de choix. froids.
[316] [320] D - Goitre homogène et diffus.
:B :D E - La TSH est basse, voire
B - Dans le syndrome de Conn A - Pas très fréquent lors des indorable.
la natriurèse est avant tout interventions par voie
fonction des apports en sel. La transphénoïdale et alors [325]
natrémie est le plus souvent généralement :C
normale ou parfois discrètement transitoire. En l’absence de trouble
élevée. B - Représente 25 à 50% des d’hydratation extracellulaire
A, C - L’hypokaliémie avec diabètes insipides acquis. Ihypernatrémie est secondaire
alcalose métabolique est C - Crâniopharyngiome. à une perte deau pure.
classique avec élévation de la D - Le diabète insipide [326]
kaliurèse. néphrogénique congénital est par :BCD
contre plus fréquent (par B - Evaluation de la maturité
[317] insensibilité osseuse (ossification du
:C du tubule rénal à I’ADH). sésamoïde du pouce).
A - Entraîne une acidose par E - Le diabète insipide est C - Recherche dune
perte de bicarbonate. exceptionnel dans les adénomes dysgénésie gonadique XC
B - Variété dhyperplasie non opérés. (Turner).
surrénale congénitale avec [321] D - Avec un bilan hormonal à la
insuffisance surrénale :C recherche dune pathologie
entraînant une B - Fonction de la FSH. hypothalamohypohysaire
perte de sel majeure à la C - Lovulation survient 24 à 36 (crâniopharyngiome,
naissance ou dans les heures après le pic de LH et adénome...).
premières semaine et une dépend autant de ramplitude du [327]
hyperkaliémie. pic que de la fréquence de :D
C - Perte d’ions H+ par libération de la LH qui est B - Utilisé dans la crise aigué
vomissement. pulsatile. thyrotoxique.
E - Entraîne une acidose avec E - L’estradiol sélève en fin de C, E - Hormonothérapie
au maximum le tableau dacido- phase folliculaire 8 jours environ inadaptée (qualité) et à une
cétose. avant le pic de LH. dose beaucoup trop élevée
[318] [322] pour un
:B :C traitement initial.
A - Infiltration lymhocytaire La natriurèse dépend directement D - Faible dose très
diffuse à rhistologie. de lapport sodé. progressivement augmentée
B - Evolution fréquente vers une [323] pour éviter une
hypothyroïdie à la phase :B décompensation de rangor.
tardive. A - Analogue retard permettant [328]
C - Thyroïdite inflammatoire. de baisser voir normaliser les :C
D - Evolution possible vers des taux plasmatiques de LH et dans A - Hypercalcémie avec
troubles de compression certains cas de réduire le volume hypercalciurie.
imposant l’intervention. tumoral. B - Calcium et phosphore
E - Pas d’anomalie biologique B - Traitement de Ihyperplasie sanguins et urinaires normaux.
notable dans la thyroïdite de congénitale des surrénales. C - Lhypocalciurie (< lOOmg/24
Riedel. C - Moins souvent efficace que heures) est très évocatrice.
[319] les analogues de la D - Calcémie habituellement
:C somatostatine. normale.
A - Pas d’anomalie visuelle [324] E - Dans les cancers osseux
habituellement avec un :C avec ostéolyse on note une
22
hypercalcémie. D - Par compression des cellules l’absence de reliquat thyroïdien.
[329] gonadotropes par radénome à [339]
:B GH. :ABCD
B - Alcalose métabolique avec E - Tumeur mixte (GH et A, B - Contenu liquide à
augmentation des bicarbonates. prolactine) ou levée du tonus l’échographie.
C, D - Dans les hypokaliémies inhibiteur dopaminergique par C, D - Tumeur solide à
majeures. compression de la tige pituitaire. l’échographie que seule
[330] [334] l’histologie peut différencier
:B :ABDE avec certitude.
A - Complication de A - Parfois jusqu’à 12 cp/jour. E - Scintigraphie blanche ou
Ihypercholestérolémie. B, D - Traitement symptomatique fixation hétérogène diffuse sur
B - La dyslipidémie de type IV important avant normalisation l’ensemble de la glande.
est une hypertriglycéridémie des hormones thyroïdiennes. [340]
pure (‘endogène’) avec E - Risque d’hypothyroïdie néo- :CDE
augmentation des VLDL. natale. A - Natrémie normale ou
Risque de pancréatite aiguê [335] discrètement élevée.
surtout si triglycéridémie > :BDE B - Elle est basse.
20g/l. A - L’hyponatrémie de dilution est C, D, E - Sous l’action tubulaire
[331] la plus fréquente. distale de l’aldostérone
:E C - Au contraire, nausée, dégoût échange accru d’ions
E - Fait partie du bilan de l’eau. potassium excrétés
ophtalmologique de tout patient [336] (hyperkaliémie-hypokaliémie)
diabétique, à la recherche ici :D contre des ions sodium
d’une rétinopathie diabétique A, B - Le diabète insipide réabsorbés. L’échange des ions
non proliférative. néphrogénique peut s’observer sodium se fait de façon
[332] dans les hypercalcémies et es compétitive contre des ions K+
:AC hypokaliémies importantes par et H+, d’où l’alcalose
A,C - Calcémie et néphropathies secondaires. métabolique.
phosphorémie sont normales ou C - Non, à la différence de
basses. certaines néphropathies [341]
B - Elévation modérée des interstitielles chroniques. :C
phosphatases alcalines par D - Central par localisation A, B, E - Se rencontre dans
Ihyperostéoblastose. hypothalamo-hypophysaire ou rhypothyroïdie.
D - Tendance à lacidose néphrogénique par Erreur probable dans l’énoncé
métabolique parfois observée. hypercalcémie. de ce QCM à compléments
E - Au contraire, hyperamino- [337] multiples, le terme
acidurie. :AC hypothyroïdie devrait sans
A, C - D’où l’intérêt du dosage doute remplacer celui
[333] des hormones libres dans ces d’hyperthyroïdie.
:BDE situations. La TBG est [342]
A - Parfois hyperphosphorémie augmentée par les estrogènes, le :ACE
par augmentation de clofibrate, le 5-fluorouracile, le A - Thyroïdectomie totale
réabsorption tubulaire du myélome, les carcinomes extracapsulaire, première étape
phosphore. hépatobiliaire... du traitement.
B - La GH stimule D - La TBG est diminuée par les B - Moins efficace que C dans
l’insulinosécrétion et diminue androgènes, les stéroïdes, le un cancer différencié qui capte
reffet de rinsuline sur le tissu syndrome néphrotique, la bien l’iode.
musculaire et cirrhose hépatique, la E - Pour freiner totalement le
adipeux. malnutrition protéique... TSH, toujours indiqué.
C - Contrairement au sujet [338] [343]
normal chez qui HGPO baisse :D :E
le taux plasmatique de GH, A, C - Utile dans le cancer à A - Aménorrhée primaire.
chez stroma amyloïde ou cancer B - Pas d’anomalie du
racromégale, la GH reste médullaire de la thyroïde. caryotype, le mécanisme est
élevée lors du test. D - Doit être indétectable en une insensibilité périphérique
23
aux [350] C - Le vitiligo peut être présent
andogènes. :AC et traduit une destruction
c - Pas d’organes génitaux A, C - L’hypocalcémie avec immunitaire des mélanocytes.
internes (reliquats Wolffiens hypocalciurie est constante dans E - Ongles et dents striés de
uniquement). l’hypoparathyroïdie. Le but du noir.
D - Les seins sont présents. traitement est une [356]
[344] normocalcémie. :BDE
:E B, D - On retrouve une A - Les affections digestives
A, B, c - chez le diabétique hyperphosphorémie avec sont avant tout responsables
l’artériosclérose est précoce et hypophosphaturie, mais sa d’hypokaliémie par fuite
multifocale. Elle réalise la surveillance ne fait pas partie du digestive.
macroangiopathie. suivi thérapeutique. B, D - Augmentation de
D - L’HTA atteint 60% des [351] l’amplitude des ondes T,
diabétiques de plus de 40 ans :BE allongement de PR,
et l’infarctus du myocarde B, E - Les ostéoblastes élargissements de QRS,
représente 50% des causes de produisent la phosphatase bloc auriculo-ventriculaire
mort vasculaire chez le alcaline et l’ostéocalcine. partiel ou complet voire
diabétique. C - Reflète l’activité tachycardie ventriculaire et
[345] ostéoclastique. fibrillation
:AD [352] ventriculaire.
Tableau d’acidose respiratoire :ACE C - A une acidose métabolique.
aigué (hypoxie, hypercapnie A - Permanente, vive, irradiant E - Peut être utilisé pour
non encore corrigée par une vers les mâchoires. corriger une hyperkaliémie
élévation des bicarbonates) C - Hyperthyroïdie modérée et sévère constituant une urgence
avec hyperventilation alvéolaire transitoire. (risque
(PCO2 + P02> 120). D - Thyroïdite aigué. d’arrêt cardiaque si kaliémie >
[346] E - Goitre diffus, ferme, 7mM/l).
:ABD douloureux avec adénopathies [357]
A, D - D’où le dépistage satellites. :E
systématique. [353] Sans commentaire.
E - Les étiologies sont - :BD [358]
agénésie de la glande thyroïde A - Apparaît pour des taux :D
(3/4), trouble congénital de d’hémoglobine réduite supérieurs Tous les médicaments
l’hormonogénèse (1/5), origine à 5g/dl. Traduit donc rhypoxie. proposés peuvent être utilisés
iatrogène. B, D - Baisse de la vigilance, pour traiter une hypercalcémie
[347] flapping, sueurs, HTA sont les sauf les digitaliques. La
:BE signes d’hypercapnie. digitaline est au contraire
A - Fonction minéralocorticoïde C - Signes d’insuffisance contre-indiquée dans les
normale. cardiaque droite. hypercalcémies comme dans
c - Traduit une élévation de [354] les hypokaliémies.
I’ACTH. :ABCDE
D - L’ACTH ne répond pas lors L’ensemble des lésions citées [359]
du test. sont acquises, ont une traduction :E
[348] radiologique et contribuent à Les résines type
:BE donner au visage du patient le cholestyramine abaissent la
95 % des sujets diabétiques de classique aspect chevalin du cholestérolémie de 15 à 25 %
type I sont HLA DR3 ou DR4. visage à l’inspection. par inhibition du cycle entéro-
L’association HLA B8 est liée à [355] hépatique des acides biliaires.
l’association DR3 et HLA B8. :BD Elles sont les médicaments de
[349] A - L’hyperpigmentation des plis première intention après échec
:ACD palmaires est caractéristique. du régime dans les
B, C, D - Lésions pouvant B - La pigmentation des dyslipidémies type lia.
directement entraîner la cécité. cicatrices postérieures au début [360]
de la maladie est beaucoup plus :D
nette. A la recherche d’un
24
prolactinome qui pourrait avoir tissu où il n’y a pas de tissu raugmentation de volume
été favorisé par les sympathique. gonadique.
oestroprogestatifs. L’autre Référence : Abrégé E - 13 ans.
contrôle indispensable est celui d’Endocrinologie par J. Hazard [374]
des bétaHCG. chez Masson. :ABDE
[361] [366] B - Les signes de thyrotoxicose
:AD :ABD pure sont habituels.
La diminution du pooi Signes d’hyperthyroïdie. E - Zone hypofixante avec
glucidique intracellulaire [367] extinction du parenchyme
entraîne une lipolyse avec :C adjacent.
production d’acides gras libres La glycémie à jeun doit être Référence : ‘Abrégé
qui nourrit le cycle de Krebs. Il retrouvée à deux reprises > ou = d’endocrinologie’ par Hajard et
se produit alors une 7,7 mmol/l pour affirmer le Masson.
augmentation de la cétogenèse diabète. Dans le cas présent, [375]
hépatique secondaire à la béta- seul l’HGPO permettra d’affirmer :AC
oxydation des acides gras le diagnostic. B - Prognathisme...
libres. [368] C - Par adénome mixte ou
[362] :E compression de la tige
:ACE Sans commentaire. pituitaire.
A - Lorsque la dénervation D - Lhypercalciurie est
cardiaque (para et [369] classique et peut entraîner des
orthosympathique) est très :D lithiases.
évoluée, il existe une Les antidiabétiques oraux sont E - L’hyperglycémie provoquée
tachycardie de repos avec contre-indiqués durant la peut être utile en montrant si
possibilité d’arythmie grossesse. lacromégalie persiste une
paroxystique et mort subite. E - Item mal formulé car un absence de freination de la GH.
B - Dans la neuropathie régime seul peut être préconisé [376]
périphérique. si le diabète est modéré; mais il :ACD
C - Par lésion du système faut exiger un équilibre B - Une glycosurie aussi
orthosympathique. glycémique strict sinon massive évoque plutôt un coma
E - Classique, avec diarrhée l’insulinothérapie s’impose. hyperosmolaire.
nocturne. [370] E - PaCO2 basse car
[363] :B hyperventilation.
:ABCE Pour cette raison, les biguanides [377]
A - Les hypoglycémies doivent être interrompus deux :B
fonctionnelles entraînent des jours avant et après Sans commentaire.
accidents mineurs. opacification intravasculaire. [378]
B - Par rhyperinsulinisme [371] :C
chronique. :E ABE - Signes de neuropathie
C - Orientent vers une tumeur B - Malgré les métastases, la autonome.
pancréatique. thyroïdectomie permet une
[364] réduction tumorale et conduit à [379]
:AD une hypothyroïdie favorisant la :A
B E - Physiopathologie pour captation d’iode radioactif par les Représente environ 50 % des
l’instant mal comprise. métastases et donc un traitement hypothyroïdies congénitale suivi
[365] par iode 131. par rathyréose (30 %) et les
:E [372] troubles de Ihormonogenèse
C - Peut correspondre à une :ACD (15 %).
localisation multiple d’une Sans commentaire. [380]
phéochromocytome bénin. [373] :E
D - Peut correspondre à une :AC Sans commentaire.
localisation ectopique D - Apparaît plus tard car [381]
(paragangliome). nécessite une imprégnation :D
E - Le seul critère est la androgénique qui est secondaire Sans commentaire.
présence de métastase dans un à [382]
25
:D volume 2 par De Groot édité chez : B E
Au contraire on observe une W.B.SAUNDERS. C - Le goitre est en règle
polyphagie contrastant avec absent.
l’amaigrissement. [389] [395]
[383] :ABCE :CD
:BE Sans commentaire. A, B - Entraîne une
B - Surtout observée dans [390] hypokaliémie avec HTA mais la
l’insuffisance surrénale aiguê :ABC rénine est basse.
avec troubles ioniques. A - Systolo-diastolique en règle [396]
D - Des troubles génitaux avec modérée. :ABCD
aménorrhée peuvent être B - Avec une séborrhée. B - La neuropathie diabétique
observés. D - Le test de freinage est atteint surtout les 11Ième,
E - Typiquement, il s’agit d’une indispensable pour le diagnostic. Vlème et VIlème paires
asthénie physique mais on peut De plus la cortisolémie à 8 heure crâniennes.
observer des épisodes peut parfois être normale et la D - Signe peu spécifique.
dépressifs alternant avec une perte du rythme circadien a alors Références : Abrégé de
irritabilité une grande valeur. Neurologie par J. Cambier chez
[384] E - L’ACTH peut être normal Masson.
:ABCD dans une véritable maladie de [397]
Sans commentaire. Cushing. Un taux dACTH non :ADE
[385] effondré alors que la cortisolémie A - Syndrome polyuro-
:ACD est élevée indique un polydipsique fréquent mais en
A D - Traitement dysfonctionnement général modéré.
symptomatique utile avant hypothalamohypophysaire. B, D - Anorexie, nausées,
obtention de reuthyroïde. Références : Abrégé constipation et vomissements
C - Risque dhypothyroïdie d’Endocrinologie par J.Hazard sont fréquents.
néonatale faisant prescrire une édité chez Masson. [398]
contraception avec le [391] :CE
Néomercazole. :AE C, E - S’accompagnent d’une
E - Item litigieux, la posologie D - La scintigraphie blanche et hypercalcémie avec
initiale étant de 8 à 12 cp, mais rhyperthyroïde clinique et hypercalciurie par
la prise se faisant biologique sont classiques dans hyperabsorption
habituellement la intestinale du calcium.
en 3 à 4 fois par jour et non en thyroïte subaiguê mais il nest pas
deux prises matin et soir. alors observé d’arrêt de la [399]
[386] synthèse des hormones :DE
:ADE thyroïdienne. B - Au contraire
Sans commentaire. E - Thyrotoxicose factive de hémoconcentration avec
[387] diagnostic parfois délicat. deshydratation intracellulaire
:E [392] par perte du pouvoir de
Le signe du tabouret traduit une :BC concentration des urines.
faiblesse musculaire. L’hyperplasie bilatérale est D - A la différence du diabète
L’amyotrophie portant sur les secondaire à une hypersécrétion insipide néphrogénique.
racines peut parfois être très d’ACTH d’origine hypophysaire [400]
importante. (70 % des syndromes de :B
[388] Cushing) ou ectopique. La colchicine doit
:B [393] systématiquement être
A - Etiologie rare (3 %). :BCE prescrite jusquà la disparition
B - Représente de loin la lésion A, D - En rapport avec le des tophis (1 à 6 mois).
la plus fréquente (82,5 %). syndrome tumoral et non [401]
C - Dans le cadre d’une NEM Ihypersécrétion de G.H. :C
type I. C - Par augmentation de la C - Aucune raison de suspecter
D - Seconde étiologie en réabsorption tubulaire du une hypoparathyroïdie avant
fréquence (14,5 %). phosphore. l’intervention. Il faudra par
Références: endocrinology, [394] contre surveiller la calcémie en
26
post-opératoire. sécheresse de la langue, parfois sélectifs, Perhexilline...
[402] des troubles neurologiques [417]
:E (somnolence, agitation, crampes :E
Référence : Abrégé de voir coma) et une hyperthermie. A - Aménorrhée primaire.
Néphrologie par M. Legrain L’hyperomolarité extracellulaire B - Le génotype est masculin
édité chez Masson. est un élément fondamental et (46, XY) et le morphotype
[403] est en général reflétée par extérieur féminin.
:C rhypernatrémie. C - La sécrétion de facteurs
D, E - Complication des [412] anti-mulhérien est responsable
hypertriglycéridémies. :ABCD de l’absence d’utérus et de
[404] Le diagnostic du diabète non- trompe.
:D insulino dépendant est souvent D - Dans la forme complète la
Sans commentaire. tardif par rapport au début de morphologie est féminine avec
[405] rhyperglycémie chronique. Ceci un développement mammaire.
:C explique la présence possible de Références : Abrégé
Les taux de gonadotrophines complications du diabète lors de d’Encrinologie par J. Hazard
sont très élevés (FSH > 20 sa découverte. chez Masson.
mUI/ml et LH > 10 mUl/ml) et [413] [418]
correspondent à des taux de :ABDE :ACD
post-ménopause. A - Surtout dans le diabète de Le régime doit être pauvre en
[406] type I. cholestérol (<300 mglj), en
:BC B - Insulinorésistance. graisses saturées d’origine
Sans commentaire. D, E - Anomalies clairement animale et riche en graisses
[407] démontrées dans le diabète de polyinsaturées à longue chaine.
:ACDE type Il. E - La suppression des sucres
B - Les thiazidiques sont [414] simples est surtout préconisée
anticalciuriques par :ABC dans le traitement des
augmentation de la D - Une faim impérieuse et non hypertriglycéridémies de type
réabsorption tubulaire du une soif peut être observée. IV.
calcium. [415]
[408] :ADE [419]
:CD A - Lié à l’accès de :ABE
A - Le potassium extra cellulaire catécholamines, hormones Sans commentaire.
représente 2 % du capital hyperglycémiantes. [420]
potassique total de l’organisme. B - L’hyperparathyroïdie n’est pas :ABD
B - Une élévation du PH artériel associé au diabète. Cependant C’est inutile en l’absence
de 0,1 u entraîne une baisse de un hyperinsulinisme d’autres signes associés
1 mM de la kaliémie. secondaire à l’hypercalcémie [421]
[409] peut s’observer chez ces :ABCE
:ABCD patients. Sans commentaire.
C - Par la constitution dun D - S’accompagne dans 60 à 70 [422]
troisième secteur. % des cas d’un trouble de la :E
D - Entraînant une polyurie tolérance glucidique et dans 6 à Sans commentaire.
omotique. 25 % des cas d’un diabète. [423]
E - Perte d’eau hypotonique Références : Diabetes Mellitus :E
entraînant une déshydratation par H. Rifkin chez Elsevier. Sans commentaire.
intracellulaire avec [416] [424]
hypernatrémie. :ABCE :ABD
Ces accidents surviennent Les signes dhyperthyroïdie
[410] surtout chez les diabétiques âgés pure sont généralement
:BCD prenant des sulfamides à longue importants dans l’adénome
Sans commentaire. demi-vie et sont favorisés par toxique.
[411] l’insuffisance rénale ou hépatique [425]
:BD sévère et certains médicaments : :BC
Le tableau associe soif avec Salicylés, AINS, IMAC non B - Recherche d’une
27
leucopénie, voire dune La thyroglobuline est élevée dans [438]
agranulocytose. les cancers différenciés de la :C
C - Si surdosage, risque thyroïde, la maladie de A - Au contraire, chute de la
d’hypothyroïdie avec élévation Basedow active, la thyroïdite pilosité et des cheveux.
de la TSH et augmentation du subaiguê, l’adénome, le goître B - Infiltration bilatéral et
goître. endémique et durant la symétrique du tissu sous
[426] grossesse. cutané prétibial observée dans
:BCE La thyroglobuline est normale la maladie
A - Au contraire, hypokaliémie. dans le cancer médullaire. de Basedow.
B - Souvent importante avec Références : Diagnostic C - Bien visible à l’échographie
hypochiorémie. Endocrinologique par Moore et qui distingue dans
C - Secondaire à la Eastman chez B.L. Decker. l’élargissement de la silhouette
déshydratation. [431] cardiaque
D - Acidose tubulaire par défaut :E visible sur la radiographie
de régénération des C - Ces anticorps sont en faveur thoracique l’épanchement
bicarbonates. d’une rétraction corticale des péricardique de
[427] surrénales et sont en principe l’épaississement du
:ACDE négatifs dans une tuberculose. myocarde et l’élargissement
Sans commentaire. D - L’atteinte est globale. des cavités.
[428] E - Des antécédents de [439]
:ABDE tuberculose ou une autre :BC
B - 1 cas pour 15000 localisation de la tuberculose et C : est le plus fréquent
naissances. la présence B : L’imipramine
C - Au contraire le déficit de calcification surrénaliennes à [440]
enzymatique dans la forme I’ASP seraient en faveur de cette :ABD
classique porte sur la étiologie. A, B, D - Signes
phénylalanine [432] d’hyperthyroïdie.
hydroxylase qui catalyse la :E C, E - S’observent dans la
transformation de la Chez ce patient la part des maladie de Bosedow.
phénylalanine en thyrosine. La glucides doit représenter 50 % de [441]
phénylalanine la ration énergétique globale d’un :B
saccumule (d’où la réponse D) régime normocalorique. A, B - Hyperinsulinisme que
et la thyroxine est à la limite [433] reflète l’élévation du peptide C.
inférieure de la normale. :D C, D - On peut observer chez le
E - Les acides Sans commentaire. sujet obèse une élévation de la
phénylcétoniques s’accumulent [434] cortisolémie sans perte du
dans les urines. :D rythme circadien.
Sans commentaire. E - Les taux de T3 dépendent
[429] [435] plus des apports nutritifs que du
:AE :ABCD poids de l’individu. Chez les
A - L’hyponatrémie est A - Avec natriurèse élevée et sujets suralimentés la T3
observée en cas de hypochlorémie. sérique s’élève et baisse lors
déshydratation intracellulaire B - Lié à la déshydration souvent du jeûne.
mais est parfois majeure de ces patients. [1]
faussement abaissée par [436] :C
rhyperglycémie ou une :ACDE L’élément évocateur d’une
hypertriglycéridémie. B - N’est pas un facteur de risque origine iatrogène est la prise de
B - La kaliémie est souvent cardio-vasculaire bien que Cordarone® (permet d’évoquer
élevée (acidose) malgré une souvent présent chez le DNID en le diagnostic mais non de le
baisse du stock potassique surpoids. confirmer).
global. [437] [2]
D - Au contraire, acidose :A :ABCD
métabolique. B, C, D - Sont incriminés dans le La cholestérolémie est élevée
[430] diabète insulino-dépendant. en cas d’hypothyroïdie. L’ECG
:CDE sert de référence; avant le
28
traitement il met souvent en [8] par le
évidence une bradycardie :AC PIF sur les cellules à prolactine
sinusale, et apprécie le La question est mal posée. On ne - par adénome mixte (sécrétion
retentissement cardiaque. sait de quel type de coma il de GH et de prolactine).
[3] s’agit. Vu le cas clinique, on
:AE considérera qu’il s’agit d’un coma [16]
L’échographie recherche une acidocétosique. :E
éventuelle péricardite. [9] Sans commentaire.
CPK: peuvent être élevés en :BE [17]
cas d’atteinte musculaire Ce sont deux causes de fausse :C
associée à Ihypothyroïdie. Chez hyponatrémie. La natrémie peut Le régime désodé est
cette sembler basse si le plasma formellement contre-indiqué
patiente coronarienne, il peut contient une grande quantité de chez les insuffisants
être intéressant de demander substances qui prennent la place surrénaliens. Les
les CPK-MM (musculaires) et de l’eau (car les concentrations minéralocorticoïdes sont
les en Na+ sont exprimées en nécessaires en cas
CPK-MB (myocardiques) en cas mmol/litre de plasma). dinsuffisance surrénalienne
de doute. [10] d’origine basse, mais non en
[4] :C cas d’insuffisance corticotrope.
:D Sans commentaire [18]
Le traitement sera débuté, à [11] :BC
faible posologie, en milieu :ABD Sans commentaire.
hospitalier chez cette patiente Sans commentaire. [19]
coronarienne, en augmentant [12] :E
très progressivement les doses :BDE Limpubérisme est exclu, car
avec surveillance clinique et Sans commentaire. quil s’agit d’une aménorrhée
ECG. [13] secondaire.
1 comprimé Levothyrox® = 50 g :AC [20]
dose de départ = 1/4 de A - En cas d’hyperprolactinémie :D
comprimé. de déconnexion Une seule réponse est
[5] hypothalamohypophysaire (voir demandée : test de grossesse.
:ACDE plus loin). Mais les deux diagnostics à
Sans commentaire. C - Aspect au maximum en évoquer en premier dans ce
‘polichinelle’, il faut, bien entendu, contexte sont la grossesse et
[6] préciser le caractère acquis.de rhyperprolactinémie.
:BD ces troubles. [21]
Le diagnostic probable est celui [14] :A
d’une acido-cétose diabétique :BC Sans commentaire.
survenue après une La radiographie de la selle [22]
pyélonéphrite. turcique mettra en évidence: :B C D E
[7] - des éléments en faveur de la Il existe des cas dinsuffisance
:BDE tumeur de la selle turcique antéhypohysaire associé à une
B - Hémocultures recherchant - des éléments en faveur de hyperprolactinémie (ex:
une septicémie. l’acromégalie. macroadénome non sécrétant),
D - LECBU sera pratiqué avant [15] mais, dans ce cas, lexamen
le début de l’antibiothérapie. :ACE clinique ne serait pas normal.
E - La kaliémie permet d’ajuster L’hyperprolactinémie peut avoir [23]
la rééquilibration deux origines :ABDE
hydroélectrolytique, en sachant - par déconnexion De nombreux médicaments
qu’il peut hypothalamohypophysaire (en sont responsables dune
exister une fausse cas d’adénome comprimant la hyperprolactinémie, d’où la
hyperkaliémie chez un patient tige pituitaire nécessité de toujours pratiquer
en acidose. L’ECG est donc et empêchant le passage du un interrogatoire précis pour
important pour PIF), levant donc le tonus s’enquérir des médicaments
apprécier la kaliémie. inhibiteur normalement exercé absorbés. Le Parlodel® est par
29
contre le traitement médical de deux réponses). glycémie capillaire.
premier choix dune [33] [40]
hyperprolactinémie. :B :ABCDE
[24] La polydipsie est un très bon Lhyperglycémie peut donner un
:C signe dacidose dans ce contexte. tableau très polymorphe et
Tableau en faveur d’une [34] notamment se présenter sous
acromégalie. :CD un tableau neurologique ou
[25] (car nécessité de deux psychiatrique.
:E réponses). L’indication de sérum [41]
Labsence de freinage de la GH bicarbonaté isotonique étant :BD
sous HGPO est actuellement le limite dans cette indication ; en Ces crises typiques sont
test le plus fiable. effet, en cas dacidose diabétique présentes dans 30 à 50 % des
[26] ; celui-ci est généralement cas. Le jeune âge du malade
:C préconisé pour une acidose est évocateur, mais peut-on
Mais la phosphorémie est aussi sévère avec pH< 7,10 et dire que cest un élément
un bon élément. bicarbonates effondrés. particulièrement évocateur
[35] [42]
[27] :BC :BDE
:D Certains préconisent des Il est responsable dune
Ce trouble visuel est le plus injections 1M toutes les heures hyperleucocytose à
classique, lié à une de petites doses d’insuline, mais polynucléaires.
compression du chiasma cette méthode me semble moins [43]
optique par tumeur, mais de intéressante. :D
nombreux autres troubles [36] Sans commentaire.
visuels peuvent se rencontrer. :C [44]
[28] Faire une glycémie capillaire et :C
:ADE prélever glycémie Labo (mais ne Sans commentaire
Lacromégalie est souvent pas attendre les résultats de la [45]
associée à un macroadénome, glycémie Labo pour débuter le :BD
expliquant ainsi l’augmentation resucrage). Ces tumeurs dérivent toutes du
fréquente de volume de la selle système APUD.
turcique. [37] [46]
[29] :C :ACD
:C Tout coma chez un diabétique Lintervention sur un
Sans commentaire. doit être considéré comme un phéochromocytome, très
[30] coma hypoglycémique jusquà délicate, doit être effectuée
:A preuve du contraire et doit donc dans un service spécialisé
Sans commentaire. nécessiter une injection de (préparation préopératoire -
[31] glucose hypertonique en IV. précautions anesthésiques -
:AD [38] réanimation postopératoire).
Il peut, dans certains cas de :C [47]
coma hyperosmolaire, exister Les biguanides sont formellement : E
une petite cétonurie (se limitant contre-indiqués en raison de râge Valeur de l’OMS = 8 mmol/litre
à et de l’insuffisance rénale (risque à jeun.
traces ou +). dacidose lactique). Cependant.
De même, possibilité d’une les sulfamides hypoglycémiants [48]
petite acidose, mais mineure. ne sont pas particulièrement :ABD
La glycémie est généralement recommandés en cas Théoriquement, I’HGPO de la
supérieure à 20 mmol/litre. dinsuffisance rénale. femme enceinte s’effectue avec
[32] [39] 100 g de glucose (mais pour
:DE :B dautres auteurs 75 g sont
La cause la plus probable est Donc: suffisants).
cependant l’acidocétose - la glycosurie est un mauvais [49]
diabétique en elle-même (mais paramètre de surveillance :D
complément multiple, mettre les - apprendre rautosurveillance par Valeur de l’OMS est supérieure
30
ou égale à 11 mmol/l. la scintigraphie dépendent des une action immunosuppressive.
[50] équipes. Dans l’item, le rythme [66]
:C de surveillance n’est pas précisé, :ABCD
Cet hypercorticisme il semble cependant justifié de le L’évolution la plus classique est
d’entraînement est lié à cocher dans la surveillance. l’évolution sur le plan oculaire,
l’obésité. l’exophtalmie pouvant d’ailleurs
[51] [59] évoluer de façon totalement
:BCE :C indépendante de
Sans commentaire. Sans commentaire. l’hyperthyroïdie. Toutes les
[52] [60] autres évolutions sont
:D :B cependant possibles bien que
La thyroxine et les dérivés Sans commentaire. l’insuffisance thyroïdienne et
amphétaminiques sont fort [61] Ihypoparathyroïdie doivent être
nettement contre-indiqués dans :BD rares en cas de thyroïdectomie
ce type de pathologie. Le propranolol possède, en plus subtotale.
[53] de son effet béta bloquant, un [67]
:BCE effet d’inhibition de la conversion :C
L’antécédent d’irradiation périphérique de T4 en T3 au Cynomel® = LT3 = hormone
cervicale dans l’enfance est un profit de la RT3 (reverse T3). pure.
facteur de risque de cancer L’amélioration ressentie les [68]
thyroïdien. premiers jours chez les :A
[54] hyperthyroïdiens traités, est due Euthyrol® = LT3 et LT4.
:BD au béta- et non aux Sous Euthyrol®, FT3 et FT4
Sans commentaire. antithyroïdiens de synthèse dont sont en rapport avec l’état
[55] le délai d’action est plus long. fonctionnel.
:D [62]
Tout nodule thyroïdien froid doit :E [69]
être exploré chirurgicalement Une origine immunologie est :C
(certaines équipes cependant évoquée dans la pathogénie de Sans commentaire.
pratiquent actuellement une la maladie de Basedow. [70]
cytoponction à aiguille) par des [63] :AC
gens entraînés, mais seul un :ABC Le Cynomel® = LT3.
résultat positif (malignité) est Sans commentaire. Le Lévothyrox® = LT4.
significatif. Cependant, [64] Thyroxine = D-LT4.
l’existence dans ce contexte :BC [71]
dadénopathies cervicales La NFS doit être pratiquée :BD
justifie sans aucun doute la - de façon urgente en cas de Une pathologie digestive ne
chirurgie. fièvre (prévenir le patient) peut être éliminée, bien que
[56] - toutes les une à deux semaines peu évocatrice dans ce
:CE pendant les trois premiers mois contexte. On peut bien entendu
Si l’on administre de l’iode 131, puis tous les mois, en évoquer un processus
il faut attendre l’augmentation raison du risque grave inflammatoire, bien que ce ne
de la TSH (mais ce traitement dagranulocytose aiguê soit pas spécifiquement
n’est pas systématique, - avant traitement, pour ne pas l’anorexie et l’amaigrissement
notamment dépend des écoles). imputer à tort aux ATS une qui l’évoque mais le reste de
[57] éventuelle granulopénie rexamen.
:BCD antérieure. [72]
Bien que cela puisse sembler [65] :BDE
surprenant, l’envahissement :C Il peut exister une poussée
ganglionnaire n’est pas un Il semble que la malade soit d’hyperthyroïdie dans la
élément pronostic du cancer passée en hypothyroïdie : maladie de Hashimoto :
papillaire. certains diminuent le traitement. cependant celleci, à long terme,
[58] Par la suite, certains adjoignent évolue généralement vers
:ABCD des hormones thyroïdiennes, le Ihypothyroïdie.
L’indication et la fréquence de Néomercazole® ayant peut-être [73]
31
:BCD chirurgie, on peut aussi ajouter - à la carence cellulaire en
Pour le diagnostic de l’hémisuccinate IV). glucose, pouvant donner des
d’hyperthyroïdie en 85, on [80] signes neurologiques ou
utilisait essentiellement T3 et T4:C psychiatriques ; les crises
libres, mais actuellement, la L’insuffisance surrénalienne convulsives sont plus volontiers
TSH ultrasensible est très aigué doit être évoquée de généralisées, mais une crise
intéressante (étant diminuée première intention chez tout localisée n’exclue absolument
avant l’augmentation de T3 et insuffisant surrénalien “allant pas le diagnostic
T4). mal”. Les signes digestifs, - à la réaction de système
[74] fréquents, peuvent faire errer le sympathique --> A.D. et bien
:C diagnostic vers une pathologie d’autres signes.
Sans commentaire. chirurgicale (une telle pathologie [87]
[75] peut d’ailleurs exister et :AD
:AD décompenser secondairement Le Daonil® est un sulfamide
Les rechutes sont généralement une insuffisance surrénalienne). hypoglycémiant puissant de
liées à un arrêt prématuré de [81] courte durée d’action, qui
traitement (ce qui est fréquent! :D n’aurait pas du être prescrit
[76] Le goître n’est pas un élément en chez cette patiente obèse et
:ABCE faveur d’une thyrotoxicose, mais insuffisante rénale.
Sans commentaire. de son étiologie. Le goître dans
[77] ce contexte est évocateur d’une [88]
:CE hyperthyroïdie liée à une maladie :C
La perte du cycle nycthéméral de Basedow, mais il n’est pas dû En cas d’hypog!ycémie, il existe
du cortisol est un signe à l’hypersécrétion isolée une réaction adrénergique
biologique majeur en faveur d’hormones thyroïdiennes. compensatrice, masquée ici par
d’un hypercortisolisme. [82] la prise de béta- (Avlocardyl®).
[78] :E [89]
:DE L’aspect scintigraphique décrit :AB
Un examen surrénalien et est celui d’une maladie de L’insuffisance rénale contre-
hypophysaire permettent Basedow. Pour certains, il existe indique généralement la prise
d’orienter vers une pathologie des cas typiques de maladie de de Daonil®; éventuellement, on
surrénalienne primitive ou Basedow où l’on peut peut diminuer la dose de ce
hypophysaire. éventuellement se passer de la médicament à demi-vie courte
NB : C’est une mauvaise scintigraphie. et à élimination rénale.
question car l’exploration d’un [83] [90]
hypercortisolisme se fait en :A :D
plusieurs étapes: A - La tachycardie est un très bon Il faut toujours prescrire en
I) Confirmer l’hypercortisolisme.élément de diagnostic, de premier un régime
2) Et après, préciser son surveillance. Elle est hypocalorique assez strict,
origine, c’est au niveau de cettepermanente, persiste au repos, avant l’utilisation
deuxième étape que se situent augmente à l’effort, est dantidiabétiques oraux, dautant
ces deux examens. généralement sinusale à l’ECG. que cette patiente est obèse et
[84] que le Daonil® nest pas une
[79] :D bonne indication.
:BCD D - Les antithyroïdiens de [91]
La préparation pré, per et post- synthèse seront associés aux :ABDE
opératoire est indispensable, béta bloquants, aux sédatifs et au Sans commentaire
notamment en raison du risque repos. [92]
d’insuffisance surrénalienne [85] :CD
aigué. Ce protocole cité est peu : E L’élargissement de la silhouette
satisfaisant. La veille Sans commentaire. cardiaque peut exister en
notamment, on utilise plutôt de [86] dehors de toute insuffisance
l’acétate de cortisone 1M, de :C cardiaque et être liée au coeur
même que le jour de En cas d’hypoglycémie, il existe “myxoedémateux’.
l’intervention (lors de la des signes liés: [93]
32
:D :ABCDE [112]
Le test au TRH a actuellement Le syndrome de Cushing :D
de moins en moins d’intérêt constitue l’une des étiologies de Le tableau évoque une
depuis l’utilisation de la TSH retard pubertaire chez renfant. hypothyroïdie. La TSH est le
ultrasensible. [104] paramètre le plus précocement
[94] :E touché (s’élève en cas
:AE Le cycle du cortisol, le C.L.U. des d’hypothyroïdie d’origine
Lhypothyroïdie peut en effet 24 heures avec dosage de la basse).
entraîner un léger créatininurie, l’absence de [113]
retentissement surrénalien, freinage au test de Nugent, sont :D
biologique mais avec cortisol des éléments pour le diagnostic Sans commentaire.
normal. Cependant, il peut dhypercortisolisme, mais non des [114]
exister une véritable maladie éléments orientant vers une :C
d’Addison associée à une étiologie. Mauvaise question, il ne faut
hypothyroïdie dans le cadre ACTH bas oriente vers une jamais prescrire un
d’une pathologie endocrinienne origine basse. antidiabétique oral avant d’avoir
autoimmune,.mais dans ce cas [105] prescrit un régime
ce n’est pas une association :E hypocalorique pondéral(car
fréquente et le mot, souvent, de Sans commentaire. surcharge) adapté.
l’item élimine cette possibilité. [106] [115]
[95] :C :E
:BC Les deux causes possibles sont On n’institue jamais un
Une fréquence cardiaque à 70 l’adénome surrénalien bénin et le traitement antihypertenseur sur
par minute au repos est une corticosurrénalome. Bien qu’il n’y un seul chiffre tensionnel non
fréquence cardiaque normale. ait pas d’élément clinique menaçant.
[96] permettant d’infirmer le [116]
:B corticosurrénalome, celui-ci :E
Sans commentaire. semble peu probable dans ce Soit:
[97] contexte. De toute façon, la - Lévothyrox® LT4 (un
:D chirurgie sera nécessaire dans comprimé = 50 ou 100 .ig).
Les critères OMS permettant de les deux cas (sauf cas - Thyroxine DLT4.
porter le diagnostic de diabète particulier). [117]
sucré sont: [107] :ADE
- glycémie à jeun supérieure ou :D Sans commentaire.
égale à 7,7 mmol/l (1,4 g/l) ou En cas de nodule autonome [118]
post prandiale supérieure ou extinctif, celui-ci serait hyperfixant :B
égale 11,1 mol/I (2 g/l) sur avec extension au parenchyme Le malade fait des malaises
plasma veineux. adjacent. hypoglycémiques car il est
[108] surdosé en insuline, mais au
[98] :ABE lieu de diminuer sa dose
:E La ponction dune thyroïde d’insuline, il prend du sucre, ce
Sans commentaire. nodulaire est négative (ou qui de plus le fait grossir.
[99] blanche). [119]
:C :CD
Connaissance. [109] Ce sont deux insulines semi-
[100] :BC lentes, la Rapitard® contenant
:E Le refoulement trachéal est en plus une composante
Connaissance. uniquement dû à la taille de la ordinaire.
[101] tumeur.
:C [110] [120]
Connaissance. :D :D
[102] Sans commentaire. Connaissance.
:E [111] [121]
Connaissance. :BCD :A
[103] Sans commentaire. L’hémoglobine glycosylée A1C
33
reflète l’équilibre glycémique E - La principale origine iatrogèneA E - Existent
des deux à trois mois est le sevrage, brutal, total ou vraisemblablement chez ce
précédents. Il est souhaitable relatif, au cours ou au patient pléthorique.
den pratiquer le dosage dans le décours d’une corticothérapie [135]
même laboratoire. d’autant qu’elle a été plus intense:BC
[122] et plus prolongée. Chez elle, Le régime et l’exercice
:ABCDE on élimine dans le texte une prise physique sont les bases du
Sans commentaire. médicamenteuse, un acte traitement du DNID.
[123] chirurgical. [136]
:ABCE :BC
Sans commentaire. [130] Il faut aussi conseiller au
[124] :CE patient de surveiller ses
:ACE Il faut apporter du sérum glucosé glycémies capillaires.
La réponse de la GH sous TRH isotonique, associé à 12 [137]
constitue une réponse grammes de sel par litre, sans :ABCD
paradoxale de la GH. potassium La question est mal posée, car
[125] (hyperkaliémie). Des transfusions c’est l’élévation des hormones
:ABDE de GR ou de macromolécules qui entraîne les manifestations
D E - Est litigieux car ces deux sont nécessaires en cas de cliniques. L’exophtalmie n’est
signes ne sont pas présents collapsus. pas une conséquence de
dans rénoncé, mais il semble [131] l’élévation des H thyroïdiennes,
prudent de les mettre. :BD mais est en rapport avec les
[126] Le traitement subtitutif doit désordres auto-immuns.
:AB compenser le déficit en [138]
Le Parlodel® marche mal. La glucocorticoïdes et en :AB
somatostatine en cours d’étude minéralcorticoïdes. Dans ce contexte
donne des résultats [132] d’hyperthyroïdie, la TSH basse
encourageants, mais ne :ABCD oriente vers deux étiologies de
constitue pas un traitement de Le Catapressan®, ainsi que les l’hyperthyroïdie primitive.
fond. autres antihypertenseurs [139]
[127] centraux, ne modifie pas :ABD
:BC l’équilibre glycémique, au Le vitiligo, comme d’autres
Au cours de I’ ISA., une perte contraire des diurétiques maladies auto-immunes peut
de connaissance peut être due (Lasilix®-thiazidiques). Les béta- être associé à la maladie de
à une hypoTA s’aggravant en bloquants ne déséquilibrent pas Basedow, mais n’est pas un
orthostatique, à une un diabète mais doivent être signe clinique de la maladie.
hypoglycémie, à une employés avec prudence (béta-
hyponatrémie. bloquants cardiosélectifs) car ils [140]
La tachycardie est un masquent les signes :BDE
mécanisme de compensation d’hypoglycémie. Le Lugol® fort est actuellement
de l’état de choc. [133] peu utilisé. Il peut être utile pour
[128] :ABC la préparation à un traitement
:ABCD B C - Sont effectués dans le chirurgical.
Dans IISA, peuvent se voir soit cadre de la surveillance des [141]
une fièvre soit une hypothermie, complications du diabète. :BCD
soit une température normale. A - Dosage apportant peu de Les complications oculaires
Le bronzage important, en renseignements, car il ne (exophtalmie oedémateuse)
rapport avec une présente pas de signes de sont susceptibles dêtre
mélanodermie, est un signe carence en aggravées par les traitements
d’hypersécrétion. insuline = réponse litigieuse. radicaux, notamment une
[129] [134] thyroïdectomie subtotale.
:B :ADE [142]
A - Une IS d’origine D - L’hypertriglycéridémie est en :D
hypophysaire s’accompagne rapport avec l’hyperglycémie Sans commentaire.
d’un taux d’ACTH bas. prolongée. [143]
34
:ABCD potentialisation de l’inhibition de La mélanodermie est témoin
Sans commentaire. la néoglycogénèse hépatique. dune hypersécrétion d’ACTH,
[144] [152] témoin elle-même dune IS
:AB :B primitive.
Sans commentaire. Il faut choisir un sulfamide, de [164]
[145] métabolisme rénal, de demi-vie :ABE
:B courte ou intermédiaire, en Les principales étiologies de lS
Sans commentaire. débutant le traitement par une primitive sont la tuberculose
[146] posologie modérée, afin d’éviter surrénale et la rétraction
:BE les hypoglycémies des corticale dorigine auto-immune.
Sans commentaire. sulfamides hypoglycémiants. [165]
[147] [153] :ABD
:E :BCD Le régime doit être normosodé.
Sans commentaire. Sans commentaire. En cas de régime hyposodé, il y
[148] [154] a risque dIS, aiguê.
:B :BDE [166]
Le Clomid® (clomifène) a une L’adénome toxique :ABC
action d’inhibition compétitive s’accompagne en sus La surveillance a pour but de
du rétro-contrôle des d’hyperthyroïdie. vérifier l’effet strictement
oestrogènes au niveau Lors de la thyroïdite de De substitutif du traitement.
hypothalamique, ce qui entra;ne Quervain, la thyroïde est [167]
une élévation de FSH typiquement douloureuse, :BD
responsable de la maturation augmentée de volume de façon Sans commentaire.
folliculaire, qui elle-même diffuse, avec diminution de la [168]
favorise Ihypersécrétion mobilité par rapport à la trachée. :ABE
d’oestradiol, et ainsi la survenue Parfois il existe une hypertrophie Les trois signes spécifiques
d’un pic de LH, déclenchant isolée d’un lobe, douloureuse ou dune maladie de Basedow sont
l’ovulation. un nodule mal limité, douloureux. exophtalmie, goître diffus
[149] [155] vasculaire, et myxoedème
:CD :CE prétibial (rare). Le vitiligo est en
Sans commentaire. Sans commentaire. faveur d’une pathologie auto-
[150] [156] immune, comme le Basedow.
:ABD :E [169]
Le régime doit apporter une Sans commentaire. :BCDE
quantité suffisante de glucides [157] Sans commentaire.
d’absorption lente (55 % de la :D [170]
ration calorique globale). Le son Sans commentaire. :BCE
permet de diminuer le pic [158] La surveillance du traitement
hyperglycémique post-prandial. :C doit comporter un dosage de T4
Le régime doit apporter des Sans commentaire. libre pour évaluer leffet du
lipides, tels que l’huile de [159] traitement, une NFS car il
tournesol, polyinsaturés. :D existe un risque
Sans commentaire. dagranulocytose aigué sous
[151] [160] .Néomercazole®, et un ECG
:ABDE :C (dysthyroïdie, prise de béta-
Les hypoglycémies ne se Sans commentaire. bloquant).
rencontrent en principe pas car [161] [171]
les biguanides ne sont pas :E :BD
insulinosécrétants, néanmoins il Sans commentaire. Sans commentaire.
y a potentialisation de reffet [172]
lorsque cette médication est [162] :B
associée aux sulfamides et :ABC Devant un nodule froid, surtout
surtout lorsqu’ils sont pris à Sans commentaire. avec antécédents dirradiation
jeun, associés à de l’alcool. Il y [163] cervicale, présence
a en effet dans ce cas là une :E dadénopathies, l’attitude est
35
l’exploration chirurgicale avec possibilité de croissance [189]
extemporané. progressive de l’adénome (rôle :D
des oestrogènes). L’hypercortisolisme secondaire
[173] [182] à l’obésité répond aux freinages
:BD :AD rapides et faibles. Le cycle
Devant un nodule froid en L’ECG et le taux des nycthéméral est le plus souvent
scintigraphie, ranatomo- transaminases permettent non aboli.
pathologie retrouve 90 % d’éliminer un 1DM. Lors d’une [190]
d’adénomes bénins et 10 % de hypothyroïdie, le myocarde est :ABE
cancers. infiltré et il existe souvent un La métopirone, par inhibition de
[174] épanchement péricardique riche la 11 béta hydroxylase, bloque
:D en albumine et en cholestérol. la synthèse de cortisol. La
Une biopsie thyroïdienne à [183] chute de la cortisolémie
l’aiguille négative n’élimine pas :D entraîne une stimulation de la
le diagnostic. Cet examen permet de sécrétion d’ACTH et une
[175] diagnostiquer l’origine haute ou élévation des hydroxystéroïdes
:ADE basse de l’hypothyroïdie. urinaires et des
Lorsqu’il y a association papillo- désoxycorticostéroïdes
vésiculaire, le pronostic est [184] sanguins.
celui du cancer papillaire. :D [191]
Le cancer papillaire dissémine Le traitement de rhypothyroïdie :AD
par voie lymphatique. doit être très progressif, avec Après surrénalectomie locale
[176] surveillance journalière de rECG, unilatérale, un traitement
:ACD d’autant plus que le sujet est âgé supplétif est nécessaire en
Sans commentaire. et qu’il existe une raison d’une insuffisance voir
[177] symptomatologie cardiaque (la ed’une atrophie de la surrénale
:E prise de béta-bloquants est contralatérale.
Sans commentaire. conseillée en cas dangor). L’apparition d’un adénome
[178] Une insuffisance surrénalienne hypophysaire corticotrope
:ABCD fonctionnelle peut se démasquer après surrénalectomie
Les antihypertenseurs brutalement en début de bilatérale pour maladie de
(réserpine et méthyldopa). traitement, d’autant plus que Cushing réalise le syndrome de
Les antidépresseurs tricycliques rhypothyroïdie est ancienne. Nelson (ACTH élevée, non
agissent en diminuant le stock [185] freinable, hyperstimulable par le
ou en inhibant la synthèse :ABE LVP).
des catécholamines. Sans commentaire. [192]
Les neuroleptiques agissent en [186] :A
bloquant les récepteurs :CE Sans commentaire.
dopaminergiques. L’arythmie complète peut [193]
[179] survenir en cas de surdosage. :BD
:ABC [187] Sans commentaire.
Le test à pratiquer devant une :ABCD
hyperprolactinémie est le test La pilule peut, par stimulation de [194]
au TRH : en cas la synthèse de CBG, augmenter :D
d’hypersécrétion tumorale, la la cortisolémie. Sans commentaire.
prolactine s’élève peu ou pas. [188] [195]
[180] :AD :D
:C Les vergetures de Sans commentaire.
Sans commentaire. l’hypercortisolisme sont [196]
[181] ciassiquement larges, pourpres, :BCE
:BE horizontales, occupant la racine Jusqu’à 50% des exophtalmies
Pendant la grossesse, il y a des membres, l’abdomen. bilatérales seraient d’origine
risque de poussée congestive Par ailleurs, il existe une basedowienne. Elle est
avec nécrose hémorragique de amyotrophie des racines des fréquemment asynergie, parfois
l’adénome, ainsi qu’une membres. unilatérale en particulier au
36
début. L’asymétrie D. Provoquée par l’acidose lors bromocriptine freine
oculopalpébrale se recherche de cette décompensation l’hypersécrétion de GH chez
dans le regard vers le bas. diabétique. nombre dacromégales en test
La rétraction de la paupière [202] aigu. Elle peut constituer un
supérieure peut s’intégrer dans :DE traitement chez les sujets
l’effet sympatomimétique lié à la répondeurs, très rarement en
Il existe au cours de l’acidocétose
thyrotoxicose. une fuite urinaire de sodium que première intention. Elle serait
[197] l’on peut apprécier à 10 meq/kg plus active dans les cas
:AB d’adénome mixte GH
liée en particulier à l’élimination
L’exophtalmie est classée en des corps cétoniques sous forme prolactine.
trois grades selon la mesure de de sel de sodium, à la diurèse [207]
l’index oculo-orbitaire. amniotique. La carence en :ABD
Les muscles oculomoteurs sont insuline entraîne un Sans commentaire.
épaissis du fait de la réaction dysfonctionnement de la [208]
inflammatoire et de l’oedème à lipoprotéine lipase avec défaut du:A
la phase initiale, dont ils sont le catabolisme des VLDL et des La chirurgie de première
siège. chylomicrons avec possibilité de intention, par voie
[198] type I ou V, sérum lactescent, transphénoïdale est le plus
ceci rajoute une composante de souvent le traitement de
QUESTION ANNULEE. fausse hyponatrémie à cette racromégalie.
[199] hyponatrémie avec osmolarité Les analogues retard de la
:CD élevée et donc déshydratation somatostatine constitue un
Il s’agit d’une exophtalmie intracellulaire. traitement prometteur. Ils
modérée sans complication s’administrent par vois sous-
visuelle qui ne nécessite qu’un [203] cutanée. Ils sont parfois
traitement local par collyre pour : B C emplyoyés en courtes cures
éviter le risque cornéen et une II existe une hypovolémie, une préchirurgicales.
surveillance ophtalmologique déshydratation globale qui [209]
régulière. La thyrotoxicose doit nécessite une expansion :C
être traitée, le traitement volémique. Lapport de potassium Sans commentaire.
médical chez cette femme est d’emblé est contre-indiqué [210]
adapté. Les antithyroïdiens de compte tenu de l’hyperkaliémie, il : C
synthèse ne semblent pas faudra dans la suite compenser Il est de bon usage de mesurer
modifier le cours de le déficit du stock potassique qui la glycémie capillaire, de
l’ophtalmopathie. existe toujours dans prélever un tube pour dosage
[200] lacidocétose. de glycémie au laboratoire puis
:ABE [204] de “resucrer”.
A. Visée diagnostic, acidose :C [211]
dont témoigne la baisse des Dans un tiers des cas :BCE
bicarbonates, la cétonurie. Il d’acromégalie, il existe une L’hypoglycémie peut favoriser A
faut aussi rechercher une cause hypersécrétion de prolactine : et D.
précipitante, en particulier adénome mixte ou compression [212]
infection d’autant que de la tige pituitaire entraînant une : A D E
l’acidocétose, en soit, peut libération du frein La recherche dune insuffisance
entraîner une hyperleucocytose. hypothalamique. rénale hépatique, d’interactions
L’hypothermie étant fréquente [205] médicamenteuses ou
dans l’acidocétose, toute fièvre :BD d’erreurs de régime est
incite à la recherche d’une La GH n’est pas freinée lors de fondamentale.
infection I’HGPQ chez racromégale. On
BE. Sont les examens dont il note une diminution [213]
aurait fallu impérativement les paradoxale de la GH sous L- :C
résultats avant l’intervention. dOPA chez lacromégale. Il faut ensuite prendre le relai,
[201] [206] en hospitalisant, par une
:AE :B perfusion de G 10% et dès que
A. Par déshydratation. La 2 bromo alpha-ergocriptine ou possible par un apport oral de
37
glucides. Il faut arrêter les dhyperthyroïdie de réserve (T4 courbe de
hypoglycémiants oraux et T3 normales, TSH augmentée). taille, l’âge osseux et l’âge des
apporter 400 g de glucose per [221] premières règles de la mère
os ÷ 400 g de glucose IV par 24 :D sont en faveur de ce diagnostic.
heures. Il existe un syndrome B - Absence de développement
[214] inflammatoire dans la thyroïdite des testicules et grande taille.
:C de De Quervain. c, D - Pas de signe
On est en présence d’une Les anticorps antimicrosomiaux d’hypogonadisme.
hypothyroïdie primaire avec des sont les plus spécifiques du [226]
anticorps antimicrosomes Hashimoto. :A
positifs, thyroïdite autoimmune A - Age osseux en rapport avec
à la phase involutive. Les [222] la taille des testicules (2 à 3,2
anticorps antithyroglobuline :D cm à 12 ans).
sont négatifs dans 10 à 20% Il existe un nombre considérable [227]
des thyroïdites de Hashimoto de médicaments contenant de :E
prouvé histologiquement. l’iode. L’enquête anamnestique S’assurer de la progression de
[215] oriente, mais ne permet pas la puberté et de la croissance.
:B d’écarter une pathologie induite [228]
LECG est aussi un examen à par l’iode. La captation iodée est :A
pratiquer régulièrement dans la augmentée, normale ou abaissée c - Proposé dans les
surveillance de lopothérapie dans le Hashimoto. Dans cryptorchidies (1000 à 1500
substitutive. l’hyperthyroïdie induite par l’iode, unités par semaine pendant 3
[216] la captation reste semaines). D - Entraîne une
:A paradoxalement satisfaisante, du maturation osseuse et limite la
Dans les formes importantes fait d’un défaut d’organification taille finale.
d’hypothyroïdie chez le sujet (fixation de l’iodure sur la [229]
âgé, il ne faut pas hésiter à thyroglobuline de l’iodure présent : A
commencer par une posologie en excès dans la thyroïde) et C - Dans la puberté retardée
de 12,5 mg de T4 (Lévothyrox® d’une augmentation de la TSH. simple la taille finale est
50 : 1/4 cp) et à faire des paliers En effet le taux d’organification normale.
longs (4 à 8 semaines). est un des régulateurs de la D - Syndrome de Klinefelter
[217] captation de l’iodure. (XXY).
:CDE [223] [230]
Les extraits thyroïdiens ne :AB :BDE
doivent plus être employés. On peut voir apparaître d’autres A - S’observe dans la giganto-
La T3 est réservée à des endocrinopathies auto-immunes acromégalie en cas d’adénome
indications particulières tenant et d’autres malades auto- somatotrope chez l’enfant.
compte de sa 1/2 vie courte de immunes non endocriniennes B - Caractère bilatéral très
24 heures. L’hypothyroïdie est en soi évocateur.
[218] semblable aux autres formes D - Diabète présent dans 1/3
:D d’hypothyroïdie, mais son des cas.
Sans commentaire. association au goitre ferme la E - Syndrome tumoral.
[219] rend caractéristique.
:D On ne voit pas d’évolution vers la [231]
Le traitement substitutif doit être cancérisation, le Hashimoto :AC
poursuivi à vie. prédispose au lymphome malin A - Adénome mixte (GH +
[220] thyroïdien. prolactine) ou compression de
:ACDE [224] la tige pituitaire.
La thyroïdite lymphocytaire peut B - Hémianopsie bitemporale
survenir à tout âge, elle est plus QUESTION ANNULEE. dans les tumeurs
fréquente dans les 4ème et [225] hypophysaires.
5ème décades. Elle affecte :A C - Spondylose d’Erdheim.
surtout le sexe féminin (9/10). A - Le bon état général, le D - Signe d’hypercorticisme.
La thyroïdite peut être volume testiculaire, E - La voix bitonale se voit dans
découverte au stade l’infléchissement progressif de la les compressions du nerf
38
récurrent [237] vie génitale...).
[232] :BCD C - S’applique parfois à la
:BC A - Polyphagie. maladie de Basedow sur goitre
B, C - Signes radiologiques B. C, D - Classique. pré-existant.
classiques dacromégalie. La E - Diarrhée. D - C’est l’inverse : adénome
selle turcique pouvant présenter [238] hypophysaire à TSH en
un épaississement et une :ABE réponse à une hypothyroïdie
condensation de la paroi A - Le goitre se voit dans 90 à périphérique (rare).
sellaire (bec acromégale) sous 99% des cas. E - Syndrome de Gorlin (Il B) :
l’effet de la GH et/ou un B, E - Goitre diffus, homogène, phéochomcytome, cancer
agrandissement voire une élastique ou ferme et vasculaire. médullaire de la thyroïde et
destruction du plancher sous [239] névromes muqueux.
l’effet du volume tumoral. :ABCD [245]
[233] B - Rare, mais possible. :ADE
:BCE D - Par atteinte oculomotrice. A - Car apportant le caractère
A - Item discutable : adénome hypofixant du nodule avec
mixte et compression de la tige [240] extinction du reste du
pituitaire pouvant causer une :ABcD parenchyme.
hyperprolactinémie mais il ne c - Justifiant un traitement C - Le parenchyme sain est
s’agit plus d’une acromégalie au anticoagulant. réactivé par la TSH et devient
sens restrictif. D, E - Répond très bien aux visible à la scintigraphie (test de
B - Augmentation réabsorption Bêta-bloquants (traitement de Querido).
tubulaire du phosphore. choix) et mal aux digitaliques. E - Le terme “toujours” prête à
C - Elévation ‘paradoxale” alors [241] discussion mais l’échographie
que le test est négatif chez le :CD apporte des renseignements
sujet normal. A - Patiente trop jeune. (taille, nature) sur le nodule.
E - Très évocateur. B - Geste insuffisant. [246]
[234] E - Traitement symptomatique :ABC
:AE d’appoint. A, B, C - Hyperthyroïdie
A, E - Classique avec les dépôt [242] périphérique avec rétrocontrôle
durate dans la goutte, :ABCE négatif de la TSH.
d’amylose dans le méome. A - Signe une hypothyroïdie par D - Maladie de Basedow.
[235] surdosage. E - Maladie de Basedow,
:C B - Allergie médicamenteuse. thyroïdite chronique de
A - Régime normosalé. C - Hépatite cytolitique, Hashimoto.
B - Inadapté. cholestase et stéatose sont rares [247]
C - Est parfois donné mais ont été décrites (Réf. : J. :BE
systématiquement après Frexinos, Hépato-gastro- A - Dans les nodules
l’intervention à titre préventif. entérologie clinique, Simep). “compensés” où la production
D - Dans les insuffisances E - Trouble hématologique dans d’hormones thyroïdiennes est
corticotrope (central) il n’y a pas 0,7% des cas. insuffisante
de déficit minéralocorticoïde. [243] pour entraîner une
[236] :ABDE hyperthyroïdie.
:BCE A - Surveillance des troubles B - Traitement de choix.
B - Classique. hématologiques. Possibilité de traitement
C - Signe la persistance de B - Surveillance hépatite complémentaire par Iode 131
tissus adénomateux échappant cytolytique (rare). après
aux mécanismes de régulations D, E - Surveillance efficacité et administration d’hormone
normaux (voir QCM 9). surdosage (hypothyroïdie avec thyroïdienne pour préserver le
D - La bromocriptine baisse la élévation de la TSH et tissu sain.
GH et est parfois utilisée dans augmentation du goitre). E - Fréquents troubles du
le traitement de l’acromégalie. [244] rythme.
E - Un traitement efficace :B
normalise IGF 1 (très bon B - Contrairement à la maladie de [248]
témoin). Basedow (stress, épisode de la :D
39
A - La cytoponction à l’aiguille classiques d’insuffisance A, B - La patiente n’étant pas
fine n’a pas sa place dans surrénale basse. en surcharge pondérale, doit
diagnostic. [255] suivre un régime normo-
B - Difficile à différencier dune :B calorique
autre tumeur solide. A - Hyponatrémie par fuite (1600 à 2000 cal/jour). La ration
D - La scintigraphie est urinaire de sodium. glucidique est donc insuffisante
l’examen de choix. C, D - Déficit glucocorticoïde et au profit des graisses
E - Pathologie bénigne. minéralocorticoïde. (viande, oeuf).
[249] E - Elévation de I’ACTH pour C - Non, glycémie à jeun : 2g11
:AC levée du rétrocontrôle négatif par et HbA1 = 13%.
C - Avec alcalose métabolique les glucocorticoïdes. D, E - Mauvais équilibre
dans le tableau complet. [256] glycémique justifiant une
D - Hyperkaliémie avec acidose :A insulinothérapie reposant sur 2
hyperchlorémique. A - A réaliser en milieu hospitaliervoire 3
E - Hyperkaliémie. sous surveillance étroite. injections par jour dune insuline
[250] Confirme l’origine basse du semi-lente et/ou rapide.
:A déficit [261]
A - Effondrée dans les (absence de réponse). :E
hyperaldostéronismes B - Surtout utilisé dans les A, B - Pas d’arguments dans
primaires. hypercorticismes. l’observation.
B - Anomalie de la tolérance D - Dans la maladie d’Addison on C - Le fond d’oeil montre
aux sucres fréquente dans réalise au contraire une épreuve quelques anomalies pouvant au
l’adénome de Conn. de diurèse provoquée (test plus correspondre à une
C - Elevée dans les deux cas, de Robinson). rétinopathie
mais Na/K urinaire> 1 dans non-proliférante.
Ihyperaldostéronisme primaire [257] D - Glomérulopathie à forme
uniquement. :ACDE nodulaire s’observant à un
D, E - Elevé dans les deux cas. A - L’insuffisance surrénale stade de lésions diffuses
[251] survient habituellement 10 à 15 avancées.
:BCE jours après l’atteinte tuberculeuse E - HTA à traiter
A - Effondrée dans les deux initiale. impérativement chez une
cas. C, D - Signes classiques. diabétique présentant un début
B - Gradiant daldostérone [258] de rétinopathie et
latéralisé du côté de l’adénome. :BDE néphropathie.
C - Freination en cas A - Dangereux, au contraire [262]
d’hyperplasie uniquement. régime normosalé. :ADE
D - Hyperfixation latéralisée du B, D - Déficit gluco et A - Voir question [246].
côté de l’adénome. minéralocorticoïde à corriger. B - Inefficace dans le diabète
[252] C - Inadapté. de type I où linsulinotsécrétion
:AE E - Traitement étiologique. endogène est nulle.
A, E - Bonne résolution. [259] C - Inefficace voire dangereux
B - Phlébographie des veines :C (hypoglycémie).
surrénales. A - Le diabète gestationnel D - Indispensable pour une
C, D - Résolution insuffisante. survient chez la mère durant la bonne prise en charge.
[253] grossesse. E - Un équilibre glycémique
:E B - Le diabète “M.O.D.Y.” optimum doit être obtenu avant
E - 3 à 5mg/kg/jour, constitue le survient plus tard et n’est pas le début de la grossesse.
traitement de première insulino-dépendant d’emblée. [263]
intention, la surrénalectémie C - Tableau typique. :AE
bilatérale subtotale ne D - Ne donne pas un diabète A - Aggravation des
normalisant le plus souvent pas d’emblée insulino-dépendant. complications chroniques du
la pression artérielle. E - Habituellement non insulino- diabète par déséquilibre
[254] dépendant et tableau différent. glycémique,
:E [260] hypertension artérielle...
A, B, C, D - Signes cliniques :A
40
B, C, E - Evident. Médecine, Flammarion. opothérapie substitutive.
D - Insuffisante. [269] [273]
:D :D
[264] A - Inutile, compte-tenu de A DEFINIR PUISQUE NON
:D l’ancienneté des troubles et de la PRECISE
A - Paralysie flasque touchant bonne tolérance de A, B - Inadapté et posologie
initialement les jambes. Ihypokaliémie. D - Bananes, trop élevée.
B - Pouvant entraîner une mort abricots secs, lentilles, levure, C - Absurde.
subite. pommes... D - On peut débuter le
C - Attente de la musculature [270] traitement par LT4 à dose plus
lisse, iléus paralytique. :C élevée compte-tenu des
D - Dans A - Signes apparus trop antécédents
Ihyperminéralocorticisme rapidement (6 mois). dangor et de râge de la
intolérance aux hydrates de B - Déficit thyréotrope rarement patiente. On augmentera
carbone voire diabète dans aussi complet et isolé, sans ensuite par palier de 10 jours
plus de la moitié des cas. atteinte des autres fonctions minimum sous
E - Exceptionnel. antihypophysaires. stricte surveillance
[265] C - La rapidité d’installation des cardiologique.
:B troubles et la prise de cordarone [274]
A - Au contraire, sont en faveur d’une :ACDE
hyperprotidémie par hypothèse iatrogénique chez A, D - Surveillance de la
déshydratation. cette patiente sans goitre. tolérance cardiaque, la
B - Avec les diurétiques de D - Age trop tardif. survenue de signes dangor
l’anse et les thiazidiques. E - Absence de goitre. devant éventuellement faire
c, E - Avec les antialdostérones [271] interrompre le traitement
qui sont hyperkalémiants. :ABCD substitutif.
D - Au contraire, hyponatrémie. A - Hypercholestérolémie. E - Abaissement puis
[266] B - Signes d’hypothyroïdie normalisation de la TSH, du
:C (bradycardie sinusale, bloc cholestérol et des CPK
C - Par perte extrarénale de auriculo-ventriculaire, bloc de (musculaires).
bicarbonate. branche, [275]
A - Item litigieux car une troubles de la repolarisation diffus :AE
hypoprotidémie pourrait se voir avec microvoltage) et signes A, E - Clairance de ‘eau libre
en cas de malabsorption d’insuffisance coronarienne. positive.
secondaire à C - Effondrée. B - Diabète sucré.
un abus prolongé de laxatif. D - Elevée par levée du C - Néphropathie calcique.
[267] rétrocontrôle négatif par les D - Natriurèse fonction des
:A hormones thyroïdiennes. apports.
A - Kaliurèse élevée si perte E - Montrerait une scintigraphie [276]
réna’e (diurétique) et basse si blanche ou une diminution :ADE
perte extra-rénale (digestive). globule de la fixation de l’iode, A- Densité 1005
B - Item litigieux car les mais C - Utile pour les pathologies
diurétiques thiazidiques et de examen non indispensable. parathyroïdiennes (PTH).
l’anse inhibent la réabsorption D - Osmolarité urinaire <
du chlore [272] 300mom/l ; osmolarité
et augmentent la chlorurie. :A plasmatique le plus souvent
[268] Dans ce contexte, et compte-tenu normale.
:ABCD des antécédents dangor, on E - Fortement positive (perte du
A, B - Protéinurie modérée recherchera une insuffisance pouvoir de concentration des
possible. cardiaque avec des zones urines).
D - Présente précocement hypokinétiques (ischémie) et un [277]
avec, à un stade avancé, perte épanchement péricardique :BD
du pouvoir de dilution des (hypothyroïdie). Un bilan A - Perte de poids plus
urines. cardiaque soigneux est importante (polyurie).
Réf. : P. Godeau, Traité de indispensable avant toute B - Absence de concentration
41
des urines. doser avant de réaliser la radio [286]
D - Déshydratation par polyurie de crâne. :B
doù hyperthermie. Surveillance E - Etudie l’ovulation et la qualité Une kaliémie > 7mM/l
hospitalière indispensable. du corps jaune. représente un risque majeur de
[278] [282] trouble du rythme ou de la
:E :ABCDE conduction cardiaque pouvant
A - Ne permet pas de A - En règle modérée et entraîner à tout moment une
différencier un diabète insipide répondant amplement au TRH. mort subite.
central et néphrogénique. Représente la majorité des [287]
B - Stimule I’ADH (test de hyperprolactinémies. :C
Cortes et Ganod) et réduit la C - Rare. Secondaire à la compression
diurèse (diagnostic différentiel D - Prolactinémie environ du membre inférieur droit avec
avec la lOOmg/ml dans les lyse musculaire.
potomanie). microadénomes et> 200mg/ml
C - Inhibe I’ADH : utilisé dans ledans les [288]
syndrome de sécrétion macroadénomes. :DE
inapproprié dADH. Réponse nulle ou diminuée au D, E - Libérées par la lyse
D - Augmente losmolarité TRH. musculaire.
plasmatique et donc losmolarité [283] [289]
urinaire chez le sujet normal. :CDE :E
E - Négativation de la clairance A - Pas d’indication devant une A - Traitement d’urgence des
de leau libre dans le diabète hyperprolactinémie chez l’adulte. hyperkaliémies menaçantes,
insipide central, pas deffet dans B - Pas de première intention moins efficace que
le diabète insipide pour l’instant. rhémodialyse
néphrogénique. C, D - Recherche d’un processus cependant.
[279] tumoral. C - Traitement de
:BCE E - La réponse normale est une rhyperkaliémie, mais insuffisant
B, C, E - Connaissances. stimulation de la prolactine. Cette ici.
D - Hypogonadisme réponse est ample dans les E - Moyen le plus efficace et le
hypognadotrope avec anosmie étiologie iatrogènes et plus rapide de corriger
par agénésie du diencéphale. rhyperprolactinémie fonctionnelle, l’ensemble des troubles
elle est diminuée dans les associés à
[280] adénomes. l’insuffisance rénale aiguê.
:BCDE [284] [290]
A - Pas de galactorrhée (pas :C :A
d’hyperprolactinémie). A - Pas d’anomalie radiologique. Par déshydratation secondaire
B - Premier diagnostic à B - Item litigieux, car une image à la polyurie survenant lors de
évoquer. similaire pourrait être observée la reprise de la diurèse et
C - Les oestrogènes contenus avec un macroadénome pouvant être aggravée par une
dans la pilule contraceptive sont (diamètre> lOmm) peu important. compensation excessive des
alors incriminés. D, E - Atteinte de l’ensemble de pertes urinaires.
D - S’accompagnant dans 25% la selle turcique. [291]
des cas d’une [285] :C
hyperprolactinémie mais :B C - On peut aussi observer des
rarement d’une A - Non, car risque de croissance troubles digestifs (dégoût de
galactorrhée. tumorale et désir de grossesse. l’eau, anorexie, nausée,
E - Neuroleptiques, tricycliques, B - Sera alors poursuivi ou arrêté vomissement), des troubles
alpha-métyl-dopa, cimétidine... (selon les écoles) lors de la nerveux (céphalées, crampes,
donnent une grossesse. convulsion voire coma), une
hypoprolactinémie en règle D, E - La radiothérapie, avec le asthénie et parfois une
modéré (<200mg/ml). risque majeur d’insuffisance hypothermie.
[281] antéhypohysaire qu’elle [292]
:ABCD comporte, :ADE
A - Ovaire polykystique. risque de compromettre une A - Oedèmes généralisés,
B - Grossesse, indispensable à grossesse ultérieure. blancs, mous, indolores,
42
déclives, prenant le godet. Les critères de diabètes retenus diabète (glucido-dépendante).
[293] sur une HGPO (75g de glucose, C - Oui, car deux glycémies à
:C dosage glycémie sur jeun > 7,7mM/l (critère OMS,
B, D - Peuvent être observées plasma veineux) ont: 1979).
dans les hémodilutions - deux glycémies à jeun >
importantes (hyperhydratation 7,7mM/l. [305]
extracellulaire). - et/ou glycémie à 120 minutes :ABCD
C - La natrémie reflète 11,1 mM/l deux fois ou avec une A, B, C, D - Font partie du bilan
l’hydratation intracellulaire. valeur intermédiaire du diabète.
[294] 11,lmM/l (OMS, 1979). E - Inutile, le diagnostic de
:ABE [300] diabète étant déjà porté. Aucun
Signes cliniques :D intérêt dans la surveillance dun
d’hyperhydratation Dans un premier temps, on diabète.
intracellulaire. conseille un régime apportant les [306]
[295] 2/3 des apports antérieurs. La :D
:C moitié de cette ration doit être D - Traitement de première
40% du calcium est lié aux composée de glucides. intention du diabète de type Il et
protéines plasmatiques [301] de la dyslipidémie de ce
(albumine) et l’interprétation de :CD patient. Si échec, on introduira
la calcémie doit toujours tenir B - Au contraire, c’est l’indication des hypoglycémiants oraux
compte de la protidémie. de choix. (biguanides) dans un deuxième
B, E - Répétition. C - Contre-indication relative en temps.
[296] l’absence d’insuffisance [307]
:B hépatique mais association à :ABCE
A - Acidose métabolique. l’alcool A - Une perte de poids est
B - Par perte d’ion H+. déconseillée. indispensable.
E - Les hypercalcémies peuvent D - Contre-indication absolue car B - Reflet de la glycémie de 6 à
s’accompagner d’une alcalose risque d’acidose classique. 8 semaines précédentes.
métabolique (cancer, vitamine [302] C - Doit se normaliser sous
D, Sarcoïdose) :D régime bien suivi.
Réf. : P. Godeau, Traité de A, B, C, E - Sulfamides D - Aucun intérêt ici
Médecine, Flammarion. hypoglycémiants. (hyperinsulinisme).
D - Biguanides. E - Doivent être inférieurs à
[297] [303] 7,7mM/l.
:BC :BE [308]
A - Hyperkaliémie. A - Non, cependant ils peuvent :E
B - Sobserve dans les aggraver l’hyperinsulinisme et on Tableau clinique très évocateur
aspirations prolongées mal préfère les biguanides chez dun hypercorticisme.
compensées. le diabétique avec surpoids. A - Ne pourrait expliquer que
C - C’est le mécanisme B - Contrairement aux biguanides HTA et donne un intolérance
principal par transfert où l’insuffisance rénale même aux hydrates de carbone plus
intracellulaire du K+. modérée est une contre- qu’un diabète franc.
[298] indication absolue, avec les [309]
:E sulfamides, seule l’insuffisance :CE
A - Aggravation de rénale sévère est une contre- A - Au contraire, peau mince et
l’hyperhydratation globale. indication. fragile résistant mal aux
B, C - Aggravation de D - A priori non, tant que le traumatismes.
l’hyperhydratation extra- patient est en surpoids majeur, B - Se voit dans certaines
cellulaire. mais il serait utile d’évaluer insuffisances surrénales lentes.
D - Inadapté. l’insulinothérapie. D - Hyperthyroïdie.
E - Corrigera rapidement E - Comme pour la rétinopathie. [310]
l’ensemble des troubles [304] :D
hydroélectriques associés. :BC Fréquente intolérance aux
[299] B - Hypertriglycéridémie hydrates de carbone voire
:D endogène souvent associée au diabète franc. Ces troubles sont
43
liés à une stimulation de la D - L’association d’une D - Pas de signe clinique,
néoglucogenèse et une macroangiopathie avec artérite donne des
insulinorésistance périphérique des membres inférieurs et d’une hypercholestérolémies moins
avec hyperinsulinisme induit par neuropathie périphérique et importantes.
les glucocorticoïdes. végétative est classique dans le E - Cholestérolémie trop
[311] mal perforant plantaire. élevée.
:A [316] [320]
En règle générale, les 17 OH- :BCDE :E
stéroïdes urinaires sont élevés B - La polynéphrite est avant tout A - Hypertriglycéridémie (L IV) :
(> 8mg/24 heures) mais ne sont sensitive mais une atteinte surcharge en VLDL ou
pas fiables. On préfère le motrice est possible, notamment chylomicron.
dosage du Cortisol libre urinaire dans la forme cachectique avec B - Dyslipidémie mixte avec
qui est le critère le plus fiable et amyotrophie proximale (cuisses). surcharge en VLDL (llb, III).
est retrouvé élevé sur les urines C - Les douleurs disparaissent C - Chylomicron.
de 24 heures (> lOOmg/24 souvent après un certain temps E - Surcharge pure en LDL (lia).
heures). d’évolution de la neuropathie. [321]
[312] D - On ne dispose que de :B
:A traitements symptomatiques mais A - L’apo A est la fraction
A - Freinage faible qui doit non curatifs. soluble des HDL et des
abaisser les 17 OH-stéroïdes E - Permettant de la stabiliser ou chylomicrons.
urinaires et le cortisol libre de ralentir la dégradation des B - L’apo B est la fraction
urinaire paramètres cliniques et soluble des VLDL et LDL, elle
chez le sujet normal (test électrophysiologiques. est élevée (> O,9g/l) dans les
positif) et pas dans les [317] hypercholestérolémies de type
véritables hypercorticismes (test :BCD lia et llb.
négatif). B - D’origine souvent mixte
B - Test de freination utilisé (vasculaire et nerveuse) chez le [322]
dans le phéochromocytome. diabétique. :AE
C - Diagnostic des C - Témoin de l’atteinte de A - Atteinte précoce faisant la
hyperaldortéronismes. l’ensemble du système gravité du pronostic. Lartérite
D - Freinage fort permettant de cardiovasculaire. des membres inférieurs est plus
différencier une maladie de D - Mise en évidence par un test tardive.
Cushng (freinage positif) d’une au carmin. On observe aussi : D - Dans les
sécrétion ectopique (freinage gastroparésie, anhydrose, hypertriglycéridémie
négatif). troubles de la motricité importantes (> 20g/l).
[313] pupillaire... E - Siège le plus souvent aux
:A [318] tendons d’Achille (90%).
A - Associé à l’hydrocortisone :BC [323]
(2Omgljour) pour prévenir une D, E - Port de chaussures larges :AE
insuffisance surrénale. ne comprimant pas les pieds et A - La ration lipidique doit
n’entraînant pas de représenter 1/3 de la ration
[314] macération. calorique.
:DE [319] B, E - Régime pauvre en
D, E - Traduisent une atteinte :C cholestérol (oeuf, abats...) et
des fibres myélinisées de gros A - Aucun élément clinique ni riche en graisses
diamètre, témoin classique de paraclinique. polyinsaturées
la polynévrite diabétique. B - La glycémie normale, (poisson, huile végétale...).
[315] l’absence d’hypertriglycéridémie C - Régime normocalorique.
:ABD associée sont contre ce D - Apport de 50% de la ration
A, B - Le terme indispensable diagnostic. calorique sous forme de glucide
de l’énoncer peut prêter à C - Diagnostic le plus probable, dont 60 à 80% de sucres
discussion, si l’examen clinique compte-tenu des antécédents dabsorption lente.
est complet il peut suffire pour familiaux et du chiffre très élevé [324]
le diagnostic de neuropathie de la cholestérolémie chez un :A
diabétique. sujet jeune. A - Traitement de première
44
intention des mais les glucides complexes [340]
hypercholestérolémies. Abaisse doivent :E
la cholestérolémie de 20 à 25% représenter 50 % de la ration Un hypolipémiant ou un
par inhibition du cycle entéro- calorique. antidiabétique ne sera
hépatique des acides biliaires. C - Inefficace dans ce type de préconisé quaprès échec du
Réduction de 19% des dyslipidémie qui dépendent du régime bien suivi.
accidents coronariens chez les sucre et de lalcool. [341]
sujets traités. [330] :B
B, C, E - Traitement de :E Les biguanides sont contre-
rhypertriglycéridémie. Abaissent Pas de médicament indiqués en cas d’insuffisance
de 25 à 50% la triglycéridémie. hypolipémiants ni antidiabétiques cardiaque, respiratoire,
D - Entraîne une réduction oraux en première intention. hépatique ou rénale.
indésirable de 20 à 30% du
HDL Cholestérol. [331] [342]
Réf. : Ph. Doroz, Guide :C :D
Pratique des Médicaments, B - Type IIB FSH et LH faible répondent au
Maloine. C - Type IV LHRH.
[325] D - Type III (Broad béta) [343]
:AC [332] :B
C - Il faut deux glycémies à jeun :E A la recherche dun retard de
> ou = 7,7 mmol/l pour affirmer Hypertriglycéridémie pure. lâge osseux.
le diabète. Chez ce patient dont [333] [344]
la glycémie à jeun nest pas :B :C
normale, HGPO est nécessaire Sans commentaire. Tableau évocateur avec
pour pouvoir affirmer le [334] antécédent familial probable de
diagnostic. :B retard pubertaire simple,
[326] A C - Agissent sur le cholestérol. tableau clinique dimpubérisme,
:ABE E - Rien à voir, il s’agit d’un FSH et LH basse avec réponse
Dyslipidémie liée à la psychostimulant. préférentielle de la FSH au
consommation dalcool, de [335] LHRH. Référence : Médecin de
sucre et la ration calorique. :ACE la reproduction par Maurais-
[327] Sans commentaire. Javis chez Flammarion.
:AD [336] [345]
A - Triade métabolique: :ABCDE :A
hypertriglycéridémie, diabète, C - Cardiopathie ischémique liée Sans commentaire.
hyperuricémie. à la macroangiopathie. [346]
E - En rabsence d’anomalie D - Myocardiopathie. :C
clinique évocatrice [337] D E - Seraient nuisibles en
d’acromégalie autre que IHTA :BD bloquant la croissance.
et une B - On dispose de deux [347]
intolérance aux hydrates de glycémies à jeun > ou = 7,7 :ABCE
carbone, il n’est pas mmom/l, ce qui suffit au La mélanodermie touche aussi
recommandé de doser le GH. diagnostic de les zones découvertes, points
[328] diabète sucré. de frottement (coudes, genoux),
:B D - Elévation du cholestérol et les plis de flexion palmaires.
A - Pas dans un DNID. des triglycérides avec CT/GT < C - Orthostatique initialement
D - La lithiase unique est 2,5. qui aussi observée en
possible sur ce terrain. [338] décubitus par la suite.
[329] :ABC E - Observée chez 1/5 des
:DE Sans commentaire. patients.
A - Le régime de l’intolérance [339] [348]
aux hydrates de carbone ou :DE :BC
d’un diabète et de B - 200 g de glucide sont Sans commentaire.
Ihypertriglycéridémie doit conseillés en écartant les sucres [349]
écarter les glucides simples simples. :D
45
A - Une élévation franche de la C, D, E - Les examens seront à concentration de protides
kaliémie serait cependant en réaliser dans un deuxième plasmatiques.
faveur dun déficit primitif car letemps.
déficit minéralocorticoïde est [354] [362]
absent ou modéré dans les :AD :AE
insuffisances secondaires. L’augmentation du LDL A - Mesure essentielle chez ce
D - La mélanodermie est liée à cholestérol (dont la fraction patient.
laugmentation de synthèse de soluble est l’apo B) est B - Ce sont les glucides simples
ACTH et ne s’observe pas athérogène. Les VLDL sont peu qu’il faut supprimer dans la
dans les déficits surrénaliens athérogènes. dyslipidémie type IV.
secondaires. [355] E - Les dérivés du clofibrate.
[350] :ABC C, D - La réduction des apports
:ABE Sans commentaire. lipidiques est peu efficace dans
A - Calcifications surrénaliennes [356] ce type de dyslipidémie.
bilatérales dans la tuberculose. :ABCE Lapport lipidique doit cependant
E - En faveur dune rétraction C, E - Trouble de la tolérance être équilibré.
corticale des surrénales si taux glucidique et hyperuricémie sont [363]
élevés. souvent présent sur ce terrain. :ABDE
[351] [357] Sans commentaire.
:AD :ACE [364]
B - La posologie habituelle est B - Ne peut pas être préconisé en :ABCDE
de 25 à 100 microgrammes par l’absence d’une enquête A - Explique rallongement du
jour et la dose préconisée ici alimentaire précisant la part des temps de déconcentration sur
est donc beaucoup trop élevée. lipides dans la ration calorique le réflexogramme achilléen. E -
C - Corticothérapie inadaptée. globale et le niveau de cette Thyroïdite de Hashimoto ou
D - Rôle fondamental de dernière. traitement par iode ou chirurgie
léducation. [358] d’une maladie de Basedow.
E - Régime impérativement :ADE [365]
normosalé. B - Surtout pas. :D
D - Le tabac est un facteur de Peut s’observer dans de
[352] risque majeur de l’athérome. Se nombreuses pathologies
:ADE méfier cependant d’une prise (syndrome de base T3) en
Les éléments de surveillance de poids à l’arrêt du tabac. l’absence dhypothyroïde
sont le poids, la pression [359] véritable. De plus un taux
artérielle et les inogrammes :D abaissé de T3 peut se voir dans
sanguins et urinaires. La Un litre de vin rouge à 100 les hypothyroïdes centrales
persistance d’un contient 80 grammes d’alcool. comme périphériques.
amaigrissement, de [360] C - L’élévation de la TSH est
l’hypotension artérielle et de :D très précoce mais peut
l’asthénie s’observe en cas de Dyslipidémie avec élévation manquer en cas de
sous dosage. Le surdosage franche des triglycérides et dysfonctionnement
entraîne une prise de poids trop moindre du cholestérol. TG/CT hypothalamo-hypophysaire
rapide, une élévation de la supérieur à 2,5 mais inférieur à associé.
tension artérielle et une 10 (sinon on aurait pu envisager D - Effet stimulant du TRH sur
hypokaliémie. un type V). Le contexte éthylique la sécrétion de prolactine.
Références : Abrégé est habituellement retrouvé dans [366]
d’Endocrinologie par J. Hazard ce type de dyslipidémie. :ABCD
chez Masson. [361] Sans commentaire.
[353] :D [367]
:A “Fausse” hyponatrémie due à la :B
Le dosage du cholestérol total présence en grande quantité de Compte-tenu de l’âge de la
et des triglycérides associé à un triglycérides. Ceci s’observe patiente et du risque cardiaque
aspect du sérum permet en aussi dans les grandes que représente le traitement
général de classer la plupart hyperglycémies, les perfusions substitutif on débutera à une
des dyslipoprotéinémie. de mannitol, le myélome à forte faible posologie à augmenter
46
progressivement par palier de :A :ABC
10 à 15 jours. C - Aldostérone et rénine ne sont B - Si topographie évocatrice
[368] pas modifiées. rechercher un symtôme de
:A D - Au contraire, il est retrouvé canal carpien bilatéral.
B - La persistance d’une TSH une hyperosmolarité urinaire [384]
élevée signe un sous-dosage. avec clearance de l’eau libre :ABD
[369] négative. Sans commentaire.
:A Référence : Traité de Médecine [385]
B - La persistance d’une TSH par P. Godeau chez Flammarion. :A
élevée signe un sous-dosage. [377] C - Le test au TRH est
[370] :BD interressant dans les déficits
:B Sans commentaire. thyréotropes.
Tableau clinique et biologique [378] [386]
de coma hyperosmolaire ou :C :AB
déshydratation globale. E - Peut être parfois proposé A - L’anémie est habituellement
[371] pour son action inhibitrice de micro ou macrocytaire. Son
:D I’ADH sur le tube contourné caractère macrocytaire doit
Le traitement repose sur la distal. faire
réhydratation qui doit être faite [379] rechercher une maladie de
initialement avec des solutés :C Biermer associée.
hypotoniques (glucosé à 25 g/l Sans commentaire. B - L’hypercalcémie sobserve
puis glucosé à 50 gIl). [380] dans l’hyperthyroïdie mais pas
:ABC l’hypothyroïdie.
[372] A - La kaliurie devrait être nulle. D - Taux correspondant à la
:C [381] ménopause.
C - Calculé à partir de la :D E - Le TRH est élevé dans
formule Acidose métabolique sans trou Ihypothyroïdie basse et son
V = 0,6 x poids x (f(Na;140) - 1), urinaire en faveur d’une fuite de action stimulante de la
le déficit hydrique (V) est ici de bicarbonate tubulaire. Dans sécrétion de
5,4 I. Il se situe donc entre 3 lacidose tubulaire proximale, le prolactine peut entraîner une
et 7 litre mais la réponse la plus pH urinaire devient inférieur à 5,8 hyperprolactinémie modérée
proche est 7 litres. dès que les bicarbonates (normale chez la femme < ou =
[373] plasmatiques sont inférieurs au 20
:ACD seuil de réabsorption tubulaire. nglml).
B - Signe d’hyperhydratation Ce patient garde un pH urinaire [387]
cellulaire. élevé malgré des bicarbonates :A
D - Surtout chez le nourrisson. plasmatiques effondrés à 14 Sans commentaire.
[374] mmom/l, ce qui est en faveur [388]
:ACE d’un acidose tubulaire distale. :E
A - Fausse hyponatrémie liée à Basedow et thyroïdite de
la présence en excès d’une [382] Hashimoto sont deux
substance occupant un grand :BC pathologies auto-immunes
volume plasmatique. Lapport de chlorure de potassium parfois difficiles à différencier.
C - Fausse hyponatrémie liée à est urgent. La dose de 2 g en 8 h
la présence en excès d’une (réponse B) est
substance osmotiquement insuffisante et la réponse C exclu
active. le potassium. Il est possible de
E - Hyponatrémie de déplétion. perfuser jusqu’à 20 mmol/h
[375] (1,5 g) de chlorure de potassium
:A à la concentration de 75 mmol/l
Tableau très évocateur avec (5,7 g).
hypo-osmolarité plasmatique et Référence : Guide pratique des
osmolarité urinaire élevée. médicaments par Pb. Doroz chez
Pathologie pulmonaire. Maloine.
[376] [383]
47
Gastro-entérologie

[1] colectomie segmentaire. Celle-ci en matière d’appendicite aigué.


:B à l’avantage d’éviter un [16]
Toutes les autres propositions décrochement de l’angle gauche. :ABDE
sont exactes. Il faut se souvenir [8] C - C’est le cas de la hernie
que dans 2/3 des cas, le siège :AD crurale.
initial de la douleur est Evident. [17]
épigastrique et non au niveau [9] :BDE
de rhypochondre droit. :BC A - L’apparition récente des
[2] L’hépatite A peut troubles même fonctionnels
:E exceptionnellement être invite à pousser les
Proposition évidente. responsable d’hépatite fulminante investigations surtout passé
[3] mais jamais d’hépatites l’âge de 40 ans.
:D chroniques.Les anomalies [18]
Habituellement en France, biologiques hépatiques :ABE
l’hépatite alcoolique aiguê observées au cours des Sans commentaire.
(HAA) survient sur des lésions infections à CMV et à EBV sont [19]
de cirrhose ; cependant I’HAA en règles modérées et toujours :AD
peut survenir à tous les stades transitoires. C - Le cholestérol synthétisé
de foie alcoolique. Dans les [10] par le foie est diminué en cas
pays anglo-saxons, HAA sur :B d’insuffisance hépatocellulaire.
foie sain (stéatome) est La persistance de l’antigène HBe [20]
fréquente. dans le sérum au delà de 10 :BE
[4] semaines fait craindre une C - La survenue dune fièvre au
:C évolution vers la chronicité. cours de l’amibiase doit faire
Le traitement immédiat habituel rechercher une atteinte
de la crise de colique hépatique [11] hépatique (abcès amibien du
repose sur la prescription dun :C foie).
antispasmodique ; les Organe fragile, particulièrement [21]
morphiniques, qui augmentent exposé. :ABCE
la tension des voies biliaires, [12] C - En cas de surdosage.
sont à éviter. :B E - Epithélium à renouvellement
[5] Langiocholite se définit comme rapide (48 h pour la muqueuse
:B une infection bactérienne de la intestinale).
Affection fréquente voie biliaire principale. Sa cause
autosomique dominante, la majeure est la lithiase de la voie [22]
maladie de Gilbert est biliaire principale. :D
responsable d’ictère à bilirubine [13] Au cours de l’angiocholite
non conjuguée. En dehors l’origine, de l’ictère peut être
d’une anomalie possible de la Réponse? Le Questran®, mixte
clearance de la BSP, le reste du chélateur des sels biliaires, 1 - n est essentiellement lié à
bilan hépatique est strictement aggraverait la stéatorrhée en robstacle responsable dune
normal. diminuant encore les possibilités cholestase. Le facteur V,
[6] réduites du ‘cycle entéro- témoin de
:ABCD hépatique. rinsuffisance hépatique, est
Evident non commenté. [14] normal même si le TP est
[7] :C abaissé. L’injection lente
:AB Lantigène de surface du virus (perfusion) de
Lhémicolectomie gauche, HB, ou enveloppe, est une partie vitamines K (20 mg) normalise
théoriquement plus non infectante du virus. en règle le TP.
satisfaisante sur le plan [15] 2 - Le sepsis peut être
carcinologique, donne en fait :BD directement responsable
exactement les mêmes taux de A - L’absence de parallélisme dictère (septicémie à gram -).
survie et de récidive que la anatomo-clinique est classique [23]
1
:C ascite réfractaire. Les jamais observée (pas d’atteinte
E - La douleur post prandiale anastomoses termino-latérales du grêle) dans la RCH.
immédiate évoque soit une s’accompagnent au contraire [37]
gastrite soit une colopathie d’une ascite. :B
fonctionnelle (l’item E est donc B D E - Sont des traitements D - Cela se voit en règle dans
inexact et la correction préventifs des récidives les occlusions incomplètes
discutable). hémorragiques liées à réalisées habituellement par les
[24] l’hypertension portale. obstructions terminales.
:B [30] [38]
A - Elle est toujours surestimée. :ACE :D
[25] C - Elle se traduit, sur la Il s’agit d’un complication rare
:A radiologie de face, par un des fistules
La recherche dun astérixis pneumopéritoine. cholécystoduodénales ;
nécessite un état de conscience cliniquement elle réalise une
incompatible avec la définition [31] occlusion évoluant par accès
du coma stade III. :ABE avec migration des douleurs.
[26] Le diagnostic de hernie Radiologiquement, le signe
:ABE diaphragmatique post- pathognomonique de la fistule
Ce sont les causes les plus traumatique est est la présence d’air dans les
fréquentes de pancréatite aiguê vraisemblable.Elle peut livrer voies biliaires (aérobilie).
sous nos climats passage à l’estomac (A) à la rate [39]
B D - Peuvent donner des (E) ou au colon (B), au grêle et :ABD
pancréatites aiguês. Pour au grand épiploon. L’intervention s’impose (A);
l’ascaris, en cas de localisation, [32] l’amputation abdominopérinéale
dans le :ADE est indispensable (B) compte
Wirsung et non dans la VBP. A - L’échographie est en règle tenu de la proximité du pôle
[27] suffisante. inférieur de la tumeur par
:BC D - Elle est réalisée dans le cadre rapport à la marge anale.
Par argument de fréquence du bilan pré-opératoire pour [40]
devant le tableau, la diverticulite rechercher des lésions :ACD
doit être évoquée en premier associées (rein gauche). B E - Sont des conséquences
lieu mais la crainte du cancer [33] possibles.
impose des explorations :BD A - Impose la recherche par
complémentaires en E - L’angiome stellaire au cours NFS et toucher Rectal au
commençant, compte tenu du dune maladie hépatique est un minimum.
contexte infectieux, par un signe d’insuffisance C - La décompensation ictéro-
lavement aux hydrosolubles. hépatocellulaire et non ascitique d’une cirrhose bien
[28] hypertension portale. compensée jusqu’alors peut
:AD [34] révéler un carcinome
A - Il s’agit d’un signe tardif, le :D hépatocellulaire (le terme
transit baryté n’est plus guère La gamma glutamyl transférase d’adéno cancer est imprécis)
utilisé dans le cadre du bilan est un test sensible de dépistage
dune pancréatite chronique. dune anomalie hépatique. [41]
B - Li L2 et non L4 Cependant elle n’a aucune valeur : C D E
E - N’a aucune signification étiologique. E - Les ascites infectées du
pathologique. [35] cirrhotique sont en règle plus
[29] :A pauvres en protides que les
:AC Latrophie villositaire n’est jamais ascites non infectées . Une
Vise à créer un gradient de modérée au cours d’une maladie ascite riche en protides (>20
pression entre la cavité coeliaque. g/P) doit faire rechercher une
péritonéale et le milieu intérieur, [36] pathologie maligne ou une
afin que l’ascite se draine. C’est :D tuberculose.
le type danastomose qu’il faut L’hyperoxalémie responsable [42]
utiliser si l’on réalise une d’une lithiase nécessite une :CDE
anastomose portocave pour atteinte iléale. Celle-ci n’est D - Cette indication est
2
actuellement en plein essor. La 90 % des cas, le TP est toujours de Gilbert un défaut partiel en
sphinctérotomie endoscopique inférieur à 20 %, traduisant une en glutamyl transférase qui
permet alors souvent, en grande insuffisance hépato- diminue la conjugaison de la
permettant un bon drainage des cellulaire. Bilirubine.
voies biliaires, de refroidir’ le [49] [60]
malade en vue d’une chirurgie :E :E
secondaire éventuelle. (Connaissance pure). Evident.
[43] [50] [61]
:BD :BCE :A
A - L’atrophie villositaire totale En cas doubli, refaites un rapide Le duodénum et le jéjunum
est en règle prédominante au schéma et la réponse devient sont atteints préférentiellement.
niveau duodénojéjunale. évidente. Liléon peut être touché, le colon
Latteinte jamais.
iléale traduit rextension de la [51]
maladie. :ABE [62]
C - Il témoigne alors d’une D - La hernie de “cloquet” est lié :B
atteinte idéale. à la présence dintestin dans la Sans commentaire.
D - Conséquence de la gaine de muscle périné. [63]
malabsorption de la vitamine [52] :BD
D E - La réintroduction du :AD A C - Sont en faveur d’une
gluten entraîne en règle une Sans commentaire. obstruction.
rechute clinique et histologique. [53] D - Lexistence d’interventions
La :CD antérieures favorise la
durée du traite-ment est Ces signes traduisent une fistule formation de brides sur
controversée. colovésicale dont il faut retrouver lesquelles les
[44] la cause. anses grêles se volvulent.
:BE E - Fissure anale [64]
Douleur, fièvre, ictère. [54] :ACD
[45] :ABCE B, E - Au niveau de l’isthme du
:A D - Il sagit dune cause d’anémie pancréas, il n’y a pas de voies
Réponse évidente. hémolytique chronique qui peut biliaires au contact.
C, D, E - Sont des traitements se compliquer de lithiase [65]
envisagés pour les ascites pigmentaire. On peut donc :ABCE
réfractaires au traitement. rarement observer un ictère Voir corrections antérieures.
Actuellement les larges biliaire à bilirubine mixte. [66]
ponctions suivies de perfusion [55] :D
dalbumine ont un regain :BCD Sans commentaire.
dintérêt, leur Evident. [67]
tolérance est bonne et elles [56] :B
diminuent la durée :A 4 - Le test au D-xylose
dhospitalisation. La fièvre doit faire rechercher une témoigne d’une atteinte
[46] localisation hépatique ou une duodéno-jéjunale.
:C surinfection bactérienne. [68]
Quelle que soit leur taille, les [57] :D
varices oesophagiennes :D En cas de métastase unique, la
n’entrainent jamais de Il n’y a pas dulcère duodénal résection du colon gauche est
dysphagie. sans acide. nécessaire, associée à une
[47] [58] résection pulmonaire.
:A :C A - La chimiothérapie donne un
Réponse évidente En réalité devant un tableau taux de réponse de 20 %
(connaissance pure) typique D et E sont totalement environ et son efficacité n’est
[48] illogiques. Q C M mal posé. pas démontrée en dehors des
:D [59] métastases hépatiques.
Au cours d’une hépatite :B [69]
fulminante, mortelle dans 80 à Il existe au cours de la maladie :E
3
Seul I’lgM anti-HA permet E - La vagotomie suprasélective [82]
d’affirmer le diagnostic respecte les branches motrices :ABC
d’hépatite virale A récente. destinées à la région antrale et Afin de retrouver un tonus
D - 70% des patients de plus de ne nécessitent aucune correct du SIC.
40 ans ont en France des anti intervention de vidange. [83]
HA lgG témoignant d’une [76] :BDE
infection ancienne. :ABE Le traitement supprime le
[70] Non évident. réservoir de lithiase (vésicule),
:D [77] sassure de la liberté du
Lorsque le processus tumoral :C cholédoque, la
(en règle pancréatique) ne peut 1 - Il faut néanmoins savoir que radiomonométrie per-opératoire
être enlevé, il est indispensable la pancréatite chronique vise à sassurer de la liberté de
de réaliser une chirurgie s’accompagne, dans 15 à 20 % la voie biliaire principale en fin
gastrique qui enlève l’organe des cas, de lithiase vésiculaire dintervention afin de ne pas
cible dont une gastrectomie [78] méconnaître un calcul résiduel.
totale. Actuellement l’efficacité :A Actuellement, l’exploration se
des nouveaux antisécrétoires 3 - Trypanosomiase Sud- fait surtout par cholédoscopie.
(Oméprazole) a réduit Américaine, la maladie de [84]
considérablement la nécessité Chagas entraîne une destruction :BD
d’une gastrectomie totale. du système nerveux intrinsèque Cliniquement sont aussi une
[71] de l’oesophage aboutissant à une valeur pronostic. Age 55 ans.
:BCD achalasie, source de stase puis Biologiquement, ont une valeur
Ces lésions exposent à un de dilatation. pronostique péjorative :
risque de dégénérescence, [79] leucocytose> 16000/,
peut être liée à la survenue de :C glycémie> 12/mmol/l à
dysplasie épithéliale sévère. Par ordre de fréquence ; le l’admission, LDH <35, ASAT <
trouble du transit 44%, 25. Dans les 48 premières
[72] rectorragie 10%, douleurs heures, diminution de
:ABCD abdominales 14%, AEG 13%, rhématocrite de plus de 10 %,
D - La grosse vésicule au cours syndrome occlusif 16% urée sanguine >8 mmol/l, Pa 02
d’un ictère témoigne d’un [80] <60 mm Hg. Bicarbonate
obstacle complet situé en :E diminué de 4mmol, volume de
amont de runion du cystique et Maladie autosomale dominante séquestration liquidienne
du cholédoque. Il s’agit donc en touchant environ 4% de la supérieure à 6 I.
règle dun cancer de la tête du population, liée à un déficit en Le scanner permet également
pancréas. glutamyl-transférase d’où de classer la gravité de la
[73] ralentissement de la conjugaison. pancréatite en appréciant la
:DE Les inducteurs enzymatiques nécrose.
La grosse vésicule au cours de diminuent l’importance de l’ictère, [85]
la pancréatite chronique est le bilan hépatique est normal. :ACE
exceptionnelle. [81] Le virus A est un virus à ARN à
B - Le hile est en aval de :B transfusion orofécale,
l’embranchement du cystique et La PH métrie oesophagienne est incubation 30 à 60 jours,
la vésicule est donc normale. positive chez 85 à 95% des virémie courte 2 à 3 semaines,
C - La vésicule est en règle patients ayant un RGO. Il virus dans les selles 1 semaine
atrophique donc non palpable. quantifie le nombre, la durée des avant et quelques jours après
[74] reflux, les reflux alcalins. Son l’hépatite clinique.
:ABC intérêt réside dans la mise en [86]
En l’absence de ces causes, 10 évidence d’un RGO dans les :ACD
à 15% des vagotomies pathologies intriquées (asthme, Le retentissement sur le tube
suprasélectives peuvent douleur thoracique) et dans digestif sous forme de
s’accompagner de récidives l’évaluation de médicaments sur compression, ou de sténose
ulcéreuses après 1 à 10 ans. le nombre et l’intensité des reflux. duodénale est appréciée par un
[75] T.O.G.D. ou une fibroscopie.
:BCD [87]
4
:ABD E - Plus longues que hautes dans majeure actuelle pour l’hépatite
Association d’un cancer ORL les occlusions du grêle. virale B est la transmission pour
dans 15% des cas environ. [95] voie sexuelle.
B - En raison du croisement de :BD [103]
l’aorte et de l’oesophage Connaissance pure. :C
C - C’est le gauche et non le [96] Celle-ci peut être liée à un
droit :ABD cancer pylorique ou à un
D - Plus d’1/3 des patients ont B - Par inhibition enzymatique ulcère.
une contre indication opératoire. hépatique. [104]
[88] C - Non, on peut même observer :A
:ABCDE une bradycardie, voire un BAV. En revanche, le cancer
D - Lié à un pseudokyste [97] rectosigmoïdien peut bénéficier
E - Hypertension portale :AC dun traitement radiochirurgical
segmentaire par compression, B - Au contraire, entraîne une (surtout pour le rectum).
sténose ou thrombose de l’axe lutte avec augmentation des [105]
veineux. bruits hydroaériques. :BCD
[89] E - Au contraire, déshydratation A - L’hépatite A ne donne
:D et choc sont précoces par jamais d’hépatite chronique.
Le traitement médical de création d’un troisième secteur. E - 10 % des hépatites B
l’achalasie utilise les dérivés [98] évoluent vers la chronicité, 30 à
nitrés retard ou ladalate, :ABCDE 40 % des hépatites non A non
diminue la contractilité A - Liée à la malabsorption en B
musculaire lisse et en particulier vitamine D. évoluent vers la chronicité.
la pression du SlO. B - Témoignant de lostéomalacie. [106]
[90] C - Par maldigestion lipidique ou :CDE
:C perturbation du cycle Maladie autosomique
La contracture signerait une entérohépatique. dominante évoluant toujours
perforation d’une anse sphacèle D - Par carence en vitamine K vers la cancérisation. Une
et témoignerait d’un retard (vitamines liposolubles A D E K). colectomie totale s’impose dès
considérable au diagnostic. E - Par carence en folate, en le diagnostic posé.
règle réserves hépatiques de C - Il existe souvent des
[91] folates (3 mois). malabsorptions.
:D [99] [107]
Au niveau du 1/3 inférieur de :B :B
l’oesophage, on peut avoir un 1 et 3 Peuvent donner des La vagotomie de l’antre ne
adénocarcinome. hépatites chroniques actives. nécessite pas de pyloroplastie.
[92] 2 Responsable d’hépatite [108]
:ABDE cholestatique. :ABCDE
A - Il sagit d’une complication [100] A - la molécule n’arrivera pas in
des diverticules du colon droit et : A C situ.
du coecum. Si l’hémorragie est A - Par bloc intra hépatique (dans B - L’ursolvan est inefficace sur
importante ou se reproduit, le monde, c’est la bilharziose qui les lithiases pigmentaires.
indication chirurgicale. arrive largement en tête). C - Risque d’hépatotoxicité
E -Il faut ici surtout traiter le D - Non, mortalité à 50% à 40 foetale.
cancer. ans. D E - Echec et taux de récidive
[93] E - Permet de diminuer la important dans ces indications.
:ACE prévalence de certaines [109]
A - Mésentérium commune complications. :A
responsable de volvulus total du La douleur est typiquement une
nouveau-né et du nourrisson. [101] crampe avec sensation de faim
Le maximum des lésions siège : B D douloureuse.
à ce niveau où se situe le sillon Sans commentaire. [110]
d’étranglement. [102] :C
[94] :A La pHmétrie des 24 h serait
:ABE La mode de contamination encore plus sensible.
5
[111] :D D - Péan Billroth 1.
:D Elle supprime la sécrétion [131]
Question d’anatomie, viennent acidogastrique nerveuse (vague) :D
ensuite B et E. et humorale (gastrine antrale); En dedans des vaisseaux
viennent ensuite ACB fémoraux au-dessus de la ligne
[112] E - N’est pas un traitement de de Malgaigne (épine iliaque
:ABCD l’ulcère duodénal. antérosupérieure épine du
Sont aussi à évoquer: infection [121] pubis), la hernie crurale est au-
du liquide d’ascite, :C dessus de la ligne de
pneumopathie, abcès dentaire, Car la vésicule ne peut Malgaigne.
infection urinaire. concentrer le médicament. [132]
[113] [122] :A
:BD :AB B C - C’est ce qu’on observe
Sont des antiacides Le signe de VON WAHL est le dans les occlusions coliques.
A - Action anticholinergique. météorisme abdominal immobile, [133]
C - Inhibiteur spécifique des rénitent, tympanique par :DE
récepteurs H2, empêche la distension de l’anse sus-jacente Voir commentaires antérieurs
rétrodiffusion des ions H+. à la strangulation.
[114] [134]
:ABCD [123] :AB
D - L’endobrachyoesophage est :AD Non commentée,
une lésion acquise secondaire Connaissance. connaissance.
à la cicatrisation d’une [124] [135]
oesophagite ulcérée avec :ABCDE :BCE
remplacement de la muqueuse Connaissance. B - En rapport avec
oesophagienne détruite par la [125] l’épanchement intrapéritonéal.
muqueuse gastrique Le risque :BC C - Signe rhémopéritoine.
de dégénérescence est de 10% B - Traduit rocclusion du grêle. E - Est en faveur dune rupture
à type d’adénocarcinome. C - Affirme l’existence d’une de rate.
[115] communication biliodigestive. [136]
:ACD [126] :ACD
E C’est le contraire, les niveaux :ACD B - Evoque la leptospirose.
sont plus larges que haut. A - Déchirure longitudinale de la E - Signerait une péritonite par
[116] muqueuse de la jonction perforation.
:ABCD oesogastrique lors d’efforts de [137]
L’item B est discutable car la vomissements. :BCE
douleur au toucher rectal est en D - Par bloc intrahépatique et D - Rien à voir, non
faveur d’une péritonite et non hypertension portale. commentée.
de son étiologie... [127] A - Terrain plus âgé, siège de la
[117] :BC douleur, touchers en règle
:D D - Il s’agit de protection passive normaux.
La plupart des cancers se par immunoglobulines. [138]
développent à partir d’un [128] :ABC
polype, la coexistence d’un :D D - Evoque plutôt une
cancer et de polypes encore 1 et 3 Traitement d’insuffisance pércardite.
bénins n’est donc pas pancréatique exocrine. [139]
exceptionnelle. [129] :ABCDE
[118] :B E - En règle paranéoplasique.
:E Il peut s’accompagner d’un iléus [140]
Annulée car pas de question réflexe et d’un état de choc :ABC
posée. hypovolémique. Sans commentaire.
[119] [130] [141]
:A :B :BCDE
Connaissance. A - Poly A Billroth 2. D - Tumeur endocrine sécrétant
[120] B - Finsterer Billroth 2. de la gastrine entraînant une
6
hypersécrétion gastrique acide. - Hypertension portale muqueuse). Il est rare en
E - Quand le débit acide basal > segmentaire France mais fréquent au Japon.
ou égal à 15 mol/h et lorsque la - faux kystes [157]
concentration acide basal est - complications aiguès :ACD
supérieure à 100 mgIl, le nécessitant un traitement Il existe typiquement un
diagnostic est très probable. d’urgence. intervalle libre entre le repos et
[142] [149] la douleur. Toutefois la douleur
:D :ABCDE ulcéreuse peut être atypique,
Connaissance non commentée. Sans commentaire. voire absente.
[143] [150] [158]
:B :BCE :CDE
Le début est progressif, le B - La contracture permanente Le cancer de roesophage
météorisme est diffus immobile est pathognomonique. touche surtout rhomme alcoolo-
et silencieux. Il existe une C - L’ulcération a une forme de tabagique.
distension du grêle et du colon. raquette à grosse extrémité [159]
[144] externe. :B
:C E - La douleur est déclenchée Un cancer peut avoir un aspect
Il existe un envahissement par la selle et prolongée. endoscopiquement bénin. Les
ganglionnaire et/ou une atteinte [151] biopsies sont donc
lymphatique ou vasculaire. La :BD indispensables.
radiothérapie pelvienne diminue Sans commentaire. [160]
dans ce groupe de patients, la [152] :AB
fréquence des récidives. :C Question un peu intriguante car
Le polype juvénile peut être le polype hyperplasique est
[145] classé dans le groupe des classiquement considéré
:D hamarthomes ; il a une tendance comme non néoplasique.
Voir question n° : 143. à l’auto élimination dans les Toutefois, un développement
[146] selles. La dégénérescence du dadénocarcinome à partir de
:D Peutz-Jegher est rare polypes hyperplasiques a été
Certains auteurs préfèrent la [153] signalé et le polype
vagotomie avec antrectomie :ACE hyperplasique peut être associé
débordant l’ulcère. Seuls les obstacles situés sur le à des polyadénomes.
[147] trajet de bile, entre la vésicule et [161]
:A le duodénum, peuvent être :C
En l’absence de contre responsables d’une grosse Le D-xylose explore
indications opératoires, la vésicule. l’absorption jéjunale. Le
chirurgie s’impose jusqu’à 7 cm [154] Schilling explore l’absorption
de la marge l’amputation :D iléale Les résultats de IHGPO
abdominopérinéale est la règle Cette vaccination est bien sont trop dépendants de la
au-delà de 11 cm (jusqu’à 14 tolérée. Elle est conseillée mais fonction pancréatique
cm); on réalise une résection non obligatoire pour le personnel endocrine.
antérieure avec rétablissement hospitalier. [162]
de la continuité entre 7 et 11 :A
cm. Tout est affaire d’école. [155] Comme dans tout coma
[148] :AC métabolique, il n’existe pas de
:E L’hyperamylasénie a une valeur signes de localisation.
Les indications du traitement diagnostique mais non [163]
chirurgical au cours de la pronostique. :ABCE
pancréatite chronique sont: [156] L’hyperamylasémie a une
- douleurs résistantes au :ABD valeur diagnostique.
sevrage et à un traitement Le cancer muco-érosif est un L’hypoglycémie et
médical prolongé cancer superficiel dont le Ihypocalcémie ont une valeur
- ictère rétentionnel avec diagnostic, difficile, repose sur pronostique (signe de gravité).
dilatation des voies biliaires rendoscopie avec biopsies L’hypertriglycéridémie est une
- sténoses digestives (parfois simple dépoli de la étiologie possible.
7
[164] respecte les matrices destinées à du tractus digestif supérieur y
:ACD l’antre, ce qui rend inutile un est associé.
La question est mal posée car geste de drainage. [181]
les réponses mélangent une [172] :CDE
lésion susceptible de se :D En cas de liquide rosé, la
cancériser (loesophagite), des La définition de la gastrite est ponction lavage est à refaire.
facteurs carcinogènes (alcoolo- histologique. Il faut refuser les [182]
tabagisme) et une association diagnostics radiologiques de :CE
pathologique fréquente (cancer “gastrite à gros plis”. La gastrine est sécrétée par
du pharynx). [173] l’antre. Seules les interventions
[165] :ABDE comportant l’ablation de l’antre
:BDE Idéalement, le traitement peuvent faire baisser la
Le Shilling explore l’absorption chirurgical rétablit les processus gastrinémie. La vagotomie
de l’iléon et le D xylose explore antireflux physiologiques. isolée fait augmenter la
l’absorption du jéjunum. [174] gastrinémie.
:ABD [183]
[166] La vitamine B12 (Schilling) est :A
:ABCDE absorbée au niveau de l’iléon. L’impulsivité à la toux suppose
Sans commentaire. [175] une communication avec
[167] :D l’abdomen (hernie).
:CE La migration se fait à la faveur [184]
Les éventuelles rèctorragies d’une fistule cholécysto- :DE
accompagnant les thromboses duodénale ou cholécysto Dans le syndrome de Zollinger-
hémorroïdaires ne sont pas gastrique. Le blocage du calcul Ellison, cette étude doit être
absorbantes survient plus souvent dans l’iléon complétée par un test à la
[168] que dans le jéjunum. sécrétine. Dans la maladie de
:B [176] Biermer il existe classiquement
En fait la réponse complète :D une achlorhydrie résistante à la
serait la ligature de la L’endoscopie, en période stimulation.
gastroduodénale + vagotomie hémorragique, montre un [185]
pour traiter rhémorragie et écoulement de sang par la papille :AE
l’ulcère. (hémobilie ou wirsungorragie) Le caractère transfixiant
[169] mais ne permet pas d’en préciser dorsale est très évocateur.
:D l’origine. [186]
Le monomère de chlorure de :CD
vinyle comme le thorostrat [177] Les pullulations agissent sur le
expose au risque :A contenu intra luminal (sels
d’angiosarcome alors que la L’iléus biliaire est la complication biliaires, lipides, protides,
cirrhose alcoolique et la plus rare. glucides, Vit B12). L’action sur
rhémochromatose exposent au [178] la muqueuse est beaucoup plus
risque de carcinome :A inconstante.
hépatocellulaire. Les brûlures de l’oesophage sont [187]
[170] essentiellement dues à :BE
:D l’absorption d’alcalins. La question est intriguante car
Cette complication limite les [179] toutes les réponses proposées
indications de la dérivation :B peuvent évoluer vers une
porto-cave qui est pourtant très Lexulcération respecte la occlusion fébrile. Mais ce sont
efficace dans le prévention des musculaire muqueuse . L’ulcère essentiellement B et E qui sont
récidives d’hémorragie intéresse la musculeuse. révélée par une occlusion
digestive. [180] fébrile.
[171] :C
:D La dysphagie sidéropénique ou [188]
La VSS ou vagotomie fundique syndrome de Plummer-Vinson :B
ne sectionne que les fibres est rare en France. Un haut Il s’agit d’un carcinome
sécrétoires fundiques et risque de survenue de cancers épidermoïde. La question est
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ambiguê car la sensibilité à la [198] vasculobiliaires.
radiothérapie n’est pas nulle. :C [208]
Toutefois, la radiothérapie seule La douleur du coté droit au TR :ABCDE
n’est pas habituelle. est l’élément clé du diagnostic. Une cholécystite aiguê
[189] nécessite un traitement
:A [199] précoce.
La thrombopénie est :C [209]
habituellement due à L’ictère de la cirrhose est :D
l’hyperplénisme( pancytopénie habituellement dû à l’insuffisance La question est mal rédigée car
à moelle riche) hépato cellulaire. la réponse la plus juste serait: il
[190] [200] peut exister des intervalles de
:C :E muqueuse saine. En effet il
Quelque soit le niveau de On distingue les hématomes existe des Crohn coliques sans
l’oesophage, la tumeur la plus sous-capsulaires avec parfois intervalles de muqueuse saine.
fréquente est l’épithélioma ruptures en 2 temps et les
malpighien. ruptures constituées d’emblée, [210]
[191] très hémorragiques. :B
:A [201] Plus rarement, il peut s’agir
LIgA est au contraire :C d’une fistule cholécysto-
augmentée. La polypose familiale gastrique.
[192] adénomateuse a le risque le plus [211]
:D élevé (proche de 100%) et une :D
Lérythrose palmaire est un colectomie préventive est Le drain de Kehr réalise un
signe d’insuffisance hépato- indiquée. drainage biliaire externe. Il est
cellulaire. [202] mis en place après
[193] :C cholédocotomie.
:E La réalisation d’une anastomose [212]
Aucun de ces items n’est utile bilio-digestive suppose une voie :B
puisque le sujet a déjà biliaire large. La hernie hiatale par roulement
l’hépatite. Par contre des [203] peut s’étrangler.
gamma :ABCDE [213]
globulines non spécifiques La question est difficile. :D
pourraient être indiquées pour L’entéropathie exsudative des La fièvre et Ihyperleucocytose
l’entourage. cirrhoses est habituellement suggèrent un processus
[194] modérée et intervient peu dans infectieux. L’apparition de
:AE Ihypoprotidémie. glaires rectales et les signes
La question est ambiguê car [204] urinaires évoquent une
l’arrêt du tabac est conseillé ou :ABCE infection.
du moins une diminution de la Typiquement, l’alimentation [214]
consommation vespérale. calme la douleur. :E
[195] [205] Lhépatocyte synthétise tous les
:CD :BDE facteurs de la coagulation (sauf
Une oesophagectomie partielle Les diverticules peuvent se le facteur de Willebrand).
avec gastrectomie polaire rompre, s’infecter ou saigner. [215]
supérieure peut également être [206] :CD
proposée. :C L’ hémicolectomie gauche
[196] Schématiquement, la sécrétion comporte la ligature de l’artère
:AD acide est normale ou élevée dans mésentérique inférieure au ras
Une rectosigmoïdectomie est l’ulcère duodénal et faible ou de l’aorte.
réalisée en cas de cancer de la moyenne dans l’ulcère gastrique. [216]
charnière rectosigmoïdienne. [207] :BE
[197] :ACD Le vaccin est préparé à partir
:C L’hypertension portale de l’Ag de surface (Ag HBs).
Lhypocalcémie est un critère de segmentaire et la cholestase sont Les particules virales complètes
gravité. dues à la compression des axes sont éliminées.
9
[217] la paroi vésiculaire, par des :BD
:ABCD germes d’origine digestive. Diverses catégories de laxatifs
La maladie de Dubin Jonhson [223] peuvent être responsables de
est due à un trouble de la :B la maladie des laxatifs:
Un ictère douloureux et fébrile
sécrétion biliaire de la bilirubine les dérivés du diphénylméthane
conjuguée. L’étude de la doit faire évoquer en premier chef (phénolphtaléine, bisacodyl),
clearance de la BSP montre 2 une angiocholite. L’examen les anthraquinoniques végétaux
pentes. complémentaire le plus simple et (comme le séné) ou de
[218] le plus rentable pour établir le synthèse, les agents
:AC diagnostic est l’échographie, à la surfactants
La céphalopancréatectomie recherche d’une dilatation des (dioctylsulfosuccinate, acides
gauche n’a ici aucun intérêt voies biliaires témoignant d’un biliaires), les laxatifs salins.
puisqu’il s’agit d’une obstacle incomplet sur les voies Par contre, les mucilages, les
compression duodénale. biliaires. huiles minérales, les laxatifs
[219] L’échographie permet aussi au sucrés (lactulose, sorbitol) ne
:C mieux d’objectiver la présence sont pas en cause.
La question est ambiguê car si d’une lithiase vésiculaire
l’hémorragie est abondante, il volontiers associée. [228]
s’agit souvent d’un polype déjà [224] :D
transformé. :E Les lésions d’oesophagite par
[220] Sans commentaire. reflux sont facilement traitées
:CE [225] par les inhibiteurs des
En fait la douleur peut être très:BD récepteurs H2 ou roméprazole ;
atypique, voire absente. Les bactériémies sont les sténoses peptiques par
probablement dues au passage dilatation endoscopique.
[221] de germes d’origine digestive de Les indications opératoires du
:C la bile vers le sang. Ces germes reflux gastro-oesophagien sont
L’abstention thérapeutique ou sont donc souvent des bacilles donc surtout : la persistance
un traitement médical sont aérobies gram négatif: dune symptomatologie gênante
contre-indiqués en raison des Escherischia ccli, Klebsiella, pour le malade sans traitement
risques d’angiocholite. Enterobacter; mais aussi des médical et surtout les récidives
Chez un sujet en bon état Streptocoques faecalis ou plus symptomatiques et
général, la chirurgie est rarement des anaérobies : endoscopiques à chaque essai
indiquée ; elle permet Bactéroïdes fragilis ou d’arrêt du traitement par les
rextraction des calculs de la Clostridium perfringens. inhibiteurs des récepteurs H2.
VBP par cholédocotomie, et la En l’absence d’un traitement [229]
cholécystectomie. urgent, une septicémie peut :AB
La sphinctérotomie survenir, compliquée elle-même L’association dune douleur
endoscopique est indiquée de collapsus et/ou d’insuffisance provoquée de la région
chez les patients présentant un rénale. vésiculaire et d’une inhibition
risque anesthésique et dans les [226] respiratoire constitue le signe
cas de lithiase résiduelle. :BCE de Murphy; ce signe, très
[222] L’appendicite méso-coeliaque se évocateur, nest cependant pas
:C révèle habituellement par une spécifique d’une douleur
L’obstruction du canal cystique occlusion fébrile avec douleur vésiculaire.
par un calcul est à l’origine provoquée proche de l’ombilic. [230]
d’une distension de la vésicule. L’appendicite pelvienne peut être :BD
L’augmentation de pression et révélée par des signes urinaires Les mécanismes de la toxicité
l’effet toxique du contenu et/ou simuler une salpingite aiguê gastrique de l’aspirine et des
vésiculaire (acides biliaires, notamment. AINS sont multiples.
phospholipides) entraînent une Le toucher rectal n’est pas Ils inhibent la synthèse locale
inflammation et un oedème de douloureux près d’une fois sur de prostaglandines, doù
la paroi vésiculaire. deux, mais il est indispensable à hypersécrétion acide et hypoxie
Secondairement, il se produit l’examen clinique. relative sensibilisant la barrière
une infection du contenu et de [227] gastrique à cette agression.
10
[231] d’un ictère. dans l’iléon, provoquant ainsi
:AB Il est rare que l’on ait besoin de une occlusion intestinale.
Les hernies hiatales par faire appel à la cholangio- A noter par ailleurs le problème
roulement représentent 5 à 10% pancréatographie rétrograde par de diagnostic différentiel posé
des hernies hiatales. voie endoscopique (en cas de au cours dune poussée de
Le cardia et l’oesophage restent normalité de l’échographie et du sigmoïdite entre une occlusion
en place et la hernie est para- scanner). inflammatoire et une occlusion
oesophagienne, contenue dans mécanique sur sigmoïdite
un sac péritonéal. [237] pseudo-tumorale.
Elles ne s’accompagnent :B [242]
généralement pas de reflux La sténose du pylore sur ulcère :BCDE
gastro-oesophagien. bulbaire reste une des rares La diminution ou l’arrêt de la
[232] indications chirurgicales au cours sécrétion biliaire, en cas de
:CD de la maladie ulcéreuse cholestase prolongée, entraîne
Il faut préciser que seulement duodénale. une malabsorption des
30 à 50% des ulcéreux [238] vitamines liposolubles, dont la
duodénaux sont :D vitamine K.
hypersécréteurs, les autres Le traitement du mégaoesophage Il en résulte une baisse du TP
étant normosécréteurs. idiopathique ou achalasie avec maintien du facteur V
A noter par ailleurs qu’un débit oesophagienne est au mieux (vitamine K indépendant). Par
acide basal supérieur à 30 réalisé par roesocardiomyotomie ailleurs, sous l’influence de la
mEq/h (en fait, 26 mEq/h) est de Heller qui concerne les 2 cholestase, l’hépatocyte
quasiment spécifique du couches musculaires de fabrique en excès :
syndrome de Zollinger-Ellison. roesophage et respecte la sous phosphatases alcalines,
[233] muqueuse et la muqueuse. Une gamma GT, 5’nucléotidase.
:E autre possibilité thérapeutique est [243]
Une rupture de tous les plans réalisée par les dilatations :ABCD
de la paroi abdominale est une endoscopiques. Une activité gamma GT existe
éviscération. [239] dans plusieurs organes : foie,
[234] :ABCD reins, pancréas, intestin grêle,
:BE Une compression du cholédoque cerveau.
Le sphincter inférieur de peut donner lieu à un ictère Une élévation de la gamma GT
l’oesophage joue rétentionnel, une compresssion sérique peut s’observer au
vraisemblablement le rôle le du duodénum entraîne des cours des maladies
plus important dans les vomissements répétés post- hépatobiliaires, de l’alcoolisme,
mécanismes anti-reflux ; il est prandiaux, une compression de de certaines prises
caractérisé par l’existence dune raxe spléno-portal peut être à médicamenteuses (notamment
zone de haute pression basale l’origine d’une hypertension inducteurs enzymatiques), et
par rapport à la pression de portale segmentaire. Une ascite d’autres maladies, dont les
l’estomac et du reste de peut être chyleuse, conséquence néphropathies (élévation
l’oesophage. d’une compression lymphatique ; modérée et non constante),
[235] plus souvent elle est liée à la l’hyperthyroïdie, le diabète,
:BCDE pancréatite chronique et est riche etc...
L’occlusion sur bride est une en amylase (de même que [244]
complication tardive. l’épanchement pleural). :D
[236] [240] Une lithiase vésiculaire
:ABC symptomatique chez une
En cas de forte suspicion QUESTION ANNULEE. femme jeune, un bon état
clinique de cancer du pancréas, [241] général, est une indication à la
l’examen complémentaire le :BCDE cholécystectomie.
plus rentable est le scanner Liléus biliaire est la conséquence, L’abstention thérapeutique ne
abdominal. rare, d’une fistule cholécysto- se discute qu’en cas de lithiase
L’échographie abdominale a duodénale avec migration dans la vésiculaire strictement
plus d’intérêt comme examen lumière intestinale d’un asymptomatique, de
de “débrouillage diagnostique” volumineux calcul qui se bloque découverte fortuite.
11
[245] hémorragies et les complications cholestase, la malabsorption de
:C inflammatoires. la vitamine K n’affecte pas la
L’érosion de l’artère gastro- Les complications inflammatoires synthèse du facteur V, qui est
duodénale par l’ulcère est en comportent : les crises de donc conservé.
effet le risque important des sigmoïdites aiguês, les abcès [254]
ulcères de la face postérieure péri-sigmoïdiens, les fistules, les :AE
du premier duodénum, mais il péritonites, les occlusions La constipation résulte d’un
s’agit là d’une éventualité rare. intestinales, et les sigmoïdites retard à l’évacuation des
[246] chroniques pseudo-tumorales qui matières associé à une
:C posent parfois un problème surdigestion : le poids sec des
Ll.l.A. s’observe essentiellement difficile de diagnostic différentiel selles est alors supérieur à 22
chez le nourrisson. Elle réalise avec un cancer... % du poids total de celle-ci.
une occlusion grave, par [250] Chimiquement, il est possible
strangulation. :BCDE de considérer comme constipé
Les invaginations à point de Les gastrites chroniques un sujet ayant moins de 3
départ dans la région iléo- s’accompagnent volontiers selles par semaine ou moins de
caecale sont les plus d’atrophie muqueuse, de polypes 35 g de selles par jour.
fréquentes. Il est exceptionnel adénomateux, de métaplasies [255]
que le boudin d’invagination intestinales , de dysplasies :D
descende jusque dans le côlon muqueuses, toutes ces Réponse discutable.
gauche (défaut d’accolement anomalies prédisposant au S’il s’agit d’une anémie par
des segments en cause). cancer. saignement (ce qui nest pas
Chez le grand enfant ou [251] précisé), on peut penser à un
l’adulte, il existe en général un ampullome vatérien malgré la
obstacle organique (Meckel, QUESTION ANNULEE. relative rareté de cette
polype chez l’enfant ; tumeur [252] pathologie.
chez l’adulte). :BDE [256]
[247] La gamma GT sérique est un :C
:B index de dépistage très sensible Toute péritonite aigué
Toute altération de l’état d’alcoolisme chronique etJou de généralisée (s’accompagnant
général doit inviter, chez le pathologie hépato-biliaire. habituellement chez le sujet
colopathe, à une révision du Son taux élevé permet de jeune, sans antécédents
diagnostic ou à la recherche rattacher une augmentation des particuliers, dune contracture
d’une maladie associée. phosphatases alcalines à une abdominale) est une indication
[248] cholestase. opératoire formelle et urgente.
:D L’intérêt de son dosage est [257]
On dispose de deux méthodes tempéré par son absence de :ABCE
de traitement du spécificité : élévation de la La cholécystectomie est
mégaoesophage idiopathique : gamma GT par des médicaments efficace sur les complications
la myotomie de Heller et les inducteurs enzymatiques directement reliées à la lithiase
dilatations pneumatiques ou notamment, le diabète, la larva vésiculaire ; troubles
hydrostatiques du cardia. migrans viscérale, la dyspeptiques et migraines sont
Les résultats à long terme de la distomatose, les parfois associés à la lithiase
myotomie de Heller sont bons hyperthyroïdies... vésiculaire mais nen sont pas
dans la très grande majorité des des complications reconnues.
cas. L’inconvénient majeur de [253] La cholécystectomie a une
cette technique est :D mortalité globale de 0,25 à 1%,
roesophagite post-opératoire ; Le foie est responsable de la et, après 60 ans, d’environ 3%.
c’est pourquoi une intervention synthèse des facteurs I, Il, V, VII, [258]
anti-reflux est volontiers et X de la coagulation. En cas :BCE
associée à ce geste. d’insuffisance hépato-cellulaire, Toute fissure d’aspect
[249] on observe un allongement du inhabituel ou d’autres
:ABCD TP avec abaissement de ces localisations que 6 et 12 heures
Les complications de la facteurs de coagulation. doit faire
diverticulose colique sont les En revanche, en cas de craindre une affection
12
vénérienne ou néoplasique, ou gravité, ou, dans les autres cas, désordres hydroélectrolytiques,
une localisation de la maladie au mieux dans les 24 à 48 hémorragie digestive, infections
de Crohn. heures. notamment du liquide d’ascite.
[259] [265] Le lactulose semble le
:AB :ABE traitement associé le plus
La douleur typique de l’ulcère Il est important de faire le utile...
duodénal est post-prandiale diagnostic de tumeur villeuse [270]
tardive ; calmée par (diagnostic histologique) en :ABCD
l’alimentation, elle reprend 2 à 3 raison des risques de L’association d’une maladie
heures après. cancérisation de cette lésion, qui ulcéreuse bulbaire à une
[260] doit être enlevée en totalité par pancréatite chronique, invite à
:ABCE voie endoscopique ou par rechercher l’éventualité d’une
Le caractère essentiel de la intervention chirurgicale. hyperparathyroïdie primitive.
douleur ulcéreuse est d’être [266]
rythmée par les repas, post- :ABCD [271]
prandiale tardive. Il faut parfois également :ABCD
[261] suspecter un reflux gastro- Il faut redouter cette
:ABCDE oesophagien devant des complication grave lorsque, au
Les formes mineures manifestations atypiques : ORL, cours d’un syndrome occlusif
d’hépatites alcooliques sont les dysphoniques, pharyngiennes, bas, la largeur du caecum
plus fréquentes; les symptômes douloureuses thoraciques, mesurée sur I’ASP est
associés à la forme majeur y respiratoires (asthme et toux) et supérieure à 12 cm.
sont réduits voire absents. le confirmer par la P-métrie. [272]
[267] :B
[262] :AE La cardiomyotomie est le
:C Les principales causes des traitement donnant les meilleurs
Lexistence d’un diarrhées motrices sont: résultats à long terme.
pneumopéritoine, témoignant - des troubles fonctionnels [273]
dune perforation digestive dans (horaire matinal et post-prandial :C
la cavité péritonéale, est une des selles) Les ulcéreux gastriques sont
contre-indication à la - les causes hormonales: volontiers hypo ou
fibroscopie gastrique en raison hyperthyroïdie, tumeurs normosécréteurs acides.
des risques daggravation de la carcinoïdes neuropathies : [274]
perforation liés à l’insufflation diabète, :B
d’air par le fibroscope. vagotomie L’échographie peut
[263] - certaines allergies ou méconnaître une lithiase de la
:D intolérances alimentaires. VBP qui n’est formellement
C’est une affection congénitale [268] éliminée que par opacification
qui peut être reconnue :BCDE directe des voies biliaires.
tardivement, chez le grand Les anticholinergiques sont [275]
enfant ou radulte, caractérisée contre-indiqués car ils diminuent :CE
par une absence de cellules la pression de repos du sphincter Les autres causes d’atrophie
ganglionnaires dans les plexus inférieur de l’oesophage. villositaire totale sont: les
de Messner et Auerbach dans A noter qu’il y a discussion sur carences globales en
le rectum (et la partie basse du l’intérêt de la position ventrale ou immunoglobulines,
sigmoïde chez l’adulte) avec dorsale du décubitus en d’exceptionnelles lambliases, la
mégacôlon prédominant sur le inclinaison, chez le nourrisson. sprue tropicale.
côlon gauche. [269] Les duodéno-jejuno-iléites
[264] :ABCE ulcéreuses chroniques non
:ACD Dans les cas où il existe un spécifiques, le syndrome de
Le traitement de la cholécystite facteur déclenchant de ZollingerEllison les pullulations
aiguê est la cholécystectomie, l’encéphalopathie hépatique, le bactériennes de l’intestin grêle
effectuée après une traitement de ce facteur peuvent également
réanimation de quelques déclenchant entraîne la s’accompagner dune atrophie
heures s’il existe des signes de disparition de l’encéphalopathie : villositaire qui est cependant
13
toujours très hétérogène, en chez renfant. Les hernies Le campylobacter pylori est
plages. inguinales sont des hernies de maintenant appellé hélicobacter
[276] rhomme ; les hernies crurales, pylori. La présence de cette
:BE des hernies de la femme. bactérie dans l’autre est
Le caecum est normalement [283] quasiment constante en cas
non accolé. :ABC d’ulcère duodénal (95 % des
En cas de défaut daccolement La suture immédiate ne peut être cas).
du côlon ascendant, il peut se pratiquée qu’exceptionnellement
produire un volvulus du en cas de plaie colique par arme [291]
caecoascendant, donnant lieu à blanche. :A
une occlusion intestinale aigué [284] D, C - Sont des signes de
de début brutal, très :ABCDE péritonite.
douloureuse, avec un niveau Sans commentaire. E - Est un signe de
hydro-aérique siégeant en [285] pneumopéritoine.
regard de l’hypochondre :ACE [292]
gauche. B - La fistule colique est une :ABD
[277] complication, en fait indirecte, qui C - La présence d’une
:AC ne se voit plus, conséquence adénopathie satellite doit faire
Les spironolactones sont dune nécrose colique dans la évoquer un cancer anal ou un
contre-indiquées en cas hernie avec phlegmon pyo- chancre syphilitique.
d’insuffisance rénale ou stucoral et pistulisation à la peau. [293]
d’hyponatrémie chez le [286] :C
cirrhotique en raison des :ABCDE C - Typiquement, il s’agit d’une
risques d’aggravation de La forme la plus fréquente n’est augmentation du nombre de
l’hyponatrémie, d’hypovolémie pas mentionnée ; c’est la forme selles, essentiellement
efficace et surtout de syndrome latéro-caecale gauche. postprandiales.
hépato-rénal. Ces risques sont [287] [294]
majorés par l’importance de :A :BD
l’insuffisance hépato-cellulaire.L’anémie et le cancer Il n’y a aucune indication à
[278] oesophagien sont en fait la l’utilisation de corticoïdes au
conséquence de l’oesophagite cours d’hépatites virales
QUESTION ANNULEE. par reflux, et non du reflux aiguès.
[279] gastro-oesophagien lui-même. [295]
:C [288]
L’ictère témoigne d’une :ABE Sans commentaire
obstruction de la voie biliaire A - La douleur survient en fait [296]
principale. typiquement 5 à 15 minutes :C
[280] après une selle plus ou moins Le syndrome hépato-rénal peut
:D pénible. être provoqué par une infection
Il s’agit bien sûr d’une E - Les excellents résultats bactérienne, mais il n’est pas
pneumopathie d’inhalation. thérapeutiques de la cause de fièvre. C’est une
sphinctérotomie latérale insuffisance rénale
[281] témoignent du rôle fonctionnelle grave, témoignant
:ABE important de l’hypertonie du toujours d’une insuffisance
Dans de rares cas, un Sphincter anal interne. hépato-cellulaire sévère.
hémangiome hépatique peut se [289] [297]
calcifier partiellement. :D :C
Cependant, il ne se révèle La tomodensitométrie est un La prévalence des ulcères
presque jamais par une douleur examen clé du pronostic d’une gastro-duodénaux est
abdominale. pancréatite aiguê grave ; cet augmentée en cas de cirrhose.
[282] examen, répété au besoin, Une anémie macrocytaire ou
:ABDE apporte des critères pronostiques hormocytaire n’exclut pas un
C’est toujours une hernie morphologiques précis. saignement digestif.
acquise ; hernie de faiblesse ce [290] [298]
qui explique son inexistence :C :CD
14
Aucun traitement médical n’est :ABCD [312]
efficace en cas E - Une résection iléale peut :E
d’adénocarcinome gastrique. favoriser la survenue d’une Les métastases osseuses des
Cependant un traitement par lithiase vésiculaire. adénocarcinomes rectaux sont
inhibiteur sécrétoire gastrique [306] exceptionnelles.
instauré devant une ulcération :D [313]
gastrique peut en masquer les D - La radiothérapie comporterait :B
symptômes initialement; d’où des risques d’aggravation d’une Q.C.M. discutable ; une bonne
l’importance des biopsies en fistule oeso-bronchique. réponse serait: la coloscopie.
cas de lésion ulcérée gastrique. [307] La recherche du sang dans les
[299] :BCDE selles n’est en fait quun moyen
:BE D, E - L’administration prolongée de dépistage de masse, bien
En fait, la tomodensitométrie est de stéroïdes androgéniques ou imparfait.
l’examen le plus utile et le plus anabolisants, ou de contraceptifs [314]
performant. oraux peuvent donner lieu à la :ACDE
[300] formation d’adénomes ; mais le Cette hernie comporte en fait
:ABDE développement de véritables un risque relativement faible
Une hernie étranglée est par carcinomes hépatocellulaires est d’étranglement.
définition, irréductible. controversée. [315]
[301] [308] :ACD
:ABCD :ABDE Une septicémie à Gram - peut
E - Liléus biliaire est une C - Une caractéristique être un mode révélateur d’une
occlusion intestinale par biologique de l’hépatite appendicite aiguê chez un sujet
blocage d’un volumineux calcul alcoolique est justement une débilité ou sous corticothérapie.
dans l’iléon, conséquence d’une élévation des [316]
fistule cholécysto-duodénale. ASAT supérieure à celle des :D
ALAT. Lhyperamylasémie est un
[302] E - C’est une éventualité très rare critère diagnostique de
:ABCD ; beaucoup plus fréquente en cas pancréatite aigué, qui peut
En cas d’ictère, réchographie de survenue sur foie d’ailleurs manquer dans
montre une dilatation des voies cirrhotique. certains cas.
biliaires intrahépatiques et de la [309] [317]
voie biliaire principale dans 80 à : A B C :ACD
90 % des cas : la constatation L’enzyme de cholestase la plus A - L’épreuve à la BSP n’est
de voies biliaires de calibre sensible est la Gamma-GT, la pas nécessaire au diagnostic.
normal ne permet donc pas plus spécifique la 5’ C - li s’agit d’un déficit partiel en
d’écarter le diagnostic. Nucléotidase. glucuromyl transférase.
[303] [310] E - L’administration de
:ABDE :BCDE phénobarbital entraîne une
A - Par hypoalbuminémie. B - Imprévisible, en cas diminution de la bilirubine
B - Par hypocalcémie. d’hépatite immuno-allergique. sérique.
E - Par déficit en vitamine K. C - Pour certains médicaments, il [318]
[304] peut même y avoir une évolution :ACE
:B cirrhogène. B - Est le fait des foies
La pathogénie des diverticules D - Par définition d’une hépatite secondaires.
coliques fait intervenir une cytolytique. D - Est le fait des foies
élévation de pression E - C’est assez évocateur cardiaques.
intraluminale engendrée par les d’hépatite médicamenteuse. [319]
contractions péristaltiques. La [311] :ABCE
prise de fibres alimentaires :ABD L’efficacité des traitements anti-
régularise le transit intestinal, C - Peut témoigner d’une ulcéreux est telle que l’on
diminue le temps de transit, et hépatopathie chronique, non répugne à faire opérer un
diminue la pression obligatoirement cholestatique. patient pour une première
intraluminale. E - Est un signe d’hémolyse manifestation ulcéreuse.
[305] intratissulaire. [320]
15
:C [328] En fait, les douleurs
A, B, E - Ne donneraient pas :ABCDE représentent la
d’ictère. A - L’étiologie de la pancréatite symptomatologie la plus
D - Donnerait une péritonite par chronique est alcoolique dans 85 fréquente.
cholépéritoine. à 90 % des cas en France. [335]
L’hémorragie digestive en cas C - Un amaigrissement rapide :CE
de traumatisme du foie est due doit cependant faire rechercher A - L’absorption des sels
à une hémobilie. un diabète associé. biliaires n’est pas dépendante
[321] E - Il s’agit d’un diabète sans de l’absorption lipidique, mais
:B particularité propre, évolutive ou l’inverse
A - L’alcool est le plus souvent thérapeutique. est vrai.
responsable de pancréatite [329] C - Vitamine liposoluble, ainsi
chronique. :ABCD que les vitamines A, E, K.
C et D : N’est pas une cause de B - Sans traitement, la mortalité E - Diarrhée osmotique.
pancréatite. du delirium tremens est de 20 %. [336]
[322] E - Une réhydratation est :DE
:ABDE indispensable. D - Pouvant témoigner d’une
C - Caractérise une hernie [330] chute du taux de prothrombine.
inguinale :CE E - Témoignant d’une
C, E - Ces causes, évidentes dès encéphalopathie hépatique.
[323] l’inspection, ne doivent pas faire [337]
:BE méconnaître une lésion rectale :ABCDE
En fait, il faut évoquer ce notamment. A - C’est la méthode la plus
diagnostic de principe devant [331] efficace si les conditions
tout abdomen aigu et demander : A C D techniques la permettent.
un cliché en position debout Le nombre d’éléments/mm3 est B - Affirmation en fait
centré sur les coupoles à la un paramètre capital : en cas discutable: l’arlocardyl permet
recherche dun d’infection du liquide d’ascite, le la prophylaxie primaire de la
pneumopéritoine. pourcentage des polynucléaires rupture de
[324] est généralement supérieur à 50 VO. ; la prophylaxie secondaire
:ACDE %. Plus de 250 n’est en fait effective que dans
Q.C.M. difficile, et en fait sans polynucléaires/mm3 doivent faire une certaine mesure, pour les
intérêt clinique car les formes considérer que l’ascite est Child A, et en tous cas a des
topographiques de hernies infectée. résultats inférieurs à ceux
peuvent être nombreuses. [332] obtenus par les scléroses de
[325] :BCD VO.
:ABCDE B - Cause la plus fréquente chez C - Mais le pourcentage de
B est la circonstance de loin la l’enfant. récidives est important à
plus fréquente ; la rupture intra- C - Dû à un topique, à certains distance...
abdominale dune suppuration, tissus synthétiques... [338]
plus rare, définit la péritonite en D - Par l’intermédiaire d’une :ABCD
deux temps. mycose périnéale, ou d’une La vagotomie tronculaire
[326] allergie locale. diminuerait la vidange
:BDE gastrique.
Ce sont des éventualités [333] [339]
exceptionnelles. :ACE :D
[327] A et C - Contre-indication de la Exceptionnellement réalisée...
:AE spironolactone (risque [340]
D - Témoigne d’un déficit en d’aggravation de l’insuffisance :C
vitamine K. rénale C - Dans la hernie par
La diminution du taux de facteur ou de l’hyperkaliémie). roulement, le cardia est
V (dont la synthèse est E - Contre-indication des intrabdominal.
indépendante de la vitamine K) diurétiques en général. [341]
reflète assez bien la sévérité de [334] :D
l’insuffisance hépato-cellulaire. :ABCDE La fibroscopie est
16
indispensable pour affirmer une hépato cellulaire plus ou moins A et D - Ce sont des aliments
oesophagite par reflux; mais le marquée associée ou non à riches en fibres alimentaires.
diagnostic de reflux gastro- une anastomose porto-cave. Les fibres, et notamment le
oesophagien, surtout s’il C - Témoigne habituellement sont, peuvent cependant être
n’existe pas d’oesophagite d’une insuffisance utiles dans le traitement de
associée, ne peut être établi hépatocellulaire. troubles fonctionnels
que par une pH métrie. [348] intestinaux avec constipation ;
[342] :ABE le son doit alors être introduit
:ABCDE A - Possible, mais peu fréquent. très progressivement.
A - Une microlithiase D - Le T.R est souvent [354]
symptomatique est douloureux à droite. :ABC
habituellement une indication à [349] A - Il peut s’agir de douleurs
la cholécystectomie. Le :CD atypiques, et il existe des
traitement médical n’est C et D sont en compétition ; les formes indolores.
proposé qu’en cas de contre- dilatations pneumatiques ont B - Anémie par saignement,
indication chirurgicale, à volontiers la préférence de la présente plus de 2 fois sur 3.
condition que les calculs plupart des équipes dans le C - Témoignant d’une extension
vésiculaires soient non calcifiés, traitement, au moins initial, du métastatique, de très mauvais
de petite taille (L 15 mm) et que mégaoesophage idiopathique. pronostic.
la vésicule soit fonctionnelle. [350] [355]
:ABCD :ACE
[343] E - La R.C.H peut s’accompagner B - Chez les sujets en mauvais
:ABE de lésions hépatiques ; état général, âgés, ou sous
A et B - Indications possibles essentiellement stéatose, corticothérapie, la sémiologie
limites. cholangite sclérosante, des
E - Habituellement, en cas de péricholangite, hépatites péritonites aiguès peut être
contre indication ou de refus de chroniques, voire cirrhoses. Mais trompeuse.
la chirurgie, à condition que la on ne pourrait pas affirmer que la D - Le pneumopéritoine n’existe
vésicule soit fonctionnelle et RCH soit à l’origine d’une ascite. qu’en cas de péritonite aigué
qu’il y ait au plus 3 calculs. [351] par perforation en péritoine libre
[344] :ABD d’un organe creux.
:ABCDE Les dumping syndromes sont [356]
B, C, D, E - Complications traités et/ou prévenus par des :ABCE
exceptionnelles. mesures diététiques Les manifestations ORL du
[345] représentées par la limitation de reflux gastro-oesophagien sont
:ABCE la quantité de liquides et de fréquentes (34 % pour une
Le pronostic global très solides contenant des sucres série) et atypiques. Elles
défavorable, même après simples, la suppression des peuvent comporter: une
chirurgie dexérèse, est lié à la liquides au moment du repas, et paresthésie pharyngée (plus
difficulté de détection des la multiplication des petits repas. qu’une pharyngite chronique),
tumeurs de petites tailles. des “fausses angines”, des
[346] [352] manifestations laryngées
:ABDE :A (dysphonie), et des
C - La cage thoracique est bien B, C - Une diarrhée sanglante ou rhénopharyngites (mais pas de
protégée par la ceinture de glaireuse témoigne d’ulcérations rhinites chroniques isolées).
sécurité. de la muqueuse digestive. D, E - [357]
A, B, D, E - Sont exceptionnels Un poids des selles à 150 g/jour :ABCD
et ne doivent pas occulter et une quantité de graisses Une intervention urgente n’est
rintérêt majeur du port de la fécales à 2 g/jour sont des pas indispensable; les patients
ceinture de sécurité. valeurs normales. porteurs d’un plastron
[347] On ne parle de stéatorrhée que appendiculaires sont volontiers
:DE lorsque la quantité de graisses opérés après traitement
A - Volontiers associé à la fécales est supérieure à 6 g/jour. médical antibiotique intensif.
cirrhose éthylique. [353] [358]
B - Témoigne dune insuffisance :AD :B
17
due à une lithiase biliaire. Les
La dilatation des voies biliaires C - L’irradiation scapulaire est
intra-hépatiques élimine une causes principales sont les le fait d’une irritation phrénique,
cholestase intra-hépatique (A, traumatismes, les interventions ce qui ne peut pas être le cas
C). L’absence de dilatation du chirurgicales, certaines maladies au cours d’une ulcération
cholédoque ne fait pas évoquer infectieuses, notamment la fièvre bulbaire.
thypoïde, ou le CMV ou les
le diagnostic d’ictère par cancer E - Un ulcère bulbaire, et non
du pancréas ou par pancréatite cryptosporidies au cours du une ulcération superficielle,
chronique (D, E). SIDA, la périartérite noueuse. peut se compliquer d’une
[359] [363] sténose
:ABD :AD pylorique, qui ne donne en fait
La dysphagie est presque B - Le contraire est bien pas un tableau de syndrome
toujours observée. Elle est démontré. occlusif.
sélective pour les solides dans C - Les AINS présentent le risque [367]
2/3 des cas, elle est mixte dansde récidive ulcéreuse et de :ACE
les autres cas. Variable complications hémorragiques ils A - Ce sont des images
initialement, elle tend à ne seront donc prescrits qu’en d’addition (exoluminales).
s’accentuer. Certaines cas de nécessité absolue, après C - Rectorragies abondantes,
particularités peuvent exister: fibroscopie de contrôle et sous par érosion vasculaire, ou plus
l’intolérance aux liquides traitement anti-ulcéreux. souvent minimes, au cours
chauds ou glacés, le D - Après cicatrisation, l’ulcère dune poussée inflammatoire.
soulagement par l’ingestion duodénal récidive avec une E - Un polype pédiculé peut en
d’un volume important de fréquence de 60 à 90 % au cours effet se “coucher” et se cacher
liquide ; la progression des de la première année. Sous ainsi dans un diverticule.
aliments est parfois favorisée traitement d’entretien, les
par la position debout, bras rechutes cliniques sont [368]
élevés, ou par une manoeuvre prévenues tant que dure le :ABCD
de Valsalva. Enfin parfois, la traitement. Toutefois, la E - Les selles décolorées
dysphagie est une déglutition fréquence réelle des récurrences témoignent d’un ictère, lié à une
douloureuse (odynophagie). est sous-estimée du fait du lithiase choledocienne et non à
caractère asymptomatique de la la cholécystite.
[360] majorité des rechutes sous anti- [369]
:ABE H2. Le taux réel des récidives :AC
A - Les conséquences endoscopiques sous traitement Il est inutile de demander les
anatomiques les plus d’entretien est de l’ordre de 20 à sérologies dEBV ou d’hépatite
fréquentes d’une brûlure 35 %, toutefois sans A au cours du bilan étiologique
caustique de complication. dune hépatite chronique.
roesophage peuvent [364] [370]
être : la sténose à brève :ABDE :B
échéance, la cancérisation à C - Peut s’observer dans 2,5 à 12 Chez un patient splénectomisé,
longue échéance. % des cas. toute fièvre doit faire redouter
C - Il est dangereux de [365] une pneumococcie aiguê,
pratiquer un lavage :ABCDE fréquente et grave sur ce
oesophagien et gastrique, de A - Diarrhée grasse ou diarrhée terrain.
faire vomir les aqueuse, qui peut en fait [371]
malades, de leur faire avaler manquer dans 3 à 10 % des cas. :E
des produites neutralisant le B - 75 % des cas. A - Un polype hyperplasique
caustique. C - 70 % des cas. n’est pas une lésion pré-
[361] D - L’atrophie villositaire peut cancéreuse ; cependant on a
:BC également être subtotale, mais montré que la présence de
Voir commentaires de la elle fait partie de la définition de polypes hyperplasiques dans
question n° 48. la maladie coeliaque. un colon rendait plus probable
[362] E - Critère de définition de la l’existence de polypes
:ADE maladie. adénomateux coexistants.
D - Dans environ 10 % des cas, [366] [372]
la cholécystite aiguê n’est pas :ABD :C
18
C - La pHmétrie de 24 heures puissent être dissous par nombreuses causes en dehors
étant elle-même plus sensible traitement médical, il faut: de l’alcoolisme et de toute
que la pHmétrie de 3 heures. - que les calculs soient lésion hépatique : prise
D - Ne peut objectiver qu’une radiotransparents, médicamenteuse prolongée,
oesophagite peptique, - que la vésicule biliaire soit diabète, obésité,
éventuellement associée au fonctionnelle, et donc opacifiée hyperthyroïdie, larva migrans...
reflux GO. par cholécystographie orale. [383]
B - Peut objectiver une Enfin, il est recommandé de ne :BC
hypotonie du sphincter inférieur pas traiter les calculs de plus de A - Peut occasionner
de l’oesophage associée au 15 mm de diamètre. (rarement) une occlusion par
R.G.O., E - Est une indication opératoire sténose iléale.
mais non le R.G.O. lui-même. formelle. D - Occlusion par obstruction
[373] [378] de liléon par un calcul biliaire.
:AD :BD [384]
Le terme de B - C’est une intervention lourde :ACDE
d’endobrachyoesophage ( ou et mutilatrice, surtout réalisée en E - Ce dosage n’est pas réalisé
oesophage de Barett) est cas doute avec un cancer de la en pratique. La concentration
employé pour désigner un état tête du pancréas. sérique des acides biliaires est
dans lequel la muqueuse [379] élevée également en cas
tapissant la partie inférieure de :BCD d’insuffisance hépato-cellulaire.
l’oesophage est cylindrique de Manquent dans la grille de
type cardial, conséquence réponse comme thérapeutiques [385]
d’une métaplasie liée à un possibles :D
reflux gastro-oesophagien. - le laser, pour vaporiser la Le meilleur test biologique
[374] tumeur (palliatif), diagnostiqué de maladie
:AC - la chimiothérapie, utilisant le coeliaque est le test au D.
A - C’est une méthode de cisplatine (+ 5FU ou vindésine Xylose, anormal dans 90 à 95
dépistage de masse, présentant bléomycine) qui, associée à la % des cas de maladie
de nombreux faux positifs et radiothérapie externe, augmente coeliaque de radulte. C’est un
faux le taux de résécabilité de la test très sensible, mais bien sûr
négatifs, elle est sans valeur à tumeur. peu spécifique.
l’échelle d’un indinvidu donné. [380] [386]
C - C’est la seule méthode de :AB :AD
dépistage complétement fiable Le caractère le plus typique de la A et D sont les seules causes
[375] douleur ulcéreuse est son horaire importantes d’ictère à bilirubine
:ABCDE post-prandial, douleur rythmée non conjuguée chez l’adulte.
Toutes ces étiologies sont par les repas. Une autre cause d’élévation de
possibles, c’est tout l’intérêt de [381] la bilirubine libre chez l’adulte
la fibroscopie :BE est la résorbtion de volumineux
oesogastroduodénale au cours Les agents infectieux pouvant hématomes.
des hématémèses. L’étiologie causer une diarrhée sanglante Les maladies de Criggler-Najjar
cependant la plus fréquente est sont: de type Il et de Dubin-Johnson
la rupture de varices - Shigelloses +++ sont exceptionnelles.
oesophagiennes ; en sachant - Salmonelloses (rarement) [387]
que la prévalence des ulcères - Campylobacter fetus :CD
duodénaux est augmentée chez - Amibiase A - Au début d’une hémorragie,
les cirrhotiques. - Clostridium difficile les pertes de globules rouges et
[376] - Escherichia Ccli entéroimasif de plasma étant parallèles,
:CE Virus: CMV, herpès. rhématocrite se modifie peu.
A B - Sont des signes de reflux [382] B - Son appréciation est
gastro-oesophagien. :DE souvent très subjective.
La gamma GT peut parfaitement C - C’est le reflet le plus précis
[377] être normale chez un éthylique de la volémie.
:BDE chronique. Son élévation isolée [388]
Pour que les calculs biliaires peut par ailleurs être due à de :ABD
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A et D sont les caractéristiques D - C’est plus volontiers une plus fréquente, à rechercher
typiques de la douleur crampe douloureuse. systématiquement.
ulcéreuse. Il faut souligner E - A l’origine du signe de D n’est déclenchant qu’en cas
cependant la fréquence des Murphy. de grande insuffisance hépato-
atypies et surtout des ulcères cellulaire ou d’anastomose
asymptomatiques. [394] porto-
[389] :D cave.
:E C’est le tableau clinique typique [400]
A - Est typique d’une fissure du cancer de la tête du pancréas, : A B C D
anale : douleur intense en fait très inconstant. La douleur Le R.G.O. peut également être
survenant 5 à 15 minutes après est présente à un moment responsable d’autres
une selle quelconque de l’évolution dans manifestations, moins typiques;
plus ou moins pénible, 75 à 90 % des cas. Une grosse douleurs thoraciques d’origine
rapidement croissante et durant vésicule n’est palpée que dans oesophagienne ou
2 à 3 heures. 15 à 40 % des cas. manifestations oto-rhino-
E - La douleur d’une thrombose [395] laryngologiques.
hémorroïdaire externe est en :D [401]
fait volontiers très modérée. L’encéphalopathie hépatique :ABD
[390] s’accompagne d’un déséquilibre La pathogénie de
:CDE plasmatique des acides aminés l’endobrachyoesophage n’est
A B - Peuvent accompagner avec une baisse du rapport en fait pas unique, mais le rôle
une hépatite aiguê banale. molaire plasmatique : acides du R.G.O. semble acquis, bien
C D E - Témoignent de aminés ramifiés/acides aminés que l’on ne sache pas pourquoi
l’insuffisance hépatocellulaire. aromatiques, à l’origine d’une seulement 10 % des patients
[391] accumulation intra-cérébrale de atteints de R.G.O. ont un
:ABC faux neurotransmetteurs. endobrachyoesophage.
A - Classique “décompensation Cependant, 7 études contrôlées [402]
oedémato-ascitique’. prospectives nont pu montrer un :ABC
B - Une ascite de 300 ml n’est intérêt clinique formel à la D - Teste surtout la réponse
objectivée généralement qu’à perfusion d’acides aminés insulinique, E est un examen
l’aide de l’échographie. aromatiques. bactériologique (à ne pas
D - Le signe du glaçon [396] confondre
nécessite pour être obtenu une :D avec un examen coprologique
ascite abondante en péritoine En fait, souvent chez l’enfant fonctionnel).
libre et aucune cause n’est retrouvée. A - Teste l’absorption jéjunale
une hépatomégalie. [397] essentiellement.
E - Risque de perforation du :C B - Teste l’absorption de la
ccum. A - Témoigne de l’alcoolisme vitamine B12, donc reflète
[392] chronique, mais non de l’hépatite. l’absorption iléale.
:ADE D - Témoigne d’une hépatopathie
E - Par hypoalbuminémie. alcoolique chronique (cirrhose). [403]
[393] E - N’est pas assez spécifique :AE
:BE pour être évocateur d’hépatite B - Est plutôt constipant.
A - Son siège le plus fréquent alcoolique aiguê. C - N’est pas efficace à long
est épigastrique. Elle peut [398] terme.
également siéger à :BCD D - Est un laxatif irritant.
l’hypocondre Une fièvre chez un cirrhotique [404]
droit, voire plus rarement en doit faire rechercher ces causes :B
arrière, dans l’épaule droite, ou de parti pris ; cependant il faut Une dilatation des voies
dans l’hypocondre gauche. savoir que B, C et même D biliaires intrahépatiques
B - Elle atteint son intensité peuvent survenir sans aucune témoigne d’un obstacle sur la
maximale d’emblée ou très fièvre chez le cirrhotique. voie biliaire principale, A et C
rapidement. [399] sont donc exclus.
C - Elle dure de 15 minutes à :ABCDE [405]
quelques heures. A est la cause déclenchante la :DE
20
Le reste de l’examen clinique oesophagienne est l’examen de D - Classique syndrome de
doit être normal. détection le plus sensible. Demons-Meigs, avec ascite et
D - Est le signe d’un sigmoïde D - L’exérèse à visée curative épanchement pleural
spasmé. n’est réalisable que dans 10% intarissables
[406] des cas...Ce taux pourrait être disparaissant
:ACDE augmenté par une radio- spectaculairement à l’ablation
A - Au cours d’une poussée de chimiothérapie pré-opératoire. d’une tumeur bénigne de
sigmoïdite aiguê. E - 95 % : épidermoïde, 5 % : l’ovaire (fibrome,
C - li sagit alors en général adénocarcinome. thécome, tumeur de Brenner).
dune hémorragie artérielle au [416]
contact d’un diverticule. [411] :E
Lartériographie en urgence est :ABDE Si l’on prend en compte les
l’examen de choix. La lithiase vésiculaire récidives asymptomatiques, 90
D - Sigmoïdite aiguê, abcès asymptomatique a en fait % environ des ulcéreux
péri-sigmoïdien. généralement un évolution duodénaux rechutent dans
E - Par fistule colo-vésicale. bénigne. La probabilité de l’année suivant leur
B - Les troubles du transit sont survenue d’une douleur biliaire cicatrisation.
plus à type de constipation ou sur une période de 10 à 20 ans [417]
d’alternance diarrhée- est d’environ 20 % et la :C
constipation. probabilité d’une complication C’est le critère essentiel, utilisé
[407] d’environ 5 %. pour poser l’indication
:A Il n’est pas justifié de proposer opératoire.
B - Ceci est faux si l’on se systématiquement une [418]
réfère à l’échographie, exact si cholécystectomie aux patients :A
l’on se réfère à la asymptomatiques porteurs d’une Aucun commentaire, réponse
cholangiographie lithiase vésiculaire. indiscutable.
rétrograde. Enoncée telle [412] [419]
quelle, B est une assertion :ABC :B
fausse. Des manifestations ORL peuvent Le clostridium difficile agit en
D - Le foie de cholestase est également s’observer. fait par l’intermédiaire de deux
ferme à bord inférieur mousse. [413] toxines, une entérotoxine
E - Ceci n’est vrai qu’en cas :ABDE (toxine A) et une cytotoxine
d’ictère cholestatique, ce qui A - Les rectorragies sont souvent (toxine B).
n’est pas précisé dans l’énoncé. minimes et accompagnent une Clostridium difficile est
[408] poussée inflammatoire, mais également responsable du
:C elles peuvent être abondantes quart des diarrhées simples
A B E - Indiscutables. par hémorragie artérielle au postantibiotiques, et il est
D - Les risques de cancer recto- contact d’un diverticule. présent chez 1 % de la
colique sont majorés en cas de [414] population en moyenne.
pancolite et/ou d’âge jeune au :AD
moment du diagnostic, Ils sont A - Poussées de pancréatites [420]
négligeables en cas de forme aiguès. :D
localisée au rectum. D - Signe quasi constant. Il est inutile de demander une
[409] [415] sérologie d’hépatite A dans le
:DE :ABCD bilan étiologique d’une hépatite
La vagotomie hypersélective A - Epanchement pleural chronique.
donne par ailleurs peu d’effets transsudatif, volontiers droit, [421]
indésirables, contrairement aux communiquant avec l’ascite. :ABCDE
autres vagotomies (dumping- B - Il est de règle de doser Les causes principales sont
syndromes, diarrhée...). l’amylopleurie devant tout l’alcoolisme et la lithiase de la
[410] épanchement pleural qui ne fait voie biliaire principale. D’autres
:ABDE pas sa causes sont possibles : post-
A - Survie globale à 5 ans de preuve. opératoire, post
l’ordre de 5 %. C - Epanchement pleural cholangiographie rétrograde,
C - La fibroscopie réactionnel. infections virales notamment
21
oreillons et CMV, médicaments A - Est un signe fréquent au
d’apparition récente. En fait, tout
(corticoïdes, azathioprine, signe d’appel oesophagien peut cours de l’encéphalopathie
diurétiques, L asparaginase), révéler un cancer. hépatique.
angéite nécrosante, sans [1] B et D - Spécifique et peut se
oublier l’ulcère perforé bouché :C rencontrer dans les
dans le pancréas... E - Il s’agit C E - Sont les seuls encéphalopathies métaboliques
d’une hypertriglycéridémie de médicaments que le patienta pu et rénales.
type I. prendre logiquement pour ces [8]
[422] lombalgies. Les salicylés donnent :C
:CD très rarement des hépatites Seule la présence d’un germe
C D - Sténoses de la voie cytolytiques. affirme l’infection, cependant un
biliaire principale et duodénum, B - Donnent surtout des taux de polynucléaires
accessibles à une chirurgie. Les cholestases supérieur ou égal à 250 mm3
autres indications sont D - Inducteur enzymatique pur. chez un patient présentant une
essentiellement les faux kystes suspicion d’infection du liquide
pancréatiques. [2] d’ascite suffit à faire débuter le
[423] :E traitement antibiotique.
:BDE E - Retrouvé exclusivement [9]
Il est important d’insister sur le (quasi) dans les hépatites :A
fait qu’une voie biliaire alcooliques aiguès, savoir B - La patiente ne prend pas de
principale normale en cependant médicament qui peut par
échographie n’élimine pas une que les lésions de l’Amiodarone® ailleurs entraîner des hépatites
lithiase du cholédoque (A). peuvent s’accompagner de corps cytolitiques d’évolution
[424] de Mallory. cirrhogène.
:AE B D - Ces signes sont évocateurs C - Seul l’oxyphénacétine et la
Le taux de récidive ulcéreuse dune atteinte médicamenteuse. phénolphtaline sont des laxatifs
est plus élevé après vagotomie [3] responsables d’hépatites
hypersélective (VHS), qu’après :B chroniques.
vagotomie tronculaire (VT); (au A - Il y a un risque dans ce type D - La sensibilité hépatique
long cours, 28 % versus 39 % d’hépatite fulminante mortelle. féminine à l’alcool est plus
pour une étude danoise), D - De rares médicaments faible que celle de l’homme
cependant les séquelles peuvent être responsables mais la
fonctionnelles (diarrhées, d’hépatite chronique cirrhogène dose 20 g124 h est très faible.
dyspepsie, dumping syndrome) citons E - L’hémocromatose peut être
sont beaucoup moins marqués Aldomet®, Oxyphénicétine®, éliminée sur la normalité de la
pour la VHS. lsoniazide®, Amiodarone®, ferritine.
[425] Dupéran®. [10]
:D [4] :BD
La coloscopie est le seul :A L’antigène HB5 est
examen utile au diagnostic de D - Est au contraire un nécessairement négatif en cas
cancer du côlon droit chez un “inhibiteur”. de guérison.
sujet à haut risque. [5] D - LAC HBc de type lgG peut
[426] :E être le seul marqueur d’une
:AB Le retrait du médicament en infection ancienne car lAC Hbs
C D - Signes d’insuffisance cause amènerait la normalisation peut disparaître.
hépato-cellulaire. des troubles dans la majorité des
E - N’est pas assez spécifique cas. [11]
pour permettre d’évoquer une D - La prescription d’inducteurs :CE
hypertension portale. est interdite car dangereuse. Réponse fausse (C D E)
[427] [6] A.B.D - Sont des Inducteurs
:B :CE enzymatiques et doivent être
La dysphagie du cancer de A.B.D - Signes d’hypertension évités chez cette patiente
l’oesophage est habituellement portale. E - N’est pas hépatotoxique.
marquée pour les solides, [7] C - L’érythrocine est
dévolution progressive, :ABD hépatotoxique ( cholestase et
22
peut être utilisé si nécessaire [20] D - N’est indiqué qu’en cas
sous :AB doesophagite peptique.
surveillance). Sans commentaire. [29]
[12] :B
:BD [21] A - Traitement du
Après restriction hydrosalée. :CE mégaoesophage idiopathique.
D - L’insuffisance rénale majore Au niveau du 1/3 inférieur on B - Fundoplicature et
Ihyponatrémie. peut avoir un adénocarcinome gastropexie.
[13] non radiosensible ou une tumeur C E - Traitement de l’ulcère
:ABDE épidermoïde qui, elle, est gastro-duodénal.
A B D - Par malabsorption du radiosensible. D - Traitement d’un cancer du
fer, de la vitamine K et de la B D - Chimiothérapie en règle bas oesophage ou du cardia.
vitamine D. inefficace dans les cancers de [30]
E - Test d’exploration dune l’oesophage. :BD
malabsorption duodénojéjunale [22] Connaissance.
[14] :BC
:BE En fait seul la PHmétrie peut [31]
Sans commentaire. quantifier un reflux oesophagien :D
[15] acide. Hors programme, il y a aussi
:D La scintigraphie ne permet pas les dérivés nitrés.
Par fuite digestive d’albumine. de différencier reflux acide et [32]
[16] alcalin. :AE
:E A et D - Peuvent visualiser des Voir cas clinique précédent
E - Lié à l’atrophie villositaire conséquences du reflux acide [33]
totale duodénojéjunale, parfois (oesophagite). :C
étendue à l’ensemble du grêle. E - Permet de visualiser des A - La recherche d’un cancer
[17] circonstances favorisantes : de roesophage, complication du
:A hypotonie du sphincter inférieur mégaoesophage.
B - Cf Question précédente. de [34]
C - Le transit peut montrer des roesophage. :D
signes évocateurs : [23] A - L’évolution chronique est
fractionnement de la baryte, :ABD peu en faveur de ce diagnostic.
dilatation Dans de très rares cas (estomacs B - L’absence de fièvre élimine
jéjunale, rareté des plis opérés), on observe des reflux langiocholite.
muqueux, voire absence de ces alcalins très toxiques pour la D - Les calcifications
plis. muqueuse oesophagienne. pancréatiques et le terrain font
[18] [24] que ce diagnostic est le premier
:ACD :ADE à
A - Précise l’extension en Sans commentaire. évoquer.
hauteur du processus terminal. [25] [35]
C et D - Recherche une atteinte :A :B
métastatique et pour C un Evident, non commentée. B - En rapport avec l’oedème
deuxième cancer. [26] de la tête du pancréas et/ou la
Nb: Des radios de rachis :AE sclérose qui comprime la voie
lombaire une scintigraphie Sans commentaire. biliaire intra-pancréatique.
osseuse sont nécessaires dans [27] D - On ne nous donne aucune
ce :DE donnée sur les transaminases,
contexte. Une surveillance endoscopique une hépatite chronique aiguê
[19] s’impose avec biopsies. ne peut être éliminée.
:C [28] Labsence de fièvre et
La normalité des gamma GT :AB l’élévation des phosphatases
permet de rattacher l’élévation A - Transforme l’acidité du alcalines à 4 fois la
des phosphatases alcalines à contenu gastrique. valeur normale sont peu en
une ou des métastases B - Tarit la sécrétion gastrique faveur de ce diagnostic.
osseuses. acide. [36]
23
:D [44] immunodéprimés.
La dérivation de la voie biliaire :A [53]
est rendue par la distension des B - Diagnostic rendu très :ABC
voies biliaires qui exposent au probable par la négativité de Evident.
risque de cirrhose biliaire l’antigène Hbs. Néanmoins, seul [54]
secondaire. la :AE
B - C’est le traitement de négativité de l’lgM HBc éliminera A - Une porte d’entrée serait en
certaines lithiases définitivement ce diagnostic. faveur dune adénopathie
cholédociennes. C D - Ne donnent jamais une inflammatoire (E), en cas de
[37] telle cytolyse. doute, rexploration chirurgicale
:C [45] s’impose.
Compression de la veine :B [55]
splénique par le parenchyme Sans commentaire. :C
pancréatique calcifié. [46] Mise en évidence de niveaux
[38] :E hydroaériques.
:C Seuls les lgM-HAV sont élevés à [56]
Le Questran® (cholestyramine) un stade précoce de la maladie. :B
permet de chélater les acides [47] Risque de sphacèle intestinale
biliaires et de les éliminer. :BD à rechercher lors de
[39] En fait, on ne fait jamais de PBH rexploration chirurgicale et
:C au cours d’une hépatite virale A imposant une résection
(sociologie élémentaire). banale (ce qui est la règle). partielle.
[40] [48] [57]
:A :A :BC
Cette triade n’est présente que Mode de contamination féco- A E - Sont des occlusions par
dans 40 à 50 % des lithiases orale. obstacle.
cholédociennes [49] D - Est une occlusion
symptomatiques. :AE fonctionnelle par ischémie.
L’absence d’antigène HB5, [58]
[41] l’existence d’anti HBe 50 est en :C
:D faveur d’une guérison proche, on Toute occlusion fébrile impose
C - La cholangiographie est attend la montée des anticorps la recherche dune appendicite
inutile au cas dictère. antiHbs. méso-coeliaque
L’échographie permet de [50] [59]
visualiser le parenchyme :B :ABE
hépatique (recherche de La mère n’est plus antigène HB5 Evident.
métastase), la vésicule biliaire, et est anticorps anti-E, le foetus [60]
la voie biliaire extrahépatique ne court aucun risque. En cas de :D
(dilatation), la tête du pancréas. contamination par le virus B, le Confirmé par une échographie,
[42] risque au 3e trimestre est celui indispensable pour localiser le
:BC d’accouchement prématuré, de siège de cette suppuration
C Est plus vraisemblable par mort in utero et surtout de profonde.
argument de fréquence transmission au nouveau né de [61]
A D E - Ne donnent jamais de l’antigène HB5 surtout si la mère : AB
grosse vésicule. est antigène HBe (+). Evident.
[43]
:E [51] [62]
Le malade étant inopérable et :ACDE :ABDE
en l’absence de sténose Evident. Voir corrections autres
digestive, la pose dune [52] interrégions même sujet
prothèse transtumérale par voie : A C E [63]
endoscopique (ou radiologique A - Le virus B n’est pas :BE
transpariétale) peut amener un directement cytopathogène. Sans commentaire
certain confort à ce type de B - Les lésions hépatiques aiguès [64]
malade. sont moins sévères chez les :D
24
Lhypoalbuminémie entraîne :D risque de dégénescence à type
une baisse de pression A B E - Ne peuvent être éliminé dadénocarcinome du bas
oncotique vasculaire, une fuite que par un examen anuscopie + oesophage est de 10 %.
du liquide vers le milieu restocospie.
extracellulaire et oedème. [75] [82]
[65] :AD :ABC
:BCE A - Le traitement réduit la Le but du traitement est double
Voir corrections autres fréquence des récidives tant qu’il ; améliorer les mécanismes
interrégions sur le même sujet. est administré, cependant le taux antireflux
[66] de récidive à l’arrêt du traitement - règle Hygiénodiététiques
:BD d’entretien est identique à celui - métoclopranide
B - Prédominant point de Mac des patients n’ayant eu qu’un - éviction des médicaments
Burney. traitement d’attaque. diminuant le tonus du SIC.
[67] D - Complication fréquente de la Réduire raggressivité pour
:B cimétidine exceptionnelle avec la roesophage du liquide de reflux
A - Les conditions d’examen de ranitidine. en utilisant des alginates
ASP ne permettent pas [76] isolées
d’éliminer un pneumopéritoine. :BCE ou associée aux anti-acides et
[68] Le tableau abdominal évoque un aux anti-sécrétoires lorsqu’il
:C syndrome abdominal aigu avec existe (pour ces derniers) une
(Connaissance non irritation péritonéale. Ceci est oesophagite.
commentée) compatible avec l’atteinte de ces [83]
[69] 3 organes. :AB
:DE [77] B - Les colopathes présentent
D - La flore aérobie est dominée :ABE souvent une intolérance
par E.coli. B - L’échographie simple rapide a importante à la distension
E - Bacteroide fragilis est un une grande valeur d’orientation. colique.
anaérobie non sporulé A - La ponction lavage pourrait [84]
responsable d’état être réalisée, en fait la :ABCD
septicémique et de laparotomie en urgence s’impose Seule la coloscopie sera
suppuration. devant effectuée afin d’éliminer une
[70] ce tableau. En pratique on fera pathologie associée surtout s’il
:BE - échographie immédiate existe des modifications de la
Le Flagyl® diminuerait la - ponction dialyse syptomatologie.
fréquence des abcès de paroi. - la paratomie exploratrice. [85]
[71] [78] :C
:E :B Cette patiente étant obèse et
B - N’a rien à voir avec la Déjà commentée. asymptomatique , il n’est pas
question. [79] déraisonnable de proposer une
A C D - Ne donne de :ADE abstention thérapeutique.
rectorragie qu’en cas (Idem 59). [86]
d’hémorragie importante avec [80] :CD
accélération du :AE On conseille également des
transit. Sans commentaire. boissons abondantes, un
[72] [81] régime riche en fibre,
:C :DE l’exclusion des excès de
Recherche dune cause locale Lendobrachyoesophage est une graisses, de viande et alcool et
par TR, examen protologique lésion acquise secondaire à la si possible des défécations
avec anuscopie, rectoscopie. cicatrisation d’une oesophagite régulières.
ulcérée. Cette cicatrisation se fait [87]
[73] par extension de la muqueuse :ACE
:AB gastrique qui remplace la Connaisssance
Sont les causes prédominantes muqueuse oesophagienne [88]
d’hépatopathie chez l’homme. détruite. Le diagnostic est :B
[74] endoscopique avec biopsie, le La lipase est une enzyme dont
25
l’origine est (quasi) contraceptifs oraux et le réplication plus sensible que
exlusivement pancréatique en caractère très cytolytique de l’antigène HBe.
cas de maladie évoluée du l’hépatite [98]
pancréas, il existe une permettent d’éliminer cette :ABD
diminution de la sécrétion du hypothèse.Les ostroprogestatifs A - Témoigne d’une occlusion
suc pancréatique avec une donnent des hépatites d’origine basse.
maldigestion lipidique cholestatiques. B - Le météorisme est plus
(stéatorrhée > ou égal à 6g/24 h B - L’hépatite “épidémique à l’âge important en cas d’occlusion
3 jours de suite) et protidique de 12 ans” doit certainement être colique, il est volontiers oblique.
(créatorhée). une hépatite A. Celle-ci ne D - Est en faveur d’une
[89] donne jamais de forme occlusion mécanique (volvulus
:C chronique. du côlon pubien).
B - Explore une malabsorption C - En faveur, la profession et le [99]
proximale (duodénojéjunale). changement récent d’affectation. :AD
E - Elevée en cas de poussée [94] Connaissance.
na aucune valeur. :B
D - L’augmentation du taux de Connaissance. [100]
lactoferrine est en faveur d’une [95] :AD
pancréatite chronique. :D B C - En rapport avec des
C - Après stimulation par L’apparition de troubles de la occlusions coliques par
sécrétine et pancréozymine conscience, des manifestations obstruction, par sténose sur
retrouvant une augmentation de hémorragiques, la diminution de sigmoïdite diverticulaire.
la la taille du foie font craindre une [101]
concentration du suc évolution défavorable traduite sur :C
pancréatique en protéine et une le plan biologique par une chute La coloscopie dans un premier
baisse du pH par diminution de des facteurs de coagulation. temps permet souvent de
la [96] “passer le pied de l’Anse” et de
sécrétion d’eau et de :B dévolvuler le colon. En cas
bicarbonate et diminution de la La transmission du virus B se fait déchec ou de suspicion de
concentration d’enzyme. par voie parentérale ou par les sphacèle, la chirurgie s’impose.
[90] sécrétions humaines. Les sujets [102]
:C à haut risque sont les personnels :D
Survenant dans les semaines du centre d’hémodialyse, des Cf Autres interrégions.
suivant une poussée aigué, les centres de transfusions [103]
faux kystes sont visualisés au sanguines, les dentistes, les :E
mieux par l’échographie. homosexuels, les toxicomanes, La maladie de Gilbert donne un
les cirrhotiques alcooliques, les ictère à bilirubine libre par
[91] conjoints et les enfants de anomalie de la conjugaison.
:B porteurs chroniques de l’antigène Les malades en dehors de
Les risques de compression Hbs. L’ensemble des personnels rictère sont asymptomatiques.
sont un risque de compression médicaux et paramédicaux en [104]
gastroduodénale, biliaire (ictère contact potentiel avec le sang :E
avec dilatation des voies des malades. Seul le taux de bilirubine libre
biliaires), colique (lavement [97] est augmenté.
baryté de la veine splénique, :AE [105]
HTP segmentaire). C’est la A - Témoignant du :C
persistance d’une développement d’une La PBH n’est jamais indiquée
hyperamylasémie qui évoque le hypertension portale en rapport dans la maladie de Gilbert.
diagnostic. avec une hépatite [106]
[92] chronique active. :C
:D E - Témoignant d’une réplication L’association, chez un
Sans commentaire virale persistante. La DNA alcoolique ictérique, d’une
[93] polymérase et l’HBV-DNA fièvre avec foie sensible
:C sérique augmenté de volume avec
A - La prise au long cours des sont des marqueurs de élévation des ASAT supérieurs
26
à l’élévation des ALAT est en Connaissance. Sans commentaire.
faveur du diagnostic d’hépatite [115] [127]
alcoolique aiguê. :BDE :ACE
[107] Sans commentaire. La question est mal posée car
:C [116] la colique hépatique, qui est
Celles-ci montrent: :A une douleur biliaire, a plusieurs
1 - Une nécrose hépatocytaire, Sans commentaire. étiologies dont la cholécystite
des corps de Malory évocateurs [117] aiguê.
2 - Un infiltrat inflammatoire :A [128]
portaI Le vaccin est préparé à partir :ACE
3 - Une fibrose seulement de l’antigène HB5. La cholécystographie n’est pas
Les lésions prédominent dans [118] demandée dans ce contexte
la région centroglobulaire. :BE d’urgence.
[108] Témoignant d’une mauvaise [129]
:D tolérance de l’ascite. La hernie :C
Sans commentaire. risque d’entraîner une rupture L’échographie peut montrer,
[109] ombilicale avec risque majeur de outre la lithiase, une vésicule
:A porte d’entrée infectieuse distendue, douloureuse au
A En l’absence de toute péritonéale. passage de la sonde, à paroi
anomalie nutritionnelle. Rôle [119] épaisse.
direct de l’alcool. :CDE [130]
[110] Sans commentaire. :B
:A [120] Le traitement de la cholécystite
Le contexte épidémiologique et :B aiguê lithiasique est chirurgical.
le tableau sont très en faveur D E - Ont un intérêt pour traiter L’intervention est souvent
d’une hépatite aiguê débutante. l’encéphalopathie hépatique qui effectuée vers la 48ème heure,
peut survenir après infection du après antibiothérapie.
[111] liquide d’ascite. [131]
:BCD [121] :ABCE
Ces trois virus ont un mode de :A Le cancer de la vésicule est
contamination parentérale - Restriction des apports sodés. associé à une lithiase dans 80
prédominant et sexuel pour les - Restriction modérée des à 90 % des cas.
virus B et le LAV. Le virus delta apports hydriques. [132]
est un virus à ARN qui - Diurétique si la natrémie le :C
nécessite la présence permet en l’absence Liléus biliaire est une
d’antigène HB5 (qui lui sert de d’insuffisance rénale. complication rare de la lithiase
manteau) pour se développer. biliaire. Il est observé après
[112] [122] fistule bilio digestive.
:E :AB
A - Témoin d’une surinfection B - La normalité de ralfa foeto- [133]
pour le virus Delta. protéine n’élimine pas :ABC
B - Signe de guérison formellement le diagnostic. L’ASP peut montrer le calcul,
C - Témoin d’une réplication [123] des signes d’occlusion et/ou
virale intense toujours associée :ACD une aérobilie. Les
à l’antigène HBs. B - Est un signe d’hypertension renseignements
D - Témoin d’une réplication portale. supplémentaires apportés par
virale arbotive. [124] un ASP en position couché sont
[113] :AE discutés et une réponse BC ne
:C E - N’est pas contre indiqué car il serait pas criminelle Enfin, il
10 % des hépatites virales B s’agit d’un épargneur potassique. s’agit d’une échographie
évoluent vers la chronicité (0 % [125] hépatobiliaire et pas seulement
des HVA et 30 à 40 % des :ABC hépatique.
hépatites non A non B). Sans commentaire. [134]
[114] [126] :AD
:A :D Ces 2 éléments sont la base du
27
traitement médical de toute pelvien, il existe à I’ASP une l’insuffisance hépatocellulaire
occlusion. volumineuse image peut être responsable d’une
[135] hydroaérique. rétention hydrosodée se
:B traduisant par des oedèmes. La
Le geste essentiel est la levée [144] réponse pourrait donc être
de l’occlusion, donc l’ablation :C CDE.
du calcul après Le lavement baryté est [152]
sphinctérotomie. formellement contre-indiqué car :ABD
[136] la perforation est à craindre en La question est encore mal
:B permanence. La question est un posée car il faudrait préciser
Il s’agit d’une occlusion. Le peu ambiguê car une Babinski bilatéral. La réponse
risque est donc celui d’une échographie peut aider au pourrait donc être AB.
perforation intestinale. diagnostic dabcès. [153]
[137] [145] :C
:C :ABCD Le taux de protides peut être
Le degré alcoolique d’une La question est mal posée car la très variable au cours d’une
boisson exprime le volume malade semble déjà en occlusion infection d’ascite, mais ce sont
d’alcool pur qu’elle contient. 11 (vomissements ; arrêt des gaz). les ascites avec faible taux de
g d’alcool pur, dont la densité [146] protides qui sont
est de 0,8, contient: 11 x 0,8 = :ABCE particulièrement sujettes au
88 g d’alcool pur. Il peut s’agir d’une colostomie risque d’infection.
[138] terminale mais transitoire,
:ABCE (rétablissement secondaire de la [154]
Les arthralgies s’observent au continuité). Prévenir le malade :ABD
cours des hépatites virales. est indispensable. La question est difficile car la
[139] [147] prise d’Aldomet® est
:ABCDE :BE relativement courte. La
Une hépatomégalie Le repos est conseillé mais il consommation d’alcool est
douloureuse avec fièvre et parait inutile qu’il soit strict et faible mais, chez la femme, dès
hyperleucocytose n’est pas prolongé. 20 glj, le risque d’hépatopathie
toujours une angiocholite! [148] n’est pas nulle. De plus,
[140] :CE rexistence dun bloc bêta des
:BCD La recommandation essentielle IgA est en faveur de l’étiologie
La cholestase intrahépatique est E car la transmission, du VHB alcoolique traduisant une
(responsable d’une dilatation est surtout parentérale. élévation.
des voies biliaires [149] [155]
intrahépatiques) est une contre :C :ABCDE
indication car elle accroît le Il s’agit en fait dune réponse Aucun médicament n’est
risque de cholépéritoine. incomplète car la meilleure formellement contre-indiqué
[141] proposition serait d’associer la mais il vaudrait mieux éviter le
:E vaccination et une sérothérapie diazépam qui peut
Les corps de Mallory par immoglobulines spécifiques éventuellement entraîner des
(hépatocyte transformé en un anti-hépatite B. troubles de la conscience sur
corps hyalin acidophile) [150] ce terrain ainsi que
s’observent en cours des :E rérythromycine et la glafénine
hépatites virales aiguês. Une élévation importante des qui peuvent causer des
[142] transaminases n’a pas de valeur hépatites allergiques.
:D pronostique. [156]
La poussée modérée de [151] :BD
sigmoïdite réalise :CE L’hyperkaliémie et non
classiquement un tableau La question est ambiguê car le Ihypokaliémie est une contre-
“d’appendicite à gauche”. diagnostic d’insuffisance hépato indication.
[143] cellulaire ne peut pas être porté [157]
:CE devant des oedèmes isolés des :BD
En cas de volvulus du côlon membres inférieurs. Cependant, Une dysphagie chez un alcoo-
28
lotabagique doit faire indiqués car ils entraînent un [173]
systématiquement évoquer un spasme du sphincter d’Oddi. :C
cancer de roesophage et donc [165] Typiquement, la sténose
faire pratiquer une endoscopie. :AC peptique est centrée, régulière,
Toutefois ici, les caractères de Les tubages gastriques après courte et bas située.
la dysphagie, la notion de reflux stimulation (y compris à la [174]
et l’aspect endoscopique sont pentagastrine) du Zollinges :C
très évocateurs dune sténose Ellison(ZE). Le test à l’insuline La question est mal posée car
peptique. emploie la stimulation vagale. B est aussi une réponse
[158] [166] possible.
:B :C
La diverticule de Zencker, ou La composante [175]
diverticule pharyngo hydroélectrolytique de la diarrhée :D
oesophagien s’observe surtout du ZE est toutefois La fibroscopie avec biopsies est
chez prédominante. rélément clé de la démarche
rhomme après 60 ans. [167] diagnostique.
[159] :AC [176]
:C La fibroscopie gastroduodénale :A
Léthylo-tabagisme est en (et pas seulement gastrique) est Le bilan d’extension comprend
France le principal facteur réalisée de toute façon dans le la recherche de métastases
étiopathogénique. bilan (recherche) d’ulcères mais hépatiques.
[160] seule une éventuelle tumeur [177]
:C pancréatique développée dans la :C
Le récurrent droit ne descend paroi duodénale serait ainsi La dégastrogastrectomie peut
pas en-dessous de la sous visualisée. En préopératoire, la être un geste techniquement
clavière. tumeur n’est localisée que dans difficile.
Par contre, une paralysie 30 à 50 %. [178]
récurrentielle gauche peut [168] :B
s’observer dans le cancer de :BDE Cette forme représente environ
l’oesophage thoracique car le Le but du traitement est de faire 80 % des cancers du rectum.
récurrent G a un trajet diminuer la sécrétion acide soit [179]
thoracique (il passe sous la par diminution de la libération de :ABC
crosse de l’aorte). gastrine (somatostatine) soit par La coloscopie totale recherche
[161] action sur la cellule pariétale un autre cancer et/ou un
:C (anti-H2). polype.
La triade douleur-fièvre-ictère [169] [180]
est évocatrice de lithiase de la :BCE :B
voie biliaire principale. L’association entre cancer de Il s’agit d’une tumeur du 1/3
[162] l’oesophage et cancer ORL est supérieur du rectum,
:B statistiquement significative. l’amputation abdomino-
L’échographie est le premier [170] périnéale serait donc
examen radiologique à :ACD inutilement mutilante.
demander en cas de suspicion La dysphagie “paradoxale” [181]
de évoque plutôt un trouble moteur :ACE
pathologie biliaire. de l’oesophage. Le dosage de l’alpha foeto-
[163] [171] protéine est demandé dans la
:ABCDE :AC surveillance des carcinomes
L’ictère peut être hémolytique, Les diverticules épiphréniques hépatocellualires et des
en particulier lors d’une sont habituellement cancers du testicule.
infection à clostridium asymptomatiques. [182]
perfringens. [172] :BCE
:D Le risque de cancérisation est
[164] L’endoscopie oesophagienne est maximal avec la polypose
:C indispensable devant toute familiale diffuse.
Les morphiniques sont contre- dysphagie. [183]
29
:ACD adénocarcinomes. signe d’hypertension portale et
Les vomissements sont très [192] d’insuffisance hépatocellulaire.
peu spécifiques. :ABC [202]
[184] La question pourrait être indiquée :B
:C dans un reflux alcalin (rôle des La présence de 3000
LASP peut visualiser le sels biliaires). polynucléaires/mm3 dans le
pneumopéritoine qui signe la [193] liquide d’ascite doit faire porter
perforation d’un organe creux. :B le diagnostic d’infection d’ascite
[185] L’intervention de Nissen réalise même en l’absence de germes
:AC une fundoplicature (la grosse au début.
Les irrigations gastriques tubérosité est entourée autour de [203]
antiacides sont indiquées en l’oesophage). :D
cas d’hémorragie. [194] La maladie coeliaque est
:BC définie par:
[186] Ces 2 examens s’imposent 1) un syndrome de
:ABC puisqu’il existe un syndrome malabsorption
Lexistence d’un bon état infectieux et un syndrome 2) une lésion histologique
général (malade jeune) peut subocclusif. caractéristique, mais non
être retenue en faveur du [195] spécifique de l’intestin grêle
Taylor. Ici cependant, l’échec :ACD proximale:
du traitement antiulcéreux Le Dolosal® est contre-indiqué l’atrophie villositaire totale ou
antérieur est un très fort initialement car il risque de subtotale
argument en faveur de majorer le syndrome occlusif 3) une amélioration clinique et
rintervention. (favorise la constipation). histologique sous régime sans
[187] [196] gluten.
:B :ABC [204]
La question est mauvaise car le Cette question aurait du être :AD
caractère acide ne peut être placée en dernier car le L’ensemble de ces résultats est
démontré que par la pHmétrie traitement est bien sûr adapté au évocateur d’une malabsorption
mais TOGD et scintigraphie diagnostic retenu. ; néanmoins, pour mettre
permettent la mise en évidence directement en évidence celle-
des reflux sans préjuger de son [197] ci, il conviendrait de réaliser un
pH. L’endoscopie ne met pas :B test au D-xylose (grêle
en évidence le reflux. Le lavement baryté est contre- proximal) et un test de Schilling
[188] indiqué en raison du risque de avec facteur intrinsèque
:ABDE perforation. (absorption de la vitamine B12
Les anticholinergiques en [198] dans l’iléon).
particulier diminuent sa :C [205]
pression. Un cancer du sigmoïde :D
[189] compliqué est également un La carence en vitamine D et
:AD diagnostic possible. calcium explique les douleurs
L’endoscopie est le meilleur [199] osseuses. Le tableau
examen et doit être demandée : B C D biologique le plus habituel est
d’emblée. L’érythrose palmaire et les celui de l’ostéomalacie :
[190] angiomes stellaires sont des hypocalcémie,
:AE signes d’insuffisance hépato- hypophosphorémie,
Ulcère et sténose sont souvent cellulaire. hypocalciurie, augmentation
associés. L’ulcère peut se [200] des phosphatases alcalines.
perforer mais il ne sagit pas :C [206]
véritablement d’une ‘rupture” de Le rapport ASAT/ALAT élevé est :C
l’oesophage. en faveur de l’étiologie alcoolique Un régime sans gluten strict
[191] de rhépatopathie. amène habituellement une
:DE [201] amélioration clinique
Les cancers développés sur :ABC spectaculaire en quelques
endobrachyoesophage sont des L’ascite est habituellement un semaines.
30
La normalisation du test au D- Le traitement diurétique [216]
xylose demande plusieurs mois. d’entretien peut très bien :BE
La réparation histologique est comporter un diurétique anti- Le traitement par sclérose des
en règle générale, confirmée au aldostérone varices oesophagiennes est en
bout d’un an. (Aldactone®) à doses réduites. général entrepris de prime
[212] abord.
[207] :D Il a une efficacité rapide pour
:BCE Il ne faut pas confondre ascite une faible morbidité.
En cas de résistance (rare) au récidivante du fait dune erreur [217]
régime sans gluten, il faut thérapeutique (arrêt du régime :AC
rechercher avant tout des sans sel ou des diurétiques) et L’encéphalopathie hépatique
erreurs diététiques. ascite réfractaire, rebelle au doit être prévenue dans la
Un lymphome ou des traitement médical bien conduit, mesure du possible par du
ulcérations intestinales qui pourrait nécessiter d’autres lactulose ou de la néomycine,
constituent des causes thérapeutiques (ponctions introduits de façon
classiques de résistance itératives, ponction- systématique.
clinique au régime sans gluten concentrationréinjection, valve de [218]
au cours de la maladie Le Veen) :BD
coeliaque. [213] Une cirrhose peut être réalisée
Enfin, il existe de rares patients : B chez la femme avec des prises
intolérants non seulement au Chez ce patient éthylique alcooliques de l’ordre de 20
gluten mais à dautres protéines, chronique, une cirrhose est g/jour durant plusieurs années.
des oeufs ou du poisson. probable: hépatomégalie ferme, Le syndrome d’alcoolisme
[208] circulation veineuse collatérale. foetal est dautant plus marqué
:BE La cause principale que la consommation
Le rpose au lit et le régime sans dhématémèse chez le cirrhotique alcoolique est importante est
sel sont le traitement de base est la rupture de varices quelle a lieu durant le 1er
dune poussée ascitique. Il est oesophagiennes. Il nen demeure trimestre de la grossesse.
parfois suffisant, notamment pas moins qu’une hémorragie [219]
lors d’une première d’un ulcère gastroduodénal est :BCDE
décompensation ascitique. possible seule une endoscopie La gamma G.T. a une
[209] haute permettra d’établir avec sensibilité de 75% dans le
:ABCE certitude l’origine de dépistage de l’alcoolisme
L’efficacité de ce traitement l’hémorragie. chronique. Elle peut s’élever
sera jugé sur l’obtention dune [214] après 2 à 3 semaines
bonne natriurèse, précédant la :D d’intoxication éthylique et
diminution du poirds et du La mise en place d’une bonne diminuer 10 jours environ à
périmètre ombilical. voie d’abord veineux est le geste l’arrêt de cette intoxication.
[210] le plus urgent chez un patient [220]
:AC présentant une hémorragie :AC
Ce traitement diurétique doit digestive. La transfusion Les manifestations de sevrage
être arrêté si la natrémie est s’impose d’emblée chez ce témoignent de la dépendance à
inférieure à 130 mEq/l ou s’il patient récidivant une l’alcool ; elles peuvent réaliser
apparaît une insuffisance hémorragie, avec une un delirium tremens à prévenir
rénale. hémoglobine à 7 g. par une bonne hydratation
Le ionogramme sanguin doit associée à des tranquillisants et
être surveillé de façon [215] une vitaminothérapie
rapprochée au début du :C parentérale Bi.
traitement diurétique chez un La fibroscopie [221]
patient cirrhotique décompensé. oesogastroduodénale doit être :ABCDE
[211] réalisée pour établir l’origine de Le disulfirame est une inhibiteur
:BD I’hématémèse; il faut la pratiquer de l’acétaldéhyde
Le régime sans sel doit être au mieux sur un estomac déshydrogénase; l’ingestion
bien expliqué au patient: il est préparé, lavé à l’eau glacée à d’alcool durant un traitement
très important. l’aide d’une sonde gastrique. par disulfirame donne lieu à des
31
manifestations liées à la toxicité L’ancienneté de la constipation et encéphalopathies hypoxiques,
de lacétaldéhyde, produit de des douleurs abdominales sont toxiques, et l’insuffisance rénale
l’oxydation de l’éthanol. en faveur d’un trouble notamment.
Ces manifestations comportent: fonctionnel, mais ne permettent [235]
nausées, vomissements, flush pas d’éliminer une tumeur :ABD
vasomoteur, hypotension associée, responsable des L’insuffisance hépatocellulaire
artérielle ; d’où sa contre- rectorragies. se traduit par une diminution
indication chez le patient de [229] des synthèses protéiques
plus de 60 ans, chez :CD hépatiques et notamment des
l’insuffisant cardiaque. Il est Une régularisation du transit par facteurs de la coagulation et de
également contre-indiqué en des fibres alimentaires ou des l’albumine.
cas de troubles neurologiques. mucilages est utile, et pourrait [236]
[222] permettre l’arrêt des laxatifs dont :ABCD
:C on connaît les risques à long En fait, les manifestations d’un
Il s’agit d’un prurit lié à la terme. Des antispasmodiques carcinome hépatocellulaire
cholestase. sont utiles pour combattre les greffé sur cirrhose peuvent être
[223] phénomènes douloureux. très réduites ou absentes :
:C [230] dans de tels cas, le diagnostic
Les douleurs de Ihypochondre :E repose sur 2 examens
droit irradiant en hémiceinture Seule une coloscopie totale effectués systématiquement
droite sont le plus souvent normale (ou un lavement baryté chez tout patient porteur d’une
biliaires ou pancréatiques. en double contraste de bonne cirrhose : l’échographie et le
qualité) permet d’éliminer le dosage de lalphafoetoprotéine.
[224] diagnostic de cancer colique. [237]
:C [231]
La cholestase clinique et :B QUESTION ANNULEE.
biologique existant chez ce Un taux de polynucléaires [238]
patient incitent à explorer avant supérieur à 2501mm3 dans
tout les voies biliaires, le foie et l’ascite doit faire considérer cette QUESTION ANNULEE.
le pancréas, et donc à ascite comme étant infectée. Un [239]
demander une échographie seuil de sensibilité plus grand est :BDE
abdominale. obtenu dans le diagnostic Les autres causes
[225] d’infection du liquide d’ascite si déclenchantes (en dehors de
:C l’on utilise 75/mm3 comme valeur l’hémorragie digestive) sont: les
Le prurit précédant l’ictère limite supérieure du nombre de infections, les déosrdres hydro-
- la grosse vésicule palpable polynucléaires. électrolytiques provoqués par
- le foie de surface irrégulière [232] les diurétiques.
(métastases?) :B Lorsqu’aucun facteur
évoquent au premier chef le Des hémocultures sont justifiées déclenchant n’a pu être mis en
diagnostic de cancer de la tête même en l’absence de fièvre, ce évidence, le pronostic est
du pancréas. qui est fréquent. Une sombre.
[226] coproculture est également [240]
:A justifiée. :AC
C’est la cause la plus fréquente [233] Lartériographie est en fait
des rectorragies ; qui ne doit :A rarement utile, essentiellement
pas faire méconnaître une Le traitement diurétique n’est pas demandée si une intervention
cause sus-jacente, en impératif; il peut être inutile chirurgicale est envisageable ;
particulier tumorale. notamment en cas de 1ère l’échographie et le dosage de
[227] poussée ascitique. lalphafoetoprotéine suffisent
:C généralement, avec une
La coloscopie est impérative, à [234] ponction biopsie guidée sous
la recherche de polypes ou de :A échographie si l’hémostase le
tumeurs coliques. Lastérixis n’est pas spécifique de permet et si une histologie est
[228] rencéphalopathie hépatique ; il nécessaire.
:AB peut être observé au cours des [241]
32
:B permet, en pratique courante, de ou jéjunales permettent
La récidive fait partie de rattacher une élévation des d’affirmer une atrophie
l’histoire naturelle de la maladie phosphatases alcalines à une villositaire totale ou subtotale
ulcéreuse. cholestase. du grêle proximal, condition
[242] [248] nécessaire (mais non
:CD :B suffisante) au diagnostic de
Les médicaments L’échographie abdominale maladie coeliaque.
antisécrétoires gastriques sont: montre typiquement une [255]
les inhibiteurs des récepteurs dilatation de la voie biliaire
H2 de principale, une vésicule QUESTION ANNULEE.
l’histamine, les lithiasique. [256]
anticholinergiques, l’oméprazole [249]
(inhibiteur de la pompe à :E QUESTION ANNULEE.
proton). Une lithiase cholédocienne [257]
[243] réalise un obstacle intermittent à
:CE l’écoulement biliaire ; il en résulte QUESTION ANNULEE.
Le mécanisme de cette une stase biliaire et une [258]
gastrotoxicité fait appel contamination par les germes
essentiellement à une inhibition intestinaux; d’où l’infection de la QUESTION ANNULEE.
de la synthèse des voie biliaire principale ou [259]
prostaglandines. angiocholite.
[250] QUESTION ANNULEE.
[244] :ABDE [260]
:ACE Ces anomalies sont le reflet du
L’arrêt du tabac est essentielle syndrome de malabsorption. QUESTION ANNULEE.
pour diminuer l’incidence des Le test au D-xylose (sucre à [261]
récidives de la maladie absorption duodéno-jéjunale) est :B
ulcéreuse. anormal dans 90 à 95% des La pH-métrie oesophagienne
[245] maladies coeliaques de l’adulte. est le seul examen posant avec
:BC [251] certitude le diagnostic d’un
Un débit acide basal supérieur :BE reflux gastro-oesophagien
à 26 mEq/h et une gastrinémie Le régime sans gluten permet acide.
basale supérieur à 221 pg/ml habituellement une amélioration [262]
sont quasi spécifiques dun rapide: réduction de la :AB
syndrome de Zollinger-Ellison. diarrhée et reprise pondérale en En cas de reflux gastro-
Un débit acide basal inférieur à quelques semaines. oesophagien (RGO) acide, le
11 mEq/h et une gastrinémie [252] rôle majeur toxique pour la
basale inférieure à 93 pg/ml :D muqueuse oesophagienne est
permettent d’exclure L’hypoalbuminémie reflète à la tenu par la pepsine (en milieu
raisonnablement un Zollinger- fois la réduction des ingesta, la acide).
Ellison. malabsorption protéique et En cas de reflux alcalin (reflux
En cas de suspicion clinique, lentéropathie exsudative ; elle est duodéno-gastrique) ce rôle est
des valeurs intermédiaires sont présente dans près de 40% des tenu par les sels biliaires
une indication du test à la cas chez l’adulte. déconjugués et en particulier
sécrétine. [253] les acides biliaires secondaires
[246] :B tels le désoxycholate.
:A Une malabsorption peut entraîner [263]
Cette séquence caractérise les une insuffisance pancréatique :ADE
formes typiques. exocrine fonctionnelle, par Le SlO est une entité
Un autre élément sémiologique atteinte de la phase intestinale de physiologique, identifiable par
important est l’existence de la sécrétion pancréatique. la manométrie qui découvre sur
frissons. 2 à 4 cm une zone de haute
[247] [254] pression généralement
:B :B comprise entre +20 et +40 cm
L’élévation de la gamma G.T. Seules des biopsies duodénales d’eau par rapport à la pression
33
gastrique. Le Sl0 possède 2 mais en ce qui concerne les [272]
propriétés essentielles lésions doesophagite peptique, :C
1)11 est le siège d’un tonus seuls les anti H2 et l’oméprazole Ces zones de matité pourraient
permanent. ont démontré leur efficacité. également correspondre à des
2)11 se relaxe lors de la [268] masses tumorales épiploïques.
déglutition et de la distension :B [273]
oesophagienne, pendant toute Une autre intervention est :D
la durée du parcours de l’onde possible ; il s’agit de la diversion L’intoxication éthylique
péristaltique. duodénale totale qui comporte a) chronique, mais surtout la
une vagotomie tronculair présence sur l’aire
[264] b) une antrectomie pancréatique de
:A c) une anastomose gastro- calcifications à I’ASP sont
La fibroscopie oesogastrique jéjunale termino-latérale sur une fortement évocatrices de
est le seul examen qui permette anse en Y de 70 cm. Cette pancréatite chronique.
la mise en évidence dune intervention supprime la [274]
oesophagite peptique, possibilité de RGO acide ou :B
l’appréciation de son stade de alcalin. L’augmentation de volume de la
gravité, et la pratique de [269] tête du pancréas est
biopsies. :C vraissemblablement à l’origine
[265] Les formes subaiguès de d’une compression du bas
:AE carcinose péritonéale peuvent cholédoque. Une lithiase de la
Les oesophagites peptiques simuler une urgence chirurgicale. voie biliaire principale ne peut
superficielles sont de loin les Lancienneté des troubles, cependant être formellement
plus fréquentes, d’évolution l’amaigrissement, les données de exclue que par une
habituellement bénigne. Ce l’examen clinique (zones mates cholangiographie rétrograde.
n’est que dans environ 3 % des et zones sonores, palpation de [275]
cas que roesophagite érosive masses tumorales épiploïques)
se complique, complications qui permettent d’évoquer le QUESTION ANNULEE.
surviennent d’ailleurs plutôt diagnostic. [276]
d’emblée quau cours du suivi [270] :C
des patients. :C Ce patient a plusieurs raisons
[266] L’ASP peut permettre de révéler, pour présenter une
:DE outre des aspects non hypertension portale
Lendobrachyoesophage (EBO) spécifiques de niveaux responsable dune
ou oesophage de Barrett est hydroaériques, des signes en splénomégalie:
caractérisé par le remplacement rapport avec la carcinose - une compression du tronc
de la muqueuse malpighienne péritonéale, infiltrant ou porte par le pancréas augmenté
normale du bas oesophage par comprimant les anses de volume (hypertension
une muqueuse glandulaire. intestinales (aspect figé et portale
Cette métaplasie est irrégulier, segmentaire et segmentaire)
généralement acquise et résulte plurifocal). - une possible cirrhose
d’agressions répétées de la [271] alcoolique associée
muqueuse malpighienne par un :BC - une possible thrombose
RGO pathologique. La Dans ce contexte, il faut éviter portale ou de la veine
prévalence de radénocarcinome d’opérer d’emblée et sans splénique.
lié à l’EBO est de rordre de 10 à diagnostic. [277]
15%, par contre son incidence L’aspiration gastrique et la :ADE
est beaucoup plus faible, de réhydratation permettent le plus L’absence de contracture
l’ordre de 2 à 20 pour 1000 souvent de passer un cap abdominale et la baisse de la
patients/année. critique, avec retour à un transit TA peuvent parfaitement
[267] intestinal quasi normal. accompagner un infarctus
:ABD En fonction du cancer primitif en mésentérique ou un infarctus
Ces moyens sont relativement cause, un traitement du myocarde qui sont des
efficaces sur la chimiothérapique pourra être diagnostics différentiels
symptomatologie du RGO ; instauré. importants.
34
[278] l’hépatite alcoolique comporte traduit par une contracture
:AC typiquement: abdominale et des signes
Sur le plan morphologique, le - des altérations hépatocytaires généraux sévères.
scanner abdominal est - des corps de Mallory [292]
également un examen utile, qui - une infiltration à polynucléaires :C
permet la classification des neutrophiles La malabsoption porte sur les
lésions observées en stades de - une fibrose péricellulaire. trois principaux macro-
gravité. Ces lésions tendant à être nutriments:
[279] maximales dans la région - protides: créatorrhée à 3 g124
:BCD centrolobulaire. heures (N < 1,8 g)
Sur le plan biologique, ne pas [287] - lipides: stéatorrhée à 15 g/24
omettre la surveillance de :ABDE heures (N <3 g)
l’amylasémie, de l’amylasurie, Les formes majeures d’hépatites - glucides : existence de
éventuellement de la lipasémie. alcooliques peuvent entraîner la glucides dans les selles, en
[280] mort par insuffisance dehors des fibres alimentaires.
:BCD hépatocellulaire. NB : Le patient ne suit
Il s’agit de traiter et de surveillerEn cas d’évolution favorable, le vraisemblablement pas son
au mieux ce patient en état de foie peut redevenir normal ou régime sans gluten, mais on ne
choc, en milieu de réanimation présenter une fibrose ou une peut
chirurgicale. cirrhose à distance de l’épisode raffirmer avec certitude sur les
[281] d’hépatite. données de l’observation.
Les formes mineures, plus [293]
QUESTION ANNULEE. fréquentes, ont un potentiel :D
évolutif immédiat beaucoup Calories glucidiques : 250x4
[282] moins grave. Kcal = 1000.
[288] Calories lipidiques : 81 x 9 Kcal
QUESTION ANNULEE. :ABC = 729.
[283] La cholécystographie per os ne Calories protidiques: 60 x 4
garde pour seule indication que Kcal = 240.
QUESTION ANNULEE. la vérification du caractère Total calorique : 1969 Kcal/jour.
[284] fonctionnel de la vésicule biliaire. [294]
:ACDE [289] :B
La valeur énergétique de :C La déperdition énergétique
l’alcool est de 7,1 kcallg ; 1 litre L’épaississement de la paroi fécale est de
de vin à 100 apporte 80 g vésiculaire peut également 3X4 + 15X9 + 40X4 = 12 + 135
d’alcool, soit 560 kcal. s’observer en cas + 160 = 307 KcaI et 1969
En faite, cette valeur n’est que d’hypoalbuminémie importante, (entrées) -307 (sorties) = 1662
théorique, l’utilisation par oedème de la paroi Kcal
énergétique de l’alcool étant (diagnostic différentiel entre [295]
bien moindre. cholécystite aigué et hépatite :C
[285] alcoolique aigué avec B et E - Il n’y a pas de relation
:ACE hypoalbuminémie). de cause à effet.
La carence en folates constatée [290] D - La déperdiiton énergétique
chez de nombreux alcooliques :B fécale est de 307 Kcal, et
est liée au défaut d’apport La cholécystectomie est suggère fortement (mais ne
secondaire au régime, et à impérative, elle peut se réaliser prouve
l’action directe de l’alcool qui après quelques heures de pas) que le malade ne suit pas
inhibe l’absorption intestinale traitement antibiotique et son régime.
des folates. Cette carence en antispasmodique. [296]
folates n’est cependant pas :AE
toujours en cause dans la [291] A - Exact, si l’on considère les
macrocytose observée. :C poids et tailles des parents.
[286] La péritonite biliaire est due à B - NB : Si ron utilise les
:ADE une perforation de la vésicule équations de Harris et Benedict
Les lésions histologiques de dans la cavité péritonéale. Elle se (dépense de repos pour un
35
homme en cas de cholestase. En cas de Malgaigne).
= 66,47 + 13,75 x P + 5 X T- d’ictère cholestatique, il y a une [306]
6,67 A; P = Poids en kg, T = élévation de la bilirubine directe :ACE
taille en cm, A = âge en ou conjuguée. Sans commentaire.
années) [300] [307]
en multipliant par 1,6 pour une :E :BC
activité modérée, on a 961 Le diagnostic, apporté ici par les C - En arrière.
Kc/jour. éléments cliniques, biologiques, B - En dehors ; veine, puis
C - NB : Il est exceptionnel pour et échographiques est formel ; il artère.
un sujet ayant une activité ny a pas de diagnostic - en dedans : le ligament de
modérée d’avoir une dépense différentiel. Gimbernat au bord tranchant
globale de 3 400 Kc/jour. [301] - en avant: l’arcade crurale.
D - Une ingestion de 1900 :CD [308]
Kcal/jour est normale, voire un C et D - Témoignent d’une :C
peu basse. insuffisance rénale aigué, de C - Ce fait explique que
[297] mauvais pronostic dans ce lindication opératoire d’une
:BE contexte. hernie crurale soit formelle.
A - La protidémie est trop [302]
dépendante de l’état :ABE [309]
d’hydratation. La septicémie peut également se :B
B - Exact, avec les restrictions compliquer de choc septique. C’est une urgence chirurgicale,
suivantes [303] expliquée par le risque de
- l’albuminémie dépend de :C nécrose du grêle étranglé.
l’hydratation, de l’existence d’un A - Il ny a pas d’indication de [310]
3e secteur dialyse rénale à 250 p mol/i de :D
- il peu exister une fuite créatininémie. Il s’agit dune hernie crurale
protidique notamment par D - La sphinctérotomie étranglée habituelle, justifiant
entéropathie exsudative en cas endoscopique, pourrait permettre d’un traitement classique.
de maladie un drainage biliaire et une [311]
coeliague, rendant ce marqueur intervention ultérieure (s elle est :D
inopérant. possible) en cas de terrain à Le caractère sémiologique le
C - RBP : courte demi-vie. risque opératoire important plus typique de douleurs
[298] (mais ce nest pas le cas ici). pancréatiques est l’irradiation
:B [304] transfixiante dans le dos.
L’infection bactérienne de la :ADE [312]
voie bilaire principale est une Après cholédocotomie et :E
angiocholite et se traduit extraction des calculs de la voie L’échographie hépatobiliaire
principalement par la fièvre et biliaire principale, le cholédoque permet de distinguer les ictères
les frissons (qui ne sont pas est habituellement refermé et un avec voie biliaire principale
mentionnés dans l’observation). drainage biliaire externe (drain de dilatée (obstacle biliaire extra-
Une angiocholite peut se Kehr) est réalisé. Une hépatique) et les ictères avec
commliquer comme c’est le cas anastomose biliodigestive, en voie biliaire principale non
dans l’observation, général cholédocoduodénale, dilatée (en général, ictère dont
d’insuffisance rénale. Il peut y nest justifiée que s’il existe de l’origine est une maladie
avoir une élévation de très nombreux calculs dans une hépatique).
l’amylasémie, voire une voie biliaire large, chez un [313]
pancréatite aigué clinique, malade âgé. :E
lorsque le calcul détermine une [305] L’ictère cholestatique explique
obstruction du canal de :C la diminution du
Wirshung. Le tableau clinique présenté par stercobilinogène fécal en raison
cette patiente est une occlusion de l’absence de bilirubine dans
[299] intestinale aiguê. Létranglement la lumière ntestinale.
:ADE herniaire en est la cause [314]
Phosphatases alcalines et (tuméfaction douloureuse :E
gamma GT sont augmentées irréductible située sous la ligne Le mécanisme en est une
36
malabsorption de vitamine K en diarrhées motrices sont: le oesophagienne.
raison de la carence d’acides nombre élevé démissions B - Témoin d’une perforation
biliaires dans la lumière contrastant avec un volume fécal gastrique.
digestive. quotidien modéré ; l’horaire D - Témoins d’une
[315] matinal et post prandial précoce pneumopathie d’inhalation
:BC des selles ; leur caractère associée, ou d’une fistule
Les tumeurs carcinoïdes se souvent impérieux précédé par trachéo-bronchique.
caractérisent par des taux de 5 des coliques ; la présence dans E - Le simple oedème laryngé
HIAA urinaires (métabolite les selles de débris végétaux ; répondra aux corticoïdes ; une
terminal de la sérotonine) refficacité des ralentisseurs du destruction du carrefour
supérieurs à 10 mg124 heures transit; l’absence habituelle de obligera
(52 p mo1124 heures), de retentissement sur l’état général. à une trachéotomie difficile.
sérotonine sanguine supérieurs [320] [324]
à 0,25 mg/l (1,42 p molli). Le :ABDE :AE
dosage de la sérotonine La principale étiologie des L’endoscopie haute est
sanguine est d’un meilleur diarrhées d’origine endocrinienne indispensable et doit être
apport diagnostique ; il existe est l’hyperthyroïdie. Plus réalisée en urgence. Elle
en effet des tumeurs rarement en cause sont les permet l’évaluation des lésions
carcinoïdes, souvent tumeurs carcinoïdes (sécrétion : de l’érythème et des
débutantes, où seule la de sérotonine) et le syndrome de pétéchies, à la nécrose, en
sérotonine sanguine est élevée. Zollinger-Ellison (hypersécrétion passant par les ulcérations (et
[316] de gastrine). Le syndrome de peut servir à évacuer le produit
:C Verner-Morrisson (sécrétion de caustique restant le cas
Les carcinoïdes appendiculaires VIP) et le cancer médullaire de la échéant dans l’estomac).
sont les plus fréquents et sont thyroïde (thyrocalcitonine) sont [325]
découverts au cours de 0,6 exceptionnels. :E
p100 des appendicectomies, [321] E - Est de toute façon
mais ils ne s’associent :CE indispensable, qu’une indication
qu’exceptionnellement à un L’attitude thérapeutique à la opératoire soit posée ou non,
syndrome carcinoïde. L’intestin phase initiale, dépend du degré mais elle pourra être remplacée
grêle représente la localisation de gravité, la constatation par une nutrition entérale par
principale de la tumeur - d’une absorption d’un verre jéjunostomie.
associée au syndrome (150 ml) ou davantage d’acide [326]
carcinoïde. fort ou de Destop® :ABC
[317] - de troubles psychiques Une corticothérapie parentale
:D confusionnels administrée d’emblée semble
L’échographie et la - de troubles de l’hémostase avec utile pour prévenir les sténoses
tomodensitométrie sont les CIVD sauf dans les brûlures graves ;
méthodes de choix pour la - dune dyspnée liée à une où elle majore les risques de
recherche de métastases. Le acidose (voir la radio-pulmonaire) perforation et d’infection.
premier examen à réaliser, du - d’une perforation de
fait de sa simplicité, est l’oesophage (pneumomédiastin) [327]
l’échographie. ou de l’estomac :AB
[318] (pneumopéritoine). Au début d’une hémorragie, les
:CD amènent rapidement le patient en pertes de globules rouges et de
L’élévation du taux de Gamma salle d’opération. plasma étant parallèles,
GT et des phosphatases [322] rhématocrite se modifie peu ; et
alcalines sont, dans l’ordre, les :ABCDE le taux de l’hémoglobine ou de
anomalies biologiques les plus Tous gestes susceptibles l’hématocrite sous-estime donc
sensibles évocatrices de d’aggraver les lésions ou de l’anémie. Ultérieurement,
métastases hépatiques. gêner l’exploration endoscopique. rhémodilution compensatrice se
[323] produisant, il y a chute
[319] :ABDE progressive de ces chiffres.
:BCE A - Témoin d’un Cela explique que la gravité
Les principaux caractères des pneumomédiastin par perforation d’une hémorragie se détermine
37
initialement, essentiellement sur (RGO). en fait de peu d’intérêt pour le
des critères cliniques. - Le RGO joue un rôle diagnostic de greffe d’un
[328] pathogénique dans la survenue hépatocarcinome sur cirrhose,
:CD d’un endobrachy-oesophage, sauf lorsqu’elle révèle un
En vue d’une transfusion. mais on ne sait pas pourquoi liquide hémorragique.
[329] seulement 10 % des patients [340]
:C atteints de RGO ont un :C
A partir du moment où la endobrachyoesophage et si le L’anémie étant bien tolérée,
volémie est assurée, il faut RGO est initiateur ou seulement transfuser cette jeune femme
compenser le déficit en globules révélateur d’une anomalie serait une faute professionnelle.
rouges. préexistante. [341]
[330] [335] :AcD
:E :E Ces conseils, notamment la
Une incompatibilité ABO se A, B, C - La vagotomie ne règle suppression de l’aspirine et
manifesterait plutôt par une en aucun cas le problème du l’arrêt du tabac, sont essentiels
hypotension accompagnée d’un reflux gastro-oesophagien, et elle pour éviter les récidives
saignement anormal du champ risque d’altérer la vidange ulcéreuses après traitement.
opératoire (CIVD). gastrique. [342]
[331] :ADE
:BC [336] L’oméprazole est également un
Tout incident au cours dune :A traitement dont l’efficacité est
transfusion impose, de toutes Il ne faut pas confondre remarquable ; aux doses de 40
façons, l’arrêt immédiat de décompensation (ictéro- mg/jour ou 20 mg/jour, en
celle-ci et le contrôle de la ascitique) d’une cirrhose et comparaison avec 150 mg x
compatibilité transfusionnelle. encéphalopathie hépatique. La 2/jour de ranitidine ; on a les
[332] cause la plus probable de pourcentages respectifs de
:ACE décompensation est une poussée cicatrisation suivants
B - La CTF est élevée en cas d’hépatite alcoolique aigué ; une - à 4 semaines: 80 %, 69 %, 59
de saignement chronqiue autre cause possible pourrait être %
D - La réticulocytose, un carcinome hépato-cellulaire - à 8 semaines: 96 %, 89 %, 85
initialement élevée au début ou une thrombose portale. %.
d’un saignement s’abaisse avec C et D - Ne peuvent être [343]
l’épuisement des réserves en responsable que d’une :C
fer. aggravation clinique aiguê ; et Une fibroscopie de contrôle est
[333] notamment d’une indispensable après traitement
:ABC encéphalopathie hépatique. d’un ulcère gastrique, pour ne
A,B,C - Diminuent la pression [337] pas méconnaître un cancer à
du sphincter de l’oesophage, de :D forme ulcéreuse.
même que les repas gras, L’encéphalopathie hépatique [344]
l’alcool, le tabac, la ayant pour cause déclenchante :ABC
théophylline, la nifédipine, les une hémorragie digestive B et C - L’indication opératoire
alpha-bloquants, les bêta (méléna) et vraisemblablement est évidente.
sitmulants, les prostaglandines, une infection (37°8) (infection du A - L’indication est posée en
la progestérone... liquide d’ascite au premier chef). raison de l’échec du traitement
D - Augmente, au contraire la [338] médical, et pour ne pas laisser
pression du SlO. :C évoluer une éventuelle lésion
[334] Le méléna témoigne d’une dysplasique.
:ABE hémorragie digestive ; la
- Ulcère oesophagien (à la fibroscopie oeso-gastro- [345]
jonction muqueuse duodénale doit en déterminer :CD
malpighienne - muqueuse l’origine (la rupture de VO. est la Plusieurs études ont montré la
cylindrique) et sténose peptique plus probable). prévalence familiale des
sont les conséquences rares [339] cancers du colon et du rectum.
mais graves du reflux gastro- :D Une étude américaine a montré
oesophagien L’analyse du liquide d’ascite est notamment que le risque de
38
polype était de 21 % dans la sont alors très abondantes. ligament de Cooper en arrière
fratrie des cancers coliques [352] et les vaisseaux fémoraux en
(étude faite sur trois :C dehors. Le sac herniaire est
générations) contre 9 % dans le La coloscopie est indispensable alors situé en-dessous de
groupe témoin. pour rechercher une cause aux l’arcade crurale.
[346] rectorragies (cancer colique ?) et [363]
:D pour dépister et enlever d’autres :A
Après détection et exérèse de polypes. Une hernie étranglée est une
polypes coliques, une [353] urgence chirurgicale.
coloscopie doit être prévue tous :CD [364]
les ans, et ceci tant que des Cette régularisation du transit, :ABD
polypes sont retrouvés. Après la très importante à obtenir dans les A - Si le grêle contenu dans la
première coloscopie de contrôle colopathies fonctionnelles avec hernie est indemne.
normale, les coloscopies constipation, doit exclure B - Si le grêle est nécrotique ou
suivantes sont faites tous les 3, l’utilisation par la patiente de reste douteux.
puis tous les 5 ans, à condition laxatifs agressifs pour la C - A ne jamais pratiquer...
de ne pas retrouver de muqueuse colique. D - En cas de fragment
nouveaux polypes. [354] épiploïque contenu dans la
[347] :ABE hernie.
:D Sans commentaire. E - Inutile, car le diagnostic est
A - Dukes A. certain.
B - Dukes B ; Bi dAstler Coller. [355] [365]
C - Dukes B; B2 dAstler Coller. :E :ABE
[348] Chez cette patiente, il faut C et D - Ne sont pas des
:C considérer qu’il existe un cancer arguments car ils manquent
Une étude publiée récemment, colique jusqu’à preuve du trop de spécificité.
portant sur 1296 patients contraire
opérés d’un cancer du colon au [356] [366]
stade B2 ou C, a montré qu’un :A :BC
traitement chimiothérapique Sans commentaire. E - Une vitaminothérapie K n’a
associant 5 EU et Lévamisole [357] pas d’indication en l’absence de
pendant i an diminuait la :D déficit en vitamine K; cependant
mortalité de 33 % et le taux de Sans commentaire. elle peut être réalisée de
récidives de 41 % avec une [358] principe, en attendant les
médiane de survie de 3 ans, :B résultats de l’hémostase
pour les stades C. Sans commentaire. complète.
[349] [359] [367]
:A :C :ABC
Ce traitement augmente en Sans commentaire. La sclérose de varices
effet la médiane de survie, de [360] oesophagismes en urgence est
façon significative. :A la méthode la plus efficace. Si
[350] Sans commentaire. elle ne peut être réalisée en
:AB [361] urgence dans de bonnes
C’est surtout l’ancienneté de :ABC conditions, on a le choix entre
ces troubles qui fait évoquer ce Le syndrome occlusif avec sonde de Blakemore, ou selon
diagnostic. vomissements, arrêt des les équipes, somatostatine ou
[351] matières et des gaz, complète le vasopressine.
:ABC tableau clinique. [368]
Le polype rectal, quant à lui, est [362] :C
trop petit (5 mm), pour se :AC En fait, le traitement
compliquer de rectorragies. Les Il s’agit ici d’une forme habituelle prophylactique des secondes
causes les plus probables sont où la hernie est engagée dans récidives d’hémorragies
A ou LB ; les diverticules l’anneau crural, entre l’arcade digestives par rupture de
sigmoïdiens sont très rarement crurale en avant, le ligament de varices oesophagisme est au
à l’origine de rectorragies qui Gimbernat en dedans, le mieux représenté par les
39
scléroses endoscopiques des d’aucune utilité pour le diagnosticA - Une cirrhose n’est à l’origine
varices oesophagiennes. Le dhémoroïdes. d’un ictère que si elle est
propranolol a montré une [373] compliquée (hépatite alcoolique
efficacité supérieure au :D ou
traitement par scléroses Le test au carmin évalue virale, greffe carcinomateuse,
endoscopiques seulement en grossièrement la durée du transit infection...).
prophylaxie primaire. intestinal. Après ingestion de B - La prise de Pexid a été
[369] deux comprimés de carmin à brève, et elle est ancienne.
:BCD 0,50 g, une coloration rouge des C - Les métastases hépatiques
La sévérité et le pronostic d’une selles apparaît normalement au donnent le plus souvent une
cirrhose est grossièrement bout de 20-24 heures et disparaît cholestase anictérique, mais ce
évaluée à l’aide de la au bout de 48 heures. Ce test est tableau est possible.
classification de Child-Pugh utile pour confirmer une D - Une hépatite B donnerait
prenant en compte la bilirubine, accélération du transit, en cas de plus volontiers un ictère
l’albumine, la présence d’une diarrhée motrice, où la coloration cytolytique que cholestatique.
ascite, d’une encéphalopathie rouge des selles apparaît en E - Une grosse vésicule n’est
et le T.P. moins de 18 heures. pas indispensable au diagnostic
[370] de cancer du pancréas, qui
:AB [374] resterait le diagnostic le plus
La résection iléale entraîne une :CD probable.
rupture du cycle entéro- C - Coloscopie à la recherche [379]
hépatique des sels biliaires. Les d’une récidive tumorale ou d’un :ABDE
sels biliaires non réabsorbés nouveau cancer. A B D - Sont des signes
par liléon réséqué exercent une D - Le dosage de l’ACE ne biologiques habituels de
action irritante” au niveau du s’impose quen raison de l’hépatite alcoolique.
colon. Par ailleurs, la l’antécédent de cancer colique. C - Signerait une hépatite
suppression de la valvule iléo- [375] alcoolique majeure, évoluant en
caecale perturbe les conditions :B général vers la mort.
normales d’évacuation du grêle. Un ictère apparaissant E - Peut se voir en raison d’une
On observe une accélération du progressivement et sans fréquente baisse de
transit global (et non rémission, sans douleur ni fièvre, l’albuminémie.
uniquement colique, réponse D) avec une altération de rétat [380]
; de plus, la colonisation général, une anorexie marquée, :BD
bactérienne rétrograde du grêle un prurit et une vésicule A - Parmi les anticoagulants
a des conséquences propres augmentée de volume évoque au oraux, c’est la phénindione
sur les sels biliaires. premier chef un cancer de la tête (pindione) qui est le plus
[371] du pancréas. souvent
:A [376] responsable d’hépatite.
La cholestyramine, administrée :A B - Hépatites cholestatiques,
avant les repas, peut absorber L’échographie abdominale doit avec manifestations
les sels biliaires, dès leur être rexamen demandé de allergiques.
arrivée en excès dans la première intention devant un C - Peut en fait donner une
dernière colique ; elle ictère cholestatique, afin de cytolyse discrète ± cholestase.
représente ainsi un moyen déterminer si les voies biliaires D - Hépatites cytolytiques
thérapeutique parfaitement sont dilatées. sévères en cas d’intoxications
adapté. [377] aiguês.
[372] :B [381]
:AB La cholestase, du fait de :CE
C - Le toucher rectal permet l’absence d’acides biliaires dans Les classes de laxatifs
parfois de palper des nodules la lumière intestinale, entraîne exposant à la maladie des
de carcinose péritonéale, mais une malabsorption des graisses laxatifs sont: les
ce et des vitamines liposolubles, anthraquinones bourdaine,
n’est en aucun cas un moyen dont la vitamine K. séné, aloès, rhubarbe..., les
de la rechercher. [378] laxatifs issus du diphényl-
D - Le toucher rectal n’est :E méthane : à base de
40
phénophtaléine ou de muqueuse, en plages plus ou [390]
bisacodyl. moins confluentes et témoigne de :A
la prise régulière A - Le cancer ne dépasse pas
[382] d’anthraquinone. Sur le plan la musculeuse. Il ny a pas
:C histologique, le chorion comporte d’envahissement ganglionnaire.
A - L’hypokaliémie constitue un des histiocytes contenant des B - Le cancer s’étend au-delà
signe éventuel de la maladie pigments mélaniques et de la musculeuse, sans envahir
des laxatifs. lipofuschinique. Cet aspect peut les ganglions.
B - Sont plus en rapport avec régresser à l’arrêt de C - Envahissement
râge de la patiente et son statut l’intoxication. ganglionnaire.
hormonal. [387] [391]
C - En raison de rhypokaliémie. :DE :ACD
D - Trop peu spécifique pour Examen de la marge anale et A - A évoquer de principe.
être évocatrice. toucher rectal sont les gestes C - Affection rare, autosomale
[383] indispensables de l’examen récessive, liée à un trouble de
:ABD clinique à la recherche d’une l’excrétion biliaire de bilirubine
Au cours des constipations lésion locale ayant saigné. conjuguée. La proportion de
terminales, les patients [388] bilirubine conjuguée varie entre
éprouvent le besoin d’aller à la :ABD 40 et 80 %.
selle, mais ne peuvent évacuer L’échographie endorectale est D - Type I : maladie des
ou évacuent avec difficulté. A l’examen le plus performant pour premiers jours de la vie (déficit
l’opposé, au cours des objectiver une atteinte des total en glucuronyl transférase).
constipations par inertie colique, différentes couches de la paroi Type
les patients n’éprouvent pas le rectale, un envahissement de la Il: affection rare, autosomale
besoin d’aller à la selle pendant graisse périrectale ainsi que des dominante due à un déficit
plusieurs jours. ganglions ou des organes de profond en glucuronyl
[384] voisinage. C’est un temps transférase
:ABCD essentiel du bilan des cancers du (en quelque sorte, forme très
E - Les pansements gastriques rectum. Le toucher rectal n’en sévère de maladie de Gilbert).
à base de gel de magnésium, donne pas moins limportants E - Rare, ictère à bilirubine
tendent plutôt à donner une renseignements : degré de conjuguée (défaut de captation
diarrhée, à fortes doses. mobilité de la tumeur, existence et de stockage de la bilirubine
[385] d’une infiltration de la graisse dans
:ACDE avec induration périrectale... rhépatocyte).
Le syndrome du périnée [389] [392]
descendant est un trouble de la :B :B
statique rectale caractérisé par Question un peu discutable Le jeûne entraîne une élévation
la descente de l’angle ano- Lorsque le pôle inférieur de la de la bilirubine sérique
rectal à plus de 2 cm au- tumeur est situé à plus de 8 cm (épreuve de provocation).
dessous de la ligne pubo- de la marge anale, une résection L’administration d’un inducteur
coccygienne. Il est responsable antérieure avec rétablissement enzymatique comme le
essentiellement d’une de la continuité peut être phénobarbital (mais aussi à un
incontinence anale (C). réalisée. Lorsque le pôle inférieur moindre degré le
Fréquemment, il est associé à de la tumeur est situé à moins de méprobamate) entraîne une
d’autres troubles de la statique 6 cm, l’amputation abdomino- diminution de la bilirubine
rectale: prolapsus rectal (E), périnéale s’impose. Entre 6 et 8 sérique en augmentant l’activité
procidence interne du rectum cm, en fait, on peut envisager de la glucuronyl transférase
ou rectocèle à l’origine de une résection rectale suivie existante.
constipation terminale (D) ou d’anastomose très basse à la [393]
d’ulcère solitaire du rectum pince ou suivie d’anastomose :AD
responsable de rectorragies (A). colo-anale transanale (Parks), A - Maladie hémolytique
[386] sauf si la tumeur est trop (sphérocytose).
:ABD volumineuse (mais la B C E - Elévation de la
La mélanose recto-colique radiothérapie pré-opératoire peut bilirubine conjuguée.
réalise un aspect cuivré de la permettre de la réduire). [394]
41
:AE cholecystectomisée il y a extrémités). La deuxième ligne
A - Les ictères à bilirubine non plusieurs années. estime les troubles subjectifs
conjuguée n’entraînent jamais [399] intéressant l’appareil nerveux
de bilirubinurie. :C (insomnie, cauchemar...), les
L’urobilirubinurie est augmentée C est le seul moyen de confirmer troubles digestifs (soif, brûlures
en cas d’hémolyse pouvant un éventuel ampulome vatérien, gastriques...), l’appareil moteur
donner des urines oranges ; elle en le visualisant et en effectuant (crampes...). Les trois autres
est normale en cas d’anomalie des biopsies. cases permettent de noter l’état
de la glucuronyl transférase. [400] du foie, de la T.A., du poids.
B - La bilirubine peut passer la :AE L’évolution dans le temps
barrière méningée, et du fait de En fait cette patiente présente permet de fixer un certain
sa liposolubilité, pénétrer dans déjà très vraisemblablement une nombre de stades de
les cellules cérébrales du angiocholite (infection des voies dépendance.
nouveau-né exclusivement, et biliaires). Il est à craindre une [405]
être ainsi à l’origine de l’ictère septicémie à colibacille et un :D
nucléaire. choc septique. Il s’agit d’une anémie de
E - La bilirubine sérique est [401] Biermer typique : anémie
normalement de 5 à 17 mmol/l, :AD macrocytaire arégénérative
presque entièrement sous A - Signe d’une polynévrite (VGM en p3 =
forme non conjuguée. éthylique. Uf(Ht;GR en millions) x 10 =
[395] B E - Non spécifique. 122 j3) avec baisse des autres
:DE C - La dyschromatopsie dune lignées sanguines.
A - Le retentissement de la névrite optique rétro-bulbaire, est La vitamine B12 est basse.
maladie de Gilbert est trop en fait plus liée au tabac qu’à De plus, on a une clinique
minime pour justifier ce ralcool. évocatrice avec une
traitement. [402] vraisemblable glossite de
D - Le diagnostic est clinique et :D Hunter et des signes
biologique : élévation isolée de Il s’agit d’une hyperlipidémie de neurologiques sensitifs.
la bilirubine libre sans type IV (triglycérides VLDL) liée à
stigmates d’hémolyse. l’alcoolisme. L’alcool inhibe [406]
E - Transmission autosomale l’oxygénation des acides gras, :BDE
dominante. qui sont donc formés en excès et D - Les mégaloblastes peuvent
[396] estérifiés pour former des disparaître en moins de 48
:ACD triglycérides. heures. Les myélocytes et
B - Signe une cytolyse L’arrêt de l’intoxication éthylique métamyélocytes géants
hépatique. doit permettre de normaliser le persistent.
E - Signe habituellement une bilan lipidique; il n’y a pas d’autre E - Le test de Schilling est
insuffisance hépato-cellulaire. mesure à prendre. faussé en raison du cycle
[397] [403] entéro-hépatique de la vitamine
:C :D B12
L’échographie hépatique et des La constatation d’une tension injectée, qui est excrétée par la
voies biliaires est l’examen le artérielle élevée à une prise bile et qui se trouve ensuite en
plus simple et le plus utile, il tensionnelle n’est pas suffisante compétition avec la vitamine
répondra d’abord à une pour débuter un traitement B12 marquée dans riléon.
question simple : les voies antihypertenseur. Il faudra [407]
biliaires sont-elles dilatées? contrôler la tension artérielle à :E
plusieurs reprises. Il s’agit d’un traitement à vie ;
[398] [404] on pourrait rédiger l’ordonnance
:BC :A ainsi
A - Non, car il s’agit d’un ictère Cette grille comporte 12 cases Vitamine B12, 1000 gamma 1M
cholestatique. disposées sur 2 lignes. La tous les jours pendant 10 jours
D - Non, car le foie est de première regroupe 6 signes puis une injection tous les mois
consistance normale et car un objectifs : aspect du visage, de 1000 gamma 1M (en fait 100
tel ictère est rare dans ces cas. conjonctive, langue, signes du gamma suffiraient).
E - Non, car la patiente a été tremblement (bouche, langue, [408]
42
:BC
A E - Ne sont pas modifiés par
le traitement.
D - Les signes neurologiques
régressent très lentement.
[409]
:B
Une fibroscopie gastrique devra
être faite régulièrement tous les
6 mois à 1 an pour dépister un
cancer gastrique favorisé par la
gastrite atrophique fundique.

43
Hématologie

[1] B - C’est une caractéristique des 4 - Concerne l’hémostase


:C leucémies aiguês primaire.
Sans commentaire. lymphoblastiques. [14]
[2] C - Complication de pronostic :B
:E très sombre, très peu sensible A - Diminue l’action des AVK
Transformation presque aux traitements. par hypercatabolisme
inévitable, avec survie brève. D - Faux; caractéristiques des B - Par perturbation de
[3] LAM1, LAM2, LAM3. l’hémostase primaire et
:D [10] déplacement des AVK liés aux
Il s’agit de la voie exogène de la :B protéines
coagulation. A - Surveillance du traitement par plasmatiques.
[4] AVK (peu utilisé). [15]
:ACE B - Doit être compris entre 1,5 et :B
B - Purpura secondaire à la 2,5 fois le témoin. Sans commentaire.
thrombopénie C - Surveillance du traitement par [16]
D - Purpura très rare, AVK. :B
secondaire aux troubles de D - Concerne les traitements Oriente vers une cause
l’hémostase. antiagrégants. Non utilisé secondaire.
[5] couramment. [17]
:BDE E - Etudie la formation des :BDE
B - Signe dhyperviscosité. caillots. A - Non, anémie normo ou
D - Par hyperviscosité. macrocytaire (par
E - Par thrombopathie. [11] régénération).
[6] :CE B - Permet le diagnostic
:C C - Argument diagnostique différentiel avec les anémies
2 - Il s’agit d’un trouble de majeur mais inconstant. immuno allergiques.
l’agrégation plaquettaire D - Oriente vers une cause C - Anémies par carence
(nombre de plaquette normal). secondaire de purpura (et non martiale et inflammatoire.
4 - Il s’agit d’un purpura vers un purpura thrombopénique D - Caractérise la régénération
vasculaire à hémostase idiopathique). présente dans I’AHAI.
primaire normale. E - Signe classique des anémies E - Conséquence de l’hémolyse
[7] hémolytiques. extra-vasculaire.
:D [12] [18]
Il s’agit d’une polyglobulie avec :ABE :ACE
signes fonctionnels indiquant un A - Classique. B - Au contraire, persiste à la
traitement d’urgence par B - Idem. vitropression.
saignée, d’autant que le chiffre C - Donne une anémie et non D - Sans relation.
des plaquettes est < à 800 000 une aplasie. [19]
(thrombocytose post saignée, D - Ne donne pas d’aplasie, mais :ADE
facteur de thrombose). une insuffisance médullaire par Le VII et le X peuvent être
[8] envahissement. abaissés dans la CIVD, mais ne
:A E - Complication gravissime des permettent pas de la
Les localisations les plus hépatites virales B ou non A non différencier de la fibrinolyse.
fréquentes sont ORL et B.
digestives (fonction de la [13] [20]
richesse en éléments :A :C
lymphoïdes). 1 - Allonge le TT, le TP et le TCA 1 - Entraîne une
[9] (touche la phase finale, hyperleucocytose.
:C commune). 2 - Classique.
A - Les leucémies aiguès 2 - Déficit en facteur VIII et IX 3 - Classique.
lymphoïdes et non touchant la voie endogène. [21]
myéloblastiques sont plus 3 - Oui, mais ne sert pas de :D
fréquentes. surveillance. Etiologie des carences en
1
vitamine B12 D - Evocateur de promyélocytes 3 - Sans rapport.
- Malabsorption prolongée: (association avec CIVD). 4 - L’aspirine est antiagrégant
* Biermer, E - PAS (LAL = PAS +, plaquettaire.
* Gastrite atrophique, peroxydase -). [36]
* Gastrectomie totale, :A
* Résection iléale, [28] 4 - Définit l’hémophilie mineure
* Pullulation microbienne :B (5 - 25 %), hémophilie majeure:
intestinale, Sans commentaire. taux de facteur < 1%.
* Consommation par [29] [37]
Bothriocéphales, :D :E
- Carence dapport: *régime Sans commentaire. Ils sont présents
végétarien strict pendant des [30] essentiellement dans les types
armées (rare). :C Ml, M2 et M3 en fagots
[22] Le TCA doit être maintenu entre (leucémies aiguès
:D 1,5 et 2,5 fois le témoin pour promyélocytaires). Ils sont
A - TS augmenté, TCA obtenir une hypocoagulabilité absents des myéloblastes
augmenté. satisfaisante. normaux.
B - TCA augmenté. [31]
C - TCA augmenté. :E [38]
D - TCA augmenté, TP Se normalise en 3 mois environ, :ABC
augmenté (facteurs communs sinon impose la poursuite Ainsi qu’au cours des infections
aux deux voies). pendant un mois du traitement bactériennes, des
[23] martial. inflammations, lors de toutes
:C [32] régénérations médullaires, des
L’immunisation rhésus résulte :BD métastases médullaires de
du contact d’hématies foetales Facteurs vitamino K dépendants cancer, des syndromes
rhésus positif avec le sang dune = Il, VII, IX, X. myéloprolifératifs avec de la
mère rhésus négatif. [33] myélofibrose.
[24] :CE D - Stade III : Pas datteinte
:D A - N’est pas un argument médullaire.
VGM = Ht/GR = 120 p3. d’orientation. [39]
CCMH = Hb/Ht = 0,33. B - Idem (signe fonctionnel de :AE
[25] PG). A - Coagulopathie de
:AD C - Argument clinique majeur consommation, entre autres
Sans commentaire. mais non constant. des plaquettes.
[26] D - N’est pas un argument B - Pathologie de l’agrégation
:BD d’orientation. plaquettaire.
A - Pas d’anomalie de E - Elément du syndrome C - Pas d’atteinte de
l’hémostase. myéloprolifératif, peut l’hémostase primaire,
B - TS allongé par déficit en s’accompagner d’une thrombose en rapport avec un
facteur Willebrand. hyperleucocytose, avec déficit génétique.
C - Pas d’atteinte de myélémie discrète, basophilie D - Hémostase primaire
l’hémostase primaire. modérée possible. normale.
D - Régressive après dialyse. [34] E - Thrombopénie avec
E - Hypovitaminose K. Pas :ABCE plaquettes géantes,
d’atteinte de l’hémostase D - Affecte l’hémostase primaire conséquence du défaut de
primaire. et non la voie intrinsèque de synthèse d’ADN..
[27] coagulation. [40]
:BCDE [35] :BD
A - Plus fréquente chez le sujet :D A - Traitement des leucémies
âgé. 1-Sans rapport. myéloblastiques et non
B - Témoin d’une insuffisance 2 - Peut donner des déficits en lymphoblastiques.
médullaire. facteurs de la coagulation mais B - Est obligatoire pour obtenir
C - Contrairement aux L.A. ne concerne pas l’hémostase une rémission complète.
lymphocytaires. primaire. C - Le jeune age est un facteur
2
de bon pronostic et permet Mécanisme immunoallergique: l’hémostase primaire.
dobtenir jusqu’à 80 % de Avafortan, Baralgine, [52]
rémission. Algobuscopan, Viscéralgine forte. :D
D - Nécessite un recul de 5 ans. [48] C’est aussi un co-facteur de
[41] :BC l’héparine.
:ACD A - Sans rapport. [53]
La thrombocytose lors de B - Lieu cUabsorption de la :C
rhémorragie aigué témoigne de vitamine B 12 et du facteur Par perte des fonctions de
rhyperactivité médullaire. intrinsèque. stockage essentiellement
[42] C - Par défaut de sécrétion du plaquettaires.
:ABDE facteur intrinsèque. [54]
C - Est observé habituellement D - Sans rapport. :C
dans les splénomégalies E - Non, mais rinfestation par le Polyglobulie primitive
myéloïdes. Bothriocéphale est une cause. appartenant aux syndromes
[43] [49] myéloprolifératifs. Les
:A :CE complications
4 - Fait partie de la voie A.B. - Se voient dans la maladie propres à la maladie sont les
extrinsèque, explorée par le de Willebrand thromboses par hyperviscosité
temps de Quick, les autres font C - Le déficit en facteur VIII sanguine
partie de la voie intrinsèque de n’affecte pas la voie exogène 1) Artérielles (cérébrales,
la coagulation. D - Explore la fibrinoformation coronaires, rétiniennes,
[44] E - Déficit en facteur VIII retentit membres inférieurs).
:D sur la voie endogène et allonge le 2) Veineuses (mésentériques,
Il s’agit d’un déficit TCA. rénales, membres inférieurs,
constitutionnel qualitatif ou [50] Budd-Chiari)
quantitatif en facteur :E - hémorragies muqueuses ou
Willebrand, qui permet A - Pas d’atteinte préférentielle viscérales
l’adhésion des plaquettes au des sexes. - complication de
sous-endothélium. La B - Il s’agit d’un purpura déclive, l’hyperuricémie
ristocétine mime le sous touchant les membres inférieurs, - HTA
endothélium et permet de pétéchial, symétrique, - l’ulcère gastroduodénal est
mesurer l’activité biologique du favorisé par l’orthostatisme avec plutôt une association qu’une
facteur Willebrand. éléments d’âges différents, complication.
[45] parfois associé à de l’oedème. Les deux grands risques
:A C - Non, favorisé. évolutifs sont
La LLC touche de façon D - Non, il s’agit d’un purpura I) L’acutisation (favorisée par le
prédominante les hommes de vasculaire. Phosphore 32).
plus de 50 ans, avec une E - Oui, et se compliquer 2) La myélofibrose avec
altération de l’état général d’hémorragies digestives. métaplasie hépato-splénique.
modérée, des polyadénopathies [51]
diffuses, une moelle riche avec :AB [55]
infiltration lymphocytaire, et A - Ou purpura thrombotique :D
comporte des complications thrombocytopénique chez l’adulte Ponction iliaque chez l’enfant,
infectieuses liées au déficit (SHU chez l’enfant. n s’agit sternale chez l’adulte, montre
immunitaire cellulaire et d’une microangiopathie un frottis très riche avec
humoral. thrombotique. infiltration majeure par
[46] B - Le purpura vasculaire est un prolifération homogène de
:C des symptômes les plus blastes. Le reste des lignées
Variable de 1 à 10 ans, en fréquents. est en faible pourcentage. La
moyenne 4 ans. C - Pas de modification de L.A est affirmée pour une
l’hémostase primaire. valeur de 30% de blastes. Si le
[47] D - S’accompagne de frottis est pauvre, la BM est
:D télangiectasies et non de parfois nécessaire.
Réversible en général en 10 purpura. Elle permet en outre un
jours, mais parfois mortelle. E - Pas de modifications de caryotype, et de préciser le type
3
cytologique en cause. :C B - Fait partie du syndrome
[56] Agranulocytose par mécanisme tumoral.
:C immunoallergique. D - Dépend de l’insuffisance
Définition des stades [60] médullaire liée à
topographiques de gravité :E l’envahissement blastique.
croissante ayant un intérêt Les anticorps présents dans le E - Complication métabolique
pronostique thérapeutique. plasma d’un sujet sont ceux qui liée à toute hypercellularité.
- Un territoire ganglionnaire correspondent aux antigènes que [64]
atteint ne possèdent pas l’hématie. Par :E
Il - Deux territoires ou plus, d’un ailleurs, il n’existe pas d’anticorpsA - Argument clinique majeur
même coté du diaphragme; anti-O. La substance H est en faveur du Vaquez devant
11(2) : deux territoires. 11(3+): régulée par un système une polyglobulie.
trois ou plus. génétique indépendant B - Permet le diagnostic de
III - Atteinte sus et sous (précurseur intermédiaire). polyglobulie vraie si supérieur à
diaphragmatique limitée au [61] 32m1/cg chez la femme, 36m1
tissu lymphoïde (amygdale et :ABC chez l’homme.
rate en font partie). Acutisation progressive ou C - Fréquente dans ce
IV - Atteinte viscérale (extra- brutale, évoquée devant une syndrome myéloprolifératif.
lymphoïde) poumon, foie, fièvre, une altération de l’état D - Par impossibilité de
moelle, os. général, un prurit, une formation de rouleaux
[57] augmentation de volume de la érythrocytaires responsables de
:C rate ou du foie, des signes la
A - Atteinte osseuse nécessitant évocateurs de localisation sédimentation.
une laminectomie en urgence. blastique (douleurs osseuses, E - Evocateur dune polyglobulie
B - Dépression de l’immunité adénopathies, nodules cutanés). secondaire.
cellulaire, l’immunité humorale L’affirmation du diagnostic est [65]
est conservée, mais il existe biologique, définie par la :E
complications auto-immunes. présence de plus de 30% de A - Envahissement blastique.
C - Fait partie du tableau des blastes dans le sang ou dans la B - Anomalie de synthèse et de
L.A. à promyélocytes. moelle. maturation des précurseurs
D - Complications infectieuses (moelle riche).
ou atteinte tumorale. [62] C - Envahissement
E - Participe aux critères :C métastatique.
d’évolutivité de la maladie. 1) Temps d’lvy allongé, par déficit D - Anomalie de synthèse et de
[58] qualitatif ou quantitatif en facteur maturation avec moelle riche,
:C Willebrand, jouant un rôle possibilité d’évolution vers
Répartition dans l’organisme dans l’adhésion des plaquettes l’envahissement blastique.
I) Fer héminique au sous-endothélium. E - Anémie hémolytique
- hémoglobine (75% du fer 2) TCA peut être normal en cas constitutionnelle corpusculaire,
total), 1 litre de sang = 0,5 gr de de déficit qualitatif. autres lignées non touchées.
fer 3) Agrégation anormale à la [66]
- myoglobine 5% ristocétine (qui mime le sous :AC
- enzyme = 0,5%. endothélium). Quantité A - Syndrome tumoral
2) Fer non héminique, Fer de quantifiable blastique.
réserve: en pourcentage. L’agrégabilité B - Reflète l’hypercellularité,
- hémosidérine (lentement est normale avec les autres non spécifique de l’acutisation.
disponible) agents (ADL, collagène). C - Signe évocateur de
- ferritine (rapidement 4)11 est normal s’il s’agit d’un transformation.
disponible en fonction des déficit qualitatif. D - L’acutisation est définie par
réserves) contenue dans le foie, [63] l’augmentation des blastes (et
la rate, la :C non des myélocytes).
moelle) La L.A. est définie par une E - Complication évolutive de la
- fer plasmatique: 0,1% lié à la prolifération blastique médullaire L.M.C. en phase chronique.
transferrine. supérieure à 30 %. [67]
[59] A - N’est pas constant. :E
4
Le temps de saignement A - Donne des thrombocytoses [77]
explore l’hémostase primaire, il Principales étiologies des :D
est influencé par la quantité (I)myélémies 1- Lieu de synthèse inconnu,
et, qualité (2) des plaquettes, - polynucléoses neutrophiles parfois augmenté dans les
leur agrégabilité(3) (modifiée réactionnelles (infection, grandes insuffisances
par les traitements par inflammation), hépatiques.
aspirine), l’état du sous- - régénération médullaire, 2 - Vitamine K dépendant.
endothélium, deux protéines - métastase médullaire de 3 - Vitamine K dépendant I
plasmatiques, le facteur cancer, synthétisés dans le foie.
Willebrand et le fibrinogène (4).- syndrome myéloprolifératif, 4 - Non Vitamine K dépendant
[68] - myélofibrose. [78]
:E [74] :C
A - Non, hématocrite normal. :ABC A - Fait partie du tableau initial.
B - Non, hématocrite normal. Les adénopathies n’existent que B - Argument du diagnostic
C - Non, taux d’hémoglobine lors de l’acutisation. Les autres initia.l
normal. complications sont la rupture de C - Spécifique de la maladie,
E - Le calcul du VGM HE/GR la rate, les thromboses artérielles l’apparition de nouvelles
permet de mettre en évidence ou veineuses, les hémorragies, anomalies fait craindre
une pseudopolyglobulie l’insuffisance médullaire, la racutisation.
microcytaire. myélofibrose, et enfin, E - Non évocateur.
évocatrice de thalassémie l’acutisation et les complications [79]
hétérozygote ou mineure. liées au traitement. :E
[75] A - Insuffisance médullaire avec
[69] :ABC anémie.
:A Ainsi que les infections B - Ainsi que les lymphomes ou
Besoins quotidiens: 2 à 4 bactériennes, le tabac, les la maladie de Waldenstrôm.
microg/jour, couverts par corticoïdes, le lithium, C - Anémie peu fréquente dans
régime équilibré. Lieu de l’adrénaline, la splénectomie, les le tableau initia.l
réserve: le foie. régénérations médullaires, les D - Atteinte de I’érythropoïèse.
[70] cancers profonds, Hodgkin et E - A rechercher
:E LNH, les maladies métaboliques systématiquement devant D
A C - Macrocytose associée à et inflammations, les nécroses AHAI.
une anémie. tissulaires, les syndromes [80]
B - Anémie microcytaire. myéloprolifératifs et chez le :CE
D - Non nécessaire dans ce nouveau-né. A - Pas de régénération, micro
contexte clinique évocateur. [76] ou normocytose.
[71] :BD B - Pas de régénération,
:D A - Uniquement si thrombopénie normocytose, normochromie.
Diagnostic le plus vraisemblable profonde et/ou symptomatique. D - Anémies normocytaires ou
en raison de l’âge, de la B - Permet d’apprécier le risque macrocytaires arégénératives
diffusion des lésions, de de saignement méningé Doit (hypophyse, thyroïde).
l’absence cUaltération de l’état s’associer à la recherche de [81]
général. bulles intra buccales :BD
[72] hémorragiques pour apprécier la A - Anémie modérée,
:E gravité. hyperleucocytose, plaquettes
A - Evocateur d’anémie quelque C - Uniquement en fonction de normales ou augmentées (en
soit la cause. l’étiologie. phase
B - Sans rapport. D - Premier geste à visée chronique).
C - Anémie macrocytaire et non diagnostique (permet de C - Anémie microcytaire, GB
microcytaire comme au cours différencier les atteintes centrales normaux, thrombocytose.
des carences martiales.. et E - Anémie discrète,
D - Taux normal. périphériques). hyperleucocytose modérée,
E - Valeur normale = 30 à 40%. E - Uniquement si origine thrombocytose modérée
[73] périphérique (après avoir fait D). possible.
:BCD [82]
5
:BCD :BCD C - Définition du purpura.
A - Permet d’éviter le Ainsi que les infections, maladies D - Proche des grosses
désamorçage de la pompe inflammatoires, le lithium, articulations des membres
cardiaque dans les grands l’adrénaline, la splénectomie, les inférieurs, bilatéral,
hypovolémies régénérations médullaires, les grossièrement
B - Solutés macromoléculaires cancers, les lymphomes, les symétrique, évoluant par
puis sang groupé. maladies métaboliques, les poussées favorisées par
C - En raison de la perte nécroses tissulaires, les l’orthostatisme.
parallèle globules/plasma. syndromes myéloprolifératifs, E - Gonflement et arthralgies
D - En raison du stress. chez les nouveaux-nés ; au cours des grosses articulations des
E - Non, environ 500 mg soit de la grossesse et des règles. membres inférieurs, mobiles et
0,5 g. [89] fugaces.
[83] :ABE [92]
:ABC A - Il s’agit de 2 gènes différents :BCD
Ainsi que la carence martiale, (synthèse du facteur vm et IX). A - Tableau de
les cancers, les régénérations B - Les femmes ayant un enfant polyadénopathies dans un
médullaires, le stress, l’exerciceatteint (male) peuvent être contexte infectieux avec
les maladies inflammatoires ou hétérozygotes (XXh) ou malades asthénie et douleurs
infectieuses. (XhXh). diffuses.
[84] C - Si, si la femme est B - A évoquer chez tout sujet
:C conductrice ou malade. transplanté.
A - Pas de purpura. D - Pas d’explication C - Mode de découverte
B - Purpura extrêmement rare. actuellement à l’apparition fréquent.
[85] d’hémophiles dans des familles D - Moins fréquent que le
:D sans Hodgkin.
Il s’agit d’une anémie (Hb = 7,7 antécédents hémorragiques. E - Polyadénopathies, fièvre et
gr/DL) normochrome car CCMH E - L’expressivité de l’affection asthénie.
= Hb/HT = 0,33, macrocytaire est très variable, et parfois
car VGM = HtIGR>100 ; indétectable. [93]
arégénérative car les [90] :BD
réticulocytes sont < 150 :ABDE En premier lieu : tube digestif
000/mm3. A - Signe presque constant. puis sphère ORL, puis viennent
B - A évoquer devant une la peau, les testicules, la
[86] splénomégalie, une pancytopénie thyroïde, le cerveau, les
:E et des adénopathies au même glandes salivaires.
Par définition. Pour la femme, la titre qu’une hémopathie. maligne [94]
valeur est de 32 mI/kg. chez les sujets issus de zones :A
[87] géographiques concernées.. La polyglobulie est secondaire
:B C - Au contraire, oriente vers une à rhypoxie tissulaire corrigeable
A - Insuffisant en cas d’accident cause secondaire de purpura. par oxygénothérapie. Les
grave. D - Qui peut elle-même être la saignées ne sont
B - Apporte tous les facteurs cause d’anémie, de leucopénie et qu’exceptionnellement utilisées
vitamino K dépendants. Dose = de thrombopénie par (en cas d’hyperviscosité
0,15 à 1 ml/kg. Correction hypersplénisme. menaçante).
presque immédiate du TP. On E - Peut exceptionnellement [95]
peut utiliser du plasma frais donner lieu à des ruptures de :A
congelé en deuxième intention rate atraumatique. Par définition, ragranulocytose
(absence du premier). [91] médicamenteuse est une
C - Voie incontre-indiquée. :BCDE atteinte de la lignée granuleuse
Patient sous anticoagulant. B - Purpura pétéchial souvent en par toxicité et expose le sujet à
D - Non, administration IV. Ne relief. Existence d’éléments toutes les atteintes
corrige le TP que de façon d’âges différents, d’érythème, bactériennes en raison du type
retardée. d’urticaire, d’oedème de cellule concernée.
E - Antidote de l’héparine. inflammatoire. Pas d’hémorragies [96]
[88] muqueuses associées.. :D
6
Devant un TCA allongé avec TP sécrétion de facteur intrinsèque D - Associée à une
normal, évoque un déficit en consécutif à la gastrite. augmentation des Gamma GT.
facteur VIII (hémophilie A) puis, L’anomalie de l’hémogramme qui E - Normocytose.
si le VIII est normal, en facteur disparait le plus tardivement est [108]
IX (hémophilie B). la polysegmentation des :BE
[97] leucocytes. Les cinq antigènes principaux
:B du système rhésus sont D C, c,
A - Avec immunité humorale [102] E, e. Il n’y a pas d’anticorps anti
conservée, cellulaire déprimée. :C d (d signifie = absence de D).
B - La plus fréquente, parfois L’anémie inflammatoire est Le sujet s’immunise contre les
associée à une thrombopénie initialement normochrome, antigènes qu’il ne possède pas.
immunologique. normocytaire, arégénérative. Elle [109]
CDE - Ne fait pas partie des devient ensuite microcytaire (le :C
complications de ces affections. diagnostic différentiel avec I) Thrombopénie
[98] l’anémie par carence martiale se immunoallergique.
:ABD fait alors à l’aide du coefficient de 2) Granulopénie.
A - Apparaît après baisse de la saturation de la sidérophilline et 3) Antiagrégant plaquettaire.
ferritinémie. le dosage de la férritinémie). 4) Granulopénie..
B - Après baisse du fer sérique. [103]
C - Anémies inflammatoires. :C [110]
D - Première anomalie dans la Régénération si réticulocytes > :E
constitution de l’anémie. ou égal à 120 à 150 000/mm3 L’hyperleucocytose modérée
E - Pas de rapport. [104] avec inversion de la formule
[99] :ABE sanguine et hyperlymphocytose
:AD A - Touche les paumes, les composée de lymphocytes
A - Purpura pétéchial, parfois muqueuses, le visage. normaux, de grands
maculopapuleux,déclive, parfois B - Classiquement déclenché par mononucléaires bleutés
associé à des érythèmes, l’eau. (hyperbasophiles), avec
plaques urticariennes, oedèmes C - Ne fait pas partie du tableau. hémoglobine et plaquettes
inflammatoires. D - Evoque un polyglobulie normales font évoquer le
B - Peut s’accompagner secondaire. diagnostic de mononucléose
d’arthralgies ou d’oedèmes E - Elément clinique majeur du infectieuse (sans complication
articulaires et non diagnostic, mais inconstante. auto-immune). La MNI peut
d’hémarthrose. [105] parfois simuler une leucémie
C - Pas d’anomalie de :D aiguê (angine, adénopathies,
l’hémostase. Sans commentaire. Définition. hyperleucocytose avec cellules
D - Fait évoquer une [106] d’allure blastique ; prennent
invagination intestinale aiguê, : BE alors toute leur valeur, la qualité
une sténose duodénale, une A - Normo ou microcytaire. du cytologiste et le respect des
perforation B - Dysmyélopoïèse par défaut autres lignées. En cas de doute
intestinale. de synthèse de l’ADN. Diminution persistant, un myélogramme
[100] des mitoses et est nécessaire.
:D macrocytoses. [111]
La macrocytose isolée ne C - La baisse de l’érythopoïétine :E
nécessite aucune exploration entraîne une anémie c’est un symptôme fréquent, le
complémentaire et se traite par normocytaire normochrome plus souvent bien toléré car
sevrage alcoolique en quelques arégénératrice. d’installation progressive, lié à
mois. D - Polyglobulie normocytaire. plusieurs mécanismes:
[101] E - Macrocytose associée à une - diminution de synthèse de
:E augmentation des Gamma GT. l’érythropoïétine
Lachlorhydrie gastrique est la [107] - hémolyse extra-corpusculaire
cause et non la conséquence :CD par accumulation de produits
de la carence en vitamine B12 A - Microcytaire. toxiques normalement épurés
observée au cours du Biermer, B - Normo ou microcytaire. par le rein
ceci par le biais du défaut de C - Défaut de synthèse de l’ADN. - peuvent aussi intervenir:
7
carence en folates, carence en Elle s’accompagne d’une :C
fer. positivité du test de Coombs Il est donc nécessaire
[112] direct de type “complément” d’effectuer une injection toutes
:B (l’lgM est souvent difficile à les 8 heures, lors des
La grossesse peut entraîner détecter à la surface des traitements curatifs.
deux types principaux d’anémie: hématies, car elle ne se fixe qu’à [118]
1) Hypochrome et 4°C), les lgM dirigées contre les :D
hyposidérémique par carence antigènes du groupe li. VGM = HtINb GR = 120 i•
en fer. Elle peut s’observer chez l’adulte, CCMH = Hb/Hte= 0,33.
2) Mégaloblastique, par carence au cours de la maladie des Il s’agit donc d’une anémie
en acide folique. Elle ne donne agglutinines froides (idiopathique, normochrome (CCMH entre 30
pas de carence en vitamine lgM souvent monoclonale de titre et 36%) et macrocytaire (VGM
B12. élevé) ou des hémopathies >
[113] malignes (LLc, Waldenstrôm, 100 p3).
:E lymphome), ou chez l’enfant, au [119]
Il s’agit d’une pseudo- décours d’infections (virales: :C
polyglobulie microcytaire MNI, grippe, oreillons, hépatite, C Les sources alimentaires
hypochrome évoquant une rougeole, CMV, etc...; des sont les légumes verts, les
thalassémie pneumonies atypiques à fruits, le foie. Le stock
mineure (ou “trait mycoplasme, des hépatique est épuisable en
thalassémique”) dont le rhinopharyngite)s. quelques mois. Les apports
diagnostic se fait sur alimentaires couvrent
l’électrophorèse de [116] largement les besoins
l’hémoglobine. :A quotidiens (50 à 100 pgr) mais
A - La définition est donnée par 1 - C’est une maladie “de la la croissance, la grossesse, la
la mesure de la masse retraite” touchant l’adulte de plus lactation les majorent.
globulaire totale: > 36m1/kg de 50 ans le plus souvent, [120]
chez n’existant pas chez l’enfant. :ABD
l’homme, >32m1/kg chez la 2 - C’est un syndrome A - A partir du 2ème trimestre,
femme. lymphoprolifératif par prolifération le volume plasmatique et le
B - Donne une augmentation de monoclonale des lymphocytes volume globulaire augmentent,
l’hémoglobine, du nombre de matures de type le plus souvent mais le premier plus vite que le
globules rouges, sans variation B. second, entraînant une
du VGM. 3 - Ce sont des éléments de “anémie” fausse, physiologique.
c - Sans rapport. mauvais pronostic. B - Etiologie classique avec
D - Donne une anémie 4 - Les complications possibles augmentation du volume
normochrome, normocytaire, sont: plasmatique et une baisse du
(VGM normal) régénérative. - avant tout, les infections (cause taux
[114] première de la mortalité), liées au d’hémoglobine sans anémie
:C déficit immunitaire de la vraie, liés à Ihyperprotidémie
En dehors des étiologies ne maladie et à l’insuffisance importante (immunoglobuline
nécessitant pas de ponction médullaire monoclonale).
sternale (alcoolisme chronique, - les infiltrations tumorales C - Au contraire, risque
insuffisance thyroïdienne ou - les complications de d’hémoconcentration par
antéhypophysaire), la l’insuffisance médullaire déshydratation extracellulaire.
découverte d’une anémie - rhypersplénisme D - Par augmentation parfois
macrocytaire non régénérative - les complications auto-immunes considérable du volume
impose la pratique d’un - l’apparition d’une autre plasmatique.
myélogramme à la recherche pathologie maligne: syndrome de E - Ne comporte généralement
d’une étiologie carentielle Richter (survenue d’un pas d’hémodilution en raison du
(folates ou B12) ou non lymphome), faible taux de chaînes légères
(anémies réfractaires, cancers, la transformation en dans le sang (pas
chimiothérapies, congénitales). leucémie aiguê est d’hyperprotidémie,
[115] exceptionnelle. hypogammaglobulinémie
:ABCDE [117] franche).
8
[121] E - Non, pour les mêmes raisons plasmatique diminué (N = 40-
:ACD que D, s’accompagnerait par 50 ml/kg). Il s’agit donc dune
A - Myélémie des grandes ailleurs, plutôt d’une hémoconcentration consécutive
polynucléoses réactionnelles. macrocytose. au traitement diurétique sans
B - Pas de splénomégalie, [124] polyglobulie vraie.
myélémie uniquement lors de la :CE
régénération.. A - Evocateur de polyglobulie [128]
C - Myélémie parfois quelle qu’elle soit. :BC
importante, constituée des B - Signe d’hyperviscosité non A - Non, les plaquettes sont
précurseurs granuleux à tous spécifique. normales.
les stades de la c - Argument fondamental du B - Oui, avec thrombopénie,
maturation. diagnostic, mais inconstant. baisse du fibrinogène,
D - Idem, item C (syndrome D - La seule définition de la allongement du TT, TCK, TP,
myéloprolifératif). polyglobulie vraie repose sur la augmentation des PDF et
E - Pas de splénomégalie, mesure de la masse globulaire, présence de complexes
leuconeutropénie avec et solubles (test à réthanol), test
polynucléaires grands et n’est, de toute façon, pas un de Von
hypersegmentés. élément d’orientation. Kaulla normal ou peu raccourci.
E - Augmentation des autres C - Oui, la thrombopénie est
[122] lignées avec parfois myélémie expliquée par l’hypersplénisme
:BE discrète due au syndrome. D - Non, nentraîne ni
A - Il existe une spiénomégalie [125] thrombopénie, ni baisse du
inconstante, mais orientant vers : B fibrinogène ou du facteur V.
le diagnostic. 1 - Concerne les facteurs E - Non, la thrombopénie
B - Parfois mode de vitamino K dépendants (Il, VII, IX; pourrait être auto-immune, mais
découverte, classiquement X), qui entrent dans la voie pas d’explication pour
unilatérales ou bilatérales, extrinsèque de la coagulation rhypofibrinogénémie.
asymétriques mais explorée par le TQ. [129]
hautes (latérotrachéales avec 2 - Non, comporte le plus souvent :BD
médiastin en cheminée). un allongement du TS à nombre Les facteurs vitamino K
C - Ne font pas partie du normal de plaquettes, dépendants sont les facteurs Il,
tableau. allongement du TCK à TQ VII, IX et X.
D - Il existe une splénomégalie normal. [130]
sans adénopathies 3 - Retentissement sur les voies :BC
E - Le fort syndrome tumoral, intrinsèques et extrinsèques de la A - Donne un allongement isolé
en particulier médiastinal, est coagulation. du TQ.
une particularité de cette 4 - Ne concerne que la voie B - Touche la voie intrinsèque
affection. intrinsèque de la coagulation. et extrinsèque de la
[123] [126] coagulation.
:C :A C - Idem, item B. Le diagnostic
A - Non, hématocrite normal. B - Posologie insuffisante (100 à différentiel se fait sur la
B - Non, il n’y a pas d’anémie. 250 mg/jour). correction (hypovitaminose K)
c - Oui, ou “pseudopolyglobulie C - Indication exceptionnelle ou non
microcytaire’ avec environ, 6 (grande malabsorption). des anomalies après injection
millions de GR et taux d’Hb D - Contrôle exact des apports de vitamine K (test de Kohler)..
normal, fer sérique normal, impossible. D - N’allongent pas le TQ (voie
caractéristique de la E - L’acide folique est indiqué intrinsèque uniquement
thalassémie mineure (ou trait dans les anémies par hémolyse concernée).
thalassémique). chronique. E - Idem item D.
D - Non, la définition de la [127] [131]
polyglobulie repose sur la :B :BC
mesure de la masse globulaire Le volume sanguin total est Les étiologies de
totale. abaissé (N = 60 à 80 ml/kg),avec thrombocytoses sont:
D’autre part, il existerait une un volume érythrocytaire normal 1- Secondaires:
normocytose. (25-35 ml/kg) et un volume splénectomie, cancers
9
(paranéoplasiques) sérologique [141]
- carence martiale, régénération E - Diagnostic clinique, sur la :B
médullaire NFS et le myélogramme. A - Donne des thrombopénies
- maladie infectieuse ou [136] immuno-allergiques.
inflammatoire :AB B - Etiologie classique et la plus
- stress, exercice, grossesse. A - Donne une thrombopénie ‘courante” (Avafortan, salgydal,
2 - Primitives: périphérique par excès de optalidon, baralgine...).
syndromes myéloprolifératifs consommation. C - Donne des anémies
(LMC, Vaquez, splénomégalie B - Purpura par vascularite hémolytiques à Coombs positif,
myéloïde primitive, nécrosante. des leucopénies, des
thrombocytémie essentielle). C - Donne un syndrome thrombopénies.
[132] hémorragique sans purpura. D - Donne des anémies
:C D - Il existe des ecchymoses, mégaloblastiques par carence
A - Non, l’aplasie comporte par mais classiquement pas de en acide folique,
définition une atteinte des trois purpura pétéchial. thrombopénies,
lignées E - Ne donne pas de purpura. granulopénies,
B - Non, comporte une [137] agranulocytoses,
hyperlymphocytose avec :BDE pancytopénies.
polynucléaires normaux en A - Non, la voie endogène E - Donne exceptionnellement
chiffres absolus B - Touche la voie endogène par un purpura thrombopénique
C - Etiologie la plus probable, déficit en facteur IX. une anémie hémolytique.
respect des deux autres C - Concerne la voie exogène, [142]
lignées. explorée par le TQ. :A
D - Moins probable en raison du D - Par défaut de synthèse des Besoins quotidiens = 2 à 4 pgr,
respect des deux autres facteurs V, X, Il, du fibrinogène. couverts par un régime
lignées. E - Ne retentit que sur équilibré (sources alimentaires:
[133] l’hémostase primaire, explorée viandes, poissons, foie, fruits
:D par le temps de saignement. de mer); réserves hépatiques
Le saignement chronique est la [138] importantes (3 à 5 mg),
cause de 90% environ des :B suffisantes pour 3 à 4 ans au
anémies ferriprives en France. Les facteurs vitamino K moins.
L’inflammation n’est pas dépendants sont les facteurs Il,
responsable d’une anémie VII, IX, X. La vitamine K est [143]
‘ferriprive”. souvent en quantité insuffisante :BCD
[134] chez le nouveau-né en raison de B - Les hématies sédimentent
:E l’immaturité hépatique et du plus vite car elles sont moins
La correction des anomalies se retard du développement de la freinées par le plasma
fait dans le sens inverse de leur flore intestinale. Le traitement (augmentation de la VS).
constitution: hypochromie, curatif se fait par voie veineuse C - Mécanisme inverse (baisse
microcytose, fer sérique, sauf en cas (rare) de carence de la VS).
sidérophilline, ferritine. dapport. D - Augmentation de la VS par
[139] formation de rouleaux
[135] :C érythocytaires.
:B C’est une maladie “de la retraite” [144]
A - Diagnostic clinique et qui touche le sujet de la :C
sérologique. soixantaine, et ne touche jamais A - Anémie normochrome
B - Geste indispensable pour renfant. normocytaire arégénérative
affiner le diagnostic, permet la [140] avec hématies en rouleaux (liée
mise en évidence des cellules :C en
de Les anomalies s’installent dans partie à l’hémodilution).
Steinberg et la classification rordre suivant: baisse de la B - Non, plutôt tumeurs
histologique. ferritine, augmentation de la ovariennes.
C - Diagnostic sur la NFS et la transferrine, baisse du fer C - Complications classiques,
ponction sternale. sérique, microcytose, anémie hémolytique à Coombs
D - Diagnostic clinique et hypochromie. positif type lgG, traitement:
10
corticothérapie. [148] - cancers
D - Association non classique. :B - régénération médullaire
E - Association non classique. A - Non, donne un allongement - maladies infectieuses et
[145] du TT, du TQ, du TCA. inflammatoires
:ADE B - Oui, TCA allongé, TQ normal, - stress, exercice, grossesse
A - A évoquer devant tout TT normal, TS normal. - syndromes myéloprolifératifs.
purpura fébrile, ainsi que C - Non, TCA allongé, TQ [153]
l’Osier, les syndromes malins normal, TT normal, TS allongé.
des D - Non, allonge le TCA, le TT, supprimée.
maladies infectieuses éruptives. TQ, TS normal. [154]
B - Non, purpura E - Non, allonge le TCA, le TQ, :ABc
thrombopénique. TT normal, TS normal. A - Oui, il existe au sein des
C - Ne donne pas de purpura. [149] deux classes, des produits de
D - Par vascularite nécrosante. :A délai et de durée d’action
E - Vascularite par immuns Il s’agit d’une lyse intratissulaire différents.
complexes à IgA prédominant dans la rate, le B - L’action étant indirecte,
[146] second organe concerné est le empêchant la “finition”
:AD foie. hépatique des facteurs Il, VII,
B - Non, anomalie acquise, IX, X.
spécifique, présente dès le [150] c - Au contraire de l’héparine.
début de la maladie. Lors de :B Extrêmes de délai d’action: 1 à
racutisation, de nouvelles A - Il s’agit d’un purpura pétéchial 3 jours, de durée :1 à 6 jours.
anomalies chromosomiques vasculaire sans hémorragie D - Au contraire, donc contre-
peuvent s’associer. muqueuse. indiqués lors de la grossesse.
C - La myélémie est une B - Purpura pétéchial, cutanéo- E - Le sulfate de protamine est
caractéristique du tableau muqueux parfois ecchymotique, l’antidote de l’héparine. En cas
biologique chronique lorsque avec bulles hémorragiques et de surdosage par AVK, on
les éléments hémorragies muqueuses utilise le PP5B ou la vitamine K
granuleux sont présents en associés. en intra-veineuse.
même pourcentage que dans la c - syndrome hémorragique sans [155]
moelle, à tous les stades de purpura. :B
maturation. D - syndrome hémorragique sans Les étiologies sont:
D - Le pourcentage de blastes purpura. - infections bactériennes
est normalement inférieur à E - Purpura exceptionnel. - tabac
10% dans le myélogramme. [151] - corticoïdes, lithium, adrénaline
Lacutisation est affirmée à plus :E - splénectomie
de 30 % de blastes dans la La maladie de Biermer est une - régénération médullaire
moelle. maladie auto-immune - cancer
E - Fait partie du tableau caractérisée par une - hodgkin et LNH
biologique chronique typique. malabsorption de B12 par - maladies inflammatoires
[147] tarissement de la sécrétion en - nécroses tissulaires
:ABD facteur intrinsèque. Le traitement - syndromes myéloprolifératifs
A - Fait partie du trisyndrome se fait donc par voie parentérale - nouveau-né, stress,
des anémies par (attaque: 1000 kg/jour pendant grossesse, effort.
hyperhémolyse donnant 10 jours pour reconstituer les La typhoïde est une maladie
anémie, ictère, réserves, puis entretien par une infectieuse leucopéniante et
splénomégalie injection de 1000 kg/mois), et à neutropéniante.
B - Présente à la période d’état vie.
au deuxième septennaire. [152] [156]
C - Ne fait pas partie du :ABcE :A
tableau. D - II existe au contraire une Les étiologies des syndromes
D - Splénomégalie de thrombopénie par consommation. mononucléosiques sont:
surcharge par dyslipidose. Les étiologies sont: - la mononucléose infectieuse
E - La splénomégalie est - splénectomie (virus EBV)
exceptionnelle. - carence martiale - les infections à CMV
11
- la toxoplasmose normochrome macrocytaire C - Atteinte fréquente au cours
- infections virales: rubéole, arégénérative (avec des Hodgkin et des LNH.
hépatite virale, varicelle, herpès érythropoïèse D - Atteinte pleurale rare dans
- infections bactériennes: inefficace). le Hodgkin, plus fréquente dans
typhoïde brucellose, E - Il s’agit d’une anémie les LNH.
rickettsiose, syphilis normochrome normocytaire E - Mode de découverte
- allergies médicamenteuses: arégénérative, due fréquent de l’une et l’autre
hydantoïnes, phénylbutazone, principalement à la affection.
pénicilline. baisse de synthèse de [163]
La coqueluche donne une l’érythropoïétine et à une :ACDE
hyperlymphocytose. hémolyse extracorpusculaire par A - Le traitement est bien sûr,
[157] accumulation. l’arrêt du médicament.
:B [160] B - Il s’agit d’anémie
Le traitement est: :ABCDE hémolytique à lgM froides fixant
- causal si possible (arrêt d’un A - Thrombopénie avec le complément.
médicament, intervention si plaquettes géantes par défaut de C - Est d’évolution chronique,
kyste de l’ovaire) synthèse d’ADN et de bon pronostic
- corticothérapie à la dose de 1 asynchronisme (corticosensibilité, amélioration
à 2 mglkg pendant quelques nucléocytoplasmique. par
semaines avec baisse B - Par consommation splénectomie).
progressive à la normalisation plaquettaire périphérique. D - Type LLC.
de l’hémoglobine, puis entretien C - Par hémodilution. E - Ainsi qu’au cours de la PR.
à faible dose D - Par insuffisance médullaire [164]
- en cas de corticorésistance: ou dysimmunité. :D
splénectomie (si destruction E - Par consommation Sans commentaire.
splénique pure ou périphérique. [165]
prédominante à [161] :B
l’épreuve isotopique) :BCDE Evident.
- sinon: discussion A - Non, au contraire de l’anémie. [166]
dimmunosuppresseurs = B - L’infection est la cause :ACDE
chloraminophène, endoxan. première d’augmentation de la Evident.
[158] VS. [167]
:D C - Oui, avec hématies en :CDE
Lors du traitement par rouleaux sur le frottis. La médiane de survie d’une
vitaminothérapie B12, la D - Oui, au 2ème trimestre, puis LMC est de rordre de 3 -4 ans ;
mégaloblastose disparait en se normalise quelques semaines tous les traitements, en
quelques heures, et la crise après l’accouchement (liée rabsence d’allogreffe de moelle
réticulocytaire dure du 6ème à l’anémie par hémodilution). ne modifient pas cette évolution
jour au deuxième mois. E - Oui, les deux peuvent être naturelle. Lallogreffe osseuse à
[159] associés (inflammation). La partir dun donneur familial HLA
:B question est mal posée, il n’existe compatible doit être réalisée de
A - Il s’agit d’une anémie pas d’hyperfibrinogénémies préférence en phase chronique.
arégénérative par carence “autonomes”. C’est la seule approche
martiale. thérapeutique susceptible de
B - La plus fréquente des [162] guérir le patient. La greffe peut
anémies héréditaires :ABD être réalisée actuellement
(corpusculaire) avec A - Les LNH s’étendent par voie jusqu’à un âge limite de 50 ans.
hyperhémolyse sanguine au contraire des La survie à 4 ans pour les
régénérative. Hodgkin qui se propagent de patients greffés, en phase
C - Non, bien sur, insuffisance proche en proche, par voie chronique est de 60 % alors
médullaire sans possibilité de lymphatique qu’elle n’est que de 15- 30 %
régénération par B - Cette localisation est dans les greffes réalisées plus
envahissement évocatrice de lymphome tardivement.
blastique. lymphoblastique T de haute [168]
D - Il s’agit d’une anémie malignité. :C
12
Question de connaissance cependant, il est possible d’avoir Les déficits acquis ou
générale. une thrombocytose modérée constitutionnels en facteurs de
[169] symptomatique en cas de la coagulation ne donnent pas
:AC carence martiale dans moins de une symptomatologie clinique
A. Il est indispensable devant 20 % des cas. de purpura pétéchial et
toute thrombopénie <ou égale à E. La carence martiale entraîne ecchymotique. ce type
100 000/mm3. Il permet parfois une leuconeutropénie. depurpura est évocateur de
dorienter rapidement le [171] thrombopénie.
diagnostic du mécanisme selon :AcD [173]
la présence ou l’absence de A. L’anémie hémolytique est :D
mégacaryocytes (en fait leur fréquente dans la LLC, 6 % au Evident, connaissances de
diminution) en cause moment du diagnostic et plus de base.
périphérique ou centrale. 7 % en cours de maladie. Dans [174]
B. Aucun intérêt en première les 2/3 des cas, le Coombs est :C
intention pour orienter le positif ly GG+C ou complément La diminution du VOM ou
diagnostic. seul. microcytose traduit
C. Intérêt moyen, indispensable B. Il n’intègre pas le cancer de constamment une diminution de
devant toute thrombopénie l’estomac comme une des l’hémoglobino synthèse.. Les
isolée: recherche d’une causes à rechercher devant une anomalies de la synthèse de
coagulopathie de AHAI, cependant il existe dans la l’hémoglobine peuvent être
consommation pour étude : TP, littérature quelques observations dues à une hyposidérémie, une
TCK, temps de thrombine, de cancers épithéliaux ou anomalie rare de la synthèse
fibrine, complexes solubles, D d’autres types associés à une AH de l’hème ou à un défaut de
dimères, facteur V. à coombs positif. synthèse de la globine (surtout
D. Aucun intérêt. c. Le LED est une cause thalassémies). Dans tous les
E. Aucune indication avant le classique d’AHAI, s’intégrant cas, la concentration
myélogramme. parfois en cas de thrombopénie corpusculaire en hémoglobine
associée dans un tableau de normale n’est pas atteinte au
[170] syndrome d’Evans (thrombopénie terme du nombre normal de
:B immunologique . Le test de mitoses avec donc
A. L’anémie par carence coombs est généralement de augmentation du nombre de
martiale est arégénérative. type complément ou 1gO mitoses pour permettre aux
B. L’anémie ferriprive est +complément et érythroblastes d’atteindre une
microcytaire (la concentration exceptionnellement lgG-’-lgM-’- concentration corpusculaire en
en hémoglobine des complément. hémoglobine normale,
érythroblastes augmente trop D. L’Aldomet® donne des tests aboutissant à une microcytose
lentement) et à un degré de de coombs positifs dans 20 % sans toujours empêcher
plus devient hypochrome. Elle des cas mais seuls 3 % l’hypochromie.
est la plupart du temps développent une véritable Ainsi, la microcytose est
arégénérative car due à un anémie hémolytique. Le toujours le premier symptôme
défaut de synthèse de médicament induit un anticorps de ce type d’anomalie.
l’hémoglobine et donc à un qui se pose sur le OR. Il s’agit [175]
défaut de production des OR d’une véritable AHAI et non d’une :C
dans la moelle. anémie immunoallergique. QCM de connaissance
c. Les sidéroblastes médullaires L’anticorps responsable dans les générale.
sont des érythroblastes cas hémolysants est une 1g M
médullaires contenant du fer et chaude non agglutinante fixant le [176]
leur nombre est bien sur complément. :CE
diminué en cas de carence E. Il y a dans la littérature QCM évident.
martiale par baisse des quelques observations d’AHAI au [177]
réserves. cours de LMc. Il faut le savoir :BD
D. La question étant posée: mais il s’agit d’une situation La spiénomégalie est un des
“Une carence en fer engendre exceptionnelle. critères majeurs qui devant une
habituellement”, je répond non [172] polyglobulie vraie permet
à l’item D. :A dévoquer le diagnostic de
13
polyglobulie primitive. L’administration de vitamine K thrombocytoses modérées
La thrombocytose > 400 corrige l’allongement du TP peuvent persister des années.
000/mm3 est également un des lorsque celui-ci est lié à une [189]
éléments retenus. carence en vitamine K agissant :AB
C’est Ihyperleucocytose> 12 sur les facteurs Il, VII + IX et X. A. Voir commentaire de la
000 mm3 (en rabsence Les causes de carence en question précédente.
dinformation) qui est évocatrice vitamine K sont B. Idem.
de polyglobulie primitive (item schématiquement : les carences C. La carence en acide folique
très discutable). d’apport en vitamine K, les donne essentiellement des
Lérythrose faciale importante défauts d’absorption de la signes hématologiques, de
n’est que la conséquence de la vitamine K et l’utilisation des pancytopénie avec
polyglobulie et noriente pas le Antagonistes de la vitamine K. thrombopénie modérée entre
diagnostic. [187] 50.000 à 100.000/ml. Le
[178] :C mécanisme essentiel est celui
:B Il n’y a pas de purpura pétéchial de séquestration plaquettaire
Sans commentaire. au cours des déficits acquis ou splénique.
[179] congénitaux en facteurs de la E. La LLC s’accompagne
:A coagulation. Le purpura pétéchial parfois de thrombopénie dont le
Réserves en B12. doit faire rechercher une mécanisme n’est pas univoque
[180] pathologie de la lignée : lié au traitement, par
:C plaquettaire et en premier lieu insuffisance médullaire,
Sans commentaire. une thrombopénie. hypersplénisme,
[181] [188] exceptionnellement mécanisme
:E :ACDE auto-immun.
Sans commentaire. A. Dans la maladie de Vaquez, [190]
[182] les taux de plaquettes sont :ABE
:B augmentés, supérieurs à A. La thrombopénie est
Sans commentaire. 400.000/mm3 chez 60 % des fréquente, en général modérée
[183] malades. Les taux plus élevés aux alentours de 1
:A (>1 .000.000/mm3) s’observent 00.000/mm3. B L’anémie est
Par vascularite. surtout chez les patients traités macrocytaire. Cette
[184] par saignées (du fait de la macrocytose (augmentation du
:D carence martiale induite). VGM) est en général franche
Elle est alors inférieure à la C. Des thrombocytoses supérieure à 120 mm3. Elle
normale. chroniques (augmentation explique que les sujets ayant
[185] modérée du taux de plaquettes) déjà un taux abaissé de GR
:CD peuvent s’observer en cas de tolèrent encore bien leur
Le PPSB est contre indiqué en sidéropénie. Elles se corrigent anémie.
cas de CIVD par apports de sous traitement de la carence C. Il existe une leucopénie
facteurs de la coagulation martiale. D. La thrombocytose est modérée.
activés. Le traitement de la fréquente dans tous les cancers, D. Le taux de réticulocytes est
maladie de Willebrand est essentiellement ceux affectant normal ou même légèrement
substitutif par apport de sang ou les bronches, reins, les seins. augmenté en pourcentage. En
de PFC mais surtout par les E. Après une Splénectomie, les valeur absolue, il est normal,
concentrés ou les fractions plaquettes augmentent dans 40 inférieur à 1 00.000/mm3.
antihémophiliques A % des cas entre 400.000 à 1 E. Les granulocytes sont de
lyophilisées utilisées pour 000.000/mm3 grande taille et leurs noyaux
obtenir un taux de facteurs VIII (exceptionnellement plus), ceci sont hypersegmentés. Cette
entre 30 et 40 %. dans les jours qui suivent pour anomalie est précoce et c’est la
Les surdosages en AVK, revenir à la normale en quelques dernière à disparaître sous
l’hémophilie B, peuvent être semaines. La menace de traitement.
traités par PPSB. thrombose, quoique faible, existe
et peut conduire à la mise sous [191]
[186] antiagrégants plaquettaires. :ABE
:BE Exceptionnellement. des A. L’hémoglobinémie est
14
instantanée et traduit la Les anses borgnes jéjunales [198]
libération d’hémoglobine dans entraînent une carence en :BD
la circulation. Elle signe folates. Une thrombopénie < 80
l’hémolyse intravasculaire. Les myélodysplasies type anémie 000/mm3 entraîne une
B. L’hémoglobinurie est la réfractaire donnent souvent une augmentation du TS.
conséquence de macrocytose. Les déficits en facteur VIII et IX
l’hémoglobinémie et signe une [193] nentraînent pas d’augmentation
hémolyse intravasculaire grave :B du TS puisqu’il n’y a pas
car elle n’est détectée que si La leucémie aiguê à d’atteinte de l’hémostase
l’hémoglobinémie est promyélocyte (M3) est associée à primaire.
supérieure à 150 mg/ml. Elle une CIVD, dans plus de 95 % Toute thrombopathie se
apparaît très rapidement après des cas. Celle-ci doit être caractérise entre autre
l’accident. obligatoirement recherchée avant anomalie par un allongement
c. L’augmentation des mise en route du traitement du TS.
réticulocytes est un phénomène d’induction qui risque de La protéine C activée a pour
secondaire, maximum 6 à 8 l’aggraver. Elle est même le plus rôle essentiel l’inhibition de
jours après l’accident souvent prévenue avant le début l’activité procoagulante des
hémolytique aigu. de la chimiothérapie par un facteurs
D. L’augmentation de la traitement de CIVD permettant le Va et Villa. Il n’y a pas d’atteinte
bilirubine libre survient dans un maintien des plaquettes à un de l’hématose primaire.
second temps et reste souvent chiffre constamment> 50 [199]
très modérée. une bilirubinémie 000/mm3 (par transfusions :ABCD
normale n’élimine pas le plaquettaires multiples) et Le test de Schilling consiste à
diagnostic d’anémie héparinothérapie (1 mg/kg à 4 faire absorber une dose de
hémolytique. mglkg de façon à obtenir un vitamine B12 minime
E. L’hémoglobine libérée dans temps de thrombine> 1 minute) et radiomarquée et à injecter en
la circulation est immédiatement apport de fibrinogène sous forme 1M de la vitamine B12 non
captée par l’haptoglobine qui la de PFC ou de concentrés de radioactive de façon à saturer
transforme en cellules fibrinogène pour le maintien à l’organisme en vitamine B12 et
macrophagiques. La baisse de distance à des taux> 1,5 g/l. à entraîner une élimination de
rhaptoglobine est donc un [194] la vitamine B12 urinaire
phénomène précoce et :A importante, normalement> à 10
constant. Elle est très vite Evident. à 15% de la vitamine B12
consommée et l’hémoglobine [195] radioactive injectée.
passe alors dans le plasma puis :C Dans la maladie de Biermer, ce
essentiellement dans les urines. Evident. taux est < 5 %. Le test est
[192] [196] constamment perturbé. Le test
:B :D de shilling est corrigé par
L’ankylostomiase entraîne une Une hématurie microscopique l’adjonction de FI. Le FI est
anémie par carence martiale, n’est jamais à retenir comme absent dans le liquide gastrique
liée à la consommation cause de carence martiale car les ce qui est à l’origine du défaut
intraluminale de fer. C’est le pertes de fer sont alors très de l’absorption de la vitamine
bothriocéphale qui est inférieures aux apports et B12.
responsable de carence en incapables de provoquer une [200]
vitamine B12 et d’anémie hypersidérémie. :BE
macrocytaire par consommation [197] Les facteurs de la coagulation
par le taenia. :E vitamine K dépendants sont Il,
La gastrectomie donne une Evident. VII et X, IX.
carence en vitamine B12 L’hémarthrose est une des [201]
obligatoire en 2 à 9 ans et est manifestations cliniques que l’on :A
donc cause d’anémie retrouve associées aux déficits La fréquence des leucémies
mégaloblastique. en facteurs de la coagulation et dans la population est d’environ
La maladie coeliaque entraîne plus particulièrement au cours 9/100.000/an. L’incidence
une carence en folates isolée des hémophilies. annuelle rapportée à l’âge de la
par malabsorption digestive. leucémie dans la population
15
d’âge supérieur à 60 ans est petits vaisseaux, s’y associe sauf chez l’enfant de moins de
d’environ 69/1 00.000. souvent une thrombopénie. 15 ans.
L’incidence et la prévalence de Ces microangiopathies [207]
la leucémie continuent à thrombotiques s’observent dans : :BDE
augmenter après 60 ans. le purpura thrombotique A. Il s’agit d’un tableau de
L’incidence est égale chez thrombocytopénique, le carence martiale qui donnera
l’homme et la femme en syndrome hémolytique et au maximum : une anémie
fonction de l’âge. La leucémie la urémique, I’HTA maligne, la normochrome normocytaire
plus fréquente à cet âge est la grossesse, les microangiopathies arégénérative ou hypochrome
leucémie aiguê myéloblastique des cancers. microcytaire arégénérative, une
dont l’incidence est d’environ 7 Elles associent classiquement : thrombocytose modérée, une
fois supérieure à celle de la une anémie hémolytique leuconeutropénie modérée.
leucémie aiguê mécanique avec schisocytose, B.E. Le tableau hématologique
lymphoblastique. une thrombopénie, parfois des est celui d’une pancytopénie
[202] signes de CIVD. avec anémie macrocytaire
:C arégénérative avec taux de
Il s’agit d’un syndrome de [205] réticulocytes bas.
coagulation intravasculaire :C Les carences en vitamine B12
disséminée (connaissance de Les anémies hémolytiques liées et en folates peuvent donner un
base, définition ). à des anticorps reconnaissants tableau hématologique de
[203] les antigènes du système ABO pancytopénie. Ces deux
:C sont liés aux accidents diagnostics sont à évoquer
L’insuffisance rénale chronique transfusionnels. Les anticorps (ac dans ce cas. Cependant, en
s’accompagne de complications anti A, ac anti B ) sont des ac général il faut noter que le VGM
hémorragiques. Les troubles de “naturels”, “réguliers” et est plus augmenté qu’ici,
l’hémostase primaires y sont “agglutinants”. Cette dernière supérieur à l2Op3 et que le
déterminants et intéressent les propriété est liée à leur taux de réticulocytes en valeur
différentes fonctions appartenance à la classe des absolue est en général normal
plaquettaires, le facteur lgM. Ils sont responsables aux alentour de 80 à 1
Vlll/Willebrand et le vaisseau. d’anémies hémolytiques 00.000/mm3,
L’allongement du temps de intravasculaires. Dans les AHAI à exceptionnellement abaissé.
saignement est le signe le plus autoanticorps chauds, lAC est de D. Le tableau est compatible
fréquent. On peut également, type lgG appartenant dans 80 % avec une AREB. Le tableau
beaucoup plus rarement, des cas à la sous classe des IgGi hématologique périphérique
observer une thrombopénie et fixe généralement le associe
modérée. Un certain nombre complément. L’hémolyse est - L’anémie est modérée ou
d’anomalies sont décrites : intratissulaire. Le test de Coombs franche normocytaire ou
hypoagrégabilité plaquettaire à direct est positif traduisant la macrocytaire avec une
I’ADP et à la thrombine, présence de lAC sur les globules réticulocytose en générale
diminution de la disponibilité du rouges. Les antigènes reconnus normale ou basse mais parfois
facteur III, élévation du facteur par les autoanticorps chauds font augmentée. Sur lames,
Vlllcoagulant mais diminution du généralement partie du système existence de macrocytes,
facteur Willebrand, Rhésus. Le traitement initial est schizocytes, microcytes,
augmentation de la synthèse la corticothérapie à doses hématies hypochromes.
par la cellule endothéliale de la initiales de 1 à 1,5 mg/kg/j voire 2 - La thrombopénie est
prostaglandine ou PG 12 mg/kg/j avec une efficacité jugée fréquente et s’aggrave avec
(puissant antiagrégant après 3 semaines à 1 mois de l’évolution. Il existe souvent des
plaquettaire). traitement. anomalies cytologiques des
[204] [206] plaquettes
:C :B (micromégacaryocytes ou
Les microangiopathies Les leucémies aiguês les plus plaquettes géantes) avec
thrombolytiques désignent des fréquentes dans la population trouble des fonctions
affections caractérisées par une générale sont les leucémies plaquettaires.
hémolyse par fragmentation liée myéloblastiques. Les LAL sont - Il existe dans 2/3 des cas une
à des lésions anatomiques des moins fréquentes que les LAM leuconeutropénie avec souvent
16
une Monocytose modérée. Il vitro montrent des anomalies [213]
existe plus souvent des formes identiques à celles de :ACE
hyperleucocytaires avec l’hémophilie sévère. Cette B - L’aplasie médullaire
myélémie et quelques blastes anomalie est découverte par la correspond par définition à une
circulants. constatation d’un allongement moelle pauvre en cellules.
[208] important du temps de D - Le stade III de
:ABC coagulation. Elle ne nécessite l’ostéomyélofibrose primitive
Le diagnostic biologique de pas de traitement même en correspond à une quasi
CIVD repose sur l’association situation chirurgicale. disparition du tissu
- thrombopénie vraie [211] hématopoïétique hormis
- allongement du TCK :BCD quelques mégacacyorytes
- allongement du TP A - Il s’agit d’une fausse dystrophiques l’ostéosclérose
- facteurs V et VIII constamment plyglobulie donc avec un prédomine.
diminués hématocrite normal. A - Il s’agit d’une cytopénie
- facteurs Il, VII, X faiblement B - Le taux d’hémoglobine est centrale à moelle riche
diminués normal grâce à la polyglobulie (troubles qualitatifs des cellules
- baisse du Fibrinogène compensant la microcytose. myéloïdes
- baisse du Plasminogène C - li y a une microcytose par avec des avortements
- baisse de l’Antithrombine 3 définition. intramédullaire).
- augmentation des PDF (D D - Le nombre de globules C - La moelle est riche avec
Dimères) rouges est élevé dou le terme de des signes de dysérythropoïèse
- présence de complexes polyglobulie. (mégaloblastes).
Solubles E - Il s’agit d’une fausse E - La moelle est envahie par
- temps de lyse des polyglobulie avec un volume une prolifération blastique.
Euglobulines normal au diminué normal, c’est-à-dire inférieur à 36 [214]
- temps de thrombine ml/kg :D
modérément augmenté par chez l’homme, 32 ml/kg chez la D - Il s’agit d’une splénomégalie
Hypofibrinémie. femme. accompagnée d’une anémie
[212] très régénérative. La
[209] :BC macrocytose est probablement
:D Il s’agit d’anticorps dont l’action en rapport avec la
D - La capacité de saturation de inhibitrice s’exerce sur les réticulocytose abondante, le
la sidérophiline se normalise facteurs plasmatiques de la volume des
lorsque les réserves en fer se coagulation. On le retrouve réticulocytes étant plus
sont reconstituées. surtout dans le lupus et quelques important que les globules
A - Habituellement le traitement observations ont été faites dans rouges matures. On évoque en
est de un mois à pleine dose et les PR. C’est le plus souvent une premier lieu
de 2 à 3 mois à demi-dose. lgG, dirigée contre la partie une hémolyse.
B, C - Le taux d’hémoglobine se phospholipidique du complexe A - L’anémie inflammatoire
normalise plus rapidement que prothrombinase. Il n’est n’est pas régénérative
la CTS, ainsi que le taux de pratiquement jamais responsable (Réticulocytes < 150 000 /
fer sérique. de manifestations mm3).
E - Les troubles digestifs hémorragiques. Il ne nécessite B - On ne trouve pas non plus
sobservent lors du traitement pas de traitement particulier. On d’anémie régénérative dans
initial mais ne constituent pas a remarqué une plus grande l’hypertension portale.
un fréquence des thromboses C - L’item est discutable en
critère d’arrêt du traitement. artérielles ou veineuses lorsque raison d’une possible anémie
[210] cet anti-coagulant est présent. hémolytique auto-immune
:E Par ailleurs on retrouve cet pouvant
Le déficit en facteur XII ainsi anticorps dans le syndrome des compliquer un syndrome
qu’en prékallicréine et en avortements répétés, associés ou lymphoprolyfératif. Mais ce
kininogène de haut poids non à des thromboses, sans que n’est pas ce que l’on évoquera
moléculaire nentraîne aucune le mécanisme des troubles de la “en
tendance hémorragique grossesse lié à cet premier”.
anormale alors que les tests in antiphospholipide soit connu.
17
D - L’anémie de Biermer n’est Il faut rechercher toute cause de [223]
pas régénérative. saignement chronique. :C
Item C - Il faut rechercher une A - Une élévation de la
[215] hémosidérinurie chronique dans basophilie peut accompagner la
:BD le cadre d’hémolyse transformation aiguê.
A - Faux. Sa fréquence s’accroit intravasculaire (prothèses B - Elément de mauvais
avec l’âge (3 % après 70 ans ; 6 cardiaques, microangiopathie, pronostic.
% après 80 ans). maladie de Marchia Faver D - Dans la forme chronique, ils
B - L’absence de lyse osseuse Micheli). sont inférieurs à 5 %. Leur
est un des critères de bénignité. [218] élévation traduit une
C - Faux. Le taux d’lgG doit être :BDE transformation aiguê ou
inférieur à 20 g/l (et 10 g/l pour Sémiologie classique. subaiguê.
une IgA). A - L’insuffisance respiratoire E - Traduit un envahissement
D - Il s’agit d’une complication chronique peut entraîner une médullaire important, lors d’une
classique. La substance polyglobulie secondaire. TA.
amyloïde est de type AL. [219] C - li s’agit d’une anomalie
E - La normalité de la calcémie :CD constitutive de la maladie qui
ne fait pas partie de la définition A et B - Anémie normochrome persiste tout au long de son
de la bénignité. Une normocytaire le plus souvent, évolution.
gammapathie monoclonales parfois hypochrome et/ou Il faut noter que l’on a observé
peut s’observer chez des sujets microcytaire. quelques cas de disparition du
ayant un adénome D - li s’agit dune anémie chromosome Ph sous
prothyroïdien arégénérative. traitement par Interféron. Cette
responsable d’une E - La capacité totale de notion rend la QCM discutable.
hypercalcémie. L’association saturation est abaissée avec un [224]
hypercalcémie et fer sérique abaissé. Le coefficient :D
immunoglobuline de La transférase est le reflet des
monoclonale ne signifie donc saturation est normal. réserves en fer. C’est le dernier
pas toujours myélome multiple [220] paramètre à se normaliser avec
ou lymphome. :ABCDE la ferritine.
[216] Tous ces facteurs subissent une [225]
:AD activation avant de développer :CD
A - Le TCK doit être compris leur action sur les différentes A, B et E - Stade Il.
entre 2 et 3 fois le temps du étapes de la coagulation. La définition du stade III
témoin, Il explore tous les [221] correspond à une atteinte de
facteurs :ACE territoires ganglionnaires de
inhibés par le complexe Cette triade correspond à la part et d’autre du diaphragme,
héparine AT III. définition du syndrome de Felty. éventuellement associé à une
B - Sert pour la surveillance des On peut observer en outre, des atteinte splénique (III S).
traitements par anti-vitamine K. adénopathies, une anémie, une [226]
C - Sans objet. thrombopénie, des ulcérations :CE
D - A ne pas oublier. La cutanées des jambes, une A - Explore la fibinoformation.
surveillance doit être pigmentation brune des parties La synthèse du fibrinogène
hebdomadaire voire découvertes. n’est pas vitamine K
bihebdomadaire afin de [222] dépendante.
dépister l’apparition d’une :C B - Il n’y a pas de thrombopénie
thrombopénie à l’héparine. C - La présence d’une anémie induite par les AVK comme
E - Ce dosage n’a pas d’utilité (Hb < 10 g/dl) traduit un pour l’héparine.
en routine, Il peut être indiqué envahissement médullaire C - Le TCA explore le X, IX et
lors d’une inefficacité de important. Il s’agit alors d’un le li, vitamine K dépendant.
l’héparine pour rechercher un stade C de la maladie. (Hb < 10 D - Le V n’est pas vitamine K
déficit congénital en anti- g/dl et/ou plaquettes < 100 dépendant.
thrombine III. 000/mm3). C’est un élément de E - Le TQ explore en plus le VII
[217] très mauvais pronostic. (voie extrinsèque).
:ABCDE [227]
18
:ACDE D et E - Non décrits. grossissant et comprimant).
A - A partir du 2ème trimestre, [229] [233]
le volume globulaire et le :E :ACD
volume plasmatique Dans les grandes séries publiées A et C - Sont des facteurs
augmentent mais dAHAI, l’association à un LED est intervenant au niveau du tronc
le volume plasmatique retrouvée dans 1,6 à commun de la coagulation.
augmente plus vite que le 24,4 % des cas. La présence de D - Le facteur XII intervient
volume globulaire d’où anémie l’hémolyse chronique dans le dans la voie intrinsèque qui est
par lupus (8 %) est inférieure à explorée par le TCK (voir N° :
hémodilution. celle du Coombs positif (43 %). 2).
B - Il s’agit d’une véritable B - Même si un facteur
anémie. [230] plaquettaire est nécessaire à la
C et D - Certaines coagulation, dans le TCK il est
immunoglobulines Réponse impossible. remplacé par la céphaline.
monoclonales en particulier les Face à une anémie très E - Le VII n’intervient que dans
lgM de la maladie de régénérative évoquent une la voie extrinsèque qui n’est
Waldenstrôm peuvent entraîner hémolyse chez un enfant de 2 pas explorée par le TCK.
une augmentation du volume ans, [234]
plasmatique et une baisse de plusieurs diagnostics peuvent :BCE
taux d’hémoglobine sans être retenus. A - La thrombopénie est
anémie vraie. A - Le diagnostic se fait habituellement par
C - Le volume plasmatique habituellement entre 3 et 18 envahissement médullaire.
augmente de façon parfois mois. B - Même s’il y a une anomalie
considérable sans doute par B - Révélation de l’affection entre de l’hémostase primaire, le
augmentation de la sécrétion 3 mois et 3 ans (en règle entre 6 nombre de plaquettes est
daldostérone. et 18 mois). normal
[228] C - Non, car pas de régénération dans la forme “typique”. Il existe
:ABC du fait de l’envahissement en effet une forme particulière
A - Possible mais tout à fait médullaire. de maladie de Willehand qui
exceptionnel, les localisations D - Maladie surtout du nourrisson peut comporter une
extraganglionnaires étant (82 % des cas avant 2 ans et thrombopénie (pseudo maladie
essentiellement médullaire, demi, 55 % entre 3 et 9 mois) de Willebrand ou Willebrand de
pulmonaire, pleuropéricardique, chez le grand enfant le début type
hépatique et osseuse. peut être insidieux révélé par plaquettaire).
B - Des adénopathies l’anémie. C - II s’agit d’une thrombopathie
rétropéritonéales peuvent E - Maladie néonatale. mais le chiffre des plaquettes
comprimer les artères et [231] est normal. Il se caractérise par
entraîner une stase :A l’absence d’agrégation des
en amont. On a pu aussi La ferritine est le reflet direct des plaquettes.
constater des dilatations réserves en fer. c’est le premier D - Une thrombopénie est
calicielles liées à l’existence facteur à diminuer lors dune retrouvée dans 95 % des cas
d’une fibrose carence martiale. du fait d’une coagulation
rétropéritonéale parfois [232] intravasculaire.
apparemment primitive. :ACDE E - Il s’agit d’une purpura
C - Ce phénomène rare a été A - Il s’agit de la première cause vasculaire.
observé, précédent ou de mortalité. [235]
accompagnent les poussées de B - N’existe pas. :ABD
MDH et C - Anémie hémolytique sont des Question de sémiologie simple.
cédant avec le traitement de la complications classiques. Pas d’autres commentaires.
maladie même si le seul D - Signe de gravité de la [236]
traitement utilisé est une maladie (Stade C). :BCE
radiothérapie E - Il s’agit du syndrome de A - Pas d’influence sur le fer
sur les aires ganglionnaires Richter à suspecter devant une sérique de façon directe.
(rôle possible des complexes aggravation brutale (altération de B - Entraîne une élévation du
communs circulants). l’état général, ganglion fer sérique (cellules hépatiques
19
riches en fer). :BCDE bronchiques, prostatiques et
C - Hypersidérémie par A - Non. Par exemple anémie ovariens, les
libération du fer des globules hémolytique déclenchée par leiomyocarcinomes de l’utérus,
rouges dans la circulation dans certains médicaments dans les les myxomes de l’oreillette, les
les déficits en G6PD. phéochromocytomes.
hémolyses aigués ou lors d’une B - Oui, l’hémolyse étant [242]
insuffisance médullaire provoquée par un anticorps dirigé :BE
associée à une hémolyse contre un antigène Il s’agit des deux sanctuaires
chronique. médicamenteux leucémiques classiques de la
D - Au contraire, on constate fixé sur l’hématie ou par un LAL. Les localisations
une hyposidérémie par complexe antigène testiculaires sont traitées par la
stockage anormal du fer dans médicamenteux - anticorps se chimiothérapie générale. Les
les fixant sur localisations méningées
macrophages. l’hématie et activant le nécessitent des traitements par
E - Apport exogène de fer, qui complément. voie intrathécale.
peut aboutir à C et D - Le traitement par
l’hémochromatose si fréquentes ALDOMET peut induire des lgG [243]
et répétées. antirhésus (dans 10 % des cas :BD
après 6 mois de traitement à 1 A et c - Le fibrinogène et le
[237] glj). facteur V font partie du tronc
:E E - Hémolyse à Coombs de type commun de la coagulation.
Les phasmaphérèses ou anti lgG. Anticorps dirigé contre Leur
échanges pharmatiques visent un antigène médicamenteux déficit affecte les deux voies de
à faire diminuer rapidement le fixé sur l’hématie, liée à la dose, la coagulation.
taux du pic monoclonal. Leur progressive et extra-vasculaire. E - Affecte les deux tests car la
efficacité est passagère et sont [241] diminution du VII vitmino-K
proposées dans l’attente de :ABCE dépendant, allonge le temps de
l’efficacité de la chimiothérapie. (Ou A C E). Quick.
[238] A - Polyglobulie secondaire par B et D - Le VIII c et le XII font
:C hypersécrétion appropriée partie uniquement de la voie
A - Expose à un risque de d’érythropoïétine par hypoxie intrinsèque explorée
rechute rapide. tissulaire : désaturation en 02 du spécifiquement par le TCK.
B - Le sujet est trop âgé pour sang artériel. La silicose par [244]
une allogreffe qui n’est plus troubles de la diffusion :CE
indiqué après l’âge de 50 ans (pneumopathie interstitielle A - Non. Il &agit le plus souvent
du fait diffuse). d’un sujet âgé (50 à 70 ans).
un taux de complications B - Peut être proposé comme B - Non. les lésions osseuses
extrêmement élevé. cause d’anomalie du transport de sont rares (2 % des
D - Contre-indiqué. l’oxygène en tant que cause observations). Il s’agit de
E - Pas dans le traitement d’une d’insuffisance cardiaque lésions
leucémie aigué, traitement chronique acquise. (Voir Abrégé ostéolytiques de fractures
classique de la LMC. d’Hématologie MASSON spontanées pathologiques, ou
[239] d’Hémote J.BERNARD, LEVY, de d’éminéralisation diffuse.
:E VARET). D - Non. Complication très rare.
E - L’association d’une (Item discutable). C - Plusieurs mécanismes
splénomégalie qui est le plus C et E - Causes classiques peuvent expliquer l’anémie :
souvent majeure à une d’hypersécrétion inappropriée saignements, dilution due au
érythromyélémie d’érythropoïétine par le tissu taux
(érythroblastose + myélémie) tumoral. élevé digM monoclonale
fait évoquer en premier lieu une D - Le cancer ne fait pas partie sériques, hémolyse,
myélofibrose. des causes tumorales classiques hypersplénisme, insuffisance
A, C et E - Pas de myélémie ni que sont les tumeurs du foie médullaire.
érythroblastose. (hépatome, adénocarcinome, E - Les anomalies de
B - Pas de splénomégalie. harmartomes), du rein, des l’hémostase sont liées pour la
[240] carcinomes gastriques, plupart au pic d’lgM
20
(thrombopathie, extraganglionnaires des LNH isoniazide. Coombs de
inhibiteur de la coagulation...). sont surtout des tumeurs type complément.
[245] digestives, en particulier C - Anémie hémolytique auto-
:B l’estomac ou des tumeurs de la immune induite par ALDOMET
B - Mesure le taux de sphère ORL. (lgG antirhésus).
prothrombine résiduel du sérum [249] D - Exemple : hémolyse par
après coagulation, n’a donc pas :CD antipaludéens dans les déficits
d’intérêt chez un sujet sous C - Peut entraîner une anémie en G6PD.
héparine. hémolytique anté-immune vraie E - Non. N’intervient que dans
A - Le temps d’HoweIl est utile (lgG anti Rhésus). les immunisations
mais nest plus utilisé car peu D - Anémie hémolytique anté- transfusionnelles.
fiable. immune fréquente au cours de la [254]
C - TCK test essentiel dans la LLC. :DE
surveillance du traitement par A, B et E - Sont des causes A et B - TCK et temps de Quick
héparine. d’anémies hémolytiques sont allongés dans les deux.
D - Nécessaire pour dépister la congénitales corpusculaires. Test C - Le fibrinogène est abaissé
survenue d’une thrombopénie à de dans les deux.
l’héparine Coombs négatif. D - Les plaquettes sont
E - Très utile pour équilibrer un normales dans la fibrinolyse
traitement par héparine. [250] primitive et abaissées par
[246] :D consommation
:D A et E - Exposent à un risque dans la CIVD.
A et B - Les transfusions dans thrombotique. E - Les complexes solubles
le traitement des anémies B et C - Exposent à un risque sont présents dans la CIVD et
ferriprives ne sont réalisées hémorragique par surdosage en absents dans la fibrinolyse
quen AVK. aiguê.
cas d’anémie très sévère et [251] [255]
surtout mal supportées :ABC :C
cliniquement (angor) ce que l’on A - Myélémie réactionnelle par Une thalassémie entraîne une
ne craint régénération médullaire. Sortie anémie microcytaire avec un fer
pas chez une femme jeune daplasie. sérique augmenté ou normal.
avec une anémie qui n’est pas B - Par myélofibrose secondaire A, D, E - Anémies
majeure. à un envahissement de la moelle normocytaires normochromes.
C - Thérapeutique agressive, (érythromyélémie). B - Anémie macrocytaire.
qui peut laisser des tatouages C - Myélémie réactionnelle dans [256]
aux points d’injections. La voie une anémie régénérative. :B
orale lui est bien préférable. D et E - Absence de myélémie Une grossesse extra-utérine
E - Le traitement d’une carence réactionnelle, ou associée à un entraîne une anémie aiguê par
martiale est prolongé (supérieur syndrome myéloprolifératif ou à hémorragie importante et
ou égale à 3 mois). une myélofibrose. rapidement évolutive. On
[247] [252] n’entre pas dans le cadre des
:B :B saignements chroniques qui
C’est l’examen indispensable C’est le seul diagnostic à déplétent progressivement le
pour affirmer l’aplasie montrant évoquer. Une hyperlymphocytose capital martial.
une moelle hypocellulaire, voire majeure associé à une
désertique, avec de rares zones polyadénopathie fait rechercher [257]
cellulaires entre les adipocytes en première intention une LLC. :ABCD
et parfois des anomalies de la [253] A - Hyperhémoglobinémie.
trame de soutien. :ABCD Libération d’hémoglobine dans
A - Un myélogramme pauvre A - Hémolyse de type pénicilline le plasma par lyse aiguê des
isolé n’est pas suffisant pour (antigène médicamenteux fixé globules rouges.
affirmer l’aplasie. sur l’hématie, Coombs de type B - La bilirubine libre (ou
[248] lgG). indirecte) est augmentée dans
:C B - Hémolyse de type rifampicine, l’hémolyse dans les heures qui
Les présentations quinine, sulfacides, phénacétine, suivent.
21
C - Les réticulocytes B et C - Augmentation importante :BCD
augmentent fortement dans les du VIII (facteur Willebrand) ainsi Ce QCM est mal posé car nous
heures qui suivent. que le VII, X et V. navons aucune notion de
D - L’haptoglobine est effondrée D - L’activité fibrinolytique est l’ancienneté du trouble
dans l’hémolyse intravasculaire fortement diminuée surtout au hémorragique, ce qui serait très
car elle capte l’hémoglobine 3ème trimestre. important pour évoquer le
libre. [261] diagnostic de thrombopathie
A et D - Sont des signes très :BD congénitale où les signes
précoces d’hémolyse aigué. A - Est en faveur de la malignité. cliniques hémorragiques sont
B et C - Apparaissent dans les C - Il s’agit d’immunoglobulines en général très précoces.
heures qui suivent (ici après 6 de type lgG ou IgA. [268]
heures). E - N’intervient pas dans les :ABD
E - Les hémolyses par caractères bénins ou malins. La transferrine est la protéine
incompatibilités [262] qui fixe le fer au pôle sanguin
transfusionnelles ABC chez un :ABDE de la cellule intestinale. En cas
sujet non immunisé 4 apects peuvent être pris par les de carence martiale, c’est le
sont médiées par les lésions osseuses dans la maladie pourcentage de saturation de la
hémolysines régulières, de Kahler: transferrine et le coefficient de
prééxistantes à l’immunisation - Aucune lésion. saturation qui sont modifiés et
de type lgM. - Diminution diffuse de la densité pas le taux de transferrine
[258] osseuse (A). sérique.
:ACDE - Une tumeur osseuse lytique (D). [269]
A - La carence martiale quelle - Des lésions ostéolytiques :BE
qu’en soit la cause peut être multiples à l’emporte-pièce sans Sans commentaire.
accompagnée de liseré de limitation ni [270]
thrombocytose. ostéocondensation. :ABDE
C - Thrombocytose possible. [263] Sans commentaire.
D - Apparait dans les premières :ACDE [271]
48 heures avec un maximum en B - Ce sont plutôt les chirurgies :E
7 à 15 jours. thoraciques avec CEC, pelvienne Pour retenir le diagnostic des
E - Dans le cadre d’un (utérine), hépatobiliaire maladies de Vaquez, il faut les
syndrome myéloprolifératif. (anastomoses portocave) qui se critères suivants : Al + A2 + A3
B - Des thrombopénies sont compliquent de CIVD. Les autres ou Al + A2 + 2 critères du
possibles, avec plaquettes causes sont classiques. groupe B.
géantes. D - La CIVD est constante dans Groupe A:
[259] la LAM3. Ai = volume globulaire total >ou
:AC = 36 ml/kg chez Ihomme et> ou
A - Signe caractéristiques, rares [264] = 32 ml/kg chez la femme.
hiatus. :D A2 = saturation artérielle en
B - Au contraire, elles sont Devant une thrombopénie isolée oxygène > 92 %.
nulles ou très diminuées. modérée sans signe clinique A3 = splénomégalie.
C - Accompagne une hémorragique, il conviendra Groupe B:
myéloprolifération. donc une déliminer les fausses Bi = plaquettes > 4000001mm3.
augmentation du métabolisme thrombopénies à EDTA liées à B2 = GB> 120001mm3.
des acides une hyperagrégabilité des B3 = score des PAL> 100.
nucléiques. plaquettes (probablement par un B4 = vitamine Bi2 sérique > ou
D - li n’y a pas de syndrome mécanisme immunologique) en = 900 pg/ml.
inflammatoire associé. présence dEDTA. [272]
E - Une anémie normochrome [265] :D
normocytaire arégénérative est :C La VGM est ici à plus de 120
très inconstante. Sans commentaire. p3. On rappelle que le VGM se
[260] [266] calcule selon la formule
:AE :ACD Uf(Ht;nbre de GR)
Il n’y a aucune modification de Sans commentaire.
l’hémostase primaire. [267]
22
[273] saturation de la sidérophiline est [291]
:C normal ou modérément diminué. :B
Sans commentaire. Le fer sérique est bas mais les Sans commentaire.
[274] réserves en fer sont normales. [292]
:B [278] :D
On rappelle que dans rinfection :D Sans commentaire.
par le virus EBV, la cible Sans commentaire.
cellulaire du virus est [279] [293]
représentée par les :D :AC
lymphocytes B du sujet qui Sans commentaire. On rappelle les causes de
contiennent intégré dans leur [280] polynucléoses neutrophiles
génome le virus. Le virus EBV :D psysiologiques:
pénètre dans la cellule B par Le risque d’évolution de la - nouveau-né,
l’intermédiaire d’un récepteur maladie de Vaquez vers une - exercice violent,
spécifique et peut entraîner une leucémie aigué est de 10 % - menstruations,
immortalisation des après traitement par phosphore - grossesse.
lymphocytes B. Ce que l’on 32 radioactif. Ce risque de Il y a donc ici deux réponses
appelle réaction leucémie aiguê est très faible en exactes à un Q.C.M. à
mononucléosique caractérisée cas de traitement par les seules complément simple.
par la présence dans le sang saignées. Q.C.M. à annuler dans la forme
périphérique des malades de [281] présentée!
grands lymphocytes bleutés :C [294]
hyperbasophiles est en fait, la Sans commentaire. :C
réaction des lymphocytes T [282] Les complications de la Maladie
circulants du patient, le plus :D de Vaquez sont:
souvent CD8+, cytotoxiques, Sans commentaire. - Complications
reconnaissant à la membrane thromboemboliques veineuses
du ly B infectée par EBV, des [283] et artérielles cause du décès
déterminants antigéniques du :A dans 10 à 40%
virus présentés dans le Sans commentaire. des cas.
contexte des molécules HLA de [284] - Hémorragies cause du décès
l’hôte. :A de 6 à 30% des patients.
[275] Sans commentaire. - Maladie ulcéreuse
:AC [285] gastroduodénale.
Le risque d’infection par le virus :D - Evolution secondaire vers une
HIV des hémophiles à Le temps de Quick explore myélofibrose médullaire avec
l’occasion des traitements VII métaplasie médullaire chez 3 à
substitutifs a disparu totalement X 10% des sujets.
depuis 1985 avec la mise au V - Leucémies aiguês dont
point de nouvelles techniques accessoirement fibrinogène. rincidence est de 1% si le
de préparation du F VIII. [286] traitement a été constitué de
[276] :AD saignées, et
:BE Sans commentaire. de 10 à 13% en cas de
On rappelle que l’Aldomet® est [287] traitement du Vaquez par
responsable d’anémies :AB chlorambucil au phosphore
hémolytiques auto-immunes à Sans commentaire. radioactif (P32).
test de coombs positif lgG [288] Il s’agit en général de LA
antirhésus. :ABD myéloblastiques.
[277] Sans commentaire. - Autres maladies malignes : les
:BE [289] traitements par chlorambucil au
L’anémie inflammatoire est :CDE P32 exposent au risque
normochrome normocytaire Sans commentaire. accru de tumeurs du tractus
arégénérative ou modérément [290] gastro-intestinal et de la peau.
hypochrome microcytaire :C [295]
arégénérative. Le taux de Sans commentaire. :A
23
La réponse est A. Il existe lymphoblastiques, rares dans les [302]
fréquemment une baisse des formes myéloblastiques. :ABE
taux des immunoglobulines [298] - La thrombopénie est modérée
polyclonales de mécanisme non :E de l’odre de 50 à 100.000/mm3
élucidé, en partie responsable Sans commentaire. proportionnelle au volume de
des complications infectieuses la rate avec une durée de vie
plus fréquentes rencontrées [299] des plaquettes normale en
dans le myélome avec un :ABCDE général.
risque accru d’infections On précisera que: - L’hypervolémie plasmatique
bactériennes à germes - L’absorption de l’acide folique est liée à l’hémodilution par
encapsulés et notamment à se fait tout au long de l’intestin dérivation vers la rate d’une
pneumocoque. grêle mais principalement au fraction
N.B. : Les lésions habituelles niveau du jejunum sous forme de élevée du débit cardiaque et
radiologiques osseuses du monoglutamates par un pouvant s’accompagner d’une
myélome sont: aspect mécanisme actif. augmentation du débit
“oestéoporotique”, lésions - Parmi les causes cardiaque à
lytiques à remporte pièce”, médicamenteuses, on rappellera 4-8 l/min/m2 avec risque de
fractures. Il existe cependant : toutes les classes retentissement cardiaque.
des myélomes à lésions d’anticonvulsivants probablement - Les anémies de
osseuses ostéocondensantes. par un mécanisme de l’hypersplénisme sont liées à :
Ces myélomes sont rares, malabsorption des folates l’hémodilution, la séquestration
parfois associés à d’autres alimentaires, les inhibiteurs de la splénique
signes cliniques très inhabituels DHFR: Méthotrexate, avec destruction des globules
: neuropathies périphériques, trimethoprim (Bactrim®), rouges dans les cordons de la
troubles endocriniens, triamtérène (Tériam®), pulpe rouge avec signes
organomégalie. Pentamidine et Pyriméthamine. d’hémolyse biologiques, de
[296] [300] rares crises d’anémie aiguê
:ACDE :AB dans certaines étiologies
Les signes et symptômes des On notera que (crises
anémies hémolytiques - La consommation chronique de drépanocytaires, accès aigù de
immunologiques par cigarettes est responsable de paludisme)
incompatibilité ABO incluents : polyglobulie secondaire par - La neutropénie est modérée
fièvre, frissons, douleur l’intermédiaire d’une maladie liée à une margination
thoracique, hypotension, pulmonaire secondaire avec augmentée des polynucléaires
nausées, dyspnées, douleur au hypoxémie artérielle liée à dans la
site d’infusion et dans la région l’hypoventilation artérielle. rate.
lombaire, hémoglobinurie et - La polynucléose neutrophile est [303]
choc. Chez le sujet anesthésié, fréquente, modérée, réversible. :BCD
les seuls signes peuvent [301] Les causes de polynucléoses
consister en agitation, :AD neutrophiles sont:
hypotension artérielle, On notera que: - Les infections, les syndromes
saignement généralisé ou au - L’afibrogénémie congénitale inflammatoires, les
point de ponction lié à une comme l’hypofibrinogénémie et hémopathies : causes
CIVD. L’oligurie s’installe plus les dysfibrinémies se fréquentes.
tardivement. caractérisent par un allongement - Des anomalies métaboliques:
[297] du temps de thrombine. insuffisance rénale, Maladie de
:ACDE - L’intoxication aux AVK entraine Cushing, acidose diabétique.
Ce Q.C.M. a peu d’intérêt. une baisse des facteurs de - Des produits chimiques et
Devant des ganglions de ce coagulation Il, VII, IX, X et des médicaments: histamine,
type chez un patient de 50 ans, anticoagulants physiologiques : héparine, benzène, plomb,
on évoquera en premier lieu : D, protéine C et protéine S. mercure.
C puis E et A en dernier. On - On retiendra que le facteur V - Les corticoïdes, l’adrénaline,
rappelle que les adénopathies est soit normal soit modérément le tabac.
des leucémies aiguès sont diminué dans les fibrinolyses - Des augmentations
fréquentes dans les formes aigués primitives isolées. éphémères liées à : émotion,
24
douleur, traumatismes, thalassémies hétérozygotes :C
interventions associée: Sans commentaire.
chirurgicales, convulsions choc - Une psuedopolyglobulie ou une [312]
électrique, exercice physique anémie discrète (110g ± 10g Hb :D
intense. les femmes, 130 ± 10g La rate est considérée comme
[304] hommes) un organe lymphoïde.
:BCD - Une microcytose (65 ± 5 FI)
- Les infections bactériennes - Une hypochromie avec taux de [313]
aiguès sévères s’accompagnent méticuloytes normal ou peu :ABE
d’hyperleucocytose à augmenté Sans commentaire.
polynucléaires neutrophiles - Un taux d’HbA2 supérieur à [314]
avec parfois myélémie. 3,5%, parfois un taux d’HbF :BCD
- Dans les métastases supérieur à 1% et inférieur à 3% Sans commentaire.
médullaires de cancer, il s’agit - Le bilan du fer sérique est [315]
le plus souvent d’une normal. En cas de sidéropénie :BE
érythromyélémie avec présence associée, il peut y avoir Lanémie de rinsuffisance rénale
d’érythroblastes circulants. Le normalisation du taux d’HbA2. chronique est typiquement
tableau hématologique se [307] normochrome normocytaire et
complète dans les formes :ABDE arégénérative.
typiques d’anémie hémolytique Il n’y a jamais de splénomégalie [316]
mécanique avec schizocytose, dans le PTL :BC
de thrombopénie et parfois de [308] La maladie de Mosckowitz est
signes de CIVD. :BD une microangiopathie
La conduite à tenir est: thrombotique de l’enfant avec
[305] - Examen clinique complet à la atteinte rénale prédominante. Il
:BCE recherche d’un foyer infectieux existe à la fois des signes
Les signes cliniques associés ou d’une porte d’entrée hémorragiques et
sont - Bilan infectieux complet avec: thrombotiques.
- Pâleur cutanée et muqueuse hémocultures multiples, Il n’y a pas de troubles
- Polypnée d’effort prélèvement gorge, prélèvement hémorragiques classiquement
- Tachycardie d’effort, cutané s’il y a lieu, coproculture... dans le scorbut mais une
tachycardie de repos ou au - Bilan bio standard, radio de anémie normochrome qui se
moindre effort thorax, isolement en chambre corrige sous vitamine C.
- Crampes nocturnes, seule essentiellement en milieu [317]
claudication intermittente selon stérile
le terrain - Mise en route du ABiothérpie à QUESTION ANNULEE.
- Crise d’angor pouvant large spectre immédiate : [318]
disparaître avec la correction de habituellement association :ACD
l’anémie mais témoignant le céphalosporine + aminoside et Sans commentaire.
plus éventuellement traitement anti- [319]
souvent d’une insuffisance staphylococcique :BDE
circulatoire cardiaque - Eventuellement AB per os pour Sans commentaire.
- Souffles systoliques à l’axe ou décontamination du tube digestif [320]
à l’origine pulmonaire avec - Surveillance clinique toutes les :B
orthopnée, oedèmes des heures: pouls, antibiothérapie, Sans commentaire.
membres tension artérielle, fréquence [321]
inférieurs, cardiomégalie, bruit respiratoire, diurèse, :A
de galop température. Sans commentaire.
- Fatigue, céphalées, [309] [322]
bourdonnements d’oreilles, :ABCDE :D
vertiges, rarement oedème Sans commentaire. Sans commentaire.
papillaire au F0. [310] [323]
[306] :C :C
:ABE Sans commentaire. Sans commentaire.
Le tableau des bêta [311]
25
[324] [5] l’envahissement médullaire et
:CE :E le mode d’extension
On rappelle que: Il n’y a pas de signe de mauvaise topographique.
Catégorie A: absence de signes tolérance de l’anémie, le D - Uniquement si
systémiques traitement martial per os n’est hépatomégalie ou anomalies du
Catégorie B : un signe parmi les pas urgent et sera démarré après bilan hépatique.
suivants enquête étiologique complète. E - Sans intérêt.
- fièvre inexpliquée à plus de [12]
38°C depuis plus de 8 jours [6] :B
- Présence de sueurs nocturnes :B L’envahissement médullaire
- Perte de poids supérieures à - VGM = Ht/Gr = 108 i• impose une chimiothérapie.
10% du poids du corps dans les - CCMH = Hb/Ht = 0,33.. [13]
6 mois précédents. - PN = 1000 donc neutropénie. :D
[325] [7] Atteinte ganglionnaire de part et
:ABC :B d’autre du diaphragme et
Sans commentaire. La macrocytose est la présence de signes d’évolutivité
[326] conséquence d’un clinique (amaigrissement de 10
:AE asynchronisme de synthèse % du poids en 6 mois).
Sans commentaire. hémoglobine/ADN. [14]
[327] [8] :BC
:CE :A A - Définition du purpura.
Sans commentaire. Permet d’apprécier la richesse D.E - En faveur d’une autre
[1] médullaire et la qualité des cause (par exemple :
:B constituants. thrombopénie).
VGM = Ht/Gr = 77 micron3. [9]
CCMH = Hb/Ht = 0,33. :BE [15]
Réticulocytes = 42 000 < 120 A - Anémie normo ou :D
000 donc absence de macrocytaire. A - Doit être normal en ce qui
régénération. C - Anémie microcytaire. concerne l’hémostase primaire.
[2] D - Anémie normo ou B - Normal dans les purpuras
:AC macrocytaire sans neutropénie. vasculaires.
A - Microcytose par [10] D - Permet la caractérisation
ralentissement de production de :B histologique des lésions des
Hb et CCMH atteint une mitose A - Peu évocateur en raison de petits vaisseaux.
plus l’âge, de l’importance de [16]
tard (permet la libération de l’altération de l’état général, de :C
rhématie). l’absence de lymphocytose. Facteur pronostique de la
B - Macrocytose. C - Probable, découverte le plus plupart des vascularites. Le
C - Microcytose idem A. souvent devant des adénopathies degré d’atteinte est apprécié à
DE - Ecartés devant l’absence profondes thoraciques ou l’histologie (PBR).
de réticulocytose. abdominales, ou une localisation [17]
[3] ORL. :BC
:B D - Pas dadénopathies Les autres causes ne sont pas
La carence en fer entraîne un périphériques (sauf si des vascularites.
défaut de synthèse de acutisation), hémogramme peu [18]
l’hémoglobine. évocateur. :BD
[4] [11] Sans commentaire, évident.
:C :A [19]
A - Anémie normo ou A - Permet de stadifier la maladie :D
macrocytaire. sur le plan topographique et de L’âge du patient, l’existence
B - Anémie macrocytaire. suivre I évolution de façon d’une altération modérée de
D - Anémie normo ou simple (cliché de contrôle). l’état général, d’une
macrocytaire (régénération). B - Inutile si radiographie de splénomégalie et de
E - VS élevée normo puis thorax normale. polyadénopathies orientent vers
macrocytaire. C - Permet d’apprécier ce diagnostic.
26
[20] E - Methrotrexate®, Purinéthol®. récessive liée au sexe.
:B [27] B - Macrocytose.
A - Pas au stade de début. :D C - Normocytose.
C - Myélome. Diagnostic évoqué sur l’âge, le D - Donne une insuffisance
D - Leucémie myélocytaire. caractère des polyadénopathies, médullaire avec normocytose et
E - Métastases médullaires, la spiénomégalie, la atteinte des autres lignées.
leucémies aiguès. conservation de l’état général, les E - Anémie normochrome
[21] données de l’hémogramme. normocytaire ou macrocytaire
:BD [28] (hémolyse chronique ou en
A - Sans rapport. :C poussée).
B - Recherche d’une Qui montre un envahissement
gammapathie monoclonale ou lymphocytaire de la moelle. La [35]
hypogammoglobulinémie. biopsie du ganglion est non :BE
C - Sans rapport. spécifique. A - Pratiquement jamais en
D - L’anémie hémolytique auto- [29] cause.
immune est une complication :B B - Cause fréquente (100 ml =
classique. A - Conséquence du 50 mg de perte de fer).
E - Sans intérêt. renouvellement cellulaire rapide. C - Peut aggraver mais non
[22] B - Fait passer la classification au expliquer.
:CE stade C. Médiane de survie 20 D - Serait régénérative avec
Caractérisent toutes deux la mois (stade le plus évolué restauration du chiffre dHb.
dysimmunité cellulaire et dans classification de Binet). E - Cause classique à
humorale. C.D.E - Montrent une évolutivité, rechercher systématiquement
[23] moins préoccupante que B. chez la femme.
:B [30] [36]
A - Cellules de Steinberg rares :C :ABE
(type I). Les attitudes possibles sont A - Mieux tolérés mais moins
B - Lymphocytes et cellules de Abstention (stade A) et bien absorbés.
Steinberg en quantité surveillance ; B - Non, sauf malabsorption ou
importante, ainsi que des monochimiothérapie troubles digestifs majeurs.
polynucléaires (chloraminophène) stade B. C - Ce dont il faut prévenir le
neutrophiles et éosinophiles et protocole thérapeutique plus patient.
des histiocytes et plasmocytes lourd (stade C). D - 100 mg à 250 mg par jour
(Type III). [31] dont 20% seulement sont
C - Type Il = nodules + travées :C absorbés.
de collagène. VGM = Ht/Gr = 58 p3. E - Non, au minimum 3 mois
D - Type IV, de type fibreux ou CCMH = Hb/Ht est normale. sont nécessaires.
réticulaire. [32] [37]
[24] :BE :BC
:B Taux de fer sérique = 50 à 150 B - Fait partie du syndrome
Fait partie du bilan d’extension. pour 100 ml. d’hyperviscosité sanguine.
Sa positivité implique un stade CTS = 150 à 450. C - Conséquence de la
IV (topographique). Les autres CTS élevée si anémie ferriprive, polyglobulie.
examens précisent l’évolutivité basse en cas d’inflammation [38]
biologique. (catabolisme). :E
[33] Seul cet examen permet
[25] :B d’affirmer la polyglobulie vraie,
:D La carence martiale est une définie par : VG > 36 ml/kg
Le traitement repose sur étiologie classique des chez rhomme, VG > 32 ml/kg
ralternance chimio et thrombocytoses. chez la femme.
radiothérapie. [34] [39]
[26] :A :BC
:ABD A - Dans le cadre d’une anémie Permettent d’éliminer les
C - Anthracyclines sidéroblastique congénitale polyglobulies secondaires:
(Adriamycine®). microcytaire, transmission B - A une désaturation du sang
27
artériel en oxygène (causes transmission récessive liée au E - Argument majeur mais
respiratoires ou cardiaques). sexe (prouvée par rX). inconstant.
C - A une cause tumorale [45]
rénale (cancer ou kyste du :ABDE [53]
rein). C - Trouble de l’hémostase :B
Il faut en outre rechercher uneprimaire non concernée par Seul test diagnostic permettant
hémoglobinopathie, un l’hémophilie A. d’affirmer la polyglobulie vraie
hémangioblastome du cervelet, [46] et d’éliminer hémoconcentration
un :ACE et pseudo-polyglobulie.
hépatome, un fibrome utérin et B - Au contraire, en raison des [54]
un cancer ovarien (chez la risque transfusionnels. :CD
femme), un syndrome de D - Sans risque hémorragique. La saignée entraîne une
Cushing. [47] hyperpiaquettose, source elle-
[40] :CDE même de thrombose. Elle n’est
:C A - L’âge est davantage un dont pratiquée que si les
En raison de l’existence dune argument d’orientation. plaquettes sont inférieures à
splénomégalie, et de signes B - Non spécifique. 800 000 par mm3. Pas de
d’atteinte des trois lignées C - Argument clinique majeur, prescription de chimiothérapie
sanguines mais inconstant. sans diagnostic de certitude.
(hyperleucocytose, DE - En relation avec le [55]
thrombocytose). syndrome myéloprolifératif. :A
[41] [48] VGM = HtIGR = 90 p3 =
:E :E normocytaire.
A - Entraîne un allongement du Permet seule le diagnostic de CCMH = Hb/Ht = 0,33 =
temps de saignement. syndrome myéloprolifératif et au normochrome.
B - Idem. contraire du myélogramme Réticulocytes < 120000 par
C - N’est révélée que lors permet d’apprécier l’architecture mm3 = arégénérative.
d’interventions chirurgicales. de la moelle. [56]
D - Seulement avec un temps [49] :A
de Quick allongé, un temps de :ABC Il s’agit dune leucémie aiguê
thrombine normal et un taux de Le traitement dépend de l’âge du lymphoblastique. Luricémie
facteur Il, V, VII, X normal. patient, du taux de plaquettes et augmente en raison de
[42] du degré d’urgence rhypercatabolisme des
:A (hyperviscosité imposant les nucléoprotéines cellulaires
L’hémophilie B (déficit en saignées). secondaires à la maladie et au
facteur IX) est six fois moins [50] traitement.
fréquente. :C [57]
Les saignées répétées
Les déficits en facteurs Xl et XII :AB
sont rares et le plus souvent nécessitent une surveillance Permettent de prévenir les
sans traduction clinique. régulière de l’hématocrite et des lithiases uriques.
plaquettes. C - Pas d’indication, pas de
[43] [51] voie 1M (thrombopénie).
:C :AC D.E - Pas d’indication (cf:
Le cryoprécipité apporte le Permettent d’éliminer les hémogramme).
facteur VIII manquant et du polyglobulies secondaires à une [58]
fibrinogène. Doses : 20 à 40 hypoxie tissulaire (A) ou à une :BCD
U/kg toutes les 8 heures. hypersécrétion d’érythropoïétine A - Concerne le Cisplatyl®.
La ponction évacuatrice est (B = cancer du rein, kyste rénal, B - Risque de syndrome
nécessaire ainsi que sténose de l’artère rénale). pseudo-occlusif parfois prévenu
l’immobilisation et la [52] par l’adjonction de
rééducation pour prévenir les :E Prostigmine®.
complications rhumatologiques. ABC - Signes de polyglobulie non C - Complication classique
[44] spécifiques. D - Transitoire
:C D - Plutôt en défaveur. E - Concerne les anthracyclines
Maladie héréditaire avec (Adriamycine®).
28
[59] d’éléments du dossier en faveur pas de chromosome
:C d’une majoration des besoins en Philadelphie et l’architecture de
Sans commentaire. fer. la moelle est modifiée (fibrose
[60] [64] classée en 3 stades).
:BC :B [70]
La carence martiale entraîne La correction se fait par voie :AB
une microcytose, définie par un orale, sauf dans des En cas d’anémie d’installation
VGM <85 p3 et est circonstances exceptionnelles rapide, on note un pouls rapide
fréquemment associée à une (voie per os impossible, et une hypotension qui peut
thrombocytose. Les leucocytes intolérance absolue). La dose aller jusqu’au choc (TA < 80
sont en nombre normal. quotidienne nécessaire est de 50 mm Hg). L’hémogramme est un
[61] mg. 20 % seulement sont mauvais reflet dans les
:A absorbes. Il faut donc 250 mg par premières heures, l’anémie
A - Dosage indirect de fer jour en 2 ou 3 prises, mieux étant initialement sous estimée
sérique (lié à la transferrine ou tolérés au moment des repas. (perte de globules et de
sidérophilline) lors de la [65] plasma) puis surestimée
constitution :E (hémodilution par afflux de
la déplétion se fait aux dépens Durée de correction des liquide extracellulaire).
de la ferritine puis on observe paramètres: L’anémie n’est régénérative
une augmentation réactionnelle B - 2 mois. qu’autour de 48 heures.
du taux de sidérophilline. c - Quelques semaines.
B - Utilisé dans le diagnostic D - Quelques semaines. [71]
des anémies hémolytiques E - Plusieurs mois (dernier :CD
(alors effondrée). élément à se normaliser). D - N’est à pratiquer qu’en cas
C - Protéine porteuse du cuivre, [66] de stimulations antigéniques
non concernée. :AcDE nombreuses (grossesses,
D - Présente dans les Par définition. transfusions multiples) et se fait
hémolyses intravasculaires. [67] en dehors de l’urgence.
E - La coloration de Perls met :ABCDE [72]
en évidence la présence Ainsi qu’au cours des :B
d’hémosidérine (sidéroblastes), régénérations médullaires après A - Le groupe O renferme les
fer de hémorragie ou hémolyse, des “donneurs universels
réserve insoluble lentement stress, de l’exercice ou de la dangeureux”, comportant des
disponible. Cet examen est grossesse. sujets avec
inutile au diagnostic. [68] hémolysines immunes, anti A.
:BE Ils sont donc réservés aux
[62] L’association d’une sujets O sauf extrême
:AB splénomégalie avec myélose, nécessité.
Orientation sur les données thrombocytose et anémie oriente B - Réponse la plus adaptée
cliniques. Les autres étiologies vers un syndrome C - Non, patiente rhésus +.
sont gynécologiques, liées à myéloprolifératif dont la nature D - La patiente possède des
l’absorption (gastrectomie, pica, exacte sera précisée par la anticorps anti-B.
maladie coeliaque), ou à une biopsie osseuse. E - La patiente possède des
majoration des besoins [69] anticorps anti-B.
(nourrisson, croissance, :BCE [73]
grossesse). Dans la LMC, les PAL sont :C
[63] effondrées (sauf en cas Survenue d’un syndrome
:A d’acutisation), le chromosome frisson-hyperthermie (sans
En l’absence de pertes de fer Philadelphie est présent, la choc) évocateur d’immunisation
digestives ou gynécologiques, il moelle est hyperplasique (lignée antiHLA.
faut rechercher un trouble de granuleuse surtout) et équilibrée. [74]
l’absorption, évoqué ici sur La fibrose ne survient qu’en fin :AB
l’association à des lipothymies d’évolution. Dans la A.B - Sont systématiques
avec sueurs pouvant être liées splénomégalie myéloïde, les PAL devant tout accident
à une hypoglycémie. Il n’y a pas ne sont pas effondrées, il n’existe transfusionnel, ainsi que la
29
pratique d’un test de Coombs [79] donc arégénérative.
direct, la recherche d’une :B [86]
contamination bactérienne VGM = Ht/nbGr = 52,5 p3 (N = :B
(culot, hémoculture), de signes 85-100). Cette anomalie entraîne, en
de CIVD. CCMH = Hb/Ht = 0,35 (N = 30- l’absence d’anomalie de
[75] 36%). synthèse de l’Hb associée, un
:E Fer sérique normal (N = 12-24 asynchronisme entre la
A - Fibrinogène normal (abaissé pmol/litre). maturation
dans CIVD). [80] nucléocytoplasmique et une
B - TP abaissé (normal dans le :E macrocytose. Il existe une
Willebrand). Parmi les origines des pertes insuffisance médullaire
C - Pas de modification aussi sanguines, il faut rechercher une qualitative, car une grande
importante du TP et du TCA. cause digestive en priorité chez partie des cellules souches
D - Fibrinogène normal (abaissé rhomme, gynécologique en mégaloblastiques narrive pas à
dans l’insuffisance hépatique priorité chez la femme. Ces deux terme (hémolyse
majeure avec TP à 5 %) et TT étiologies sont les plus intramédullaire). Toutes les
normal. fréquentes. On pensera ensuite cellules à renouvellement
E - Allonge le TP et le TCA. aux troubles de rabsorption puis rapide sont touchées par les
[76] aux augmentations des besoins. défauts de maturation.
:B [81] [87]
A - Non, facteur V serait :B :BD
effondré. Démarche diagnostique = Les deux étiologies les plus
B - Les facteurs Il, VII, IX et X fibroscopie, puis coloscopie, puis fréquentes sont les carences en
sont vitaminoK-dépendants. transit du grêle (si les examens vitamine B12 et en folates. Les
C - Donne des déficits en précédents n’apportent pas la dosages doivent être effectués
facteur X. réponse). avant tout traitement, ainsi que
D - Donne des thromboses. [82] le myélogramme, la
E - Non, le facteur V serait très :BCDE mégaloblastose médullaire
bas. A - Conséquence de l’anémie. disparaissant en 24 à 48
[77] B - Troubles des phanères liés à heures après apport de
:C la carence martiale. vitamine B12.
A - Contient du facteur VIII. C - Retentit sur tous les
B - Uniquement en l’absence de métabolismes de rorganisme. [88]
PPSB. D - Atrophie des muqueuse :CD
C - Apporte tous les facteurs digestives liées à la carence Le régime pratiqué par le
vitamino K dépendant. martiale. patient est riche en B12
D - Hémostatique d’indication E - Une des plus fréquentes (viande, poisson) mais pauvre
rare, agit sur tous les temps de cause de thrombocytose. en folates (absence de légumes
l’hémostase. [83] verts, de fruits). La normalité du
E - Pas de chute du taux :C test de Schilling élimine un
d’hémoglobine. Soit 200 mg de fer par jour trouble d’absorption de la
[78] pendant deux mois puis deux vitamine B12. Les troubles
:C mois, à demi-dose pour d’utilisation des folates sont
A - Troubles de l’hémostase reconstituer les réserves. extrêmement rares.
primaire, allongement du temps [84] [89]
de saignement. :C :D
B - Allongerait le temps de Donne un tableau multicarentiel Les doses exactes sont de 3 x
thrombine ici normal. associant entre autres, carence 5 mg (3 comprimés de
C - Tableau éloquent. martiale et en folates. Foldine®) par jour jusqu’à
D - Pas de troubles de [85] disparition totale des troubles
l’hémostase. :E hématologiques et tant que la
E - Pas de troubles de VGM = Ht/Gr, CCMH = Hb/Ht. cause persiste. Il n’y a pas
l’hémostase. VGM = 117 p3 = macrocytose, d’effets secondaires. La voie
CCMH = 0,33 normale. parentérale est réservée aux
Réticulocytes < 150 000/mm3 traitements par médicaments
30
antifoliques et aux grandes (thalassémie). :ADE
malabsorptions. E - Est un des signes A - Toxicité médullaire
[90] d’hyperviscosité. réversible en 10 à 20 jours.
:D [95] B - Concerne la vincristine.
Durée = environ 2 mois. :CE C - Concerne les anthracyclines
[91] Le dosage de la ferritinémie et du(Adriamycine®).
:C coefficient de saturation de la D - Complication de la
La définition de la polyglobulie sidérophilline permettent de corticothérapie.
est donnée par le volume différencier anémies E - Complication des alkylants
globulaire> 36 mlIg chez les inflammatoires et ferriprives, où (mélphalan).
hommes et> 32 ml/kg chez les le fer sérique est chaque fois bas.[100]
femmes. Permet d’éliminer Le fibrinogène est normal et non :ACDE
I’hémoconcentration. augmenté comme lors de B - Il existerait plutôt une
[92] syndromes inflammatoires. hyperleucocytose avec
:ABC myélémie (sans hiatus entre les
A - Hb> 13 g/100 ml, absence [96] formes jeunes) avec un
de microcytose, VGM = Ht/Gr = :AD pourcentage modéré de blastes
87 Chez un sujet âgé bien portant, et une thrombocytose.
B - Il s’agit d’une polyglobulie les arguments en faveur d’une 1g [101]
vraie (VG > 36 ml/kg). monoclonale bénigne sont une :BD
C - Non, car Sa02 est normale. VS peu accélérée, un pic < 20 B - Permet de définir si ranémie
D - L’UIV est l’examen g/litre, l’absence de lésions est régénérative si
indispensable pour osseuses, une plasmocytose réticulocytes> 150 000 par
diagnostiquer une polyglobulie médullaire < 5 %, la conservation mm3
secondaire (+ écho, des autres 1g, l’absence (Ccomme dans
scanner) par sécrétion d’anémie et d’hypercalcémie, rhyperhémolyse).
inappropriée d’érythropoïétine. l’absence de P.B.J et surtout D - Le troisième dosage utilisé
Les gaz du sang sont de même l’évolution (surveillance+++). est celui de l’haptoglobine
pratiqués de façon [97] effondrée dans
systématique. :ABCD l’hyperhémolyse.
E - Diagnostic le plus probable. Ne font pas partie des arguments [102]
[93] de diagnostic différentiel :C
:D (appartiennent à tous les La fibroscopie permet de mettre
Il s’agit d’un syndrome tableaux de dysglobulinémie en évidence les varices
myéloprolifératif avec atteinte monoclonale). oesophagiennes ou
de toutes les lignées E - Il s’agit d’une cardiotubérositaires, signant
(hyperleucocytose, immunoglobuline monoclonale de l’hypertension portale.
thrombocytose). La valeur du type lgM. [103]
volume globulaire total définit la [98] :BDE
polyglobulie vraie mais ne :AE A - Voir question [100].
donne aucune orientation Les critères diagnostiques sont B - Syndrome lymphoprolifératif
étiologique. La VS est basse, les suivants constitué de cellules à
mais ce n’est pas un signe - radiologiques (présence de cytoplasme chevelu.
spécifique. géodes) C - Argument en faveur d’une
[94] - protidiques (1g monoclonale, thrombopénie secondaire.
:E baisse des autres 1g, PBJ) D - Type amylose, Nieman
A - Uniquement chez les sujet - médullaire (plasmocytes> 15%). Pick, Gaucher.
âgés avec facteurs de risque B - Non spécifique.
vasculaire. Risque C - Non, hypercalcémie (n’est [104]
leucémigène. pas un critère diagnostique, mais : C D
B - Associée aux saignées chez pronostique). A.B - Si suspicion de
le sujet jeune. D - La PBJ est formée de destruction ou de
C - Sujet âgé, facteurs de chaînes légères à séquestration.
risque vasculaire. l’électrophorèse. C - Diagnostic de syndrome
D - Chélateur du fer [99] Iymphoprolifératif.
31
D - Diagnostic de maladie de n’expliquerait pas le tableau. [117]
surcharge. B - Correspond au tableau, :C
E - Recherche du chromosome contexte évocateur de néo- Etiologie des maladie
Philadelphia (LMC). prostatique. thromboemboliques familiales:
[105] C - Dans l’insuffisance hépatique, - déficit en protéine C
:ABE le test à l’éthanol est négatif, la - déficit en protéine S
A - Apparait au décours (48 thrombopénie est modérée, - déficit en antithrombine III.
heures), maximum 10 jours puis les facteurs VII et X sont [118]
régression (environ 600 diminués de façon prédominante :D
000/mm3). par rapport aux facteurs Il et V. Permet de mettre en évidence
B - Témoins dune asthénie D - Pas de thrombopénie, pas de soit une absence totale de
fonctionnelle. complexes solubles ni de PDF. granulocytes, soit un début de
C - Sans rapport. E - Pas de thrombopénie, fibrine régénération médullaire.
D - Sans rapport. normale, pas de PDF ni de [119]
E - Dans les suites immédiates. complexes solubles. :C
[106] [111] A - La prise remonte à 3
:D :E semaines (trop ancienne).
Premier geste permettant de Activation de la voie exogène de B - Anémie immunoallergique.
différencier atteintes centrales la coagulation par les C - Interrogatoire policier
et périphériques, mais ne thromboplastines tissulaires nécessaire.
permet pas de faire la libérées par destruction des E.D. - Ne provoquent pas
différence entre les diverses cellules par la tumeur. dagranulocytose.
étiologies d’atteinte [120]
périphérique. C’est l’examen le [112] :B
plus utile, mais il est insuffisant. :A Antibiothérapie par voie
[107] Le PFC apporte tous les facteurs parentérale à large spectre
:ACD de la coagulation sauf les après prélèvement
A - Thrombopénie auto immune plaquettes. Le PPSB est (hémoculture).
secondaire (syndrome formellement contre-indiqué [121]
d’Evans). (apportant des facteurs activés :B
B - Pas d’effet secondaire de ce entretenant la CIVD). Doit être Permettant d’isoler
type décrit. complété par apport de éventuellement le germe en
C - Thrombopénie virale plaquettes (> 50 000Imm3). cause, mais ne doivent pas
classique. [113] retarder le traitement (ne pas
D - Thrombopénie virale :E attendre le résultat).
classique. Traitement palliatif d’un cancer
E - S’accompagne parfois d’une de la prostate probablement [122]
thrombopénie modérée. disséminé (LIND). :C
[108] [114] Le risque majeur est l’infection
:A :E pendant la période
A - A la dose dl mg/kg/jour. Les quatre premières données dagranulocytose.
B - Efficacité transitoire. sont normales ou subnormales. [123]
C - Si échec de A. [115] :E
D - Si risque hémorragique :BC La réintroduction est bien sûr
aigu. Ce déficit peut être congénital ou formellement contre-indiquée.
E - Pas d’utilisation classique. acquis (héparine, [124]
[109] oestroprogestatif, syndrome :ADE
:ABC néphrotique lasparaginase, A - Signe datrophie des
PTI corticosensible ou CIVD, insuffisance hépatique). muqueuses digestives (glossite,
dépendant. Les rechutes à [116] dysphagie, brûlures
distance sont rares mais :ABC oesophagiennes
possibles. Transmission autosomique ou épigastriques).
[110] dominante. Correction du déficit B - Sans rapport.
:B par injection de PFC ou dAT III C - L’hyposidérémie peut
A - Pas de pancytopénie; concentré. donner les troubles digestifs
32
cités à l’item A, mais est sans :E un sérum à étudier. La
relation Soit 100 à 250 mg par jour recherche d’anticorps anti-H LA
avec la constipation. pendant deux mois, puis deux et d’anticorps anti-plaquettes se
D - Les ongles sont mous, mois à demi dose pour fait en cas de nécessité de
cassants, concaves reconstituer les réserves. transfusions de leucocytes ou
(koïnolychie). [129] de plaquettes.
E - Fréquemment associée. :E [133]
[125] 100 mg par jour sont nécessaires :C
:E pour corriger le déficit, certains Il s’agit de culots
Les étiologies des anémies préconisent même des doses érythrocytaires phénotypés
ferriprives sont: plus fortes pour la raison suivante compatibles avec le sang de la
- perte de fer: d’origine digestive : 50 mg est la dose nécessaire patiente permettant d’éviter les
ou gynécologique (90 % des pour obtenir une réponse accidents d’hémolyse mineurs.
cas) essentiellement médullaire optimale, mais comme [134]
- plus rarement: prélèvements 20 % du fer per os au plus est :E
de sang répétés, saignements absorbé, 250 mg/jour est la dose A - Eliminé en raison de la
provoqués, le contexte implique à prescrire par jour. durée d’incubation.
des examens mettant en B - Non, absence de fièvre ou
évidence une perte de fer en [130] de signes infectieux.
particulier examen :A C - N’apportant pas d’éléments
gynécologique Il faut prévenir le patient des d’orientation thérapeutique.
- troubles de l’absorption: effets secondaires: D - Elle est indispensable, le
résection digestive, maladie - coloration des selles en noir, taux des anticorps étant parfois
coeliaque, pica constipation, diarrhée, nausées, trop faible pour une détection
- majorations des besoins: brûlures abdominales précoce.
nourrisson, croissance, règles - céphalées, vertiges E - Il s’agit d’une intervention à
abondantes, grossesses La pigmentation cutanée au point risque hémorragique chez une
répétées de piqûre peut survenir en cas de patiente anémique. Il est donc
et traitement parentéral, indispensable de déterminer la
rapprochées. dindication exceptionnelle cause de l’hémolyse afin de
[126] (inefficacité du fer per os dans les transfuser des culots
:ACD grandes malabsorptions). compatibles phénotypés (risque
En période d’activité génitale, [131] d’accidents plus graves dans le
environ 40% des femmes ont :D cas contraire). L’intervention
un bilan de fer négatif et8 à Il s’agit très probablement d’un doit donc
10% une anémie ferriprive. Les accident transfusionnel minime, être, repoussée.
grossesses surtout répétées, soit dans le système rhésus Un délai de 34 jours est
accentuent le risque de (anticorps acquis lors de suffisant pour la positivation
carence. Les hémorragies liées transfusion antérieures ou de des tests immunologiques.
au stérilet et les dons de sang grossesses), soit dans d’autres Commentaires:
participent à la genèse de systèmes (Keli, P, Duffy...). Question litigieuse, E et D sont
l’anémie. D.E - Sans rapport. L’hémolyse est intratissulaire, indispensables, mais par ordre
[127] plus rarement intravasculaire. pratique, E plus que D.
:D [132] [135]
Un adulte de 70 kg a environ 4 :BCD :B
gr de fer dans l’organisme, Ces déterminations permettent Il faut recharger en fer la
répartis en d’éviter les accidents patiente, per os, bien sûr.
- fer héminique : hémoglobine transfusionnels ultérieurs en [136]
(75 % du total), myoglobine (5 sélectionnant les sangs :BC
%), enzyme (0,5) compatibles. B - En relation avec
- fer non héminique : de réserve Le test de Coombs direct permet l’hyperviscosité.
(25 %) foie, rate, moelle, de rechercher les anticorps fixés C - Signe de polyglobulie.
hémosidérine, ferritine sur les globules rouges du sujet. D - Sans rapport.
- fer plasmatique (0,1 %). Le test indirect permet de mettre E - Sans rapport.
[128] en évidence des anticorps dans [137]
33
:E splénomégalie avec prolifération Le type est précisé par l’étude
La mesure de la masse sanguine de tricholeucocytes. cytologique et cytochimique.
globulaire totale par isotopes [141] C - Sans rapport.
(CRS I) fait seule le diagnostic :D D - Complication classique.
de polyglobulie vraie. A - Montre une moelle riche E - Sans rapport.
constituée à 80-90 % de cellules
[138] de la lignée granuleuse à tous [145]
:BC les stades de la maturation. :BC
A - N’est pas un examen Permet l’étude cytogénétique. Les sujets exposés sont ceux
suffisant pour faire le diagnostic B - Sans intérêt diagnostic. qui sont confrontés au benzène
de polyglobulie secondaire à D - Met en évidence le et aux radiations.
une chromosome Philadelphie, A - Risque de silicose et
cause respiratoire. anomalie acquise, spécifique, danthracose.
B - Examen indispensable présente dès B - Exposition aux radiations.
devant toute polyglobulie le début de la maladie C - Exposition au plomb, mais
(diagnostic des causes (translocation réciproque utilisation parfois de diluants
respiratoires). chromosomes 22/9) et à tous les benzéniques.
C - Idem B. Causes stades, dans D - Exposition aux colorants
urologiques. 90 % des cas, permet un aromatiques.
D - L’hyperuricémie fait partie diagnostic précoce. E - Exposition au plomb.
du tableau de maladie de E - Sans intérêt diagnostic. [146]
Vaquez. [142] :B
E - L’hypertrophie splénique A - Antiagrégant plaquettaire.
constatée dans la maladie de Médiane de survie: 3 ans (peut B - Etiologie classique
Vaquez est un argument aller jusqu’à 10 ans). (Avafortan®, Baralgine®,
important [143] Salgydall®, Optalidon®...).
mais non constant. :ABCE C - Néphrotoxicité.
[139] A - Par hyperuricémie. D - Hépatotoxicité à forte dose.
:C B - Par thrombose veineuse. E - Hépato et néphrotoxicité.
A - N’explique pas la C - Parfois annonciateur [147]
splénomégalie. d’acutisation. :D
B - Idem item A. D - Ne fait pas partie des A - N’entraîne pas
C - En raison de la complications. d’agranulocytose.
splénomégalie, de E - Par thrombose artérielle. Les B - Donnerait plutôt une
l’hyperleucocytose, de la autres complications sont les hyperleucocytose modérée
thrombocytose. hémorragies, de rares avec inversion de la formule,
D - N’explique pas la infections, l’insuffisance neutropénie
splénomégalie. médullaire celles du traitement, la absolue modérée et
E - Idem item D. myélofibrose. Les deux lymphocytes normaux cotoyant
[140] principales de grands mononucléaires
:B causes de décès sont les bleutés.
A - Non, ce n’est ni le terrain thromboses ou les hémorragies, C - Ne donne pas d’angine.
(plutôt homme de la en dehors de l’acutisation. D - Diagnostic à confirmer ou
soixantaine), ni la présentation [144] écarter par myélogramme (si
clinique :ABD oui, présence de plus de 30 %
(polyadénopathie +). A.B. - Acutisation suspectée de
B - Tableau caractéristique : devant une altération de l’état blastes).
altération de l’état général, général une fièvre isolée, des E - Ne touche pas la lignée
splénomégalie, sueurs, un prurit, une granuleuse.
hyperleucocytose avec augmentation rapide de la rate et [148]
myélémie, thrombocytose. du foie, l’apparition de foyers :E
C - Non, pourcentage de blastiques; confirmée par la En cas dagranulocytose
blastes < 30 %. présence de plus de 30 % de toxique, après arrêt du
D - Non, idem item C. blastes dans le sang ou la médicament responsable, la
E - Non. il s’agit d’une moelle. guérison est obtenue en 5 à 15
34
jours sous traitement A - Concerne l’hémoglobinurie A - CCMH = Hb/Ht = 0,33 (N =
symptomatique, parfois trois paroxystique nocturne (maladie 0,30 à 0,36) soit normochromie.
semaines. Le myélogramme de Marchiafava-Micheli). B - PN = 1080/mm3 (N = 1800
initial peut montrer soit une B - Tableau clinique et biologique à 7000).
absence totale de précurseur non évocateur C - PE = 160/mm3 (N = 50 à
granuleux, soit un aspect de dhémoglobinopathie. Doit 500).
“pseudo blocage de maturation. toutefois être faite D - Lymphocytes = 2160 (N =
La guérison est marquée, au en complément. 1000 à 4000).
niveau médullaire, par C - Elle est augmentée à 37° E - Normale = 150 à 400
l’enrichissement en petits avec correction par le glucose, 000Imm3.
lymphocytes. La plasmocytose n’est pas spécifique (existe dans [158]
médullaire est fréquente. les anémies hémolytiques auto- :BC
[149] immunes). A - Non, donne une anémie
:E D - N’est pas un argument normochrome normo ou
Les deux mécanismes en cause diagnostique d’orientation. microcytaire avec
sont la toxicité (cytotoxicité E - A faire pour éliminer une thrombocytose.
directe sur la lignée granuleuse) anomalie enzymatique. B - A évoquer devant les signes
et l’immuno-allergie (fixation du [153] d’insuffisance médullaire,
complexe antigène-médicament :E donnerait plutôt une anémie
sur la surface des cellules de la Les complications sont: normocytaire ; diagnostic:
lignée granuleuse et - aiguês : crises de myélogramme.
destruction). déglobulisation périphérique ou C - Anémie normo ou
[150] centrale, complication de la macrocytaire, arégénérative
:D lithiase (calcul du cholédoque) avec parfois leucopénie,
Le traitement symptomatique - chroniques: retard de thrombopénie.
est indispensable avec croissance saturo pondérale D - Donne des anémies
isolement et précautions dans les formes sévères à début macrocytaires ou normocytaires
d’asepsie majeure, précoce, ulcère de jambes normochromes isolées.
antibiothérapie à large spectre (exceptionnels). E - Il s’agit d’un déficit
en cas de fièvre, après les Carence en folates par quantitatif isolé en
prélèvements d’usage. Les hyperérythropoïèse. érythroblastes.
décès sont le plus souvent liés [154] [159]
à des complications :B :ABC
infectieuses. Lorsque celles-ci C’est la seule thérapeutique Ainsi que les barbituriques, les
sont soigneusement prévenues, efficace, faisable après 5 ans hydantoïnes, les contraceptifs
la guérison s’obtient en 6 à 15 d’âge, avec vaccination oraux.
jours, parfois 3 semaines. antipneumococcique, vérification
[151] manométrique des voies biliaires [160]
:B C per opératoire et surveillance des :A
Le tableau associant une plaquettes au décours de Permet l’étude de l’absorption
anémie hémolytique (subictère l’intervention. de la vitamine B12 marquée.
conjonctival, splénomégalie, [155] L’adjonction de facteur
anémie régénérative, bilirubine :D intrinsèque, normalisant
non conjuguée augmentée) Il s’agit de calculs pigmentaires l’absorption dans la maladie de
avec notion d’hérédité (atteinte qui ne sont pas dissous par Biermer confirme l’existence du
familiale), test de Coombs l’acide ursodésoxycholique déficit de cette substance. Ce
négatif, résistance osmotique (efficace sur les lithiases test est à faire après
diminuée et présence de cholestéroliques). prelèvement pour dosage
microsphérocytes oriente vers [156] vitaminique.
la plus fréquente des anémies :B [161]
hémolytiques constitutionnelles, C’est une maladie à transmission :B
la sphérocytose héréditaire. autosomique dominante (avec L’indication d’une transfusion
cas sporadiques fréquents). en urgence est posée devant
[152] [157] l’existence de douleurs
:C :BE angineuses chez une patiente
35
aux antécédents d’infarctus du - Biologie négative: FAN, MNI méningococciques
myocarde. test, sérologie HbS, HIV, CMV, foudroyantes pouvant se
[162] rubéole.... déclarer chez le sujet
:B - Coagulation normale (pas de splénectomisé (idem sensibilité
La gastrite biermérienne est un CIVD) des splénectomisés au
terrain à haut risque - Coombs globulaire négatif. pneumocoque).
carcinologique et nécessite une [165] E - Non, une splénomégalie
surveillance fibroscopique :BD peut entraîner en revanche une
annuelle. B - Est obligatoire. lymphopénie par hémodilution.
[163] D - Recherchera des anticorps [169]
:ABE anti-ADN. :C
Le purpura thrombopénique est [166] Seule la mesure isotopique du
diffus, cutanéomuqueux, :C volume globulaire total peut
pétéchial et/ou ecchymotique. A - N’apporte pas de plaquettes. affirmer la polyglobulie, définie
A - Oui, il s’agit d’un syndrome B - 1M formellement contre pour VGT> 32 ml/kg chez la
hémorragique diffus. indiquées. femme, > 36 ml/kg chez
B - La surveillance du fond C - Traitement symptomatique l’homme.
d’oeil permet d’évaluer le risque permettant de passer un cap [170]
hémorragique cérébroméningé. (peu efficace) hémorragique :BCE
C - Hémorragie muqueuse inutile en dehors de l’urgence. Les causes tumorales
(atteinte de l’arbre urinaire). E - Pas en première intention, susceptibles de donner une
D - Emaille l’évolution de efficacité transitoire. polyglobulie secondaire sont les
l’hémophilie. cancers ou kyste du rein, les
E - Survenue fréquente ainsi [167] hémangio-blastomes du
que les gingivorragies. :A cervelet, les hépatomes,
[164] A - Nécessaire, pour prévenir la fibromes utérins, cancers
:AB sensibilité des spiénectomisés au ovariens, syndrome de cushing.
A - Systématique devant tout pneumocoque. [171]
syndrome hémorragique. B - Non, mais à discuter en pré :C
B - Indispensable, les opératoire immédiat, efficacité L’étiologie la plus probable est
hémorragies rétiniennes extrêmement transitoire (pour une carence martiale en
peuvent être annonciatrices assurer une hémostase très relation avec une perte de sang
d’hémorragies temporaire). chronique occulte.
cérébrales ou méningées. C - Effectués en troisième [172]
C - Pas en urgence, surtout si intention, après échec de la :ACD
thrombopénie profonde mais splénectomie et de la A - Elément fondamental du
suspecter l’hémorragie corticothérapie. diagnostic, mais inconstant.
méningée, D - Sans intérêt. B - Ne permet ni d’affirmer la
si signes hémorragiques au F0, E - Seul le marquage isotopique polyglobulie, ni d’orienter vers
en raison des céphalées et des permet la localisation du lieu de une cause primitive ou
signes de gravité (profondeur séquestration. secondaire.
de la thrombopénie, présence [168] C - Il s’agit d’un syndrome
de bulles hémorragiques), la PL :ACD myéloprolifératif.
est contre-indiquée en raison A - Ordinairement détruits par la D - Idem item C.
de la thrombopénie. rate, leur présence témoigne E - Signe clinique de
D - Sans intérêt diagnostique ou d’une atrophie splénique ou polyglobulie sans valeur
pronostique en urgence. d’une asthénie. d’orientation.
E - Sans intérêt. Le diagnostic B - Sans rapport ; étiologies: [173]
de purpura thrombopénique syndromes myéloprolifératifs, :B
idiopathique est un diagnostic grands hypercipémies, L’hémogramme estime mal le
d’élimination. Il nécessite les hypothyroïdie. degré de spoliation sanguine
éléments suivants C - Entraîne une augmentation dans les premières heures, par
- Absence de prise immédiate des plaquettes qui perte parallèle d’hématies et de
médicamenteuse, de régresse en quelques mois. plasma (sous-estimation de
transfusion récente D - Les infections l’anémie), puis par hémodilution
36
(afflux de liquide extracellulaire hypersplénisme, modifications [184]
avec surestimation de corpusculaires acquises). :ABCD
l’anémie). B - Item discutable. L’anémie Pas de transfusion de culots
[174] mégaloblastique de l’éthylique globulaires avant détermination
:E est due à une carence en folates du groupe sanguin. On utilise,
Les accidents transfusionnels avec défaut d’apport et troubles en attendant pour le
majeurs sont la conséquence d’utilisation. L’éthylisme n’est pas remplissage, des solutés
de la destruction des globules une étiologie des carences en macromoléculaires.
rouges du donneur par les vitamines B12 (carence d’apport [185]
anticorps du receveur. Le sang exceptionnelle), mais certains :BDE
phénotypé doit respecter la citent la possibilité de troubles de A - La mesure de la NFS
compatibilité des systèmes les l’absorption entraînant des apprécie très mal la perte
plus immunogènes (D, KelI, E, carences multi-vitaminiques, dont sanguine en raison de la perte
C, Kidd, Duffy, S) responsables en B12. initiale
des auto-immunisations [179] parallèle de sang et de plasma.
tranfusionnelles. :BD B - Reflet direct de
B - Donne des anémies rhémodynamique.
[175] macrocytaires par carence en C - Idem item A.
:D acide folique. D - Le choc hypovolémique se
Il s’agit d’un syndrome frissons- D - Association traduit par un pouls petit et
hyperthermie consécutif à une 1) triméthoprime: donnes des rapide, une tension basse et
auto-immunisation par leucopénies, thrombopénies, imprenable.
incompatibilité leucoplaquettaire anémies-mégaloblastiques. E - Idem Item D.
(HLA) des cellules résiduelles 2) sulfamide: agranulocytose. [186]
du culot avec celles du pancytopénie toxique, :E
receveur, Il se combat par leucopénie, anémie hémolytique. Le traitement étiologique est
antihistaminiques et corticoïdes [180] bien sûr le seul capable
IV, et se prévient par l’utilisation : B C D E d’interrompre rhémorragie.
de culots déleucocytés- Les modifications de l’hémostase [187]
déplaquettés. chez les insuffisants hépatiques
[176] sont dues au défaut de Supprimée.
:CD production des facteurs [188]
Une fois le cap de l’urgence synthétisés dans le foie: Il, VII, :ABCD
passé (ici présence de signes IX, X, Ifibrinogène, protéine C, L’augmentation des LDL et une
cliniques de gravité), l’apport antithrombine III, antiplasmines. bilirubine libre modérément
martial est nécessaire et il n’y a BCDE.- Influencent le TQ. augmentée font partie du
plus d’indication à la [181] tableau d’hémolyse
transfusion. L’éviction de :C intramédullaire toujours
l’aspirine va de soi. A - Sans rapport, diminue la présent.
[177] perméabilité vasculaire. Lhypersegmentation des
:BCD B - Sans influence sur le TQ. polynucléaires neutrophiles en
A-VGM = Ht/nbGR= lllp3. C - Apporte tous les facteurs de attachant de l’importance au fait
B - Réticulocytes < 150 la coagulation, présents à un taux que Ion retrouve plus de 3 %
000/mm3. supérieur à 70. des polynucléaires avec 5 lobes
C - PN = 1280/mm3 (N = 1800- D - Inefficace (diagnostic ou plus est classique. C’est un
7000/mm3). différentiel avec les carences en élément très évocateur dans les
D - Plaquettes :120 000/mm3 vitamine K). maladies de Biermer à
(N = 150 à 400 000/mm3). E - N’influence pas le TP. expression hématologique
E - PE = 256/mm3 (N = 50 à [182] atténuée. Lanémie est
500/mm3). :ABE classiquement normochrome
[178] Sans commentaire. macrocytaire avec des
:BDE réticulocytes normaux ou même
A - Il existe des hémolyses au [183] légèrement augmentés en
cours de l’alcoolisme, mais non : C pourcentage mais inférieurs à
auto-immunes (par Sans commentaire. 100 000/mm3 en valeur
37
absolue. [193] diminuée.
[189] :B Ni l’importance de
:BCD On a un diagnostic d’anémie l’hypovolémie ni l’augmentation
Il s’agit d’un tableau de sclérose macrocytaire régénérative. Dans importante de l’hématocrite ne
combinée de la moelle avec les examens proposés, le sont des éléments orientant
atteinte de fibres longues avec premier à réaliser est un dosage vers le diagnostic de la maladie
douleurs, paresthésies, troubles de bilirubine totale et libre qui de Vaquez. On retiendra
de la marche et signe de peut orienter vers un mécanisme cependant que la moyenne du
Romberg, perte du sens de d’hémolyse. VGT dans la maladie de
positionnement des orteils et [194] Vaquez est de 49 ml/kg.
anomalie au test du Diapason :CE
et d’autre part un syndrome On rappellera quand même: [198]
pyramidal pouvant se limiter à - que l’anémie de Biermer est :ACDE
un signe de Babinski mais avec classiquement macrocytaire et A) Evident (clinique,
potentiellement une diminution arégénératire scintigraphique ou
de la force musculaire. - que le syndrome de Mosckowitz échographique),
[190] entre dans le cadre des - la saturation artérielle en 02
:CD microangiopathies thrombotiques doit être strictement> 92 %
Le diagnostic de maladie de et pour affiner le diagnostic de
Biermer repose sur: donne un tableau d’anémie maladie de Vaquez.
- abaissement du taux sérique hémolytique de type - La myélofibrose réticulinique à
de vit B12 microangiopathique avec la BM est compatible, en
- maladie de l’estomac avec schizocytose et général absente aux stades
achlorhydrie histamino- coombs négatif direct. précoces de la maladie.
résistante au tubage gastrique [195] - La baisse du taux d’EP
- absence de facteur intrinsèque :C plasmatique par dosage radio-
par dosage direct du FI dans le Il s’agit d’une anémie immunologique n’est pas de
liquide gastrique ou preuve hémolytique auto immune- pratique
indirecte par réalisation d’un probable qui doit être traitée par courante mais pourrait être très
test de Shilling avec et sans FI corticothérapie. sensible pour différencier
- présence d’ac anti FI semblant [196] polyglobulies primitives et
spécifiques de la maladie mais :B secondaires.
absents dans au moins 30 % Une fois le diagnostic porté - Le caryotype médullaire peut
des cas. d’AHAI à auto ac chauds, une être normal. Il existe cependant
corticothérapie doit être débutée. des anomalies fréquentes non
[191] En cas d’échec ou d’intolérance spécifiques récemment
:ABE aux corticoïdes, la splénectomie décrites.
La mégaloblastose, la glossite doit être réalisée. Le recours aux [199]
de Hunter, la thrombopénie immunosuppresseurs n’est
fréquente et souvent aux classiquement retenu qu’après Attention : il est impossible de
alentours de 100 0001m3 sont échec ou rechute après répondre à ce QCM avec les
toutes des conséquences de la splénectomie. données en notre possession
carence en B12 et seront très [197] car si on retient les données du
rapidement corrigées en :A QCM n°20 et notamment une
quelques jours. Une thrombocytose > 400 saturation à 72 % (il y a un
La malabsorption de la vitamine 000/mm3 est évocatrice du gribouillage), il faut alors chez
B12 va persister car elle est liée diagnostic de maladie de ce patient avoir comme critères
à un déficit en FI qui n’est pas Vaquez. L’hyperleucocytose> pour retenir le diagnostic de
corrigée de même que 120 000/mm3 (en l’absence polyglobulie primitive
fachlorhydrie histamino- d’infection) est également un des un VGMO> 30m1/g (critère
résistante. critères retenus par le groupe présent ici), une splénomégalie
[192] d’étude des polyglobulies (critère présent ici) et 2 critères
:C primitives. parmi
QCM évident de connaissances Quelque soit l’étiologie d’une - thrombocytose > 400 000mm3
générales. polyglobulie vraie, la VS est (présent ici)
38
- score des PAL> 100 complément. Un test de Coombs immunologique minimum et
- vitamine B12 sérique > positif de type lgG antirhésus notamment rechercher une
900pg/ml ou capacité de liaison peut être observé dchez 10 % connectivite (LEAD etc...). Les
de la vitamine B12 > 2 200 des consommateurs d’Aldomet® autres examens non aucun
pq/ml. Aucun de ces deux mais en l’absence d’hémolyse. intérêt.
critères n’est prépondérant sur Certaines observations de [210]
l’autre et on ne peut donc cancers épithéliaux profonds ont :C
répondre par un QCM simple. été rapportées en association Le premier traitement est la
[200] avec des AHAI mais sont corticothérapie per os à dose
:B rarissimes. minimale initiale de 1
Les saignées sont le traitement Les AHAI liées à une infection mg/kg/jour pour une durée de 3
d’urgence chez ce patient de 50 aiguê sont le plus souvent de semaines à 1 mois pour juger
ans avec augmentation très type lgM. de l’efficacité.
importante du VGT et des Le myélome peut rarement être Chez cette patiente, étant
risques hémorragiques, associé à une AHAI à lgM. donné les risques
thrombotiques et Le diagnostic le plus probable est hémorragiques graves, le seul
cardiovasculaires non celui de LEAD. traitement d’urgence qui aurait
négligeables. pu être proposé, permettant
L’hydréa est le traitement de [204] une augmentation rapide du
choix (agent non :B taux de plaquette est un
radiomimétique non mutagène) Sans commentaire. traitement par a globulines : 40
et sera préféré à cet âge au P [205] mg/kg/jour ou 1 g/kg/jour x 2
32. lI doit être associé :B jours avec une efficacité en 48
d’emblée, du fait du risque de La corticothérapie est le à 72 heures.
thrombocytose, potentialisée traitement dattaque à instituer en [211]
par la carence martiale induite cas dAHAI à Ac chauds. :E
par les saignées seules. [206] Il faut attendre 3 semaines à 1
[201] : mois de corticothérapie à 1-2
:B QUESTION ANNULEE. mg/kg/jour pour juger de
La réponse est évidente. [207] l’efficacité de traitement.
L’augmentation des LDL permet :BE [212]
de retenir comme très probable Le myélogramme est :C
une hémolyse à prédominance indispensable pour préciser le Une surveillance simple
intra vasculaire. Les LDL mécanisme périphérique ou espacée est indispensable pour
érythrocytaires sont central de la thrombopénie ici détecter les rechutes qui sont
augmentées car libérées dans très profonde. fréquentes.
le plasma lors de l’éclatement Létude de la coagulation est La guérison sous corticoïdes,
intravasculaire du GR. également à réaliser en urgence sans rechute, est estimée à 20-
[202] avec recherche de signes de 30 % des cas traités.
:A CIVD en demandant TP, TCK, [213]
Les hémolyses immunologiques temps de thrombine, fibrinogène, :E
ont en commun la fixation d’un facteur V, complexes solubles, Evident.
anticorps sur le globule rouge temps de lyse des euglobulines,
entraînant sa destruction et se PDF. [214]
répartissant en catégories qui [208] :D
en l’absence d’anamnèse :D Le VGM et la CCMH sont
supplémentaire ne peuvent être La séropositivité HIV est une définis par les supports
différenciées : hémolyse iso cause reconnue de purpura suivants : VGM = Ht mb de GR
immune, auto-immune, thrombopénique immunologique. = 70m3
immunoallergique. Aucune des autres infections CCMH = Hb/Ht = 0,30.
[203] citées n’est responsable de Les réticulocytes sont à 30
:D thrombopénie. 000/mm3. Il sagit donc dune
Les hémolyses à l’Aldomet® [209] anémie hypochrome
sont liées à une lgM chaude :B microcytaire
non agglutinante fixant le Il faut réaliser un bilan arégénérative.
39
[215] diminués en cas de prise des - Diminution de la résistance à
:C comprimés au moment des l’hypotonie in vitro traduisant la
La microcytose signe une repas. microsphérocytose.
anomalie de la synthèse de [222] - Le meilleur test diagnostic de
l’hémoglobine. :BD la maladie de Minkowsky-
[216] - Pancytonénie d’hypersplénisme Chauffard est l’étude de l’auto-
:B sur cirrhose alcoolique probable hémolyse in vitro qui est
C’est la cause de carence avec carence en folates augmentée, corrigée par le
martiale la plus fréquente chez expliquant la macrocytose. glucose mais non par I’ATP.
l’homme adulte. - Le myélogramme, non [231]
[217] systématique, montrerait un :E
:D tableau de mégaloblastose (Une seule réponse est
Seul le traitement par fer est médullaire (en correcte dans cette question à
nécessaire. pratique ne se fait jamais). compléments multiples).
Le taux d’Hb étant> 8g % et le [223] E - Migration d’une lithiase
patient présentant une dyspnée :B pigmentaire.
modérée bien tolérée, il n’y a Aggravant l’anémie [232]
aucune indication d’hypersplénisme et lui donnant :AD
transfusionnelle. son caractère macrocytaire. A - Systématique dans ces
[218] états d’hyper-réactivté
:ACD [224] médullaire peuvent entraîner
Sans commentaire. :BE une carence. D - Indiquée à
[219] B - La carence en folates freine partir de 5 ans donc traitement
:C également la production de choix chez ce garçon.
Le traitement repose bien sur la granuleuse et plaquettaire au [233]
prescription de fer par voie niveau :C
orale sous forme de sels divers de la moelle osseuse. Permettra d’affirmer le
dont les avantages respectifs E - Séquestration splénique des diagnostic de maladie de
sont peu évidents. L’important trois lignées sanguines. Hodgkin et d’en préciser le
est de prescrire une dose [225] type.
suffisante de 100 à 200 mg/jour :C [234]
de fer métal. Fréquente chez le cirrhotique :AD
[220] avec bloc Bêta et Gamma. A - Systématique à la
:E [226] recherche d’une atteinte
Le seul élément simple du bilan :B abdominale.
biologique qui permet d’affirmer Sans commentaire. D - Non systématique.
que la compensation en fer de [227] Seulement en cas de stade> Il
la carence est suffisante est la :C ou de signes ethniques ou
détermination de la capacité Il s’agit d’une anémie biologiques
totale de fixation de fer. Toutes régénérative avec d’évolutivité.
les autres propositions ici sont hyperbilirubinémie libre stigmates
inutiles. Au bout de trois mois, dune hyperhémolyse: probable [235]
si la capacité totale de microsphérocytose héréditaire ou :B
saturation reste élevée, il faut maladie de Minkowsky- Deux sites ganglionnaires
poursuivre le traitement un mois Chauffard. atteints dun même côté du
de plus. [228] diaphragme sans signes
[221] :D cliniques ou biologiques
:BCD Témoignant d’une hémolyse d’évolutivité.
Le traitement par fer oral chronique. [236]
entraîne une coloration noire [229] :ABE
non malodorante des selles et :E A - Liée à l’Oncovin.
des troubles digestifs variés Reflet de Ihypercatabolisme de [237]
(nausées, constipation, l’hémoglobine. :B
douleurs épigastriques, [230] 40 Gy est la dose tumoricide
diarrhées) qui peuvent être :E nécessaire et suffisante, 2 Gy
40
par séance à raison de 5 D - Apporte la preuve dune artificiellement le chiffre dHb.
séances par semaine. malabsoption de vitamines B12 [258]
[238] par déficit en facteur intrinsèque. :CDE
:E E - Recherche d’une Sans commentaire
Sans commentaire. achlorhydrie. [259]
[239] [248] :A
:ABCD :CD A - Reflet le plus fidèle de la
A - Secondaire à la C - L’lléon distal est le siège de masse tumorale.
radiothérapie en mantelet. rabsorption de la vitamine B12. [260]
B - Secondaire à la D - Maladie de Biermer avec :ABC
radiothérapie en mantelet. atrophie gastrique à l’origine du Sans commentaire.
C - Secondaire à rimmuno- défaut de sécrétion de FI. [261]
suppression résiduelle [249] :B
diminuant avec le temps. :BE Sans commentaire.
D - Effets leucémogènes des B - 5 % des cas imposant une [262]
agents alkylants surveillance stricte :ABC
(Méthochlormétine et endoscopique. Sans commentaire.
Procarbozine) associés à E - Association fréquente du [263]
la radiothérapie. Biermer à d’autres maladies :D
[240] auto-immunes. D - En trois jours la vitamine K
:E [250] a le temps d’agir par la
Sans commentaire. :D synthèse des facteurs
[241] Latrophie gastrique persiste. vitamines K dépendants.
:BC [251] [264]
Stratégie systématique devant :AB :C
une neutropénie fébrile. Sans commentaire. Sans commentaire.
[242] [252] [265]
:B :A :AE
Sans commentaire. Sans commentaire. A - L’héparine interfère avec AT
[243] [253] III et diminue son taux circulant.
:ACE :C D - Non, car le TQ s’est
- Lhyperleucocytose et le Lallongement concomitant du TS normalisé (la protéine C se
syndrome tumoral sont des témoin d’une anomalie de corrige le plus précocement).
facteurs de mauvais pronostic. l’hémostase primaire, et du TCA La protéine
- Lexistence d’une tuméfaction est très évocateur d’une maladie C malgré un traitement par
médiastinale est liée au type T de Willebrand. vitamine K et la levée de l’ictère
de la prolifération et ne retentit [254] reste basse. Ceci confronté aux
sur le pronostic que par ce :AD antécédents familiaux et
caractère immunologique et non D - Mesure l’activité du facteur personnels est très en faveur
par sa présence en elle-même. Willebrand. d’un déficit constitutionnel.
[244] [255] [266]
:BCD :C :D
Sans commentaire. Sans commentaire. Sans commentaire.
[245] [256] [267]
:AD :B :E
A - Liée à la Vincristine. B - A la recherche de lacunes Les AVK sont le traitement de
D - Liée aux anthracyclines. osseuses ou de fractures choix des anticoagulations au
pathologiques (tassements long cours à titre préventif.
[246] vertébraux).
:ACDE [268]
E - Témoin d’un certain degré [257] :BC
d’hémolyse et de ravortement :C B - A la recherche
médullaire érythoblastique. Anémie non régénérative d’hémorragies rétiniennes.
[247] centrale avec hémodilution par la C - Dans le but de préciser la
:DE globuline monoclonale abaissant nature centrale ou périphérique
41
de la thrombopénie. [281] [296]
[269] :CE :A
:ABC Sans commentaire. Tous les signes du diagnostic
La coagulation n’est pas [282] biologique dune avitaminose K
perturbée. Seule l’hémostase :BE sont réunis:
primaire sera altérée. On attend ni les résultats ni le - temps de Quick allongé
[270] délai de 48 heures pour débuter - TCK allongé
:B l’antibiothérapie. - facteur li, VII, X et IX diminués
C’est le traitement de première [283] - facteur V normal
intervention de choix. :AD - fibrinogène normal.
[271] Sans commentaire. On aurait aussi : plaquettes
:ACD [284] normales.
A - Les PTI sont parfois :E [297]
révélateurs de maladies auto- Les mécanismes des :CE
immunes et notamment LEAD. agranulocytoses ne sont pas L’allongement du TCA est lié à
C - Dans le cadre d’une MNI. univoques l’avitaminose K par le biais du
D - La première cause actuelle - Toxicité directe déficit en F IX qui est un facteur
des PTI est devenue l’infection - Mécanisme immuno-allergique. vitamine K dépendant
VIH. [285] synthétisé au niveau du foie.
[272] :BCE [298]
:BD Sans commentaire. :A
Sans commentaire. [286] Sans commentaire.
[273] :C [299]
:E Sans commentaire. :BC
E - Après s’être éventuellement [287] La vitamine K sera injectée
garantie d’une séquestration :C idéalement en perfusion
splénique prédominante par Sans commentaire. intraveineuse courte de 100 à
plaquettes marquées au C51. [288] 150 mg à répéter 24 heures
[274] :ACD après. L’injection intraveineuse
:BC Sans commentaire. sous forme de Bolus est à
Sans commentaire. [289] prescrire car elle peut
[275] :B s’associer à des réactions de
:A Sans commentaire. type choc anaphylactique.
Sans commentaire. [290] [300]
[276] :ADE :A B C D
:AB Sans commentaire. L’hyperuricémie est expliquée
Il n’y a pas de point d’appel par les signes d’hémolyse
gynécologique, la première [291] intramédullaire. On pourrait
cause à rechercher est un :ABE aussi observer une
saignement d’origine digestive. Sans commentaire. augmentation des LDH et du fer
[277] [292] sérique.
:A :ACD Il s’agit d’une anémie
Sans commentaire. Sans commentaire. macrocytaire arégénérative.
[278] [293] Les granulocytes sont de
:B :ACD grande taille avec des noyaux
Sans commentaire. Sans commentaire. hypersegmentés et cette
[294] anomalie est à la fois la plus
[279] :ACDE précoce et la dernière à
:E Sans commentaire. disparaître.
E - Meilleur reflet de l’état des [295]
réserves qui est en fait mieux : CD [301]
apprécié par la Ferritine. B - Toxicité hématologique de la :ABCD
[280] chimiothérapie au long cours. Sans commentaire.
:C C - Liée à la Vincristine. [302]
Sans commentaire. D - Liée à l’endoxan. :CD
42
Sans commentaire. le temps de saignement étant Sans commentaire.
[303] brève, il faudra renouveler les [321]
:ABE injections toutes les huit heures. :B
Sans commentaire. Elle est obtenue avec 30 U/kg au Sans commentaire.
[304] moins. [322]
:DE :D
A, C et D sont des [312] Sans commentaire.
complications observées :BE
classiquement à l’occasion des II s’agit des causes étiologiques [323]
pathologies constitutionnelles d’hyperleucocytose avec :D
de la coagulation. myélémie. La LMC n’est pas à Sans commentaire.
[305] retenir ici car le tableau typique [324]
:AB n’a aucune raison de comporter :ABE
Sans commentaire. une anémie régénérative. Sans commentaire.
[306] [313] [325]
:BCD : :ABD
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. La myélofibrose se voit dans
[307] [314] les formes évoluées souvent en
:C :C association à la transformation
Il s’agit dune forme grave. Il Sans commentaire. aigue.
serait logique d’associer à la [315] La transformation se fait
corticothérapie d’emblée un :BC essentiellement sur le mode
traitement pur gammaglobulines On peut observer lors des myéloblastique 2 à 3 ans après
polyvalentes intraveineuse à la carences martiales une tendance le diagnostic de LMC. Ces
dose de 400 mg/kg/jour, 4 jours à la leuconeutropénie modérée. Il formes sont chimiorésistantes
de suite. peut y avoir également soit et de très mauvais pronostic.
[308] thrombopénie, soit plus souvent [326]
:AC thrombocytose.
La splénectomie s’accompagne [316] QUESTION ANNULEE.
d’hyperlymphocytose. :A [327]
[309] Sans commentaire. :CE
:E [317] Sans commentaire.
Il s’agit probablement d’une :AB [328]
maladie de Willebrand étant A cet âge, la première cause de
donné le tableau d’hémostase carence martiale est QUESTION ANNULEE.
avec baisse modérée du F VIII gynécologique. Cependant, en [329]
coagulant, allongement du TCK l’absence d’un interrogatoire :E
avec un temps de Quick précis orientant vers une cause La maladie de Waldenstrôm est
normal, allongement du TS en gynécologique et en présence une affection caractérisée par
ivy. La transmission d’un examen gynécologique la présence dune
autosomique dominante normal, il faut envisager ensuite immunoglobuline M
probable va aussi en faveur de les causes digestives qui seront monoclonale à un taux
ce diagnostic. On rappelle qu’il au mieux initialement explorées supérieur à 5 gIl et dune
existe cependant des formes par la fibroscopie gastrique et la infiltration lymphoïde médullaire
autosomiques récessives de la coloscopie. Les causes rares le plus souvent polymorphe
maladie. seront recherchées ensuite lymphoplasmocytaire.
[310] seulement. [330]
:BD [318] :AE
Sans commentaire. :A Sans commentaire.
[311] Sans commentaire. [331]
:C [319] :ADE
Il s’agit de cryoprécipité :B Les complications du
lyophilisé qui apporte le facteur Sans commentaire. Melphalan sont:
Willehand à raison d’environ [320] - hématologiques touchant
900 UI de VIII : AG. L’action sur :E toutes les lignées
43
- gastro-intestinales à type de suivante). [348]
nausées, vomissements, - Anémies hémolytiques à test de :BCE
mucites, diarrhées Coombs positif le plus souvent - Lantibiothérapie en cas de
- alopécie lgG + complément. neutrogénie fébrile, quelque
- rénales rares à type [335] soit son étiologie, sera
d’augmentation de l’urée :ABD immédiate (à débuter dans les
- pulmonaires avec des cas de On pourrait rajouter dans les 3 heures au maximum), à large
fibrose pulmonaire extensive causes de thrombopénies au spectre et adaptée si besoin
- des réactions cours de la LLC les (systématiquement une
d’hypersensibilité au Melphalan thrombopénies iatrogènes liées céphalosporine de 3ème
IV sont décrites aux traitements génération associé à un
- risque de leucémies aigues chimiothérapiques. aminocide avec, suivant le
secondaires. [336] terrain ou la gravité initiale, un
[332] :B traitement anti-staphylococique
:D Sans commentaire. par vancomycine),
Il existe une très importante [337] intraveineuse.
hyperleucocytose à 86000/mm3 :C - Il ny a pas d’indication
faite de lymphocytes. La Sans commentaire. évidente d’emblée aux
thrombopénie et l’anémie [338] transfusions de plasma frais en
modérée entrant bien dans le :B l’absence de signes de choc ou
tableau de LLC. Il s’agirait d’un Il s’agit d’une anémie de CIVD associé avec baisse
stade C de la classification de macrocytaire régénérative (taux du fibrinogène.
Binet. de méticulocytes à - Les transfusions de
300.000Imm3). Le premier concentrés plaquettaires
[333] diagnostic à évoquer est une doivent être immédiats,
:CD origine hémolytique. s’agissant idéalement de CUP
- Le myélogramme va mettre en [339] (Concentrés Unitaires de
évidence une infiltration par des :CE Plaquettes) en situation de
petits lymphocytes. La biopsie Sans commentaire. malade hématologique mais le
médullaire sera cependant [340] plus souvent de plaquettes de
réalisée, confirmant le :C Pool.
diagnostic mais aussi apportant Sans commentaire. [349]
un élément pronostic en [341] :B
montrant le caractère local ou :B Toutes les autres propositions
diffus de l’infiltration Comme autre possibilité caractérisent ici les leucémies
lymphocytaire. Ce dernier thérapeutique d’une anémie aiguès myéloblastiques. A et C
caractère étant associé à un hémolytique auto-immune aurait s’observent essentiellement
pronostic plus défavorable. pu figurer un essai de traitement dans les formes M4 et M5 des
- L’électrophorèse des protéines par gammaglobulines LAM, dans la classification
sériques est indispensable polyvalentes intraveineuses à cytologique FAb (Franco-
devant un tableau de LCC pour forte dose. Américano-britanique).
apprécier le déficit immunitaire [342] [350]
humoral souvent associé à type :ACDE
le plus souvent [343] Rappelons les facteurs de
d’hypogammaglobulinémie. On mauvais pronostic des LAL de
pourra parfois observer l’enfant au diagnostic
cependant un petit pic [344] - l’âge inférieur à 1 an et
monoclonal. supérieur à 10 ans,
[334] [345] - la race noire,
:ACD : - le sexe masculin,
- Syndrome hémorragique en [346] - rhyperleuccocytose
cas de stade C très évolutif : supérieure à l0.0001m3 et très
avec thrombopénie profonde ou [347] défavorable au dessus de
thrombopénie d’autre cause (Cf :E 100.000/m3,
commentaire de la question Sans commentaire. - le syndrome tumoral avec
44
grosse rate, hépatomégalie, anthracycline. La toxicité induite à la ristocétine.
adénopathies volumineuses, principale est cardiaque allant - Le taux du F VIII est diminué
masse des troubles ECG transitoires à la dans la maladie de Willebrand
médiastinale, cardiomyopathie grave en mais en général en 10 et 40%.
- un taux d’hémoglobine passant par les myocardites - Le taux du Facteur Willebrand
supérieur à lOg/100 est de aigués avec péricardite. Les est normal dans l’hémophilie A.
mauvais pronostic, anomalies apparaissent dès la Cependant, il peut être
- une atteinte du SNC initiale, dose cumulative de 180 mg/m2 également normal dans les
- la cytologie appréciée par la obtenus mais le risque est majeur formes Il A, Il B et Il C de la
classification FAb avec surtout à 600 mg/m2. Les autres effets maladie de Willebrand ou
le type L3 ou leucémie de type secondaires sont : alopécie, l’anomalie
burkitt de mauvais pronostic, troubles digestifs, mucite et est qualitative.
- l’immunologie avec un myélosuppression. [358]
pronostic bon pour le formes [353] :ABCE
pré-pré B (calla positives, :ABc Sans commentaire.
CD1O Sans commentaire. [359]
positives), des formes T et pré [354] :BE
B de moins bon pronostic, :E Sans commentaire.
- la cytogénétique avec dans Sans commentaire.
l’ordre allant dans le sens d’un [355] [360]
pronostic, de plus en plus :ABCD :BC
défavorable : les hyperdiploidies A, B, C et D s’accompagnent - L’anémie du myxoedème est
supérieures à 56 de très bon d’un allongement du temps de normochrome normocytaire ou
pronostic, hyperdiploidies entre Quick. macrocytaire avec une
47 et 50, caryotypes normal, les [356] réticulocytose normale ou
déletions et translocations de :E abaissée et les globules blancs
très mauvaix pronostic Les déficits en facteur XII comme et les plaquettes sont en
notamment les les déficits en prékallicrénine et nombre
t (9, 22) t (8, 14) t (8, 22). en kininogène de haut poids normal.
[351] moléculaire sont des découvertes - L’érythroblastopénie ne
:CD fortuites par la constatation d’un touche par définition que la
Sans commentaire. allongement important du temps lignée rouge.
de coagulation, lors d’un examen - L’inflammation entranerait
[352] systématique. essentiellement une
:AD Le diagnostic précis repose sur le thrombocytose et une
- La vincristine est un alcaloïde dosage spécifique du facteur. Il hyperleucocytose.
de la pervenche qui bloque les n’y a aucun signe hémorragique [361]
mitoses avec arrêt en et ces déficits ne nécessitent pas :ABC
métaphase. Les complications de traitement, même en situation A, B et C sont des
en sont: hématologiques avec chirurgicale. médicaments à action
leucopénie et thrombogénie [357] antifolique qui pourraient être
neurologiques avec :ABDE responsables d’un tableau de
dysesthésies et paresthésies, - Le temps de saignement dans pancytopénie avec anémie
perte des réflexes, fatigue la Maladie de Willebrand est mégaloblastique.
musculaire, céphalées, ptosis, augmenté en raison de la [362]
diplopie ; digestives avec diminution du taux du facteur :AE
constipation sévère pouvant Willebrand ou à des anomalies C et D ne font pas partie des
aller jusqu’à l’iléus réflexe ; qualitatives de ce facteur. examens permettant de
également nausées, alopécie, - II existe des formes de maladie confirmer le diagnostic de
fièvre, fatigue, polyurie, de Willebrand avec thrombopénie Maladie de Biermer. Ils entrent
douleurs diffuses, notamment dans les dans les examens à pratiquer
thrombophlébite au point formes Il B de la maladie, devant une anémie
d’injection, nécrose cutanée caractérisées par une mégaloblastique par carence
grave en cas d’extravasation. augmentation de l’aggrégation en vitamine B12 à la recherche
- La daunorubicine est une plaquettaire d’une cause autre que le
45
Biermer.
[363]
:B
Sans commentaire.
[364]
:D
Sans commentaire.

46
Infectiologie

[1] staphylocoques pathogènes avant rapparition de la


:C résistants à ces différents parotidite
A, B - Sont des caractéristiques antibiotiques. [11]
de la coqueluche. Dans les [7] :A
coqueluches de gravité :AcE Après pénétration cutanée
moyenne, le nombre de quintes La diphtérie est due au (excoriation) ou muqueuse
est de 20 à 30 par jour corynebacterium diphtérie ; elle (digestive), les germes gagnent
E - Peut survenir lors d’efforts réalise une angine le relais ganglionnaire où ils se
de toux. La coqueluche du pseudomembraneuse et un multiplient avant de diffuser par
nourrisson de moins de 6 mois syndrome toxique général lié à la voie lymphatique puis
expose aux apnées et aux diffusion d’une toxine protéique hématogène.
quintes asphyxiantes sécrétée par les germes au [12]
[2] niveau du pharynx. Le germe :C
:C pousse en 18 h sur milieu de D - Aucun signe n’est constant
B - Le vaccin tué n’est plus Lbffler. La sérothérapie est même rangine qui est souvent
utilisé. urgente afin de neutraliser la précoce.
c - La vaccination n’est efficace toxine avant sa fixation. B - La splénomégalie existe
qu’après l’âge de 1 an [8] dans 50 % des cas.
(persistance des Anticorps :A A - Une anémie hémolytique
maternels) B - Le premier prélèvement doit auto-immune peut se voir.
D - L’immunisation passive par être réalisé le plus tôt possible C - La M.N.I. touche le plus
gammaphobilines est une c - Il faut une variation du taux souvent radulte jeune.
prévention efficace jusqu’à 5 d’anticorps d’au moins un à E - Le virus persiste sous forme
jours quatre de génome dans quelques
après le contage D - Il n’y a pas toujours lymphocytes B du sang, des
c - Est plus efficace que D dans d’ascension du taux d’Ac dans ganglions ou de la moelle.
les 3 jours suivant le contage. les herpès récurrents [13]
[3] E - Le diagnostic d’infection à :ABD
:E rotavirus se fait au mieux par la A - La splénomégalie est
L’érysipèle est dû au détection du virus dans les presque toujours présente lors
streptocoque B hémolytique du selles par méthodes d’l.F directe, du 2e septénaire de la fièvre
groupe A. microscopique électronique, typhoïde
[4] E.L.I.SA C - Les épisodes de
:B [9] falciformations répétitifs dans la
L’ampicilline est l’antibiotique de :A drépanocytose créent des
choix. La dose proposée en A La gravité et la fréquence des infarctus
est insuffisante. On associe complications avant l’âge de 6 spléniques et donc une atrophie
généralement B + E malgré la mois justifient cette vaccination, de la rate.
mauvaise diffusion méningée malgré une efficacité imparfaite. D - La maladie de GAUCHER
de l’aminoside Dès l’age de 3 mois, elle est est une sphingolipidose,
[5] associée aux vaccins diphtérie + maladie de surcharge.
:C polio + tétanos : 3 injections + [14]
On mesure aussi rappels 1 an et 5 ans après. :BCE
habituellement l’activité Contre-indications : antécédents C - On observe rarement une
bactéricide du sérum au taux d’encéphalopathie ou de réaction post vaccinale (rash,
résiduel des convulsions, et autres problèmes fébricule).
antibiotiques. neurologiques. A - Chez l’adolescente, elle
[6] n’est réalisée que sous couvert
:ABDE [10] d’une contraception efficace 1
c’est un polypeptide actif sur les :C mois avant, 2 mois après.
bacilles gram négatif. A - La fièvre est modérée dans [15]
Il y a actuellement globalement les oreillons. C’est le signe le :A
plus de 30 % de plus évocateur du diagnostic Le dosage sérique de
1
l’aminoside est indispensable La lymphoréticulose bénigne sauvage.
pour contrôler l’efficacité du d’inoculation (ou maladies des E - Avant 1 an, la présence
traitement et diminuer sa griffes du chat ) est due à une d’anticorps maternels empêche
néphro et oto-toxicité. On pense chlamydiae. La sérologie une bonne immunisation.
que les phénomènes de toxicité chlamydiae ( cf ornithose ) pourra C - Association courante =
des aminosides sont le plus donc être positive. R.O.R. = rubéole + oreillons +
souvent liés à un surdosage. [22] rougeole.
1 - En cas de traitement :A
prolongé, on pratique une Définition du syndrome [28]
mesure des potentiels évoqués mononucléosique: plus de 50 % :A
auditifs, plus sensible que des leucocytes sont des cellules Définition de la septicémie.
l’audiogramme. mononuclées, et surtout on note Ne pas confondre avec
[16] sur le frottis sanguin la présence clostridium botulinum, ni avec
:D de lymphocytes hyperstimulés les clostridi commensaux du
Leuconeutropénie plutôt. (grands, bleutés ou tube digestif.
[17] hyperbasophiles). [29]
:D On le trouve également dans la :BC
C’est l’antibiotique de la liste le M.N.I, la rubéole, les infections à Sans commentaire.
plus actif contre le adénovirus [30]
staphylocoque, germe le plus [23] :BCD
souvent responsable de :A C - Il existe des souches
l’anthrax chez le diabétique. L’aspect de ce bacille gram résistantes par acquisition de
[18] positif est très évocateur mais plasmides (1967).
:BC insuffisant pour sa différenciation Le thiamphénicol a moins
Clostridium perfringens, bacille avec dautres corynebactéries. d’effets secondaires que le
gram +, anaérobie strict, Il se multiplie localement au chloramphénicol (utilisation
possède une hémolysine, toxine niveau amygdalien et seul sa néanmoins historique).
enzymatique responsable du toxine diffuse par voie générale. [31]
syndrome clinique. [24] :ABD
On peut discuter A car une :B Sans commentaire.
C.I.V.D. est fréquente après Classiquement irréductible. [32]
quelques heures d’évolution. Retenir les diagnostics :BD
différentiels du trismus. Le chloramphénicol a la
[19] Les autres signes sont plus meilleure diffusion méningée de
:AD tardifs ou moins spécifiques. tous les antibiotiques (30 à 50
Les réponses B,C et E [25] % des concentrations
correspondent à des réactions :ABCD sériques).
immunitaires cutanées, et non E - Est une complication. C - Lamikacine, du fait de sa
des localisations cutanées [26] très faible diffusion, sera plutôt
d’infections à pyogènes. :ABCE utilisée par voie
[20] Ce sont les caractères d’une intraventriculaire.
:BCE infection digestive à germes [33]
A - La diarrhée est inconstante. invasifs, c’est-à-dire qu’il y a :CE
B - En rabsence de effraction de la muqueuse La colistine n’est plus utilisée
complication, on observe une digestive. par voie générale du fait de sa
leuconeutropénie. [27] toxicité rénale et nerveuse. Elle
E - Malgré la bonne résorption :BCE est utilisée seulement par voie
digestive de ramoxicilline, une D - Le vaccin (souche orale pour traitement d’une
posologie de 50 à 100 mg/jour SCHWARTZ) entraîne après une infection digestive, ou parfois
est recommandée. Certains injection sous-cutanée une pour lavages vésicaux
préconisent un traitement séroconversion de 25 % des [34]
intraveineux les 48 premières sujets avec une protection :A
heures. définitive probablement grâce Le staphylocoque (aureus et
[21] aux autres) est responsable dans
:DE rappels ultérieurs du virus 40 à 60 % des cas selon les
2
études. Dans les endocardites Les germes anaérobies septal ou myocardique (au
tardives sur prothèse valvulaire, oropharyngés sont tous très niveau du faisceau de H.I.S.S)
la distribution bactériologique sensibles à la pénicilline G. obligent parfois à un traitement
rejoint celle des endocardites [42] chirurgical en urgence.
sur valves natives :A [50]
[35] Caractéristique de la fièvre :ACD
:B typhoïde. Il faut rester prudent sur
Connaissances. [43] l’interprétation des résultats de
[36] l’examen du L.C.R. avant
:E Le qualificatif de la fièvre est mal d’éliminer sa nature
Il correspond à une résurgence choisi ; on ne remploie que pour bactérienne, quand il y a eu
locale du virus herpès hominis le paludisme. Il n’y a aucune administration d’un antibiotique
indépendante d’une autre bonne réponse. au préalable.
manifestation herpétique. [44] [51]
L’encéphalite est également :D :B
due à une résurgence du Tous les signes sont secondaires Sans commentaire.
H.S.V.I. à une déshydratation majeure. [52]
[37] Ne pas confondre avec les :CE
:ACE signes du choc endotoxinique Sans commentaire.
A - Les méningites à des salmonelles, l’anamnèse, [53]
Escherichia coli, très fréquentes l’examen des selles et le peu de :CE
chez le prématuré, semblent signes physiques font la Ce sont les deux plus utilisés.
être plus tardives. différence diagnostique. La toxicité de la gentamicine
Classiquement découvertes au [45] est supérieur à l’amikacine. la
8e jour de vie, elles existent :BDE gentimicine a une meilleure
néanmoins à la première A - L’ampicilline n’est active que activité sur les streptocoques.
semaine. Elles résulteraient de sur les staphylocoques ne L’amikicine a une meilleure
la colonisation du nouveau-né produisant pas de B lactamase activité sur les bacilles gram
par E. Coli (surtout porteur de (10%). négatif.
l’antigène KI) en l’absence C - La colistine n’est active que [54]
d’anticorps maternels sur certains bacilles gram négatif. : C
opsonisants. [46] Sans commentaire.
:BD [55]
[38] B - Un vaccin contre le paludisme : D
:BCD est en cours d’expérimentation. Pour cette raison, le traitement
Le syndrome dysentérique, par D - La prophylaxie de l’hépatite A antibiotique est classiquement
définition provoqué par se fait par injection de donné à doses progressives,
Schigelle dysenteriae, gammaglobulines polyvalentes. surtout en France. Cette
correspond à une invasion de la Un précaution est actuellement
muqueuse digestive par des vaccin est à l’étude. discutée à cause de nouveaux
micro-organismes. [47] schémas thérapeutiques
[39] :B efficaces
:D Sans commentaire. ex : ceftriaxone 4g x 5 jours,
La pénicilline G na pas d’activité [48] péfloxacine 800 mg x 10 jours
sur les bacilles gram négatif. :A [56]
[40] Ce sont des germes :D
:AE commensaux de la cavité A E - Sont résistantes à la
Elles sont souvent associées à buccale. pénicillinase mais elles ne sont
la vaccination contre la diphtérie utilisables que par voie
également obligatoire. B - La [49] parentérale.
vaccination contre la rougeole :ABE [57]
est fortement recommandée Tableau de septicémie avec :C
après 12 mois. embois septiques. Dûe à l’association d’un
[41] Les délabrements valvulaires fusobactérium et d’un
:E ainsi que la constitution d’abcès spirochète.
3
[58] Ne pas oublier que la scarlatine par le virus Epstein-BARR.
:ABDE est due à la diffusion dune toxine Le diagnostic positif repose sur
Une série d’hémocultures (3) érythrogène sécrétée par le la vision sur le frottis sanguin
est souvent utile pour s’assurer streptocoque A. de ymphocytes hyperactivés
de l’efficacité du traitement. [64] grands et hyperbasophiles,
:BD ainsi que le M.N.I test, rapide et
[59] A - Le V.D.R.L est une réaction sensible.
:ABE faite avec un anticorps [71]
B - C’est un critère cardiolipidique non :D
d’identification du groupe tréponémique. Mêmes contre-indications que
proteus au laboratoire. E - La déclaration obligatoire est tout vaccin vivant atténué.
D- 10 à 20% des souches sont anonyme. [72]
productrices de B lactamase C- N’est pas obligatoire. :ABCD
donc R à lampicilline. [65] A - Shunt artérioveineux
E - Seulement 0,5 % des :ADE provoquant une diminution de
souches ont une sensibilité Tous les aminosides sont inactifs. l’oxygénation. Il survient le plus
diminuée à la pénicilline G. Il Les pénicillines sont toutes souvent lors de septicémie à
s’agit le inactivées par une pénicillinase gram négatif par libération
plus souvent de tolérance. sauf les uréidopénicillines dendotoxines contenue dans la
[60] (surtout pipéracilline) et la paroi (L.P.S)
:BDE carbénicilline. des gram négatif
C - Le M.N.I test dorme très [66] Choc toxinique de certains
rapidement et facilement le :BD staphylocoques, hémolysine
diagnostic Leur bactéricidie est sécrétée par les clostridii.
D - L’administration remarquable. [73]
d’ampicilline est vivement La fixation des B lactamines (par :DE
déconseillée analogie de structure) sur les Il ne faut jamais suturer. Il faut
B - Il y a élévation des P.L.P (protéines de liaison des nettoyer la plaie à l’eau et au
transaminases dans 100 % des pénicillines) les enzymes savon de Marseille. La décision
cas mais existence d’un (transpeptidase et carboxylase) vaccinale est prise par le centre
subictère responsable de la synthèse du antirabique.
dans seulement 5% des cas. peptidoglycane, les inactivent. [74]
[61] [67] :BCDE
:D :AC Correspond à une infection par
Le vaccin inactivé (type A - Comme toute vaccination. germes invasifs de la
S.A.L.K.) donne une bonne C - Le virus est cultivé et muqueuse digestive
immunité générale. conservé sur oeuf de poule [75]
Le vaccin vivant atténué (type embryonné. :BE
S.A.B.I.N) donne une immunité Le sérum antitétanique est
locale prédominante. [68] toujours préparé à partir de
Il semble que la meilleure :AE sérum de chevaux
immunisation soit obtenue par La recherche de la porte d’entrée hyperimmuns
primovaccination avec vaccins est primordiale. [76]
inactivés et rappels avec le Lexistence d’un foyer cutané :C
vaccin vivant. n’est souvent retrouvé que par Les anticorps n’apparaissent
[62] l’interrogatoire. Des qu’au 12ème jour. Les
:B microcoupures et surinfections hémocultures sont souvent
L’endocardite oslérienne est des extrémités (main, pied) sont positives les dix premiers jours.
due aux streptocoques viridans. parfois suffisantes. La pousse est lente, il faut donc
Le traitement antibiotique est au [69] conserver les flacons plus
minimum dune durée de 4 :AE longtemps ( 30 jours). Donc
semaines (en France plutôt 6 Sans commentaire prévenir le laboratoire de la
semaines). [70] suspicion de brucellose.
[63] :E [77]
:ACDE Infection des tissus lymphoïdes
4
:BD Ne pas oublier les formes graves fait sur le trajet du nerf où le
Sans commentaire. du zona ophtalmique ou virus était en phase latente au
cochléovestibulaire surtout du niveau de son ganglion (relais
[78] sujet age. ganglionnaire).
:ABC [85] [93]
Le traitement anticoagulant est :D :D
discuté du fait de l’existence Enanthème buccal Sans commentaire.
d’anévrismes surtout cérébraux. pathognomonique de la phase [94]
La chirurgie, si elle est d’invasion, précède l’exanthème. :C
nécessaire, peut être faite après [86] Le plus souvent néphropathie
3 semaines de traitement. :A glomérulaire ou infarctus
[79] La bactériémie résulte du secondaire à embo septique.
:ABCD passage lors de la ponction [95]
Sans commentaire. veineuse du staphylocoque :ACE
[80] commensal de la peau ou transmission fécale-orale
:B saprophyte présent sur l’aiguille. directe et indirecte par l’eau. Le
Les céphalosporines de 1ère [87] pouvoir pathogène dépend de
génération ont une meilleure :B la taille de linoculum Le risque
activité antistaphylococcique Les rickettsies sont des germes est donc accru par la
que celles de la 3e génération. intracellulaires obligatoires. consommation de coquillages
La céfalotine peut être active L’antibiotique choisi doit avoir où il y a concentration de
sur certains staphylocoques une bonne pénétration bactéries.
épidermidis méthi-R. intracellulaire type cycline. [96]
La diffusion méningée est sans :AE
doute moindre par rapport aux [88] Sans commentaire.
autres bêta lactamines. :E [97]
[81] Le diagnostic est fait sur la :DE
:CDE positivité des hémocultures à D - Toutes les aminosides.
L’aspect de l’angine même s’il Salmonella typhi ou paratyphi. E - Toutes les pénicillines sauf
est évocateur ne prédit pas la [89] les uréipénicillines et la
responsabilité virale ou :B carbénicilline (présence d’une
bactérienne. La coproculture est souvent utile pénicilase).
75% des angines sont virales. pour étayer le diagnostic. [98]
[82] [90] :AD
:C :D Séméiologie des éruptions.
Classiquement fièvre en Dans 65% des cas des
plateau. endocardites globalement, aiguès [99]
[83] ou lentes. :CD
:D Le traitement de 1ère intention La transmission est aérienne.
Les aminopénicillines est donc pénicilline G + La vaccination entre 12 et 15
provoquent une réaction gentamicine. mois est recommandée dans
cutanée d’hypersensibilité chez [91] toutes les collectivités denfants.
50 % des sujets présentant une : C [100]
M.N.I. Paradoxalement c’est un Par définition plus de 50% des :C
antibiotique souvent prescrit en leucocytes sont des cellules C - Non spécifique du virus
1ère intention devant une mononuclées. Mais on entend EPSTEIN-BARR. Les anticorps
angine. La présence par syndrome mononucléosique hétérophiles sont des lgM. Il
d’adénopathies cervicales la présence de plus de 10% de existe une réaction croisée
postérieures, d’une éventuelle lymphocytes hyperactivés d’où avec les A.C. antiFORSSMAN
splénomégalie peut orienter le hyperbasophiles ou grands et donnant une fausse positivité
diagnostic. bleutés. Le diagnostic est donné de ragglutination. La réaction
[84] par la lecture d’un frottis sanguin. de référence de PAUL-
:DE [92] BUNUEL-DAVIDSON réalise
D - Toute immunodépression en : B C donc une adsorption préalable
général. La résurgence de l’infection se sur extrait tissulaire riche en
5
antigènes de FORSSMAN (rein :C D - Peu observé, moins de 10%
de cobaye). B - Spécifique de Prépondérance des des cas, et seulement si
E.B ; par technique d’lmmuno- staphylocoques: 40 à 60%. évolution très prolongée.
fluorescence, on recherche les Les streptocoques sont présents E - Plutôt anévrismes
anticorps dans 65% des E.l. mais mycotiques périphériques que
V.C.A., E.B.N.A., E.A.. seulement 20% des E.l. aigués. des gros troncs artériels.
[101] [106] [114]
:C :E :ABD
Macules rouges avec centre Séméiologie des éruptions. B - Aspect évocateur en
blanchâtre à la face interne des [107] microscopie optique.
joues en regard des :D D -17 facteurs toxiniques
prémolaires. Pathognomonique 1, 3 - Rarement. différents dont des hémolysines
de la phase d’invasion de la 4-Dans 100% des cas. importantes.
rougeole. [115]
[102] [108] :ABCE
:B :C A - Fait aux U.S.A. pour les
B - N’est pas différent selon les Toutes les aminopénicillines enfants des deux sexes et tend
streptocoques augmentent la probabilité à être pratiqué en France
C - Streptocoque du groupe A dapparition dun rash associé
principalement maculopapulaire = 50% des à la rougeole entre 12 et 15
Exceptionnellement groupe C malades sur 10% des malades mois (R.O.R.).
ou G, D. ne recevant pas dampicilline. B - Fillette de 11 à 13 ans.
L’Hémolyse est de 3 types: [109] C - Attitude adoptée
- gamma ou pas d’hémolyse :A classiquement en France, sous
- alpha ou hémolyse incomplète 4 - Faux, débutent par les contraception 1 mois avant et 2
(halo verdâtre autour de la masséters donnant le premier mois
colonie) signe clinique = trismus. après.
- bêta ou hémolyse complète [110] D - Contre-indication formelle
(transparence autour de la :A mais la tératogénicité na pas
colonie). 4 - La fièvre existe (syndrome été démontrée.
E - Déterminent les invasif) mais reste modérée. E - Eventuellement dans les
streptocoques groupables : [111] mêmes conditions quen C,
A,B,C,D,F,G et ingroupables ou :C sous contraception.
viridans (ex C - Vidarabine ou (Vira-A®), agit [116]
mitis, sanguis, salivarius). Le par inhibition de la DNA. :CE
groupe D comprend les polymérase virale, comme A, B - sont des anatoxines.
entérocoques et le racyclovir, mais en plus C - Type SABIN.
streptocoque D sincorpore dans le génome viral D - Virus inactivé.
Bovis. et cellulaire.
[103] [112] [117]
:E :BD :ABD
Le pouvoir pathogène est dû à A - Antiviral. A - Poliovirus 1,2 et 3 inactivés.
une entéro-toxine produite par B - A fortes doses 100 mg/kg/j B - Anatoxine.
le staphylocoque doré dans dont 20 mg de trimétoprime et 80 D - Borderella pertussis tué en
l’aliment ingéré. L’absorption du mg de sulfaméthoxazole. phase 1.
germe en même temps que sa C - A.T.B. non actif. E - Bacille de Calmette et
toxine est inconstante. Surtout D - Par voie intraveineuse ou Guérin.
aliments de type crèmes, mieux par aérosol (Lomidine®). [118]
laitages, pâtisseries, On utilise actuellement B en :C
charcuterie. première intention. A - 50% des cas maximum.
[104] G - Est utilisé en traitement B - Variable ; dans 40% des
:B d’entretien, ou en 2e intention si cas.
Peut exister B est insuffisant ou mal toléré. C - Fièvre dans plus de 95%
exceptionnellement. [113] des cas et souffle > 85% des
[105] :ABCD cas, définition clinique de
6
rendocardite infectieuse. La concurrence entre les deux B - Non, disparaissent en 3
D - 10% des cas. vaccins s’effectue au détriement mois;
[119] de la fièvre jaune dont l’immunité C - Les anticorps apparaissent
:B normalement est quasiment dès les premiers signes
L’érysipèle est par définition obtenue à 100% et peut être cliniques.
streptococcique. Néanmoins, il diminuée à 30% des cas. Il est D - Réponse humorale non
y a souvent surinfection par le préférable d’attendre 1 mois spécifique d’anticorps de type
staphylocoque et association entre les deux. lgM hémagglutinants.
des deux. E - Le taux n’est pas un critère
[120] [126] pronostique.
:BCD :D [132]
- 200 000 U.l/KG/j minimum. C’est une préparation de :BDE
[121] fractions antigéniques. La seule Sans commentaire.
:ABC réaction défavorable observée a [133]
A - Entérotoxine responsable de lieu si le sujet est atteint de :ACE
toxi-infection alimentaire, toxine brucellose. A - Vaccin vivant atténué = voie
T.S.S 1 élaborée dans le [127] intra dermique ou nasal.
‘TOXIC-SHOCK-Syndrome”. :ABCE C - Vaccin vivant atténué.
D - Sensibilité de quelques % A - Activité in vitro bien que E - Fraction antigénique
des souches à la pénicilline G., moins importante que sur les capsulaire de sérotypes
sensibilité de 70% des souches autres herpès virus, pas pneumococciques différents.
aux pénicillines M. d’efficacité B, D - Sont en cours
E - Peut être commensal clinique. d’expérimentation.
provisoire ; son habitat est B - Indirectement par inhibition de [134]
alors: peau, fosses nasales, la DNA polymérase. :B
gorge ,tube C - Utilisation clinique courante. L’infection à partir d’un cathéter
digestif. D - Non. pas de prévention des veineux est le plus souvent due
[122] récidives. à un staphylocoque coagulase
:AC [128] + ou, d’où aspect de cocci gram
A - Tétanospasmine et :DB + en amas dans les
tétanolysine. Est un signe de gravité , pas de hémocultures aéro et
B - Non, la vaccination est choc. anaérobies.
impérative après un tétanos. [129]
D - Non, révolution peut :ABCD [135]
toujours se compliquer soit par Affirmation B mal formulée = la :D
la maladie elle-même,soit phase contagieuse (présence de Chlorurorachie normale ou
secondairement à la virus dans la gorge et plutôt augmentée. Elle peut être
réanimation. transmission aérienne) est de 5 à diminuée en cas de méningite
[123] 8 jours avant, à 5 à 8 jours après tuberculeuse.
:AD réruption. L’éruption pouvant être [136]
B, C - Font partie des signes fugace ou même inexistante, B :B
d’invasion de la muqueuse. peut être considéré comme vrai. On constate que 45% de
D - Est la principale [130] malades atteints de P.A.N. sont
complication. Ceci explique la :CD porteurs de rAg HBs.
forte mortalité infantile. Activité in vitro seulement sur [137]
[124] herpès virus. In vivo, résultats :E
:A cliniques seulement pour H. D - La sérothérapie nest
40 à 60% des cas sont dûs aux Virus Hominis et Varicelle-Zona. instituée que si le rappela été
staphylocoques coagulase + et B, E - Pas d’action sur les virus fait il y a plus de 10 ans.
- confondus. Elles résultent A.R.N.. [138]
d’une contamination [131] :D
peropératoire ou postopératoire :D Séméiologie éruptive.
précoce en réanimation. A - 90% des cas peut être négatif [139]
[125] chez les enfants de moins de 5 :ABC
:D ans. D - Evident parasite =
7
toxoplasma gondii. [147] enceinte.
E - Bactérie = streptocoque A. :A Mais la réponse D n’est
[140] Complication d’endocardites du qu’incomplètement exacte car
:AE coeur droit, tricuspidiennes plutôt. la Rovamycine® est présentée
B - Résistance naturelle des [148] en comprimés dosés à 1,5
streptocoques. :BCE million d’unités internationnales
C et D - Pourcentage croissant A - Entérotoxine agissant sur et non plus en gramme. La
de souches résistantes. système sympathique. posologie chez l’adulte est de 4
A - La Pénicilline V est plus D - Entérotoxine activant à 6 comprimés par jour soit 6 à
utilisée en pratique, mais la radénylcyclase membranaire d’où 8 millions/j. Pour mémoire, la
pharmacologie de l’Oracilline® augmentation de I’AMP cyclique contamination placentaire du
est et foetus est favorisée par des
insatisfaisante. transfert massif d’électrolytes et lésions placentaires, par le
[141] d’eau dans la lumière digestive. travail et surtout au moment du
:ABCDE [149] décollement du placenta.
A - 4 g X 5 jours. :ACDE
B -100 mg/kg/j X 2 semaines. Plasmide le plus fréquent T.E.M [153]
C - Plutôt thiamphénicol 2 glj X 1, gouverne la production dune :C
2 semaines, il existe quelques pénicillinase inactivant les La spiénomégalie est due à la
% de souches R. pénicillines. destruction intraspiénique par
D -2 glj X 2 semaines. [150] phagocytose des débris libérés
E-800 mg/j X 10 jours. :ABCE par réclatement des rosaces
[142] A - 3 à 5 % des cas, (qui libèrent dans la circulation
:BCE Haemophilus pneumocoques des substances pyogènes et
A - Diarrhée non fébrile. responsables. des mérozoïtes capables de
B - Invasion de la muqueuse B - Laryngite striduleuse précoce parasiter de nouvelles
digestive. et virale. Les laryngites hématies).
C - Fièvre souvent peu élevée. bactériennes sont plus tardives, [154]
E - Fièvre avec vomissements. plus :E
[143] rares, mais asphyxiantes. L’homme est rhôte définitif.
:AE C - Virale précoce. Le boeuf n’est qu’un hôte
B - Virus inactivé. D - Il peut exister des intermédiaire.
C - Anatoxine. hémorragies buccales, nasales [155]
D - Bactérie tuée; ou intestinales secondaires à une :E
[144] thrombopénie Le brossage trop prononcé
:A E -1/1 000 des cas survenant 4 n’est pas souhaitable car il crée
Sans commentaire. jours après réruption grave dans de petites lésions cutanées qui
50% des cas. peuvent être des gîtes
[145] [151] microbiens particulièrement
:B peuplés.
Sans commentaire La vésicule biliaire est un gite [156]
[146] microbien habituel de Salmonella :ACE
:C typhi, d’où la nécessité La transmission manuportée
Chez radolescent, d’utiliser dans le traitement, des est directe.
pneumocoque (diplocoque antibiotiques assurant une bonne L’eau et les objets souillés
gram +) et méningocoque concentration dans la bile. (linge, literie) assurent une
(diplocoque gram -) [152] transmission indirecte.
se partagent la responsabilité :D [157]
des méningites purulentes Question litigieuse (un peu) :BDE
aiguès spontanées. Le traitement par Fandisar® est L’exanthème subit frappe les
B - Nourrisson et petit enfant - contre-indiqué durant la nourrissons entre 6 mois et 2
petit bacille gram-. grossesse (et surtout en fin de ans.
D - Nosocomial. grossesse) . La spiramycine peut La fièvre est habituellement
E - Nouveau-né et terrain en revanche être prescrite sans bien tolérée, mais des
débilité. inconvénient chez la femme convulsions hyperpyrétiques
8
sont possibles. qu’il existe suffisamment rapidement l’uréthrite
La leuconeutropénie est d’arguments cliniques pour gonococcique.
constante. redouter une endocardite. [170]
[158] La présence de végétations :AB
:D signe, en contexte compatible, La porte d’entrée dentaire
L’hydrosadénite est une l’endocardite infectueuse. Mais évoque la responsabilité d’un
infection staphylococcique des leur absence ne l’élimine pas. streptocoque, germe
glandes sudoripares dont On peut donc être amené à fréquemment en cause à ce
l’accès tubéreux de l’aisselle est recontrôler rapidement niveau, et connu pour son
la forme la plus fréquente. réchocardiographie. “affinité” pour les valves
[159] [164] cardiaques autant que pour la
:D :B grande fréquence des
La leucoencéphalite Il existe une anémie, glomérulonéphrites des
périveineuse est la complication leucocytose, granulocytose et infections non traitées.
neurologique la plus redoutable éoninophilie modérée transitoire [171]
de la varicelle, et se caractérise (3 à 5 %) dans la scarlatine. :ABC
par une ataxie cérébelleuse [165] Le tétanos n’est pas une
dont l’évolution est en règle :A maladie fébrile (la fièvre
favorable. La fièvre typhoïde est humaine, n’existe que lorsque les crises
[160] le réservoir de germe est paroxystiques sont très
:C l’homme malade ou le porteur nombreuses et incontrôlées, où
Les entérocoques sont souvent sain. Les sérotypes de elle est liée à la
à l’origine d’infections urinaires. salmonelles rencontrés chez les déshydradation).
[161] animaux n’appartiennent pas aux Il n’y a pas de signe de
:D sérotypes responsables de la Babinski.
L’endocardite aigùe se typhoïde. L’efficacité de la vaccination est
développe sur endocarde sain. [166] absolue : aucun cas de tétanos
[162] :ABC n’a été observé chez des sujets
:C La varicelle se caractérise par correctement vaccinés.
L’Amazonie héberge des des éléments éruptifs, d’âge Les ROT. sont vifs, et
Plasmodium falciparum différent, apparus en 2 ou 3 l’hypertonie globale.
chloroquinorésistants, apparus poussées.
initialement aux confins du La fièvre boutonneuse [172]
Brésil, de la Colombie et du méditerranéénne donne des :AD
Vénézuela et qui se sont poussées successives Les aminosides passent très
étendus vers toute l’Amazonie. d’érythème papulonodulaire du peu la barrière hémoméningée.
Actuellement, l’extension vers le tronc, de la face, des membres Lérythromycine et les
nord s’arrête au canal de avec atteinte des paumes et des macrolides, s’ils donnent des
Panama. plantes. concentrations tissulaires le
A noter, les foyers de résistance [167] plus souvent très supérieures
africains s’étendent vers l’ouest :ABCDE aux concentrations sériques, ne
et des cas, encore peu La prépondérance masculine est donnent que des
fréquents, ont été notés au Mali liée à la plus grande fréquence concentrations extrêmement
et tout autour du Golfe de de l’urétrite gonococcique chez faibles dans le LCR.
Guinée. Quelques cas sont l’homme. Péfloxacine (Quinolone) et
vraissemblables au Sénégal. Les signes articulaires sont chloramphénicol passent bien
Rappel : la nivaquino-résistance extrêmement fréquents. dans le LCR.
et la polychimiorésistance ne [168] Le cotrimoxazole ne passe
concernent que le seul :ABD quasiment pas dans le LCR.
plasmodium falciparum. Il n’y a pas d’atteinte du testicule [173]
dans les urétrites à chlamydia. :ABCD
[163] [169] - Les anguilluloses flambent
:D :ACE sous corticoïdes.
L’échocardiographie est un La prostatite, prostatovésiculite, - Pneumocystis,
examen indispensable dès lors épididymite compliquent crystosporidies, toxoplasme
9
surinfectent volontiers les donne la classique fièvre que durant les premiers mois
patients infectés par le pharmaco-conjonctivale. de traitement.
V. I .H. La kératite est presque toujours [184]
[174] une infection de sérotype 8. :D
:ABCDE Les pneumopathies peuvent Le trichomomas ne s’enkyste
Limpétigo est contagieux, avoir une évolution mortelle. pas.
dorigine streptococcique ou [178] [185]
staphylococcique. :E :ABCD
Une glomérulonéphrite est Le paludisme ne donne pas L’évolution est brève, la fièvre
possible après un impétigo dhyperéosinophilie, mais donne tombant en 2 à 4 jours,
streptococcique doù la volontiers une anémie avec ou réalisant le V grippal (avant
nécessité de sans thrombocytopénie et réascension passagère) mais
contrôler la protéinurie à la granulopénie. l’évolution peut cependant être
guérison de tout impétigo. Une éosinophilie normale plus prolongée.
En revanche, l’impétigo n’évoque pas à priori un [186]
streptococcique ne se paludisme Retenir cependant que :AD
complique jamais de maladie de la paludisme ne donne pas La paralysie faciale
Bouillaud. dhyperéosinophilie. périphérique siège du côté de
[175] [179] la plaie faciale.
:ACD :D Le pronostic du tétanos de
Lincubation est de 14 j pour la La coqueluche donne une Rose (de même que celui du
rubéole et de 7 à 8 semaines hyperleucocytose avec tétanos ophtalmoplégique de
pour la M.N.I. hyperlymphocytose. Worms) est identique à celui
[176] d’un tétanos généralisé dans la
:ABCE [180] mesure où la contracture
Les premières résistances aux :B touche habituellement le tronc.
amino-4-quinoléines sont Les morsures de chien et les N.B. Déclaration obligatoire du
apparues dans le sud-est griffures de chat sont tétanos.
asiatique et en amérique du sud fréquemment à l’origine d’une [187]
dès les années 64. On a vu pasteurellose les signes :BCD
depuis, une expansion inflammatoires apparaissant très Il s’agit d’une toxine protéique
géographique de la résistance précocément. faite de plusieurs fractions :
du falciparum à partir de foyers [181] tétanolysine (hémolytique,
africains de lest et du centre du :A cardiotoxique et nécrosante),
continent (région de plateaux et La simple association tétanospasmine (responsable
des lacs : Kénya, Ouganda, coma+hyperthermie doit faire de la contracture) et fraction
Zaïre, Ruanda, Burundi) qui évoquer le paludisme (et surtout NSP (responsable des effets
s’est étendue vers le sud et l’accès pernicieux) à fortiori s’il périphériques).
rouest. s’y ajoutent les convulsions. Le neurotropisme s’exprime
Actuellement, les cas de En cas d’hémolyse massive, on cliniquement par le déficit
Nivaquino-résistance sont peut observer une moteur lié à la fixation de la
nombreux au Cameroun, hémoglobinurie et non une toxine au niveau des centres
Gabon et en augmentation hématurie. L’accès pernicieux moteurs de la moelle épinière.
dans tous les pays riverains du palustre est une encéphalite La toxine tétanique respecte
golfe de Guinée et jusqu’au aigùe et peut s’accompagner de l’arc réflexe monosynaptique
Mali. La Guyanne française est nombreux signes neurologiques. mais pas les réflexes
touchée depuis peu par la [182] polysynaptiques.
nivaquino-résistance dans les :E La toxine n’est pas antigénique
zones non urbanisées. Il s’agit d’un entérocoque qui ne : le tétanos n’immunise pas.
[177] donne pas d’érysipèle de la face. [188]
:ACE [183] :B
Les conjonctivites sont :ABDE L’amibiase est rare en France.
volontiers bilatérales, C’est de plus une maladie à Cette fièvre désarticulée sans
congestives ou folliculaires. déclaration obligatoire. point d’appel clinique doit être
Lassociation à une pharyngite La mise au repos ne se justifie considérée comme une
10
endocardite jusqu’à preuve du Actuellement, la recherche supppurées.
contraire. systématique du virus B sur les Linfection à pneumocystis ne
échantillons de sang donné a survient pas chez un adulte
[189] considérablement réduit les antérieurement sain.
:D risques d’hépatite B. [202]
Au delà de 8 semaines, il En revanche, on ne dispose pas :AB
n’existe plus de risque d’accès encore de dépistage Il existe habituellement une
pernicieux car le Plasmodium systématique efficace contre thrombopénie dans l’accès
falciparum ne persiste pas (au l’hépatite non A non B. pernicieux.
niveau hépatique) dans De ce fait, tous les produits La splénomégalie témoigne
l’organisme au-delà de cette préparés à partir de nombreux dune importante activité de
durée. Les autres plasmodiums, donneurs et concentrés ensuite phagocytose locale.
eux, persistent et peuvent laissent un risque important de [203]
donner des accès tardifs contamination non A non B. :BD
imprévisibles mais qui ne seront Les facteurs anti-hémophiliques Le bacille pyocyanique est
jamais des accès pernicieux, en sont l’illustration. souvent considéré comme
car la chimioprophylaxie [194] responsable de méningite
n’empêche pas d’être impaludé. :AD d’innoculation. La méningite à
[190] L’isolement du virus est possible pneumocope reste fréquente.
:C à partir de tout matériel (frottis, [204]
La splénectomie impose donc la biopsie....). :D
vaccination La sérologie est fiable et précoce. La réaction lymphocytaire dans
antipneumococcique peu de [195] le LCR se voit à la phase pré-
temps après le geste :AB ictérique.
chirurgical. L’origine streptococcique ou Dans le sang périphérique, il
[191] staphylococcique rend compte de existe une hyperleucytose à
:ACD la haute contagiosité de polynucléaires neutrophiles.
La pénicilline G est toujours l’impétigo. [205]
active sur le clostridium. [196] :D
Loxygénothérapie hyperbare :ABCD Le tétanos n’est pas une
peut permettre de diminuer Lantiobiothérapie repose sur les maladie fébrile.
l’étendue des incisions sous- macrolides ou les tétracyclines. N.B. Déclaration obligatoire.
cutanées. [197] [206]
[192] :ABC :C
:ABCDE La chirurgie digestive et Il n’y a pas dhématurie dans
L’incubation courte est rare pelvienne reste une circonstance l’accès palustre qu’il sorte de
(plus l’incubation est courte, étiologique non exceptionnelle primo-invasion ou de
plus la maladie est grave). En (une gangrène/5000 reviviscence.
moyenne, l’incubation est interventions). Les autres éléments font en
d’environ 10 jours. revanche partie du diagnostic
Le diagnostic du tétanos doit [198] de l’accès palustre (quelle que
être systématiquement évoqué :B soit
devant tout trismus, ce qui ne Sans commentaire. lespèce plasmodiale).
dispense pas de rechercher une [199] Le paludisme (autochtone ou
cause ORL ou stomato, dont :E d’importation) est une maladie
l’absence est un argument Listeria pomona est responsable à déclaration obligatoire.
diagnostique de valeur. de la maladie des porchers. [207]
La revaccination tous les 10 ans [200]
est rarement respectée ce qui :BCDE PAS DE REPONSES
explique la persistance de cas Le caséum ne se résorbe pas POSSIBLES
de tétanos alors que la sous l’effet des antituberculeux.
vaccination est obligatoire et [201] [208]
d’une efficacité absolue. :CE :DE
[193] La grippe et mycoplasme Listeria pomona est
:ABD donnent des pneumopathies non généralement isolée chez le
11
porc. réservoir principal du parasite. et à moindre frais le diagnostic.
Lornithose est transmise par les [212] Léchographie abdominale,
oiseaux. :BC facile et peu coûteuse, trouve
Une griffure ne peut donner de L’hémoculture est rarement sa place immédiatement après
toxi-infection salmonellienne. positive dans les toxi-infections si la clinique est compatible
En revanche, la transmission du alimentaires à Salmonella. La avec une origine biliaire.
tétanos ou d’une pasteurellose coproculture sur milieux sélectifs [217]
est une éventualité non rare. et enrichis permet d’isoler la :ADE
[209] souche, d’établir son sérotype et La fièvre entraîne vite une
:ABE son antiobiogramme. hyperventilation et une
Le caractère pénicillinase (+) du [213] déshydratation par
staphylocoque le rend résistant :ABC augmentation de pertes
à la pénicilline V et à Les oeufs de l’ankylostome insensibles.
rampicilline. duodénale sont éliminés dans les La tachycardie est quasi
Les bêta-lactamines semi- selles dès le quatrième jour de constante, mais le plus souvent
synthétiques sont en revanche l’infection. bien tolérée.
insensibles à l’action de la Les oeufs d’ascaris sont [218]
pénicillinase staphylococcique nombreux dans les selles dès :BD
et donc actives sur le que le ver est adulte. La fièvre typhoïde est une
staphylocoque. Lhypodermose est une myase septicémie à point de départ
La Pyostacine® est également cutanée. lymphatique doublée d’une
active sur ces germes Trichuris trichura vit dans la toxiinfection.
(antiobiotique appartenant aux muqueuse caecale et pond des La brucellose est aussi à point
synergistines, apparentées aux oeufs éliminés en grand nombre de départ lymphatique :
macrolides). dans les selles. Brucella se multiplie dans les
[210] La base est une filariose sans relais ganglionnaires avant la
:ABCDE élimination digestive. phase de dissémination
Toutes les propositions sont [214] septicémique qui constitue la
vraies. Les récidives viennent :AC primo-invasion brucellienne.
de l’épidémiologie même de la La toxicomanie à l’héroïne (par [219]
maladie, survenant par voie intraveineuse) expose aux :A
épidémies dans les collectivités infections staphylococciques à Les macrolides sont bien
d’enfants. point de départ cutané. Les tolérés (index thérapeutique
Lorsqu’il est d’origine candidoses sont fréquentes chez élevé) et possèdent un spectre
streptococcique, l’impétigo peut l’héroïnomane. incluant une grande partie de
se compliquer de [215] germes habituellement
glomérulonéphrite. :BE responsables de surinfections
Le traitement, local et général, La baryte est contre-indiquée car bronchopulmonaires.
diminue le partage et donc la l’existence possible d’une Le caractère systématique de
dissémination du streptocoque. perforation digestive fait courir un l’antibiothérapie dans le cas cité
(La contagion disparaît 48 risque de passage intrapéritonéal n’est pas admis par tous les
heures après le début de du produit de contraste qui auteurs.
l’antiobiothérapie). menacerait à très court terme le [220]
[211] pronostic vital. :D
:ABE L’opacification aux produits Il y a pas d’éruption dans les
La contamination hydrosolubles ne fait pas courir oreillons.
transplacentaire se fait lors de ce risque. [221]
la phase de diffusion ou lors du La clinique est souvent pauvre, le :ADE
travail. début insidieux. Le diagnostic d’urgence repose
Les viandes crues ou mal cuites sur le frottis dont on peut avoir
peuvent contenir des formes [216] le résultat en quelques minutes.
kystiques contaminantes. :AC L’intérêt de la sérologie est
La transmission par les mains NFS et radiographie du thorax rétrospectif ou épidémiologique.
après contact avec un chat est sont bien sûr indispensables car Le paludisme transfusionnel,
possible, le chat étant un orientent rapidement, facilement, possible, est exceptionnel.
12
De plus, le sang peut être tableau de rhumatisme infectieux, digestives. La splénomégalie
contaminé alors que la parfois inaugural, à type de témoigne de la septicémie.
sérologie est encore négative mono- arthrites suppurées [233]
chez le touchant préférentiellement les :ABDE
donneur. grosses articulations. B - 50 à 60 % des patients
Maladie à déclaration [226] présentent une pneumopathie à
obligatoire. :C P. Carinii.
[222] La chimioprophylaxie n’empêche C - seul le stade SIDA doit être
:BD pas l’impaludation. elle ne déclaré (maladie du 1er
Les adénopathies sont à constitue quun traitement groupe).
prédominance cervicale préventif des accès cliniques,pas E - le sarcome de Kaposi
postérieure. toujours efficace, même en affecte particulièrement les
La plasmocytose ne l’absence de chimiorésistance. homosexuels masculins.
s’accompagne pas de [227]
leucopénie. :C [234]
Tout au plus observe-t-on un Le patient est contagieux des :A
catarrhe pharyngé mais pas quelques jours qui précèdent A - Exceptionnellement, de
oculo-nasal. réruption, jusqu’à la disparition même que les arthrites; ces
Les douleurs articulaires sont des vésicules et des croûtes. manifestations réagissent aux
fréquentes chez l’adulte jeune. [228] anti-
[223] :E inflammatoires.
:ABCDE On peut observer au cours du C - Les déficits en C6, C7 et C8
La sérologie palustre est premier septennaire (période favorisent les infections à
précocément positive et le reste d’invasion) : céphalées, méningocoques set en
longtemps, à des taux insomnie, vertiges, épitaxies, augmentent
progressivement décroissants. troubles digestifs (CIVET) la gravité.
Les formes bilieuses regroupent sassociant à une fièvre D - Favorise surtout les
les manifestations ictériques délévation progressive sans méningites à pneumocoque.
marquées. Mais la fièvre accélération du pouls et à une [235]
bilieuse hémoglobinurique n’est prostration annonciatrice du :ABC
pas un accès pernicieux. tuphos de la période d’état. E - L’intérêt de rexamen
Chez la femme enceinte, [229] microbiologique des selles est
l’accès palustre se complique :B prépondérant.
souvent d’une fausse couche, A - Fièvre tierce bénigne. [236]
d’où la nécessité d’un C - Fièvre tierce bénigne. :C
traitement précoce (Fansidar® D - Fièvre quarte. La varicelle est extrêmement
contre-indiqué). E - Pas pathogène pour rhomme. contagieuse. Le virus très
Le polyparasitisme est [230] fragile ne peut se transmettre
relativement fréquent. :D par les objets. Il existe des
Les anneaux sont le plus souvent formes congénitales de la
[224] retrouvés dans les sous- maladie; les embryopathies
:BC vêtements. sont exceptionnelles.
Les tétracyclines sont, avec les [231] [237]
macrolides, régulièrement :AD :B
actives sur Mycoplasma Le traitement par lacyclovir est Lhomme sinfeste en
pneumoniae. uniquement suspensif. consommant de la viande de
[225] [232] bovidé crue ou mal cuite.
:ADE :ABCE [238]
La fièvre en plateau se voit à la La lyse des germes libère une :B
période d’état. Des taches endotoxine qui agit sur les Létiologie à envisager en
rosées lenticulaires ne sont centres végétatifs priorité est celle dune
jamais vésiculaires. diencéphaliques et abdominaux, pneumopathie à pneumocystis
La splénomégalie est quasi expliquant le tuphos, le collapsus carinii.
constante. cardio-vasculaire, le dérèglement [239]
Larthro-typhus réalise un thermique et les complications :E
13
Chez le grand enfant et l’adulte Les anneaux sont retrouvés dans musculaire.
la primo-infection herpétique se le slip. C - La sérologie, très sensible
traduit plus fréquemment par [246] et très spécifique, est un
une méningite lymphocytaire ou :D élément diagnostique de
surtout une méningo- Ce sont des entérovirus. certitude.
encéphalite aigué (HVH1). [247] D - Le diagnostic
HVH2 est responsable de :D parastologique direct est
méningo-encéphalites Sans commentaire. exceptionnellment réalisé.
néonatales. [248] E - Emmission danneaux dans
[240] :A le slip.
:E Il s’agit de la toxine tétanique, [255]
Aucun autre antibiotique ne se détoxifiée, mais qui conserve ses :CDE
justifie bactériologiquement. propriétés antigéniques. A - Contamination interhumaine
[241] [249] directe (mains sales) ou
:E :B indirecte (eaux de boisson,
A - HPV 6. Les principaux antibiotiques anti- aliments
B - HPV 6 et HPV 11. pyocyamiques sont : azlocilline, crus, mouches).
C - HPV 6 et HPV 11. piperacilline, ceftazidine, B - Contamination par ingestion
D - HPV 11. cefsulodine, aztréonam, d’oeufs avec les aliments ou les
E - Infection bactérienne. imipenem, ciprofloxacine en eaux de boisson.
[242] association. C D E - Pénétration
:A [250] transcutanée active.
Le chlamydiae trachomatis est :A [256]
responsable de: L’incubation est le plus souvent :CD
- le trachome courte (2 à 5 jours) mais peut B - Les virus B et C sont
- la lymphogranulomatose être prolongée (15 à 20 jours). responsables de cas
vénérienne avec ses deux [251] sporadiques ou de petites
variétés cliniques principales: :B épidémies locales.
poradémie La tachycardie avec pouls filout, C - Virus A2 depuis 1957.
inguinale et rapide, incomptable est un signe E - La variation antigénique
lymphogranulomatose rectale majeur du choc septique. entre sous-type correspond à
- Infections uro-génitales et [252] une cassure (modification de
leurs complications : uréthrite : B C D (E) rhémagglutinine ou de la
subaigùe, prostatite, A - Syndrome cholériferme. neuraminidose de surface).
épididymite, B - Le syndrome dysentérique Dans chaque sous-type, des
balanite, cervicite, salpingite, peut s’associer au syndrome variations
stérilité, péritonite, périhépatite, toxique. antigéniques modérées sont
syndrome de Fiessinger- C - ‘Dysenterie bacillaire’. dues à des mutations ou des
LeroyReiter, rectites, D - “Dysenterie amilienne”. recombinaisons (“glissement).
endocardites, conjonctivites E - L’entérite staphylococcique [257]
néonatales. post-antibiothérapie peut se :AD
traduire par un syndrome Voir question [242]
[243] dysentérique. A - La stérilité tubaire par
:D [253] obstruction peut régresser sous
Ce germe est également :AB antibiothérapie.
sensible au triméthoprime. Mieux toléré et plus efficace, le [258]
[244] Zovirax est le produit le plus :AC
:C employé. B - Le vaccin coquelucheux
Les oeufs pondus sont n’est pas obligatoire.
embolisés dans les capillaires, [254] Les vaccinations obligatoires
migrent dans les tissus et se :CD sont : tétanos, poliomyélite,
constitue un granulome A - Diagnostic au microscope. diphtérie et BCG.
bilharzien ou une fibrose. B - La certitude diagnostique est [259]
[245] apporté par la découverte des :BDE
:D larves dans la biopsie A - L’impatigo peut être
14
streptococcique ou cholériforme afécale, B - La diphtérie est une toxi-
staphylococcique. vomissements, hypothermie ++, infection.
D, E - sont des pathologies collapsus avec oligo/anurie, C - C’est un bacille gram positif.
streptococciques non séjour en pays d’endémie. D - Le bacille pousse en 16 à
suppuratives. [267] 18H sur du sérum de boeuf
[260] :B coagulé, puis est identifié par
:AD L’érysipèle est une dermo- ses
B - Anatoxine épidermîte aiguê localisée dont e caractères norphologiques et
C - Vaccin vivant caractère inflammatoire et la culturaux.
E - Anatoxine fréquence des récidives évoquent [274]
[261] une hypersensibilité locale aux :D
:ACD antigènes streptococciques. On observe dan les sinusites
La pénicillinase du [268] aiguês par ordre de fréquence :
staphylocoque hydrolyse la :C pneumocoque, haemophilus,
pénicilline 4, la pénicilline V, la Les angines virales s’associent streptocoques, staphylocoques,
pénicilline A, les carbénicillines souvent à une atteinte plus anaérobies.
et les uréidopénicillines, et leurs diffuse de l’appareil respiratoire [275]
dérivés. avec coryza, laryngite, :C
[262] touximitative, réaction Le tolnaftate nest actif que sur
:ABC conjonctivale. les dermatophytes.
C - Les virus B et C sont [269] [276]
responsables de cas :AD :D
sporadiques ou de petites B - Vecteur de trypanosomia Les lymphocytes T4 sont une
épidémies. gambienne. cible élective du VIH.
D - Les mutations ponctuelles C - Vecteurs du paludisme. [277]
de l’ARN correspondent à des E - Vecteur de leishmanies. :ABCDE
glissements” au sein d’un [270] A C - Le VIH présente un
même sous-type. :AE tropisme net pour les
E - Le virus A2 sévit depuis On pourrait également citer lymphocytes CD4.
1957. l’infection à VIH. B - De type purpura
[271] thrombopénique auto-immun.
[263] :AB D E - L’augmentation de la b2
:ABCD L’invasion par les trypanosomes microglobuline sérique et des
A - Certaines souches virales détermine une hyperplasie du 1g4 traduit une activation
déficientes en thymidine kinase tissu lymphoïde avec une polyclonale des lymphocytes B
sont insensibles à racyclovir. infiltration lymphoplasmocytaire secondaire ou déficit en
B, E - Lacyclovir triphosphate de la trame nésenchymateuse du lymphocytes T4.
inhibe sélectivement ADN diencéphale. Après une longue [278]
polynérase virale. latence apparaissent des :D
C - Cet effet est uniquement phénomènes auto-immuns La classification est la suivante
suspensif (nouvelles irréversibles, avec une Groupe I : primo-infection
récurrences à l’arrêt du leucoencéphalite démyélinisante. Groupe Il: infection
traitement). [272] asymptomatique
[264] :E Groupe III : lymphadémopathie
: Le métronidazole est généralisée persistante
Voir: Question [262] l’antibiotique de choix dans le Sous-groupe A et B pour les
[265] traitement des infections à groupes Il et III
:D bactéroïdes. La pénicilline 4 est A - Sans anomalie biologique.
D - 18 à 21 jours. également active sur les B - Avec anomalie biologique.
[266] bactéroïdes, sauf le B. fragilis. Groupe IVA : signes généraux
:D Groupe IVB : maladie
Le diagnostic de choléra doit [273] neurologique
être retenu devant l’association :A Groupe IVC : infection
de : incubation brève, absence Plus précisément, à la périphérie opportuniste
de prodrome, diarrhée des fausses membranes. Groupe IVD : canar secondaire
15
Groupe IVE : autres :E :ABE
[279] L’homme élimine des anneaux C - L’herpangine est due à des
:BD contenant des embryophores. virus coxsackie A.
A - 30 à 50 % des nouveaux [288] D - Le réservoir est
nés de mère séropositive sont :B exclusivement humain.
contaminés. La rage humaine déclarée est [297]
D - Elle peut être due à la toujours mortelle. QLS difficile: C :CDE
transmission d’anticorps se discute en fonction de A - Les frissons peuvent
maternels. l’importance de l’enzootie accompagner une décharge
[280] rabique. bactérienne.
:BD [289] C - La chute des la diurèse est
La toxicité de la lomidine par :D souvent plus franche, inférieure
voie générale fait préférer dans L’élévation de la PVC peut à 20 ml/heure.
certains cas son utilisation en s’observer au cours de la phase [298]
aérosols. secondaire du choc infectieux :CD
(phase hypokinétique). A - Le test PBD est négatif
[281] [290] dans 20 % des MNI. Il faut alors
:BC :D pratiquer une recherche d’lgM
A - Contamination par ingestion Sans commentaire. anti-VCA.
d’oeufs embryonnés avec les [291] B - Le test PBD reste positif 3
aliments ou l’eau de boisson. :C semaines (parfois 3 mois au
B - Viande de boeuf (T. Les complications rénales maximum).
saginata) ou de porc (T. solium) possibles des endocardites sont: C - Le test se positive au cours
mal cuite. infarctus rénal, insuffisance de la première semaine.
C - Viande de porc ou de rénale par glomérulopathie, D - Le test met en évidence des
sanglier mal cuite. pyélonéphrite, insuffisance rénale lgM agglutinant des hématies
D - Ingestion de poisson cru ou secondaire à l’insuffisance de mouton.
mal cuit. cardiaque, néphropathie [299]
E - Pénétration transcutanée interstitielle médicamenteuse. :A
active. L’incubation est brève (12 à 72
[282] [292] H) au cours d’épidémie mais
:BCDE :E peut atteindre 3 à 7 jours en
A - Contamination par ingestion La prise d’amoxicilline s’effectue période d’endémie.
de métacercaires libres sur les 1 H avant et 8 H après les soins. [300]
végétaux aquatiques ou [293] :BCE
enkystés dans de la viande de :A A - L’agent est un arbovirus.
poisson mal cuite. L’encéphalite herpétique est plus B - Le vecteur contaminant
[283] fréquente au cours de la primo- l’homme est Aedes aegypti.
:ABCE infection chez le grand enfant et C - La fièvre jaune est
A B C - Le syndrome chez l’adulte. naturellement une zoonose du
mononucléosique peut [294] singe.
s’observer au cours de la primo- : B C D [301]
infection à ces agents A - Les formes inapparentes sont :ABCE
pathogènes. très fréquentes. Lanatoxine protège des
[284] B - Le virus est présent dans le manifestations dues à la toxine.
:ABCDE pharynx pendant la semaine qui Elle ne peut éviter la
[285] précède l’éruption et celle qui contamination pharyngée de
:ABCE la suit. manière absolue ; cette
[286] [295] éventualité est néanmoins
:A :AB exceptionnelle.
Certaines formes majeures de B - l’intensité du frottement est
pneumopathie varicelleuse extrêmement variable [302]
peuvent nécessiter une C - exceptionnelle :AD
assistance ventilatoire. D - raspirine peut suffire A - Les cas chez l’adulte sont
[287] [296] néanmoins exceptionnels.
16
B - La coqueluche est une toxi- :B Il s’agit du phlébotome.
infection. Le bacille peut être [315]
La pénicilline G est l’antibiotique
isolé à partir des sécrétions de choix des infections à :E
nasopharyngées. streptocoques. L’héparine à doseAu cours de la rubéole
C - L’absence de transfert congénitale évolutive, l’enfant
efficace traite la phlébite souvent
passif d’immunité de la mère au associée (dans certains cas est habituellement contagieux
foetus explique la grande l’héparine à dose préventive se pendant environ 6 mois, mais la
sensibilité des nourrissons non- justifie). période de contagiosité peut
vaccinés. [310] atteindre 15 mois.
D - L’immunité acquise peut :C [316]
s’amoindrir avec le temps. A - La méningite brucellienne est:B
E - Au contraire, on note une une méningite à liquide clair, Sans commentaire.
hyperlymphocytose majeure survenant au cours de la phase [317]
(parfois > 40.000/mm3), tardive de la maladie. :ABCDE
évocatrice. B D E - sont des méningites D - Les pandémies sont dues à
[303] purulentes. des “cassures” du virus A, se
traduisant par des
Sans commentaire [311] modifications importantes de la
[304] :C neuraminidose ou de
:ADE L’utilisation d’une céphalosporine Ihémogglutinine.
B - Les séquelles sont de 3ème génération permet de E - Les mutations affectent les
fréquentes. couvrir les haemophilus virus A B et C et se traduisent
E - HSV 2 est responsable plus résistants à rampicilline. par de faibles modifications
souvent d’encéphalite néo- Lassociation dun aminoside antigéniques appelées
natale. augmente la vitesse de “glissement”.
[305] bactéricidie. A nest pas faux. [318]
[312] :CD
On ne peut répondre A B C et D : D A - Transmis par les anophèles.
sont vrais (mauvaise A - Les staphylocoques sont B - Transmis par le chrysops
formulation de E ?). rarement incriminés dans les (taon).
[306] angines. C - Le typhus exanthématique
:B B - Les méningites à du à Rickettsia prowasekii est
Il n’existe pas de vaccin anti- staphylocoques sont transmis par les déjections des
méningocoque B. habituellement des méningites poux du corps (pediculus
[307] purulentes postneurochirurgie. hum=anus corporis).
:E [313] D - Trypanosoma cruzi est
A - Tâches de Roth. :B transmis par les déjections des
B - Les anomalies rénales sont A - Les oocytes sont éliminés par réduves.
inconstantes. les chats, et sont contaminant par E - Transmis par Glossina
C - 30 % des malades ingestion pour l’homme. palpalis ou Glossina norsitans.
présentent un purpura pétéchial B - Les tachyzoïtes (ou [319]
évoluant par poussées sur les trophozoïtes) sont les formes :AB
conjonctives, les muqueuses végétatives endocelluaires, non C D E sont des infections
buccales set les membres enkystées. bactériennes.
inférieurs. Au cours d’une primo-infection,
D - C’est un minimum. les trophozoïtes traversent le [320]
E - L’hépatomégalie est rare placenta chez une femme :CD
mais la splénomégalie enceinte. Sans commentaire.
s’observe dans 40 % des cas. C - Formes végétatives [321]
[308] contenues dans les kystes, qui :AB
:C contaminent l’homme lors de la B - Wuchereria bancrofti peut
On doit également, si possible, consommation de viande mal être transmis par les
mettre en culture l’aliment cuite. anophèles.
suspect. [314] [322]
[309] :C :ABE
17
A - Tout syndrome [332] :CD
pseudogrippal chez une femme :A A - Vaccin vivant atténué.
enceinte doit conduire à un Pour poser le diagnostic de B - Vaccin tué.
traitement par SIDA, la tuberculose doit avoir E - Vaccin vivant atténué (oral)
ampicilline, après prélèvements une localisation extrapulmonaire. ou vaccin tué (injectable).
bactériologiques. [333] [344]
B - On observe moins de 20 % :BC :ABCD
de naissances à terme au cours A - 72 heures. Sans commentaire.
des listérioses survenant [334] [345]
chez les femmes enceintes. :AC :
E - Et résistant aux B D E - Nécessitent 2 ou 3 QUESTION ANNULEE.
céphalosporines de 3ème injections à un mois d’intervalle. [346]
génération. [335] :
[323] :ABCDE QUESTION ANNULEE.
:ABD Sans commentaire. [347]
E - Les tétracyclines sont un [336] :ABCE
bon traitement des infections à :E A - Peut persister 20 ans.
chlamydiae. Le test de Nelson ne se positive B - Répartition très limitée, en
[324] au plus tôt qu’à la fin de la foyers.
:A période primaire (6 semaines C - Fièvre quarte.
Au cours du tétanos, la fièvre après l’apparition du chancre). [348]
est souvent la conséquence de [337] :B
complications infectieuses. :C La pénicillinase des
[325] Le F.T.A. se positive quelques staphylocoques inactivent la
:C jours après l’apparition du pénicilline G et es pénicillines
A - Loque à Gram positif. chancre. A.
B D - Bacille à Gram négatif. [338] [349]
E - Coccobacille à Gram positif. :D :A
[326] Au cours de la tularémie, Sans commentaire.
:D l’adénopathie est satellite de [350]
Sans commentaire. l’escarre d’inoculation. :B
[327] [339] La certitude dune vaccination
:ABCDE :ADE antérieure complète conduit à
D - Le muguet buccal débute A - Exanthème et énanthème. pratiquer un rappel danatoxine
par un érythème diffus. B - Une seule poussée continue auquel on ajoute une
[328] débutant à la tête et descendant séroprévention en cas de
:ACE progressivement. plantes importantes.
Et tous les orifices. [340] [351]
[329] :BCDE
:BCE A: 15 à 20%. QUESTION ANNULEE.
Elles précèdent l’éruption de 3 [341] [352]
ou 4 jours et peuvent persister :AE :A
longtemps de façon intense. B - Evoque une pie-mérite Les anticorps détectés par
[330] basillaire (tuberculose, listériose). inhibition de Ihémagglutination
:ABC C - Germes des otites moyennes apparaissent au moment de
A B C - Ont une bonne diffusion (Pneumocoque, Haemophilus...). léruption, soit 15 jours après le
prostatique. D - En faveur d’un pneumocoque. contage. Leur présence, trois
D - Se discute en association à jours après le contage,
A pendant quelques jours. [342] témoigne dune rubéole
E - Nécessite une :BCDE antérieure.
administration parentérale. Cf Question 329
II peut exister une hypo ou une [353]
[331] anesthésie, et avant l’éruption, :CDE
:ABDE une hyperesthésie. Sans commentaire.
C’est un vaccin vivant atténué. [343] [354]
18
:D provoquent une viande.
Les dermatophytes ninfectent hyperéosinophilie importante. E - Cysticerque dans la viande
pas les muqueuses. [362] de bovidés.
[355] :C [369]
:BD Le zona est une ganglioradiculite :AB
C - Les aminosides sont inactifs postérieure aigué. A - La toxoplasmose
sur les streptocoques en ganglionnaire est la plus
monothérapie. [363] fréquente des formes
E - Les anaérobies stricts et :D apparentes de l’infection
aéro-tolérants sont résistants - L’antibiotique de choix est toxoplasmique.
aux aminosides. l’érythromycine par voie veineuse B - La phase lymphatico-
[356] (3 gr/j). sanguine fait suite au chancre
:ACD - Légionella pneumophila est une d’inoculation.
B et E ne diffusent pas dans le bactéie à multiplication [370]
LCR. intracellulaire facultative :BCD
[357] sécrétrice A - Les bêtas-lactamines sont
:E de bêta lactamase. inactives sur les mycoplasmes.
A - L’incubation de la rougeole [364] B - Pneumonie atypique, de
est de 10 à 11 jours. :D type viral.
B - Il est quasiment constant. Les anophèles piquent à partir de C - Anémie hémolytique à
C - C’est un semis de 18 h en Afrique et à partir de 22 h agglutinines froides.
granulation blanc-bleuâtre, sur en Asie. D - La toux est particulièrement
fond érythémateux à la face [365] tenace.
interne des :E E - Exceptionnel (surinfection).
joues. Les animaux domestiques et [371]
D - Les convulsions de la d’élevage constituent le réservoir : C E
période d’invasion sont rares, du germe. La transmission B - Leuconeutropénie.
parfois liées à l’hyperthermie. s’effectue le plus souvent par C - 30 % des cas.
E - Elle débute le 4ème ou rintermédiaire des aliments. La E - Les agglutinines TO
5ème jour après l’éruption, contamination est per-annuelle. apparaissent vers le 8ème jour
parfois plus tard. [366] (TH vers le 12ème jour) et n’ont
[358] :E de
:AC La négativité des sérologies valeur qu’à un taux supérieur
A - Les résistances des spécifiques témoigne de ou égal à 1/100ème.
streptocoques à la pénicilline l’absence de contact antérieur
sont exceptionnelles. avec un tréponème. [372]
B - 90 % des staphylocoques [367] :BCE
sécrètent une pénicillinase. :ABCDE A - Le zona est métamérique
C - C’est un streptocoque. A - 90 % des primo-infections à mais récidive
D - Germe sans paroi. HSV1 et 60 % des primo- exceptionnellement.
E - Sécrète une bêta- infections à HSV2 sont [373]
lactamase. asymptomatiques.
[359] B - HSV1. Pas de réponse possible (D?).
:ABCDE C - HSV2. A - Fréquemment à l’origine de
C - Syndrome de Lôeffier. D - HSV1 surtout. syndromes grippaux chez
[360] E - Méningo-encéphalite néo- radulte jeune.
:AB natale à HSV2 ou de l’adulte à B - Réalise un tableau voisin de
Sans commentaire. HSV1. la grippe.
[361] [368] C - Tableau de pneumopathie
:ACE :ADE atypique.
Les protozooses ne provoquent A - Viande de porc. D - Les diarrhées à Rotavirus
pas d’hyperéosinophilie. Seuls B - Au contact d’un chien peuvent s’accompagner d’une
les parasites dont le cycle parasité. infection des voies
comporte une phase tissulaire C - Ingestion de poisson mal cuit. respiratoires.
définitive ou transitoire D - Formes kystiques dans la E - Grippe d’été, grippe des
19
champs. utile que pour confirmer une nourrissons n’est pas bonne. Il
[374] primo-infection. Elle n’est faut vacciner après 12 mois
:B d’aucune aide au cours de d’âge.
Souvent d’origine l’herpès récurrent. D - La prévention après un
staphylococcique, I’OMA de contage repose sur les gamma-
l’adolescent gagne par voie [381] globulines standard.
hématogène la métaphyse d’un :A [390]
os long. L’infection est arrêté A - Les antigènes viraux peuvent :ACD
par le cartilage de conjugaison. être détectés par méthode B - Doit être traitée par
[375] immuno-enzymatique dans un Pénicilline G.
prélèvement vésiculaire. E - Le plus souvent traitée par
QUESTION ANNULEE. B - La suspicion du diagnostic Pénicilline V.
[376] d’encéphalite herpétique impose
:E de débuter le traitement. [391]
Seule une sérologie antérieure C - La synthèse locale :ABC
positive permettrait de d’interféron témoigne d’un B - L’éruption est précédée par
dispenser de pratiquer une processus infectieux viral non la période d’invasion qui dure 3
sérologie de la rubéole. spécifique. à 4 jours.
[377] E - Le taux dlgM peut augmenter D - Le catarrhe oculo-nasal
:C au cours des récurrences. traduit la période d’invasion qui
A, C, E - La seule contre- [382] précède l’éruption.
indication à ce vaccin est E - Il existe des intervalles de
l’allergie vraie aux protéines de QUESTION ANNULEE. peau saine.
l’oeuf. [383] [392]
B - C’est un vaccin à virus tué. :ABDE :
D - L’immunité dure 6 à 12 Sans commentaire. QUESTION ANNULEE.
mois. [384] [393]
[378] :C :ACE
:C C - Est évocateur d’érysipèle de A - “Pneumonie aux yeux d’or”
L’homme constitue le réservoir la face. fréquente chez les patients
unique de méningocoques dans [385] africains.
la nature. La transmission se :D C - Hépatite granulomateuse.
fait par les gouttelettes de A B - Inactivées par la [394]
mucus naso-pharyngé. pénicillinase staphylococcique. :C
[379] C - Pas en monothérapie. A - Une parasitémie supérieure
:ABCE E - Non absorbée per os. Inactive à 2 % serait un critère de
A - A éviter, se justifierait dans sur les Gram +. gravité.
un contexte épidémique. [386] C - Surtout chez l’enfant.
D - Les déficits immunitaires :E D - Peut survenir jusqu’à 6 à 8
congénitaux ou acquis sont une Legionella pneumophila sécrète semaines après le retour(voire
contre-indication aux vaccins une céphalosporinase. 12 mois, exceptionnellement).
par virus vivants atténués. [387] E - Les souches
E - Les antécédents de :D chloroquinorésistantes sont de
convulsion non liés à une Sans commentaire. plus en plus fréquentes.
encéphalopathie évolutive ou à [388] [395]
une :C :B
vaccination ne sont pas une A - N’existe pas. L’angine de Le BCG provient d’une souche
contre-indication aux Vincent est due à une association de M. Bovis obtenu après 230
vaccinations. On peut associer fuso-spirilliare (Fusobacterium passages en 12 ans sur
un + spirochète). pomme de terre biliée
traitement anticonvulsivant de C - Chancre syphilitique de glycérinée. La virulence s’est
quelques jours. l’amygdale. probablement atténuée par
[380] [389] sélection d’un mutant avirulent.
:AD :AE [396]
La sérologie herpétique n’est C - La réponse sérologique des :B
20
C’est la toxine détoxifiée mais aérobies, sauf les proteus et les [410]
ayant conservé son pouvoir serratia. :CDE
antigénique. D - Le métronidazole est A, B - Origine streptococcique.
[397] l’antibiotique de choix du [411]
:BDE traitement d’une infection à
A - Les streptocoques sont plus bactéroïdes fragilis. QUESTION ANNULEE.
souvent en cause. [404] [412]
B - Injection intraveineuse :ACD :ACD
souillée, manoeuvre A, C - Ou macrolides. A - L’incubation peut durer plus
instrumentale, plaies... D - Macrolides avant 8 ans. de 6 semaines.
C - La température atteint [405] B - C’est une ulcération à base
fréquemment 39°. :ABDE indurée.
D - Surtout les endocardites à A - L’antigène est, pour mémoire, E - Le VDRL se positive 20
levures. obtenu à partir de coeur de boeuf jours après l’apparition du
[398] (cardio-Iipide). chancre.
:ACDE B - Le test de Nelson est au plus [1]
B - Affecte surtout l’enfant tôt positif à la fin de la période :ABD
jusqu’à 4 ans. primaire (6 semaines après En France, 80% de
D-3 à 8jours. l’apparition du chancre). transmissions par ovins et
[399] D - Le TPHA se positive 10 à 12 caprins, 15% par bovins,
:E jours après l’apparition du quelques % par porcins,
Sans commentaire. chancre ; le FTA, 5 à 8 jours exceptionnellement par cheval,
[400] après l’apparition du chancre. chien, lièvre, chat, pigeon.
:ACD E - Le VORL se positive une [2]
B et E justifient un traitement vingtaine de jours après :BC
local. l’apparition du chancre. Brucella est un petit bacille
[406] gram négatif.
[401] Le sérodiagnostic de WRIGHT
:BD QUESTION ANNULEE. met en évidence la présence
A, C et E peuvent s’observer au [407] d’anticorps de type lgm. li n’est
cours d’une septicémie sans :ABC positif entre le 10e et le 15e
complication hémodynamique. C - Gélose enrichie avec du sang jour. En pratique, la réaction
B - Est un excellent signe cuit. d’agglutination au rose bengale
clinique de défaillance D - Certaines souches produisent permet un dépistage précoce et
hémodynamique dont D est la une pénicillinase plasmidique qui très rapide, avec une très
traduction d’une conséquence inactive la péni G et bonne sensibilité.
rénale. l’ampicilline. [3]
[402] E - La variation antigénique de N. : B C E
: gonorrhoeae est un obstacle à Sans commentaire.
QUESTION ANNULEE. l’élaboration d’un vaccin. [4]
[403] [408] :DE
:BD :CE Brucella est un germe
A - Les anaérobies stricts sont A - Le vecteur est le chrysops intracellulaire obligatoire. Les
naturellement résistants aux (taon). antibiotiques utilisés doivent
aminosides. B - Le vecteur est la simulie avoir une
B, E - Les bactéroïdes du (mouche hématophage). très bonne pénétration
groupe fragilis possèdent une C - Anophèle ou Culex. intracellulaire soit
bêta lactamase active sur les D - Contamination par ingestion - cycline
céphalosporines de 1ère de viande de porc ou de sanglier. - rifampicine
génération, la péni G et les E - Mansonia. - fluroquinolons, type
aminopénicillines ; l’action de [409] pefloxacine.
cette pénicillinase est inhibée [5]
par l’acide clavulanique. QUESTION ANNULEE. :A
C - La colistine n’est active que Sans commentaire.
sur les bacilles à Gram négatif [6]
21
:ABE [15] La vaccination humaine est
L’existence d’une insuffisance :D efficace pendant 2 ans après 1
cardiaque est le principal signe Comme la majorité des infections injection de fraction
de gravité. virales, une sérologie antigénique.
[7] systématique est donc [23]
:C nécessaire chez toute femme :B
50% des cas d’endocardites sur enceinte pour connaître son La toux sèche et non productive
valves natives. immunité face à la maladie. fait éliminer le diagnostic de
Le streptocoque alpha (ou [16] bronchopneumonie.
viridans plutôt) est un germe :C [24]
commensal de la cavité buccale L’immunisation passive est :B
et la dissémination est souvent efficace jusqu’à 5 jours après le Le plus souvent responsable
secondaire à des soins contage. d’un tableau de pneumopathie
dentaires. Le délai d’apparition des atypique. Une élévation
anticorps est d’environ 16 jours significative des agglutinations
[8] après le contage, mais très froides est retrouvée dans 50%
:C vanable des cas.
Ces deux antibiotiques sont les d’un sujet à l’autre. [25]
plus actifs sur le streptocoque, Le titre maximal peut être présent :B
bactéricides et synergiques. 3 jours à 3 semaines après cette Mycoplasma pneumoniae peut
[9] date. être retrouvé à lexamen
:D [17] bactériologique du LBA ou de
Seul examen pouvant affirmer :B rexpectoration. Sa culture est
le diagnostic d’endocardite, C’est une maladie bénigne. lente sur milieux spéciaux.
réchographie uni et Les complications à type [26]
bidimensionnelle visualise des d’encéphalite ou purpura :B
végétations supérieur ou égal à thrombopénique sont rares. La maladie évolue
3 mm dans 60% des cas. [18] favorablement même sans
[10] :C traitement. Le traitement
:ABCDE Vibramycine 100 mg x 21j. antibiotique à visée
Les abcès septaux atteignant le Rifampicine 450 mg x 2/j. intracellulaire de préférence
faisceau de Hiss sont (germe intracellulaire facultatif)
exceptionnels dans les [19] hâte la guérison. Cyclines ou
endocardites à streptocoque :B macrolides sont très actifs.
viridans. C’est plutôt le cas des En pratique, bithérapie pendant 4 [27]
endocardites semaines et 2 semaines de :A
staphylococciques. Les cycline seule. Localisation la plus fréquente
anévrismes sont plus fréquents. [20] après les glandes sahvaires.
[11] :B La stérilité et l’atrophie
:A Brucella est une bactérie testiculaire sont absolument
La chirurgie est évitée au intracellulaire obligatoire comme exceptionnelles.
maximum en phase infectieuse. les rickettsies. [28]
Elle peut être réalisée après 3 [21] :CE
semaines de traitement si :E Lovarite et la mammite sont
nécessaire. Il y a rarement stérilisation plus rares.
[12] complète des foyers et les [29]
:E rechutes sont fréquentes. Il :ABE
Description séméologique d’une nexiste aucun argument objectif Localisation très rares ainsi
rubéole. formel de la guérison d’une qu’oculaires, endocardiques,
[13] brucella. hépatiques ou rénales.
:D [22]
Incubation de 3 à 5 jours. :ABCE [30]
[14] Les mesures sanitaires prises par :A
:D rapport au bétail contaminé sont Exceptionnellement pratiqué;
Souvent microadénopathies. primordiales. Le diagnostic est généralement
22
clinique; Ampicilline + acide clavulanique Elle permet une diminution de
[31] (Augmentin®) ou alfatil la prévalence de l’infection.
:CD (Cefaclor®). [44]
Lacyclovir est inactif sur les [38] :C
virus à ARN. :C Sans commentaire.
[32] L’injection de 30 à 50 mg/kg de [45]
:ADE gammaglobulines standards :C
Il existe 3 types de vaccins : 2 réalise une séroprévention si elle Bacille gram négatif capsulé,
vivants atténués et 1 vaccin est faite avant le 6e jour. Le 6e pathogène strict de l’homme,
inactivé. Très employé aux ou 7e jour, elle n’induira qu’une retrouvé dans les voies
EtatsUnis, la vaccination reste séroatténuation. respiratoires supérieures.
discutée en France. Elle peut [39] [46]
être administrée chez renfant :B :AD
en association avec la rougeole Principal diagnostic différentiel de A - Leucocytose pouvant aller
et la rubéole (R.O.R) après 1 la diphtérie, plus fréquent. La jusqu’à 50 gIl.
an. fausse membrane correspond à D - Après étalement du
[33] un exsudat inflammatoire prélèvement sur lame, des
:E important. anticorps marqués à la
C’est un énanthème buccal. fluorescéine révèle
Classiquement tâches [40] la présence de bordetella
ardoisées en regard des :BE pertussis. Technique rapide
prémolaires. Nécessaires et suffisants, le MNI mais de nombreux faux +.
[34] test ou recherche d’anticorps Le prélèvement est mis en
:D hétérophiles par agglutination est culture également sur milieu de
Sans commentaire. rapide,facile. Il y a quelques faux Bordet-Gengou.
[35] positifs; [47]
:BD Pour le prélèvement de gorge, :ABC
D - Dans les pays en voie de préciser la recherche de La pneumonie peut être une
développement les corynebactériae diphtériae pour surinfection bactérienne ou une
complications de la rougeole ensemencement sur milieux pneumocoqueluche alvéolaire
sont une des spéciaux, et IF directe sur lame. moins grave.
principales causes de mortalité [41] [48]
des enfants de 1 à 4 ans. :CD :D
La mortalité est 100 fois plus A.B.E - Sont en faveur de la MNI Le but du traitement
élevée que dans les pays (A - 50% des cas). antibiotique est la prévention
développés = 10% des cas. La diphtérie correspond à une des surinfections respiratoires
Les kératites de surinfections multiplication locale pharynco- fréquentes les germes
sont redoutables également. laryngée et à une dissémination habituellement responsables
C - L’encéphalite postéruptive toxinique secondaire. sont les streptocoques et
apparait 1 à 15 jours après [42] haemophilus.
l’exanthème. :BE
[36] La sérothérapie par antitoxine [49]
:CD nest efficace qu’administrée :BCD
Germes responsables de la précocement avant les premiers B - Gamma - globulines
majorité des infections des signes de diffusion toxinique : 40 humaines spécifiques : 200 mg
voies aériennes chez le à 100 000 UI dans les cas en 1M. Son efficacité est
nourrisson et l’enfant. graves. discutée
[37] La vaccination est obligatoire et C - L’éviction scolaire est de 20
:B les rappels doivent être faits tous jours après le début des quintes
Réponse discutée car les 5 ans. pour les frères et soeurs
actuellement il existe 10 à 20% [43] D - La vaccination le plus
des souches d’hémophiles :BC fréquemment associée à
produisant une bêta lactamase Elle n’immunise pas diphtérie ÷ tétanos ÷ polio,
donc ampicilline - R -. On complètement mais diminue les recommandée
pourrait proposer l’association formes graves. dès l’âge de 3 mois, 3 injections
23
+ rappels 1 an et 5 ans après. nouveaux-nés. [63]
[50] [56] :CE
:ABDE :DE C - Evident lors dune infection
Sans commentaire. D - Forme maligne de cutanée.
[51] l’immunodéprimé : varicelle E - Inutile, antifungique.
:B bulleuse ou hémorragique avec A - L’héparinate de calcium a
L’arrêt de la prophylaxie dissémination à tous les organes également un effet
antipaludéenne au retour de et mortalité de 8 à 15% des cas. antiinflammatoire.
France permet d’évoquer le E - Jusqu’au 6e mois de [64]
diagnostic. On aurait pu grossesse, risque d’embryopathie :CE
discuter une amibiase foetopathie ; forme grave du Effraction de la barrière
hépatique mais elle n’est pas nouveau- né si varicelle cutanée, quelle que soit sa
contemporaine d’amibiase perpartum. taille, sa profondeur, ou son
digestive et donc de diarrhée. [57] origine.
[52] :B [65]
:B 90% des femmes sont :D
Réalisés aux pics fébriles, ils immunisées à l’âge de procréer C - Lantibiothérapie continue
recherchent la présence de Les immunoglobulines sont des préventive na pas dindication.
plasmodium au sein des lgG de convalescent de zona Les récidives sont fréquentes
hématies la lecture du frottis (ZIG) et doivent être injectées (40 à 50%). Le traitement de la
après coloration au M.G.G est moins de 72 heures après le première poussée par la
immédiate, rapide et décèle une contage. Protection pendant 4 pénicilline G intraveineuse, 10
parasitémie de l’ordre de 250 semaines. millions UI, diminuerait les
parasites/microl. récidives à 20% des cas.
La goutte épaisse contient 12 à [58] [66]
244 parasites/microl. C’est une :ABCD :AD
technique d’enrichissement: A - Complication la plus B E- Sont anti candidosiques et
elle détecte une parasitémie fréquente en dehors de la forme anti-trychophytiques.
plus faible de 50/microl. de rimmunodéprimé. C - Est seulement anti-
[53] C - Purpura trombopénique bénin trichophytique.
:ABCD le plus souvent. [67]
Le vede CAYOR est répandu [59] :C
en Afrique. Il vit sur le sol des :BE Les staphylocoques non
cases ou dans le linge. Il B - Le zona correspond à une aureus, DNase et coagulase ne
pénètre activement la peau résurgence du virus varicelle - peuvent être pathogènes que
pour former une tuméfaction zona (VZV) lors dinfections nocosomiales.
furonculoïde. C D - Réalisent des bulles. Seuls les staphylocoques
[54] [60] saprophyticus seraient
:ABCDE :AB responsables dinfections
A - Evite les bilharsioses. Il faut toujours penser à la urinaires de la femme jeune.
B - Prévention de responsabilité du streptocoque
l’ankylostomose. devant ce tableau clinique, [68]
C - Prévention de l’amibiase, la généralement du groupe A. :BCD
filariose de Medine. [61] II y a souvent céphalées et
D - Prévention de l’amibiase. :A vomissements.
E - Prévention des myases. On pourrait discuter remploi dune [69]
[55] pénicilline M ou dune :B
:AD synergistine en raison de Exotoxine découverte en 1981
La principale complication est rassociation fréquente, peut être appelée TSST. Sa production
une surinfection des lésions par secondaire, du staphylocoque. serait transmise par un
grattage. [62] bactériophage et varie selon les
La gamma-thérapie préventive :B souches.
est indiquée pour les femmes Les macrolides ont la meilleure [70]
enceintes, les activité sur le streptocoque après : E
immunodéprimées et les les Blactamines. B - Actuellement environ 40%
24
des souches sont résistantes à pourrait permettre un staphylocoques ne produisant
la méticilline. Le traitement de accouchement par voie basse. pas de pénicillinase =
1ère intention comprend exceptionnels en milieu
toujours la vancomycine, [78] hospitalier.
antibiotique actif sur 100% des :E B - Le Métronidazole n’a pas
staphylocoques dorés. Dans Egal 1/1 000 d’activité anti-staphylococcique.
ces cas-là, il sera associé - Une primo infection à C - Activité médiocre sur
parfois à un autre l’accouchement donne 75% de staphylocoque phase +.
antistaphylococcique majeur: risques. Une récurrence génitale D - 50% des souches
fosfomycine, rifampicine ou seulement 5%. hospitalières de
pefloxacine. [79] staphylocoques sont
[71] :E résistantes à la méticilline, 40%
:D Pas d’électrode sur le scalp. sont résistantes aux
Frottis goutte-épaisse. Bétadine® dans le vagin et soins aminosides. En 1987, en
[72] du nouveau-né. première intention, on utilise
:ACD Recherche d’isolement viral au toujours la
Sans commentaire. niveau des voies génitales Vancomycine en IV. Dans ce
[73] maternelles pendant le travail. Si cas précis (insuffisance rénale
:E examen positif, discussion du modérée) 500 mg X 2/j à
Du fait du tableau clinique. traitement de l’enfant par aciclovir adapter selon les dosages
[74] (600 mg/m2/jour en 4 prises sériques au pic et en résiduel.
:ACE pendant 10 jours). [84]
Sans commentaire. A - Valeur discutée. :D
[75] c - Infection exceptionnelle à Seule utilisable dans le cas
:ABCE partir de gingivostomatite plutôt clinique.
Piège ; résistance alachi- que d’herpès labial. Surveillance de la fonction
mioprophylaxie par nivaquine. [80] rénale et du dosage sérique de
[76] :C l’amikacine = risque de
:ABD A - Surtout si intubation + néphrotoxicité et
A - Réponse en 24 à 48 h. ventilation. d’accumulation secondaire à
B - En théorie possible par IF B - Possible. l’insuffisance rénale modérée
avec anticorps monoclonaux, D - Possible mais l’absence de du patient.
en pratique uniquement pour suppuration est précise dans le [85]
diagnostic urgent. On observe texte. :A
des faux négatifs. E - Possible mais pas de B D - Anaérobies stricts.
C - Peu sensible, ne fait pas la surinfection cutanée notée. E - Aérobie strict.
distinction entre HSV 1/HSV 2 [81] c A - Sont des entérobactéries
ni lgM/lgG. :BC aéro-anaérobies mais on ne
D - Comme toute virose. Par rupture d’un abcès dans la retrouve C que dans un
E - En cas de réactivation, ils plèvre. contexte
peuvent manquer. Il sagit en E - Rarement à ce stade. d’infection ou de portage
principe dlgG dont le titre varie. [82] digestif.
On peut parfois détecter des :BCDE
lgM persistants (ELISA ou IFI). A - On observe plutôt des abcès [86]
[77] cérébraux; une méningite :ABD
:C secondaire à la rupture d’un C - II existe souvent un
La contamination se fait en per- abcès bronchogramme aérique.
partum. éventuellement pourrait être [87]
Laciclovir diminue seulement envisageable. :ABCD
l’excrétion virale, ne prévient D - Secondaire à l’existence A - 30% d’hémocultures
pas les récidives, Il y a dautre d’abcès intrarénaux. positives, argument
part un risque de foetotoxicité et [83] pronostique.
de mutagénèse. :D B - Positif dans 75% des cas.
D - Si pratiquée juste avant Bien que Q.C.M. à réactualiser. C - La C réactive protéine est
l’accouchement, sa négativité A, E - N’ont d’activité que sur les par définition une protéine
25
précipitant avec le du 6e jour, maximum en 15 à 20 Débute aux membres inférieurs
polysaccharide C jours, et restent élevés 2 mois. et aux avant-bras.
de paroi du pneumocoque et Les titres résiduels sont faibles Latteinte des paumes et plantes
dont l’augmentation a été d’où un titre supérieur à 1/64e est est évocatrice.
rapportée dans les cas de en faveur d’une infection récente. [102]
pneumococcies. Positivité d’isolement du virus sur :B
D - syndrome inflammatoire. prélèvement de gorge, Tache noire ulcérée avec zone
[88] conjonctival et diagnostic rapide inflammatoire, située aux
:BE par ME. IF. ELISA fait membres inférieurs avec
A - Non, 20% des souches uniquement dans les cas graves adénopathie satellite = témoin
résistantes. ou douteux. de la piqûre de la tique.
B - Posologie discutée 4 à 12 [103]
millions dUI/j (70 à 200 000 [95] :E
Ul/kg/j) mais reste le meilleur :C A - Ne pousse pas en milieu
traitement de la pneumococcie. On ne peut être sur que rangine dhémoculture, nécessite des
C - Non, plus de 40% des ne soit dûe aussi à une cultures spéciales sur oeuf
souches R. participation de streptocoque embryonné
D - Naturellement résistant. bêta, qu’il faut traiter pour E - Plus banalement par
[89] prévenir le risque de RAA. réaction de fixation du
:C [96] complément, moins spécifique.
La guérison radiologique est :D L’IF. indirecte
toujours différée. Sans commentaire. est spécifique de R.Conori.
[90] [97] [104]
:B :BE :A
A - Principalement infection Sans commentaire. Sans commentaire.
nosocomiale. [98]
C - Surtout chez l’éthylique ou :C [105]
sur terrain débilité. A - Agent de la fièvre Q. :C
D - Donne un tableau de D - Agent de la fièvre vésiculeuse 25 à 50 mg/10 g/j de
pneumonie atypique. ou varicelliforme. doxycycline.
[91] E - Infection secondaire à la Il faut un ATB à visée
:E morsure de rat associant fièvre + intracellulaire d’où cyclines ou
Sans commentaire. éruption morbilliforme + phénicolés.
[92] arthrites des grosses articulations Remarque : maladie à
:E + pharyngo-laryngite. déclaration obligatoire.
En faveur = association [99] [106]
pharyngo-conjonctivite et :AD :A
bronchite aigué. A - Comme Brucella Sans commentaire.
A - Pneumopathie atypique. D - Provoquent une vascularite [107]
B - Pas d’adénopathie, oblitérante au niveau de petits :E
d’hyperthémie conjonctivale. vaisseaux: peau, SNC, A B - Peuvent sobserver aussi
C D - Idem C comprend les myocarde surtout. bien dans les pneumococcies
cocksackies, les échovirus, les [100] que dans les méningoccies. C -
poliovirus et les entérovirus 68- :C Le purpura est un signe de
71, Rhipicéphalus sanguineux (tique ménigococcémie fulminante.
surtout infections infantiles avec du chien), réservoir autonome de [108]
peu de conjonctivite. rickettsie. Contamination par la :ABCD
[93] salive de la tique au cours de la C - Parfois pneumopathie
:C piqûre ou par l’intermédiaire des primitive ou non.
Séméiologie radiologique. doigts souillés mis en contact A - Phase septicémique
[94] avec la conjonctive oculaire. fréquente.
:E [101] [109]
Par réaction de fixation du :ABC :B
complément couramment. Les Macules, papules, nodules rosés La Pénicilline G à fortes doses
anticorps augmentent à partir parfois pupuriques. est suffisante car grande
26
sensibilité du pneumocoque Lincubation des toxi-infections à La polyadénopathie, l’alopécie,
C.M.i. = 0,03 micro gIml). Seuls staphylocoques est de 2 à 4 les lésions linguales (lésions
0,5% des souches seraient heures; l’affection nest pas érosives appelées plaques
tolérantes ou résistantes, c’est- fébrile. Le tableau associé fauchées) appartiennent au
à-dire que leur CMI. serait plus diarrhée et vomissements tableau de syphilis secondaire.
élevée. Les orchiépididymites
Dans ce cas on utiliserait du [114] syphilitiques sont
céfotaxime. :C exceptionnelles.
[110] sans commentaire. [120]
:B [115] :B
Les parasitoses existant dans :BCDE Les tréponèmes disparaissent
les Antilles et donnant une Enquête alimentaire et des lésions en 24 à 48 heures.
hyperéosinophilie sont déclaration sont obligatoires La [121]
- anguilullose visite des locaux parait :D
- ankylostomose importante pour vérifier les Il n’y a pas de résistance du
- bilharziose digestive conditions de conservation de tréponème à la pénicilline si le
- ascaridiose stockage des aliments. Les traitement est bien conduit.
[111] salmonelles doivent être [122]
:E recherchées dans les aliments, :A
A - La recherche d’une fracture chez le personnel du restaurant Ces manifestations font partie
de l’étage antérieur de la base et chez les malades.Le personnel du tableau de syphilis
de crâne de cuisine ne pourra reprendre secondaire.
La communication entre le son travail qu’après deux [123]
L.C.R. et les fosses sinusiennes coprocultures négatives à une :BC
explique la survenue de semaine d’intervalle. Les traitements par
méningites récidivantes à [116] érythromycine et tétracyclines
pneumocoque. :A doivent être poursuivis pendant
[112] Le traitement antiobiotique 15 jours. La demie-vie de la
:D (amoxicilline) est réservé aux pénicilline G est trop courte ; il
Devant une réponse fébrile, il formes graves, ou chez les sujets faudrait l’administrer toutes les
faut ne penser qu’en premier au débilités. 6 heures pour obtenir des taux
cloisonnement méningé. La [117] sériques tréponémicides.
pénicilline peut donner de :C On choisit des pénicillines
nombreuses manifestations L’érosion est indolore à base retard (Extencilline®) au semi-
d’allergie cest-à-dire ferme accompagnée d’une retard (Biclinocilline®,
anaphylaxie, oedème de adénopathie non inflammatoire. Bipénicilline®). Le traitement
Quincke, éruption cutanée, Le chancre mou s’accompagne préconisé actuellement pour les
fièvre, hyperleucocytose d’adénopathies inflammatoires syphilis primaire et secondaire
neutrophile. douloureuses ayant tendance à est l’Extencilline®, à la dose de
[113] se fertiliser; il nest pas induré à la 2,4 millions d’unités.
:A base.
Les diarrhées des toxi- Ce diagnostic doit être de toutes [124]
infections alimentaires à façons confirmé par des :B
salmonelles sont fébriles et ont prélèvements bactériologiques et En cas dallergie à la pénicilline,
une incubation de 12 à 48 une sérologie. La recherche de le choix se porte sur
heures. La charcuterie pourrait chancre mou doit être rérythromycine ou sur les
être responsable. systématique (direct + mise en tétracyclines.
Les toxi-infections à clostridium culture). [125]
ont une incubation de 8 à 12 [118] :D
heures ; le tableau comprend :B Il est normal que les réactions
diarrhée et douleurs L’incubation de la syphilis utilisant des antigènes
abdominales ; les primaire est de 3 semaines tréponèmiques restent positives
vomissements et la fièvre sont environ. plus longtemps surtout lorsque
rares (plats en sauce, plats [119] le traitement a été tardif.
cuisinés à lavance). :BDE Il peut dailleurs persister une
27
cicatrice sérologique si le les cellules axonales de façon assurent le plus souvent la
traitement na pas été précoce. centripète jusquà la moelle. Il protection des jeunes et des
[126] peut y avoir une toxinémie mais sujets d’âge moyen.
:ABCE pas de septicémie. [142]
Les réactions utilisant les :AB
antigènes cardiolipidiques [134] Le rinçage de la plaie est très
(Kiine, VDRL) se négativent :AE important visant à éliminer le
plus précocement que les Le tétanos n’est pas une affection virus (rinçage abondant) ; on
autres le VDRL peut rester fébrile. Les contractures intenses applique ensuite un
faiblement positif (une croix) douloureuses permanentes sont antiseptique. Il ne faut pas
pendant très longtemps. exagérées au moment des suturer la plaie. Les plaies
[127] paroxysmes spontanés ou importantes peuvent être
:AD déclenchés par la moindre infiltrées avec du sérum
Cette réaction suit de quelques excitation. antirabique.
heures la première dose [135] [143]
thérapeutique ; elle est en :BCE :ABE
rapport avec une substance Dans les incidents des dents de Les vêtements non déchirés
pyrogène libérée lors de la lyse sagesse, les phlegmons de constituent une barrière.
des tréponèmes. Elle régresse l’amygdale, le trismus est Le début de l’infection est
en 48 heures. Elle peut survenir unilatéral, le patient est fébrile. d’autant plus rapide que la
lors du traitement des syphilis L’arthrite temporo-mandibulaire porte d’entrée est proche du
secondaires (où elle est post-sérique survient 9 jours SNC (face)
bénigne) et tertiaires. après l’injection de sérum et est ou située sur une zone
[128] associée aux autres signes de la richement innervée
maladie sérique. (extrémités).
Question annulée. [136] Le risque varie suivant les
[129] :E régions (nord-est de la France).
:AB Sans commentaire.
Le chien ne pouvant être [137] [144]
surveillé, la vaccination :AD :ACE
préventive simpose. Evident. L’incubation de la rage chez
D - Ne se fait pas; la [138] l’homme est en moyenne de 40
pasteurellose est une maladie :D jours (de une à deux semaines
très rare. Sans commentaire. à un an).
[130] [139] Le principal réservoir en France
:B :BC est le renard, qui contamine
Les antiobiotiques électifs des La tularémie se contracte dans l’homme par rintermédiaire du
chlamydiae sont les 95 % des cas en France lors d’un chien et du chat (plus rarement
tétracyclines et les macrolides. contact direct avec le lièvre. directement).
[131] Toute plaie peut se surinfecter L’animal est infectant dans les
:C avec un staphylocoque. jours précédant l’apparition de
Lavantage de la Rovamycine® [140] la maladie; il peut donc paraître
est sa bonne pénétration dans :C normal. Il doit être surveillé
les amygdales et les glandes Le sujet a été vacciné moins de pendant 14 jours (certificats
salivaires. 10 ans auparavant. vétérinaires à ji, j7 et j14).
[132] [141] [145]
:AD :C :C
Bacilles Gram positifs longs et Le vaccin antitétanique est une Le rash de la scarlatine survient
fins anaérobies. anatoxine. Le tétanos est 48 heures après l’angine; il
Les spores sont rondes actuellement une maladie débute à la base du thorax, de
terminales (renflements touchant des sujets âgés qui rabdomen, à la racine des
terminaux). n’ont jamais été vaccinés ; il est cuisses, pas à la face. Il se
[133] donc très important de le faire. généralise en 48 heures
:B Les visites médicales (service atteignant en dernier lieu la
Lexotine circule endocytée dans militaire, médecine du travail) face. Il s’agit d’un exanthème
28
diffus, sans intervalles de peau Le chiffre est plus proche de la diagnostic d’hépatite B aiguê.
saine, rouge écarlate, avec sur réalité, si on exclut le portage [158]
fond érythémateux diffus un chronique simple du virus B. :ABCDE
semis de petites granulations L’évolution de l’hépatite B aigué
(sensation de granité) il [153] est favorable dans 90 % des
prédomine aux plis de flexion, il :A cas. Cependant chez certains
n’est pas prurigineux. Il faut exclure la proposition B, du malades la possibilité
[146] fait de la possibilité d’association d’évolution à plus ou moins
:E de l’antigène Hbe à l’antigène long terme vers une hépatite
Sans commentaire. Hbs, (même si ce dernier ne chronique active, une cirrhose
[147] définit pas le portage chronique). ou carcinome hépatocellulaire,
:A [154] en fait toute la gravité.
Il faut arrêter la pénicilline. Les :A [159]
macrolides sont une bonne Certains vaccins de la première :A
alternative thérapeutique sur les génération sont riches en A - Certains vaccins de
angines streptococciques. antigène Hbe. première génération
[148] [155] contiennent l’antigène Hbe.
:E :E [160]
Sans commentaire. Il n’existe pas de traitement de :D
[149] l’hépatite aigué virale non Il s’agit d’une
:A compliquée. Il faut simplement immunoprophylaxie passive
Il n’existe pas d’hépatite virale conseiller: le repos, l’abstention active. Les gammaglobulines
aigué sans cytolyse. La mise en de toute consommation d’alcool anti Hbs assurent la protection
évidence d’une élévation et l’éviction de tout médicament passive du sujet-contact en
marquée (plus de 10 fois la potentiellement hépatotoxique. attendant la constitution d’une
normale) des transaminases [156] immunité active développée par
sériques est indispensable au :ACE le patient même.
diagnostic. La complication précoce la plus [161]
[150] redoutable (mais rare: 1/1 000) :ABC
:BCD de l’hépatite aiguê virale est Le diagnostic d’hépatite virale
Lors de l’hépatite virale A, la l’évolution vers une forme aiguê est évoqué devant une
virémie est très brève ; le risque fulminante annoncée par une cytolyse marquée (élévation
de transmission par voie chute du taux de prothrombine. des
sanguine peut être estimé nul. Elle se caractérise cliniquement ASAT/ALAT à plus de 10 fois la
[151] par l’apparition d’un astérixis, normale; l’élévation des ALAT
:E d’un foetor hépaticus, de signes étant supérieure à celle des
S’assurer de l’absence de neurologiques extra-pyramidaux, ASAT).
facteur rhumatoïde qui peut être d’une désorientation temporo- Si le TP est < 30 % et
à l’origine de faux positif. La spatiale, de troubles du lalbuminémie < 30g11, il s’agit
non comportement, puis par déjà d’une hépatite grave et
mise en évidence de l’antigène l’évolution vers un coma et la non bénigne.
HbS s’explique de différentes mort dans 80 % des cas. La
manières température habituellement [162]
- titre très faible de celui-ci redevenue normale lors de :D
- l’antigène peut ne pas être l’apparition de l’ictère est en sans commentaire.
reconnu par les immusérums ou revanche élevée voire parfois [163]
les anticorps monoclonaux diminuée dans les formes :CDE
utilisés dans sa détection fulminantes. Un syndrome A Un ictère marqué peut, en
- l’anticorps Hbs peut être sous hémorragique diffus est habituel. effet, annoncer une forme
forme complexée avec [157] fulminante; mais très souvent il
l’anticorps anti-Hbs (situation :C s’agit de forme choléstatique
exceptionnelle lors de l’hépatite En l’absence de facteur marquée dune hépatite aigué
aigué). rhumatoïde, à l’origine de faux bénigne.
[152] positifs, seule la présence Idem pour (C): la diarrhée n’est
:B d’anticorps anti Hbc permet le pas un signe de l’hépatite
29
fulminante. des BK demande 4 à 8 semaines (amoxicilline + inhibiteur des
[164] ; le meilleur examen pour affirmer bêtalactamases); les
:E la nature tuberculeuse d’une quinolones de deuxième
Sans commentaire. pleurésie est la biopsie pleurale. génération (Noroxine® par
[165] [170] exemple) sont une bonne
:C :BCE alternative.
Pour parler d’hépatite L’évacuation du liquide pleural et [176]
chronique, il faut une la kinésithérapie précoce visent à :E
persistance des anomalies éviter les séquelles La Guyane est une zone de
biologiques (cytolyse (enkystement, fibrose). résistance du paludisme aux
notamment) au-delà du sixième [171] amino-4-quinoléines.
mois. :C [177]
La cirrhose fait habituellement sans commentaire. :C
suite à une hépatite chronique Son plasmodium est
active. Elle ne peut donc se [172] visiblement résistant aux
constituer qu’une à plusieurs :B amino-4-quinoléines
années après l’épisode aigu. Sans commentaire. (Nivaquine®, Flavoquine®)
[166] [173] compte tenu de l’échec de la
:D :ACE prophylaxie correctement suivie
Opacité de la base avec une Il faut éviter le sondage ; on y 50 mg par jour est une dose
courbe de Damoiseau (limite recourt uniquement lorsque le trop faible pour traiter un accès
supérieure concave remontant recueil des urines est impossible palustre simple (on donne 500
vers la périphérie sur le cliché (incontinence). mg par jour pendant 5 jours).
de face) ; elle se prolonge Le premier jet ne doit pas être Il faut traiter son paludisme par
parfois par une ligne bordante. recueilli afin d’éviter au maximum la Méfloquine® (4-quinoléine
L’opacité se confond avec le l’isolement de germes méthanol) efficace contre les
diaphragme dont elle efface la présents sur les muqueuses souches résistantes, par la
limite supérieure. génitales. quinine, ou encore par
[167] [174] l’association d’un sulfamide et
:BC :E de pyriméthamine (Fansidar®).
Sans commentaire. Il existe donc une leucocyturie et La Méfloquine® est le
[168] une bactériurie 10 exposant 5 traitement le plus simple (1,5 g
:AE germes/ml. Le diagnostic ne fait en 3 prises quotidiennes) le
L’évolution prolongée du aucun doute. traitement parentéral n’est pas
tableau depuis 6 mois va contre [175] nécessaire.
C et D. :ABC [178]
Aucun argument Question mal posée. :ACD
épidémiologique pour une Les antibiotiques A B C sont Sans commentaire.
mésothéliome. efficaces sur les bactéries Gram [179]
La transplantation, l’altération négatif, donc théoriquement :E
de l’état général depuis 6 mois, utilisables. Il nest pas question de L’incubation étant
la notion d’une IDR positive traiter une cystite par colistine habituellement de 7 à 12 jours,
malgré l’absence de vaccination parentérale ou gentamicine il peut s’agir d’un accès de
sont en faveur d’une parentérale (la colistine per os primo-invasion tardif en raison
tuberculose. Mais un lupus est n’est pas absorbée). du rôle partiellement protecteur
une autre hypothèse Le Bactrim® est une possibilité possible de la Nivaquine®.
diagnostique, que l’on ne peut thérapeutique, mais il peut C’est d’ailleurs le tableau
rejeter sur les éléments donnés. induire des effets indésirables clinique.
[169] sévères.
:CD Les pénicillines A (ampicilline, [180]
A et B sont des éléments en amoxicilline...) sont efficaces sur :B
faveur d’une tuberculose mais les E. ccli non sécréteurs de Question très “pointue”
n’en sont pas une preuve. bêta-lactamase. C - Correspond à la résistance
L’examen des tubages au direct Dans le cas contraire, on peut Ri.
est souvent négatif, la culture prescrire de l’Augmentin® D - Correspond à la résistance
30
R3. l’infection par le VIH. [192]
[181] [188] :B
:C Le traitement comprend
Les symptômes cliniques sont Question annulée. l’adiazine® (sulfadiazine) et le
caractéristiques dune [189] Malocid® (pyriméthamine) :
pneumonie franche lobaire :AC traitement d’attaque pendant 3
aiguê: le pneumocoque est le La présence de deux bandes semaines puis, traitement
germe le plus souvent isolé d’anticorps dirigés contre deux d’entretien souvent mal toléré
dans ce type de tableau. antigènes d’enveloppe suffit à sur le plan hématologique.
[182] définir la positivité du Western [193]
:AB Blot. Gp li O et Gp 41 sont des :AB
Limage radiologique est glycoprotéines d’enveloppe. P25 La diarrhée du choléra est
effectivement une opacité est la protéine de structure massive “eau de riz” sans
dense, homogène, limitée par majeure du crps. syndrome infectieux avec
les scissures, de type alvéolaire Le stade IV définit le stade déshydratation rapide.
avec un bronchogramme symptomatique ; il est divisé en E - Témoigne de l’hypokaliémie
aérien. sous classes A, B, C, D, E. A en rapport avec une diarrhée
Lopacité n’est pas rétractile (par correspond à la présence de importante.
opposition aux images en signes généraux : fièvre depuis [194]
rapport avec une atélectasie). plus d’un mois, amaigrissement :AB
[183] de plus de i O %, diarrhée de L’amibiase colique se traduit
:BCE plus d’un mois. par un syndrome dysentérique
Sans commentaire. avec selles glairo-sanglantes. Il
[184] [190] n’y a pas de fièvre.
:A :ABCE [195]
L’examen cytobactériologique Les cryptosporidies et :ABCDE
des crachats peut apporter un l’isosporose sont deux affections Ce tableau rare associe
argument lorsqu’un germe fréquentes et redoutables par diarrhée glairo-sanglante, fièvre
prédomine de façon très rabsence de traitement, la élevée, collapsus, possibilité de
importante. dénutrition qu’elles peuvent colectasie avec perforations
Les hémocultures sont positives entraîner. digestives et péritonites.
dans environ 30 % des cas. Mycobacterium avium peut [196]
[185] donner au cours du SIDA, des :ABCDE
:A formes disséminées avec atteinte Les shigelloses réalisent un
Le traitement de première digestive et présence de syndrome dysentérique avec
intention est la pénicilline G. En mycobactéries dans les selles. diarrhée importante, selles
cas d’allergie on prescrit de Les candida souvent retrouvés fécales glairo-sanglantes
rérythromycine (20 % des dans les selles ne sont pas purulentes, responsables dune
pneumocoques lui sont responsables de diarrhée. altération importante de l’état
résistants). [191] général avec déshydratation ; la
[186] :C température est souvent très
:A La cryptococcose est plutôt élevée.
Lapyrexie doit être rapide, responsable de méningites, le [197]
premier critère d’efficacité du CMV d’encéphalites. D - N’est :A
traitement. pas rencontré au cours du SIDA. Sans commentaire.
les images radiologiques La réponse est C par argument [198]
peuvent mettre un mois à de fréquence et par l’aspect :BCD
disparaître ; il peut persister une scanographique : images Lincubation des toxi-infections
séquelle radiologique stable. hypodenses prenant le contraste à salmonelles est de 12 à 24
La toux ne persiste pas après 2 en couronne après injection. Mais heures. Le tableau comporte
semaines de traitement les lymphomes cérébraux une fièvre, des vomissements,
efficace. peuvent prendre cet aspect et des douleurs abdominales, une
[187] c’est l’évolution sous traitement diarrhée liquide fétide.
:ABCDE antitoxoplasmique qui confirmera
Tous ces signes se voient dans le diagnostic.
31
[199] active sur Plasmodium falciparum L’éruption débute sur le tronc
:D résistant ou sur les membres.
Sans commentaire. aux amino-4-quinoléines. [213]
[200] [205] :E
:A :E La période d’état est
La notion d’une obnubilation, de On est surpris du délai de 8 caractérisée par la triade
désordres biologiques semaines, mais un délai aussi suivante : fièvre, éruption,
évocateurs d’une CIVD et d’une long peut s’observer avec escarre au point d’inoculation.
hyperleucocytose sont en certaines souches résistantes à [214]
faveur d’un accès pernicieux la chloroquine. :C
donc à Plasmodium falciparum. [206] C’est le seul examen à visée
[201] :CE diagnostique réalisé en
:B B - l’amodiaquine n’est plus pratique.
On redoute un accès qu’exceptionnellement utilisée en [215]
pernicieux. raison de ses effets indésirables. :A
[202] [207] On peut utiliser pour le
:C :ABCDE traitement : les phénicolés ; les
L’accès pernicieux palustre est Sans commentaire. cyclines ; les macrolides ; la
une cause de CIVD ; la rifampicine ; les
thrombopénie, la fibripénie, la [208] fluoroquinolones, qui ont une
chute du TP sont très :E bonne diffusion intracellulaire.
évocateurs. A - C’est une forme maligne avec [216]
[203] des signes neurologiques. :C
:C B - Il existe une importante Sans commentaire.
En Thaïlande, il existe des altération de l’état général. [217]
souches de Plasmodium C - On n’a pas la notion d’accès :D
résistantes aux amino-4- antérieurs. Le frottis peut être lu en
quinoléines. La Nivaquine® D - S’accompagne d’état de choc quelques minutes. La goutte
n’est pas une prophylaxie et survient au décours d’une épaisse nécessite 24 heures.
adaptée. prise de quinine.
[204] [209] [218]
:D :B :ABD
A et B sont des amino-4- Ri - Disparition des parasites du Les signes de gravité d’un
quinoléines. sang périphérique mais accès palustre sont
La Primaquine® est une amino- réapparition à Ji4 du traitement. - troubles neurologiques, fièvre
8-quinoléine possédant une R2 - Diminution de la parasitémie > 40°C
action sur les gamétocytes à moins de 25 % du taux avant - hépatomégalie
intervenant dans la traitement, sans disparition - hémoglobine < 7 gIdl
transmission à l’anophèle ; elle complète. - bilirubine totale > 50
est très toxique (hémolyse, R3 - Faible ou absence de micromol/l
méthémoglobinémie). diminution de la parasitémie. - créatininémie > 260
Le traitement de l’accès [210] micromol/l
pernicieux repose sur la quinine :B - hyperleucocytose> 12.000
IV. A - Agent de la psittacose. - parasitémie > 2 %.
Les rares souches de D - Agent de la fièvre pourprée [219]
plasmodium résistantes isolées des montagnes rocheuses. :ABDE
en Thaïlande et au Cambodge E - Agent de la maladie de lyme. A - Cette technique permet de
sont plutôt des diminutions de [211] mettre en évidence une faible
sensibilité que des résistances :CDE parasitémie.
vraies. Le réservoir de virus est constitué B - Technique classique pour
C’est peut être la raison pour par les tiques qui le transmettent suivre la parasitémie.
laquelle elle n’est pas proposée à leur descendance, et par les D - L’accès palustre et un
ici. rongeurs sauvages. traitement par la quinine
La Méfloquine® est une 4- [212] peuvent être à l’origine
quinoléine méthanol ; elle est :CD d’hypoglycémie.
32
E - Pour suivre le taux [227] [236]
d’hémoglobine. :ABC :E
[220] Sans commentaire. La confirmation sérologique
:CD [228] n’est pas indispensable devant
A E - N’ont jamais d’indication :A un tel tableau si l’évolution est
au cours d’un traitement anti- Lexistence de signes favorable.
paludéen. neurologiques (obnubilation) et la [237]
B - Se discute en extrême survenue de l’accès au cours :E
urgence au cours des formes d’un traitement prophylactique Les antibiotiques n’ont pas
graves avec hémolyse intense. par Nivaquine, plaident en faveur d’indications en dehors d’une
[221] de P. falciparum. surinfection bactérienne. Le
:BDE [229] Zovirax est efficace sur les
Sans commentaire. :B pneumopathies varicelleuses.
[222] L’obnubilation est un signe
:ABE neurologique et témoigne donc [238]
La macération et les de la gravité de raccès palustre. :B
traumatismes répétés favorisent [230] Cette éventualité doit être
l’infection à Candida. :C dépistée par un examen
[223] La CIVD doit être évoquée clinique répété qui décèlerait:
:A devant la chute du TP et du réascension thermique,
Les autres facteurs favorisant fibrinogène. crachats purulents, signes de
une candidose sont: [231] condensation.
- antibiothérapie, :C [239]
corticothérapie, Sans commentaire. :B
immunosuppression, [232] Leucopénie avec
contraception :D hyperlymphocytose relative.
oestroprogestative Compte-tenu de rexistence d’une [240]
- diabète obnubilation, il serait plus prudent :BCE
- grossesse d’utiliser la quinine par voie B E - Témoignent de
- humidité, macération, acidité. veineuse dont l’action est rhypertension intracrânienne.
[224] beaucoup plus rapide que celle C - Traduit rirritation des
:ABCE du Lariam. méninges.
Les teignes sont dues à des [233] [241]
dermatophytes. :C :E
[225] A et B - Ce sont des Hôte normal de roropharynx, le
:C pneumopathies lobaires. pneumocoque pénètre dans le
A - La mycostatine n’est pas C - L’atteinte pharyngée et système nerveux central par les
absorbée. conjonctivale sont évocatrices de brèches ostéo-méningées.
B - L’amphotéricine B possède l’étiologie virale. [242]
trop d’effets indésirables pour D - Au cours d’une MNI les :A
être prescrite dans cette signes extrapulmonaires sont Sans commentaire.
indication. plus riches. [243]
D - Le métronidazole n’a pas E - Le début est progressif. :AB
d’effet sur les champignons. [234] E - Se discute en association à
E - La griséofulvine n’est active :B A ou B, pendant quelques
que sur les dermatophytes. Les myxovirus et le virus jours, pour augmenter la
[226] respiratoire syncitial sont vitesse de bactéricidie. En cas
:D responsables d’épidémies dans d’allergie on prescrira une
Le kétoconazole peut les collectivités. céphalosporine de 3ème
provoquer: des troubles A - Le début est progressif. génération ou un phénicolé.
digestifs, une hépatite, une [235] [244]
éruption, une diminution de la :C :D
libido, une gynécomastie. C’est l’image radiologique des Seules les méningites à
pneumopathies virales et méningocoques doivent être
atypiques. déclarées.
33
[245] mois et atteint recommandée dans les formes
:D exceptionnellement un an ; celle avec nausées et
L’absence d’élévation de la de P. vivax et P. ovale est de 4 à vomissements. La dihydro-
protéinorachie et l’apparition du 5 ans et celle de P. malariae émétine s’emploie en cas
prurit dix jours après le début du atteint 20 ans. d’échec du Flagyl, per os, par
traitement concordent pour [252] voie 1M. ou S.C.
retenir le diagnostic d’allergie :C [260]
aux antibiotiques. Sans commentaire. :A
[246] [253] La technique
:C :D d’immunofluorescence indirecte
A - Tableau plus brutal, avec La prophylaxie nempêche pas et celle d’hémagglutination
crachats et symptomatologie limpaludation. Elle est inactive passive sont très sensibles et
pulmonaire plus iiche. sur les formes très spécifiques. Elles sont
B - Les cryptosporidies sont à intrahépatocytaires à l’origine des parfois négatives au début de la
l’origine de diarrhées accès de revinscence. maladie.
chroniques. [254] [261]
D - La pneumopathie est : (B) E :AD
exceptionnellement isolée. A: pas de façon définitive INH : 5 mg/kg
E - Moins fréquente que la B : se discute compte-tenu du Rifampicine : 10 mglkg
pneumopathie à P. carinii, elle risque materno-foetal encouru Ethambutol : 20 mg/kg
peut s’y associer. Le tableau est D : la méfloquine nest pas active Pyrazinamide : 30 mg/kg
plus souvent celui d’une sur les formes intra-hépatiques [262]
infection disséminée à CMV, [255] :ABCDE
associant : encéphalite, colite, :A A et D - Ils sont à la recherche
pneumopathie, insuffisance S’il s’agit de P. ovale. d’arguments pour une
surrénale, rétinite. Le diagnostic [256] encéphalopathie hépatique.
est histologique. :E B - Une méningite associée est
[247] Voir question [251]. toujours possible.
:C [257] C - Pour argumenter une
Les pneumocystis sont mis en :D décompensation ventilatoire.
évidence par la coloration de Lamibiase hépatique survient E - Penser à l’hématome sous-
Grocott ou de Gram-Weigert. souvent sans manifestation durai chez ce patient éthylique.
digestive et peut se déclarer [263]
[248] plusieurs années après le séjour :AE
:B en zones d’endémie. Un test dacétylation de
La pentamidine (lomidine) est Lhépatomégalie est isolée (sans l’isoniazide aurait pu déceler un
également efficace par voie splénomégalie, sans ictère). “acétyleur lent’ pour lequel 3
veineuse ou en aérosol. mg/kg dINH sont suffisants.
[249] [258] [264]
:C :ABC :C
Sans commentaire. A - Surélévation de rhémicoupole Les effets secondaires du
[250] diaphragmatique droite avec pyrazinamide sont: intoiérance
:C comblement du cul de sac digestive ; toxicité hépatique
Des rechutes sont fréquentes pieu ra I. hyperuricémie ; léthambutol
en l’absence de traitement B - Mise en évidence d’une peut également être à l’origine
d’entretien (pentamidine en collection liquidienne (la phase d’une hyperuricémie;
aérosol). présuppurative est rhyperuricémie due à ces
[251] exceptionnelle). médicaments est le plus
:C C - Hyperleucocytose à souvent asymptomatique.
Un accès palustre survenant polynucléaires neutrophiles. [265]
plus d’un an après le séjour en [259] :D
zone d’endémie ne peut être du :B C’est le premier diagnostic à
à P. falciparum, ce qui élimine A Le Flagyl est le traitement de évoquer de principe compte-
B D E. La longévité de P. choix (1,5 à 2 g/24 H pendant 10 tenu du tableau. La P.l.T. n’est
falciparum est en moyenne de 2 jours per os). La voie IV est symptomatique que dans 5 à
34
10 % des cas. aigué associe: :AE
[266] - repos au lit pendant un mois, en La prépondérance du
:CE cas de cardite rhumatismale le pneumocoque fait prescrire
C - A la recherche repos doit se prolonger 4 à 6 souvent la pénicilline G en
d’adénopathies médiastinales, mois première intention. Les
du chancre d’inoculation, de - prednisone 2mg/kg/jour jusquà macrolides ont l’avantage d’être
troubles de la normalisation de la VS puis actif sur les légionelles et les
ventilation, dun épanchement diminution progressive mycoplasmes mais dans
pieural. - pénicillinothérapie d’attaque (2 certaines régions 20 % des
millions d’unités/jour pendant 10
E - Si ils sont négatifs, les tests pneumocoques sont résistants
tubercuiiniques doivent être jours) puis dentretien aux macrolides. Le tableau est
répétés. L’allergie n’apparaît (extencilline). ici très évocateur de
qu’un à trois mois après le [273] pneumopathie à pneumocoque
contage. :ABD : hyperthermie brutale, douleur
Lextencilline 1M est thoracique, frisson solennel,
[267] habituellement utilisée (1 200 000 crachats rouillés.
:ABCE unités/2 semaines ; 600 000 [279]
D - Témoigne dune tuberculose unités avant 6 ans). En cas :B
pulmonaire commune d’allergie, on peut utiliser un Pendant 10à l5jours.
(tuberculose pulmonaire de macrolide per os en prise [280]
réactivation). quotidienne. :BDE
[268] [274] Sans commentaire.
:E :ADE [281]
Le traitement de la P.I.T. La forme typique de :BDE
patente est identique à celui de mononucléose infectieuse A - une insuffisance rénale
la tuberculose pulmonaire associe : asthénie profonde, majeure doit conduire à réduire
commune. fièvre, adénopathies, angine. On la posologie des
[269] peut également noter: une céphalosporines de 3ème
:ABE splénonégalie (50 %), un génération.
A B - polyarthrite aiguê fébrile exanthème fugace. [282]
des grosses articulations. [275] :A
E - l’érythème marginé et les :AC La doxycycline doit être ingérée
nodosités de Meynet sont rares. A - Syndrome mononucléosique au cours d’un repas sans
[270] C - Met en évidence des lgM laitage et à distance des
:ACD sériques capables d’agglutiner pansements gastriques.
Le syndrome inflammatoire est des hématies hétérologues [283]
majeur et constant E - Dans les pays occidentaux 20 :ACE
(augmentation de : vitesse de % des adultes sont excréteurs de Sans commentaire.
sédimentation, alpha 2 et virus EBV. [284]
gamma globulines, fibrine, :ABCDE
haptoglobine, (réactive [276] Sans commentaire.
protéine). Les ASLO s’élèvent :BC [285]
de façon importante au cours Les fausses membranes de :C
des dosages répétés. Le l’angine diphtérique peuvent être A B D - Ne permettent pas de
streptocoque A nest blanches ou grisâtres ; elles sont différencier mycobactérium
habituellement pas retrouvé. très envahissantes et fortement tuberculosis d’une
[271] adhérentes. Les fausses mycobactérie atypique.
:ABE membranes de l’angine de la
A - Traduit un épanchement M.N.I. respectent la luette. [286]
important. [277] :ADE
D - Traduit une myocardite :D A - Pour surveiller la toxicité
superficielle. Un traitement par ampicilline au hépatique de l’isoniazide et du
[272] cours d’une M.N.I. provoque un pyrazinamide.
:C rash dans 90 % des cas. D - Léthambutol est rarement
Le traitement de la poussée [278] responsable dune insuffisance
35
rénale. dortoir, éventuellement toute la B - C’est un BGN.
E - Hyperuricémie possible due classe. D - L’antigène O correspond au
au pyrazinamide ou à D - Cet antibiotique a été choisi lipopolysaccharide.
réthambutol. en raison de sa mauvaise [302]
[287] diffusion dans le LCR (pour ne :BE
:C pas On peut également prescrire :
Le pyrazinamide et réthambutol masquer une méningite en cotrimoxazole, ampicilline,
sont arrêtés à la fin du 2ème évolution) et de sa bonne fluoroquinolones.
mois. L’isoniazide et la concentration salivaire (pour C - Les macrolides sont
rifampicine sont poursuivis éradiquer inefficaces sur les
jusqu’à la fin du 6ème mois. les germes du pharynx des entérobactéries.
[288] porteurs asymptomatiques). [303]
:D [295] :E
Il s’agit vraisemblablement de :C Le principe de ce séro-
BK tués par le traitement C’est une entérobactérie diagnostic est basé sur la
(intérêt de la culture). opportuniste. capacité des anticorps sériques
[289] du patient d’agglutiner des
:AD [296] bactéries tuées appartenant
M. tuberculosis est maintenant :AC aux différents sérotypes
souvent considéré comme un A - 2 % des infections urinaires responsables des fièvres
germe opportuniste. nosocomiales. typhoïdes.
[290] C-11%. [304]
:A D - Souvent isolés dans les :ACD
Sans commentaire. urines des patients sondés mais D - Ils correspondent au
[291] rarement responsables de lipopolysaccharide
:B véritables infections. (endotoxine).
On peut y associer pendant [297] [305]
quelques jours un aminoside :D :ABCD
pour augmenter la vitesse de Son métabolite, le A B - Le réservoir de germes
bactéricidie. désacétylcéfotaxime est est strictement humain. La
[292] également actif. contamination peut être directe,
:A [298] ou
B - Bacille gram positif :B plus souvent indirecte par
C - Coque gram positif Sans commentaire. ingestion d’eau ou d’aliments
D - Bacille gram négatif [299] souillés.
E : Bacille gram négatif, :BD C D - Après passage de la
responsable de méningites néo- C - La CMB est la plus faible muqueuse intestinale, les
natales. concentration d’antibiotique germes gagnent les ganglions
[293] détruisant après 18 h de contact lymphatiques mésentériques où
:B à ils se multiplient.
Arrêté du 3 mai 1989 37°C, 99,99% d’une population E - Ils en sont les principaux
Pour la méningite à bactérienne. vecteurs.
méningocoque : éviction D - li existe une relation entre le
scolaire du patient; pas diamètre dinhibition de la [306]
d’éviction des sujets contacts ; croissance bactérienne et la :A
prophylaxie médicamenteuse valeur Les infections urinaires
de l’entourage ; vaccination des de la CMI. nasocomiales sont dues à
sujets contact en cas de [300] - E. Cou 32 %
méningite du groupe A ou C. :AC - Enterococcus sp. 13 %
[294] E - L’efficacité antibiotique - Pseudomonas aeruginosa 10
:AE dépend également du site de %
C - Non, mais certainement les rinfection et de la distribution de - Kiebsiella sp. 10 %
camarades de classe, les rantibiotique. - Proteus-Providencia 9 %.
camarades de jeux, les voisins [301] [307]
de :A C D E :C
36
Sans commentaire. :D méfloquine ou de Ihalofantrine
[308] A - Ne sapplique quaux patients à visée curative.
:D immunodéprimés présentant une D - A débuter le jour du départ.
Sans commentaire. varicelle.
[309] E - Uniquement aux [327]
:B immunodéprimés de l’entourage. :BCE
A - Fréquent chez les patients [318] Sans commentaire.
sondés, même en l’absence :DE [328]
d’infection. A - La majorité des varicelles. :BCD
D E - Ne sont pas spécifiques E - Les varicelles de la femme A - Seulement 30 % des
dune infection. enceinte sont plus fréquemment typhoïdes saccompagnent
[310] responsables d’une d’une coproculture positive.
:A pneumopathie grave. Elles B - Leuconeutropénie
Cf. commentaire question 308 exposent également au risque de habituellement au cours de la
C - Risque de sélection d’une varicelle congénitale. typhoïde.
bactérie résistante. [319] C - Présente dans 70 % des
[311] :BC typhoïdes.
:D Sans commentaire. D - Dissociation du pouls au
Lindication thérapeutique est [320] cours de la typhoïde.
fonction de la symptomatologie :ABC [329]
et de ratteinte du haut appareil A - Ataxie aiguê cérebelleuse (2 :ACD
urinaire. à 3 pour mille). A - Au cours de la brucellose,
E - La sonde doit alors être [321] les hémocultures poussent en 5
retirée si possible. :BD à 8 jours.
[312] A - Le rash cutané de la primo- B - Maladie connue dans le
:C infection au VIH est morbilliforme monde entier.
Lhémoculture est un élément ou urticarien. C - Leuconeutropénie au cours
diagnostic de certitude, positive [322] de la brucellose.
au cours du premier D - Les frissons ne sont pas
septennaire de la maladie, QUESTION ANNULEE. classiques au cours dune
avant l’antibiothérapie. La [323] brucellose.
coproculture nest positive que :ABCE [330]
dans 30 Sans commentaire. :B
% des cas. [324] Sans commentaire.
E - Positif en O au 8ème jour. :B [331]
[313] A - Contrôler d’abord sa sérologie : A B C
:ADE prénuptiale ou de sa première C - En association.
Sans commentaire. grossesse. D - Inactif sur les
[314] B - Sur ses examens prénuptiaux entérobactéries et mauvaise
:D ou de sa première grossesse. concentration urinaire.
Les tâches rosées lenticulaires E - Surtout pas. La grossesse est [332]
sont un signe quasi- une indication majeure à la :C
pathognomonique de la prophylaxie antipalustre. Rifampicine 900 mg le matin.
typhoïde. [325] Vibramycine 200 mg le soir.
[315] :BCDE [333]
:ABDE A - Validité de 10 ans. :D
C - Les entérobactéries sont C - Mais à compter du 10ème La prolongation du traitement
naturellement résistantes aux jour qui suit une primo- au-delà de 6 semaines ne
macrolides. vaccination. réduit pas le risque de rechute
[326] qui est de 5 %.
[316] :CE [334]
:E A B C - Dans un pays du groupe :B
La voie 1M est également Il, la prophylaxie doit être réalisée Sans commentaire.
utilisable pour cet antibiotique. par la chloroquine, en [335]
[317] ayant à sa disposition de la :E
37
Lexpérience clinique collective D - Cet antigène capsulaire serait peut être récusé compte tenu
fixe la durée de traitement à 6 responsable de la résistance à de rantibiothérapie prescrite.
semaines. l’action bactéricide des [349]
[336] macrophages et est à l’origine :ABCD
:ABCE des vaccins actuels. QUESTION ANNULEE.
Sans commentaire. [343] [350]
:ABCD :BC
[337] A, B - Le réservoir de germes est A - Il est primordial d’identifier
:ACE strictement humain. La un germe responsable d’un état
A - L’érythème disséminé signe contamination peut être directe, septique.
l’érythrodermie. ou plus souvent indirecte par B - Un pourcentage de
B - On observerait un érythème ingestion d’eau ou d’aliments leucocytes contenant des
scarlatiniforme associé à souillés. bactéries supérieurs à 5 % est
l’énanthème. C, D - Après passage de la un excellent
C - Toxidermie muqueuse intestinale, les germes critère d’infection pulmonaire.
érythrodermique. gagnent les ganglions C - Colorations de Gram-
[338] lymphatiques mésentériques où Weigert, de Grocott ou
:AD ils se multiplient. technique
Pour argumenter une MNI. E - Au contraire, les porteurs dimmunofluorescence.
- A. Syndrome sains sont des vecteurs [351]
mononucléosique. importants de la maladie. :A
[339] [344] Les infections bactériennes
:ABC :ABE sont les plus fréquentes chez
E - Plus souvent à l’origine C - Le pneumocoque n’a pas de les patients neutropéniques. Le
d’urticaire exceptionnellement à tropisme digestif. début brutal, l’existence d’un
l’origine de toxidermies. D - Mis en évidence par des foyer clinique sont d’autres
A, B et C - Le sont techniques immunologiques ou arguments pour une étiologie
fréquemment. virologiques. bactérienne.
[340] [345] [352]
:E :ABCDE :BDE
Aucun examen n’apporte A - 5 % des cas. A, C - Sont toujours sensibles
d’éléments diagnostiques B - 3 % des cas. aux céphalosporines de 3ème
formels. C - Origine endotoxinique. génération.
[341] D - Tuphos grave, comateux [353]
:ABCD parfois. :ABCD
B - L’éruption est alors plus E - Exceptionnelles. E - N’occasionne pas de
fugace, moins intense, sur le diarrhées. En fait, l’importance
tronc et la racine des membres, [346] de Ihyperéosinophilie et
non :BCDE l’intervalle de 3 mois orientent
prurigineuse. B - L’ofloxacine permet une fortement vers une anguillulose.
C - La fréquence du rash de la meilleure bactéricidie [354]
MNI atteint 90 % en cas de intracellulaire et une meilleure :DE
prise d’ampicilline. éradication des germes chez les A, B, C - Les sérologies des
E - Au cours de la MNI la porteurs sains. nématodoses sont
corticothérapie est indiquée [347] d’interprétation difficile en
dans les formes avec : oedème : A B C D raison de
pharyngé, complications Le vaccin tend à être supplanté nombreuses réactions croisées.
hématologiques, neurologiques par un vaccin injectable [355]
ou cardiaques. polysaccharidique, élaboré à :BE
[342] partir de rantigène Vi de B - Pour un examen
:CDE Salmonella typhi. parasitologique et une
A, B, E - Entérobactérie, donc [348] coproculture.
bacille à Gram négatif, :E E - Pour la sérologie de
pathogène spécifique, Secondairement, le diagnostic de bilharziose.
strictement humaine. pneumonie à pneumocoques
38
[356] :ABCD Cette modification peut se
:B Sans commentaire. traduire par une diarrhée et
B - L’efficacité du Solaskil® est l’apparition d’une candidose.
excellente dans l’ascaridiose. [366] [376]
Sont également efficaces :AB :ADE
Combantrin® et Fluvermal®. A - Traduit la réaction selon un B - Il faut une gélose enrichie
[357] mode inflammatoire particulier à avec du sang cuit.
:C un foyer infectieux à C - Ils sont pathogènes
25 mg/kg à mâcher le soir 3 à 4 Streptocoque. exclusivement pour l’homme
jours de suite, une 2ème cure B - Traduit la dissémination qui constitue le seul réservoir
doit être entreprise 3 semaines lymphatique de l’infection. naturel de
plus tard. C, E - L’érysipèle peut prendre un germes.
[358] aspect bulleux. D - Les pili jouent un rôle
:A D - Les signes locaux et capital dans l’attachement des
Le Fluvermal® est également généraux sont trop importants. bactéries aux cellules hôtes.
efficace. [367]
[359] :A [377]
:E La pénicilline G est l’antibiotique :C
Le Biltricide® est efficace sur de choix pour le traitement des Le Prototapen® comprend 3,5
tous les schistosomes. érysipèles. gr dampicilline et 1 gr de
[360] [368] probénécide qui retarde
:E :B l’élimination urinaire de
Le Biltricide est actif sur les 4 A, B, D - Les aminosides sont lampicilline.
espèces. inactifs en monothérapie sur les [378]
[361] streptocoques. :ABCE
:ACDE [369] A-2 à 4 gr 1M.
B - C’est un BGN. :CE B - 1 gr 1M.
D - L’antigène O correspond au L’érysipèle est une réaction C -2,5 gr P0.
lipopolysaccharide. inflammatoire à un foyer D - La bêta-lactamase.
[362] streptococcique de voisinage. plasmidique inactive la péni G
:BE [370] et lampicilline.
On peut également utiliser le :D E - 300 mg P0.
cotrimoxazole, lampicilline, les QUESTION ANNULEE. [379]
fluoroquinolones. [371] :AB
[363] :ACD A - Sérogroupes D à K.
:E QUESTION ANNULEE. B - Uréaplasma uréalyticum.
Le principe du séro-diagnostic [372] E - Agent du Rouget du Porc.
est basé sur la capacité des :CD [380]
anticorps sériques du patient QUESTION ANNULEE. :CDE
d’agglutiner des bactéries tuées [373] A - Elle doit être obtenue à
appartenant aux différents :ADE chaque fois que c’est possible.
sérotypes responsables des Les fluoroquinolones ont une B - Inutile, les prélèvements
fièvres typhoïdes. meilleure bactéricidie et sont plus doivent être examinés le plus
[364] efficaces pour éradiquer les vite possible.
:ACD germes et éviter le passage au D - TPHA et VDRL vers le
A - Les anti-O apparaissent stade de porteur chronique. 10ème jour du chancre et
vers le 8ème jour et les anti-H [374] répéter au 21ème jour.
vers le 10ème-12ème jour. :BD E - Anticorps fluorescents ou
C - Ce sont les antigènes La fièvre typhoïde est une coloration à l’argent.
flagellaires. septicémie d’origine lymphatique. [381]
D - Ils correspondent au La bile est un gîte fréquemment à : B D
lipopolysaccharide l’origine du portage chronique de A - Gram négatif.
(endotoxine). salmonelles. C - Elle est possible in vivo
[365] [375] (orchite de lapins).
:C D - Les mammifères peuvent
39
être injfectés humaines. E - Les examens Par ordre de fréquence, les
expérimentalement. biologiques contribuent étiologies des érythèmes
[382] amplement à porter le diagnostic. noueux sont en France
:C [389] - Sarcoïdose.
Kline et VDRL sont des :ABDE - Origine indéterminée.
réactions non spécifiques. B - Gélose au foie de boeuf. - Streptococcique.
[383] C - En 5 à 8jours. - Yersiniose.
:ACE D - A l’origine de réactions [398]
A C D - FTA positif au 8ème sérologiques croisées. :B
jour. TPHA vers le 12ème jour. E - Testées par IDR à la mélitine.A - Adénopathies non
VDRL et Kline vers le 20ème [390] symétriques.
jour. Nelson à la fin de la 6ème :C B - Adénopathies
semaine après l’apparition du Tout syndrome méningé fébrile interbronchiques bilatérales
chancre. impose une ponction lombaire en symmétriques.
E - LEAD, MNI... urgence. [399]
[384] [391] :DE
:ABC :BD La pénicillinothérapie de tout
B - La prudence fait pratiquer A - Responsable de méningite érythème noueux nayant pas
l’injection à une semaine purulente. fait la preuve de son origine est
d’intervalle. B - Herpès simplex, herpès de règle. Dans rhypothèse
C - Et toutes les sérologies zoster, CMV, VIH, adénovirus, d’une sarcoïdose, révolution
peuvent se négativer. entérovirus, myxovirus, rage, des lésions est spontanément
D - Les cyclines sont un arbovirus. favorable.
traitement efficace de la C - Tableau de pie-mérite [400]
syphillis. basillaire. :C
E - On utilisera les cyclines, E - Méningite purulente néo- C’est une entérobactérie
sauf chez la femme enceinte natale. opportuniste.
(érythromycine). QCM difficile car toute méningite [401]
[385] peut saccompagner du tableau :ACD
:AB clinique présenté. Le germe le plus souvent
Les sérologies positives à des [392] responsable des infections
taux élevées évoquent une urinaires nosocomiales est E.
brucellose aiguê. Les QUESTION ANNULEE. Coli.
hémocultures poussent en 5 à 8 [393] [402]
jours au cours d’une brucellose. :ACD :D
A - Test immunoenzymatique. Son métabolite, le
[386] D - Témoigne dun processus désacétylcéfotascime.
:D infectieux viral non spécifique. [403]
B - Intéressant pour porter le E - Effet cytopathogène en 2 à 3 :B
diagnostic de brucellose jours. Sans commentaire.
chronique. [394] [404]
C - Traitement de la brucellose :C :BDE
chronique. Par voie veineuse : 10 mg/kg C - La CMB est la plus faible
[387] toutes les 8 heures. concentration dantibiotique
:BD D - Anti-C MV. détruisant après 18 h de
A - Inefficaces en pratique [395] contact à
clinique malgré une bonne :A 37°C,
activité in vitro. B - Les lésions histologiques sont 99,99 % d’une population
En pratique : association hypodermiques. bactérienne.
doxycycline-rifampicine. D - Une relation est établie
[388] [396] entre le diamètre d’inhibition de
:ACD :ABC croissance et la valeur de la
B - L’infection des ovins, QUESTION ANNULEE. CMI.
coprins, porcins et bovidés est à [397] E - Si la CMB est proche de la
rorigine des infections :ABCDE CMI, l’antibiotique est
40
bactéricide pour la souche
étudiée.
[405]
:AC
Sans commentaire.

41
Médecine légale

[1] confié, mais tout ce qu’il a vu, collective.


:E entendu ou compris. [13]
Evident. [6] :B
[2] :C Le résultat de ces examens ne
:E Le remplaçant est considéré doit pas bien sûr être
A - Seulement à la demande du comme travailleur indépendant communiqué au conjoint.
patient et dans son intérêt. exerçant sa profession libérale de [14]
B - Seulement avec l’accord du ce fait il engage sa responsabilité :C
patient. professionnelle. Il est Les réfugiées politiques sont
C - Seulement à la demande du indispensable qu’une assurance, dispensées des conditions de
patient et dans son intérêt. conclue par le remplacé ou le résidence.
D - En aucun cas. remplaçant, couvre la [15]
[3] responsabilité de ce dernier :CD
:BCD pendant la durée de ses La mort du nourrisson est soit
B - Responsabilité civile. fonctions. explicable: infection pulmonaire
C - Responsabilité disciplinaire. [7] aiguê ou toute autre pathologie,
D - Responsabilité pénale. :A soit inexplicable: aucune lésion
A - La responsabilité Le chef de service peut refuser le n’est retrouvée à l’autopsie et
administrative nintervient que transport si la mort pose un Ion invoque un
pour les médecins exerçant en problème médico-légal, ou si elle dysfonctionnement du contrôle
milieu est due à une maladie cardiorespiratoire pendant le
hospitalier. contagieuse. S’il y a eu des soins sommeil. B est discutable
E - Le Tribunal des conflits est de conservation du corps, le délai rexistence de régurgitation de
chargé d’attribuer la est de 36 heures. lait dans les voies aériennes est
compétence administrative ou [8] banale, agonique, nexpliquant
judiciaire :B le décès que dans de rares cas.
dune affaire. L’assurance peut prendre en Les inhalations ne font souvent
[4] charge le règlement du qu’accompagner le décès. Le
:CE dommage. thymus est toujours volumineux
L’expertise médico-légale d’une chez l’enfant.
intoxication oxycarbonée [9] [16]
mortelle est caractéristique :A :CDE
- aspect rose ou rouge de la Lorsque le certificat est effectué Sans commentaire.
peau sur demande de la présumée [17]
- aspect carminé de tous les victime, il doit lui être remis en :ABC
viscères main propre et jamais à un tiers. A - Le secret professionnel est
- aspect rouge groseille du sang S’il s’agit d’une mineure, il doit inclus implicitement dans le
- poumons oedémateux. être remis à la personne qui a serment dHippocrate.
Presque toutes les lésions autorité. B - Loi Cadre A 378 du Code
viscérales se résument à une [10] Pénal (21/2/1 944).
congestion intense avec parfois :D C - Article 11 du Code de
manifestations purpuriques. B - La réponse est discutable, il Déontologie : le secret
[5] s’agit de la théorie du secret professionnel (médical) institué
:ABCDE partagé. dans lintérêt
Le secret professionnel institué [11] des malades s’impose à tout
dans l’intérêt des malades :BC médecin dans les conditions
s’impose à tout médecin dans Sans commentaires. prévues par la loi.
les conditions établies par la loi. [12] [18]
Le secret couvre tout ce qui est :A :B
venu à la connaissance du Labsence de diarrhée est un 1 - L’Ordre est investi d’un
médecin dans l’exercice de sa élément important de diagnostic pouvoir disciplinaire prévu par
profession, c’est-à-dire non différentiel avec une intoxication le Code de la Santé Publique,
seulement ce qui lui a été alimentaire, en cas d’intoxication auquel chaque médecin doit se
1
soumettre. Les médecins inspecteurs confusion mentale (A,c) avec
3 - Article 405 : cet article régionaux de la santé doivent délire
réprime l’escroquerie pouvant vérifier: onirique (D) et une
se rencontrer dans le domaine - le nombre de bulletins déshydratation secondaire (E).
de statistiques de déclaration d’IVG [33]
fausses cotations volontaires - la régularité des envois de :CDE
d’actes vis-à-vis d’organismes bulletins A - L’infanticide est juge en
sociaux (sécurité sociale, etc...). - la qualité de remplissage des cour d’assises.
bulletins (Circulaire de la DGS du B - L’infanticide n’est pas un
[19] 22/4/1 980). délit mais un crime.
:B [26] c - La définition : c’est le
2 - Le refus de prise en charge :E meurtre ou l’assassinat d’un
par le médecin doit être exprimé Le médecin témoin, qui doit enfant nouveau-né.
dès le premier entretien. toujours se rendre aux D - La mort doit avoir été
4 - Le consentement parental convocations de magistrats, peut causée volontairement,
ou celui du représentant légal refuser de répondre à certaines activement. Dans la
pour les mineures est questions en invoquant le secret jurisprudence, est
obligatoire professionnel. qualifié de nouveau-né, l’enfant
avant une I.V.G. [27] venant de naître et non inscrit
[20] :C sur les registres de l’état civil.
:C C’est l’officier d’état civil qui Après cette inscription, il s’agit
Le permis d’inhumer est délivré délivre le permis d’inhumer au vu d’un homicide volontaire.
par rofficier d’état civil au vu du du certificat de décès. E - Le nouveau-né doit avoir
certificat de décès établi par le [28] vécu pour parler d’infanticide.
médecin :C Ceci est confirmé par
[21] On conseille habituellement l’autopsie.
:D l’emploi de pansements [34]
Au plan disciplinaire, le médecin gastriques. :B
dépend du Conseil de rOrdre En ce qui concerne les
des Médecins. [29] mineures, le consentement de
Le Conseil Départemental de :C la patiente doit être
rOrdre des Médecins instruit Le CO se fixe sur l’hémoglobine accompagné du consentement
l’affaire et le Conseil Régional pour former une combinaison de l’un des parents ou du
en première instance tranche stable, réversible, la représentant légal mais son
celle-ci. carboxyhémoglobine. L’affinité de consentement personnel doit
[22] l’hémoglobine pour le CO est 230 être signifié en l’absence d’une
:ABE fois supérieure à celle pour tierce personne.
A - Dérogation au secret l’oxygène d’où une hypoxémie [35]
professionnel. par blocage réversible des sites :D
B - L’hospitalisation permet de de fixation de l’oxygène. Cette règle est valable soit pour
confirmer la suspicion clinique [30] augmenter les doses de la
et d’écarter l’enfant du milieu :C substance stupéfiante déjà
familial. La glafénine donne une oligo- prescrite soit pour prescrire une
E - Dérogation au secret anurie à diurèse conservée par autre substance stupéfiante.
professionnel. nécrose tubulaire, lors d’un Elle vaut également lorsque la
[23] surdosage (toxicité tubulaire première prescription a été
:ABC directe). délivrée par un autre médecin,
D - Abolition des réflexes [31] le deuxième médecin devant
osteotendineux. :C toujours s’assurer de cette
[24] Au contraire, on retrouve une éventualité.
:B insomnie, une agitation. [36]
A connaître. Loi du [32] :E
17Janvier1975. :B Le sujet est au contraire
[25] Le syndrome de sevrage insomniaque, agité. Le delirium
:D alcoolique comporte une tremens est une confusion
2
mentale avec délire onirique 1000) est systématique si le QRS seulement ce qui lui a été
s’accompagnant d’une à une durée supérieure ou égale confie mais aussi ce qu’il a vu,
déshydratation secondaire. à 0,12 seconde dans les entendu ou compris.
[37] intoxications par les tricycliques. [49]
:D [45] :E
Les examens prénataux :D A - Une pièce justificative de
obligatoires ont lieu Les certificats de non contagion résidence en France depuis
- avant la fin du 3e mois et de bonne santé apparente ne plus de 3 mois est obligatoire
- au cours du 6e mois sont pas prévus par la loi. pour
- au cours des 15 premiers [46] les étrangères.
jours du 8e mois. :ACDE B - Les mineures doivent avoir,
Les arguments retenus comme outre leur consentement, celui
[38] ayant une valeur sont : le d’un des parents ou du
:E relâchement musculaire, la représentant légal.
A - Elle concerne les deux dilatation des sphincters c D - Aucun rapport.
époux. pupillaires et anal, la chute de la E - L’avortement doit avoir lieu
B C D - Concernent la femme mâchoire, l’abolition de toute avant la fin de la 10ème
(groupe ABC, rhésus, sensibilité, l’absence de semaine de grossesse.
recherche d’agglutinines respiration et de circulation. La [50]
irrégulières). rigidité cadavérique survient :A
[39] entre 2 et 8 heures après la mort. Avant une IVG, la femme doit
:BC La lividité survient 3 à 6 heures fournir obligatoirement:
Le transport de corps sans mise après la mort. La déshydratation - le certificat médical de
en bière est possible en se traduit par l’apparition de consultation initiale
rabsence de soins de plaques parcheminées. - l’attestation d’entretien social
conservation dans le délai [47] - la demande écrite de la
maximum de 18 heures après le :ABC femme (faite en dehors de la
décès et dans un rayon de 200 AB - Article 319 : concerne présence d’une tierce personne
km, à partir d’un hôpital et après l’homicide involontaire provoqué en cas
accord du chef de service et du par maladresse, imprudence, de mineure)
directeur de l’hôpital ; un inattention, négligence. - le consentement de l’un des
certificat doit auparavant C - Article 317 du Code Pénal : parents si la femme est
attester de la non-contagiosité avortement provoqué en dehors mineure
du corps et de sa non- des textes légaux en vigueur - une pièce justificative de
putréfaction. sur l’interruption de grossesse (le résidence en France depuis
[40] délai maximum légal est de 10 plus de 3 mois pour les
:ACE semaines de grossesse). étrangères.
Evident. D - L’IVG nécessite l’accord de la [51]
[41] femme seulement. :C
:CDE E - Le médecin a une obligation La loi du 8/4/1 983 a fixé à 0,80
En cas de danger pour les de moyens mais pas de résultats, g par litre de sang le taux
enfants, le médecin est délié du dans l’exercice de son d’alcoolémie sanctionnable
secret professionnel. métier. pour conducteur au titre des
[42] délits.
:A [48] [52]
Sans commentaire. :C :C
[43] Le secret médical est absolu, Les détartrants sont des acides
:A sauf dérogation légale, et il forts. Le mélange intempestif
On doit effectuer la prise de s’impose à tout médecin. Le d’eau de javel et d’acide libère
sang en présence de l’autorité secret médical n’est pas des gaz chlores source
requérante. opposable au malade. Le secret d’oedème pulmonaire lésionnel,
[44] médical couvre tout ce qui est de bronchospasme, de
:B venu à la connaissance du conjonctivite, de bronchite et de
Une perfusion de lactate de médecin dans l’exercice de sa pneumopathie aiguê.
sodium molaire (à 112 pour profession, c’est-à-dire non [53]
3
:A des soins consciencieux, attentifs l’ordonnance, à l’intéressé ou
Sans commentaire. et conformes aux données éventuellement au tiers
[54] acquises de la science. Il y a responsable, tuteur ou parent
:D obligation de moyens mais non d’un mineur ou incapable
L’évacuation gastrique est pas de résultats. La conséquence majeur
contre-indiquée, comme pour du procès est une indemnisation - il est rédigé sur papier libre.
tous les produits irritants ou financière. [59]
caustiques, car le second C - Responsabilité disciplinaire :D
passage oesophagien aggrave devant le Conseil de rOrdre: le La morphine est un
les lésions caustiques dont le Conseil départemental instruit vasodilatateur: le surdosage
pronostic est plus péjoratif sur raffaire, le Conseil régional en entraîne un collapsus
l’oesophage que sur l’estomac. première instance tranche celle- vasculaire et une bradycardie.
D’autre part, l’eau de javel ci. [60]
diluée est neutralisée par D - Responsabilité administrative :A
l’hyposulfite de sodium que l’on : la responsabilité administrative A - A partir d’une alcoolémie
trouve chez le pharmacien ou à est engagée du fait de raction égale a 0,80 gfl, il y a délit pour
défaut chez les photographes des agents publics : le procès se le conducteur.
en tant que fixateur déroule devant un tribunal B C D E - Le taux d’alcool dans
photographique. En cas administratif entre un particulier l’air expiré est, au même
d’ingestion d’eau de javel et un hôpital. Il existe cependant moment et dans les mêmes
concentrée, tout geste est des fautes détachables du unités
interdit, l’hospitalisation pour service, si remployé commet un 2000 fois plus faible que le taux
endoscopie doit être immédiate. acte contraire à toutes les règles sanguin.
[55] professionnelles, aux impératifs [61]
:C les plus élémentaires de la :DE
Les neuroleptiques ne sont conscience. L’intoxication méthylique aigué
responsables d’aucune E - Entre le médecin et la associe un coma, une acidose
toxicomanie. La toxicomanie ou Sécurité Sociale, existe une métabolique avec trou
pharmacodépendance suppose convention (facultative) par anionique, des signes
la consommation répétée d’une laquelle le médecin &engage à oculaires: papilles
drogue qui entraîne, dans des suivre les dispositions prévues oedémateuses évoluant vers
délais plus ou moins rapides, le dans la nomenclature générale l’atrophie et la cécité.
désir contraignant de des actes professionnels et à en D - Caractéristiques des
consommer le produit et de s’en utiliser les cotations. toxiques caustiques.
procurer par tous les moyens, la [57] E - Evocateur d’intoxication par
tendance spontanée à :E l’éthylène glycol.
augmenter les doses du fait de A B - Intoxication oxycarbonée
l’adaptation de l’organisme aux seulement. [62]
effets de la drogue (tolérance), C D - Intoxication alimentaire :ABDE
l’apparition d’un asservissement staphylococcique seulement. Le certificat bleu comporte deux
physique et psychologique E - Les vomissements associés parties détachables:
(phénomène d’assuétude), aux céphalées et aux troubles de - la première permet au
enfin l’apparition d’un syndrome l’équilibre constituent la médecin d’attester que la mort
somatopsychique d’abstinence triade clinique précoce de est réelle et constante : elle sert
lorsque cesse la consommation. l’intoxication au CO. à établir le permis d’inhumer.
[58] Elle mentionne le nom, le
[56] :E prénom, rage, le domicile,
:ABD Tout certificat doit comporter: l’heure du décès
A - Responsabilité pénale, - la signature lisible et - la seconde partie est
jugée par la Chambre l’identification complète du confidentielle et précise la
Correctionnelle du Tribunal de médecin cause de la mort et est
Grande Instance - ridentification du demandeur adressée à la DDASS puis au
B - Responsabilité civile : il y a - être rédigé en langue française service de statistiques des
contrat entre le médecin et le - être remis en mains propres, à causes de maladie à rINSERM.
malade : obligation de donner la date mentionnée sur Cette partie est anonyme.
4
C - Un enfant est dit viable s’il a doit indiquer ni le nom de la femme ou qu’il existe une forte
plus de 6 mois de gestation. En mère, ni le lieu de probabilité que l’enfant à naître
cas denfant viable mort-né, l’accouchement. La déclaration soit atteint d’une affection d’une
raccoucheur rédige un certificat des morts-nés et des enfants particulière gravité, reconnue
permettant à l’officier d’état-civil morts avant l’inscription sur les comme incurable au moment
de dresser un acte denfant sans registres d’état civil est du diagnostic
vie. également obligatoire (mais sur - l’un des deux médecins doit
[63] le registre des décès). Un exercer son activité dans un
:AE certificat est toujours remis en établissement d’hospitalisation
A - Article 28 de la loi du mains propres à l’intéressé. public ou privé satisfaisant aux
31.12.70. “Les établissements [66] conditions de l’article L 176,
d’hospitalisation publics sont :B l’autre doit être inscrit sur la
tenus de liste d’experts près de la cour
Il faut toujours tenir compte d’une
communiquer le dossier des tentative de suicide car elle de cassation ou près d’une cour
malades hospitalisés ou reçus traduit une souffrance de d’appel
en consultation externe au l’individu. - l’IVG doit être acceptée par la
médecin traitant désigné par le [67] mère (D)
malade ou sa famille. :C - si la femme est mineure, le
D - Les informations à caractère L’infanticide doit réunir 3 médecin doit obtenir en plus le
médical ne peuvent être conditions consentement du mari ou de la
communiquées à l’intéressé - il s’agit d’un nouveau-né (non personne ayant la puissance
que par encore inscrit sur les registres paternelle.
l’intermédiaire d’un médecin d’état civil) [70]
designe à cet effet. - ce nouveau-né doit avoir vécu :B
E - Le juge d’instruction peut - la mort doit avoir été causée Tout docteur en médecine peut
saisir un dossier médical mais il volontairement, activement ainsi être requis en cas de
est soumis au secret (meurtre ou assassinat) excluant flagrant délit, violence (examen
professionnel également. les du blessé), mort suspecte,
[64] morts secondaires à des défauts accident avec suspicion
:ABCDE de soins, par ignorance, par d’intoxication alcoolique. La
En cas de coups et blessures omission qui sont alors qualifiés réquisition peut être orale ou
involontaires ou accident de la d’homicides involontaires. écrite. Le médecin requis ou
voie publique, si ITT est [68] commis agit alors en qualité
inférieur à 3 mois il y a :C d’expert-auxiliaire de la justice.
contravention (Tribunal de L’éthanol est absorbé dans Le refus de répondre à une
Police) ; si l’ITT est supérieur à l’estomac, le duodénum et réquisition est sanctionnée
3 mois, il y a délit (Tribunal de surtout dans le jéjunum. (responsabilité pénale).
Grande Instance ; Chambre L’absorption simultanée d’alcool [71]
Correctionnelle). et de sucres diminue l’absorption :ABE
Pour les coups et blessures intestinale de l’alcool, de même A B E - Sont les signes
volontaires, la limite est de 8 en cas d’absorption d’eau ou de précoces caractéristiques de
jours (ITT> 8 jours : délit). repas simultané. L’absorption l’intoxication au CO, de même
[65] d’alcool est augmentée si le sujetque
:C est à jeun. l’apparition de troubles de
Le médecin n’est tenu à la l’équilibre.
déclaration de naissance: [69] C - Les téguments prennent
- que si le père est absent, :ABE une teinte rouge cochenille
décédé ou inconnu Linterruption thérapeutique de caractéristiques, il n’y a pas de
- que s’il a assisté à grossesse ne peut être pratiquée cyanose.
l’accouchement ou à la que dans les conditions suivantes D - Absence de diarrhée.
délivrance. - IVG peut être pratiquée à toute [72]
Quand l’obligation de époque si deux médecins, après :CE
déclaration le met en conflit examen et discussion, attestent Le trichloréthylène est un
avec celle du secret que la poursuite de la grossesse solvant chloré.
professionnel, le médecin ne met en péril grave la santé de la A - Coma calme.
5
B - Sans rapport. papier libre, après examen du secondaire à l’affinité du CC
D C - Le risque de troubles du malade, ils sont signés et datés pour l’hémoglobine (200 fois
rythme cardiaque est majeur et et remis en mains propres au supérieur).
contre-indique formellement le patient, comme pour tout C - La triade précoce associe
amines pressives qui aggravent certificat médical. céphalées, vomissements et
les troubles cardiaques. [78] troubles de l’équilibre ainsi
E - Ces troubles cardiaques :A qu’une
sont au contraire traités par desLa juridiction administrative est asthénie. Elle évolue vers un
bêta-bloquants. requise en cas de faute coma profond, calme, une
[73] concernant un médecin travaillant hypertonie, des signes
:B dans le secteur public. pyramidaux.
Voir réponses précédentes [79]
[74] :B [85]
:C Le transport ne peut avoir lieu :BDE
L’eau de javel dilué est un qu’après déclaration du décès et A - Le deuxième volet du
irritant mineur qui ne provoque élimination d’un problème certificat de décès qui précise
pas de complications. Ici la médico-légal et d’une mort par les causes de la mort est
maladie contagieuse
notion d’ingestion est incertaine. confidentiel, et anonyme, il est
Aussi le rinçage de la bouche à E - Le transport avant mise en adressé à rINSERM. Le
l’eau et l’interdiction de faire bière doit s’effectuer dans un premier volet qui atteste que la
vomir l’enfant sont les deux rayon de 200 km et dans un délai mort est réelle et constante, ne
conseils immédiats à donner, maximum de 18 heures après le comporte que le nom, le
avant de voir l’enfant lui-même décès en l’absence de soins de prénom, l’âge, le domicile ainsi
en consultation. conservation (et de 36 heures en que 1heure du décès. Il est
[75] cas de soins de conservation). destiné à l’officier d’état civil
:BCDE [80] pour le permis dinhumer.
A - Une femme étrangère :B B D E - Sont des certificats
bénéficie de la possibilité d’IVGVoir Q.C.M précédent. descriptifs dont la délivrance
à condition de fournir une pièce [81] est obligatoire car prescrits par
justificative de résidence en :C les lois et règlements.
France depuis plus de 3 mois Sans commentaire. C - Ce certificat doit être remis
(sauf s’il s’agit d’une réfugiée [82] en mains propres à la victime :
politique). :E s’il était remis à un tiers, il y
Il s’agit d’un antagoniste pur et aurait violation du secret
[76] spécifique des professionnel. En principe, une
:AB morphinomimétiques sans effet fois le certificat de décès signé,
Lintoxication par réthylène agoniste. le médecin ne peut plus délivrer
glycol comporte [83] de certificats médicaux après le
- des troubles neurologiques: :ABCDE décès du malade : le secret
coma hypertonique, La muqueuse oesophagienne est nest pas levé par la mort du
convulsions, oedème cérébral beaucoup plus fragile que la malade.
- des troubles cardiovasculaires muqueuse gastrique vis-à-vis [86]
: collapsus, troubles du rythme, des caustiques d’où l’interdiction :ABCE
myocardite de faire vomir en cas d’ingestion La déclaration obligatoire
- une atteinte rénale : de caustiques. nominale concerne les sujets
tubulopathie aigué anurique ou AB - Apparaissent a la période atteints de syphilis et refusant
à diurèse conservée aiguê. de se traiter ou risquant de faire
- une acidose métabolique C - Est la complication majeure courir à un tiers un risque grave
(acide lactique). tardive. de maladie vénérienne. Loi du
[77] DE - Sont des lésions aiguès 3 1.12.42.
:C pouvant se compliquer au [87]
Les certificats descriptifs sont maximum de perforation. :E
faits à la demande du malade. [84] Gaz incolore, inodore et sans
Ils ne doivent jamais porter de :AC saveur, roxyde de carbone est
diagnostic. Ils sont rédigés sur A - L’hypoxie aigué est produit par toute combustion
6
incomplète du carbone. paralysie musculaire et un coma caustique dilué.
[88] faisant choir lintoxiqué et D - Sans commentaire.
:E déterminant une compression E - L’estomac résiste mieux aux
LIVG est obligatoirement des muscles. caustiques que l’oesophage
pratiquée par un médecin dans 4 - lschémie myocardique mais il peut être le siège de
un établissement hospitalier secondaire à l’anoxie tissulaire lésions érosives et congestives,
public ou privé satisfaisant aux diffuse. au maximum d’une perforation.
dispositions de rarticle L 176 du [90] [94]
Code de la Santé agréé pour :C :ABD
recevoir des femmes enceintes. Un exemplaire est remis à la A - Le consentement du malade
Elle comporte obligatoirement: femme et un exemplaire est aux soins proposés est une
- une consultation initiale : fixe gardé par chacun des deux exigence déontologique
l’âge de la grossesse. Si celle-ci médecins ayant établi le fondamentale. Celle-ci respecte
date de moins de 10 semaines certificat. le principe selon lequel toute
de gestation, le médecin personne est fondée à
prévient des risques encourus [91] s’opposer à ce que l’on porte
éventuellement par rIVG, il :A atteinte, contre son gré, à son
remet un dossier-guide, Lintoxication au trichloréthylène intégrité physique, mentale
adresse la femme dans un est caractérisé par des troubles même si son intérêt semble le
établissement dinformation, lui cardiaques, en particulier la justifier.
remet un certificat initial, il doit fibrillation ventriculaire mais B - La responsabilité
préciser à la femme sil ne également extrasystoles, flutter contractuelle du médecin libéral
désire pas pratiquer l’IVG lui- auriculaire. Ces troubles du est un engagement à donner
même des ce moment. rythme contre-indiquent des soins consciencieux,
- une consultation dans un formellement les amines attentifs, en rapport avec les
établissement d’information qui vasopressives qui risquent progrès les plus récents de la
est obligatoire. Ce centre remet d’aggraver ceux- ci. On utilise les science. Il y a obligation de
à la femme une attestation bêtabloquants par voie moyens et non de résultats.
nominative, à l’issue de la intraveineuse. CD - Le délai de prescription en
consultation. [92] matière de responsabilité civile
Les documents obligatoires :D est de trente ans.
avant rIVG, remis à La réalisation de chaque IVG doit [95]
l’établissement hospitalier sont: donner lieu à une déclaration :A
* le certificat médical de établie par le médecin qui l’a Le permis d’inhumer est signé
consultation initiale pratiquée. Cette déclaration par l’officier d’état civil au vu du
* lattestation d’entretien social anonyme est envoyée dans un certificat de décès, établi par le
* la demande écrite de la délai d’un mois au médecin médecin, excluant tout
femme inspecteur régional de la santé problème médico-légal.
* le consentement d’un parent par l’établissement hospitalier L’inhumation ou la crémation ne
en cas de mineure public ou privé. peuvent avoir lieu que 24 h au
* une pièce justificative de [93] moins et 6 jours au plus après
résidence en France depuis :ABE le décès.
plus de 3 mois, pour les A - La sténose oesophagienne [96]
étrangères. caustique est grave du fait des :ABD
[89] troubles fonctionnels, du risque L’autopsie judiciaire est faite à
:E de dégénérescence. la demande de l’autorité
1 - Le collapsus B - Un bilan endoscopique en judiciaire : Procureur de la
cardiovasculaire est secondaire urgence est indispensable en cas République, Juge d’instruction,
à lanoxie respiratoire (baisse de d’absorption de caustique Juge d’Instance et dans ce cas,
la pression concentré ou pur pour faire un il ny a pas d’opposition
en 02, OAP lésionnel, bilan lésionnel et aspirer le possible. Elle peut également
encombrement bronchique). liquide gastrique caustique. être demandée par la Sécurité
2 - Il s’agit d’un CAP lésionnel. C - La neutralisation par Sociale en cas de contestation
3 - Les troubles neurologiques l’hyposulfite de soude est utilisée en matière d’accident de travail.
comportent rapidement une parfois en cas d’ingestion de Il peut y avoir opposition de la
7
part de la famille. existe une forte probabilité que s’incliner devant le refus de la
[97] l’enfant à naître soit atteint d’une femme prévenue de la gravité
:ACD affection d’une particulière de son état, quelles que soient
B - Un certificat médical ne peut gravité, reconnue comme les raisons invoquées. Article
être rédigé qu’après examen du incurable au moment du 1162-12 du code de santé
malade: il engage la diagnostic. publique. ‘L’interruption
responsabilité médicale. [101] volontaire de grossesse peut
E - Code de déontologie (article :D être pratiquée à toute époque si
47) : “L’exercice de la médecine Lassurance professionnelle deux médecins attestent, après
comporte normalement couvre la responsabilité civile du examen et discussion, que la
l’établissement par le médecin, médecin (réparation du poursuite de la grossesse met
conformément aux dommage causé). L’amende est en péril grave la santé de la
constatations médicales qu’il une sanction pénale. La femme ou qu’il existe une forte
est en mesure de faire des suspension du droit d’exercer est probabilité que l’enfant à naître
certificats, attestations et une sanction disciplinaire. soit atteint d’une affection d’une
documents dont la production [102] particulière gravité, reconnue
est prescrite par les textes :A comme incurable au moment
législatifs et réglementaires”. La violation du secret du diagnostic. L’un des deux
professionnel est une cause de médecins doit exercer son
[98] poursuite en matière pénale. Elle activité dans un établissement
:ABcDE est d’hospitalisation public ou dans
Lexistence de convulsions chez punie dun un établissement privé
un intoxiqué peut être liée soit à - emprisonnement de six mois à satisfaisant aux conditions de
une toxicité directe du produit 1 an. l’article L 176 et l’autre doit être
ingéré (BCDE) soit être - une amende de 500 à 3000 inscrit sur la liste d’experts près
secondaire à une hypoxie francs. de la Cour de Cassation ou
cérébrale ou une hypoglycémie. Elle est réprimée par le Tribunal près d’une Cour d’Appel”.
Certaines convulsions sont Correctionnel, tribunal de
d’origine médullaire procédure traitant des délits. [105]
périphérique comme [103] :ABC
l’intoxication au chloralose (A). :ACD La responsabilité civile repose
[99] Tout citoyen peut témoigner sur la démonstration du
:CE publiquement en justice. dommage par le patient
La polynévrite alcoolique résulte Dans le cas du médecin, celui-ci plaignant. Les preuves résultent
d’un mécanisme doit respecter le secret de la production d’actes
physiopathologique différent de professionnel, légal et absolu, en authentiques selon la loi,
celui de la cirrhose : il sagit dehors des dérogations légales d’actes sous-signés privés,
essentiellement d’une facultatives (A,C) ou obligatoires d’attestations complétées par
neuropathie carentielle. (déclarations des naissances, des témoignages. Les
La polynévrite alcoolique est un décès, maladies contagieuses, expertises résultent de mesure
déficit sensitivo-moteur de type maladies professionnelles, d’instruction demandées par le
périphérique, distal, bilatéral, alcooliques dangereux, magistrat.
symétrique, prédominant aux toxicomanes, internement selon [106]
membres inférieurs. la loi du 30.8.38, délivrances de :E
[100] certificats d’accident du travail, Les certificats de complaisance
:B de maladies professionnelles, de ou mensongers sont des écrits
Article L 162-12 du code de la pension militaire, d’incapable attestants des faits médicaux
Santé publique. L’interruption civile majeur, d’IVG, de faux ou incomplets dans le but
volontaire thérapeutique d’une vaccinations, de carnet de santé de faire obtenir à son patient
grossesse peut être pratiquée à des enfants, de maladie sans des avantages quelconques
toute époque si deux médecins mention de diagnostic). auxquels il n’a pas droit. Ces
attestent, après examen et [104] certificats sont une cause de
discussion, que la poursuite de :CDE poursuite en matière pénale.
la grossesse met en péril grave L’avortement thérapeutique est [107]
la santé de la femme ou qu’il volontaire et le médecin doit :B
8
Le permis d’inhumer est délivré qui lui a été confié, mais aussi ce public et il ny a pas
par l’officier d’état civil au vu du qu’il a vu, entendu ou compris. d’individualisation de la faute
certificat médical de décès Une observation médicale ne sur un médecin précis. Quelle
délivré par le médecin en peut être publiée que dans le que soit la responsabilité de
l’absence de problème médico- respect absolu de l’anonymat. l’hôpital, le médecin hospitalier
légal. est bien sur toujours soumis à
[108] [113] sa responsabilité pénale
:E :ACD éventuelle qui est personnelle.
L’expertise technique E - Est une dérogation légale du [116]
contentieuse est mise en secret professionnel. :ABE
oeuvre en cas de litige d’ordre B - un certificat médical ne doit D - L’IVG ne peut être pratiquée
médical et la Caisse. Elle peut être remis en mains propres quau que jusqu’à la fin de la lOeme
être demandée avec la Caisse, malade: ce dernier peut en faire semaine de gestation.
ou par l’assuré le plus souvent. ce qu’il juge bon.Ce certificat C - Le délai de réflexion entre la
Dans les trois jours de la date médical doit être demandé par le réalisation de l’IVG et la
de réception de la demande, le patient lui-même et en aucun cas consultation initiale est
médecin conseil doit entrer en par un tiers (auquel cas, le habituellement de 7 jours mais
contact avec le médecin traitant médecin doit refuser de rédiger le peut être réduit à 2 jours
pour se mettre d’accord sur le certificat). Cet item est litigieux seulement si le terme légal
choix d’un médecin expert. car il ne précise pas si le patient risquait
[109] a demandé lui-même le certificat d’être dépassé.
:B pour faire valoir dans un second [117]
Le renouvellement de temps ses droits pour une :D
l’ordonnance n’est possible que assurance. L’intoxication aigué par la
sur indication formelle du A - La communication d’un morphine donne un tableau de
prescripteur lorsque la durée de dossier médical ou de l’une de dépression respiratoire et
prescription est écoulée. Le ses pièces à un tiers est cardiovasculaire intense avec
renouvellement ne s’effectue inconcevable : ce serait une collapsus, bradypnée. On
qu’une seule fois dans ce cas. violation flagrante du secret retrouve également un myosis
[110] professionnel. serré, une hypothermie.
:D [114] [118]
Cette règle est valable soit pour :ABCD :C
augmenter les doses de la La partie confidentielle et Le certificat d’examen médical
substance stupéfiante déjà anonyme destinée à la DDASS prénuptial est obligatoire. Le
prescrite soit pour prescrire une comporte les renseignements médecin le rédige sur papier
autre substance stupéfiante. suivants libre ou sur un formulaire
Elle vaut également lorsque la 1 - Les causes du décès: réglementaire délivré par la
première prescription a été - cause immédiate de la mort mairie, après avoir eu
délivrée par un autre médecin, - cause initiale. connaissance des résultats des
le deuxième médecin devant 2 - Renseignements examens biologiques prévus
toujours s’assurer de cette complémentaires: par la loi et en avoir informé le
éventualité. - état morbide ayant contribué à patient. Aucune précision
[111] l’évolution fatale médicale ne doit être fournie
:C - autopsie pratiquée ou non. sur le certificat et le médecin
Un certificat médical est signe [115] est strictement lié par le secret
et date du jour de sa rédaction : :E professionnel vis-à-vis de
il ne peut être rédigé qu’après Lorsque la faute médicale est l’autre futur conjoint et de sa
examen du malade! survenue dans un service public, famille. Mais il est de son devoir
[112] tel l’hôpital public, c’est l’état qui d’indiquer au malade les
:ABCDE est responsable du dommage, conséquences éventuelles de
Le secret médical couvre tout c’est donc lui qui va verser son affection en cas de
ce qui est venu à la rindemnité et le procès se mariage. Si le médecin
connaissance du médecin dans déroule devant un tribunal découvre une syphilis évolutive,
l’exercice de sa profession, administratif: ce tribunal cherche il peut utiliser la loi du 31.12.42
c’est-à-dire non seulement ce à apprécier la faute du service (déclaration nominale d’un
9
malade atteint de syphilis qui Les stupéfiants appartiennent au de la souche. L’ordonnance doit
refuse de se faire traiter ou tableau B. La prescription de être rédigée en toutes lettres, y
risque de faire courir à un tiers stupéfiants doit être faite sur une compris les doses unitaires et
un risque grave de maladie feuille extraite du carnet à souche la posologie, Il est interdit de
vénérienne) pour faire pression spécial pour prescription de prescrire les stupéfiants à un
sur le malade et l’obliger à se stupéfiants. Après examen du malade pour une période de
traiter. La déclaration n’est pas malade, le médecin doit inscrire traitement supérieur à 7 jours.
nominale si le patient se soigne. le nom et l’adresse du malade La prescription n’est jamais
bénéficiaire, remplir l’ensemble renouvelable.
[119] de la feuille du carnet à souche et
:C de la souche. L’ordonnance doit [126]
L’oedème du poumon survient être rédigée en toutes lettres, y :AB
classiquement à la phase compris les doses unitaires et la Les principales causes de
terminale de l’intoxication aiguê, posologie. Il est interdit de poursuite en matière pénale
associé à un état de choc avec prescrire les stupéfiants à un sont:
coma, une mydriase due à malade pour une période de - omission à porter secours
rhypoxie, des convulsions, un traitement supérieur à 7 jours. La - avortement illégal
collapsus cardiovasculaire. prescription n’est jamais - violation du secret médical
[120] renouvelable. - certificat mensonger
:D [124] - atteintes à l’intégrité corporelle
L’intoxication chronique au CO :ABE involontaires ou volontaires
se manifeste essentiellement Le contrat de soins engage la - exercice illégal de la
par des troubles neurologiques responsabilité contractuelle du médecine
- céphalées rebelles aux médecin (responsabilité civile). - infraction sur les règlements
antalgiques ce contrat de soins comporte des stupéfiants
- asthénie importante - un accord tacite entre les deux - refus de répondre à une
- plus rarement vertiges, parties réquisition.
syncopes - un consentement aux soins de [127]
- troubles du sommeil, altération la part du patient :E
de la mémoire, diminution de - la capacité de contracter pour Dans le cadre des coups et
l’efficacité intellectuelle, celui-ci des soins médicaux, blessures involontaires
irritabilité. consciencieux, attentifs et - une incapacité totale de travail
[121] conformes aux données actuelles supérieure à 3 mois entraînera
:D de la science : le médecin à une son auteur devant le tribunal
Le benzène détermine des obligation de moyens et correctionnel
troubles hématologiques lors non de résultat - une incapacité totale de travail
d’intoxication chronique: - une cause licite de inférieure à 3 mois entraînera
anémie, agranulocytose, l’engagement dans un but ni son auteur devant le tribunal de
purpura thrombopénique, plus illicite ni immoral police.
rarement des leucémies. - le secret médical s’impose à [128]
[122] tout médecin durant l’exercice de :C
:BDE sa profession : il relève de la Les carnets à souche des
Les examens prénuptiaux responsabilité pénale. stupéfiants doivent être
obligatoires sont: [125] conservés pendant 3 ans.
- sérologie syphilitique :BE [129]
- si la femme à moins de 50 ans Les stupéfiants appartiennent au :A
: groupe ABO, rhésus et tableau B. La prescription de Sans commentaire.
recherche d’agglutinines stupéfiants doit être faite sur une [130]
irrégulières, sérologie de feuille extraite du carnet à souche :BDE
toxoplasmose, sérologie de spécial pour prescription de C - Le médecin est obligé de
rubéole. La sérologie HIV n’est stupéfiants. Après examen du déclarer les maladies
pas malade, le médecin doit inscrire vénériennes en période
encore obligatoire. le nom et l’adresse du malade contagieuse
[123] bénéficiaire, remplir l’ensemble (déclaration simple si le patient
:BE de la feuille du carnet à souche et va se traiter, déclaration
10
nominale s’il refuse de se premier entretien et le noter sur Le permis d’inhumer est délivré
traiter). Ici, le certificat initial remis à la par l’officier d’état civil au vu du
les patients étant sous femme. certificat de décès établi par le
traitement, ne sont plus D - Dans le cas dune mineure, il médecin en l’absence de
contagieux. faut outre le consentement de problème légal.
B D E - Constituent des celle-ci obtenue en rabsence [137]
dérogations légales non dune tierce personne, celui de :A
obligatoires. run des parents ou du Le CO est un gaz incolore,
A - Constitue une dérogation représentant légal. inodore et sans saveur,
légale obligatoire : le médecin E - L’IVG peut être réalisée dans résultant d’une combustion
est obligé de déclarer les un établissement hospitalier incomplète du carbone. Sa
alcooliques dangereux (et non public ou privé satisfaisant aux densité est plus faible que l’air
pas ‘pourrait”). dispositions de l’article L 176 du mais il diffuse très rapidement
[131] code de la santé publique. dans l’atmosphère.
:ABCDE [134] [138]
Tout docteur en médecine peut :BCE :B
rédiger un certificat C B E - Sont des signes Le deuxième examen prénatal
d’internement, sauf les fondamentaux, de même que la obligatoire a lieu durant le
médecins attachés à perte totale de la conscience et sixième mois.
l’établissement où le patient de toute activité spontanée et [139]
sera admis, les médecins alliés l’abolition de toute réactivité au :A
ou parents au second degré de niveau des nerfs crâniens. Les Lorsque le certificat est effectué
la personne qui demande le autres signes cliniques sont sur la demande de la présumée
placement, ou le directeur de contingents : hypotonie victime ou de la personne qui a
l’établissement. musculaire, abolition des réflexes autorité s’il s’agit d’une
[132] ostéotendineux, perte du tonus mineure, le certificat doit être
:ABCE sphinctérien. Les signes remis en main propre à ces
Seul l’acide méthylique n’est fondamentaux doivent être mêmes personnes et jamais à
pas un produit caustique. Mais il permanents pendant un délai un tiers. Lorsque l’examen
provoque la formation de suffisant. s’effectue sur réquisition de
dérivés toxiques à tropisme [135] police, le certificat est remis à la
neurologique et :A police. Le certificat doit être
ophtamologique. L’intoxication Les intoxications oxycarbonées descriptif. Ce n’est pas au
à l’acide méthylique provoque sont fréquentes car les sources médecin de conclure qu’il y a
un coma précédé de signes d’intoxication sont extrêmement eu viol : c’est du ressort de la
d’ivresse éthylique, ou des nombreuses. Dans l’intoxication justice.
signes d’encéphalopathie grave aiguê, les symptômes précoces [140]
en cas d’absorption répétée. Et sont céphalées, vomissements, :DE
surtout elle provoque une troubles de l’équilibre, asthénie Les sanctions disciplinaires du
névrite optique rétrobulbaire physique, troubles de l’humeur et Conseil de l’Ordre sont:
pouvant évoluer vers la cécité. du comportement. Ces troubles - l’avertissement
Les produits caustiques contre évoluent vers un coma. Les - le blâme
indiquent les vomissements squelettes sont nombreux. Dans - l’interdiction temporaire ou
provoqués et le lavage l’intoxication chronique, les permanente d’exercer
d’estomac, la prise d’eau et de symptômes sont des troubles du - la radiation du tableau.
boissons pour dilution. Ils sommeil et des fonctions
imposent une hospitalisation supérieures, des céphalées [141]
immédiate pour endoscopie et rebelles aux antalgiques, une :BD
bilan des lésions. asthénie. Ces signes A - Le placement d’office
neurologiques ne sont donc pas nécessite un certificat médical
[133] spécifiques et il est primordial de ordonné par l’autorité
:AC considérer le contexte dans administrative.
B - En cas de refus de prise en lequel surviennent ces troubles. B - Le consentement écrit de la
charge par le médecin, celui-ci [136] femme est indispensable avant
doit en avenir la patiente dès le :B une IVG.
11
C - Ce type de geste ne interdit à moins d’indication écrite entraînent une faible
nécessite pas de consentement du prescripteur font exception à dépendance psychique et
écrit. cette règle les médicaments à aucune
D - En cas de prélèvement usage externe entre autres. dépendance physique.
d’organe post mortem chez un C - En aucun cas. B - Les dérivés du chanvre
mineur ou un incapable majeur, [145] indien entraînent une certaine
il :BCE dépendance psychique et une
faut l’autorisation de son D’après l’article 44 “le médecin faible
représentant légal. doit être le défenseur de l’enfant dépendance physique.
E - Evident. malade, lorsqu’il estime que C - Lhéroïne et les opiacés
[142] l’intérêt de la santé de celui-ci est déterminent la plus grande
:BD mal compris ou mal servi par dépendance psychique et
Le permis d’inhumer est établi l’entourage” physique
par l’officier d’état civil au vu Face à un refus parental de soins parmi les drogues.
d’un certificat de décès rédigé pour leur enfant, le médecin doit E - La cocaïne entraîne une
par un médecin qui s’est assuré se présenter comme le défenseur dépendance psychique très
que la mort est réelle et de l’enfant malade, appuyé dans importante mais presque
constante. ce sens par l’article 375 du code aucune
Si le décès lui paraît suspect et civil, quand il lui apparait que dépendance physique.
la mort non naturelle, le l’intérêt de la santé de l’enfant est [149]
médecin refuse de signer le desservi par son entourage ou :A
certificat, ce qui a pour effet de son tuteur légal. Le médecin peut La dénonciation d’un viol avec
déclencher l’enquête médico- alors prévenir le Procureur de la accord de la victime est une
légale. République dès qu’il estime que dérogation légale non
Un médecin ne peut se l’intégrité corporelle ou la santé obligatoire au secret médical.
soustraire aux réquisitions de de l’enfant risque d’être Le médecin peut en faire part
l’autorité publique mais il n’est compromise. Dans l’ordre on directement auprès du
pas obligé de signer un effectue donc C, E puis B. Procureur de la République
certificat de décès. [146] (article 331 du code de
[143] :A déontologie).
:BC Le coma oxycarboné est un [150]
La voie principale de coma profond, calme, sans signe :A
dégradation de l’alcool de localisation ; il s’accompagne Lavage gastrique et
éthylique est celle de l’alcool- d’une hypertonie fixant le malade administration de charbon
déshydrogénase. La voie du en extension avec mouvement activé.
MEOS représente normalement d’enroulement des bras, signes C - Diurèse osmotique neutre.
20% de la dégradation de d’irritation pyramidale diffuse, D - Lavage gastrique abondant.
l’éthanol (chez l’éthylique signe de babinski bilatéral. E - Diurèse osmotique neutre.
chronique elle peut représenter [147] [151]
jusqu’à 80% de cette :B :A
dégradation car le MEOS est un A - Renouvellement interdit sauf Lorsqu’une faute médicale est
système inductible par indication écrite formelle et survenue dans un service
l’éthanol). La dernière voie lorsque la durée de prescription public, c’est l’état qui est
accessoire est celle de la est écoulée. responsable du dommage, c’est
catalase qui intervient dans une C - La posologie doit être écrite lui qui verse l’indemnité et le
faible proportion. en toutes lettres. procès se déroule devant le
[144] D - Les analgésiques tribunal administratif: il n’y a
:A morphiniques appartiennent au pas d’individualisation de la
B - Le nombre d’unités tableau. faute sur un médecin précis, le
thérapeutiques est écrit en B E - Les ordonnances se font tribunal cherche à apprécier la
toutes lettres. sur papier libre. faute du service public.
C - Le carnet à souche Néanmoins, les médecins de
s’applique aux substances du [148] l’hôpital sont pénalement
tableau B. :CE responsables des fautes
B D - Le renouvellement est A D - Le LSD et la mescaline personnelles qu’ils commettent.
12
[152] relève du Conseil Régional de [158]
:ADE l’Ordre des Médecins. :CD
La prescription de substances [156] A - L’adresse du malade est
du tableau B nécessite le nom :ADE indispensable seulement en
et l’adresse du médecin et ceux Article 63 : “c’est l’abstention cas de prescription de
du malade, il est rédigé sur un volontaire de porter à une substance du
carnet à souche délivré par le personne en péril l’assistance tableau B.
Conseil de l’Ordre, conservé 3 que, sans risque pour lui ni pour B - N’est jamais porté sur une
ans. La durée de prescription les tiers, il pouvait lui prêter soit ordonnance : c’est une violation
est de 7 jours maximum non par son action personnelle soit en du secret professionnel.
renouvelable. provoquant un secours”. Le péril E - N’est jamais porté sur une
[153] doit être imminent : tout appel ordonnance. L’ordonnance doit
:AD venant d’un particulier est une obligatoirement comporter le
Le secret médical n’est pas levé présomption de péril, il appartient nom et l’adresse du médecin.
par la mort du malade. Les au médecin auquel l’appel est [159]
certificats bénéficiant d’une adressé, d’apprécier sous le seul :A
dérogation au secret contrôle de sa conscience et des Voir ci-dessus.
professionnel sont les certificatsrègles de sa profession, l’utilité et [160]
de décès sans précision sur la l’urgence de son intervention : :D
cause de celui-ci. Lorsqu’il l’obligation de s’informer est donc Après un accident du travail,
s’agit d’un décès qui peut être l’élément fondamental de la c’est le médecin traitant qui
imputé à une infirmité donnant conduite du médecin. établit le certificat médical
droit à une pension militaire, un D - Item litigieux : même si le initial, qui comporte outre la
certificat comportant la cause et médecin a provoqué un secours description des lésions,
les circonstances de la mort est en appelant le SAMU, il doit se l’estimation de l’incapacité
exigé. rendre près du malade pour les temporaire totale (ITT). Après
[154] premiers gestes d’urgence. consolidation, le médecin
:ABDE [157] conseil fixe le taux de
Les autres causes principales :ABD l’incapacité permanente
de poursuite pénale sont: Les dérogations légales partielle (IPP). En cas de litige,
- la pratique d’avortement illégalobligatoires sont les suivantes un médecin expert est désigné
(et non la déclaration d’un I) Le médecin est obligé de après accord du médecin
avortement illégal qui est une déclarer: traitant et du médecin conseil.
dérogation légale non - naissances Si le désaccord persiste, c’est
obligatoire) - décès la commission qui tranche.
- atteintes à l’intégrité - maladies contagieuses
corporelle, involontaires ou déclarées au médecin de la [161]
volontaires DDASS y compris les maladies :E
- exercice illégal de la médecine vénériennes Les organosphosphorés ont
- refus de répondre à une - maladies professionnelles une activité
réquisition. - alcooliques dangereux anticholinestérasique, leur
- toxicomanes ‘antidote est donc ratropine.
[155] - internement selon la loi du 30 Léthanol est un agent qui entre
:ABCE Juillet 1938. en compétition avec le
La responsabilité pénale est 2) Le médecin doit satisfaire à la méthanol et l’hypocalcémie
mise en cause par la victime qui délivrance de certificats: sévère induite par l’acide
se porte partie civile auprès du - de maladie sans diagnostic oxalique.
doyen des juges d’instruction. mentionné Lacide ascorbique peut par son
Elle relève des tribunaux de - d’accident de travail potentiel réducteur, corriger la
police, correctionnel, de la Cour - de maladies professionnelles méthémoglobinémie induite par
d’Assises. La responsabilité - de pension militaire le nitro benzène.
civile relève du Tribunal - d’incapable civil majeur [162]
d’instance et de Grande - d’IVG et d’IVG thérapeutique :E
Instance, des tribunaux civils. - des vaccinations sur le carnet Le secret médical se prolonge
La responsabilité disciplinaire de santé des enfants. après le décès du patient.
13
[163] [169] en péril ou l’enfant à naître
:A :D atteint d’une affection
LI.V.G. ne peut être pratiquée Tous les solvants sont particulièrement grave et
que si la femme sestime en état susceptibles d’induire par leurs incurable.
de détresse. Une mineure effets (hypoxie, hypercapnie, [176]
mariée est émancipée et na pas troubles hydroélectrolytiques), :E
à requérir rautorisation d’un des troubles du rythme. Sans commentaire.
parent ou du représentant légal. Cependant les troubles de [177]
[164] lexcitabilité caractérisent :ABE
:A essentiellement le Ce QCM est très mal formulé.
Litem D est ambigu. trichloréthylène. En effet la non assistance à
Le papier doit comporter personne en danger peut être
ridentité du prescripteur, que ce [170] invoquée dans toute plainte
soit par un tampon ou par une :BCD déposée par un plaignant. Elle
impression préalable. Sans commentaire. sera ou non retenue au cas par
[165] [171] cas en fonction des
:BCD :C circonstances, de la
Sans commentaire. L’oxyde de carbone a beaucoup jurisprudence, du juge etc...
[166] plus d’affinité pour l’hémoglobine Les cas A.B.E. représentent
:C que l’oxygène. Il déplace toutefois des cas proches de la
Le transport sans mise en bière roxygène qui ne parvient alors caricature, en effet, la
peut s’effectuer: plus aux tissus. jurisprudence oblige
a) en l’absence de soins de [172] pratiquement le médecin à
conservation dans un rayon de :D constater par lui-même
200 Km, dans les 18 heures Une sanction disciplinaire ne peut l’importance de la situation et à
suivant le décès. être décidée que par le conseil ne pas se contenter d’un
b) avec soins de conservation de rordre. C’est le conseil “diagnostic’ téléphoné par un
dans les 36 heures suivant le régional qui est chargé de non médecin. L’item D est plus
décès. prononcer les sanctions. discutable.
Toutefois cela suppose Les différents avec la Sécurité [178]
1) que le mort ne soulève pas Sociale sont du ressort du :ADE
de problème médico-légal Tribunal Administratif. Le Tribunal B. Correspond à une
2) que la pathologie de Grande Instance s’occupe des intoxication par les
responsable du décès ne soit sanctions civiles (chambres amphétamines.
pas contagieuse. civiles) ou pénales (chambres [179]
[167] correctionnelles). :AD
:ABC [173] Sans commentaire.
Deux médecins doivent attester :BD
du caractère thérapeutique de Le certificat médical descriptif ne [180]
l’interruption de grossesse: un doit pas comporter de diagnostic :A
médecin hospitalier travaillant mais se contenter d’une A. Art. L.355.18 de la loi
dans le secteur public ou dans description des symptômes. n°70.1320 du 31/07/70.
le secteur privé agréé par [174] La loi du 31 décembre 1970 a
larticle L.176 et un médecin :BCDE pour principale innovation
inscrit sur une liste dexperts Il existe une imprécision dans d’associer l’action médico-
auprès de la Cour dAppel ou de l’énoncé, le médecin n’est pas sociale à la répression dans la
Cassation. “tenu” mais peut se porter lutte contre la toxicomanie.
[168] [175] Elle répond au double souci de
:CE :C considérer les intoxiqués
Le nom du malade doit être Deux médecins doivent attester comme des malades et de
mentionné de façon obligatoire du caractère thérapeutique de renforcer les peines contre les
pour ces produits inscrits au cette interruption thérapeutique trafiquants de drogues.
tableau B et pour les produits de grossesse (1 hospitalier et 1 Les mesures sanitaires
des autres tableaux s’il sagit expert auprès la Cour d’Appel). prévoient, d’une part, que ceux
dun enfant. La vie de la mère doit être mise qui sont déférés à la justice ou
14
qui sont décelés par les peut tout au plus indiquer le sur papier libre mais doit
médecins et les services caractère “non naturel” ou “pose comporter l’identification du
médico-sociaux comme ayant un problème médico-légal” au praticien
fait un usage illicite de décès. (tampon ou ordonnance
stupéfiants de façon soit [186] préimprimée).
épisodique soit continue, :BC L’item C n’est obligatoire que
pourront éviter, s’ils acceptent Le délai légal est de 12 semaines pour le tableau B ou pour les
de se faire soigner, des d’aménorrhées ou de 10 enfants.
poursuites judiciaires et des semaines de gestation. [193]
condamnations susceptibles de [187] :ABCDE
traumatiser des sujets jeunes :ABD La quantité de CO est exprimé
de façon définitive, et, d’autre Le métabolisme de l’alcool soit en pourcentage de
part, que les personnes faisant entraîne: carboxy-hémoglobine, soit en
un usage illicite de stupéfiants 1) un arrêt de la néoglucogénèse ml pour
jusque-là méconnus et donc (hypoglycémie) 100 ml de sang. 1 ml de CO
non signalés, peuvent se faire 2) une augmentation de la pour 100 ml de sang équivaut à
soigner volontairement et synthèse des triglycérides et des 5 % d’Hb CO.
anonymement. lipoprotéines L’oxygénothérapie hyperbare
Le décret n°71.690 du 19 août 3) une augmentation du rapport est indiquée soit lorsqu’existent
1971 modifié par le décret n° NADH/NAD d’où une des troubles cliniques, soit pour
77.827 du 20juillet1977 fixe les hyperlactacidémie. un taux de CO supérieur à 2 ou
conditions dans lesquelles les 3 ml % soit 10 à 15 % d’Hb CO.
personnes inculpées d’infraction [188] [194]
à l’article L.628 du Code de la :BDE :ABCDE
Santé Publique peuvent être Comme tout acte thérapeutique, f Dans ces conditions, le
astreintes à subir une cure de IVG thérapeutique requiert transport est autorisé avec
désintoxication. l’accord de la patiente. autorisation du médecin chef de
[181] Deux médecins doivent attester service et du directeur de
:D de l’utilité de l’interruption de l’établissement.
B. En cas de coups et blessures grossesse : un médecin expert et [195]
volontaires. un médecin autre agréé (public :AC
[182] ou privé). Il faut également pratiquer:
:C [189] 1) un examen clinique,
Sans commentaire. :B 2) une sérologie de la rubéole,
[183] Pour faire la démonstration que 3) une détermination des
:D l’enfant a vécu, on met en groupes ABO et Rhésus.
Environ 5 à 10 % de l’alcool est évidence le caractère aéré des [196]
éliminé (urines, sueur, air poumons, par l’examen macro et :AC
expiré). 90 % sont métabolisés, microscopique, et en vérifiant leur Sans commentaire.
essentiellement par le biais de flottabilité (Docinaste
l’alcool déshydrogénase qui Hydrostatique). [197]
oxyde l’alcool en acétate. [190] :AC
[184] Litem D s’occupe des
: A B (E) Aucune réponse. contentieux de droit commun
QCM mal formulé. C’est l’augmentation la pression en sécurité sociale et
L’item E est équivoque : quelle partielle en 02 qui est sintéresse aux problèmes
est la signification du mot responsable de l’ivresse des litigieux entre rindividu et la
“approximative”? profondeurs. Sécurité Sociale.
L’item C est ambigu. Il convient [191] Le médecin peut être concerné
de faire rédiger un accord écrit :D mais en tant quassuré social,
avant toute chirurgie difficile Sans commentaire. employeur et non en tant que
ou non, sauf urgence. [192] médecin dispensateur de soins.
[185] :ABDE [198]
:ABCD L’item est ambigu. :C
En cas de suicide, le médecin L’ordonnance peut être rédigée Dans les grandes villes
15
uniquement existe un médecin Fe 3+. Cela peut se produire [213]
dEtat Civil. avec des produits oxydants tels :C
Ailleurs, le permis d’inhumer est le nitrate d’amyle ou l’aniline. L’interruption thérapeutique de
délivré par un Officier dEtat grossesse est un acte
Civil. [207] thérapeutique et n’est pas
[199] :B astreint aux conditions de l’IVG
:C Dans les grandes villes “habituelle”.
Sans commentaire. uniquement, où existe un [214]
[200] médecin d’Etat Civil. Ailleurs, il :C
:E s’agit d’un Officier d’Etat Civil. Seul les médecins peuvent
Tout médecin peut pratiquer [208] pratiquer une I.V.G.
une I.V.G. Ce qui importe c’est :B Un délai de deux jours
que cet acte soit pratiqué dans Le point de Béclard, ossification minimum doit s’écouler entre
un endroit agréé (article L.176). épiphysaire inférieure du tibia, l’entretien social et l’IVG.
[201] apparaît à la 36ème semaine. [215]
:ABDE [209] :AE
Le certificat de décès comporte :AC L’autorisation de transfert est
effectivement une partie La diurèse osmotique est délivré par le maire de la
confidentielle devant être close indiquée pour tous les toxiques commune où est situé
par le médecin, destinée non d’élimination rénale. La diurèse l’établissement d’hospitalisation
pas à l’institut Médico Légale alcaline est indiquée pour les et à Paris par le Préfet de
mais au médecin de la Santé toxiques acides faibles. Police.
Publique de la Direction Les dérivés des benzodiazépines Si le transfert sort du territoire
Départementale de l’Action et les barbituriques d’action de la commune, l’accord du
Sanitaire et Sociale (DDASS) rapide sont très lipo-solubles et Préfet est requit et le maire de
qui transmet les données à nont pratiquement pas la commune d’arrivée doit en
l’INSEE. d’élimination urinaire. être avisé.
[202] [210] Le transfert n’est possible que
:E :ABE si le décès n’est pas en rapport
Lorsque l’autopsie est Les prélèvements sont régis par avec une pathologie
demandée par ce Parquet, la loi n°76.1181 du 22.12.76 et contagieuse.
aucun motif ne peut s’y par le décret précisant en
opposer. particulier quels sont les [216]
[203] établissements autorisés à :ABCDE
:E pratiquer ces prélèvements. Sans commentaire.
Sans commentaire. [211] [217]
[204] :AB :ACDE
:BE Sans commentaire. A noter l’ambiguïté de la
QCM mal formulé. Le coma [212] question. L’intoxication opiacée
dépassé na pas de définition. Il :CD aiguê entraîne un myosis; mais
convient de parler de coma Quatres critères fondamentaux en cas danoxie majeure une
stade IV ou de mort cérébrale. sont nécessaires au diagnostic mydriase peut apparaître.
[205] de coma dépassé: En cas dintoxication chronique,
:C 1) perte totale de la conscience une mydriase caractérise un
Il s’agit de déplacer le CC fixé et de toute activité spontanée état de manque.
sur lHb par une concentration 2) abolition de la respiration [218]
très importante d02. Pour ce spontanée :ABCE
faire, l’inhalation d02 et 3) abolition de toute réactivité Les barbituriques peuvent
l’oxygénothérapie hyperbare dans le domaine des nerfs entraîner une chute de la
sont les ressources crâniens pression artérielle, d’origine
thérapeutiques. 4) tracé EEG nul, aréactif. multifactorielle.
[206] Ces critères fondamentaux 1) les barbituriques diminuent le
:C doivent être permanents pendant tonus sympathique,
La méthémoglobine résulte de un délai “suffisant’, variable en 2) ils augmentent la
l’oxydation du Fe 2+ de lHb en fonction des causes. capacitance veineuse,
16
réduisant ainsi la précharge et autorisation donnée par un décembre 1976 relative aux
induisant une comité composé de ‘trois experts prélèvements dorganes.
hypovolémie, au moins... Si lavis du mineur [243]
3) ils diminuent la contractilité peut être recueilli, son refus :ABD
myocardique. daccepter le prélèvement sera Sans commentaire.
Les troubles du rythme toujours respecté.’ [244]
apparaissent parfois, favorisés [231] :E
par rhypercapnie. :E Lensemble des constatations
[219] Alcoolémie : concentration cliniques sera soigneusement
:ABCD alvéolaire alcoolique x 2000. décrit dans le certificat remis à
Sans commentaires. [232] la victime, Guide d’Exercice
[220] :ACDE Professionnel Ordre National
:ABDE Sans commentaire. des Médecins, chapitre 8 Tome
Sans commentaires. [233] Il.
[221] :ABCE [245]
Sans commentaire. :A
ANNULEE [234] A - Sans soins de conservation
[222] :BCD durée limitée à 18 heures et
:ABC Non assistance à personne en trajet à 200 kilomètres.
Un médecin est réquisitionné danger, article 63 Code Pénal et C - Autorisation délivrée par la
par ladministration ou la justice. article 4 Code de déontologie. mairie où est situé
[223] [235] l’établissement médical.
:ABC [246]
QUESTION ANNULEE Décret du 31 mars 1978- J.O du :D
[224] 4avril1978. Et de la date du jour de la
:BD A - Chapitre IV article 20. rédaction, en toute lettre.
Sans commentaires. B - Chapitre II article 4. [247]
[225] C - Chapitre Il article 10. :ACE
[236] B D - Tableau B.
QUESTION ANNULEE :ABC [248]
[226] Sans commentaire. :ABCD
:D [237] A B C - Le médecin traitant
Sans commentaires. :ACDE peut donner au médecin conseil
Ce sont les éléments cliniques du dun organisme, d’assurance
[227] D.T. maladie ou d’assistance, les
:BCE renseignements indispensables
Sans commentaires. [238] à ce dernier pour le contrôle
[228] :ABCDE médical.
:D A - Clause de conscience Article B - Secret partagé.
Sans commentaires. L 162.8 loi du 17janvier 1975. D - Le secret n’est pas aboli.
[229] C - Loi du 31.12.82 n°82.1172.
:AC [239] [249]
Sans commentaires. :D :ABCDE
[230] Sans commentaire. Guide d’Exercice Professionnel
:E [240] ONM Masson 1986.
Loi du 22décembre 1976. :D [250]
A - Un prélèvement peut être Sans commentaire. :B
effectué sur une personne [241] Article R 361.13 Chapitre 1
vivante majeure et jouissant de : B sous section Il du code des
son intégrité mentale, y ayant Apparaît après la 24ème heure. communes, Tome Il Titre IV.
librement et expressément [242] [251]
consenti. :A :E
D - Article 1er Al 2 loi du 22 Article 20 chapitre IV décret du Après identification vérifiée ou
décembre 1976 : ‘consentement 31 mars 1978 pris pour alléguée : ‘personne déclarant
de son représentant légal’ et application de la loi du 22 se nommer... et être né...’.
17
[252] :A fixées par arrêté ministériel.
:D Loxydation hépatique de l’alcool [273]
Loxygénothapie précoce au peut emprunter deux autres voies :B
masque, à fort débit, est la base : MECS et Catalase. Sans commentaire.
du traitement, puis on utilise [264] [274]
roxygénothapie hyperbare. :ABC :C
[253] A - Loi sur les incapables Sans commentaire.
:BD majeurs. [275]
Sans commentaire. D - Régime de protection limitée, :B
[254] le malade conserve l’exercice de Il s’agit d’un délit.
:AD ses droits civils et [276]
Décret du 7 août 1975. politiques. :D
D - Ayant fait une demande E - Elle peut être renouvelée au A - C’est par son effet anoxique
auprès du préfet. bout de 2 mois pour une période en déplaçant la courbe de
[255] de 6 mois et prend fin après dissociation de
:AC ces deux périodes. l’oxyhémoglobine. D - A une
A-Art. 11, 12, 13. [265] action tératogène et athérogène
C - Art. 378. :ABCD mais n’altère pas la
[256] Le médecin communique ses biosynthèse de l’hème.
:CDE constatations à la personne [277]
Article 5 loi du 17 janvier 1975 examinée. Art. 63 Code Civil. Art. :ABCD
art. L 162.12 Code Santé L 155 Code de la Santé. C’est la partie inférieure du
Publique. [266] certificat de décès, anonyme, et
E - Toutes les conditions de la :CDE cachetée qui est communiquée
loi sur l’IVG doivent être Articles 378 Code Pénal. Art. 11, à la DDASS, comportant les
requises + CD. 12, 13 Code de Déontologie. renseignements médicaux.
[257] [267] [278]
:ABDE :C :ABC
A - Art. 378 Code Pénal. Sans commentaire. Loi du 17janvier 1975. Loi du
B - Art. 63 Code Pénal. [268] 31 décembre 1979.
D - Art. 626 à 630 Code de :ABE [279]
Santé Publique. L’infraction à la Art. 5 de la loi du 17janvier 1975 :ABCD
réglementation est un délit. précisant les modalités de La clause de conscience
[258] l’avortement thérapeutique et permet à un médecin de ne pas
:BCE complété de larticle L 162.12 du pratiquer l’IVG mais il doit se
Sans commentaire. Code de Santé Publique. conformer aux obligations
[259] [269] légales.
:E :AC [280]
D - Tableau A. Loi du 11juillet1966 modifié par la :ABD
loi du 22 décembre 1976. A - Ou de son substitut.
[260] C - Soit par toute personne âgée Elle est ordonnée sur
:AE de plus de trente ans’. ordonnance ou réquisition des
Article 63 Code Civil, défini par (article 343, 343.1 et 361 du magistrats.
l’article L 155 du Code de la Code Civil). [281]
Santé. [270] :AE
[261] :B A - Par athérosclérose du fait
:C Sans commentaire. de E.
Sans commentaire.
[262] [271] [282]
:B :C :ABC
A C D E - Sont des produits C - II s’agit d’une poursuite en Loi du 15janvier 1975.
caustiques provoquant des responsabilité. [283]
lésions des muqueuses, contre- [272] :ACD
indiquant le lavage. :D B - Titre V Titre III Art. L 626 à
[263] Substances du tableau B bis 630 Code Santé Publique et R
18
5149 R 5299. Tableau C - Nom professionnel Ordre National des :BCD
et adresse du médecin , date de Médecins. Loi du 31 Décembre 1970.
prescription du jour de remise D - Les indications sont limités à Décret n°71-690 du
au patient, indiquer le mode ce qui est indispensable au 19Août1971.
d’administration du médicament médecin conseil pour son Loi n°86-76 du 17 janvier 1986.
et la posologie, apposition de la contrôle à condition que le C - Respect de l’anonymat.
signature. malade ne s’y oppose pas. D - Echappe alors aux
[284] [291] dispositions légales.
:CDE :D [300]
Art. 378 Code Pénal, loi du 15 Sur réquisition des autorités :AE
juin 1971. judiciaires. D - 3 mois dans la limite d’un
Art. 45 Code de Déantologie. an.
Art. 63 Code Pénal. [292] E - Après enquête sur les
Le médecin est délié du secret :AB ressources du postulant. Art.
professionnel, la déclaration Sans commentaire. 10, loi du 4décembre 1974.
peut être faite au juge des [293] [301]
enfants :BE :AB
ou aux autorités médicales ou Sans commentaire. A - Risque des troubles
administratives’. [294] pulmonaires graves si fausse
[285] :E route.
:ABD Sans commentaire. B - Risque de fausse route.
Art. 47 Code Déontologie, art. [295] E - Tofranil®.
59 décret du 14janvier 1974. :B
[286] Sans commentaire. [302]
:E [296] :ABC
Le secret médical est absolu. :C Loi 17janvier 1975. Loi 31
Le secret médical s’applique au Règles de prescription du tableau décembre 1979.
dossier médical (loi du 21janvier A: doses en toutes lettres ainsi [303]
1941, décret 43-891 du 17 que le nombre d’unités :AC
janvier 1943). thérapeutiques. A - Etablissement
B - ‘Responsabilité du chef de C : + rédaction sur feuille carnet à dhospitalisation remplissant les
service ou du directeur souche. Règle des 7 jours. Nom dispositions légales.
d’établissement et du président et adresse du bénéficiaire. B - Seul un médecin peut
de la CMC ou d’un médecin [297] pratiquer l’IVG.
désigné par elle si il est :D D E - IVG ne peut être
archivé”. Règlement Arch. Par définition. pratiquée que dans un
Hosp. art. 3. D - Sur demande [298] établissement dhospitalisation.
expresse du médecin traitant :C [304]
(Circ. 1349 au 25 avril 75. Circ. A - Déficit immunitaire ou :ABC
394 du 11 août 1978). traitement immunosuppresseur, E - Simple, intelligible et loyale.
[287] grossesse, maladie infectieuse [305]
:A évolutive. :D
Sans commentaire. B - Encéphalopathie évolutive, D - Responsabilité
[288] hyperthermie, maladie infectieuse contractuelle.
:E évolutive, grossesse. [306]
Si supérieure à 3 mois : tribunal D - Néphropathie, diabète, :A
de grande instance, art. 40 et asthme, allergies sévères, Article 5 loi du 17 janvier 1975.
320 Code Pénal. hyperthermie, affection aiguê ou [307]
[289] chronique évolutive, grossesse, :C
:D enfant < 2 ans (gammaglobulines C - Narcan®.
Sans commentaire. AB) ou <6 ans (D gamma, [308]
[290] gamma AB).
:D E - Hyperthermie, grossesse, QUESTION ANNULEE.
Liste des dérogations page 56 maladie infectieuse évolutive. [309]
Tome I Guide d’exercice [299] :B
19
A - Représentant légal. :DE Article 5 Loi du 17janvier 1975.
[310] Article 5 Loi 17janvier 1975. [333]
:C B - Non. :D
Article 378 Code Pénal. C - Directeur de létablissement D par définition.
Articles 11, 12, 13 Code de qui doit le conserver pendant 3 A - à 8 jours en cas de coups et
Déontologie. ans (art 3 du décret n°80-632 blessures volontaires.
[311] du 5Août1980). <à 3 mois en cas de coups et
:ABC [323] blessures involontaires.
D - Tolérance et dépendance :B C - à 3 mois en cas de coups et
psychique. B - Article 3 arrêté du blessures involontaires.
[312] 27Août1971, relatif aux examens [334]
:ACDE médicaux pré et post nataux. :C
A - Article 355-2 Code de la D - 3ème examen. Cf question précédente.
Santé. articles 40-311 et 320 du Code
E - Article 378 Code Pénal. [324] Pénal.
:B
[313] Réponse A ou B. [335]
:CE A - Euphorie puis somnolence. :D
D - Caustique : troubles de B - Au stade de coma au début A - Médicaments tableau B.
rexcitabilité myocardique et myosis [336]
hypocalcémie. C - Classique intoxication :A
[314] chronique. Sans commentaire.
:ABDE [325] [337]
Cf. question [310] :A
[315] QUESTION ANNULEE. Annulée.
:C [326] A - Livre V, titre III, art. L626 à
C’est la définition. :D 630 Code de la Santé Publique
[316] Sans commentaire. et R5149 et R5299.
:D [327] [338]
Cf. Question [310] :A :CDE
[317] A - La violation du S.P. est un E - Vertiges, céphalées, atteinte
:A délit qui peut être attaqué en cérébelleuse.
Article 332 Code Pénal. Pénal. [339]
[318] B - Sous la responsabilité de :B
:ABCD l’établissement attaquable en Art. Lii et 12 Code de la Santé
Cf. question [302] administratif. Publique. Neuvième maladie de
[319] C - C’est un délit. la liste Décret 10.06.1986.
:ADE [328] [340]
Livre V Titre III articles L-626 à :C :ABCD
L-630 Code de la Santé Article L 162-1 Code de la Santé E - Non obligatoire, le médecin
Publique et R-5149 et R-5299. Publique Loi du 17 janvier 1975. doit s’assurer de la réalité de la
[320] IVG ne peut être pratiquée grossesse, de l’absence de
:CDE quavant la fin de la dixième maladie et confirmer râge réel
Article L 162-12 Loi 17 janvier semaine de grossesse. de la grossesse.
1975. [329] [341]
Obligatoirement les deux C + D. :AC :D
[321] E - Psycholeptiques sédatif. Dose létale : 5 à 10 ml.
:ABC [330] Les troubles cardiaques sont
Risque de fausse route. :CE les plus graves,
B - Risque de mousser et Sans commentaire. hyperexcitabilité, ESV, TV
favoriser l’inhalation. [331] favorisés par rhypoxie.
C - Bilan lésionnel :ABE [342]
endoscopique avant tout Sans commentaire. :D
traitement. [332] Autre réponse : ‘Médecin
[322] :AB Inspecteur Départemental
20
chargé de l’inspection médicale Sans commentaire. Evident par :B
et sanitaire...”. définition. La déclaration de grossesse
[343] [353] doit s’effectuer avant la fin du
:E :C 3ème mois, soit 13 semaines
Cf réponse [337] Par définition cf Réf de grossesse ou 15 semaines
A - Mentionner lisiblement son [5].4.2.QUESTION N : 31. d’aménorhée.
nom et son adresse (cette [354] C’est la date de début présumé
mention peut être imprimée sur :AB de la grossesse qui est
l’ordonnance). B - “Il appartient au Médecin mentionnée sur cette
B - Obligatoire pour le tableau d’apprécier ce qu’il doit dire oudéclaration.
B. écrire selon les circonstances de [4]
[344] l’espèce’. Conseil National de :ABC
:B l’Ordre des Médecins. Les facteurs de risque
A - Mesure administrative prise C - “Le secret couvre tout ce quigénéraux d’accouchement
par le Préfet. est venu à la connaissance du prématuré sont:
c - N’est pas obligatoire. médecin dans l’exercice de - tabac
D - Demandé en cas de ses fonctions . Art. 11 Code de - transport long
donneur mineur vivant. Déontologie. - certaines professions avec
E - Caractère obligatoire. D - Le malade ne peut relever le travail physique pénible ou
médecin du secret. station debout prolongée
[345] E - La mort du malade ne relève - âge < 19 ans.
:ABCD pas le médecin du secret. [5]
QUESTION ANNULEE. :BC
[346] [355] L’assurance maternité
:ABDE :ABCD comporte:
A - A condition de mentionner E - Dépendance psychologique. 1 - des prestations en nature
lisiblement le nom et l’adresse [356] - examens de surveillance
du prescripteur. :D obligatoires
C - Tableau B. Augmente les signes cliniques du - un forfait lors de
E- sevrage opiacié. l’accouchement
[347] A C E - Thérapeutiques utilisées - examen médical postnatal
:C au cours du sevrage. dans les 8 semaines suivant la
A B C - Tableau B. B - Neuroleptique sédatif. naissance de l’enfant
E - Non. [357] 2 - des prestations en espèces
[348] :BD après déclaration de la
:C A E - Non. Loi du 4décembre grossesse
Art. L162-12. 1974. - indemnités journalières au
B - IVG. [1] cours du congé pré et postnatal
[349] :D - allocations prénatales.
:E L’intitulé du cas clinique est
Cf question [333]. litigieux puisque le terme n’est [6]
En fait, chambre correctionnelle pas précis : 11 semaines de :E
du Tribunal de Grande gestation ou 11 semaines L’IVG légale ne peut-être
Instance. d’aménorrhée. ‘L’IVG n’est pratiquée que jusqu’à la 10ème
Si <à 3 mois : tribunal de possible qu’avant la fin de la semaine de grossesse.(ici item
Police. 10ème semaine de gestation’, litigieux car il nest pas précisé
[350] article s’il s’agit de semaines de
:A L 162-l du code de la Santé grossesse ou de semaines
B - Remplit le certificat de Publique. d’aménorrhée ; dans ce dernier
décès. [2] cas, IVG serait encore
[351] :D possible).
:B La déclaration de grossesse est Les femmes étrangères
Cf question [333] et [349]. adressée à la caisse d’allocation bénéficient également de l’IVG
[352] familiale. légale si elles résident depuis
:C [3] plus de 3 mois en France (sauf
21
pour les réfugiées politiques polynévrite alcoolique. magistrat. Etant témoin, il n’a
pour lesquelles aucun délai [13] pas à se défendre. Le secret de
n’est prévu). Les mineures :ABD l’instruction s’oppose aux items
doivent avoir le consentement Toute pathologie hépatique est D.E.
de l’un des parents, outre leur susceptible de provoquer une [20]
consentement donné en élévation des gamma GT; il s’agit :C
absence dune tierce personne. donc d’un paramètre biologique La saisie de documents
[7] peu spécifique. L’Equanil® n’est médicaux exige une décision
:E pas hépatotoxique. du procureur de la République
Sans commentaire. ou du juge d’instruction. Elle
[8] [14] doit être effectuée en présence
:B :ABCD d’un membre du conseil
B - Les 4 examens de La consommation excessive départemental de l’Ordre des
surveillance sont obligatoires d’alcool est un facteur favorisant Médecins. Donner un dossier
pour faire valoir les droits aux des cancers des voies médical en dehors d’une
allocations aérodigestives supérieures. procédure légale de saisie est
prénatales. Lintoxication tabagique augmente une violation condamnable du
C - Le congé prénatal est un le risque de cancer du poumon, secret professionnel.
droit et non une obligation. de bronchopneumopathie [21]
[9] chronique, de cancer du larynx et : A
:A de cancer de vessie. Dans ce Le secret professionnel est,
Sans commentaire. dernier cas, le dépistage sauf dérogation, légal et absolu.
[10] systématique n’est pas pratiqué Les dérogations du secret
:C car le risque reste malgré tout comportent les déclarations de
Le degré alcoolique est le faible. faits tombant sous le coup de
pourcentage d’alcool en volume [15] l’article 63 du code pénal : “sera
contenu dans un liquide: 1 litre :ABCDE puni d’un emprisonnement ou
à Ce sont des signes d’une amende celui qui, ayant
100 contient 100 ml d’alcool d’imprégnation alcoolique. connaissance d’un crime déjà
pur. [16] tenté ou consommé, n’aura pas
La densité de l’alcool est de 0,8 :ABD averti les autorités
gIml. Des résultats positifs sont administratives ou judiciaires”.
Donc :2 litres à 12° contiennent variables allant de 25 à 55% des Dans le cas clinique, on ne
240 ml d’alcool pur, 1,5 litre à cas. rentre pas dans ce cadre.
6° contiennent 90 ml d’alcool [17] [22]
pur. :A :E
Il y a donc 330 ml x 0,8 g/ml = La responsabilité de De même pour cette question,
264 g. l’administration d’un hôpital est le secret professionnel est
[11] engagée du fait de l’action de ses absolu.
:D agents publics. Mais quelque soit
1 g d’alcool pur représente 7 la responsabilité de l’hôpital, le [23]
calories. médecin hospitalier est toujours :DE
[12] soumis à sa responsabilité Tout docteur en médecine est
:D pénale éventuelle qui est tenu de déférer aux réquisitions
D - La dépendance physique personnelle. de l’autorité publique ; le
est l’apparition d’un syndrome [18] médecin requis agit alors en
physique d’abstinence lorsque :E qualité d’expert-auxiliaire de la
cesse la consommation. Le secret médical est absolu vis justice. Il est tenu de déférer
A - L’importance de la à vis de l’assurance. sous peine d’amende, aux
consommation n’est pas [19] réquisitions et commissions.
corrélée à la dépendance :A Seuls les médecins ayant
physique. Le médecin témoin doit toujours donné des soins aux malades,
B - Dépendance psychique. se rendre aux convocations des peuvent refuser la réquisition.
C - Signes d’imprégnation. magistrats, il n’est pas délié du [24]
E - Signes évocateurs de secret professionnel vis à vis du :B
22
Article 28 de la loi du 31.12.70: dégressif, ni de surveillance en éventuelles ainsi que la durée
“les établissements ambulatoire. La simple probable de l’incapacité
d’hospitalisation publics sont psychothérapie est insuffisante. permanente
tenus de communiquer le L’item E n’est pas adapté à ce - la prescription éventuelle d’un
dossier des malades problème. arrêt de travail.
hospitalisés, ou reçus en [29] [33]
consultation externe, au :ADE :D
médecin appelé à donner des A - Toute personne ayant fait Le jour de raccident du travail
soins à ces malades”. Le usage de stupéfiants est placée est dû par remployeur.
médecin traitant est délié du sous surveillance de l’autorité Les indemnités sont accordées
secret professionnel vis à vis sanitaire. dès le premier jour qui suit
des autres médecins traitants B.C.D - L’utilisation de drogue et rarrêt du travail sans distinction
du malade. le trafic de drogue sont des délits de jours ouvrables.
[25] entraînant des poursuites [34]
:AB judiciaires. :C
Le tableau clinique décrit d’une En ce qui concerne les usagés, Il s’agit dune prestation en
part un syndrome de sevrage les poursuites seront suspendues nature. Toutes ces prestations
aux opaciés “asthénie, par le procureur de la sont gratuites.
irritabilité, énervement, République, si ces personnes se [35]
myalgies, insomnie, mydriase, sont conformées au traitement :D
tremblement”, ainsi qu’un médical prescrit et l’auront Cette visite de reprise doit avoir
tableau évocateur d’hépatite poursuivi jusqu’à son terme. En lieu le jour même de la reprise.
virale cas de récidive, les personnes L’avis d’aptitude doit être
“traces de points d’injection, sont également passibles de formulé par écrit à l’employeur
amaigrissement, asthénie, peines mais là encore le ou à son préposé (le chef du
subictère conjonctival, procureur de la République personnel).
hypochondre droit douloureux, pourra apprécier s’il convient ou [36]
myalgies”. non d’exercer cette action. :C
[26] E - Si le patient se présente D - Lors de la contestation
:C spontanément au service d’une décision administrative, la
Il s’agit d’un tableau de sanitaire, aucun contrôle ne lui victime peut réclamer l’avis de
psychopathe qui se caractérise est imposé, aucune poursuite la commission gracieuse
par une instabilité, une n’est ordonnée et l’anonymat lui préalable qui est un bureau de
impulsivité et une inadaptation est assuré. conciliation formé
gênant l’insertion socio- d’administrateurs. La
professionnelle. [30] commission de première
[27] :BE instance est présidée par un
:BcE B - La suppression de la drogue magistrat, assisté d’un
Le traitement d’un syndrome de est toujours complète et brutale. représentant ouvrier et d’un
sevrage aux opaciés comporte On n’utilise jamais de sevrage représentant patronal.
- anxiolytiques ou sédatifs dégressif. [37]
- antalgiques à type d’anti- C.D.E - Voir question [27]. :BE
spasmodiques [31] Le syndrome de sevrage aux
- catapressan®. :D opiacés débute quelques
[28] L’employeur doit déclarer AT heures après la dernière prise,
:B dans les 48 heures à la CPAM. ainsi que le syndrome de
Le traitement du sevrage [32] sevrage aux barbituritiques
nécessite une hospitalisation en :ADE rapides.
milieu médical (voire Ce certificat doit comporter: Le tableau clinique est
éventuellement en milieu - ridentification du médecin de la évocateur. (Le tableau clinique
psychiatrique à condition de victime n’évoque pas un pré-délirium
traiter également les problèmes - la date de l’accident trémens qui comporte une
somatiques), de même pour le - la description soigneuse des confusion mentale avec
bilan de l’hépatite virale, on blessures onirisme). On doit
n’utilise jamais de sevrage - rappréciation des suites systématiquement suspecter
23
une endocardite infectieuse particulièrement ressenti par le en sodium par litre d’eau
chez un sujet présentant un sujet après l’arrêt de plasmatique reste inchangée et
souffle cardiaque et un train l’intoxication. l’osmolalité n’est pas modifiée,
fébrile, ce d’autant qu’il est Il associe un ralentissement par contre la natrémie est
toxicomane. idéatoire, un flou de la pensée, diminuée. Le diagnostic est
[38] une asthénie, un apragmatisme évoqué sur l’aspect lactescent
:ACDE ainsi qu’un syndrome dépressif. du sérum et les anomalies
Le LSD ne détermine pas de [42] biologiques associées (taux de
dépendance physique. :A lipides supérieurs à 30 g/l). On
Le haschich et les Dans les intoxications aiguès aux le confirme par mesure directe
amphétamines sont amphétamines, on traite les de l’osmolalité plasmatique par
susceptibles d’entrainer une différentes complications de cryoscopie.
dépendance physique façon symptomatique
modérée. - les troubles psychiatriques sont [47]
Les barbituriques et surtout les traités par des neuroleptiques par :A
opiacés entrainent une voie parentérale E - Ne dispense pas du régime
dépendance physique majeure. - en cas de convulsions, on utilise qui reste l’élément primordial du
du diazépam traitement.
[39] - en cas de troubles [48]
:C cardiovasculaires, on utilise de la :ABDE
La loi du 31 décembre 1970 phentolamine, de L’alcool et le tabac n’ont pas un
tente de faire une différence l’alphaméthyldopa, rôle pathogénique formellement
entre trafiquants et utilisateurs des anti-arythmiques. établi.
de drogues, alourdissant les [43] E - Il s’agit de cardiomyopathies
peines des premiers et :C non obstructives.
prévoyant une alternative de Le syndrome déficitaire du [49]
type thérapeutique pour les sevrage doit être traité par des :D
seconds. En particulier, si antidépresseurs ou des Le degré d’une boisson est le
l’intoxiqué se présente neuroleptiques désinhibiteurs pourcentage (en volume)
spontanément pour son type Dogmatil® ou Prazinil®. car d’alcool pur contenu dans celle-
traitement, l’anonymat lui est il est cause de rechutes. ci : 1
assuré. La prise en charge de la [44] litre à 100 contient 10% d’alcool
cure et de la postcure est :C pur soit 100 ml d’alcool pur. La
gratuite. Le degré d’alcoolisation d’un densité de l’alcool est de 0,8
[40] liquide est le pourcentage g/ml.
:BDE d’alcool pur qu’il contient: [50]
Le traitement du sevrage des 1 litre à 100 contient 10 cl ou :CDE
opiacés comporte la lOOmI d’alcool pur. La grille de Le Go comporte les
prescription d’anxiolytiques, La densité de l’alcool est de 0,8 signes cliniques suivants
d’antalgiques, gIml. - aspect : visage, conjonctives,
antispasmodiques, du [45] langue
Catapressan®. :E - troubles subjectifs: nerveux,
Le sevrage est complet et On pourrait également discuter digestifs, moteurs
brutal. une hyperlipidémie de type IV - tremblements : bouche,
En cas d’intoxication aux mais l’exogénose nous oriente extrémités
barbituriques, le sevrage est vers le type V. - autres données : foie, poids,
progressif en utilisant le [46] tension artérielle.
phénobarbital en association au : D [51]
Valium®. Il s’agit d’une :B
[41] pseudohyponatrémie. Le volume Les stigmates biologiques
:ABC de plasma occupé par les lipides évocateurs d’alcoolisme
Le syndrome déficitaire est une est anormalement élevé et la part chronique sont une
conséquence commune de d’eau plasmatique est réduite. Le macrocytose,
toutes les intoxications sodium n’est présent que dans la l’élévation des gamma-glutamyl
marquées et qui est phase aqueuse. La concentration transférases, une
24
hyperlipidémie de type IV. [57] Le suicide est une mort violente
[52] :B posant un problème médico-
:ABD Les quatres signes légal.
L’élévation des gamma.GT est fondamentaux du coma dépassé [60]
retrouvée dans 70 à 90% des sont: :D
cas d’alcoolisme chronique. Ce - la perte totale de la conscience Les soins de conservation
taux se normalise après 2 à 4 et de toute activité spontanée nécessitent un certificat d’un
semaines de sevrage. - abolition de toute réactivité dans médecin délégué à l’état-civil
Cependant cette élévation n’est le domaine des nerfs crâniens attestant que la mort ne pose
pas spécifique - abolition de la respiration pas de problème médico-légal.
- toute atteinte hépatique peut spontanée Dans ce cas, ils sont pratiqués
s’accompagner d’une telle - tracé EEG nul. en cas de demande écrite de la
élévation Les autres signes cliniques sont personne qui s’occupe des
- prise médicamenteuse tels contingents funérailles.
que barbituriques, hydantoïnes, - hypotonie musculaire, abolition En cas de mort posant un
etc... des réflexes ostéotendineux, problème médico-légal, ces
[53] perte du tonus sphinctérien, soins peuvent être effectués
:C absence de réaction à toute uniquement avec l’accord du
Ce tableau clinique fait stimulation nociceptive procureur de la République.
suspecter des sévices à enfant. - rythme cardiaque sinusal à [61]
Seul le juge des enfants peut fréquence lente, non modifié par :A
retirer provisoirement ou les manoeuvres vagales et Une incinération d’un cadavre
définitivement l’enfant de son ratropine ne peut être effectuée que si un
milieu familial. - température centrale abaissée certificat médical précise
[54] entre 32 et 34° C. l’absence de problème médico-
:ABC Par ailleurs, les signes légal. Dans le cas contraire, elle
Le médecin est délié du secret fondamentaux doivent être n’est possible qu’avec l’accord
professionnel lorsqu’il est permanents pendant un délai du procureur de la République.
confronté à une suspicion de suffisant. Elle n’est réalisée que 24 h
sévices à enfant (loi du [58] après et 6 jours au plus après
15.6.71), il signale l’enfant à :A le décès.
l’autorité sanitaire (A,C). Le constat du décès d’un sujet [62]
D’autre part, les médecins soumis à une réanimation :BC
traitants du même patient sont prolongée sera établi après A - Mort apparente : disparition
déliés du secret médical entre consultation de deux médecins momentanée des critères
eux dont run sera obligatoirement un grossiers de la vie (respiration,
(B). chef de service hospitalier, pouls, battements cardiaques,
[55] secondés chaque fois qu’il est tension artérielle) chez un sujet
:AB désirable par un spécialiste encore vivant mais qui prend
Toute personne convoquée d’électro-encéphalographie. l’apparence de la mort.
comme témoin est tenue de se [59] D - Mort naturelle : mort
rendre à la convocation du :CE spontanée ne posent pas de
magistrat. Le médecin bénéficie Les prélèvements d’organe sont problème médico-légal.
d’une dérogation facultative au réglementés par la loi du 22-12- E - Mort subite : décès brutal,
secret médical en cas de 76: ils peuvent être effectués sur inattendu et de cause naturelle.
sévices à enfants. le cadavre d’un sujet s’il n’a pas
fait connaître de son vivant son [63]
[56] refus d’un tel prélèvement ou si :ABC
:E sa famille n’a pas indiqué sur un Tout docteur en médecine peut
Le médecin est seul juge de sa registre que le défunt était être requis, par exemple en cas
conduite vis à vis du secret opposé à une telle opération. En de violence (examen d’un
professionnel qu’il détient, en cas de décès de cause suspecte, blessé), mort suspecte
effet la dérogation est l’accord préalable du procureur (constatations immédiates en
facultative en cas de sévices à de la République est cas de découvertes d’un
enfant. indispensable. cadavre, ou autopsie), accident
25
avec suspicion d’intoxication Santé publique: “L’un des deux des facteurs de cancérogenèse
alcoolique (prise de sang, médecins doit exercer son les plus répandus.
examen clinique). activité dans un établissement [75]
[64] public ou dans un établissement :ABCDE
:ABCD privé satisfaisant aux conditions Sans commentaire.
A B - Sont des signes de de l’article L 176 et l’autre doit [76]
l’évolution cadavérique, de être inscrit sur la liste d’expert :ABD
même que la rigidité près de la cour de Cassation ou Sans commentaire.
cadavérique et le près d’une cour d’Appel.” [77]
refroidissement du corps. [69]
C D - Sont des signes tardifs de :C QUESTION ANNULEE
mort avec putréfaction. Article 162-13 du code de la Litem C ne peut être retenu car
[65] Santé publique: “L’IVG parfois subsistes des réflexes
:E thérapeutique ne peut être médullaires.
L’autopsie est faite à la pratiquée que par un médecin. [78]
demande de l’autorité judiciaire Elle ne peut être avoir lieu que :B
(procureur de la République ou dans un établissement Article 2 : Loi 76-1181 du
juge d’instruction). Il n’y a pas, d’hospitalisation public ou dans 22.12.1976.
dans ce cas, d’opposition un établissement d’hospitalisation Article 11: Loi 78-501 du 31
possible. privé satisfaisant aux dispositions .03.1978.
[66] de l’article L 176 (et non L 172 [79]
:B comme c’est indiqué dans la
Article L 162-12 du code de la proposition). QUESTION ANNULEE
Santé publique [70] [80]
-‘l’IVG peut être pratiquée à :C :ACDE
toute époque si deux médecins Le bulletin de déclaration de l’IVG C’est le ministère qui autorise
attestent, après examen et thérapeutique indiquant la un établissement à pratiquer tel
discussion, que la poursuite de décision prise avec explication et ou tel type de prélèvements
la grossesse met en péril grave discussion est adressé au (article 14-15 de la loi 78-501).
la santé de la femme ou qu’il président du conseil Les items D et E sont explicités
existe une forte probabilité que départemental de l’Ordre, sous dans l’article 20 de la loi 78-
l’enfant à naître soit atteint pli recommandé, sans indication 501.
d’une affection d’une du nom de la patiente.
particulière gravité, reconnue [81]
comme incurable au moment du [71] :C
diagnostic”. :E Réponse C, mais en pratique B.
[67] - Titre en degré = volume d’alcool Décret du 14janvier1974.
:B pour cent ml. Réponse discutable car il joue
Article L 162-12 du code de la - Densité de l’alcool = 0,8. aussi rarticle 63.2 du Code
Santé publique - Consommation = Somme (titre x Pénal et art. 4 Code de
-‘l’IVG peut être pratiquée à volume (ml) x densité de l’alcool Déantologie
toute époque si deux médecins /100) = 12X3000X0,8 cas de ‘non, assistance à
attestent, après examen et /100 + 6X2000X0,8/100 = 384 gr. personne en danger.
discussion, que la poursuite de [72] A - Consentement des parents
la grossesse met en péril grave :D s’impose de façon formelle dès
la santé de la femme ou qu’il Un gramme d’alcool apporte 7 que la maladie est mineur.
existe une forte probabilité que Kcal et 2688 = 384 x 7. [82]
l’enfant à naître soit atteint [73] :D
d’une affection d’une :BD Voir question [1].
particulière gravité, reconnue La dépendance n’est pas fonction [83]
comme incurable au moment du de la dose mais de l’apparition :B
diagnostic”. des symptômes ors du sevrage. Il n’y a pas eu violation du
[68] [74] secret professionnel.
:CD :ABDE Art. 375 Code Civil.
Article 162-12 du code de la L’association alcool-tabac est un [84]
26
:D non la clause de conscience c’est mai 1985. Le Directeur de
Sans commentaire. obligé de : “s’assurer de la l’établissement doit conserver:
[85] réalité de la grossesse”. - Le certificat de la première
:BD E - Le médecin doit communiquer visite médicale.
A - Le délai de prescription est “la liste et les adresses des - L’attestation de l’entretien
de 30 ans en cas de établissements ou sont psychosocial.
responsabilité civile, elle est deeffectués les IVG”. - La demande écrite de la
4 ans si [92] femme.
ractivité est exercée au sein :ACD - Le consentement des parents
dun établissement public et la B - Ordre représentant légal si si mineure non mariée.
plainte est posée auprès des célibataire moins de 18 ans. [96]
juridictions administratives. En C - Valable sans exclusion. Pour :ABC
cas de responsabilité pénale le les mineurs célibataires, la D E - Vous n’êtes pas sur des
délai est de 3 ans. demande d’IVG doit être donnée produits ingênés. Les
C - Non il sagit dun hôpital en l’absence des parents ou du ingestions de solvants ou
privé. représentant légal. caustiques contredisent les
E - Elle se fera devant les D - Art. 1 décret 75.334 du 13 vomissements.
juridictions civiles. mai 1975. [97]
[86] E - Pas nécessaire si elle procure :B
:AB un document justifiant qu’elle Sans commentaire.
A - Tremblements, myalgies, réside régulièrement en [98]
mydriase. France depuis 3 mois. :BC
B - Trypochonche droit [93] Le lavage gastrique est actif
douloureux, subictère. :ABCD immédiatement, peut être
[87] A - Avec un certificat du 1er réalisé chez des sujets
:CE médecin justifiant qu’il s’est inconscients après intubation,
Lautalgique le plus efficace est conformé aux dispositions de est contre indiqué en cas
raspirine, après vérification l’article d’ingestion de corrosifs
crase sanguine. L 126.3 du Code de la Santé. puissants et d’hydrocarbures
[88] D - Art. 6 loi 6 décembre 1979. (toxicité pulmonaires en cas de
:ACD E - IVG thérapeutique peut être fausse route).
“pratiquée à tout moment de la
Livre V, Titre III, articles L.626 à
L.630 au Code de la Santé grossesse si deux médecins [99]
Publique (première partie) et R. attestent après examen et :BE
5149 et 5299 (deuxième partie). discussion que la poursuite de la Ces vomissements ne doivent
[89] grossesse met en péril grave la pas être induits en cas de
:B santé de la femme , ce qui n’est troubles de la conscience ou de
Tableau B : 60 jours. pas le cas ici. convulsion et en cas d’ingestion
[90] [94] d’hydrocarbures ou de
:ADE :AB corrosifs.
A - Déclaration non obligatoire. A - Comme tout médecin. B - Action retardée.
E - Sur sa demande expresse B - La clause de conscience art. E - Action immédiate.
art. L 355-21. L 162.8 est personnelle. [100]
Loi n°70.1320 du 31.12.1970 C - Au quart des actes de :C
modifiée par la loi 86.76 du 17 l’établissement. Sans commentaire.
janvier 1986. D - Déclaration obligatoire “ne fait [101]
aucune mention de l’identité de la :AB
[91] femme” art. 162.10. Sans commentaire.
:ABCD [95] [102]
A - Article L 162.8 : “doit :AB :E
informer au plus tard lors de la A - Loi n° 82.1172 du 31.12.1982 Alcoolémie (pour mille) =
visite de l’intéressée de son (sauf pour les étrangères ne (Quantité d’alcool absorbé) I
refus” résidant pas dans des (poids du corps en Kg x ,7
c’est la clause de conscience. situations régulières). mâle)
B C - Si le médecin fait jouer ou D - Délai de 1 an, décret du 12 [103]
27
:C
Concentration alvéolaire
alcoolique = Alcoolémie/2 000
[104]
:ABE
Article 18.1 Code de la route
ajouté parla loi du 17janvier
1976.
[105]
:ACDE
Sans commentaire.
[106]
:C
1 litre à 100 = 80 g d’alcool.
[107]
:ABD
Sans commentaire.
[108]
:B
Sans commentaire.
[109]
:ABD
Sans commentaire.

[110]
:BD
Loi du 17janvier 1975.
B - Ou du représentant légal.
D - Donnée en dehors de la
présence des parents ou du
représentant légal.
E - Délai de 10 semaines.
[111]
:C
Ainsi quà la caisse de Sécurité
Sociale.
[112]
:D
- Jeune âge.
- Manutentionnaire dans l’usine.
- Durée de trajet long.
[113]
:BE
Sans commentaire.

28
Médecine légale

[1] plus tardifs. [16]


:E [10] :D
Les calcifications pleurales sont :C Ce délai est variable : quelques
souvent bilatérales. Elles Les plaques pleurales jours à quelques années.
siègent sur les deux plèvres prédominent aux régions de plus B - Définit la durée d’exposition
diaphragmatiques, sur la plèvre grand frottement mécanique. au risque.
latérothoracique et la plèvre Elles sont le plus souvent [17]
péricardique. bilatérales (E), fréquentes au :E
[2] niveau du diaphragme (B). Elles Le blessé peut dans tous les
:E peuvent également atteindre les cas déclarer directement
Lorsque l’état du sujet est plèvres costales et médiastinales. l’accident à la Sécurité Sociale
considéré comme consolidé ou [11] dans un délai maximum de 2
guéri, et les soins terminés, le :D ans (si remployeur refuse
praticien rédige le certificat final Langiosarcome hépatique des d’effectuer une déclaration
en double exemplaire. décrouteurs d’autoclave est dû dAT.).
[3] au chlorure de vinyle monomère [18]
:A (résidu de la polymérisation :BDE
On déconseille aux diabétiques après fabrication du chlorure de B - La loi laisse libre le médecin
les travaux à horaires irréguliers polyvinyle) - tableau 52. de témoigner ou non pour
(principalement le travail posté dénoncer un avortement porté
à horaires alternants). [12] à sa
[4] :AB connaissance.
:D A - Est lié à la rupture de bulles D - Le médecin n’est lié à
Connaissances. d’emphysème paracicatriciel. aucun secret professionnel en
[5] CDE - Sont des complications de particulier vis-à-vis des parents.
:ABCDE la silicose. Les complications de Il
Il s’agit de prestations en la silicose sont: doit avertir les autorités
natures. - les hémoptysies administratives ou judiciaires
[6] - la tuberculose sous peine de condamnation.
:B - les suppurations E - La dénonciation est possible
C’est la caisse de sécurité bronchopulmonaires directement auprès du
sociale qui fixe le taux d’l.P.P. - laspergillose Procureur de la République
[7] - le coeur pulmonaire chronique. avec
:C [13] accord de la victime en cas de
1 - Est faux, c’est la notion de :E - viol ou attentat à la pudeur
présomption d’origine. 1 et 3 sont des hydrocarbures - sévices à prisonnier.
3 - Est faux, l’affection doit polycycliques aromatiques. [19]
survenir dans un certain délai [14] :ABE
après l’exposition au risque :E Il est impossible de répondre à
(délai de Les travaux susceptibles de ce Q.C.M. La conduite des
prise en charge). Il varie selon provoquer les maladies véhicules lourds est
les affections de quelques jours professionnelles sont inscrits théoriquement interdite aux
à quelques années. dans la colonne de droite des épileptiques. Les réponses
[8] tableaux, soit à titre indicatif, soit données concernent la conduite
:E à titre limitatif. des véhicules légers.
ABCD sont des ruptures du [15] [20]
secret médical. :C :E
[9] Cette législation particulière ne 4 - Les lésions s’améliorent
:D concerne que certaines pendant les vacances et
En cas d’exposition à la silice, pneumoconioses consécutives à réapparaissent après la reprise
les radiographies pulmonaires rinhalation de poussières du travail.
doivent être annuelles. Les minérales (silicose, asbestose et
signes cliniques (dyspnée) sont sidérose).
1
[21] des facteurs connus. Les cancers troubles de la conscience, une
:A bronchiques sont également plus hypertonie, des signes
Il persiste une séquelle fréquents chez les mineurs de dirritation pyramidale.
qu’aucune thérapeutique n’est fer, néanmoins certains auteurs [37]
plus susceptible d’améliorer, mettent l’accent sur le rôle des :B
sauf pour éviter une radiations ionisantes et des Les premiers tissus touchés
aggravation. hydrocarbures polyaromatiques sont le système nerveux central
4 - Est décidé par le médecin plutôt que du fer chez ces et le myocarde. Le CC se fixe
conseil de la Sécurité Sociale. patients. sur la myoglobine, affectant
[22] [29] roxygénation des cellules
:C :AC musculaires en particulier
Si les accidents du travail ne L’amiante est principalement myocardiques.
semblent pas plus fréquents, en utilisée dans l’industrie du [38]
revanche la durée de l’ITT. et le bâtiment (isolation, couvreurs), :A
taux d’l.P.P. sont habituellement dans la construction navale, la Le médecin est obligé de
majorés. construction automobile. déclarer les maladies
[23] [30] professionnelles : articles 257 à
:C :E 262 du Code de Santé
La production de chlorure de Ce type de cancer concerne Publique.
vinyie est responsable de également les ouvriers de [39]
l’apparition de cette tumeur l’industrie du caoutchouc. :C
(tableau Les indemnités journalières
52). [31] sont accordées dès le premier
[24] :C jour qui suit larrêt de travail,
:C Le blessé doit prévenir sans distinction de jours de
La plupart des crises de type l’employeur de l’accident le jour travail, et jusqu’à la date de
moteur (surtout grand mal) même. L’employeur déclare cet guérison ou de consolidation.
surviennent au repos et souvent accident au centre de Sécurité ABD sont des prestations en
au domicile. Elles surviennent Sociale dans les 48 heures. nature.
en effet fréquemment la nuit ou [32] [40]
dans le quart d’heure suivant le :D :E
réveil. C’est faux, par exemple pour le Le médecin expert ne peut être
[25] chlorure de vinyle, le délai est de: ni le médecin traitant, ni le
:C - 2 mois pour les troubles médecin du travail de
Pas de commentaire. angioneurotiques des doigts rétablissement où est employé
[26] - 3 ans pour l’ostéolyse des l’assuré.
:ABE phalanges unguéales des mains
Il faut éviter le travail posté à - 30 ans pour rangiosarcome. [41]
horaires alternants. [33] :E
[27] :ABCDE Ce délai est indiqué pour
:ACE Le CO est explosif quand il est chaque pathologie sur le
B - Les chantiers navals sont mélangé dans certaines tableau de maladie
une source majeure proportions avec de rair. professionnelle.
d’exposition à l’amiante. [34] [42]
E - Est discutable. Il existe en :A :B
effet classiquement un aspect Le mésothéliome est une Discutable: le contentieux
en verre pilé respectant les complication de rasbestose. général de la Sécurité Sociale
sommets (au moins [35] peut contester la matérialité de
initialement). :C IA.T.
[28] Les autres complications sont la [43]
:AB B.P.C.O., le coeur pulmonaire :E
Le chrome, l’amiante, le nickel, chronique, le pneumothorax. Arsenic: poumon, peau.
l’arsenic, le chlorométhyl-éther, [36] Chrome : poumon.
les hydrocarbures aromatiques , :E Chlorure de vinyle :
les radiations ionisantes sont On observe classiquement des angiosarcome du foie.
2
Poussières de bois : ethmoïde pariétale. d’opacités nodulaires,
(adénocarcinome). Les pleurésies bénignes bilatérales, persistantes,
[44] asbestosiques sont rares, de tendant à la
:C début insidieux, souvent confluence respectant au début
Il s’agit d’un aspect réticulo- bilatérales, volontiers les sommets et bases (E faux).
nodulaire des 2 bases. récidivantes. La taille des nodules est
[45] [51] variable. D’autres images sont
:ABC :BCD fréquentes
Le délai d’exposition au risque Déjà commentée. - calcifications en coquille
peut être exigé pour certains [52] d’oeuf à la périphérie des
tableaux. :E ganglions médiastinaux
[46] Les signes E.C.G. sont très - images d’emphysème.
:AE fréquents. Il s’agit le plus souvent [58]
Le V.G.M. est supérieur à 100 de troubles de la repolarisation à :ACD
chez 85 % des alcooliques type d’ischémie (prédominant à la Déjà commentée.
chroniques et 50 à 75 % des paroi antérieure et latérale du [59]
buveurs excessifs. V.G), parfois il s’agit d’un :D
Les gamma G.T. sont authentique infarctus du 1 est faux: notion de
augmentés chez 85 % des myocarde. présomption d’origine.
alcooliques chroniques. [53]
[47] :C [60]
:D Légalement, il n’y a aucun :B
L’exposiUon aux poussières de recours hiérarchique contre une Cette surdité bilatérale et
bois est une cause classique de décision d’inaptitude prise par le symétrique est liée aux
cancer de Iéthmoïde médecin du travail. Mais le traumatismes sonores.
professionnel. salarié qui s’estime lésé peut [61]
[48] faire appel à l’inspecteur du :B
:ABD travail qui intervient auprès du C - C’est le malade lui-même
D - Le risque de cancer du médecin du travail par qui doit déclarer la maladie
poumon est particulièrement l’intermédiaire du médecin professionnelle pour laquelle il
augmenté, principalement chez inspecteur du travail. Le médecin demande réparation dans les
le fumeur. du travail peut maintenir sa 15 jours suivant la cessation de
[49] décision et le médecin inspecteur travail.
:BD ne dispose d’aucun pouvoir pour D - Le certificat médical peut
D - Provoque un cancer de le réformer. être rempli par le médecin
l’éthmoïde. [54] traitant ou par le médecin du
Les autres substances :D travail.
reconnues comme provoquant Le médecin du travail décidera E - Les indemnités journalières
un cancer professionnel des de l’aptitude, de la restriction sont de 50 % du salaire
voies d’aptitude ou de l’inaptitude journalier pendant les 28
respiratoires sont: (transitoire ou définitive) du premiers
- les rayonnements ionisants diabétique pour tel poste de jours, puis 66% à partir du
- le chrome travail. 29ème jour.
- poussières ou vapeurs [55] [62]
d’arsenic :C :C
- poussières ou vapeurs Evident. Evident.
d’oxyde de fer [56] ABCDE sont des tâches
- poussières ou vapeurs :E pouvant être intégrées dans le
d’amiante. L’eczéma évolue en plusieurs 1/3 du temps que le médecin
stades : érythémateux, du travail doit passer en milieu
[50] vésiculeux, suintant, et réparation de travail.
:ADE kératosique. [63]
La lésion élémentaire est la [57] :A
plaque pleurale hyaline qui est :ACD Lemployeur déclare l’accident
un épaississement de la plèvre Le plus souvent il s’agit au centre de Sécurité Sociale
3
dans les 48 heures. en masses pseudotumorales cancers broncho-pulmonaires
[64] parfois symétriques en ailes de primitifs indépendamment dune
:ABCD papillon. asbestose préalable est
Les rayonnements ionisants [73] possible depuis peu, si la
provoquent les cancers :ABCE relation avec l’amiante est
professionnels suivants: ACE sont évidents (silicose, médicalement caractérisée.
- leucémie asbestose, sidérose). La Pour ce, on utilise le nombre de
- cancer broncho-pulmonaire bérylliose est reconnue comme corps asbestosiques par
- sarcome osseux. maladie professionnelle. Le gramme de tissu pulmonaire
[65] béryllium est utilisé dans sec lors d’un prélèvement
:A rindustrie sidérurgique, rindustrie anatomo-pathologique, ou le
Les autres éléments importants du tube néon et des composants nombre de corps asbestosiques
du diagnostic sont: électroniques. La bérylliose est par ml de liquide de lavage
- lexposition à un allergène caractérisée par la présence alvéolaire. En effet les teneurs
pendant le travail dans rinterstitium pulmonaire sont très différentes s’il s’agit
- lamélioration des lésions dune granulomatose. Ces lésions d’une simple exposition à
pendant les vacances et la peuvent évoluer ultérieurement l’environnement ou d’une
réapparition à la reprise du vers la fibrose. exposition professionnelle.
travail [74]
- la topographie des lésions :BCE [79]
cutanées. Q.C.M. déjà commentée à :C
[66] plusieurs reprises. La déclaration doit avoir lieu
:D [75] dans les 15 jours qui suivent la
Les substances reconnues sont :A cessation du travail.
- larsenic Les séquelles possibles sont: [80]
- le brai de houille - des troubles psychiques variés :A
- le goudron de houille - une détérioration intellectuelle Les autres agents responsables
- les huiles anthracéniques. - fes troubles de la mémoire dans ce type d’industrie sont la
[67] - une hypertonie extrapyramidale 2-naphtylamine, le 4-
:D (syndrome akinéto-hypertonique, aminodiphényl.
Evident. syndrome parkinsonien) [81]
[68] - paralysies périphériques :ABC
:C - cécité corticale. C’est un médecin et non le
Voir cours. [76] patient qui doit effectuer la
[69] :A déclaration.
:C 3 - Effectivement dans certains [82]
Evident. établissements importants ayant :CE
passé un accord avec la Sécurité D - L’aluminium peut provoquer
[70] Sociale, il existe un registre une fibrose pulmonaire et un
:C spécial sur lequel sont épaississement pleural.
Durant les 28 premiers jours enregistrés les accidents du A - La baryte est parfois
d’arrêt, les indemnités travail bénins sous la fibrosante quand elle contient
journalières sont égales à 50% responsabilité de l’infirmière. des impuretés de silice.
du salaire journalier calculé sur Cette procédure réserve tous les [83]
le salaire, plafond servant au droits de la victime en cas :D
calcul des cotisations de daggravation éventuelle. Les boissons alcoolisées
Sécurité Sociale et à 66% de ce [77] d’après le Code du Travail
même salaire à partir du 29ème : B (Article 66), les boissons
jour. L’assuré bénéficie de la alcoolisées autres que le vin, la
[71] présomption d’origine sans avoir bière et le cidre sont interdites
:ACE à faire la preuve d’une relation de sur les heures du travail. Les
B et D sont faux à l’évidence. cause à effet. personnes en état d’ivresse
[72] [78] sont nterdites sur le lieu de
:DE :C travail.
Les nodules peuvent confluer Par contre la prise en compte des [84]
4
:A E.F.R. n’est plus un obstacle à la :DE
Les hydrocarbures reconnaissance de la maladie. Pas de commentaire.
polycycliques aromatiques sont 4 - Les cancers
responsables le plus souvent de bronchopulmonaires sont [99]
cancers spinocellulaires. maintenant pris en compte :AE
L’arsenic provoque le plus indépendamment dune Pour BCD cest la commission
souvent une maladie de Bowen asbestose préalable, si la relation régionale dincapacité
qui peut se transformer avec rasbestose est permanente qui juge.
ultérieurement en cancer médicalement caractérisée. (voir [100]
spinocellulaire. commentaire de la question [78]). :BDE
[85] [91] A - Il sagit plutôt dune
:B :C insuffisance cardiaque droite.
Les professions exposées sont: Le tableau 42 concerne les C - Le cancer bronchique est
- mines, travaux en galeries surdités professionnelles. La une complication de la sidérose
- professions du bâtiment et des durée d’exposition doit être de 2 et de rabsbestose.
travaux publics (ponceurs, ans au minimum. Le délai de [101]
ravaleurs de façades,...) prise en charge est de 3 mois et il :B
- fonderie (sablage des pièces) ne doit pas y avoir d’aggravation Il y a consolidation lorsqu’il
- céramique après le retrait de ractivité. Le persiste une séquelle
- soudure à l’arc déficit doit être bilatéral. qu’aucune thérapeutique nest
- prothésistes dentaires. [92] plus susceptible d’améliorer.
[86] :B Lassuré sera examiné par le
:A La décision d’aptitude est une médecin conseil de la Sécurité
Q.C.M. évident. Article 8 : ‘ Les des missions essentielles du Sociale qui appréciera s’il y a
chefs d’établissements doivent médecin du travail. lieu d’envisager l’existence
mettre à la disposition de leur [93] d’une I.P.P.
personnel de l’eau potable et :E [102]
fraîche pour la boisson”. B - Les signes radiographiques :B
[87] sont les plus précoces d’où Le chlorure de vinyle
:BCD l’intérêt des radiographies polymérisé et l’arsenic sont
D - En effet dans ce cas le régulières. reconnus comme pouvant être
diabète fait encourir des risques E - Le sidérose s’accompagne à l’origine d’angiosarcome du
au patient lui-même, mais d’un risque accru de cancer du foie (tableaux 52 et 20).
également aux autres membres poumon chez le mineur de fer [103]
du personnel. et ce cancer est reconnu comme :C
[88] maladie professionnelle chez 1 - “Est considéré comme
:C ceux-ci. accident du travail, quelle qu’en
2 - Le fait doit être accidentel. [94] soit la cause, l’accident survenu
3 - Si l’employeur refuse :D par le fait ou à l’occasion du
d’effectuer la déclaration Elles sont versées dès le travail”.
d’accident de travail, le blessé lendemain de l’arrêt de travail. 3 - C’est l’employeur qui fait la
peut dans Le jour de l’arrêt étant dû par déclaration.
tous les cas déclarer l’employeur. 4 - En cas d’accident mortel, les
directement l’accident à la [95] ayants droit peuvent bénéficier
Sécurité Sociale dans un délai :ACD d’une rente dite de réversion.
de 2 ans. B - Inférieur à 5 j. [104]
E - Il s’agit de la silicose. :C
[89] [96] 1 - Il s’agit plutôt de l’amiante.
:C :ACE L’arsenic peut provoquer des
Déjà commentée. Evident. cancers du poumon (tableau
[90] [97] 2Obis).
:E :A 3 - Le benzène peut provoquer
Ce Tableau a récemment Non, le taux d’absentéisme des leucémies.
changé en juin 85. semble même inférieur. [105]
Labsence de modification des [98] :B
5
1 - Il existe également des [112] latéro-thoracique et la plèvre
asthmes professionnels. :ABCE péricardique.
3 - Cancer primitif de l’éthmoïde Une fois la déclaration effectuée, [116]
et des sinus de la face (il s’agit la caisse de Sécurité Sociale :BD
d’un adénocarcinome) transmet le dossier à l’inspecteur E - Il est membre de droit de la
[106] du travail qui procède à l’enquête commission d’hygiène et de
:E sur les conditions d’exposition au sécurité.
A - Benzène, rayonnements risque et saisit un médecin agréé, [117]
ionisants. qualifié en matière de :AC
B - Goudrons de houille, brais pneumoconiose. Les amines aromatiques sont
de houille, huiles [113] connues pour être
anthracéniques, arsenic. :AD carcinogénétiques par contact
C - Arsenic, chrome de vinyle A - Les sujets atteints de lésions chez l’animal, mais aucun cas
polymérisé. hépatiques sont plus exposés de cancer cutané n’a été décrit
D - Chrome, arsenic, amiante, aux effets de certains toxiques chez l’homme.
oxyde de fer. (perte du pouvoir de
[107] détoxification du foie). On [118]
:D recommande d’éliminer ces :C
L’inhalation de poussières sujets à l’embauche pour la 1- Evoque une silicose.
d’amiante peut provoquer un prévention du saturnisme et de 3 - Il n’y a jamais d’images
mésothéliome de la plèvre, du certains autres toxiques macronodulaires comme dans
péritoine, du péricarde, des (tétrachlorure de carbone, la silicose.
cancers bronchopulmonaires. trichloréthylène). [119]
[108] D - Portes de sécurité. On :B
:D élimine les alcooliques dès Ces plaques pleurales
Les poussières de bois peuvent l’embauche des postes de calcifiées sont minces, en coup
provoquer un cancer de sécurité (élévateurs, d’ongles et soulignent le
l’éthmoïde et des sinus de la gardiennages). diaphragme. Elles sont souvent
face. [114] plus nettes sur le cliché de
:D profil.
[109] L’arsenic et les composés [120]
:D minéraux arsenicaux peuvent :BDE
A - N’existe que pour les également être en cause. Cette législation concerne
pneumoconioses. A - Cancer du poumon. certaines pneumoconioses:
B - Les soins sont gratuits avec C - Leucémies. - liées à rinhalation de silice
système du 1/3 payant. [115] (silicose...)
C - L’employeur doit remettre à : A D E - provoquées par les
la victime l’attestation des A - Les pleurésies bénignes poussières damiante
salaires devant servir de base asbestosiques sont rares (mais (asbestose)
au classiques! ! ! ), de début - ou rinhalation de poussières
calcul de l’indemnité journalière. insidieux, souvent bilatérales, et doxyde de fer (sidérose).
Celle-ci est calculée à partir du volontiers récidivantes. Elles sont Le collège des 3 médecins
dernier salaire de la victime toujours associées à des plaques intervient lorsque le délai de
jusqu’à un certain plafond (1/2 pleurales calcifiées ou non. On prise en charge, ou le délai
salaire du 1er au 28ème jour, doit avant tout éliminer un dexposition n’est pas respecté.
2/3 du salaire à partir du 29ème mésothéliome. [121]
jour). B - Classiquement il n’y a pas :BCE
[110] d’adénopathies hilaires. AD - Complications de
:D DE - La plaque pleurale hyaline l’asbestose. On peut
L’employeur doit théoriquement est un épaississement de la néanmoins observer des
faire la déclaration dans les 48 plèvre pariétale. Les calcifications épaississements pieu raux.
heures. pleurales s’y développent. Celles- E - Résultent de la
[111] ci sont fréquemment bilatérales. conglomération de plusieurs
:D Elles siègent sur les deux plèvres nodules. Elles sont
Connaissances. diaphragmatiques, sur la plèvre habituellement localisées aux
6
lobes supérieurs et sont réglés exotiques.
bilatérales. par la Commission Régionale 4 - En particulier leurs vapeurs
[122] d’incapacité Permanente. Cette (colles, peintures, vernis).
:D Commission est présidée par le [131]
1- Les signes de début sont des directeur régional de la Sécurité :E
signes radiologiques. Sociale 1 - On recherche l’exposition à
2 - Les lésions sont irréversibles- Trois médecins (un médecin un allergène durant le travail.
et ont tendance à évoluer, à expert, un médecin désigné par 2 - Les lésions siègent
s’étendre même après le réquérant principalement à la face et au
cessation un médecin de la Caisse dont la dos des mains.
de l’exposition au risque. décision est contestée) 3 - Sont positifs dans 50 % des
3 - Ne confondez pas avec un représentant du directeur cas.
l’asbestose. régional du Travail 4 - Les lésions s’améliorent
[123] un représentant des employeurs pendant les vacances et
:D et des salariés. réapparaissent à la reprise du
1 - La victime d’un A.T. doit [126] travail.
dans la journée où l’accident :E [132]
s’est produit ou, au plus tard, L’employeur doit déclarer tout :B
dans accident dont il a eu Connaissances.
les 24 heures, informer ou faire connaissance par lettre
informer l’employeur. recommandée avec accusé de [133]
2 - C’est l’employeur qui doit réception, dans les 48 heures :B
déclarer l’accident dans les 48 non compris les dimanches et Auparavant rincapacité est
heures (non compris les jours fériés, à la Caisse temporaire.
dimanches et jours fériés). d’Assurance Maladie dont relève La rente est versée après
3 - Le blessé peut faire la la victime. consolidation, elle dépend du
déclaration directement à la [127] salaire de base antérieur à rAT.
C.P.A M. où il est affilié dans un :A et du taux d’l.P.P. évalué en
délai Déjà commentée. fonction du handicap résiduel.
de 2 ans. [128] [134]
[124] :D :D
:B A - On observe une hyperthermie C’est le collège des trois
Les prestations en espèces dans les formes graves. médecins qui intervient si le
sont versées à partir du 1er jour B - Classique teinte cochenille de délai de prise en charge, ou le
la peau.
qui suit I’A.T.. encore faut-il que délai dexposition n’est pas
la Caisse de Sécurité Sociale E - Décès dans 15 à 20 % des respecté. Ici le délai dexposition
est reçu le certificat médical cas. Les complications possibles est inférieur à 5 ans.
avec prescription d’un arrêt de sont nombreuses [135]
travail. syndrome post-intervallaire... :BD
Ce certificat doit être adressé [129] Il s’agit le plus souvent de
dans les 48 heures à la Caisse :CDE leucémies myéloblastiques
de Sécurité Sociale par le B - Evoque plutôt une dermatite pour le benzène.
médecin. atopique de l’enfant. [136]
C - Dans l’eczéma professionnel, :AB
[125] le visage est souvent atteint par La victime (ou ses ayants droit)
:C le transport à son niveau de établit la déclaration de maladie
A - Le médecin traitant fixe la l’allergène par les mains (yeux professionnelle en 3
date de consolidation dans ce que l’on frotte, le front...). exemplaires (et mentionne les
cas, et non de guérison. [130] produits incriminés). Elle
B - C’est le médecin conseil qui : E dépose à la Caisse Primaire
fixe le taux d’l.P.P. compte-tenu 1 - Il s’agit de produits dAssurance Maladie dans les
de séquelles. décolorants utilisés par les 15 jours qui suivent la
C - Les litiges relatifs à l’état coiffeurs. constatation de la maladie:
d’incapacité permanente et 2 - Contenu dans les ciments. - les 3 exemplaires de la
notamment à son taux, sont 3 - Principalement les bois déclaration
7
- les 2 exemplaires médical du travail. Sur ce certificat doit :BD
initial. être indiqué le nom, ladresse et Les autres substances en
[137] la nature de l’exploitation. cause sont:
:C [143] - les poussières d’amiante
2 - L’excès de cancer du :D - les poussières ou fumées
poumon (X 34) est bien connu Les diabétiques doxyde de fer.
dans l’industrie chimique lors de insulinodépendants sont souvent [150]
l’utilisation d’acide chromique, écartés: :CE
chromates et bichromates - des postes de sécurité : travail La quantité d’oxygène
alcalins, chromate de zinc. Le en hauteur, conducteurs de poids transportée est réduite. Il existe
chrome hexovalent serait lourds.... un état d’hypoxie tissulaire. Les
responsable. - des contrôles de tableau, de organes, gros consommateurs
[138] marche, aiguillages (S.N.C.F., d’02 comme le système
:A tour de contrôle) nerveux et le myocarde sont
1 2 3 - “Est considéré comme 2 - Est donc discutable. particulièrement vulnérables.
accident du travail, quelle qu’en - des horaires irréguliers et du
soit la cause, l’accident travail posté à horaires [151]
survenu par le fait ou à alternants. :AE
l’occasion du travail à toute [144] Il s’agit le plus souvent
personne salariée ou travaillant :E d’adénocarcinome. Le temps
à quelque Les fibres d’amiante sont de latence est particulièrement
titre que ce soit, pour un ou observées dans l’expectoration et long (parfois 40 ans). Les
plusieurs employeurs ou chefs le liquide de lavage alvéolaire ouvriers de l’industrie du cuir
d’entreprise”. sous forme de fibres nues ou exposés aux poussières de cuir
4 - Le fait doit être accidentel : engainées (corps ferrugineux = sont également exposés.
“l’accident est caractérisé par fibre d’amiante entourée dune [152]
l’action soudaine et violente gaine protéinoferrique). Les fibres :B
d’une d’amiante sont brillantes, “La victime d’un A.T. doit dans
cause extérieure provoquant réfrigentes, incolores et la journée où l’accident s’est
une lésion de l’organisme témoignent de l’exposition. produit ou au plus tard dans les
humain”. [145] 24 heures, sauf cas de force
[139] majeure, d’impossibilité absolue
:C La réponse à ce Q.C.M. est ou de motifs légitimes, en
Les images sont bilatérales et impossible. Théoriquement, il y a informer ou faire informer
symétriques. incompatibilité pour la conduite l’employeur ou l’un de ses
Elles prédominent aux régions des véhicules lourds. Pour les préposés.
périhilaires et basales pour véhicules légers, il y a contre- [153]
s’étendre tardivement aux indication de principe mais :BD
régions supérieures. possibilité de compatibilité Les plaques pleurales sont un
[140] temporaire après avis du signe d’asbestose pleurale
:E spécialiste. bénigne, mais déjà évoluée par
Déjà commentée! ! [146] exposition à l’amiante.
[141] :A L’amiante était utilisée dans
:E La victime dépose à la C.P.A.M l’isolation thermique.
ABCD sont des ruptures du - les 3 exemplaires de la Ces plaques pleurales sont en
secret professionnel. déclaration général bilatérales de
- les 2 exemplaires du certificat topographie pariétale ou parfois
[142] médical initial. diaphragmatique.
:ABCD [147] Les radios de thorax de profil et
Ce certificat est établi en double : D de 3/4 sont souvent utiles au
exemplaire, indiquant rétat de la A savoir, déjà commentée. diagnostic.
victime, les conséquences de [148] [154]
raccident ou les suites :D :DE
éventuelles, en particulier la Sans commentaire. D : Extraction et traitement des
durée probable de l’incapacité [149] minerais radio-actifs, tableau n°
8
6 des maladies aiguès. à la fabrication du chromate de
professionnelles. La surdité professionnelle est zinc tableau 10 ter.
E : Affections causées par réparée dans certaines [165]
l’acide chromique et les conditions, par le tableau des :CE
chromates tableau n° 10 ter. maladies professionnelles n° 42. C. Tableau 16.
Le cancer broncho-pulmonaire [160] E. Tableau 20.
est également indemnisable : :C A D. Peuvent être responsables
lors des travaux effectués au Et exclusivement. d’eczéma professionnel ; B De
fond des mines de fer tableau [161] polynévrite professionnelle.
n° 44, lors de certains travaux :A [166]
avec manipulation d’amiante Uniquement avec raccord du :AD
tableau n° 30 salarié (respect du secret A. Tableau 16.
- lors de l’inhalation de médical) et â condition que ces D. Tableau 20.
poussières et vapeurs renseignements passent par B C. Peuvent être à l’origine
arsenicales, tableau n° 20 bis. rintermédiaire du salarié. d’eczéma professionnel.
[155] On lui remet un compte-rendu
:ABCE médical que le salarié est libre ou [167]
La gale du ment est une non de transmettre à son :ACD
dermite d’irritation liée à la médecin du travail. Il s’agit de maladies “à
nature physico-chimique du B C D E sont, bien entendu, caractère professionnel” non
ciment. Elle n’est pas à interdits. indemnisables régies par
lOorigine d’épithélioma. [162] l’article L50 du code de sécurité
[156] :D sociale.
:BCE Langiosarcome hépatique par Obligation est faite à tout
Le tableau n° 30 des maladies chlorure de vinyle est réparé par docteur en médecine de les
professionnelles permet la le tableau n° 52 des maladies déclarer. Déclaration à
réparation du mésothéliome de professionnelles. adresser à l’inspection du
ces Délai d’exposition : 6 mois. travail.
3 séances. Délai de prise en charge : 30 ans. [168]
Délai de prise en charge : 15 [163] :ACE
ans. :CE L’incapacité permanente de
[157] Par définition dun eczéma travail est une notion médico-
:AC professionnel. légale correspondant à une
L’arsenic par le tableau de A est discutable car l’eczéma invalidité et qui peut donner lieu
maladies professionnelles n° professionnel est à réparation.
20. préférentiellement localisé à la [169]
Le tableau n° 6 permet la face et sur le dos des mains. :
réparation des radiodermites Mais ce n’est pas une QUESTION ANNULEE
chroniques liées aux corps caractéristique exclusive de Question annulée et
radioactifs l’eczéma de nature contestable.
(le cancer cutané en fait partie). professionnelle. D serait la meilleure réponse,
[158] [164] mais il faudrait en premier lieu
:C :BCE que l’intéressé fasse une
La benzidine peut être Sont reconnus comme maladies déclaration de maladie
responsable de cancers de la professionnelles indemnisables, professionnelle avec certificat
vessie, réparés par le tableau n les cancers bronchopulmonaires médical fait par le médecin
15 des maladies liés à l’inhalation traitant.
professionnelles. - de fumées d’oxyde de fer : Après celui-ci peut agir selon D.
tableau 44 B. Non peut mais ne doit pas.
[159] - de poussières radioactives : C. Faux
:ACE tableau 6 E. Faux il n’y a pas de délai
Le bruit agit par lésion - de poussières damiante : d’exposition.
cochléaire bilatérale et tableau 30 [170]
irréversible, touchant en - de poussières et vapeurs :D
premier lieu les fréquences arsenicales tableau 20 bis De l’eau potable et fraîche ;
9
décret du 10/07/1913. conventions collectives propres à plus,
[171] l’entreprise. pas de valeur prédictive des
:E [177] tests.
L’intéressé doit informer ou faire :ABC B - Surtout pas : rôle allergisant
informer l’employeur dans les L’interrogatoire permet de des solvants.
24 heures. retrouver la chronologie des C - Non : cf. réponse A
L’employeur déclare l’accident à lésions, rythmée par le travail. D - Pour qu’il comporte le
la sécurité sociale dans les 48 [178] moins de risque possible pour
heures. :C tous.
[172] C’est le traitement d’urgence du E - A associer aux mesures de
:ABCDE malaise hypoglycémique prévention collective
C. Le médecin du travail accessible au médecin du travail. (aménagement du poste).
n’exerce habituellement qu’un [179]
rôle préventif. Il ne doit pas :A [185]
suturer, mais il peut suturer en Cancer de l’éthmoïde lié à :BE
cas d’urgence. l’utilisation du bois. A - Faux
D. A condition que le service [180] Délai de prise en charge = délai
médical d’entreprise ai reçu :E maximum entre la date à
l’agrément légal pour vacciner. Le respect du secret médical, ici laquelle le travailleur a cessé
[173] comme partout, s’impose. d’être exposé au risque et
:AE [181] l’apparition de l’affection. Passé
Sans commentaire. :AE ce délai, l’imputabilité de la
[174] Ces deux indicateurs associés maladie au risque initial n’est
:E permettent un dépistage plus admise. Ce délai est
Question discutable. satisfaisant associé au bilan variable suivant chaque
La meilleure réponse serait E clinique. Les autres ne sont pas maladie et parfois pour une
non pas à cause de la nécessaires pour le seul même cause selon les
monothérapie, mais parce que dépistage. syndromes cliniques observés.
les crises [182] B - Vrai
sont jugulées, ce qui favorise :D Tableau sur 3 colonnes de
l’insertion. Correspond à des adénopathies gauche à droite indiquant
D. Il peut y avoir une bonne médiastinales calcifiées. désignation de la maladie
observance du traitement et [183] délai de prise en charge
une persistance des crises. :A liste indicative ou limitative
B. Ce serait vrai si les crises A - Les avis d’aptitude selon les cas de travaux
étaient exclusivement (inaptitude) sont émis après susceptibles de provoquer ces
nocturnes. confrontation des données issues maladies.
[175] de rétude du poste et C - Faux.
:AC de rexamen du salarié afin de 54 tableaux au Régime Agricole
A. Réparé au tableau des déterminer la meilleure (au 01/01/90).
maladies professionnelles n° adéquation individu-poste de D - Faux
72. travail. C’est le moins que l’on Obligatoire que dans certains
C. Le CO expose lors de puisse exiger de tout médecin cas
l’intoxication aiguê à un risque B - En aucun cas : secret pneumoconioses
d’insuffisance coronaire. professionnel si contestation
C, D, E - Aucune obligation. E - Vrai
[176] Indépendance professionnelle et Déclaration à la Caisse
: médicale. Le médecin du travail Primaire d’Assurance Maladie
QUESTION ANNULEE. peut prendre un avis qui ne (RG) ou à la Caisse de
S’il y a licenciement et litige, le s’impose pas à lui. Mutualité
juge décidera. [184] Sociale Agricole (RA).
Pour le reclassement :DE [186]
professionnel cela dépend de A - Non : prévenir n’est pas :BDE
rentreprise, des postes offerts sélectionner à l’embauche, N°25 R6 et 22 RA
et des quelque soit la pathologie. De A - Non : c’est l’insuffisance
10
ventriculaire droite qui est lésion traumatique liée au travail. Après accord de la Sécurité
indemnisable. Cette loi établit le principe d’une Sociale, tenue d’un registre
B - Complication classique, réparation forfaitaire. d’infirmerie pour consigner les
ainsi que toute “autre B - Vrai accidents bénins et préserver
mycobactériose surajoutée et C - Faux les droits des salariés en cas
caractérisée” Le salarié doit aviser son d’éventuelles aggravations.
(intitulé du tableau). employeur de l’accident (au plus D - Vrai : cf. réponse B
[187] tard dans les 24 heures) E - Faux
:AC L’employeur doit le déclarer dans C’est une nécessité dans le cas
A - Vrai les 48 heures à la Sécurité d’une maladie professionnelle
Le nombre de tableaux est Sociale où la victime fait la déclaration
limité, ils sont créés et modifiés Cependant si carence de (doit y joindre son attestation de
par décret l’employeur (n’a pas satisfait salaire)
Dans la colonne de gauche, l’obligation de déclaration), le Dans le cas d’un accident de
énumération limitative des salarié travail c’est l’employeur qui fait
pathologies ou symptômes que peut le déclarer directement à la la déclaration à la Sécurité
doit présenter le malade. Sécurité Sociale dans un délai Sociale. Il y joint l’attestation de
B - Faux : par forcément maximum de 2 ans. salaire du salarié (pour calcul
Dans la colonne de droite figure D - Vrai : Rente de reversion des indemnités journalières).
la liste des travaux susceptibles E - Faux [191]
d’entraîner l’affection en cause Cf. réponse A :BC
Cette liste est mentionnée La réparation est forfaitaire, B - n°20 R6 - 10 RA
limitative ou indicative : tout contrairement à la réparation C - n°l6bis R6 - 35 RA
travail où le risque existe peut intégrale en droit commun. [192]
être pris en considération même :ACDE
s’il ne figure pas sur la liste. [189] Tableau n°30 R6 - 47 RA
C - Vrai :AC A - Diagnostic sur signes radio
Mais on ne doit pas pour autant Définition de consolidation : ‘la spécifiques.
apporter la preuve de lésion se fixe et prend un D - Intitulé exact du tableau
l’imputabilité : définit la caractère permanent sinon E - “Plus ou moins calcifiées,
présomption d’origine (on peut définitif, tel qu’un traitement n’est bilatérales” = intitulé exact du
ainsi retrouver dans le passé de plus nécessaire si ce n’est pour tableau.
la victime d’autres causes, éviter l’aggravation et qu’il est [193]
même non professionnelle, possible d’apprécier un certain :B
pouvant être à l’origine de sa degré d’incapacité permanente Appartient aux carbures
maladie). découlant de l’accident”. B - Faux métalliques frittés (n°70 R6).
D - Faux : cf. définition [194]
Un temps minimum d’exposition D - Faux :CDE
est parfois exigé. Soins possibles pour éviter N°25 R6
E - Faux l’aggravation. B - Non : évoque une
La victime fait la déclaration de E - Faux complication tuberculeuse
Maladie Professionnelle à la La consolidation est une notion E - Par confluence des petites
Caisse Primaire d’Assurance indépendante des possibilités de opacités
Maladie. reprise du travail. [195]
[188] [190] :BCE
:BD :ABCD A - Non
A - Faux A - Vrai Sont péri-hilaires et respectent
Depuis la loi du 09/04/1 898 qui B - Vrai au début sommets et bases.
substitue à la notion de faute L’employeur fait la déclaration en C - Associées aux opacités
correspondant au Droit 4 exemplaires silicotiques.
Commun un pour lui D - Non
celle de risque professionnel un pour la C.P.A.M. Sont souvent bilatérales et
engageant la responsabilité de un pour C.R.A.M. symétriques.
l’employeur dans tous les cas un pour l’inspection du travail
de C - Vrai
11
[196] [202] gauche.
:ABCD :C B - Liste limitative ou indicative
D - Oui : mais non indemnisée. Sans commentaire. colonne de droite.
E - Non : c’est un signe de [203] C - Non, exceptionnellement
silicose. :D exigée.
[197] Sans commentaire. D - Colonne du milieu : délai de
:ABC [204] prise en charge.
A, B, C - Voir commentaires :E E - Peuvent apparaître, non
question n° [8] Cf. tableau n°25 R6, ny figure obligatoirement.
D - Non : pas fixé par le pas. [210]
médecin traitant mais par la :ABCD
Sécurité Sociale. [205] Question piège : on ne
E - Non : indépendance de ces :ABCD demande pas que les
deux notions. La proposition D fait référence à pathologies indemnisables.
[198] farrêté du 11/08/1961 et A - Classique “durillon”
:BD 08/11/1962. d’amiante.
B - Terme de ‘soudaineté non A - Article 66 du Code du Travail. [211]
retenu par la loi. La B, C, D - Le médecin du travail :ABCDE
jurisprudence le retient mais peut prescrire tous les examens A - n°6 R6 -20 RA
admet quand complémentaires utiles “à la B - 44 R6
même par exemple, rinsolation détermination de l’aptitude C-52 R6
qui nécessite une exposition médicale au poste de travail et D - 30 R6 -47 RA
prolongée. notamment au dépistage E - 15 R6
C - Non, c’est remployeur. d’affections comportant une [212]
D - C’est la définition de contre-indication à ce poste”. :D
l’Accident du Travail (loi de Savoir qu’il existe d’autres A - Non c’est un angiosarcome.
1946) reprise dans le code de la causes que l’alcoolisme C - Non : cancer vésical.
Sécurité chronique à une augmentation D-20 R6 -10 RA
Sociale. des gamma
E - Pas forcément. L’accident GT. [213]
de trajet est un accident du E - Non, pas dans tous les cas. :ABCE
travail. [206] A - 16 bis R6
[199] :BDE B - 35 RA (pas au R6)
:E B - Il s’agit d’une aptitude à un C - Exemple des radiations
N°64 R6 - 40 RA, où figurent poste précis et non d’une solaires.
fatigue, maux de tête et aptitude au travail. E-20 R6 -10 RA
nausées. C - En aucun cas : secret [214]
[200] médical. :E
:D D, E - Un exemplaire à chacun. Quant le taux est inférieur à
Surdité professionnelle : atteinte [207] 10%, la rente est remplacée par
cochléaire avec trouble auditif à :ABC un capital.
4000Hz au début localisée puis N°25 R6 [215]
extension aux autres C - Mentionné “insuffisance :B
fréquences. ventriculaire droite” dans le Le jour de raccident du travail
[201] tableau. est à la charge de l’employeur.
:E D - Non, c’est par asbestose. [216]
Question faisant référence au E - Non, c’est par asbestose. :CE
décret du 9janvier 1959. [208] C - 52 R6, lors des opérations
Le médecin-conseil et le :B de polymérisation.
médecin traitant se mettent Sans commentaire. E-20 R6 -10 RA
daccord ou, à défaut d’accord, [209] [217]
le :ABD :AB
Médecin Inspecteur Cf. commentaire de la question Sans commentaire.
Départemental de la Santé n° [4] [218]
désigne un médecin expert. A - Liste limitative colonne de :DE
12
La silicose est réparée selon hiérarchisation entre ces deux C’est le rôle d’un médecin de
des modalités spéciales : médecins. contrôle.
nécessité de faire vérifier le B - Non. N’est pas une E - Vrai
diagnostic dérogation au secret médical. Si pas de possibilité interne
par un médecin agréé en C - Non. Le médecin du travail a d’adaptation du poste ou de
matière de pneumoconioses un rôle préventif (curatif si changement de poste.
(parfois par un collège de 3 urgence). [229]
médecins). D - Non. Secret médical. :AC
D - Seule exigée par les textes E - Non seulement en tenir A - C’est une obligation de
pour les examens auxquels compte, mais préconiser: émettre déclaration pour tout Docteur
procèdent les médecins agréés des recommandations à en Médecine. L’inspection du
examen de reconnaissance l’employeur pour une affectation Travail
obligatoire. à un poste de travail compatible transmettra au Ministère.
E - Figure sur le tableau : avec l’état de santé du salarié C - C’est une possibilité (que si
examen obligatoire pour (sans donner d’informations le malade donne son accord)
indemnisation. médicales). mais pas une obligation.
[219] [226] [230]
:A :D :C
A - En double exemplaire. Sans commentaire. Les indemnités journalières
B, C - Non. C’est un piège. Le [227] versées par la Sécurité Sociale
médecin traitant ne fait pas de :ACD à la victime d’un arrêt de travail
déclaration (c’est l’employeur). D - Même si elles apparaissent le sont à partir du premier jour
Le médecin traitant envoie un comme négligeables au premier qui suit l’arrêt de travail
exemplaire du certificat médical examen, car elle peuvent (hospitalisation ou non).
initial à la C.P.A.M. s’aggraver ultérieurement.
D - Non. Soins gratuits, pour la E - Description : non - Date de [231]
victime. Le médecin sera payé l’accident de travail : oui. :D
directement par la Sécurité [228] Sans commentaire.
Sociale, prestations en nature. :ABCE [232]
E - Non (secret professionnel, A - Vrai. :D
indépendance professionnelle). B - Vrai Sans commentaire.
[220] A l’initiative du salarié, du [233]
:ABCDE médecin traitant ou du médecin :ABE
B - Contrairement à la fibrose conseil de la Sécurité Sociale Vrai. Lherpès circiné,
nodulaire de la silicose. lorsqu’une modification de correspondant à une mycose
D - Insuffisance ventriculaire l’aptitude au poste anciennement de la peau glabre, la folliculite
droite indemnisable. occupé est prévisible, un examen suppurée du cuir chevelu,
[221] peut être sollicité préalablement à mycose du cuir chevelu, ainsi
:D la reprise du travail en vue de que les mycoses des orteils
Sans commentaire. faciliter la recherche de sont reconnus comme maladies
[222] solutions adaptées (adaptation professionnelles indemnisables
:C du poste, changement de par les tableaux n° : 46 du RG
Sans commentaire. poste...). et 15 du RA qui précisent que
C - Vrai la nature mycosique de
[223] Visite de reprise obligatoire pour l’atteinte doit être confirmée par
:D absence après arrêt de travail, examen direct et culture.
Sans commentaire. maladie professionnelle, après [234]
[224] un congé maternité, après une :ABE
:D absence de plus de 21 jours pour A - Reconnu comme maladie
Coups et blessures volontaires cause de maladie ou professionnelle indemnisable
= délit. d’accident non professionnel. par les tableaux n° : 30 du RG
[225] Cet examen doit avoir lieu lors de et
:C la reprise du travail et au plus 47 du RA.
A - Non. Indépendance tard dans un délai de 8 jours. B - Admis par le tableau n° : 44
professionnelle, aucune D - Non du RG, lorsquil est une
13
complication de la sidérose. [240] ou lésions pathologiques que
E - Admis par les tableaux de :C doit présenter le malade, délai
maladie professionnelle n° : 20 Sans commentaire. de prise en charge, liste de
du RG et 10 du RA. [241] travaux susceptibles de
[235] :B provoquer l’affection)
:A Cette profession expose surtout auxquelles doit répondre
A - En double exemplaire. aux affections buccales, l’affection pour être reconnue
B - Faux : c’est l’employeur qui dentaires et maxillaires. comme professionnelle.
fait la déclaration à la Sécurité [242] [245]
Sociale. :ABE :D
C - Faux : c’est le rôle de la A - L’emphysème est Les indemnités journalières
caisse de Sécurité Sociale. effectivement la lésion la plus sont fonction du salaire
D - Faux : les soins après arrêt fréquemment associée à la journalier rectifié. Le taux d’IPP
du travail sont gratuits pour la silicose. tient compte du salaire perçu
victime. Les honoraires du B - Une expectoration noire et au cours de l’année précédent
médecin seront payées par la fluide (= mélanoptysie) est la maladie professionnelle.
Sécurité Sociale (80 % du tarif classique mais non constante [246]
conventionnel). dans
[236] révolution dune silicose. QUESTION ANNULEE.
:AE C - Faux : ce sont les formes [247]
Lexpertise médicale (prévue par cristallisées qui sont les plus :D
le décret du 7janvier 1959) pathogènes. Sans commentaire.
intervient lors de litige dordre D - Faux : la béryliose ou la [248]
médical entre un assuré et sa sidérose, par exemple, sont des :C
CPAM. La contestation est alors pneumoconioses. Le diabète entraîne une
soumise à un médecin expert E - La silicose est une fibrose, inaptitude à l’engagement dans
désigné par le médecin conseil dont la lésion caractéristique est la carrière militaire. Pour le
et le médecin traitant ou, à le nodule silicotique dont le militaire devenu diabétique, le
défaut daccord, par le médecin centre est hyalin et la périphérie maintien en activité est possible
inspecteur départemental de la formée de cellules collagènes en l’absence de complications
Santé. d’où son nom de nodule majeures, si l’état du sujet est
D - Lavis d’inaptitude à un poste fibrohyalin. compatible avec le poste
de travail (comme celui [243] occupé et sous certaines
daptitude), ne relève que du :ABCDE conditions.
seul médecin du travail. A B - Par tableaux n° : 20 du RG
[237] et 10 du RA. [249]
:D C - Tableau n° : 37 du RG. :B
D - Et à 50 % du salaire D - Tableau n° 10 du RG. La date de consolidation est le
journalier rectifié pendant les 28 E - Tableaux n° : 30 du RG et 47 moment où’ la lésion se fixe et
premiers jours. du RA. prend un caractère permanent
[238] [244] sinon définitif, tel qu’un
:C traitement n’est plus nécessaire
La loi prévoit que si une reprise - Aucune des réponses si ce n’est pour éviter une
de travail à temps partiel est proposées n’est satisfaisante. aggravation et qu’il est possible
jugée élément de thérapeutique - Règlementairement, est d’apprécier un certain degré
favorisant la guérison ou la reconnue comme maladie d’incapacité permanente, sous
consolidation, les indemnités professionnelle par la Sécurité réserve des rechutes et
journalières pourront être Sociale toute affection figurant révisions possibles”.
maintenues ‘en tout ou en sur la liste de tableaux annexée [250]
partie”. Elles ne sont donc pas au Décret du 31 décembre 46.
automatiquement versées en Chaque tableau comporte les QUESTION ANNULEE.
totalité. conditions médicales, [251]
[239] professionnelles et :A
:C administratives nécessaires et A - La notion d’accident de
Sans commentaire. suffisantes (à savoir symptômes travail est fondée sur la réalité
14
d’un fait matériel, localisable en but de préciser l’étiologie d’un sont périodiquement remaniés
temps et en lieu dans le travail, eczéma en recherchant la ou modifiés en tenant compte
à même d’entraîner un responsabilité d’un allergène. Ils des acquisitions scientifiques
préjudice physique. visent à reproduire un “eczéma nouvelles). Chaque tableau de
B C - Faux. C’est l’employeur expérimental” à l’endroit où est maladie professionnelle
qui fait la déclaration d’accident appliqué le produit suspect (par comporte obligatoirement les
de travail à la Sécurité Sociale. dépôt sur la peau, sous symptômes ou lésions
E - Faux : l’accident de trajet est occlusion). Le moment de la pathologiques qui doit
considéré comme un accident lecture des résultats correspond présenter le malade
du travail, sous certaines au temps nécessaire pour que la (énumération limitative), le délai
conditions du parcours de prise en charge, la liste de
réaction d’eczéma soit lisible, soit
(habituel, le plus direct, entre à la 48ème heure (il est travaux susceptibles de
domicile et lieu de travail, entre cependant utile de faire une autre provoquer l’affection
lieu de lecture à la 72ème heure, (énumération limitative ou
travail et lieu habituel de compte-tenu de la survenue indicative selon les cas).
restauration...). parfois tardive de réaction). En vertu de ce principe, toute
[252] [255] affection répondant aux
:CE :B conditions médicales,
A - Faux: c’est la combustion B - Faux. Le médecin du travail professionnelles et
incomplète qui est génératrice peut, s’il l’estime nécessaire, administratives mentionnées
de CO. effectuer un alcootest, comme dans les tableaux est
C - C’est la raison pour laquelle tout examen complémentaire qu’il considérée comme
le dosage sanguin du CO doit jugerait utile à la détermination professionnelle et indemnisable
être interprété en fonction de la de l’aptitude d’un salarié. comme tel, c’est-à-dire
tabagie (dosage de la nicotine Cependant, qu’il s’agisse systématiquement “présumée”
ou dosage des thiocyanates d’alcootest ou de tout autre d’origine professionnelle, sans
urinaires peuvent permettre de examen, il ne doit en aucun cas qu’il soit nécessaire d’en établir
dépister le tabagisme et de faire en communiquer le résultat à la preuve.
la part de l’origine l’employeur. Par ailleurs, [258]
professionnelle). l’examen clinique suffit en :C
E - L’intoxication par le CO est principe pour porter le diagnostic Les leucoses peuvent
reconnue comme maladie d’alcoolisme aigû. apparaître longtemps après la
professionnelle indemnisable A C D E - Attitudes pour fin de l’exposition au benzène.
par les lesquelles peut opter le médecin Elles sont considérées comme
tableaux n° : 64 du RG et 40 du MP indemnisables par les
du travail, en fonction de l’état du
RA qui précisent qu’au taux patient. tableaux N° : 4 du RG et 19 du
d’oxycarbonémie supérieur à RA “hémopathies provoquées
1,5 [256] parle benzène” qui admettent
ml/100 ml de sang est :E un délai de prise en charge de
nécessaire. Quand le taux d’IPP est inférieur 15 ans.
[253] à 10 %, la rente est remplacée [259]
:D par un capital donné une fois :B
Le mésothéliome péritonéal, qui pour toute. On parle de ‘rachat’ Il s’agit le plus souvent
peut être isolé, primitif, est l’une de la rente. d’épithéliomes spino-cellulaires,
des tumeurs malignes que peut [257] survenant après une longue
entraîner l’exposition à :C durée de latence. Prise en
l’amiante. Il est d’ailleurs pris en Vrai. La présomption d’origine est compte par les tableaux de MP
charge par les tableaux de la notion qui s’applique à toute N° : 20 du RG et 10 du RA.
maladie professionnelle n° : 30 maladie professionnelle [260]
du RG et 47 du RA “quand la indemnisable, qu’elle soit :DE
relation avec l’amiante est d’origine infectieuse ou non, dès A - Non, l’amiante est surtout
médicalement caractérisée”. lors que l’affection en cause une substance irritante.
[254] figure sur la date de tableaux C - Non, provoque des lésions
:A annexée au décret du 31 cutanées d’origine ortho-
Les tests épicutanés ont pour décembre 1946 (tableaux qui ergique.
15
D - Très allergisant, le nickel est sinon définitif, tel qu’un traitement QUESTION ANNULEE.
souvent à l’origine d’eczéma de n’est plus nécessaire si ce n’est [271]
contact professionnel. pour éviter une aggravation et :B
Reconnu comme MP qu’il est possible d’apprécier un Pour le calcul de la rente, le
indemnisable par le tableau N° : certain degré d’incapacité taux d’IPP fixé par la Caisse est
37 du RG. permanente, sous réserve des diminué de moitié pour la partie
[261] rechutes et révisions possibles. qui n’atteint pas 50 % (et
:E Il est donc possible de maintenir augmenté de moitié pour la
L’épithélioma primitif de la peau une surveillance médicale et partie qui excède 50 %).
par exposition aux huiles soins après consolidation.
anthracériques correspond au [267] [272]
tableau de MP N° : 35 du RA et :ABD
16 bis du RG. A - Ces pleurésies bénignes - Aucune réponse satisfaisante.
[262] peuvent évoluer - La question est formulée à
:B indépendamment de la fibrose partir dune affirmation qui prête
Le jour de l’accident étant à la pulmonaire. Elles à caution.
charge de l’employeur. sont parfois la seule - Il est vrai que le travail posté
[263] manifestation d’une exposition à perturbe les rythmes
:B un risque modéré. biologiques dont celui de la
Idem question précédente. B - Peut être isolé, primitif, glycémie (=
pleural, péricardique ou véracité de l’affirmation D)
[264] péritonéal. pouvant faire craindre un risque
:ACD C - Faux. C’est une image de accru d’accidents
A C D - Les images silicose. hypoglycémiques chez un
radiologiques de la silicose D - C’est une complication de diabétique insulino-dépendant.
réalisent une fibrose nodulaire l’asbestose. A ce titre, il n’est Il importe donc d’adapter le
représentée par des opacités admis par le tableau de MP N traitement à cette contrainte, Il
classées selon leur diamètre. 30 du RG et 47 du RA que s’il est est cependant excessif
Les petites opacités sont secondaire à la fibrose. d’affirmer pour autant que le
diffuses, bilatérales et E - Faux. Provoque une diabète
symétriques. Les grandes insuffisance respiratoire aigué. insulino-dépendant rend inapte
opacités résultent de la [268] au travail posté.
confluence des éléments :ABDE - Par ailleurs, propositions A B
précédents et forment les A - Cf réponse précédente. C et E fausses.
‘masses pseudo-tumorales” C - Faux: il n’y a plus en France [273]
volontiers symétriques et plus de mine d’extraction exploitée. :BCDE
fréquentes dans la moitié D - Plusieurs décrets et arrêtés Sans commentaire.
supérieure des poumons. interdisent notamment l’emploi [274]
E - Non, c’est l’absestose. d’amiante pour le revêtement :ADE
[265] de locaux d’habitation Sans commentaire.
:AD (interdiction du blocage à base [275]
A - Par mise en oeuvre de d’amiante) et restrictions pour les :A
moyens de prévention adaptés bâtiments. A - En double exemplaire.
(individuels et surtout collectifs). E - Il existe effectivement, pour B - Faux : il n’appartient pas au
D - Le médecin du travail est l’amiante, un problème de médecin traitant de contester
membre de droit du CHS-CT. pollution atmosphérique et donc l’origine professionnelle d’un
Les enquêtes effectuées après de accident.
un risque non professionnel. C - Faux: les soins après AT
AT ont pour but de dégager des [269] sont gratuits pour la victime (=
moyens de prévention adaptés. : D prestations en nature). Le
[266] B - L’association de la silicose à médecin sera payé ensuite par
:AC la sclérodermie constitue le la Sécurité Sociale (80 % des
Vrai. La consolidation définit le syndrome d’Erasmus. honoraires conventionnels).
moment où “la lésion se fixe et [270] D - Faux : l’existence de
prend un caractère permanent séquelles caractérise la
16
consolidation et la guérison. transmet à celle-ci une attestation [2]
E - Faux : le taux d’IPP est fixé de salaire. :C
par la caisse de Sécurité Ils surviennent surtout chez les
Sociale. [279] sujets de race blanche, les
[276] :ABCE blonds à peau claire, porteurs
:B A - Vrai. La tularémie est une de taches de rousseur
B - Les leucémies sont maladie polymorphe qui réalise le (notamment dans les pays à
d’ailleurs admises par les plus souvent la forme forte insolation : Australie...).
tableaux de MP N° : 4 du RG et cutanéoganglionnaire brachiale Les ultraviolets constituent le
19 du RA. (adénite inflammatoire satellite principal facteur de risque (par
[277] d’une lésion d’inoculation exemple chez les patients
:ACDE cutanée). Ce syndrome est travaillant en plein air).
Le code pénal fait référence à reconnu comme maladie [3]
l’incapacité totale personnelle, professionnelle indemnisable par : C
notion indépendante de la les tableaux n° : 68 du RG et 7 D - 10 % des cancers
notion de travail (donc possible du RA qui précisent que dans spinocellulaires environ ont une
chez un retraité. Sans relation tous les cas cliniques, le extension lymphatique.
avec la durée d’un arrêt de diagnostic séro-authentifié par un [4]
travail). La juridiction saisie examen sérologique spécifique et : A
(tribunal correctionnel ou qui donnent la liste limitative des Connaissance.
Assises) dépend de la durée de travaux susceptibles de [5]
l’incapacité dans les deux cas provoquer la maladie. :D
de coups et blessures B - Vrai. La dermite du rouget de L’exérèse la plus précoce et la
volontaires ou involontaires (8 porc correspond aux formes plus complète de la tumeur doit
jours si volontaire, 3 mois si cutanées simples (placard être réalisée sous anesthésie
involontaires). érysipèloïde), formes cutanées générale ou locale.
[278] associées ou formes cutanées Une exérèse large est
:ABCD chroniques, ou à rechute. Ces nécessaire.
A B D - L’employeur fait la formes sont reconnues comme [6]
déclaration en quatre maladie professionnelle :D
exemplaires: indemnisable par les tableaux n° Evident.
- un pour lui : 88 du RG et 51 du RA. [7]
- un pour le CPAM C - Vrai. La pustule maligne ou :ACD
- un pour le CRAM l’oedème malin, formes Tout médecin peut et doit faire
- un pour l’inspection du travail. classiques du charbon, sont cette déclaration. Cette
C - Ce registre, après entente reconnus comme maladie déclaration est effectuée
avec la Sécurité Sociale, professionnelle indemnisable par lorsque les conditions définies
permet de consigner les les tableaux n° : 18 du RG et 4 par les tableaux de maladies
accidents du RA. D - Faux. L’herpès digital professionnelles sont remplies.
bénins (= ceux-ci n’entraînent ni n’est pas une localisation [8]
arrêt ni soins autres que ceux cutanée de maladies infectieuses : E
dispensés sur place) et ainsi reconnues comme maladies Le salarié doit effectuer la
de préserver les droits des professionnelles indemnisables. déclaration dans les 15 jours
salariés en cas d’éventuelles E - Vrai. Les staphylococcies qui suivent la cessation du
aggravations. cutanées (dont le psoriasis) sont travail.
E - Faux : l’attestation de salaire reconnues comme maladies
(utile au calcul des indemnités professionnelles indemnisables [9]
journalières) est transmises par le tableau n° : 76 du RG :BC
par l’employeur à la Sécurité intitulé “maladies infectieuses Evident et déjà commenté.
Sociale lorsqu’il fait la contractées en milieu [10]
déclaration d’accident du travail. d’hospitalisation”. :ABCE
C’est lors [1] Contrairement aux dermatoses
d’une maladie professionnelle, :BCE allergiques, les dermatoses
où la déclaration incombe à la A - Il s’agit d’une adénopathie orthoergiques sont susceptibles
victime, que l’employeur satellite des lésions de l’oreille. de survenir chez tous les sujets
17
exposés. travail. On peut considérer que d’emploi s’il existe uniquement
[11] l’insuffisance coronaire implique des troubles radiologiques
:CE un risque de mort subite qui sans troubles fonctionnels
AB - Ne sont pas du ressort du contre-indique ce poste. respiratoires
médecin du travail. [18] - une rente dl.P.P. s’il existe
D - Est une violation évidente :E des troubles fonctionnels
du secret professionnel. Le diagnostic de silicose repose respiratoires.
[12] sur l’existence de signes [24]
:ABC radiologiques évocateurs chez un :BCE
Sans commentaire. sujet ayant été exposé à Les complications sont:
[13] l’inhalation de poussières de - insuffisance ventriculaire
:ACE silice. droite
B - Le patient n’a pas à faire - tuberculose ou autre
l’avance du ticket modérateur. [19] mycobactériose
E - Après consolidation. :B - nécrose cavitaire aseptique
[14] C’est l’étape capitale du - aspergillose intracavitaire
:D diagnostic. - pneumothorax spontané
C’est la seule réponse logique, La réparation de l’affection - suppuration
si le rapport entre raccident et repose sur l’association : bronchopulmonaire
l’infarctus du myocarde est exposition professionnelle, - insuffisance respiratoire aiguê.
retenu. images radiographiques [25]
[15] compatibles. :BC
:B [20] AB - Le médecin, qui a constaté
Le salarié subira une visite :AB l’affection, remet un certificat au
médicale après chaque arrêt de Les complications habituelles de malade qui fait lui-même la
travail la silicose sont déclaration à la Caisse de
- pour accident de travail ou - hémoptysies Sécurité Sociale.
maladie professionnelle, quelle - pneumothorax par rupture de C- Un médecin agréé en
que soit sa durée bulle d’emphysème pneumoconiose est désigné, il
- pour maladie ayant nécessité - suppuration bronchopulmonaire vérifie le diagnostic.
plus de 3 semaines d’arrêt ou - aspergillome D - Si les conditions habituelles
en cas dabsences répétées - coeur pulmonaire chronique. (délai d’exposition au risque de
pour raison de santé [21] 5 ans, délai de prise en charge
- au retour d’un congé de :E de 15 ans) ne sont pas
maternité Le délai de prise en charge de 15 réalisées, on a recours au
Si le médecin du travail estime ans est dépassé (arrêt du travail collège des 3 médecins.
qu’il n’y a pas de problème en 65, consultation en 85), mais [26]
d’aptitude, le salarié reprend l’avis du collège des 3 médecins :C
son activité antérieure. peut être demandé. Pas de commentaire.
Cet examen doit avoir lieu le Le délai d’exposition de 5 ans est
jour de la reprise. respecté. [27]
[16] [22] :AD
:B :BCD Certaines mesures basées sur
Le médecin du travail n’est pas Un épaississement pleural est un rhumidification permettent de
lié par l’avis du médecin traitant bon argument diagnostic. diminuer I’empoussiérage.
et/ou du médecin conseil de la Les opacités pseudotumorales [28]
Sécurité Sociale quant à sont habituellement localisées :BDE
l’opportunité de la reprise. aux lobes supérieurs et Evident.
Lavis d’aptitude doit être bilatérales. [29]
formulé par écrit à l’employeur. [23] :ABC
[17] :A Le T.D.M. permet d’éliminer
:B La reconnaissance de la silicose une pathologie tumorale
Le poste ne doit pas présenter comme maladie professionnelle intracrânienne.
de danger pour la sécurité du permet: [30]
salarié ou de ses collègues de - une indemnité de changement :BCD
18
Loxycarbonémie est fonction du C - L’apport massif d’oxygène Caisses.
nombre de cigarettes fumées permet la formation Tous les soins sont gratuits
quotidiennement. On l’estime d’oxyhémoglobine. pour la victime.
pour 20 cigarettes à 0,6 ml de E - N’est utile qu’en cas de [41]
CD pour 100 ml de sang et pour collapsus cardiovasculaire. :CE
40 cigarettes à 1,2 ml de CO A - Sera effectué par le
pour 100 ml de sang. [36] médecin du travail.
L’insuffisance respiratoire, :B C - Lorsque les soins sont
l’hémolyse peuvent entraîner un Les indications de l’oxygène terminés et l’état du sujet
taux d’oxycarbonémie jusqu’à 2 hyperbare sont: considéré comme guéri ou
ml de CD pour 100 mlde sang. - les patients ayant un trouble de consolidé par
- pour 40 cigarettes à 1,2 ml de conscience à l’admission le praticien.
CO pour 100 ml de sang - les patients ayant une anomalie [42]
L’exposition professionnelle au objective à l’examen :D
chlorure de méthylène peut neurologique Evident.
entraîner une augmentation de - les patients ayant perdus [43]
la carboxyhémoglobinémie de connaissance :AC
9%. - les femmes enceintes. La teneur élevée de l’acide
L’insuffisance respiratoire, [37] hyaluronique contrastant avec
l’hémolyse peuvent entraîner un :E un taux normal d’antigène
taux d’oxycarbonémie jusqu’à 2 On parle d’intoxication aigué carcinoembryonnaire est un
ml de CD pour 100 mlde sang. récente au CO pour un taux de 3 argument important en faveur
[31] ml de COI100 ml de sang (soit 15 du diagnostic (il est
:CDE % d’Hb-CO). Un taux inférieur est constamment élevé dans
L’éviction de l’atmosphère insuffisant chez cette fumeuse. certaines séries).
toxique et le contrôle de la [38] La pleuroscopie permet de
source d’intoxication sont :A différencier le mésothéliome
indispensables. “Est considéré comme accident d’une tumeur métastatique. Elle
[32] du travail, quelle qu’en soit la montre un groupement de
:CD cause, l’accident survenu par le nodules ou des coulées
B - C’est au salarié de faire la fait ou à l’occasion du travail...”. tumorales diffuses au niveau de
déclaration. Mais théoriquement l’employeur la plèvre pariétale.
[33] n’aurait pas dû accepter la On peut voir également des
:A présence sur le chantier de ce plaques hyalines ou des
Sans commentaire patient en état d’ivresse. calcifications sur la plèvre
[34] [39] pariétale antérieure dues à
:ADE :D l’amiante. Elle permet en
Les principales sources d’oxyde connaissance. dernier lieu d’effectuer des
de carbone sont: [40] prélèvements histologiques
- les appareils de chauffage :CD (positifs dans 90 à 95 % à des
défectueux Le praticien rédigera sur un cas).
- les fissures dans les conduits imprimé spécial prévu à cet effet
de fumée le certificat médical initial. L’un [44]
- la combustion d’un chauffe- des exemplaires de ce certificat :D
eau en atmosphère confinée ou doit être envoyé directement à la Un interrogatoire soigneux
saturée de vapeur d’eau Sécurité Sociale dans les 48 permet de retrouver une
- gaz d’échappement de heures, l’autre est remis à la exposition à l’amiante dans 75
moteurs à essence victime. % des cas avec un délai moyen
- fumées dégagées par les Le médecin remplit les volets 1 et depuis le début de rexposition
incendies 2 remis par l’employeur à de 35 ans.
[35] l’accidenté. Le volet 1 est remis à [45]
:AC la victime. :D
A - Eviter l’inhalation Le volet 2 est conservé par le Les sujets travaillant dans les
bronchique chez cette patiente praticien pour se faire régler les exploitations d’uranium sont
dans le coma. honoraires directement par les exposés au radon (risque de
19
cancer du poumon). Pas de commentaire. honoraires, factures et frais à
[46] [53] rexception de ceux liés aux
:ABCD :C déplacements dont le blessé
Classique. Pas de commentaire. doit s’acquitter et se faire
[47] rembourser ultérieurement.
:AC [54] [60]
D - La liste des travaux est :ACD :A
proposée à titre indicatif et non L’incidence du cancer Evident.
limitatif dans ce tableau. Pour bronchopulmonaire est 3 à 5 fois [61]
ce tableau un critère biologique celle de la population générale :B
est maintenant exigé : nombre mais pour certains la La journée au cours de laquelle
de corps asbestosiques par responsabilité du fer est l’accident s’est produit est à la
gramme de tissus pulmonaires incertaine. charge de l’employeur.
lors dun prélèvement [55] [62]
anatomopathologique ou :CD :B
nombre de corps asbestosiques Il existe un trouble obstructif: C’est au médecin traitant
par ml de liquide au lavage - avec diminution du V.E M.S. et qu’appartient l’initiative de
alvéolaire. du Tiffeneau et un trouble rédiger le certificat final
[48] restrictif descriptif
:D - avec diminution de la C.P.T., de [63]
Evident. la C.V.. :E
[49] La diminution de la PaCO2 Le diagnostic repose sur la
:AC évoque une hyperventilation. radiographie pulmonaire et la
Selon l’article L 500 du code de [56] notion d’exposition au risque.
la Sécurité Sociale, tout :ABE Les signes fonctionnels et
médecin quel qu’il soit, doit C - Le stannose (et non physiques respiratoires sont
déclarer à rinspecteur du stanniose) est due à l’étain. Il très souvent tardifs, et non
Travail, toute maladie ayant un s’agit d’une pneumoconiose de spécifiques (en dehors de
caractère professionnel dont il surcharge non sciérogène. l’expectoration noirâtre).
peut connaître rexistence. D - La bérylliose est due à une
[50] exposition au silicate d’aluminium [64]
:E et de glucinium, et provoque :B
La victime établit une des pneumopathies aiguès C’est l’étape capitale du
déclaration en triple exemplaire. toxiques oedémateuses. diagnostic.
Cette déclaration doit [57] [65]
mentionner les produits nocifs :ABD :AB
incriminés. Cette déclaration C - Une fois la déclaration de La silicose favorise la greffe de
doit être déposée à la Caisse pneumoconiose effectuée, la bacilles tuberculeux et de
Primaire d’Assurance Maladie Caisse de Sécurité Sociale mycobactéries atypiques.
et intervenir dans les 15 jours transmet le dossier à l’inspecteur Devant ce tableau, on aurait pu
suivant la première constatation du Travail qui procède à une également évoquer une
médicale. enquête sur les conditions surinfection
[51] dexposition au risque et saisit un bronchopulmonaire.
:BC médecin agréé, en matière de [66]
La durée d’exposition dépend pneumoconiose. Celui-ci informe :E
de chaque tableau, ou confirme le diagnostic de Le délai d’exposition est de 5
L’affection en cause doit être pneumoconiose. ans en une ou plusieurs
inscrite sur une liste officielle. [58] expositions séparées. Il est
Chaque tableau est établi par :A bien respecté dans cette
décret en Conseil d’état sur Cette déclaration doit être observation.
rapport ministériel et après avis effectuée dans les 48 heures. Le délai de prise en charge (15
de la Commission d’hygiène [59] ans) est dépassé.
industrielle. :C Dans ce cas, le collège des 3
[52] Selon le principe du tiers payant, médecins doit prendre en
:BCDE la caisse règle directement les charge le dossier (disposition
20
particulière concernant les [73] psoriasis vulgaires.
pneumoconioses). :AC [82]
[67] BDE - Evoquent une asbestose. :ABCD
:AD [74] Le psoriasis du cuir chevelu
Les gaz du sang doivent être :BCD n’est pas alopéciant. Le
effectués au repos et à l’effort. Connaissance. psoriasis inversé se manifeste
Lexercice entraîne parfois une [75] par des intertrigos des grands
hypoxémie en cas de :ABE plis où les lésions perdent
pneumopathie interstitielle. C - Elle est adressée à la souvent leur caractère
[68] C.P.A.M.. squameux en raison de la
:BCE Celle-ci transmet un exemplaire macération.
Q.C.M. extrêmement classique de la déclaration et un
(et de bon goût). exemplaire du certificat médical [83]
[69] initial à rinspecteur du Travail. :B
:ABC [76] L’histologie n’est pas
A - C’est le patient lui-même qui :D indispensable devant un
fait la déclaration. Le diagnostic positif repose sur la psoriasis cliniquement évident.
B - Ce certificat indique la reconnaissance de la lésion Elle montrerait
nature de la maladie, les érythémato-vésiculeuse. typiquement:
manifestations observées (en [77] - une parakératose feuilletée
particulier :ABCDE - une hyperacanthose
celles mentionnées sur les A - Peut orienter vers une - une papillomatose
tableaux) et les suites dermatose orthoergique. - des microabcès de Munro
probables. [78] Saboureau
C - L’inspecteur du travail saisit :BD - une augmentation de l’index
un médecin agréé en matière Commentaires: mitotique épidermique.
de pneumoconiose qui infirme Les professions médicales, en [84]
ou confirme le diagnostic. particulier les infirmières sont :AE
[70] touchées par les eczémas Devant une atteinte si localisée
:C professionnels : allergie au (BD) est envisageable. La
DE - Ne sont pas du ressort du formol, au glutaraldéhyde, aux corticothérapie générale doit
médecin traitant. gants de caoutchouc, aux être évitée dans le psoriasis
AB - Rupture du secret antibiotiques (pénicillines, cutané en raison du risque de
professionnel. streptomycine, néomycine, corticodépendance et de la
[71] kanamycine...), aux antiseptiques transformation en psoriasis
:ACD (ammoniums quaternaires...), aux pustuleux.
La lutte contre les poussières phénothiazines. [85]
comprend en particulier: [79] :ABE
- aspiration et ventilation :BC Des antécédents familiaux sont
- port de masque E - Est discutable, le patient doit notés chez 30 % des malades.
- humidification. être exposé au toxique, une La proposition E se rapporte
[72] déclaration est possible même si aux arthropathies, aux
:ABC le patient ne manipule érythrodermies et aux psoriasis
Dans la métallurgie de qu’occasionnellement le produit pustuleux.
nombreux travailleurs sont responsable. [86]
exposés (par exemple lors de la [80] :C
fabrication des moules de :C Par argument de fréquence
fonderie). L’éviction de l’allergène est chez un tabagique de 60 ans,
Les hémoptysies sont très rares l’élément primordial du traitement mineur de fer.
et doivent faire rechercher une préventif. [87]
tuberculose ++ et bien sûr un [81]
cancer bronchopulmonaire chez :ACD QUESTION ANNULEE
ce tabagique. Des pustules plantaires peuvent car plusieurs réponses auraient
s’observer dans le psoriasis en été possibles : D puis B C.
association avec des lésions de [88]
21
:ACD ou le maintien du permis de E - Vrai/Faux
Puisque 42 annulée en faveur conduire par groupes de - Mais piège de l’intitulé sur
du diagnostic de cancer véhicules: l’obligation et la définition d’une
bronchique distal : tabagisme, - poids lourd : incompatibilité surveillance médicale
profession, hémoptysies. - véhicule léger: compatibilité particulière.
[89] temporaire éventuelle fonction de - Ce terme en médecine du
:BE la clinique, de la surveillance, travail est codifié (code du
Légale c’est à dire reconnue par du traitement et des résultats du travail) et s’applique aux
un tableau de Maladie traitement. salariés
Professionnelle. [97] affectés
[90] :DE à certains travaux (liste fixée
A - Faux: surtout pas par arrêté du 11/07/1 977) et/ou
QUESTION ANNULEE. Il faut confronter les données du à certaines catégories de
Ce n’est pas au médecin poste et l’état de santé du salarié. salariés
d’effectuer la déclaration d’une Certains postes dits de sécurité (femmes enceintes,
maladie professionnelle ou travail en hauteur sont à handicapés...) dans lesquelles
indemnisable mais au patient. éviter. ne figure pas l’épilepsie.
Le médecin effectue un Le médecin du travail doit étudier - Cependant, à sa diligence, le
certificat médical. chaque situation au cas par cas, médecin du travail peut décider
[91] et faire des propositions d’un suivi médical particulier de
:D pour salariés présentant une
Sans commentaire. une éventuelle adaptation de pathologie.
[92] poste.
:B Dans le cas clinique présenté, [98]
Sans commentaire. sont des éléments favorables :BD
- rareté des crises A - Faux
[93] - crises le plus souvent nocturnes Lavis d’inaptitude doit être
:D - traitement suivi notifié par écrit et transmis à
Ladénocarcinome de rethmoïde - poste occupé : secrétariat l’employeur sans aucune
est typique des travailleurs du régularité des horaires indication médicale.
bois. Il existe une réparation en absence de traumatismes Par ailleurs, cet avis concernant
maladie professionnelle. sensoriels importants (bruit, l’inaptitude à un poste précis
[94] luminosité intermittente...) durée devra indiquer les postes de
: de l’activité (et du sommeil). travail compatibles avec l’état
QUESTION ANNULEE. De façon générale un épileptique de santé du salarié (qu’on ne
[95] a d’autant moins de risques de précise pas) afin qu’une
:BE présenter une crise que son solution interne à
A - En aucun cas. Cf. réponse B attention est plus éveillée et qu’il l’établissement, toujours
C - Non : le médecin du travail est mieux protégé par le travail préférable, soit adoptée.
na pas de rôle curatif sauf que par le repos. B - Vrai
urgence. B - Faux C - Faux (cf. réponse A)
D - Non : le médecin du travail Le médecin du travail peut L’inaptitude à un poste précis
établit un certificat prendre avis, sans aucune ne signifie pas inaptitude à tous
d’aptitude/inaptitude. Le obligation. Pas de hiérarchisation les autres postes de
médecin traitant professionnelle entre les deux. l’entreprise. Il convient de
peut faire un arrêt de travail (ce C - Faux rechercher une solution interne
que ne fait pas un médecin du Pour les mêmes raisons que la et de préconiser l’affectation à
travail). réponse B : indépendance un poste ayant des
E - En premier lieu. professionnelle du médecin du caractéristiques compatibles
[96] travail. avec l’état de santé du salarié.
:DE D - Vrai D - Vrai
D, E: L’arrêté du 24 mars 1981 Le médecin du travail peut L’aptitude médicale d’un salarié
fixant la liste des affections communiquer ses conclusions à un poste (et l’inaptitude) naît
incompatibles avec la médicales après accord du de la confrontation des
délivrance salarié. données fournies par l’étude du
22
poste concerné et l’examen du aux moyens de prévention Le patch-test (dépôt sur la peau
salarié. Déterminer l’aptitude individuelle (masque). Si c’est du réactogène supposé pour
c’est rechercher la meilleure considéré comme vrai, le risque réaliser un eczéma en
adéquation individu - poste de persiste avec la possibilité d’une miniature) doit se pratiquer en
travail donc nécessité de nouvelle intoxication à la reprise. dehors d’une poussée aiguê de
connaître ces deux [104] la maladie.
composantes. :CDE B - Faux
[99] C, D - La rhinite invoquée par le L’interprétation d’un patch-test
:C salarié apparaît dans le tableau nécessite une grande
Réparation tableau n°64 R6 - 47 R6 : affections expérience de la part du
40 RA professionnelles provoquées par testeur. Il est souvent pratiqué
- Les signes cliniques sont les bois. par les dermatologues et pas
évocateurs d’oxycarbonisme E - Utilisation de vernis nécessairement en milieu
chronique. polyuréthanes responsables de la hospitalier.
- Le diagnostic d’oxycarbonisme rhinite récidivante (n°62 R6 -43 C - Vrai
chronique professionnel RA). La durée d’application d’un
donnant droit à réparation patch-test est de 48 heures.
repose [105] D - Faux
sur (cf. tableau des maladies :ACDE Un patch-test positif se
professionnelles) N°47 R6 - 36 RA caractérise par un petit placard
• dosage du CO sanguin> 1,5 [106] prurigineux fait d’un érythème
ml/1 00 ml de sang :AC oedémateux se couvrant de
• teneur en co du local à Sans commentaire. fines vésicules ou par une
hauteur des voies respiratoires [107] réaction érythémato-
> 50 cm3/m3. :BD oedémateuse sans vésicules,
[100] B - Dyspnée en fin de journée. avec prurit.
:CE C - Fait la preuve de l’asthme Une réaction purement
B - Non : Co dégagé si mais pas de l’origine érythémateuse sans prurit
combustion incomplète. professionnelle. Les meilleurs signale un test douteux. E -
c - Si poêle à mazout tests pour Faux
défectueux. affirmer l’origine professionnelle Une intra-dermo peut être
[101] sont les épreuves fonctionnelles dangereuse avec certains
:D de provocation (en milieu réactogènes.
Sans commentaire. hospitalier) avec l’allergène [111]
[102] suspect. :BE
:AC D - L’asthme professionnel ne se A - Non : fréquence des lésions
A - A faire dans les 6 à 8 heures distingue pas de l’asthme à distance appelées lésions
après sevrage du tabac. ordinaire du point de vue secondes.
Cf. réponses à la question [5] sémiologique. C’est la B - C’est ce qui différencie les
C - Ces deux examens figurent chronologie des accès qui en fait dermatoses allergiques (dont
dans le tableau des maladies sa spécificité. Il disparaît si arrêt l’eczéma) des dermatoses
professionnelles. de orthoergiques.
[103] travail (week-end, vacances) C - Non : c’est le contraire.
:E pour réapparaître à la reprise. D - Non (origine végétale, fruits,
A - Non : c’est le traitement de E - Non : il faut une chute de 20% arbres...).
l’intoxication aiguê. du VEMS. E - C’est l’une des
D - Supprimera une des [108] caractéristiques de l’origine
causes. :B professionnelle.
C - Peut être vrai pour traiter Sans commentaire. [112]
spécifiquement le salarié en ne [109] :ABC
l’exposant plus. Mais pour :BD Sans commentaire.
traiter Sans commentaire.
l’intoxication, il faut supprimer la [110] [113]
cause c’est-à-dire l’émanation :AC :D
de CO dans le local associés A - Vrai C’est toujours la victime qui fait
23
la déclaration d’une maladie d’accident afin de mettre en :D
professionnelle. oeuvre des moyens de C’est toujours l’employeur qui
[114] prévention fait partie prend en charge le jour de
:AE des missions d’un médecin du l’accident du travail.
Sans commentaire. travail. [125]
[115] [118] :C
:ABCE :C Les soins de rééducation après
A, B, C - Comme pour toute C’est la définition du délai de accident du travail font partie
maladie professionnelle prise en charge qui apparaît dans des prestations en nature
reconnue. la colonne du milieu de tous les prises en charge par la
E - Loi du 07/01/1981 : quand tableaux de maladie C.P.A.M.
l’inaptitude fait suite à une professionnelle : délai maximum [126]
maladie professionnelle ou un entre la fin de l’exposition au :D
accident de travail (trajet exclu), risque et l’apparition de Avis d’aptitude émis lors de la
le reclassement est une l’affection. visite de reprise obligatoire
obligation pour remployeur. Si Passé ce délai, l’imputabilité de après un accident du travail
impossibilité, le salarié licencié la maladie au risque n’est plus quelle que soit la durée de
bénéficie dune protection légale admise. l’arrêt.
plus renforcée (indemnités [119]
supplémentaires). :ACD
[116] A - Témoin non spécifique de
:BCE l’alcoolisme qui entraîne souvent
A - Non : c’est la victime qui fait une polynévrite des membres
la déclaration de maladie inférieurs
professionnelle à la C.P.A.M. C - Cf. réponse A
B - Code de la Sécurité Sociale: D - Rercherche de diabète à
obligation pour les employeurs l’origine d’une polynévrite des
de déclarer à la C.P.A.M. et à membres inférieurs.
rlnspection du Travail les [120]
procédés de travail susceptibles :C
d’entraîner une maladie La rente est calculée par
professionnelle. application au salaire de
E - Une visite de reprise est référecne du taux d’incapacité
obligatoire après une maladie permanente
professionnelle quelle que soit partielle, corrigé
la durée de l’arrêt de travail administrativement.
(ainsi qu’après un accident de Cette correction consiste à
travail). diminuer de moitié la fraction du
Si l’arrêt de travail n’est pas lié taux située au dessous de 50 %
à un accident du travail ou à (et à augmenter d’autant celle
une maladie professionnelle, située au dessus).
une visite de reprise sera
obligatoire après un arrêt de [121]
travail de plus de 21 jours. :C
[117] Sans commentaire.
:AC [122]
A - Poste occupé par le salarié :D
B - En aucun cas : rôle du Obligation pour tout employeur
médecin de contrôle de déclarer un accident du travail
D - En aucun cas : secret à la C.P.A.M. dans les 48 heures.
professionnel [123]
E - Libellé “piège” répertorier les :ABDE
arrêts de travail n’est pas un but B - Au sens large : raison sociale
en soi, mais analyser les de l’établissement
causes de maladie ou [124]
24
Neurologie

[1] totale et proportionnelle. paire.


:C A - Dépend de la localisation. [14]
A - Fasciculations ondulatoires C - Syndrome de Brown Sequart. :C
sur toute la longueur d’un D E - Donne un syndrome Les hémorragies
muscle. alterne. hémisphériques représentent
B - Contractions brusques [7] 80 % de H C dues à rHTA:
brèves et involontaires d’un :B le plus fréquemment dans la
muscle. La paralysie de la verticalité du région des noyaux.gris
C - Diminution de volume d’un regard situe la lésion au niveau capsulolenticulaires le plus
muscle. de la région des tubercules souvent (45 % des HC sont
D - Sans commentaire. quadrijumeaux postérieurs. Les dues à rHTA), thalamiques plus
[2] autres signes sont compatibles rarement.
:AB avec une atteinte pédonculaire. [15]
C - Morphinique. [8] :C
D - Neuroleptique. :E Se repporter aux voies
E - Neuroleptique. Romberg : atteinte cordonale visuelles.
[3] postérieure. A - Atteinte préchiasmatique.
:BCE Pseudo-Romberg : atteinte B - Atteinte chiasmatique.
A - Exceptionnel. vestibulaire. C - Atteinte cortex occipital
B - Moins marqué au réveil, droit.
s’accentue en fin de journée. [9] [16]
C - Réaction de Mary-Walker: :B :A
contractions répétées des La narcolepsie est un accès Une anomalie à l’examen
muscles de la main après pose pathologique paroxystique de clinique est un argument contre
d’un sommeil. le caractère essentiel dune
garrot aux bras entramant un A D E - Font partie de la névralgie.
ptosis par exemple. description de la confusion Toutes les autres propositions
D - Incompatible avec C. mentale. font partie du tableau de
E - Assez fréquents. C - Lorsque la variabilité des névralgie essentielle.
[4] autres signes permet au patient [17]
:ABD de percevoir son état. :C
A - Le déficit moteur prédomine [10] Description de la crise
aux membres inférieurs. :AcD glaucomateuse.
B - Par atteinte des paires Sans commentaire. [18]
crâniennes. [11] :D
D - Par atteinte périphérique il :ABC A - Il existe un certain degré de
n’y a pas d’amyotrophie car Il peut exister une faiblesse détérioration intellectuelle
c’est un phénomène aigu. sphinctérienne dans la (grace au progrès
E - Faux, au début, peut exister myasthénie mais classiquement il thérapeutique qui
au cours de l’évolution. ny a pas de trouble sphinctériens a prolongé la durée dévolution
[5] dans cette maladie. de la maladie).
:ABE [12] La marche peut être conservée
A - Définition d’un tremblement. :B au début (le tremblement est le
B - C’est un tremblement Ne sont pas des examens motif de consultation le plus
d’attitude. urgents mais font partie du bilan fréquent) mais est vite altérée
C D - Pas de signes de recherche du foyer primitif. par lakinésie.
neurologiques. [13]
E - Lorsqu’il est observé chez :C [19]
un sujet jeune, il peut avoir un 1 - Cest au contraire une difficulté : C
caractère familial. d’occlure les paupières (4). A B - Evoque un accident
[6] 2 - Le VII est moteur pour le hémorragique.
:B reflexe cornéen. E - HTA facteur de risque, de
L’hémiplégie capsulaire est 3 - Sensibilité cornéenne : 5ème rathénosclérose. HTA
1
principale cause d’accident [30] [39]
hémorragique. :ABCD :ADE
[20] Sans commentaires. A - Protéinorrachie légèrement
:C [31] augmentée à une dizaine de
A - Myopathie. :B lymphocytes. Augmentation des
B - Piège grossier. A - Anémie. gammaglobulines avec profil
C - Neurogène périphérique C E - Pas de diplégie faciale. oligoclonal.
(SPE). D - Ne donne pas de PF. D - P E V pathologiques.
E - Frontaux. [32] E - Signes ou séquelles de
[21] :ACDE NORB.
:A Agit sur les récepteurs
Sténose serrée occlusive. muscariniques: non contre- [40]
[22] indiqué dans la myasténie. :AB
:BE [33] V 3 : seule branche sensitivo-
B - Hypertonie spastique. :E motrice du V innervant les
E - Hypertonie plastique. Toutes ces pathologies peuvent muscles masticateurs, en
[23] s’accompagner de paralysie particulier élevations et
:ABDE faciale périphérique. adductions du maxillaire
C - Voies de la sensibilité E - Diagnostic d’exclusion et inférieure.
superficielle et thermique. évolutif. [41]
[24] [34] :D
:D :D Les atteintes de pédoncule
Tableau de rupture d’un Sans commentaire. cérébelleux supérieur
anévrysme de la carotide [35] entraînent un important
interne au niveau du sinus :B tremblement
caverneux, où elle est proche Syncope de type vagal : intentionnel.
du III. circonstances déclenchantes, [42]
A B C E - Pas de manifestations signes prémonitoires, pâleur, :D
aussi brutales. durée. Latrophie de réminence thénar
[25] [36] signe la sévérité du syndrome
:E :C du canal carpien et se voit dans
Syndrome de Wallenberg. La tumeur thymique est présente dautres atteintes par exemple
[26] 1 fois sur 6. dans le syndrome du défilé des
:C [37] scalènes.
Décrit bien la topographie de la :E 3 - Se voit dans les atteintes du
racine C6. Antiépileptique utilisé dans tous nerf cubital.
[27] les types d’épilepsie sauf dans le [43]
:CD petit mal. :C
A B E - Caractéristiques Antiarythmique : Tachycardies La demi-vie du phénobarbital
d’anévrysme artériel. paroxystiques, maladie de est longue (57 j), une à deux
[28] Bouveret, intoxication digitalique. prises quotidiennes suffisent, le
:ACDE Utilisé dans les névralgies plateau d’équilibre est atteint en
B - Réaction à polynucléaires faciales. 16 et 21 jours.
neutrophiles. [38] [44]
[29] :ACD :E
:BDE L’inhibiteur de la décarboxylase Classiquement au cours des
A - Image hyperdense. périphérique permet à une plus méningites à pneumocoque on
E - Clinique et topographie grande quantité de L Dopa de trouve une porte d’entrée ou un
différente (coma, syndrome passer la barrière hémato- sujet à risque.
cérébelleux, atteinte nerfs encéphalique. [45]
craniens En réduisant la transformation :ABC
(syndromes moteurs et périphérique de L-Dopa en Sans commentaire.
sensitifs). Dopamine, il entraîne une [46]
diminution des effets :C
périphériques dus à celle-ci. Sans commentaire.
2
[47] atteinte des interosseux D - L’euphorie est en général
:A responsables de la flexion de Pi observée tardivement.
Lexament clinique et et extension de P2 et P3. E - Le plus souvent atteinte du
classiquement normal dans une [58] VI, parfois du III de façon
névralgie faciale essentielle. :D dissociée, très rarement le IV.
Les autres propositions sont Se reporter aux voies de la [65]
classiques. sensibilité thermoalgique. :ABCD
[48] [59] A - La maladie est d’autant plus
:C :C rare que ron se rapproche de
Les mononeuropathies sont Sans commentaire. l’équateur.
une complication fréquente du [60] C - Discrète lymphocytose 2
diabète sucré en particulier :BD fois sur 3, discrète
celle-ci. A - Antidépresseur tricyclique. protéinorachie 1 fois sur 3.
[49] B - Anticholinergique à action D - Survient habituellement
:D centrale, diminue le tremblement entre 20 et 40 ans.
C’est une crise adversive : la et la rigidité. E - Les troubles de loculo
décharge naît de laire motrice C - Antiparkinsonien action sur motricité sont fréquents.
supplémentaire contro-latéral. akinésie et hypertonie. [66]
[50] D - Neuroleptique. :AC
:B Le syndrome de Brown-
Mode d’installation et caractère [61] Sequard comporte:
symétrique des symptômes. :ABD - du côté de la lésion un
A - Opposant et adducteur du syndrome pyramidal, une
[51] 5ème doigt: cubital. abolition de la sensibilité
:A B - Interosseux : cubital. profonde
Sans commentaire. C - Médian. - du côté opposé abolition de la
[52] D - Interosseux dorsaux et sensibilité tactile protopathique
:BC palmaires : médian. et de la sensibilité
A - Se voit dans tout vertige E - Médian. thermoalgique.
important. [62] [67]
D E - Doivent faire rechercher :BDE :BC
une autre cause. A - Se voit dans les tumeurs Purpura et arthalgies évoquent
[53] volumineuses et très évoluées. plus particulièrement l’origine
:CE B - Par atteinte du V. méningococcique.
Sans commentaire. C - L’atteinte du VIII donne des Lhyperesthésie cutanée et la
[54] surdités rétro et non constipation ne sont pas
:BD endocochléaires. spécifiques.
D - Complication tardive, D - Par atteinte du VII. [68]
disparaissant avec la dimunition E - Syndrome vestibulaire :ABC
de posologie. harmonieux habituellement. - La crise dure une dizaine de
[55] [63] secondes.
:D :ABDE - Elle se répète plusieurs fois
Sans commentaire. A B E - Classiques car dans une journée.
[56] neuroleptiques. - E E G : décharge de pointes
:B D - Traitement de fond des ondes généralisées bilatérales,
1 - Est caractéristique. vertiges pouvant entraîner une synchrones et symétriques au
2 - S’observe dans toute PC hyperkinésie précoce. rythme de 3 cycles par
prolongée. [64] seconde.
3 - La récupération d’une :CDE - Le traitement repose sur la
syncope est rapide. A - La protéinorachie est en règle Dépakine® ou le Zarontin®, le
4 - Typique dans les stocks inférieure à 1 g/l. Dihydan® est efficace sur tous
Adams. B - L’atteinte est habituellement les
[57] asymétrique. types de crises sauf le petit
:B C - La névralgie du V est rare mal.
La griffe cubitale est due à une mais caractéristique.
3
[69] présentant un Guillain Barré et [83]
:A sont des signes tardifs qui :BCD
- Le siège est péri orbitaire témoignent d’une diminution A - Motilité de la langue.
unilatéral. importante de la force E - Cochléovestibulaire.
- Le Tégrétol® est le traitement musculaire. [84]
des névralgies du V. - L’indication de l’intubation avec :ABDE
- Le fond douloureux continu ventilation assistée repose sur Sans commentaire.
appartient au tableau des des critères cliniques et [85]
névralgies secondaires. spirométriques. :A
- Classiquement la durée est de [74] C’est une hémianopsie latérale
1 à 3 heures. :BCD homonyme droite.
[70] A- Médian. L’atteinte peut se situer donc
:AE E - Deux chefs : superficiel sur le trajet des voies optiques
- La douleur en éclair est innervé par le médian, et profond rétrochiasmatiques gauches ou
unilatérale, intéresse au début innervé par le cubital. sur le cortex occipital ou
le territoire d’une seule branche [75] temporo pariétal.
du :C [86]
trijumeau : nerf maxillaire Sans commentaire. :B
supérieur (V2) ou inférieur (V3) [76] Sans commentaire.
jamais l’ophtalmique (Vi). :C [87]
- Facteurs déclenchants : Lésion trop antérieure pour :D
parole, mastication, zone provoquer des crises temporales. Tableau typique de migraine
gâchette (un simple souffle d’air A - Est quasi pathognomonique. opthalmique.
parfois). E - Est un signe important [88]
[71] accompagnant habituellement les :C
:BD céphalées. Sans commentaire.
Une contusion cérébrale même B D - Peuvent appartenir à la
sévère ne peut à elle seule être séméologie. [89]
responsable d’un collapsus, du [77] :D
même pour l’hématome :B Le mouvement choréique peut
extradural. Sans commentaire. pertuber l’exécution du
Une hypercapnie se traduit mouvement volontaire.
classiquement par une [78] [90]
augmentation de la TA, des :D :C
sueurs, une tachycardie, une Sans commentaire. Sans commentaire.
confusion mentale et même un [79] [91]
coma. :ABE :BC
[72] A E - Sont les terrains de choix. B - Flexion dorsale du pied :
:ABE B - Evident car hypocoagulabilité. jambier antérieur (L4)
- L’encéphalite postmorbileuse D - N’entraîne pas + extension des orteils (L5)
est de type allergique. d’augmentation de fréquence des C - Territoire sensitif L5 : face
- Dans la grande majorité des HSD. externe de jambe et dos du
méningo-encéphalites à herpès, [80] pied jusquaux 3 orteils moyens.
il est pratiquement impossible :BC [92]
d’isoler le virus sauf chez le A - La durée est de 2 à 3 mn. :A
nouveau-né. B C - Peuvent poser un problème Sans commentaire.
- L’isolement du virus n’a diagnostic avec épilepsie. [93]
d’intérêt que s’il s’accompagne D E - Sont caractéristiques de :AE
d’une élévation du taux des l’épilepsie. B - Fait rechercher une cause:
anticorps. [81] névralgie secondaire.
[73] :BD D - L’affection touche le plus
:C Sans commentaire. souvent la femme âgée.
- L’hypoxie avec hypercapnie [82] [94]
témoignent de Ihypoventilation :BC :AD
alvéolaire chez un malade Sans commentaire. B C E - Atteinte du nerf cubital.
4
[95] :BD :D
:AE Sans commentaire. Evoqué en première intention
A - Par atteinte du génioglosse [104] car étiologie curable de
homolatéral. :AB démence et tableau compatible.
B C - Xe et Xle. E - Tremblement intentionnel. [114]
D - VII bis ou IX. [105] :D
E - Atteinte du noyau du nerf ou :A Début typique. Terrain. Episode
du nerf. C’est un syndrome de l’hémi- grippal.
[96] moelle. Manque le syndrome [115]
:A cordonal postérieur droit. :C
1 - Pseudo Romberg [106] Aucun trouble moteur.
vestibulaire. :C [116]
2 - Romberg négatif. La notion d’otorrhée chronique :AD
3 - Vrai Rom berg proprioceptif. permet de choisir cette réponse. B - C 7.
[97] [107] C - Compression du
:C :B sympathique.
Sans commentaire. Hyperpression brusque dans E - C3 C4.
[98] lendolabyrinthe. [117]
:AB [108] :AE
Syndrome de Wallenberg : :BCD C - Artére cérébrale antérieure.
début brutal, grands vertiges, A - Aire frontale ascendante. D - Hémisphère mineur (droit
céphalée postérieure, D - Syndrome de West chez un droitier).
vomissements, parfois hoquet. hypsarythmie. [118]
Du côté de la lésion : E - Partie antérieure du lobe :AE
anesthésie faciale dissociée frontal. B.- Evoque une méningite
respectant la sensibilité tactile, [109] tuberculeuse ou listérienne.
CBH, paralysie de Ihémivoile de :AC C D - Plutôt pneumocoque
Ihémipharynx et de la corde A - Seule indication du Zarontin®. (mais aussi streptocoque,
vocale, syndrome vestibulaire, B - Toutes les formes depilepsie hémophilus, staphylocoque).
hémisyndrome céribelleux à sauf le petit mal (absence). [119]
prédominance statique. D - Non actif sur le petit mal :BE
Du côté opposé : (absence). Cures dl à 2 mois puis
hémianesthésie des membres E - Actif sur toutes les formes diminution progressive.
de type dissocié d’epilepsie sauf le petit mal, Diminue la sévérité et la durée
spinothalamique. Le pronostic pourrait même l’aggraver. de la poussée.
des ramollissements limités est
relativement favorable. [110] [120]
:ABC :ACD
[99] D - Syndrome pyramidal. A - Diminution du ballottement
:ABDE E - Signe sensitif. passif dl membre lorsque le
A B E - Neuropathie végétative [111] patient effectue un mouvement
D - Polynévrite. :B du membre controlatéral.
[100] Les neuroleptiques ont une B - Syndrome pyramidal
:ACD action antidopaminergique. E - ROT normaux,
A - C’est un tremblement de A - Pourraient diminuer le augmentation des réflexes de
repos tremblement. posture.
E - Syndrome cérébelleux. C - Antagoniste dopaminergique. [121]
[101] D - Diminue les effets :BE
:DE périphériques, augmente la Sans commentaire.
Sans commentaire. concentration centrale. [122]
[102] E - Diminuent le tremblement. :E
:DE [112] Latteinte des voies longues et
A B C - Sont des traitements de : B surtout des nerfs crâniens est
la crise. Sans commentaire. précoce.
[103] [113] LHIC est tardive.
5
[123] de type dissocié extra médullaire.
:B spinothalamique. [138]
NORB : baisse rapide de [129] :BCDE
l’acuité visuelle, douleurs :ABD Le déficit musculaire est
orbitaires accentuées par la Troubles uniquement moteurs, constant habituellement
mobilisation du globe. syndrome neurogène proximal.
Le F0 est normal au début, périphérique. D - Manifestations cutanées 2
lexamen du CV constate un fois sur trois typiquement
scotome central. [130] éruption érythématheuse de la
Les dyschromatopsies se :ABE face
rencontrent dans les NORB Sans commentaire. en aile de papillon. L’érythème
alcooliques et après traitement [131] peut intéresser la face
à réthambutol. :C d’extension des phalanges, des
[124] Dissociation albumino- coudes,
:B cytologique. des genoux.
C’est le diagnostic à évoquer en [132] E - Association à une affection
1ère intention même si le mode :D maligne dans 15 % des cas.
dinstallation nest pas typique. Il s’agit d’une crise partielle à [139]
[125] symptomatologie élémentaire, :B
:C versive, secondairement Les vomissements en fusée
Ce diagnostic peut être éliminé généralisée. font partie du tableau d’HIC
car il existe des signes [133] ainsi que des troubles
topographiques situées au- :C végétatifs tel que la
dessus du niveau lésionnel. L’association dune hémiplégie et bradycardie. LHTA et la
[126] d’une paralysie faciale polypnée se voient dans les
:D périphérique controlatérale tableaux compliqués d’HIC.
Les méningites à listeria constitue une hémiplégie alterne.
survenant sur un terrain La lésion siège du même coté [140]
particulier: nouveau-né, que le nerf périphérique atteint. :E
immuno-déprimé, femme Le siège dune telle lésion est au A - Possible mais non
enceinte et sujet agé, donnent niveau protubérantiel inférieur spécifique.
souvent des formes (Syndrome de Millard-Gubler). B D - Typique mais non
méningoencéphalitiques avec [134] spécifique (clinique).
atteinte basilaire. :ACE [141]
[127] B D - Accidents dans le territoire :A
:C vertébro basilaire. Lartère ophtalmique naît de la
Tableau typique. La présence [135] carotide interne avant sa
de signes oculaires élimine A, B :E division.
et D. Sans commentaire. [142]
[128] [136] :C
:ACE :ACD B - C5 ou C6.
Syndrome de Wallenberg : B - Multinévrite. D - C6.
début brutal, grands vertiges E - Syndrome de la queue de E - C6.
céphalées postérieures, cheval. [143]
vomissements, parfois hoquet. [137] :AE
Du côté de la lésion : :CD Typiquement: atteinte du plexus
anesthésie faciale dissociée C’est une sensation de décharge brachial C8 Dl syndrome de
respectant la sensibilité tactile, électrique provoquée par la Claude Bernard Horner, masse
CBH, paralysie de Ihémivoile, flexion de la nuque et parcourant dense de tout l’apex avec
de l’hémipharynx et de la corde de haut en bas le rachis et les ostéololyse des arcs
vocale, syndrome vestibulaire, membres. postérieures des premières et
hémisyndrome cérébelleux à Observé aussi bien dans les éventuel!ement deuxième côtés
prédominance statique. lésions intrinsèques des cordons (Pancoast Tobias : cancer de
Du côté opposé : postérieurs (SEP) que dans les rapex pulmonaire).
hémianesthésie des membres compressions à point de départ [144]
6
:CDE [151] visuel. Le sémiologie
Par atteinte de la musculature :ABC neurologique associe
extrinsèque. Sans commentaire. dysarthrie, trouble de l’équilibre
[145] [152] et de la coordination.
:AC :ADE Sur le plan général : fièvre,
Associe syndrome neurogène Sans commentaire. tachycardie, sueurs profuses, et
périphérique par atteinte de la [153] signes cliniques et biologiques
corne antérieure et syndrome :A de déshydratation.
pyramidal sans troubles B - Possible mais accentue les [160]
sensitifs. contractures et les douleurs. :B
A la période d’état, il existe [154] Sans commentaire.
typiquement une amyotrophie :BCD [161]
bilatérale distale, des A - Rare. :CD
fasciculations et un syndrome B - Caractéristique. A - Au fur et à mesure que le
pyramidal avec réflexes vifs C - Risque majeur. testing se déroule.
(Babinski présent dans 50 % D - La PL est normale, la refaire B - Fréquente par atteinte des
des cas). 8 à 10 jours après; DAC souvent muscles extrinsèques.
[146] retardée de 1 à 2 semaines. E - L’existence d’un bloc neuro
:BCD E - Ralentissement des VC après musculaire sensible au tensilon.
A - Dans l’atteinte totale du VII deux semaines d’évolution. [162]
impossibilité d’occlusion de la [155] :BC
paupière est signe de Charles :B B - Branche de la carotide
BelI. Atteinte du nerf optique. interne, jonction entre les
B - Car en amont de la Permettre de détecter une branches de la carotide interne
naissance du nerf de l’étrier. atteinte infraclinique. et les
C - Car en amont de la Peuvent être symétrique, branches de la carotide
naissance de la corde du lasymétrie est évocatrice. externe.
tympan. [156] C - Polygone de Willis.
D - Car lésion en amont du nerf :ACDE [163]
grand pétreux superficiel. Sans commentaire. :ACE
E - Abolition du réflexe cornéen [157] Sans commentaire.
sans anesthésie cornéenne. :ABCD [164]
[147] A - Dans la crise commune. :C
:A B C D - Migraine accompagnée. Sans commentaire.
B - Névralgies faciales E - Sans commentaires. [165]
éventuelles. [158] :A
C - Névralgies V2 et autres :B Sans commentaire.
atteintes du V. Le tartrate dergotamine nest pas [166]
D - C’est une douleur qui un traitement de fond de la :E
survient par accès périodiques. migraine mais un traitement de la Sans commentaire.
E - Elle est strictement crise migraineuse. Donc prescrire [167]
unilatérale. 1 cp en cas de crise sans :D
[148] dépasser 4 mg par jour et 10 mg Sans commentaire.
:ABDE par semaine. [168]
A B - Evidents ainsi que D. :AC
C E - Sont différenciés par le [159] B - Atteinte neurogène
scanner. :B périphérique.
Le syndrome confusionnel par C - Danse des tendons.
[149] sevrage éthylique (Delirium D E - Atteinte sensibilité
:D Tremens) est un syndrome profonde.
Dissociation albumino- confuso-onirique (baisse de la
cytologique inconstante. vigilance, désorientation [169]
[150] temporo-spaciale, phénomène :ABD
:E illusionnel et hallucinatoire C - Atteinte centrale.
Sans commentaire. notamment dans le domaine E - Corne antérieure +
7
syndrome pyramidal. répartition oligoclonale. Vi.
[170] [182] D - N’est plus essentielle.
:ACD :ACD
B - Syndrome pyramidal. B - Sans commentaire. [189]
E - Syndrome cérébelleux. A D - sont utilisés pour faire :CDE
[171] apparaitre des anomalies A - Récessive liée au sexe.
:BDE irritatives à l’EEG. B - Début aux alentours de la
A - Syndrome cérébelleux. C - Le sommeil de façon 2ème année.
[172] générale tend à synchroniser les c - Latteinte cardiaque est
:ABC neurones corticaux, il est pratiquement constante.
Sans commentaire. cependant activateur efficace des D - Par réaction du tissu
[173] foyers épileptiques temporaux. interstitiel.
:CD [183] E - Taux des CPK très élevé.
A - Homme jeune. :BCD [190]
B - Unilatérale. A - Hypodensité. :ACD
E - Névralgie essentielle du V. B C - Favorisé par les âges Lalgie vasculaire est
[174] extrêmes de la vie, l’alcoolisme, caractérisée par des accès
:CDE les anticoagulants. Les signes de douloureux péri-orbitaires
A B - Excluent le caractère localisation sont tardifs. strictement unilatéraux,
essentiel d’une névralgie du V. A - Tendance à augmenter le survenant toujours du même
[175] volume. côté, durant de 30 à 180 mn,
:B [184] accompagnés de signes
La diplégie faciale est :BD neurovégétatifs homolatéraux
caractéristique du Guillain A - Peut être familiale (le larmoiement étant le plus
Barré. (transmission autosomique fréquent), survenant pendant
[176] dominante). des périodes de plusieurs
:C D - La démence sénile est la semaines, de façon cyclique, à
Sans commentaire. cause la plus fréquente (DSTA). un moment fixe de la journée, Il
[177] E - Certaines maladies peut exister une hyperesthésie
:ABE dAlzheimer présentent une faciale.
- Le controle de I’HTA en est le atrophie localisée pouvant même [191]
principal traitement. faire :ABCE
- Entrent dans le cadre des discuter une tumeur. Mais un La névralgie essentielle (ou tic
démences artériopathiques. signe focal doit faire rejeter le douloureux de la face)
[178] diagnostic. intéresse une ou plusieurs
:ABDE [185] branches du
Sans commentaire. :D V, est déclenchée par la
[179] Dissociation albumino- stimulation de certaines zones
:A cytologique 1 à 2 semaines après cutanés (zones gâchettes) ou
Sans commentaire. l’installation des troubles. certains
[186] mouvements (mastication,
[180] :B élocution, rasage...).
:BC Utilisé de première intention Fait important : il n’existe aucun
15 à 20% des épilepsies d’âge actuellement car le Zarontin ne signe déficitaire dans le
scolaire, partielle dans 70 % protège pas des crises territoire du V.
des cas (face 21 %) (face + MS convulsives généralisées et doit [192]
26 %, face + MS + Ml 21 %). être associé à un autre anti- :CDE
Evolution bénigne : disparition épileptique efficace dans ce cas. La migraine hémiplégique est
avant 14 ans. [187] exceptionnelle et représente
[181] :BDE une entité à part.
:AD Sans commentaire. Les phénomènes
A - Typiquement < 1 0/mm3. [188] d’accompagnement précèdent
B - Typiquement 0,7 à 0,8 g/l. :ACE généralement la céphalée.
D - Hyper B - Commence par le V2 ou le L’EEG peut être perturbé de
gammaglobulinorachie avec V3, jamais (classiquement) par le façon très importante, mais
8
sans valeur diagnostique ni (inconstant), ATCD familiaux côté ipsilésionnel.
pronostique. relativement fréquents, surtout [204]
[193] aucun signe clinique ou EEG en :ABE
:CD rapport avec une lésion La myélopathie
Sans commentaire. cérébrale. cervicarthrosique réalise une
[194] [198] compression médullaire
:DE :CE cervicale lente : il n’y a pas de
Le valproate de sodium est actif Les neuroleptiques, en se fixant syndrome suslésionnel
sur toutes les épilepsies. sur les récepteurs (nystagmus), le syndrome
Les barbituriques, la dopaminergiques synaptiques, lésionnel peut réaliser une
carbamazépine, la diminuent la transmission amyotrophie des membres
diphénylhydantoïne sont actifs dopaminergique au niveau supérieurs de type radiculaire,
sur toutes les nigrostrié. le syndrome sous lésionnel
épilepsies à l’exception du petitLes anticholinergiques sont peut se manifester par un
mal. efficaces, contrairement à la L- syndrome pyramidal des
Le Zarontin (éthosuximide) est dopa. membres inférieurs avec ROT
le traitement spécifique du petit [199] vifs, des troubles urinaires, des
mal. :C troubles sensitifs expliquant le
[195] Sans commentaire. Romberg.
:ABDE [200] NB. L’abolition d’un ou
Le syndrome du canal carpien :C plusieurs réflexes aux membres
réalise une compression du nerf Le grand oblique déplace le inférieurs peut se voir, car un
médian au poignet expliquant globe oculaire en bas et en canal lombaire étroit est
l’hypoesthésie des 3 premiers dedans. souvent associé, mais n’est en
doigts et l’atrophie de [201] aucun cas dû à la myélopathie
l’éminence thénar. Les troubles :E cervicarthrosiq ue.
vasomoteurs sont fréquents. La Le III innerve le releveur de la
douleur peut être reproduite par paupière, tous les muscles [205]
percussion ou pression du oculomoteurs extrinsèques à :AcE
poignet ou flexion palmaire rexception du droit externe (VI) et Une rupture de l’artère
(signe de tinel). du grand oblique (IV), le méningée moyenne provoque
[196] sphincter de l’iris (myosis) et le une hémorragie à haute
:D muscle ciliaire (accomodation). pression dans
La décussation du faisceau Le grand oblique (IV) porte le l’espace extradural.
géniculé (qui se sépare ainsi du regard en bas et en dedans, Une plaie d’un sinus veineux
reste du faisceau pyramidal) se l’adduction est assurée par le produit un hématome sous-
situe au niveau de la droit interne (III). durai.
protubérance. Une lésion [202] Une rupture de la carotide
protubérantielle droite réalise :C interne intracrânienne produit
donc un syndrome alterne Lalgie vasculaire de la face une hémorragie méningée.
moteur = paralysie facial s’observe surtout chez l’homme [206]
périphérique homolatérale, jeune, s’accompagne de :ACDE
syndrome pyramidal phénomènes vasomoteurs La thrombose de la carotide
controlatéral (syndrome de homolatéraux, n’est jamais peut, si les suppléances
Millard-Gubler). provoquée par une zone gâchette (polygone de WWhs) sont
(contrairement à la névralgie fonctionnelles, ne donner lieu à
[197] essentielle du V, qui touche aucun symptôme ; elle peut
:ACDE essentiellement la femme âgée). produire une amaurose
L’épilepsie généralisée primaire Elle est toujours unilatérale. homolatérale, une hémiplégie
repose sur différents caractères [203] controlatérale. De façon
: crise convulsives généralisée :AC exceptionnelle une lésion
(grand mal) ou non convulsives L’atteinte du VI réalise une ischémique corticale peut se
(absences typiques), anomalies paralysie isolée de rabduction de manifester par une crise
bilatérales et symétriques l’oeil ; le patient corrige la comitiale en général partielle,
intercritiques à EEG diplopie en tournant la tête du plus rarement généralisée avec
9
perte de connaissance. correspond au quadrant inférieur. :BCE
Lorsqu’il existe une importante Une HLH en quadrant inférieur Le kyste arachnoïdien est une
paralysie facio-glosso- droit peut donc se voir en cas tumeur liquidienne,
pharyngée (syndrome d’atteinte pariétale gauche ou l’astrocytome kystique est
operculaire) la protraction de la occipitale supérieur gauche. hypodense comme tous les
langue se fait de façon déviée [211] astrocytomes de bas grade.
du côté de la paralysie, alors :A Le sang et le calcium sont
quelle n’est pas déviée au L’existence d’une douleur hyperdenses.
repos. continue (comme du déficit [218]
[207] sensitif facial) exclue le :A
:BC diagnostic de névralgie Le canal lombaire étroit réalise
LHLH est tout à fait essentielle et doit faire une atteinte pluriradiculaire
exceptionnelle dans la SEP. rechercher une étiologie. avec claudication douloureuse
Les corticoïdes ne sont donnés [212] (à la différence des
que de façon discontinue, lors :D claudications médullaires) à la
des poussées, dont ils ne Sans commentaire. marche ; en revanche les
visent qu’à réduire la durée. troubles sphinctériens sont
L’inflammation est limitée au [213] beaucoup moins fréquents
SNC. :C (10%).
[208] Le scanner avec injection dair Il s’agit presque toujours d’un
:ABD permet de visualiser au mieux les canal lombaire étroit congénital
Les crises orofaciales petits neurinomes intracanalaires. aggravé par une
représentent 75% des E.P.R. Toutefois rétude des potentiels spondylarthrose ce qui explique
Les E.P.R surviennent presque évoqués auditifs montrant que les signes cliniques
toujours pendant le sommeil, l’allongement de l’écart l-V est n’apparaissent qu’après un
exclusivement pendant la plus sensible. certain âge (>40 ans) ;
seconde enfance et guérissent [214] cependant 60% des cas
à la puberté sans évolution vers :A s’observent entre 40 et 60 ans,
tout autre type d’épilepsie. Cette circonstance de survenue il est donc inexacte de dire qu’il
[209] est très évocatrice de rupture est plus fréquent chez le sujet
:B d’anévrysme artériel (qui est la âgé.
Méningiome et neurinome sont principale cause d’hémorragie L’intervention consiste en une
responsables de près de la méningée). résection de l’arc postérieur.
moitié des compressions [215] [219]
médullaires lentes. Après 50 :E :AD
ans, le méningiome (volontiers Sans commentaire. Le troisième signe est le ptosis.
dorsal) est plus fréquent. [216] [220]
[210] :AC :B
:E L’épreuve de Romberg vise à Dans la fente sphénoïdale
Une HLH renvoie mettre en évidence une passent le III, le IV, le Vi et le
obligatoirement à une atteinte majoration de l’instabilité les yeux VI; en revanche le nerf optique
des voies optiques fermés : celle-ci caractérise le passe dans le trou optique.
rétrochiasmatiques. A partir des syndrome vestibulaire et le Dans le syndrome de la fente
corps genouillés externes les syndrome sensitif profond. sphénoïdale, il y a donc
radiations optiques se divisent Cependant le signe de Romberg abolition du réflexe
en deux faisceaux (non latéralisé) est synonyme de photomoteur du côté de la
- un faisceau ventral, temporal, trouble de la sensibilité profonde ; lésion quel que soit l’oeil
qui gagne la lèvre inférieure de en revanche un syndrome stimulé, en revanche le
la scissure calcarine et vestibulaire donnera lieu à un consensuel est préservé (voie
correspond à la partie Romberg latéralisé, ou pseudo- afférente = nerf optique
supérieure de l’hémichamps Romberg, ou Romberg indemne ; voie efférente =
visuel vestibulaire. Autrement dit, ne fibres intrinsèque papillaires du
- un faisceau dorsal, pariétal, pas confondre épreuve de III lésées).
qui gagne la lèvre supérieure Romberg et signe de Romberg.
de la scissure calcarine et [217]
10
[221] syndrome frontal, et non un [234]
:ABCE syndrome :AD
Une hypertonie de amnésique (ou de Korsakoif). Les lacunes surviennent
décérébration peut se voir au Les 4 autres maladies réalisent électivement chez l’hypertendu
début de façon très transitoire, un syndrome amnésique par ; la précession par des AIT.
mais le coma dépassé devient atteinte bilatérale du circuit de peut se voir mais n’est pas un
très vite hypotonique et Papez au niveau du diencéphale argument en faveur d’une
aréflexique. LEEG est plat. (alcoolisme, tumeur du 3ème lacune.
L’absence d’injection à ventricule), ou au niveau de Comme il s’agit de lésions très
rangiographie carotidienne est Ihippocampe (encéphalite limitées le déficit est moteur pur
un argument formel de mort herpétique, anoxie cérébrale). ou, plus caractéristique encore,
cérébrale, mais elle n’est pas [228] sensitif pur: il n’y a pas
constante (il peut exister une :B d’aphasie et EEG est normal.
reperméation après un Le réflexe achilléen, le bord [235]
phénomène de blocage sur un externe du pied, la plante du pied :ADE
cerveau complètement détruit). correspondent à Si. L’hématome sous-durai
[222] [229] chronique survient le plus
:CDE :CE souvent sur un cerveau
Le méningiome est deux fois Le N.M.O.C. commande le atrophié (vieillard, alcoolique).
plus fréquent chez la femme. releveur de la paupière, le droit Dans ce cas la déchirure des
Bien qu’il sagisse d’une tumeur supérieur, le droit inférieur, le veines qui traversent l’espace
bénigne certains ont un droit interne, le petit oblique, le sous-durai peut survenir à
potentiel évolutif plus important constricteur de l’iris, le muscle roccasion d’un traumatisme
et récidivent après traitement ciliaire. minime, réalisant une
chirurgical (un quart des cas). hémorragie à faible pression,
Lostéolyse en regard de la [230] d’autant mieux tolérée que le
tumeur est fréquente. :ABDE cerveau est atrophique.
[223] Le réflexe photomoteur, en cas Habituellement, l’HSD tend à
d’atteinte du III est aboli par augmenter de volume,
QUESTION ANNULEE. destruction de la voie efférente expliquant l’intervalle libre
[224] motrice. (parfois prolongé).
:C La mydriase est donc aréactive Il est bilatéral dans 15 à 20 %
Ladénome de l’hypophyse aussi bien par stimulation homo des cas parce que survenant
donne une hémianopsie que controlatérale. aussi bien au point d’impact
bilatérale. En revanche, la voir afférente que par contre-coup.
Un ramollissement bioccipital (nerf optique) est indemne et le [236]
donne des troubles des deux consensuel est présent.
champs visuels droit et gauche [231] QUESTION ANNULEE.
(complet ou en quadrant). :ABCE [237]
[225] sans commentaire. :ACD
:D [232] Un traumatisme crânien,
Un tel tableau est synonyme de : C D E surtout dans le cas d’un HSD
syndrome syringomyélique = Péroniers latéraux et face dorsale chronique, peut se traduire par
destruction des fibres du gros orteil correspondent à la un syndrome confusionnel
spinothalamiques au niveau de racine L5. stuporeux. Les antidépresseurs
leur décussation dans la [233] tricycliques à haute dose et le
substance grise en arrière de :BC sevrage alcoolique peuvent
répendyme. La sensibilité du quatrième et donner des états confusionnels
[226] cinquième doigt de la main et délirants et oniriques.
:C tous les muscles interosseux Classiquement, l’état dépressif
Sans commentaire. dépendent du cubital. (surtout la mélancolie délirante)
[227] Lextension des doigts dépend du et l’accès d’angoisse font partie
:B nerf radial. du diagnostic différentiel et sont
La maladie de Pick se Les douleurs du canal carpien distincts de la confusion
caractérise par un grand sont volontiers nocturnes. mentale bien qu’il puissent
11
s’accompagner d’une certaine :CD chez le foetus et chez la mère).
destructuration de la La latence permet d’écarter un Le taux de créatine-kinase dans
hématome extradural et
conscience et à ce titre, réaliser le liquide amniotique et le
un véritable syndrome intracérébral ; une dissection cordon ombilical n’ont pas
confusionnel. Cette question carotidienne se serait manifestée d’intérêt ; 80% des femmes
paraît donc tout à fait par des accidents ischémiques. transmettrices ont des taux
discutable. [245] élevés de CK, mais 20% ont
:CDE des taux normaux.
[238] Il faut rechercher une [252]
: (A) C D malformation (anévrisme ou :AD
Une thrombose de l’artère malformation artério-veineuse) Le syndrome de Brown-
spinale antérieure épargne la chez le sujet jeune quand Séquard correspond à une
sensibilité profonde (cordons l’hématome est cortical : vallée lésion dune hémimoelle elle
postérieurs), le méningiome sylvienne (anévrisme sylvien ou exclue par définition les
réalise une compression carotidien), interhémisphérique maladies qui ne touchent par la
médullaire lente sur plusieurs (anévrisme de la communicante moelle (multinévrite,
mois. Il faut évoquer en premier antérieure). polyradiculonévrite) et les
une compression médullaire On sera plus réticent dans le cas dégénérescences
aiguê : hématome épidural, d’hématome de la capsule spinocérébelleuses toujours
épidurite staphylococcique. interne en général dûs à symétriques.
Une SEP peut provoquer de l’hypertension, ou survenant par La SEP donne parfois un
tels troubles mais ne doit être anticoagulation massive. Brown-Séquard souvent
évoquée qu’après avoir éliminé [246] ébauché, rarement complet.
une compression médullaire :A Surtout un tel tableau évoque
aigué. En raison de la différence de une compression médullaire
[239] longévité, il y a plus de femmes latérale.
:CD touchées par la maladie [253]
Le but étant de différencier une d’Alzheimer que d’hommes, mais :ABCD
ischémie d’une hémorragie, le la fréquence est la même. Les anticholinergiques peuvent
TDM injecté est inutile voire [247] être utilisés avec précaution en
nocif. :ABCE cas d’insuffisance
[240] Font partie des épilepsie coronarienne.
:E généralisées primaires. [254]
Sans commentaire. Touche l’enfant entre 3 et 12 ans :ABDE
[241] ; à l’EEG on retrouve des pointe- Phénytoïne, carbamazépine et
:C ondes à 3 cycles/seconde. phénobarbital sont efficaces
Il s’agit d’une sensation de dans toutes les épilepsies à
décharge électrique partant de [248] l’exception du petit mal.
la nuque irradiant dans les :D L’acide valproïque est efficace
membres, provoquée par la Sans commentaire. dans toutes les épilepsies, y
flexion de la nuque. [249] compris le petit mal.
[242] :E Le Zarontin® (éthosuximide)
:E Sans commentaire. n’est efficace que dans le petit
Le syndrome de Brown- [250] mal.
Séquard associe lorsqu’il est :A [255]
complet : déficit moteur et 51 innerve le triceps sural. :ABCD
sensitif profond homolatéral et [251] Sans commentaire.
déficit thermoalgique :ABC [256]
controlatéral (mais une forme La myopathie de Duchenne est :ACD
incomplète peut donner le liée au sexe ; on peut détecter C’est la triade caractéristique;
tableau décrit en D). par biopsie du trophoblaste à la les céphalées traduiraient une
[243] 10ème semaine avec une quasi HIC, donc une hydrocéphalie à
:C certitude la présence du gène pression élevée.
Par paralysie du droit interne. chez le foetus (étude des [257]
[244] marqueurs de polymorphisme
12
:CDE des infarctus de la cérébrale et le Depakine® sont dans ce
Sans commentaire. antérieure ; elle s’accompagne cas les deux médicaments de
souvent d’un réflexe de choix.
[258] préhension homolatéral. [274]
:ABD L’hémiplégie droite à :ABC
Les troubles visuels (amaurose) prédominance brachio-faciale Par définition, rexamn
sont ipsilatéraux à la lésion traduit en général un accident neurologique est noraml et il n’y
(artère ophtalmique) sylvien superficiel. a pas de fond douloureux entre
contrairement aux signes [264] des crises dans la névralgie
hémisphériques. :D essentielle. Sinon, il s’agit
Des troubles de la mémoire En effet le lobule paracentral est probablement d’une nébralgie
nécessitent une souffrance le siège de la représentation symptomatique dune affection
bilatérale du circuit de Papez. somatotopique motrice du focale (tumeur, malformation,
Ils peuvent être en rapport avec membre inférieur. SEP...).
des ischémies du territoire [265] [275]
vertébrobasilaire, jamais :A :BD
carotidien. Sans commentaire. Les items A, C et E se
[259] [266] rapportent à une paralysie du
:B :C cubital.
Sans commentaire. Sans commentaire. [276]
[260] [267] :ABE
:ABCD :CD Les items C et D se rapportent
Les anticholinergiques peuvent La myasthénie ne touche pas la à une atteinte C5.
être utilisés avec précaution en motricité oculaire intrinsèque. [277]
cas dinsuffisance :ABDE
coronarienne. [268] C - La malformation
[261] :ABE artérioveineuse fait partie du
:CD Sans commentaire. diagnostic différentiel de la
La fatigabilitité, avec diminution [269] crise de migraine.
de la force au fur et à mesure :AC A - L’aphasie est rare.
que l’on répète les contractions Les items B D E sont en faveur E - On peut voir des vertiges,
est un signe essentiel. La d’une épilepsie généralisée une diplopie, une obnubilation,
diplopie est, avec le ptosis, le primaire. une instabilité à la marche
signe le plus fréquent. Lexistence d’un foyer EEG et un évoquant une atteinte du tronc
[262] début tardif (40 ans) sont en basilaire = migraine basilaire.
:B faveur d’une épilepsie En fait, l’aura ‘classique’
Laxonotmésis correspond à une lésionnelle. évoque une souffrance du
interruption des axones et de la [270] territoire cérébral postérieur
gaine de myéline avec :BCE (troubles
conservation du périnèvre. Comme dans tout syndrome visuels hémianopsiques,
La neurapraxie est une myogène d’atteinte cardiaque. paresthésies) donc du territoire
sidération fonctionnelle des Contrairement à dautres vertébrobasilaire : en ce sens,
axones, temporaire. syndromes myogènes, il ny a pas la
La neurolyse désigne la damyotrophie. migraine accompagnée
destruction d’un nerf au moyen [271] habituelle est aussi ‘basilaire’.
d’injections d’alcool, ou la :A
libération d’un nerf comprimé. Sans commentaire. [278]
Lépineurectomie désigne [272] :ABCE
l’ablation de l’enveloppe d’un :A Le tartrate dergotamine est un
nerf. Sans commentaire. traitement de la crise.
[263] [273] [279]
:D :ABCDE :AE
L’hémiplégie à prédominance L’Item E est un peu ambigu : on B C D se rapportent à une
crurale (atteinte du lobule peut ne pas traiter ou traiter atteinte du cubital et non du
paracentral) est caractéristique jusqu’à la puberté. Le Tégrétol® médian.
13
[280] artériopathique. - médulloblastome.
:ABCD D - Exemple : la chorée de - tumeurs de la pinéale
E est peut-être discutable : un Huntington. (pinéalocytomes et blastomes
abcès cérébral de type E - Exemple : la maladie de germinomes)
empyème sous-durai peut Creutzfeld-Jakob. - épendymomes
favoriser une thrombophlébite doù la nécessité dirradier tout le
cérébrale (et donc un infarctus [289] névraxe dans ces cas.
veineux), mais les 4 autres :BE [299]
causes sont beaucoup plus II faut exiger les items B et E :C
importantes. pour parler de petit mal typique. Elle pourrait aussi évoquer un
[281] L’hypsarythmie se rapporte au anévrysme de la terminaison du
:BE syndrome de West (spasmes en tronc basilaire, plus rare.
Sans commentaire. flexion).
[282] [290] [300]
:D :ACD :E
C’est le plus probable compte Le parkinsonien ne tremble pas C’est l’adducteur du pouce
tenu de : rabsence de troubles de la tête (contrairement au (cubital) qui permet de serrer
endocriniens et de l’aspect de la tremblement essentiel). une feuille de papier entre le
selle turcique (peu en faveur E - se rapporte au syndrome pouce et l’index. En cas de
dun adénome même cérébelleux. paralysie, c’est la flexion du
chromophobe) ; absence de [291] pouce (Pi sur P2) qui
calcification :AD compense le déficit (signe de
(crâniopharyngiome). La myasthénie ne touche pas la Froment).
[283] motricité oculaire intrinsègue. [301]
:BCD [292] :D
Les troubles sphinctériens sont :A Sans commentaire.
exceptionnels dans le Guillain- La conque de l’oreille correspond [302]
Barré. Il existe une destruction au territoire sensitif du nerf :A
des gaines de myéline et donc intermédiaire de Wrisberg. Mais un signe de Babinski est
une diminution des vitesses de [293] fréquent en cas de syndrome
conduction nerveuse. :ABDE méningé.
[284] Sans commentaire. [303]
:ABCDE [294] :ABDE
La relative préservation de la :D A - Par hydrocéphalie.
motricité ocu’aire contraste Sans commentaire. C - Une aphasie implique une
avec lakinésie de la face. [295] lésion sustentorielle
[285] :E hémisphérique (le plus souvent
:AE En fait, il peut exister une zone gauche).
Devant ce signe, en dehors de gâchette dans des névralgies [304]
la fracture (qui est évidente), il symptomatiques (en particulier :ABD
faut rechercher une tumeur. dune S.E.P.). - Le botulisme est dû à un
[286] [296] trouble de la jonction neuro-
:BE :B musculaire.
C - Le tremblement Le spinal a 2 contingents - L’alcoolisme chronique est à
parkinsonien est un - Bulbaire - cordes vocales. rorigine de polynévrites.
tremblement de repos. - Médullaire - trapèze et sterno- [305]
[287] cléido-mastoïdien. :ABE
:ABCD [297] Lhémi-asomato-anosognosie
Sans commentaire. :A fait partie du syndrome de
[288] Sans commentaire. l’hémisphère mineur.
:ACDE [298] [306]
B - Les lésions touchent :D :ABDE
essentiellement le cortex frontal 3 tumeurs du SNC ont une C - L’arrêt est régulier, arrondi
dans la maladie de Pick. grande tendance à essaimer le en cupule caractéristique d’un
C - Exemple : la démence long du LCR: processus intradural
14
extramédullaire. [314] [322]
E - Le plus souvent, le :AE :AD
neurinome survient dans un - Alors que le scanner est La dopamine ne passe pas la
contexte sporadique mais il faut souvent normal, IRM montre le barrière hémato-encéphalique.
rechercher des localisations plus souvent des hypersignaux [323]
(souvent) multiples dans le de :CD
cadre d’une neurofibromatose. la substance blanche. - Gardénal®, Tégrétol® et
[307] - L’amptitude des potentiels Dihydan® sont efficaces dans
:ACDE évoqués est diminuée. toutes les épilepsies, sauf le
B - L’engagement temporal est - La chaleur majore parfois les petit
provoqué par une tumeur troubles (doù le test diagnostic mal.
sustentorielle (en général “du bain chaud). - Le Zarontin® est actif
temporale). C - Le torticolis est [315] uniquement dans le petit mal.
un signe classique de tumeur :BE - Le Dépakine® est actif dans
de la fosse postérieure chez Les myoclonies du réveil toutes les épilepsies.
l’enfant. précèdent souvent de quelques [324]
[308] années les crises tonicocloniques :BCD
:B (‘épilepsie myoclonique juvénile - Akathisie : “impossibilité de
Le glioblastome survient à tout bénigne). rester assis sans bouger’.
âge mais surtout entre 45 et 55 [316] [325]
ans; la médiane de survie sans :CD :ABDE
traitement est inférieure à 6 L’item D est discutable: les - Un hématome de la gaine du
mois, elle est de 18 mois avec mouvements anormaux peuvent psoas provoque une cruralgie.
chirurgie, radiothérapie, s’accompagner dune hypotonie - Toutes les autres atteintes (A,
chimiothérapie. Une minorité de mais parfois d’une hypertonie B, D, E) étant situées sur le
cas dépassent 2 ans. Les (quand ils sont à type de trajet du sciatique peuvent
métastases systémiques sont dystonie, de choréoathétose). provoquer une sciatalgie.
exceptionnelles, mais quelques [317] [326]
cas ont été publiés. La :AC :AC
chirurgie, pour des raisons de La protéinorachie est Ambigué : les deux risques
délabrement, n’est pas toujours exceptionnellement supérieure à majeurs sont le resaignement
possible. 1 gramme/l dans la SEP ; elle est et linfartus cérébral par
[309] souvent normale. La spasme. L’épilepsie est
:AD lymphocytose est inférieure à fréquente mais ne constitue pas
Une lésion d’un hémisphère 50/mm3. un risque majeur. Linondation
cérébelleux donne des troubles [318] ventriculaire n’a pas le pronortic
homolatéraux. :E très défavorable qui lui était
Sans commentaire. antérieurement attribuée et
[310] [319] traduit soit un réflex du sang
:A :ABCD par le V4, soit la rupture
Le PM est une épilepsie L’innervation sensitive de l’index intraventriculaire dune
généralisée primaire. est plutôt C6 que C7, mais il y a hémorragie
[311] une variabilité individuelle et desintraparenchymateuse.
:ACDE recouvrement entre les 2 [327]
Le nerf crural passe en dehors territoires. :AC
de rartère fémorale (elle-même [320] Un syndrome de Brown-
en dehors de la veine). :ABDE Sequard est constitué par les
[312] Sans commentaire. signes énoncés en A et C, et
:AD des troubles thermo-algésiques
B, C et E évoquent une atteinte [321] contralatéraux à la lésion : en
L5. :ADE effet les voies spinothalamiques
[313] Le nerf saphène interne est une croisent à l’entrée dans la
:BCD des branches du crural. Le moelle, les voies pyramidales et
La dopamine ne passe pas la jambier postérieur est innervé par du tact proprioceptif croisent au
barrière hemato-encéphalique. si. niveau du Bulbe.
15
[328] dans les accidents constitués: répétée et rentre alors dans le
:ADE - Les anticoagulants sont cadre des polyradiculonévrites
Les migraines durent de généralement considérés comme chroniques ou à rechutes.
quelques heures à quelques inutiles dans les thromboses de - Les atteintes oculomotrices
jours, sont classiquement à la sont rare dans le Guillain Barré
bascule, s’accompagnent carotide avec infarctus n’évoluant typique, et sont en revanche
souvent de modification de pas (= constitués). caractéristiques du syndrome
l’humeur (irritabilité). - Les corticoïdes ont un effet de Miller-Fisher.
[329] modeste ou nul sur l’oedème [340]
:AD ischémique et risquent d’accroître :AC
Les items B C E se rapportent à rischémie en induisant une Un déficit moteur proximal
une sciatique Si. hyperglycémie. caractérise en général une
[330] - Les vasodilatateurs peuvent atteinte myogène. La maladie
:A (théoriquement) être nocifs en de Steinert (dystrophie
Depakine® et Rivotril® sont diminuant la pression de myotonique) fait exception et
actifs sur toutes les épilepsies, perfusion et donc les présente un déficit à
y compris le petit mal. anastomoses intra-crâniennes. prédominance distal “de type’
Gardenal® et Tegretol® sont - En revanche la prévention des neurogène.
inefficaces dans le petit mal. complications (escarre, phlébite, [341]
algodystrophie) et le :ADE
[331] maintien des constantes L’atteinte est toujours de type
:ABCE biologiques (glycémie) est périphériques dans un
II faut comprendre : “l’atteinte capital. syndrome de la queue de
du système nerveux végétarif [335] cheval : un signe de Babinski et
au cours d’une neuropathie peu : C des mictions impérieuses
entraîner : en effet, les douleurs - B, D, E caractérisent le traduiraient une atteinte
des membres inférieurs, tremblement parkinsonien. médullaire.
fréquentes dans les - Le tremblement d’attitude est [342]
neuropathies végétatives, ne rapide (environ 8-10 c/seconde). :BD
sont pas dues à l’atteinte du [336] - Le locus figer est touché dans
S.N. végétatif, mais des fibres :ABCD la maladie de Parkinson, la
sensitives. LH.S.D chronique est due à une maladie de Steele-Richardson,
[332] rupture d’une veine durale, la
:ABE d’autant plus vulnérable que dégénérescence striato
La protéinorachie est l’espace entre le cortex et la table nigrique.
exceptionnellement supérieure osseuse est important, donc qu’il - Les noyaux gris centraux sont
à 1 gramme et la lymphocytose existe une atrophie cérébrale touchés dans la chorée de
est modérée (ou normale). (sujet âgé, éthylique). Huntington (striatum) la maladie
[333] [337] de
:CD :ABC Wilson (noyau lenticulaire) la
- Un ptosis traduit une atteinte Sans commentaire. maladie de Steele Richardson
du releveur de la paupière (III). [338] (striatum).
- Une anesthésie cornéenne :C [343]
traduit une atteinte du V. Sans commentaire. :DE
- Un strabisme interne traduit - Réflexe rotulien = L4.
une atteinte du VI. [339] - Réflexe achiléen = Si.
- En revanche l’orbiculaire de la : A D E - L’hypoesthésie en
paupière est innervé par le VII - Les plasmaphérèses, en chaussettes caractérise une
d’où linocclusion pulpétrale, et accélérant la récupération, sont polynévrite.
rabolition de la réponse du indiquées dans les formes graves [344]
réflexe cornéen. (troubles ventilatoires, :ACDE
[334] dysautonaumie). - L’athérome, sans HTA, n’est
:DE - Un Guillain Barré peut rechuter pas un facteur de risque
Les traitement A, B et C n’ont soit à long terme (= récidivant) d’hémorragie intracérébrale.
pas fait preuve de leur efficacité soit à court terme et de façon - Des hématomes à répétition
16
chez le sujet âgé doivent faire (contrairement à la rigidité syndrome frontal, avec
rechercher une angiopathie ‘plastique” du parkinsonien). désinhibition des instincts...
amyloïde. [352] [359]
- Une tumeur cérébrale (en :CDE :ABCDE
particulier gliome malin) peut A - Actif, surtout sur les formes A - L’intoxication éthylique est
être révélée par un saignement. tremblantes. la cause la plus fréquente.
[345] B - Aggravent la maladie de B - Présent dans 90 % des cas.
:DE Parkinson en induisant une D E - L’évolution vers un
Sans commentaire. délétion en Dopamine. syndrome de Korsakoff
[346] D E - Sx : la L-Dopa. La irréversible est la règle si le
:BD Bromocriptine est un agoniste traitement par Bi
Sans commentaire. indirect (post-synaptique). parentéral nest pas entrepris
[347] [353] précocément.
:CD :BC [360]
- Les items A et B évoquent des B - Moria. :AD
absences atypiques (petit mal C - Diminution de l’initiative, B C - C4-C5.
variant) de pronostic apragmatisme. E - C6.
défavorable (évolution [354] [361]
fréquente vers une :ABCD :ACDE
encéphalopathie épileptique Les caractères A et C et la A D - Correspondent à l’atteinte
grave). présence d’une zone gachette du territoire postérieur
- Le Gardénal® est actif sur permettent de différencier la (temporo-pli courbe).
toutes les épilepsies, sauf le névralgie essentielle de la C E - Correspondent à l’atteinte
petit mal névralgie secondaire (SEP, du territoire antérieur de l’artère
tumeur). sylvienne (artères
[348] [355] ascendantes).
:E :ABC [362]
E - En général en rapport avec A B C - Révèlent une aphasie, :ADE
un syndrome frontal, rare dans des troubles mnésiques, une B - La racine S2 passe dans le
la démence d’Alzheimer apraxie constructive 4ème trou sacré.
présénile, mais relativement respectivement. C - Correspond à L4.
fréquent dans la forme sénile. D - Traduit un syndrome [363]
[349] parkinsonien. :CD
:ABCDE E - Une paralysie de la verticalité A B - Le “petit mal’ ne se
A - Dans 7 à 70 % des cas. du regard est évocatrice d’une rencontre que chez l’enfant et
B - Exceptionnellement paralysie supranucléaire l’adolescent. Le Tégrétol® est
symptomatique. progressive (maladie de Steele- inefficace sur le “petit mal”.
C - Tremblement d’attitude d’où Richardson) quand elle est E - “Déjà vu’ et “déjà vécu”
dépendance. associée à une démence de type renvoient à l’épilepsie partielle
D - Toujours transitoire. frontal. complexe temporale.
E - Très rares, [356] [364]
exceptionnellement mortelle (40 : D :ACE
cas publiés). Toute myasthénie doit faire Le “petit mal” et les spasmes en
[350] pratiquer un TDM thoracique à la flexion (syndrome de West) font
:ABD recherche d’une tumeur partie des épilepsies
Tégrétol® et Gardénal® sont thymique (15 à 35 % des cas). généralisées (“primaires’ pour
des anti-épileptiques. Le le “petit mal” et le “grand mal”,
Tégrétol® est en outre efficace [357] secondaire pour le syndrome
dans les névralgies du :B de West, de Lennox-Gastant).
trijumeau et la psychose QUESTION ANNULEE. [365]
maniaco-dépressive. [358] :ACDE
[351] :B Le syndrome cérébelleux
:ABCD La maladie de Pick est une alcoolique n’est pas en rapport
E - La spasticité définit démence présénile (début < 65 avec le sevrage ; sa
l’hypertonie pyramidale ans) caractérisé par un grand physiopathologie n’est pas
17
claire (carentielle 7). :AC nystagmus purement rotatoire
[366] - SPE = releveurs du pied. (généralement bulbaire).
:D - L5 = releveur du pied sauf [381]
Dans les hématomes sous- jambier antérieur. :AE
duraux et extra-duraux, on peut - L4 = quadriceps + jambier Un cornéen diminué traduit un
espérer une récupération antérieur. déficit du trijumeau, et donc une
complète (pas de destruction du [373] névralgie secondaire (tumeur,
parenchyme). Les hématomes :BD SEP...) où généralement on ne
sous-duraux aigûs ont Sans commentaire. retrouve pas de zone gâchette.
cependant un pronostic moins [374] Le signe de Charles BelI traduit
favorable que les hématomes :AD l’origine périphérique d’une
extra-duraux. Sans commentaire. paralysie faciale (= non
[375] occlusion de roeil, globe
[367] :AB oculaire dirigé en haut et en
:ABC Sans commentaire. dehors).
A - Les prodromes sont plutôt [376] [382]
en faveur d’un malaise vagal :ABCDE :BC
mais peuvent se voir dans les A - “Démence alcoolique’ (avec Sans commentaire.
crises camitiales. atrophie cérébrale). [383]
B - Dans les crises comitiales B - Syndrome de Kersokoif :C
ou les syncopes convulsantes. alcoolique. A D - Les interosseux sont
C - La perte d’urine est C E - En général signes de innervés par le cubital ;
fréquente dans les deux sevrage. l’adducteur du pouce n’est
(syncope mictionnelle). D - Alcoolisme chronique induit autre que le
D - Confusion mentale des modifications hormonales premier interosseux.
traduisant un état post-critique (baisse testostérone, hausse E - Le médian innerve en effet
= épileptique. oestrogènes). le fléchisseur commun
E - Les vomissements se voient superficiel des deuxième,
dans les syncopes vagales. [377] troisième,
[368] :A quatrième et cinquième doigt et
:AD Le Tégrétol® est utilisé dans le fléchisseur commun profond
B - Par définition, les signes répilepsie, les névralgies du du deuxième et troisième
sont bilatéraux dans une trijumeau, la psychose doigt, mais en amont du canal
polynévrite (- multinévrite). maniacodépressive. carpien.
C - Il existe en général une [378] [384]
hyperpathie. :C :C
E - Non, vitamine Bi (mais l’effet La voie pyramidale, médiane au Sans commentaire.
est minime). niveau du bulbe, est épargnée [385]
[369] dans l’infarctus latéro-bulbaire qui : B C E
:AB comprend un Claude-Bernard- Les indications du Tégrétol®
Sans commentaire. Horner, un IX et un X, un sont
[370] syndrome cérébelleux et - l’épilepsie (surtout partielle),
:BCD vestibulaire, une atteinte du V, - la névralgie du trijumeau,
A et E peuvent bien sûr se voir homolatéraux et une - la psychose maniaco-
et traduisent une lésion hémianesthésie respectant la dépressive.
centromédullaire importante face, controlatérale. [386]
avec retentissement sur les [379] :AD
voies longues, mais ne font pas : C Ce sont les neuroleptiques.
partie de la définition dune Le “tremblement” cérébelleux est
lésion syringomyélique. un tremblement d’action. [387]
[371] [380] :ACE
:BCD :ACE - La névralgie essentielle du
A E - Se rapportent à une P.F. Le nystagmus vertical traduit une trijumeau survient plutôt chez la
périphérique. atteinte centrale (généralement femme âgée, et ne
[372] mésencéphalique), ainsi que le s’accompagne pas de signes
18
déficitaires. C - Il s’agirait plutôt d’un vital : ne pas confondre avec la
- La névralgie peut ainsi être syndrome cérébelleux cinétique maladie de Charcot qui
secondaire à une SEP ou une [395] correspond à une scléros
tumeur: il peut rester dans ce :C latérale amyotrophique (où
cas C - Paralysie de la verticalité du généralement les troubles
une hypoesthésie cornéenne. regard par atteinte du tegmentum respiratoires sont présents en
[388] mésencéphalique phase terminale).
:AD [396] [403]
- Le réflexe tricipital correspond :C :CE
à C7. Sans commentaire. Etats dépressifs et démentiels
- Le rotulien correspond à L4. du sujet âgé sont parfois
- Les releveurs du pied sont [397] difficiles à différencier: les tests
innervés par L5, sauf le jambier :B psychométriques peuvent
antérieur (L4). Sans commentaire. fournir des indications, mais ne
- La sensibilité du dos du pied [398] permettent pas toujours de les
correspond à L5, la plante à Si. :C différencier.
[389] Les ROT. sont abolis dans le [404]
:BD Guillain et Barré. :ABCDE
La maladie d’Alzheimer se [399] Sans commentaire.
traduit généralement par des :D [405]
troubles amnésiques, et un Un neurinome du VIII (outre une :C
syndrome aphaso-apraxo- symptomatologie auditive et A - Atteinte rétrochiasmatique
agnosique. vestibulaire) peut comprimer les B - Atteinté préchiasmatique
[390] structures de voisinage (angle DE - Atteinte bi-occipitale.
:ACE ponto-cérébelleux), c’est-à-dire [406]
Le tremblement sénile est un -le nerf facial :D
tremblement essentiel et donc - plus rarement le trijumeau Sans commentaire.
d’attitude. Le tremblement - mais pas le III (pédonculaire)
cérébelleux est un tremblement [400] [407]
daction. :A :B
[391] - Le LCR peut montrer une Sans commentaire.
:ACDE réaction cellulaire modérée (< 50 [408]
Le delirium tremens est un éléments lymphocytaires), une :AC
délire agité, et non somnolent. protéinorachie normale ou peu B D E correspondent à une
[392] augmentée (< 1 glI), surtout une atteinte L5.
:AC augmentation oligocionale des [409]
E - Le R.P.M. direct est aboli. immunoglobuline. :ACE
Le R.P.M. consensuel est - Le champ visuel peut montrer B D se voient dans les
conservé. un scotome central (séquelle de syndromes pseudobulbaires
[393] NORB). (atteinte bilatérale de la voie
:AB [401] pyramidale cortico-nucléraire).
C D E ne font pas partie du :BD [410]
tableau mais peuvent être B - La rétropulsion se voit dans :
associées, surtout la les trouvles de la marche QUESTION ANNULEE
polynévrite. La paralysie d’origine frontale (H.P.N.). [411]
oculomotrice traduit D - La majoration des troubles à :ABDE
généralement une la fermeture des yeux traduit un Sans commentaire.
encéphalopathie de Gayet- trouble proprioceptif (non [412]
Wernicke (par carence en Bi): latéralisé), ou vestibulaire :
c’est le stade “aigu” du (latéralisé). QUESTION ANNULEE
Korsakoif. [402] [413]
Lonirisme est généralement en :ABCD :ABE
rapport avec un D.T. La maladie de Charcot-Marie est La triade est constituée de
[394] une neuropathie familiale ne - trouble de la marche (à petit
:D mettant pas en jeu le pronostic pas, rétropulsion),
19
- troubles sphinctériens, Il existe une atteinte centrale A - C5 C6
- démence de type frontale sans médullaire devant le syndrome C - C7 C8 Dl
troubles aphasique ni pyramidal des 2 membres D - C8 Dl
apraxique. inférieurs. [21]
[414] [10] :AB
: :C C.C8
QUESTION ANNULEE Abolition du tricipital gauche. D.C7
[415] [11] [22]
:ACD :CD :B
B et E seraient à l’origine de A - Ne donne pas le diagnostic Sans commentaire.
polynévrites. étiologique. [23]
[416] B - Confirme l’atteinte :C
périphérique. La seméologie oriente vers un
QUESTION ANNULEE E - Pourrait montrer une syndrome commun dont
[1] dissociation albumino cytologique létiologie est plutôt C.
:A sans valeur étiologique.
B - Donne un myosis. [12] [24]
C - Paralysie internucléaire. :D :D
D - Donne un VI gauche. Fortement évoqué devant On peut supposer que la
l’association d’un syndrome manipulation du rachis cervical
[2] pyramidal et d’un syndrome a entraîné le départ d’un embol
:C neurogène, sans troubles par une plaque athéromateuse
Sans commentaire. sensitifs. d’une artère vertébrale.
[3] [25]
:B [13] :B
Une artériographie des 4 axes :B Le nystagmus fait partie du
doit être pratiquée à la Sans commentaire. syndrome vestibulaire qui
recherche d’une malformation [14] appartient au syndrome.
susceptible de saigner ou de :D [26]
resaigner. Sans commentaire. :E
[4] [15] Sans commentaires.
:A :ABCDE [27]
Sans commentaire. Sans commentaire. :E
[5] [16] Syndrome de Wallenberg :
:BCDE :A ramollissement de la région
B - Est compatible avec une Peuvent être augmentés sans latérale rétro-olivaire du bulbe.
crise d’épilepsie mais n’oriente signification précise. [28]
pas nécessairement vers ce [17] :B
diagnostic. :AC Devant les troubles de la
[6] A - Peut réactiver un délire. déglutition il paraît souhaitable
:BCD C - Lénoncé permet de choisir de choisir cette réponse.
Sans commentaire. aussi cette réponse, il faut [29]
[7] prendre des précautions en :E
:ABD présence dune insuffisance L’évolution la plus habituelle est
Sans commentaire. cardiaque : la contrôler la régression des troubles avec
[8] [18] persistance du syndrome de
:CE :DE CBH et du syndrome sensitif
Le choix porte sur la Dépakine® Deux des contre-indications alterne.
devant l’association à des classiques des [30]
crises type petit mal. anticholinergiques. :BC
D Le Zarontin® n’est pas [19] C’est un accident sylvien
efficace sur les crises type :C gauche superficiel donc
grand mal. Sans commentaire. hémiplégie brachiofaciale avec
[9] [20] aphasie transistoire car
:B :B siégeant à gauche chez un
20
droitier. [40] [48]
[31] :C :ABC
:C L’association d’une surdité et Sans commentaire.
Sans commentaire. d’une névralgie secondaire [49]
[32] homolatérale du V évoque un :CE
:BE syndrome de l’angle A - Non indiqué ici
Amaurose ou CMT évocateurs pontocérébelleux et donc une B - Non indiqué : mesure prise
dune embolie d’origine atteinte du VIII. par le préfet envers une
carotidienne d’où naît la [41] personne présentant un danger
sylvienne. :CD pour
[33] Le syndrome de l’angle ponto la société ou pour elle-même.
:CE cérébelleux associe de façon C - Régime de protection. Le
Le déficit étant transitoire variable une atteinte du VIII du sujet est représenté civilement
l’examen peut être normal. VII par un interne.
L’origine probable est (paralysie faciale de type D - Mesure trop légère pour
carotidienne donc sténose périphérique) et du V. Il peut s’y cette patiente
pouvant se traduire ajouter une atteinte du IV du V et [50]
cliniquement par un souffle. du :E
[34] VI. Sans commentaires
:BC [42] [51]
En fonction de ces deux :AC :BC
examens une éventuelle Sans commentaire. Périphériques car les réflexes
intervention peut être décidée; [43] sont abolis
une :BD Diffusés aux quatres membres
artériographie est alors B - Localise l’atteinte sur le VII [52]
proposée ou discutée. cochléaire. :D
D - Décrit l’atteinte du VIII Classique dissociation
[35] vestibulaire. albuminocytologique observée
:ABE [44] une semaine après le début
C - II s’agit de petits :C mais inconstante.
traumatismes répétés. Très probablement neurinome du [53]
D - S’il existe une HIC elle est le VIII. :BD
plus souvent modérée se [45] La diplégie faciale est
limitant à des céphalées. :C évocatrice.
[36] Le syndrome aphaso-apraxique La surveillance clinique permet
:AC décrit, correspond à une maladie de poser lindication de
B - Examen clinique non d’Alzheimer. Les autres l’intubation et ventilation
compatible = A. diagnostics présentent d’autres assistée
E - Signes de localisation plus tableaux. (examen clinique +
nets, évolution plus aigué. spirométrie).
[37] [46] [54]
:BC :BCE :ACE
B - Image de refoulement des La maladie dAlzheimer constitue A - Evident (recrutement
vaisseaux corticaux. typiquement un syndrome temporel)
C - Zone d’hyperfixation au aphaso apraxo agnosique avec C E - Car cest maladie
niveau de l’hématome. au scanner une dilatation démyélinisante du système
D - Ne permet pas de ventriculaire et une atrophie nerveux périphérique.
diagnostic étiologique. corticale à prédominance [55]
[38] postérieure. :AC
:AB [47] 2 fois sur 3 on retrouve lune ou
B - Exclut C et D :D l’autre.
D - Evoque un HED Atrophie cérébrale,
[39] dégénérescence neurofibrillaire [56]
:D et vacuolaire. Plaques séniles, :B
Sans commentaire. gliose fibrillaire. Une.aréflexie sequellaire est
21
fréquente. de la localisation avec les signes Le nystagmus vertical n’est
[57] cliniques. jamais dorigine périphérique.
:BD [65]
Il s’agit de prévenir les deux :B [77]
complications de l’alitement : Sans commentaire. :BCD
thromboemboliques et de A - Les atteintes centrales
décubitus, donc anticoagulants [66] donnent habituellement des
nursing et kinésithérapie. :C vertiges peu intenses.
[58] B - Tableau trop brutal. Pas de B - Serait plutôt en faveur d’une
:B signes méningés atteinte périphérique.
La tumeur la plus probable est D - Donne rarement des signes [78]
un méningiome (tumeur déficitaires :D
bénigne). Montrerait une zone E - Pas de signes méningés Sans commentaire.
d’hyperfixation. [67] [79]
[59] :AC :E
:AC Sans commentaire. A - Le L.C.R. peut être normal
Les signes les plus fréquents [68] B - Permet un diagnostic
sont de type psychiatriques (A) :B infraclinique
et à type de deshinibition, Diplopie et ptosis : atteinte C - Aspect dune plaque au
incontinence urinaire (c). extrinsèque scanner
[60] Mydriase : atteinte intrinsèque. D - Compatible.
:B [69] [80]
Evidents : tous les critères de :E :C
localisation d’aspect de la prise Lattitude pratique est de Signe de Jean Lhermitte très
de contraste au cancer. contacter le neurochirurgienet de évocateur de SEP.
[61] prescrire une artériographie, une [81]
:C intervention peut être alors :C
Exérèse totale y compris proposée. L’épisode correspond à une
l’insertion au niveau de la dure [70] NORB dans le cadre dune SEP
mère (récidives). :AC [82]
[62] Sans commentaire. :C
:BDE [71] Sans commentaire.
B - 25% des cas d’epilepsie de :A [83]
l’adulte ont pour étiologie Pli cutané, protides augmentés, :C
l’alcoolisme natrémie normale. Ophtalmoplégie inter nucléaire
D - Toute crise focale peut [72] due à ratteinte de la bandelette
secondairement se généraliser :A longitudinale postérieure très
E- - Evident dans ce contexte Sans commentaire. évocatrice de SEP.
[63] [73] [84]
:D :B :DE
Le caractère des crises et Sans commentaire. D E - Evocateurs La répartition
l’existence d’une quadranopsie [74] oligoclonale à rélectrophorèse
latérale homonyme supérieure :B peut se voir dans la syphilis, la
gauche oriente vers cette Sans commentaire. trypanosomiase, la Loase.
localisation. [75] [85]
[64] :D :C
:C Le syndrome pyramidal avec Ce sont des emboles provenant
A B E - Auraient été vus à la altération de la sensibilité d’une plaque d’athérome de la
scintigraphie 6 ans avant profonde à gauche, et de la carotide interne.
D - N’explique pas la HLH sensibilité thermoalgique à droite [86]
C - Est choisi sur l’évolution, la : hemisection de la moelle. :C
négativité de la scintigraphie au [76] Sans commentaire.
début, le fait que les :E [87]
astrocytomes soient très Tous les types de nystagmus :E
épileptogènes et la compatibilité peuvent être d’origine centrale. L’examen à demander est une
22
artériographie qui précisera diagnostic. pratiqués au moindre doute
l’état des artères à destinée [96] pour remettre en cause le
céphalique et permettra de :ABD diagnostic et retrouver une
poser l’indication d’une C Ne montre qu’un syndrome étiologie curable.
intervention chirurgicale. inflammatoire [104]
D Le germe peut être retrouvé :C
[88] dans les prélèvements Envisagé d’emblée devant
:E [97] l’association d’un syndrome
Le mot urgence gène un peu. :ABCE pyramidal et d’un syndrome
C’est vrai qu’il est urgent de B C - Par crainte du purpura neuro périphérique sans
faire un bilan angiographique et fulminans troubles sensitifs.
de proposer une E - Risque d’hyponatrémie par [105]
endartériectomie pour éviter la sécrétion inappropriée d’ADH. :ABCE
constitution d’une cécité La fracture peut intéresser:
monoculaire ou un autre [98] - l’étage antérieur du crâne,
accident vasculaire. :B paroi postérieure du sinus
[89] A - Quantité trop importante dans frontal ou lame criblée de
:AE ce cas. Aucune précision sur la l’éthmoïde
Deux facteurs de risque nature du liquide - le rocher
significatifs beaucoup plus pour C D - Non indiqués dans ce cas - les parois du sinus
I’HTA que pour le tabac. éventuellement en cas, de sphénoïdal.
[90] purpura fulminans [106]
:A E - Enfant trop âgé pour une :C
Sans commentaire. prévention systématique des Sans commentaire.
[91] crises convulsives. [107]
:BCD [99] :ADE
A E - N’ont pas d’intérêt :D Autre signes radiologiques:
B - Précise l’atteinte Une monothérapie suffit sur la - fractures frontales irradiant
responsable de la surdité notion d’âge et la forte suspiscion vers la base
C D - Font le diagnostic et du méningocoque. En cas - fracture de la voûte vers la
précisent le volume d’allergie, le chloramphénicol région temporale
[92] peut être utilisé mais à la dose de - opacité sinus frontal.
:C 50 à 75 mg/kg/24 h
Le V est classiquement le [100] [108]
premier nerf atteint avec le VIII. : A C :E
[93] A - ROT vifs polycinétiques Outre, le scanner et le transit
:C diffusés, - réflexes abdominaux isotopique du LCR une image
C - Par atteinte du VII abolis aérique spontanée au niveau
E - Par atteinte de V C - Amyotrophie, fasciculations, de respace sous arachnoïdien
[94] aspect de la langue dessinant les citernes de la
:ABCE (amyotrophie), déficit musculaire. base et parfois les cavités
Dans les phacomatoses et [101] ventriculaires, affirme le
notamment la maladie de :AC diagnostic.
Recklinghausen les Sans commentaire. [109]
méninglomes, tumeurs gliales, [102] :ABC
altérations osseuses, voire :AE La rhinorrhée unilatérale est
tumeurs endocriniennes Troubles sensitifs et vitesses de faite de LCR et survient lors de
(phéochromocytome) conduction ralenties font remettre certaines positions de la tête.
surviennent assez en cause le diagnostic [110]
fréquemment. [103] :D
[95] :D Sans commentaire.
:C D est utile au diagnostic : atteinte [111]
Le terrain, les taches neurogène périphérique avec :ACD
purpuriques, les résultats du vitesses de conduction normales. D - Seul traitement permettant
LCR permettent d’évoquer ce Les autres examens sont d’éviter les récidives.
23
[112] :CE [128]
:A Les tumeurs représentent 10% :DE
En sa faveur, le terrain, le type des étiologies des épilepsies et Variabilité avec augmentation à
de céphalée, sa durée, 30% des étiologies des cures l’effort et en fin de journée et
l’amélioration pendant la partielles. amélioration par le repos.
grossesse. Un angiome se manifeste 1 fois [129]
[113] sur 3 par une crise épileptique. :ABC
:A A D - Examen clinique normal Plus la thymectomie et après
Sans commentaire. B - Terrain, absence d’autres échec de toutes ces mesures,
[114] signes. dans les formes graves les
:E [121] plasmaphérèses.
Dans les migraines typiques où :BD [130]
l’examen clinique est normal Sans commentaire. :D
(par définition) il est inutile de [122] Le traitement médical fait appel
pratiquer des examens :BE ici aux anticholinestérasiques.
complémentaires. En cas Contre-indications Le risque de surdosage impose
datypies l’examen le plus - Grossesse et allaitement une surveillance pour prévenir
indicatif est le scanner. - Enfant de moins de 10 ans les complications respiratoires
[115] - Artérites, syndrome de Raynaud (ainsi que la prise de
:C - Insuffisance coronarienne, HTA médicaments contre-indiqués).
A prédominance féminine. - Etats infecteux sévères [131]
[116] - Hyperthyoïdie :B
:B - Atteintes rénales ou hépatiques L’association amaurose oeil
C’est le traitement le plus - Associations avec macrolides et gauche et paresthésies
efficace de la céphalée alcool. brachiofaciales droites trouble
migraineuse. [123] du
On peut utiliser également :C langage, signe le diagnostic
l’aspirine et les AINS. Sans commentaires topographique.
[117] [124] [132]
:BCE :B :E
Dans les formes peu sévères : Agranulocytoses immuno- QCM difficile car complément
dihydroergotamine, pizotifène allergiques. simple. LACFA est évoqué en
oxetérone [125] premier car peut bénéficier
Dans les formes plus graves : :D immédiatement et de façon
propanolol Sans commentaire. incontestable des
Lorsqu’il existe un syndrome [126] anticoagulants. Mais E est la
anxiodépressif: amitryptiline :E cause la plus fréquente des
Après de nombreux essais sans Parfois fibroses troubles “simultanés’ de ce
résultat : méthysergide pleuropulmonaires et cardiaques genre.
[118] pouvant régresser à l’arrêt du [133]
:C traitement. :AC
C’est une cure partielle à Fenêtres thérapeutiques d’un A - Recherche une arythmie
symptomatologie élémentaire mois tous les semestres ou C - Recherche un souffle
de type bravais jackonsienne. trimestres (en fonction des vasculaire
écoles) [134]
[119] UIV annuelle. :AC
:C [127] A - Recherche une arythmie
L’EEG trouve ici sa meilleure :D B - Sera très probablement
indication. La musculature intrinsèque est normal (AIT)
Il a une grande valeur, s’il respectée, il peut exister une C - Recherche d’un
montre des pointes ondes dans faiblesse sphinctérienne mais de ralentissement du flux
la région corticale traduction clinique carotidien
correspondant au territoire exceptionnelle. [135]
intéressé. :B
[120] 48 h après un AIT ayant duré
24
20 minutes, le scanner est :BCE :CD
normal. Il s’agit d’une compression Classiquement le resaignement
[136] medullaire lente. Il faut est le risque majeur ce qui
:D rechercher des signes impose une intervention
Car syndrome pyramidal. pyramidaux et sensitifs profonds “rapide” après bilan
[137] et superficiels. artériographique. Le risque de
:A [145] l’intervention n’est pas
A - Très évocateur :E négligeable dans les premiers
B - Exceptionnel dans une SEP Dans le cadre dune compression jours du fait du spasme artériel.
C - Atteinte de la queue de médullaire, la TDM est normale. L’intervention est idéalement
cheval [146] pratiquée au 6e, 7e jour (risque
D - 3 à 5 % d’épilepsie dans :D lié au spasme plus faible risque
une SEP La myélographie après de resaignement de plus en
E - Mécanisme non central. radiographies du rachis est à plus important).
prescrire de façon rapide. [155]
[138] [147] :AE
:BC :C La normalité du scanner affirme
A - Ne montre pas de signe en Les douleurs existent au repos et le diagnostic d’accident
rapport avec une SEP. s’accentuent à la marche. ischémique. La lacune de
B - Peut montrer une atteinte L’atteinte médullaire existe. Une l’hypertendue est doublement
infraclinique très évocatrice étiologie tumorale et plausible. écartée
C — En montrant une ‘plaque - sur le terrain : âge jeune
de démyélisnisation” dans la [148] - sur la présence d’une
substance blanche = :D aphasie.
hypodensité Sans commentaires [156]
rehaussée par le produit de [149] :D
contraste si récente. :D L’accident sylvien profond ou
D - Inutile si suspiscion de SEP Sans commentaires total donne une hémiplégie
E - Electrophorèse des [150] proportionnelle ; l’accident
protéines du LCR. :D cérébral antérieur donne une
[139] La myélographie est urgente à la hémiplégie à prédominance
:ABC recherche d’une cause “curable” crural.
Nombre de cellules normal : 1/3 c’est-à-dire pouvant à défaut de Il n’y a pas d’hémiplégie dans
Elévation modérée de 2 à faire disparaître les troubles, les cérébrales postérieures.
1O/ml des lymphocites : 2/3 arrêter leur aggravation. [157]
Protéinorachie normale : 2/5 [151] :BCD
modéremment augmentée 0,6 à :BDE La normalité du TDM dans ce
0,8 gIl : 3/5 L’hémorragie peut être cas autorise la mise sous
Gammaglobulines du LCR secondaire à sa chute ou il peut anticoagulant (d’intérêt discuté
normal : 1/4 s’agir de la rupture d’un dans cet accident constitué).
augmentées (20 à 30%) : 3/4 anévrysme avec chute L’hypothèse d’une tumeur
avec pic oligoclonal secondaire. cérébrale est écartée par le bon
[140] [152] sens, dans ce cas, et non par le
:ACE :AB scanner; exceptionnellement
Sans commentaire. A - Est actuellement des astrocytomes de bas
[141] systématique et de première grades, de petite taille,
:A intention. isodenses peuvent échapper au
Sans commentaire. B - L’artériographie est pratiquée TDM.
[142] en commençant classiquement
:B du côté de la céphalée, avec [158]
Sans commentaire. avis neurochirurgical. :D
[143] [153] En effet HTA est, avec râge, le
:ABC :D facteur de risque le plus
Sans commentaire. Sans commentaire. important, et de loin, d’accident
[144] [154] vasculaire.
25
[159] renforce avec l’amplitude du Des douleurs dans le territoire
:D mouvement. L’hypertonie du V, fulgurantes, avec trigger-
Mais la déviation latérale droite oppositionnelle (frontale) se zone, survenant par crises
à la manoeuvre de Romberg renforce avec la vitesse du évoquent une hévralgie du V.
renvoie à une lésion plus haut mouvement et disparaît au repos. Malgré absence de signes
située au niveau du tronc. [165] neurologiques intercritiques et
[160] :ABCE la notion d’une trigger-zone
:D Le tremblement parkinsonien est (plus fréquente dans la
Se voit aussi bien dans une le type même du tremblement de névralgie essentielle), deux
compression médullaire qu’une repos; il est augmenté par éléments doivent faire retenir le
sclérose en plaques. l’émotion, la concentration (calcul diagnostic de névralgie
[161] mental), disparaît pendant le symptomatique : le jeune âge,
:B sommeil. La maladie de et surtout l’antécédent de
Malgré l’âge un peu tardif (49 Parkinson est presque toujours névrite optique font rapporter
ans), le diagnostic de SEP est asymétrique, rarement l’ensemble à une S.E.P.
très hautement probable : sur la unilatérale. [170]
notion de signes cliniques [166] :A
évocateurs évoluant par :A Sans commentaire.
poussées (2 dans le cas Il sont augmentés en cas de [171]
présent), ne pouvant être syndrome pyramidal, diminués ou :CD
expliqués par une topographie abolis en cas d’atteinte l’examen du LCR est
unique (ici 3 topographies périphérique, pendulaires dans indispensable.
différentes le nerf optique, le l’hypotonie du syndrome L’étude des PEV devrait être
tronc cérébral et la moelle). cérébelleux. complétée par PEA, PES. Elle
Donc dissémination dans le peut être utile pour confirmer le
temps et dans l’espace. [167] diagnostic de NORB (retard de
[162] :AcD l’ordre PIOU) et rechercher des
:E Les contre-indications principales signes infracliniques sur l’autre
La présence dune de la L-dopa sont d’ordre mental oeil.
augmentation des (délire hallucinatoire, Plus intéressant serait un
gammaglobulines avec un profil détérioration intellectuelle) et examen IRM.
oligoclonal permet dans cardiaque (en cas d’insuffisance [172]
ce cas de confirmer le cardiaque ou coronaire en :C
diagnostic. évolution). Pour ces deux La SEP est révélée dans 30 %
Moins spécifique est la réaction raisons, la L-dopa doit être des cas par une NORB et dans
cellulaire absente ou très maniée avec prudence chez le 1 % des cas par une névralgie
modérée (5 à 10 sujet âgé. du V.
éléments/mm3) [168] [173]
La protéinorachie est normale :ADE
ou discrètement augmentée Le glaucome aigu et hypertrophie QUESTION ANNULEE.
(<lg/l). prostatique sont les contre- [174]
[163] indications classiques; il faut :D
:B ajouter la détérioration Il y a deux poussées et deux
Un syndrome pseudobulbaire intellectuelle et les antécédents localisations au minimum
(dans le cadre d’un état de délire chez le parkinsonien. La différentes (nerf optique et tronc
lacunaire de l’hypertendu) dénervation cholinergique a été cérébral ou tronc central +
pourrait simuler un Parkinson montrée corrélée avec la cérébral).
akinéto-hypertonique mais il démence : la prescription [175]
existe alors un syndrome danticholinergique sur le terrain :E
pyramidal : or dans ce cas, les ne fait qu’aggraver le dépôt Le PEV gauche sera très
réflexes sont notés normaux. pharmacologique, on explique certainement altéré (retard de
[164] ainsi la folie atropinique du l’ordre P 100).
:B parkinsonien détérioré.
L’hypertonie spastique [169] [176]
(pyramidale) au contraire se :E :ABCD
26
La protéinorachie est normale dorsale. En outre la limite plus caractéristique est le
ou discrètement augmentée supérieure des troubles sensitifs double neurinome du VIII, on
(exceptionnellement supérieur à ne rejoint pas toujours le niveau rencontre aussi fréquemment
lg/l). lésionnel la lésion pourrait donc des neurinomes rachidiens,
Le LCR peut être normal (A-C être au-dessus de D8, elle ne méningiomes multiples, gliome
compatible, B-D très peut pas être en dessous de D8. du nerf optique.
évocateur). [183] [190]
[177] :B :E
:A Il s’agit d’un syndrome de Brow- Un tel tableau est
Devant une poussée, les Sequard : syndrome pyramidal et pathognomonique d’infarctus
corticoïdes sont toujours cordonnai postérieur homolatéral bulbaire rétro-olivaire (ou de la
indiqués. et “syndrome” spinothalamique fossette latérale du bulbe, ou
L’inefficacité totale de 102 latéral postérieur à la lésion. syndrome de Wallenberg). Il est
hyperbare est démontrée ; [184] parfois associé à un
quant aux immunosuppresseurs :C ramollissement de la PICA.
leur effet est discuté, ils ne sont C’est la cause la plus fréquente [191]
jamais indiqués pour traiter une de compression médullaire :D
poussée, mais pour tenter de dorsale à cet âge. Sans commentaire.
prévenir l’aggravation des [192]
poussées évolutives. [185] :B
[178] :A Sans commentaire.
:E Question litigieuse [193]
Il s’agit d’une crise adversive L’IRM est l’examen de choix dans : D
caractéristique dune décharge une telle situation, nécessaire et Le caractère ischémique étant
au niveau de l’aire motrice suffisant pour le neurologue et le pratiquement assuré devant un
supplémentaire (région neurochirurgien tel tableau, le TDM n’a pas
prémotrice dans le lobe frontal). la myélographie dorsale d’autre intérêt que de
[179] éventuellement couplée au rechercher un ramollissement
:D scanner dorsal s’impose si l’on du cervelet associé.
Le caractère droite ou gauche ne peut obtenir d’IRM. Le doppler avecécho à la
de la crise adversive ne permet [186] recherche de lésions
pas de prédire le côté de la :A vertébrales (dysplasie
lésion. Un syndrome cochléovestibulaire dissection) s’impose chez ce
Seul le syndrome pyramidal droit avec atteinte du V droit patient jeune, sans facteurs de
gauche permet donc d’affirmer revient à l’angle risque vasculaire.
que la lésion est droite. pontocérébelleux. [194]
[180] Au niveau du cAl, l’atteinte du VIII : B D
:BD aurait été isolée. Sans commentaire.
La lenteur de l’évolution (4 ans) [187]
élimine à priori un processus :C [195]
expansif à croissance rapide Sans commentaire. :BDE
(métastase, lymphome, [188] Céphalée, vomissements, et
abcès...) :CE troubles visuels (diplopie et
[181] La paralysie faciale droite (la oedème papillaire) sont les
:C kératite n’est qu’une signes principaux d’HIC.
Indiqués après toute conséquence l’inocclusion Les troubles de la conscience
intervention neurochirurgicale palbébrale) est une complication sont un signe de gravité.
touchant le cortex, et d’autant fréquente de la chirurgie du [196]
plus que le patient a présenté 2 neurinome du VIII dans l’angle (le : C D E
crises comitiales. VII et le VIII sont très proches à La diplopie est en général due
[182] cet endroit). à une atteinte du VI plus
:A [189] rarement du III, une aréflexie
Il y a un décalage de 2 entre :ABc traduit
niveau vertébral et niveau Il s’agit d’une neurofibromatose dans ce contexte une atteinte
métamérique dans la région (de type central) : le tableau le du III.
27
La tachycardie est un signe gustatives des 2/3 antérieurs de [210]
tardif et inconstant d’HIC. la langue ; un contingent :D
Ppour mémoire : le signe de somesthésique innerve la zone Caractérisée par un jargon
Murphy se rapporte à la colique de Ramsay Hunt (tympan, CAE, fluent, et des troubles de la
hépatique.... conque), un contingent compréhension (contrairement
[197] viscéromoteur assure au Broca qui est une aphasie
:BCD l’innervation lacrymale et salivaire d’expression non Ifuente, avec
L’aspect blanchâtre est un à l’exception de la parotide (IX) : peu ou pas de trouble de la
signe plus tardif en général et la sensibilité de la face est compréhension).
s’accentue au fur et à mesure assurée par le V. [211]
de l’évolution. Il ne paraît pas LEMG a un intérêt évolutif et :D
donc devoir figurer dans les pronostic. Accident ischémique du
signes précoces. [202] territoire postérieur de l’artère
[198] :E sylvienne gauche,
:BC Sans commentaire. pariétotemporale, intéressant la
Corticoïdes à fortes doses et [203] zone de Wernicke et les
soluté hyperosmolaires type radiations optiques d’où I’HLH
Mannitol® sont les principaux QUESTION ANNULEE. droite.
traitements d’urgence de IHIC. [212]
[199] [204] :CE
:BCDE : Devant ces accidents
Dysmétrie des membres QUESTION ANNULEE. ischémiques transitoires on
supérieurs et ataxie axiale [205] recherche en premier lieu un
traduisent un syndrome :BC point de départ cardiaque ou
cérébelleux. Le nystagmus Il s’agit d’un syndrome cortico- carotidien.
horizontal traduit en général pyramidal : association dune [213]
une lésion protubérantielle, et le ischémie de l’artère ophtalmique :AB
nystagmus vertical une lésion et l’artère sylvienne, toutes deux Les anticoagulants se discutent
pédonculaire. branches de la carotide interne. sous forme d’héparine après
[200] L’existence d’un déficit contrôle de la tension artérielle.
:BCD proportionnel renvoie à une
Question un peu ambigué = la ischémie de la capsule interne [214]
PF périphérique touche dans le territoire sylvien profond. :AD
également le facial supérieur et [206] La PL n’est plus systématique,
le facial inférieur contrairement :D le scanner cérébral étant
à la PF centrale qui prédomine C’est à dire régressif l’examen à pratiquer en
sur le facial inférieur. Dans ce complètement en moins de 24 première intention. En revanche
dernier cas l’effacement des heures. si le scanner est normal (20 %
rides du front est très discret, [207] des cas), la PL est indiquée. La
l’oeil se ferme en général avec :C PL est toujours hémorragique
un signe des cils de Souque. L’artère ophtalmique naît en précocement puis survient une
En fait, le signe réellement amont du siphon carotidien : un réaction lympho-monocytaire
pathognomonique dune atteinte syndrome opticopyramidal ne avant normalisation du liquide.
périphérique est le signe de peut donc pas être expliqué par [215]
Charles BelI : inocclusion une sténose du sylvien. Un :AcD
palpébrale + déviation de la embole d’origine cardiaque est Le scanner est normal dans 20
pupille en haut et en dehors. très improbable devant 2 AIT % des cas. Il impose dans ce
[201] aussi stéréotypés. cas de pratiquer une PL, et non
:AB [208] de refaire un scanner.
Le VII bis ou nerf intermédiaire :AC L’artériographie est le meilleur
de Wrisberg accompagne le VII Sans commentaire. examen pour mettre en
et émet plusieurs branches [209] évidence l’anévrysme, la
dans le rocher: la corde du :ABC présence de sang est à
tympan est la plus importante et A discuter...en fonction du degré rechercher au niveau des
véhicule les sensations de sténose essentiellement. citernes de la base, la région du
28
polygone, les vallées supraclinoïdien droit, ou de la [231]
sylviennes, l’échancrure terminaison du tronc basilaire, :D
interhémisphérique. d’où la nécessité d’étudier à la Sans commentaire.
[216] fois le système carotidien et le [232]
:D système vertébrobasilaire ; :C
Le III innerve le droit supérieur, d’autre part, une exploration des La répétition de crises
le droit inférieur, le droit interne, 4 axes à la recherche comitiales surtout partielles,
le petit oblique, le releveur de la d’anévrysmes multiples est en avec signes neurologiques
paupière supérieure, l’iris, et le général indiquée. (asymétrie faciale) déficitaires à
muscle ciliaire. lexamen, renvoyant vers une
[217] [223] même localisation (temporo-
:D :A rolandique) évoque un
L’atteinte du III évoque une Sans commentaire. processus expansif.
rupture d’anévrysme carotidien [224]
supraclinoïdien à :BD [233]
développement postérieur. Les signes neurovégétatifs :BC
[218] homolatéraux sont très fréquents Le diagnostic le plus probable
:DE dans ralgie vasculaire étant l’AIT sylvien gauche
Il faut explorer tous les axes à (larmoiements 80 % ; écoulement (superficiel a priori puisque le
la recherche d’anévrysmes nasal 30 %). déficit du MIG n’a pas marqué
multiples. Scotomes scintillants et la malade), on recherche une
En dessous de 60 ans, vomissements orienteraient vers PF centrale et une aphasie
l’hémorragie méningée une migraine. associée chez cette droitière.
constitue une urgence La présence dune zone gâchette [234]
neurochirurgicale se voit dans la névralgie du V. :C
l’angiographie est l’examen [225] Cf supra.
préopératoire indispensable ; la [235]
date de l’intervention est QUESTION ANNULEE. :BE
discutée. [226] Le syndrome opticopyramidal
[219] :E (ischémie de l’artère
:Bc Sans commentaire. ophtalmique et de l’artère
Le risque de resaignement est [227] sylvienne) est très évocateur
maximum au 9° jour, le risque :BD dembole carotidien.
de spasme est maximum dans Sans commentaire. L’existence de nombreux
les 10 premiers jours, [228] d’épisodes antérieurs a un
l’hydrocéphalie à basse :ACE intérêt diagnostic sur la lésion
pression constitue une Le seul traitement de la crise est en cause (les AIT étaient-ils
complication plus tardive. le tartrate d’ergotamine, mais tous du même côté : plutôt en
En période aigué peut survenir celui-ci n’est généralement actif faveur d’un embol carotidien,
une hydrocéphalie aiguê à qu’en parentéral. ou dans des territoires
haute pression. Les traitement de fond sont les différents : plutôt en faveur d’un
[220] mêmes que dans la migraine ; le embol cardiaque, et pronostic
:A plus actif étant l’Avlocardyl® et le sur le risque de récidive.
Sans commentaire. Désernyl®. Plus récemment, les [236]
[221] corticoïdes et le lithium ont été :ACE
:C essayés. Question embarrassante.
Sans commentaire. [229] L’examen pourrait montrer des
[222] :D signes témoignant d’accidents
:B On entend par crise partielle vasculaires antérieurs (on ne
Le diagnostic d’hémorragie complexe une crise partielle vous dit rien des ATCD) ; en
méningée, probable s’accompagnant d’une trouble de particulier un signe de Babinski
cliniquement, est confirmé par la conscience. uni ou bilatéral.
le scanner. L’association à un III [230] [237]
droit évoque en premier lieu un :E
anévrysme carotidien Sans commentaire. QUESTION ANNULEE.
29
[238] précocement au fur et à mesure - une diminution d’amplitude.
:ABCD de - surtout un retard de l’onde
Toute lésion au contact du révolution de la maladie. P100.
noyau du V (intra-axiale) - L’effet On-Off correspond à [249]
comme dans la SEP, ou au l’apparation brusque et inatendue :D
contact de ses branches de rakinésie (apparaît après Ce sont les fibres maculaires
(neurinome du nerf facial, quelques années dévolution) en qui sont touchées en premier.
cancer du cavum, cancer du rapport avec un taux de L. DOPA [250]
sinus maxillaire venant au trop bas. :CE
contact du nerf sous-orbitaire) - Lakinésie paradoxale survient Sans commentaire.
peut déclencher une névralgie en milieu de dose, alors que le
du V symptomatique. La taux de L. DOPA est élevé. [251]
parotide n’est pas au contact - Lakinésie paroxystique survient :D
d’une branche du V. indépendamment des prises de Question discutable: le
[239] L. DOPA comme rakinésie diagnostique de SEP est quasi
:E circadienne qui survient toujours certain devant ce tableau.
Un peu discutable : la névralgie au même moment de la journée. - Le syndrome de Devic
faciale peut s’accompagner [243] (neuromyélite aiguê) est une
d’une congestion de l’oeil ou de :B double névrite optique avec
la muqueuse nasale, mais La fragmentation des doses atteinte médullaire sévère :
classiquement l’absence de ces devrait permettre de maintenir un l’étiologie la plus fréquente en
signes l’oppose à l’algie taux de L. DOPA plus constant, est la sclérose en plaque, et, de
vasculaire de la face. et d’éviter le ‘sous-dosage en fin plus, le tableau présenté par la
Il n’y a pas de trismus mais une de dose. patiente est peu évocateur de
contraction de l’hémiface qui a [244] ce diagnostic.
fait surnommer cette affection :ACE - La maladie de Leber est une
tic douloureux de la face. Le Deprenyl est un inhibiteur de neuropathie optique familiale
Par définition l’examen mono amine oxydose (IMAO), d’origine mitochondriale se
neurologique est normal dans la agoniste dopaminergique. manifestant par une baisse de
névralgie essentielle. [245] l’acuité visuelle. Elle est est
[240] :C bilatérale et progressive en
:D Sans commentaire. quelques mois.
L’efficacité Tégrétol® [246] [252]
(carbamazépine) apparaît très :B :D
spécifique de la névralgie du V Le F0. est normal (initialement au c’est le traitement des
surtout essentielle ou dans le moins) car le nerf optique est poussées. Les
cadre d’une SEP. touché dans sa partie immunosuppresseurs sont
[241] retrobulbaire. données comme traitement de
:E [247] fond dans les formes sévères.
La thermocoagulation :B Leur bénéfice est discuté.
percutanée bloque la Une papillite traduit l’atteinte de [253]
conduction des fibres la partie la plus antérieure du nerf :CE
nociceptives et épargne optique (intraorbitaire) : les Sans commentaire.
relativement les fibres de gros signes subjectifs sont les mêmes [254]
calibres, Il s’agit de : seul le F0. montre un aspect :AcD
l’introduction à travers la joue d’oedème de la pupille. En fait 20 - Crise comitiale + signe de
d’une électrode jusque dans le % des névrites optiques de la localisation + syndrome
trous ovale. C’est actuellement S.E.P. sont en fait des papillites méningé : évoque, parmi les
le traitement chirurgical le plus (névrites optiques antérieures) il diagnostics proposés, en
utilisé. s’agit en fait de la même maladie premier une malformation
: l’inflammation du nerf optique, vasculaire (ce d’autant qu’il
[242] quelque soit le segment atteint. existe un antécédent comitial).
:E [248] - Le reste est plus litigieux: une
- Lakinésie de fin de dose :E méningite peut présenter des
apparaît de plus en plus Les PEV vont montrer: signes de localisation
30
(tuberculeuse en particulier, par normale (l’amylase et la calcémie [270]
le biais d’une artérite). ne sont :D
Une tumeur doit aussi être pas données) rendent le Sans commentaire.
évoquée de principe, mais diagnostic de pancréatite peu [271]
n’explique pas la raideur de la probable. :ACE
nuque... [262] La maladie de Parkinson
[255] :DE débute presque toujours de
:C A, B, C caractérisent les façon unilatérale et demeure
Sans commentaire. hypercholestérolémies asymétrique. En revanche, un
[256] importantes ; ici le risque est lié à début par des troubles de
:D raugmentation des triglycérides l’équilibre (non mentionnés ici)
Sans commentaire. (qui constituent 3/4 des VLDL) et doit faire récuser ce diagnostic,
[257] donc celui d’une pancréatite les chutes peuvent cependant
:A aiguê. apparaître tard dans l’évolution.
En effet, les troubles [263] [272]
prédominent nettement sur la :BE :C
statique (les troubles de la - Il s’agit très probablement d’une Le tremblement parkinsonnien
coordination de lhémicorps droit hyperlipoprotéinémie de type IV est un tremblement de repos, 4-
sont discrets). (endogène) secondaire à 7 cycles/seconde à type
[258] l’éthylisme. “d’émiettement” de la main.
:E E? - Le diagnostic d’hépatite [273]
Sans commentaire. alcoolique est fortement suggéré :B
[259] chez cet alcoolique probablement C’est la manoeuvre de
:B cirrhotique (hépatomégalie Froment.
Les métastases sont les ferme) avec augmentation des [274]
tumeurs intracrâniennes les SGDT> SGPT mais il faut :D
plus fréquentes de l’adulte aussi souligner que des augmentations Lakinésie apparaît comme le
bien sustentorielle que de la des transaminases supérieures à symptôme majeur dans cette
fosse postérieure. 10 fois la normale sont forme (micrographie); la
exceptionnelles dans les L.DOPA est sans conteste à
[260] hépatites alcooliques. donner en première ntention.
:E [264] L’artane® et le Trivastal® sont
Dans le Guillain-Barré, on peut :AB intéressant dans les formes
classiquement observer une C’est la prévention du D.T. (il tremblantes ‘pures”.
ataxie en rapport avec des faudrait aussi prévenir la [275]
troubles de la sensibilité pancréatite par une diète). :B
profonde, mais pas de [265] La seule véritable contre-
syndrome cérébelleux :ABCE indication de la L.DOPA est
(cependant dans une forme Le sinus maxillaire n’est pas à d’ordre psychiatrique. La notion
particulière de Guillain Barré, le proximité des méninges. d’épisodes confusionnels
syndrome de Miller Ficher, [266] nocturnes justifie une
existe une ataxie propioceptive :E surveillance accrue. A noter: le
et cérébelleuse et des troubles Sans commentaire. risque est encore plus
oculomoteurs). [267] important avec les
[261] :DE anticholinergiques.
:B Un pneumatocèle (passage d’air [276]
- Il sagit dun alcoolique dans la boîte crânienne) signe la :ABC
chronique (VGM ; Gamma GT) brèche osseuse et duremèrienne. L’état de mal migraineux est
agité, trémulant, confus. [268] presque toujours consécutif à
- Il ny a pas de signes (en :ABC un abus d’ergotamine. Il faut
particulier oculomoteurs) L’effort physique augmente la cesser ce traitement dangereux
orientant vers un Gayet- pression du LCR. (risque dergotisme = ischémies
Wernicke. [269] artérielles : cérébrale,
- L’absence de douleurs :D cardiaque des membres
abdominales, une glycémie Sans commentaire. inférieurs), hospitaliser,
31
soulager par antalgiques, aggrave. phonation (nasonnée),
anxiolytiques. Un traitement de - C et D évoquent un syndrome éventuellement une dypnée.
fond ne sera entrepris que de Raynaud. [292]
secondairement. - E évoque un syndrome du défilé :D
[277] costo claviculaire (ou défilé des E - C’est la recherche d’un bloc
:C scalènes). myasthénique : diminution
Sans commentaire. [285] d’amplitude des potentiels
[278] :BE moteurs lors de la stimulation
:ABDE Au maximum il existe un bloc de répétée.
Sans commentaire. conduction, mais non un bloc [293]
[279] neuro-musculaire :B
:BCDE [286] A la recherche d’un thymome
Le tartrate d’ergotamine est un :BD (fréquent chez des
traitement de la crise (la Les autres causes du syndrome myasthéniques), ou d’une
dihydroergotamine est un des canal carpien sont: ramylose, la hyperplasie thymique, dont
traitements de fond qu’on peut goutte, lacromégalie, les l’exerèse constitue un volet du
proposer: ne pas les traumatismes (fractures), traitement de la myasthénie.
confondre). microtraumatismes (flexion - [294]
extension du poignet). Le plus :A
[280] souvent aucune cause n’est Car myorelaxant.
:C retrouvé. [295]
L’évolution torpide (depuis 10 [287] :E
jours, avec fièvre modérée, :D L’interprétation se fait en
rabsence de syndrome méningé Il n’existe pas de critères formels termes de muscles et non de
franc) élimine une méningite à (cliniques ou électriques) pour nerfs.
méningocoque, d’installation décider de la conduite à tenir: [296]
beaucoup plus bruyante. - Troubles purement sensitifs : :D
[281] soit mesures symptomatiques Sans commentaire.
:A (arrêt de l’activité manuelle [297]
La méningite à Listeria est un incriminée, immobilisation du :E
diagnostics différentiel de la poignet, antalgiques, - La présence de troubles de la
méningite tuberculeuse. antiinflammatoire), soit plutôt déglutition fait ici toute la
- Survient plus souvent chez les infiltrations locales de corticoïdes gravité de la maladie.
immuno-déprimés. (= D plutôt que E). - La réponse D.E peut être
- Volontiers subaiguê. - En cas de déficit moteur, de discutée dans la mesure où les
- Paralysie fréquente des nerfs dénervation importante à I’EMG, troubles de la phonation, 2 mois
crâniens. de symptômes résistants aux après le début de la maladie,
- Petit bacille gram+. traitements précédents, la témoignent déjà d’une
[282] chirurgie sera indiquée. évolutivité qui doit faire craindre
:C [288] l’aggravation.
Sans commentaire. :BE [298]
[283] A, C, D sont innervés par le :E
:CE cubital. Sans commentaire.
Une hypoglycorachie (inférieure [289] [299]
à glycémie/2) se voit dans les :C :AC
méningites bactériennes, Sans commentaire. Sans commentaire.
mycotiques, carcinomateuses. [300]
La glycorachie est normale [290] :AD
dans les méningites virales. :D Il s’agit de dyskinésie de milieu
[284] Sans commentaire. de dose probablement en
:B [291] rapport avec un surdosage.
- L’élévation du bras calme les :D
douleurs, la compression du Afin de mettre en évidence à [301]
médian au canal carpien l’effort une diminution du volume :A
(flexion/extension poignet) les vocale, un trouble de la Sans commentaire.
32
[302] [312] des tumeurs bénignes : le
:CE :BC traitement repose sur la
Les lombricaux (C8-D1) sont Sans commentaire. chirurgie seule.
responsables de la flexion de la [313] [322]
métacarpo-phalangienne et :D :ABE
rextension des deux dernières Sans commentaire. E - Une fracture de la lame
phalanges. [314] criblée de l’ethmoïde peut
[303] :C détruire les filets nerveux de
:C Sans commentaire. l’olfaction.
Sans commentaire. [315]
[304] :D [323]
:BC C’est-à-dire anévrysme de :AB
Il faut rechercher des signes l’artère carotide interne à l’origine - Le scanner avec fenêtres
datteinte sous-lésionnelle. de la communicante postérieure, osseuses pour mettre au mieux
[305] comprimant le III dans le sinus en évidence la fracture
:C caverneux. L’autre localisation (supérieur
Sans commentaire. d’anévrysme pouvant comprimer à l’IRM).
[306] le III est la terminaison du tronc - La cisternographie permet de
:E basilaire (moins fréquente). mettre en évidence le passage
Sans commentaire. [316] de LCR (qui contient un radio
[307] :ACDE isotope).
:B Les anomalies [324]
HIC (céphalées + oedème électrocardiolytiques peuvent :ABE
papillaire) dapparition stimuler une ischémie Sans commentaire.
progressive récente et crises myocardique. Mais les véritables [325]
camitiales doivent faire complications sont A, C et D. :ABC
rechercher un processus [317] - Méningite purulente : le plus
sparsif. :B souvent à pneumocoque.
[308] A C D E - Sont en rapport avec le - Pneumatocèle intracrânien =
:C syndrome sous-lésionnel. passage d’air des cavités
C - Car début par des [318] nasales dans l’espace
paresthésies: probablement au :ABDE méningé.
niveau de raire somesthérique La douleur en hémiceinture est [326]
primaire. une douleur radiculaire de niveau :CD
[309] lésionnel. Sans commentaire.
:B [319] [327]
Sans commentaire. :C :AD
[310] Augmentation isolée de la A - Recherche d’un bloc
:BC protéinorachie, en rapport avec myasthénique.
Sans commentaire. un blocage du LCR. [328]
[311] On devrait trouver dans ce cas :B
:D l’absence d’augmentation de A la recherche d’une
D - Astrocystome grade IV pression du LCR lors de la hyperplasie thymique ou d’un
(glioblastome) par compression jugulaire (épreuve thymome.
dégénérescence d’un de Queckenstedt-Stookey). [329]
astrocytome de bas grade (l-Il) [320] :C
pré-existant (expliquant les :AB Sans commentaire.
crises camitiales depuis 25 C - La métastase épidurale est [330]
mois). En effet, la durée entre en fait extra-durale. :A
les premiers signes et la D E - Ependymome et A - Car il existe une hémiplégie
consultation est incompatible astrocytome sont proportionnelle (donc atteinte
avec un glioblastome apparu de intramédullaires. du territoire profond) et une
Novo. [321] aphasie totale
:E (donc probablement atteinte
Méningiomes et neurinomes sont corticale étendue).
33
[331] :BDE A type dhyperpathie.
:C Sans commentaire. [346]
C - Car homme jeune, sans [337] :AD
FdR vasculaire, surtout douleur :E Sans commentaire.
violente précédent les troubles. Sans commentaire. [347]
Le doppler montre un [338] :BD
ralentissement, sans occlusion. :B B - Le LCR peut montrer une
Remarque : l’examen clinique Sans commentaire. protéinorachie normale ou
aurait dû rechercher un Claude- [339] discrètement augmentée (< 1
Bernard-Horner à gauche, très :AB gIl),
évocateur de dissection. Sans commentaire. une discrète réaction cellulaire
[332] [340] (< 50 éléments), une
:D :C augmentation oligoclonale des
L’angiographie va rechercher La présence de troubles gammaglobulines.
un amincissement “en queue de sphinctériens indique une D - LIRM montre généralement
radis” de la carotide interne souffrance des racines sacrées des hypersignaux de la
gauche. (ce qui ne serait pas le cas dans substance blanche en T2.
[333] une hernie foraminale). [348]
:A [341] :ACE
La dissection de la carotide est :E Sans commentaire.
très emboligène et constitue Il s’agit d’un syndrome de [349]
une indication aux compression de la queue de :E
anticoagulants. cheval (car troubles Sans commentaire.
sphinctériens) relevant de la [350]
[334] chirurgie en urgence. :E
:C Remarque : Le caractère Sans commentaire.
Il existe en effet un syndrome paralysant de la sciatique, [351]
lésionnel radiculaire (douleur classiquement indication à la :A
thoracique en ceinture) chirurgie en urgence, est B - La nécrose dun adénome
précédant le syndrome sous- actuellement une indication plus hypophysaire donne une
lésionnel (déficit des Ml). discutable, d’après des études atteinte chiasmatique
[335] récentes. (hémianopsie bitemporale)
:D [342] avec céphalées.
Lhistoire clinique sur 2 ans :CD [352]
évoque un processus lent, et E - Le XII est médian par rapport :E
rend peu probable une au IX et au X: il n’est donc pas Atteinte du nerf optique.
compression épidurale touché dans un infarctus [353]
métastatique du cancer du sein latéral du bulbe (Wallenberg). :A
(mais celle-ci doit être B - Le “Bobbing” oculaire est Sans commentaire.
recherchée). Le diagnostic le constitué par des saccades vers [354]
plus probable est celui de le bas, irrégulières, et traduit :A
méningiome dorsal (compte- généralement des lésions Sans commentaire.
tenu de l’âge de la malade, et protubérantielles étendues.
que rassociation cancer du [343] [355]
sein-méningiome est plus :E :BCD
fréquente que ne le veut le Sans commentaire. B - Oui, mais en général un oeil
hasard). Un neurinome est après l’autre.
également possible. [344] [356]
Le traitement sera bien :C :ABCD
évidemment chirurgical. C - La dissection artérielle ici C - Rare mais possible : en
En revanche, une épidurite post-traumatique est aussi plus revanche les BAV progressifs
métastatique confirmée relève fréquente chez les femmes qui dans la SEP sont souvent
plus de la radiothérapie en prennent la pilule. irréversibles.
urgence). [345] [357]
[336] :D :B
34
Le trajet L5 est : fesse, face hyperactivité parasympathique.
postérieure de la cuisse, face [367]
extérieure de la jambe, dos du :D
pied, gros orteil. Mais la douleur Sans commentaire.
inguinale est elle aussi [368]
atypique...Question litigieuse. :E
[358] Mais on peut retrouver d’autres
:C signes témoignant de l’atteinte
Sans commentaire. d’autres racines que C6 : en
[359] particulier, il semble exister un
:E déficit moteur de type C8 et/ou
Sans commentaire. Dl, et on pourrait retrouver une
[360] amyotrophie hypothénarienne.
:A C’est donc littigieux.
La chimionucléolyse (par [369]
chymopropaïne) peut provoquer :AB
des accidents allergiques (donc Sans commentaire.
à éviter sur terrains atopiques) ; [370]
de toute façon, ses résultats :E
sont inférieurs à ceux de la Très littigieux : canal étroit avec
chirurgie. des lésions discales étayées (en
[361] particulier névralgie
:B cervicobrachiale C6).
A - Mise en évidence Si on avait répondu B, on aurait
uniquement sur les été gêné pour expliquer la
radiographies topographie des troubles moteurs
B - Spondylolyse = défaut (préhension) de type C8-D1). Le
osseux dans la partie canal cervical vertébral est étroit,
interarticulaire de la vertèbre. souvent associé en outre à un
Peut être mis en canal lombaire étroit
évidence par incidences (probablement à l’origine des
radiologiques obliques, mais lombalgies).
probablement mieux vue par le [371]
TDM. :ADE
[362] Sans commentaire.
:BE [372]
C - C’est le cas du syndrome de :ABCE
Lambert-Eaton. D - Abduction = moteur oculaire
[363] externe = VI.
:ACE [373]
Sans commentaire. :C
[364] Anévrysme supraclinoïdien de la
:BC carotide interne.
A la recherche d’une tumeur L’autre localisation possible (plus
thymique, fréquente, qui impose rare) étant la terminaison du
son exérèse. tronc basilaire, à l’émergence du
[365] III.
:C [374]
A B D E - Font tous partie du :ABD
traitement de fond de la Sans commentaire.
maladie. [375]
:ABCD
[366] Sans commentaire.
:BCD
Effet muscarinique =
35
Nutrition La ration calorique globale ne déconseillée, sauf si on
s’est pas beaucoup modifiée recherche également une
[1] mais les dépenses énergétiques restriction calorique.
:E ont diminué. Par contre la [11]
Le régime pauvre en lipides est répartition des divers nutriments :Bc
la mesure à prendre dans les a changé Acide oléique : une double
HLP de type I, afin d’empêcher - diminution de la part des liaison.
la survenue de complications glucides, particulièrement des Acide linolénique : deux
(douleurs abdominales, glucides complexes et doubles liaisons
pancréatite aiguê). augmentation Acide linolénique : trois doubles
On peut également utiliser des des sucres simples liaisons.
triglycédirdes à chaîne - augmentation des protéines [12]
moyenne. d’origine animale et diminution de :AB
[2] la part des protéines végétales Le pain et le cabillaud (poisson
:C - augmentation des lipides et maigre) contiennent moins de
Valeurs caloriques pour 100 g notamment des lipides invisibles 2% de lipides, l’oeuf 12% et le
- pain : 250 calories et saturés gruyère 30%. Le boeuf contient
- biscottes : 360 calories - diminution de la quantité des 15 à 20% de lipides “cachés”,
- semoules, pâtes: 375 calories fibres alimentaires. riches en acides gras saturés.
- flocons d’avoine : 370 calories [7] [13]
- biscuits : 420 calories :D :A
[3] 1 - 250 calories. Il n’existe pas actuellement de
:D 2- 120 à 250 calories. paramètre idéal d’évaluation de
Ces besoins sont recommandés 3 - 560 calories. l’état nutritionnel. La RBP et la
chez l’homme adulte, et 4 - 650 à 700 calories. préalbumine qui ont des demi-
tiennent compte de la faible [8] vies courtes sont intéressantes.
absorption digestive du fer (10 à : B La transferrine dépend
20%). Les besoins sont On assigne la valeur 100 au également du stock martial. Le
augmentés chez la femme en saccharose, sucre de référence. fibrinogène est un des
période d’activité génitale, chez Le pouvoir sucrant des autres marqueurs de l’inflammation.
la femme enceinte ou allaitante sucres est de 74 pour le glucose, [14]
ainsi que chez les enfants. 173 pour le fructose et 16 :B
[4] pour le lactose. L’huile d’olive contient 81%
:ABC Pour les dextrines, pouvoir d’acide oléique, acide gras
L’alcool à doses modérées sucrant très faible. monoinsaturé. Elle ne contient
semble jouer un rôle protecteur que 7% d’acide linoléique.
par un mécanisme mal connu [9] A.C.D.E. contiennent plus de
(peut être par une :B 50% d’acides gras essentiels
augmentation des HDL). C’est Teneur en calcium pour 100 g (acide linoléique et linolénique).
la réduction de l’absorption des - pain : 20 mg [15]
glucides d’absorption rapide qui - gruyère :900 à 1000 mg :D
est bénéfique. - beurre : 20 mg Les besoins en potassium sont
[5] - camemberg : 155 mg évalués à 50 mg par jour, et
:BCE - lait: 120 mg sont largement couverts par
Les études épidémiologiques (Les besoins recommandés sont une alimentation normale qui
montrent bien l’accroissement de 600 à 800 mg par jour). en apporte 2 à 4 g par 24
du risque cardiovasculaire avec [10] heures. La teneur en potassium
l’augmentation de la :DE du miel est inférieure à 5
cholestérolémie et de la L’huile d’arachide est pauvre en mg/100 g.
consommation de graisses acide gras polyinsaturés à la [16]
saturées. Le rôle des glucides différence de l’huile de maïs qui :C
(surtout le saccharose) a est conseillée. Le chocolat et Un homme de 70 kilos est
également été incriminé. surtout le jaune d’oeuf sont riches constitué d’environ 12 kilos de
[6] en cholestérol. protéines soit environ 18%. Le
:BD La confiture n’est pas reste est constitué de 60%
1
d’eau, 15% de lipides, 1% de - beurre : 80 Des apports hydriques
glucides etde 6% de minéraux, - crème : 30 abondants favorisent une
corps intermédiaires et acides - fromage frais: 8 certaine “satiété volumique”.
nucléiques. - fromage sec : 40 Dans tous les régimes
[17] -boeuf: 15 hypocaloriques, la ration
:B - poisson rivière : 3 protidique normale doit être
On essaye d’obtenir un rapport - huiles: 100. maintenue, le pourcentage des
alimentaire d’acide gras [22] nutriments protidiques
insaturés/saturés proche de un. :C augmente donc forcément aux
La suppression des glucides Le pain contient 55% d’hydrates dépens des glucides et lipides
d’absorption rapide ne sera de carbone, soit ici 110 g, les qui sont diminués.
nécessaire qu’en cas de régime pommes de terre 17% de [28]
hypocalorique associé ou glucides soit ici 25 g. Un morceau :BD
lorsqu’il existe un trouble du de sucre pèse 5g, soit ici 20 g. Teneur en glucides exprimés
métabolisme glucidique. Le Au total on trouve 155 g de en gIlOO g de:
poisson devra être consommé glucides. - pomme de terre : 20 %
au moins deux fois par semaine [23] - pain : 55 %
en remplacement de la viande. :E - biscottes : 75 %
Teneur en calcium exprimée en - yaourt: 5 %
[18] mg/100 g - riz cuit : 20 %
:ABE - lait: 125 - légumes secs : 55 %
Les LDL sont riches en - yaourt: 140 [29]
cholestérol. La lipoprotéine - gruyère : 800 :A
lipase hydrolyse les -camembert: 155 L’augmentation du rapport dans
chylomicrons et les VLDL. Les - beurre : 20. l’alimentation d’acides gras
LDL sont internalisées par la Chez l’enfant et la femme polyinsaturés/saturés diminue
voie du récepteur BIE enceinte les besoins sont la cholestérolémie. Ce rapport
spécifique, au niveau hépatique augmentés, autour de 1000 mg doit se rapprocher de 1. Le
et périphérique. par jour. mécanisme d’action des acides
[19] [24] gras polyinsaturés passe par
:BD :D une augmentation du
Le pourcentage des différents Les fibres alimentaires sont peu catabolisme des LDL.
nutriments doit rester normale absorbées donc peu [30]
avec une répartition des énergétiques. Elles modifient la :E
hydrates de carbone en trois tolérance aux hydrates de La xanthomatose éruptive se
repas principaux et au moins carbones et diminuent les voit dans les grandes poussées
deux collations. La prise de besoins en insuline chez le hypertriglycéridémiques
fibres alimentaires améliore la diabétique. (supérieures à 15 g/l). Une
tolérance aux hydrates de [25] couche crémeuse surnageante
carbone chez le diabétique. :D au dessus d’un sérum restant
[20] Un litre de vin à 12° correspond à opalescent après décantation
:B 120 ml d’alcool pur; la densité de est caractéristique du type V.
L’utilisation, en association au l’alcool étant de 0,8 on obtient 0,8 [31]
repas, de fibres alimentaires x 120 = 96 grammes d’alcool par :D
comme la gomme de guar ou la litre. Le beurre n’est pas constitué
pectine diminue l’hyperglycémie que de lipides, mais il contient
post prandiale du diabétique. [26] également 16% d’eau. Il ne faut
Contrairement aux précédentes : C donc pas répondre E, qui est ici
la cellulose et le son de blé L’augmentation de la le piège (1 g de lipides= 9 cal).
n’ont pas d’effets sur la réponse thermogénèse, au contraire, [32]
post prandiale. favoriserait l’amaigrissement :C
[21] puisqu’elle augmente les Le jaune d’oeuf contient 1500
:D dépenses énergétiques. mg de cholestérol pour 100 g et
Composition en lipides (gIlOO [27] le blanc d’oeuf n’en contient
g): :ABCDE pas (un oeuf de 50 g contient
2
250 mg de cholestérol). réductrices aboutit à un blocage surmontant un sérum clair. Elle
[33] de la lysine : n’étant plus libérée est due à une déficience en
:C par les enzymes digestives, celle- lipoprotéine lipase et est très
6,25 g de protides donnent 2 g ci devient partiellement sensible à un régime
d’urée ou 1 g d’azote. indisponible pour l’organisme. hypolipidique. Le diabète est
[34] [41] plus souvent responsable d’une
:D :E hypertriglycéridémie de type IV.
L’augmentation des 6,25 g de protides correspondent [48]
lipoprotéines porte sur les LDL. à 2 g d’urée qui correspondent à :B
Le sérum est clair. La 1 g d’azote. Donc 50 g d’apport Les lipides de constitution sont
xanthomatose éruptive se voit protéique par jour correspondent essentiellement apportés par la
dans les types I et V avec à 8 g d’azote. D’après l’énoncé il viande, les laitages et la
hypertriglycéridémie massive. s’agit d’une situation charcuterie, riches en acides
d’hypercatabolisme, les sorties gras saturés. La consommation
[35] azotées doivent donc être de pain est en baisse régulière.
:A supérieures aux apports. L’apport sodé atteint
L’amidon est un mélange de [42] couramment 10g par jour alors
deux polyosides: I’amylose et :C que les besoins sont de l’ordre
ramylopectine constitués de 100 g de beurre = 80 à 85% de de 2 g par jour.
chaînes de glucose. Il se trouve lipides. [49]
dans les végétaux. [43] :C
[36] :C La lysine est l’acide aminé le
:D 100 g de pain = 50 à 55% de plus souvent limitant dans les
La CCK, la sérotonine et les glucides. céréales, réduisant ainsi leur
endorphines jouent un rôle [44] efficacité nutritionnelle. Notons
dans la satiété, comme :B que le tryptophane est un acide
neurotransmetteurs. Les pertes quotidiennes en fer aminé limitant du maïs.
Amphétamine évident. chez l’homme adulte sont de [50]
[37] l’ordre de 1 mg (desquamation :E
:ABCDE cellulaire, phanères, sueur, La lignine est un polymère
Ces conséquences dérivent du pertes fécales). Les besoins sont d’alcools aromatiques lié à la
métabolisme de l’éthanol par augmentés chez la femme en cellulose, aux pectines et
l’alcool déshydrogénase qui période d’activité génitale, la surtout aux hémicelluloses.
consomme du NAD et aboutit à femme enceinte et chez l’enfant. [51]
un blocage du cycle de Krebs :AD
(car la réoxydation du NAD est [45] L’obésité androïde (répartition
saturée). :B tronculaire) s’accompagne
[38] Ces consommations souvent d’HTA et de troubles
:BD énergétiques moyennes sont à métaboliques. L’obésité
45 % d’alcool pur, soit 450 ml. moduler selon l’individu et gynoïde (bassin, hanche, fesse)
La densité de l’alcool étant de l’activité physique effectuée. est moins exposée aux
0,8 ceci fait 360 g d’alcool pur. [46] complications métaboliques et
[39] :ACE cardiovasculaires, mais
:A Le dosage des lipides totaux n’a s’accompagne souvent de
Ceci afin de les rapprocher des plus guère d’intérêt. Les dosages troubles veineux des membres
constituants du lait de femme. du cholestérol total et des inférieurs, et est plus exposée
L’adjonction de vitamine D triglycérides ainsi que l’étude du aux complications mécaniques.
interdite dans les aliments sérum après une nuit de [52]
diététiques, son usage étant décantation suffisent en général :ABC
réservé en France à la à classifier une hyperlipidémie. Acide oléique et érucique sont
pharmacie. [47] des acides gras monoinsaturés.
[40] :A [53]
:B L’hyperlipoprotéinémie de type I :BCD
La réaction de Maillard entre se caractérise après décantation L’acide oléique est
protéines et substances par une couche crémeuse monoinsaturé. L’acide stéarique
3
est saturé. :ABC :C
[54] Pancréatite aiguê et Le mouton et le porc font partie
:E hépatomégalie peuvent des viandes grasses contenant
1, 2 et 3 à la base de leur s’observer dans les 20 à 30% de lipides. Le cheval
utilisation en thérapeutique. hypertriglycéridémies. Des est une viande maigre avec
L’augmentation de la dépôts lipidiques extravasculaires environ 3% de lipides. Le boeuf
fermentation colique favorise le (gérontoxon, xanthomes est intermédiaire avec de rordre
météorisme abdominal, leur tendineux, xanthélasma) sont de 15% de lipides. L’oeuf
introduction doit donc être fréquents dans les contient en moyenne 12% de
progressive. hyperlipoprotéinémies de type Il. lipides.
[61] [66]
[55] :ABD :ABDE
:B Le son de blé ne modifie pas la La RBG et la pré-albumine (ou
La répartition la plus équilibrée cholestérolémie comme peut le TBPA) sont les plus
des apports énergétiques faire le son d’avoine qui contient intéressantes en raison de leur
devrait être de 12 à 15% pour plus de fibres solubles (difficile). demi-vie brève. La transferrine
les protides, 50 à 58 % pour les Les hémicelluloses ont un effet est également modifiée avec le
glucides et 35 % pour les bénéfique sur la glycémie post stock martial. L’albumine est
lipides. prandiale (diminution de pic moins intéressante en raison de
[56] glycémique et du pic sa faible sensibilité et
:C dinsulinémie). spécificité. Les dosages de la
Le saccharose (glucose + [62] créatininurie et de la 3
fructose) est présent dans de :C méthylhistidinurie des 24
très nombreux végétaux et est Les trois acides gras essentiels heures reflètent le catabolisme
préparé industriellement à partir sont l’acide linoléique (C18:2w6) musculaire.
de la canne à sucre et de la avec deux doubles liaisons racide [67]
betterave. Le fructose est linoléique (C18 : 3w3) avec trois :ABC
présent dans le miel et de très doubles liaisons et l’acide Le lait écrémé apporte pour 100
nombreux fruits. arachidonique (C20 : 4w6) avec g, 120 mg de calcium, 3,5 g de
[57] quatres doubles liaisons. Ces protides (essentiellement
:E acides gras ne peuvent être caséine et lactalbumine). La
Le pain contient 50 à 55g de synthétisés par l’organisme, ils riboflavine (vitamine B2) se
glucides pour 100 g. On y sont donc principalement (mais trouve à la concentration de
trouve aussi 8g de protides, 500 non exclusivement) apportés par 100 à 200 mcg/1 00 ml dans le
mg de sodium, 20 mg de les graisses végétales. lait de vache. Elle est résistante
calcium. 100 g de pain [63] à la cuisson mais sensible à la
correspond à 250 calories. :B lumière. Les apports en
[58] Les apports conseillés sont de 12 vitamine A et D du lait sont très
:E à 15% pour les protéines, 30 à faibles.
Lacide arachidonique donne 35% pour les lipides et de [68]
des prostaglandines par la voie 50 à 58% pour les glucides. :E
de la cyclooxygénase et des La place effective actuelle des La palatabilité des aliments,
leucotriènes par la voie de la différents nutriments en Europe ainsi que les habitudes
lipooxygénase. A est un acide est de 38 à 42% pour les alimentaires jouent un rôle
monoinsaturé. lipides, de 43 à 50% pour les important dans la prise
B.C.D. Sont des acides gras glucides et de 12 à 15 % pour les alimentaire. En cas de
saturés. protides. déplétion des réserves
[59] énergétiques ou si le repas
:ABCD [64] précédent était peu important,
Il n’y a pas 3 mais 8 acides :D les centres du comportement
aminés essentiels (isoleucine, 100 g de pain blanc contient 55g alimentaire vont déclencher la
leucine, lysine, méthionine, de glucides et 7g de protides. sensation de faim. De
phénylalanine, thréonine, Soit un apport calorique de (55 + nombreux stimuli interviennent
tryptophane, valine). 4) + (7 x 4) = 248 calories. sur ces structures
[60] [65] hypothalamiques pour
4
déclencher la faim ou la satiété. La boulimie est une conduite On peut retenir les équivalents
[69] alimentaire compulsive, précédée protéiques suivants
:E d’une sensation d’angoisse et 100 g de viande = 100 g de
Le rétinol ou vitamine. A se non pas d’appétit. Les crises poisson = 1/2 Ide lait = 2 gros
trouve dans le foie, les laitages boulimiques sont séparées par oeufs = 70g de fromage = 80g
et le beurre, certains poissons. des périodes de normophagie de légumes secs = 20 g de
De nombreux fruits et légumes et/ou d’anorexie. Le traitement protides.
frais (dont la carotte) est psychothérapique, aucun [80]
contiennent des caroténoides régime ne doit être prescrit car il :CD
ou provitamine augmenterait le sentiment de Les fromages à pâte
A. culpabilité du boulimique. contiennent de 25 à 30 % de
[70] [75] lipides, la viande de boeuf de
:B :ABE l’ordre de 20 %. L’huile de
Lhyperlipoprotéinémie de type L’obésité massive est très paraffine est une mélange
IV est dépendante du niveau souvent familiale : 69% des d’hydrocarbures d’origine
pondéral et sensible à l’alcool et obèses ont un parent obèse, et minérale contenant des lipides.
aux glucides. Le régime 18% les deux. Les parts [81]
hypocalorique avec un retour à respectives de l’hérédité vraie et :AcD
un poids normal doit corriger de l’environnement sont parfois Le but du régime est d’être
Ihypertriglycéridémie. difficiles à distinguer. Les pauvre en cholestérol (abats,
[71] facteurs héréditaires paraissent laitages, oeufs, charcuteries) et
:C cependant réels chez l’homme. d’augmenter le pourcentage
L’exercice physique régulier [76] d’acides gras polyinsaturés
augmente sensiblement le HDL :ABDE (graisses végétales) au
cholestérol. L’hyperlipoprotéinémie de type IV détriment des graisses
L’hypertriglycéridémie diminue est glucido-alcoolo-pléthoro animales. Le régime doit être
le cholestérol lié aux HDL, mais dépendante, un traitement normocalorique sauf s’il existe
le taux des LDL n’influe pas sur médicamenteux ne doit pas être un surpoids associé.
les HDL. Ces dernières sont entrepris d’emblée. Les
sensibles aux facteurs oestrogènes peuvent entraîner [82]
hormonaux et génétiques. une hypertriglycéridémie alors :C
[72] que les progestatifs (à activité Les acides gras polyinsaturés
:ABD androgénique) peuvent et notamment linoléiques et
Une consommation modérée démasquer ou aggraver une linoléniques doivent être
d’alcool protégerait de hypercholestérolémie. apportés par ralimentation et
l’athérosclérose (si le taux des [77] notamment par les graisses
HDL augmente, il n’est pas :C végétales. L’acide
certain que l’effet protecteur L’acide linoléique (C18 : 2w6) est arachidonique peut dériver de
s’effectue par ce mécanisme). un acide gras avec deux doubles racide linoléique après action
Lhyperuricémie isolée n’est pas liaisons, qui ne peut pas être d’une élongase puis d’une
en elle-même un facteur de synthétisé par l’organisme. Ses désaturase.
risque. besoins minimum sont de l’ordre [83]
de 1 à 2% des apports :A
[73] énergétiques soit environ 3g par Il y a huit acides aminés
:B jour. essentiels : isoleucine, leucine,
L’obésité s’accompagne d’un [78] méthionine, phénylalanine,
hyperinsulinisme et d’une :D thréonine, tryptophane, valine.
sécrétion de cortisol urinaire et Dans le syndrome de Cushing on Chez l’enfant on rajoute
de 17 hydroxycorticostéroïdes peut également noter une obésité également rhistidine. Labsence
augmentée, mais diminuant facio-tronculaire, un faciès coloré d’un de ces acides aminés est
après le retour à la normale du et une HTA. Mais les vergetures un facteur limitant pour
poids. Le bilan thyroïdien est sont pourpres et il existe une l’utilisation des autres.
normal. amyotrophie proximale. [84]
[74] [79] :B
:ABc :C Les fibres alimentaires riches
5
en phytates réduisent utilisera du lait désodé en cas de fortes hypertriglycéridémies.
l’absorption intestinale du régime sans sel strict. Les [96]
calcium et dans une moindre boissons suivantes riches en :D
mesure celle du fer. sodium sont à supprimer: eau de Les trois acides gras essentiels
[85] Vichy, Badoit, limonades, Coca- sont les acides linoléique,
:A Cola, sodas. linolénique et arachidonique. Le
La viande de porc contient 28% [90] beurre contient moins de 10%
de lipides dont 10% d’acides :B d’acides gras polyinsaturés de
gras saturés. Le cheval, le L’hyperlipidémie de type lia se même que l’huile d’olive et de
poisson et le blanc de volaille caractérise par une augmentation palme. Les oeufs contiennent
contiennent moins de 10% de des LDL. Le sérum est clair. surtout du cholestérol. L’huile
lipides en moyenne Le poisson [91] de maïs en contient 58 % dont
est riche en acides gras :D 55% d’acide linoléique.
polyinsaturés. L’huile de A et B correspondent à la mesure [97]
tournesol contient 65% d’acides de la masse grasse. :D
gras insaturés. L’huile du tournesol est
[86] [92] constitué de 100 % de lipides.
:AD :BC Les lipides apportent 9 calories
L’hypothyroïde entraîne une La ration calorique moyenne s’est (kcal) par gramme.
hypercholestérolémie réversible peu modifiée mais les dépenses [98]
sous traitement substitutif. énergétiques ont diminué. La :CDE
Lhyperlipoprotéinémie de type consommation de pain et de L’absorption du calcium se fait
lia peut être monogénique fibres alimentaires a diminué au niveau duodénojéjunal. Les
(autosomique dominant) ou alors que la consommation de phytates (son) diminuent
polygénique. B et E s’applique viandes (protéines de haute l’absorption de calcium. Les
à rhypertriglycéridémie valeur biologique) et d’acides corticostéroïdes sont utilisés
endogène de type IV. gras saturés a augmenté. dans le traitement des
[87] [93] hypercalcémies.
:C :BE [99]
La RBG et la préalbumine, à Les huiles de noix, tournesol, :AE
demi-vie courte, sont soja, maïs, pépin de raisin sont Les indications du régime
intéressantes pour apprécier riches en acides gras désodé sont essentiellement
l’état nutritionnel. On peut polyinsaturés (50 à 60%). Les l’insuffisance cardiaque, la
également utiliser la transferrine huiles d’arachide et d’olive cirrhose oedémato-ascitique,
(qui dépend aussi du stock contiennent peu d’acides gras l’HTA et certaines
martial) ou l’albumine mais elles polyinsaturés (6 à 20%). valvulopathies. Le régime
sont moins sensibles et moins [94] désodé est formellement
spécifiques. :CD contre-indiqué chez
[88] La carence en un acide aminé l’addisonien en raison de la
:A essentiel (lysine dans le blé, fuite sodée urinaire. On
Ces besoins sont de 0,57 glcg tryptophane dans le maïs) réduit augmente au contraire leurs
par jour de protéines. Ces l’efficacité nutritionnelle de apports sodés lors d’infection,
apports protéiques l’aliment en cause, dont de chaleur importante ou de
recommandés par le comité l’ingestion doit être complétée par traumatisme.
FAO/OMS en 1973 celle d’autres aliments [100]
correspondent à une norme de fournissant l’acide aminé :A
sécurité telle que l’ensemble de déficitaire ou “facteur limitant”. Lapoprotéine B est la principale
la population soit en bonne [95] des LDL et lapoprotéine Alla
santé. Ils sont différents des :D principale apoprotéine des
besoins minimums. Les xanthomes tendineux HDL. Les LDL sont
[89] caractéristiques des athérogènes alors que
:A hyperlipoprotéinémies de type lia l’élévation des HDL est
La ration de pain doit être ne doivent pas être confondus antiathérogène.
mesurée et on utilisera du pain avec les xanthomes éruptifs que
ou des biscottes sans sel. On l’on peut observer dans les très
6
[101] protéines pour 100 g. Il est riche :ABC
:E en lysine mais pauvre en acides Un régime hyposodé n’a pas
La pectine se trouve aminés soufrés. Il est d’indication dans l’obésité.
principalement dans les fruits et indispensable d’associer Dans le syndrome de
les baies. C’est un plusieurs types d’aliments SchwartzBartter (sécrétion
polysaccharide très hydrophile. végétaux et si possible d’y inappropriée d’ADH) il y a une
Elle ralentit rabsorption des sels ajouter du lait pour compléter les rétention hydrique, une
biliaires, du cholestérol et du apports en acides aminés hyponatrémie associée à un
glucose. Elle ne modifie pas la essentiels. bilan sodé négatif.
vidange gastrique aux doses [107] [112]
habituellement utilisées. :C :ACD
[102] 6,25 g de protéines Les prises alimentaires du
:C correspondent à 2g d’urée qui boulimique sont précédées
La proportion d’acides gras correspond à 1 g d’azote (1/6,25 d’une sensation d’angoisse. Le
insaturés est de 22 % pour = 0,16). comportement alimentaire entre
l’huile d’arachide, 7 % pour [108] les accès peut être
l’huile d’olive, 56 % pour l’huile :AD normophagique, hypophagique
de mais et 60 % pour l’huile de Le beurre contient 15% d’eau et ou hyperphagique et l’obésité
tournesol. 82% de lipides. Ceci explique n’est pas obligatoire. Le
L’huile d’arachide, d’olive, de que 100 g de beurre apportent traitement est
palme et de colza contiennent environ 740 calories et non pas psychothérapique, un régime
moins de 50 % d’acides gras (100 x 9) 900 calories. Il est riche aggravant au contraire la
polyinsaturés. en vitamine A. symptomatologie.
[103] [109] [113]
:E :D :BDE
Composition en lipides L’espace de diffusion de La glycémie post prandiale d’un
exprimée en gIlOO g l’antipyrine permet de déterminer aliment varie selon sa nature,
- lait: 3,5 la composition en eau totale de sa technologie industrielle de
- côte d’agneau : 30 l’organisme. La mesure du préparation, son mode de
- brie : 25 potassium échangeable est un cuisson et également de
- thon frais: 13 moyen de mesure de la masse consommation. L’index
- chocolat: 35. cellulaire (à 1 mg de potassium glycémique correspond au
[104] échangeable correspondent 3g rapport de la surface sous la
:B de protéines sèches ou 12 g de courbe du glucose sanguin
L’hypoalbuminémie s’observe protéines hydratées). (dont les variations sont dues à
couramment lors des l’ingestion de l’aliment) à celle
syndromes néphrotiques, [110] qui est obtenue après
cirrhoses oedemato-ascitiques, :CD l’ingestion par la même
diarrhées exsudatives. De plus Epidémiologiquement une personne d’une quantité
en raison de sa demi-vie longue alimentation riche en viandes et équivalente de glucose.
l’albumine est un mauvais en graisses saturées est Par exemple : une purée de
marqueur de l’état nutritionnel. associée à une prévalence pomme de terre est absorbée
[105] accrue de cancers du côlon. On aussi vite que du glucose
:D pense que ceci pourrait être dû dissous dans l’eau.
Ces aliments ont une teneur en partie aux substances [114]
élevée en protéines de très oncogènes formées par le :E
bonne valeur biologique grillage des graisses à haute La résorption de l’alcool est
(contenant tous les acides température. La distribution plus rapide à jeun que lorsqu’il
aminés essentiels). Leur valeur géographique du cancer du sein est absorbé au cours d’un
énergétique est essentiellement est identique à celle de côlon. repas. Le maximum de la
fonction de leur richesse en Une consommation élevée de courbe de Widmark est atteint
graisse (graisses saturées). graisses alimentaires semble plus rapidement, pour une
[106] modifier les concentrations même quantité d’alcool, si
:D hormonales. l’alcool est plus fort. A dose
Le soja contient 40 g de [111] égale et pour le même poids.
7
l’alcoolémie est plus élevée Les fibres alimentaires peuvent régulièrement. La
chez les femmes. être responsable d’une sensation consommation de pain, de
[115] d’inconfort digestif avec fibres alimentaires, de légumes
:B météorisme abdominal. Cet effet secs a fortement diminué.
Teneur en glucides exprimée en peut être minimisé par une [125]
gIlOO g augmentation progressive des :D
- lait: 5 posologies. Le pouvoir sucrant 1 étant
- pain : 50 à 55 L’excès de fibres peut entraîner attribué au saccharose, celui
- pommes de terre: 17 une diarrhée et les fibres (riches des autres sucres est
- limonade: 12 (la limonade est en phytates) réduisent - glucose : 0,5
constituée de 88 % d’eau et 12 l’absorption du calcium. - sorbitol : 0,5
% de glucides). [120] - lactose: 0,3
[116] :BCE - fructose : 1,7.
:C L’acide linolénique comporte trois
Depuis le début du 19ème double liaisons (C18 : 3n-3), [126]
siècle la consommation de pain, l’acide linoléique deux (C18: :D
de fibres alimentaires, et de 2n-6) et l’acide arachidonique L’alcool a un effet freinateur sur
légumes secs a fortement quatre (C20 : 4n-6). la sécrétion dADH. Le
diminuée. La consommation de [121] métabolisme lipidique est
viande (riche en lipides de :BC perturbé avec une
constitution) augmente Les acides gras essentiels sont: augmentation de la synthèse
régulièrement. La - l’acide linoléique : C18 : 2n-6 des VLDL hépatiques, une
consommation moyenne de sel - l’acide linolénique : C18 : 3n-3 diminution de l’activité de la
(10 à 12g par jour) est très - l’acide arachidonique : C20 : 4n- lipoprotéine lipase et une
supérieure aux besoins qui sont 6. surcharge hépatique en
de l’ordre de 2 g par jour. [122] triglycérides (stéatose).
Attention au piège dans la :ACE [127]
formulation du Q.C.M : “erreur Teneur en sodium exprimée en :C
la moins souvent rencontrée”. mgIlOD g: Les graisses cachées ou
[117] - fromage :500 à 1000 graisses de constitution sont
:E - charcuterie : 1000 d’origine animale, riches en
Notons que la flèche - huile : O acides
hyperglycémique est plus - pain : 500 gras saturés. La composition en
particulièrement réduite par - fruits : 1 à 20. lipides des aliments exprimée
l’utilisation d’autres fibres [123] en g/100 g est:
alimentaires telles que la :ABE - blanc de volaille : 7-10 %
pectine et la gomme de Guar. La RBP et la préalbumine de - poisson gras : 10-20%
demi-vie courte sont d’assez bon - filet de boeuf: 20 %
[118] marqueurs de l’état nutritionnel. - oeuf (entier) : 12 %
:E L’albumine a une demi-vie longue - escalope de dinde : 15 %.
L’action dynamique spécifique et sa diminution est observée [128]
(ADS ou extra-chaleur post- dans de nombreuses autres :A
prandiale ou thermogenèse étiologies. Le fibrinogène est un Les pertes urinaires aotées
induite par ralimentation) est marqueur de l’inflammation sont essentiellement
raugmentation de la dépense (souvent associée). représentées par l’urée. Les
énergétique provoquée par [124] pertes liées aux autres
l’ingestion d’un repas. :ABD constituants sont négligeables.
Contrairement à ce que l’on La consommation énergétique a On rappellera que 6,25 g de
pensait lADS n’est pas diminué mais moins que la protides correspondent à 2 g
spécifique des protéines, elle réduction importante des d’urée qui correspondent à 1 g
s’observe à un degré plus faible dépenses énergétiques liée à d’azote.
avec les autres nutriments l’urbanisation et à la [129]
(glucides, lipides). mécanisation. La consommation :BD
[119] de viande (riche en acide gras Une alimentation riche en
:A saturés) augmente graisses saturées est associée
8
à une prévalence accrue de celles induites par une double liaisons.
cancers du colon. Ceci pourrait hyperphagie. [140]
être dû en partie aux :B
substances oncogènes formées [134] La réaction de Maillard entre
par le grillage des graisses à :B protéines et substances
haute température. La La cervelle est un aliment très réductrices (sucres réducteurs
distribution géographique du riche en cholestérol. Contenu en notamment) peut aboutir à un
cancer du sein se superpose à cholestérol exprimé en mg/1 00 blocage de la lysine.
celle du cancer du colon. Une g d’aliment: N’étant plus libérée par les
consommation élevée de - beurre : 250 enzymes digestives, celle-ci
graisses alimentaires pourrait - cervelle : 2000 devient alors partiellement
modifier les concentrations - foie : 300 à 450 indisponible pour l’organisme.
hormonales. - jaune d’oeuf: 1500. [141]
[130] [135] :C
:ABCE :E La teneur lipidique des
L’hyperuricémie isolée n’est pas Au contraire la carence en margarines est de l’ordre de 85
en elle-même un facteur de insuline telle qu’elle est observée %. Les margarines végétales
risque d’athérosclérose. dans les diabètes de type I est (de maïs ou de tournesol)
[131] responsable dun amaigrissement contiennent plus de 30 %
:ABD important. La réalisation, par d’acides gras polyinsaturés.
Les principales sources injection d’insuline à l’animal, dun [142]
alimentaires de vitamine D sont hyperinsulinisme est un des :AE
les poissons (thon, sardine, foie modèles expérimentaux de La mesure du périmètre
de morue), les oeufs, le beurre, l’obésité. musculaire apprécie les fontes
le foie, les fromages, la crème [136] musculaires importantes. La
et le lait. Notons qu’en dehors :B masse musculaire peut être
de l’huile de foie de flétan ou de La diminution de l’absorption estimée par la mesure de la
morue, rares sont les aliments digestive des glucides est créatininurie des 24 heures
d’origine animale qui ont des essentiellement réalisée avec la rapportée à la taille. La mesure
quantités de vitamines D pectine et le gomme de Guar. Or de la 3 méthylhistidine urinaire
importantes. le son est riche en cellulose et serait plus fidèle. Les pertes
[132] hémicellulose mais pauvre en azotées urinaires permettent
:A lignine et pectine. d’effectuer un bilan azoté si l’on
Les réserves énergétiques chez [137] connait les apports protéiques.
l’homme sont essentiellement :ABCDE
représentées par le tissu L’urée urinaire (excrétion azotée [143]
adipeux, appréciées par la urinaire) permet d’apprécier le :BD
mesure des plis cutanés. catabolisme protéique. La perte Le beurre est moins riche en
L’épuisement de ces réserves de poids (ou le rapport P/T2) peut calories que rhuile car il
entraîne un hypercatabolisme manquer au début d’un grand contient 15 % d’eau. Le lard
protéique dont une partie sera catabolisme protéique, ou peut apporte 670 calories pour 100 g
utilisée à des fins énergétiques. être masquée par des oedèmes contre environ 300 calories
C’est essentiellement l’immunité secondaires à rhypoprotidémie. pour la crème fraîche. L’huile
à médiation cellulaire qui est [138] de tournesol contient environ
touchée lors des dénutritions. :B 60 % d’acide linoléique contre
[133] Sans commentaire. seulement 25 % dans l’huile
:B [139] d’arachide lorsqu’on analyse
Le modèle expérimental du “rat :ADE leur composition en acides
cafétéria” consiste à proposer Les acides lauriques, palmitiques gras.
au rat une alimentation très et stéariques sont constitués [144]
variée et de grande palatabilité. respectivement de 12, 16 et 18 :ACDE
On peut ainsi obtenir une carbones sans double liaisons. L’hyperlactatémie s’explique
obésité importante se L’acide oléique est un acide gras par le fait que le métabolisme
rapprochant des obésités monoinsaturé et l’acide de l’alcool consomme de
humaines et notamment de arachidonique comportent quatre grandes quantités de NAD qui
9
sont régénérés par le L’alliesthésie olfacto-gustative est simples qui doit être réduite.
métabolisme du pyruvate en un mécanisme de régulation de [152]
lactate. De même, la diminution la prise alimentaire, intervenant :B
du rapport NAD/NADH diminue dans la satiété. Par exemple, on Lors du catabolisme des
la gluconéogenèse, expliquant note après une ingestion de protéines musculaires, la 3
l’hypoglycémie, d’autant que les glucose une diminution de méthylhistidinurie (3MH) est
réserves glycogéniques des l’appétence pour une boisson libérée en même temps que les
alcooliques chroniques sont sucrée. Le mécanisme pourrait autres acides aminés de la
souvent faibles ou nulles passer par la sécrétion de CCK, protéine mais elle n’est pas
(expliquant leur non réponse au hormone digestive qui est réutilisée et est excrétée
glucagon qui ne doit pas être également un neuromédiateur exclusivement dans les urines.
utilisé). important. En pratique on rapporte
[145] [149] l’excrétion de 3MH à la
:C :B créatininurie, représentant la
L’item 3 ne doit pas être retenu Apport de calcium exprimé en masse musculaire.
s’il s’agit d’une cirrhose mg/100 g d’aliments [153]
alcoolique. - pain : 20 :BDE
Une hypercholestérolémie, par - gruyère : 925 Le chocolat, le beurre, le lard
surcharge dune lipoprotéine - crème fraîche: 100 sont riches en cholestérol. Le
anormale (LPx) s’observe dans - camembert: 155 beurre sera remplacé par de la
les cholestases. Elle existe - lait entier: 120. margarine végétale, riche en
donc dans tous les ictères par On admet que les besoins de acides gras polyinsaturés. Si un
rétention, mais aussi dans la l’adulte sont de l’ordre de 600 à régime hypocalorique n’est pas
cirrhose biliaire primitive et 800 mg par jour mais ils sont nécessaire, les sucres rapides
n’existe pas dans l’hépatite augmentés chez l’enfant et la peuvent être poursuivis en
aigué. femme enceinte. quantité modérée.
[146] [154]
:B [150] :E
L’hypertriglycéridémie :D L’oeuf et la caséine ont tout
endogène est une Lapport de fibres alimentaires d’abord été reconnus comme
hyperlipoprotéinémie alcoolo- constitue au contraire le les protéines où les acides
glucido-pléthorodépendante. traitement préventif de choix des aminés essentiels se trouvaient
Les mesures diététiques à constipations non liées à une réunis dans les proportions les
prendre en premier lieu atteinte organique du tube plus favorables. Actuellement la
consistent donc à corriger les digestif. L’insuffisance habituelle protéine de référence est une
erreurs alimentaires et à en fibres alimentaires serait protéine théorique établie par
corriger une surcharge d’ailleurs en partie à l’origine du les experts de l’OMS. Le soja
pondérale. La diminution des syndrome du côlon irritable. qui contient 40 g de protéines
graisses animales est plus L’existence d’une maladie de pour 100 g est riche en lysine
particulièrement adaptée aux Crohn ou dune rectocolite mais pauvre en méthionine.
hypercholestérolémies. hémorragique nécessite une L’association de deux végétaux
[147] régime sans résidus, surtout lors ayant des facteurs limitants
:C des poussées inflammatoires. différents permet un apport plus
Un obèse est un sujet ayant [151] équilibré en acides aminés
une masse grasse supérieure à :ABC essentiels.
20 % chez l’homme et 25 % La réduction des apports en [155]
chez la femme. La mesure de la acides gras saturés permettant :B
masse grasse est indirecte et d’obtenir un rapport P/S de Les acides gras de la série N-6
les principales méthodes sont: l’ordre de 1 diminue la sont essentiellement apportés
la dissection isotopique, la cholestérolémie. L’alcool à dose par la consommation de
mesure de la densité du corps modérée, a un effet semble-t-il certaines huiles végétales :
et la mesure des plis cutanés bénéfique sur le développement tournesol, maïs, soja, colza.
(la plus aisée). de l’athérosclérose par un Les poissons des mers froides
[148] mécanisme mal connu. C’est la sont riches en acides gras
:B consommation de glucides polyinsaturés de la série N-3.
10
Le lait de vache, le beurre, la [161] - ralentissent l’absorption des
viande de boeuf sont riches en :D glucides
acides gras saturés. Les apports calciques sont - réduisent l’absorption des sels
[156] représentés avant tout par le lait minéraux et des vitamines (cet
:ACD et ses dérivés, dans une moindre effet adverse est majoré par
Les huiles contiennent 100% de proportion par les légumes frais. l’acide phytique)
lipides. Pour 100 g d’aliments, la teneur
Le beurre et les margarines en calcium en mg est [165]
environ 85 %. Gruyère : 1000 mg :CD
Les fromages à pâte dure Fromage blanc: 160 mg Le pain contient environ 35 %
contiennent 30 à 35 % de Camembert: 150 mg d’eau, 50 à 55 % de glucides, 8
lipides, les fromages à pâte Lait entier: 130 mg % de protides et 1 % de lipides.
molle 25 à [162] Le pain complet est une bonne
30%. :ABDE source de thiamine (vit Bi) et
L’huile de paraffine, Les céréales comportent en aussi de calcium (50 mg/i 00g)
contrairement à son appellation, moyenne mais la présence d’acide
n’en contient pas. - 10 à 14 % d’eau phytique nuit à son absorption.
[157] - 65 à 70 % de glucides sous [166]
:CDE forme d’amidon :
La suppression du sel et la -6 à 12 % de protéines (dont la QUESTION ANNULEE.
diminution des apports valeur biologique varie selon le [167]
hydriques n’ont aucune contenu en lysine et en acides :
indication chez l’obèse. On aminés soufrés). QUESTION ANNULEE.
conseille au contraire une Les céréales sont riches en [168]
augmentation des apports phytates. :ABC
hydriques. La cyanocobalamine (vit B12) se Teneur en lipides pour 100 g
trouve principalement dans les d’aliments:
[158] aliments d’origine animale. Pain : 1 g
:ABCD [163] Lait entier: 3,5 g (35g11)
Les huiles d’origine végétale :BC Poissons plats (maigres) :
contiennent environ 10 à 15% Teneur en protéines inférieur à 5 g
d’acides gras saturés, 10 à 25 - viandes 20 g/1 00g Oeuf entier : li g
% d’acides gras monoinsaturés - lait de vache 3,5 g/lOOg Gruyère : 32 g
et 55 à 70% d’acides gras (35g/litre) Remarque : chez les poissons
polyinsaturés. - légumineuses soja 40 g/lOOg le taux de lipides varie
Le beurre est surtout riche en - légumes secs 25 g/lOOg considérablement selon
acides gras saturés. Les oeufs - pain 7 g/lOOg. l’espèce (de 1 à
sont riches en cholestérol. Remarques : le soja est riche en 22 %).
[159] protéines et en lysine mais [169]
:E pauvre en acides aminés soufrés :ADE
Les aliments à forte teneur en (Méthionine). Les céréales La lysine est le facteur limitant
potassium sont : levure sèche, apportent en moyenne 10 g/lOOg des céréales avec en plus le
lentilles, pois cassés, abricots de protides mais leur facteur tryptophane pour le maïs. La
secs, figues sèches. limitant est la carence en lysine méthionine est le facteur
Les aliments à teneur moyenne (le tryptophane pour le maïs). limitant du soja.
mais couramment consommés [164] Remarque : la carence en un
en quantité importante viandes, : A C E acide aminé essentiel (ou
jambons, poissons, pommes de Les fibres facteur limitant) réduit
terre, chocolats, bananes, - augmentent le volume et l’efficacité nutritionnelle de
abricots frais, groseilles, cassis. l’hydratation des selles et l’aliment en cause dont
Enfin certains vins sont riches régularisent le transit colique l’ingestion doit être complétée
en K+. - entraînent une séquestration par celle d’autres aliments
[160] des sels biliaires et du cholestérol protidiques fournissant l’acide
:C et diminue leur absorption ou aminé déficitaire.
(1x4) + (4x9) + (7x4) = 68 kcal leur réabsorption [170]
11
:A moindre proportion par des pourcentage d’acides gras
L’acide palmitique est un acide légumes frais. saturés font quelles sont
gras saturé à 16 carbones. [174] recommandées dans le
L’acide oléique est un acide :ABC traitement des
gras monoinsaturé. sans commentaire hypercholestérolémies. L’huile
L’acide linoléique, linolénique et [175] d’olive est riche en acides gras
eïcosapentaénoïque sont trois :C monoinsaturés.
acides gras polyinsaturés Le catabolisme de 100 g de Les huiles riches en acides
ayant plutôt un effet protéines donne 16 g d’azote gras polyinsaturés sont l’huile
hypolipidémiant. (6,25 g de protides sont de maïs, de tournesol, de
[171] catabolisés en 2 g durée ou 1 g pépins de raisin, de noix, de
:B dazote). soja.
Le pain blanc et le pain complet [176] [183]
contiennent du gluten, dont le :A :C
facteur limitant primaire est la 100 g de pain apportent environ 100 g de poulet contient
lysine. 250 calories. environ 20 g de protides, 4 g de
Le pain sans gluten est réalisé [177] lipides, pas de glucides.
à partir d’une farine sans gluten, :A QCM discutable, le poulet cuit
de beurre, de sel et d’eau. Il Les pommes de terre crues contenant lui 30g de protides
peut être alors utilisé en cas de contiennent 80 % d’eau, 2 % de pour 100 g.
maladie coeliaque. protéines, 16 % de glucides et [184]
[172] 0,1 % de lipides.
:D [178] QUESTION ANNULEE
Les besoins pour la croissance :D [185]
correspondent aux besoins Le lait de vache entier contient :A
protéiques (aucune dépense 35g par litre de protéines, 35g11 Poids d’alcool pur en g = degré
azotée n’est nécessaire pour de lipides et 43g11 de glucides. alcoolique de la boisson x vol.
l’activité). [179] consommé (en ml) x 0,8.
L’apport souhaitable en :BCE Dans le cas présent:4,5 x 250 x
protéines par rapport à la ration Sans commentaire. 0,8/ 100 = 9g
calorique totale se situe autour [180] Une boisson à un degré
de 10 à 12%. :ABCDE correspond à 8g d’alcool pur
Rappelons que les besoins Sans commentaire. par litre.
énergétiques sont maximum au [181] [186]
cours des premières semaines :B :ABDE
de la vie au moment où la A partir d’un an, la répartition L’ingestion d’aliments en même
croissance est la plus rapide. Ils théorique des besoins temps que la prise d’alcool
diminuent progressivement au énergétiques sont quasi réduit l’alcoolémie de 20 à 40%.
cours de la première année, identiques à ceux Plus de 90% de l’alcool est
proportionnellement au de l’adulte : protides 10 à 15%, oxydé au niveau hépatique.
ralentissement de la vitesse de lipides 30 à 35%, glucides 50 à La vitesse de métabolisation
croissance. 60%. hépatique varie d’un individu à
Durant les 3 premiers mois de la l’autre (environ 100 ng par kg
[173] vie c’est le lait qui est l’aliment par
:D exclusif. heure). Selon la courbe de
Teneur en calcium des aliments A partir du 4ème mois la Widmark, l’alcoolémie baisse
proposés (en mg/lOOg): diversification commence et d’environ 0,15 g par heure.
- pain : 20 permet l’introduction progressive [187]
- yaourt: 140 de la :ABD
- beurre : 20 plupart des aliments. La cellulose est un polymère du
- camembert: 155 glucose de structure différente
- lait: 120. [182] de l’amidon. Les hémicelluloses
Les apports calciques sont :BC constituent un groupe
représentés avant tout par le lait Leur richesse relative en acides hétérogène de polysaccharides.
et ses dérivés et dans une gras insaturés et leur pauvre La pectine est un polymère
12
d’acide galacturonique associé [193] [199]
à divers polysaccharides. La :D :D
lignine est une substance non Les fromages à pâtes pressées Après plus de 12 à 18heures de
glucidique (phénylpropane). cuites sont beaucoup plus riches jeûne les réserves
[188] en calcium que les glycogéniques, immédiatement
:ADE fromages à pâtes molles. mobilisables sont épuisées, le
Un litre de vin à 100 apporte 80 Contenu en mg/100 g en calcium glucose provient alors de la
g d’alcool pur ce qui correspond - Du gruyère : 900 mgIlOO g. néoglucogénèse. Les réserves
à 560 kcal (80 x 7). - Du camembert: 150 mg/100 g. glycogéniques hépatiques, sont
Le vin ne contient pas de sucre [194] de l’ordre de 100 à 150 g
à l’exception des vins doux. Les :ACD correspondant au besoin
bières, contrairement aux L’urée urinaire reflète le minimum journalier en glucides.
vins, contiennent de 35 à 50 g/l catabolisme protidique et la
de glucides. créatinémie la masse musculaire. [200]
La consommation régulière Ils ne sont pas des marqueurs de :A
d’alcool stimule le système l’état nutritionnel. Le beurre contient environ 80 %
microsomial d’oxydation de [195] de lipides (et 15 % d’eau) alors
l’éthanol :B que l’huile correspond à 100 %
(MEOS). Les viandes contiennent en de lipides. Pour le même poids
[189] moyenne 20 % de protides. Leur apporté, l’huile est donc plus
:D teneur en lipides varie de 2 % calorique. L’huile de tournesol
- 6,25 grammes de protides (cheval) à 20 % (boeuf). Elles ne est riche en acides gras
sont métabolisés en 2 grammes contiennent pas de glucides et polyinsaturés et le beurre riche
d’urée, soit 1 gramme d’azote. sont surtout une source de en acides gras saturés.
Une élimination de 20 g d’azote vitamines B et PP. [201]
correspond à 125 g de protides [196] :B
(20 x 6,25). :E Les fumeurs ont des taux
- 125 g de protides sont Le poids peut être normal voire d’acide ascorbique
apportés par un bifteck de 625 augmenté en cas d’oedème. La plasmatiques diminués, par
g (les protéines représentent en baisse de ralbuminémie est un augmentation du métabolisme
moyenne 20 % de la masse des marqueur tardif. Le pli tricipital de la vitamine C. Des apports
viandes). mesure la masse grasse, qui de l’ordre de 120 mg/jour
[190] peut être un temps conservée doivent être envisagés chez
:A dans le Kwashiorkor. Le dosage ces sujets, alors que les
L’acide linoléique (C 18 : 2n-6) de l’azote urinaire est un bon test apports conseillés
est, avec l’acide linolénique (C de surveillance des ingesta habituellement sont chez
18 : 3n-3), un acide gras protidiques (à l’état d’équilibre). l’adulte de 60 à 100 mg/jour.
indispensable (ou essentiel) car [197] [202]
non synthétisable par l’homme. :ACDE :BDE
La dénutrition protidique isolée L’hypercholestérolémie
[191] s’accompagne essentiellement polygénique est en règle moins
:A d’une diminution des masses sévère que
La C réactive protéine (à ne pas maigres, ainsi l’épaisseur du pli l’hypercholestérolémie familiale.
confondre avec la protéine C) cutané est initialement conservé La cholestérolémie est plus
est un marqueur de dans le Kwaskiorkor. On observe basse, les xanthomes
rinflammation. essentiellement une baisse de tendineux en principe absents.
[192] l’immunité cellulaire. La dépendance nutritionnelle
:B [198] plus grande a pour corollaire la
Une excrétion urinaire azotée :ACD plus fréquente réponse aux
de 20 g/jour correspond à des Les aliments riches en acide mesures diététiques.
apports protéiques de 125 oxalique sont: l’oseille, les [203]
g/jour épinards, la tétragone, la :A
(20 x 6,25). rhubarbe et la betterave, Il L’hypertriglycéridémie
125 g de protides seront donc convient d’ajouter à cette liste le endogène est due à une
apportés par 145 g de gélatine. thé, le cacao et le café. augmentation plasmatique des
13
VLDL. La présence de [208] Sans commentaire.
chylomicrons à jeun et la :A [215]
diminution de l’activité de la Le métabolisme du sérum :AE
lipoprotéine lipase s’observent glucosé nécessite de grandes Le lait de vache ne contient pas
dans le type I. Une “broad bêta” quantités de vitamine Bi. Les d’oligosaccharides à la
lipoprotéine s’observe dans les réserves en Vitamine Bi étant différence du lait de femme qui
hyperlipidémies de type III. faibles, en cas de perfusions en contient un peu. La bêta-
[204] prolongées et dans tous les cas lactoglobuline, absente du lait
:ACE chez ralcoolique, la carence doit de femme, est allergisante. Le
Contenu en lipides (exprimé en être prévenue par l’administration lait de vache contient 3,5 g pour
g/100 g) des aliments suivants systématique de Bi. 100 g de protides contre
- Lait entier : 3,5 [209] seulement 1 ,i 1,8 dans le lait
- Crème fraîche : 20 à 30 :A de femme. Les principaux
- Foie génisse : 3,8 Teneur en protéine (exprimé en acides gras du lait de vache
- Oeufs (entiers) : 11,6 gIlOO g) des aliments suivants: sont des acides gras saturés
- Viande de cheval : 2 - Poisson : 15 à 25 (75 %).
[205] - Lait entier : 3,5 [216]
:ABC - Saindoux: O :B
Les acides amirés essentiels ne - Haricots verts: i ,5 L’apport en Vitamine D
peuvent pas être synthétisés - Lait écrémé : 3,5 recommandé chez l’enfant est
par l’organisme, leur apport [210] de 0,03 à 0,04 mg/jour ou à
alimentaire est donc :C défaut de 5 mg tous les 6 mois,
indispensable. La protéine de Le fibrinogène est un des jusqu’à l’âge de 3 ans (1 mg =
l’oeuf apporte l’ensemble des marqueurs de rinflammation. 40 000 unités internationales).
acides aminés indispensables, L’albumine est un mauvais
elle est dite de haute valeur marqueur de rétat nutritionnel. [217]
biologique. [211] :C
[206] :D Le lait apporte par litre
:ABDE Le lait entier contient pour 100 g - 35 g de protides
Dans les malnutritions on - 3,5 g de protides - 35 g de lipides
observe une baisse précoce de - 3,5 g de lipides - 50 g de glucides constitués de
la transferrine. de la - 5 g de glucides lactose.
préalbumine et de la rétinol - 1i8 mg de calcium [218]
binding protein. La baisse de [212] :D
l’albuminémie est un signe :E Les eaux minérales,
relativement tardif, responsable Le sucre de table ou saccharose bicarbonatées sodiques, sont
pour une part du syndrome est constitué de runion de 2 oses essentiellement Vichy, Vals et
oedémateux. contenant chacun 6 atomes de la Badoit. Elles doivent être
[207] carbone: supprimées lors d’un régime
:ABCD - Le fructose hyposodé.
La vitamine E est surtout - Le glucose [219]
présente dans les légumes Le glucose (dont le pouvoir :D
verts, les huiles végétales, le sucrant n’est que de 70 % de En raison des pertes
foie et le celui du saccharose) est utilisé hémorragiques mensuelles les
jaune d’oeuf. Les céréales surtout en pâtisserie, confiserie et besoins en fer sont supérieurs
apportent en moyenne pharmacie. chez la femme en période
- 10 à 14 % d’eau [213] d’activité génitale (2 mg/jour).
- 65 à 70 % de glucides sous :ABCE Les règles font perdre environ
forme d’amidon Le pli cutané abdominal est un 25 à 30 mg de fer.
-6 à 12 % de protéines de reflet de la masse grasse. [220]
valeur biologique moyenne ou L’albuménie n’est modifiée que :C
médiocre, selon la pauvreté de tardivement dans les dénutritions L’index de masse corporelle ou
la protéiques. indice de Quetelet est: poids
céréale en lysine et en acides [214] (kg)/taille2 (mètre).
aminés soufrés. 69/(1,6)2 = 27, sa valeur
14
normale est inférieure à 25. [227] des fromages est exprimée par
[221] :E rapport à leur extrait sec. Ainsi
:C Le facteur limitant des céréales un camembert à 40 % de
- 6,25 g de protides est habituellement la lysine et matière grasse est plus riche en
correspondent à 2 g durée ou 1 pour le maïs le tryptophane. En graisse que du fromage blanc à
g d’azote ce qui concerne les 40
- 100 Ô 6,25 = 16g d’azote légumineuses tel que le soja, les %.
[222] légumes secs et les lentilles, ils [233]
:C sont pauvre en acides aminés :D
Les apports quotidiens soufrés (méthionine). La sole, comme la plupart des
conseillés en fer pour un [228] poissons est riche en graisses
nourrisson de O à 12 mois sont :B insaturées. Le lait entier
de 10 à 15 Le gruyère est le plus calorique contient seulement 3,5 g pour
mg/jour. Les besoins quotidiens de ces aliments car pauvre en 100 g de graisses. Le filet de
sont de l’ordre de 1 mg/jour, eau et riche en lipides et protides. boeuf est plus riche en graisses
mais il faut tenir comte d’une L’huile de paraffine n’apporte pas que le blanc de volaille ou la
biodisponibilité globale de 5 à de calories. viande de cheval.
10 %. [229] [234]
[223] :B :AC
:D Idéalement le pourcentage des Ces modifications alimentaires
Un litre de bière à 3° différents nutriments apportés par augmentent les apports en
correspond à : 3 x 10 x 0,80 = l’alimentation devrait être de acides gras polyinsaturés et
24 g d’alcool pur (densité de - 12 à 15 % pour les protides diminuent les apports d’acides
l’alcool = 0,8). Deux litres - 30 à 35 % pour les lipides gras saturés. Ceci a pour
correspondent donc à 48 g - 50 à 55 % pour les glucides conséquence une baisse de la
d’alcool pur. [230] cholestérolémie alors que les
[224] :ABD apports caloriques sont
:DE L’absorption aiguê d’alcool identiques.
Les acides linoléique et diminue la glycolyse aérobie et la [235]
linolénique sont les deux acides néoglycogénèse d’où le risque :BC
gras polyinsaturés essentiels, d’hypoglycémie. La carence en Vitamine PP est
car ils ne sont pas L’hypertriglycéridémie est responsable de la pellagre qui
synthétisables par l’homme. secondaire à une augmentation associe diarrhée, démence et
L’acide oléique est un acide de la synthèse des VLDL et à dermite (les trois “D”). L’acide
gras monoinsaturé. Les acides une diminution de l’activité de la Nicotinique est utilisé à forte
stéariques et palmitiques sont lipoprotéine lipase. dose comme
des acides gras saturés. L’augmentation de la formation hypocholestérolémiant. La
[225] de lactates est due à la vitamine PP (ou Vitamine B3)
:D dépression du cycle de Krebs par est hydrosoluble. On la trouve
La cholestyramine, résine la baisse du rapport NAD/NADH principalement dans les
chélatrice des acides biliaires, par la voie métabolique de céréales, la viande, les volailles
est le médicament de première l’alcool déshydrogénase (ADH). et le poisson.
intention des [231]
hypercholestérolémies :B [236]
familiales car dénuée d’effets Le blé, comme les protéines :D
secondaires systémiques, et d’origine végétales est carencé Tous ces procédés techniques
très efficace dans ce type de en acide aminé essentiel (en utilisent la chaleur.
dyslipoprotéinémie. l’occurence, la lysine pour le blé). L’appertisation réalise une
[226] Cette carence en un acide aminé stérilisation en enceinte close
:D essentiel constitue un “facteur (bocaux, conserves), et est plus
La viande contient environ 15 à limitant” à leur utilisation pour les employée que le
20 g de protides pour 100 g. Un synthèses métaboliques. blanchissement (réservé aux
litre de lait contient 35g de [232] fruits et légumes) la
protides. :B tyndallisation (qui empêche la
La teneur en matières grasses sporulation) et la pasteurisation
15
(aujourd’hui moins utilisée). traitée par le régime. manifestation de l’ivresse
[237] [244] banale.
:C :C [250]
Les acides gras essentiels La viande de boeuf contient 10 à :BCDE
(linoléique et linolénique) ont 18 30 %, en moyenne 20 % de B, C et D diminuent la sécrétion
atomes de carbone, 2 ou 3 lipides (lipides de constitution). hépatique des VLDL, ce qui
doubles liaisons ; on trouve de [245] diminue le taux plasmatique de
l’acide linolénique dans la chair :B TGL. L’acide nicotinique
de poisson. La vitamine A est Les LDL contiennent 11 % de diminue la synthèse hépatique
une vitamine liposoluble triglycérides. Comme la maladie des triglycérides. L’effet de
distincte des acides gras. Enfin, est en rapport avec une Questran® est au contraire
seuls les triglycérides à chaîne diminution des récepteurs LDL, il d’augmenter les tryglicérides.
moyenne gagnent le foie par la en résulte une petite [251]
veine porte. augmentation des triglycérides. :B
[238] Les fibres peuvent adsorber les
:D [246] sels de calcium et donc au
Toute huile pure apporte 9 :B contraire pénaliser son
calories par gramme (ne pas Amphétamines et diurétiques absorption.
confondre la graine et l’huile qui sont contre-indiqués. Fer et [252]
en est tirée). magnésium sont apportés en :C
[239] quantité suffisante par le régime La viande de cheval est la
:D hypocalorique. viande la plus maigre (2 %) et
100 g de pommes de terre [247] le saumon un poisson
contiennent 20g de glucides. Il :ABCD relativement gras (14 %).
y a 50g de glucides dans 100g Par leur effet absorbant, les [253]
de pain, donc 20 g dans 40 g fibres se chargent d’eau, peuvent : A B C
de pain. séquestrer les acides biliaires Sa formes majeure est la
[240] (d’où un effet xanthomatose tendineuse
:ABC hypocholestérolémiant en fait hypercholestérolémique
Le lait est une source modeste) et adsorber des familiale qui donne des
importante de calcium et minéraux (calcium, fer, cuivre, complications vasculaires
accessoirement de protéines zinc...). En ralentissant la vidange (surtout coronariennes). Elle n’a
(30 glI). La vitamine B2 gastrique, elles diminuent aucun effet sur le foie ni le
(riboflavine) est la principale l’élévation de la glycémie suivant pancréas.
vitamine dans le lait. Par contre, le repas. [254]
l’écrémage enlève les vitamines [248] :BDE
liposolubles donc la A et la D. :AE Arachide 22 %, olive 7 %, les
[241] La maladie d’Addison entraîne huiles de maïs (56 %), tourneso
:ACD une perte de sel contre-indiquant (60 %) et soja (58 %)
La viande et les oeufs le régime désodé. L’obésité et contiennent plus de 50 % de
n’apportent presque pas de Ihypercholestérolémie sont polyinsaturés.
glucides et de vitamine C Le fer indépendantes de tout désordre
est présent dans Ihème. Enfin, hydrosodé. L’hypertension [255]
la viande contient des lipides de essentielle est améliorée par le :ABC
constitution. régime sans sel. L’insuffisance Les crises boulimiques sont
[242] cardiaque oedémateuse est une précédées d’une sensation
:E indication absolue. d’angoisse et sont séparées par
L’acide arachidonique est le [249] des intervalles de normophagie
prévenseur immédiat des :ACDE ou d’anorexie. Elles ne justifie
prostaglandines. Le tremblement est la donc pas de régime et
[243] manifestation la plus commune n’entraînent habituellement pas
:B de sevrage. Délire onirique, d’obésité.
C’est une hypertriglycéridémie confusion mentale et fièvre sont [256]
endogène dépendante de des éléments du délirium :BD
l’obésité qui doit d’abord être Tremens. La somnolence est une Le fibrinogène, la CRP et
16
l’alpha-2-macroglobuline sont :AD probablement pas toutes
des protéines de l’inflammation. La physiopathologie de utilisées.
Préalbumine et RBP sont de l’hypoglycémie induite par l’alcool [268]
bons marqueurs nutritionnels est l’inhibition temporaire de la :D
intéressants par leur 1/2 vie glucomérogenèse, indépendante L’huile de tournesol ne contient
courte. des variations de l’insuline et du pas de vitamines A (ou rétinol).
[257] glucagon plasmatiques. Les principales sources de
:CE L’insuffisance hépatique ne vitamine A sont animales : foie,
Chez un enfant en croissance, il modifie pas le risque chair de poisson, produits
ne faut pas diminuer les apports d’hypoglycémie, au contraire. laitiers, jaune d’oeufs.
d’énergie et d’azote. Le blanc [263] [269]
d’oeuf ne contient pas de :ABC :B
cholestérol (c’est le jaune). Il L’évolution de la consommation 20 g de glucides dans 100 g de
faut diminuer les acides gras s’est faite vers une alimentation pommes de terre.
saturés (à visée moins riche en pain et en fibres, [270]
antiathérogène). et plus riche en viande et produits :C
[258] laitiers (augmentation des acides Acide linoléique et linolénique
:B gras saturés et de la valeur sont présents dans certains
Les VLDL contiennent environ biologique des protéines). La végétaux (par exemple,
20 % de cholestérol, elles sont ration calorique a en moyenne tournesol) ont 18 atomes de
augmentées dans augmenté. carbone, 2 ou 3 doubles
rhypertriglycéridémie de type IV liaisons, ne contiennent pas de
et doivent donc être [264] vitamines et sont véhiculées
responsables dune petite :ABE par la lymphe (seuls les TCM
augmentation de la La ferritine est la forme de passent par la veine-porte).
cholestérolémie. stockage du fer et n’est pas [271]
[259] influencée par l’état nutritionnel. :ABDE
:D Les trois autres protéines sont Le diabète, l’obésité et l’alcool
A, B et C sont des marqueurs d’excellents marqueurs de la sont les trois grandes causes
de la masse grasse. La masse protéique viscérale. La d’hypertriglycéridémie
circonférence musculaire kaliémie ne reflète pas le stock endogène. Les oestrogènes
brachiale est déduite de la potassique total. peuvent aussi augmenter les
mesure de la circonférence [265] triglycérides (effet jonction de la
brachiale (C B) et du pli cutané :E dose). Le traitement
tricipital (P C) par la formule Les dépenses énergétiques de la médicamenteux n’est justifié
CMB = CB - (PC x 3,14). croissance associent l’énergie qu’après l’arrêt du traitement
Elle reflète la masse stockée dans les tissus (3,5 diététique.
musculaire. kcal/g) + le coût de ce stockage [272]
[260] (1,5 kcal/g) : au total 5 kcallg. :AD
:BE Cette dépense devient C’est l’hypercholestérolémie
Les huiles d’arachide (22 %) et négligeable entre 1 et 3 ans, essentielle, habituellement
d’olive (7 %) sont pauvres en environ 2,5 kcal/kg/jour, soit familiale, qui est athérogène.
acides gras insaturés. L’huile de environ 2 % du besoin Lhypotyroïdie peut l’entraîner
paraffine est inabsorbable et énergétique, ou 1 % des apports. (augmentation des LDL). Elle
saturée. Les huiles de maïs (50 [266] ne justifie pas de réduction de
%) et de tourneso (60 %) sont :ABCDE l’apport glucidique sauf en cas
précisément conseillées pour Cf recommandations alimentaires de surpoids associé.
leur richesse en acides gras visuelles. [273]
polyinsaturés. [267] :ABDE
[261] :B Seule la lignine n’est pas de
:ABCE C’est la proportion retrouvée nature glucidique. Les autres
Lornithine est formée dans le dans les populations normales. sont tous des polysaccarides.
cycle de l’urée. Les quatres 20 % serait une alimentation
autres sont indispensables. hyperprotidique dont les [274]
[262] protéines ne seraient :A
17
C’est le seul mécanisme et non suivie. Lors de l’arrêt :C
physiopathologique brutal de toute intoxication Pas de nécessité de régime
actuellement connu. alcoolique on se méfiera de la hypocalorique car le poids est
[275] survenue d’un délirium. normal pour la taille. Cette
:A [4] hypertriglycéridémie étant une
Le saindoux contient 50 % :E complication de racidocétose le
d’acides gras saturés et 50 % L’alcool en lui-même peut être régime isocalorique équilibré et
de polyinsaturés, mais cest responsable d’hypertension rinsulinothérapie doivent la
seulement de la graisse. Les artérielle. D’autre part la corriger.
aliments BCD contiennent diminution des apports caloriques [10]
environ 10 % de lipides. L’huile liés à l’alcool devrait faire :CDE
de tournesol contient surtout également perdre un peu du Les sucres lents sont
des polyinsaturés. surpoids de ce patient et ainsi nécessaires au bon équilibre du
[276] contribuer à normaliser sa diabétique et doivent être
:D tension artérielle. répartis en trois repas et deux
Seule l’huile de maïs contient [5] collations. La part totale des
55 % d’acides linoléiques. :CD glucides dans les apports
[277] Ce sont les glucides rapides qui énergétiques reste normale, de
:ABCE doivent être limités. Les l’ordre de 55 %.
La protéine de l’oeuf est parfois médicaments anorexigènes sont [11]
prise en référence. Le cheval à proscrire. :B
est la viande la plus maigre (2 L’hyperlipidémie de type lia est
gIlOO g), le lait apporte 3,5% de [6] due à une augmentation des
protéines, les légumes verts ne :A LDL.
contiennent presque pas de Il s’agit vraisemblablement d’une [12]
protéines (1 à 2 %) à la hyperchylomicronémie (qui sont :AC
différence des légumes secs très riches en triglycérides) Lhypercholestérolémie de type
(20 %). venant compliquer une lia familiale est une maladie
[278] acidocétose diabétique. autosomique dominante. Il
:CD [7] s’agit d’un déficit partiel en
Les céréales sont carencées en :AD récepteur des LDL dans la
lysine, parfois en tryptophane, La lipoprotéine lipase est forme hétérozygote ou
les autres acides aminés l’enzyme liée à l’endothélium xanthomatose tendineuse
essentiels étant bien vasculaire qui est responsable de hypercholestérolémique
représentés (sauf la théronine). l’hydrolyse des lipoprotéines familiale (XTHF), ou d’un déficit
Les légumineuses sont riches en triglycérides total dans la forme homozygote
carencées en méthionine. (chylomicrons et VLDL) en ou xanthomatose cutanéo-
[1] glycérol et acides gras. Lors des tendineuse.
:C acidocétoses diabétiques on [13]
Le poids d’alcool pur = % observe parfois des grandes :AD
d’alcool x volume (ml) x 0,8. hypertriglycéridémies avec Teneur en cholestérol (en
Donc : (0,13 x 1500 x 0,8) x xanthomes éruptifs très mg/100 g) : cervelle = 1800 mg,
(0,45 x 100 x 0,8) = 192 g. caractéristiques. En effet la camembert = 100 mg Beurre =
[2] synthèse et/ou la sécrétion de la 250 mg, rognons = 400 mg,
:D lipoprotéine lipase sont sous la jambon = 100 mg.
1 g d’alcool pur = 7 cal. Donc dépendance de l’insuline. [14]
192 g d’alcool = 192x7 = 1344 [8] :ABE
cal. :ABD Elles contiennent plus de 55%
[3] Le risque principal et majeur est d’acides gras polyinsaturés.
:B la survenue d’une pancréatite [15]
On conseille classiquement de aigué dès que la triglycéridémie :AD
ne pas dépasser 0,6 g/kg/j dépasse 20 g/l. Les troubles digestifs sont
d’alcool chez l’homme et 0,5 L’hyperlipoprotéinémie de type I fréquents avec le Questran®,
g/kg/j chez la femme. n’est pas athérogène. essentiellement à type de
L’abstinence serait ici irréaliste [9] constipation et de douleur
18
abdominale. Ces effets peuvent commercialisé en France et il y :ABCD
être minimisés par une est peu utilisé. La préalbumine et la RBP, de
augmentation très progressive [24] demi-vie courte sont de bons
des doses. :B moyens d’appréciation de l’état
L’hyperlipidémie de type V nutritionnel. La circonférence
[16] correspond à l’accumulation de musculaire brachiale apprécie
:C chylomicrons (qui forment une la masse maigre. L’urée
Dans les formes hétérozygotes anneau crémeux) et de VLDL urinaire est un paramètre des
on s’attend avec ce traitement à responsables de l’opalescence pertes azotées.
une baisse de l’ordre de 20% sous jacente du sérum après 12 [31]
de la cholestérolémie totale. heures de décantation. :A
[17] [25] La mesure des plis cutanés
:C :AC seuls (B et E) sont un reflet des
On observe fréquemment avec L’accumulation très importante masses grasses. Les pertes
le Questran® une augmentation des chylomicrons et des VLDL azotés urinaires sont utiles pour
de la triglycéridémie qui est est particulière au type V qui faire le bilan des entrées et des
surtout importante dans les correspond à l’association d’une sorties, plus que pour voir l’état
hyperlipidémies de type llb. hypertriglycéridémie exogène des masses musculaires.
[18] (type I) et endogène (type IV). [32]
:A :B
Il s’agit d’une hyperlipidémie [26] La 3 méthylhistidine est
mixte de type llb avec :C contenue presque
hypercholestérolémie associée Les xanthomes cutanés éruptifs exclusivement dans les
à une hypertriglycéridémie. Il ne sont des petits nodules jaunâtres protéines myofibrillaires. Lors
peut pas s’agir d’une entourés d’un petit halo du catabolisme des protéines
hypertriglycéridémie de type IV inflammatoire siégeant sur le musculaires, la 3
car le rapport tronc, les épaules, les racines méthylhistidine est libérée avec
triglycérides/cholestérol (en gil) des bras et les fesses. Ils sont les autres acides aminés.
est inférieur à 2,5. contemporaines des grandes N’étant pas réutilisée pour la
[19] poussées synthèse protéique elle est
:AC hypertriglycéridémiques. excrétée exclusivement dans
L’excès de consommation [27] les urines.
d’alcool et de glucides rapides :E [33]
sont responsables Une crise de pancréatite aiguê de :B
d’hypertriglycéridémies. survenue imprévisible est la L’apport de protéines étant de
[20] complication la plus grave dès 25 g par jour cela correspond à
:AC que la triglycéridémie dépasse 20 environ 4 g d’azote (6,25 g de
Cf commentaire et QCM g par litre. protéines correspondent à 2 g
précédent. [28] d’urée ou 1 g d’azote). Les
[21] :C pertes azotés étant de 6 g par
:D QCM discutable. 24 h, le bilan est déficitaire de 2
Un gramme d’alcool = 7 Laugmentation des chylomicrons g.
calories. dépend des graisses [34]
110x7 = 770 calories. alimentaires. :A
[22] Laugmentation des VLDL dépend 2 grammes d’urée
:CD de l’alcool et des glucides correspondent à un gramme
Le régime hypocalorique d’absorption rapide. d’azote. Les autres pertes
proposé est trop strict. L’alcool [29] azotées calculées à partir de la
doit être arrêté. Le pourcentage : C créatinine, de l’ammonium, des
d’acide gras polyinsaturés doit Les fibrates sont très efficaces nitrates, sont faibles.
être augmenté et les graisses sur les hypertriglycéridémies. Ils
d’origine animale diminuées. diminuent la synthèse [35]
[23] hépatique des VLDL et activent la :C
:ABDE lipoprotéine lipase. Les apports protéiques idéaux
L’acide nicotinique n’est pas [30] sont de 1 g par kilo de poids
19
par jour, soit 60 g par jour. Les Un régime hypocalorique ainsi des hypertriglycéridémies
apports conseillés par l’OMS que la perte du surpoids pourra (supérieures à 15 glI) est la
(0,57 glkglj) correspondent au suffire à normaliser son bilan survenue dune pancréatite
minimum protéique compatible biologique ainsi que la aiguê. L’hyperchylomicronémie
avec un état nutritionnel symtomatologie dont elle se n’est pas athérogène.
satisfaisant à condition que la plaint. Dans tous les cas c’est la [49]
ration énergétique soit élevée première mesure à prendre. :C
(rôle dépargne azotée des [43] Le traitement du diabète doit
calories) et que les protéines :BD corriger les désordres
soient de bonne qualité. Ces deux troubles peuvent biologiques et
[36] entraîner des conséquences l’hypertriglycéridémie. Un
:C néfastes sur le bialn fonctionnel régime hypocalorique n’est pas
Il s’agit d’une et doivent donc conduire à la nécessaire chez ce patient de
hypertriglycéridémie endogène correction du surpoids qui en est poids normal.
de type IV avec augmentation directement responsable. [50]
des VLDL ou pré bêta- [44] :BDE
lipoprotéines. :A Le pourcentage des différents
[37] Un régime hypocalorique ainsi nutriments doit être normal
:E que la perte du surpoids pourra avec environ 55 % des apports
Cf questions précédentes. suffire à normaliser son bilan caloriques sous forme de
[38] biologique ainsi que la glucides. Les glucides rapides
:DE symptomatologie dont elle se doivent être proscrits et les
Lhypertriglycéridémie de type IV plaint. Dans tous les cas c’est la apports répartis en trois repas
est alcoolo-glucido-pléthoro- première mesure à prendre. principaux et deux collations.
dépendante. L’hyperinsulinisme [51]
stimulant le lipolyse [45] :A
périphérique et entraînant un :D La consommation d’alcool (en
afflux d’acide gras libre vers le Le cheval contient environ 2 g de g/l) consommé par jour par ce
foie entraîne une synthèse lipides pour 100 g de viande. La malade est de : (0,13 x 1500 x
accrue de VLDL. viande la plus grasse proposée 0,8) + (0,45 + 100 + 0,8) = 192
[39] ici est le mouton. g/l. Un gramme d’alcool
:BC [46] correspondant à un apport
Les glucides d’absorption :E calorique de 7 calories, l’apport
rapide doivent être limités. Il s’agit vraisemblablement d’une calorique quotidien est donc de
[40] hyperchylomicronémie (192 + 7) = 1344 kcal par jour.
:BE (hyperlipoprotéinémie de type I) [52]
Les fibrates diminuent la secondaire à une acidocétose :B
synthèse hépatique des VLDL diabétique. QCM discutable car nous
et stimulent la lipoprotéine [47] n’avons pas dans l’énoncé le
lipase. La cholestyramine et le :BDE poids du malade.
probucol (Lurselle®) sont La lipoprotéine-lipase hydrolyse L’abstinence est évidemment à
hypocholestérolémiants. les lipoprotéines riches en prôner mais paraît irréaliste
[41] triglycérides (VLDL et chez ce grand type de buveur.
:ACE chylomicrons), en acides gras et Une consommation d’alcool
Les oestroprogestatifs ne glycérol. Son activité et sa n’excédant pas 0,6 gIkgI24 h
feraient qu’aggraver sécrétion sont dépendantes de chez l’homme (0,5 g/kg chez la
rhyperlipoprotéinémie. On l’insuline. Lapoprotéine CII est le femme) est “inoffensive”.
s’attachera à corriger tous les cofacteur de la lipoprotéine [53]
autres facteurs de risque et lipase. :E
notamment le tabagisme. La [48] Une consommation excessive
transmission de :AD d’alcool (en dehors du
rhypertriglycéridémie de type IV Une très forte surpoids) peut être la cause
est probablement polygénique. hypertriglycéridémie est d’une HTA. La diminution ou
[42] responsable d’une fausse l’arrêt de la consommation doit
:A hyponatrémie. Le risque principal pouvoir normaliser cette
20
hypertension, d’autant que la Les huiles riches en acides gras d’intérêt.
diminution des calories liées à polyinsaturés sont: l’huile de [63]
l’alcool sera bénéfique sur la mais, de pépins de raisin, de soja :A
diminution du surpoids. et de tournesol. Il s’agit d’une
[59] hypercholestérolémie pure,
[54] :BD sans augmentation des
:D Les troubles digestifs triglycérides, due à une
L’arrêt ou la diminution de (constipation, douleurs) sont les augmentation des LDL. Cette
l’intoxication alcoolique effets secondaires les plus augmentation des LDL est
entraînera une diminution fréquents de la cholestyramine. secondaire à une déficience en
majeure des apports caloriques; De plus elle interfère avec récepteurs spécifiques des LDL
la limitation des glucides l’absorption d’autres ou récepteurs B, E.
d’absorption rapide est thérapeutiques et nécessite [64]
conseillée bien que le texte ne d’être prise à distance. :ABC
précise pas s’il existe une [60] L’hypercholestérolémie est un
intolérance aux glucides. La :ABD facteur de risque majeur
cholestérolémie à 2,25 g/litre ne Les effets secondaires de la d’athérosclérose. L’atteinte
nécessite pas de traitement cholestyramine sont: artérielle, préférentielle dune
autre qu’une diminution du constipation, nausées, hypercholestérolémie isolée est
surpoids. gastralgies, stéatorrhée, coronarienne.
[55] hypovitaminose (A,D) et [65]
:AB interférence avec la prise :ABDE
Il s’agit d’une d’autres thérapeutiques. La prise La consommation d’acides gras
hyperlipoprotéinémie de type llb d’une résine chélatant les sels saturés augmente la
avec augmentation des LDL et biliaires va activer la synthèse cholestérolémie. Leur quantité
des VLDL. L’augmentation des endogène du cholestérol (HMG ne doit dépasser 10 % des
VLDL est responsable de Co A réductase) et également la apports caloriques totaux. Les
l’aspect légèrement lactescent 7 alpha-hydroxylase afin de apports journaliers en
du sérum. compenser la rupture du cycle cholestérol doivent être limités
[56] entéro-hépatique. Le nombre de à 250 - 300 mg/j.
:ABC récepteurs des LDL hépatiques [66]
L’anomalie des récepteurs des augmente également expliquant :A
LDL est responsable de son effet hypocholestérolémiant. La cholestyramine, malgré ses
raugmentation des LDL. [61] effets digestifs secondaires
L’augmentation des VLDL :AD fréquents, doit être essayée en
s’explique par une La survenue de xanthélasma, première intention, après échec
consommation excessive de xanthomes tendineux et d’un arc d’un traitement
sucres rapides, d’alcool et est cornéen s’observent typiquement hypocholestérolémiant bien
retrouvée fréquemment chez le dans les hypercholestérolémie de conduit (qui devra être
sujet obèse (glucido-alcoolo- type Il. Les xanthomes éruptifs poursuivi avec le traitement
pléthoro dépendante). s’observent dans les grandes médicamenteux). Le clofibrate
[57] hypertriglycéridémies et n’est plus guère utilisé, on a
:ADE notamment dans les recours préférentiellement aux
L’apport en cholestérol ne devra hyperlipoprotéinémie de type I. fibrates de seconde génération.
pas dépasser 250 mg par jour. [67]
Composition en cholestérol [62]
exprimée en mg/100 g :CD QUESTION ANNULEE.
- beurre : 250 Dans le but de recherche une [68]
- lait écrémé : O hyperlipidémie secondaire à une
- margarine: O cholestase ou hypothyroïdie, on QUESTION ANNULEE.
- rognon (boeuf) : 400 n’oubliera pas les autres causes: [69]
- cervelle: 1500-2000 insuffisance rénale,
- oeuf: 500. hormonothérapie (oestrogènes), QUESTION ANNULEE.
[58] diabète, alcoolisme. Le dosage [70]
:ACE des lipides totaux na plus
21
QUESTION ANNULEE. B. Irréaliste saturés.
[71] L’absorption de corps gras - Le pourcentage total des
:BDE diminue la vidange gastrique. On lipides apportés doit rester
recommande préférentiellement
L’apport calorique total doit être proche des apports
maintenu (poids idéal). Le la margarine car riche en acides recommandés, soit
pourcentage de glucides devra gras polysaturés. de 30 à 35 % de la nation
se rapprocher de 55 % et celui [75] calorique.
des lipides de 30 %. La :BE - Le régime hypocalorique n’est
consommation de jus de fruit Evident. pas à préconiser dans le cas
A noter que chez l’enfant, il
(sucres “rapides”) doit être bien présent (absence de surcharge
entendu diminuée chez le convient d’éviter de corriger les pondérale).
diabétique. hypoglycémies avec des
Remarque : QCM mal posée ; bonbons sucrés car les bénéfices [80]
le maintient” de l’apport secondaires de ces évènements :ADE
calorique total ne doit pas en lui apparaissent trop évidents. - On peut maintenant rajouter à
toute rigueur être considéré [76] ces médicaments les inhibiteurs
comme un changement. :B de I’HMG (Hydroxy - Méthyl -
Il s’agit d’une Glutaryl) coenzyme A
[72] hypercholestérolémie pure avec réductase.
:CD un taux de triglycérides normal. Il [81]
Le camembert, le gruyère s’agit donc d’une hyperlipidémie :ACD
appartiennent aux fromages de type lia de la classification de Devant la découverte d’une
extra-gras avec le cantal, Frederickson. Compte tenu des hypercholestérolémie on
reblochon etc Les pâtes à valeurs très élevées en éliminera systématiquement
moisissures internes (bleus ) cholestérol on peut même une cause
sont un peu moins grasses. supposer qu’il s’agit d’une secondaire d’hyperlipidémie
Le fromage blanc contient 40 % hypercholestérolémie familiale - Un syndrome néphrotique
de lipides par rapport au poids hétérozygote. - Une hypothyroïdie
sec, il est donc moins gras que [77] - Une cholestase
le gruyère pour le même poids :C - Un diabète
total consommé (piège Les hypercholestérolémies pures [82]
classique). sont dues à une augmentation :ABCD
[73] des lipoprotéines de basse Sans commentaire.
:ADE densité (LDL), qui sont [83]
Les apports protidiques doivent athérogènes. :ABCD
être réduits en cas [78] L’obésité favorise la survenue
d’insuffisance rénale. :BD d’une hypertension artérielle,
L’albuminurie est ici le témoin La complication majeure des d’arthrose des membres
dune atteinte rénale hypercholestérolémies est la inférieures et de varices.
probablement secondaire au survenue d’une athérosclérose L’amaigrissement ne normalise
diabète. coronarienne précoce. Dans pas toujours la tension
La 3 méthyl-histidine provient l’hypercholestérolémie familiale artérielle. Les complications
principalement de la on peut observer la survenue de respiratoires sont dues à une
dégradation des protéines dépôts extra-vasculaires de diminution de la capacité vitale
musculaires et ne sera donc cholestérol à type de xanthomes et à une hypoventilation
pas un bon reflet des apports tendineux ou cutanés, de alvéolaire.
protidiques d’autant que le xanthélamas et d’arcs cornéens. [84]
renouvellement’ des protéines [79] :BE
musculaires est lent. :BE - li est important d’éliminer un
[74] - Il faut diminuer les apports diabète non insulino dépendant
:DE journaliers en cholestérol (<à 300 compte tenu de la surcharge
50g de biscottes correspond à mglj) et augmenter les apports pondérale importante de M.D.
75g de pain (100 g de pain = respectifs en acides gras - Une hypothyroïdie peut être
50g de biscuits) et na donc pas polyinsaturés et monoinsaturés responsable d’une surcharge
dintérêt ici. aux dépens des acides gras pondérale et d’une
22
hypercholestérolémie. [91] des pré-bêta.
- Un lipidogramme, sauf cas :A [98]
particulier, a peu d’intérêt en La principale complication est :C
pratique. l’ischémie coronaire. Les autres Dans l’ordre décroissant:
[85] complications vasculaires sont saucisson (40 g), anguille
:AE inhabituelles. (10g), cervelle (8g dont 2 g de
Dans le cas présent la [92] cholestérol), foie (4 g) et lait
dyslipidémie est secondaire à :B (3,5 g).
C’est l’indication d’un régime
l’obésité qui est au premier plan
et aux apports d’alcool normocalorique normolipidien [99]
excessifs. Le régime devra avec augmentation des graiss :C
donc être hypocalorique avec insaturées (donc diminution des 100 g de chocolat apportent
un apport des différents saturées) et diminution du 500 kcal, 100 g de pain 250
nutriments proche des apports cholestérol alimentaire (présent kcal et 100 ml de vin environ 60
recommandés (protides 15 %, dans le jaune d’oeuf, pas le kcal.
lipides 35 %, glucides blanc) [100]
50 %). [93] :D
[86] :A C’est une hypertriglycéridémie
:E Le Questran est le médicament le pure (cholestérol normai). Ce
Réponse évidente. plus efficace dans cette forme (ii n’est pas une
[87] ny a pas hypertriglycéridémie exogène
:B dhypertriglycéridémie associée) (le sérum décante), c’est donc
Le but thérapeutique du régime et le mieux toléré même à long une hypertriglycéridémie
terme.
étant atteint il est nécessaire de endogène (d’autant qu’il existe
stabiliser le résultat obtenu. La[94] des antécédents familiaux de
prescription d’un régime :ACE diabète.
hypocholestéroléniant ou dun Le patient veut maigrir: il faut [101]
traitement est inutile. diminuer son risque vasculaire en :CDE
[88] normalisant son bilan lipidique. Les hypertriglycéridémies
:B Le bilan glucidique est normal. endogènes peuvent dépendre
Enfin, le chiffre des triglycérides
Il s’agit d’une forme familiale, il de l’obésité, des apports sucrés
existe des xanthomes est trop peu élevé pour l’exposer et de ralcool (quoique la
tendineux, la cholestérolémie au risque de pancréatite. consommation d’alcool soit ici
est > 4 g/l. Ces trois éléments [95] modérée). Elles sont
permettent le diagnostic :C indépendantes de l’apport
d’hypercholestérolémie familialeA - Ne modifierait pas les lipidique.
dans sa forme majeure. C’est triglycérides. Noter que la part relative de
une forme hétérozygote car il B D E - Sont à coté du problème, calories glucidiques (43 %)
n’y a pas de lésions cutanées, reste C. n’est pas anormalement élevée.
et l’âge de survenue est [96] [102]
relativement tardif. La :C :B
cholestérolémie est < 6 g. L’apport protéique est de 3600- Les antécédents maternels de
(400x4 + 130x9 + 57x7) = 431 la patiente l’exposent à un
[89] kcal, soit 431/4 = 107,7 g. risque certain (> 10 %) de
:C [97] diabète. Le dépistage repose
La maladie touche les :C sur la réalisations répétées de
récepteurs des LDL. Le HDL est Le patient a une cholestérolémie glycémies post-prandiales (2 h
normal ou diminué + une hypertriglycéridémie. Il a après repas de glucose).
[90] donc une hyperlipoprotéinémie L’hyperglycémie provoquée est
:B de type IIB ou III. abandonnée.
Les apolipoprotéines sont les Le sérum clair élimine un type III [103]
parties protéiques des qui donne un bloc bêta-pré bêta :ACE
lipoprotéines. Les LDL sont et un sérum opalescent. Il s’agit La contraception oestro-
riches essentiellement en apo B d’un type IIB qui correspond à progestative est contre-
100. une augmentation des bêta et indiquée du fait de l’effet
23
hypertriglycéridémiant des acides biliaires dans la lumière
oestrogènes, effet qui peut être digestive, ce qui est facteur de
aggravé par le Questran®. Il constipation et perturbe
existe une nette surcharge l’absorption des vitamines
pondérale justifiant un régime. liposolubles A, D et K.
Le dosage de l’insulinosécrétion [111]
na pas de conséquences :D
décisionnelles pour le La créatininurie est un reflet très
traitement et la surveillance. Il fidèle de la masse musculaire.
est enfin toujours utile de Les pertes azotées dépendent
dépister d’autres cas des apports. La 3-méthyl-
d’hyperlipoprotéinémie dans la histidine est un marqueur du
famille. catabolisme variable en fonction
[104] de la situation pathologique.
:AC [112]
ii faut réduire la consommation :ABC
de sucres d’absorption rapide. L’urée urinaire varie en fonction
[105] des apports protéiques et n’est
:B donc pas un marqueur de l’état
C’est le critère définissant le nutritionnel. Préalbumine et RBP
type ii dans la classification de sont des marqueurs de la masse
Frederickson. protéique viscérale.
[106] [113]
:C :B
Lhypothyroïdie entraîne une Les apports azotés sont de 25 g
hyperchoiestérolémie LDL donc de protéines soit 4 g d’azote, les
superposable à celle de pertes de 6 g, donc le bilan est
l’hyperlipidémie lia. de 4-6 = -2 g.
[107] [114]
:BD :D
Lhypercholestérolémie lia a une L’urée urinaire est la principale
transmission autosomique forme d’élimination de l’azote.
dominante. [115]
[108] :C
:AD Les apports conseillés sont de 1
La cervelle est l’aliment le plus g par kg, soit 60 g chez cette
riche en cholestérol (1810 mg femme de 60 kg.
%). Le jaune d’oeuf est très
riche et l’oeuf entier contient
270 mg %. Noter que le beurre
est riche (260 mg %).

[109]
:ABE
Le pourcentage de
polyinsaturés est
respectivement de 60 % dans
rhuile de tournesol, 63 % dans
l’huile de noix, 56 % dans l’huile
de maïs, 22 % dans l’huile
d’arachide et 7 % dans l’huile
d’olive.
[110]
:ABD
Le Questran® chélate les
24
Ophtalmologie

[1] propositions n’entraînent qu’une profil ; et clichés de repérage


:A énophtalmie, ou une fausse selon la méthode de Comberg)
L’atteinte préchiasmatique est énophtalmie. permet d’affirmer la présence
une atteinte du nerf.optique, à [7] d’un corps étranger radio
origine d’un déficit fasciculaire. :ABC opaque intra oculaire. La
Le rétrécissement concentrique Ni l’hyperparathyroïdie ni la tonométrie peut montrer une
du champ visuel doit faire maladie de Horton n’entraînent hypotonie liée à la plaie du
rechercher une rétinite ces caractères pathologiques. Le globe. Les trois autres
pigmentaire, un glaucome diabète, la myotonie de Steinert propositions n’ont aucun intérêt
chronique évolué ; l’hystérie est et l’hypoparathyroïdie entraînent, pour le diagnostic.
un diagnostic d’élimination. après plusieurs années [13]
[2] d’évolution une cataracte surtout :B
:B sous-capsulaire postérieure. Par définition le chalazion est
Les micro anévrysmes ne se [8] une inflammation d’une glande
compliquent jamais :D de Meibomius. Le furoncle est
d’hémorragies intravitréennes. La cataracte, quelle que soit sa l’inflammation de l’appareil
L’hémorragie intravitréenne cause, s’accompagne d’une lueur pilocébacé d’un oeil (infection à
provient des néovaisseaux qui pupillaire grise, mais il n’y a pas staphylocoque); la blépharite
prolifèrent en avant de la rétine de phosphène ni de cercle est l’inflammation étendue du
et en avant de la pupille, au périkératique. bord libre des paupières; la
cours des rétinopathies [9] dacryocystite est l’inflammation
ischémiques étendues. :B du sac lacrymal.
[3] Après instillation d’un collyre à la [14]
:E fluorescéine, et avec un éclairage :C
La déxaméthosone est utilisée bleu à la lampe à fente, la En effet, la rétine ischémique
localement, sous forme de fluorescéine s’accumule dans les provoque l’apparition de
collyre. L’acétazolamide, le zones désépithélialisées de la néovaisseaux prérétiniens et
mannitol sont utilisés par voie cornée (kératite, quelle que soit prépupillaires, se compliquant
intraveineuse ; le glycérol est sa cause). d’hémorragies intra vitriennes,
utilisé per os ; l’urée était [10] de décollement de rétine, et à
utilisée par voie intraveineuse ; :B un stade ultime de glaucome
ces quatre thérapeutiques Chez le sujet myope l’axe antéro néovasculaire.
diminuent la pression intra postérieur de l’oeil est au [15]
oculaire. contraire plus grand que chez le :C
[4] sujet emmétrope. La maladie de Basedow
:B entraîne une exophtalmie
L’hémorragie du vitré, [11] parfois unilatérale, mais le plus
l’occlusion de l’artère ou de la :C souvent axile et réductible; la
veine centrale de la rétine, le Les phosphènes traduisent les cellulite orbitaire entraîne une
décollement de rétine tractions exercées par le vitré sur exophtalmie axile et réductible,
idiopathique n’entraînent ni la rétine; la perception dun voile dans un contexte de fièvre et
douleur ni rougeur oculaire. en secteur correspond à la rétine de sinusite ; le kyste dermoïde
[5] décollée, non fonctionnelle ; le et le fibrosarcome surviennent
:B brouillard visuel peut être lié au essentiellement chez l’enfant.
Par définition, l’orgelet est un décollement de la macula, ou à [16]
furoncle d’un cil (infection à une hémorragie dans le vitré (si :D
staphylocoque du bulbe un vaisseau rétinien passe sur la L’hémianopsie latérale
pilleux). déchirure rétinienne à l’origine du homonyme correspond à une
[6] décollement). atteinte rétrochiasmatique ; la
:B [12] localisation en quadrant gauche
Seule la fracture de l’orbite peut :C oriente vers une lésion très
entraîner une énophtalmie avec Seule la radiographie de l’orbite postérieure, droite sur les voies
diplopie; les autres (radios standards de face et de optiques, au niveau des
1
radiations optiques; le faisceau [21] [26]
temporal reçoit les informations :B :B
du quadrant supérieur, le L’adénovirus est l’agent L’Atropine
faisceau pariétal recevant celles responsable des épidémies de (parasympatholytique) et
du quadrant inférieur. conjonctivites qui atteignent les l’Anafranyl® (antidépresseur
[17] communautés (crèche, militaire, anticholinergique)
:B milieu hopitalier). Les deux provoquent une mydriase
L’étude du champ visuel permet semaines correspondent à la pouvant déclencher un
d’étudier tous les déficits visuels durée habituelle d’incubation glaucome aigu à angle fermé.
systématisés. L’atteinte de la avant l’apparition des symptômes [27]
sclère (qui constitue la coque de la conjonctivite. :D
du globe) ne s’accompagne [22] L’hypermétrope possède un
d’aucune déficit visuel :D oeil “court”, une chambre
systématisé. La presbytie est la perte du antérieure peu profonde et
[18] pouvoir d’accommodation de donc un angle iridocornéen
:D l’oeil (l’accommodation met en étroit, ce qui prédispose à la
La conjonctivite est une jeu le muscle ciliaire et le survenue d’un glaucome aigu
affection qui guérit sans cristallin) qui atteint tous les par fermeture de l’angle.
séquelle. La myopie forte, sujets entre 40 et 50 ans. Le
l’iridocyclite, le décollement de système optique de l’oeil reste [28]
rétine (après échec du bloqué en vision de loin, en :D
traitement chirurgical) et bien permanence et il faut, pour Les phosphènes, le plus
sur, la luxation traumatique du obtenir une image nette en vision souvent localisées dans le
cristallin, peuvent entraîner une de près, ajouter un verre même secteur du champ visuel
cataracte unilatérale. sphérique convexe (loupe) entre traduisent l’existence de
l’oeil et l’objet à regarder. tractions localisées du vitré sur
[19] [23] la rétine, ces tractions,
:A :AC lorsqu’elles s’exercent sur une
Devant une occlusion de l’artère Les collyres mydriatiques zone de rétine fragile ou sur
centrale de la rétine, il faut peuvent déclencher une crise de une déchirure, peuvent
pratiquer en urgence une glaucome aigu par fermeture de entraîner un décollement de la
vitesse de sédimentation ; si l’angle. Les collyres corticoïdes rétine.
elle est augmentée, ou peuvent entraîner un glaucome [29]
suspecte alors une maladie de chronique à angle ouvert. :A
Horton et une corticothérapie en [24] La pilocarpine est un collyre
urgence peut éviter une atteinte :BDE parasympathomimétique,
controlatérale. La maladie de Le glaucome à angle fermé antagoniste physiologique de
Vaquez et la drépanocytose s’accompagne de rougeurs et l’atropine, entraînant un myosis
peuvent se compliquer douleurs. La luxation du cristallin actif.
d’occlusion de l’artère centrale survient au décours d’un [30]
de la rétine, mais la vitesse de traumatisme. L’hémorragie du :CE
sédimentation n’est pas vitré et le décollement de rétine Le décollement de rétine ne
augmentée. compliquent l’évolution des s’accompagne ni de douleur ni
[20] néovaisseaux prérétiniens de photophobie. La perception
:D proliférant grâce à une de halo coloré traduit
L’atteinte du nerf optique se rétinopathie ischémique. La l’existence d’un oedème
traduit par une atteinte névrite optique aiguê est d’origine cornéen, comme on le voit au
fasciculaire unilatérale. ischémique. cours d’une crise d’hypertonie
L’atteinte du chiasma entraîne [25] oculaire. Les phosphènes, qui
une hémianopsie bitemporale :AC traduisent les tractions vitréo-
ou binasale. L’atteinte d’une L’acuité visuelle mesure le rétiniennes, et les mouches
bandelette optique ou d’un fonctionnement de la macula, au volantes, qui traduisent un
corps genouillé externe entraîne centre de laquelle se trouve la décollement postérieur du vitré
une hémianopsie latérale fovéa, qui ne contient que des ou une hémorragie
homonyme. cônes. intravitréenne, doivent faire
2
rechercher un décollement de la rétractiles et d’endotrichiasis. :C
rétine. [35] Lectropion palpébral sénile est
[31] :BC dû à une distension tissulaire,
:ABCE La paralysie faciale périphérique cutanée et musculaire
L’atropine provoque une entraîne un ectropion par (orbiculaire). La brièveté
mydriase par son action relâchement du muscle cutanée, la rétraction
parasympatholytique. L’artane orbiculaire. La brûlure de la cicatricielle n’entrent pas dans
provoque une mydriase par son pommette entraîne un ectropion le cadre de la sénilité.
action anticholinergique. par cicatrice cutanée rétractile. [41]
Le mécanisme et la réalité de la Le trachome entraîne au :E
contre indication des IMAC et contraire un ectropion par Le glaucome chronique à angle
des dérivés nitrés semblent plus cicatrice conjonctivale rétractile. ouvert de ladulte ne modifie pas
discutable. la taille du globe, à l’inverse du
[32] [36] glaucome congénital de lenfant
:CD :CD qui entraîne une buphtalmie
L’occlusion récente de la veine Les antipaludéens de synthèse avec fausse exophtalmie.
centrale de la rétine peuvent s’accompagner [42]
s’accompagne d’une dilatation d’opacifications cornéennes :BC
du réseau veineux, et peut se réversibles, et de rétinopathies La tension oculaire normale est
compliquer en quelques parfois irréversibles. Une comprise entre 10 et 20 mmg
semaines d’une surveillance ophtalmologique par Hg ; elle est mesurée avec un
néovascularisation rétinienne. champ visuel et ERG doit donc tonomètre à aplanation. Il faut
Plus tardivement peuvent avoir lieu avant traitement puis l’association d’une hypertonie
apparaître un décollement de régulièrement pendant le et d’une atteinte du champs
rétine, ou un glaucome traitement. visuel pour parler de glaucome
néovasculaire, avec rougeur, [37] chronique.
douleur et perte totale de la :E [43]
vision. Lopération de la cataracte :B
[33] consiste à enlever le cristallin, qui La pilocarpine est un myotique
:BE est une lentille convexe ; oeil parasympathomimétique
L’atteinte chiasmatique se devient donc fortement indiqué dans la crise de
traduit par une hémianopsie hypermétrope (limage se forme glaucome aigu. Latropine
bitemporale ou binasale. Une nettement en arrière de la rétine), (parasympatholytique) et la
hémianopsie latérale et doit être corrigé par une lentille néosynéphrine
homonyme peut révéler une convexe (verre de lunette, lentille (sympathomimétique) sont
atteinte unilatérale des voies de contact ou cristallin artificiel). formellement contre indiquées.
optiques. Le glione du lobe [38] Les antibiotiques et le
frontal et le neurinome de :C pansement occlusif n’ont aucun
laccoustique sont trop éloignés Les dépôts cornéens sont intérêt.
des voies optiques pour constants après plusieurs mois [44]
entraîner un déficit systématisé de traitement. :ABC
du champ visuel. Ils peuvent être asymptomatiques Sans commentaire.
[34] ou entraîner un éblouissement à
:ACD la lumière ou à la perception de [45]
Le trachome est au début une halos colorés. Ils sont réversibles :BE
viro conjonctivite endémique à dans l’année qui suit rarrêt du L’étroitesse de la chambre
chlamidia trachomatis; l’atteinte traitement. antérieure (comme on peut la
de la conjonctive entraîne une [39] voir chez l’hypermétrope) et la
cicatrice rétractile, avec :B mydriase (provoquée par
frottement des cils sur la cornée Le diabète, maladie générale, exemple par instillation d’un
(c’est le trichiasis) à l’origine du entraîne la formation d’un collyre mydriatique:
panus trachomateux. Le cataracte bilatérale, sous néosynéphrine) sont deux
traitement local par tétracycline capsulaire postérieure, ou facteurs favorisants la survenue
peut limiter l’évolution, et donc nucléaire (présénile). d’une crise de glaucome aigu
l’apparition de cicatrices [40] par fermeture de l’angle.
3
[46] homonyme traduit une lésion des [57]
:C voies rétochiasmatiques (corps :C
Les mydriatiques en collyre ou genouillés); la quadranopsie La conjonctivite s’accompagne
par voie générale (atropine) latérale homonyme traduit une dune sensation de flou visuel
sont formellement contre atteinte plus postérieure par modification du film
indiqués au cours d’une crise (radiations optiques). L’atteinte lacrymal, mais il n’y a pas de
de glaucome aigu par fermeture du nerf optique entraîne un déficit réelle baisse de l’acuité
de l’angle. Les diurétiques fasciculaire ou une cécité visuelle.
(Diamox) et le Mannitol sont au complète. [58]
contraire indiqués. [52] :AB
[47] :C L’occlusion de la veine centrale
:A L’émianopsie bitemporale de la rétine, la neuropathie rétro
L’oedème pupillaire témoigne d’une atteinte des voies bulbaire aiguê et la crise de
s’accompagne d’hémorragies optiques localisées dans le glaucome aigu par fermeture de
rétiniennes et d’exsudats dans chiasma. Il s’agit le plus souvent l’angle peuvent provoquer une
la rétinopathie hypertensive d’une adénome hypoplysaire. basse d’acuité visuelle rapide
évoluée. Par contre les [53] importante, mais pas une cécité
microanévrysmes surviennent :B totale immédiate.
au cours de l’évolution de la La cataracte congénitale est la [59]
rétinopathie diabétique. manifestation ophtalmologique la :ABCD
[48] plus fréquente de la rubéole Le décollement de rétine ne
:B congénitale; elle s’associe s’accompagne ni de douleur, ni
La paralysie du nerf moteur souvent à une microphtalmie et à de rougeur oculaire.
oculaire externe entraîne une une rétinopathie rubéolique, [60]
paralysie du muscle droit toutes ces manifestations sont :ABDE
externe il n’y a donc pas de bilatérales. Les quatres autres Au cours d’une iridocyclite, la
baisse de l’acuité visuelle, l’oeil infections n’entraînent pas de pupille est spontanément en
atteint est dévié en dedans (par cataracte congénitale. myosis ; une dilatation par
hyperaction du muscle droit instillations répétées de collyres
interne) ; enfin il existe une [54] mydriatiques s’impose pour
diplopie que le patient essaye :D prévenir la survenue de
de diminuer en tournant la tête Le rétrécissement mitral se synéchies irido-cristalliniennes.
du côté paralysé. complique d’embolies artérielles, [61]
[49] par exemple dans l’artère :ACE
:E centrale de la rétine, lors des Comme pour la question 1, le
L’équilibre correct du diabète épisodes d’arythmies par décollement de rétine ne
permet de prévenir l’apparition fibrillation auriculaire. s’accompagne ni de rougeur ni
de la rétinopathie diabétique [55] de douleur oculaire.
proliférante, ou, si elle est déjà :B [62]
installée, peut permettre sa Seule l’embryopathie rubéolique :ABC
stabilisation ; mais le meilleur associe une cataracte L’exophtalmie oedémateuse
équilibre de la glycémie ne congénitale et des malformations maligne de la maladie de
permet pas la guérison de la cardiaques (canal artériel en cas Basedow entraîne une
rétinopathie diabétique de souffle continu, neuropathie par compression
proliférante. communication inter-ventriculaire du nerf optique, une hypertonie
[50] en cas de souffle systolique). par compression du globe, et
:B [56] un ulcère de cornée par
Seule une lésion artérielle, ou :A absence de recouvrement
artério-veineuse peut entraîner En cas de rétinopathie palpébral de la cornée.
une exophtalmie pulsatile ; c’est proliférante, la pan- [63]
ce que réalise la fistule photocoagulation au laser permet : A
carotido-caverneuse. de détruire es territoires de rétine La pilocarpine est un
[51] ischémique, facteur d’entretien parasympathomimétique qui
:A indispensable des néovaisseaux produit un myosis actif. La
L’hémianopsie latérale prérétiniens. cocaïne, la scopolamine et
4
l’atropine sont des :ACDE [73]
parasympatholytiques et L’hyperhémie conjonctivale :AE
l’adrénaline est un n’intervient pas du tout dans Les phosphènes et la
sympathémimétique, ces quatre l’acuité visuelle mesurée. perception d’un scotome
collyres sont mydriatiques. [69] scintillant sont évocateurs de
:ABC tractions rétinovitréennes, à
[64] L’oedème papillaire et les l’origine d’un décollement de la
:C hémorragies se rencontrent plutôt rétine. L’oeil rouge avec
L’épinéphrine (ou adénoline) au cours d’une occlusion de la sécrétion évoque une
est un sympathomimétique, veine centrale. conjonctivite ou une kératite
donc mydriatique. [70] (selon l’absence ou non de
[65] :AC douleurs oculaires).
:A Pour obtenir une [74]
Le traitement durgence dune néovascularisation rétinienne, il :B
brûlure par la soude comporte faut une ischémie rétinienne La tumeur intrasellaire peut, en
uniquement un lavage étendue, qui “produit” les facteurs comprimant le chiasma, retentir
abondant de la cavité vasoprolipératifs ; cette ischémie sur le champ visuel en
conjonctivale. Il ne faut pas existe au cours de la rétinopathie entraînant une quadranopsie ou
chercher à neutraliser la soude diabétique (forme ischémique) et une hémianopsie bitemporale.
(risque de brûlure surajoutée de l’occlusion de la veine centrale Le glaucome chronique
par un acide). Dans les 24 de la rétine (forme ischémique, provoque des lésions des fibres
heures qui suivent la brûlure, par opposition à la forme optiques, et donc au champ
une aggravation peut imposer oedémateuse). visuel un déficit fasciculaire et
une ponction de la chambre [71] informe. Le champ visuel
antérieure pour éliminer la :AB n’apporte aucun élément dans
soude qui a diffusé dans la Lamiodarone et les anti- le diagnostic ou la surveillance
chambre antérieure. paludéens de synthèse d’une uvéite ou d’une
[66] administrés par voie générale rétinopathie diabétique.
:C provoquent habituellement des [75]
Il n’y a pas au niveau de bulbe dépôts cornéens qui sont :D
de noyau des nerfs lentement réversibles à l’arrêt du Les éclairs (ou phosphènes)
oculomoteurs (III, IV, VI). Par traitement. Par ailleurs, les autres traduisent les tractions
contre, une diplopie peut révéler anti-paludéens de synthèse exercées par le vitré sur la
ou apparaître au cours de peuvent entraîner une rétine. Le voile noir localisé
révolution dun diabète, d’une rétinopathie irréversible, dans le champ visuel
sclérose en plaque, d’une lEthambutol (antibacillaire) peut correspond au décollement de
myasthénie ou d’une méningite entraîner une neuropathie rétine. L’acuité visuelle est
tuberculeuse. optique ; et les antidépresseurs diminuée si la macula est
[67] et anti-parkinsoniens peuvent décollée. Il n’y a pas de
:A entraîner un glaucome aigu par douleurs ni de céphalées lors
Au cours de la phase aigué de fermeture de l’angle par leur effet d’un décollement de la rétine.
l’occlusion de l’artère centrale mydriatique. [76]
de la rétine, l’examen retrouve [72] :A
des artères grèles, un oedème :BD Le VI innerve un seul muscle: le
rétinien ischémique et une Il n’y a pas de cellules visuelles muscle droit externe. Une
macule rouge cerise (la macule (scotome physiologique : tâche paralysie du VI entraînera donc
est nourrie par le réseau aveugle au champ visuel de une paralysie du muscle droit
vasculaire choroïdien situé sous Goldman) ni de cellules externe et un déficit de
la rétine). Mais il n’y a ni ganglionnaires au niveau de la l’abduction.
soulèvement rétinien, ni papille; par contre, la papille est [77]
oedème papillaire, ni déchirure vascularisée, ce qui l’expose au :E
rétinienne périphérique liés à risque d’ischémie (neuropathie La paralysie du VII entraîne une
l’occlusion de l’artère centrale optique ischémique antérieure atonie du muscle orbiculaire,
de la rétine. aiguê, par exemple au cours de avec bascule de la paupière
[68] la maladie de Horton). inférieure en bas et en dehors :
5
c’est l’ectropion paralytique. un myosis, un ptosis et une III et du IV.
[78] énophtalmie. [90]
:C [84] :A
En arrière du chiasma, toute :ADE L’hypermétropie simple c’est à
lésion située sur les voies Latropine est un dire sans astigmatisme, doit
optiques entraîne un déficit parasympatholytique entraînant être corrigée par un verre
homonyme du champ visuel une mydriase par paralysie du sphérique convexe ; c’est la
(hémianopsie ou sphincter de riris. La myopie simple qui doit être
quadranopsie). néosynéphrine et l’adrénaline corrigée par un verre sphérique
[79] sont des sympathomimétiques concave.
:D entraînant une mydriase active [91]
L’hypermétropie s’accompagne par stimulation du dilatateur de :A
d’un raccourcissement de l’axe riris. Par déduction, seule
antéropostérieur du globe; la [85] l’artérosclérose ne constitue
chambre antérieure est peu :C absolument pas une cause
profonde, l’angle iridocornéen Le décollement de rétine ne favorisante de décollement de
étroit et un glaucome aigu par s’accompagne ni de douleurs ni rétine.
fermeture de l’angle peut de rougeur oculaire. Les
survenir lors d’une mydriase. phosphènes traduisent les [92]
[80] tractions exercées par le vitré sur :D
:C la rétine. Le voile sombre La presbytie, qui survient entre
L’amthygine se définit comme correspond au décollement de 40 et 50 ans, est une perte du
une baisse de l’acuité visuelle, rétine (rétine non fonctionnelle). pouvoir d’accomodation de
qu’elle soit organique (par [86] l’oeil. En vision, de près, la
lésion anatomique) ou :C presbytie est corrigée par des
fonctionnelle. LEthambutol ne déclenche verres sphériques convexes.
[81] jamais de crise de glaucome aigu [93]
:ABC chez un sujet prédisposé ; il peut :A
La neuropathie optique axiale par contre entraîner une La pression mesurée dans
est caractérisée par une baisse neuropathie optique. l’artère ophtalmique reflète
d’acuité visuelle et un scotome [87] directement la pression qui
central (par atteinte des fibres :C règne dans l’artère carotide
maculaires) et une L’obstruction du canal excréteur interne; cérébrale antérieure et
dyschromatopsie rouge vert de la glande de meibomius Sylvienne sont situées en aval
(par opposition aux entraîne une accumulation du de la naissance de l’artère
dyschromatopsie d’axe bleu produit normalement excrété, et ophtalmique.
jaune que l’on observe au cours une réaction inflammatoire à [94]
des affections rétiniennes). corps étranger autour de la :D
glande. La résection de l’iris ne
[82] [88] représente aucun intérêt au
:ACD :D cours d’une intervention pour le
Une baisse d’acuité visuelle Les collyres corticoïdes sont décollement de la rétine.
avec rougeur oculaire doit faire formellement contre indiqués en [95]
rechercher un glaucome aigu, cas d’ulcère herpétique de la :D
une uvéite antérieure (ou cornée car ils en aggravent Les autres lésions
iridocyclite), une kératite. La rapidement révolution, pouvant s’accompagnent d’un déficit
névrite optique rétrobulbaire et aboutir à la perforation de la systématisé du champ visuel
le décollement de rétine ne cornée. (Hémianopsie ou
saccompagnent pas de [89] quadranopsie).
rougeur. :C [96]
[83] La paralysie du VI entraîne une :A
:ACD paralysie du muscle droit externe, Par définition le ponctum
Le syndrome de Claude- entraînant une diplopie maximum est le point le plus
Bernard-Horner, qui traduit une uniquement horizontale, ce qui près de l’axe optique que l’oeil
lésion du sympathique, associe nest pas le cas des paralysies du voit nettement en
6
accommodant au maximum. centrale de la rétine. Les Au contraire les mydriatiques
[97] néovaisseaux prépupillaires et sont formellement contre
:E prérétiniens se voient plus indiqués, mais les myotiques
Au cours d’une conjonctivite tardivement au cours des formes sont indiqués, et constituent le
sans kératite, le patient se plaint ischémiques de rocclusion de la traitement local du glaucome
de sensation de cuisson, de veine centrale de la rétine. aigu.
picotements, mais il n’y a pas [104] [109]
de douleur oculaire. :BCD :D
[98] La conjonctivite s’accompagne Bien entendu, la pupille est en
:D dun oeil rouge avec sécrétions, mydriase au cours d’une crise
Le glaucome chronique à angle mais sans douleur ni baisse de glaucome aigu par fermeture
large associe une hypertonie à dacuité visuelle. L’hémorragie de l’angle.
une atteinte du champ visuel, sans-conjonctivite se traduit par [110]
sans rougeur ni douleur un rouge, mais sans sécrétion, :C
oculaire. sans douleur ni baisse d’acuité Les facteurs anatomiques
[99] visuelle. prédisposant à la fermeture de
:D [105] l’angle iridocornéen sont l’oeil
Les corticoïdes en collyre ne :ABD hypermétrope (oeil court), la
doivent pas être employés sans Lorsque la mydriase réagit à la petite cornée (associe à
examen préalable de la cornée. lumière par stimulation l’hypermétrie), la chambre
Les mydriatiques ne doivent controlatérale (réflexe antérieure peu profonde et
pas être employés sans consensuel) cela permet l’angle iridocornéen étroit.
contrôle préalable de la tension d’affirmer l’intégrité du III
oculaire et de la profondeur de intrinsèque. L’obstruction est [111]
la chambre antérieure. accomplie par le muscle droit :C
[100] externe, qui est innervé par le VI. La kératite herpétique
:E [106] superficielle est une contre-
Dans la crise de glaucome aigu :E indication formelle à la
par fermeture de l’angle, la La forme oedémateuse de corticothérapie locale en raison
pupille est en 1/2 mydriase l’occlusion de la veine centrale de du risque daggravation. Dune
aréactive. Par contre, au cours la rétine s’accompagne d’un façon générale, les corticoïdes
d’une uvéite (qui peut oedème maculaire qui peut doivent être évités devant toute
s’accompagner d’une évoluer vers l’oedème maculaire kératite.
hypertonie), la pupille est en cystoïde. La forme ischémique de [112]
myosis. l’occlusion de la veine centrale de :C
[101] la rétine peut s’accompagner de Le champ visuel est altéré chez
:E néovaisseaux prérétiniens, un patient ayant une
Le décollement de rétine ne prépupillaires, de néovaisseaux oblitération de rartère centrale
s’accompagne ni de douleurs ni dans l’angle iridocornéen de la rétine; mais cet examen
de rougeurs oculaires. responsable d’une hypertonie est sans intérêt dans la
(glaucome néovasculaire) ; tous recherche d’une étiologie.
[102] ces néovaisseaux peuvent [113]
:BCD saigner, entraînant une :C
Les hémopathies malignes se hémorragie intra vitréenne ou un Le nerf moteur oculaire externe
compliquent d’oblitérations hyphéma. innerve uniquement le muscle
vasculaires (polyglobulie, [107] droit externe, dont la paralysie
myélome), d’hémorragies :A est responsable d’une diplopie
rétiniennes et dexsudats Au contraire, les collyres à base uniquement horizontale.
(leucémies aiguès et de sulfamides, et les collyres à [114]
thrombopénies). base de tétracyclines sont le :BC
[103] traitement des infections à Lhyphéma est un épanchement
:ABC chlamydia (en particulier de sang dans la chambre
L’aspect rouge cerise de la chlamydia trachomatis). antérieure qui est un signe de
macula est plutôt évocateur [108] traumatisme oculaire (contusion
d’une occlusion de l’artère :B ou perforation avec ou sans
7
corps étranger intraoculaire). [121] revascularisation à contre
[115] :C courant par le polygone de
:D L’exophtalmie modérée avec Willis).
Les anti-paludéens de synthèse diplopie, quelle soit unie ou [126]
peuvent entraîner au niveau bilatérale, doit faire évoquer une :BCDE
oculaire des dépôts cornéens maladie de Basedow. Le zona ne confère aucune
(sans conséquence visuelle et L’hypertrophie du muscle droit immunité, la maladie pouvant
réversible à l’arrêt du interne élimine le diagnostic de être récidivante.
traitement) ainsi qu’une méningisme et de maladie de [127]
rétinopathie non réversible ; Hodgkin. :CDE
l’état rétinien doit donc être [122] Le traitement local de la
surveillé par l’acuité visuelle, la :C rétinopathie diabétique
vision des couleurs, le champ La myopie forte apparaît (photocoagulation au Laser)
visuel et l’électrorétinogramme. précocement dans renfance ; la dans la forme ischémique
[116] myopie simple apparaît plus tard, consiste à détruire les zones
:CD en cours de l’adolescence. Dans dhypoxie rétinienne, ce qui
Une hémianopsie latérale les deux cas, l’évolution peut se permet la régression, ou
homonyme correspond à une poursuivre jusqu’à l’âge de 24- empêche l’apparition de
lésion située en arrière du 25 ans. néovaisseaux prérétiniens,
chiasma. Ce n’est pas le cortex [123] prépupillaires, iriens et de
pariétal, mais le cortex occipital :C l’angle iridocornéen (glaucome
qui contient les centres visuels. Par définition l’exophtalmie néovasculaire).
[117] correspond à une protrusion du [128]
:E globe oculaire. La rétraction de la :E
Loeil étant plus grand que chez paupière supérieure et Par définition, le chalazion est
le sujet emmétrope, la myopie l’augmentation de l’axe antéro- un granulome formé autour
doit être corrigée par un verre postérieur du globe (myopie) sont d’une glande de Méibomius. La
biconcave. des fausses exophtalmies. La folliculite staphylococcique d’un
[118] protusion du cadre orbitaire est bulbe pileux palpébral est un
:C un exorbitisme. orgelet. La tuméfaction
Par définition, lectropion est une [124] secondaire à l’inflammation du
éversion de la paupière, dont :E sac lacrymal est une
l’origine peut être cicatricielle La rétinopathie diabétique dacryocystite (la dacryocystite
congénitale, sénile ou n’apparaît qu’au bout de est l’inflammation de la glande
paralytique. plusieurs années d’évolution de lacrymale). L’éversion de la
[119] la maladie diabétique ; mais elle paupière inférieure est un
:A est parfois révélatrice d’un ectropion.
Lanalyseur de Friedman sert à diabète méconnu. Elle est [129]
explorer le champ visuel dépendante de la régulation de :BCE
central. Il est très utilisé lors des l’équilibre glycémique, ne Lénophtalmie se voit au
neuropathies optiques ou lors s’accompagne pas toujours de décours d’un traumatisme de la
des glaucomes. l’apparition d’une cataracte ; enfin face avec fracture de l’orbite
[120] la diminution de la vision de près (par incarcération de graisse
:B traduit la présence d’un oedème orbitaire et éventuellement du
Lassociation dune cataracte maculaire. muscle oculomoteur, entraînant
congénitale et dune [125] une diplopie), au cours d’une
microphtalmie est très :B section du sympathique cervical
évocatrice dune rubéole Le syndrome optico-pyramidal (syndrome de Claude-
congénitale. La toxoplasmose associe un syndrome BernardHorner), ou lors d’une
entraîne surtout des hémisphérique sylvien par déshydratation aiguê (avec
malformations neurologiques et thrombose de la carotide interne, hypotonie des globes).
une choriorétinite ; il peut à une cécité du côté de la
exister un microphtalmie en cas thrombose carotidienne, par arrêt [130]
de contamination précoce, mais de perfusion de l’artère :BD
il n y a pas de cataracte. ophtalmique (en l’absence de Le syndrome d’Argyll-
8
Robertson associe un myosis, rétinienne) et l’obturation de la centrale de la rétine peut
une abolition du réflexe photo- déhiscence rétinienne (par une s’accompagner dune ischémie
moteur et une conservation des indentation). rétinienne étendue à l’origine,
réactions à l’accommodation [136] dans les trois mois qui suivent,
convergence. La pupille peut :C de néovaisseaux prérétiniens,
être irrégulière, et non plus Le test de Lancaster est prépapillaires, iriens et dans
franchement ronde. La syphilis demandé en cas de diplopie: il l’angle iridocornéen (glaucome
tertiaire est la principale cause permet de dépister et d’analyser néovasculaire).
du signe d’Argyll-Robertson, avec précision une paralysie [142]
mais il peut aussi se rencontrer oculomotrice. :E
dans de nombreuses affections [137] La rétraction de la paupière
neurologiques. :C supérieure accompagne
[131] La douleur et l’hypertonie souvent l’exophtalmie de la
:A caratérisent le glaucome aigu par maladie de Basedow, ou bien,
La pupille n’est pas en myosis, fermeture de l’angle. Les peut-être isolée (fausse
mais en 1/2 mydriase hémorragies rétiniennes exophtalmie).
aréflexique au cours du apparaissent lors d’une occlusion [143]
glaucome aigu par fermeture de de la veine centrale de la rétine. :BCD
l’angle. L’atrophie optique apparaît Le chémosis (qui est une
[132] secondairement, après infiltration oedémateuse de la
:B l’occlusion de l’artère centrale deconjonctive) et la non occlusion
Toutes les maladies indiquées la rétine, et pas en phase aiguê. palpébrale nocturne font
s’accompagnent de cataracte [138] craindre une complication : la
avec une fréquence variable. :A kératite d’exposition.
Mais le diabète reste la maladie Le déficit latéral homonyme du [144]
la plus fréquente parmi la champ visuel traduit une lésion :D
population, à l’origine dune rétrochiasmatique. La prise d’Amiodarone
cataracte pathologique. L’hémianopsie altitudinale se s’accompagne de dépôts
[133] rencontre lors de lésions de la cornéens habituellement
:C scissure calcarine. asymtomatiques, et réversibles
L’oeil rouge élimine les à l’arrêt du traitement.
diagnostics de migraine [139] [145]
ophtalmique, de paralysie du :B :ACD
nerf moteur oculaire commun et Un corps étranger en cuivre non La classification de Kirkendall
de névralgie du trijumeau. extrait se complique permet de distinguer l’artério-
L’association oeil rouge et habituellement de chalcose sclérose rétinienne : (stade I
mydriase élimine le diagnostic oculaire (iris verdâtre, cataracte signe du croisement ; stade Il :
de zona ophtalmique. et dépôt de cuivre dans la signes du croisement et
[134] cornée), un corps étranger en fer rétrécissement artériollaire
:C non extrait se complique localisé stade III: en plus des
La cataracte sénile habituellement de sidérose (iris signes du stade Il, présence
s’accompagne fréquemment de couleur rouille, cataracte et d’occlusions de branche
d’une modification de la forme hypertonie oculaire). veineuse et d’engainements
du cristallin entraînant une [140] vasculaires) et la rétinopathie
modification de la réfraction :B hypertensive (stade I :
(myopie) avec amélioration de Les douleurs oculaires, la rétrécissement artériel diffus ;
la vision de près sans lunette. mydriase et l’hypertonie stade Il: rétrécissement artériel
[135] caractérisent le glaucome aigu lié à des hémorragies
:A par fermeture de l’angle. La rétiniennes et des nodules
Le traitement d’un décollement macule rouge cerise et la cotonneux ; stade III : en plus
de rétine étendu est chirurgical mydriase caractérisent l’occlusion des signes du stade Il,
(laser, traitement et surveillance de l’artère centrale de la rétine. présence d’un oedème
médicale sont insuffisants), il [141] papillaire), en tenant compte de
associe une rétinoplastie (créer :C l’aspect angiographique.
une adhérence chorio- La thrombose de la veine [146]
9
:DE pas une maladie oculaire conséquence pour racuité
Au cours d’une conjonctivite récente, mais c’est plutôt un visuelle, sont réversibles à
aiguê, il n’y a ni douleur, ni résultat secondaire et tardif. rarrêt du traitement. L’atteinte
baisse de l’acuité visuelle, ni [153] rétinienne et en particulier
hypertonie. :C maculaire est irréversible elle
[147] Seule l’angiographie rétinienne à doit donc être recherchée
:DE la fluorescéine (ou systématiquement par la
Dans sa forme proliférante fluorescéinique) permet mesure de l’acuité visuelle, de
(avec néovaisseaux d’objectiver les territoires la vision des couleurs et par
prérétiniens) les deux d’ischémie rétinienne, et donc de rélectrorétinogramme.
complications sont le guider le traitement par [158]
décollement de la rétine et photocoagulation au Laser pour :ABC
l’hémorragie du vitré, prévenir l’apparition de Latopie (hypersensibilité
auxquelles peut s’associer un néovaisseaux prérétiniens. cutanée), le diabète sucré et la
glaucome néovasculaire. Les [154] tétanie (par hypoparathyroïde)
trois premières propositions ne :AB entraînent l’apparition d’une
sont pas des complications La section traumatique du nerf cataracte.
‘redoutables”. optique droit provoque une [159]
cécité, avec mydriase droite, :B
[148] aréflexie pupillaire droite à la Une lésion du nerf optique
:A lumière, mais conservation du entraîne une cécité
Devant une conjonctivite aigué, réflexe pupillaire consensuel droit monoculaire, les lésions
rétiologie virale (adénovirus) estlorsqu’on éclaire la pupille rétrochiasmatiques entraînent
évoquée devant association gauche. des déficits campimétriques
dune notion de contage (8 à 10 [155] latéraux homonymes.
jours avant le début des :AB [160]
symptômes), rassociation à une La pilocarpine (cholinergique) et :CE
rhinopharyngite et la présente les anticholinestérasiques La cataracte empêchant
dune adénopathie satellite (Mintacol, Phospholine) sont des l’examen du fond d’oeil, il faut
prétragienne. myotiques qui permettent pratiquer une échographie et
[149] d’agrandir les mailles du des radios de l’oeil et de l’orbite
:A trabeculum, et donc de faciliter à la recherche d’un corps
L’hémorragie rétinienne évoque l’écoulement de l’humeur étranger intraoculaire.
plutôt le diagnostic d’occlusion aqueuse hors de l’oeil. Le timolol [161]
de la veine centrale de la rétine.est un bêta-bloquant qui est :B
[150] indiqué dans le traitement d’une Le méningocèle (très rare)
:B hypertonie car il diminue la contre-indique formellement la
Un corps étranger intraoculaire sécrétion d’humeur aqueuse par ponction biopsie.
métallique oxydable méconnu les procès ciliaires ; latropine et [162]
entraîne une hétérochromie la néosynéphrine sont :C
irienne de couleur rouille pour mydriatiques, et peuvent La lésion de la rétine temporale
un corps étranger en fer déclencher une crise de droite entraîne une
(sidérose), ou de couleur glaucome aigu par fermeture de hémianopsie nasale droite
verdâtre pour un corps étranger l’angle. unilatérale. Une lésion des
en cuivre (chalcose). [156] voies optiques
[151] :BC rétrochiasmatiques droite
:A Dans les deux, l’oeil rouge et entraîne une hémianopsie
Chez le myope, en raison de douloureux avec une mydriase latérale homonyne gauche. Une
l’allongement de raxe antéro en cas de glaucome aigu par lésions du nerf optique droit
postérieur du globe, les rayons fermeture de l’angle avec un entraîne une cécité droite. Une
parallèles convergent en avant myosis en cas d’iridocyclite. lésion de la rétine nasale
de la rétine. gauche entraîne une
[152] [157] hémianopsie temporale gauche
:D :AC unilatérale.
La pâleur papillaire ne traduit Les dépôts cornéens, sans [163]
10
:B quelques instillations), un plus fréquente de kératite
Le support anatomique d’une glaucome et une cataracte (après herpétique superficielle).
vision de 10/10 est la fovéa (ou plusieurs mois de traitement).
fovéole), située au centre de la [170] [176]
macula. :ABDE :B
[164] La thésaurismose cornéenne est La chambre antérieure peu
:A détectée à la lampe à fente. La profonde et rangle irido cornéen
L’instillation prolongée pendant toxicité rétinienne (qui concerne étroit rencontrés chez
plusieurs mois d’un collyre principalement l’épithélium rhypermétrope réalisent une
corticoïde peut s’accompagner pigmentaire) doit être détectée prédisposition anatomique à la
d’une hypertonie oculaire précocement par l’étude de la survenue dune crise de
(glaucome cortisonique). vision des couleurs, par lélectro- glaucome aigu par fermeture de
[165] rétinogramme et par rélectro- rangle.
:A oculogramme ; à un stade plus [177]
Le test de Lancaster est un évolué apparaissent une baisse :B
examen utile dans le bilan d’acuité visuelle précédée de Les myotiques sont contre
d’une diplopie par paralysie modification du fond d’oeil en indiqués dans les iridocyclites
oculomotrice. ophtalmologie et en car ils favorisent la survenue de
[166] angiographie. synéchies irido-cristalliniennes.
:B [171] Les mydriatiques sont de ce fait
L’oedème papillaire est un :ABCDE indiqués: importance++ du
signe très inconstant du Le symblépharon est une diagnostic différentiel avec le
syndrome d’hypertension cicatrice conjonctivale par fusion glaucome aigu par fermeture de
intracrânienne (par exemple par de la conjonctive bulbaire et de la l’angle.
une tumeur de la fosse conjonctive palpébrale, [178]
postérieure). L’acuité visuelle entraînant toutes les :C
est longtemps concervée au complications proposées. Le test de Lancaster permet
cours d’un oedème papillaire de [172] d’étudier l’oculomotricité
stase. Il n’y a pas de diplopie. :ACD extrinsèque, et de rechercher
La presbytie est la perte du une paralysie oculo-motrice
[167] pouvoir daccomodation de l’oeil révélée par une diplopie.
:B en vision de près ; elle survient à [179]
Avant la prescription d’un partir de 45 ans et nécessite le :D
collyre mydriatique, il faut port d’une correction par verres Le chalazion est une
vérifier la profondeur de la convexes. inflammation granulomateuse
chambre antérieure et l’angle [173] autour d’une glande de
camérulaire (ou angle :B Meibomius
iridocornéen) à la recherche de La tache aveugle de Mariotte (localisée dans le tarse
prédispositions anatomiques correspond à l’image de la papille palpébral).
pour un glaucome aigu ; c’est un scotome absolu négatif, [180]
(chambre antérieure peu c’est à dire non perçu. :A
profonde et angle iridocornéen [174] Le glaucome aigu par fermeture
étroit). :A de l’angle associe un oeil
[168] Lors d’une crise de glaucome rouge, douloureux en semi
:C aigu par fermeture de l’angle, la mydriase aréflexique et une
Les phosphènes traduisent une chambre antérieure est peu hypertonie oculaire.
traction du vitré sur la rétine, profonde ou plate, et la pupille [181]
par exemple au niveau d’une est en mydriase aréflexique. :B
déchirure rétinienne. [175] La tache aveugle de Mariotte
[169] :C au champ visuel correspond à
:ABC Les corticoïdes locaux (collyre ou la papille, qui est dépourvue de
Les collyres corticoïdes peuvent pommade ophtalmique) sont photo récepteurs.
provoquer une flambée formellement contre indiqués [182]
évolutive dune infection virale dans le traitement de la kératite :BDE
(kératite herpétique après herpétique dendritique (forme la Le choix de la réponse à la
11
proposition C est difficile, le (ou uvéite antérieure aigué). Les amblyopie secondaire à la
côté du réflexe et le côté de dépôts blancs rétrocornéens sont cataracte) ainsi qu’une
l’éclairage n’étant pas précisés! des précipités sur rendothélium mydriase (la lumière ne
[183] cornéen, témoin de l’inflammation traversant plus du tout le
:AC dans la chambre antérieure. cristalhn.
Les douleurs évoquent un [188] [193]
glaucome aigu, une iridocyclite :D :CE
ou une kératite. Les Le glaucome aigu par fermeture Les céphalées et la perception
hémorragies rétiniennes de l’angle survient sur des yeux à de halos colorés évoquent
évoquent une occlusion de la conformation anatomique plutôt une hypertonie oculaire la
veine centrale de la rétine. Les prédisposante: oeil photophobie peut révéler une
déchirures rétiniennes doivent hypermétrope, avec chambre kératite ou une uvéite
faire rechercher un décollement antérieure peu profonde et angle antérieure aiguê.
de la rétine. iridocornéen étroit.
[184] [189] [194]
:BC :B :B
Les corticoïdes, seuls ou en La kératite herpétique dendritique La paralysie du VI doit entraîner
association, sont contre est une forme de Kératite une diplopie homonyme; le
indiqués devant un ulcère de herpétique superficielle, ce qui patient tourne la tête vers la
cornée, cet ulcère d’origine contre-indique formellement droite pour soulager sa
herpétique possible pouvant l’instillation de collyres diplopie, mais il n’y a pas de
être aggravé rapidement (risque corticoïdes (risque d’aggravation baisse visuelle ni de douleur.
de perforation) par les pouvant aboutir à la perforation). Le muscle droit externe droit
corticoïdes. [190] paralysé est relâché.
:B [195]
[185] L’oedème blanc ischémique de la :ADE
:ACDE rétine du pôle postérieur et La conjonctivite s’accompagne
La paralysie complète du III l’aspect de la macula en “tâche d’une rougeur diffuse, mais il
(intrinsèque et extrinsèque) rouge cerise” est typique d’une n’y a pas de cercle
entraîne un ptosis par paralysie occlusion de l’artère centrale de périkératique l’hémorragie sous
du muscle releveur de la la rétine. conjonctivale se traduit par une
paupière supérieure, un [191] rougeur localisée, sans douleur
strabisme divergent (le droit :B ni baisse d’acuité visuelle.
externe est innervé par le VI, et Seule l’occlusion de l’artère [196]
le droit interne, innervé par le centrale de la rétine entraîne une :ACDE
III, est paralysé), un déficit de cécité complète avec oeil blanc et Les Bêta-bloquants diminuent
l’élévation (par paralysie du indolore ; lors d’une occlusion de la sécrétion d’humeur aqueuse,
droit supérieur), une mydriase la veine centrale, d’un de même que l’acétazolamide
aréflexique et une paralysie de décollement de la rétine ou d’une (Diamox). Les
raccommodation (III, hémorragie dans le vitré, il existe sympathomimétiques
intrinsèque). une baisse d’acuité visuelle plus (épinéphrine) diminuent la
[186] ou moins importante mais il ne sécrétion d’humeur aqueuse
:D s’agit pas d’une cécité. par le corps ciliaire.
Les collyres [192] Les cholinergiques (Diflupyl,
parasympatholytiques induisent : D E Mintacol) entraînent un myosis
une mydriase, et ils sont donc La buphtalmie (gros oeil) fait et une baisse de la pression
formellement contre-indiqués, évoquer le diagnostic de intraoculaire.
pour traiter un glaucome aigu glaucome congénital. Le reflet [197]
par fermeture de l’angle. noir de la pupille est un aspect :ABC
[187] normal lors d’une cataracte, la La conjonctivite printanière est
:C pupille est au contraire blanche une conjonctivite de l’enfant,
L’association d’une rougeur, (on parle alors de leucocorie). avec oedème palpébral, la
d’une douleur, d’une baisse L’oeil n’est pas rouge avec une conjonctive palpétrale
d’acuité visuelle et d’un myosis cataracte congénitale ; mais il supérieure est parsemée de
est évocatrice d’une iridocyclite peut exister un strabisme (par papilles plus ou moins
12
volumineuses, réalisant un plus éloigné, où un objet est vu Sans commentaire.
aspect de pavage. Elle peut nettement). [207]
éventuellement se compliquer [201] :AD
de kératite, mais la conjonctivite :B C’est le blocage pupillaire,
seule ne s’accompagne ni de Le botulisme peut s’accompagner provoqué par l’accolement de la
rougeur périkératique, ni de signes oculaires: paralysie de base de l’iris à la face
d’iridocyclite. l’accommodation, antérieure du cristallin lorsque
[198] diplopie, strabisme, la pupille est en demi-mydriase,
:A ophtalmoplégie complète. qui est à l’origine d’une crise de
La paralysie du nerf moteur glaucome aigu par fermeture de
oculaire externe entraîne une [202] l’angle.
paralysie de rabduction par :C [208]
paralysie du muscle droit L’inflammation orbitaire de :BCE
externe, mais la pupille est l’adulte se présente avec une Toute diminution de volume de
normale, rabduction est exophtalmie douloureuse ; elle la graisse orbitaire (paralysie du
normale, la diplopie est doit faire rechercher un foyer sympathique cervical,
horizontale et il n’y a pas de inflammatoire contigu (sinusite ou déshydratation, amaigrissement
baisse de l’acuité visuelle. infection dentaire). important, fracture du plancher
[199] [203] de l’orbite) peut entraîner une
:BC :D énophtalmie.
Le décollement de la rétine Le champ visuel peut avoir une [209]
nécessite un traitement valeur de localisation au cours :ACE
chirurgical. d’un accident vasculaire cérébral. La rétinopathie diabétique peut
La rétinopathie dysorique est un C’est un examen capital pour pendant longtemps ne pas
mauvais terme : les nodules étudier le retentissement sur la entraîner de baisse de l’acuité
dysoriques peuvent apparaître papille et le nerf optique au cours visuelle. Les protecteurs
au cours d’une rétinopathie d’un accident vasculaire vasculaires n’ont aucun intérêt
diabétique, d’une occlusion de papillaire, d’un glaucome et d’une pour prévenir sa survenue.
la veine centrale de la rétine ou névrite optique. Par contre, il ne [210]
d’une rétinopathie hypertensive présente aucun intérêt lors de la :B
; leur traitement est le rétinopathie diabétique, dont la La prise d’Amiodarone
traitement de leur cause. Le surveillance repose sur s’accompagne toujours de
traitement par photocoagulation l’angiographie à la fluofescéine. dépôts cornéens épithéliaux,
au laser Argon permet de créer [204] qui disparaissent en quelques
une cicatrice rétinicienne solide :ABCE mois à l’arrêt du traitement. On
autour d’une déchirure, pour Les phosphènes évoquent des peut rarement observer une
prévenir un décollement de la tractions vitréo-rétiniennes et cataracte sous capsulaire
rétine ; il permet aussi de doivent faire rechercher une antérieure.
détruire les territoires de rétine déchirure ou un décollement de
ischémique au cours de la la rétine. [211]
rétinopathie diabétique [205] :ABCD
ischémique (ou d’une occlusion :BE L’accommodation met en jeu la
de la veine centrale de la rétine L’hypermétropie, la chambre contraction du muscle ciliaire.
dans sa forme ischémique) pour antérieure étroite avec un Elle disparaît progressivement
prévenir l’apparition de volumineux cristallin sont les entre 40 et 50 ans : cest la
néovaisseaux rétiniens et prédispositions anatomiques qui presbytie.
prépapillaires. favorisent la survenue d’un [212]
[200] glaucome aigu par fermeture de :ABCDE
:BDE l’angle au cours d’une mydriase. La rétinopathie avec
L’hypermétropie se corrige par L’instillation prolongée plusieurs néovascularisation est toujours
des verres convergents, la mois d’un collyre corticoïde peut accompagnée d’une baisse
myopie se corrige avec des entraîner l’apparition d’un importante de la vision par
verres divergents, et il a un glaucome chronique. ischémie de la macula. Elle est
punctum remotum situé à une [206] le témoin dune hypoxie
distance finie (c’est le point le :ADE rétinienne étendue (diabète
13
insulino-dépendant ou non [218] l’accommodation est sollicitée
insulino-dépendant, occlusion :C uniquement en vision de près.
de la veine centrale de la La néomycine a un spectre Elle apparaît progressivement
rétine). La photocoagulation au d’action large, ce qui en fait un au cours des premières
laser permet de faire régresser antibiotique très utilisé sous semaines de vie.
la néovascularisation pour forme de collyre. [226]
prévenir le risque d’hémorragie [219] :CD
dans le vitré. :C La douleur avec baisse d’acuité
[213] Les conjonctivites néonatales ne visuelle et cercle périkératique
:ABCE sont pas liées à l’adénovirus mais évoque le diagnostic de
Les corticoïdes constituent la plutôt au gonocoque, ce qui kératite.
principale cause de cataracte explique leur traitement préventif [227]
iatrogène médicamenteuse. systématique. :C
[214] [220] Les collyres mydriatiques sont
:BD :D contre-indiqués dans le
Il n’y a ni douleur, ni rougeur, ni Une atteinte unilatérale mais glaucome par fermeture de
photophobie lors d’une globale des radiations optiques l’angle, entre les crises et
occlusion récente de la veine réalise une hémianopsie latérale surtout lors d’une crise de
centrale de la rétine ; homonyme, avec conservation du glaucome aigu.
secondairement, ces signes réflexe photomoteur. [228]
peuvent apparaître, liés à un :C
glaucome néovasculaire. [221] Les phosphènes traduisent
[215] :AD l’existence de tractions du vitré
:AD La diplopie monoculaire, sur la rétine, et doivent faire
Les métamorphopsies évoquent rinstallation d’une myopie (par rechercher une bride vitréo-
un syndrome maculaire (avec la ‘gonflement du cristallin) et rétinienne, une déchirure ou un
micropsie, et la réblouissement à la lumière décollement de la rétine.
dyschromatopsie). Les halos peuvent constituer les premiers [229]
colorés évoquent des poussées signes d’une cataracte sénile. :C
dhypertonie (crises à minima de [222] L’hémianopsie latérale
glaucome aigu par fermeture de :ABE homonyme est révélatrice d’une
l’angle). Les myodésopsies L’hypertonie maculaire et la affection située en arrière du
doivent faire rechercher un dégénérescence maculaire sénile chiasma, au niveau d’une
décollement postérieur du vitré ne jouent aucun rôle dans la bandelette optique. L’atteinte
ou une hémorragie intra- survenue d’un décollement de la des radiations optiques
vitréenne. rétine. entraîne plutôt une
[216] [223] quadranopsie homonyme.
:C :BCD [230]
Par déduction, seule la La rétinopathie diabétique, qu’elle : A
paralysie du muscle grand soit ischémique ou oedémateuse, L’exophtalmie bénigne de la
oblique peut, parmi les peut survenir en cas de diabète maladie de Basedow est
différentes insulino ou non insulino généralement bilatérale et plus
propositions, entraîner une dépendant. ou moins symétrique ; elle est
diplopie verticale. [224] de type oedémateuse (et non
[217] :ACE pas inflammatoire) indolore,
:C Le glaucome aigu, la kératite et axile et réductible. Elle est très
La myopie forte qui riridocyclite comportent une souvent (et non parfois)
s’accompagne d’un gros oeil, rougeur oculaire, avec baisse de accompagnée d’une asynergie
peut donner une fausse racuité visuelle et douleur. oculopalpébrale.
impression d’exophtalmie, mais La conjonctivite et l’épisclérite ne
il n’y a pas d’augmentation vraie s’accompagnent pas dune baisse [231]
du volume du contenu orbitaire. de l’acuité visuelle. :C
L’hypermétropie peut donner [225] Lors d’une conjonctivite, il peut
une fausse impression :BCD être observé une sensation de
d’énophtalmie. Chez un sujet emmétrope, flou visuel, mais il n’y a pas de
14
baisse de l’acuité visuelle. [237] fait rechercher une conjonctivite
[232] :ABDE ou une kératite; la
:A Le glaucome aigu par fermeture mégalocornée est une
Le décollement de rétine de l’angle s’observe surtout après malformation congénitale
entraîne une baisse dacuité 50 ans, chez la femme comme (grande cornée, mais tonus
visuelle avec sensation de voile chez l’homme ; il est déclenché, oculaire normal, et pas
noir, parfois précédé de chez un sujet prédisposé d’aggravation dans le temps, à
phosphènes ou de (hypermétrope fort) par un choc la différence du glaucome
myodésopsies, mais il ny a ni émotionnel ou par la prise de congénital).
rougeur, ni douleur. mydriatiques [243]
[233] (sympathomimétiques ou :D
:ABCDE parasympatholytiques). L’hypermétrope, avec globe
L’ophtalmie des neiges [238] court, chambre antérieure peu
(exposition à la réverbération :ABE profonde et angle iridocornéen
des rayons du soleil, sans L’occlusion de l’artère centrale deétroit, regroupe les
protection par lunettes) est à la rétine est une cause classique prédispositions anatomiques
l’origine dune kératite ponctuée de cécité brutale, sans rougeur ni favorisant la survenue d’un
superficielle. L’observation douleur ; même si l’artère se glaucome aigu par fermeture de
d’une éclipse solaire à l’oeil nu reperméabilise dans les jours qui l’angle.
sans protection entraîne une [244]
suivent, la cécité est irréversible ;
lésion maculaire irréversible le diagnostic est fait au fond :BD
(phototraumatisme). Les d’oeil et à l’angiographie à la La migraine peut débuter par la
brûlures par laser continuent à fluorescéine. perception de phosphènes
évoluer dans les premiers jours, [239] pendant 10 à 15 minutes, puis
et le pronostic est impossible :BC disparaissent lorsqu’apparaît
d’emblée. La mydriase peut être liée à une l’hémicranie pulsatile. La
Les brûlures conjonctivales, atteinte du III (paralysie du déchirure de la rétine peut être
entraînent la formation de sphincter irien) ou à une atteinte révélée par des phosphènes
synéchies entre la conjonctive du nerf optique. Le nerf moteur localisées, plus ou moins
bulbaire et la conjonctive oculaire externe n’intervient pas fréquents mais non suivis de
palpébrale (symblépharon). Les dans le réflexe photo-moteur; céphalées.
brûlures électriques peuvent se l’atteinte des radiations optiques [245]
compliquer de cataracte. entraîne une hiémianopsie :B
[234] latérale homonyme, sans Au cours d’une iridocyclite, la
:BDE mydriase. Le réflexe photo- pupille est en myosis ; le
Le glaucome aigu par fermeture moteur est aboli lors d’une traitement local par
de l’angle entraîne une rougeur stimulation visuelle controlatéralemydriatiques permet de
et une douleur. La luxation du en cas d’atteinte du III. prévenir la survenue de
cristallin survient dans un synéchies irido-cristalliniennes.
contexte de traumatisme. [240] [246]
[235] :B :C
:AD Définition. L’amblyopie fonctionnelle se
L’équilibre du diabète, et la [241] définit comme une faible acuité
photocoagulation au laser des :BDE visuelle sans cause organique
territoires ischémiques, L’atteinte chiasmatique entraîne décelable, par opposition à
constituent le seul traitement une hémianopsie bitemporale. l’amblyopie organique (par
pour éviter une aggravation de Latteinte du nerf optique entraîne cataracte, décollement de
la rétinopathie pouvant aboutir une cécité unilatérale. rétine...).
à la cécité. [242] [247]
[236] :B :C
:ABDE La leucocorie, ou pupille blanche, L’atteinte d’une aire striée
C’est le chalazion qui est fait suspecter chez un enfant une située en arrière du corps
consécutif à une rétention cataracte congénitale. La genouillé externe, entraîne une
glandulaire tarsale (glande de buphtalmie fait suspecter un hémianopsie latérale
Méibomius). glaucome congénital ; l’oeil rouge homonyme.
15
[248] [254] Les enfants présentent plutôt
:D :ABD une pathologie de glaucome
Le glaucome chronique à angle Les mydriatiques cycloplégiques congénital, le cristallin n’ayant
large est habituellement sont des parasympatholytiques pas encore atteint sa taille et sa
indolore, ce qui explique une (Mydriaticum, Atropine) forme normale, ce qui empêche
évolution longtemps méconnue, abolissant le réflexe pupillaire tout blocage pupillaire.
et l’intérêt du dépistage photomoteur direct ou [262]
systématique par le contrôle du consensuel. Ils sont sans action :BCD
tonus oculaire après 50 ans. sur l’évacuation de l’humeur La pilocarpine est contre-
aqueuse par le trabéculum. indiquée car le myosis favorise
[249] [255] la survenue de synéchies
:C :ACDE iridocristalliniennes ; le
L’association rougeur, douleur, Les conjonctivites à inclusions prélèvement conjonctival nest
baisse d’acuité visuelle peut (infection à chlamydia) intéressant qu’en cas
évoquer une kératite, une constituent l’ophtalmie du d’infection du segment
uvéite antérieure ou un nouveau-né la plus fréquente, par antérieur de l’oeil.
glaucome aigu. contamination lors du passage [263]
L’association rougeur, douleur, dans la filière génitale à la :C
hypertonie évoque un glaucome naissance. La contre-indication est
aigu. L’association rougeur, [256] supprimée lorsque l’iridectomie
douleur et hypopion évoque le :ABC périphérique a été pratiquée.
diagnostic d’uvéite antérieure La cellulite orbitaire entraîne au [264]
aiguê. contraire une exophtalmie ; la :ABCDE
[250] buphtalmie qui survient au cours La rétinopathie diabétique
:ABCDE du glaucome congénital entraîne ischémique se complique de
Le traitement du glaucome aigu une fausse exophtalmie. néovaisseaux prérétiniens,
passe obligatoirement par la [257] prépapillaires, iriens (rubéole
réalisation d’une iridectomie :CE irienne) et de l’angle
chirurgicale ou d’une iridotomie La sidérose oculaire au bout d’un iridocornéen (glaucome
au laser ; faut-il considérer la an d’évolution s’accompagne néovasculaire).
proposition E comme fausse d’une hétérochromie irienne et [265]
pour autant? d’une atrophie optique. :ABCE
[251] [258] Il est bien difficile de choisir 2
:AB :D risques oculaires parmi les 4
L’absence de blocage au test La pupille est en mydriase complications proposées !!
de duction forcée élimine une réflexique, ce qui permet le [266]
incarcération musculaire diagnostic avec luvéite :DE
l’hématome intra-orbitaire et la hypertensive. Les sympathomimétiques
compression du nerf optique (néosynéphrine) et les
n’expliquent pas à eux seuls [259] parasympatholytiques
une diplopie post-traumatique. :B (Atropine) peuvent, en
[252] Lintoxication à l’alcool méthylique entraînant une mydriase,
:D peut entraîner une névrite déclencher un glaucome aigu
Le glaucome chronique à angle optique rétrobulbaire aigué par fermeture de l’angle.
large est habituellement bilatérale. [267]
indolore. La luxation antérieure [260] :AB
d’un cristallin cataracté entraîne : A B C D L’ischémie aiguê de la tête du
une uvéite antérieure avec Le collyre Glauposine® est un nerf optique entraîne un déficit
rougeur, douleur et hypertonie. sympathomimétique contre- altitudinal ou un déficit
[253] indiqué chez un sujet atteint d’un arciforme. La papillite
:ABDE glaucome aigu par fermeture de inflammatoire entraîne une
La déchirure de la rétine se l’angle en raison de son action augmentation de taille de la
traite par photocoagulation au mydriatique. tache aveugle de Mariotte.
laser uniquement si la rétine [261] L’oedème papillaire de
n’est pas décollée. :CDE l’hypertension intra-crânienne
16
entraîne une augmentation de et la baisse d’acuité visuelle. Diplopie par déficit du muscle
la taille de la tache aveugle, [273] droit externe incarcéré dans le
puis un rétrécissement :B foyer de fracture.
concentrique du champ visuel La transmission des [280]
périphérique. conjonctivites aiguês de l’adulte :A
[268] dues aux adénovirus ne sont pas L’hypermétropie s’accompagne
:C particulièrement à transmission d’une chambre antérieure peu
La radiographie de l’orbite reste sexuelle. profonde, facteur anatomique
le premier examen à demander [274] favorisant la survenue dun
à la recherche d’un corps :C glaucome aigu par fermeture de
étranger intra-oculaire radio- La cataracte sénile entraîne une rangle.
opaque, avant l’échographie et baisse progressive, pendant [281]
le scanner. plusieurs mois ou plusieurs :D
années, de l’acuité visuelle. C’est une question à
[269] [275] complément simple.
:A :ACE La perméabilité des voies
La responsabilité des Les inhibiteurs de l’anhidrase lacrymales doit toujours être
ultraviolets dans la survenue carbonique constituent le vérifiée avant d’intervenir sur
d’une cataracte est incertaine, traitement de choix du glaucome une cataracte ; la stase des
les ultraviolets étant absorbés aigu par fermeture de l’angle: larmes en cas de sténose peut
en quasi totalité dans la cornée. Diamox®, Neptazane®. en effet favoriser la survenue
Mais les brûlures électriques [276] dune infection.
(foudre, électricité industrielle) :ABCD [282]
peuvent entraîner l’apparition L’oblitération de la veine centrale :E
d’une cataracte en quelques de la rétine, dans sa forme Le globe étant plus long que la
semaines, de même que les ischémique, entraîne une normale, les rayons parallèles
infrarouges (après plusieurs prolifération néovasculaire avec convergent en avant de la
années d’exposition). Les hémorragie intra-vitréenne rétine.
rayons X sont directement décollement de rétine et [283]
cataractogènes si la dose reçue glaucome néovasculaire; mais la :A
atteint ou dépasse 400 à 800 cornée n’est pas atteinte par le Le test de Lancaster étudie
rad.; le cristallin est d’autant processus néovasculaire. loculomotricité extrinsèque.
plus sensible aux rayons X [277] [284]
quand le sujet est jeune. :E :AD
[270] Le trachome est l’une des Le décollement de la rétine ne
:B premières causes de cécité dans s’accompagne ni de douleurs ni
L’oedème maculaire peut le monde avec l’onchocercose ; il de déformation pupUlaire. Les
devenir cystoïde, avec se manifeste par une corps flottants évoquent plutôt
formation de logettes dans conjonctivite chronique, favorisée un décollement postérieur du
l’épaisseur de la rétine, par les mauvaises conditions vitré.
entraînant une baisse de d’hygiène, aboutissant à une [285]
l’acuité visuelle. sécheresse oculaire et à un :ABE
[271] panus trachomateux qui recouvre Lhypoparathyroïdie et le
:B progressivement la cornée. diabète favorisent la survenue
La pilocarpine est un d’une cataracte bilatérale.
parasympathomimétique, [278] [286]
antagoniste physiologique de :C :CDE
l’atropine, qui entraîne un La conjonctivite gonococcique est Luvéite phakoantigénique est
myosis actif. la conjonctivite purulente du liée à une perméabilité accrue
[272] nourisson, survenant dans le de la capsule crstalhnienne aux
:D contexte épidémiologique d’une protéines (réaction antigénique
Les métamorphopsies (vision infection sexuellement immunitaire). L’hypertonie
déformée des objets) font partie transmissible. oculaire est provoquée par un
du syndrome maculaire avec la [279] blocage pupillaire secondaire à
micropsie, la dyschromatopsie :C l’intumescence cristallinienne.
17
[287] l’inverse de l’activité visuelle). [302]
:ABD [295]
Les céphalées sont évocatrices :BCD QUESTION ANNULEE.
d’une hypertonie par blocage Les phosphènes évoquent des [303]
pupillaire ou par uvéite tractions du vitré sur la rétine :ABC
phakoantigénique. La myopie (avec ou sans déchirure) ; les Les malades sont adultes mais
d’indice est secondaire à la mouches volantes évoquent un pas préférentiellement âgées.
modification de la forme du décollement postérieur du vitré. Le traitement n’est pas
cristallin. L’astigmatisme [296] seulement chirurgical :
apparaît en post-opératoire, de :AC l’injection de toxine botulique
même que les phosphènes et le L’herpès oculaire peut être grave dans l’orbiculaire est aussi
décollement de la rétine. chez des sujets non utilisée.
immunodéprimés. Il est [304]
[288] habituellement unilatéral, et il n’y :BC
:BD a malheureusement actuellement La tache aveugle se projette
La cordarone entraîne aucun vaccin. dans l’hémichamp visuel
rapparition constante de dépôts [297] temporal.
cornéens. L’éthambutol peut :E [305]
entraîner rapparition dune Liridocyclite aigué s’accompagne :B
neuropathie optique. Le d’une rougeur (cercle L’examen objectif ne comprend
Lomudal® ne s’accompagne périkératique) et d’une douleur pas l’acuité visuelle.
d’aucun effet secondaire oculaire. [306]
oculaire. [298] :ABD
[289] :C Le bilan orthoptique est
:CD Voir question [283]. impossible car la cataracte est
L’hypersécrétion d’humeur totale. Le diabète se complique
aqueuse n’existe pas. [299] d’une cataracte bilatérale.
[290] :D [307]
:ABCDE La kératite épithéliale est une :ABDE
En fait les néovaisseaux sont contre-indication à l’emploi de Les bêta-bloquants n’entraînent
prérétiniens et prépapillaires. collyres corticoïdes car ils ni mydriase ni paralysie de
[291] peuvent ralentir la cicatrisation ou laccomodation.
:BE aggraver l’évolution (kératite [308]
La cause la plus fréquente est herpétique). La cataracte et :A
la sclérose en plaque. l’inflammation de la glande L’occlusion capillaire n’est pas
[292] lacrymale sont plutôt des non- visible en ophtalmoscopie.
:ABCD indications que des contre- [309]
L’intoxication à l’éthambutol indications. :CD
provoque une neuropathie [300] La paralysie oculomotrice
optique. :D entraîne une diplopie
[293] Les collyres corticoïdes peuvent binoculaire qui disparaît en
:E entraîner un glaucome chronique. vision monoculaire.
Le rétinoblastome survient chez [301]
l’enfant; il est révélé par une :ABCE [310]
baisse d’acuité visuelle (si l’âge La tumeur de l’orbite entraîne :ABCDE
le permet), une leucocorrie (par une véritable exophtalmie. La Par définition.
décollement de rétine et/ou myopie forte et le glaucome de [311]
cataracte). l’enfant entraînent une fausse :BD
[294] exophtalmie par augmentation En cas diridocyclite, la
:B isolée du volume du globe. mydriase prévient la survenue
La skiascopie est une méthode L’hypermétropie unilatérale et le de synéchies
de mesure globale de l’état de syndrome de Claude-Bernard- iridocristalliniennes. En cas de
la réfraction ; elle est objective Horner peuvent faussement kératite, la mydriase peut
car elle ne fait pas intervenir la évoquer une exophtalmie diminuer les douleurs par la
coopération du patient (à controlatérale. mise en repos du corps ciliaire.
18
[312] une paralysie du droit supérieur Linflammation du sac lacrymal
:ABCE et du releveur de la paupière est une dacryocystite.
Les microanévrysmes sont supérieure. [330]
retrouvés autour des territoires :B
ischémiques (rétinopathie [320] La diplopie est liée au passage
diabétique, occlusion de la :ACDE dune deuxième image à travers
veine centrale de la rétine). Les nodules dysoriques se liridodialyse
[313] localisent au niveau des
:D territoires ischémiques rétiniens. [331]
Le décollement de rétine est [321] :D
indolore. :BCD La thrombose de rartère
[314] La perception de halos colorés centrale de la rétine entraîne
:B traduit rexistence d’un oedème une cécité immédiate et
La différence de dimension cornéen. complète.
entre les deux pupilles est [322] [332]
ranisocorie; la différence de :A
réfraction optique des deux QUESTION ANNULEE. Lexamen à la lampe à fente est
yeux est ranisométropie. [323] le seul examen objectif de la
[315] :E transparence du cristallin.
:D La néovascularisation cornéenne [333]
De rares anomalies cornéennes est secondaire à un processus :E
et rétiniennes ont été inflammatoire ou cicatriciel A: hypermétropie ; B :
rapportées après la prise purement cornéen. astigmatisme, C : presbytie; D :
prolongée dindométacine. [324] normal.
[316] :C [334]
:D La tache aveugle est :ABCE
Le risque damblyopie impose physiologique à l’emplacement La luxation antérieure du
rintervention chirurgicale ; elle de la papille. cristallin est révélée par des
seule permet de diminuer ce [325] douleurs, une hypertonie et un
risque. :C oedème de cornée.
[317] Au cours de l’accomodation, la [335]
:BC contraction du muscle ciliaire met : C D E
Le décollement de la rétine en tension la zonule, ce qui Lexophtalmie vasculaire
entraîne ni douleur ni rougeur. modifie la forme du cristallin ; (artérielle ou veineuse) est en
Les phosphènes traduisent une dans le même temps, la pupille général réductible, de même
traction du vitré sur la rétine, se met en myosis. Mais la cornée que la maladie de Basedow au
pouvant être à rorigine dune nintervient pas dans ce stade initial.
déchirure rétinienne ou d’un processus. [336]
décollement de la rétine. [326] :BCDE
[318] :D La pupille est en mydriase
:ACE La correction de Ihypermétropie aréflexique.
La kératite superficielle se fait par des verres sphériques [337]
(traumatique ou herpétique) et convexes. Les verres :ACE
luvéite antérieure (ou cylindriques corrigent Sans commentaire.
iridocyclite) saccompagnent de lastigmatisme. [338]
douleurs et rougeurs oculaires. [327] :ABCE
[319] :D Sans commentaire.
:ABD Par définition. [339]
Le releveur de la paupière [328] :ACDE
supérieure est innervé par une :E Sans commentaire.
branche du III. La paralysie du Lastigmatisme est le plus [340]
releveur de la paupière souvent dorigine cornéenne. :D
supérieure entraîne un ptosis. [329] Locclusion de l’artère centrale
Une atteinte dissociée du III :CD de la rétine est caractéristique,
peut éventuellement entraîner Le furoncle d’un cil est un orgelet. de même que la neuropathie
19
optique ischémique antérieure myope. fréquemment une cataracte
aigué. - La myopie forte peut se (toutes les propositions sont
[341] compliquer de lésions maculaires alors discutables) ?
:B (néovaisseaux sous rétiniens et [353]
La macula est le centre de la hémorragie : tâche de FUCHS). :C
rétine, siège de la vision - La myopie est corrigée par des La situation anatomique du
centrale qui permet de voire verres ou des lentilles concaves. grand oblique (très éloigné du
10/10 de loin, et de lire - Un patient myope peut lire de plancher de l’orbite) explique
Parinaud 2 de près. près sans correction. qu’il n’est pas concerné par une
[346] fraction isolée du plancher de
[342] :C l’orbite.
:ABCDE C’est l’aspect typique de l’ulcère [354]
L’occlusion de la veine centrale de cornée au cours d’une :D
de la rétine peut se présenter poussée d’herpès. La macula est responsable de
sous 2 formes [347] la vision centrale. Une lésion du
- Oedémateuse, qui concerne :D faisceau maculaire entraîne
surtout la macula (oedème Il n’y a pas de baisse d’acuité donc un scotome central.
maculaire cystoïde). visuelle, car pas d’atteinte de [355]
- lschémique, qui se complique, cornée au cours d’une :B
comme la rétinopathie conjonctivite aigué non Le glaucome par fermeture de
diabétique, de néovaisseaux compliquée. l’angle survient plutôt lorsque la
prérétiniens (rétinopathie [348] chambre antérieure est peu
proliférative) qui peuvent :C profonde : c’est le cas dans les
saigner (hémorragie Les corticoïdes locaux, en globes courts (hypermétrope),
intravitréenne), de diminuant la réaction immunitaire mais ce n’est pas du tout le cas
néovaisseaux dans l’angle au cours d’une kératite dans les globes longs
iridocornéen (glaucome herpétique, peuvent entraîner (myopes).
néovasculaire) ou sur l’iris une aggravation brutale des [356]
(rubéose de l’iris). lésions: ils sont formellement :A
[343] contre-indiqués en cas de En cas d’exophtalmie maligne,
:BE kératite superficielle. la protusion du globe oculaire
L’occlusion de l’artère centrale [349] est telle que les paupières ne
de la rétine entraîne un oedème : C peuvent plus recouvrir la
rétinien ischémique. La macula La pupille est en myosis au cours cornée. Ceci entraîne un ulcère
apparaît rouge cerise, car la d’une iridocylite aiguê. de la cornée par sécheresse.
rétine à ce niveau est très [350] [357]
mince : elle n’est donc pas :E :ABCD
oedémateuse, et on peut voir elle n’est pas douloureuse car Il n’y a pas ou peu d’amblyopie,
par transparence la choroïde elle n’est pas inflammatoire. l’attitude “vicieuse” de la tête
qui est normalement permettant au patient de
vascularisée. [351] développer une vision
[344] :C binoculaire.
:DE Ce test explore le fonctionnement [358]
Seules l’hémorragie maculaire des muscles oculo-moteurs :D
et la neuropathie optique au externes; il est donc indiqué en La lueur pupillaire est grise en
cours de la SEP entraînent un cas de diplopie pour savoir quel raison de l’opacité
scotome purement central. muscle est responsable de la cristallinienne. Il n’y a pas de
[345] vision double. phosphènes (signe de traction
:ABCDE [352] sur la rétine) ni de rougeur. Elle
- L’image se forme en avant de : B est en général bilatérale, plus
la rétine, car le globe est plus Cette question est ambiguê. ou moins symétrique.
long que la normale. Sagit-il de la cause la plus [359]
- Il survient plus fréquemment fréquente (dans ce cas, il s’agit :ABCE
un décollement de rétine chez du diabète)? Ou bien s’agit-il de Une neuropathie optique
le myope que chez le non la maladie qui entraîne le plus toxique entraîne une baisse
20
d’acuité visuelle progressive. :CD provoquer un strabisme
[360] - La paralysie de la latéralité est convergent (réflexe
:D une paralysie de fonction, accommodation -
Question discutable. Le champ conjuguée des deux yeux. convergence). La presbytie
visuel n’est en effet pas du tout - Chez l’enfant, l’oeil convergent nécessite le port de verres
indispensable au diagnostic de est ‘neutralisé” par le cerveau, et correcteurs uniquement pour la
tumeur intra-sellaire. Il est il n’y a donc pas de diplopie. vision de près.
simplement normal à ce stade - L’HIC peut entraîner une [373]
de lésion hypophysaire, il est paralysie du VI. :C
altéré en cas d’extension supra- - Un traumatisme orbitaire de C’est la définition de
sellaire, avec compression du l’angle supéro-interne peut l’amblyopie.
chiasma. entraîner une fracture du toit ou [374]
de la :ABCDE
[361] paroi interne, avec incarcération Le symblépharon est la
:B musculaire et diplopie. cicatrisation excessive” de la
Au niveau de la pupille (zone - Une paralysie intrinsèque atteint conjontive après une brûlure,
d’émergence des fibres la pupille, pas loculo-motricité avec synéchies des
optiques qui forment le nerf extrinsèque. conjonctives bulbaires et
optique), il ny a pas de [367] palpétrales. Ces synéchies
photorécepteurs. Il existe donc :A limitent les mouvements du
une scotome physiologique, Le test de Lancaster explore le globe, entraînent une
bilatéral et symétrique, et non fonctionnement des muscles néovascularisation cicatricielle
perçu. oculomoteurs. cornéenne (trichiasis) par
[362] [368] sécheresse et par frottement
:D :ABCE des cils sur la cornée, ou par
Le syndrome de Parinaud La pupille est en demi-mydriase éversion de la paupière.
associe une paralysie aréflexique au cours du [375]
oculomotrice de la verticalité et glaucome aigu par fermeture de :CDE
de la l’angle. Les artères grêles et les signes
convergence. Il traduit une [369] du croisement dont des signes
atteinte des voies centrales de :C de rétinopathie athéromateuse
l’oculomotricité. Il existe un oedème rétinien et hypertensive.
[363] ischémique, avec une macula [376]
:ACD rouge cerise (il y a moins :BCD
Lorsque la conjonctivite ne se d’oedème au niveau de la - La rétinopathie peut
complique pas de kératite, ii n’y macula, et on peut voir la rougeur compliquer un diabète non
a ni douleur ni cercle choroïdienne normale par insulinodépendant, et même
périkératique. transparence). être découverte
[364] [370] en même temps que le diabète.
:CE :BCD - Les troubles visuels sont
Il faut suspecter et rechercher La dégénérescence tardifs, ce qui explique
un corps étranger intra-oculaire pavimenteuse et Ihyperplasie de l’évolution prolongée de la
qui peut être radio-opaque l’épithélium pigmentaire ne sont maladie avant de
(visible en radio) ou jamais responsables d’un retentir sur la fonction
radiotransparent (tel que le décollement de rétine. maculaire.
verre, visible en échographie). [377]
[365] [371] :ABC
:BD :BDE Le tonus oculaire est normal, et
La leucocorie (=pupille blanche) Au cours d’une cataracte la il n’y a pas de baisse d’acuité
peut être découverte par les baisse d’acuité visuelle est visuelle dans une conjonctivite
parents, de même que le progressive. Il n’y a ni rougeur ni non compliquée de kératite.
strabisme , conséquence de douleur oculaire. [378]
l’amblyopie provoquée par la [372]
cataracte. :ACD Sans commentaire
[366] C’est l’hypermétropie qui peut [379]
21
:ABCE Le lupus, l’hypovolémie et le la chambre antérieure.
Il n’y a pas d’hémorragie diabète sont rarement [396]
réinienne, à la différence des directement en cause dans :AE
occlusions de la veine centrale l’ischémie aiguê du nerf optique. Le collyre corticoïde peut
de la rétine. [388] entraîner une hypertonie
[380] :C oculaire, et une fragilisation de
:BCDE La cataracte sénile nucléaire l’épithélium cornéen.
Le myope non corrigé ne peut s’accompagne d’une myopisation [397]
voir de loin qu’en “pinçant” les (par gonflement du noyau du :BC
paupières, de façon à faire une cristallin) : le patient peut lire La choroïdite aiguê est une
fente sténopéique qui améliore sans lunettes éventuellement. inflammation de la choroïde, qui
un peu sa vision de loin. [389] est située entre l’épithélium
:C pigmentaire et la sclère. Elle est
[381] L’exophtalmie au cours de la en général indolore.
:CDE maladie de Basedow [398]
Dans la myopie axile, l’oeil est s’accompagne d’une :C
trop long, et la vision de près hypertrophie L’ischémie secondaire à
est bonne sans correction. musculaire au scanner. l’occlusion de la veine centrale
[382] [390] peut aboutir à la constitution
:D :C dun glaucome néo-vasculaire
Il n’y a pas de photorécepteurs La pupille est en mydriase au par prolifération néo-vasculaire
au niveau de la papille : il existe cours du glaucome aigu, et en dans l’angle irido-cornéen.
donc un scotome bilatéral et myosis au cours de luvéite [399]
symétrique dans le champ antérieure aigué. :A
visuel normal. [391] Le décollement de rétine
[383] :D correspond à un clivage entre
:E La kératite herpétique peut l’épithélium pigmentaire et
Le signe du croisement entraîner une baisse de l’acuité toutes les couches de la rétine.
artérioveineux traduit une visuelle en cas d’atteinte [400]
rigidité vasculaire. Elle est centrale, mais pas une cécité :ABCDE
observée en cas d’athérome et monoculaire. L’uvéite est une inflammation
d’hypertension artérielle intra-oculaire qui peut aussi
prolongée. [392] s’accompagner d’une rougeur
[384] oculaire.
:E QUESTION ANNULEE. [401]
C’est l’aspect clinique typique [393] :C
de l’occlusion de l’artère :ABCDE Lamiodarone s’accompagne
centrale de la rétine. La sidérose secondaire à un d’un dépôt cornéen constant et
[385] corps étranger intra-oculaire en général asymptomatique,
:D métallique comporte toutes les réversible à l’arrêt du
Question mal formulée. La propositions. traitement.
presbytie est “par définition” la [394] [402]
perte du pouvoir :ACD :AD
d’accommodation. L’ischémie rétinienne secondaire Les phosphènes traduisent
[386] à l’occlusion veineuse peut l’existence de tractions du vitré
:ABC entraîner la prolifération de sur la rétine. L’amputation du
Le glaucome chronique à angle néovaisseaux rétiniens ou dans champ visuel traduit le territoire
ouvert associe : atteinte du l’angle irido-cornéen, qui peuvent de rétine décollée, non
champ visuel, excavation de la saigner dans le vitré. fonctionnelle.
papille, hypertonie oculaire. [395]
Il n’entraîne ni douleur, ni :CDE [403]
rougeur. La baisse d’acuité La prolifération néo-vasculaire :BD
visuelle est progressive. peut entraîner dans le vitré une Pour solidariser la rétine à
[387] hémorragie ou un décollement de l’épithélium pigmentaire, on
:AC rétine, ou bien un hyphéma dans utilise une cryo-application, puis
22
une indentation localisée au hémorragies en flammèches,
niveau de la déchirure. QUESTION ANNULEE. ou pré-rétiniennes. Question
[404] difficile et à la limite du
:BDE [414] programme.
L’oeil est hypotone au cours :ACE [423]
d’une plaie perforante, et le Laccomodation s’accompagne :B
cristallin peut parfaitement d’une convergence et d’un La fluorescéine s’accumule
rester en place. myosis. dans les ulcérations
[405] [415] épithéliales, et sont alors dites
:BCDE :ABCD fluo “+“.
Lorsque la rétine est décollée, Il n’y a habituellement pas de [424]
seule la chirurgie peut modification de la pupille au :AB
permettre de réappliquer la cours d’une lésion de répithélium Une amblyopie fonctionnelle ne
rétine. cornéen isolée. peut s’installer que pendant les
[406] [416] premières années de la vie
:ACD :CE (cataracte congénitale). La
Sans commentaire Les lésions vasculaires sont cataracte sénile est presque
[407] réductibles, et éventuellement toujours traitée
:C pulsatiles en cas de lésion chirurgicalement avec la mise
Le myosis empêche la artérioveineuse. en place d’un implant
survenue d’une crise de [417] cristallinien intra-oculaire.
glaucome aigu, en empêchant :BC
la fermeture de l’angle irido- Par définition. [425]
cornéen. [418] :AC
[408] :C L’ulcère denditrique est typique
:C Liridocyclite, ou uvéite antérieure de rherpès, surtout lorsque
La paralysie du VI entraîne une aiguê, est la manifestation l’épithélium présente des zones
diplopie horizontale homonyme, oculaire rencontrée au cours de soulevées aux bords de
par atteinte isolée du muscle la S.P.A. l’ulcération.
droit externe. [419] [426]
[409] :B :AD
:D La métamorphopsie, ou vision L’aphakie (absence de
C’est l’ischémie qui stimule déformée des objets, fait partie cristallin) constitue un terrain
l’apparition de néo-vaisseaux du syndrome maculaire (avec la favorisant la survenue d’un
prérétiniens, par sécrétion de baisse d’acuité visuelle et la décollement de rétine. Le
facteurs vasoprolifératifs. micropsie). décollement est plus grave
[410] [420] lorsque la macula est soulevée,
:AD :C car il entraîne alors une baisse
Les mydriatiques préviennent La perception de corps flottants d’acuité visuelle qui peut être
l’apparition de synéchies irido- dans le vitré est le symptôme incomplètement réversible.
cristalliniennes. Les corticoïdes habituel traduisant rapparition [427]
locaux diminuent la réaction d’un décollement postérieur du :AD
inflammatoire intra-oculaire. vitré. - Le punctum proximum
[411] [421] correspond au point le plus
:ABCD :C rapproché que l’oeil peut voir
La périmétrie statique se relève Les hémorragies et l’oedème de nettement
sur un écran plat. La périmétrie stase font évoquer le diagnostic avec un maximum
dynamique se relève sur une d’occlusion de la veine centrale d’accomodation.
coupole de Goldmann. de la rétine. - La presbytie correspond à la
[412] [422] perte progressive de l’amplitude
:BDE :B d’accomodation.
L’atteinte du III entraîne une Si cet aspect est le plus [428]
atteinte de l’adduction. La évocateur, on peut aussi :DE
mydriase est aréactive. observer un oedème papillaire, La conjonctivite aiguê entraîne
[413] des une rougeur diffuse, sans
23
douleur ni baisse d’acuité [435] ni
visuelle. La dacryocystite aiguê :C hypertonie, ni mydriase
entraîne ni douleur oculaire, ni Par atteinte du faisceau (glaucome aigù). Il n’y a pas de
baisse d’acuité visuelle. maculaire. macula rouge cerise (OACR).
L’hémorragie intra-oculaire [436] [445]
entraîne une baisse d’acuité :B :D
visuelle isolée. Sinon, elle peut entraîner la Les phosphènes traduisent
[429] survenue dune crise de l’existence de traction du vitré
:AB glaucome aigû par fermeture de sur la rétine, Ils peuvent révéler
Il n’y a pas de déficit pupillaire rangle. la présence dune déchirure
(réflexe photomoteur normal), [437] rétinienne.
mais il existe une baisse :D
d’acuité visuelle au cours de la La pupille est en mydriase [446]
N.O.R.B. avec scotome centro- aréflexique. :ACDE
coecal. [438] La suspicion d’un méningocèle
[430] :BCD contre-indique formellement la
:AC Les causes doivent être ponction-biopsie (++).
Il n’y a ni douleur, ni recherchées par une mesure de [1]
hémorragie, ni déchirure la vitesse de sédimentation, et :A
rétinienne au cours de par un écho-doppler des Il s’agit ici d’associer baisse
l’occlusion du tronc de l’artère vaisseaux du cou. d’acuité visuelle et rougeur
centrale de la rétine. [439] oculaire : il faut évoquer le
[431] glaucome aigu par fermeture de
:ABCE Sans commentaire. l’angle, l’uvéite antérieure et la
Les corticoïdes locaux peuvent [440] kératite superficielle.
aggraver un ulcère herpétique, :ADE [2]
jusqu’à la perforation. Lorsqu’ils La presbytie entraîne une baisse :D
sont employés en traitement d’acuité visuelle de près. La L’humeur aqueuse est sécrétée
prolongé, ils peuvent entraîner cataracte en cupule postérieure normalement, mais l’excrétion
une cataracte ou un glaucome. entraîne surtout une baisse est diminuée en raison d’une
[432] d’acuité visuelle de loin. fermeture de l’angle
:DE [441] iridocornéen, qui survient sur
La myopie forte est souvent :BCD une prédisposition anatomique :
héréditaire. Elle débute Lhypermétropie nentraîne en l’angle iridocornéen étroit avec
précocement, dans l’enfance, et général ni douleur ni rougeur chambre antérieure peu
s’aggrave progressivement (à la oculaire. profonde.
différence de l’hypermétropie ou [442] [3]
de l’astigmatisme, présents dès :B :C
la naissance, et qui peuvent Le botulisme peut saccompagner Au cours de la crise de
donc être recherchée par de signes oculaires: paralysie de glaucome aigu par fermeture de
skiascopie à l’âge préscolaire). l’accomodation, diplopie, l’angle, la pupille est en
[433] strabisme, ophtalmoplégie demimydriase aréflexive.
:ABC complète. [4]
La maladie de Basedow peut [443] :C
s’accompagner de myosite, et :E Le traitement local repose sur
lorsque l’exophtalmie est très La cataracte entraîne une vision la prescription de myotiques
importante, d’une kératite brouillée dapparition progressive, (par exemple pilocarpine) dès
d’exposition ou d’une avec éblouissements (secondaire que la pression intraoculaire
compression du nerf optique. à la diffraction de la lumière dans commence à baisser, de façon
[434] la opacité cristallinienne). à favoriser la réouverture de
:C [444] l’angle iridocornéen.
La déchirure de la rétine est la :D [5]
lésion élémentaire pouvant Toute OVCR entraîne des :D
entraîner la survenue d’un hémorragies rétiniennes Si le lien de causalité entre la
décollement de rétine. disséminées, Il n’y a ni douleur, prise de dérivés nitrés et le
24
déclenchement d’une crise de délai continuer à s’étendre et multiloculaire concomitante.
glaucome aigu est difficile à dépasser le barrage. L’hypergammaglobulinorachie
établir, réthambutol n’intervient [11] oligoclonale à électrophérèse
pas du tout sur la dilatation :B des protéines du liquide
pupillaire, il peut par contre être Le terme de névrite optique céphalorachidien est évocatrice
à l’origine d’une neuropathie rétrobulbaire désignait du diagnostic.
optique toxique. classiquement une atteinte du [16]
[6] tronc du nerf optique (où se :D
:AC trouve le faisceau papillo- L’intoxication alcoolo-tabagique
Les céphalées et les halos maculaire) localisée ou totale, et la neuropathie carentielle
colorés évoquent le diagnostic dans sa portion orbitaire, c’est-à- entraînent une neuropathie
d’hypertonie oculaire ; la dire en arrière de la lame criblée optique bilatérale. La
photophobie, signe non (en avant de la lame criblée se neuropathie optique de Leber
spécifique, peut évoquer les trouve la tête du nerf optique, ou peut être unilatérale au début,
diagnostics de kératite, duvéite. pupille). mais sans antécédents
[7] [12] neurologiques. L’arachnoïdite
:A :B optochiasmatique survient
Attention, la question concerne L’oblitération de l’artère centrale après une méningite, un
les signes appartenant au de la rétine et l’oedème papillaire traumatisme crânien grave ou
décollement de la rétine; de stase s’accompagnent dune une intervention
l’aréflexie pupillaire, la rougeur modification du fond d’oeil. Le neurochirurgicale.
oculaire, l’hypertonie et les glaucome aigu s’accompagne [17]
douleurs oculaires évoquent le d’une augmentation du tonus :BD
diagnostic de crise de glaucome oculaire. La cataracte ne survient Ce traitement permet d’espérer
aigu par fermeture de l’angle. pas aussi rapidement, en dehors (sans aucune certitude)
[8] d’un contexte traumatique. diminuer la durée de la
:AC [13] poussée inflammatoire.
La myopie et laphakie :E [18]
s’accompagnent de En l’absence de troubles des :C
modifications de la périphérie milieux (cataracte, hémorragie L’hypermétropie peut
rétinienne et du vitré qui intra-vitréenne) et d’anomalies du s’accompagner d’une chambre
peuvent être à l’origine d’un fond d’oeil (rétine, pupille), seuls antérieure peu profonde, d’un
décollement de la rétine. les potentiels évoqués visuels angle iridocornéen étroit, qui
[9] permettent d’affirmer l’existence prédisposent à la survenue d’un
:ABE d’une pathologie sur les voies glaucome aigu par fermeture de
Le laser permet de faire un optiques. l’angle.
barrage autour des zones de [14]
rétine fragile qui prédisposent à :D [19]
la survenue d’un décollement Les déficits en secteur :ABDE
de la rétine. La (quadranopsie et hémianopsie) Au contraire, la chambre est
dégénérescence pavimenteuse font rechercher un pathologie au très peu profonde.
et les exsudats cotonneux ne niveau du chiasma ou [20]
constituent pas des zones de rétrochiasmasmatique. :BE
rétine fragile et donc ne L’élargissement de la tache Les antispasmodiques et les
nécessitent aucun traitement aveugle évoque un oedème antidépresseurs peuvent
particulier. papillaire. Le déficit arciforme posséder un effet
évoque le retentissement sur les anticholinergique, à rorigine
[10] fibres optiques de la papille d’un dune demi-mydriase et donc
:ABCE glaucome chronique. dune crise de glaucome aigu.
Le barrage au laser d’un [15] [21]
décollement de rétine est :CE :AE
insuffisant, car la cicatrice L’examen neurologique La pilocarpine et le glaucostat
solide du laser apparaissant en recherche les séquelles de sont des myotiques qui
10 à 15 jours minimum, le poussées antérieures, ou les permettent de lever le blocage
décollement peut pendant ce signes d’une atteinte pupillaire, et de rouvrir l’angle
25
iridocornéen. Lacétazolamide et 1985 dans la région lIe-deFrance cours de la sclérose en
le mannitol doivent être partie 2 cas clinique n°3!! plaques.
employés avec précaution, à [28] [37]
posologie réduite, en raison de :B :BCD
la légère insuffisance rénale. Sans commentaires. La baisse d’acuité visuelle peut
[22] être bilatérale en cas d’atteinte
:BD [29] du nerf optique controlatéral au
Le scotome négatif central peut :DE cours d’une poussée ultérieure.
traduire une pathologie de la L’examen de la vision des Le nystagmus et la diplopie
macula. Les douleurs du globe couleurs, comme l’acuité visuelle traduisent une atteinte des
oculaire et la rougeur ou les potentiels évoqués visuels nerfs crâniens ou des voies
conjontivale évoquent en permet d’explorer le nerf optique supra ou internucléaires.
premier le diagnostic de rétrobulbaire. [38]
glaucome aigu par fermeture de [30] :ABCD
l’angle. :D L’évolution peut se faire vers la
[23] Sans commentaires. récupération fonctionnelle totale
:AC [31] sans séquelle, ou bien vers
Le verre à gonioscopie permet :CE l’atrophie opaque, avec tous les
d’examiner l’angle iridocornéen. Sans commentaire. intermédiaires possibles.
L’appareil de Javel permet de [32] [39]
mesurer l’astigmatisme de la :BD :C
face antérieure de la cornée. Sans commentaire. Mais la proposition D est aussi
Lophtalmodynamomètre est [33] exacte, les voies lacrymales
utilisé pour mesurer la pression :A risquant d’être obstruées
de l’artère ophtalmique. L’adénome hypophysaire secondairement.
[24] entraîne une hémianopsie
:AC bitemporale ; l’intoxication à [40]
La dégénérescence myélinique, l’héroïne entraîne un myosis ; le :CE
la dégénérescence botulisme entraîne des paralysies Le lavage doit être immédiat, et
pavimenteuse et la choroïdose oculomotrices. Le glaucome prolongé plusieurs minutes,
myopique ne sont pas des chronique à angle ouvert entraîne pour favoriser rélimination du
zones de rétine fragile, et ne une baisse progressive de produit, et en limiter la
justifient donc pas un traitement l’acuité visuelle. pénétration dans le globe
prophylactique du décollement [34] oculaire. Ensuite le patient doit
de rétine par laser. :E être envoyé dans un centre
[25] La baisse d’acuité visuelle est spécialisé.
:B expliquée par une névrite optique [41]
Pour affirmer qu’il existe un rétrobulbaire (entre la lame :ABCDE
décollement de rétine de l’oeil criblée et le chiasma), et en L’importance des lésions varie
gauche, l’échographie particulier du faisceau pupille selon la concentration en base
bidimensionnelle permet de maculaire. du liquide.
préciser la position de la rétine, [35] [42]
alors que l’ophtalmoscope est :A :ABCDE
impossible en raison de L’hémianopsie bitemporale ou Tous ces gestes doivent être
l’hémorragie intravitréenne. binasale doit faire rechercher une pratiqués dès l’arrivée en
[26] lésion chiasmatique. service spécialisé.
:A L’hémianopsie latérale [43]
Le laser à argon est utilisé pour homonyme doit faire rechercher :ABCDE
réaliser un barrage autour des une lésion rétrochiasmatique. Les autres complications
zones de rétine fragile, et les [36] possibles sont le trichiasis,
isoler du reste de la rétine. :A l’ectropion, la kératite chronique
[27] Il n’y a pas d’atteinte anatomique et la taie cornéenne avec ou
:B (échographie) ou fonctionnelle de sans néovascularisation
Ce cas clinique a été posé de la rétine (électrorétinogramme, cornéenne.
façon parfaitement identique en angiographie fluoréscéinique) au [44]
26
:B champ visuel unilatéral chez une En l’absence de décollement de
L’association de douleur, d’une aphake (cataracte opérée) de 65 la rétine, un traitement par laser
baisse d’acuité visuelle et de ans doit faire rechercher un doit être entrepris en urgence
vomissements est évocatrice décollement de la rétine. pour prévenir l’apparition d’un
d’une crise de glaucome aigu [51] décollement de la rétine.
par fermeture de l’angle. :BCDE [58]
[45] Les antécédents personnels ou :D
:ACDE familiaux de glaucome nont Le laser n’est indiqué que pour
La prise de neuroleptique peut aucune incidence sur le risque de prévenir l’apparition du
déclencher la crise aigué sur un survenue dun décollement de la décollement. La
terrain prédisposant rétine. trabéculectomie est le
(hypermétropie), [52] traitement chirurgical du
éventuellement précédée de :DE glaucome chronique à angle
crises à minima spontanément Le décollement de rétine ouvert.
régressives s’accompagne d’une baisse du [59]
(perception de halos colorés et tonus oculaire, et de :B
douleurs oculaires nocturnes). modifications du vitré liées à L’accident ischémique cérébral
[46] raphakie, qui apparait dans le territoire sylvien
:BCE filamenteux. superficiel entraîne un déficit
Le chemosis (oedème de la [53] sensitif et moteur à
conjonctive) est évocateur :CE prédominance brachiale, une
d’une conjonctivite ou d’une Seule l’ophtalmoscope permet, aphasie, une hémianopsie
kératite. Le tyndall de la lorsque les milieux sont clairs latérale homonyme (par atteinte
chambre antérieure est (cornée, cristallin et vitré), des radiations optiques).
évocateur d’une uvéite d’affirmer le diagnostic de
antérieure aigué. décollement de la rétine. [60]
[47] [54] :A
:DE :C Si l’athérome de la carotide
La prise de la tension oculaire Les phosphènes (traduisant les interne est la cause la plus
(tonométrie) à l’aplanation a tractions du vitré sur la rétine) et fréquemment retrouvée,
remplacé la mesure de la les myodesopsies (par l’embolie d’origine cardiaque
tension oculaire au Schiotz décollement postérieur du vitré doit être recherchée en premier
(tonométrie à indentation). ou par hémorragie intravitréenne) en raison des conséquences
[48] doivent faire rechercher une thérapeutiques pour prévenir
:ADE déchirure avant que n’apparaisse les récidives à court terme.
L’atropine est formellement un décollement de la rétine. [61]
contre-indiquée. Le collyre bêta- [55] :E
bloquant (type Trimoptol®) ne :CD La question est directement liée
présente pas d’intérêt au cours Les facteurs de risque du à la précédente :
d’une crise aigué, en raison de décollement de rétine sont la l’échocardiogramme ainsi que
son délai d’action de plusieurs myopie, l’aphaquie, l’âge, les l’électrocardiogramme
heures. antécédents personnels ou permettent de rechercher une
[49] familiaux de décollement de la pathologie emboligène (trouble
:B rétine, les traumatismes du du rythme, infarctus avec
Liridectomie périphérique globe. thrombose murale) curable.
chirurgicale est réalisée après [56] [62]
normalisation de la tension :AB :A
oculaire. On pourrait aussi L’échographie est indiquée en Evident.
pratiquer une iridectomie cas de troubles des milieux [63]
périphérique au laser. normalement transparents :C
(cornée, cristallin, vitré). Seule la paralysie oculomotrice
[50] [57] entraîne une diplopie en vision
:C :B binoculaire, disparaissant en
L’éclair fixe (phosphène) La baisse d’acuité visuelle est vision monoculaire. La
associé à une amputation du liée au décollement de la macula. cataracte peut entraîner une
27
diplopie qui persiste en vision [69] pupillaire évoque des
monoculaire. :ABCE antécédents d’uvéite antérieure
[64] L’hypertension artérielle peut ; ici la pupille est en mydriase.
:BD entraîner une rétinopathie Le pannus cornéen est un
L’attitude vicieuse de la tête hypertensive ou une stade évolué du trachome
(tournée du côté du muscle artériosclérose rétinienne, mais oculaire.
paralysé) permet de diminuer la elle n’intervient pas directement [75]
diplopie ; l’occlusion d’un oeil dans la constitution de l’oedème :A
par un ptosis peut survenir par maculaire. Les radiographies standard de
paralysie du releveur de la [70] l’orbite sont nécessaires et
paupière supérieure. L’injection :AC suffisantes pour mettre en
périkératique, la douleur et la La vision des couleurs, le champ évidence un corps étranger
baisse d’acuité visuelle visuel et les potentiels évoqués intraoculaire métallique (donc
évoquent le diagnostic de visuels sont utilisés pour explorer radio-opaque).
glaucome aigu. une pathologie siégeant sur les [76]
[65] voies optiques rétrobulbaires. :C
:BD [71] Quelques mois après la
L’examen au verre rouge et le :C pénétration d’un corps étranger
test de Hess Lancaster étudient Au cours de l’angiographie à la métallique dans l’oeil apparait
l’oculomotricité; ils sont utiles fluorescéine apparaît une une altération des tissus
pour explorer une paralysie hyperfluorescence maculaire, oculaires par oxydation et
oculomotrice. traduisant la fuite du colorant à diffusion du fer : c’est la
[66] travers les parois vasculaires sidérose oculaire qui comprend
:BcD dans l’oedème maculaire. une atrophie (avec
La diplopie peut être croisée (en [72] pigmentation, hétérochromie)
cas de paralysie d’un muscle :A de l’iris, une cataracte, une
droit interne), homonyme (en Seule l’équilibration du diabète hypertonie, des anomalies à
cas de paralysie d’un muscle (régimes, hypoglycémiants oraux l’électrorétinogramme.
droit externe), ou verticale (en ou insuline) peut éviter [77]
cas de paralysie d’un muscle l’aggravation de la rétinopathie :BDE
droit supérieur ou inférieur). diabétique, et en particulier la Le niveau de l’acuité visuelle
[67] constitution d’un oedème actuel peut être limité par la
:E maculaire cystoïde avec baisse cataracte, et donc améliorable
Les verres prismatiques d’acuité visuelle. par la chirurgie. Mais la durée
permettent de supprimer la [73] de l’évolution conditionne
diplopie car le prisme entraîne :D l’importance de la sidérose
un déplacement de l’image du L’existence d’une cataracte oculaire (altération du champ
point de fixation en regard de la strictement unilatérale, chez un visuel liée à l’hypertonie et à la
position de déviation (la travailleur manuel (donc exposé toxicité rétinienne, visible à
puissance du prisme mesure au risque de projections de corps lélectrorétinogramme).
l’angle de la déviation). étrangers) jeune (35 ans) élimine
[68] les causes séniles (trop jeune) [78]
:C endocrinienne (atteinte :C
Les milieux oculaires sont bilatérale), congénitale (existant L’intervention consiste à
transparents (éliminant la dès la naissance) ; de même une extraire le corps étranger
cataracte et l’hémorragie du cataracte post-uvéitique est (éventuellement à l’électro-
vitré) et la tension oculaire est précédée de poussées d’uvéite aimant), puis à extraire la
normale (éliminant un glaucome antérieure (le patient n’a aucun cataracte, après avoir prévenu
chronique primitif). En labsence antécédent pathologique connu). le patient de la récupération
de toute prise médicamenteuse [74] probablement modeste après
pouvant entraîner une :CD l’opération.
neuropathie optique toxique, il La rubéole irienne évoque une [79]
s’agit ici d’une rétinopathie rétinopathie ischémique (par :BCD
diabétique débutante avec exemple diabétique) avec Les phosphènes et les
oedème maculaire bilatéral. néovascularisation. La sécclusion métamorphopsies sont
28
évocateurs d’un décollement de localisée autour de la cornée opaque.
rétine. Les sécrétions, le (cercle périkératique), qui [89]
larmoiement et le persiste après installation d’un :AD
blépharospasme (contraction collyre à la néosynéphrine Le droit externe est innervé par
réflexe des paupières par (vasoconstricteur qui fait le nerf moteur oculaire externe
irritation des nerfs ciliaires, disparaître une rougeur par (VI), le grand obiique est
branches du trijumeau), hyperhémie conjonctivale). innervé par le nerf pathétique
lorsqu’ils sont associés à des [85] (IV); le muscle orbiculaire des
douleurs, sont très évocateurs :ABE paupières est innervé par le
du diagnostic de kératite Les troubles de la vision des nerf facial (VII).
antérieure aiguê, sans préjuger couleurs peuvent accompagner [90]
de la cause. une neuropathie optique ou une :BE
[80] atteinte rétinienne. L’éméralopie Dans la paralysie complète du
:D (gêne en vision crépusculaire et III, la pupille en mydriase, non
c’est le cercle périkératique, lors du passage de lumière à réactive à l’excitation lumineuse
rencontré lors d’une kératite, l’obscurité) se rencontre dans la (directe ou consensuelle), et
d’une uvéite antérieure aiguê myopie, la rétinopathie non réactive à la convergence.
ou d’un glaucome aigu par pigmentaire. [91]
fermeture de l’angle. [86] :C
[81] :CDE L’innervation parasympathique
:A L’hypermétropie peut constituer de la pupille suit le trajet du III,
La fluorescéine s’accumule un facteur anatomique puis du rameau destiné au petit
dans la zone désépithélialisée. prédisposant à la survenue d’un oblique, qu’il quitte pour se
Le rose bengale est utilisé pour glaucome aigu par fermeture de terminer dans le ganglion
le diagnostic d’un syndrome sec l’angle, de même qu’une ciliaire ; ensuite les nerfs
(il se fixe sur les cellules intumescence (par plaie) du ciliaires courts donnent
épithéliales kératinisées, cristallin. Mais l’inflammation naissance aux filets nerveux
normalement absentes de la intra-oculaire peut entraîner des pour le corps ciliaire et l’iris.
surface de la cornée). troubles de résorption de [92]
[82] l’humeur aqueuse ; les synéchies :ADE
:C irido-cristalliniennes sur 3600 Dans la paralysie complète du
Les propositions de réponses peuvent entraîner un blocage III droit, la diplopie est
semblent peu cohérentes avec pupillaire avec hypertonie, enfin, maximale dans plusieurs
la question et l’observation, le patient peut être atteint d’un directions du regard (en bas, à
puisque le contexte traumatique glaucome chronique à angle gauche) ; elle est croisée,
est évident. ouvert préexistant à la poussée augmente dans le regard vers
[83] d’iridocyclite. le haut (par paralysie du droit
:ABD supérieur), diminue dans le
Les sécrétions mucopurulentes [87] regard vers la droite, et
évoquent le diagnostic de :AB disparaît à l’occlusion d’un oeil
conjonctivite bactérienne. Les La cataracte apparait après un an (ce n’est pas une diplopie
halos colorés évoquent une de traitement environ ; monoculaire).
hypertonie oculaire. Au cours l’hypertonie apparait après [93]
d’une iridocyclite (ou uvéite quelques mois de traitement. Les : A
antérieure), il existe un tyndall complications contre-indiquent Le test de Hess Lancaster
dans la chambre antérieure, donc l’emploi de collyre à base permet l’étude des
avec des précipités à la face de cortisone de façon prolongée. mouvements oculaires, en
postérieure de la cornée ; la [88] particulier lors des paralysies
pupille est en myosis, exposant :ABCDE oculomotrices. Le test de
au risque de synéchies Tous ces éléments se duction forcée, réalisé sous
pupillaires (synéchies rencontrent au cours de la anesthésie locale, recherche un
iridocristalliniennes). sidérose oculaire ; il faut alors mauvais relâchement
[84] pratiquer des radiographies de oculomoteur, par exemple par
:DE l’orbite, à la recherche d’un corps incarcération d’un muscle dans
c’est une rougeur ciliaire, étranger intraoculaire radio- une fracture du plancher de
29
l’orbite au cours d’un :ABCD l’observation si le choc est
traumatisme facial. La vision des couleurs peut être survenu au travail ou pas.
[94] perturbée par les opacités [108]
:B cristalliniennes. :D
Le syndrome de Weber associe [100] Seule la chirurgie peut espérer
une paralysie du côté de la :D guérir un décollement de rétine
lésion et une hémiplégie La récupération peut être constitué.
controlatérale. Le syndrome de médiocre en raison d’une [109]
Millard-Gubler associe une amblyopie. :A
paralysie faciale périphérique [101] Une déchirure de la rétine
du côté de la lésion et une :D expose à un risque majeur de
hémiplégie controlatérale. Le C’est le seul muscle innervé par décollement de la rétine de
syndrome de Parinaud associe le VI. l’oeil adelphe.
une paralysie de la verticalité du [102] [110]
regard et de la convergence :AC :C
avec des anomalies de la Lhétérophorie est une Par diminution de la profondeur
réflexivité pupillaire. Le insuffisance de convergence qui de la chambre antérieure.
syndrome de Foville associe peut se manifester par une [111]
une paralysie du VI et une diplopie lors quelle est :ABCDE
paralysie de la latéralité du décompensée. Tableau typique de glaucome
regard du côté de la lésion. Le [103] aigu par fermeture de l’angle.
syndrome de Bénédikt associe :BC [112]
une paralysie du III du côté de Le test le Lancaster permet :BE
la lésion, et, du côté opposé, l’étude des champs d’action des Les antipaludéens de synthèse
des tremblements, des muscles oculomoteurs. peuvent entraîner l’apparition
mouvements chroréo- [104] d’une rétinopathie.
athétosiques. :BDE [113]
[95] Lhémorragie du vitré n’entraîne :ACDE
:A pas de paralysie oculomotrice. La pression intra-oculaire est
Les hémorragies du pied du L’exophtalmie n’est pas une diminuée par l’injection de
pédoncule sont marquées par complication du diabète. Diamox® et de mannitol, puis la
un syndrome de Weber. [105] pupille est resserrée par
:C l’instillation de pilocarpine ou de
[96] Le glaucome néovasculaire est la Glaucostat® (fallait-il choisir
:B complication ultime de la une seule des deux
Le glaucome congénital rétinopathie diabétique propositions 7).
entraîne une photophobie et ischémique avec prolifération de [114]
une baisse d’acuité visuelle plus néo-vaisseaux et rubéose :C
précoces. irienne. Le lavage abondant à l’eau est
[97] [106] le seul geste à pratiquer, en
:ACE :BDE extrême urgence, et pendant 10
Lhérédité, les viroses (rubéole, Les phosphènes évoquent des à 15 minutes, avant le transfert
oreillon) et les médicaments tractions du vitré sur la rétine, en milieu spécialisé.
pris par la mère (cytotoxiques, mais pas obligatoirement un [115]
thalidomide) peuvent être à décollement. :B
l’origine d’une cataracte Lhypotonie nest pas un signe La diffusion de l’ammoniaque à
congénitale. fonctionnel, mais un signe travers la cornée dans le
[98] physique. Les métamorphopsies segment antérieur représente le
:AB et la baisse d’acuité visuelle danger principal (risque de
Lexamen du cristallin à la lampe traduisent le soulèvement de la cataracte, glaucome...).
à fente, et l’examen de la lueur macula. [116]
pupillaire, en ophtalmoscopie :ABDE
permettent daffirmer le [107] La cataracte peut apparaître
diagnostic. :ABD dans les heures ou les jours qui
[99] Il n’est pas précisé dans suivent une brûlure par une
30
base forte. hémorragies le long des abondant et prolongé à l’eau.
[117] vaisseaux. La forme [134]
:AD oedémateuse de I’OVCR peut se :ABCDE
Il faut éliminer tout reste d’agent compliquer d’oedème maculaire La brûlure des voies lacrymales
chimique pouvant entretenir le cystoïde. entraîne des sténoses
processus de brûlure. [127] cicatricielles. La brûlure
:AD conjonctivale
[118] Le champ visuel confirme entraîne la formation de
:C l’amputation bien limitée du cicatrices entre la conjonctive
La ponction lavage de la champ visuel. L’angiographie bulbaire et palpébrale
chambre antérieure permet rétinienne en fluorescence (symblépharon).
d’éliminer le toxique qui a déjà permet de localiser précisément La pénétration intra-oculaire du
pénétré dans le segment le site de l’occlusion artérielle. produit entraîne des lésions de
antérieur. [128] l’endothélium cornéen
[119] :A (oedème), de l’angle irido-
:AE La vitesse de sédimentation, si cornéen (glaucome) et du
Latropine produit une mydriase elle est très élevée, oriente vers cristallin (cataracte).
qui prévient les synéchies irido- le diagnostic de maladie de [135]
cristaliniennes. Les Horton. :ABCDE
antibiotiques préviennent une Les signes sont évocateurs
surinfection bactérienne. [129] d’une fracture de la paroi
[120] :ABCDE interne ou du plancher de
L’oblitération de l’artère centrale l’orbite, qui sont le plus souvent
QUESTION ANNULEE de la rétine peut résulter d’un atteints dans les contusions
[121] thrombose locale, d’une faciales.
:DE hyperviscosité sanguine, ou d’un [136]
Le blocage pupillaire entraîne la embol de nature variable :CE
fermeture de l’angle (cholestérol, calcaire, Il faut explorer l’orbite et les
iridocornéen, et l’hypertonie plaquette...). sinus voisins (opacité par
oculaire aiguê. [130] hemosinus secondaire à une
[122] :B fracture).
:C Question ambiguê, les [137]
La pupille est en demi fibrinolytiques n’ayant pas fait la :CDE
mydriase. preuve de leur intérêt dans La diplopie peut révéler une
[123] l’occlusion de l’artère centrale de incarcération musculaire dans
:C la rétine. le foyer de fracture. La
Latropine entretient la mydriase [131] limitation des mouvements est
; elle est donc formellement :C confirmée par le test de
contre-indiquée. Les bases provoquent des Lancaster (vision dans le
[124] brûlures prolongées et profondes regard latéral) et par le test de
:D des tissus oculaires, donc très duction forcée (résistance à la
Léthambutol peut entraîner une graves. traction active du muscle).
neuropathie optique. [132] L’incarcération est mise en
[125] :CE évidence avec les coupes
:B Le lavage doit être immédiat frontales d’un examen
Le territoire rétinien temporal (+++) et très abondant (+++), tomodensitométrique.
supérieur correspond à la zone avant tout transfert en centre [138]
nasale inférieure du champ spécialisé. Ceci conditionne de :B
visuel. façon déterminante le pronostic à Il faut simplement désincarcérer
[126] moyen terme. le muscle, et reformer le
:A [133] plancher orbitaire.
C’est l’occlusion de la veine :ABCDE
centrale de la rétine qui Les gestes sont réalisés à [139]
entraîne un oedème papillaire, l’arrivée en centre spécialisé, :ABCE
des hémorragies diffuses et des après avoir renouvelé le lavage Il peut persister une diplopie
31
par cicatrice musculaire (mouvement de l’iris) apparaît Laphaquie, la myopie, l’âge et
fibreuse. Il peut exister une après subluxation post- les antécédents de traumatisme
énophtalmie en cas traumatique du cristallin. constituent les facteurs
d’incarcération de la graisse [146] prédisposants du décollement.
orbitraire dans le foyer de :CD [155]
fracture. Les lésions nerveuses La mydriase entraîne le blocage :E
provoquées par la fracture pupillaire, qui lui-même provoque Léchographie permet
peuvent entraîner une une augmentation de pression d’examiner la rétine à travers
névralgie.du nerf sous orbitaire dans la chambre postérieure, qui un vitré opaque (hémorragie
et une anesthésie de l’aile du ferme l’angle irido-cornéen. intravitréenne).
nez par lésion d’une branche du [147] [156]
facial. :ABD :AB
[140] La pilocarpine prévient la C’est surtout le soulèvement de
:ABD survenue d’un glaucome aigu. Le la macula qui est responsable
Les sécrétions muco-purulentes collyre corticoïde peut entraîner de la baisse d’acuité visuelle.
font partie du tableau de un glaucome chronique à angle [157]
conjonctivite. Les halos colorés ouvert. :D
sont perçus lorsque la cornée [148] Lindentation et la cryo-
est oedémateuse (glaucome :ABC application sont les deux gestes
aigù par fermeture de l’angle). Il faut abaisser la pression intra- fréquemment associés pour
[141] oculaire, et lever le blocage traiter un décollement de rétine
:D pupillaire en mettant la pupille en simple.
C’est une rougeur ciliaire, myosis. [158]
diffuse mais prédominant autour :ABCE
de la cornée : c’est le cercle [149] La baisse d’acuité visuelle n’est
périkératique. :CDE pas particulièrement évocatrice
[142] La surveillance régulière de la de ce diagnostic.
:ABE pression intra-oculaire et le [159]
Les troubles de la vision des traitement par collyre bêta- :ABDE
couleurs où de la vision bloquant concerne le glaucome Lélectrorétinogramme est
nocturne (héméralopie) chronique à angle ouvert. important pour rechercher une
traduisent une atteinte [150] toxicité rétinienne (sidérose), à
rétinienne ou du nerf optique, :CD distance du traumatisme initial.
sans rapport avec l’iridocyclite. Limportance de la réaction
[143] dépend de la dilution de l’eau de [160]
:DE Javel. :ABDE
L’inflammation intra-oculaire [151] Il faut aussi fermer la porte
entraîne un dépôt dans l’angle :CE d’entrée par des points de
iridocornéen, qui ralentit Le lavage immédiat et prolongé suture.
l’élimination de l’humeur est capital avant le transfert en [161]
aqueuse. Elle peut aussi service spécialisé. :ABCD
entraîner des synéchies [152] La baisse d’acuité visuelle peut
iridocristalliniennes étendues, :ABCDE être secondaire à un
pouvant au maximum entraîner Les dégâts sont variables selon décollement de rétine, à une
un blocage pupillaire. la durée d’exposition, et la cataracte ou à une infection
[144] concentration du produit. (endophtalmie).
:AB [153] [162]
La corticothérapie prolongée :ABCDE :B
par voie locale peut entraîner Il faut lutter contre l’ischémie et la Le champ visuel nasal inférieur
une cataracte et un glaucome nécrose tissulaire en lavant à correspond à la rétine
unilatéraux (++). nouveau abondamment, puis en temporale supérieure.
[145] traîtant par vaso-dilatateurs, [163]
:BCE antibiotiques et Atropine. :A
L’hyphéma apparaît après un [154] C’est l’occlusion de la veine
traumatisme. L’iridodonésis :CD centrale de la rétine qui peut se
32
compliquer d’oedème papillaire, traduire une surcharge en fer
doedème maculaire cystoïde, oxydé de l’iris. La séquelle de
d’hémorragies diffuses et le plaie perforante est très
long des vaisseaux. évocatrice du diagnostic de corps
[164] étranger intra-oculaire.
:D [174]
L’angiographie rétinienne en :AB
fluorescence permet de La radiographie et l’échographie
confirmer le diagnostic. peuvent permettre de visualiser
[165] le corps étranger. Le dosage du
:A fer dans l’humeur acqueuse et
La vitesse de sédimentation, si l’électrorétinogramme peuvent
elle est élevée, oriente vers une aussi aider à poser le diagnostic
origine inflammatoire (maladie de sidérose oculaire.
de Horton). [175]
[166] :C
:ABCDE La sidérose entraîne une
Tous ces mécanismes peuvent mydriase aréflexique. A ce stade,
être impliqués, séparément ou l’ablation du corps étranger est
en association, dans la souvent impuissante à stopper
survenue d’une occlusion de l’évolution.
l’artère centrale de la rétine. [176]
[167] :ADE
:D Le séjour prolongé d’un corps
Question ambiguê, car seuls les étranger dans l’oeil entraîne une
anticoagulants et les corticoïdes sidérose, avec baisse d’acuité
ont un intérêt en urgence. Ni les visuelle et altération de ERG
vasodilatateurs, ni les irréversible.
fibrinolytiques n’ont fait la [177]
preuve de leur efficacité. :C
[168] L’acuité visuelle est encore non
:D négligeable. li est donc tout-à-fait
Par définition. justifié d’intervenir pour retirer la
[169] cataracte et le corps étranger
:ACE intra-oculaire.
L’hétérophorie (insuffisance de [178]
convergence) décompensée
peut entraîner une diplopie. QUESTION ANNULEE
[170] [179]
:BC
Le test de Lancaster étudie le QUESTION ANNULEE
champ d’action des muscles [180]
oculo-moteurs.
QUESTION ANNULEE
[171] [181]
:BE
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE
[172]
:C [182]
La microangiopathie est la
manifestation rétinienne du QUESTION ANNULEE
diabète.
[173]
:CE
L’hétérochromie de riris peut
33
ORL

[1] Les métastases ganglionnaires pas responsables d’épistaxis.


:B des carcinomes de la cavité [11]
Classiquement l’angine de buccale (plancher, langue mobile, :D
Vincent est une angine lèvres) apparaissent dans les Une rhinorrhée purulente
unilatérale, ulcéro- premiers relais du drainage unilatérale chronique chez
membraneuse, due à lymphatique de cette région, l’enfant doit faire rechercher un
rassociation obligatoire de c’est-à- dire les ganglions sous- corps étranger de la fosse
spirilles et de bactéries maxillaires et sous-mentaux. Au nasale.
fusiformes. contraire un cancer de [12]
[2] l’amygdale (oropharynx) a moins :E
:C de probabilité de s’accompagner La conduction osseuse
Seule l’otospongiose est une d’adénopathie sous-maxillaire supérieure à la conduction
surdité de transmission par isolée (moins de 10%) en raison aérienne caractérise la surdité
fixation de la platine de rétrier du drainage lymphatique passant de transmission, alors que dans
dans la fenêtre ovale. Les d’abord par les ganglions le neurinome du VIII à la surdité
autres propositions concernent sousdigastriques. est perceptive, rétrocochléaire
des surdités de perception [7] (absence de recrutement).
cochléaires ou rétrocochléaires. :BC [13]
[3] A. Les radiographies de la :C
:B mastoïde sont de peu d’apport L’inertie des forces appliquées
Sur un terrain à risque de ici, montrant une mastoïde à la fenêtre ovale est
carcinome des V.A.D.S. cette éburnée ou non. augmentée du fait de
tuméfaction sous digastrique B. La paracentèse permet l’augmentation de la masse de
dure doit faire rechercher une d’aspirer l’exsudat séromuqueux. l’appareil de conduction lors
lésion primitive par C. Surtout l’examen du cavum des lésions de l’oreille
panendoscopie. L’otalgie doit s’assurer de l’absence de moyenne, ce qui entraîne une
réflexe est classique et évoque tumeur. Il est capital de stimulation plus importante de
une tumeur du sinus piriforme. rechercher une cause l’oreille interne. Cette théorie de
La drill biopsie et rexérèse d’obstruction de la trompe l’inertie explique en partie la
simple sont à proscrire car dEustache. latéralisation à l’oreille
présentant un risque de [8] pathologique en cas de surdité
dissémination carcinologique. :AD de transmission.
La cervicotomie exploratrice Ladénopathie cervicale évoque [14]
peut se faire dans un 2ème une métastase. :B
temps, après rendoscopie, si La paralysie périphérique est due En aucun cas dans le quadrant
aucune lésion primitive nest à l’atteinte du nerf dans la postéro supérieur.
mise en évidence. parotide. [15]
[4] [9] :ACD
:E :AD Dans 90 % des cas l’infection
La rhinorrhée unilatérale La rhinoscopie antérieure est monomicrobienne. La
purulente chez renfant évoque retrouve du pus au méat moyen. mastoïdite complique
en tout premier lieu un corps La radiographie incidence de actuellement
étranger méconnu. Blondeau montre une opacité du l’otite moyenne aiguê, mais
[5] sinus maxillaire. alors souvent sous forme
:D torpide.
Lotospongiose est une surdité [10] L’infection passe le plus
de transmission à tympan :C souvent par voie tubaire et est
normal. La déviation de cloison nasale et donc favorisée par une
[6] la polypose sont responsables rhinopharyngite.
:C d’obstruction, mais en soi ne sont L’infection par voie hématogène
1
est plus rare. diagnostic, après examen O.R.L. à une anémie, une hypoxie E.
[16] [22] Tout signe cochléovestibulaire
:AC :A unilatéral peut être révélateur
Le cancer du cavum se Cause banale chez le sujet d’un neurinome de l’acoustique.
rencontre en Afrique du nord et jeune. [30]
en Chine du sud; il s’agit [23] :A
souvent d’un carcinome :B 4. Otite séreuse.
indifférencié (U.N.C.T.) il est Le caractère saisonnier des [31]
très lymphophile et donne des symptômes, le caractère aqueux :D
métastases, cause de décès de la rhinorrhée sont en faveur Evoque surtout une atteinte
dans 20% des cas,.il est radio- d’une rhinite allergique. vestibulaire périphérique, c’est-
chimio sensible. La chirurgie se [24] à-dire du nerf vestibulaire ou du
pratique éventuellement sur des :C labyrinthe lui-même.
reliquats tumoraux à distance La polypose naso-sinusienne est Le vertige du syndrome
de la radiothérapie. Le sex-ratio souvent due à l’allergie de la vestibulaire central est très
est de 3 hommes pour 1 muqueuse, s’associe volontiers à souvent atypique, impression
femme. l’asthme et à l’hypersensibilité àvertigineuse plus que rotation
[17] l’aspirine. vraie des objets.
:BDE [25] [32]
L’embryopathie de la rubéole :A :B
entraîne des troubles de Les signes cutanés évoquent une Les chocs importants des
l’embryogenèse de l’oreille neurofibromatose de aryténoïdes l’un contre l’autre
moyenne et interne. L’ictère Recklingshausen comme entraînent d’un côté une
nucléaire avec dépôts massifs l’existence du neurinome. Le ulcération au niveau du
de bilirubine dans les centres neurinome du VIII est hautement processus vocal de l’aryténoïde
nerveux entraîne une surdité de suspect devant cette surdité. et de l’autre côté une
perception. Les aminosides [26] pachydermie réactionnelle.
sont connus par leur ototoxicité. :ABCD [33]
[18] La tomodensitométrie n’est pas :AB
:ACE systématique pour le bilan de Evident.
Sans commentaire. base. [34]
[27] :BcD
[19] :AD Une poussée infectieuse ou
:A Evident. inflammatoire révèle souvent le
Carcinome de l’amygdale et de [28] kyste. Le kyste du 3ème arc
la base de langue peuvent :ACD siège au bord antérieur du
entraîner des otalgies réflexes. B. Polype dont le point muscle sterno-cléido-
La proximité de l’articulation d’implantation est le plus souventmastoïdien.
temporomandibulaire explique dans le sinus maxillaire, pédiculé [35]
la possibilité d’otalgie. dans le cavum, entraînant :AB
[20] essentiellement une obstruction. Il s’agit d’une surdité de
:B transmission, donc avec Rinne
Un processus ostéitique lors [29] négatif, à tympan normal. La
dune otite chronique, une :AE bonne conduction osseuse est
fracture du rocher, peuvent B. Un vertige peut exister sans souvent caractéristique.
léser le nerf facial dans une de troubles auditifs. Leur existence [36]
ses portions. est en faveur d’un vertige :ABCD
[21] d’origine périphérique. A. Par obstruction de l’ostium
:B C. S’accompagne rarement d’une du sinus
L’absence de dyspnée, perte de connaissance. D. Infection par contiguïté
l’aggravation après la rentrée D. Peut être d’origine B. A toujours rechercher
scolaire orientent vers ce hypotensive, ou hypertensive, dû E. Survient chez le garçon aux
2
alentours de la puberté. Evident. d’où la nécessité d’un examen
[37] [46] extemporané permettant alors
:ABCD :E la pratique dune chirurgie
A. La paralysie faciale est un Il s’agit d’une surdité de respectant les règles
signe de malignité des tumeurs transmission à tympan normal. carcinologiques.
de la parotide. Dans le cas du [47] [56]
cylindrome (carcinome :ABE :BCDE
adénoïde cystique) la diffusion Evident. L’otospongiose touchant plus
périnerveuse et un mode [48] souvent la femme, s’aggrave au
d’extension de la tumeur. :C moment de la grossesse. Il
BCD. Connaissances La dysphonie est le signe d’appel existe souvent des antécédents
anatomiques. du cancer de la corde vocale. familiaux. Il s’agit d’une surdité
E. Syndrome sensitif L’extension ganglionnaire y est de transmission à tympan
concernant le trijumeau, sans exceptionnelle du fait de normal, une surdité de
atteinte motrice dans sa forme l’absence quasi-complète perception pure est possible
essentielle. d’espace lymphatique à ce mais très rare.
niveau. L’existence [57]
[38] d’adénopathie cervicale fait :ABCD
:AC suspecter une extension de La voix est mal articulée,
N’existe que dans le sexe voisinage. nasonnée du fait de l’inertie du
masculin, est révélé par voile du palais. Le trismus est
épistaxis et obstruction nasale [49] quasi- constant au stade de
avant robstruction tubaire. :BE phlegmon.
[39] Evident. [58]
:A [50] :AD
La maladie de Ménière est due :A Liée à un hydrops
à des perturbations des liquides Les tumeurs de la fosse endolymphatique, la maladie de
intra-labyrinthiques et ne postérieure se traduisent par des Ménière associe de manière
concerne donc pas le nerf signes neurologiques et paroxystique la triade : vertiges,
facial. dhypertension intracrânienne. surdité perceptive, acouphènes.
[40] [51] La surdité est cochléaire
:E :A unilatérale typiquement sur les
Lotospongiose est liée à une Une leucémie aiguê avec trouble fréquences graves au début de
néoformation osseuse localisée, de rhémostase peut être la maladie, évoluant ensuite
fixant la platine de l’étrier dans responsable d’une épistaxis. vers une courbe plate. Les
la fenêtre ovale. [52] acouphènes sont homolatéraux
[41] :D et constants, annoncent parfois
:A Les lésions dyskératosiques la crise rotatoire. Les vertiges
Connaissances. constituent rétat précancéreux le sont de type périphériques.
[42] plus incontestable.
:C [53] [59]
Cf: anatomie. :C :ACDE
[43] Lotodynie est synonyme A. L’épistaxis dite essentielle
:E d’otalgie. est liée à un saignement de la
Les autres propositions [54] tache vasculaire de la cloison.
concernent l’otite moyenne :B C. Le fibrome nasopharyngien
aigué. La dysphonie est le signe d’appel est une affection
[44] du cancer de la corde vocale. histologiquement bénigne,
:A [55] touchant le garçon et se
Evident. :C traduisant essentiellement par
[45] Ladénopathie cervicale peut une obstruction nasale et des
:C révéler une affection maligne épistaxis, parfois très
3
abondantes. mauvais pronostic. brusque. Il est fréquent dans la
D. Les hémopathies avec [65] neurofibromatose de
trouble de la crase sanguine :AC Recklingshausen où il peut être
peuvent être responsables AC. Si le cholestéatome est une bilatéral et associé à d’autres
d’épistaxis. E. Elles doivent cause classique de paralysie localisations. L’enregistrement
faire systématiquement faciale avec otorrhée, l’otite des potentiels évoqués auditifs
pratiquer une radiographie des tuberculeuse est actuellement est un examen de réalisation
sinus à la recherche dune exceptionnelle. simple, très important dans le
infection. D. La paralysie faciale et diagnostic des neurinomes du
[60] l’otorrhée ne figurent pas dans le VIII montrant un allongement
: B. D. E tableau de l’otospongiose. des latences. L’hypertension
Rufol® et pénicilline ne sont BE. Dans le zona auriculaire et la artérielle est au contraire
pas des antibiotiques connus paralysie faciale a frigore il n’y a tardive.
pour leur ototoxicité durant la pas d’otorrhée. [70]
grossesse. Par contre [66] :A
l’ototoxicité des aminosides est :ABCD Des déficiences scolaires
certaines et la Gentalline® Il s’agit d’otalgies réflexes, avec peuvent être imputables à une
passe la barrière placentaire. tympan normal, et dont la cause surdité. L’acquisition du
De même la rubéole et la est à distance de l’oreille. De par langage, au- delà d’une perte
toxoplasmose peuvent entraîner sa situation anatomique, la moyenne de 90 dB, est
une surdité perceptive canine supérieure n’entraîne pas impossible sans une éducation
congénitale. d’otalgie. Ce kyste est souvent spécialisée. Les surdités
[61] asymptomatique, de découverte congénitales peuvent être
:ABCDE radiologique. isolées.
Les rapports anatomiques de la [67] [71]
caisse du tympan expliquent :AB :C
ces possibles complications. Les autres propositions sont C. L’épiglottite aiguê touche le
L’abcès du cerveau peut se responsables de surdité de plus souvent l’enfant et
faire par contiguïté ou par voie perception cochléaire ou constitue une urgence
hématogène. rétrocochléaire. thérapeutique, relativement
[62] rare. Dans un contexte
:AD [68] d’hyperthermie la dyspnée
Evident. :AB laryngée est au premier plan,
C. Liée à une obstruction du Ces deux thérapeutiques entraînant un refus du
canal lacrymo-nasal, réalise un donnent des taux de survie décubitus évocateur. La
abcès du sac lacrymal. similaires et leurs indications sont dysphagie douloureuse est
[63] question d’école. La biopsie responsable d’une sialorrhée, la
:B exérèse est insuffisante voix est étouffée. Il s’agit d’une
Evident. carcinologiquement; à l’inverse la affection bactérienne
[64] laryngectomie totale est un geste (hémophilus influenzae). A. La
:B disproportionné. La laryngite sous-glottique,
A. Ce type de cancer est plus chimiothérapie et diagnostic différentiel, est plus
fréquent chez l’homme alcoolo- l’immunothérapie n’ont pas fait la fréquente, due à une infection
tabagique. preuve de leur efficacité dans virale, et peu dysphagiante.
C. Il s’agit le plus souvent cette indication. D. La laryngite striduleuse
d’épithélioma malpighien plus [69] ,bénigne, évoluant par accès
ou moins différencié. :A aigus, peut inaugurer une
D. Tente d’introduire une Le neurinome de l’acoustique est rougeole. E. Le stridor laryngé
confusion avec les cancers responsable dune surdité de est le plus souvent du à une
oesophagiens (syndrome de perception rétrocochléaire laryngomalacie.
PlummerVinson). (absence de recrutement) [72]
E. Il s’agit d’un cancer de progressive, parfois fluctuante ou : B
4
A. Explore les sinus ethmoïdaux volontaire caractérisent la voit pas à cet âge, le sinus
et sphénoïdaux mais explore paralysie faciale centrale. Au maxillaire se formant plus tard
mal les sinus maxillaires du fait contraire, dans la paralysie vers
des superpositions. faciale périphérique il y a atteinte 4 à 5 ans.
CDE. Sont des incidences du de l’ensemble des muscles de B. Impose ladénoïdectomie.
rocher. rhémiface homolatérale (territoire C. Entraîne une détresse
[73] facial supérieur et inférieur). respiratoire néonatale précoce.
:E L’occlusion palpébrale du côté D. La rhinorrhée purulente est
L’otospongiose est une surdité atteint est impossible, le globe unilatérale.
transmissionnelle à tympans oculaire se portant en haut (signe E. L’ethmoïdite donne un
normaux, due à une fixation de de Charles BelI). tableau différent associant à la
la platine de l’étrier dans la [79] rhinorrhée des signes orbitaires
fenêtre ovale. C’est une :B dans
affection d’installation Réponse évidente. un contexte dhyperthermie.
progressive, souvent bilatérale, [80]
plus fréquente chez la femme :B [85]
où elle évolue par poussées La maladie de Ménière, liée à un :AE
selon les épisodes de la vie hydrops endolymphatique, se D. Tente d’introduire une
génitale. caractérise par la triade confusion avec la douleur sous-
D. C’est la maladie de Ménière paroxystique orbitaire de la sinusite
qui est liée à une hypertension - vertiges maxillaire aiguê.
des liquides endolabyrinthiques. - acouphènes E. Le pus est issu du méat
[74] - surdité cochléaire. moyen.
:ABD [81] [86]
Sans commentaire. :C :BCE
[75] Le nystagmus traduisant une La dysphonie est le signe
:AC atteinte vestibulaire ne fait pas d’appel du cancer de la corde
Il n’y a pas d’anomalie partie du tableau de l’ethmoïdite vocale qui est en règle un
ossiculaire, mais une fixation de aiguê. carcinome épidermoïde.
la platine de l’étrier dans la [82] L’étage glottique est caractérisé
fenêtre ovale, ce qui explique :D par l’absence quasi-complète
l’absence de réflexe stapédien. Lépiglottite aiguê, se traduit par d’espace lymphatique rendant
une dyspnée laryngée obligeant compte de l’exceptionnel
[76] à la position assise, dans un envahissement ganglionnaire
:C contexte dhyperthermie franche, en cas de carcinome limité à la
Evident. associée à une dysphagie corde vocale.
[77] entraînant une sialorrhée. [87]
:CE Touchant plus souvent l’enfant :ABCD
A. Est en faveur d’un elle est due à une infection A. Par obstruction de la trompe
épanchement dans la caisse. bactérienne à Hémophilus dEustache entraînant des
BE. L’otospongiose est une influenzae. C’est une urgence troubles d’aération de l’oreille
surdité transmissionnelle à thérapeutique. moyenne. L’otite
tympan normal, génétiquement [83] séromuqueuse chez l’adulte
transmise. :D doit faire rechercher une
CD. Dû à une fixation de la Cette hypertrophie entraîne des tumeur du cavum. B. La Chine
platine de rétrier dans la fenêtre troubles de l’aération de l’oreille du sud est une zone à risque
ovale. moyenne en faisant obstacle au intermédiaire, et l’Europe
[78] niveau de l’orifice des trompes occidentale une zone à risque
:C dEustache dans le cavum. bas.
La prédominance sur le [84] C. Association étroite du cancer
territoire facial inférieur et la :B du nasopharynx et du virus
dissociation automatico- A. La sinusite maxillaire ne se Epstein-Barr.
5
D. Très lymphophile, le (9,10,11). B. Cas d’une dent de sagesse
drainage se faisant vers la E. Associé de manière étroite au inférieure, le nerf dentaire
partie supérieure des chaînes virus Epstein-Barr. inférieur étant une branche du
jugulaires et spinales. [90] trijumeau.
E. Il s’agit d’un facteur de risque :D C. Retentissant sur l’articulation
d’adénocarcinome de Evident. temporomandibulaire.
l’ethmoïde (maladie [91] [96]
professionnelle des travailleurs :C :CE
du bois). Le traitement antibiotique de La douleur à la palpation du
[88] choix devant l’angine est la tragus ou à la mobilisation du
:ACE pénicilline en raison de son pavillon est évocatrice d’une
A. Un trouble de la sécrétion activité sur le streptocoque bêta- otite externe.
lacrymale traduit une atteint hémolytique, responsable du L’évolution itérative ou
avant l’origine du grand nerf syndrome post-streptococcique. chronique peut aboutir à une
pétreux superficiel, au niveau Les macrolides sont à utiliser en sténose du conduit (ostéome
du ganglion géniculé ou en cas de contre-indication aux des plongeurs).
amont. pénicillines. [97]
B. C’est l’atteinte de la sécrétion :ACD
des glandes sous-maxillaires et [92] La douleur est typiquement
sub-lingualse qui doit être :C sous-orbitaire et non pas
recherchée, dépendant de Ce patient présente un terrain à occipitale.
l’intermédiaire de Wrisberg. risque de carcinome des L’ostium du sinus maxillaire se
C. L’abolition du réflexe V.A.D.S. et le premier examen à trouve à la partie supérieure de
stapédien traduit une atteinte pratiquer est une panendoscopie la paroi interne et s’ouvre dans
en amont de l’origine du nerf du à la recherche dune tumeur la fosse nasale au niveau du
muscle de l’étrier qui se fait en primitive. En cas de négativité de méat moyen.
dessous du ganglion géniculé. celle-ci on envisagera une La situation de cette ouverture
D. La zone sensitive est la zone cervicotomie exploratrice avec ne facilite pas le drainage
de Ramsay-Hunt. examen extemporané. spontané du sinus.
E. L’hémiagueusie des 2/3 [93] [98]
antérieurs de la langue du côté :C :AC
atteint traduit une lésion en A. C’est une pathologie du A. Affection rare à laquelle il
amont de l’origine la corde du garçon aux alentours de la faut penser en raison de
tympan. puberté. l’existence de foyers d’endémie
[89] B. Le traitement est l’ablation occasionnels en Europe. Il
:ABE chirurgicale après embolisation existe un enduit blanc-gris sur
A. 20% des cas se voient entre des pédicules nourriciers. les muqueuses.
15 et 30 ans. D. C’est une tumeur B. Le corps étranger du larynx
B. Très lymphophile, se histologiquement bénigne. responsable d’une dyspnée
drainant vers la partie E. Il est développé au niveau des aiguê.
supérieure des chaînes choanes. C. Le début peut être progressif
jugulaires et spinales. [94] suivant un état grippal.
C. Les zones à risque sont :C D. L’épiglottite entraîne une
surtout la Chine du sud et L’atteinte des nerfs crâniens dyspnée laryngée aiguê dans
l’Afrique du nord. évoque une extension tumorale à un contexte infectieux.
D. L’envahissement de la base la base du crâne. La surdité de E. Laryngite striduleuse évolue
du crâne entraîne d’abord une transmission chez l’adulte doit par crise de manière brutale,
atteinte des nerfs crâniens faire rechercher une tumeur cédant rapidement. Elle peut
passant par la fente obstruant la trompe dEustache. annoncer une rougeole.
sphénoïdale (3,4,5) et ceux [95] [99]
passant par le trou déchiré :ABCDE :ABCD
postérieur Otalgie par voie réflexe. AB. Peuvent entraîner des
6
otalgies par voie réflexe le intense. Le tableau infectieux est rétracté, devant faire
tympan est normal. marqué, il sagit d’une affection rechercher une tumeur du
bactérienne à l’inverse de la cavum.
[100] laryngite sousglottite d’origine le C. L’otospongiose est une
:BDE plus souvent virale et surdité typiquement de
Les oestroprogestatifs peuvent modérément fébrile. Le refus de transmission au début de
être responsables de surdité se coucher est un autre signe en l’évolution à tympan normal.
brusque perceptive par faveur de l’épiglottite. La position E. Le cholestéatome évolue
mécanisme vasculaire, parfois assise doit être respectée, sous dans le cadre d’une otite
réversible. peine de décompenser l’état chronique avec surdité de
Les autres médicaments respiratoire. transmission avant l’apparition
ototoxiques sont [104] de signes de labyrinthisation.
essentiellement le furosémide :E [108]
et les salicylés. Toute surdité de perception :AC
[101] unilatérale doit faire rechercher Il s’agit d’une maladie familiale,
:ABE un neurinome de l’acoustique. A. touchant plus fréquemment les
Due à un trouble de ventilation Lotospongiose est une surdité de femmes, transmissionnelle, à
de la caisse du tympan par la transmission, souvent bilatérale, tympan normal, liée à un
trompe d’Eustache, elle plus fréquente chez la femme, blocage de la platine de l’étrier
entraîne une hypoacousie de avec notion d’antécédents dans la fenêtre ovale par une
transmission qui peut être familiaux. ostéodystrophie localisée. Le
responsable d’un retard de B. La presbyacousie entraîne une traitement est chirurgical par
langage au même titre qu’une surdité de perception bilatérale. mise en place d’une prothèse
hypoacousie de perception. D. L’otite chronique entre l’enclume et la fenêtre
La courbe plate à cholestéatomateuse associe une ovale.
limpédancemétrie correspond à otorrhée et une hypoacousie de [109]
la diminution de la compliance transmission avant que :ACD
du tympan. n’apparaissent des signes de A. Typiquement nystagmus
[102] labyrinthisation. horizonto-rotatoire battant du
:BCD [105] côté opposé à la lésion.
A. Il sagit d’une surdité de :E B. Les pertes de connaissance
perception. La surdité toxique est une surdité sont rares dans le cadre de tel
C. Ces taches cutanées de perception bilatérale. vertige.
évoquent une neurofibromatose [106] c. Nausées et vomissements
de Recklingshausen, où le :C sont fréquents, signes
neurinome de racoustique est Une angine à monocytes évoque neurovégétatifs pouvant en
fréquent, pouvant être bilatéral. une mononucléose infectieuse où imposer pour une affection
BD. Signes vestibulaires liés à la prescription digestive.
ratteinte des nerfs vestibulaires dampicilline risque de déclencher D. Le déséquilibre se fait du
par le neurinome et pouvant l’apparition d’un rash cutané. côté de la lésion et est
être révélateurs. influencé par la position de la
[103] [107] tête. La suppression du
:ABCD :D contrôle visuel lors de la
Classiquement la voix est Toute surdité de perception marche en aveugle donne la
étouffée dans répiglottite par unilatérale doit faire rechercher marche en étoile. E. La
opposition à la voix rauque ou un neurinome de l’acoustique. A. dysmétrie est un signe
normale de la laryngite sous- La presbyacousie est une surdité cérébelleux.
glottique. La sialorrhée est un de perception bilatérale, [110]
bon signe en faveur de progressive, chez un sujet plus :BC
répiglottite devant une dyspnée ou moins âgé. C. Appartient au syndrome
laryngée. Elle est liée à la B. Responsable d’une surdité de vestibulaire périphérique.
dysphagie douloureuse et transmission avec tympan D. Evoque une atteinte
7
vestibulaire centrale, plus rare que l’atteinte des autres carcinome épidermoïde.
notamment par lésion nerfs crâniens, de la fente [119]
pédonculaire. sphénoïdale (3,4,5,6) ou du trou :ABDE
E. Une atteinte rétrocochléaire déchiré postérieur La pathologie de l’oreille
ne cadre bien évidemment pas (9,1O,11)traduisant un moyenne donne peu
avec un syndrome envahissement de la base du d’adénopathie. Le
cochléovestibulaire crâne. L’atteinte unilatérale de la cholestéatome par ostéolyse
endolabyrinthique. quasi-totalité des nerfs crâniens peut détruire l’os labyrinthique,
[111] réalise le syndrome de Garcin. lyser les osselets souvent la
:ACE C. Très Iymphophile se drainant branche descendante de
A. Le grand vertige rotatoire vers la partie supérieure des l’enclume. Le cholestéatome de
accompagné de signes chaînes jugulaires et spinales. D. la pars flaccida peut se
neurovégétatifs oriente vers le Très souvent un carcinome développer au cours d’une
caractère périphérique de indifférencié (U C.N T). E - Le atticite chronique ; la
l’atteinte vestibulaire, de même traitement est radiothérapeutique perforation est souvent
que le nystagmus horizonto- plus ou moins associé à la recouverte d’une croûte.
rotatoire. chimiothérapie. [120]
B. Est en faveur d’une atteinte [116] :BCE
vestibulaire centrale, au niveau :E BE. Pour diminuer le risque de
pédonculaire. A. La courbe d’intelligibilité est complication post-
C. Idem oriente vers une lésion décalée vers la droite, de forme streptococcique.
bulbaire. normale. [121]
E. La déviation des index se fait B. Ne peut provoquer de surdité :B
du même côté que la secousse supérieure à 60 dB A. Maladie autosomique
lente du nystagmus et que les C. Pas d’augmentation des dominante d’expression semi-
troubles de la statique et de la latences. tardive caractérisée par
marche réalisant un syndrome [117] l’existence d’angiomes au
harmonieux. :B niveau cutané et des
[112] Lors d’un catarrhe tubaire ou muqueuses nasales le plus
:CD d’une otite cholestéatomateuse le souvent et parfois au niveau
Evident. réflexe stapédien n’est pas aboli. des viscères.
[113] Le neurinome de l’acoustique et D. L’épistaxis peut y être une
:A la maladie de Ménière entraîne circonstance de découverte.
En dehors de complication il n’y des surdités de perception C. C’est une tumeur
a pas d’adénopathie cervicale. rétrocochléaires et cochléaires. histologiquement bénigne
La toux chronique est due au L’otospongiose est une surdité de touchant le garçon en période
jetage postérieur. transmission à tympan normal péripubertaire. B. C’est une
[114] avec abolition du réflexe histiocytose X se manifestant
:D stapédien par blocage de la par des pertes de substances
La névralgie faciale est une platine de l’étrier dans la fenêtre osseuses dues à des foyers
symptomatologie du nerf ovale. granulomateux pouvant se
trijumeau. La douleur est [118] localiser notamment à l’oreille
déclenchée par une même :D moyenne et à la mastoïde.
stimulation dans le même A. La présence d’adénopathies
territoire (trigger-zone) souvent est fréquente surtout s’il s’agit [122]
celui de V2, avec des périodes d’un carcinome malpighien peu :ABE
libres totalement indolores dans différencié. A. La douleur à la pression du
la névralgie essentielle. B. L’association radio-chirurgicale tragus ou à la traction du
donne de meilleurs résultats que pavillon est évocatrice.
[115] la chirurgie seule. B. C’est une otalgie réflexe.
:A D. Il s’agit d’une otalgie réflexe. C. Entraîne plutôt des signes
B. L’atteinte du 7 est beaucoup E. Il s’agit en majorité de orbitaires et une atteinte
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olfactive. penchée en avant, par la perceptive, endocochléaire. Au
D. Ces malformations ne sont pression en regard du sinus. début de la maladie, après la
pas douloureuses. E. Ouverture de l’ostium du sinus crise, les signes disparaissent.
E. L’atteinte inflammatoire du maxillaire. E. La sensation de plénitude de
tympan est douloureuse. [128] roreille se voit plutôt au moment
[123] :CD de la crise.
:BC CD. Signes de labyrinthisation. [133]
C. La latéralisation apparait AB. N’oriente pas vers une :BCD
avec un temps de latence après atteinte de l’oreille interne. AE. Entraînent une rhinorrhée
l’occlusion des yeux et se fait E. Son atteinte peut être purulente unilatérale, fétide en
du totalement indépendante de cas de sinusite maxillaire
coté du labyrinthe atteint. l’atteinte de l’oreille interne (cf: dorigine dentaire.
AD. Signe d’atteinte de la anatomie). B. Affection évoluant par accès
sensibilité proprioceptive. [129] s’accompagnant de troubles
E. Trouble cérébelleux. :AE vasosécrétoires: injection
[124] A. Définition traditionnelle. conjonctivale, larmoiement,
:ABCD C. Sont plutôt rares. rhinorrhée. Ces accès
Indirectement par réaction D. Il existe de multiples causes surviennent par périodes qui
inflammatoire ou directement de vertige en dehors de l’atteinte sont séparées par des
par son pouvoir d’ostéolyse, le du labyrinthe, hypertension intervalles libres de plusieurs
cholestéatome peut entraîner artérielle, atteinte oculaire... mois.
paralysie faciale, labyrinthite, E. Tout signe cochléo- D. Ecoulement de L.C.R. par
thrombophlébite du sinus vestibulaire peut révéler un une brèche au niveau de la
latéral. A. La méningite, neurinome de l’acoustique. fracture de la lame criblée.
complication possible, est le [134]
plus souvent pneumococcique. [130] :CE
Elle peut être le fait d’une :BD C. La mastication est un mode
contamination directe après AC. sont habituellement de déclenchement fréquent de
destruction osseuse ou par des bilatérales. cette névralgie, qui est
voies de passage (vaisseaux, E. souvent obstruction à bascule. unilatérale, dans le territoire
nerfs) plus rarement par le [131] d’une branche du trijumeau (le
labyrinthe. :ABCE plus souvent le nerf maxillaire
E. La tympanosclérose est une AB. Etat d’hypersensibilité non supérieur). La douleur est
séquelle d’otite moyenne spécifique de la muqueuse fulgurante.
chronique. nasale avec symptomatologie E. La douleur irradie volontiers
[125] non saisonnière. à l’oreille, est déclenchée par la
:E C. A ne pas prescrire dans cette pression de l’articulation
Evident. indication. ou.mobilisation de la
[126] E. C’est la “goutte au nez du mandibule.
:A vieillard” par rhinite sénile, [135]
Rhinorrhée claire avec un taux pouvant exister d’une manière :D
de glucose semblable à celui du générale sur un terrain débilité. A. Le traitement est médical au
L.C.R. L’aspect de la muqueuse peut moment des surinfections: il
[127] revêtir tous les aspects. peut être local, avec aspiration
:ABE [132] sous microscope de petits
A. Peut être variable ou :ACDE cholestéatomes facilement
permanente. Est liée àla rhinite La triade classique de la maladie accessibles. Sinon le traitement
accompagnant souvent la de Ménière associe : est chirurgical.
sinusite qu’elle doit faire acouphènes, surdité de B. L’otorrhée peut être
rechercher. perception, vertiges. inexistante ou bien au contraire
B. Souvent vivement Habituellement de manière abondante et fétide, caractère
augmentées par la position unilatérale. La surdité est de type évocateur.
9
C. Peut se compliquer de paroxystique associant vertiges, :BD
surdité de transmission par lysesurdité de perception, B. Surdité perceptive bilatérale.
ossiculaire, ou de surdité de acouphènes. A. Surdité de transmission à
perception par destruction de [139] tympan normal.
l’oreille interne. :ACD D. Atteinte cochléaire.
D. Caractère fondamental. Il BE. Doivent faire rechercher une E. Atteinte rétrocochléaire. La
s’agit d’une perforation autre cause de saignement. surdité d’oreille interne est
atteignant le cadre tympanal, [140] perceptive et cochléaire.
haute, c’est à-dire au niveau de :ABDE C. L’aplasie majeure entraîne
la parsflaccida ou de la région C. Le vertige n’explique pas la une surdité de transmission par
postéro-supérieure de la perte de connaissance. absence de conduit et
parstensa. A. Signes neurovégétatifs malformations ossiculaires.
E. Il peut survenir à tout âge. d’accompagnement. L’oreille interne est
[136] D. Par exemple dans la crise de généralement normale.
:C la maladie de Ménière.
ABD. Entraînent peu E. Dans la sclérose en plaques [145]
d’adénopathies cervicales. par exemple. :BC
E. souvent révélée par des [141] A. Réalise un accès
adénopathies cervicales. :BD dyspnéique aigu.
A C. Causes d’obstruction
L’otalgie réflexe est tardive. La [146]
symptomatologie naso- nasale, n’expliquant pas une :ABC
sinusienne n’est pas évocatrice épistaxis. Lotospongiose s’accompagne
de cette localisation. B. Tumeur histologiquement fréquemment de
C. Il s’agit de tumeur bénigne du garçon aux alentours bourdonnements. La bonne
lymphophile, le plus souvent de la puberté, implantée au conduction
carcinome indifférencié niveau choanal. osseuse est évocatrice. Elle
(U.C.N.T.). E. Angiomatose hémorragique réalise une surdité de
familiale, n’explique pas transmission à tympan normal.
[137] l’obstruction nasale. [147]
:ACDE [142] :AB
A. Signe un envahissement de :ACD A. Par traumatisme du tympan
la base du crâne. C’est une bradypnée inspiratoire ou par fracture du rocher par
B. Exceptionnellement avec tirage. Le cornage est un exemple.
révélatrice, en cas d’extension bruit inspiratoire traduisant un B. Caractérisée par des
oropharyngée importante. rétrécissement de la filière phlyctènes hémorragiques sur
C. Etant donné la lymphophilie laryngée. le tympan et le conduit.
de ces cancers, c’est la E - Signe bronchique. E. Tumeur vasculaire dont le
circonstance de découverte [143] saignement peut s’extérioriser
dans :ACE par le conduit auditif externe.
presque 50 % des cas. A. La zone à haut risque est la [148]
D. Otalgie réflexe ou par Chine du sud, l’afrique du nord :B
dysfonctionnement tubaire. étant une zone à risque Evident.
E. Epistaxis fréquentes et intermédiaire. [149]
récidivantes. B. Souvent carcinome :C
[138] indifférencié (U.C.N.T.). Le signe d’appel est
:DE C. Drainage vers la partie respiratoire.
B. Peut survenir à tout âge. supérieure des chaînes jugulaires Les autres affections
C. Le bourdonnement localisé à et spinales. concernent les cordes vocales.
l’oreille malade s’accentue D. Cause de décès dans 20% Le granulome post-intubation
souvent avant et pendant la des cas. siège au niveau du processus
crise vertigineuse. E. Radio et chimio-sensible. vocal de l’aryténoïde.
DE. Triade symptomatique [144] [150]
10
:E D. Contexte infectieux marqué. mise en place d’une prothèse
Un seul de ces signes, surtout [156] entre l’enclume et la fenêtre
chez l’enfant doit faire :ACE ovale.
rechercher un syndrome de La respiration buccale traduit une E. La courbe tympanométrique
pénétration. obstruction nasale bilatérale. est normale ; le réflexe
[151] [157] stapédien n’est pas retrouvé.
:C :BCD [162]
Ce refus doit être respecté, car A. La dysphonie peut exister :AC
le décubitus dorsal risque de lorsque I’hémilarynx est fixé, en AC. Est prise en charge en tant
décompenser l’état respiratoire. cas d’extension tumorale à que maladie professionnelle.
Les autres éléments cliniques l’endolarynx. B. L’action du tabac n’est pas
sont la dysphagie intense avec C. Ladénopathie cervicale prouvée et le tabac ne semble
sialorrhée, I’hyperthermie, la n’étonne pas, car il s’agit d’un pas être le facteur carcinogène
voix étouffée. cancer très lymphophile. D. responsable.
[152] L’otalgie par voie réflexe, avec D. Les épistaxis peuvent être
:B tympan normal, est hautement révélatrices mais sont plutôt
Evident. évocatrice de cette localisation récidivantes modérées
[153] devant l’association à une qu’abondantes.
:E dysphagie. E. Sont peu fréquentes.
Il s’agit de la tumeur bénigne de [158]
la parotide la plus fréquente, :ABD [163]
dénommée actuellement La mydriase paralytique signe :ABC
adénome pléiomorphe. La une complication orbitaire, de B. Par lyse des osselets ou par
dégénérescence est cependant même que la suppuration sa propre masse.
possible en cas d’évolution conjonctivale. C. Par luxation ossiculaire ou
prolongée. La tumeur est [159] hémotympan.
indolore, dure, pouvant :BCD DE. Surdité de perception
entraîner une gêne mécanique A. Les agents pathogènes bilatérale.
à la déglutition en cas responsables sont très variables, [164]
d’extension tumorale et très souvent l’infection est :ABCE
pharyngée. mixte. AB. Les troubles de coagulation
[154] AD. A toujours rechercher devant spontanés ou induits peuvent
:DE une sinusite unilatérale étant entraîner des épistaxis graves,
A. Entraîne une surdité de donné la contiguïté avec le difficiles à maîtriser.
perception. plancher du sinus (germes C. Tumeur histologiquement
B. Traduit une perception ou anaérobies). bénigne du garçon pouvant
une audition normale. E. N’est pas caractéristique, il entraîner des épistaxis très
C. Surdité de perception existe des sinusites aiguès. abondantes. Lexérèse est
rétrocochléaire. [160] chirurgicale après embolisation
:C des pédicules nourriciers. D.
[155] Cette rhinorrhée prouve Lépistaxis doit faire rechercher
:ABCD l’existence d’une brèche une autre cause.
A. La dysphagie est intense, ostéodurale associée à la E. Souvent épistaxis de grande
associée au trismus elle fracture de l’étage antérieur du abondance et postérieure.
nécessite souvent une crâne, le plus souvent au niveau [165]
alimentation de l’ethmoïde. :A
parentérale au début du [161] Lartère maxillaire interne donne
traitement. :AD rartère sphéno-palatine qui
B. C’est une otalgie par voie B. Il s’agit d’une surdité de participe à la vascularisation
réflexe, à tympan normal. transmission à tympan normal. des fosses nasales.
C. Le trismus manque C. Le traitement est chirurgical, D. Dépend du système
exceptionnellement à ce stade. au début de l’évolution, avec carotidien interne.
11
[166] B. La réinfection est plutôt liée à irradier vers l’oreille.
:C un processus de macération E. Ce kyste est
L’otite chronique favorisé par l’humidité qu’à une asymptomatique, de
cholestéatomateuse est une contamination par voie tubaire. découverte radiologique,.il est
otite dangereuse par son la conséquence d’un granulome
pouvoir ostéolytique et extensif. [172] péri-apical.
Lotorrhée fétide est en faveur :BC [176]
dun ostéite. A. Habituellement liée à un seul :ABCDE
[167] germe (90% des cas). La triade classique
:ABCE BC. La rhinopharyngite est le paroxystique associe vertiges,
D. Entraîne une surdité de facteur majeur de survenue des surdité de perception,
transmission. otites moyennes. La propagation acouphènes. Les
[168] se faisant par la trompe vomissements sont habituels
:AD d’Eustache, expliquant la au cours des crises,
AD. Par voie réflexe. fréquente bilatéralité. E. L’otite manifestations
B. Lexistence d’une otalgie est moyenne aiguê existe tout le long neurovégétatives. Le
un signe tardif et traduit souvent de l’année, un peu moins l’été. li nystagmus est horizonto-
une extension latérale. La n’y a pas véritablement de rotatoire.
symptomatologie de cette rythme saisonnier. [177]
localisation est pauvre, [173] :AC
longtemps limitée à une :C A. Il s’agit alors classiquement
sensation de corps étranger. Evident. d’un signe de malignité.
Les adénopathies sont souvent [174] BD. Paralysie aiguê.
révélatrices. : E. Son installation est brutale
[169] Réponse impossible, car il n’est primaire ou secondaire au
:ABCD pas précisé l’âge du sujet. Chez cours d’un traumatisme
A. C’est une surdité de l’adulte le traitement est d’abord crânien, liée
transmission à tympan normal. médical. Chez l’enfant l’ablation à une fracture du rocher.
B. Il existe une surdité de des végétations adénoïdes est à [178]
transmission avec un pratiquer en premier lieu. La mise : E
cholestéatome de la en place d’aérateurs Evident.
parsflaccida restant transtympaniques ne se discute [179]
occulte, sans perforation qu’au delà d’une perte de 20 dB. :CD
décelable. [175] D. C’est un des premiers signes
C. Surdité de perception :BCD d’appel.
rétrocochléaire. A. Evolue de manière peu E. Suspecté devant une
D. Traduisant un épanchement bruyante sur le plan algique. atélectasie localisée ou des
de sang dans la caisse du B. Par otalgie réflexe. troubles de ventilation itératifs
tympan. C. Due à l’inflammation autour de dans le même territoire.
Le tympan apparait bleu foncé, la couronne dentaire lors de la
s’accompagne d’une surdité de désinclusion. Dans le cas de la [180]
transmission. dent de sagesse inférieure cette :ABCDE
[170] péricoronarite peut être Evident.
:CE responsable de douleurs dans la [181]
Evident. 2ème rétromolaire irradiant vers :AE
[171] l’oreille (le nerf dentaire inférieur B. L’atteinte est bilatérale dans
:CD est une branche du nerf trijumeau 20% des cas.
A. Otorrhée au contraire et il existe des récurrences C. La surdité brusque est le
épaisse, fétide, traduisant une nerveuses vers l’oreille). plus souvent unilatérale. C’est
ostéite. D. Douleurs déclenchées par la une urgence thérapeutique.
D. Paralysie du 7. pression de l’articulation ou [182]
E. Abcès endocrâniens. l’ouverture de la bouche pouvant :BCD
12
A. Il n’y a pas d’élément travers la membrane contre on peut tout à fait
pouvant donner un adénome à thyrohyoïdienne, réalise une constater une immobilité de
ce niveau. tuméfaction latérale augmentant corde vocale par ankylose
C. Passant par le canal facial, à l’effort, à la toux. cricoaryténoïdienne ou par
pouvant nécessiter une [186] synéchie.
décompression en urgence. :BDE [188]
D. Paralysie faciale B. Il s’agit d’un cancer très :B
douloureuse avec éruption lymphophile où il n’est pas rare Toute dysphonie persistante
vésiculeuse dans la zone de que l’adénopathie cervicale soit chez un fumeur doit faire
Ramsay-Hunt. révélatrice. évoquer la possibilité d’un
E. Pathologie sensitive dans le D. La dysphagie est le signe clef, carcinome laryngé.
territoire d’une branche du associée à une otalgie réflexe C’est en effet l’endoscopie
trijumeau. elle est particulièrement laryngée avec biopsie qui
[183] évocatrice. permet de faire le diagnostic qui
:BE E. L’extension à l’espace est anatomo-pathologique.
B. Encore cause fréquente de paraglottique entraînant une Pour intéressant que soient les
surdité congénitale. immobilité de l’hémilarynx est en examens radiologiques ils
E. Les aminosides passent la effet fréquente. n’apportent aucune certitude
barrière placentaire et sont A. Par contre, les métastases diagnostique.
ototoxiques. pulmonaires sont loin d’être La proposition D essaie
[184] rares. Il s’agit du siège d’introduire une confusion avec
:C métastatique le plus fréquent des les carcinomes indifférenciés
La scintigraphie thyroïdienne cancers de l’hypopharynx. du nasopharynx.
est l’examen paraclinique C. L’atteinte de la bouche La cervicotomie n’a pas sa
essentiel à pratiquer car elle oesophagienne s’explique par la place ici.
permet de s’assurer qu’il ne contiguïté anatomique et aggrave [189]
s’agit pas de tissu thyroïdien notablement le pronostic vital et
ectopique ou dune tumeur de la fonctionnel (pharyngo- QUESTION ANNULEE
pyramide de Lalouette. Elle laryngectomie totale circulaire) [190]
précise la topographie de la :B
glande thyroïde. [187] Il faut éliminer un carcinome
L’échographie cervicale est un :BC nasopharyngé par un examen
examen intéressant pour vérifier La sténose laryngo-trachéale est du cavum, au besoin sous
l’existence anatomique de la une complication bien connue de anesthésie générale avec
thyroïde, l’échostructure et les l’intubation, même de courte biopsies éventuelles.
rapports du kyste. durée. Si leur révélation par Il s’agit d’un cancer lymphophile
Les autres examens n’ont pas insuffisance respiratoire se fait en touchant les sujets de moins de
d’intérêt ici. général dans les 10 jours suivant 25 ans dans 20% des cas (pour
[185] l’extubation, elle peut-être tardive les pays du Maghreb).
:C (20% se révèlent après 60 jours). L’otite séreuse est la
Le diagnostic que Ion évoque Au niveau du larynx les lésions conséquence de l’obstruction
est le kyste du tractus peuvent être glottiques ou sous- de l’orifice tubaire dans le
thyréoglosse, par ordre de glottiques, le plus souvent cavum.
fréquence des tuméfactions postérieures, liées au conflit Si le carcinome de l’oreille peut
cervicales médianes. sonde-muqueuse. se voir dans 20% des cas chez
Cependant il peut être confondu Latteinte trachéale est rarement le sujet de moins de 20 ans, le
avec un kyste dermoïde isolée. tableau est celui d’une otorrhée
athyroïdien, l’examen L’oedème laryngé serait de chronique sanguinolante
anatomopathologique révélation plus précoce. s’accompagnant d’otalgie.
redressant seul le diagnostic. Les paralysies récurrentielles ne Le zona auriculaire est évoqué
Une laryngocèle externe, constituent pas à priori une devant une otalgie vive, avec
véritable hernie du ventricule à complication de rintubation, par paroxysmes au cours d’un
13
syndrome infectieux général, et entraîne une rhinorrhée l’éradication complète du
suivie de l’apparition d’une cérébrospinale. cholestéatome et à en prévenir
éruption dans le territoire de [194] sa récidive. Laspiration répétée
Ramsay-Hunt. Un oedème du :E du cholestéatome n’empêche
conduit peut entraîner une Il s’agit d’un sujet trop âgé pour pas la progression de la matrice
hypoacousie de transmission. pouvoir évoquer un fibrome cholestéatomateuse.
Le carcinome de la base de la nasopharyngien, qui survient Le traitement médical
langue survient sur un tout chez antibiotique peut être utile, le
autre terrain. le jeune garçon, ou une cholestéatome étant souvent
Quant à la polypose naso- hypertrophie adénoïdienne. surinfecté. Il n’existe pas
sinusienne elle se traduit L’ectasie de la tache vasculaire actuellement de traitement
essentiellement par une n’est pas associée à une médical du cholestéatome.
obstruction nasale, avec obstruction nasale. [199]
rhinorrhée, souvent anosmie, La polypose nasale n’est :C
céphalées. habituellement pas L’éthmoïde est la seule
[191] hémorragique. localisation des cancers des
:C [195] V.A.D.S. où le type histologique
L’otite séromuqueuse, non :C le plus fréquent ne soit pas un
surinfectée, est indolore. Elle Le cholestéatome a un pouvoir carcinome épidermoïde.
est responsable d’une destructeur du fait du potentiel Il s’agit d’un adénocarcinome,
hypoacousie de type enzymatique qu’il constitue et de maladie professionnelle des
transmissionnelle. rostéite associée. travailleurs du bois,
Lors des dysfonctionnements L’hypoacousie transmissionnelle représentant plus de 50% des
tubaires, l’otorrhée apparait en peut être liée à une lyse de la cancers de l’éthmoïde.
cas de perforation tympanique, chaîne ossiculaire qui touche [200]
qui est typiquement antéro- préférentiellement l’apophyse :C
inférieure. lenticulaire de l’enclume. La labyrinthite est une
[192] L’apparition dune complication possible des otites
symptomatologie vestibulaire au moyennes simples, la diffusion
QUESTION ANNULEE cours d’une otite des toxines se faisant par les
cholestéatomateuse doit faire fenêtres labyrinthiques.
[193] craindre une atteinte du canal Au cours d’une otite
:CE semi-circulaire externe. cholestéatomateuse l’apparition
Le cholestéatome entraîne au La perforation de la pars flaccida d’une symptomatologie
contraire une otorrhée épaisse, (Schrapnell) est tout à fait vestibulaire doit faire craindre
volontiers fétide. évocatrice du cholestéatome. une lésion du canal semi-
Une fracture de la coque [196] circulaire externe.
labyrinthique déchirant le :C
labyrinthe membraneux peut Il s’agit d’une glomérulonéphrite [201]
donner issue à du liquide interstitielle hématurique :BC
labyrinthique. L’otorrhée est héréditaire non spécifique. Au niveau des cordes vocales il
possible en cas de perforation [197] s’agit beaucoup plus rarement
tympanique associée. Le toit de : A de fibrosarcomes,
la caisse de tympan est en La dyspnée laryngée est une chondrosarcomes,
rapport avec la méninge bradypnée inspiratoire avec adénocarcinomes ou de
temporale. Une brèche à ce tirage et cornage. carcinomes verruqueux.
niveau peut entraîner une fuite [198] Les cancers glottiques sont
de L.C.R. vers l’oreille moyenne : C effectivement peu lymphophiles
avec exteriorisation par le L’otite cholestéatomateuse est étant donné la pauvreté, voire
tympan en cas de brèche une otite dangereuse et l’absence de réseau
tympanique associée. nécessite une attitude lymphatique.
Une fracture ethmoïdale thérapeutique agressive, visant à [202]
14
:ABE résultant d’un dysfonctionnement puberté.
Dans une surdité de de la trompe d’Eustache. Les La polypose nasale entraîne
transmission pure la courbe perforations marginales, les une rhinorrhée et une
osseuse est normale et la perforations de la membrane de obstruction nasale.
courbe aérienne est abaissée, Schrapnell, les perforations Si des anomalies de la crase
l’écart entre ces deux courbes postéro-supérieures évoquent la sanguine et I’angiomatose de
constituant le Rinne. possibilité d’un cholestéatome. Rendu-Osier sont source
En cas de surdité de perception Il en est de même de l’otorrhée d’épistaxis fréquentes, elles
l’épreuve de Weber est fétide. n’entraînent pas d’obstruction
latéralisée du côté sain. [207] nasale.
[203] :B La sinusite chronique quant à
:BD La maladie de Ménière elle se traduit par une
Bacillus anthracis est le germe constituée par la triade obstruction nasale chronique
du charbon qui se traduit par la symptomatique acouphènes - avec des sécrétions muco-
pustule maligne. surdité - vertige est liée à une purulentes et souvent fétides,
Listeria monocytogenes perturbation des rapports l’épistaxis n’y est pas
entraîne typiquement des habituelle.
qualitatifs et quantitatifs de la péri
atteintes neuro-méningées. et de l’endolymphe d’où résulte [211]
Bacteroïdes fragilis fait partie de l’hydrops. :A
la flore saprophyte des cavités [208] Schématiquement les angines
respiratoires, digestive et :ABCD rouges sont d’origine virale
génitale. L’otalgie liée à une lésion de tandis que les angines
[204] l’articulation temporo-maxillaire blanches sont bactériennes,
:BE s’explique par la proximité ceci devant cependant être
Le signe de début d’un cancer anatomique de l’oreille. nuancé.
de l’hypopharynx est la Un accident de désocclusion de La fièvre élevée peut se voir
dysphagie. dent de sagesse de la mandibule dans les deux types d’angines.
L’otalgie réflexe (par la Xème peut effectivement entraîner une Si les adénopathies sous
paire) associée à une otalgie par voie réflexe. angulo-maxillaires,
dysphagie est très évocatrice. L’otalgie du cancer du sinus volumineuses, associées à la
[205] piriforme est bien connue. Un conjonctivite et l’angine
:B cancer du voile étendu au pilier évoquent une infection à virus
Une rhinorrhée unilatérale peut tout à fait entraîner une adéno-pharyngo-conjonctival
purulente à cet age doit otalgie. (A.P.C.), les angines
évoquer d’emblée l’hypothèse bactériennes s’accompagnent
d’un corps étranger. [209] fréquemment d’adénopathies
L’infection des végétations :C dans ce territoire.
adénoïdes donne en règle une Les biopsies présentent un risque La trachéo-bronchite se voit
rhinorrhée bilatérale. Le fibrome de dissémination en cas plutôt à titre de complication sur
nasopharyngien est une d’adénopathie maligne. des terrains fragiles.
pathologie du garçon à l’age La tomodensitométrie et [212]
péripubertaire se traduisant par l’échographie, bien que pouvant :BDE
une obstruction nasale et des apporter des éléments L’organe de Corti est l’élément
épistaxis récidivantes. intéressants neuro-sensoriel de l’audition.
La rhinite vasomotrice et la ne donneront pas le diagnostic Le labyrinthe antérieur
polypose nasale donnent une qui est anatomo-pathologique. comprend la cochlée et
rhinorrhée claire et une La cervicotomie exploratrice est l’aqueduc du limaçon et son
obstruction nasale. un acte chirurgical réglé. atteinte entraîne donc une
[206] [210] surdité de perception.
:B :A Le labyrinthe postérieur
C’est le siège des perforations c’est une affection touchant le comprend le vestibule, les
dites tubaires, l’otite muqueuse garçon aux alentours de la canaux semi-circulaires et
15
l’aqueduc du vestibule. C’est vestibulaire. Il s’agit d’une multiples.
l’organe vestibulaire urgence médicale. Lors du phlegmon péri-
périphérique. Le virus ourlien a une affinité amygdalien, dans sa variété la
L’atteinte du nerf cochléaire estparticulière pour la cochlée et est plus fréquente (antéro-
responsable d’une surdité de la cause la plus fréquente de supérieure) il existe un
perception rétrocochléaire. surdité unilatérale complète chez bombement du voile.
[213] le jeune enfant. La diphtérie est une angine
:ABC L’ototoxicité des aminosides peut pseudo-membraneuse. La
Ces trois localisations se révéler de manière retardée, membrane est épaisse, nacrée,
carcinologiques sont très l’atteinte est le plus généralement recouvrant toute l’amygdale et
lymphophiles et le drainage bilatérale. progressant vers les piliers, le
lymphatique explique la [216] voile, la luette. Elle adhère
fréquence de la bilatéralité des :BD fortement à la muqueuse ce qui
adénopathies. Lotospongiose est liée à une provoque un saignement
Quand aux cancers des sinus ostéo-dystrophie de la platine de lorsque l’on tente de la
de la face ils donnent en règle l’étrier. détacher. L’angine
peu de métastases La presbyacousie est liée à une streptococcique réalise une
ganglionnaires. dégénérescence de l’organe de angine érythémato-pultacée.
La corde vocale est connue Corti. Au cours du chancre
pour la pauvreté de son Laplasie d’oreille entraîne une syphilitique l’amygdale est
drainage lymphatique. surdité de transmission, la indurée, avec une
L’existence d’adénopathies cochlée est normale. symptomatologie fonctionnelle
traduit une lésion ayant Le traumatisme sonore entraîne modérée. Il existe une
dépassé la corde vocale. des lésions d’oreille interne. adénopathie principale
[214] Le neurinome de l’acoustique entourée dadénopathies plus
:AC entraîne une surdité par atteinte petites.
La surdité de perception est le rétro-cochléaire et n’est donc [220]
signe révélateur de 95% des pas une atteinte de l’oreille :D
neurinomes de l’acoustique, liée interne (labyrinthe antérieur et Luvéite peut être révélatrice de
à la lésion du nerf cochléaire. postérieur). la pathologie rhinosinusienne
Les potentiels évoqués auditifs [217] qu’elle doit faire rechercher.
précoces retrouvent :B La cellulite orbitaire représente
typiquement un allongement du Le Weber est latéralisé du côté un danger pour l’oeil.
délai entre les ondes l-V. sain en cas de surdité de La névrite optique est
Au stade de neurinome perception, du côté atteint en cas cependant une complication
intracanalaire il n’y a pas de de surdité de transmission. rare.
signe d’atteinte du trijumeau. [218] La méningite est possible bien
:D que moins fréquente que dans
[215] Le saignement lors d’une le domaine otologique.
:AE épistaxis antérieure provient dans
La presbyacousie est en rapport 90% des cas de la tache [221]
avec un vieillissement de vasculaire. :BcE
l’organe de Corti, véritable Cette tache vasculaire, ou zone - La polypose naso-sinusienne
dégénérescence de l’organe. de Kiesselbach, est située à la entraîne surtout une obstruction
La maladie de Ménière, due à partie antérieure de la cloison nasale.
un hydrops endolymphatique, nasale. - Le fibrome naso-pharyngien,
est typiquement unilatérale, [219] survenant chez le garçon aux
bien que des formes bilatérales : A alentours de la puberté entraîne
soient décrites. Au cours de l’herpangine il existe épistaxis récidivantes et
La surdité brusque est en régie des vésicules couvrant le voile et obstruction nasale. son
générale, une surdité perceptive les piliers, qui en se rompant font traitement bénéficie de
unilatérale, isolée, sans signe place à des petites ulcérations l’embolisation pré-
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chirurgicale. résultat bactériologique du de profil permet l’étude du sinus
- Une fracture de l’étage prélèvement. sphénoïdal.
antérieure peut tout à fait L’amygdalectomie à froid est L’incidence de Sch(Uler explore
entraîner un saignement nécessaire dans un but préventif les mastoïdes.
d’extériorisation de récidives. L’incidence de Hirtz permet
nasale. [224] l’étude du sinus sphénoïdal
- La maladie de Maud-schùller- :ABCD mais ne permet pas l’analyse
Christian est une histiocytose X Le cancer de l’amygdale palatine des cellules ethmoïdales.
associant exopthtalmie, peut entraîner des otalgies dites [228]
lacunes osseuses notamment réflexes. Les otites extérieures :C
au niveau du crâne, et diabète peuvent être très douloureuses. Les autres propositions
insipide. L’atteinte du rocher se Le cancer du cavum, avec concernent des surdités de
traduit par une otite moyenne obstruction de l’orifice tubaire, perception.
chronique. peut entraîner une otite séreuse Le neurinome de l’acoustique
- La maladie de Rendu-Osier secondairement surinfectée. Il entraîne une surdité de
est une dysplasie vasculaire peut s’agir également de perception de type
héréditaire dont les lésions douleurs irradiées. rétrocochléaire.
muqueuses sont d’apparition Le neurinome de l’acoustique L’embryopathie rubéolique est
semi-tardives. n’entraîne en règle pas d’otalgie. responsable de troubles de
[222] Une atteinte de voisinage du l’embryogénèse de l’oreille
:AD trijumeau peut être responsable interne.
B. La dysphonie est le signe de de névralgies trijéminales. Lotospongiose est une
cancer du larynx. [225] ostéodystrophie de la capsule
D. Il s’agit d’une otalgie réflexe. :B labyrinthique, génétiquement
C. Le traitement est L’examen à pratiquer en premier controlée.
radiothérapique, sauf en cas de lieu est un examen clinique, c’est [229]
tumeur envahissant le pilier la laryngoscopie. :C
antérieur ou le sillon amygdalo- [226] Il s’agit en effet d’un sujet
glosse surtout si cette tumeur :D originaire d’une zone
est infiltrante ou ulcéro- C’est en effet dans la proposition géographique à risque de
infiltrante. D que se situe le piège: le cancer du cavum. L’obstruction
E. Il s’agit le plus souvent de diagnostic est confirmé par de l’orifice tubaire par la tumeur
carcinomes épidermoïdes plus l’examen direct du frottis et non dans le rhinopharynx explique
ou moins différenciés. A. C’est pas à la culture. l’otite séreuse donnant cette
un cancer très lymphophile L’angine de Vincent est une surdité de transmission. Il s’agit
puisque l’adénopathie cervicale angine ulcéro-membraneuse, d’une affection lymphophile,
y est révélatrice dans environ généralement peu fébrile, liée à expliquant l’adénopathie
1/3 des cas. l’association obligatoire de deux trouvée à l’examen initial. La
[223] anaérobies (bacille du genre paralysie du moteur oculaire
:BC Fusiformis, spirochète du genre externe est en faveur d’une
L’amygdalectomie en urgence Borrelia), sensibles à la extension crânienne.
est peu préconisée en raison pénicilline G. Les tumeurs du glomus
des risques septiques. jugulaire (ou chémodectomes)
L’alimentation, souvent rendue [227] entraînent des signes
difficile au début du traitement :B otologiques avec acouphènes,
du fait de l’existence d’un Lincidence de Blondeau permet hypoacousie, voire otorragie et
trismus, peut cependant dans la rétude des sinus maxillaires, plus des signes neurologiques,
plupart des cas être maintenue. accessoirement des sinus paralysie faciale, atteinte des
Le drainage de l’abcès est frontaux. nerfs mixtes. les autres
l’attitude générale, associé à un Lincidence de face haute permet atteintes nerveuses étant plus
traitement antibiotique utilisant l’étude des sinus frontaux et des rares.
pénicilline et flagyl jusqu’au cellules ethmoïdales. L’incidence [230]
17
:BCDE perceptive, fluctuante, unilatérale. kystes latéraux cervicaux les
L’image en coucher de soleil du C - Le plus souvent (80 %) plus fréquents sont ceux de la
bas-fond sinusien évoque plutôt rotospongiose entraîne une deuxième fente.
une tumeur bénigne. surdité de transmission pure. [240]
[231] D - Le traumatisme sonore est :B
:AD responsable de surdité de Cause de saignements
Dans la tuberculose de l’oreille perception. récidivants et parfois
moyenne actuellement tout à E - L’otite chronique muqueuse importants, le fibrome naso-
fait rare, il existe une perforation (ou séromuqueuse chronique) pharyngien, tumeur
souvent étendue, marginale, ou entraîne une atteinte histologiquement, bénigne
des perforations multiples. transmissionnelle. touchant le garçon, peut
Lotospongiose est une surdité [236] constituer un risque
de transmission à tympan :ACE hémorragique vital.
normal. C’est la classique triade dont les [241]
Lors de la myringite symptômes sont habituellement :ABC
phlycténulaire, la couche unilatéraux. L’atteinte auditive est - L’otite adhésive est une
épidermique du tympan est bien sûr une surdité de pathologie d’oreille moyenne
soulevée, mais il n’y a pas de perception. Les troubles sont liés entraînant donc essentiellement
perforation tympanique. à une augmentation de pression une
Au cours d’une otite chronique dans l’espace endolymphatique. atteint transmissionnelle, voire
cholestéatomateuse la Il n’y a aucune raison d’atteinte mixte.
perforation typique est du VII. - La S.E.P n’entraîne
marginale, ou concerne le [237] habituellement pas d’anomalie
Schrapnell. :AE décalable en audiométrie tonale
Dans l’otite séreuse il existe un La presbyacousie est en règle ou vocale.
épanchement rétro-tympanique bilatérale, débutant sur les aigus, [242]
aseptique, au moins s’aggravant progressivement. :E
initialement. L’atteinte bilatérale au cours de la - Le neurinome de l’acoustique
[232] maladie de Ménière, est rare, doit être recherché en premier
:ABDE moins de 10 % des cas. La lieu devant ce type d’atteinte
L’hypoacousie de perception surdité brusque, urgence auditive unilatérale (P.E.A.,
évoque une atteinte du médicale, est habituellement scanner ou R.M.N.).
labyrinthe antérieur et les unilatérale. La toxicité cochléaire - L’ostospongiose et le
vertiges une des aminosides par voie générale cholestéatome sont
atteinte du labyrinthe postérieur. est bilatérale. Le virus ourlien typiquement responsables
La sensation de plénitude de peut être cause de surdité d’atteinte
l’oreille se voit dans la maladie brusques, unilatérales. transmissionnelle.
de Ménière. [238] - La presbyacousie et les
Les acouphènes sont souvent :D surdités métaboliques sont en
associés à une baisse de L’otospongiose donne une règle perceptives et bilatérales.
l’audition. surdité de transmission à tympan
[233] normal. Parfois le signe de [243]
:AD Schwartze est retrouvé, zone :A
Sans commentaire. hyperhémiée du promontoire - Le tamponnement antérieur
[234] visible à travers le tympan. est à effectuer en cas
:ABD [239] d’épistaxis résistante à la
Sans commentaire. :C compression
L’apparition brutale d’une telle bidigitale.
[235] tuméfaction correspond le plus - Le tamponnement postérieur
:BCE probablement à un kyste est à pratiquer devant l’échec
A - Au cours de la maladie de congénital du cou subissant une d’un tamponnement antérieur
Ménière la surdité est poussée de surinfection. Les bilatéral bien fait. La sonde à
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ballonnet hémostatique peut :ADE donner des métastases
être une alternative au - L’hyperthermie de lépiglottite ganglionnaires cervicales.
tamponnement postérieur. est importante 3904O0. - Les métastases sont
- La ligature vasculaire, - La raucité de la toux évoque relativement rares au cours des
notamment de la une atteinte sous-glottique. cancers des fosses nasales, et
sphénopalatine par voie [248] tardives, la tumeur primitive
endonasale peut être :ACDE étant alors évoluée.
proposée pour des épistaxis - La dyspnée au 2 temps [254]
abondantes et récidivantes. respiratoires traduit un obstacle :ABCE
[244] trachéo-bronchique. - Les signes neurovégétatifs
:B [249] sont habituels au cours du
- En période néonatale il faut :BD syndrome vestibulaire.
faire appel au babymètre; le La rhinite vasomotrice entraîne - L’occlusion palpébrale
plus connu étant celui de VEIT une obstruction bilatérale, n’aggrave pas l’instabilité en
et volontiers à bascule. cas d’affection cérébelleuse.
B IZAG U ET. [250] [255]
- Les jouets calibrés de :AC :ABD
MOATTI, utilisant des jouets - L’adénome pléomorphe est la A - L’allergie tuberculinique est
sonores calibrés dans leur plus fréquente tumeur bénigne franchement marquée, ce qui
fréquence et (80 %) de la parotide, doit attirer l’attention devant
leur intensité (4 cris d’animaux) atteignant plus souvent la femme. une
sont adaptés à partir de l’âge - De consistance dure, quelque telle adénopathie.
de 6 mois, et les réactions fois nodulaire, cette tumeur est B - La localisation cervicale
étudiées correspondent au indolore et se développe en haute est classique.
réflexe d’orientation quelques années. C - La radio pulmonaire est le
investigation du nourrisson. - Il n’y a pas d’atteinte faciale,plus souvent normale.
- Les P.E.A. ne constituent pas même dans les tumeurs D - C’est un signe très
des tests de dépistage et volumineuses tant que celles-ci caractéristique.
doivent être utilisés après les restent E - Evoque avant tout une
tests bénignes. La dégénérescence lésion néoplasique.
subjectifs de l’audition. est possible après quelques [256]
[245] décennies d’évolution, une :BCDE
:AC atteinte B, D, E - Constituent la
- Les germes responsables de faciale évoquant la malignité. classique triade des crises de la
telles sinusites sont le plus maladie de Ménière. Les signes
souvent des anarobies [251] végétatifs y sont très
expliquant :D fréquemment associés.
le caractère nauséabond de la Les autres propositions [257]
suppuration. entraînent plutôt des dysphonies :D
- La muqueuse nasale et la toux n’est pas normale. - Les autres tests auditifs font
oedémateuse, lilacée évoque [252] partie des méthodes
une rhinite de type allergique. :D d’audiométrie subjective.
- La dent de sagesse n’est pas La proximité anatomique explique - Le réflexe d’orientation
en cause dans la pathologie du la facilité d’une atteinte du conditionnée ROC. est utilisé
sinus maxillaire. conduit auditif externe. chez l’enfant entre 15 et 36
[246] [253] mois
:ABE :ACD l’enfant est conditionné par la
Le pyocyanique et le proteus - Le plan glottique est dépourvu vision d’un spectacle attrayant
sont rarement en cause dan de drainage lymphatique, et seuls suivi d’une émission sonore.
l’otite moyenne aiguê après des cancers dépassent les Puis
l’âge de 3 ans. structures cordales proprement sa réaction de recherche du
[247] dites, sont susceptibles de spectacle est étudiée lorsque
19
l’on envoie le son seul. cause dans les sinusites [269]
[258] maxillaires. :E
:B - La canine en position A - N’est pas précoce.
Devant toute otite séreuse vestibulaire ne peut pas être en C - Douleur à la déglutition.
unilatérale de l’adulte un cause. [270]
examen du cavum doit être [263] :AB
effectué. :BCDE C - Signe de mastoïdite aiguê.
[259] Réponse évidente. D - Traduit un
:BCD [264] dysfonctionnement tubaire.
- Il s’agit d’une localisation :E E - Otite phlycténulaire,
carcinologique très lymphophile - L’audiométrie tonale liminaire classiquement d’origine virale.
où l’adénopathie cervicale est n’est pas possible avant l’âge de [271]
volontiers révélatrice chez des 4-5 ans. :BD
sujets souvent négligeants. - L’absence de réflexe stapédien A - Les adénopathies
- L’otalgie réflexe est souvent n’est pas synonyme de surdité. métastatiques révélatrices des
un motif de consultation - Le ROC. (voir question [257]) cancers amygdaliens sont
permettant la mise en évidence est utilisable à partir de 15 mois essentiellement de siège sous-
du environ. digastrique.
cancer. - L’absence de réponse au P.E.A. D - Nodule isthmique ou de la
- La dysphagie par contre est fait hautement suspecter une pyramide de Lalouette.
un signe traduisant une lésion surdité, mais à cet âge la C E - Siège latéro-cervical.
beaucoup plus évoluée, ayant maturation du système auditif [272]
envahi les structures laryngées. n’est pas complète et un P.E.A :CDE
au-delà de six mois reste A - Facteurs de risque
[260] nécessaire. différents, bois pour l’ethmoïde.
:BE [265] B - Zones géographiques à
A - La fièvre est plus volontiers :ABCD risque, Chine du sud, Malaisie,
élevée 39°-40°C. Ne pas faire de confusion entre le Afrique du nord.
B - La muqueuse pharyngée est sinus latéral et le sinus E - Le rôle de l’intoxication
rouge vif et non rose. longitudinal qui anatomiquement alcoolique peut ici être
C - En faveur d’une atteinte est beaucoup plus proche des davantage discuté ; si c’est
virale. sinus de ma face. surtout le tabac
D - Les adénopathies sont [266] qui est en cause pour les
modérées dans les angines :AD localisations aux cordes
streptococciques et moins Les tumeurs parotidiennes vocales, l’alcool intervient
diffuses bénignes, même volumineuses, certainement
que lors des atteintes virales. n’entraînent pas d’atteinte faciale. pour es localisations à la
E - Alors qu’il existe une [267] margelle laryngée.
hyperlymphocytose dans les :C [273]
angines virales. Ecoulement de LCR par une :BCE
[261] brèche méningée au niveau de A - C’est avec l’hypoacousie le
:A l’étage antérieur. motif le plus courant amenant à
Les artères carotides primitive [268] consulter et à découvrir le
et interne sont respectées au :E cholestéatome.
cours de l’évidemment radical - Cette description évoque avant B - Doit faire craindre une lyse
typique. tout une lésion néoplasique du du canal semi-circulaire
[262] sinus piriforme, avec otalgie externe.
:E réflexe. C - Peut traduire une méningite.
- Ce sont essentiellement les - Un examen ORL complet doit D - Liée le plus souvent à une
2èmes prémolaires et les 1ères être effectué devant toute otalgie. destruction de la branche
et 2èmes molaires de la - La biopsie exérèse ne doit pas descendante de l’enclume.
mâchoire supérieure qui sont en être pratiquée. E - Le canal facial peut être
20
lysé par le cholestéatome. [282] C - Parole = faculté de parler.
[274] :AC D - Langage = faculté de
:AB E - Ne traduit pas une origine communiquer.
Le Bactrim est inconstamment dentaire. E - Dyspnée.
efficace sur le streptocoque. [283] [289]
[275] :ABCE :B
:D Le zona otitique total de Sicard Réponse évidente.
Réponse évidente. est un zona auriculaire avec [290]
[276] paralysie faciale et troubles :B
:B cochléo-vestibulaires. L’éruption E - Responsable d’épistaxis
C’est une tumeur siège dans le territoire de récidivante chez le garçon en
histologiquement bénigne Ramsay-Hunt (conque, tragus, période péri-pubertaire.
touchant le garçon à l’âge péri- antitragus, lobule, anthélix, [291]
pubertaire. conduit auditif externe et tympan) :BC
[277] et non pas maxillo-malaire. Il y a C’est un abcès qui doit être
:CD parfois une cophose, plus drainé. La corticothérapie n’y
A et B entraînent des surdités souvent une atteinte perceptive est pas essentielle.
de transmission allant jusqu’à - de 40 dB. Lamygdalectomie se fait à froid.
60 dB. [284] L’alimentation orale doit être
E - Entraînent des troubles :D poursuivie dans la mesure du
d’intégration du langage en cas C’est le diagnostic à évoquer en possible.
d’atteinte bilatérale. premier lieu. [292]
[285] :ACDE
[278] :B B - Il s’agit de carcinome
:AC A - Due à une association malpighien le plus souvent
A - Par stimulation de trigger fusospirillaire, l’angine est le plus différentié.
zones. souvent unilatérale et peu fébrile. C - La dysphonie signe un
C - Douleur évoluant par éclairs C - Langine est plus souvent envahissement du mur
douloureux de quelques bilatérale. pharyngo-laryngé, avec
secondes. E - Ulcération indolore avec hémilarynx fixé.
[279] adénopathies cervicales. D - C’est un cancer
:ACD [286] lymphophile.
Les cancers sus-glottiques :D E - Doit être recherché lors du
notamment lorsquil existe une B - La dyspnée laryngée est le bilan pré-thérapeutique.
atteinte de la margelle laryngée symptôme le plus souvent [293]
peuvent occasionner une révélateur de langiome :ACD
dysphagie haute. sousglottique. A - Peut être de révélation
[280] C - Lévolution naturelle se fait tardive.
:ABCD vers la régression spontanée B - La thyroïde ectopique est
Les symptômes otologiques quasi-constante entre 12 et 18 médiane sur le trajet de
sont fréquemment révélateurs mois. migration embryologique.
du cancer du cavum. Lotalgie E - L’association n’est pas E - Idem.
peut correspondre à une constante (environ 50 %). [294]
surinfection dotite séreuse ou à [287]
une infiltration péri-tubaire. :B QUESTION ANNULEE.
[281] A - Travailleurs du bois. [295]
:CD D - Terrain alcoolotabagique. :C
A - Cancer de rethmoïde. E - Tabagisme, potentialisé par Le traitement du cholestéatome
E - Le traitement est chimio- lalcool. est son exérèse chirurgicale,
radiothérapeutique. La chirurgie parfois après traitement d’une
concerne les éventuels reliquats [288] surinfection par antibiothérapie.
ganglionnaires. :B L’examen otoscopique devant
21
toute paralysie faciale règle bilatérale avec robstruction :ACDE
périphérique fait partie du bilan à bascule. C - Maladie de Recklinghausen.
étiologique. L’otite chronique [301] E - Des signes vestibulaires
cholestéomateuse peut :BCD peuvent être révélateurs.
entraîner une lyse du canal - Il s’agit d’un cancer lymphophile [306]
facial dans son trajet où l’adénopathie cervicale est :ABCDE
transtympanique ou révélatrice dans plus d’un - La canule de Mayo permet
transmastoïdien. tiers des cas. La dysphagie est le une respiration buccale que le
[296] maître symptôme, nouveau-né n’acquiert qu’après
:A particulièrement évocatrice plusieurs semaines de vie.
C’est le diagnostic à évoquer quand elle est - Le traitement est chirurgical
chez l’adulte présentant une unilatérale, et associée à une par voie transnasale en période
dysphonie. otalgie. néonatale, ou par voie
La paralysie laryngée - La dysphonie signe une transpalatine après l’âge d’un
unilatérale est le plus souvent infiltration du mur pharyngo- an. Un calibrage est laissé en
d’origine traumatique laryngée ou une atteinte de la place environ 2 mois.
(chirurgie). margelle - Les troubles de déglutition
[297] laryngée, et constitue un sont effectivement fréquents,
symptôme plus tardif. pouvant nécessiter une
Il y a sans doute une erreur - li n’y a pas d’épistaxis mais alimentation
dans l’intitulé de cette question. plutôt des crachats sanglants. par sonde oesophagienne.
Toutes ces propositions [302]
peuvent concerner une fracture :E [307]
du malaire. - Le neurinome doit être suspecté :DE
devant toute hypoacousie C - Traduit une atteinte
[298] perceptive unilatérale. perceptive du côté de la
:ACD - La presbyacousie et surdité fracture.
- La bouche de l’oesophage est métabolique constituent des [308]
le siège le plus fréquent atteintes bilatérales. :ACDE
d’enclavement. - Au cours de l’otospongiose et B - Destiné à explorer l’oreille,
- L’emphysème cervical du cholestéatome, il existe la mastoïde.
témoigne d’une brèche surtout une atteinte [309]
pharyngo-oesophagienne. transmissionnelle. :B
- La radiographie cervicale [303] A - Bradypnée expiratoire.
simple permet de visualiser un C - Syndrome de pénétration.
corps radio-opaque. QUESTION ANNULEE E - Pas de cornage.
[299] [304] [310]
:CD :ABDE :E
- En cas de lésion du conduit ou - L’hypoacousie de transmission C’est la stapédectomie: l’étrier
de la caisse du tympan, peut être en rapport avec une est retiré et la plature ouverte.
l’atteinte auditive ne dépasse lyse de la chaîne ossiculaire Un piston est placé sur
pas - qui se situe avec prédilection au renclume et repose sur une
50, -60 dB. niveau de la branche greffe d’aponévrose au niveau
- Les lésions centrales descendante de l’enclume. de la fenêtre ovale. B -
entraînent des perturbations de - La perforation de la pars Proposée en cas de contre-
l’intégration du langage alors flaccida doit faire craindre indication opératoire.
que l’existence d’un cholestéatome [311]
l’audition des sons purs peut dont la :C
être conservée. surinfection se fait volontiers par C - Surdité de transmission à
[300] Pseudomonas Aeruginosa tympan normal.
:BD expliquant la fétidité de l’otorrhée. A B D E - Surdité de
La rhinite vasomotrice est en [305] perception.
22
[312] En fait, tout ceci est désuet et bénigne. Le diagnostic est
:B discutable : la douleur est un affirmé sur lexamen anatomo-
L’anosmie est évocatrice de élément subjectif. Les phlyctènes pathologique de la pièce
cette polypose nasale qui peut peuvent être également opératoire.
s’intégrer à la maladie de provoquées par des germes [323]
WidalAbrami-Lermoyez pyogènes, rotorragie na rien de :BC
(asthme, allergie à l’aspirine, spécifique. Aucun élément E - L’évolution sur un mode
polypose nasosinusienne). clinique en pratique ne permet de chronique d’une sinusite
[313] parler d’otite moyenne aigué maxillaire nest pas inexorable.
:D virale plutôt que d’otite moyenne D - Peut être une cause à la
A - Epistaxis bénigne. aigué bactérienne. sinusite. On ne peut pas dire
C - Exceptionnel chez [318] que cela caractérise’ la sinusite
l’adolescent. maxillaire.
D - Tumeur histologiquement QUESTION ANNULEE [1]
bénigne dont l’exérèse [319] :BE
chirurgicale doit bénéficier :ABCD B - L’otospongiose est une
d’une C - Une fracture du crâne surdité de transmission à
embolisation préalable. concernant la partie antérieure de tympan normal.
E - Pas de saignement. la base du crâne peut tout-à-fait E - C’est la classique encoche
[314] être responsable d’une épistaxis. de Carhart.
:D E - Le saignement, s’il existe, est [2]
A - Est peu utile pour ce type de en règle minime, et reste localisé : E
laryngite. au niveau de roreille. Lotospongiose est liée à une
D - Un foyer adénoïdien pourrait [320] dystrophie osseuse localisée
expliquer des épisodes laryngés :BC fixant la platine de l’étrier dans
récidivants. A - Se situe dans la région sous- la fenêtre ovale. Les P.E.A.
C E - N’ont pas fait la preuve de digastrique. trouvent leur intérêt pour le
leur efficacité dans ce domaine. B - Tumeur bénigne de la diagnostic des atteintes
[315] parotide la plus fréquente perceptives.
:ABC (ancienne tumeur mixte).
A- “Eau de roche”. C - Il existe des adénopathies [3]
C - Glychorachie. intra-parotidiennes. :E
[316] E - Canal de la glande sous- A - Dans l’otite séreuse on
:ABCE maxillaire constate une rétraction du
C’est le trépied fonctionnel de la D - La symptomatologie en est tympan, et chez l’adulte cette
rhinite vasomotrice dont un des essentiellement parapharyngée otite doit
éléments peut prédominer. du fait de sa situation dans faire rechercher une tumeur du
D - La conjonctivite est plutôt respace sous-parotidien cavum.
rare en dehors de la pollicrose. postérieur. B C D - Sont des surdités de
E - Les paroxysmes sont [321] perception cochléaire et
habituels, répondant bien :BC rétrocochléaire.
souvent à des stimulations non E - Le tirage nest pas E - Processus irréversible,
spécifiques (courant d’air, caractéristique, peut se voir au aboutissement d’otite chronique
matin, fin de journée). cours de la migration du corps qui entraîne une métaplasie de
étranger. la
[317] [322] muqueuse de l’oreille moyenne
:BE :A avec sclérose et granulome à
B - Les bulles en se rompant Ladénome pléiomorphe cholestérine. Le tympan est
peuvent entraîner une petite (ancienne tumeur mixte) se rétracté, de couleur pourpre.
otorragie. présente comme une tumeur [4]
E - En faveur dune atteinte dure, indolore sans atteinte du :C
bactérienne. VII, du moins tant quelle reste Ce blocage empêche le réflexe
23
stapédien. radiosensible et repose donc sur :ABC
[5] la radiothérapie externe. Mais les A - Le surmenage vocal peut
:E progrès de la chimiothérapie en être à l’origine de nodules des
Le traitement est bien sur font un traitement efficace. La cordes vocales.
chirurgical. Au cours de chirurgie n’a sa place que pour B - L’arrêt des facteurs irritatifs
l’intervention on remplace lexérèse de reliquats permet de faire régresser la
l’étrier et sa platine par une ganglionnaires persistant 3 mois dysplasie.
prothèse entre enclume et après la fin de la radiothérapie. C - Au moins deux fois par an
fenêtre ovale, généralement un [10] tant que les lésions persistent.
piston synthétique. B - Ce terme :A [15]
désigne généralement la A - La dysphonie est le signe :D
prothèse auditive. d’appel du carcinome des cordes A.B - Le diagnostic du
[6] vocales dont le tabac est le carcinome fait, il ne faut pas
:D facteur de risque principal. attendre pour traîter, car
Les arguments devant y faire B - Ne donne pas toujours une l’évolution locale de la tumeur
penser sont: dysphonie, parfois une pourrait contre-indiquer une
- d’abord l’origine maghrébine, dysphagie. chirurgie partielle, et assombrir
car l’Afrique du nord constitue C - Le terrain est plutôt alcoolo- le pronostic. D - Cordectomie
une zone à risque de cancer du tabagique. Le début se fait simple si la lésion est à
cavum. souvent par des douleurs distance de la commissure
- l’existence d’adénopathie pharyngées, laryngées. antérieure ou du processus
cervicale haute, le cancer du D - La dyspnée serait au premier vocal de l’aryténoïde.
cavum étant très lymphophile, plan. E - La laryngectomie totale est
le E - La voix est bitonale. totalement disproportionnée
drainage se faisant vers la pour une lésion cordale avec
partie supérieure des chaînes [11] mobilité laryngée conservée.
jugulaires et spinales :C [16]
- Enfin, devant l’existence de C’est le moyen le plus simple :A
l’otite séreuse chez l’adulte. nécessitant parfois une Evident.
[7] anesthésie locale en raison des [17]
:C réflexes souvent importants chez : B C E
Il y a association très étroite le fumeur. La laryngoscopie A D - Le bilan local exclut la
entre carcinome du cavum et directe en suspension est l’étape fibroscopie bronchique et la
virus Epstein-Barr, à tel point suivante indispensable, radiographie pulmonaire.
qu’une sérologie remontant permettant la biopsie. Elle se B - Le transit pharyngo-
après traitement est en faveur pratique sous anesthésie oesophagien peut être utile
d’une récidive. générale ou neuroleptanalgésie. pour visualiser notamment une
[8] [12] extension
:BE :DE vers la bouche oesophagienne.
B - Montre l’obstruction La dysphonie persistante chez un C - Ce bilan radiologique local
tumorale du cavum et une fumeur doit évoquer d’abord un pouvant montrer une extension
éventuelle lyse osseuse de la cancer laryngé. vers l’endolarynx.
base du La dysplasie laryngée fait le lit du E - L’hypopharyngo-
crâne. cancer; l’arrêt du tabac peut faire laryngoscopie directe est bien
E - L’impédancémétrie montrant régresser cette lésion. sur indispensable.
une courbe décalée dans les [13] [18]
pressions négatives, traduit une :B :D
obstruction de la troupe Pouvant seule affirmer le L’envahissement ganglionnaire
d’Eustache par la tumeur. caractère malin de la lésion. Elle est particulièrement fréquent
[9] est indispensable avant toute dans cette localisation et justifie
:CE thérapeutique. le curage ganglionnaire de
Le cancer du cavum est [14] principe. La fixité de
24
l’hémilarynx contre-indique intermittence et leur sensibilité [27]
toute chirurgie partielle. aux antalgiques habituels n’ont :B
La radiothérapie post-opératoire pas A - Les carcinomes des autres
améliore les taux de survie. de caractère spécifique. sinus sont le plus souvent des
La radiothérapie exclusive est D - Les antécédents de sinusite carcinomes spinocellulaires.
moins bonne. maxillaire ne sont pas à retenir. D - Le plus souvent localisé à la
La place de la chimiothérapie Le terrain (travailleur du bois) parotide.
reste à définir. non proposé ici est un élément E - Le glomus carotidien se
très évocateur situe à la face interne de la
[19] [22] bifurcation carotidienne et peut
:AB :C donne
A - Risque d’ostéoradionécrose. Comme toujours c’est l’examen lieu à une tumeur, le
B - Les gouttières fluorées sont clinique qui doit être fait en chémodectome ou
prophylactiques des caries. premier lieu. La rhinoscopie paragangliome non
C D - La reprise de antérieure met en évidence la chromaffine.
l’alimentation per os en tumeur dans les fosses nasales. [28]
l’absence de complication se [23] :CD
fait vers le 10-12ème :C Le rôle du tabagisme associé
jour post-opératoire. L’exposition (professionnelle) aux n’est pas prouvé.
[20] poussières de bois constitue le [29]
:ACDE facteur de risque :ACD
A - Le larynx étant sacrifié, cette d’adénocarcinome de l’ethmoïde. Chez l’adulte cette surdité de
rééducation doit permettre au Le fibrome nasopharyngien transmission de principe doit
malade d’utiliser une voix concerne le garçon dans la faire pratiquer un examen du
oesophagienne. période péri-pubertaire. cavum à la recherche dune
c - Ceci doit être appris au [24] tumeur, d’autant qu’il existe une
malade, qui doit se prendre en :A otalgie.
charge dès la période Le diagnostic est anatomo- C - Traduit un
d’hospitalisation. pathologique. dysfonctionnement tubaire,
D - Très importante, pour [25] précise le mécanisme de
surveiller l’absence de récidive :A l’atteinte
ou de deuxième localisation. E - A - Fait craindre un transmissionnelle.
Evident, la poursuite de envahissement de la base du B - Les acouphènes sont ici
l’intoxication expose à d’autres crâne au niveau de la lame symptomatiques de
localisations. criblée de l’obstruction tubaire.
Enfin la réponse à l’item B est l’ethmoïde où passent les fibres [30]
plus difficile et discutable. En du nerf olfactif. :C
effet si l’évidement B - Les céphalées, lorsqu’elles Cf réponse précédente.
ganglionnaire homolatéral sont importantes, résistantes aux [31]
complet en monobloc avec la antalgiques usuels, plus ou :D
tumeur est systématique, il peut moins permanentes, évoquent A B - Peuvent entraîner des
être fait sur un mode radical ou une extension aux méninges. Ici otalgies par voie réflexe,mais
conservateur. Dans l’énoncé il elles semblent modérées, n’expliquent pas la surdité de
est précisé que l’adénopathie pouvant s’expliquer par le transmission.
est mobile. L’évidement complet syndrome obstructif nasal. C - Tumeur histologiquement
sur un mode conservateur, [26] bénigne du garçon.
respectant le nerf spinal, est :C [32]
possible. Les séquelles de Il permet de visualiser la tumeur :D
l’épaule ne sont pas certaines. osseuse, les lyses osseuses des Le lymphone malin est plus rare
[21] parois orbitaires notamment, un dans cette localisation que les
:CE éventuel envahissement cérébral. carcinomes spino-cellulaires.
B - Ces céphalées, par leur [33]
25
:AB A - Autosomique dominant à bactériologique avant
A - Cancer lymphophile; le expressivité variable. antibiothérapie. L’ouverture
drainage se faisant vers la C - Prédominance féminine. large pratiquée ensuite assure
partie supérieure des chaînes E - Cf réponse précédente. le drainage et
jugulaires [39] soulage le malade.
et spinales. :A E - Le syndrome infectieux est
B - Permet d’étudier une Mise en place dune prothèse net en cas de phlegmon péri-
extension à la base du crâne, entre enclume et fenêtre ovale. amygdalien.
voire intra-crânienne. [40] [48]
C D - Sur le plan biologique, :C :A
c’est la sérologie Epstein-Barr B - Aspect d’otite suppurée. Le trismus résulte de la
qui est de loin la plus [41] contracture des muscles
étroitement :AD masticateurs, ici ptérygoidiens
correlée au carcinome La compliance du tympan est interne et externe, les autres
épidermoïde du cavum. diminuée. étant le temporal est le
[34] [42] masséter.
:D :CE [49]
Il existe une dépression dans la Il s’agit alors d’une surdité de :C
caisse du tympan dont perception. Cf: question [47].
l’aération est compromise. E - [43] [50]
Evoque une rupture de la :C :B
chaîne des osselets. A cet âge l’haemophilus est C’est une indication formelle
[35] moins souvent en cause que le d’amygdalectomie en raison du
:AB pneumocoque. risque de récidive et de
C D E - Caractérisent des [44] dissémination septique.
surdités de perception. :CDE [51]
[36] :B
Il s’agit de 3 aminosides, famille
:AB d’antibiotiques connue pour son La formule acoumétrique avec
C - Surdité de perception ototoxicité. Rinne négatif, traduit l’existence
rétrocochléaire (absence de [45] d’une surdité de transmission
recrutement). :B bilatérale, le Weber étant
D E - Surdité de perception L’infection s’étend du latéralisé du côté le plus sourd.
endocochléaire. parenchyme amygdalien vers les La normalité du conduit élimine
tissus de voisinage à travers laun obstacle à ce niveau ou une
[37] capsule. Son extension se trouveotite externe. L’épreuve de
:ABC ensuite limitée par les muscles Schwabach compare la
A - Surdité de transmission à constricteurs du voile. conduction osseuse du patient
tympan normal. [46] avec celle de l’examinateur
B - Les acouphènes sont :E (n’est plus utilisée).
permanents, évolutifs. A - Est responsable de la voix [52]
C - La mobilité normale du nasonnée. :AD
tympan signe un B - Dans le cas d’un abcès péri-Il est précisé qu’il s’agit d’un
fonctionnement normal de la amygdalien qui est le plus stade initial, d’une maladie
trompe d’Eustache fréquent. évoquant en premier lieu
et du système tympano- D - Classique. l’otospongiose où la
ossiculaire dans l’otospongiose transmission est pure dans 80
mais une ostéodystrophie [47] % des cas. L’évolution
localisée :D spontanée se fait vers une
bloquae la platine de rétrier B C - N’ont rien de spécifique. surdité mixte.
dans la fenêtre ovale. D - Affirme la collection en [53]
[38] ramenant du pus. De plus permet : D
:AB un prélèvement à visée Les antécédents familiaux, le
26
sexe, l’aggravation à l’occasion :C opératoire, après soins
de la grossesse, l’absence d En sa faveur on retient le dentaires, délivrant en général
passé otologique, la surdité de contexte infectieux marqué, 70 Gy sur le site tumoral et les
transmission à tympan normal, suivant une infection vocale, la aires ganglionnaires.
les acouphènes de timbre sont dysphagie, le refus de s’allonger, La place de la chimiothérapie
autant d’argument en faveur la voix étouffée, l’âge. reste à définir.
d’otospongiose. C’est une urgence thérapeutique
A - Otite chronique. imposant le transfert par [66]
B - Courbe vers les pressions S.A.M.U. en milieu spécialisé. Le :ABCDE
négatives, tympan rétracté. décubitus est à proscrire, Le pronostic est sévère (moins
C - Mode de révélation différent. risquant de décompenser rétat 40 % de survie à 5 ans).
E - Neurinome du VIII, surdité respiratoire. [67]
de perception rétrocochléaire. [59] :B
[54] :A L’infection sétend du
:C La tuméfaction de l’épiglotte est parenchyme amygdalien vers
On pratique une stapédectomie responsable de cette dysphagie les tissus voisins à travers la
avec remplacement par un qui situe donc le niveau de capsule de ramygdale. Les
piston fixé à l’enclume et en l’atteinte. muscles constricteurs du
contact avec la fenêtre ovale. [60] pharynx constituent une
[55] :A barrière à une extension.
:A Cf anatomie. [68]
A ce stade de la maladie, où la [61] :E
courbe osseuse n’est pas :B Le bombement du pilier
abaissée, il est tout à fait Evident. antérieur est le plus fréquent
raisonnable d’envisager une [62] (phlegmon antéro-supérieur).
restitution d’audition normale. :D L’oedème de la luette est
En effet l’intervention en faisant L’examen est d’abord clinique, classique. Le trismus manque
remonter la courbe aérienne c’est la laryngoscopie indirecte, exceptionnellement à ce stade.
“ferme” le Rinne. éventuellement avec anesthésie [69]
locale (étant donné les réflexes :D
[56] importants sur ce terrain), Il doit La ponction en ramenant le pus
:ABCE être complété par une confirme le stade de collection
C’est une bradypnée panendoscopie permettant les et permet le prélèvement à
inspiratoire avec à ce stade un biopsies. visée bactériologique.
tirage. La voix étouffée est [63] Elle est suivie de l’incision du
également en faveur dune :C voile qui assure le drainage et
atteinte laryngée. Le diagnostic anatomo- soulage le malade.
[57] pathologique doit précéder tout [70]
:AB traitement (médico-légal). :A
L’installation depuis plusieurs [64] Limitation temporaire de
heures fait craindre une :D l’ouverture buccale, elle est liée
décompensation rapide. La Evident. à une atteinte des muscles
cyanose est [65] masticateurs (masseter
un signe dhypoxie et de :CE temporal, ptérygoïdiens).
mauvaise tolérance, avec Le traitement classique est [71]
perturbation gazométrique. radiochirurgical :A
C - Signe infectieux non - pharyngo-laryngectomie totale, Le traitement médical est
spécifique mais évocateur avec curage ganglionnaire de lantibiothérapie par voie
quant à rétiologie. type radical étant donné le parentale à haute dose.
D E - Caractérise le type de caractère fixé (N3) de [72]
dyspnée et non pas la gravité. l’adénopathie :B
[58] - suivie de cobaltothérapie post- Indication formelle
27
damygdalectomie, en raison du ou un carcinome bronchique exceptionnellement pratiqué
risque de récidive et des associé (même facteurs de d’emblée, car il s’agit d’un
risques risque). geste choquant. La ligature et
septiques. Est pratiquée à froid. D - Pratiqué dans les carcinomes lembolisation de l’artère
[73] du cavum, et constituant un maxillaire interne constituent le
:ABC marqueur tumoral. dernier recours à des épistaxis
Evident. E - L’état dentaire de ces rebelles abondantes.
[74] malades est souvent déplorable
:CE est les soins dentaires sont à [85]
Le bombement est postéro- prévoir en vue d’une :AB
inférieur, car cest le quadrant leradiothérapie. A - Le tabagisme est le facteur
plus déclive où doit se faire la [79] de risque au premier plan des
paracentèse. :A cancers de rendolarynx; l’alcool
A B D - Ne sont pas Evident. a une action de synergie et
spécifiques. [80] peut expliquer l’existence d’une
[75] :B autre localisation.
:D A D E - N’ont pas fait leurs C - Adénocarcinome de
Elle ne doit jamais être faite en preuves. l’ethmoïde.
région postéro-supérieure La latéralité de la lésion est en D - Dans le carcinome du
(osselets). Elle permet un faveur d’un traitement chirurgical cavum (U.C N.T.).
prélèvement pour bactériologie. suivi de radiothérapie, surtout s’il E - Expose aux cancers
Doit être associée à une s’agit d’une tumeur ulcérée ou éthmoïdo-maxillaires.
antibiothérapie par voie infiltrante. [86]
générale. [81] :AcE
:B Réponse difficile en ce qui
[76] A - Diagnostic d’élimination. concerne l’item B qui ne nous
:B B - En faveur on retient l’état parait pas indispensable. Le
En raison de la fréquence des pléthorique, les céphalées, les scanner laryngé est plus
germes rencontrés qui y sont vertiges, les chiffres tensionnels. intéressant, notamment en ce
sensibles habituellement: D E - Pas de signes visibles en qui concerne l’envahissement
- pneumocoque rhinoscopie et de toute façon une de la loge H.T.E.
- streptocoque épistaxis abondante doit [87]
- haemophilus (résistances faire rechercher une autre cause. :C
croissantes). [82] Evident.
[77] :D [88]
:BCD Cancer des travailleurs du bois, :ABCE
B - En dehors du cancer de la pris en charge comme maladie La surveillance post-
corde vocale, les cancers des professionnelle. thérapeutique est fondamentale
V.A.D.S. sont lymphophiles. [83] - pour dépister la survenue de
C D - L’examen clinique reste le : B récidive loco-régionale ou de
premier temps des explorations. C’est une tumeur deuxième localisation, surveiller
Il doit comprendre un histologiquement bénigne du le trachéostome
toucher buccopharyngé. garçon aux alentours de la - pour s’assurer de l’abstention
[78] puberté. du tabac et de l’alcool. La
:ABCE [84] surveillance pulmonaire est
A - La panendoscopie permet :AC nécessaire pour dépister une
de faire le bilan d’extension Un tamponnement antérieur peut métastase, un autre cancer,
locale, de pratiquer les biopsies suffir à arrêter une épistaxis qui une tuberculose, tous les six
indispensables au diagnostic et semble postérieure, surtout s’il mois pendant 3 ans. La
la recherche d’une deuxième existe une H.T.A. sur laquelle on surveillance dentaire est
localisation. va agir médicalement. Le habituelle.
C - Recherche une métastase tamponnement postérieur est D - Fait allusion aux séquelles
28
liées au sacrifice du nerf spinal.bilatérale, la consistance est [96]
Lors d’un curage ganglionnaire inhomogène, mal limitée. :A
de type radical (emportant le B - Rare au niveau de la parotide. Le nerf facial doit être conservé
muscle sterno-cleido- La symptomatologie est rythmée en raison du caractère bénin de
mastoidien la jugulaire interne par les repas. l’affection.
les chaînes ganglionnaires), le C - Il s’agit d’un diagnostic Elle est souvent non capsulée
sacrifice du spinal peut être différentiel et la consistance et donc nécessite un geste
rendu nécessaire en raison de pierreuse n’est pas en faveur large pour éviter la récidive (E).
métastases ganglionnaires à d’une [97]
son contact. adénopathie. :CD
[89] E - Tuméfaction molle, avec La réponse est très discutable
:E souvent des antécédents de en ce qui concerne C.
Il s’agit d’une tuméfaction surinfection. A - Faux, il s’agit d’une tumeur
médiane se développant entre [94] maligne, de pronostic grave.
l’os hyoïde et le cartilage :E C - Il semble que ce soit la
thyroïde, lié à la persistance du La formulation de la question et tendance actuelle sur un nodule
canal de Bochdalek. des items est très ambigué. de taille déjà conséquente (3
[90] A - La douleur ferait évoquer un cm)
:DE cylindrome mais son absence est étant donné la sévérité de
A - C’est la mobilité à la un argument trop faible en l’affection, et malgré la faible
déglutition qui est évocatrice, lafaveur de la bénignité. radiosensibilité du cylindrome.
mobilité de la tuméfaction elle- B C - Leur existence serait en B - Est à exclure si on répond
même faveur de la malignité, mais leur C.
est de peu d’intérêt. absence ne signifie pas la D - Les métastases à distance
B C - Traduit une surinfection, bénignité. se font essentiellement aux
circonstance de découverte. D - La consistance pierreuse est poumons justifiant la
[91] plutôt en faveur de la malignité. surveillance
:D [95] pulmonaire régulière. Elles sont
L’existence du kyste du tractus :DE en principe tardives mais dans
thyréoglosse doit faire vérifier Là encore la réponse est difficile, un certain nombre de cas sont
que la migration de la glande l’échographie étant préconisée retrouvées lors du premier
thyroïde s’est faite jusqu’au cou par certains auteurs. examen.
et qu’il ne s’agit pas d’une B - L’angiographie est un examen E - Ne s’impose pas. Les
glande ectopique. d’exception pour l’exploration métastases osseuses sont
[92] parotidienne. Indiquée beaucoup plus rares.
:E lorsque l’on suspecte une tumeur [98]
A B D - Sont insuffisants et vasculaire. :ABCD
exposent aux récidives. C - A un intérêt quand on a une L’otite aiguê est habituellement
L’ablation du corps de l’os orientation clinique vers une liée à un seul germe.
hyoïde est rendue nécessaire lithiase, une affection [99]
du fait de l’adhérence du canal inflammatoire ou une sialose. :BC
à la face antérieure de l’os D - Intéressante pour la nature Ont un spectre d’activité sur les
hyoïde. kystique ou non, l’existence de cocci Gram + et sur des
nodule, les limites. De plus en hémophilus (partielle pour les
[93] plus pratiquée. macrolides, avec quelques
:D E - Doit précéder de peu résistances pour les
A - La sarcoïdose atteint l’intervention. Apporte des ampicillines).
rarement la parotide, et cette renseignements précis dans les Les aminosides seuls ne sont
atteinte n’est pas souvent mains pas actifs sur les Gram et de
révélatrice. Il d’un cytologiste entraîné (mais il plus sont otoxiques.
existe des signes généraux existe des faux négatifs et des
associés. L’atteinte est en règle faux positifs).
29
[100] C’est la lyse de la branche Les dosages biologiques n’ont
:D descendante de l’enclume que pas d’apport sur le plan
D - Zone de déclivité non l’on retrouve le plus souvent dans diagnostique, notamment les
dangereuse. une otite cholestéatomateuse. tests d’hémostase qui sont
Jamais, car risque de lésion normaux. De même l’histologie
ossiculaire. [110] n’apporte pas d’élément
[101] :D diagnostique.
:B Il s’agit d’une dyspiasie [112]
Evident. Propagation de vasculaire généralisée héréditaire : E
l’infection vers le système de révélation semi-tardive. La Aucun des traitements
cellulaire pneumatique de l’os maladie de Rendu-Osier est ie proposés ici. et non pas aucun
temporal entraînant une ostéite. plus souvent révélée par des traitement. Il s’agit d’une femme
[102] épistaxis, et la notion familiale âgée et la chute tensionnelle
:D aide au diagnostic. Les lésions est significative. Le taux
L’hypertrophie et l’infection télangiectasiques touchant d’hémoglobine est bas et
chronique exposent une surtout les muqueuses. expose à des risques d’hypoxie
obstruction tubaire source L’hémophilie est une maladie du des organes centraux. Il faut
d’otite séreuse se surinfectant. garçon. transfuser des culots
[103] Dans i’hypothèse d’une cirrhose, globulaires.
:C l’évolution depuis quelques La transfusion de sang total ne
Il s’agit d’une surdité de années aurait vraisemblablement se pratique plus.
transmission importante, de 30 été émaillée de complications, Corticoïdes, coagulants,
à 60 dB. ictère, ascite, hémorragie concentrés plaquettaires
[104] digestive. seraient inutiles.
:D Quand aux cirrhoses entrant [113]
C’est un signe cérébelleux. dans le cadre de maladies :A
[105] héréditaires elles sont de Le tamponnement constitué de
:ABCDE révélations pius précoces. traitement local immédiat.
Evident. On ne peut conclure à une Les cautérisations chimiques
[106] hypertension sur les seuls ou électriques en phase
:E chiffres donnés ici, s’agit-il hémorragiques sont peu
En sa faveur on retient le long d’aiileurs de la maxima ou de la efficaces.
passé d’otite chronique, la minima (?). Les pommades hémostatiques
survenue dune complication [111] n’auront aucun effet sur le
avec fistule labyrinthique :CDE saignement.
traduisant une otite agressive, Le diagnostic repose sur la notion [114]
l’aspect marginal de la d’antécédents famiiiaux, la :AC
perforation très invocateur, et survenue d’épistaxis et La dermoplastie est le procédé
enfin la présence de débris l’existence de télangiectasies. En chirurgical le plus classique.
blanchâtres dans la caisse. effet les lésions cutanéo- L’oestrogénothérapie a été
[107] muqueuses sont quasi- proposée par certains auteurs.
:CDE constantes, d’apparition semi- [115]
C - Pour essayer de tardive. Les télangiectasies :B
sauvegarder le nerf. cutanées prédominent aux Dans i’otite fibroadhésive on
D - Pouvant traduire une fistule extrémités : la face, la pulpe des retrouve un long passé d’otite,
labyrinthique. doigts, la région peri-unguéales, le tympan est remanié et non
E - Présentant un risque vital. paumes et piantes. mobile à l’épreuve de Vasalva.
[108] Les télangiectasies muqueuses Il n’y a aucun épisode
:E sont habituellement nasales et vestibulaire pouvant évoquer un
Evident. bucco-labiales. Ces Ménière.
[109] télangiectasies disparaissent à la Dans l’otite séreuse le tympan
:C vitropression. n’est pas mobile en Vasalva.
30
Il n’y a aucun signe en fin de stimulation). ganglionnaire (au stade de
neurologique, d’atteinte d’autre [119] découverte) on retrouve en
paire crânienne en faveur d’une :E général une symptomatologie
tumeur du tronc cérébral. L’intervention consiste à chronique.
[116] remplacer l’étrier bloqué par un UNCT et LMNH peuvent se
:B piston qui repose sur la platine présenter sur un tableau tout à
L’otospongiose réalise, du ouverte, par l’intermédiaire d’un fait voisin, I’UNCT venant
moins initialement, une greffon d’aponévrose. cependant en tête par ordre de
hypoacousie transmissionnelle [120] fréquence. L’obstruction ou
pure, touchant toutes les :A l’infiltration de l’orifice de la
fréquences mais prédominant L’absence de fièvre, la trompe d’Eustache par la
sur les graves. conservation de l’état général, les tumeur explique la réaction
L’encoche bilatérale sur le 4000 données de l’examen ne séreuse au niveau de l’oreille
Hz est plutôt évocatrice de permettent pas de retenir le moyenne.
traumatisme sonore chronique. diagnostic d’empyème sinusien
La proposition E tente ou de cellulite jugale. [125]
d’introduire une confusion avec La pulpite aiguê est caractérisée :D
l’encoche de Carhart qui est par une douleur dentaire. La spécificité de la sérologie
une encoche sur le courbe [121] EBV n’est bien sûr pas absolue
osseuse, typiquement située :C et toutes les associations
sur la fréquence 2000 Hz. Cette L’incidence de Blondeau explore peuvent se voir. Cependant un
encoche peut se rencontrer de le sinus maxillaire, un éventuel taux élevé d’anticorps
maniére non exceptionnelle au niveau, une opacité plus ou spécifiques d’EBV est très
cours des otospongioses (elle moins totale. souvent associé au cancer du
peut se situer sur la fréquence C’est le panoramique dentaire quicavum, en particulier les lgG
4000 Hz mais elle est alors permet d’apprécier les rapports NCA (virion capside antigen) et
moins profonde et moins de la denture avec le sinus les lgG /EA (early - antigen).
caractéristique). maxillaire. Les titres en anticorps
[122] constituent un véritable
[117] :ACD marqueur tumoral car ils
:E Les lésions de l’apex dentaire doivent diminuer dans rannée
Le diagnostic de l’otospongiose peuvent évoluer vers la sinusite du traitement en cas de bonne
est formulé sur le vu des maxillaire. réponse thérapeutique. Une
données cliniques, de [123] remontée du taux des anticorps
raudiogramme, de précède la rechute.
rimpédancemétrie. Il est QUESTION ANNULEE [126]
confirmé lors de rintervention [124] :C
chirurgicale. Chez radulte les :DE L’examen audiovestibulaire,
PEA visent à différencier les L’otite séromuqueuse n’est pas le l’impédancemétrie précisent le
surdités cochléaires des diagnostic de la pathologie type d’atteinte auditive, mais le
surdités rétrocochléaires. initiale, elle en est la problème nest pas là.
[118] conséquence. Elle n’explique pas C’est la rhinoscopie
:C la tuméfaction bilatérale haute. postérieure, au besoin sous
Le réflexe stapédien est Si dans la toxoplasmose il existe anesthésie générale, qui
quasiment toujours absent dans également des adénopathies il permet d’affirmer le diagnostic
rotospongiose même en cas existe également des par les biopsies qui sont aussi
d’ankylose débutante adénopathies cervicales hautes, réalisées.
cependant dans un certain postérieures, multiples, mobiles, Léchographie cervicale
nombre de cas le réflexe on n’explique pas l’existence précisera seulement les
stapédien est retrouvé sous la d’une otite séromuqueuse. rapports des tuméfactions
forme d’un effet “on-off’ (double Le cancer de l’éthmoïde cervicales, leur échostructure.
déflexion négative en début et s’accompagne peu de métastase Le scanner est maintenant
31
indispensable au bilan avec biopsies qui permet le Dans les vertiges vestibulaires
d’extension tumorale ; sur le diagnostic anatomo- périphériques, la déviation
plan thérapeutique il permet pathologique. spontanée des index, yeux
également au radiothérapeute Dans des formes sous- fermés, se fait dans le sens
de déterminer le volume-cible. Il muqueuses il est nécessaire de opposé du nystagmus, défini
est utile également à la faire des biopsies profondes. cliniquement par la secousse
surveillance thérapeutique. Le La sérologie du virus Epstein rapide. De même, la
diagnostic étant Barr est étroitement correlée au manoeuvre de Romberg,
anatomopathologique le carcinome du rhinopharynx étudiant la statique debout yeux
scanner ne peut affirmer le (cf question [125]). fermés, montre une tendance à
diagnostic. [131] la chute du côté opposé au
[127] :C nystagmus. L’ensemble définit
:CE Les métastases ganglionnaires le syndrome harmonieux. La
Il s’agit en effet d’un cancer des carcinomes indifférenciés du marche aveugle sensibilise
chimio et radiosensible. cavum sont plus radiosensibles l’épreuve de Romberg. Le
La chirurgie sur les reliquats que celles des autres cancers nystagmus des lésions
ganglionnaires est en fait peu proposés ici. vestibulaires périphériques est
pratiquée. Le traitement du [132] unidirectionnel, horizontal et
cancer du cavum n’est pas :C rotatoire, supprimé ou diminué
chirurgical. Réponse évidente. par la fixation oculaire
[128] volontaire.
:C [133] [138]
L’orifice tubaire est obstrué ou :D :BCDE
infiltré par l’extension tumorale Lhypo-acousie unilatérale chez A - Lésion bulbaire.
responsable de l’otite un sujet originaire d’une région à [139]
séromuqueuse se traduisant risque de cancer du cavum doit :E
par l’atteinte auditive motiver d’emblée un examen du La perforation est marginale et
transmissionnelle. cavum. doit faire craindre un
[129] [134] cholestéatome qui est quasi
:D :BC certain devant la présence de
Le cancer du cavum est C - Constitue un marqueur débris blanchâtres
lymphophile. Les métastases tumoral. épidermiques.
ganglionnaires sont hautes et E - L’audiogramme n’apporte pas [140]
postérieures. L’Afrique du nord d’élément diagnostique :ACDE
constitue une zone à risque spécifique de l’affection en - Une surdité, des vertiges
intermédiaire d’UCNT et atteint cause. doivent faire redouter une
dans 20 % des cas des sujets [135] effraction de l’appareil
de moins de 20 ans. :C cochléovestibulaire.
Ce n’est pas le terrain d’un A, B, D, E - L’acte chirurgical y - Le syndrome méningé
carcinome de la base de est l’acte initial dans l’association s’explique par une érosion du
langue. thérapeutique, alors que ron tegmen ; la paralysie faciale
Les affections de l’oreille intervient sur les métastases de peut être liée à une lyse du
moyenne entraîne peu de carcinome du cavum, que sur les canal facial.
réaction ganglionnaire, de plus reliquats de la radiothérapie. [141]
on ne note ici aucun passé [136] :C
otologique. :C Les granulomes à cholestorine
L’examen clinique ne La surdité est de type sont des granulations jaunâtres
mentionne pas de tuméfaction transmissionnel avec un Rinne souvent associées au
parotidienne. de -50 à -60 dB. cholestéatome.
[130] [137] [142]
:BC :ABCE :CDE
C’est la rhinoscopie postérieure D - C’est un signe cérébelleux. La stase salivaire masquant
32
l’hypopharynx est D - Par fracture de la corticale [156]
classiquement évocatrice d’une méningée avec brèche durale. :B
lésion E - Atteinte auditive Hyperthermie, douleur, signes
hypopharyngée. transmissionnelle. digestifs, au cours dune
[149] rhinopharyngite traînante en
[143] :E sont évocateurs.
:C Ces atteintes secondaires sont [157]
Terrain alcoolo-tabagique, expliquées par le développement :ABCD
présence d’une adénopathie d’un oedème et justifie un Sans commentaire.
cervicale, dysphagie, diminution traitement anti-inflammatoire. [158]
de mobilité de rhémilarynx, sont [150] :BDE
autant d’éléments en faveur de :D A - Ce sont plutôt des
cette localisation. A - Indolore. rhinopharyngites qui peuvent
[144] B - Les anomalies tympaniques entraîner ce genre dotite.
:AC ne sont pas retrouvées dans C - Une adénoïdite est au
C - L’atteinte de la plèvre est cette observation. contraire souvent en cause.
extrêmement péjorative. Une C - Pas de lésion vésiculeuse D - Oui, au cours dune
métastase pulmonaire unique décrite. surinfection.
peut D - Douleur de la base de la [159]
être encore compatible avec un langue irradiant vers l’oreille :C
traitement chirurgical. évoluant par crise paroxystique C’est bien sûr une hypoacousie
D E - Le traitement chirurgical d’une de transmission.
des aires ganglionnaires minute avec début et fin brusque [160]
cervicales reste possible. ; une zone gachette est souvent :CE
[145] retrouvée. A - Il faut d’abord essayer de
:B [151] faire baisser la fièvre
Le diagnostic est anatomo- :AC médicalement.
pathologique. B - Si le cancer des voies [161]
[146] aérodigestives est plus fréquent :E
:AB chez l’homme, toute otalgie à D - Kyste congénital latéro-
A - Atteinte du facial supérieur tympan normal n’est pas cervical.
et inférieur. synonyme de cancer. E - Kyste congénital, médian,
B - Alors que la paralysie faciale C - L’otalgie à tympan normal doit mobile à la déglutition, pouvant
centrale prédomine sur le facial faire rechercher une cause se fistuliser à la peau lors dune
inférieur. pharyngo-laryngée. surinfection.
E - Voir trijumeau. [162]
[147] [152] :ADE
:ACD :D D - S’explique par la migration
A - Recherche un trait de Réponse évidente. embryologique de la thyroïde.
fracture du rocher expliquant [153]
ratteinte faciale et auditive. :B [163]
B - A discuter. Se fera de moins A - L’irradiation de la douleur aux :D
en moins à ravenir. oreilles est classique. II faut en effet s’assurer qu’il ne
C - Apprécie les signes de [154] s’agit pas d’une thyroïde
dénervation. Valeur :BE ectopique et qu’il existe une
pronostique. B - Permet de faire le diagnostic glande thyroïde normale.
D - Précise l’atteinte auditive, anatomo-pathologique. [164]
transmission ou perception. E - A la recherche d’une autre :E
[148] localisation. E - L’ablation en monobloc du
:ABDE [155] trajet fistuleux, du kyste et du
A B - Atteinte de l’appareil :E corps de l’os lyoïde permet
cochléovestibulaire. Il faut examiner les tympans. d’éviter des récidives qui sont
33
inéluctables si l’on se contente [170] traitement de cette infection.
d’enlever seulement la masse :A - La toux est liée aux sécrétions
kystique. On obtient normalement une rhinopharyngées et ne doit pas
[165] fermeture du Rinne être empêchée.
:C audiométrique. [177]
Ce n’est cependant pas [171]
l’élément de l’observation le :B QUESTION ANNULEE
plus évocateur de surdité V2 : Territoire du maxillaire [178]
transmissionnelle. supérieur = partie supérieure de :A
[166] la joure, partie latérale du nez, L’otite séro-muqueuse
:A lêvre supérieure, gencive chronique avec surinfections
Lotospongiose est une surdité supérieure et muqueuse. fréquentes est une indication à
de transmission à tympan [172] l’adénoïdectomie.
normal. :C [179]
[167] A - Dans les névralgies :E
:ADE essentielles, il existe des D - Torticolis atloïdo-axoïdien
- Chez la femme, l’aggravation intervalles libres. lié à une inflammation du rhino-
parallèlement aux épisodes de L’hypoesthésie cutanée dans ce pharynx.
la vie génitale est évocatrice territoire doit faire suspecter une [180]
d’otospongiose, de même que atteinte organique ou différencie :D
les antécédents familiaux. ainsi les névralgies essentielles Encoche sur le 4000 Hz
- C’est l’âge de révélation de des névralgies symptomatiques évocatrice de traumatisme
lotospongiose, la plupart des d’une affection. sonore.
cas étant notés entre 20 et 30 [181]
ans. [173]
[168] :ADE QUESTION ANNULEE.
:AB B - En faveur d’une rhinite [182]
A - Met en évidence une surdité banale. :AE
transmissionnelle pure ou C - Il sagit dun édenté complet de La symptomatologie
mixte. Une encoche à 2000Hz la mâchoire supérieure. vestibulaire y est très discrète
sur [174] du fait de l’atteinte bilatérale et
la courbe de conduction :AC symétrique avec un
osseuse (encoche de Carhart) A - Radiographie des sinus, développement progressif de la
est évocatrice. scanner des sinus. compensation centrale. Tout se
B - Le tympanogramme est C - Les biopsies sont réduit le plus souvent à des
normal, avec souvent un pic indispensables pour le diagnostic troubles de l’équilibre non
peu élevé. Le réflexe stapédien anatomo-pathologique. systématisés ou à des troubles
est en [175] visuels à type d’oscilloscopie.
règle générale absent par :C [183]
fixation de la platine. A - Le caractère douloureux n’est :ABCD
D - Confirme l’audiométrie pas en faveur d’une sinusite E - Les pertes de
tonale. maxillaire chronique. connaissances y sont très
[169] D - Les douleurs sont plutât rares.
:B situées dans le territoire du nerf
Stapédectomie, ouverture de la ophtalmique. Les téguments [184]
platine ; remplacement de infiltrés sont ceux de la région :DE
l’étrier par un piston maintenu à orbitraire, rebords orbitraires La rééducation vestibulaire peut
l’enclume, entrant en contact à inférieur et interne. être utile au début de la reprise
son autre extrémité avec [176] de ractivité physique, même
l’oreille interne soit directement :AB chez le sujet jeune.
(piston transplatinaire), soit par - Aminosides, corticoïdes à cette [185]
l’intermédiaire d’un greffon. dose ne sont pas adaptés au :AE
34
Il s’agit en effet d’atteintes
transmissionnelles. La
malformation ossiculaire est
responsable d’une hypoacousie
existant dès la naissance, non
évolutive. La tympanosclérose
est une séquelle d’otite
chronique simple pouvant
entraîner un blocage
ossiculaire. Cependant, le
tympan est exceptionnellement
normal, il présente des plaques
blanches plus ou moins
diffuses.
[186]
:B
C’est la caractéristique
audiométrique des
hypoacousies de transmission.
[187]
:CE
C - Technique audiométrique
concernant le nourrisson.
[188]
:C
Cf. question [168]
[189]
:E
Cf. question [169].

35
Pédiatrie

[1] captation et la conjugaison ainsi bilatérale est évocatrice dune


:B qu’un cycle entéro hépatique hyperplasie congénitale des
Le néphroblastome ou tumeur augmenté. La production de surrénales par déficit en 21
de Wilms est une tumeur du bilirubine est 2 à 3 fois supérieurehydroxylase).
blastème rénal à à celle de l’adulte. [12]
développement antérieur D. Intervient en augmentant le :C
(masse abdominale) fréquente cycle entéro-hépatique de la Le myxoedème donne un
avant 6 ans (surtout 2 à 4 ans). bilirubine. retard d’ossification et de
Les calcifications évoquent E. Le jeûne a été accusé de fermeture des sutures.
plutôt un neuroblastome. favoriser l’ictère mais n’est pas Lhypertrophie des masses
[2] un mécanisme musculaires sur les
:A physiopathologique. radiographies nest pas un
La réponse B est discutable, [7] signe fréquent.
considérée ici comme fausse en :ABD [13]
raison des récidives fréquentes Le staphylocoque est rare sans :D
chez l’adolescent. C’est une contexte traumatique. Les La posologie (pour les
malformation beaucoup plus streptocoques D sont surtout germes sensibles à
fréquente chez le garçon responsables de méningites en rampicilline bien sûr) est de
existant néanmoins chez la fille, période néonatale. 200 mg/kg/j en 4 à 6
bilatérale dans environ 40 % [8] injections.
des cas. Enfin la pose du :BCD [14]
matériel prothétique est très Les autres causes les plus :D
rare chez l’enfant (et ici ce n’est fréquentes sont l’ulcération Devant cette description de
pas la méthode). thermométrique et les diarrhées dyspnée laryngée, le seul
[3] invasives (surtout au diagnostic différentiel à
:C Campylobacher jéjuni). discuter est celui de corps
En fait aucun intérêt, cette [9] étranger laryngé.
malformation est dépistée :E [15]
systématiquement à la C’est une urgence pédiatrique. :D
naissance par le passage d’une L’oedème palpébrale uni puis A B. Sont des signes
sonde gastrique dans bilatéral, la rougeur de l’angle évocateurs, la stéatorrhée >
l’estomac, “la butée” de cette interne diffusant ensuite à ou égale à 3 g124 h est
sonde signant le diagnostic. l’ensemble de la paupière dans fréquente.
[4] un contexte fébrile sont très Mais le seul signe spécifique
:C évocateurs. Les complications est l’existence dun chlore (ou
La tétralogie de Fallot ne donne sont surtout oculaires (cécité) et d’un sodium) sudoral > ou
pas d’insuffisance cardiaque, neurologiques thrombophlébite égal à
ses complications sont: les du sinus caverneux, abcès. 70 mmol/l en général contrôlé
malaises anoxiques, l’Osier, sur 3 prélèvement.
des complications [10] [16]
neurologiques, des hémorragies :C :ABCDE
et bien sûr une cyanose. Par l’intermédiaire d’un ictère Les masses rétropéritonéales
[5] nucléaire : fixation de bilirubine peuvent avoir un
:C libre au niveau des noyaux gris développement antérieur et
C’est la description clinique centraux. être découvertes sous la
lorsque le syndrome de [11] forme de tumeurs
“pénétration” est méconnu. Le :B abdominales.
diagnostic en est facile à En effet une sténose uréthrale [17]
l’examen rhinoscopique. peut entraîner un retentissement :ABC
[6] sur le haut appareil. La torsion de En fait la question est mal
:ABD la verge sur son axe n’est pas posée : on pratique chez la
Il existe une immaturité une torsion complète (enfin fratrie un bilan comprenant
hépatique portant sur la l’association à une cryptorchidie entre autre A,B, et C avec
1
parfois enregistrement de la C’est une complication des otites E. Non plus (et de plus il
P02 cutanée nocturne, mais la aiguès. La paroi postérieure du nexiste pas de R.A.A. avant 4
surveillance quand elle est C.A.E. se distingue mal au ans).
décidée se fait par un niveau de son raccordement B. Est rare et nest pas aussi
monitoring cardiaque et/ou avec le tympan, celui-ci peut ‘urgente que C.
respiratoire au domicile. présenter une déformation en ‘pis [30]
[18] de vache’. :B
:ACD [24] Facile: l’immaturité hépatique
Ces 3 examens associés à un :C est constante chez le
électrocardiogramme, à un Formule d’Apert : quantité en ml prématuré.
monitoring respiratoire (avec = poids en gramme / 10 + 250. [31]
éventuellement mesure des flux [25] :B
respiratoires) font partie de :B Question difficile.
l’enregistrement La réponse A se discute mais il C. Est fausse puisque les
‘polygraphique’. existe le plus souvent une globulines spécifiques
[19] oligoanurie. nexistent pas.
:AC L’intoxication à la vitamine D se D. Est fausse car la
Les quintes asphyxiantes sont manifeste par des signes vaccination ne doit pas être
un signe de coqueluche. d’hypercalcémie qui sont ceux faite dans un délai de 3 mois
Un épanchement hémorragique dictés dans l’énoncé. suivant rinjection de
peut s’intégrer dans un Phéochromocytome et cushing globulines.
hémopyopneumothorax. ne donnent pas de polyuro A. Se discute (la vaccination
Enfin les pleurésies sont polydysie. est possible quand le contact
beaucoup plus souvent Enfin le diabète sucré ne donne est inférieur à 72 heures),
purulentes. pas d’H.T.A. mais la vaccination
E. Pleurésie séro-fibrineuse. [26] antirougeole marche mal à
:E cet âge et est pour certains
[20] Ce tableau est celui d’une contre-indiquée dans la
:BCE diarrhée avec syndrome de mucoviscidose (risque de
A. Au contraire l’intervalle libre malabsorption débutant vers pneumopathie interstitielle).
est un signe important. Les l’âge de 6 mois (donc possible E. Pouvait plus ou moins se
vomissements sont tardifs introduction du gluten). Le discuter car la rougeole est
après la tétée, mais de plus en diagnostic le plus probable est rare (mais existe) avant 6
plus abondants et précoces celui du maladie coeliaque. Seule mois (protection par les
chez un enfant maigre (ayant la biopsie montrant une atrophie anticorps maternels).
cassé sa courbe de poids) et villositaire totale affirme le [32]
affamé. diagnostic. : CE.
[21] [27] A B D. Sont des signes de
:C :D déshydratation extracellulaire
A B E. Par définition. L’atrésie des choanes est le plus de toute façon le diagnostic
D. Par exemple en cas de souvent dépistée chez le se fait sur rexistence d’une
déficit visuel nouveau-né et le nourrisson. hypernatrémie.
[22] B C. Sont rares. [33]
:D A. Est quand même moins :AB
Le plus souvent l’anorexie (si fréquent que les rhinopharyngites C D E. Sont les traitements
elle ne s’accompagne pas à répétition. proposés dans l’épilepsie.petit
d’une cassure de la courbe de [28] mal.
poids auquel cas il faut :A [34]
rechercher une étiologie C’est la définition du méricysme. :C
organique) est dû à un ‘forcing A E. Ne donnent pas
alimentaire et/ou à un [29] d’insuffisance cardiaque.
changement brusque de :C B. L’insuffisance cardiaque
l’alimentation. A D. Ne surviennent en principe est découverte dans les
[23] pas en contexte infectieux premiers jours de vie.
:E sévère. D. Est rarement cause
2
d’insuffisance cardiaque (chez [40] systématique de tout
le nourrisson). :CD nouveau-né).
[35] Les neuroblastomes sont des Enfin la pire erreur serait de
:B tumeurs développées aux ventiler l’enfant sans avoir
La voie intrarectale est la voie dépens des cellules chromaffines pratiqué une désobstruction
d’élection dans ce cas. du système nerveux soigneuse.
L’injection de 0,5 à 1 mg/kg/j de sympathiques. [47]
Valium® peut être répétée 1 ou Dans 95 % des cas il existe une :C
2 fois en cas de persistance des augmentation très anormale des C’est la définition.
convulsions. cathécholamines et de leurs
[36] dérivés dans le sang et les urines [48]
:BCD (H.V.A. et V.M.A.). :ACE
Cette hernie s’engage dans un [41] Typiquement (et excepté
canal péritonéo-vaginal :D dans le purpura fulminans) la
anormalement persistant. 1 2. lI s’agit le plus souvent (1ère réaction inflammatoire est
Elle est toujours oblique cause de décès avant 1 an) plus élevé souvent supérieure
externe, peut contenir une d’une mort subite inexpliquée du à 1000 éléments/ml
gonade (testicule le plus nourrisson (survenant souvent La glycorrachie est en règle
souvent, mais sur un enfant en parfaite santé). abaissée.
parfois ovaire chez la petite Cette mort subite est cependant C. Bien que rarement
fille). parfois explicable à l’autopsie. retrouvée, est très évocatrice
D. Est vraie par”définition’. [42] en particulier si une
E. Bilatérale dans 40% des cas. :E antibiothérapie préalable a
[37] Il s’agit du plus souvent d’une décapité la méningite.
:AB laryngomalacie bénigne [49]
L’hypertrophie et l’infection d’évolution spontanément :C
chronique des végétations résolutive. A B D E. Réponses
adénoïdes est responsable de [43] évidentes.
rhinopharyngites répétées, :D C. D’où rintérêt du dépistage
parfois compliquées d’otites à Le diabète et l’asthme chez les systématique au 5ème jour
répétition, d’une obstruction parents, la fratrie et même chez associé au test de Guthrie
nasale chronique, mais pas de le propositus ne sont pas des (dépistage de la
C,D ou E. contre-indications au D.T.C.P. phénylcétonurie, surtout
[44] quand on sait que
[38] :D correctement traité ces
:ADE Ce tableau est celui d’un enfants
Question difficile, ces signes syndrome néphrotique pur le plus sont normaux).
sont peu fréquents. Le plus souvent par lésion glomérulaire [50]
souvent la découverte se fait minime (fusion des pédicelles en :A
devant rexistence dune masse microscopie électronique) dont le 1 2 3. Risquent d’aggraver les
abdominale, dune sémiologie traitement repose sur la lésions. 4. Permet un bilan
métastatique (altération de rétat corticothérapie débutée à la dose lésionnel ; attention à la
général, pâleur, fatigue, de 2 mg/kg/j. confusion prescritlproscrit.
anorexie, douleurs osseuses, [45] [51]
boiterie, fièvre, troubles :B :A
digestifs) ou dune masse à la A C D E. Font partie de la L’injection 1M. de 5 mg de
radiographie thoracique. définition, ce “syndrome” n’est vitamine K est systématique
[39] pas pathologique. (est obligatoire) de façon à
:ABDE [46] prévenir la maladie
Le pic de fréquence est entre 6 : D hémorragique du nouveau-né.
et 7 ans (le plus souvent chez A C E. Sont pratiqués mais ne [52]
les filles). sont pas le “premier geste” à :D
E. Le traitement peut aussi faire. En fait c’est la plus mauvaise
comporter des B. N’a aucun intérêt (bien que solution : il vaut mieux
benzodiazépines. faisant partie de l’examen hospitaliser renfant, contrôler
3
soi-même la température et en tonus, coloration. Le cri fait plus bronchoscopie a un but
cas de thermopathomimie ou moins partie de la respiration. diagnostic et thérapeutique :
(évoquée ici sur la fièvre [59] extraction.
anarchique, le contexte familial, :ABCDE [66]
l’absence de signes associés) B. Se voit en cas de situs :C
en discuter avec l’enfant inversus. Déjà posée même région
d’abord, hors de la présence D. Est exceptionnel. 1985 Q.C.M. partie 1 n°120.
des parents. A. Est la forme typique.
[53] C E. Sont des formes cliniques [67]
:D classiques. :D
1) Lait de femme: 7 g de [60] Question de cours, la maladie
glucides/1 00 ml dont 80% de :BCE d’Hirshprung se manifeste par
lactose. Lait de vache : 5 g de Les réponses B C E sont un retard d’émission du
glucides/100 ml dont 100% de classiques. méconium, une constipation
lactose. A. Pourrait se discuter mais le ou une occlusion, la
2) Quantité identique. mécanisme le plus fréquent des physiopathologie en est D,
3) C’est l’inverse. diarrhées dues au staphylocoque l’étiologie inconnue, le
4) Le lait de vache n’en contient est toxinique. traitement chirurgical.
pas. [61] [68]
[54] : D.E. :B
:C Il suffit de faire le schéma Lhyperamylasémie et
La première cause à évoquer X, Y rhyperamylasurie sont dans
devant un trouble du langage X XX’ XY ce contexte très évocatrices.
est un déficit auditif. X XX’ XY Cependant seul l’isolement du
[55] [62] virus (D) permettrait d’affirmer
:C :ACE (mais de façon retardée) le
C’est une définition. B. Il est difficile pour la bile de diagnostic.
L’incontinence est due à une franchir la sténose. [69]
pathologie organique par D. Est un signe exact chez :CD
opposition à lencoprésie où il renfant. Cette fracture doit être réduite
existe une défécation [63] en cas de déplacement
volontaire. :BC important, l’immobilisation se
[56] La hernie natale prédomine chez fait en “position de fonction”.
:A la femme âgée, obèse. Elle peut D. Existe surtout en cas de
Ce réflexe (obtenu en créant un entraîner une anémie par traitement chirurgical.
bruit fort près de chaque oreille saignement chronique, c’est un [70]
de l’enfant) fait partie de signe de reflux gastro- :E
l’examen systématique et oesophagien. Le cardia est en A. Bilirubine libre.
obligatoire de la première place dans les hernies par B. Ictère précoce avant la
semaine. roulement. Enfin il nexiste pas de 24ème heure.
modification de la sécrétion C. Agit par dégradation de la
[57] acide. bilirubine libre au niveau de la
:C [64] peau.
En général un enfant de 1 mois : A D E D. Le gardenal a été utilisé
reçoit 6 repas/jour. D’autre part C’est un syndrome bénin ne comme inducteur
la ration de base calculée nécessitant aucun traitement au enzymatique.
suivant la règle d’Apert = long cours, le diagnostic [71]
3700/10 + 250 + 100 = 620 ml + différentiel en est la crise :AC
100) et non les 750 ml convulsive. B. Non évocateur.
proposés. [65] D. Evoque une angine ‘virale”.
[58] :B E. Evoque un asthme ont une
:C Les E.F.R. nont aucun intérêt, la bronchiolite.
Les 5 paramètres du score radiographie de thorax est un [72]
dApgar sont: respiration, argument diagnostic :ABC
fréquence cardiaque, réactivité, supplémentaire. En fait la La manométrie montre
4
l’absence de réflexe anal surveillance. staphylocoque et à un
inhibiteur, la biopsie retrouve [78] moindre degré l’hémophilus.
l’aganglionose avec :ABCDE [85]
éventuellement des plexus L’existence d’une augmentation :C
schwanien hyperplasiques. Le de pression intra alvéolaire avec Aussi dénommé ileus
lavement opaque montrerait un rupture d’une bulle ou méconial. Le diagnostic
segment rétréci et constant au d’alvéoles, soit au niveau de la repose sur les antécédents et
niveau du sigmoïde le plus plèvre pariétale, soit au niveau du le dosage de la trypsine
souvent. Cet examen précise médiastin explique les items immunoréactive.
l’extension mais n’est pas B.C.D.
spécifique. A E. Sont logiques. [86]
[73] [79] :B
:D :ACD Les besoins sont de 120 ou
La chimiothérapie première est Question de cours, pyocyanique 140 kcal/kg/j chez le
une chimiothérapie de réduction et staphylocoque surviennent lors nouveau-né de 120 à 100
de la masse tumorale de circonstances kcal/kg/j chez le nourrisson
permettant une exérèse particulières (traumatisme, terrain jusquà 6 mois et de 100
chirurgicale plus facile. En particulier etc...). kcal/kg/j de 6 mois à 1 an.
postopéroire chimiothérapie, [80] [87]
radiothérapie, ou abstention :ABC :E
peuvent ce discuter. A B C. Sont des lésions toujours Le pronostic est au contraire
[74] liées à la persistance du canal très favorable.
:D péritonéo-vaginal puisque celle-ci [88]
A. Le but de cette thérapeutique en est la cause. L’ectopie :D
est de prévenir les testiculaire est la migration du Les 5 éléments du score
complications post- testicule le long d’un trajet d’Apgar sont les items
streptococciques aberrant (par opposition à la A,B,C,E et la réactivité (à
(mieux vaut traiter une angine cryptorchidie qui est un défaut de raspiration nasale).
virale que de laisser “passer” un migration le long d’un trajet [89]
R.A.A.). La gentamicine n’est normal). :C
jamais active sur les [81] A. Est actif mais “dangereux”
streptocoques, les tétracyclines :B surtout si il s’agit de traiter
sont contre-indiquées à cet âge 1. Le “toujours”est rarement vrai une simple angine.
et le en médecine, ici c’est un signe B. Inactif.
M.N.I. test est rarement positif. de gravité. D. Allergie croisée.
[75] 2. Evoque plutôt un reflux gastro E. Actif mais moins que C,
:B oesophagien. peut-être utilisé à partir de 8
L’insuffisance cardiaque [82] ans.
entraîne plus tard une oligurie :A N.B : le germe visé est bien
due à une mauvaise perfusion 4. Evoque plutôt une atrésie des sur le streptocoque bêta-
rénale. choanes, une insuffisance hémoytique du groupe A.
cardiaque ou respiratoire (la tétée [90]
[76] est une “épreuve d’effort” pour :E
:A l’enfant). Il s’agit du diabète gluco-
Question déjà posée Rhone- [83] phospho-aminé ou maladie
Alpes 85 - Q.C..M. partie 1 :B de Toni Debré Fanconi.
n°14. Un mésentère commun ne peut [91]
[77] pas être la cause d’une :A
:B invagination intestinale. Le test au D xylose explorant
Par définition “l’énurésie” Les causes A C D E sont l’absorption au niveau de la
n’existe qu’après l’âge normal classiques. partie proximale du grêle est
du contrôle sphinctérien (en [84] perturbé dans 90 % des cas
pratique 4 ans) il s’agit donc ici :E de maladie coeliaque.
d’un phénomène banal Les autres germes les plus En fait le seul test spécifique
nécessitant simplement une fréquemment retrouvés sont le est la biopsie du grêle.
5
[92] B. Récidive dans 10 à 40% des l’item D.
:D cas. [106]
Le caractère “régulier” est C. Les crises surviennent entre 6 :E
pathologique car il évoque une mois et 5 ans. Q.C.M. un peu litigieuse : la
angoisse permanente. D E. Font partie de la définition. vaccination contre la rougeole
A B C E. Si ils sont isolés ne A. Est classique mais faux, car ne se fait pas avant 1 an car
sont pas pathologiques. c’est la rapidité de la variation elle a peu de chance
[93] thermique (élévation ou d’entrainer une
:C diminution) qui compte. séroconversion.
Lencopésie n’existe qu’après [99] Mais légalement le B.C.G.
l’âge normal du contrôle :E n’est obligatoire qu’avant
sphinctérien et est le plus A B C D. Font partie de la l’entrée en collectivité.
souvent nocturne, ne description du syndrome [107]
s’accompagne d’aucune néphrotique, il existe d’autre part :C
altération de l’intelligence et une hypogammaglobulinémie. Le début se fait à la
persiste le plus souvent en [100] naissance avec aggravation
l’absence de traitement (qui :C progressive.
comporte la séparation d’avec A B D E. Sont des signes E. Est dû au collapsus
la famille). classiques. alvéolaire.
[94] D. Est un signe de souffrance [108]
:BCE neurologique. :BE
Q.C.M. litigieuse. [101] C. Le syndrome majeur est la
A. Est contre-indiquée dès le :E dyspnée laryngée.
début de la maladie. A. Un âge osseux ne permet pas D. L’enfant le refuse (et il a
B. Est possible lors des quintes de prédire la taille à l’âge adulte. bien raison : risque d’arrêt
cyanosantes, inutile sinon. B C D. S’accompagnent d’une cardiaque!).
C. Ne se discute pas. avance d’age osseux. E. S’accompagne d’une
D. Certains prescrivent des bêta [102] hypersialorrhée.
2 mimétiques (Ventoline® per :BCD V
os). B C D. Sont des réponses [109]
E. Très souvent prescrit classiques. :BCE
(macrolide) mais d’efficacité C. Correspond à l’image de l’arrêt A. D’autres causes sont
non prouvée sur la longueur de de la baryte au niveau du possibles : déshydratation
l’évolution. bandage d’invagination vue de sévère, méningite,etc...
[95] face et vu de profil (D). D. Le traitement habituel est
:ACD A. Evoque une tumeur. la ponction évacuatrice par la
Question de cours, le dessin est E. Evoque une “colite”. méthode E ou par trépanation
difficile à 2 ans. Le test de patte [103] si la
noire. :A fontanelle est fermée.
La cryptorchidie entraîne souvent NB : si la fontanelle est
[96] une stérilité. Les items B C D E ouverte, l’échographie est un
:ABC sont par contre classiques. bon examen.
A B C. Réponses classiques. [104] [110]
D. Pourquoi? :D : A B C D.
E - au contraire évite l’anémie Le test de Guthril se fait Question de cours. Cette
par carence en fer. normalement au 8ème jour. Un vaccination est seulement
[97] test pratiqué à la naissance serait conseillée.
:ABE de toute façon négatif. [111]
A. Probablement due aux :ABCDE
efforts de défécation. [105] C. Traitement par Dépakine®,
B E. Classiques. :A Zarontin® ou benzodiazépine.
C D. Ne sont jamais dûs à la A savoir, la puberté débute chez L’aspect E.E.G : pointe ovale
mucoviscidose. le garçon par l’item A suivi par à 3 cycles/seconde bilatérale
[98] une augmentation de la taille de symétrique et synchrone de
:ADE la verge, du scrotum puis de début
6
et fin brusques. selles sanglantes. ethnique, raccouchement par
E. Classique mais en fait E. Ne donne pas de fièvre. le siège. Les signes cliniques
discuté. C. Est le plus fréquent donnant en dehors de E sont
[112] des épidémies survenant le plus asymétrie des plis cutanés
:E souvent l’hiver. des fesses et des cuisses, la
Le score du sujet étant comparé [118] diminution de mobilité dun
au score moyen de la :C membre inférieur. Enfin ritem
population du même âge, ce Question de cours : suspension C est discutable, le
rapport n’est pas modifié par de la conscience sans chute, de craquement est le plus
l’âge. durée brève (15 à 30 secondes) souvent dû à un hyperlaxité
C. Par contre le QI peut varier sans mouvements anormaux ni ligamentaire.
dans le temps, en cas de clonies (sauf petit mal [126]
pathologie survenue myoclonique) ni perte d’urine. :C
ultérieurement. [119] Ce traitement est en effet
[113] :B chirurgical (réduction puis
:D C’est une tumeur du rein contention) mais le premier
A savoir, l’enfant gagne au embryonnaire, les tumeurs “geste” à faire en urgence est
cours de sa première année en rénales autres que les la mise en décharge stricte
moyenne 7 kg (de 3 à 10) et 25 néphroblastomes sont très rares. (repos au lit).
cm de taille (de 50 à 75 cm). [120] Les items A B D sont bien
:B entendu faux.
[114] En raison du développement [127]
:E antérieur de la masse. :B
A D. Peuvent être des retards Les autres signes de découverte Les coxsakies du groupe B
d’acquisition “simples”. (moins fréquents) sont les items sont les causes les plus
B. Signification psychologique A,C,E puis D. fréquentes de myocardite
discutée ; à 3 ans de toute [121] virale.
façon on peut difficilement :E Les items C D sont moins
parler Comme chez l’adulte, c’est la souvent retrouvés.
dencoprésie. pneumonie franche lobaire aigué. [128]
C. Peut persister bien après 3 [122] :D
ans (chez certains patrons!). :ACD Q.C.M. très litigieuse : les
E. Discutable, 3 ans étant la B. Au contraire otorrhée germes responsables des
date ‘moyenne” d’apparition du persistante. otites chroniques sont surtout
‘Je. E. Ne fait pas partie des signes le pyocyanique, le proteus et
[115] classiques. les anaérobies (on peut aussi
:C [123] retrouver le staphylocoque et
La ration protidique quotidienne : A B C D E le streptocoque dont, le plus
est de 2 à 3 glkglj. La ration Normalement à 18 mois, langage souvent, le pneumocoque).
glucidique de 5 à 10 fois plus intelligible d’environ 10 mots (à 2 En fait aucun des 5 items
(15 à 25 g/kg/j). La ration ans 100 à 200 mots, souvent proposés n’est valable, si il
énergétique totale de 120 moins). s’agissait d’une otite aiguê la
kcal/kg/j. réponse serait D.
[116] [124] [129]
:C :AB :A
La listériose maternofoetale Les items C.D.E ainsi que rictère A savoir car Q.C.M. fréquente
donne des abcès placentaires, physiologique surviennent plus (facile à poser et non
d’où la règle devant toute tardivement. Tout ictère litigieuse).
suspicion d’infection, survenant avant la 24 48ème [130]
d’examiner le placenta macro et heure est pathologique. :D
microscopiquement et d’en [125] Question de cours, un
mettre un fragment en culture. :ABDE oedème modéré déclive fait
[117] Les items A,B,D,E sont partie des symptômes,
:C classiques, les autres facteurs l’iridocyclite jamais.
A B. Donnent typiquement des favorisants sont l’origine [131]
7
:ABCDE C D E. Traduisent le caractère [150]
A. Le plus souvent décompensé de la dyspnée :B
conséquence de l’item B et laryngée. Elles sont de très bon
d’une anorexie. Pas de [137] pronostic.
polyphagie ni d’obésité chez :D [151]
l’enfant (il s’agit toujours d’un Elle ne donne jamais :D
diabète insulino dépendant). d’épanchements sous duraux. Le trouble initial est une
D. Coma acidocétosique. [138] dysgénésie des points
N.B : la forme de révélation la :D dossification.
plus fréquente du diabète de Connaissances. [152]
l’enfant est lacidocétose [139] :E
survenant tôt après le début de :BDE Connaissances.
la maladie. L’ictère apparaissant au 2ème [153]
L’item E est donc litigieux. jour correspond à l’ictère :ACE
[132] “physiologique” par immaturité La calcification est le fait du
:ADE hépatique. neuroblastome.
B. Evoque une pneumopathie [140] [154]
virale. :CD :CD
C. Evoque une atélectasie. La proposition A s’applique à la Les 3 autres diagnostics sont
Les items A,D, et E sont hernie ombilicale. rarissimes chez l’enfant.
classiques. [141] [155]
:CD :AC
[133] Il y a toujours une irritation A.C. Peuvent entraîner des
:BC pyramidale. troubles du rythme.
L’origine ethnique, la notion de [142]
prématurité et l’existence d’un :ACE [156]
fer sérique abaissé évoquent Lartériographie se fait en 2ème :AC
une carence martiale dont le intention. Les autres sont toxiques ou
traitement repose sur les items [143] inefficaces (aminosides).
B et C. N.B : en cas de :ABCDE [157]
thalassémie associée (et non Toutes les propositions sont :E
isolée auquel cas le fer sérique valables. Connaissances.
serait normal ou élevé), [158]
l’élèctrophorèse de [144] :E
l’hémoglobine se pratique après :ADE La localisation aux membres
traitement martial. Connaissances. inférieurs est typique.
[134] [145] [159]
:ACD :BC :C
A C D. Evoquent un terrain Les vomissements surviennent à Connaissances.
atopique. 3 semaines de vie en moyenne. [160]
B. Serait exact si il était précisé [146] :BCE
bronchites “sifflantes”. :BCE Le placenta praévia, du fait de
E. Est discutable car pouvant A rechercher devant toute Ihypotrophie qu’il entraîne,
survenir chez un atopique. polyadénopathie cervicale. pourrait être considéré
[135] [147] comme facteur favorisant.
:ACE :E [161]
Maladie plus connue sous le Spécifique. :CD
nom d’intolérance au gluten (ou Le décollement est unilatéral. C. Par défaut de réserve
maladie coeliaque). Les items B [148] glycogénique.
C D ne contiennent pas de :A [162]
gluten (donc pas de gliadine). Connaissances. :BCD
[136] [149] Valeurs des signes
:B :B radiologiques (clichés en
A. Ne correspond pas aux Cette réponse n’est valable que inspiration et expiration).
signes laryngés d’une dyspnée. pour les vaccins vivants. [163]
8
:CDE et peu spécifique. correspond pas au tableau
Les autres signes sont ceux de [176] histologique ; quant au
la déshydratation :D complément, il est abaissé
extracellulaire. Connaissances. dans les glomérulonéphrites
[164] [177] aiguès.
:AD :ABCDE [191]
A. Néphrotoxique. Mais D et E sont les premiers :E
D. Médullotoxique. signes de Ihypothyroïdie. Tous les signes doivent faire
[165] [178] évoquer une hypoglycémie.
:A :BCE
La mucoviscidose ne donne pas C’est une urgence : ne pas [192]
chez un nourrisson de coucher l’enfant. :C
syndrome obstructif expiratoire [179] La papillomatose laryngée
mais plutôt une toux rebelle. :AC survient dans les premières
[166] Sa définition années et sétend de manière
:C électroencéphalographique est progressive.
Elle est impérative. précise. [193]
[167] :D
:B [180] Sans commentaire.
Limperforation des choanes est :ACDE [194]
la cause de cette détresse La vitamine A est liposoluble. :D
respiratoire. [181] Le purpura du purpura
:ABD rhumatoïde est symétrique et
[168] Connaissances. prédomine aux zones
:A [182] déclives (soit les jambes en
Lait de femme : +/-1,5 g. :C osthostatisme).
Lait de vache : +/-3g. Connaissances. [195]
[169] [183] :D
:D :E Toujours penser à la
Positif en cas de pleurésie Connaissances. thermopathomimie chez les
purulente associée. [184] adolescents en cas de fièvre
[170] :D évoluant au long cours.
:E Connaissances. [196]
Ce signe peut être précédé par [185] :B
la pigmentation et le plissement : C B. lnactivation du vaccin par
du scrotum. Il ne s’agit pas d’une simple les anticoprs maternels
[171] primo-infection mais d’une transmis.
:C tuberculose évolutive. [197]
Mais la dose thérapeutique est [186] :D
inférieure (7 cg/kg/j). Aucun autre diagnostic
[172] Aucune réponse satisfaisante. possible, urgence vitale
:A [187] immédiate.
Les ictères pathologiques :ABE [198]
apparaissent avant 48 h. Ce type de hernie régresse la :ABE
[173] plupart du temps. Germes les plus fréquents
:ACDE [188] dans les suppurations O.R.L.
L’otite est la complication :ACD [199]
fréquente dune rhinopharyngite. Limage bulleuse est la plus :AC
[174] typique. Seules ces 2 lésions sont
:CE [189] successibles de saigner, les
A B. Sont des cardiopathies :ACE autres lésions étant des
cyanogènes. L’appétit est toujours conservé. lésions
[175] [190] suppuratives ou congestives.
:BCE :C [200]
A. Peut exister mais est variable La protéinurie non sélective ne :ABC
9
Lattitude en torticolis témoigne :ABCDE maturation osseuse, car avant
de l’atteinte sous-tentorielle de Connaissances. ce stade, la hanche est
la lésion. [214] essentiellement cartilagineuse
[201] donc invisible
:ACE Toutes les réponses sont radiologiquement.
Cette forme de méningite à fausses. [222]
révélation tardive est appelé :C
‘méningite du 8ème jour’. [215] L’incident est fréquemment
[202] :A dissimulé par l’enfant.
:ABDE Le tirage fait partie du score qui Attention aux lésions
La phénylcétonurie est apprécie la détresse respiratoire. surajoutées lors de
l’élimination urinaire d’un [216] l’extraction et au risque
métabolite obtenu par une voie :D d’inhalation du corps
accessoire de la phénylalanine A ce niveau on trouve des étranger.
dont l’enzyme responsable de vésicules perlées” et c’est [223]
la dégradation, est également à ce niveau qu’il faut :ABCE
constitutionnellement absente. rechercher les sillons Principale cause
caractéristiques. d’hypoacousie de l’enfant,
[203] [217] donc de retard de langage.
:BC :D Une courbe normale à
Les neuroblastomes sont Le réflexe stapédien n’explore limpédancemétrie n’élimine
développés à partir du tissu que les surdités de transmission. pas le diagnostic.
nerveux végétatif sympathique. Le peep-show n’est utilisable [224]
[204] qu’à partir de 3 ans environ. :BDE
:C Les PEA corticaux sont L’EEG est le plus souvent
Connaissances. d’application très difficile en normal.
[205] pratique clinique courante. Le traitement anti-épileptique
:C [218] n’est indiqué que dans
Connaissances. :D certains cas où il existe un
[206] Lexcentration métaphysaire est, risque notable de récurrence
:C avec le gonflement des parties (âge inférieur à 1 an, durée
Intérêt de la synergie, obtenue molles, le 1er signe supérieure à 15 minutes,
par l’association des 2 radiologique d’arthrite de hanche déficit moteur post critique
antibiotiques. du nourrisson. transitoire, ATCD familiaux,
[207] [219] récidive....).
:C :C
Ce test est fait avant la sortie de Toujours penser à I’épiglottite [225]
maternité. devant une dyspnée laryngée :BC
[208] fébrile. Pas d’examen à Le but de la vaccination est
:B abaisselangue. Transfert urgent d’éradiquer la maladie de
Connaissances. en milieu de réanimation. façon à réduire la fréquence
[209] [220] de la rubéole congénitale,
:C :C d’où la nécessité de vacciner
Connaissances. C’est l’injection d’un vaccin garçons et filles entre 12 et 15
[210] (vivant suratténué) qui est mois.
:D indiqué chez un nourrisson de [226]
Sans commentaire. plus de 1 an si le contage date de :ACD
[211] moins de 3 jours. Si le contage Bains de permanganate à 1g
:E date de plus de 3 jours mais pour 10 I d’eau. Vérifier la
Il ne s’agit pas d’un purpura moins de 6 jours : bonne dilution du produit
thrombopénique. gammaglobulines polyvalentes. avant le bain (risque de
[212] [221] brûlure chimique).
:ABCDE :B [227]
Connaissances. La radio devient fiable à partir du :AD
[213] 4e mois grâce au progrès de la Remarque: Il s’agit
10
d’hyperexcitabilité cardiaque à diminuer la surcharge auriculaire chez l’enfant de moins de 2
rechercher par l’ECG : gauche. ans en raison de sa mauvaise
extrasystoles principalement tolérance fréquente.
ventriculaires, tachycardies [236] [244]
hétérotropes, auriculaires ou :C :CE
plus rarement fonctionnelles, Toute grosse bourse aiguê doit On utilise un vaccin vivant
parfois ventriculaires de très être considérée comme une suratténué. Pour être
haute gravité. torsion du cordon spermatique pleinement efficace, il est
[228] jusqu’à preuve opératoire urgente préférable de ne pas vacciner
:AC du contraire. avant 1 an.
La toxoplasmose est à l’origine [237] [245]
de chorio-rétinite. :D :BD
[229] Sans commentaire. Sans commentaire.
:C [238] [246]
Pas d’lg spécifiques dès que la :C :BC
maladie est déclarée car elles Sans commentaire. Sans commentaire.
risquent d’aggraver la maladie. [239]
De toute façon les :ABCE [247]
gammaglobulines Surdité de perception souvent :D
anticoqueluche sont bilatérale mais asymétrique. Les formes graves réalisent
abandonnées. Cardiopathies: persistance du un tableau d’insuffisance
Les quintes sont atypiques à cet canal artériel, sténose respiratoire aiguê pouvant
âge. pulmonaire, CIA ou CIV, nécessiter une ventilation
[230] coarctation de assistée.
:B raorte. [248]
En pratique l’échographie doit Microcéphalie et non :C
être pratiquée chaque fois qu’il hydrocéphalie. Sans commentaire.
y a suspicion d’IIA, si c’est [240] [249]
possible. :ABCE :B
[231] Le retard de maturation osseuse La trisomie 21 peut
:A témoigne dune carence également comporter cette
Mais la question est litigieuse (à multifonctionnelle. association, mais elle est
complément simple) car il faut à Les fractures d’âge différents inutile au diagnostic, le plus
la fois vérifier radiologiquement permettent d’éliminer l’hypothèse souvent facile devant la
la présence du germe définitif, d’un accident grave mais unique dysmorphie.
et également s’assurer de dû à la négligence mais [250]
l’absence de kyste volontairement dissimulé. :D
péricoronaire, ce qui est [241] Sans commentaire.
possible par la même radio. :A [251]
[232] L’élévation de la VS (> 50 à la :B
:A 1ère heure) est pratiquement Sans commentaire.
Sans commentaire. constante dans le RAA et se [252]
[233] normalise rapidement sous :C
:B traitement (3 à 5 semaines), les Labsence de postures
Sans commentaire. autres signes biologiques sont anticipatoires, normalement
[234] très inconstants et ont peu de présentes dès lâge de
:A valeur diagnostique et évolutive. quelques mois lorsque les
Sans commentaire. [242] parents s’approchent de lui
[235] :DE pour prendre lenfant, est très
:A Sans commentaire. évocatrice dautisme infantile
Latrioseptostomie de Rashkind [243] précoce.
qui a pour but d’élargir le :BCE [253]
foramen ovale et permet Le vaccin antiparatyphoïdique :D
d’obtenir un mélange des sangs n’est non seulement pas Sans commentaire.
saturés et désaturés et de obligatoire mais contre-indiqué [254]
11
:B Sans commentaire. pas de déficit intellectuel, ni
Sans commentaire. [266] sensoriel.
[255] :D La scolarisation en classe
Chez le nourrisson, il faut d’abord normale nécessite néanmoins
QUESTION ANNULEE penser à l’oesophagite peptique une structure de sentiment
[256] et demander une Méthode de Borel-Maisonny
:B fibroscopie oesophagienne après Méthode de Chassigny
Sans commentaire. bilan de l’hémostase. Psychothérapie.
[257] [267] [275]
:C :A :E
Sans commentaire. Ce colibacille 0126 B6 est La superposition des objets
entéropathogène et nécessite un telle que la construction d’une
[258] traitement spécifique dont les petite tour de deux ou trois
:E modalités varient selon cubes, apparait vers 15-18
La biopsie de grêle est le seul l’existence ou non de signes mois.
examen vraiment indispensable systémiques, d’une vie en [276]
pour affirmer le diagnostic collectivité, entre autres choses. :D
présumé de maladie coeliaque, [268] Une crise tonicoclonique de
et elle montre alors une :E plus de 15 minutes est
atrophie villositaire totale ou Sans commentaire. toujours sérieuse avec risque
subtotale. de séquelles.
[259] [269] En ce qui concerne la
:B :C réponse E tout dépend de la
Toute grosse bourse aiguê doit Le kyste thyréoglosse est cause de la convulsion :
être considérée comme une classiquement médio-cervical. hypocalcémie, hyperthermie.
torsion du cordon spermatique [270] [277]
jusqu’à preuve opératoire :B :ACDE
urgente du contraire. Loedème palpébral de rangle Toujours avoir à l’esprit qu’il
Toute exploration interne de roeil en climat fébrile peut s’agir de la première
complémentaire préalable est un bon signe dethmoïdite. manifestation d’un syndrome
(échographie, doppler) est [271] H.H.E.
superflue et ne ferait que :E (Hémiconvulsion Hémiplégie
retarder la chirurgie. En général, il existe une aut Epilepsie).
[260] régulation thermique couveuse Il faut pratiquer une PL et un
:AB nouveau né à laide dune sonde EEG.
Lexcentration métaphysaire et thermique cutanée. [278]
le gonflement des parties [272] :BDE
molles sont les deux grands :D Hémophilus influenzae est le
signes radiologiques précoces En général, à l’hypercalcémie germe le plus fréquemment
de l’arthrite de hanche du s’associe une polyurie. rencontré dans lépiglottite.
nourrisson. [273]
[261] :C [279]
:ABCDE La formation de l’émail des dents :ABDE
Sans commentaire. définitives débute dès la La prématurité isolée sans
[262] naissance pour les premières hypotrophie n’est pas une
:ABC molaires et se poursuit jusquà 6- cause de retard
Sans commentaire. 7 ans. staturopondéral. En général,
[263] Ainsi les affections sévères ou le prématuré rattrape’ vers 18
:ABD l’absorption de tétracyclines mois.
Sans commentaire. pendant cette période peuvent [280]
[264] entraîner des désordres :ABE
:E inesthétiques de l’émail. Ces examens sont
Sans commentaire. [274] obligatoires pour toucher les
[265] :D allocations familiales.
:ADE Par définition le dyslexique na [281]
12
:ABC vomissement est provoqué par [297]
C. La technique est utilisée en l’enfant. :AE
cabinet dentaire après l’âge de Une partie du bol alimentaire est Sans commentaire.
6 ans. rejeté, le reste des aliments reste [298]
En ce qui concerne la réponse dans la bouche pour être :BD
E : il faut préciser que la ruminé ; cette rumination Sans commentaire.
fluoruration artificielle des eaux s’accompagne d’une expression [299]
de distribution publique à la d’intense satisfaction. :ABE
dose de 1 mg/l est pratiquée La prise en charge Sans commentaire.
dans une trentaine de pays, pédopsychiatrique est urgente.
mais pas en France. [300]
[282] [289] :D
:C :BC L’affirmation C est discutable.
Cette technique prévient la Le kyste du tractus thyréoglosse [301]
réaction du greffon contre est mobile avec la déglutition ce :E
l’hôte. qui le différencie Sans commentaire.
[283] classiquement du kyste [302]
:B dermoïde. :A
Ce tableau doit évoquer [290] Le canal atrioventriculaire est
lépiglottite dont le germe le plus :ACD la cardiopathie la plus
fréquemment en cause est Question difficile, pour spécialiste fréquemment rencontré dans
Hémophilus. de médecine nucléaire la trisomie
[284] seulement. 21.
:A [291] [303]
Les formes latentes sont de loin :C :ABD
les plus fréquentes (80 % Sans commentaire. La stomatite herpétique est
environ). Leur diagnostic est [292] douloureuse : c’est la cause
sérologique. :ACB du refus d’alimentation.
Elles nécessitent une Sans commentaire. Dans la maladie coeliaque,
surveillance prolongée car les [293] l’enfant est anorexique dans
complications tardives sont :B les formes évoluées.
toujours possibles. Ladénoïdectomie est indiquée s’il Dans l’insuffisance cardiaque
[285] existe une hypertrophie des décompensée, l’enfant est
:D végétations entraînant un trop dyspnéique et fatigué
Sans commentaire. dysfonctionnement tubaire pour boire.
[286] responsable d’otite à répétition. [304]
:B [294] :AD
L’immaturité de la :ADE L’hyperazotémie est
glycuroconjugaison hépatique Ce sont les meilleurs signes, fréquente mais peu
reste la cause la plus fréquente mais vomissements et fièvre sont spécifique.
d’ictère néonatal chez le possibles. L’hypoalbuminémie doit être
prématuré. Néanmoins cela ne [295] inférieure ou égale à 30 gIl.
dispense pas de la recherche :AC [305]
d’autres causes d’ictère. Les réponses ne correspondent :B
[287] pas à la pratique actuelle: le Sans commentaire.
:C problème est celui du traitement [306]
L’hyperoxygénothérapie est des otites aiguès à hémophilus :AC
classiquement toxique pour la (20 % de résistance de Sans commentaire.
rétine. Ihémophilus à lamoxicillime). [307]
La prématurité est plus un [296]
facteur de risque de surdité :AD QUESTION ANNULEE.
qu’une étiologie. A. L’oedème peut aussi toucher [308]
[288] l’angle interne de l’oeil ce qui est :AB
:A plus typique que palpébral “Les impressions digitiformes”
Dans le mérycisme, le supérieur. se voient à partir de 2 ans
13
mais sont souvent surtout de race noire. la pratique des vaccinations
physiologiques. La disjonction [316] courantes.
des sutures est un bon signe, :C [321]
surtout chez le nourrisson. Les ondulations péristaltiques :ABCE
L’élargissement de la selle abdominales sont classiques On ne doit pas confondre un
turcique et l’amincissement du mais pas très fréquents thymus et une cardiomégalie
dorsum sellae se voient chez spontanément. On peut les sur un bon cliché de thorax.
l’adulte, pas chez l’enfant. déclencher par une chiquenaude [322]
[309] sur l’abdomen (épigastre). Le :AD
:ABCDE nourrisson présente L’hypertrophie pondérale du
Sans commentaire. classiquement des vomissements nouveau-né de mère
[310] lactés, non bilieux, survenant au diabétique est liée à l’hyper-
:C cours ou après la tétée (20 insulinisme foetal induit par
La sténose est sous l’ampoule minutes après ou plus). Il ne un diabète maternel mal
de Vater. La distension s’agit pas de régurgitation. équilibré.
épigastrique est discrète avec Cependant, lassociation sténose [323]
un abdomen plat par ailleurs. du pylore et reflux gastro- :AC
L’évacuation du méconium est oesophagien est possible. Il faut bien distinguer
trompeuse, mais possible. [317] vomissements et
:ABC régurgitations.
[311] La ponction lombaire à la De plus une sténose du
:A recherche d’une pylore du nourrisson peut
Le ressaut peut ne pas être hyperalbuminorachie est souvent s’associer à un reflux gastro-
retrouvé par la suite. pratiquée sans inoculation du oesophagien.
[312] LCR à la souris. [324]
:CD [318] :B
La disjonction des sutures de la : A D La détermination de l’âge
voûte crânienne est en général Le dermatite atopique est un osseux à cet âge s’effectue
en rapport avec un hématome problème fréquent chez le sur une radiographie de main
sous durai. nourrisson. Son traitement est à et de poignet. L’âge osseux
[313] bien connaître. permet de préciser la date de
:C [319] l’éventuelle intervention
Lexcrétion urinaire du virus de :AC correctite.
la rubéole est prolongée On peut rencontrer une situation [325]
pendant plusieurs mois, mais va dhypercalcémie chez l’enfant :D
en décroissant. hypothyroïdien au début de son Il faut immédiatement mettre
[314] traitement substitutif par les membres inférieurs en
:C libération massive du calcium décharge et réaliser une
La bêta-lactoglobuline est osseux. scintigraphie osseuse au
classiquement responsable des technétium à la recherche
accidents allergiques aux laits [320] d’une nécrose des noyaux
de vache ou laits maternisés :AB épiphysaires (ostéochondrite).
aux protéines de lait de vache. Il faudrait savoir si l’enfant a eu Celle-ci éliminée, le
[315] un bilan complet dont une diagnostic le plus probable à
:ACD ponction biopsie rénale afin de cet âge est celui de rhume de
La hernie de la ligne blanche ne classer cette protéinurie. En hanche.
guérit pas spontanément. admettant que tout le bilan soit [326]
Le traitement chirurgical de la déjà fait, et négatif, certains :E
hernie ombilicale est proposé conseillent un régime Le céphalhématome est
vers 5-6 ans en général. modérément désodé, pas de constitué par une hémorrragie
Cependant lorsque l’orifice est restriction de l’activité sportive. sous périostée et donc est
large et le sac de grand volume, En dehors d’une maladie toujours limité par les sutures.
on peut proposer un traitement glomérulaire et générale [327]
chirurgical de la hernie évolutive, l’existence d’une :A
ombilicale chez le jeune enfant, protéinurie ne contre-indique pas A - Les spasmes du sanglot
14
sont sans rapport avec la :ABDE varicelle.
vitamine D Les céréales interdites sont D - li ne sagit que d’une
B C D E - Sont des celles contenant: seigle, blé, contre-indication temporaire,
complications classiques. orge, avoine. lors des poussées aiguès.
Le piège était de croire qu’un [336] E - Maladie récessive liée à
spasme du sanglot pouvait être :ABCD rx.
en rapport avec une Sans commentaire. [345]
hypocalcémie. [337] :B
[328] :BCDE Sans commentaire.
:D Bien entendu, il s’agit du [346]
QCM classique et répétitif... streptocoque. :C
L’anamnèse ne peut faire [338] - Il s’agit d’une méningite
évoquer que ce diagnostic :BCDE lymphocytaire virale.
parmi ceux proposés. B C - Classiques. - Une protéinorachie
Notez que la radiographie D - L’existence de signes supérieure à 1,5 g/l est
pulmonaire peut être normale abdominaux est classique chez évocatrice d’une méningite
en cas de corps étranger. l’enfant. bactérienne.
E - Le pneumocoque est un - Dans la méningite onilienne,
[329] germe très sensible à la la protéinorachie peut être
:D pénicilline G dont l’efficacité très augmentée mais de façon
La suspicion d’inhalation d’un rapide modérée.
corps étranger impose une constitue un argument [347]
attitude permettant d’en faire la diagnostique. :ABCDE
preuve ou au contraire de [339] D - Afin de rechercher une
récuser le diagnostic. :ABE cause à une constipation
La surveillance seule (B) ne Streptocoque B et listeria se récente ou à une
suffit pas. rencontrent chez le nouveau-né, compression basse entraînant
Lantibiothérapie (E) n’est pas ainsi que lE. Coli. une augmentation de la
justifiée telle qu’elle est pression abdominale. On
présentée dans cet item. [340] pense bien entendu à la
[330] :C prostate.
:C On rappelle : 1 goutte de Sterogyl [348]
Il s’agit d’une épiglottite aiguê correspond à 400 unités. :BD
dont le germe responsable est: [341] A - Au contraire, toux et voix
hemophilus influenzae. :C éteinte.
[331] A D E - Composants du B - L’enfant est en effet
:C tétracoque avec rantidiphtérique, dysphagique avec
Sans commentaire. utilisés dès 4 mois. hypersialorrhée.
[332] B - Le BCG peut être effectué à D - Allonger l’enfant peut être
:A la naissance. mortel par spasme réflexe de
Il faut donner des antipyrétiques C - Conseillé entre 12 et 15 mois. la glotte.
à un enfant de 2 ans ayant la [342] E - La fièvre est un élément
rougeole. :D classique puisqu’il s’agit d’une
Le terme “curatif’ peut être A B C E - Complications infection à haemophilus.
trompeur et faire cocher E mais classiques. [349]
le bon sens incite à ne pas faire D - li sagit dune rhinolalie fermée. : A C D
l’impasse sur A. [343] A - Justifie le traitement
[333] :D classique par repos au lit.
:ABC Sans commentaire. C - Complication classique.
D et E Rarement dans le [344] D - Les complications rénales
premier mois. :D représentent l’élément
[334] C - Tableau dramatique pronostic essentiel du purpura
:E nécessitant un traitement urgent rhumatoïde.
Sans commentaire. par Zovirax en intraveineux, E - Ne pas confondre avec les
[335] surinfection par herpès ou hémorragies intestinales.
15
[350] cérébrale avec ses séquelles à :D
:B distance (troubles du - Les lgG passent la placenta
A - Les vomissements ne sont comportement, troubles du et apportent donc peu
pas classiques. sommeil, difficulté d’information.
B - Oui, par hypercalcémie d’apprentissage, maladresse - Les anticorps lgM du
responsable de l’anorexie et manuelle et surtout comitialité). nouveau-né sont plus
des vomissements; alors que la [357] informatifs que les lgM totales
vitamine D elle-même est :AD du sang de
responsable d’HTA et d’HTC. Besoins en eau: cordon qui ne prouvent pas
C - TA normale. - 1 mois : 150 mllkglj que le germe est passé dans
D - Polyphagie. -6 mois : 120 mllkglj la circulation foetale.
E - En général polyphagie. - 1 an : 100 mllkglj [366]
[351] - 2 ans : 80 mllkglj :ABCDE
:C - 5 ans : 75 mllkglj E - On rappelle que
A - Evoque le pneumocoque. - 14 ans : 55 mllkglj. l’hypotonie est nettement plus
c - Evoque également le D - Au contraire. fréquente que la raideur
pyocyanique et Klebsiella méningée dans la méningite
Pneumoniae, explique le risque [358] du nourrisson.
de rupture :DE [367]
et de pyopneumothorax. Sur le plan médico-légal, le :ADE
D - Evoque la tuberculose. syndrôme de Silverman a une B C - Il faut donc rassurer et
E - Métastases. définition radiologique (A B C éviter les sédatifs.
[352] sont faux). [368]
:B [359] :E
1 an : 75 cm. :CD Sans commentaire.
4 an : 1 mètre. A B - La première année, la taille
[353] augmente de 50 % (50 à 75 cm [369]
:C !). La croissance n’est donc :CD
- Dans le retard pubertaire pas linéaire. A - Au contraire, d’où la
simple, il existe un retard D - Evident. nécessité du dépistage
statural mais surtout un retard E - Au contraire. systématique.
de l’âge [360] C - TSH augmentée, ne
osseux. :D dépiste donc que les
- Avec un âge osseux de 11 D - 5 à 6 cmlan. hypothyroïdies basses.
ans, il est “normal” d’être [361] [370]
impubère. :E :D
- On rappelle que l’apparition du E - Le premier signe est Il s’agit de la région
sésamoïde signe le début de la l’augmentation de volume des métaphysaire qui est
puberté. testicules. richement vascularisée.
- Dans ce cas, il faut [362] [371]
simplement surveiller l’enfant. :B :B
[354] Il s’agit du syndrome de Sans commentaire.
:ABcDE pénétration. [372]
- Question de cours. [363] :C
- Le ressaut s’apprécie par la :B QCM classique...
manoeuvre d’Ortolani ou par la B - Restent physiologiques entre [373]
manoeuvre de Barlow. 2 et 5 ans. :D
[355] [364] Evident.
:B :C [374]
Sans commentaire. A - On rappelle que les réserves :B
[356] en fer se font dans les derniers B - Un nouveau-né ne respire
:ABCD mois de grossesse. en théorie que par le nez.
E - Ne pas confondre avec le C - L’hémolyse n’a jamais été Dans limperforation choanale,
prématuré. cause de carence martiale. le
Autre risque : souffrance [365] nouveau-né ne peut respirer
16
par le nez; par conséquent, tout :C [395]
ce qu’il l’empêche d’avoir la Il s’agit du tableau typique. :C
bouche ouverte est responsable D - Il s’agit d’une pathologie de Le traitement de deuxième
de dyspnée. Les pleurs font l’adolescent. intention est le Zarontin.
céder la dyspnée. [385] [396]
C - La dyspnée n’existe pas en :A :C
dehors de l’alimentation et ne B - Ce peut être une torsion de Se fait à J5.
cesse pas lors des pleurs. rhydatide sessile de Morgani. [397]
[375] C - Hydrocèle. :CD
:B D E - N’ont rien de spécifique. Sans commentaire.
Question de cours. [386] [398]
[376] :C :BD
:D - L’angle poplité à 900 est le C - N’explique pas le
L’âge minimum pour parler réflexe d’allongement croisé vous caractère distrait.
d’énurésie est de 4 ans indiquent que l’enfant est à E - Tableau plus sévère avec
[377] terme. des troubles du
:A - Le poids, la taille et le PC sont comportement.
Eruption morbilliforme. faibles pour un enfant à terme [399]
[378] [387] :C
:B :C Evident.
La présence de bulles (cavités C - Les bêta-globulines sont [400]
finement cerclées) et d’un normales. :ABE
pyopneumothorax est fortement D - Cet item rend le syndrome C - Apparaît lorsqu’il y a chute
évocatrice d’une staphylococcie néphrotique impur, mais ce n’est de fièvre (après 3 jours).
pleuropulmonaire. pas incompatible avec le E - L’hyperthermie est
[379] diagnostic. majeure et peut être
:ADE [388] responsable d’une
B - Il s’agit le plus souvent du :CE convulsion.
staphylocoque doré. A - Inefficace. [401]
C - Près du genou et loin du B - Au contraire, souvent :ABCE
coude. atypiques. D - Retard statural
[389]
[380] :BCDE [402]
:ABCDE A - Non, il existe en général un :AB
Evident. intervalle libre. Causes classiques d’angines
[381] avec adénopathies.
:AC [390] [403]
Le caractère bombant doit :ABD :ABD
inciter à cocher la réponse C Le caractère purulent, la fièvre et Sans commentaire.
bien que l’unanimité ne soit pas rotite associée sont les [404]
faite à ce sujet. indications classiques. :BD
[382] [391] D’où la nécessité du
:D :ABCDE dépistage!
A - Dès les premiers jours de B - Par épanchement réactionnel. [405]
vie. [392] :B
B - Le lait maternel ne contient :DE On suspecte bien entendu un
pas assez de vitamine D. Il existe un risque de spasme reflux vésico-ureteral.
C - 1200 Ul/24H. laryngé et de décès immédiat. B [406]
E - On utilise le Sterogyl. C - Composent le traitement. :C
[383] [393] Question de cours.
:ACD :DE [407]
E - Non, puisqu’il s’agit dans A - Risque de fausse route. :D
l’énoncé dune augmentation [394] Chez renfant de moins de 3
rapide. :ABD ans, se méfier de
[384] Sans commentaire. rHaemophilus.
17
[408] :BCDE On recherchera également
:B A - En général, après 3 mois, à la une anémie hémolytique,
Tableau typique avec réaction différence de la maladie de argument diagnostic majeur.
méningée. Leiner Moussu. [428]
[409] [419] :BCDE
:B :ABCD Question de cours.
Question de cours. Il manque la A B D - Classiques. [429]
réactivité. C - Est plus discutable car :AD
[410] effectivement, le virus est De même, les trois germes
:C manuporté mais il existe de les plus fréquemments
Question de cours déjà tombée! nombreux responsables d’infection
[411] porteurs sains. néonatale sont: E Coli Ki,
:ABCE E - Certainement pas. streptocoque B et listeria.
D - Non, aspect flou, dentelé. [420] [430]
Laspect condensé de la ligne :CE :B
métaphysaire est le premier Réponse très discutable, le terme Question de cours.
signe radiologique de guérison. fréquemment’ est très subjectif. [431]
[412] Tous ces signes peuvent être :D
:BE observés lors de la méningite A - Non, après 36 heures ;
A - La boiterie impose le suppurée. sinon évoquer une infection
traitement. C E - Sont les plus fréquents. ou une hémolyse.
E - Est discutable. [421] B - Il ne s’agit pas d’une
[413] :E cholestase.
:ABCDE A - Non, de 6 mois à 1 an. C E - Sans rapport.
B - Après 15-18 mois. B - Non, elles sont toujours [432]
D - Hypertrophie du tissu motrices jamais sensitives. :C
ostéoide. C - Faux, elles peuvent réaliser Sans commentaire.
E - Hypertrophie des jonctions un véritable état de mal. [433]
chardorcostales. D - Pas constamment. :D
E - Classique. Initialement: 0,5 mg/kg de
[414] [422] valium intrarectal.
:ACDE :ABCDE [434]
Sans commentaire. Question de cours. :C
[415] [423] Evident.
:BD
A - Il sagit du nourrisson. QUESTION ANNULEE. [435]
B - Cause classique. :BD
C - Non, classiquement au [424] Sans commentaire.
réveil ou lors du sommeil. [436]
D - Classique. QUESTION ANNULEE. :AC
E - Il ny a pas d’organe comme [425] B - Au contraire, souvent
dans une convulsion :AE altéré.
hyperthermique. B - Faux, physiologique jusqu’à 6 C - Pôle digestif trompeur
[416] mois s’il n’est pas permanent. mais classique.
:ABD C - Non, s’il est intermittent. D - Au contraire, bilatérale.
C et E sont aussi ictères à [426] E - Non, na pas de valeur
bilirubine non conjuguée mais pronostique. Une leucopénie
plus tardifs et ne faisant pas QUESTION ANNULEE. peut être aussi grave.
généralement courir le risque [427] [437]
dictère nucléaire. :ACE :A
[417] A - Evident. B - Entre 40 et 50.
:ACE B - Certainement pas. C - Avant 48 heures
B et D sont des risques de C - Les tétracyclies sont contre- D - Avant 24 heures.
déshydratation intracellulaire. indiquées avant 9 ans. E - 50-60 mmHg.
[418] D - Inutile. [438]
18
:E A - Par hémorragie digestive. B C - Ces maladies bien
Aucun n’est “indispensable”. La B C - Fait partie de la triade équilibrées ne sont pas
coproculture est indiquée en clinique typique avec le purpura. responsables de retard
cas d’épidémie, de diarrhée D - Bien sûr, le pronostic est au pubertaire.
invasive avec altération de l’état rein. D - Par déficit en hormones
général. E - Non, il s’agit d’un purpura hypophysaires.
[439] vasculaire. E - Peut même être
:ABC [448] révélateur.
A B - Classiques. :BCD [458]
C - Oui, surtout si décomplété. A - Non, il s’agit d’un purpura :BC
D - Non, plutôt: Bretagne, vasculaire. Question de cours facile.
Auvergne, Portugal, Maghreb, C - En cas notamment de [459]
Yougoslavie... syndrôme néphrotique. :AB
E - Sans rapport. B D - Classiques. A - A 8 mois.
[440] [449] C - A 15 mois.
:ADE :BCD E - Doit d’abord parler (vers
A - VRS le plus fréquemment. A - Non, il ne sagit pas du RAA. 18 mois)
B - Il s’agirait d’un élément de B C - Traitement symptomatique. [460]
gravité. D - Surtout si le foyer infectieux :D
C - Classiquement expiratoire. persiste, ce qui rend cet item Sans commentaire.
D E - Evidents. discutable. [461]
[441] E - Non, inutile.
:BD [450] QUESTION ANNULEE.
A - Age le plus fréquent. :ABDE [462]
C - Banal lors d’une convulsion. A B D - Composent la triade de :D
E - Banal d’où le peu d’intérêt West. Le pronostic est rénal. Note:
de l’EEG. C - Sans rapport. beaucoup de QCM sur le
[442] E - Début habituellement entre 3 purpura rhumatoïde!
:A et 12 mois. [463]
Infection à virus varicelle-zona [451] :BD
chez un sujet atteint d’un :AE A - Classique à cet âge.
eczéma. Il s’agit d’une forme QCM déjà tombé et qui tombera B - Au contraire et c’est ce qui
très grave et d’une urgence encore... en fait toute la gravité.
[443] [452] D - Après 6 mois, il sagit le
:C :B plus souvent dune
Evident. Lâge de l’enfant est de loin le ostéomyélite.
plus important, car il existe un [464]
[444] risque d’apnée. :AC
:D [453] A - 1/4000 plus exactement!
A - Horreur! :E B - Non, on dose la TSH.
Lattitude de traiter toute angine QCM déjà tombé et qui D - Athyréose : 30 %, thyroïde
par antibiothérapie active sur le retombera... ectopique : 50 %, position
streptocoque a fait orthotopique : 20 %.
pratiquement disparaître le [454] E - Oui, doù lintérêt.du
R.A.A. :AB dépistage et du traitement.
[445] Evident.
[455] [465]
QUESTION ANNULEE. :ABCDE :ABC
[446] Sans commentaire. D - Non, bradypnée.
:ABC [456] E - Non.
A - 6 mois à 4-5 ans. : Reste du tableau : toux
D - Non : 40% 2 crises, 10 % 3 Sans commentaire. absente, voix étouffée, enfant
crises. [457] assis à ne pas allonger,
[447] :ADE adénopathies,
:ABCD A - Classique. début brutal.
19
[466] C - Après 12 mois ; rarement seul d’immunodépression évoque
:DE le plus souvent associé au D.T.P 2 diagnostics et l’item E.
A - Est plus inutile que : item D L’item C est compatible avec
dangereux sauf si on allonge l’absence de fièvre (quoique
l’enfant pour l’injection [4] celle-ci soit fréquente). Enfin
B C - C’est le traitement, visant :BCD l’argument de ‘fréquence” est
plus exactement l’haemophilus A - Un peu litigieux (peut être en faveur du pneumocystis.
lB. utilisé en cas d’antécédent de [9]
D E - Risque de bascule de convulsion) :B
l’épiglotte et de décès par arrêt B - En fait 2 degrés en dessous Il s’agit d’un syndrome
cardiaque. de la température rectale néphrotique: protéinurie > 3
[467] E - Un antibiotique n’est pas un g124 h, hypoalbuminémie,
:BD antipyrétique hypogammaglobulinémie,
Evident. N.B : la question est traitement hyper J 2, oedème et prise de
[468] de l’hyperthermie” et non pas poids. Le diagnostic le plus
:ABCD “prévention des convulsions” (le probable est celui de
E - Surtout pas, les corticoïdes valium n’est pas un néphrose lipoïdique (lésion
sont contre-indiqués antithermique) glomérulaire minime).
classiquement sur le siège et le [5] [10]
visage. :C :ABCDE
[469] Le diagnostic se fait entre les Les items A,C,D excluent
:ABCD items B (néphroblastome) et C l’existence d’un syndrome
A - Pas fréquent mais à cocher. (neuroblastome). Les arguments néphrotique impur (de
B C D - Classique. en faveur de C sont: les beaucoup moins bon
E - HTA responsable de crise microcalcifications, la masse pronostic).
convulsive, d’hémiplégie, extra rénale refoulant le rein. Le Les items B,E sont
d’amaurose, d’accident piège est la normalité des H.V.A effectivement facteurs de bon
vasculaire et V.M.A. (environ 3 % des cas). pronostic.
cérébral. [6] [11]
[470] :C :BC
:ABDE Question très spécialisée, la Question de cours: certains
Sans commentaire. chimiothérapie est indiquée ici en associent aussi à la phase
[471] raison de l’importance de la initiale des diurétiques (type
:AC masse, de sa fixité et surtout de Furosémide ou
A - Dyspnée de K()smaull. l’existence de métastases. Une spironolactone).
C - D’abord alcalose gazeuse exérèse serait à pratiquer [12]
avec polypnée, puis acidose secondairement si possible (très :ABCE
métabolique. mauvais pronostic). A - Fait partie du traitement
B D E - Sont obstructives. [7] BC,E - Sont des mesures
[1] :ABE accompagnants la
:C Ce tableau évoque une infection corticothérapie
A savoir (question souvent sur une “neutropénie” post D - Au contraire la protéinurie
posée). chimiothérapie. La conduite à avec hypoalbuminerie ainsi
[2] tenir repose sur les prélèvements que la corticothérapie
:B bactériologiques et imposent un
Classiquement 800 à 2 000 UI, l’antibiothérapie d’urgence à régime riche en prolides
suivant la coloration de la peau spectre large. Une N.F.S. serait
et l’exposition au soleil, en utile. La P.L. n’est pas indiquée [13]
moyenne 1200 U.l = 3 gouttes dans un premier temps en raison : D
de stérogyl®. de l’absence de syndrome L’association : tachycardie,
[3] méningé. hépatomégalie,
:D [8] cardiomégalie, signe
A - N’est plus recommandé :C l’insuffisance cardiaque. Les
B - Possible mais légalement : L’aspect radiologique (syndrome opacités thoraciques sont
avant l’entrée en collectivité interstitiel diffus) dans le contexte dans ce contexte un oedème
20
pulmonaire. :D [28]
[14] L’existence d’une crise longue :E
:CD (15 mn) hémicorporelle avec L’existence de douleurs
A - Aggraverait l’insuffisance déficit post critique invite abdominales évoluant par
cardiaque fortement à donner un traitement crises avec vomissements,
B - Dépend du degré dacidose. préventif par phénobarbital ou syndrome occlusif et sang au
E - Est inutile. acide valproïque (Dépakine®). T.R. ne peut évoquer que le
On pourrait ajouter un [21] seul diagnostic d’l.l.A. (à 1
traitement cardiotonique (par :CD stade supplémentaire elle
exemple par Digoxine®). Les items A et E ne donnent pas peut se compliquer de l’item
[15] de masse solide. L’item D ne A).
:B donne pas de syndrome de [29]
Surtout coxsackies du groupe masse ni d’ECBU normal. :D
B. L’existence de sang noir au
Pour l’item A il faudrait une [22] T.R. et d’un état de choc
fréquence cardiaque plus :ABCD impose l’intervention. Si ces
élevée (supérieur à 200 - L’item A recherche une facteurs n’existaient pas on
220/mm). métastase, l’item B différencie pourrait proposer un lavement
[16] une masse rénale d’une masse opaque à visée diagnostique
:BD extra rénale, l’item C le confirme et thérapeutique. Les items A
Les items C et E sont bien et précise l’extension voir B C E sont faux (et
entendu faux. l’existence de métastases dangereux).
L’item A ne serait intéressant hépatiques. L’item D est élevé [30]
que dans une cardiopathie dans 95 % des neuroblastomes. :AE
congénitale éliminée sur [23] B - Peut se discuter mais
leutrophie, l’absence :ABDE n’est pas un traitement de
d’antécédents pathologiques, Il n’y a jamais d’atteinte vésicale première intention.
l’absence de souffle. dans les néphroblastomes, l’item C D - N’ont aucun intérêt.
[17] A est indispensable avant E - Attention ne pas
:B chirurgie d’exérèse. confondre aérosol et spray.
A - Très rare. [24] [31]
C - Natrémie insuffisamment :E :B
abaissée pour expliquer les C’est le traitement de choix A C E - N’ont aucun intérêt
convulsions. exérèse chirurgical encadrée par dans la prévention de
D - L’hyperglycémie est souvent une chimiothérapie l’asthme D, outre sa “toxicité”
une conséquence des éventuellement suivie d’une au long cours, n’est jamais
convulsions (par décharge de radiothérapie. utilisé chez l’enfant sans
catécholamines). [25] traitement bronchodilatateur
[18] :D associé.
:C C’est une tumeur fréquente de
A - L’absorption du Gardenal® “bon” pronostic. [32]
par voie 1M. n’étant pas très [26] :CE
rapide, celui-ci ne peut être :AC Question de cours: l’item E
utilisé pour stopper une Ce tableau est celui d’une est rarement pratiqué.
convulsion. invagination intestinale aiguê. Le [33]
B,C,E - Ne sont pas des bilan demandé ici est un bilan :BDE
traitements anticonvulsivants. pré- chirurgical. D E - Sont classiques.
[19] [27] B - Un peu moins (mais
:ABC :CD l’allergène majeur au chat (cat
A - C’est le syndrome Devant un tableau d’occlusion, ce 1 ) est surtout contenu dans
hémiplégie hémiconvulsion plus sont deux éléments à rechercher la salive.
ou moins épilepsie (C). systématiquement. [34]
B - Est évident (si la convulsion C - Est en faveur d’une occlusion :BE
ne s’arrête pas). sur bride et D en faveur d’un Question de cours, l’âge
[20] étranglement herniaire. “normal” de la mère et les
21
items C et D ne sont pas des C - Les vomissements purpura fébrile est
causes de prématurité. surviennent plus tardivement méningococcique jusqu’à
[35] (occlusion). preuve du contraire). Donc
:BDE [44] l’existence de taches
Les items A et C ne sont pas :ACE purpuriques lors d’une
des examens de dépistage Question de cours, l’item D méningite purulente signe le
mais de “confirmation”. pourrait éventuellement donner méningocoque.
[36] des saignements. [52]
:A [45] :B
En fait Q.C.M. litigieuse. Il :ADE A C E - Ne passent pas la
faudrait savoir la durée de ce Question de cours (en fait la barrière hémato méningée
retard, si celui-ci est supérieur à palpation d’un boudin D - L’oracilline n’existe pas en
3 - 4 mois l’item D serait sans d’invagination est rare et sa 1M.
doute plus adapté. palpation au T.R. encore plus).
[37] [46] [53]
:E :BCE :A
A savoir, mais question d’un Question de cours: l’absence Question de cours
intérêt discutable. d’un de ses critères en particulier B - Bacille gram+.
[38] de E impose la laparotomie à C - Cocci cram-’-.
:E pour désinvagination chirurgicale. D E - Bacilles gram -
Sans commentaire. [47] [54]
[39] :D :B
:A Ce tableau est celui d’une Déclaration obligatoire n°13.
Le streptocoque bêta épiglottite, les items A et E sont A C - Aucun intérêt :
hemolytique du groupe A n’est interdits (risque d’arrêt contamination interhumaine
retrouvé qu’au niveau de la respiratoire directe, le germe est très
gorge. Les autres réflexe). fragile. Le portage pharyngé
manifestations de la maladie B - Est angereux : risque de n’est pas forcément
sont dues à une toxine. dépression respiratoire. pathologique.
[40] C - Est inutile. [55]
:B [48] :AE
Celui-ci produit une exotoxine :E Risque maximum pour les
érythrogène sous l’influence Lépiglottite est une très grande sujets ayant un contact
d’un patrimoine génétique urgence, les items A B et C sont fréquent et prolongé. La
apporté par un bactériophage. interdits (risque d’arrêt cardio spiramycine comme tous les
[41] respiratoire réflexe). L’item D macrolides ne passe pas la
:BD inutile ferait perdre du temps. barrière hémato méningée et
On pourrait citer aussi la chorée [49] se prescrit à la dose de 50
de sydenham et l’érythème :E mg/kg et par jour.
noueux. C’est en effet le meilleur [56]
[42] traitement, les items A C et D :BD
:B n’ont aucun intérêt et font perdre A - N’a aucun intérêt dans le
En fait pénicilline V (orale). du temps, l’item A est diagnostic d’H.T.I.C.
C - Est inactif sur le indéfendable. Les traitements C - Est interdit, risque
streptocoque associés à l’item E sont d’engagement
D - N’est pas le meilleur l’antibiothérapie et l’item B. D - Peut montrer une
traitement. [50] disjonction des sutures et/ou
A E - Exposent aux :C des impressions digitiformes
complications décrites à la Question de cours: l’épiglottite E - A 4 ans la fontanelle est
question n°80. est un abcès épiglottique à fermée.
hémophilus influenzae le plus [57]
[43] souvent. :ABC
:AD [51] Question de cours
Les items A et D sont :A Item D - Est un signe de
classiques. Evident (de toute façon tout syndrome pyramidal.
22
Item E - Est un signe de partielle temporale. péricardite tuberculeuse).
paralysie du moteur oculaire D - Evoque une épilepsie partielle [71]
externe droit (VI) bénigne (à pointes rolandiques). :AD
[58] [64] A - Est classique, les
:C :E sulfamides ne sont pas les
Les items A D et E ne sont pas Le petit mal pur (critères E.E.G) meilleurs traitements
des tumeurs cérébelleuses. n’est jamais associé à une prophylactiques des
L’item B est une tumeur des anomalie morphologique ou streptocoques
hémisphères cérébelleux. organique. C E - N’ont aucun intérêt
L’item C est la seule tumeur des [65] Item D - Est vrai chez
vernix cérébelleux chez l’enfant. :DE n’importe qui (enfant ou
[59] Question de cours: les adulte).
:D médicaments régulièrement actifs
L’urgence est ici l’hypertension en monothérapie dans le petit [72]
intra-crânienne d’où la mal sont le Zarontin®, la :ADE
dérivation comme premier Dépakine®, et les L’hypotrophie n’est pas un
geste, celle- ci est suivie au benzodiazépines. signe de rhinopharyngite
mieux d’une exérèse complétée [66] aigué (ni d’adénoïdite). Les
d’une radiothérapie et/ou d’une :BD polyadénopathies des
chimiothérapie. Question de cours: la guérison adénoïdites sont le plus
[60] est fréquente à l’adolescence souvent cervicales latérales et
:C l’évolution vers une épilepsie antérieures. Les signes A,D
Le médulloblastome donne des ‘grand mal” est cependant sont classiques, souvent
métastases loco réginales et à possible (voire fréquente pour associés à des troubles
distance au sein du système certains). digestifs.
nerveux central mais rarement [67] [73]
des métastases par voie :ACE :E
générale. L’item A ne donne Question de cours. C’est en effet un examen
pas de syndrome de la queue [68] simple non invasif confirmant
de cheval, les items D et E sont :AE le diagnostic. En général
des diagnostics “d’élimination”. En fait il faut l’association d’un aucun examen
[61] syndrome inflammatoire et d’une complémentaire n’est
:B étiologie streptococcique. pratiqué. Si la question était
A - Evoque plutôt une migraine A - Fait partie du syndrome quels examens pouvez-vous
accompagnée. inflammatoire mais n’est pas le pratiquer : la N.F.S.
B - Et par exclusion C.D.E seul élément et n’est pas montrerait une formule virale
question de cours. constant. et la radiographie de cavum
E - Evoque une origine apprécierait l’obstruction.
[62] streptococcique (d’autant plus [74]
:D qu’il existe une ascension de ce :ACDE
A B C - Ne déclenchent pas de taux). Question litigieuse : les items
crise type petit mal. Item D - A la troisième semaine A et C sont classiques.
E - Est discutable, plus souvent le streptocoque n’est plus La kératite est exceptionnelle
utilisé dans les crises type retrouvé dans le pharynx. (mais la conjonctivite
grand mal. [69] fréquente).
[63] :BCE Item E - Cette adénoïdite peut
:BE Question de cours classique. être une porte d’entrée”, enfin
Question de cours: l’absence de [70] parfois due (ou surinfectée) à
l’item E évoque une cause :ABC un
organique ou une épilepsie Ces items évoquent en effet une streptocoque 13 hémolytique
complexe. péricardite. La péricardite du groupe A. Elle peut se
A - Evoque une rhumatismale est sensible à la compliquer d’une glomérulo-
encéphalopathie convulsivante corticothérapie (traitement néphrite.
permanente. d’élection) et ne symphyse [75]
C - Evoque une épilepsie jamais (contrairement à la :ACD
23
Les items A et C sont classique. Litem A bien que il faut systématiquement
indiscutables. L’item D est donnant le plus souvent une éliminer une infection
litigieux, devant ce tableau angine pseudomembraneuse parentérale : surtout
d’adénoïdite virale les peut être responsable du même méningée ou urinaire à cet
antibiotiques ne sont pas tableau. âge.
indispensables mais [82] [88]
préviennent et traitent les :C :B
surinfections (en pratique péni Le risque le plus important de La perte du poids peut être
V ou macrolides), B et E n’ont cette maladie est l’existence de estimée à 10%, valeur à partir
aucun intérêt. syndromes post de laquelle rhospitalisation est
[76] streptococciques. Ceci justifie systématique (de même en
:A rabstention des examens et le cas de vomissements
Les mesures B,C,D,E n’ont traitement par péni G ou incoercibles ou de diarrhée
aucun intérêt. macrolides. Le seul examen très grave). Lattitude
[77] intéressant dans ce cas serait un thérapeutique initiale est la
:A M.N.I. test. réhydratation per os avec le
Celle-ci montrerait une [83] soluté O.M.S., peut être
distension pulmonaire et des :C tentée à domicile devant
opacités alvéolaires (parfois A - Nest pas rantibiotique le plus lexamen clinique négatif et si
aussi interstitielles et efficace et de plus il existe une le milieu parait compétent.
bronchiques). Les items allergie [89]
B,C,D,E ne confirment pas le B - Est rantibiotique de référence :B
diagnostic de bronchiolite (qui mais les antécédents dallergie C’est la cause la plus
est essentiellement clinique). font préférer l’item C fréquente, donnant 1 tableau
[78] D - Est efficace mais contre- dasthme fébrile.
:C indiqué avant 8 ans Un diagnostic à toujours
Question de cours : la E - Est inefficace sur le évoquer devant une dyspnée
théophylline n’est d’ailleurs pas streptocoque très fébrile chez 1 nourisson
un traitement de la bronchiolite. [84] est la staphylococcie pleuro
[79] :A pulmonaire: percussion à la
:AC Les complications des infections recherche dune masse
Item A : Discutée mais au streptocoques sont pleurale; radio pulmonaire si
classique : pas de principalement la doute.
bronchoconstriction dans la glomézulonéphrite [90]
bronchiolite. Item B - Peut être (doù l’item A), le rhumatisme :C
utile en cas de fièvre. Item C - articulaire aigùe, la chorée de Rarement adénomes.
L’étiologie est le virus Sydenham et rérythème noueux
respiratoire syncitial, la (surveillance clinique). [91]
prévention des infections se fait [85] :BCE
surtout par macrolides (si elle :D B - Complication fréquente,
est pratiquée). Lemission de selles a lieu au recherche des antécédents
D E - Font partie du traitement moment de chaque tétée: familiaux
avec le maintien d’un état pendant ou juste après. C - Complication mécanique
nutritionnel correct et la position L’absence danomalie clinique et E - Dû à Ihypersécrétion et à
demi-assise. la prise de poids normale rencombrement par des
[80] évoquent rabsence de bouchons muqueux
:AB pathologie. [92]
La surveillance porte sur les [86] :CD
fonctions cardiaques, :E La kinésithérapie respiratoire
respiratoires, le poids et la Découle de la réponse est l’élément le plus
température. précédente. important, devant être
[87] entrepris le plus rapidement.
[81] :C Létiologie est la plus souvent
:B C’est la cause la plus fréquente virale (crainte dune
C’est en effet le tableau des diarrhées du nourisson. Mais surinfection).
24
[93] (Xl 1,X1, facteur Fletcher, facteur systématiquement, favorisée
:ABCDE Flaugeac). par les gestes septiques, le
Egalement déficit en [100] signal plus évocateur est un
antitrypsine, corps étranger :E aspect de “pseudo-paralysie’
intrabronchique, compression Un déficit en facteur XII après intervalle libre.
par un arc vasculaire anormal. n’entraine pas dhémorragie ; par [107]
[94] contre les thromboses sont :B
:B fréquentes. C’est le seul qui affirme le
Pathologie la plus fréquente diagnostic; permet en outre
entre 9 mois et 5 ans ; toujours [101] l’isolement du germe et
éliminer une méningite. :ADE l’évacuation du pus.
[95] La maladie de Willebrand [108]
:AB s’accompagne d’un allongement :A
Le plus important est le du T.S., d’un déficit en facteur L’antibiotique du choix est la
traitement antithermique: VIII, et d’une très forte diminution pénicilline de préférence par
découvrir l’enfant, bain de 2 ou absence du facteur de voie buccale : pénicilline V
degrés en dessous de la Willebrand. Par contre dans 100 000 jkg/j pendant 10
température de enfant, aspirine l’hémophilie T.S. et taux jours.
(60 à 80 mg/kg/j) en 4 à 6 d’antigène lié au facteur VIII (= [109]
prises per os et/ou paracétamol déterminant antigénique de la :A
(30 à 50 mglkg/j) en 4 prises. molécule Willebrand) sont Les aminosides ayant une
Pas dantibiotique durant une normaux. action cellulaire ne peuvent
rhinopharyngite simple. [102] avoir d’action sur le gram (+)
[96] :BcE que si la paroi est altéré.
:AB Eviter tout ce qui peut favoriser Seuls, ils sont donc
Valium® à une dose de 0,5 un saignement (traumatisme, inefficaces sur les
mg/kg domine la lutte contre la médicament, injection streptocoques.
fièvre (Cf supra). intramusculaire, attention au [110]
[97] traumatisme thermométrique). :A
:ACD [103] Glomérulonéphrite aigue et
D - Uniquement en cas de :C rhumatisme articulaire aigué
facteur de risques : crise Manoeuvre systématique à la sont deux complications
longue, unilatérale, survenue naissance, à compléter par classiques et graves de
avant 12 mois, antécédents intérêt à la seringue. Une petite l’angine streptococcique non
neurologiques personnels ou sonde souple peut s’enrouler traitée.
familiaux. En cas de récidive, dans le cul de sac oesophagien
on peut soit traiter au coup par mais le test est alors négatif. [111]
coup la fièvre en y associant du [104] :C
valium, soit faire cette :B Le diagnostic biologique
prophylaxie. Un hydramnios doit toujours faire d’une infection est avant tout
[98] chercher une malformation la mise en évidence du germe
:E digestive. au niveau du foyer infectieux.
Le temps de saignement étudie [105] [112]
l’hémostase primaire dans son :B :A
ensemble (D est inutile); quant Interruption avec cul de sac Examen systématique, à faire
au T.C.K. il remplace oesophagien d’amont borgne, à la recherche d’une atteinte
avantageusement A,B et C. distendu par la salive, le cul de rénale.
[99] sac oesophagien d’aval [113]
:ABCD communique avec la trachée par :ABC
T.C.K. allongé seul : l’anomalie un trajet fistuleux permettent Une dyspnée laryngée est
est sur la voie endogène, en passage liquide gastrique dans le une bradypnée inspiratoire
amont de la phase commune poumon. bruyante (cornage) et active
aux deux voies : soit sur lun des [106] (dépression des creux).
facteurs antihémophiliques, soit :A Dysphagie et voix étouffée
un facteur de la “phase contact’ Complication à évoquer évoquent un obstacle
25
susglottique. :CD [131]
[114] Maladie contagieuse conférant :ACE
:AB une immunité solide (l’immunité Ce type de convulsion peut se
Le diagnostic de gravité est de la mère assure celle de prolonger en état de mal
clinique: installation aigue, l’enfant), transmise par les convulsif, quand les
signes d’hypoxie, signes gouttelettes de Flùgge. La convulsions généralisées ou
dhypercapnie. contagiosité débute 8 jours avant latéralisées durent plus de 30
[115] et dure les 9 premiers jours de la minutes. Les convulsions de
:ACD maladie. longue durée (supérieures à
Ces 3 éléments à eux seuls [124] 15 minutes) peuvent être à
évoquent une épiglottite et :CD l’origine de séquelles.
contre-indiquent l’examen endo- Egalement un peu de fièvre et
buccal. quelques otalgies. En 24 à 36 [132]
[116] heures phase d’état. :C
:C [125] La récurrence des crises
Cf questions précédentes. :AD existe dans 40% des cas,
[117] La parotidite d’abord unilatérale, surtout chez les filles et
:D se bilatéralise le plus souvent. Sa d’autant plus que la première
Doit être transporté sous consistance est ferme. La crise a été plus précoce.
surveillance médicale continue, douleur siège en avant du [133]
rapidement en position assise. conduit auditif et irradie vers :ACDE
Les corticoïdes peuvent avoir l’oreille. En urgence A et E sont
une action sur l’oedème. Le [126] nécessaires.
geste d’urgence est l’intubation, :C Mais dès la fin de la crise :
en ayant à proximité le matériel Localisation neuroméningée la bain et administration orale
de trachéotomie. plus fréquente, il s’agit d’une d’aspirine.
[118] méningite lymphocytaire, elle est [134]
:B parfois muette chniquement. :D
Aucun signe d’infection urinaire [127] Ce tableau est très évocateur
haute (notamment présence de :A de trisomie 21, d’autant que
fièvre). Les salicylés sont actifs sur les s’y associe une anomalie
[119] douleurs ourliennes. On y cardiaque et digestive.
:E associe l’isolement! [135]
Le seul examen nécessaire est [128] :D
l’examen des urines à la :AE A noter qu’en cas de
recherche du germe causal, et Vaccin vivant atténué, suspicion de mucoviscidose
non antibiogramme. éventuellement associé aux c’est la réponse C qu’il faut
[120] vaccins contre la rougeole et la répondre.
:E rubéole [136]
Le bilan consiste en une U.I.V. (R.O.R.). :AD
faite. Aucune indication à la [129] Malformation cardiaque et
refaire devant une :ABCDE atteinte digestive (sténose
symptomatologie identique. La majorité des crises communes duodénale) sont souvent
[121] du nourrisson sont des crises associéess au diagnostic.
:E motrices bilatérales presque [137]
Une cystite nécessite un toujours cloniques dans les :D
traitement de 8 jours par un convulsions hyperpyrétiques et Sans commentaire.
antiseptique urinaire ou un toniques dans les lésions [138]
antibiotique. cérébrales. :B
[130] C’est une évidence
[122] :ABD chirurgicale
:D La ponction lombaire est faite au [139]
La durée moyenne d’incubation moindre doute clinique, ou si :B
est de 21 jours. l’enfant est d’âge inférieur à 18 Etant donné l’association
[123] mois. connue avec la trisomie.
26
[140] inférieurs), Il s’associe (traduit l’intensité de la
:D fréquemment à des douleurs déshydratation). Une diarrhée
Cf questions précédentes : le auriculaires et abdominales. Il n’y incoercible ou des
canal atrioventriculaire est la a pas de troubles de la vomissements incessants
malformation la plus coagulation. imposent également
caractéristique. [150] l’hospitalisation.
[141] :ABC [157]
:D L’accélération de la V.S. est :CD
Dès le 5ème mois le lait du 1er inconstante. Augmentation des B - Traduit une
âge peut être remplacé par du IgA sériques dans 50% des cas. déshydratation ntracellulaire.
lait du 2ème âge. [151] [158]
Le lait de vache peut être :AD :DE
introduit à 9 mois. Les hémorragies digestives Compensation des pertes
[142] peuvent relever: grâce à une solution riche en
:D 1) D’une invagination intestinale électrolytes = soluté O.M.S.
Nécessite recevoir 500 ml/jour 2) Dune perforation intestinale La reprise de rapport lacté
de lait ou d’équivalents lactés. 3) Dune hémorragie gastro- sera progressive, ne devant
intestinale massive pas commencer avant la
[143] 4) Dune nécrose étendue de 24ème heure.
:C l’intestin [159]
Les quantités de viande, 5) Dune occlusion par adhérence :A
poisson, oeuf sont limitées par [152] Le plus souvent l’angine est
la nécessité dun apport calcique : A C D E érythémateuse, dûe à un
suffisant. L’atteinte rénale peut se réduire à streptocoque bêta
[144] une hématurie avec ou sans hémolytique du groupe A.
:B protéinurie. La biopsie rénale [160]
Soit 3 gouttes de Stérogyl® par retrouve en général une :C
jour jusqu’à 18 mois. glomérulonéphrite segmentaire et Cf ci-dessus. Seul un petit
[145] focale, les formes très sévères nombre dangines entraîne
:B répondent à une une glomérulonephrite A.
Le diagnostic est évident! glomérulonéphrite membrano- [161]
[146] proliférative. :ABDE
:C La perturbation la plus
Rougeur du canal de Sténon. [153] importante et la diminution du
[147] :D CH5O et de C3,C4
:ABC Vascularite nécrosante la plus A,D,E - Témoignent de
Il existe un double tropisme du fréquente de l’enfant. latteinte rénale.
virus ourlien [154] [162]
- glandulaire responsable :C :DE
dourlite, de pancréatite Lévolution est marquée par des S’y associe le repos au lit
- neurologique dont l’atteinte la poussées favorisées par pendant 10 jours.
plus fréquente et la méningite l’orthostatisme. Le pronostic de la Les corticoïdes sont utilisés
lymphocytaire bénigne. maladie est dû à l’atteinte rénale dans le syndrome
[148] imposant une surveillance néphrotique.
:A rapprochée. [163]
Les salicytés ont une bonne [155] :BCDE
action contre les douleurs :BD Normalement le syndrome
observées au cours des Les diarrhées à rotavirus sont les néphritique commence à
oreillons. plus fréquentes, elles surviennent régresser au bout de 48
[149] principalement en hiver et sont heures.
:ABC très contagieuses. B - Doit se corriger dans un
Le purpura en principe [156] délai dun mois.
pétéchial est favorisé par :D
rorthostatisme (se localise avec Toute perte de poids de 10 % au [164]
prédilection aux membres moins impose l’hospitalisation :BC
27
Glomérulonéphrite proliférative [175] :C
endocapillaire et exsudative. :A Sans commentaires.
[165] Maladie bénigne, aucun [189]
:ABDE traitement dans la forme :CD
B - Signe très évocateur mais commune. Sans commentaires.
tardif et péjoratif. [176] [190]
A D - Signes observés le plus :CE :BC
couramment. Comme tous les virus vivants le Sans commentaires.
[166] vaccin s’administre après 1 an [191]
:AB d’âge. :C
La leucopénie ou au contraire [177] Il s’agit sans doute d’un retard
Ihyperleucocyptose > 30 :D de résorption, fréquent en cas
000Imm2 Ihyperfibrinémie avant Ne jamais coucher un enfant de naissance par césarienne.
48 heures. atteint dépiglottite. [192]
On insiste actuellement sur [178] :C
l’élévation de la C.R.P., mais :E Les hypoglycémies
celle-ci peut être retardée de Le diagnostic est évident et les néonatales peuvent donner
quelques heures. examens dangereux. toutes sortes de
[167] [179] manifestations cliniques.
:ABCE :E [193]
B - Risque majeur si ouverture Menace vitale à court terme. :B
supérieure à 12 heures. [180] Probable hypoglycémie d’un
[168] :C nouveau-né de mère
:E 20 % des hémophilus influenzae diabétique.
Responsable dun syndrome sont ampicilliné résistants. [194]
pseudo-grippal chez la femme [181] :A
enceinte, impose hémocultures :ABE Cf question [191].
et traitement par ampicilline. C.D - Sont des sérologies qui ne [195]
[169] se font pas en pratique courante. :A
:A [182] L’ictère de B survient plus
Association bactéricide sur la :E tard (3 à 5 j).
listéria. Traitement à poursuivre Son spectre couvre tous les [196]
10 jours. micro-organismes évoqués ci- :ABC
[170] dessus. Les accidents sont fréquents
:D [183] et nécessitent une
Durée moyenne = 16j (12-24): :E surveillance régulière.
la réponse C pourrait être Risque de coqueluche mortel car [197]
valable. pas dAc. transmis par la mère à :C
[171] l’enfant. Il s’agit d’un tableau complet
:ABCDE [184] de syndrome néphrotique pur
Tout est vrai. :D de l’enfant.
[172] Les autres mesures n’ont pas [198]
:ABCDE d’intérêt. :DE
D - Des surdités ont pu être [185] L’absence d’hématurie
observées. :B élimine une glomérulonéphrite
[173] Connaissances. aigùe.
:D [186]
La tuméfaction fluctuante doit :B [199]
faire évoquer une pathologie Connaissances. :ABD
O.R.L. suppurée (phlegmon). B - Permet la surveillance et
[174] [187] l’équilibration des apports
:C :C sodés, D n’est utile que pour
Mais elle est toujours bénigne. Un EEG de veille est normal en éliminer toute autre
dehors des crises. pathologie glomérulaire.
[188] [200]
28
:B Bien entendu, on commence par [221]
Le syndrome néphrotique pur C. :ABCD
de l’enfant réagit vite aux [211] La chromatolographie n’a
corticoïdes. :ABCE aucun intérêt immédiat.
[201] Même remarque que pour la
:B question 8 : tout dépend du stade [222]
Il existe une oligo-anurie ainsi évolutif. :ABC
qu’une rétention qui doivent [212] A rintérieur de ce groupe, les
être traitées par un régime peu :AC 2 plus vraisemblables sont
ou pas salé. Pas de lavement baryté (risque colibacille et streptocoque B.
[202] de perforation digestive). [223]
:C [213] :AE
Connaissances neurologiques. :ACDE Lantibiothérapie est
[203] C D E - Font partie de l’examen rapidement débutée ainsi que
:C complet que l’on doit faire, face à ralcalinisation.
Apparition dune hémiplégie un enfant qui vomit. [224]
avec syndrome pyramidal. [214] :E
[204] :E Le diagnostic est évoqué
:D Vu le jeune âge, c’est le - sur raspect radiologique
A - Traduisant des séquelles diagnostic le plus préférable. (opacité, bulles pulmonaires,
d’hémorragies [215] épanchement pleural),
intraventriculaires massives. :D - rauscultation pulmonaire,
[205] Il s’agit d’une invagination déjà - le contexte fébrile et la
:B ancienne, avec probable N.F.S.
A.C - Ont été également perforation. [225]
incriminés. [216] :BE
[206] :C Seul le prélèvement local
:BD L’angine, les douleurs articulaires (plèvre) et général
Ce sont des mesures pratiques avec les arthrites des grosses (hémoculture), à visée
et efficaces; Elles améliorent le articulations doivent faire évoquer bactériologique, aideront au
pronostic fonctionnel. le diagnostic. diagnostic.
E - Peut éventuellement être [217] [226]
pratiqué. :AE :C
[207] La V.S. affirme l’aspect Le ballonement abdominal
:A inflammatoire, les accompagne les
L’absence de fièvre n’élimine antistreptolysines l’origine manifestations pulmonaires.
pas le diagnostic. streptococcique. [227]
[208] [218] :B
:AD :B L’association bêta lactamine-
La radio de bassin peut, La question est difficile mais le aminoside est synergique et
quelquefois montrer un risque péricardique semble plus rapidement bactéricide.
écartement et une ascension de important que le risque rénal. [228]
la tête fémorale (argument en [219] :E
faveur d’une collection intra- :E Il existe un épanchement
articulaire). Il faut envisager l’association liquidien à la base pleurale
[209] d’une antibiothérapie (pour traiter gauche et un épanchement
:ACDE les foyers streptococciques) et gazeux à la partie supérieure:
Cette réponse montre la d’un traitement anti-inflammatoire le risque d’inoculation
variabilité des signes (corticoïdes pour le R.A.A.). septique est maximum.
radiologiques possibles (comme [220] [229]
leur absence d’ailleurs), tout :D :C
dépend du stade évolutif. Lhyperthermie maternelle au Un double drainage avec un
moment de l’accouchement, éventuel rinçage doit
[210] l’acidose métabolique, font permettre d’éviter une
:CBE évoquer le diagnostic. thoracotomie.
29
[230] contre-indiquées. [259]
:AC Pour certains, le salbutamol est :B
La définition du purpura est inefficace à cet âge. Sans commentaire.
clinique et simple. [243] [260]
[231] :ABCDE :E
:C La bronchiolite peut donner des Sans commentaire.
Il s’agit donc d’un purpura non hypoxies majeures : donc [261]
thrombopénique. surveillance. :ABC
[232] [244] Sans commentaire.
:ACDE :D [262]
Ces caractères caractérisent le Sans commentaire. :ACE
purpura rhumatoïde. Sans commentaire.
[245] [263]
[233] :AE :D
:C Sans commentaire. Sans commentaire.
La glomérulopathie est la [246] [264]
complication la plus sévère. :E :ACD
[234] Sans commentaire. Sans commentaire.
:AB [247] [265]
La corticothérapie peut :AD :DE
cependant être discuté dans ce Sans commentaire. Sans commentaire.
cas précis (pour certains, elle [248] [266]
serait abusive et sans intérêt). :B :ABD
[235] Sans commentaire. Sans commentaire.
:A [249] [267]
A la limite, l’ichtyose comme :B :D
terme évolutif dun eczéma vieilli Sans commentaire. Sans commentaire.
aurait pu être retenue. [250] [268]
[236] :E :ABCDE
:BD Sans commentaire. Sans commentaire.
Ce sont des signes biologiques [251]
accompagnant souvent :B [269]
reczéma. Sans commentaire. :E
[237] [252] Sans commentaire.
:ABC :D [270]
Certains déficits en 1g peuvent Sans commentaire. :ADE
s’accompagner d’eczéma. [253] Sans commentaire.
[238] :E [271]
:D Sans commentaire. :D
Labsence dacariens en altitude [254] Sans commentaire.
explique ramélioration de son :ABCD [272]
état respiratoire. Sans commentaire. :ADE
[239] [255] Sans commentaire.
:A :C [273]
Pas de corticothérapie. Sans commentaire. :BC
[240] [256] Sans commentaire.
:A :C [274]
Connaissances. Sans commentaire. :E
[241] Sans commentaire.
:D [257] [275]
La dose habituelle varie de 10 à : B :C
20 mg/kg/j. Sans commentaire. Lantiobioprophylaxie est
[242] [258] souhaitable pour le
:C :ABCD méningocoque C.
Seules, les tétracyclines sont Sans commentaire. La vaccination dans le cas de
30
figure du QCM est discutable, [284] :AD
voire inutile. :BC Les polynévrites sont des
[276] Il faut rompre le cercle vicieux complications classiques de
:BC créé par lobstruction tubaire. la vincristine.
Sans commentaire. [285] La myocardiopathie liée à la
[277] :BE daunorubicine est classique.
:E Sans commentaire. [301]
Coqueluche. [286] :ABC
[278] :CDE Sans commentaire.
:B Sans commentaire. [302]
Quinte asphyxiante. [287] :E
[279] :ABE Sans commentaire.
:ACD Sans commentaire. [303]
A. La numérotation montre [288] :D
typiquement une :E Sans commentaire
hyperlymphocytose. Sans commentaire.
C. Le prélèvement [289] [304]
nasopharyngé retrouve :AE :CD
inconstamment le bacille de Sans commentaire. Sans commentaire.
Bordet et Gengou. D. Le [290] [305]
sérodiagnostic est :B :CD
classiquement tardivement Sans commentaire. Sans commentaire.
positif. Actuellement, un [291] [306]
nouveau sérodiagnostic avec :B :B
mise en évidence danticorps Sans commentaire. Ceci dit 20% environ des
anti-F.H.A. donne un diagnostic hémophilus sont résistants à
rapide précoce et fiable. [292] rAmoxilline.
:B [307]
[280] Sans commentaire. :C
:D [293] Les gammaglobulines
Une hyperlymphocytose :BCD standard sont à faire dans les
absolue et relative. Sans commentaire. 5 jours suivant le contage.
[281] [294] Après elles sont inutiles.
:BD :AB [308]
B. Le frère et la soeur se Sans commentaire. :ABCD
séparent obligatoirement du fait [295] Sans commentaire.
de l’hospitalisation qui sera :E [309]
longue. Dans certains cas très rares, la :D
D. Donner un macrolide comme mononucléose infectieuse peut Sans commentaire.
la Rovamycine pendant 5 à 10 simuler une leucose [310]
jours. myélomonocytaire. :C
Laction prophylactique des [296] Sans commentaire.
immunoglobulines :BCE [311]
anticoquelucheuses na pas été Sans commentaire. :ABDE
démontrée. [297] Sans commentaire.
La vaccination ne protégera pas : A B C [312]
la soeur. L.A.L. : péroxydases négatifs. :B
[282] L.A.M. : pas corps positif d’Auer. Sans commentaire.
:A [298] [313]
Sans commentaire. :ACDE :D
[283] Sans commentaire. Sans commentaire.
:B [299] [314]
Devant toute modification du :CD :B
comportement chez lenfant Sans commentaire. Sans commentaire.
petit, penser à lotite séreuse. [300] [315]
31
:A Sans commentaire. Sans commentaire.
Sans commentaire. [328] [346]
:ABCD :B
[316] Sans commentaire. Sans commentaire.
:B [329] [347]
Sans commentaire. :D :BD
[317] Sans commentaire. Sans commentaire.
:B [330] [348]
Sans commentaire. :B :D
[318] Sans commentaire. Sans commentaire.
:AB [331] [349]
Sans commentaire. :C :CD
[319] Sans commentaire. Sans commentaire.
:ABCD [332] [350]
Sans commentaire. :ABC :ABCDE
[320] Sans commentaire. Sans commentaire.
:C [333]
Laspect radiologique de :AD [351]
pneumopathie interstitielle peut Sans commentaire. :B
se voir dans la coqueluche mais [334] Sans commentaire.
aussi dans dautres affections :D [352]
pulmonaires (virus, chlamydia). Sans commentaire. :CD
[321] [335] Sans commentaire.
:E :E [353]
Sans commentaire. Sans commentaire. :E
[322] [336] Sans commentaire.
:ABCD :E [354]
Sans commentaire. Sans commentaire. :BC
[323] [337] Sans commentaire.
:ABC :ABCE [355]
On préfère la spiramycine à Sans commentaire. :E
lérythromycine en pratique. [338] On peut voir une leucopénie
La kinésithérapie respiratoire :DE avec syndrome
risque de déclencher des Sans commentaire. mononucléosique et légère
quintes de toux. Que veut dire éosinophilie.
douce? [339] [356]
La corticothérapie peut être :A :A
efficace sur les quintes Sans commentaire. Sans commentaire.
asphyxiantes ; on utilise plus la [340] [357]
bétaméthasone. La :A :C
corticothérapie est discutée, sa Sans commentaire. Sans commentaire.
posologie aussi. [341] [358]
[324] :ABCE :C
:ABD Sans commentaire. Sans commentaire.
Sans commentaire. [342] [359]
[325] :E :ABC
:ABDE Sans commentaire. Sans commentaire.
Le 5ème paramètre est le tirage [343] [360]
intercostal. :AD :B
[326] Sans commentaire. Sans commentaire.
:C [344] [361]
Sans commentaire. :C :B
Sans commentaire. Sans commentaire.
[327] [345] [362]
:ACE :ACE
32
:B [374] [384]
Sans commentaire. :A :ABCDE
Très discutable car en pratique, A - Ne se fait plus.
[363] la décision thérapeutique ne B - Avant 6 ans.
:E dépend pas dexamen D - C’est lors des rappels
Sans commentaire. complémentaire. qu’on propose le vaccin
[364] [375] vivant.
:E :A [385]
Sans commentaire. Sans commentaire. :BDE
[365] [376] D - La surveillance du poids
:ADE :ABCD est fondamentale.
B - N’élimine pas le diagnostic Classiquement, la E - Soluté avec un rapport
mais non classique. glomérulonéphrite aiguê est mal sodium sur glucose
C - Typiquement tardif. prévenue par l’antibiothérapie. permettant de réamorcer la
[366] [377] pompe à sodium.
:ABCE :ABCDE [386]
D - II s’agit dune stéatorrhée. A B - Définition du syndrome :ACE
[367] néphrotique. A - Déshydratation sévère de
:ADE C - La néphrose lipoïdique plus de 10 %.
B - Non, mat. entraîne en général un syndrôme C - Réhydratation per os
C - Non, il existe une occlusion. néphrotique pur, donc sans HTA, impossible.
D - Au niveau du colon ni hématurie ni insuffisance D - Non justifié.
transverse. rénale. E - Evident.
E - Dans les formes évoluées. D et E sonr dus à [387]
[368] rhypoprotidémie. :ACE
:BCE [378] - La polypnée est un excellent
Signes à bien connaître car une : A signe de collapsus.
désinvagination lors du A - Classiquement, protéinurie - Diurèse normale : > 1
lavement baryté peut permettre sélective. mllkglh.
d’éviter une sanction D - Non, pas initialement. [388]
chirurgicale. B C E - Sans rapport. :C
[369] [379] QUESTION ANNULEE.
:ACD :AB En ce cas, l’urgence est au
A C D - Complications A - Surtout en cas remplissage.
classiques. d’hyponatrémie. [389]
B - Surtout dans les fièvre B - Evident. :ABCD
thyphoïdes. D - Discutable, mais non justifié Connaissances.
[370] dans ce cas. [390]
:E [380] :B
Toujours penser à réhydrater un : A C D A - Coque Gram -
enfant déshydraté A - Complication infectieuse. C - Bacille Gram -
[371] B - Discutable. D - Bacille Gram +
:D D - Troubles de la coagulation E - Bacille Gram -
A B - Inutile. avec risque de thrombose. [391]
C - Un peu sévère. [381] :AC
D - Réponse très discutable. :A Evident.
[372] Sans commentaire. [392]
:E [382] :ABE
Réponse toujours valable. :CE B - Lésions cutanées sèches
[373] C - Lutilisation dans chaque et squameuses.
:ACD biberon est excessive. [393]
B - Aucun rapport. [383] :BD
E - Evoque plutôt un virus. :BC Connaissance.
A C D - Evident, tableau de Sans commentaire.
scarlatine (angine émétisante).
33
[394] minutes. congénitale.
:BC Les autres critères de mise sous C - En fait, destruction du
A - Non, dosage pondéral des traitement préventif sont : cartilage de conjugaison.
IgE. existence d’un déficit post- D - Découle de C.
D E - Inutile. critique E - Pas d’atteinte des racines
[395] et récidives. nerveuses.
:D [403] [411]
Amélioration en altitude où il n’y :BCDE :C
a pas d’acarien. A - Non, début à 3 mois. A - Vaccins à jour, et ce n’est
[396] B C D E - Classique. pas la symptomatologie.
:A C - Syndrome de pénétration
Evident. [404] 15 jours auparavant.
[397] :ABE B D E - N’explique pas la
:D Evident. quinte de toux initiale et
Les formes sensitives pures ne D - Rien dans ce dossier brutale.
font pas partie non plus du n’élimine l’impétigination. [412]
tableau. [405] :D
B - Les crises toniques pures :E Evident.
éliminent les convulsions du Le diagnostic est clinique. [413]
5ème jour mais pas les [406] :ABCD
convulsions hyperthermiques. :AE Sans commentaire.
[398] B C - L’eczéma atopique n’est
:CDE pas allergique. [414]
A - Cause possible et non [407] :C
conséquence. :E Recherche l’air piégé en
B - Sans rapport. On évoque une arthrite septique expiration du fait de
E - Se voit lors du syndrome de hanche. La fièvre est rare l’obstruction par le corps
hémiplégie-hémiconvulsion et chez le nouveau-né, même étranger.
épilepsie. septicémique. [415]
[399] [408] :C
:ABCDE :ABE Dans le but d’effectuer la
Toutes ces causes peuvent A - La VS est très discutable bronchoscopie et d’extraire le
donner le tableau décrit. On chez le nouveau-né, la CRP est corps étranger avec un
rappelle que le diagnostic de un bien meilleur examen pour traitement antibiotique adapté
convulsion hyperthermique est juger du syndrôme inflammatoire. aux différents prélèvements.
un diagnostic ‘d’élimination’. B - Permet de voir un [416]
[400] épanchement. :AC
:B C D - Sans rapport. A - Oedème papillaire.
B - Evident, il faut éliminer en E - Geste diagnostique et B - Pas à cet âge.
urgence une méningite. thérapeutique. C - Disjonction des sutures,
C - Apportera peu d’éléments. [409] empreintes digitiformes...
[401] :ABC D - Certainement pas.
:C A - Evite la destruction des E - Sans rapport.
- Le vaccin anticoqueluche est cartilages de conjugaison. [417]
responsable d’une hyperthermie B - Dirigé contre le gène en :AB
majeure. cause, souvent le staphylocoque Sans commentaire.
- A noter, pour certains il faut doré. [418]
aussi contre-indiquer le vaccin C - Classique dans les arthrites. :CD
antirougeole. D - C’est le traitement de la A - Est très discutable car une
[402] luxation de hanche, insuffisant ici. chimiothérapie peut être
:C E - Pas d’intérêt chez le active rapidement,
A - Il aurait fallu un âge inférieur nouveau-né. notamment sur
à 9 mois. [410] l’oedème associé.
D - Il aurait fallu une crise d’une :CD B - Effet retardé.
durée supérieure à 15-30 B - Luxation oui, mais pas [419]
34
:C amélioration. Surtout en cas datteinte
Evident. D - Aspect radiographique testiculaire.
[420] typique. [436]
:ABD [426] :B
A - Polypnée quasiconstante. :AC A - Tirage sous-mandibulaire
B - Rentrant classiquement Evident. associé.
dans le score de Silvermann. [427] B - Bradypnée inspiratoire
C - Peut être en rapport avec la :ADE avec carnage.
prématurité mais B - Hypofibrinémie possible dans C - Dyspnée aux deux temps.
indépendamment de la détresse les CIVD. D - Comme A.
respiratoire. C - Pas chez le nouveau-né. E - Polypnée.
D - Est due à rhypoxie. [428] [437]
[421] :CDE :B
:ABDE A B - Après 36 heures, le Typique.
C - Il s’agit d’un tirage nouveau-né a été alimenté et a [438]
intercostal. Le tirage sus-sternal probablement déjà émis son :AB
est surtout le fait des dyspnées premier Evident.
laryngées. Le tirage sous Méconium [439]
mandibulaire est le fait des C E - Sont des prélèvements :BCD
obstructions nasopharyngées. centraux. - Une laryngite sous glottique
[422] D - Est plus discutable. peut être très grave et justifie
:C [429] donc la surveillance au chevet
Lire l’énoncé : il s’agit d’un :AD du malade pour juger de
liquide amniotique clair. Evident. l’efficacité du traitement.
[423] [430] [440]
:ABCE :ACE :AB
A B - Evidents. Question de cours. Une épiglottite se traite
C - Gaz indiqués pour juger de C - Il s’agit de E. Coli Ki. toujours par une intubation. Si
la gravité de l’affection. Si leur [431] elle est impossib’e :
mesure doit se répéter :A trachéotomie.
fréquemment, on pose un Il s’agirait alors d’une extrême [441]
cathéter dans l’artère urgence. :AE
ombilicale. [432] B - Peut être diurne.
D - Sans rapport. :ABCE C - Non, car une énurésie
E - Evident. A - Fébricule à 38° classique. exclusivement nocturne exclut
C - li s’agit d’un purpura l’incontinence urinaire.
[424] vasculaire. [442]
:ABCD D - Classiquement élevée. :E
A - Il s’agit d’un nouveau né [433] Evident.
prématuré qui se refroidit :ABC [443]
rapidement. A B - Classique. :DE
B - Un nouveau né ne peut C - Signes neurologiques A - Non, pas d’emblée.
respirer que par le nez; une possibles avec risque B - Certainement pas.
obstruction nasale peut être d’hémorragie intracérébrale ou C - Délirant.
responsable d’une détresse méningée. D - Bien sûr, ne pas boire
respiratoire. D - Se voit dans les avant de se coucher, réveiller
D - Il s’agit du Hood. méningococcémies (syndrômes l’enfant pour le faire uriner en
E - Ce nouveau né n’a pas de Waterhouse-Fredericksen). début
besoin d’être stimulé. de nuit.
[425] [434] [444]
:BD :BC :C
A - Inutile. L’atteinte rénale fait tout le Classique.
B - Classique aggravation pronostic de cette affection.
pendant 48 heures puis plateau [435] [445]
pendant 24 à 48 heures puis :E :A
35
Puisque streptococcique. métaphysaire pour éliminer une faudrait répondre Céfotaxine-
[446] arthrite associée et pour éviter la Ampicilline-Amnoside. Dans
:C contamination de l’articulation si le but d’atteindre lE Coli,
Evident. elle est effectuée en second. (Céfotaxine) et le listeria
[447] [453] (Ampicilline). Cependant, les
:ABDE :CE autres items sont absurdes!
Syndrome néphritique avec Traitement classique. [464]
protéinurie modérée [454] :DE
quasiconstante. Le complément :ABC Chez le nouveau-né à terme:
est abaissé dès le début de la QCM évident. - Protéinorachie normale <
maladie. ou= 1,2 g/l
[448] [455] - Glychorachie normale > ou
:DE :D = moitié de la glycémie.
Le régime dessodé est C - Non, car les images - Eléments tolérés jusqu’à
essentiel. radiographiques peuvent rester 30/mm3.
La pénicilline G est classique. normales.
Les corticoïdes ne sont pas En général, 2 à 3 semaines en IV [465]
indiqués. et 1 mois per os. :C
Les immunodépresseurs [456] - Tableau typique.
peuvent être éventuellement :A - Dans les cauchemars, il
indiqués dans les formes à Evident. existe rarement une amnésie.
croissants [457] [466]
diffus. :A :C
[449] Les streptocoques résistent aux Ondes lentes monomorphes
:BCDE aminosides. au cours du stade 4 du
A - Pas de valeur pronostique. [458] sommeil lent!
B - Doit disparaitre avant la :B [467]
dixième semaine. Classique. :D
C D E - Sils persistent après [459] Le caractère peu fréquent des
quelques semaines, peuvent :C crises rend la réponse D la
être signes d’une évolution vers Présence d’un streptocoque du plus raisonnable.
rinsuffisance rénale terminale groupe A. [468]
avec forme histologique grave A - N’exclue pas une infection :ADE
(GNA à croissants diffus). antérieure. C - Il sagit dune conduite
[450] [460] hallucinatoire.
:BC :E On peut trouver également
A - La prolifération B - Très prescrit en pédiatrie. une pâleur.
extracapillaire aboutit à la C - Le streptocoque ne produit [469]
formation de croissants. Ces pas de pénicillinase. :ABCE
croissants sont de E - Classique. D - Non, c’est le traitement.
mauvais pronostics. [461] [470]
B C - Classiques. :D :A
D E - Sans rapport. Le traitement ne se discute pas Evident.
[451] dans ce cas (élimine A et E) et [471]
:B sans attendre les résultats des :B
La douleur est métaphysaire et prélèvements (élimine B). Sans commentaire.
la mobilisation douce du genou Il s’agit toujours au moins d’une [472]
est possible, ce qui différencie biantibiothérapie. Classiquement :A
lostéomyélite de larthrite. : Ampicilline etAminéside. Le streptocoque résiste aux
[452] [462] Aminosides.
:AC :E [473]
E - Non, ponction métaphysaire. Classique. :C
Cependant, la ponction [463] Evident.
articulaire est en général :C [474]
effectuée avant la ponction Très discutable car en fait, il :A
36
Il faut une ascension des taux A B - Evident. Classique car actif sur les
des ASLO à 15 jours C - Sans rapport. trois germes, contrairement à
dintervalle. D E - Très utile pour le chirurgien. B qui n’agit pas sur les
E - A ne pas oublier mais [483] haemophilus sécréteur de
naffirme pas la nature :E bêta-lactamase.
streptococcique. Question de cours. [497]
[475] [484] :A
:C :D Le seul discutable est D à la
Tableau typique. 65 % si métastase initiale. recherche d’une
A - Sujet plus âgé. [485] hydrocéphalie séquellaire
B - Radiographie normale. mais il faut rester classique.
D - Sans rapport. QUESTION ANNULEE
E - Il y aurait un syndrome [486] [498]
inflammatoire. :A
QUESTION ANNULEE A 2 ans, inversion des
[476] localisations préférentielles
:E [487] aux convexités en faveur des
La radiographie suffit plis de flexion.
amplement dans ce cas. QUESTION ANNULEE [499]
[477] [488] :BD
:C C - Ne pas confondre avec le
Il s’agit dune ischémie donc QUESTION ANNULEE pouce sucé.
hypofixation par [489] [500]
hypovascularisation. : :B
[478] QUESTION ANNULEE Evident.
:B [490] [501]
Le but du traitement est de :CDE :E
recentrer la tête fémorale dans A 9 ans, un enfant peut inhaler Sans commentaire.
la cavité pour assurer sa (C) et encore plus facilement [502]
couverture jusqu’à la période de avec un nebuhaler (D). :AC
reconstruction. L’ostéotomie [491] A - Triade: arthralgies,
n’est proposée que dans les :CDE douleurs abdominaux et
formes graves. B - Non, car absorption aléatoire. purpura.
[479] D - Oui, si renfant n’est pas déjà B - Certainement pas.
:D sous Théophylline. C - Classique, mais
L’évolution se fait sur 18 mois à E - Non, 12 à 15 mglkglj. discutable car le diagnostic
4 ans. [492] positif est en général clinique.
[480] D - Le complément est
:CD QUESTION ANNULEE. normal.
A - Non, car masse solide à [493] E - Piège énorme.
l’échographie. :ABCD [503]
B - Pas d’antécédent d’infection A C - Sont évidents. :BC
urinaire. B - Est discutable du fait du mot A - La cheville n’est pas une
E - Serait vue à l’échographie. ‘quotidien. grosse articulation.
[481] D - Il sagit du traitement. D - Au contraire, très
:ABCDE E - Eviter de rassurer inutilement. classique.
A - Recherche de méta [494] E - Classiquement non.
pulmonaire. :C [504]
B C - Evident. Tableau typique de méningite. :ABCD
D - Pour éliminer un [495] A B C - Classique.
sympathoblastome sécrétant. :BD D - Oui, invagination par
E - Discutable, se fait Le troisième classique est le exemple.
classiquement. pneumocoque. E - Classiquement non.
[482] [496] [505]
:ABDE :E :AD
37
B - Survient n’importe quand, et C - Non, 75 cm.
justifie une surveillance [521]
prolongée. :ABCE
C - Pas uniquement. Classique.
E - Faux en cas de prolifération [522]
extracapillaire. :AC
[506] Sans commentaire.
:AC [523]
C - Oui, en cas d’atteinte :AE
testiculaire. Tableau dinvagination typique
B D E - Sans rapport. mais la présence de selles
[507] liquides qui ne doit en rien
éliminer rinvagination doit aussi
QUESTION ANNULEE faire suspecter une
gastroentérite.
[508] [524]
:C
QUESTION ANNULEE Premier temps du lavement aux
[509] hydrosolubles.
: [525]
QUESTION ANNULEE :B
[510] Risque de perforation digestive.
: [526]
QUESTION ANNULEE :E
[511] Classique.
: [527]
QUESTION ANNULEE :D
[512] Il s’agit de l’attitude préconisée
:C actuellement. Les critères de la
Sans commentaire. désinvagination lors du lavement
[513] baryté doivent tous être présents
:AE pour qu’on se passe de la
Sans commentaire. chirurgie.
[514] [528]
:ADE
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE.
[515]
:ABD
Sans commentaire.
[516]
:B
Sans commentaire.
[517]
:C
Sans commentaire.
[518]

QUESTION ANNULEE.
[519]

QUESTION ANNULEE.

[520]
:BDE
A - Non, PC = 35 cm.
38
Pneumologie

[1] inhibent la synthèse des Sans commentaire.


:C parois bactériennes. Les [14]
Une voix bitonale est un signe items D et E sont faux. :ABC
d’atteinte du nerf récurrent donc [9] Evident.
d’extension médiastinale contre- :C [15]
indiquant la chirurgie. Lisoniazide est hépatotoxique. :A
[2] Il est responsable de cytolyse Les pleurésies sont possibles
:C hépatique facilitée par la prise dans les pneumopathies à
Evident. conjointe d’inducteurs mycoplasmes mais
[3] enzymatiques (dont la inconstantes.
:A rifampicine) surtout sur terrain [16]
Sans commentaire. prédisposé. La rifampicine est :B
[4] un inducteur enzymatique. C D - Réservés aux
:C Les rares ictères qu’elle pneumothorax récidivants
Permet de localiser l’origine du provoque directement sont (homo ou controlatéraux). En
saignement, de préciser une cause cholestatiques. Une simple fonction de la tolérance clinique
éventuelle endobronchique et cytolyse implique de diminuer on peut discuter deux attitudes.
d’effectuer des biopsies. de moitié les doses de Pneumothorax bien toléré et
[5] rifampicine et d’ajuster les premier épisode : exsufflation à
:B doses de Rimifon®. En cas l’aiguille au 3ème - 4ème jour
Le Lomudal® est un traitement d’ictère, l’attitude sous surveillance.
préventif des crises sans aucune généralement admise est Pour certaines équipes,
toxicité chronique dans les d’arrêter l’isoniazide drainage pleural d’emblée si le
asthmes allergiques. Il ne présente (remplacée par la pneumothorax est complet
aucune efficacité sur la crise et doit streptomycine) et de maintenir même bien toléré. L’indication
donc être débuté en période la rifampicine. en est systématique si
d’accalmie. A et E sont faux. Il se hémopneumothorax, bride,
présente en gélules mais est utilisé [10] déplacement du médiastin,
par voie aérosol au moyen d’un :ABD pathologie pulmonaire pré-
turbo-inhalateur (D faux). Ce sont les trois étiologies les existante.
[6] plus fréquentes. Les [17]
:C étiologies sont infectieuses :D
Hypersécrétion bronchique (tuberculose, Histoplama L’agent étiologique d’une
caractérisée par une toux avec capsulatum, etc...), pneumonie franche lobaire
expectoration chronique, pendant néoplasiques (Hodgkin, aiguê est le pneumocoque. 15 à
plus de trois mois chaque année, lymphomes non hodgkiniens, 40% des pneumocoques sont
durant plus de deux ans. leucémie lymphoïde résistants aux tétracyclines.
[7] chronique, métastases [18]
:ABC ganglionnaires, :C
Si les manifestations thoraciques lymphadénopathie Loxygénothérapie continue
sont les plus fréquentes (item A et immunoblastique), une (supérieure à 12 heures sur 24
B), il faut aussi évoquer le pathologie d’inhalation heures) a entraîné une
diagnostic devant un syndrome (silicose, berryliose amélioration nette de la survie
neurologique paranéoplasique chronique) et idiopathiques chez les bronchopathes
(item C). (sarcoïdose). chroniques obstructifs avec une
[8] [11] insuffisance respiratoire grave
:C :C (Pa02 < 60 mmHg.
Mycoplasme pneumoniae n’est pas Sans commentaire. Sont, par ailleurs, des éléments
un virus (item A faux) mais un [12] capitaux du traitement.
micro-organisme appartenant à la :CDE [19]
classe des monniculites. Il n’a pas Sans commentaire. :E
de paroi et est donc insensible à [13] Connaissances.
l’action des § lactamines qui :ABE
1
[20] :A hydrique, une diminution du
:C L’effet shunt et murmure vésiculaire et des
Connaissances. l’hypervascularisation vibrations vocales, parfois un
[21] provoqués par l’obstruction dusouffle pleurétique ou des
:ACE lit artériel pulmonaire frottements pleuraux.
Le pyrazinamide a une action entraînent une hypoxémie et [32]
élective sur les bacilles une hypocapnie (B, C, D, :ABCE
intracellulaires en pH acide (item D faux). L’importance de On recherche une cause
faux), il est bactéricide sur le l’embolie pulmonaire permet favorisant la pénétration du
bacille de Koch. Ses effets de choisir l’item A. germe par voie aérienne :
secondaires sont hépatiques [27] importance dune infection
(cytolyse), digestifs et :BCDE buccodentaire chronique (item
métaboliques (hyperuricémie). Evident. A) ou dune fausse route (item
[22] [28] B). On recherche aussi une
:E :B cause loco-régionale : sténose
Evident. bronchique (item C), dilatation
L’insuffisance respiratoire est
[23] définie par une hypoxémie des bronches, affections
:D (élimine les items A et D). A médiastinales (item E).
La chute de la Sa02 est le signe un stade avancé il existe une [33]
gazométrique le plus précoce hypoventilation alvéolaire :D
(notamment à rexercice). (association hypoxémie Les morphiniques sont
Lhypoxémie (item B) définit une hypercapnie) entraînant une dépresseurs des centres
insuffisance respiratoire chronique. acidose hypercapnique ou respiratoires (item B et C faux).
Lhypercapnie associée à acidose ventilatoire. En état Par ailleurs, ils entraînent un
rhypoxémie (item A) définit une stable les mécanismes de myosis et une constipation
hypoventilation alvéolaire. Le pH et régulation rénaux jouent en (item A et E faux).
le taux des bicarbonates entraînant une réabsorption [34]
plasmatiques (item C et E) sont des ions bicarbonates et :C
tardivement perturbés lors de normalisant le pH : il s’agit Item C faux : la positivité des
l’insuffisance respiratoire chronique alors d’une acidose réactions cutanées à la
obstructive ou sont altérés dans les ventilatoire compensée. La tuberculine est quasi constante
décompensations aiguês. réponse est donc B. et est évocatrice du diagnostic
[24] devant des adénopathies en
:B [29] particulier cervicales.
Une image hydroaérique n’est pas :C [35]
spécifique d’un abcès pulmonaire Connaissances. :C
et peut se rencontrer dans les [30] A- Le plus souvent unilatérales
suppurations pulmonaires :BD et en cas de bilatéralité
secondaires : cancers excavés, Les facteurs de mauvaise asymétriques
kystes pulmonaires, cavités tolérance d’un pneumothorax B - Rares hilaires bilatérales,
tuberculeuses surinfectées. (PNO) sont: volontiers calcifiées (coquille
[25] - les PNO suffocants: à d’oeuf)
:C soupape avec hyperpression C - Typiquement adénopathies
La voie de contamination est (item B) ou bilatéraux interbronchiques s’étendant
surtout interhumaine par projection - les PNO sur pathologie parfois aux chaînes
de gouttelettes de salive. La voie pulmonaire préexistante type latérotrachéales, bilatérales et
de pénétration est donc insuffisance respiratoire symétriques, non compressives
habituellement aérienne (item C), chronique et exceptionnellement
plus rarement digestive (infections (item D) calcifiées.
à Mycobacterium bovis). D’où - les hémopneumothorax. D - Souvent haut situées
l’aspect classique du chancre [31] (latérotrachéales) et
d’inoculation (souvent lobaire :BC asymétriques
inférieur droit) et de son ganglion La sémiologie d’un E - Métastase ganglionnaires
de drainage. épanchement pleural liquidien d’une néoplasie bronchique, ce
[26] se traduit par une matité sont des adénopathies
2
unilatérales. Les autres néoplasies révélatrices de l’affection dans conditions mécaniques
donnent des atteintes 8% des cas et sont parfois défectueuses empêchant
ganglionnaires extrathoraciques isolées (formes hémoptoïques l’utilisation d’un poumon
[36] sèches). Il peut s’agir de anatomiquement intact (item D
:E simples crachats et E).
L’effet shunt et l’hyperventilation hémoptoïques témoignant B.C. - Déterminent une
provoqués par l’obstruction du lit dune poussée inflammatoire insuffisance ventilatoire
vasculaire pulmonaire entraînent (éliminer une néoplasie ou obstructive
une assocication hypoxie une tuberculose) ou [42]
hypocapnie chez un sujet sans d’hémoptysies plus :BCDE
antécédent respiratoire (donc A,B importantes d’origine Pour menumocoque et
et C sont faux); L’alcalose systémique. hémophilus influenzae avant
respiratoire est la conséquence de D - Faux. tout.
Ihyperventilation. Une acidose [40] D - Possible dans les
témoignerait d’un état de choc :ADE laboratoires spécialisés en
associé. Telle que la question est A.D.E. Le syndrome de utilisant des milieux de culture
libellée (embolie pulmonaire Pancoast Tobias associe un adaptés.
sévère), l’item E sera choisi car syndrome de Claude Bernard [43]
l’effet shunt est plus important que Horner par atteinte du :A
dans l’item D. sympathique (myosis, Lhypoxie précoce est
enophtalmie et rétrécissement constantes des malades
[37] de la fente palpébrale), un atteints de bronchopathie
:ABCD syndrome radiculaire inférieur chronqiue obstructive entraîne
L’hypoxémie (item C) est du plexus brachial (C8-D1) une hypertension pulmonaire
responsable de la vasoconstriction avec douleurs radiculaires, précoce.
hypoxique, celle-ci entraîne une aréflexie, déficit sensitif et B - Le shunt est tardif (car il y a
hypertension artérirelle pulmonaire amyotrophie, une masse une destruction globale du lit
(item A) de type précapillaire, donc dense de rapex avec ou sans artériel pulmonaire et du
la pression capillaire pulmonaire ostéolyse des arcs parenchyme), Ihypoxie et
est normale en absence de postérieurs des premières et l’hypertension artéirelle
pathologie associée (item B). En éventuellement deuxièmes pulmonaire sont donc tardifs. C
dehors des décompensations côtes. - Le coeur pulmonaire
aiguês le débit cardiaque est élevé B - Syndrome chronique dans les asthmes à
(item D). paranéoplasique non dyspnée continue est plus rare
E est faux. La déviation axiale caractéristique d’un cancer de que les autres
droite est inconstante. l’apex D - Elément d’un bronchopneumopathies
[38] syndrome médiastinal. chroniques obstructives du fait
:AD [41] de la part réversible de
Les germes apparentés aux virus :ADE l’obstruction qui permet des
(mycoplasmes, rickettsies et A.D.E. - L’insuffisance périodes de moindre hypoxie
chlamydiae) sont sensibles aux ventilatoire restrictive est pendant lesquelles
cyclines ou aux macrolides. caractérisée par une l’hypertension artérielle
[39] réduction des volumes pulmonaire diparaît.
:BCE pulmonaires disponibles
A - Faux. La mucoviscidose est aboutissant à une diminution [44]
une étiologie possible de de la capacité pulmonaire :D
bronchectasies et non une totale sans perturbation L’allergie aux bêta-lactamines
conséquence spécifique de la dynamique nest pas dose dépendante. La
B.E. - Les dilatations des bronches ventilatoire (rapport de pénicilline G nest pas
constituent un foyer de suppuration Tiffeneau VEMS/CV normal). métabolisée par le foie.
chronique qui peut se compliquer Elle correspond à trois grands [45]
de pneumonies, mécanismes : amputation :A
bronchopneumonies, abcès du anatomique du parenchyme B - Contrindiqué, il faut utiliser
poumon, pleurésie. pulmoanire, fibrose des bêta sympathomimétiques
C - Les hémoptysies sont interstitielle (item A), (bêta 2 sélectifs).
3
CD E - La désensibilisation, le voire un virage récent des ou d’une lymphocytose élevée
cromoglycate disodique, la réactions cutanées à la (90% de
corticothérapie inhalée sont des tuberculine, un liquide séro- lymphocytes) est évocatrice
traitements de fond. Ils n’ont pas fibrineux riche en protides (item 2).
d’indication ici. (>50 g/litre) et lymphocytaire 3 - Souvent évocateur d’un
[46] (80%). Le diagnostic est mésothéliome pleural.
:D histologique (ponction [56]
Classique, quelques échecs ont pleurale), des Baar sont :C
néanmoins été décrits. Les autres rarement retrouvés à La pose d’un clip ou d’un
antibiotiques actifs sur Legionella l’examen direct du liquide parapluie est indiquée en cas
pneumophila sont la rifampicine, la pleural, l’isolement enculture de contre-indication au
spiramycine et la pefloxacine. est positif dans 30 à 60% des traitement
[47] cas. anticoagulant, de récidive d’une
:B [52] embolie pulmonaire sous
Classique. 20 millions d’unités :E traitement efficace, de caillot
réparties en faibles fractions sur la Connaissances. flottant
journée (ces doses fortes sont Certains auteurs préconisent dans la veine fémorale
utilisées pour prévenir le risque de pour le traitement de la profonde, des veines iliauqes et
diffusion extrapulmonaires). méningite tuberculeuse, des de la veine cave.
[48] posologies plus élevées que A - Traitement anticoagulant
:BCD pour la tuberculose par héparine intraveineuse
Non. La diminution de la capacité pulmonaire avec adjonction dans les autres cas, l’alitement
pulmonaire totale définti un systématique de vitamine B6 n’étant
syndrome restrictif. nécessaire que jusqu’à
E - C’est une augmentation des [53] l’obtention d’une
résistances des voies aériennes. :D anticoagulation efficace.
[49] Les complications B - Dans les embolies
:ABCE neuologiques et pulmonaires graves
D - Faux, car provoque une neuropsychiatriques sont D E - Indiqués dans un second
déshydratation extracellulaire (en favorisées par un terrain temps afin de prévenir la
contradiction avec l’item C). Les particulier (éthylisme, diabète, maladie postphlébitique
aminosides ont une toxicité rénale sujets âgés) pour des [57]
(nécrose tubulaire), le risque posologies léevées et ces :B
d’insuffisance rénale aiguê est complications seraient plus connaissances
majoré par un surdosage (intérêt fréquentes chez les [58]
de la surveillance des taux acétyleurs lents. Il s’agit :Bc
sériques, adaptation de la principalement de connaissances
pososogie en fonction de la polynévrites sensitivomotrices [59]
clairance de la créatinine, éviter les des memebres inférieurs. Les : A D
injections intraveineuses directes troubles psychiques sont A - Permet de constater une
qui favorisent des pics sériques d’expression variable. anomalie parenchymateuse
toxiques), une déshydratation, [54] sans indiquer formellement que
l’association au furosémide. :B cette
[50] 2 - Faux, c’est la anomalie est la cause de
:BDE streptomycine l’hémoptysie. Il peut aussi
Sans commentaires 4 - Faux, c’est la exister un granité hémoptoïque
[51] pyrazinamide B C - Font partie du builan
:ACDE [55] étiologique
B - Faux. Les pleurésies d’oirigne :C D - En période hémorragique la
tuberculeuse sont des exsudats. 1 - Non, il s’agit d’un fibroscopie localise l’origine du
En faveur d’une tuberculose transudat. Les pleurésies saignement, analyse une
pleurale ont retient la phase tuberculeuses sont étiologie endobronchique et
prodormique (avec fièvre item A et exsudatives. L’association permet des biopsies.
altération de l’état général item B), d’un taux de protides E - Fait partie du bilan, si l’on
le terrain, l’anamnèse, la positivité supérieur ou égal à 50 G/litre suspecte une dilatation des
4
bronches. le drainage est préféré à anatomique du parenchyme
[60] l’exsufflation. Il permet un pulmonaire, rétraction du
:ACD traitement d’emblée efficace parenchyme par fibrose
Les facteurs de gravité cités ici sans risque de récidive. interstitielle (item A et D) ou
sont cliniques, lis caractérisent soit[64] conditions mécaniques
une insuffisance respiratoire aiguê :C défectueuses empêchant
(item D) soit un coeur pulmonaire Connaissances. l’utilisation d’un poumon
chronique (item A) soit une [65] anatomiquement intact :
défaillance cardiocirculatoire (item :B altérations pariétales (item C),
C). Connaissances. incarcération pleurale, atteinte
[66] musculaire.
[61] :A
:ABDE Les sympathomimétiques en [69]
Le syndrome de Pancoast et aérosol (terbutaline, :E
Tobias associe un syndrome de salbutamol) sont le traitement Evident.
Claude Bernard Horner par atteinte de choix d’une crise d’asthme [70]
du sympathique (myosis, simple. En cas d’échec d’une :E
enophtalmie et rétrécissement de deuxième inhalation effectuée 1 2 - La tachycardie sinusale
la fente palpébrale), un syndrome 10 minutes après la première, supérieure à 120 en l’absence
radiculaire inférieur du plexus le patient doit être prévenu de fièvre est un signe de
brachial C8-D1 (avec douleurs que le bronchospasme est gravité.
radiculaires, aréflexie, déficit majeur et qu’il doit appeler un Un pouls paradoxal se
sensitif et amyotrophie), une médecin. caractérise par une diminution
masse dense de rapex pulmonaire B - L’adrénaline est réservée de l’amplitude du pouls lors de
avec ou sans ostéolyse des arcs aux états de mal asthmatique l’inspiration.
postérieurs des premières et après échec des 3 - Le malade est polypnéique
éventuellement deuxièmes côtes. sympathomimétiques intra- avec un blocage thoracique en
[62] veineux associés à une inspiration, angoissé, cyanosé
:E corticothérapie à forte dose. et couvert de sueurs.
A - C’est une pneumonie franche C.E. - Dans un second temps, 4 - Le silence auscultatoire
lobaire aiguê avec si les aérosols et l’injection traduit une obstruction
radiologiquement une sous-cutanée de bronchique majeure menant
condensation sympathomimétiques sont rapidement à
parenchymateuse de type inefficaces. l’asphyxie aiguê.
alvéolaire. D - C’est un traitement de [71]
B - La pénicilline G est le fond qui n’a pas d’intérêt en :C
traitement de choix de la cas de crise. A - La kinésithérapie limite les
pneumonie à pneumocoque. [67] séquelles fonctionnelles liées à
C - Q.C.M. discutable car il peut :CE la symphyse pleurale après
exister une leucopénie qui est alors Connaissances. drainage ou chirurgie.
de mauvais pronostic. La [68] B et D - La pleurectomie assure
réponse correcte aurait été A B D. :ACD la symphyse pleurale
D - L’épanchement pleural peut Le syndrome restrictif est hémorragique lors du drainage
être réactionnel au foyer caractérisé par une diminution qui suit il faut parfois lui
parenchymateux ou témoigner des volumes pulmonaires associer une décortication. Elle
d’une disponibles (c’est-à-dire de la est indiquée en cas de non
extension pleurale par contiguïté. capacité vitale) avec une réexpansion après drainage, en
[63] réduction inconstante du cas de récidive (2e ou 3e
:B volume résiduel. Ceci aboutit récidive homolatérale, 1ère
A - Le libellé de la question ne à une diminution globale de la récidive controlatérale). E -
précise pas s’il s’agit d’un capacité pulmonaire totale qui L’injection d’irritants pleuraux
pneumothorax complet ou non. définit l’insuffisance (talc, cyclines) ou de colles
Néanmoins devant le terrain ventilatoire restrictive. On biologiques est utilisée dans les
(décompensation d’une schématise trois grands pleurésies néoplasiques.
insuffisance respiratoire chronique) mécanismes : amputation C - Le drainage en continu est
5
indiqué en cas de mauvaise [76] définissant une insuffisance
tolérance clinique, en cas de bride :B respiratoire. Il existe par ailleurs
ou dhémopneumothorax, en cas B - Ce ne sont pas au sens une hypercapnie. L’association
d’échec de l’exsufflation et pour anatomopathologique du hypoxémie hypercapnie définit
certaines équipes en cas de terme des bulles une hypoventilation alvéolaire
pneumothorax complet. Une autre d’emphysème mais des avec acidose respiratoire. Cette
solution (non indiquée dans les dystrophies localisées liées à acidose est compensée par les
items ici) serait rexsufflation à des atteintes du tissu mécanismes de régulation
l’aiguille au 4e-5e jour à l’aide d’un élastique. Ces anomalies rénale (réabsorption des
appareil de K’?ss. peuvent s’intégrer dans un bicarbonates) Il s’agit donc
[72] contexte plus général de d’une acidose respiratoire
:D syndrome marfanoïde compensée (pH sanguin 7,40 +
Connaissances. (morphologie longiligne, ou-0,02). On élimine une
[73] arachnodactylie, alcalose métabolique
:BCE hyperélasticité ligamentaire, compensée car la capacité de
Sans commentaire. parfois insuffisance aortique compensation d’une alcalose
[74] ou subluxation du cristallin). par l’augmentation de la PaCO2
:ABD A C D - La tuberculose (A), est limitée (PaCO2 inférieure à
L’examen physique retrouve un les bronchopneumopathies 50 mmHg). D’autre part, il
hémithorax dont l’ampliation est aiguès infectieuses non existe une hypoxémie avec
diminué (item D), un tympanisme tuberculeuses (C), les hypoventilation alvéolaire.
(item A), une diminution des bronchopneumopathies [79]
vibrations vocales et du murmure chroniques génératrices de :D
vésiculaire (item B), parfois un dystrophies bulleuses (D), le Evident.
syndrome amphorométallique cancer bronchique sont des [80]
(souffle peu intense de tonalité étiologies possibles. :C
élevée, de timbre métallique, à E - Faux. La rifampicine est le seul
maximum expiratoire). [77] antituberculeux actif sur toutes
[75] :D les populations de BK: bacilles
:D Epithélioma glandulaire (20 à se multipliant à pH neutre dans
Les contre-indications à la chirurgie 25 % des tumeurs les parois des lésions
sont: bronchopulmonaires caséeuses excavées, bacilles
- un état physiologique précaire primitives) de localisation intramacrophagiques, bacilles
(l’âge n’est pas une contre- habituellement périphérique. Il extra cellulaires contenus dans
indication (A faux)) n’est pas histologiquement les foyers caséeux solides.
- une extension bronchique (à possible de le distinguer d’une [81]
moins de 2 cm de l’éperon métastase bronchique ou :B
trachéal), médiastinale, pleurale, pulmonaire d’un autre C - Dyspnée inconstante : c’est
pariétale (sauf atteinte périphérique adénocarcinome viscérale (en habituellement une dyspnée
très limitée), métastatique dehors de métastases bien modérée peu invalidante
NB : La TAC/FA peut être due à différenciées : thyroïde, rein, transitoire. Une dyspnée
une extension médiastinale avec sein, digestif). Sa nature intense est un signe de
extension péricardique (scanner). primitive n’est admise mauvaise tolérance.
La TAC/FA en elle-même ne qu’après étude des B - Traduit une surinfection
contre-indique pas la chirurgie. antécédents, examen bronchique ou une
- une altération fonctionnelle clinique, voir bilan bronchopneumopathie
respiratoire : VEMS post-opératoire paraclinique s’il existe un infectieuse préexistante
inférieur au litre (intérêt des EFR point d’appel ou la possibilité ou une bronchopathie
après kinésithérapie ou d’un adénocarcinome chronique.
antibiothérapie et viscérale curable. [82]
bronchodilatateurs, scintigraphie [78] :BDE
pulmonaire) ou inférieur au tiers du :A Connaissances.
VEMS théorique. Ce patient présente un
asthme à dyspnée continue [83]
avec une hypoxémie :ABCE
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A - L’étiologie des pleurésies :C une insuffisance cardiaque (C),
hémorragiques est qualitativement A B - Contamination du une insuffisance hépatique ou
identique à celle des prélèvement par la flore rénale.
exsudats séro fibrineux mais oropharyngée. [91]
quantitativement la répartition en D E - Utilisé pour la recherche :B
pourcentage des étiologies est de bacilles acido-alcoolo- 2 - Une inversion de la formule
modifiée, les étiologies résistants. sanguine est possible avec
néoplasiques étant largement en C - C’est la technique de hyperlymphocytose.
tête. référence. Intérêt aussi de la [92]
B - Mésothéliome malin. La forme fibroscopie avec prélèvement :B
pleurétique se présente comme distal Evident.
une pleurésie fréquemment protégé ou brosse. [93]
hémorragique, se reproduisant [88] :B
rapidement, avec un liquide :BD Le BCG est un bacille atténué.
habituellement visqueux (riche en Connaissances. La souche obtenue par
acide hyaluronique). [89] Calmette et Guérin (souche
C - L’argument de certitude repose :AD cultivée sur pommes de terre,
sur la biopsie pleurale. Sa A - La poussière de maison biliées pendant 3 ans
négativité n’est pas formelle en est un allergène complexe, consécutifs, avec 230
raison du caractère souvent focal cependant 8 fois sur 10 repiquages) est devenue
de l’atteinte maligne de la plèvre. l’agent définitivement avirulente pour
Dans le doute, il faut responsable de l’homme.
renouveler les biopsies, l’hypersensibilité est un [94]
voire.proposer des biopsies sous acarien (Dermatophagoïdes : A.
pleuroscopie. ptéronyssimus). La quasi B - Toute atteinte
D - Faux. absence de cet acarien au- staphylococcique doit faire
E - Les adénocarcinomes du sein delà de 800 mètres d’altitude rechercher un diabète.
et du tube digestif sont les explique le bienfait ressenti C - Porte d’entrée.
néoplasies primitives les plus par certains asthmatiques lors D - Seulement si culture pure
fréquentes. de ou germe prédominant
[84] séjours en montagne. (supérieur à 1 06/ml)
:AD B - Non, c’est un asthme E - Evoquant des abcès
Connaissances. d’effort (intrinsèque). pulmonaires d’origine
[85] C E - Ce sont des septicopyohémiques.
:E circonstances déclenchantes A - Non évocateur d’un
Un hémothorax peut entraîner une d’une crise d’asthme mais ce staphylocoque, évoque une
symphyse pleurale à rorigine dune ne sont pas légionnellose.
insuffisance des pneumallergènes [95]
respiratoire restrictive. (allergènes inhalés). :ADE
[86] D - Evocateur dune pollinose Les signes évocateurs d’une
:B responsable d’un asthme embolie pulmonaire grave sont:
Le syndrome de comblement saisonnier souvent associé à une cyanose, une tachycardie
alvéolaire se traduit une extrême, une syncope, une
radiologiquement par des images rhinite. hypotension artérielle
denses nodulaires floues (B faux), (collapsus cardiovasculaire),
mal limitées (en dehors de la [90] des signes cliniques ou
rencontre avec une structure :AcE électriques de retentissement
contiguê), intéressant un segment Les transsudats réalisent des cardiaque droit.
ou un lobe (C), parfois distribuées épanchements pleuraux [96]
de façon symétrique dans les souvent bilatéraux. La :BCE
régions périhilaires (E), présentant ponction ramène un liquide B - Par érosion d’une
un bronchogramme aérien (A), et jaune très clair (E), très fluide néovascularisation bronchique
dévolution habituellement rapide et par définition pauvre en d’origine systémique.
(D). protides (inférieur à 20 ou 30 C - Evident.
[87] gIl, item A). Ils font rechercher E - Greffe d’une truffe
7
mycélienne sur le néoépithélium tuberculose ganglionnaire d’une embolie pulmonaire. De
d’une cavité séquellaire et érosion médiastinale. même une insuffisance rénale
dune néovascularisation. [100] débutante n’entraîne pas
[97] :ACD d’inflation hydrosodée. Le lupus
:ABDE A C D - Responsables érythémateux viscéral
B - Ils sont responsables d’un d’excavation rapide. disséminé peut entraîner une
signe spécifique: la respiration B - excavation rare. inflation hydrosodée par le biais
paradoxale (enfoncement d’une E - excavation rare, apparaît d’une atteinte rénale (E). A
partie de la paroi thoracique à de façon tardive dans Noter la possibilité de
l’inspiration). l’évolution. pleurésies exsudatives.
A - L’asphyxie en est le risque [101] [104]
majeur d’emblée ou retardé par :C :BDE
effet shunt, encombrement Evident. D’autres indications Item A faux: le début peut être
trachéo bronchique, déplacement sont un collapsus et des rapidement progressif mais
médiastinal et respiration altérations gazométriques moins brutal que dans la
pendulaire. majeures (à interpréter en pneumonie franche lobaux
C - Non les volets costaux fonction des données aiguê. Le diagnostic
postérieurs sont peu mobiles. cliniques et de résultats sérologique est rétrospectif
D - Le traitement est urgent, ils antérieurs à l’état stable). puisqu’il nécessite deux
imposent la mise sous respiration [102] prélèvements effectués à 15
artificielle après évacuation :ACE jours, 3 semaines d’intervalle
et drainage d’éventuels L’association d’oedèmes des (item C faux) L’existence de
épanchements (stabilisation membres inférieurs et douleurs diffuses est évocatrice
pneumatique interne). d’oedèmes des séreuses : céphalées, myalgies (item B),
E - Les lésions associées évoque un tableau douleurs thoraciques. Un
intrathoraciques sont fréquentes : d’anasarque rencontré oedème pulmonaire lésionnel
hémothorax notamment. - dans l’insuffisance cardiaque est une complication rare mais
[98] (E) grave pouvant évoluer vers une
:CD - dans l’insuffisance hépatique fibrose interstitielle (item D) Une
Le cromoglycate disodique est un - dans l’insuffisance rénale : hyperactivité bronchique peut
traitement préventif des crises soit syndrome néphrotique être constatée au décours
dans les asthmes allergiques par le biais de d’une agression virale ou lors
(fréquentes chez l’enfant). Il a parIhypoprotidémie, soit apports d’une vaccination antivirale.
ailleurs une efficacité dans la hydrosodés excessifs (oligo- D’autre part les pneumopathies
prévention de l’asthme. anurie de l’insuffisance rénale virales sont un facteur
aigué, dialyse chronique), soit déclenchant des crises chez
[99] glomérulonéphrite aiguê, une l’asthmatique (item E).
:ABCDE néphropathie interstitielle [105]
La fistulisation d’un ganglion dans n’entraîne pas :ADE
une bronche peut être soupçonnée d’hypoalbuminémie car la L’auscultation retrouve des
- devant des arguments cliniques: protéïnurie est modérée râles crépitants bilatéraux
la symptomatologie est souvent (inférieur à 2 gIl). Les prédominants aux bases (item
discrète (fébricule, toux oedèmes sont possibles au A), un souffle tubaire entouré
coqueluchoïde, hémoptysie (D) ou stade d’insuffisance rénale d’une couronne de crépitants
dyspnée) parfois plus aiguê (E), terminale. (item D), des râles crépitants
- radiologiques : disparition d’une [103] bilatéraux survenant en fin
masse ganglionnaire :BC d’inspiration au début (item E).
antérieurement visible, caverne Une phlébite pubienne Item B - Râles sibillants.
ganglionnaire (B) avec parfois septique en premier lieu voire Item C - Diminution du murmure
image miliaire ou nodulaire de une endocardite vésiculaire.
dissémination bronchogène, tricuspidienne mitrale, une
- endoscopiques : visualisation de péricardite purulente sont des [106]
la fistule, caséum dans la bronche, localisations possibles lors :ACE
- bactériologiques: BK dans d’une septicémie mais ne sont Un épanchement pleural se
l’expectoration lors d’une pas des facteurs étiologiques traduit par une opacité dense et
8
homogène (item A) effaçant la inférieures surinfection bactérienne et le
coupole diaphragmatique (item C) à 30 g/l) risque d’une poussée
dans les épanchements de A - Les étiologies des d’insuffisance respiratoire sur
moyenne abondance, à limite pleurésies sérofibrineuses ce terrain.
supérieure floue, concave en haut hématiques sont celles des [114]
et en dedans (item E) prolongée pleurésies :B
vers le haut par une ligne bordante sérofibrineuses, mais la La symptomatologie de
axillaire. Dans les épanchements répartition en pourcentage l’embolie pulmonaire est
de grande abondance, le médiastin des étiologies y est différente. extrêmement polymorphe. La
est refoulé du côté opposé à Les causes reconnaissance de facteurs
l’opacité et non déplacé du même néoplasiques sont les plus étiologiques est un argument
côté, signant une atélectasie (item fréquentes. dans le diagnostic de la maladie
D faux). Un bronchogramme aérien B - Pleurésies purulentes : antécédents
(item B) au sein d’une opacité est avec germes ou décapitées. thromboemboliques connus,
caractéristique d’un comblement C - Evoque un mésothéliome. facteurs favorisants (post-
alvéolaire. D - Evoque une pancréatite. partum, alitement, chirurgie etc)
[107] [112] Aucun signe clinique n’est
:C :B constant: l’expectoration est
C - La fibroscopie affirme le 1- 60 à 70% des évocatrice si elle est
saignement d’origine bronchique et pneumopathies. Le diagnostic hémoptoïque (30% des cas), la
sa localisation, permet le est difficile à obtenir avec tachycardie est inconstante. Par
diagnostic d’une cause certitude (en dehors ailleurs : l’examen
endobronchique, voire des d’études épidémiologiques) pleuropulmonaire est négatif, la
biopsies. en raison des difficultés TA est le plus souvent normale
A B - L’artériographie bronchique techniques, du coût des (en dehors des formes graves).
est un examen de deuxième examens et du [115]
intention (hémoptysies sévères peu de conséquences :ABCD
ou récidivantes). Elle permet un pratiques. A C D - La rifampicine est
geste thérapeutique (embolisation). 2 - Classiquement active par voie orale sur
L’angiographie pneumopathie franche lobaire diverses espèces de
pulmonaire serait pratiquée si aigué à pneumocoque. mycobactéries (dont
l’artériographie bronchique était 3 - Les signes généraux sont Mycobactérium leprae, item D),
négative (hémoptysies sévères intenses : fièvre, asthénie, certaines bactéries Gram positif
ou récidivantes). tachycardie. L’existence de (staphylocoque doré, item A, et
D - Aucun intérêt. douleurs Gram négatif (bacilles Gram
E - Juge du retentissement de diffuses (céphalées, myalgies, négatif, bactéroïdes fragilis,
l’hémoptysie. douleurs thoraciques uni ou item C). La rifampycine doit être
[108] bilatérales) est évocatrice car utilisée en association avec
:D absente dans les atteintes d’autres antibiotiques afin
La nécrose caséeuse est bactériennes primitives. d’éviter l’apparition de
spécifique de la tuberculose. 4 - Non, pneumopathie résistances. B - Elle est
[109] hilifuge: opacités infiltratives responsable d’accidents
:E peu denses, mal limitées, non immunoallergiques
Connaissances. systématisées, uni plus (essentiellement lors de fièvres
[110] bilatérales, siègeant souvent discontinues), fièvre, anémie
:AC aux bases reliées au hile par hémolytique, urticaire,
A C - Sont des signes de mauvaise des thrombopénie, néphrite tubulo
tolérance clinique. opacités réticulaires. interstitielle.
B - Traduit un pneumothorax [116]
compressif. [113] :CD
[111] :B C - Indique une désaturation de
:E Les virus ne sont pas l’hémoglobine en oxygène (ce
Les pleurésies par défaillance sensibles aux antibiotiques signe peut être masqué en cas
ventriculaire gauche sont mais l’antibiothérapie est d’anémie ou plus marqué en
transsudatives (protéines nécessaire pour éviter une cas de polyglobulie).
9
D - Témoigne d’une [120] d’appel ou sur certains terrains.
encéphalopathie respiratoire. :BD [126]
[117] A C E - Evoquent de multiples :ACDE
:ACD étiologies. Les classiques calcifications
A - Par endocardite tricuspidienne B - Evoque un pneumopathie ganglionnaires en coquille
avec emboles septiques, par franche lobaire aigué d’oeuf” hilaires sont observées
thrombose auriculaire. habituellement dans la silicose. La pleurésie
C D - Evident. pneumococcique. cardiaque peut également
[118] D - Est compatible avec un s’accompagner de calcifications
:CD abcès pulmonaire des valves cardiaques qu’on
A E - Les anomalies constatées à (anaérobies, klebsielle, observe au niveau du médiastin
l’ECG et aux gaz du sang sont non staphylocoque) ou une dans les valvulopathies. Il aurait
spécifiques. Leur sensibilité est caverne tuberculeuse. fallu préciser s’il s’agissait de
variable (1/3 d’ECG normaux, 10% [121] calcifications pleuro-
de gaz du sang normaux) :B pulmonaires et/ou
B - Une phlébocavographie Par définition. ganglionnaires pour éviter
normale n’élimine pas une [122] l’ambiguïté concernant la
thrombose veineuse des veines du :ABC réponse E.
petit bassin, des veines du membre Classiquement la réponse A [127]
supérieure, des cavités cardiaques est une contre-indication à :BD
droites. l’intervention. L’administration simultanée de
C - Une scintigraphie de perfusion Cependant, certaines équipes plusieurs antituberculeux
normale élimine le diagnostic réalisent une résection de la permet d’augmenter le spectre
d’embolie pulmonaire récente (au- carène avec anastomose d’activité anti-bactérien et de
delà de 48 h le caillot peut être lysé trachéobronchique quand un diminuer le risque de résistance
par la fibrinolyse spontanée). Elle épithélioma de la bronche secondaire lorsqu’on traite une
doit comporter pour affirmer sa souche droite est étendu à la tuberculose pour laquelle
normalité 4 incidences (2 faces, 2 carène. l’antibiogramme n’est obtenu
profils). Cette méthode n’est pas La proposition A est donc qu’après un délai de 6
spécifique. Toute anomalie probablement à nuancer. semaines au moins.
pleurale ou pulmonaire peut [123] [128]
fausser le résultat. :ABE :ABC
D - L’angiographie pulmonaire est Sans commentaire. La tendance actuelle est de
un peu moins sensible que la [124] diminuer la posologie de l’INH à
scintigraphie pour les embolies :CD 3 mg/cg/j, mais 5 mglKg/j reste
pulmonaires de faible importance Le pneumocoque est, dans la la dose conventionnelle.
(moins de 15% du lit d’obstruction très grande majorité des cas, L’association au Dihydan® n’est
vasculaire) donc cet item peut être sensible à la pénicilline G. pas contre-indiquée. Cependant
sujet à caution. C’est par contre la Seul un doute quant au il faut savoir que le taux
méthode de référence car il n’y a diagnostic bactériologique plasmatique de Dihydan® peut
pas de faux positifs. peut faire prescrire un être augmenté par l’INH. Cette
[119] macrolide. La gentamicine est association Dihydan®-INH
:BCD un antibiotique qui ne se constitue un double facteur de
Les suppurations pulmonaires sont conçoit qu’en association et risque pour les lupus induits.
des nécroses parenchymateuses qui n’est pas indiqué ici. La
liées à des germes pyogènes. Elles pyostacine est un anti- [129]
peuvent être primitives (abcès du staphyloccocique. :ABCDE
poumon item A) ou secondaires [125] Une embolie pulmonaire peut
venant compliquer une pathologie :B être asymptomatique (A)
préexistante : kyste pulmonaire, Seules, les hémocultures sont puisqu’elle peut aboutir à un
cancer excavé (item C), cavité strictement indispensables. coeur pulmonaire chronique
tuberculeuse (item D) ou d’autre Elles sont positives dans post-embolique révélateur (B).
origine. environ 30 à 40 % des cas. Le Dans 50% des embolies
contrôle du LCR ne se justifie pulmonaires, la phlébite, quelle
que s’il existe des signes que soit son siège est
10
asymptomatique. Une d’adultes jeunes. pulmonaire.
phlébographie des membres [136] [141]
inférieurs de bonne qualité doit :B :BCE
comporter une opacification de la Les hémoptysies sont Une pleurésie sérofibrineuse
veine cave. En cas de doute, un secondaires à un oedème contenant plus de 30 g/l de
complément de cavographie face pulmonaire à forme protides est un exsudat. Les
et profil par voie fémorale hémoptoïque, ou à une causes les plus fréquentes en
s’impose. La réponse D est mal hypertension artérielle sont les infections dont la
exprimée car elle dépend en fait pulmonaire, ou à un infarctus tuberculose et les
des investigations déjà pratiquées. pulmonaire dans le épanchements néoplasiques.
[130] rétrécissement mitral. [142]
:ACD [137] :BCE
Le thrombus migré, dans l’embolie :DE Cette question est mal posée
pulmonaire, provient de la Les bêtamimétiques car la première proposition peut
circulation veineuse. (isoprénaline, terbutaline) prêter à confusion. En effet, un
[131] diminuent les résistance syndrome interstitiel peut n’être
:ACDE bronchiques quelle que soit la apparent que dans un territoire
Si une crise se complique de voie d’administration en spray localisé, assez systématisé. Il
douleurs thoraciques, elle doit faire ou intraveineux. Les bêta- aurait fallu trouver une autre
rechercher d’autres bloquants tels que le proposition.
étiologiques. propranolol sont formellement [143]
[132] contre-indiqués dans :CD
:B l’asthme. Les bêta 2 mimétiques
Cette détresse respiratoire aiguê (terbutaline, salbutamol) sont le
est secondaire à un [138] traitement de choix de la crise
hémopneumothorax qui doit être :BCD d’asthme. La théophylline
draîné en urgence. La carboxyhémoglobine et la intraveineuse est de moins en
[133] methémoglobine ne modifient moins utilisée en perfusion et
:B pas le contenu artériel en plus du tout en injection IV
La meilleure évaluation du rapport oxygène mais augmentent directe. Quant au Lomudal® et
efficacité/tolérance des l’affinité de l’hémoglobine à la Polaramine®, ce sont des
théophyllines retard nécessite 2 pour l’oxygène, empêchant traitements préventifs des
prélèvements de théophyllinémie ainsi sa libération aux tissus. manifestations allergiques.
- un au pic, 6 à 8 heures après la [139] [144]
prise, :BCE :ABE
- l’autre au taux résiduel juste La tachycardie supérieure à Seul le BK n’est jamais
avant la prise. Sa valeur doit être lOOImn est un signe saprophyte des voies aériennes
comprise entre 10 et 20 j.JgIml. d’alarme. Plus que la sus-glottiques.
[134] cyanose, c’est [145]
:B rhypoxie inférieure ou égale à :C
La pneumopathie interstitielle la 50 mmHg qui doit alarmer. Coxiella burnetti est une
plus fréquente chez le HIV+ est la [140] rickettsiose responsable de la
pneumocystose. D’ailleurs, elle :ABCE fièvre Q, sensible aux cyclines.
signe le passage au SIDA. Le seul La methémoglobine est [146]
moyen d’en faire le diagnostic est responsable de cyanose sans :A
de trouver des kystes de modification de la P02. Les C’est le seul traitement qui soit
Pneumocystis carinii dans le fistules artérioveineuses efficace dans tous les cas en
liquide de lavage broncho- pulmonaires sont rares et urgence. L’exsufflation à
alvéolaire. peuvent être observées dans l’aiguille ne résout pas le
[135] certaines hépatopathies en problème des pneumothorax
:A particulier la cirrhose. Elles avec fistule bronchopleurale
C’est la plus fréquente des peuvent expliquer une persistante.
pneumopathies atypiques, elle cyanose et une hypoxie [147]
survient par épidémies de quand elles sont diffuses à :C
collectivités d’adolescents ou tout le parenchyme Parmi ces germes, seule
11
Legionella pneumophila n’est [154] sensibles à la pénicilline G, bien
jamais saprohyte des voies :CDE qu’il soit habituel de prescrire
respiratoires. Le syndrome de Pancoast une antibiothérapie plus large
Tobias s’associe à une - FIagyl® pour les anaérobies
[148] névralgie cervicobrachiale de dorigine digestive qui sont
: topographie C8-D1, une lyse résistants à la pénicilline
Pas de réponse satisfaisante. de la première côte, un - aminosides pour traiter une
Cette question est mal posée. syndrome de Claude Bernard éventuelle infection à Gram
L’hypoxie est en fait secondaire à Horner homolatéral. Il est le négatif associée.
des anomalies des rapports plus souvent dû à un cancer [159]
ventilation/perfusion, ce qui ne bronchopulmonaire de l’apex. :ABCDE
figure dans aucune des [155] Ces causes de décompensation
propositions. doivent être systématiquement
[149] Pas de réponse satisfaisante. recherchées au même titre que
:E La question est mal posée. En les fractures de côtes, la prise
Dans la pneumopathie aiguê en effet, il faudrait préciser s’il de codéine, la décompensation
foyer de radulte sain, il est habituel s’agit cardiaque gauche associée.
de prescrire un macrolide pour d’un critère de gravaité en [160]
couvrir un maximum de germes. situation aiguê ou chronique :B
Mais le traitement de choix de la chez un asthmatique Les bêta-bloqueurs quels qu’ils
pneumonie à Mycoplasma - en situation aiguê: réponse soient (y compris les cardio-
pneumoniae reste les cyclines car D ; des crises quotidiennes sélectifs ou les collyres comme
il n’existe pas de résistance témoignent d’une attaque le Timoptol®) sont formellement
connue contrairement aux d’asthme contre-indiqués chez
macrolides pour ce germe. - en situation chronique : l’asthmatique. Les crises
[150] réponse A et C ; ces éléments déclenchées par les bêta-
:ABE témoignent d’un passage à la bloqueurs sont d’autant plus
Les abcès à staphylocoque se bronchopathie chronique graves qu’elles sont résistantes
rencontrent surtout chez l’enfant et obstructive avec insuffisance aux bêta 2 mimétiques car les
au cours de l’endocardite du coeur respiratoire chronique. récepteurs sont déjà bloqués.
droit (toxicomanes chez l’adulte), le [156] [161]
protéus et les infections à :B :D
anaérobies chez les alcoolo- C’est une indication typique L’évolution des asthmes
tabagiques et les diabétiques. de l’oxygénothérapie au long polliniques ou secondaires à un
[151] cours puisqu’il s’agit d’un IRC médicament (bêta-bloqueurs.
:C obstructif avec P02 <60 antiinflammatoires non
L’embolie pulmonaire ne peut mmHg en dehors d’une stéroïdiens) est favorable avec
provenir que d’une obstruction décompensation aiguê. réviction. En revanche, en cas
située sur la circulation veineuse. dangéite nécrosante, rasthme
[152] [157] est souvent sévère et résistant
:A :E d’emblée. Son évolution suit
Mycoplasma pneumoniae est le L’érythromycine doit être celle de rangéite.
germe le plus souvent responsable prescrite à la dose de 3g par [162]
des pneumopathies atypiques. jour et pendant 21 jours :CD
Elles surviennent par petites minimum. Dans les formes Les principales causes de
épidémies dans les collectivités graves, on a tendance à syndrome obstructif sont
d’adolescents et d’adultes jeunes. associer érythromycine et rasthme, la bronchite chronique
[153] rifampicine. au stade obstructif et
:ABE [158] l’emphysème panlobulaire.
Les signes de détresse :ABD Dans ce dernier, I’hyperinflation
cardiorespiratoire (coeur Les abcès à anaérobies domine.
pulmonaire aigu, bas débits, surviennent surtout chez les [163]
hypoxémie) sont les signes de éthyliques au mauvais état :BDE
gravité de l’embolie pulmonaire qui buccodentaire, mais ils sont Le traitement du carcinome
met en jeu le pronostic vital. dans la plupart des cas, anaplasique est la
12
polychimiothérapie qui assure un :D mg/kg/j).
taux de réponse (partielle ou La cyanose est par définition L’hyperuricémie est secondaire
complète) de 60% dans les formes secondaire à une à l’augmentation de la
localisées et 40% dans les formes augmentation de résorption tubulaire de l’acide
disséminées. Quant à l’hémoglobine réduite urique et
l’épidermoïde, il existe une réponse supérieure à 5 gIlOO ml de peut s’accompagner de crise de
que dans 20% des cas environ. E - sang capillaire. goutte.
Peut être associée à la [170]
radiothérapie. :B [176]
[164] La pénicilline G reste le :BD
:ABC traitement de choix de la Un épanchement pleural
L’exposition à l’amiante est un pneumonie à pneumocoque contenant moins de 30 g par
facteur de risque de cancer mais il car il existe d’exceptionnelles litre de protides est un
n’est actuellement pas considéré souches résistantes à la transsudat. Les trois principales
comme maladie professionnelle. pénicilline G. causes en sont : l’insuffisance
Seul le mésothéliome est [171] cardiaque gauche, la cirrhose
considéré comme maladie :C avec ascite, ranasarque des
professionnelle. Le tableau d’épanchement syndromes néphrotiques par
[165] pleural compressif de la exemple.
:AC grande cavité impose la [177]
C’est un vaccin à virus atténué. ponction pleurale :BD
Les contre-indications sont: diagnostique et thérapeutique. L’atélectasie se caractérise par:
l’allergie aux protéines de l’oeuf, [172] matité, augmentation des
les néphropathies sévères, les :CDE vibrations vocales, abolition du
hémopathies. La métaplasie malpighienne murmure vésiculaire sans bruits
est la première étape surajoutés à l’auscultation,
[166] précédant la survenue du perte de volume pulmonaire
:C carcinome bronchique. radiologique associée à une
L’association d’une hypercapnie et L’hyperproduction de mucus attraction des éléments
d’une élévation de la réserve et la libération d’oxydant sont adjacents (trachée, médiastin,
alcaline alors que le pH reste responsables à long terme du diaphragme, côtes).
normal, signe l’acidose respiratoire tableau de bronchite [178]
compensée. chronique et d’emphysème :D
[167] centrolobulaire. L’examen histologique montre
:B [173] soit une prolifération maligne
C’est par le biais de la :ACDE soit un granulome tuberculeux.
vasoconstriction hypoxique que se B - Faux: il s’agit au contraire Il s’agit de deux des étiologies
crée I’HTAP. C’est pour cette d’un hypercorticisme. les plus fréquentes des
raison que les insuffisants [174] pleurésies sérofibrineuses.
respiratoires chroniques :CE [179]
hypoxiques bénéficient d’une La polynévrite à l’INH ne se :B
oxygénothérapie au long cours qui voit qu’en cas de surdosage L’angiographie pulmonaire est
améliorent leur pronostic à long et chez les malades très l’examen de référence dans
terme. dénutris et/ou éthyliques. Elle l’embolie pulmonaire. La
[168] est prévenue par l’adjonction scintigraphie de perfusion (6
:B de vitaminothérapie B6. incidences) si elle est normale,
Les insuffisances respiratoires [175] élimine le diagnostic.
aiguès des BPCO entraînent une :ACDE [180]
hypoxie et une hypercapnie. Le pyrazinamide a une :B
Lhypercapnie est trop aiguê pour activité bactéricide in vivo et cet examen est certes assez
être compensée par une in vitro, sur les BK extra et spécifique mais très peu
augmentation des bicarbonates. Le intracellulaires. sensible.
pH diminue ainsi entraînant une Son hépatotoxicité est réduite [181]
acidose. avec les posologies :C
[169] actuellement utilisées (30 L’anaplasique est généralement
13
plus proximal que les autres [188] échogène (tissulaire) ou
formes histologiques de cancer :ACE anéchogène (liquidien) de la
bronchique. Il s’accompagne d’un Asthme et emphysème masse. Quant à la
envahissement ganglionnaire donnent un syndrome tomodensitométrie, elle permet
médiastinal. obstructif. de préciser la nature d’une
[182] [189] opacité par la mesure de ces
:B :AB densités.
La pénicilline G reste le traitementUn épanchement pleural [194]
de choix de la pneumonie à même si l’antibiogramme est :E
pneumocoque car il existe bien adapté, peut expliquer la On peut observer:
exceptionnellement des souches persistance de la fièvre. Un - un pouls paradoxal par
résistantes. germe résistant à l’ampicilline, ‘tamponnade gazeuse”
[183] tel Legionnella pneumophila, - une tachycardie qui est
:BCE être responsable de la habituelle
La rifampicine est transformée en pneumopathie. La fièvre aux - et la cyanose qui témoigne de
désacétyl-rifampicine, métabolite antibiotiques n’est pas un l’hypoxie
actif. C’est un inducteur diagnostic à retenir, si - l’hypercapnie qui témoigne de
enzymatique qui augmente le précocement. la gravité de l’état de mal bien
catabolisme hépatique de [190] qu’elle ne soit pas actuellement
nombreux médicaments dont les :ABE indispensable pour définir l’état
oestrogènes. Le syndrome pleural liquidien de mal.
[184] comporte une diminution de la
:ACE mobilité de l’hémitorax, une [195]
Les hémoptysies dans ces trois matité, une abolition des :C
circonstances sont dues à une vibrations vocales et du Cette définition est
hypervascularisation murmure vésiculaire. Le internationalement admise.
bronchique d’origine systémique. souffle pleurétique est Elle ne tient pas compte des
[185] inconstant. épisodes de surinfection,
:A [191] l’expectoration pouvant être
La P02 inférieure à 55 en dehors :ACDE muqueuse, purulente ou les
d’une insuffisance respiratoire L’élément d’orientation deux.
aigué, si elle est contrôlée à deux principale est l’interrogatoire. [196]
reprises, à trois semaines Les IgE spécifiques et les :D
tests cutanés, même orientés
d’intervalles, est l’indication d’une L’état de mal asthmatique est
oxygénothérapie au long cours par l’interrogatoire, n’ont pas caractérisé par une obstruction
chez l’insuffisant respiratoire une valeur formelle. Seule le bronchique majeure aboutissant
chronique obstructif. test de provocation spécifique à une distension voire un
en inhalation a une valeur blocage thoracique.
[186] diagnostique absolue mais il Les bruits auscultatoires ont
:D est dangereux et rarement tendance à diminuer pouvant
Les arguments en faveur d’une pratiqué en dehors de aboutir à un véritable “silence
embolie pulmonaire sont: certains asthmes auscultatoire’.
l’alitement prolongé, la douleur professionnels. Dans l’état de mal, la
brutale sans fièvre, la survenue [192] majoration des sibilants
des symptômes au repos. :AE correspondrait plutôt à une
[187] La tuberculose pulmonaire amélioration clinique.
:ABC classique se traduit par des [197]
La réponse A correspond à la infiltrats le plus souvent :ADE
définition de la cyanose. Lacidose bilatéraux, à prédominance Les germes les plus souvent
augmente la cyanose en déplaçant apicale et postérieure, responsables des
la courbe de dissociation associée à des cavernes. pneumopathies aiguès non
d’hémoglobine vers la droite. Le [193] suppurées de
bas débit est responsable dune :AB l’adulte sain sont surtout des
cyanose par vasoconstriction Léchotomographie permet de bactéries
différente de la cyanose hypoxique. préciser le caractère - pneumocoque
14
- mycoplasme - drainage en fonction des l’oxygénothérapie).
- chlamydiae possibilités locales (en - une hypercapnie qui est
- legionelle. particulier de surveillance) majorée mais chronique comme
Il s’agit plus rarement d’atteinte - l’injection locale en témoigne l’augmentation de
virale comme la grippe (Myxovirus) d’antibiotiques est affaire la réserve alcaline (HCO3- =
qui donne soit des d’école mais elle tend de plus 32).
pneumopathies à minima en plus à être abandonnée. L’augmentation des HCO3-
méconnues, soit des détresses 2/ traitement général n’est cependant pas suffisante
respiratoires gravissimes sur les lantibiothérapie doit être large pour enrayer l’acidose, ce qui
terrains fragilisés. au début puis adaptée au témoigne du caractère aigu de
[198] germe. l’hypercapnie.
:BCE Elle est administrée par voie [202]
La question est litigieuse. IV au début, au moins jusqu’à :ABCE
Seule l’insuffisance cardiaque obtention de l’apyrexie puis La fétidité de l’expectoration est
droite ne donne pas de transsudat per os pour une durée totale caractéristique des germes
pleural. d’au moins 6 semaines. anaérobies. Les réponses B et
Les causes de transsudat les plus C sont vraies ; en effet les
fréquentes sont [200] infections respiratoires à
- l’insuffisance cardiaque gauche :B germes anaérobies sont le plus
- la cirrhose décompensée avec La question est discutable. En souvent à porte d’entrée
ascite effet: oropharyngée.
- l’insuffisance rénale avec - s’il s’agit d’un ancien Enfin, un niveau hydroaérique
anasarque ou la dialyse tuberculeux, jeune, non dans une cavité pulmonaire
péritonéale fumeur, le diagnostic le plus caractérise un abcès du
- voire les oedèmes de surcharge fréquent (des ceux poumon qui peut être dû aux
(iatrogène de remplissage). cités) est l’aspergillome anaérobies au même titre qu’au
Cependant des transsudats ont été - s’il s’agit d’un sujet plus âgé pneumocoque ou à certains
décrits avec et fumeur de longue date, le bacilles Gram négatif
- le myxoedème quand il cancer bronchique est à nécrosants (klebsielles...).
s’accompagne d’épanchement redouter [203]
péricardique associé de première intention :C
- dans rembolie pulmonaire, bien - les autres étiologies d’une La seule réponse vraie est C:
que l’exsudat y soit plus fréquent. caverne détergée qui se l’hypertension artérielle
- dans les carcinomes bronchiques rempli lors d’hémoptysies pulmonaire. Elle est le reflet de
responsables d’atélectasies qui sont: l’hypoxémie chronique de
elles aussi - le caillot ou saignement l’insuffisant respiratoire
s’accompagnent souvent de dans la cavité imposant de chronique.
transsudat d’origine mécanique. répéter les clichés Elle s’accompagne
Cependant, dans ce dernier cas - la rechute de tuberculose ou - d’acidose respiratoire en cas
les exsudats sont aussi beaucoup la greffe d’une mycobactérie de décompensation
plus fréquents. atypique qu’il faudra toujours - d’augmentation du taux des
[199] rechercher. bicarbonates témoignant de
:ABDE En dehors de ces 2 derniers l’hypercapnie chronique
Le traitement de la pleurésie cas, si la fibroscopie n’a pas - d’une érythrocyanose
purulente est d’abord médical et fait le diagnostic étiologique, secondaire à l’hypoxie et à la
permet dans la grande majorité des l’intervention tranchera. polyglobulie qui en résulte.
cas déviter le recours à la [201] Quant à la Sa 02 <20%, elle
décortication chirurgicale. Cette :A n’est pas compatible avec une
dernière ne devra être réalisée La réponse A correspond à survie prolongée et ne fait pas
qu’en seconde intention et à une acidose respiratoire non partie du tableau.
distance, non pas au début. compensée. c’est la [204]
Le traitement comporte 2 volets gazométrie classiquement :B
li traitement local retrouvée chez les BPCO Un syndrome obstructif non
- ponction-évacuatrices + lavages décompensées. Elle associe réversible sous
itératifs ou - une hypoxie (en dehors de sympathomimétiques traduit
15
une inflammation bronchique n’ont pas fait de surinfections
importante non sensible aux §2 bronchiques et/ou QUESTION ANNULEE
mimétiques. pulmonaires. En effet cette [210]
Elle impose le recours aux anti- complication est favorisée par :DE
inflammatoires stéroïdiens. Leur l’inflammation bronchique et A est faux: puisque la cause de
efficacité dépendra de l’age de l’hypersécrétion qui l’emphysème centrolobulaire
l’asthme ; elle sera d’autant plus empêchent le drainage est la bronchite chronique
grande que l’asthme est récent. bronchique normal. tabagique.
La réponse D peut être discutée ; L’état de mal asthmatique est B est faux : car les crises
en effet il existe une entité appeléesûrement moins fréquent mais dyspnéiques nocturnes
“triade de Vidai” qui associe beaucoup plus redoutable car traduisant un bronchospasme
- asthme parfois mortel. Il arrive dans 2 peuvent se
- polypes des fosses nasales circonstances principales voir en l’absence
- allergie à l’aspirine - chez les asthmatiques en d’emphysème.
ce qui est classiquement un terrain attaque négligée depuis C est faux: l’expectoration est le
d’asthme grave sujet aux morts plusieurs jours ou semaines reflet de l’inflammation
subites. Les polypes peuvent être - chez certains sujets jeunes bronchique et non de la
considérés ici comme une de manière extrêmement destruction
manifestation allergique ORL et la brutale, imprévisible et alvéolaire qui signe
réponse D considérée comme gravissime. l’emphysème.
valable. Mais c’est discutable [208] D - L’amaigrissement est
:A souvent le reflet de la
[205] si “la grande maladie dégradation de la fonction
:ABD bronchectasiante” signifie respiratoire et de
La réponse A est mal formulée car “dilatation des bronches l’augmentation du travail
on parle de vomique quand il y a diffuses” comme il est respiratoire pour éviter l’hypoxie
rejet de pus franc par la bouche. Or maintenant classique de chronique.
dans la proposition A le fait qu’il l’appeler la réponse est A. E - L’hypertension artérielle
s’agisse d’une expectoration Par définition, le caractère pulmonaire témoigne d’une
n’apparaît pas, ce qui pourrait diffus signifie atteinte des hypoxie chronique, elle-même
troubler les étudiants. bases et des sommets, mais reflet de
c’est le signe majeur de l’abcès du celle-ci peut prédominer dans l’inadéquation des rapports
poumon mais elle passe souvent un territoire. ventilation-perfusion, qui sont
inaperçue chez un bronchopathe B - Faux car aux EFR existe majeurs dans l’emphysème et
chronique, habitué à cracher, un syndrome mixte. moins
surtout quand la vomique est C - Faux car les parlants dans la bronchite
fractionnée. bronchographies n’apportent chronique obstructive (au moins
[206] pas de renseignements au repos).
:ABCDE susceptibles de modifier le
L’expectoration de la dilatation des traitement et le pronostic (si la [211]
bronches est classiquement: DDB est déjà diffuse). De plus :D
- matinale (A) après la stagnation la bronchographie est L’asthme par intolérance à
nocturne, le drainage matinal dangereuse si les EFR sont l’aspirine ou triade de VIDAL
assure une toilette bronchique perturbées. associe:
- quotidienne (C) D - Faux. Les antibiotiques en - Un asthme sévère le plus
- mucopurulente (B) continu doivent être souvent (A)
- hémoptoïque parfois (E) remplacés par le drainage - Une polypose nasale (B) qui
- chronique (D) bronchique par par obstruction nasale peut être
NB : la quantité> 60 ml/jour est Kinésithérapie. responsable de sinusite
discutable et il vaudrait mieux ne E - si la DDB est diffuse associée (C)
pas préciser de chiffre et aucune sanction chirurgicale - Allergie à l’aspirine et aux
dire simplement abondante. n’est possible car elle autres anti-inflammatoires non
[207] conduirait à l’insuffisance stéroïdiens (E) avec toutefois
:D respiratoire. un effet d’intensité variable.
Rares sont les asthmatiques qui [209] par contre, le mécanisme de
16
médiation par les IgE est écarté des vertèbres entre elles [219]
d’autant que leur augmentation (responsable d’une cyphose :ABCE
n’est pas constante (D). dorsale). Les 3 principales causes
[212] C E - Le syndrome restrictif d’adénopathies médiastinales
est dû à une atteinte sont la sarcoïdose, la
QUESTION ANNULEE interstitielle qui aboutit à la tuberculose de primo-infection
[213] fibrose pulmonaire. et les lymphomes hodgkiniens
:B L’examen discriminant entre ou non-hodgkiniens.
Seule la réponse B est vraie. ces 2 types d’atteinte est la La silicose a la particularité de
La bradycardie ne se voit pas dans diffusion de l’oxyde de présenter des adènopathies
l’insuffisance respiratoire carbone, abaissée calcifiées en “coquille d’oeuf”.
chronique. Il s’agit plutôt d’une uniquement dans les Les autres étiologies à évoquer
tachycardie en rapport avec syndromes restrictifs d’origine sont les métastases de
l’insuffisance cardiaque droite interstitielle. Cependant c’est carcinome bronchique (en
associée. un examen délicat à général évident) ou d’autres
Les gaz du sang montrent (dans ce interpréter. carcinomes (en particulier de
contexte) : une hypoxie, [217] choriocarcinome testiculaire
hypercapnie, une acidose avec :ABCE chez l’homme jeune).
réserve alcaline augmentée. Les quatres causes citées ici Dans les infections pulmonaires
[214] sont des syndromes restrictifs il est probable qu’il existe des
:B d’origine “pariétale”. intumescences ganglionnaires
Le déficit en alphal-antitrypsine, Le syndrome restrictif observé médiastinales, cependant elles
bien que rare, représente le chez l’obèse est particulier car sont peu visibles sur les clichés
modèle de l’emphysème ces sujets respirent à bas standard mais peuvent se voir à
panacinaire (ou panlobulaire). volume pulmonaire, avec une la tomodensitométrie
Ce déficit déséquilibre la balance amputation importante du thoracique.
enzymatique entre protéase et volume de réserve expiratoire. [220]
antiprotéase dans le poumon. Ceci Ceci explique l’hypoxie simple :BCD
aboutit à une destruction trop des obèses. L’Emphysème et l’asthme sont
importante du tissu pulmonaire et à les 2 grandes causes de
la destruction des cloisons [218] syndrome obstructif (avec la
alvéolaires (qui définit :BC bronchite chronique).
l’emphysème). Les crises dyspnéiques Les bronchectasies donnent
Le déficit en alphal-antitrypsine est aiguès associées à des des syndromes mixtes. Il est un
génétiquement transmis. Il sibilants aux 2 temps peu ambigu de proposer cette
s’associe à une atteinte hépatique respiratoires, évoluant par réponse.
(surtout dans sa forme à révélation crises régressives Quant à l’atélectasie, bien que
précoce chez l’enfant). spontanément font évoquer 3 par obstruction, elle est
Chez l’adulte, il est souvent majoré diagnostics responsable d’un syndrome
par le tabagisme. - une dyspnée laryngée restrictif par exclusion d’un
[215] intermittente, cependant elle territoire pulmonaire.
:ABDE est le plus souvent [221]
Remarques: accompagnée d’un stridor et :B
1) le souffle amphorique s’entend à survient chez l’enfant surtout Le syndrome restrictif ampute
l’auscultation des pneumothorax. - un corps étranger mobile de façon proportionnelle les
2) l’immobilité de l’hémithorax n’est dans les voies aériennes ; il volumes et les débits,
franche que quand l’épanchement s’agit là aussi surtout d’un préservant
pleural est très diagnostic pédiatrique. ainsi la normalité du rapport
abondant. - enfin cette dyspnée est tout VEMS/CV.
[216] à fait compatible avec des Cependant l’amputation de la
:BCE crises d’asthmes et c’est CV avec VEMS/CV conservé
B - Le syndrome restrictif est même le diagnostic le plus ne suffit pas à définir la
secondaire à l’atteinte de la paroi, probable. Le caractère restriction.
particulièrement à l’ankylose des inspiratoire de la dyspnée Tous les volumes doivent être
articulations costo-vertébrales et n’étant pas exceptionnel. amputés de la même façon
17
pour pouvoir l’affirmer. d’insuffisance cardiaque :BC
[222] droite. En théorie B et C sont vraies ;
:C Le pronostic de la BPCO est cependant en pratique la rareté
Dans la décompensation aiguê de corrélé au degré d’HTAP des antigènes solubles sériques
l’insuffisance respiratoire chronique précapillaire, d’où l’intérêt de positifs a fait abandonner cette
il existe une acidose respiratoire l’oxygénothérapie au long recherche dans la plupart des
partiellement compensée par cours pour corriger l’hypoxie équipes. La présence de
l’élévation des bicarbonates. et retarder l’apparition de pneumocoques dans
Le pH descend donc rarement au I’HTAP. l’expectoration n’a aucune
dessous de 7 (B). [225] valeur diagnostique car ce
L’oxygénothérapie s’impose :C germe est saprophyte de
d’urgence mais: Les § lactamines dont l’oropharynx contrairement au
- soit à faible débit 0,5 à 1l/mn l’amoxicilline sont les BK ou à Legionnella
- soit sous ventilation assistée si antibiotiques de choix chez le pneumophila. Il n’existe pas de
nécessaire. bronchiteux chronique sérodiagnostic à pneumocoque.
[223] surinfecté. En effet, les Il est rare que le pneumocoque
:BCDE germes le plus souvent survive au liquide gastrique!
L’asthme à dyspnée continue est retrouvés dans cette [228]
souvent l’aboutissement d’un pathologie sont le :BE
asthme intermittent sévère ou pneumocoque et l’Hémophilus Question discutable car:
non traité et négligé. influenzae, plus rarement - il est certain que le risque
Il se caractérise par: Branamella catharalis, or tous majeur de l’état de mal est la
- une dyspnée intercritique, ces germes sont mort subite et que le
cependant les crises peuvent habituellement sensibles aux pneumothorax est fréquent
persister § lactamines. - cependant quel est le
- cette dyspnée continue est liée à En cas d’allergie, on peut mécanisme de la mort subite
un syndrome obstructif souvent avoir recours aux macrolides, sinon une défaillance
sévère qui n’est que mais les résistances des cardiorespiratoire majeure.
partiellement réversible sous § germes précités à cette Faut-il cocher la réponse A?
mimétiques famille d’antibiotiques sont [229]
- les bronches sont le siège de assez fréquentes. :B
lésions irréversibles, très [226] Le tableau décrit est celui d’une
semblables à la bronchite :C pneumonie franche lobaire
chronique L’état de mal asthmatique aiguê, cependant la douleur
avec hypersécrétion entretenant constitue une insuffisance n’est pas citée. La germe le
l’infection respiratoire aiguê où se voient plus souvent en cause chez
- l’évolution est donc très les signes cités sauf l’adulte sain est le
semblable à celle de la bronchite l’expectoration abondante. pneumocoque. S’il s’était agit
chronique. Cette dernière est le plus d’un bronchopathe chronique,
souvent totalement absente une pneumopathie à
[224] chez un malade épuisé et hémophilus aurait été possible.
:BD incapable de cracher d’une
La gravité de la bronchite part, d’autre part les [230]
chronique est liée à son évolution sécrétions bronchiques des :AB
vers: asthmatiques en crises sont Le traitement de l’asthme
- remphysème centrolobulaire par souvent très visqueuses et comporte 3 catégories de
destruction progressive des réalisent de véritables moules médicaments
cloisons interalvéolaires qui obstruant les bronches et 1) Les §2 mimétiques utilisés
engendre un déséquilibre de la bronchioles distales en spray, aérosols, injections
ventilation et de la perfusion donc (constatation autopsique) sous cutanées ou en IV à la
une hypoxie C’est dire l’intérêt d’assurer seringue électrique en fonction
- rhypoxie chronique elle-même une bonne hydratation et si de la gravité croissante de la
responsable de l’hypertension possible une kinésithérapie crise. C’est sur eux que repose
artérielle pulmonaire précapillaire chez ces malades. le traitement de tout asthme.
qui prélude aux poussées [227] 2) La corticothérapie
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administrée en intraveineuse en - les gaz artériels longtemps états de mal gravissimes seul le
cas d’attaque d’asthme ou d’état normaux d’où l’absence bronchospasme paraît
de mal. Les formes per os et en d’HTAP précoce (directement intervenir.
spray sont réservées au relai du corrélée au degré d’hypoxie). C - Car on ne connait pas le
traitement parentéral et/ou aux Remarque: La réponse C peut mécanisme exact qui préside
formes rebelles aux §2 seuls, ou prêter à confusion car dans au bronchospasme. Le seul
aux asthmes à dyspnée continue. l’emphysème panlobulaire phénomène connu est la
3) Enfin, les théophyllines ont des existe un collapsus expiratoire réversibilité sous §2 mimétique!
indications de plus en plus limitées passif dû à l’hyperinflation Seule la proposition D paraît
au traitement de fond. pulmonaire. Alors que dans acceptable sans discussion.
Quand elles sont administrées en l’emphysème centrolobulaire
IV pendant les crises la posologie secondaire à la bronchite [236]
comporte le plus souvent: chronique, ce collapsus existe :D
- une dose d’attaque = 5 mg/kg mais il est lié à une anomalie Il s’agit du tableau d’une
- une dose d’entretien à la seringue primitivement bronchique. bronchite chronique sur les
électrique de 0,5 mg/kg/heure. Enfin, dans l’emphysème la éléments suivants qui
Cette prescription doit être limitée compliance statique définissent
aux malades n’ayant pas reçu de augmente. l’affection
théophylline antérieurement pour Elle diminue dans la fibrose - toux
éviter les intoxications parfois pulmonaire par exemple. - expectorations
graves à ce médicament. [234] mucopurulentes
[231] :CD - quotidiennes (au moins 3
Parmi les propositions citées mois/an dans la définition)
QUESTION ANNULEE la réponse C doit être retenue - durant plusieurs années
[232] car un syndrome obstructif se (depuis au moins 2 années
:B définit par une chute des consécutives).
L’indication de loxygénothérapie débits supérieure à la chute Le facteur tabac confirme le
actuellement admise par les des volumes pulmonaires. diagnostic de bronchite
organismes officiels délivrant Cependant quand existe une chronique et en constitue la
l’oxygène est une hypoxémie obstruction très sévère cause.
inférieure à 55 mmHg en état (exemple : crise d’asthme), le [237]
stable. On sait en effet qu’à partir rapport VEMS/CV :C
de ce chiffre et au dessous peut être normal par Le taux de chlore dans la sueur
s’installe une hypertension diminution proportionnelle des de malade atteint de
artérielle pulmonaire qui grève 2 facteurs, en revanche la mucoviscidose est> 70 mEq/l.
sévèrement le pronostic vital des capacité La mucoviscidose est une
BPCO. pulmonaire totale, elle, ne affection héréditaire qui se
“En état stable” signifie en dehors sera pas diminuée. Au manifeste dès l’enfance par 2
de toute décompensation et après contraire, elle est le plus ordres de signes
vérification des gaz artériels à 2 souvent augmentée - des signes respiratoires avec
reprises, à 2 ou 3 semaines témoignant de l’hyperinflation des infections bronchiques à
d’intervalle. et d’une diminution du répétition aboutissants à des
[233] VR/CPT. dilatations des bronches et un
:ACD Aussi ne faut-il pas raisonner emphysème paracicatriciel
L’emphysème panlobulaire est sur le simple VEMS/CV mais rapide
caractérisé anatomiquement par sur le contexte clinique et les - des troubles digestifs avec
une destruction parallèle des autres paramètres EFR. malnutrition responsable de
cloisons interalvéolaires et des [235] retard staturopondéral.
capillaires pulmonaires. Ceci :D - il semble que le mécanisme
explique: Cette question est discutable de l’affection soit une
- La réduction de la surface pour les propositions: modification des sécrétions
d’échange air-sang B - car rares sont les crises bronchiques, digestives,
- mais l’absence d’effet shunt car sans inflammation au cours sudorales, elles-mêmes
les rapports ventilation perfusion ou au décours de l’épisode. secondaires à des altérations
restent longtemps normaux Cependant dans certains des mouvements
19
hydroélectrolytiques à travers les s’accompagner de métastases
biopsies à l’aiguille à l’aveugle
épithéliums. Il s’agirait plus ont été négatives, on pulmonaires avec “lâcher de
particulièrement d’une proposera des biopsies sous ballons” ou d’envahissement
imperméabilité des cellules contrôle de la vue, soit en pleural avec épanchement.
épithéliales aux ions chlorures. pleuroscopie ou à défaut [246]
Le gène lésé et son expression chirurgicale par thoracotomie. :B
phénotypique sont en cours Les images radiologiques
d’identification. [243] micronodulaires sont les signes
[238] :ACDE les plus précoces de silicose,
:BCE La sarcoïdose est justifiant un dépistage
Les signes cliniques de responsable d’adénopathies radiologique systématique des
décompensation aigué le plus souvent hilaires sujets exposés (en particulier
d’insuffisance respiratoire bilatérales et symétriques. des mineurs).
chronique sont liés Dans la tuberculose, les L’asbestose donne des images
- à l’hypoxie = polypnée, cyanose adénopathies sont plus plutôt trabéculaires associées à
- à l’hypercapnie = céphalées souvent unilatérales ou des calcifications pleurales
(poussées hypertensives), sueurs, asymétriques. Dans la linéaires à rechercher
encéphalopathie qui silicose, les adénopathies particulièrement sur la plèvre
commence par des troubles du sont tardives et souvent diaphragmatique.
comportement pour aboutir au porteuses de calcifications [247]
coma (l’asterixis en est un des concentriques dites en :C
signes précurseurs. “coquilles d’oeuf”. Les insuffisants respiratoires
[239] Dans les lymphomes, les chroniques en poussée de
:B adénopathies sont souvent décompensation sont le plus
Il s’agit d’un syndrome pleural. Le médiastinales, volumineuses souvent hypoxiques,
premier diagnostic à évoquer est et compressives. hypercapniques en acidose
celui d’épanchement liquidien de [244] respiratoire avec réserve
grande abondance qui impose une :DE alcaline élevée témoignant
évacuation. Le staphylocoque, en d’une hypercapnie chronique.
D - En deuxième lieu on peut particulier chez l’enfant, est [248]
évoquer une masse tumorale responsable de foyers : :C
beaucoup moins probable, à souvent multiples Les plaques pleurales sont la
envisager si la ponction est (dissémination hématogène) ; manifestation pulmonaire la
blanche. arrondis ; ayant tendance à plus fréquente de l’asbestose :
[240] évoluer vers des cavités à Elles intéressent le feuillet
:D parois fines appelées “bulles pariétal surtout au niveau du gril
La somnolence est le seul signe ici staphylococciques” sans costal et du diaphragme ; elles
témoignant d’une hypercapnie mal niveau hydroaérique. peuvent être totalement isolées
supportée qui, si elle persiste, est Ces bulles peuvent se rompre ; elles ne sont pas
une indication à la ventilation dans la plèvre et entraîner symptomatiques cliniquement.
assistée. des hydropneumothorax (le [249]
[241] liquide pleural étant :ABC
:E réactionnel au pneumothorax L’apparition d’une pleurésie
L’intoxication au monoxyde de infectieux). transsudative est le résultat
carbone est responsable de la [245] d’une augmentation du gradient
formation de carboxyhémoglobine, :ABD de pression transpleurale (entre
hyperaffine pour l’oxygène, Formulation contestable (voir poumon et cavité pleurale).
empêchant la libération de ce plus bas). Cette modification de gradient
dernier en périphérie dans les Les réponses données ici est dûe soit à une augmentation
tissus. Elle ne perturbe pas la sont les images témoignant de pression hydrostatique
gazométrie artérielle. de la tumeur primitive (insuffisance cardiaque) ou à
[242] bronchique elle- même. une diminution de pression
:E Cependant, si cette tumeur oncotique (syndrome
Il faut obtenir une preuve est évoluée, les images néphrotique) ou les deux
diagnostique histologique. Si deux suscitées peuvent (cirrhose).
20
[250] [256] peuvent être poursuivis s’ils ont
:ABCDE :C été commencés avant d’avoir le
Le diagnostic de DDB repose sur la Sans commentaire. diagnostic bactériologique à
bronchographie et/ou le scanner [257] condition que l’apyrexie soit
thoracique en coupes fines. :A obtenue à la 48ème heure de
A et B sont les deux modes de Sans commentaire. traitement.
révélation des bronchectasies [258] [263]
localisées. Une exérèse :AE :AE
chirurgicale doit être discutée en Syndrome de Pancoast - Le tuberculome est centré par
cas de manifestations cliniques Tobias: une calcification.
sévères (hémoptysie abondante) - Névralgie C8 Dl par L’hamartochondrome est le
ou d’infections récidivantes. compression siège de
La DDB localisée au lobe moyen - Lyse de la première côte par calcifications dites en ‘pop
doit faire rechercher une la tumeur; corn”.
adénopathie du hile droit calcifiée, - Syndrome de Claude - [264]
témoignant d’une primoinfection Bernard - Horner associant :A
tuberculeuse (“syndrôme du lobe ptosis-myosis-énophtalmie. La thoracotomie n’est
moyen). certainement pas indiquée en
[251] [259] urgence chez cet IRC en
:D :ABCDE décompensation aiguê.
La pleurésie tuberculeuse est dans Tous ces caractères sont L’exsufflation à l’aiguille est
la très grande majorité des cas un évocateurs de aléatoire donc insuffisante. La
exsudat citrin très lymphocytaire. bronchectasies, cependant ventilation en pression positive
[252] tous sont inconstants et non est formellement contre-
:ABCDE spécifiques. indiquée ne faisant qu’aggraver
La recherche de tuberculose fait Leur association rend le le pneumothorax.
appel : soit à la présence de diagnostic plus probable. [265]
granulome [260] :A
épithéliogigantocellulaire avec :BD La réponse la plus
caséum sur les tissus ; soit à la LHTA pulmonaire témoigne vraisemblable est la réponse A.
présence de BK qui doivent être d’une hypoxie chronique chez Cependant il ne s’agit pas là
recherchés au direct et par mise en IRC obstructif. Elle est de type d’un argument suffisant. En
culture sur milieu de Lwenstein non précapillaire secondaire. Elle effet, tout sujet exposé peut
seulement sur des produits de est moins sévère que I’HTA développer des précipitines vis
sécrétion mais aussi sur les pulmonaire primitive, son à vis d’un antigène inhalé. Il
biopsies tissulaires si celles-ci sont apparition est un élément de faut donc exiger, certes des
réalisées. mauvais pronostic dans précipitines, mais surtout une
[253] l’évolution de la BPCO. chronologie typique des
:ABC [261] symptômes, avec test de
Sans commentaire. :D réintroduction positif si possible.
[254] - Classiquement une [266]
adénopathie hilaire unilatérale : A
Que signifie la réponse doit faire évoquer en premier Le malade est en acidose (pH
‘asthmatique” immédiate? La lieu une 7,33). II s’agit d’une acidose
formulation de cette question est à tuberculose. respiratoire puisque la paCO2
revoir. Elle ne correspond pas à - Bien-sûr ceci est à moduler est élevée, elle est
des termes classiquement admis en fonction du terrain, des décompensée car l’élévation de
en clinique. S’agissant de la signes cliniques, de rIDR... la RA ne suffit pas à rétablir un
réaction dhypersensibilité [262] pH normal.
immédiate, la réponse proposée :CDE [267]
est A. Le traitement de choix est :E
[255] l’ampicilline. Cependant le Le diagnostic de mésotheliome
:D pneumocoque reste sensible est un diagnostic histologique,
Voir commentaires de la question aux macrolides dans 75 % souvent difficile qui nécessite
[1] des cas. Et ces derniers dans la plupart des cas de
21
larges biopsies pleurales sous qui peuvent pour certains mais pas une complication.
pleuroscopie voire thoracotomie. majorer l’obstruction; les [277]
opiacés, à rechercher :C
[268] particulièrement dans les Commentaire : voir question
:D antitussifs. [32]
Le nombre de macrophages [273] [278]
augmente en valeur absolue dans :CDE :B
le liquide de LBA des fumeurs, de Les pneumopathies à C’est la durée du traitement des
même que la cellularité globale. mycoplasma pneumoniae pneumonies à pneumocoques,
[269] surviennent classiquement mycoplasma pneumoniae et
:A par petites épidémies de chlamydioses. Cependant, la
Lérythromycine est l’antibiotique de collectivités dans les écoles légionellose, qui peut survenir
choix car son spectre couvre ou les casernes chez des chez un sujet antérieurement
- la majorité des pneumocoques et sujets jeunes. Elles peuvent sain doit être traitée 3
des hemophilus influenzae, germes s’accompagner d’agglutines semaines.
les plus fréquents sur froides et même danémie [279]
ce terrain. hémolytique qui est un bon :A
- Il couvre aussi les mycoplasmes signe d’orientation. Acidose décompensée car le
et les chlamydiae toujours [274] pH est très inférieur à 7,4 ;
possiblement responsables. :ABC d’origine respiratoire du fait de
- ne présente pas de risque Lévacuation d’urgence dune rhypoxie et de rhypercapnie.
d’intolérance croisée avec les pleurésie est indiquée en cas [280]
pénicillines. de signes de mauvaise :D
[270] tolérance L’oedème pulmonaire lésionnel
:B 1) Respiratoire : polypnée, se distingue de l’oedème
LHTA pulmonaire des insuffisants cyanose. hypoxie. voire hémodynamique par:
respiratoires chroniques témoigne hypercapnie chez l’IRC. - son caractère riche en
dune hypoxie inférieure ou égale à 2) Cardio-vasculaire: protéines
60 mmHg permanente. Elle est un tachycardie>100, - l’existence d’une altération
tournant dans révolution de rIRC, hypertension voir collapsus. anatomique de la membrane
de mauvais pronostic. La ponction pleurale ne alvéolo-capillaire;
[271] soulage ni les douleurs, ni la - sans augmentation du
:BC fièvre. gradient de pression
Question ambiguê dans sa [275] transcapillaire, comme en
formulation. En effet A est une :BCE témoigne la pression
réponse vraie dans les - Ambiguité dans la capillaire normale
pneumopathies interstitielles formulation en ce qui - il est d’étiologie multiple, en
évoluées où existe un syndrome concerne la réponse B. Les particulier viral (exemple: la
restrictif mais pas à un stade gaz du sang sont grippe grave).
précoce où les volumes sont longtemps normaux, du moins [281]
encore normaux! Le transfert du au repos, puis on observe une :ABCDE
CO et la compliance statique sont hypoxie, hypocapnie, puis une A, B, C, D : sont des signes
eux précocement altérés. hypercapnie en phase évoquant sur ce terrain une
[272] terminale. hypercapnie qui se majore.
:ABCD - Réponse E : Lexistence E : font craindre une poussée
Nombreuses sont les causes de d’une polynucléose d’HTAP en rapport avec une
décompensation aiguê neutrophile sur LBA est majoration de l’hypoxie.
d’insuffisance respiratoire également inconstante. [282]
chronique obstructive. Parmi Il faudrait dire on peut :AC
celles-ci il ne faut pas omettre de observer’. L’expectoration n’est jamais
rechercher par l’interrogatoire les contaminée par des BK ou
causes iatrogènes : [276] legionnella pneumophila qui ne
oxygénothérapie à trop fortes :ABCE sont pas des germes
doses; tous les sédatifs, La mucoviscidose est bien sûr saprophytes chez l’homme.
anesthésiques; les bêta bloquants une cause de bronchectasies Leur présence affirme donc
22
toujours leur caractère pathogène. [288] intéresser les septa
[283] :AB interlobulaires (prolongeant les
:B Le risque de la radiothérapie septa interalvéolaires) et être
La théophylline IV est un traitement d’un bloc tumoral est la responsables de lignes de
dangereux car elle peut entraîner nécrose tumorale avec Kerley. Le poumon en “rayon
des troubles du rythme graves, si hémoptysies massives parfois de miel” est l’aboutissant d’une
l’injection n’est pas très lente. Le mortelles. Il est donc logique fibrose interstitielle.
Lomudal® n’est pas un traitement de contre-indiquer ce
curatif mais préventif. La gravité de traitement s’il existe déjà une [294]
cet asthme ne justifie pas la nécrose ou des hémoptysies :D
corticothérapie. Le kétotifène n’est répétées menaçantes. Une opacité systématisée
pas un traitement de la crise Cependant, la contre rétractile fait évoquer en
d’asthme mais de l’allergie. indication A souffre des premier lieu un obstacle
[284] exceptions. endobronchique que seule la
:A [289] fibroscopie bronchique peut
La bronchite chronique se définit :ABD affirmer. Cette dernière permet
par l’existence d’une toux et d’une Il s’agit là des 3 éléments de plus d’en connaître la nature
expectoration quotidienne pendant physiopathologiques de la (corps étranger, bouchon
3 mois par an et pendant 2 années crise d’asthme expliquant la muqueux, tumeur, caillot...).
consécutives. Ce diagnostic est diminution du calibre [295]
donc un diagnostic exclusivement bronchique. Tous ces :B
d’interrogatoire. éléments sont réversibles. La teneur en chlore (et en
[290] NaCI) de la sueur en cas de
[285] :E mucoviscidose est élevée
:B L’angiographie pulmonaire est (hyperconcentrée en sel), donc
Les masses pseudo-tumorales l’examen le plus spécifique supérieure à celle du plasma.
sont des ‘complications’ évolutives pour porter le diagnostic [296]
de la fibrose silicotique. Elles sont d’embolie pulmonaire. Il est :C
constituées de conglomérats de actuellement la méthode de Une pneumopathie bactérienne
granulomes silicotiques qui se référence. à pneumocoques, autrement
rétractent du fait de la fibrose et se [291] appelée “pneumonie franche
nécrosent en leur centre, cette :A lobaire aiguê à pneumocoque”
nécrose contient des particules Commentaire : voir question est typiquement responsable
charbonneuses qui sont [13] d’une condensation alvéolaire
responsables de la couleur noire [292] en foyer systématisé, non
de l’expectoration :AC excavé, le plus souvent unique.
Ç’mélanoptysie”). Mauvaise formulation : dire [297]
[286] plutôt “évoquer” que :D
: “rattacher à”. Les réponses Chez un homme de 50 ans une
Il est impossible de répondre à les plus adaptées opacité ronde intrapulmonaire >
cette question. Mauvaise à la question sont: 4 cm est un cancer dans plus
formulation : “le rapport A l’insuffisance cardiaque. de 50 % des cas. Cette
VEMS/capacité vitale est ne veut C l’insuffisance rénale mais à probabilité augmente d’autant
rien dire. Il faudrait dire “il est condition qu’elle plus qu’il s’agit d’un fumeur,
inférieur à supérieur à ou s’accompagne d’une que l’image est non calcifiée et
“abaissé...’. anasarque dans récente.
[287] l’insuffisance rénale terminale. [298]
:A [293] :A
Les acariens sont des parasites :C Commentaires voir question [5]
microscopiques qui se nichent La syndrome interstitiel se [299]
dans les plis de la literie au contact traduit radiologiquement par: :C
des squames cutanées. Seuls ces des images nodulaires et La dyspnée inspiratoire traduit
derniers peuvent être responsables micronodulaires, à type de un obstacle sur les voies
de manifestations allergiques miliaire et/ou des images aériennes inférieures sus et/ou
nocturnes, perannuelles. réticulées qui peuvent sous glottiques. Dans ce
23
contexte d’intubation récente le l’enfant. dérivés nitrés diminuent
premier diagnostic est celui de [303] respectivement la pré et post
sténose trachéale. L’endoscopie :ABCE charge du ventricule gauche. La
permettra le plus souvent de La parenchyme pulmonaire saignée a le même effet pour
découvrir un granulome formé au ne comportant pas de les diurétiques mais reste une
contact de la sonde d’intubation qui récepteur à la douleur, une thérapeutique d’exception,
a été traumatisante. excavation parenchymateuse largement supplantée par les
[300] tumorale n’entraîne pas de diurétiques.
:BCE douleur. L’envahissement du [308]
Formulation : que signifie le terme plexus brachial est :ADE
“habituel” ? Cette question est responsable de névralgie, le L’emphysème panlobulaire de
embarrassante en ce qui concerne plus souvent dans le territoire définition anatomopathologique
la proposition A. La toux sèche se des racines C8 Dl et non de est caractérisé par une
voit inconstamment mais assez douleur thoracique. destruction synchrone des
fréquemment. Faut-il dire qu’elle Cependant, si le cancer est à alvéoles et de la vascularisation
est habituelle? l’apex un envahissement pulmonaire. Si bien que,
[301] pleuropariétal est constant et pendant longtemps, dans
:ACE entraîne des douleurs l’évolution de la maladie, les
Le diagnostic de pneumonie à thoraciques. Une paralysie rapports ventilation-perfusion
pneumocoque est fait avec phrénique installée restent équilibrés et les gaz
certitude dans 1/3 des cas sur une brutalement peut être artériels normaux au repos. Par
bactériémie positive. Le douloureuse. Mais c’est conséquent, en l’absence
pneumocoque peut être inconstant (formulation d’hypoxie chronique, la
responsable de tableaux ambigué). pression AP et la fonction du
respiratoires graves mais aussi de [304] coeur droit restent longtemps
décompensation de tares sous :AB normales.
jacentes (DT, diabète, insuffisance La crise d’asthme typique non [309]
surrénale algue...). Il importe donc compliquée se caractérise par :ADE
de traiter les malades d’urgence. Il une bradypnée expiratoire Les insuffisances respiratoires
s’agit d’un germe sensible à la sifflante. Si elle est allergique, restrictives peuvent être de
pénicilline G dans la quasi totalité il n’y a pas de fièvre deux ordres
des cas. classiquement, ni de douleur - d’origine pariétale: par
thoracique (en dehors d’une exemple les cyphoscolioses, les
[302] complication comme un paralysies phréniques, les
:ABCDE pneumothorax). La toux thoracoplasties.
La mucoviscidose est la maladie survient au décours de la - d’origine parenchymateuse :
héréditaire la plus fréquente. Le crise, avec expectoration par amputation anatomique =
gène déficient se situe sur le visqueuse mais ne fait pas exérèse chirurgicale,
chromosome 6. Récemment partie à proprement parler de atélectasie par fibrose diffuse.
l’anomalie de transport la crise. C’est le cas de l’asbestose où il
membranaire responsable des [305] existe souvent un syndrome
altérations des sécrétions mixte par atteinte des voies
exocrines a été identifiée. QUESTION ANNULEE. aériennes périphériques.
Les sécrétions touchées sont [306]
essentiellement :A [310]
la sueur qui permet de faire le L’hypoxie est responsable de :ABCE
diagnostic de la maladie “test à la la polyglobulie chez Le syndrome des cils immobiles
sueur” l’insuffisant respiratoire et la mucoviscidose sont
les sécrétions respiratoires chronique. Il responsables de
responsables d’infections, convient donc de la corriger bronchectasies diffuses,
d’obtruction bronchique et à terme pour faire baisser la constantes et souvent
d’insuffisance respiratoire grave polyglobulie. révélatrices, particulièrement
les sécrétions digestives [307] pour les dyskinésies ciliaires
responsables de maldigestion et de :ACD primitives.
troubles de croissance chez Les diurétiques injectables et La maladie du hile est due à
24
une sténose bronchique La pénicilline reste le Les quatre principales causes
cicatricielle satellite d’un ganglion traitement de première de syndrome obstructif sont
hilaire de primo-infection intention des infections à - l’asthme,
tuberculeuse. Cette sténose est le pneumocoques, car ce germe - la bronchite chronique,
plus souvent située à l’origine du est toujours sensible aux - l’emphysème,
lobe moyen, dans lequel se pénicillines, à quelques très - les bronchectasies
développent les DDB localisées. rares exceptions (souches (responsables de syndrome
[311] récemment décrites). mixte le plus souvent).
:ABC [316] [320]
L’asthme de l’enfant disparait dans :C :ACE
plus de 50 % des cas à la puberté. La bronchite chronique se La conjonctive peut être une
Il est souvent accompagné de caractérise par une atteinte localisation de primo-infection.
manifestations à type d’eczéma initiale des petites voies Cependant, elle reste beaucoup
dont l’origine est en partie aériennes périphériques. moins fréquente que la
allergique. Remarque : la Cette zone est explorée par la localisation gangliopulmonaire
formulation de cet énoncé est trop partie terminale de la courbe (se voyait avec Mycobacterium
floue pour des réponses sans débit volume et plus Bovis surtout).
nuance. particulièrement les DEM (25- [321]
[312] 75). :ABC
:BCDE [317] Les § mimétiques en spray
Les volets costaux mobiles sont le :BDE suffisent chez un jeune
plus souvent mal tolérés, d’autant Les métastases pulmonaires asthmatique peu grave.
qu’ils sont plus antérieurs, Ils peuvent se présenter sous Cependant il est préférable de
doivent être immobilisés. Mais la forme de nodule unique ou les administrer à raison de 2
chirurgie n’est pas toujours multiples (“lâcher de ballons”), bouffées, 4 fois/jour
indispensable et l’amélioration peut de lymphangite systématiques et préventives
être en partie obtenue grâce au carcinomateuse, de miliaire, plutôt qu’au coup par coup lors
drainage bronchique et pleural. voire de métastases des crises seulement.
[313] endobronchiques. [322]
:ABCE Leur origine est très variable : :BC
A, B, C et E sont les quatre cancers digestifs certes, mais La PA chute et ne monte pas si
antituberculeux les plus prescrits. aussi cancers génitaux un épanchement pleural est mal
- Dans la trithérapie: lonazide, particulièrement supporté.
Rifampicine, Ethambutol. adénocarcinome mammaire... [323]
- Dans la quadrithérapie :
trithérapie plus pyrazinamide. [318] Question à revoir, car ce n’est
[314] :ABDE pas une question à complément
:ADE Commentaire : attention à simple. Il faudrait répondre
L’aspirine, les §-lactamines cette question. De nouvelles A - Car au terme de l’évolution
(particulièrement les pénicillines), pneumopathies aux apparait une hypoxémie.
et certaines AINS peuvent antimitotiques sont décrites D - Car là aussi il peut y avoir
déclencher des crises chez les sans cesse. des anomalies mais elles
patients qui sont allergiques à ces De très nombreux apparaissent tardivement en
produits. L’asthme d’effort est antimitotiques sont comparaison de l’emphysème
caractérisé par la survenue de responsables de centrolobulaire.
crise le plus souvent à l’arrêt de pneumopathies interstitielles [324]
l’effort. toxiques ou d’hypersensibilité. :ABC
Les conditions climatiques Mais la bléomycine arrive en La triade de Vidai est
déclenchant une crise d’asthme tête par la fréquence de constituée:
restent très variables d’un sujet à fatteinte pulmonaire pour une - d’asthme,
l’autre. Aussi cette question est mal dose cumulée supérieure ou - de polypose nasale.
formulée, et la proposition C égale à 150 mg/m2 (qui - d’une intolérance à l’Aspirine.
devrait être changée. constitue la dose maximale). Son origine est mal comprise, Il
[315] [319] peut exister des intolérances
:B :CE croisées aux AINS.
25
[325] infection localisée. cette anomalie n’est ni
:BE [330] spécifique, ni concluante. Elle
Les critères cochés ici définissent :BDE traduit l’origine
une forme d’asthme sévère : La formulation “pneumopathie mésenchymateuse des cellules
l’asthme à dyspnée continue où il atypique” est dépassée mésothéliales.
n’y a pas de phase intercritique actuellement et il s’agissait [335]
libre. Cependant ce n’est pas la d’un terme radiologique par :AB
seule forme d’asthme grave opposition à pneumonie Cette question peut prêter à
(exemple différent: l’état du mal franche lobaire aigué. Les confusion à cause de la
asthmatique). germes rendus responsables réponse C. L’atélectasie et
habituellement sont les virus “l’emphysème obstructif” sont le
[326] et les apparentés aux plus souvent la conséquence
:AC bactéries (Mycoplasme - d’une obstruction des grosses
Le vaccin anti-grippal a fait preuve Chlamydiae - Rickittsies). bronches (segmentaires ou
de son efficacité. La vaccination [331] lobaires). Mais il n’est pas exclu
antipneumococcique reste très :D qu’un enclavement distal puisse
discutée. Ce type de pneumopathie donner une petite atélectasie
La mise en route communautaire évoque 3 par exemple.
d’oxygénothérapie au long cours germes: [336]
n’est indiquée que si la Pa02 est - un mycoplasma :ABCD
inférieure ou égale à 55 mmHg, ce Pneumoniae, La radiographie de profil permet
qui représente une Sa02 beaucoup - une chlamydia, de voir un épanchement minime
plus basse que 95 % (chiffre - une Legionella par effacement d’un cul-de- sac
normal). Pneumophila, postérieur. La radiographie en
[327] qui sont tous trois sensibles décubitus latéral extériorise les
:BDE aux macrolides dont épanchements
Le tabac représente un facteur de l’érythromycine. susdiaphragmatiques.
risque de carcinome vésical et de [332] Le scanner met en évidence
carcinome bronchique. Il est vrai :B des épanchements en position
que, de surcroît, il potentialise Le syndrome restrictif est postérieure du fait du décubitus
l’effet carcinogène de l’amiante. La défini par une baisse des dorsal. Enfin l’échographie
fumée élève le taux dHbCO volumes pulmonaires le permet de repérer des poches
plasmatique, et le nombre de volume le plus important et cloisonnées et les différencier
macrophages du liquide de LBA. représentatif étant la capacité d’opacités parenchymateuses.
NB: Proposition C “farfelue”, mérite pulmonaire totale. A noter que [337]
d’être modifiée. les débits, dans un syndrome :ABCD
[328] restrictif pur, sont diminués L’éruption de caséum et BK
:ACDE proportionnellement aux dans la bronche définit la fistule
Les vibrations vocales sont mieux volumes. ganglio-bronchique. La
transmises à travers une [333] présence d’une pleurésie est
condensation parenchymateuse. :B indépendante de la fistule.
[329] Le premier traitement de la [338]
:ABCDE crise d’asthme reste les bêta :ABDE
En réalité tout est possible : 2 mimétiques en inhalation, Il Le SDRA est la complication
formule à revoir. est impératif, si une crise ne majeure, de très mauvais
- Pneumothorax et cède pas, de vérifier que pronostic, de la grippe grave,
pneumomédiastin par distension l’inhalation est correctement de la pneumopathie d’inhalation
majeure. exécutée. (appelé alors syndrome de
- Fracture de côte secondaire à Mendelson), de certaines
des efforts de toux qui peuvent [334] formes rares de pneumopathies
accompagner la crise. :B d’hypersensibilité et enfin des
- Mort subite par état de mal ou L’acide hyaluronique dans le gaz toxiques via la formation de
trouble du rythme. liquide pleural est radicaux libres de l’oxygène.
- Un infiltrat secondaire à un fréquemment élevé dans le [339]
mauvais drainage bronchique avec mésothéliome. Cependant :B
26
Il est inutile et non rentable de - Mycoplasma Pneumoniae, rétracte car il n’est plus
rechercher un BK dans la sphère - Chlamydia, solidarisé à la paroi.
ORL alors qu’il existe une - Legionella Pneumophila.
tuberculose pulmonaire. Les opacités excavées [350]
[340] correspondant à des abcès
:B pulmonaires sont le plus Formulation à revoir. Toutes
Les viroses sont souvent dues au ces étiologies peuvent être
exceptionnellement pourvoyeuses pneumocoque, au bacille responsables de pleurésie,
d’adénopathies médiastinales Gram négatif, aux anaérobies. avec une fréquence variable :
volumineuses. La tuberculose, les [345] fréquente dans l’embolie, très
lymphomes s’accompagnent d’une :AD rare dans la sarcoïdose ou la
altération de l’état général. Les germes le plus souvent pancréatite chronique.
[341] en cause sont les [351]
:ABE - pneumocoques, :AE
Le nodule tuberculeux est, au plan - Mycoplasma Pneumoniae, Un taux de protides sériques
anatomopathologique: - Chlamydia. supérieur à 30 gIl définit un
- Un granulome fait de cellules Certains utilisent les exsudat. Il ne peut donc s’agir
épithéliales, de cellules géantes, pénicillines en première d’insuffisance cardiaque
avec nécrose caséeuse. intention pour traiter gauche ou de cirrhose qui sont
- Aucun de ces éléments pris rapidement le pneumocoque responsables de transudat.
isolément n’est spécifique de qui est le germe le plus Quand à l’insuffisance
tuberculose. virulent, et toujours sensible cardiaque droite, elle ne donne
aux pénicillines, quitte à pas d’épanchement pleural.
[342] donner des macrolides à la [352]
:BCDE 48ème heure si la fièvre :
La bronchite chronique simple des persiste. La seule anomalie plus
gros troncs a une définition D’autres utilisent d’emblée les particulièrement spécifique du
clinique. Au stade de bronchite macrolides. Cependant, Mycoplasme est l’anémie à la
chronique obstructive existent des quelques souches de numération. Elle pourrait
anomalies aux EFR. pneumocoques sont traduire une hémolyse par
Dans les bronchectasies, il existe résistantes à cette molécule. agglutinines froides présentes
le plus souvent un syndrome mixte. [346] dans les infections à ce germe.
Dans la bronchite aiguê distale ou Mais comme il s’agit d’une
non, l’obstruction peut exister, elle QUESTION ANNULEE. question à complément
est réversible en 4 à 6 semaines. [347] multiple, l’énoncé devrait être
[343] :D corrigé.
:ABCD L’angiographie pulmonaire [353]
Les effets secondaires tels que reste l’examen de référence :AC
tremblements, insomnie, nausées, devant une suspicion Le bronchogramme aérien
peuvent être observés en d’embolie. caractérise les opacités
l’absence de surdosage, en début [348] parenchymateuses et non
de traitement surtout. Les :D pleurales. La coupole
convulsions ne se voient qu’en cas La fibrose se caractérise par diaphragmatique est effacée
de surdosage (taux sanguin 20 un épaississement des septa car l’opacité de l’épanchement
mglml). Se méfier des prescriptions interalvéolaires et donc de la donne le signe de la silhouette
de médicaments simultanés qui membrane alvéolo-capillaire avec les organes sous
majorent le taux circulant de rendue ainsi moins perméable diaphragmatiques opaques
théophylline. à la diffusion de 102 de (plus particulièrement le foie à
[344] l’alvéole vers le sang. droite).
:BD [349] [354]
Les pneumopathies aiguès se :C :ABCE
traduisant par une opacité Les pneumothorax sont mieux Les vapeurs d’isocyanates sont
systématisée, dense, homogène, visibles en expiration quand le responsables de certains
répondent le plus souvent aux poumon est vide d’air, il se asthmes professionnels.
- pneumocoques, LAspegillus fumigatus est
27
responsable de plusieurs types pneumococcies par exemple). cavité néoformée.
d’asthme [359] [362]
- soit il est seul responsable : très :ABD :ACE
rarement, Les images les plus La proposition C est mal
- soit il se greffe sur un asthme caractéristiques de formulée, il faudrait dire
ancien et il est responsable d’une l’asbestose sont les opacités “pouvant accompagner . Car sa
aggravation dans le cadre linéaires et réticulaires qui présence n’est pas constante
de raspergillose sont très évocatrices du en cas d’insuffisance cardiaque.
bronchopulmonaire allergique diagnostic quand elles sont [363]
(maladie de HINSON-PEPPYS). associées à des calcifications :ACDE
[355] linéaires de la plèvre, surtout Sans commentaire.
:B diaphragmatique. L’atteinte [364]
Le pneumothorax spontané de des parties moyennes et
l’adulte jeune est habituellement supérieures des champs QUESTION ANNULEE.
pulmonaires est plus tardive.
appelé idiopathique. Il est en réalité [365]
lié à la rupture de petites bulles [360] :ACDE
sous-pleurales appelées “Blebs’ :BCDE Les propositions A, C, D, E sont
qui sont parfois visibles sur le Les atteintes pleurales liées à des causes possibles d’état de
scanner et au mieux en l’amiante sont: mal asthmatique. Cependant, il
peropératoire s’il y a lieu - les plaques pleurales faut savoir que les états de mal
d’intervenir. fibrohyalines calcifiées, peuvent survenir sans
[356] - la pleurésie asbestosique qu’aucune cause soit retrouvée,
bénigne, et leur apparition est alors
QUESTION ANNULEE. - le mésothéliome. extrêmement brutale (de l’ordre
[357] Les atteintes de quelques minutes).
:ABC bronchopulmonaires sont
Lhypoxie est définie par une baisse - rasbestose, qui au terme de [1]
de la pression partielle en oxygène l’évolution, peut aboutir à une :D
du sang circulant. Elle insuffisance respiratoire Le tableau clinique est celui
est due à une inadéquation de la chronique, d’une pneumonie franche
ventilation et/ou de la perfusion - le cancer bronchique dont le lobaire aiguê. La radiologie
pulmonaire, à un shunt vrai, à risque est majoré par retrouve une opacité dense et
un trouble de diffusion. l’inhalation d’amiante d’autant homogène bien limitée,
- Anomalie de la ventilation = qu’il s’agit systématisée, de type
insuffisance respiratoire chronique. d’un sujet fumeur. alvéolaire, sans signes
- Anomalie de la perfusion = choc. [361] datétectasie.
- Anomalie des deux = insuffisance : A B [2]
cardiaque avec oedème La principale porte d’entrée :B
pulmonaire. des abcès pulmonaires est la A - Faux: hypoxie modérée.
- L’intoxication au CO empêche la sphère bucco-dentaire B - Vraisemblable devant le
libération d’oxygène aux tissus colonisée par des terrain et les troubles
mais n’entraîne pas streptocoques et anaérobies. neuropsychiques.
dhypoxie. La DDB peut être responsable C - En cas de doute, la PL
- L’anémie n’est pas responsable d’abcès du poumon par s’impose.
dhypoxie mais d’une diminution de stagnation et mauvais [3]
l’oxyhémoglobine. drainage bronchique, de :A
même que l’obstruction plus La pénicilline est le traitement
[358] ou moins complète d’une de choix du pneumocoque.
:AB bronche par un corps [4]
Les troubles neuropsychiques et étranger. Une bulle :BC
digestifs sont classiquement d’emphysème peut s’infecter Connaissance.
évocateurs de Légionellose. et donner un niveau hydro- [5]
Cependant, ils ne sont ni aérique parenchymateux ; :D
constants, ni spécifiques (ils mais ce n’est pas un abcès, Pour résumer la consommation
peuvent être observés dans les qui est par définition une tabagique, il est pratique de
28
compter la quantité totale de faciale, une turgescence est contre-indiquée dans les
paquets fumés au cours de veineuse sous-cutanée avec adénopathies latéro-trachéales
l’existence. Un paquet par jour varicosités et lacis veineux ou juxta bronchiques menaçant
pendant un an (ou 20 cigarettes (thoracique supérieur et de se fistuliser.
par jour pendant un an) est qualifié sublingual). Une fistule gangliobronchique
de 1 paquet-année. Une paralysie phrénique sera recherchée (item B) et les
[6] droite (paralysie recherches de BK renouvelées
:ACDE diaphragmatique, hoquet) ou (item E) mais il peut s’agir d’un
A D - On retient le diagnostic de récurrentielle (dysphonie) sont trouble de ventilation isolé. La
pneumonie franche lobaire aigué. des signes de compression menace de fistulisation est une
Le diagnostic de pneumopathie à médiastinale sans rapport indication à une chirurgie
pneumocoque est évoqué devant direct avec une compression d’exérèse (item D).
le début brutal, rexpectoration de la veine cave supérieure. [13]
purulente, la présence d’un herpès :BD
labial, Ihyperleucocytose à [9] D - Dans 10 à 20 % des cas
polynucléaires et limage :ABCDE évolution de la primo-infection
radiologique. Le bilan d’extension permet ici tuberculeuse vers une
De principe, on effectuera les d’apprécier l’étendue du tuberculose
recherches bactériologiques pour cancer avant chimiothérapie: évolutive.
une mycobactérie en raison des recherche de métastases B - Des complications loco-
antécédents, de l’absence initiale hépatiques (cholestase régionales sont possibles.
de traitement antituberculeux. biologique, échographie), E - Une hémoptysie serait la
C - Les pneumopathies aiguès osseuses (hypercalcémie conséquence lointaine de
infectieuses sont une circonstance lytique, scintigraphie dystrophies bronchiques
de découverte des cancers osseuse), surrénaliennes localisées ou
bronchiques. On retiendra ce (échographie) et système de broncholithiase.
diagnostic devant l’altération de nerveux central (scanner [14]
l’état général, les hémoptysies, les cérébral). :C
adénopathies médiastinales avec NB : une hypercalcémie peut L’endocardite infectieuse est à
épanchement pleural (Item E). être d’origine néoplasique. évoquer en priorité donc C.
E - Le syndrome pleural peut être [10] [15]
dû à une pleurésie réactionnelle :AB :BD
inflammatoire, une pleurésie A B - Evident non commenté. Evident, Lasilix® contre
purulente ou un envahissement E - Une chimioprophylaxie l’insuffisance cardiaque.
néoplasique. n’est concevable qu’en E - incongru.
[7] l’absence de tout signe [16]
:ABC clinique et/ou :ACDE
Les examens effectués d’emblée radiologique de tuberculose Tout est possible ici sauf (B) qui
permettront un diagnostic évolutive (INH® pendant 6 signe un rétrécissement mitral.
bactériologie: hémocultures, mois). [17]
ponction pleurale exploratrice, [11] :B
voire prélèvements :B Une embolie ne signifie pas que
bactériologiques au-décours de Une primo-infection l’infection n’est pas maîtrisée.
l’endoscopie bronchique. tuberculeuse patente impose
Secondairement une endoscopie un traitement anti-tuberculeux [18]
bronchique permettra de découvrir classique (trithérapie pendant : C D E
un obstacle (par compression 9 mois ou quadrithérapie C’est l’heure de la chirurgie
extrinsèque ou obstacle pendant 6 mois). A noter que [19]
endobronchique) et de faire des chez l’enfant la dose d’INH® :AE
prélèvements biopsiques. est de 10 mg/kg/24 h en A B C - VEMS/CV est inférieur
[8] l’absence de taux sérique à 75 % définissant un trouble
:ACD d’izoniazidémie. ventilatoire obstructif. La CT est
Le syndrome cave supérieur [12] à 9Q0 de la théorique donc il ny
comporte des céphalées, un :BDE a pas de trouble ventilatoire
oedème en pélerine, une cyanose C - Faux, la corticothérapie restrictif associé.
29
D - Est définie par l’association scanner thoracique par B - Non car la compression est
hypoxie-hypercapnie. rapport à la bronchographie extrinsèque.
[20] est en C - Le traitement chirurgical est
:CD cours. indiqué : dilatation des
A - En principe, pas dans la D E - Non intéressants dans bronches localisée unilatérale
bronchite chronique et doit faire cette pathologie. symptomatique malgré le
rechercher un cancer [24] traitement médical bien conduit.
bronchique, une dilatation des :BC D E - Faux, évident.
bronches ou une fibrose. B C - Un syndrome du lobe [28]
D - Fréquent dans les formes moyen est un collapsus :A
diffuses de l’adulte. lobaire moyen par obstruction Non commenté : évident.
[21] bronchique [29]
:BCE proximale extrinsèque. Cette :AD
C - De principe chez ce patient de sténose est responsable Une légionnellose doit être
55 ans tabagique. d’une rétention puis d’ectasies évoquée devant une
B - Les surinfections tuberculeuses bronchiques. pneumopathie aiguê quant il
sont fréquentes mais souvent A D E - Non évocateurs d’une existe des signes digestifs
torpides et méconnues. La localisation lobaire moyenne. (diarrhée, douleur abdominales)
rareté de l’isolement du BK [25] et neurologiques (prostration,
autorise des traitements :D syndrome confusionnel avec PL
spécifiques sans preuve D - La broncholithiase résulte normale).
bactériologique. d’une calcification Biologiquement sont évocateurs
Il peut s’agir de mycobactéries ganglionnaire post- une atteinte hépatique, une
atypiques. tuberculeuse juxtabronchique hyponatrémie, une élévation
Le diagnostic sera évoqué devant qui a perforé la paroi. La des
un fébricule, une hémoptysie, une perforation ou la migration CPK.
accélération de la VS, entraînent hémoptysies, toux La résistance après 48 h de
des modifications radiologiques incoercible parfois suivie d’un traitement par bêta-lactamines
rapides. rejet de concrétions. est un argument
E - Rare. supplémentaire et impose
[22] [26] l’emploi des tétracyclines.
:C :E [30]
Non commenté, connaissance. A - Responsable de :B
[23] dilatations des bronches Limmunofluorescence permet
:AB acquises diffuses. d’obtenir un diagnostic rapide et
Le diagnostic suspecté est celui de B - Une lésion sensible (sensibilité 80 %, peu
dilatation des bronches devant des endobronchique avec de faux positifs).
épisodes infectieux à collapsus du lobe moyen nest [31]
répétition avec bronchorrhée et pas classée dans les :C
trouble de ventilation du lobe syndromes du lobe moyen Sont utilisés les macrolides, la
moyen. (voir question[24]). rifampicine et la pefloxacine
A - L’endoscopie bronchique est le C - Classiquement [32]
premier temps des examens à adénopathies non
visée diagnostique. Elle compressives. Réponse impossible
permet de préciser la localisation D - Responsable dun [33]
des bronches inflammatoires, de syndrome de Mac Leod avec :B
rechercher une cause altérations bronchiques et Commentaire groupés (n°24 et
locale, d’effectuer des vasculaires. 25).
prélèvements bactériologiques et [27] A-Traduit un encombrement
de préparer la bronchographie. :C bronchique banal chez un
B - La bronchographie permet A - Le traitement anti- bronchopathe chronique.
l’analyse topographique et tuberculeux a été déjà
morphologique des dilatations des correctement conduit. Il s’agit [34]
bronches. ici de séquelles :BD
C - L’évaluation de l’intérêt du tuberculeuses. A - Les AVK n’ont pas d’utilité
30
ici en raison de leur délai d’action B - Un blocage thoracique traitement par
prolongé et de leur peu de avec une abolition du sympathomimétiques en spray
maniabilité. murmure vésiculaire à bien conduit.
B - En intraveineux continu ou l’auscultation est un D - Pas d’arguments.
discontinu, toutes les deux heures. signe de bronchospasme E - A visée psychologique.
Posologie à adapter selon sévère. [45]
les tests de coagulation (TH, TCK). C - Une tachycardie sinusale :DE
C - Réservé aux embolies supérieure à 120/m est un A - Faux, les vibrations vocales
pulmonaires graves (obstruction sont diminuées (ce qui
signe de gravité en l’absence
quantifiée par l’angiographie de distingue une matité d’origine
pulmonaire). fièvre. pleurale
D - Couvre les germes de [39] dune matité dorigine
surinfection trouvés chez les :D parenchymateuse).
bronchopathes chroniques. Non commentée. B - Faux, au contraire dans les
Posologie [40] épanchements de grande
un peu faible (3 à 4 g/24 h). :ACD abondance,.il peut exister sur la
[35] Latopie comprend, outre radio de thorax une dilatation
:D l’asthme (A) des équivalentsdun hemithorax.
A E - Sans intérêt pour le asthmatiques: rhinite (C), C - Evident.
diagnostic. trachéobronchite D E - Vrai, avec parfois un
B - Non spécifique. spasmodique, conjonctivite, souffle pleurétique (doux
C - Inutilisable en raison des eczéma, urticaire, oedème delointain, voilé, expiratoire) ou
anomalies scintigraphiques des
Quincke, allergies digestives
observées dans les bronchopathies ou médicamenteuses frottements pleuraux (rythmés
chroniques obstructives. Même (pénicilline D) ou aspirine par la respiration et
avec une scintigraphie de principalement). disparaissant en apnée).
référence, les anomalies [41] [46]
radiologiques actuelles ne :BC :B
permettraient pas d’interprétation Item B - La NFS recherche C’est une opacité dense et
D - C’est l’examen de référence. Il une hyperéosinophilie. homogène (B vrai, A faux) dont
permet de visualiser des signes Item C - On peut doser les la limite supérieure est floue (C
directs ou indirects faux), concave en haut et en
IgE totales (Prist-test) ou les
d’amputation du lit vasculaire. dedans prolongée vers le haut
IgE spécifiques à un antigène
[36] dormé et en dehors par une ligne
bordante axillaire.
(Prast-test). Ici, pour orienter
Impossible. E - Possible dans les
vers la nature allergique, on
Les anticoagulants sont poursuivis utilise le Prist-test. épanchements de grande
de 6 semaines à 3 mois en fonction abondance.
de l’état veineux et donc du risque [42] [47]
de récidive. Item B et C justes. :C :A
[37] La période de survenue de la Evident.
:E crise (mois de mai) et le lieu [48]
Les oedèmes des membres de la crise (campagne) :E
inférieurs ne sont pas un élément oriente ver une asthme Seule la présence de cellules
clinique du tableau d’une crise extrinsèque par allergie aux néoplasiques permettrait
d’asthme paroxystique chez un pollens. d’affirmer la nature de
sujet sans autre pathologie. [43] lépanchement.
[38] :A [49]
:ABC Non commenté, évident. :BC
A - Les sueurs sont un signe [44] Non commenté, connaissance.
d’hypercapnie. L’existence d’une :A La métastase reproduit le type
normo ou d’une hypercapnie B C - Traitement de rasthme à histologique du cancer dorigine.
lors d’une crise d’asthme est un dyspnée continue ou dun [50]
signe de gravité (état de mal asthme mal contrôlé malgré :C
gazométrique). un Non commenté.
31
[51] :ABD [63]
:E C - Le taux des IgE totales :A
Dans un contexte évocateur confirme latopie mais n’étaye B - L’énoncé ne précise pas s’il
(terrain transplanté, altération de pas le diagnostic d’asthme y a un facteur spastique. De
l’état général, infiltrat excavé du professionnel. plus, les doses utilisées sont
lobe supérieur droit), l’examen de E - Le test à l’acétylcholine trop
certitude est l’obtention de BK. La déclenche importantes (usuellement deux
découverte de bacilles alcoolo- pharmacologiquement un bouffées 3 fois par jour).
résistants à l’examen direct dans bronchospasme. C - L’antibiothérapie est utilisée
ce contexte est l’argument décisif [59] en cas de surinfection
qui permet de porter le diagnostic :AB bronchique.
et de mettre le patient sous Non commentée, D - Contreversé. Vérifier la
traitement. connaissance. gazométrie après le début du
[52] [60] traitement si l’almitrine est
:AD :C utilisée.
Le bilan préthérapeutique L’éviction de l’allergène est ici
E - Dangereux car hypoxie.
comporte un bilan hépatique, un le traitement de fond idéal. [64]
bilan rénal, un bilan :B
ophtalmologique et éventuellement [61] L’indication de
un audiogramme à moduler en :ABcDE l’oxygénothérapie est une
fonction des produits utilisés. C’est une urgence hypoxémie (Pa02 inférieure ou
[53] thérapeutique (E), des égale à 60 mm de mercure à
:BCD facteurs déclenchants sont deux reprises et dans des
Non commentée, connaissance. souvent retrouvés infection conditions basales) avec ou
[54] bronchopulmonaire (C), prise sans manifestations de coeur
:ADE de médicaments allergisants, pulmonaire chronique.
Le traitement anti-tuberculeux désensibilisation ou [65]
s’administre le matin à jeûn (B vaccination mal conduite, :A
faux) en une prise par jour. La sevrage des corticoïdes, choc A - Risque d’explosion avec
couleur orangée des urines est due affectif etc... l’oxygène. L’oxygénothérapie
à la rifampicine et n’est pas un L’hypoxémie est marquée (D), nécessite par ailleurs une
signe de toxicité. la capnie est variable suivant coopération du patient (D).
Il est déconseillé d’ingérer des la gravité. Les signes de C - Ce n’est pas une contre-
boissons alcoolisées (toxicité gravité cliniques sont : indication. Loxygénothérapie
hépatique et nerveuse). Des l’encéphalopathie respiratoire, est réalisée à faible débit
accidents cutanés la diminution ou la disparition (inférieur à
immunoallergiques dues à la du murmure vésiculaire, des 1 litre par minute).
rifampicine sont possibles (D). signes d’insuffisance [66]
[55] ventriculaire droits aigué, une : C
:ABD tachycardie supérieure à Le but de roxygénothérapie est
C - Faux. l2OImn en l’absence de d’obtenir une oxygénation
E - La chimioprophylaxie des sujets fièvre, un collapsus correcte sans diminuer le
contacts concerne avant tous les cardiocirculatoire, une stimulus hypoxémique
jeunes enfants, les cyanose et des sueurs, un respiratoire qui aggraverait
vieillards et les immunodéprimés. tirage des muscles l’hypercapnie (dont la
A - La tuberculose est une maladie inspiratoires accessoires. somnolence est un des signes).
à déclaration obligatoire (tableau n° [62] On contrôle lors d’une
27). :E hospitalisation les gaz du sang
[56] Les sympathomimétiques et afin d’apprécier sur le pH et la
:BC la théophylline sont capnie la tolérance du
Non commentée, connaissance. responsables de traitement et le débit à adopter
[57] tremblements. Les items A et (entre 0,5 et 2 litres/mn afin
:B B sont possibles, l’item E est dobtenir une saturation de
Non commentée, connaissance. le plus probable en raison de l’hémoglobine supérieure ou
[58] la voie d’administration. égale à 90%).
32
[67] endoscopique dirigée vers la parenchymateuses ou extra-
:BCE lésion). parenchymateuses associées,
L’amélioration de l’oxygénation C - Aucun intérêt pour le les rapports de l’opacité avec
sanguine améliore la polyglobulie. diagnostic étiologique. les structures de voisinage
Elle stabilise I’HTAP. Elle allonge B - A faire chez ce sujet [81]
la durée de la survie dans des originaire dAfrique du Nord. :BCD
études contrôlées. La découverte d’un kyste A - Non, évident car il n’y a pas
[68] hydatique pulmonaire peut de contexte infectieux.
:C être faite lors d’une E - Non, l’image radiologique et
Description typique du radiographie l’histoire clinique ne sont pas
pneumocoque. pulmonaire systématique : compatibles.
[69] opacité arrondie ou ovalaire, Il faut retenir 3 hypothèses
:ABC régulière, homogène et diagnostiques
Car D et E sont des signes de dense, bien limitée. Intérêt du - cancer bronchique primitif à
syndrome interstitiel. contexte épidémiologique, forme périphérique
d’une hyperéosinophilie (mais (adénocarcinome
[70] elle n’est très principalement) : on retient
:BCE élevée qu’en cas de l’âge du sujet et le tabagisme
Par définition. fissuration du kyste) et de la - un tuberculome
[71] sérologie (moyennement - un kyste hydatique.
:A fiable). Le diagnostic peut [82]
C’est le seul fiable. n’être fait qu’après exérèse :D
[72] chirurgicale. A B - Contre-indiqués (risque
:AB D - Le contexte clinique est ici de dissémination dans
Premier item évident, peu évocateur mais la l’hypothèse d’un kyste
érythromycine si allergie. sérologie sera faite par esprit hydatique)
[73] de système en raison de C - La biopsie du tissus
:A l’origine géographique du cellulograisseux prescalénique
En général en 1 à 2 ou 3 jours. sujet. s’efforce de reconnaître et
[74] Le diagnostic d’abcès amibien recueillir
:E est évoqué par l’atteinte des microadénopathies : aucun
L’embolie pulmonaire peut revêtir préférentielle de la base intérêt ici.
tous ces aspects. droite, un hyperleucocytose à E - La pleuroscopie visualise la
[75] polynucléaire neutrophiles, plèvre (aucun intérêt ici). Les
:C une atteinte hépathique biopsies qui pourraient être
Fiable à plus de 80 %. associée, et seule effectuées par cette voie sont
[76] pathognomonique, une aussi contre-indiquées.
:AB sérologie positive. [83]
Evident. :ACDE
[77] [80] B - Un foyer infectieux
:B :AD stomatologique ou ORL peut
Connaissance. A -Lendoscopie permet être un facteur déclenchant
[78] d’éliminer une atteinte dune crise d’asthme ou un
:B bronchique et de faire des facteur d’entretien de la maladie
En général, héparine IV 1 à 2 prélèvements asthmatique. A ne pas
semaines puis Calciparine® 1 à 2 bactériologiques. confondre avec la rhinite (rhinite
mois et AC per os. Dans ce contexte (kyste annuelle ou rhume des foins)
[79] hydatique possible), on qui est un équivalent
:BD n’effectuera pas de asthmatique.
A E - Ne sont pas des examens prélèvements biopsiques [84]
biologiques. La recherche de BK (risque de rupture du kyste et :B
par tubage est rarement positive de diffusion intra-thoracique). La mesure de la capacité vitale
dans un tuberculome en raison du D -Le scanner thoracique (CV), du volume résiduel (VR)
caractère fermé des lésions (ceci précise la densité de l’opacité, et du volume expiratoire
même après aspiration l’existence des lésions maximal seconde (VEMS)
33
permet de décrire deux types de syndromique, équivalent C E - Inefficaces.
syndrome ventilatoire élémentaire mineur d’une crise. Par [90]
le syndrome obstructif et le ailleurs ce sujet présente une :ABCD
syndrome restrictif. polysensibilisation. A part la péricardite tout est
La capacité pulmonaire totale (CT) B - L’allergie microbienne ne possible mais cas annulé et
n’est pas indiquée ici. se traite pas. pour cause
Dans le syndrome obstructif, le D - N’élimine pas une [91]
VEMS est abaissé par rapport à la composante intrinsèque. :ABDE
capacité vitale (VEMSICV inférieur E - La désensibilisation A - En premier lieu.
à 80 % chez un sujet jeune, 65 % spécifique a une efficacité B - Normal dans 20 %.
chez un sujet de plus de 60 ans) et quasi nulle en cas de D - Examen le plus spécifique.
le VR est augmenté par rapport à polysensibilisation. E - Systématique peut montrer
la CT (VRJCT supérieur à 25 % [88] une hypo 02.
chez un sujet jeune, 30% chez un :A [92]
sujet de plus de 60 ans). B C - Sont utilisés dans le :C
Le syndrome restrictif est traitement préventif des En même temps que
caractérisé par une diminution de asthmes extrinsèques. Ils ne l’angiographie, retrouve une
la CV avec conservation du VEMS. présentent étiologie dans 50% des cas.
La CT est diminuée, ce qui définit aucune efficacité sur la crise
le syndrome restrictif. et doivent donc être débutés [93]
Les données indiquées permettent en période d’accalmie. :BC
de calculer: D - Les corticoïdes en B - Discuté si amputation > à 50
- une CV à 77 % de la théorique inhalation sont utilisés dans % du lit vasculaire.
(limite inférieure de la normale) un asthme sévère (asthme C - En cas de caillot flottant.
- un VEMS/CV à 60 % pour une corticodépendant, asthme à [94]
théorique à 78 % dyspnée paroxystique mal :BC
- un VR à 150 % de la théorique. équilibré par les autres A - Contre-indiqué car phlébite
La réponse est donc B. thérapeutiques) probable.
[85] en traitement d’entretien D E - Pas de preuves dune
:AC E - Les antihistaminiques ont quelconque efficacité.
Non commentée, connaissance. un faible effet thérapeutique. [95]
A - Thérapeutique de la crise :D
[86] d’asthme car les La découverte d’un syndrome
:B sympathomimétiques sont de condensation pulmonaire
La recherche d’une atopie est très rapidement élimine A B E. L’infarctus
effectuée chez le patient et son efficaces (quelques dizaines pulmonaire est peu probable en
entourage familial. Elle de secondes). raison d’un contexte infectieux
comprend, outre l’asthme, des [89] brutal sans problèmes
équivalents asthmatiques: :ABD respiratoires antérieurs.
- rhinite (rhinite annuelle ou rhume Certains médicaments ont [96]
des foins) et sinusite allergique une action élective sur :ABC
- oedème de Quincke l’asthme d’effort : on a insisté A B C - Syndrome
- trachéobronchite spasmodique sur la valeur pneumonique : exagération des
- urticaire, eczéma protectrice du cromoglycate vibrations vocales, matité ou
- allergies digestives ou disodique. submatité de
médicamenteuses (pénicilline et D - Les sympathomimétiques type parenchymateux (non
aspirine surtout). pris en inhalation avant le déclive et ne tournant pas dans
[87] début de l’exercice ont une l’aisselle), souffle tubaire
:C efficacité entouré
A - Les tests cutanés n’ont qu’une quasi-constante. dune couronne de crépitants.
valeur d’orientation vis à vis d’un A - Une telle action n’est D - Pneumothorax.
antigène qui ne peut être retrouvée que 3 fois sur 4 E - Dans les abcès pulmonaires
rendu responsable que quand cette avec les théophyllines et 1 étendus.
opération cutanée s’accompagne fois sur 3 avec [97]
d’une réaction les atropiniques. :A
34
B - Epanchement pleural liquidien. de 10 jours, en moyenne 2 ou staphylocoque, une klebsielle et
C - Raréfaction parenchymateuse 3 semaines. des anacrobies. Cette
de type emphyzème. abcédation est rare dans les
D - Suppuration pulmonaire [102] pneumopathies à
primitive (abcès du poumon) ou :D pneumocoques. Une pleurésie
secondaire. Le début brutal, l’association (A) doit être ponctionnée afin de
E - Etiologies multiples. d’une fièvre avec distinguer une réaction pleurale
[98] expectoration mucopurulente, au contact d’un foyer d’une
:B d’une douleur thoracique et pleurésie purulente.
A - Peu rentable et non spécifique. d’un syndrome de Des opacités polysegmentaires
Intérêt de la ponction condensation pulmonaire doit (C) traduisent une
transtrachéale. faire évoquer en premier lieu pneumopathie extensive et doit
B - Ne sont positives que dans 30 l’item D. L’infarctus faire rechercher d’autres
% des cas, leur positivité indique pulmonaire survient après une germes que le pneumocoque
une forme sévère embolie pulmonaire et est ou d’autres diagnostics
(puisque septicémique). responsable à distance d’une (embolies pulmonaires à
[99] douleur thoracique, d’une répétition).
:ABC expectoration hémoptoïque et [105]
A - Dans les formes septicémiques d’une fièvre (anamnèse). :C
: extension à la plèvre, au [103] Les aminosides ont une
péricarde, aux méninges, à :B mauvaise diffusion tissulaire
l’endocarde, aux articulations L’examen peut mettre en pulmonaire et sont inactifs sur
(rare). La persistance de la fièvre évidence : à l’inspection, une le pneumocoque (non
sous traitement doit faire rougeur de la pommette du pénétration de la paroi).
évoquer entre autres un foyer côté atteint, un herpès La pénicilline G est
infectieux à distance. nasolabial (A). l’antibiothérapie de choix dans
B - Les pneumopathies à L’examen physique retrouve les pneumopathies à
pneumocoque s’excavent un syndrome pneumonique : pneumocoque, les ampicillines
rarement. exagération des vibrations et les céphalosporines sont
C - La pneumonie est une vocales, matité ou submatité moins intéressantes (20 % des
circonstance déclenchante de type parenchymateux (non pneumocoques sont résistants
classique d’un syndrome déclive et ne tournant pas aux macrolides).
confusionnel dans l’aisselle (E), souffle [106]
chez l’éthylique. A l’opposé, toute tubaire (D) entouré d’une :C
infection pulmonaire sévère chez couronne de râles crépitants La défervescence thermique
un alcoolique justifie un (C). Un frottement pleural doit être obtenue en 24 à 48 h.
traitement préventif du délirium peut être noté. Il existe aussi Les signes physiques et surtout
trémens (réhydratation, sédation). une langue saburrale et une radiologiques sont plus longs à
D - Non, en l’absence oligurie. s’amender (RP toutes les
d’insuffisance respiratoire Une adénopathie sus- semaines).
chronique sous jacente claviculaire droite (B) doit faire [107]
E - Non, la pneumonie à rechercher un cancer :C
pneumocoque n’est pas une bronchopulmonaire. La fibroscopie bronchique est
pneumopathie dissécante ni [104] systématique s’il s’agit d’un
bulleuse. :D sujet fumeur de plus de 40 ans,
[100] La radiographie confirme la d’un tabagique dont la
:E condensation consommation est supérieure à
Connaissance. parenchymateuse : opacité 20 paquets - année, à fortiori s’il
[101] dense et homogène de type persiste des anomalies
:B alvéolaire (bronchogramme radiologiques.
Lantibiothérapie est poursuivie aérien) habituellement bien [108]
jusqu’au retour à la normale du limitée avec une topographie :BDE
cliché thoracique et après au moins systématisée (B). Il s’agit d’une attaque d’asthme
8 jours d’apyrexie, soit un minimum Une excavation (E) doit faire avec crises pluriquotidiennes
évoquer trois germes : un depuis 5 jours et dyspnée
35
continue entre les crises: une D - Faux, l’asthme d’effort petits cellules se développe
hospitalisation est justifiée. n’est pas un asthme dans la grande majorité des cas
Le traitement associera une allergique. Néanmoins, en coulées exobronchiques
théophylline (en urgence, voie l’atopie favorise ce type avec de nombreuses
intraveineuse lente puis perfusion d’asthme (sans doute par adénopathies. Ceci explique
sur 24 h ), des abaissement du seuil de l’aspect radiologique
sympathomimétiques (voie sous- sensibilité des récepteurs à (élargissement du médiastin) et
cutanée ou intraveineuse en cas l’irritation). la fréquence du syndrome cave
de crise sévère) et une [112] supérieur. NB item A : cancer
corticothérapie (voie orale, voire :CD de l’apex qui peut se traduire
voie intraveineuse, les corticoïdes A - Une hyperéosinophilie par un syndrome de Pancoast
retards sont contre-indiqués). (supérieure à 400 Tobias (douleurs radiculaires
éosinophiles par mm3 en inférieures du plexus brachial,
[109] l’absence d’une parasitose) atteinte du système
:AE constitue un argument en sympathique avec syndrome de
E - Pour certains auteurs, le faveur de l’origine allergique Claude Bernard Horner, cancer
traitement antibiotique n’est pas de l’asthme. Cependant, cette de l’apex avec lyse de la
systématique en l’absence hyperéosinophilie est première côte).
d’élément infectieux. inconstante et non spécifique. [115]
A - Pour d’autres, une B - Tests mettant en évidence :A
antibiothérapie sera prescrite (péni une hyperréactivité Voir question [116].
A ou macrolide).ll faut se méfier bronchique (asthme
des interactions entre la extrinsèque ou intrinsèque). [116]
théophylline et les macrolides C D - Les test cutanés ont :D
(risque de surdosage en une valeur d’orientation vers La fibroscopie montre
théophylline), du risque allergique un antigène, cet antigène ne généralement un aspect de
des § lactamines. Enfin à noter que peut être rendu responsable compression extrinsèque et
les cyclines sont contre-indiquées d’une crise qu’en cas de d’infiltration inflammatoire de la
chez la femme enceinte. réaction syndromique, les muqueuse, cependant les
[110] dosages sériques d’lgE biopsies pratiquées seront
:C peuvent intéresser les IgE souvent positives. En cas de
A - Faux, il n’y a pas d’élément totales ou les IgE spécifiques négativité et en seconde
infectieux déclenchant cette à un antigène donné. intention, on pourrait alors
attaque d’asthme. [113] discuter d’autres modes de
B - Inutile, l’interrogatoire suffit. De : C prélèvements : ponction
plus une désensibilisation Une pollinose est évoquée transpariétale,
risquerait d’aggraver la devant la périodicité des médiastinoscopie voir
symptomatologie en période de crises. L’association d’une thoracotomie exploratrice. La
crise. pollinose à une rhinite recherche d’une métastase
C - Vrai, voir item B. allergique est fréquente. sera systématique d’autant plus
D - Faux, voir item B. [114] qu’elle peut permettre des
[111] :E prélèvements histologiques.
:CE L’association de céphalées, [117]
B - La rhinite spasmodique est un d’un oedème en pèlerine, :ABcD
équivalent asthmatique indiquant d’une turgescence veineuse Le cancer anaplasique à petites
un terrain atopique. Les réalise un syndrome de cellules a une très grande
autres équivalents sont: une compression médiastinale de chimiosensibilité. Dans cette
trachéo-bronchite spasmodique, un la veine cave supérieure. indication, la chimiothérapie est
eczéma, une urticaire, un L’association de ce syndrome systématique d’autant plus que
oedème de Quincke, une allergie à une altération de l’état l’extension médiastinale ou
digestive ou médicamenteuse. général fébrile doit faire métastatique quasi constante
E - La découverte d’une unité de suspecter en premier lieu des contre-indique la chirurgie. La
temps, de lieu et de contact lors métastases ganglionnaires de radiothérapie médiastinale peut
des crises oriente vers un cancer broncho-pulmonaire. être utilisée en association avec
asthme extrinsèque. Le cancer anaplasique à la chimiothérapie ou en urgence
36
dans le traitement d’un syndrome de réduire l’encombrement. négatif, de
cave supérieur. C E - Oxygénothérapie à pneumopathies virales ou à
Enfin une anticoagulation efficace faible débit (risque de germes apparentés.
est urgente en raison du syndrome dépression des centres D - Est évocateur d’une
cave supérieure avec une respiratoires) et kinésithérapiepneumopathie à mycoplasme.
corticothérapie parentérale. sont fondamentales. [128]
[118] :BDE
:BE [124] A - L’examen
ce sujet présente un diabète :D cytobactériologique des
patent. L’examen cytobactériologique crachats est difficile à
E - Car TG augmentés beaucoup des crachats est contaminé interpréter (souillure par la flore
plus que l’augmentation du par la flore oropharyngée or le oropharyngée), il peut être
cholestérol pneumocoque est un complété par une numération
[119] saprophyte de cette flore. de germes (non précisée ici).
:AB L’examen na donc pas de [129]
A - Evident. valeur. :C
B - Pour réduire I’HTA. [125] C - Sont en faveur du
[120] :B diagnostic: le début rapide, la
:C Un syndrome restrictif est non systématisation du foyer
Antidiabétiques de l’obèse. défini par une baisse des initial moins dense que dans un
[121] volumes en particulier de la pneumonie franche lobaire
:A capacité pulmonaire totale aigué, le caractère
Le fénofibrate après échec du (CT). Ici raugmentation de la secondairement bilatéral
régime peut faire diminuer les TG. CT élimine un syndrome hilifuge des opacités, l’ictère (à
[122] restrictif et traduit une biliruline libre) associé à une
:A distention thoracique. Le anémie hémolytique auto-
Il existe une hypoventilation VEMS est diminué avec un immune par agglutinines froides
alvéolaire (définie par l’association rapport de Tiffeneau (lgM anti I).
hypoxie-hypercapnie). (VEMS/CV) diminué, ce qui A - Tableau initial est
Lhypercapnie entraîne une caractérise un syndrome compatible mais l’évolution
augmentation des bicarbonates obstructif. sous pénicilline doit faire
plasmatiques (régulation d’origine [126] rediscuter un autre agent
rénale) mais cette augmentation :D étiologique.
est insuffisante pour compenser Connaissance. B - Plus souvent responsable
l’acidose respiratoire due à L’oxygénothérapie continue de surinfections bronchiques ou
lhypercapnie est indiquée dans les de bronchites aiguès. Les
pH = pK + Log bronchopneumopaties pneumopathies s’observent
(bicarbonates/PaCO2). chroniques obstructives qui chez les sujets ayant un
[123] présentent une hypoxie tabagisme simple ou une
:CE inférieure à 60 mm de Hg en bronchopathie chronique.
A - Contre-indiqué en raison de état stable (deux gaz du sang Difficulté du diagnostic (le
l’hypoxie et de lacidose qui artériel) à plus de trois mois germe étant fréquemment
accroient leurs risques de toxicité. d’un épisode de hébergé dans les voies
De plus, lors des insuffisances décompensation aiguê et ceci respiratoires) : la positivité des
respiratoires aiguès chez des malgré un traitement médical hémocultures et la présence de
insuffisants respiratoires (désencombrement souches encapsulées typables
chroniques, et en l’absence de bronchique, sont des éléments du
pathologie associée, le débit bronchodilatateurs, diagnostic.
cardiaque est normal ou élevé B - rééducation respiratoire) D - Réalisant une
L’alcalinisation ou l’emploi de correct. pneumopathie bactérienne
sédatifs comportent un risque [127] suppurative : début rapide ou
majeur de dépression des centres :ABE progressif, terrain particulier,
respiratoires. De plus, la codéïne C - Peut se voir au décours expectoration purulente parfois
est un antitussif et la toux est de pneumopathies hémoptoïque tendance à
nécessaire chez ces patients afin bactériennes à bacilles Gram l’excavation du ou des foyers.
37
E - Bacille anaérobie responsable CC traduit rimportance du [140]
d’abcès pulmonaire. bloc alvéolo capillaire. :ACD
[130] D- Evident. II s’agit d’un vasodilatateur et
:B [135] bloquant mixte.
Macrolides 3 grammes/jour. Pour :C [141]
certaines pénicillines du groupe A - La biopsie pulmonaire à pince :ACD
Par voie orale type amoxicilline et bloquée n’oriente pas vers un Diminution de la pré et post
révision de la thérapeutique si diagnostic étiologique de la charge.
échec à 48 h. fibrose qui est spécifique mais [142]
permet d’écarter d’autres :D
[131] hypotèses. Car risque d’hyperkaliémie.
:B La réponse à la [143]
Le rapport de Tiffeneau est normal corticothérapie est :ABDE
(supérieur à 75 %) ce qui élimine inconstante (20 à 40 % des A - Exact - Une triple
un syndrome obstructif (A et E cas). association anti tuberculeuse
faux). [136] (Rifampicine Isoniazide
La distention ne peut être affirmée :B Ethambuthol)
que sur la capacité pulmonaire Les analeptiques respiratoires pendant 12 mois entraîne une
totale (CT). Il existe une diminution n’ont aucune place (l’hypoxie guérison de la tuberculose dans
des volumes (capacité vitale) avec exerçant déjà un stimulus des près de 100% de cas.
diminution des débits centres respiratoires). B - Tabagisme chiffré ici à
correspondants. Ceci suggère un Les digitaliques sont contre environ 30 paquets années.
syndrome restrictif qui serait indiquées du fait de l’hypoxie. B - La tuberculose évolutive se
affirmé sur la diminution de la CT. La prise régulière d’un caractérise par deux lésions
[132] diurétique na pas de raison en élémentaires : les nodules (dont
:ABDE première intention car la la
Il existe chez ce malade une symptomatologie de confluence réalise des infiltrats
hyperventilation en réponse au l’insuffisance ventriculaire ) et les cavernes
stimulus hypoxique (C faux). droite est secondaire à C - Risque professionnel
[133] l’hypertension artérielle d’exposition à la silice (qui n’est
:C pulmonaire hypoxique (de pas un facteur favorisant des
Le tableau clinique radiologique et plus l’énoncé précise qu’il cancers bronchiques).
spirométrique est celui dune s’agit du traitement de la [144]
pneumopathie : cliniquement, dyspnée). :C
dyspnée d’effort, crépitants aux Le traitement est donc A et B - Tumeurs bronchiques
deux bases, signes d’hypertension roxygénothérapie: au repos “à malignité réduites”, tumeurs
artérielle pulmonaire (car Pa02<60 mm de Hg) et à primitives épithéliales rares (2 à
radiologiquement, syndrome l’effort. Les autres traitements 3 % des néoplasies
interstitiel, rétraction sont la prescription large et bronchiques).
parenchymateuse (ascension des précoce des antibiotiques C - C’est le type histologique le
coupoles) et hypertension artérielle (fréquence et gravité des plus fréquent (40 % des
pulmonaire ; gazométriquement, surinfections, traitement d’un néoplasies bronchiques).
hypoxie majeure par reffort avec coeur pulmonaire chronique Touchant
alcalose respiratoire traduisant un éventuel). presque exclusivement les
bloc alvéolocapillaire corrigé par [137] grosses bronches, il est
inhalation d’oxygène pur. En faveur : C D E visualisé en endoscopie sous la
de la fibrose idiopathique : A B - Sont plutôt des signes forme
existence d’un hippocratisme gauches. d’un bourgeon plus que de
digital (80 % des fibroses [138] végétations. D - Il se développe
idiopathiques), rabsence de signes : A C D en coulées exobronchiques
cliniques de collagénose, l’absence Par diminution de la avec
d’étiologies toxiques. précharge. nombreuses adénopathies d’où
[134] [139] l’aspect endoscopique de
:CD :AE compressions extrinsèques et
C - L’abaissement du transfert du Sans commentaire. dinfiltrats inflammatoires de la
38
muqueuse. respiratoire - une polyglobulie positive dès l’examen direct,
E - Aspect normal de l’arbre définie par l’augmentation de devant ce tableau clinique.
bronchique ou aspect d’infiltration l’ématocrite (plus fiable que
cartonnée. l’augmentation du taux [158]
[145] d’hémoglobuline, item D) : elle :AB
:B témoigne d’une tentative de Deux protocoles sont employés:
Bien que provenant d’un compensation de la baisse de - une quadrithérapie de 6 mois:
revêtement cylindrique glandulaire, la Pa02 artérielle par une INH-ETB-RF-PZA pendant 2
le cancer épidermoïde reproduit les augmentation du contenu mois puis INH-RF pendant les
structures des différentes couches artériel en oxygène. Une 4 mois suivants
épithéliales cutanées (basale, élévation des bicarbonates - ou bien une trithérapie de 9
stratifiée, cornée). Les globes plasmatiques (mécanisme mois : INH-RF-ETB pendant 3
parakératosiques signent la compensateur rénal d’une mois puis INH-RF les 6 mois
maturation cornée. acidose respiratoire). suivants.
[146] [151] [159]
:CE :C :C
Connaissance. La codéïne est un alcaloïde La pyrazinamide augmente le
[147] de l’opium qui a une action taux duricémie, la goutte est
:C anti-tussive et qui déprime les alors possible mais rare et
Dans un syndrome obstructif le centres respiratoire. La impose rarrêt du médicament.
VEMS est abaissé par rapport à la prescription des sédatifs et de [160]
capacité vitale (VEMSICV inférieur tous médicaments déprimant :B
à les centres respiratoires est Les métabolites de l’INH® sont
75 % ou 65 % chez le sujet de plus prescrite. hépatotoxiques. Mais c’est le
de 60 ans). [152] rifampicine qui induit la
Un syndrome obstructif débutant :C formation de ces métabolites au
est apprécié sur le débit maximal à Non commentée, niveau hépatique.
50 % de la capacité vitale car le connaissance. [161]
rapport de Tiffeneau peut être [153] :B
normal :BD Il faut arrêter l’INH® et le
[148] Pas de chirurgie mais reprendre à posologie
:B association chimio- progressive après normalisation
Il existe une hypoxie (Pa02 radiothérapie et anticoagulant du taux des transaminases. La
inférieure à 80 mmHg) et une du fait de la stase veineuse reprise du traitement s’effectue
hypercapnie (PaCO2 supérieure à (VCS). en surveillant de très près les
40 mmHg). L’acidose respiratoire [154] transaminases et en s’arrêtant
due à l’hypercapnie est compensée :BC à demi-doses dINH®.
(pH à 7,40) par une augmentation Les adénopathies [162]
des bicarbonates plasmatiques. sarcoïdiennes ne sont pas :BD
compressives. Le kyste La rifampicine diminue la
[149] pleuropéricardique est dans le concentration de ces 2 groupes
:CE médiastin postérieur. de médicaments et donc leur
C - Déviation axiale droite de l’axe [155] efficacité thérapeutique.
de QRS (au delà de + 110°) et :BDE [163]
ondes S persistantes dans Connaissance. :ACE
les dérivations précordiales [156] Le tabac chiqué favorise les
gauches. :A cancers ORL. On admet
E - Onde P pointue en D2 D3 VF Connaissance. actuellement comme très
(mais de durée normale) et dont [157] classiques les facteurs
l’amplitude excède 2 mm :BCD génétiques et environnement
(théoriquement 2,5 mm) en D2. Il est probable que la (tabac, amiante) comme
[150] radiographie pulmonaire facteurs de risque de cancers.
:CD montrera des infiltrats avec [164]
Il existe deux signes biologiques de cavernes caractéristiques et :ACDE
chronicité de l’insuffisance que la recherche de BK sera Les hémoptysies sont un signe
39
à forte orientation diagnostique. La :BD bronchique.
dyspnée fait partie du bilan Pleurésie et méningite [180]
dopérabilité, les douleurs purulentes sont fréquentes :ABC
thoraciques et adénopathies du dans l’évolution dune Outre le tabagisme, la sidérose
bilan d’extension. pneumonie à pneumocoques. professionnelle des mineurs de
[165] L’anémie hémolytique est une fer est un facteur de risque de
:C complication classique des cancer. Dautre part, tout mineur
L’endoscopie bronchique réalisée pneumopathies à est exposé aux poussières de
grâce à un bronchoscope souple mycoplasma pneumoniae silice : les poussières de silice
utilisant les fibres de verre (agglutinines froides). Le choc sont actuellement considérées
(fibroscope) a révolutionné le septique se voit plus souvent comme facteurs de risque de
diagnostic de cancer bronchique. dans les infections à Gram. cancer bien que ceci soit très
[166] [172] controversé.
:B :BC [181]
La chirurgie dexérèse complète La Pénicilline G reste le :C
reste le seul traitement qui est traitement classique. Le La thésaurismose, liée au fer,
susceptible de guérir un cancer pneumocoque n’est presque s’appelle la sidérose. Elle
bronchique. jamais résistant à la explique l’image radiologique
[167] Pénicilline G. La posologie interstitielle.
:B doit être de 3 millions, 4 fois [182]
Un quart des cancers du poumon par 24 heures, en perfusion :D
diagnostiqués sont opérables. intraveineuse régulièrement Ce patient présente un
Parmi ces malades, 1/4 seulement réparties. syndrome cave supérieure
sont survivants à 5 ans. Ceci fait [173] complet.
environ 5 à 10%. :AE Ce syndrome cave n’est pas
Souffle et frottement débutant mais établi.
[168] disparaissent si épanchement [183]
:C important. :B
Le souffle tubaire et les râles [174] Lhyponatrémie à 115 oriente
crépitants sont caractéristiques de :ADE demblée vers une
pneumopathie et sont Evident. hypersécrétion inappropriée
habituellement associés à une [175] d’ADH (SchwartzBartter).
matité et une augmentation des :E Ce syndrome paranéoplasique
vibrations vocales. Le creux D’après l’énoncé. est particulièrement fréquent
axillaire droit correspond plus à la [176] dans les carcinomes
projection du segment postéro- :ABE bronchiques anaplasiques à
externe du lobe moyen qu’au lobe Par définition. petites cellules.
supérieur. [177] [184]
[169] :ABD :A
:C C - Point de départ extra Lhémodilution est liée à
Lhypoxie et rhypocapnie légère bronchique. l’antidiurèse secondaire à la
constatées ici réalisent un effet E - Il existe une AEG. sécrétion d’ADH.
shunt. [185]
[170] [178] :C
:CDE :C Les métastases cérébrales,
La cause la plus fréquente des Sans commentaire. même asymptomatiques,
pneumopathies à pneumocoques [179] existent dans 20 % des
est une infection de la sphère ORL :B carcinomes anaplasiques
ou dentaire. La fibroscopie Lexistence d’hémoptysies bronchiques. De ce fait, le
bronchique permet de rechercher élimine déjà thymome et scanner cérébral est
un obstacle endobronchique (type sarcoïdose. Sur ce terrain, systématique quand le
sténose néoplasique) surtout s’il plus quun lymphome diagnostic est fait car les
s’agit d’un gros fumeur même, si hodgkinien ou non métastases cérébrales, si elles
cet homme na que 35 ans). hodgkinien, on doit évoquer existent, nécessitent une
[171] en premier lieu un cancer radiothérapie.
40
[186] aurait été fébrile. des mesures thérapeutiques
:A - LIRA dun BPCO serait durgence associée à
Seul le tabagisme est un facteur de accompagnée dune rhéparinothérapie dès que le
risque de carcinome bronchique hypercapnie. diagnostic d’embolie
parmi les réponses proposées ici. [192] pulmonaire est suspecté.
[187] :AB [198]
:CD Les modifications ECG sont :CDE
Les hémoptysies orientent vers inconstantes et fugaces au Le traitement antibiotique type
une lésion endobronchique. La cours des embolies amoxicilline sera débuté après
dysphonie évoque une pulmonaires. Un ECG.normal les hémocultures.
paralysie récurentielle gauche, n’élimine pas le diagnostic. [199]
dorigine néoplasique. Les signes rencontrés sont :E
ceux d’un coeur pulmonaire L’opacité radiologique
[188] aigu : axe droit, Si, Q3, bloc correspond à un trouble de
:ABCE de branche droit. ventilation d’un ou plusieurs
Quatre sortes d’étiologie doivent [193] segments de la pyramide
être recherchées devant un :ABCDE basale droite.
hippocratisme digital Toutes les propositions sont [200]
- rinsuffisance respiratoire vraies. La radiographie :AE
chronique hypoxique quelle que pulmonaire normale n’élimine La fibroscopie bronchique doit
soit sa cause pas le diagnostic. être répétée et devra comporter
- les hépatopathies chroniques [194] de nouvelles biopsies, un
- les cardiopathies malformatives :A brossage à visée cytologique
cyanogènes Lhypoxie-hypocapnie en sachant que Ion porte
- les suppurations chroniques en témoigne d’un effet shunt par exceptionnellement le
particulier respiratoires. définition. diagnostic sur la seule
[189] [195] cytologie.
:A :BE [201]
Le tableau clinique associant L’angiographie pulmonaire est :BD
hippocratisme digital, arthrite des l’examen de référence qu’il Le scanner thoracique va
mains, évoque une faut pratiquer lorsqu’on en a préciser l’extension
ostéoarthropathie hypertrophiante les moyens. La scintigraphie médiastinale et pariétale,
pneumonique ou syndrome de de ventilation/perfusion (6 l’échographie
Pierre Marie, Il s’agit d’un incidences) peut apporter des hépatique recherche des
syndrome paranéoplasique éléments diagnostiques s’il métastases. Ces 2 examens
accompagnant les cancers existe une ventilation font partie du bilan d’opérabilité.
bronchiques essentiellement conservée, une perfusion [202]
épidermoïde. abolie dans le territoire de la :C
[190] douleur. Mais c’est rarement La discussion sera nuancée à
:B le cas lorsqu’il existe une thorax ouvert: l’extension
La dysphonie, témoigne dune surélévation de la coupole. inattendue ou une anomalie
extension médiastinale, et est [196] constitutionnelle des scissures
considérée par la plupart des :BCD pourra conduire à une
chirurgiens thoraciques comme Il ne faut s’attendre à trouver bilobectomie par exemple.
une contre-indication opératoire. de signe clinique de [203]
[191] thrombose veineuse que dans :ABCE
50 % des cas d’embolie Le syndrome pleural associe:
- L’OAP dans le cadre d’une pulmonaire. C’est la une diminution de l’ampliation
hypertension artérielle et rasthme phlébographie des membres thoracique, matité, abolition des
ne sont jamais cause directe inférieurs qui est positive dans vibrations vocales et du
de douleur. 80 % des cas. murmure vésiculaire. Le souffle
- Le tableau clinique est trop aigu pleurétique ne s’entend que
pour un cancer [197] quand l’épanchement est
bronchopulmonaire. :D minime ou à la limite supérieure
- La pneumonie à pneumocoques Loxygénothérapie fait partie de cet épanchement.
41
Le choc de pointe s’est une tentative de symphyse [217]
effectivement déplacé sur la droite après drainage ou par talcage :BDE
dans ce cas-là et non la pointe du en pleuroscopie. Vision des couleurs et bilan
coeur comme ceci est mal exprimé Les possibilité thérapeutiques hépatique permettent d’écarter
à l’énoncé. générales d’un cancer d’emblée une contre-indication
[204] prostatique métastasé à la respectivement â l’éthambutol
plèvre après échec de et â l’INH® Ils serviront de base
Il existe manifestement une erreur rhormothérapie sont très pour la surveillance.
dans l’énoncé discutées. Il faut noter une L’antibiogramme du BK
- s’il s’agit d’un épanchement droit, erreur d’énonçé dans le cas demandé systématiquement,
aucune proposition n’est vraie clinique au début en ce qui permettra d’adapter
- s’il agit d’un épanchement gauche concerne l’hormonothérapie : secondairement les
(ce qui semble probable), les il s’agit d’oestrogènes et non antituberculeux. Le terme de
réponses sont B, C, E. d’oestroprogestatifs. Dans ce “orienter” est flou et il serait
[205] cas clinique, lénonçé du cas avantageusement remplacé par
:AC et des questions sont le terme “adapter”.
Le contexte fait évoquer soit une globalement imprécis. [218]
rechute tuberculeuse soit une [209] :BcDE
pleurésie métastatique. :D Deux régimes thérapeutiques
[206] C’est la définition (notion de sont possibles:
:DE coqueluche soulignée). - I) INH-ETB-RF-PZA: pendant
La réponse est assez mal formulée [210] 2 mois puis INH-RF pendant les
car il est habituel d’enseigner que :ACDE 4 mois suivants
l’amylopleurie et le dosage d’acide La dyspnée est plutôt en - 2) INH-ETB-RF : 3 mois puis
hyaluronique dans le liquide pleural faveur dune insuffisance INH-RF les 6 mois suivants.
doivent être systématiquement cardiaque. [219]
prélevés devant un exsudat. [211] :ABc
:AC L’éthambutol expose au risque
[207] Seul examen fiable mais de névrite optique rétro-
:BDE contre-indiqué du fait de bulbaire, surtout chez
Seul un examen histologique l’insuffisance cardiaque. l’éthylique. L’INH® expose au
permettra le diagnostic de certitude [212] risque de polynévrite et de
rapide (granulome épithéliogiganto- :BD cytolyse hépatique surtout chez
cellulaire dans la tuberculose, Connaissance. les éthyliques dénutris.
prolifération maligne en cas de [213] [220]
métastase). En cas de tuberculose, :ABCDE :C
la recherche de BK est Tout peut se voir. 5 mglkglj est la posologie
pratiquement toujours négative au [214] classique de l’INH mais on
direct. Elle est positive dans 60 % :A s’achemine de plus en plus vers
des cas aux cultures alors que Par définition l’IRC = toux et 3 mg/kg/j.
l’histologie est positive dans 100% crachats plus de 3 mois par [221]
des cas si les biopsies à raiguille an, 2 années consécutives. :AE
sont répétées jusqu’à 3 fois. [215] La surveillance neurologique
Dans ce cas précis, chez un ancien :BCD doit être poursuivie pendant
tuberculeux avec séquelles de Pour prévenir les tout le traitement (recherche de
pneumothorax thérapeutique, il complications. paresthésie, abolition des
arrive que les pleurésies A - Incongru. réflexes). Le dosage des
tuberculeuses soient purulentes E - Trop tard. transaminases doit être
avec BK au direct. Elles [216] contrôlée surtout pendant les 2
témoignent alors d’une fistule :A premiers mois. Quant â
bronchopleurale à partir de lésions Le sujet bacillaire doit être l’examen ophtalmologique, il
pulmonaires évolutives. hospitalisé pour éviter la doit être répété tous les 2 mois
[208] contamination de son pendant la période du
:E entourage, en particulier de traitement par éthambutol.
La pleurésie métastatique justifie ses 2 enfants. [222]
42
:Bc [228] intellectuelles à long terme chez
Malgré la vaccination par le BCG :BDE les gens ayant eu une
que les enfants ont certainement La kinésithérapie a pour but irradiation cérébrale.
reçu, il est indispensable de de réduire les séquelles [233]
contrôler la radiographie pleurales qui peuvent être :AB
pulmonaire et l’intradermo réaction majeures en cas de pleurésie La primo-infection tuberculeuse
au moment du diagnostic et après tuberculeuse. et l’infection streptococcique
un certain temps, car ils pouvaient [229] sont, avec la sarcoïdose, les 3
être en incubation. :C étiologies principales des
[223] La biopsie ostéo-médullaire érythèmes noueux.
:BDE dans le carcinome [234]
Le syndrome pleural typique anaplasique à petites cellules :AD
associe: immobilité de l’hémithorax bronchiques permet de voir Le syndrome de Lôfgren est
inconstante, matité hydrique et s’il existe des métastases défini par l’association
franche, abolition des vibrations médullaires ou pas. Elle d’adénopathies hilaires
vocales et du murmure vésiculaire, permet donc, dans révolution, bilatérales,
souffle pleurétique inconstant. de mieux comprendre les dérythème noueux à des
[224] épisodes d’hypoplasie: arthralgies, voire de la fièvre.
:ABE intolérance aux cytostatiques
La créatininémie permet d’adapter ou envahissement [235]
la dose d’éthambutol et de métastatique évolué pour :ACDE
rifampicine chez ce patient âgé lesquels la conduite à tenir ne Le granulome epithélio-giganto-
diabétique et porteur d’artérite. sera pas la même. cellulaire sans caseum retrouvé
[225] [230] par ces différents procédés, est
:BE :D indispensable au diagnostic.
La rifampicine entraîne une La polychimiothérapie dans le [236]
induction enzymatique responsable cancer anaplasique :BC
d’un catabolisme accrue des bronchique permet d’obtenir Enzyme de conversion de
antivitamines K d’où la nécessité: 60 % de réponses (partielles rangiotensine, lymphocytose au
- d’augmenter les doses ou complètes) dans les lavage alvéolaire, fixation à la
- de surveiller étroitement le TP cancers localisés et 40% dans scintigraphie pulmonaire au
pendant les 1ères semaines de les formes disséminées. gallium sont des critères
traitement. [231] d’activités de la maladie et non
:C des critères pronostiques de
[226] Le cancer anaplasique est le l’évolution.
:AB cancer le plus rapidement [237]
Lintroduction de la pyrazinamide a évolutif et donc le plus :A
permis de passer dun traitement chimiosensible. Le pronostic Lalvéolite lymphocytaire
anti-tuberculeux de 9 mois à un dépend du type histologique, caractérise la sarcoïdose
traitement antituberculeux de 6 l’existence d’adénopathies débutante et peut être
mois équivalent, pour lequel il n’y a homolatérales ne permet pas découverte même en rabsence
pas plus de rechute. En ce qui de les classer dans les formes de signes radiologiques
concerne la réponse B, la disséminées. médiastinaux-pulmonaires.
pyrazinamide a une action [232] [238]
bactéricide sur les BK :ABE :AC
intracellulaires donc La radiothérapie de principe Les immuns complexes
intramacrophagique. de l’encéphale au cours des circulants peuvent être trouvés
[227] cancers anaplasiques, dans 30 à 60 % des
:C diminue lincidence des sarcoïdoses à la phase active
La quadrithérapie antituberculeuse métastases cérébrales, mais initiale, I’hypercalcémie est
ne se conçoit que dans un schéma en diminue les possibilités de secondaire à l’hypersensibilité à
thérapeutique de 6 mois thérapeutique si elles la 1-25- dihydrovitamine D. Il
comportant: INH-ETB-PZA pendant apparaissent. Il faut existerait, en effet, au niveau du
2 mois puis INH-RF pendant les 4 également signaler des granulome sarcoïdosique, une
mois suivants. troubles des fonctions conversion de 25 en 1-25
43
vitamine D3, métabolite actif. - la position latérale de Le mycoplasme a un début plus
[239] sécurité du côté du progressif que le
:AC saignement s’il est connu pneumocoque. Il s’accompagne
En faveur de la tuberculose: le - une oxygénothérapie rarement de douleurs
terrain, l’altération de rétat général, - l’administration de thoraciques ou de fièvre à 4Q0
l’expectoration purulente, substances vasopressives Il s’accompagne plus rarement
radénopathie cervicale. - l’embolisation s’impose de pleurésie.
En faveur d’un carcinome ORL, d’urgence si les drogue vaso- [250]
particulièrement du cavum : actives sont inefficaces. :BDE
l’adénopathie cervicale L’embolisation Ces trois dénominations sont
postérosupérieure et les douleurs sera indiquée plus à distance possibles mais font appel à des
sous-orbitaires témoignant d’une si les drogues vaso-actives définitions différentes
obstruction sinusienne. ont été efficaces afin d’éviter - pneumonie atypique signifie à
[240] la germe apparenté ou viral
:DE récidive hémorragique. - bronchopneumonie signifie
On recherchera par otoscopie, une L’embolisation sera d’autant lassociation dune atteinte
otite séreuse par obstruction plus efficace que les anatomiquement bronchique et
tubaire. La rhinoscopie antérieure substances parenchymateuse
et postérieure permettra de vasopressives ont pu être - pneumopathie interstitielle a
rechercher une lésion ORL arrêtées plusieurs heures une définition essentiellement
susceptible dexpliquer avant l’artériographie. radiologique.
radénopathie spinale postérieure [246] [251]
haute. :AD :CE
[241] La présence dAspergillus au Mycoplasme. Chlamydia et
:C prélèvement de gorge na Rickettsi sont 3 germes
Limpédancemétrie mettra aussi en aucune valeur diagnostique. habituellement responsables de
évidence des signes d’obstruction Les IgE spécifiques anti- pneumopathie de l’adulte
tubaire. aspergillaires augmentent commun à début progressif,
[242] uniquement dans unie ou bilatérale, dévolution le
:AC l’aspergillose plus souvent favorable.
Cette question paraît litigieuse. En bronchopulmonaire allergique. [252]
effet, que signifient biopsies Enfin la truffe aspergillaire ne
systématiques. On connaît l’aspect se voit qu’en peropératoire QUESTION ANNULEE
macroscopiquement trompeur de la dans une cavité
muqueuse du cavum, en particulier parenchymateuse et non dans [253]
quand il existe une infection. les bronches. :BE
[243] [247] Le mycoplasme est un germe
:ABC :B fragile dont la culture, quelque
Laspergillome intracavitaire peut Seule l’angiographie peut être soit le prélèvement, n’est pas
être évoqué même en l’absence contributive chez ce malade réalisée de routine. Le
dimages en grelot qui présente des séquelles diagnostic de certitude est
évocatrices. La fibrose et la des deux sommets et qui aura obtenu par séroconversion sur
pneumonie ne donnent jamais forcément une scintigraphie 2 prélèvements sanguins faits à
dhémoptysie à elles seules. pulmonaire de perfusion 10 jours d’intervalle. La
[244] anormale. présence d’agglutinines froides
[248] est très évocatrice du
QUESTION ANNULEE :BDE diagnostic quand elle est
La splénectomie favorise les positive, ce qui est inconstant.
[245] infections pneumococciques [254]
:ABC graves et justifie, sur certains :D
Devant des hémoptysies terrains (par exemple L’association expectoration
abondantes, le risque est plus lymphome), une prévention purulente, syndrome
l’asphyxie par noyade que le choc par Oracilline® systématique. inflammatoire avec
hémorragique. Le traitement [249] hyperleucocytose et opacité
nécessitera: :ABC pulmonaire incite à penser qu’il
44
s’agit d’une infection, même s’il [261] dhypercapnie).
existe une pathologie néoplasique :BD [265]
sous-jacente. Il faut donc assurer Ce sont les deux seules :AE
une désinfection par maladies citées qui peuvent Ce sont deux signes
antibiothérapie et un drainage bénéficier dune réparation d’hypercapnie qui s’associent
bronchique. médico-légale si elles se en cas d’aggravation à des
[255] compliquent de carcinome céphalées puis à une
:BE bronchique primitif avec encéphalopathie avec troubles
Les nouvelles radiographies l’exposition au chrome. du comportement voire coma.
permettent de savoir si l’opacité [266]
persiste, bien quà 3 jours du début [262] :CE
du traitement il soit un peu :D La fréquence de ces deux
prématuré de réaliser de nouvelles L’exérèse lobaire supérieure germes justifie une
radiographies. Lantibiothérapie doit droite n’est pas contre- antibiothérapie de première
être poursuivie 8 à 10 jours en tout. indiquée ni par le bilan intention par §- lactamine.
[256] d’extension locorégionale, ni [267]
:D par le bilan fonctionnel :ABC
Lopacité siège en effet dans le respiratoire. Elle permettra La question paraît litigieuse car
territoire de la pyramide basale - le diagnostic histologique tout trouble obstructif peut
droite. indispensable malgré la s’accompagner d’une altération
[257] cytologie évocatrice de la diffusion ; par contre, si on
:C - la guérison, s’il se confirme s’intéresse à la KCO : DLCO
La lésion observée est un que l’exérèse est possible et NA (VA = volume alvéolaire
carcinome épidermoïde qui doit qu’il n’y a pas d’adénopathie réellement ventilé), il n’y a pas
être considéré comme un primitif envahie. de trouble de diffusion.
bronchique dans ce contexte. Dans Cependant un complément de [268]
le cadre du bilan d’extension, une bilan d’extension :ABD
échographie hépatique est utile à carcinologique s’impose afin La miliaire tuberculeuse
la recherche de localisation de ne pas opérer un cancer s’accompagne rarement
métastatique. déjà métastasé. d’expectoration mais celle-ci
[258] [263] doit-être analysée si elle existe.
:E :ADE La miliaire donne
Un VEMS de base inférieur à 1 litre Sans commentaire. exceptionnellement des BAAR
contre-indique toute intervention du [264] positifs dans l’expectoration ou
fait de rinsuffisance respiratoire qui :AE les tubages, il faudra attendre
en résulterait en per, Le diagnostic de surinfection les cultures dans la plupart des
postopératoire immédiat et tardif. impose antibiotique et cas.
[259] kinésithérapie. Le meilleur Des hémocultures pour
:BCD antibiotique sur ce terrain est mycobactéries ont été
La réponse est litigieuse. En effet, représenté par les bêta- récemment mises au point;
il existe des pneumothorax par lactamines car les germes le elles nécessitent des flacons de
traction dans les silicoses surtout plus souvent en cause sont milieux spéciaux qui ne sont
avec masse pseudotumorale. Le Hémophilus Influenzae et pas disponibles partout.
terme ‘fistuliser’ peut prêter à Pneumocoque. La Elles nécessitent également un
confusion. kinésithérapie est également long délai de culture. Elles
[260] indispensable afin d’assurer trouvent leur meilleure
:ABCDE un désencombrement chez ce indication dans les miliaires
Toutes ces affections peuvent malade qui ne peut cracher tuberculeuses puisque celles-ci
saccompagner dun hippocratisme seul. L’état du sujet n’indique paraissent relever d’un
digital mais avec une variable. La pas une ventilation assistée mécanisme hématogène.
survenue dun hippocratisme qui pourra certainement être Dans cette QCM on regrette
récent, alors que la maladie évitée. Quant à que la ponction lombaire ne soit
chronique évolue depuis roxygénothérapie, elle ne doit pas évoquée. Elle apporterait
longtemps, doit faire craindre un être prescrite qu’à faible débit en effet des arguments
cancer bronchique surajouté. (< 1 litre/mn) en cas immédiats en faveur de la
45
miliaire tuberculeuse si elle :BC [280]
montrait une méningite Le pyrazinamide a une :ABCE
lymphocytaire à liquide clair avec activité bactéricide à pH Ces anomalies témoignent
hypoglycorachie. acide. Il n’agit donc que sur d’une obstruction sur les voies
[269] les BK intracellulaires aériennes centrales et
:A (macrophages) à croissance périphériques associées à une
Le milieu de Lwenstein est lente. Ceci permet la hyperinflation (augmentation
spécifique des mycobactéries (en régression plus rapide des des volumes).
particulier BK mais aussi lésions et la réduction du [281]
mycobactéries atypiques). Donc la traitement à 6 mois mais il ne :AD
question prête à confusion. permet pas de stériliser plus La diffusion du CO est diminuée
vite l’expectoration, car il quand il existe une obstruction
[270] n’agit pas sur les BK bronchique.
:D extracellulaires. La scintigraphie de perfusion
Le temps de multiplication des BK [276] montre des défects dans toutes
est long (24 heures environ), ce qui : B D les pathologies où les
explique l’apparition si lente des Les métabolites de l’INH ont vaisseaux sont atteints mais
colonies en cultures. une cytotoxicité hépatique et aussi dans les syndromes
[271] neurologique. Cette toxicité se obstructifs.
:E majore en cas d’hépatopathie, Quant à la compliance statique
Cette question est également d’intoxication éthylique et de et à la résistance des voies
difficile à interpréter: il faudrait dénutrition. aériennes, elle augmente dans
certainement dans l’énoncé [277] ce cas précis.
préciser de quel terrain il s’agit. En : C [282]
effet, les mycobactéries atypiques La rifampicine est :CD
sur terrain non immunodéprimé responsable d’une induction Il existe une destruction des
sont peu virulentes et ne donnent enzymatique qui permet un cloisons alvéolaires et des
pas de miliaire. Mais bien sûr catabolisme plus rapide des capillaires donc une diminution
quelques cas exceptionnels ont été oestroprogestatifs. Ces de la surface d’échange.
publiés, essentiellement chez derniers risquent donc d’être la proposition D est litigieuse
l’immunodéprimé ou chez les inefficaces en association car il existe obligatoirement un
enfants très dénutris. avec le traitement anti- collapsus expiratoire des petites
[272] tuberculeux. voies aériennes périphériques
:AC [278] du fait de la diminution de la
Sans commentaire. :ACD force de rétraction pulmonaire.
[273] Le diagnostic d’emphysème Cependant, il ne s’agit pas du
:E pulmonaire primitif est même collapsus (visible
Le diagnostic de tuberculose est compatible avec une endoscopiquement sur les
seul très vraisemblable devant: gazométrie artérielle de repos grosses voies aériennes) que
- rinfiltrat nodulaire et excavé longtemps normale mais elle dans les autres BPCO où on
- la localisation dans le lobe s’accompagne d’une constate parfois une véritable
supérieur. désaturation en 02 à l’effort. bronchomalacie.
L’existence de nodules adjacents [283]
et l’absence de niveau hydro- [279] :ABCE
aérique sont des arguments :ABC La distension pulmonaire est le
contre un abcès. L’emphysème pulmonaire signe essentiel sur la
[274] primitif ou panlobulaire est radiographie de thorax, elle
:C caractérisé par une rend compte de l’aplatissement
Le diagnostic formel sera apporté destruction alvéolaire des coupoles et de rhyperclarté
par la présence de BAAR (bacille parallèle à la destruction des bases qui ne
acido-alcoolo-résistants) dans capillaire. L’existence d’un s’obscurcissent pas en
l’expectoration ou les tubages. Ces syndrome obstructif peut, expiration.
examens devront être répétés au d’autre part, rendre compte La dilatation des artères
moins 3 fois. d’une altération des rapports pulmonaires est tardive mais il
[275] ventilation-perfusion. est difficile de ne pas cocher
46
cette proposition puisque les :AB façon de référence pour
valeurs fonctionnelles, en Les autres propositions l’évolution.
particulier les gaz du sang. ne sont témoignent uniquement de
pas mentionnés dans l’énoncé. complication. [296]
[284] [290] :A
:ABC C’est le seul traitement
A - Recherche d’une atteinte QUESTION ANNULEE nécessaire devant un asthme
coronaire chez ce fumeur obèse. [291] intermittent peu sévère du sujet
B - A la recherche d’une atteinte :D jeune.
pulmonaire (néo) ou d’une Le meilleur traitement des [297]
insuffisance ventriculaire gauche. crises d’asthme est :B
C - Signe d’appel majeur sur ce l’administration de §-2- La bronchite chronique répond
terrain d’un cancer broncho- mimétiques: à une définition clinique : il
pulmonaire. - en commençant par les s’agit d’une toux et d’une
D E - Ne font parties que d’un inhalations expectoration quotidienne
tableau d’éthylisme chronique. - en surveillant les modalités pendant 3 mois par an, deux
[285] d’administration. années consécutives. Le
:ABCDE [292] patient décrit ici répond à cette
Evident. La recherche d’un cancer :AC définition.
de la prostate est systématique. Les arguments en faveur [298]
[286] d’une atopie à rechercher à :ABC
:ABDE l’interrogatoire sont les Les EFR sont certainement
A B D - Font partie du bilan parentés perturbées puisque le malade
respiratoire. Le terrain et les signes morbides et équivalents se plaint d’une dyspnée d’effort.
d’appel imposent la respiratoires de l’asthme chez On
fibroscopie. le malade et dans sa famille doit
C - Non, en tout cas pas à ce - coryza spasmodique (rhume retrouver
stade. Aucun élément oriente vers des foins) - un syndrome obstructif :
une étiologie infectieuse. - conjonctivites allergiques baisse des débits en particulier
E - Ou l’interrogatoire ou l’examen - eczéma, urticaire du VEMS
aient retrouvé ou non des signes - toux spasmodique - avec distension thoracique
en faveur d’une - oedème de Quincke... avec augmentation des
coronaropathie. [293] volumes (VR et CPT)
:BC [299]
[287] Lhyperéosinophilie à la NFS :ABCD
:BCD et un taux élevé d’IgE totales Il faut évaluer la fonction cardio-
A - Le tableau, et notamment la peuvent se voir dans l’asthme respiratoire ce qui justifie radio,
survenue brutale et relativement allergique mais ni l’un ni ECG, gaz du sang ; s’assurer
récente de la toux, exclu ce l’autre ne sont spécifiques qu’il n’y a pas de complication
diagnostic. Cette question paraît donc en particulier de cancer
B - Le début brutal est compatible. litigieuse. bronchique (radio, voire fibro) le
C - Le terrain et l’altération de l’état [294] ionogramme sanguin est utile
général plaide en faveur. pour s’assurer de sa normalité
D - Famille par coronaropathie. QUESTION ANNULEE avant toute thérapeutique.
[288] [295] [300]
:BC :A :BCD
Dès le premier jour. Seule la spirométrie peut - Les bronchodilatateurs
A - N’est pas à envisager d’oublie. avoir un intérêt à distance de peuvent améliorer un syndrome
B C - Devraient permettre une la crise. En effet, le diagnostic obstructif en partie réversible
amélioration rapide et s’imposent d’asthme est porté - Il est impératif d’arrêter le
dans tous les cas. cliniquement dans cette forme tabagisme pour éviter que la
D - Jamais d’oubli. typique. A distance, s’il n’y a fonction respiratoire continue à
E - Inutile devant l’absence pas de gêne intercritique, les se
d’expectoration. EFR peuvent être normales dégrader
[289] mais elles serviront de toute - Une kinésithérapie de
47
drainage peut aussi améliorer la - Lâge 56 ans Sur les séquelles de
dyspnée, en partie liée à - Le tabagisme à 70 tuberculose, particulièrement au
l’encombrement paquets/an, rintoxication pourtour de cavités résiduelles
[301] éthylique apparaît une
:ABDE - Lexistence d’une dysphonie hypervascularisation
En ce qui concerne les lentement progressive bronchique dorigine
médicaments: - Et l’existence dune dyspnée systémique. Ces néovaisseaux
- Les antitussifs contiennent, pour rapidement progressive avec des tissus de cicatrisation sont
la plupart, des opiacés. Ils sont aggravation brutale évoquant fragiles et peuvent saigner en
formellement contre- indiqués s’il une particulier lorsqu’il y a effraction
existe une hypercapnie. obstruction sur un processus par une colonisation
- Tous les sédatifs sont contre- expansif aspergillaire.
indiqués dans le même contexte. [307] [312]
L’infection bronchopulmonaire, de :D :C
même qu’un accident thrombo- La laryngoscopie doit être Le Kétoconazole est le seul
embolique sont des causes pratiquée en urgence pour antifongique cité susceptible de
habituelles de décompensation conforter le diagnostic et traverser la barrière intestinale
aigué d’insuffisance respiratoire réaliser une trachéotomie si en restant actif.
chronique. rétat respiratoire ne
[302] s’améliore pas médicalement. [313]
:ABCDE [308] :ABC
- Une aggravation de l’hypercapnie :BE C : Aspergillose pulmonaire
est évoquée devant: les céphalées, Le premier geste doit invasive : affection qui se voit
l’inversion du rythme consister en une chez les immunodéprimés,
nycthéméral (insomnie nocturne, corticothérapie par voie responsable datteinte
somnolence diurne), sueurs. générale afin de faire vasculaire conduisant à des
- Une hypoxémie devant régresser la part doedème zones de nécrose ischémique.
l’apparition d’une cyanose et éventuel. Tableau gravissime.
l’existence d’une tachycardie. [309] A B : Lasthme aspergillaire et
[303] :B les infiltrats à éosinophiles se
:AB Devant un obstacle tumoral voient le plus souvent sur des
L’hospitalisation s’impose pour: laryngé l’intubation est asthmes vieillis ; ils entrent
- Diagnostiquer la cause de la impossible. L’amélioration de dans le cadre de raspergillose
décompensation et la traiter la ventilation ne peut passer bronchopulmonaire allergique
- Mettre en route une que par la trachéotomie. ou maladie de Hinson-Peppys.
oxygénothérapie à faible débit [310] [314]
- Surveiller l’évolution, qui si elle :B :C
est défavorable peut conduire à la La présence de 6 arcs de La maladie des poumons de
ventilation assistée précipitation à la sérologie fermier est une pneumopathie
aspergillaire est un résultat interstitielle avec “alvéolite”. Elle
[304] franchement positif qui se manifeste le plus souvent
:E témoigne de la colonisation par des râles crépitants à
Lassociation dune dyspnée du parenchyme pulmonaire l’auscultation.
inspiratoire à une dysphonie par Aspergillus fumigatus. La [315]
récente signe la localisation présence dAspergillus :BCDE
laryngée de ratteinte. fumigatus dans Comme toutes pneumopathies
[305] l’expectoration ne témoigne interstitielles, les altérations des
:AB que de la colonisation EFR sont:
Tirage et cornage sont les deux bronchique. Quant aux autres - au début: un trouble de
signes qui peuvent accompagner examens, ils sont intéressants diffusion avec hypoxie d’effort,
une dyspnée laryngée. quand on suspecte une voire de repos
[306] réaction dhypersensibilité à - a un stade plus évolué : un
:C lAspergillus fumigatus. syndrome restrictif avec baisse
Les arguments en faveur de ce [311] de la compliance pulmonaire
diagnostic sont: :C statique
48
[316] est diffuse, elle ne précise pas L’absence de sédation sous
:BCE le territoire qui saigne. traitement “habituel” fait
La maladie du poumon de fermier suspecter une crise plus grave.
s’accompagne de modifications [321] Enfin, tout malade ayant déjà
cytologiques des alvéoles: :B fait un état de mal est
- augmentation de la cellularité Les bronchectasies sont à susceptible d’en refaire un
globale rorigine d’hémoptysies du fait d’apparition brutale.
- lymphocytose soit seule, soit de l’existence à leur [326]
accompagnée de polynucléose périphérie d’un réseau :B
neutrophile au tout début, ou au hypervascularisé fragile qui Les béta 2 mimétiques
contraire à un stade évolué de naît des artères bronchiques. constituent le meilleur
fibrose Il s’agit de sang d’origine traitement de l’état de mal. Leur
[317] artérielle ce qui fait toute leur posologie doit être adaptée en
:D gravité. augmentant les doses jusqu’à
Le meilleur traitement est bien sûr [322] amélioration.
l’éviction des allergènes inhalés. :B La théophylline intraveineuse
Il s’agit dune maladie Le premier traitement à peut être utilisée en continu à la
immunologique et non infectieuse. envisager si l’hémoptysie seringue électrique, mais son
[318] persiste, est un agent efficacité est contestée par
:A vasoconstricteur actif sur les beaucoup, elle n’est pas
Les arguments en faveur de ce artères systémiques, tel la indispensable.
diagnostic sont: lysyl-vasopressine. En revanche, les antitussifs
- l’antécédent respiratoire de [323] sont contre-indiqués chez ces
l’enfance :B malades qui ont une
- la bronchorrhée chronique La tomodensitométrie est hypersécrétion visqueuse à
- les hémoptysies l’examen de choix pour porter évacuer impérativement pour
- le syndrome bronchique le diagnostic et faire le bilan éviter les bouchons
- les cavités multiples des deux de l’étendue des DDB de endobronchiques.
lobes inférieurs sur la radio du façon non agressive. [327]
thorax La bronchographie est de plus : A C D
[319] en plus abandonnée dans L’Acétylcholine est
:BC cette indication. formellement contre-indiquée
Les viroses graves de l’enfance L’artériographie bronchique chez tout asthmatique
peuvent être responsables de n’est pas indispensable si les diagnostiqué et à plus forte
bronchectasies, par exemple le hémoptysies sont taries et raison s’il a fait un état de mal.
VRS mais aussi la rougeole. qu’une embolisation n’est pas La NFS recherche une
La coqueluche est une cause de nécessaire. hyperéosinophilie.
bronchectasie. [324] L’examen ORL recherche des
La tuberculose donne aussi des :D foyers infectieux et des
bronchectasies mais le plus Chez tout asthmatique qui arguments en faveur d’une
souvent localisées aux apex. De présente une crise “résistante allergie (oedème de la
plus, chez un patient de 35 ans ce au Salbutamol en spray” il muqueuse).
diagnostic étiologique est peu faudra Les tests allergologiques n’ont
probable. - Vérifier les modalités de valeur que s’il existe des
[320] d’administration du spray. S’il allergènes déclenchants
:B reste inefficace retrouvés à l’interrogatoire.
Seule la fibroscopie permet de - Administrer 1/2 ampoule de
localiser l’origine du saignement Bricanyl sous cutané [328]
dans un territoire anatomique - Continuer la surveillance :D
bronchique précis. [325] Chez un malade asthmatique
Lartériographie bronchique permet :ABCD aux antécédents d’état de mal,
de mettre en évidence une L’existence de silence il est indispensable de donner
hypervascularisation bronchique auscultatoire traduit une un
systémique mais si cette dernière obstruction majeure de même traitement de fond qui doit
que l’hypercapnie. comporter:
49
- Obligatoirement un béta 2 [333] L’absence de poche à air
mimétique en spray systématique :D gastrique témoigne le plus
(2 bouffées x 4ljour) L’exérèse chirurgicale si elle souvent de l’existence d’une
- Pour la plupart des équipes une est complète hernie hiatale.
théophylline retard en 2 prises par (carcinologiquement Par conséquent, ce signe
24 heures, posologie satisfaisante) est le seul évoque une toux secondaire à
adaptée au poids traitement curatif du cancer un reflux gastro-oesophagien.
- Si une corticothérapie est bronchique épidermoïde. La [338]
prescrite, elle doit être radio et la chimiothérapie ne :E
progressivement dégressive et sont que des méthodes L’asthme ne peut être éliminé
interrompue en phase intercritique sur des
palliatives qui n’entraînent pas
et non “au long cours” du fait de de guérison dans l’immense arguments cliniques. Il
ses effets secondaires majeurs. majorité des cas, mais de nécessite une exploration
[329] rares rémissions. fonctionnelle respiratoire avec
:D [334] test de provocation à
L’association de: :C l’acétylcholine pour mettre en
- hémoptysie La guérison est actuellement évidence ou éliminer une hyper-
- altération de l’état général définie par une survie à 5 ans réactivité bronchique.
- tabagisme sans récidive. Elle est de 10 à [339]
- et atéléctasie avec hypertrophie 25% pour le cancer :C
hilaire épidermoïde opéré, tous Commentaire : voir plus haut
doit faire penser en premier lieu à stades de dissémination Le test à l’acétyl choline est dit
un cancer bronchique primitif. ganglionnaire confondus. Il positif s’il entraîne une chute du
[330] est évident que les NO ont un VEMS de 20% pour des doses
:ACDE meilleur pronostic que les N2 d’acétyl choline inférieures à
L’exposition à l’amiante multiplie le médiastinaux. 1500 .Jg.
risuqe d’avoir un cancer [340]
bronchique chez un fumeur. Les [335] :E
goudrons (en particulier ceux :BCDE - Une obstruction des voies
contenus dans la fumée de tabac), Mauvaise formulation de la aériennes périphériques
sont cancérigènes. Mais il ne sont question, car les entraîne une diminution des
pas reconnus comme facteur de renseignements sont trop débits pour
maladie professionnelle. vagues. toute la partie terminale de la
[331] Une toux sèche nocturne peut courbe débit-volume, de même
:A faire évoquer: une augmentation de la
Seule la fibroscopie bronchique - Un reflux gastro- pression
permet, parmi les examens cités oesophagien de recul.
d’apporter une certitude - Une tumeur des voies - Une obstruction laryngée
histologique, grâce aux biopsies aériennes qui se manifesterait modifie la courbe inspiratoire.
bronchiques. de par sa localisation surtout - Une diminution de la force
[332] en expiratoire modifie la partie
:D décubitus dorsal initiale de l’expiration sur la
Fréquence des différents types - La toux pleurale et la toux courbe.
histologiques des fibroses peuvent être à [341]
- Epidermoïdes environ 60% recrudescence nocturne :E
- Adénocarcinome environ 20% [336] Les arguments diagnostiques
- Anaplasiques à petites cellules :A sont l’association
environ 20% Les inhibiteurs de l’enzyme de - D’antécédent de coqueluche
Les bronchiolo-alvéolaires sont conversion de l’angiotensine, - La bronchorrhée chronique
rares et rangés dans les particulièrement le Captopril parfois purulente
adénocarcinomes. et l’Enalapril peuvent être - Les hémoptysies
Le cancer à grandes cellules est responsables de toux - Lhipppocratisme digital
également rare et bénéficie du chroniques. [342]
même traitement que les [337] :ABCD
épidermoïdes. :A Commentaire : voir plus haut.
50
[343] Les images observées sont recherche des thrombus
:C celles d’une distension récents à traiter.
La tonodensitométrie permet thoracique liée à La scintigraphie confirmera le
actuellement de porter le l’emphysème. diagnostic en faveur d’embolies
diagnostic de bronchectasies à [347] en montrant des défects
condition qu’elle soit réalisée en :ABDE multiples.
coupes fines, éventuellement en Commentaire : formulation à Enfin, l’échographie
orientant les coupes dans l’axe des revoir, on peut toujours abdominopelvienne
bronches (en oblique). Elle demander de nombreux recherchera un obstacle sur la
remplace dans ces conditions la examens, mais mieux vaut circulation cave inférieure.
bronchographie. savoir lesquels sont [353]
nécessaires :AE
[344] Seul le test à l’acétylcholine Sans commentaire.
:CD est formellement contre- [354]
Les images polykystiques sont la indiqué puisqu’il ne ferait :BCE
traduction directe des dilatations qu’aggraver l’obstruction s’il 1)11 faut traiter la cause, à
bronchiques. L’atélectasie lobaire était positif. savoir l’embolie et surtout
inférieure est fréquente dans les [348] prévenir les récidives par
bronchectasies diffuses et :BC Héparine.
témoignent dune destruction du Il est important de réentraîner 2)11 faut traiter
parenchyme adjacent. les muscles respiratoires : symptomatiquement l’hypoxie
Les opacités en doigt de gant diaphragme et muscles et I’HTAP par oxygénothérapie,
peuvent se voir, mais traduisent un accessoires. Les abdominaux, la défaillance
bronchocèle associé. Les quant à eux, sont le plus cardiaque droite avec des
atélectasies en bandes doivent souvent très développés du diurétiques.
faire évoquer en premier lieu fait d’une respiration [355]
d’autres diagnostics (en particulier abdominale. :CE
l’embolie pulmonaire). [349] Les antivitamines K semblent
Les adénopathies sont fréquentes :ABD nécessaires puisque la malade
dans les DDB mais le plus souvent Attention : les §2 peuvent être présente des accidents
invisibles sur la simple radio indiqués si le test aux thromboemboliques à répétition
standard. corticoïdes met en évidence à l’arrêt du traitement.
[345] une L’oxygène est justifié s’il
:D réversibilité partielle de persiste une hypoxie chronique.
Le diagnostic de bronchite l’obstruction aux EFR. [356]
chronique simple est éliminé du fait [350] :ACD
de l’altération des EFR, :A Le choix entre bactériologie des
polyglobulie, dyspnée majeure. La dyspnée d’effort avec crachats et prélèvements
L’asthme n’est pas retenu car orthopnée est un signe endobronchiques protégés
l’obstruction bronchique est d’insuffisance ventriculaire dépend des moyens locaux.
irréversible. gauche. Certes, le prélèvement protégé
Chronologie = dyspnée puis [351] est plus spécifique que I’ECBC,
surinfection ainsi que l’absence :C cependant si la malade n’a
d’hypercapnie suggère plus un Les antécédents multiples de aucun antécédent respiratoire
emphysème panlobulaire. Il n’y a phlébite plaident fortement en et se met à cracher du pus
pas d’argument en faveur d’un faveur de cette hypothèse. franc, l’existence d’un seul
cancer. Commentaire : attention, germe dans l’expectoration peut
un asthme à dyspnée continue ne [352] être pris en compte.
peut être éliminé qu’après un test :ABCDE [357]
aux corticoïdes qui affirmerait La radio, l’ECG et :ABCDE
l’absence totale de réversibilité l’échocardiographie-doppler Les causes à rechercher sont
sous bronchodilatateurs aux EFR : permettront d’évaluer la de 3 ordres:
formulation ambigué. fonction cardiaque droite et le - locales = tumeur
[346] degré d’ HTAP. endobronchique,
:BCD La phlébocavographie bronchectasies, corps étranger
51
inhalé, la plus fréquente est une goître symptomatique.
- locorégionales = porte d’entrée opacité alvéolaire [369]
ORL ou dentaire, trouble de systématisée :ACD
déglutition, non rétractile, intéressant un Il convient en préopératoire
- générales = diabète, ou plusieurs lobes. d’évaluer:
corticothérapie, foyer infectieux à [363] 1) le pronostic de la maladie:
distance (endocardite droite)... néoplasique = recherche de
La proposition D prête à confusion, QUESTION ANNULEE. récidive locale par coloscopie,
il faut rechercher un cancer [364] de
bronchique mais pas :C métastases à distance,
forcément “à petites cellules”. Le pneumocoque est très 2) d’évaluer la fonction
[358] sensible aux antibiotiques tels respiratoire pour s’assurer
:E que les pénicillines et les qu’une exérèse est possible.
L’association Augmentin-aminoside macrolides. Si l’apyrexie est
couvre la grande majorité des obtenue en 24 à 48 heures, le [370]
germes responsables nettoyage radiologique :BC
d’abcès pulmonaires nécessite 2 à 3 semaines. Les L’effet shunt est défini par
- pneumocoques complications locales et l’association d’hypoxie et
- bacilles à Gram négatif générales sont d’hypocapnie. L’acidose
- germes anaérobies exceptionnelles si le métabolique est authentifiée par
Cependant, certains germes plus traitement adapté est la chute des bicarbonates et
rarement en cause y sont entrepris d’urgence. I’hypocapnie. Elle est
résistants. Se méfier du [365] décompensée puisque le pH
staphylocoque si le traitement est :C est à 7,28.
inefficace. Chez cet homme de 60 ans, [371]
[359] fumeur, l’absence de :CD
:A nettoyage complet de la L’effet shunt peut être lié à une
Une cavité d’abcès détergée peut radiographie doit faire pneumonie ou à une embolie
faire le lit d’une colonisation craindre un cancer pulmonaire chez ce patient
aspergillaire aboutissant à la bronchique en premier lieu. fébrile, avec expectoration
formation d’un aspergillome, [366] purulente, qui a présenté une
pourvoyeur d’hémoptysies. Si bien :C douleur brutale, angoissante,
qu’il est de règle de surveiller par Du fait de l’aspect quelques jours avant.
des radiographies systématiques, radiologique irrégulier, de [372]
périodiques, ces cavités. l’antécédent de cancer :AE
colique, de l’augmentation de L’existence d’une douleur doit
[360] l’ACE. faire rechercher une
:A [367] pneumonie, une embolie. Le
Il s’agit d’un tableau typique de :AE pneumothorax n’est pas
pneumonie franche lobaire aigué à Les deux examens qui vraisemblable car il aurait plutôt
pneumocoque. pourront apporter une entraîné une hypercapnie.
[361] histologie, donc un diagnostic Quant à l’infarctus, 3 jours
:ACDE formel, sont la fibroscopie et après la douleur, ECG serait
L’herpès est fréquent bien la biopsie transpariétale. parlant. De plus, il ne peut
qu’inconstant et non spécifique. Il La cytologie même si elle est entraîner de décompensation
peut avoir une localisation autre suspecte n’apportera pas le respiratoire sans passer par
que nasolabial (périorificiel en diagnostic formel. une décompensation cardiaque
général). [368] gauche.
[362] :D [373]
:AB La thoracotomie permettra le :CD
- La radiographie pulmonaire peut diagnostic et un geste Si la radiographie pulmonaire
être normale si elle est réalisée dexérèse thérapeutique si la est normale, le diagnostic de
précocement (moins de 24 métastase est unique. Dans le pneumonie est exclu ; il ne
heures après la douleur). même temps pourra être reste
- L’image la plus typique et de loin réalisée une exérèse du plus que celui d’embolie
52
pulmonaire qu’il faut affirmer par: principe comme porte
- une angiographie, d’entrée à une pneumococcie.
- voire une phlébocavographie car
l’angiographie peut être [379]
d’interprétation difficile, surtout :E
chez un bronchopathe chronique Si la malade est apyrétique
emphysémateux. après 2 semaines, le
[374] traitement peut être
:BD interrompu, même si la
Le traitement de l’embolie radiographie n’est pas
pulmonaire récente est totalement nettoyée. Mais une
l’héparinothérapie en continu à la surveillance s’impose.
seringue électrique à dose efficace, - Si la fièvre réapparait, il faut
adapté au TCK. C’est le traitement en rechercher la cause.
préventif des récidives en situation - Si la radiographie ne se
aiguê. L’hypoxie impose une nettoie pas, il faut réaliser une
oxygénothérapie et contre-indique fibroscopie.
la digoxine. Un antibiotique serait à [380]
conseiller mais pas une association :D
de principe. Tableau de pneumonie
[375] franche lobaire aiguê, faisant
:CD rechercher une opacité en
Le syndrome de condensation foyer
alvéolaire comporte, quand il est systématisé, non rétractile de
complet: topographie LID (sur les
- abolition du murmure vésiculaire, signes physiques).
- matité, [381]
- augmentation des vibrations :B
vocales, Le tableau neurologique
- râles crépitants et souffle tubaire. d’agitation délirante est
[376] caractéristique de Delirium
:BC Tremens chez cet éthylique
Seul un trouble de la diffusion chronique en sevrage.
alvéolocapillaire ou un effet shunt [382]
permet d’expliquer l’hypoxie :B
associée à lhypocapnie. Les autres Les macrolides sont efficaces
propositions s’accompagnerait dans plus de 95 % des cas
d’hypercapnie. sur le pneumocoque. Les
[377] pénicillines (et les
:ABC céphalosporines) sont à
La résistance du pneumocoque exclure du fait d’une allergie
aux pénicillines est inférieure à 1 % connue aux bêtalactamines.
et la résistance aux macrolides [383]
bien que plus élevée est inférieure :BC
à 5 % (4 % en France - Registre Ces mesures visent à traiter
1985). le Delirium Tremens.
[378] Loxygénothérapie n’est pas
:CD indispensable car une Pa02 à
Chez ce patient éthylique 68 % ne représente pas une
chronique, il faudrait se méfier hypoxie importante, mais elle
particulièrement d’une peut être prescrite.
dissémination hématogène du
pneumocoque et en premier lieu
d’une atteinte méningée. La
sinusite est à rechercher de
53
Psychiatrie

[1] A - Oui, à thème de secteur ce qui s’oppose à A et C


:B merveilleux. (forme clinique de
C’est un des pôles cliniques des D - Atteint le sujet âgé, mais schizophrénie), qui présente une
schizophrénies. différent de la démence sénile. organisation en Réseau’.
[2] E - Est extraordinairement vrai, [17]
:C il n’y a pas d’évolution :C
Idées délirantes de négation déficitaire. Le théâtralisme fait partie des
d’organes, d’immortalité et [9] symptômes hystériques.
d’incurabilité. (Q.C.M. difficile, :B L’obsessionnel a au contraire une
car peut se rencontrer plus 2 - Antihistaminiques. tendance à la timidité et
rarement dans certaines 4 - benzodiazépines. rintroversion.
schizophrénies). Ne sont pas responsables de [18]
[3] tels troubles. :C
:B En général, très précoce dans
La conversion ne comporte pas [10] l’autisme, ce signe est le premier
de lésions objectivables. :D à apparaître.
A - La conversion fait partie de Fait partie des troubles de la [19]
la névrose hystérique, ce qui pensée. Pensée froide, :ABCDE
est différent de la personnalité. pseudologique. Le syndrome dépressif de
C - Par définition. [11] l’enfant est polymorphe. Il faut
D - Rare, mais vrai. :D aussi savoir que (E) sera
E - Bien sûr, l’hypnose en est la Car trop élevée pour une S.E.P. recherché.
preuve. [12] [20]
[4] :B :BDE
:D Par inhibition de libération B - ECG recherchant une
Q.C.M. difficile. hormonale, d’oû rintérêt de cardiopathie sévère, troubles du
La phobie sociale est une vérifier la fonction thyroïdienne rythme et de la conduction.
phobie limite, donc avant la prescription dune D - Recherche une insuffisance
A - Est vrai. lithothérapie. rénale. Le lithium est élimine
D - Est un signe de psychose. [13] uniquement par cette voie.
[5] :C E - La lithémie bloque la
:AB On demande le plus évocateur. libération des hormones
E - C’est évidemment le A B et D - Sont bien sûr préformées.
contraire. présents, mais C est spécifique A et C - Concernent la
A - Erotisation des rapports. de la schizophrénie. prescription de tricycliques.
B - Immaturité affective. [14]
[6] :D [21]
:DE A - Mode d’entrée très rare. :C
E - Sine qua non - C’est le C - Le contraire: augmentation L’origine est interne.
dernier signe à persister à la de l’activité et contacts sociaux. Le reste des items ne sont que la
guérison. [15] décomposition de la définition.
[7] :D [22]
:BC Antagoniste spécifique, se fixe :C
B - Est la définition. sur les récepteurs centraux de Sans commentaire.
C - Est vrai et souvent suivi de la morphine. [23]
signes dépressifs. Mais il existe Son affinité étant plus grande, :C
en même temps que le geste, elle déloge la morphine. Taux toxique: 1,3 mMol/l d’où la
une anxiolys.e Utilise dans les overdoses aux stricte surveillance.
D - Est donc faux. dérivés morphiniques. [24]
A - Est faux. [16] :C
E - Est faux bien sur. :D A - La simulation est
[8] Le délire passionnel est un inconsciente.
:AE délire paranoïaque, donc, “en B C - Par définition même.
1
D - Anxiété. 1 - Ne servirait strictement à conduites d’évitements et surtout
E - Il n’existe pas de lésions rien de réassurances.
objectivables. 2 - Non, car le trouble du
[25] langage n’existe qu’à l’école [41]
:C 3 - Pas à 4 ans :BE
Bien sur que non. Cf question [33] A - Ne concerne que la tutelle.
[21]. :B B - Annulation ou récession en
[26] A - Est vrai. Par définition, le cas de lésions.
:ABCE quotient intellectuel est une C - Tutelle.
A - Surtout pour les notion statistique D - Tutelle - ici déclenchée par
neuroleptiques desinhibiteurs. (Age mental! Age réel) x 100. une demande jointe à un
Les syndromes B - Est faux. certificat médical.
extrapyramidaux D - Est critiquable - Q.CM. E - Renouvelable 6 mois.
apparaissent à n’importe quel difficile. [42]
moment dans la cure. [34] :ACD
B - Rabbit syndrom. :A A - Sont un appoint
C - Par désinhibition Sans commentaire. médicamenteux appréciable.
hypotalamique. [35] C - Oui, cest une bonne
D - Fréquente. :C médication.
[27] Typiquement, érotisation des D - Marche bien.
:C rapports avec le “culte” de la Traite uniquement le symptôme ;
séduction, puis l’insatisfaction
4 - Vrais, surtout chez l’enfant. cest une méthode de
3 - Pour les phobies limites, ce‘cultivée” voire recherchée, de psychothérapie
qui est un peu différent. manière inconsciente. comportementale.
[28] [36] [43]
:B :D :B
C’est le signe... Par définition de la névrose, elle Sans commentaire: c’est évident.
[29] est perçue comme un [44]
:B phénomène morbide, ce qui est :D
Un certificat médical de générateur d’angoisse. 1- Concerne les paraphrénies en
placement à 24 heures, au de [37] particulier.
15ème jour est nécessaire. Un :D 2 - N’est jamais présent dans le
arrêté préfectoral permet la A - Est parfaitement délire paranoïaque.
sortie sur demande médicale. compatible.. 3 - N’est pas un élément de
D - Concerne les placements B C - Une insuffisance mentale délire.
volontaires légère ne préjuge en rien de [45]
[30] son organicité.. :B
:B E - Ne veut rien dire. Par définition: la conversion ne
Est évidemment faux par [38] comporte pas d’atteinte
définition. La dépendance :AE objectivable.
physique entraîne un sevrage à A - Du “petit au grand”, du refus Il faut savoir:
l’arrêt brutal de la drogue. de la main tendue, à - qu’il n’y a pas de respect
l’opposition.. “anatomique” et physiologique
[31] D - Fait partie d’autres - qu’il n’y a pas de sémiologie
:C syndromes. associée
C - Les deux personnes [39] - que l’association à d’autres
pouvant lever un Placement- :B troubles ne veut rien dire.
Volontaire sont le demandeur et Evident. [46]
le [40] :B
médecin du service d’accueil. :D Il est rare que “l’obsessionnel
1 - Concerne le placement libre Bien évidemment, c’est une passe à l’acte”. Par définition, on
3 - Concerne le placement phobie de situation, donc, le fait retrouve une intellectualisation
d’office d’entrer à l’école provoque des rapports.
[32] l’angoisse et entraîne des [47]
:D :B
2
L’obsession est une irruption névrose-obsessionnelle sans E - En particulier le Largactil.
dans la pensée dune idée qui rituels. [64]
émane de sa propre activité E - Les passages à l’acte sont :CD
psychique. rarissimes. Il faut le savoir: connaissance
A - Sont souvent décrits comme [55] pure Q.C.M. très ‘pointue’.
tels. :BC [65]
C - Caractères morbides donc Typique : les deux symptômes :ACE
(D). font partie de la syndromique Par leur effet hallucinolytique.
E - Ce qui entraîne l’anxiété et obsessionnelle. [66]
les rituels. [56] :C
[48] :D C - Par définition, c’est un besoin
:D Sans commentaire. impérieux d’accomplir un geste
Sans commentaire. [57] ou un acte à caractère brutal,
:C dangereux ou incongru et qui
[49] Le naloxone est un antagoniste échappe au contrôle volontaire
:B compétitif des morphiniques (au du sujet.
Les névroses obsessionnelles niveau central). [67]
présentent des obsessions- [58] :ADE
impulsions. En fait, l’idée :B B - Car on dit non traité.
d’impulsion les angoisse, donc 4000 décès par suicide, par an, C - Autre problème.
ils ne passent jamais à l’acte. en France. A D E - Font partie du syndrome
A - Evident: impulsions [59] schizophrénique.
répondant à des ordres :D [68]
délirants. Sans commentaire. :BCD
C - Par intolérance à la Le début est rarement brutal,
frustration. [60] souvent insidieux, il peut être
D - Lors des ivresses aiguês : :BE aigu (bouffée délirante
toujours à craindre. Les benzodiazépines sont: polymorphe) mais pas toujours.
E - Cf psychopathie par anxiolytiques, hypnotiques, E - Est totalement faux: la triade
intolérance à la frustration. myorelaxantes, amnésiantes et schizophrénique étant:
[50] confusiogènes, antiépileptiques dissociation, autisme, délire.
:B (anticonvulsivantes) et tout cela [69]
Trait hystérique. à des degrés variables. :ACE
[51] [61] Le lithium est
:ACDE :ABD - thyréotoxique
La psychose paranoïaque B D - Font partie intégrante de - néphrotoxique
représente un danger pour les la névrose-obsessionnelle. - et cardiotoxique d’autre part, sa
autres. A - Peut en faire partie. toxicité augmente en cas
[52] C - Fait partie de la Névrose d’insuffisance rénale, car il n’est
:BE phobique. plus éliminé.
Par définition E - Fait partie de la Névrose
- le phénomène est vécu hystérique. [70]
comme morbide, c’est la [62] :ACD
définition même de la névrose. :AD A - Est évident.
- la résistance augmente Bien sur, (E) est possible mais B - Fait partie de la psychose
l’angoisse. non classique! hallucinatoire chronique.
[53] [63] D - C’est le danger de cette
:C :D pathologie : geste, hétéro puis
Les Neuroleptiques, bloquent A - Classique. auto agressif.
les récepteurs à la L.DOPA; ce B - Par effet [71]
syndrome n’est pas sensible à parasympathicolytique :D
cette molécule. (atropinique). Evident: caractère familial de la
[54] C - Par suppression de P.M.D qu’elle soit uni ou bipolaire
:BDE rinhibition dopaminergique sur (surtout bipolaire).
B - Par définition; pas de la prolactine. [72]
3
:B d’origine interne, précédée bipolaire.
Structure oblige “Il n’y a pas d’une lutte anxieuse soulageant [85]
d’hystérie sans trouble de la celle-ci, sans objet précis et :BCD
sexualité’. vécue comme morbide. A - Sont spécifiques de la
On retrouve souvent: névrose phobique.
- une dyspareunie [80] C - Est une phobie limite
- une frigidité. :C appartenant en fait au registre
Moins souvent une La lithothérapie réclame un obsessionnel.
Anaphrodisie. régime normosalé. Le lithium D B - Voir définition.
[73] étant un ‘analogue structurar, il [86]
:D prend la place du sodium dans :D
A - Amnésie de fixation, idem les canaux au niveau tubulaire; Seul 2 pose problème mais
pour (C) (E). aussi, rhyponatrémie entraîne l’apraxie ne fait pas partie du
B - Amnésie lacunaire. une augmentation de la syndrome de Korsakoif. Retenir:
[74] réabsorption de lithium et donc - apraxie constructrice: lobe
:B des syndromes pariétal
La manie (A) est éliminée sur hyperlithémiques. - apraxie idéatoire: pariétal
l’asyntonie (maniaque = [81] majeur.
hypersyntone). :C 3 - L’amnésie est de fixation ici.
C - Ne peut pas être retenue, L’antécédent familial de P.M.D. 4 - Pour compenser l’amnésie de
puisqu’il n’existe aucune notion (accès maniaque) est le seul fixation.
de durée des symptômes. argument ici pour [87]
B - Est satisfaisant. rendogénicité. :D
Q.C.M. difficile. [82] C’est un des troubles thymiques
[75] :B concernant entre autres la manie.
:C A - Personnalité A B C E. - Sont des signes de
Qui fait partie du registre schizophrénique. dissociation.
obsessionnel. Les autres sont C D E - Sont des melting pots [88]
évidemment inhérent à des pathologies paranoïaques :C
l’hystérie. et schizophréniques. Le maniérisme et les rires
[76] [83] immotivés font partie de la
:ACD :DE bizarrerie.
E - Fait partie de la lignée A - Pas dans ce type La névrose obsessionnelle peut
paranoïaque. d’anorexie. quelquefois donner le change
C D - Font partie de la B - Fait partie du tableau pour le maniérisme scrupulosité,
dissociation. psychotique entre autres, dans méticulosité mais jamais de rires
A - Est un des pôles de la l’anorexie essentielle, il y a au immotivés.
schizophrénie. contraire une extraversion.
[77] C - Non. [89]
:ACDE D - Fait partie du tableau :BCDE
Il manque les hallucinations (dernier signe à persister). Par effet. Savoir que rarrêt brutal
zoopsiques: Dysarthrie, sueurs, E - Bien sûr!! des IMAO peut s’accompagner
agitation, troubles de l’équilibre. [84] d’hypertension artérielle
B - Non, jamais. :A paroxystique.
[78] A - Penche vers la P.M.D. E - Donne des hypotensions
:ABC B - Oui pour quelques-uns: artérielles orthostatiques plus
On peut y ajouter la catatonie mais non classique. fréquemment que D (cf
pour les étiologies. C - Non, car la toxicité Droleptan®).
D - Une activité motivée et augmente avec l’âge. [90]
conservée. E - L’observance et le régime :AB
E - Idem pour (E). doivent être stricts. L’absence Sans commentaire.
[79] régulière de prise invalide la [91]
:ABC prophylaxie. :C
Par définition, elle est D - La lithothérapie est d’autant Cela va des dystonies aiguês à
automatique, incoercible, plus efficace que la P.M.D est court terme aux dyskinésies
4
tardives à long terme. Les A - Placement libre. “techniques”.
explications neurologiques sont [100] D - Non. Cf A.
actuellement floues en ce qui :C E - Oui, c’est la loi.
concerne les dyskinésies La perte d’élan vital (A) ne fait [106]
tardives. Retenir qu’il provoque pas partie de la souffrance :B
un déficit relatif en Dopa. morale mais elle rentraîne. A - Jamais décrit.
[92] [101] B - Oui, les dyskinésies tardives.
:D :BD C - Non.
Evident. Dans les P.M.D. c’est admis D - Non, ils sont hypotenseurs
Aucune hésitation n’est possible depuis longtemps, on ne par effet 5.
‘par surestimation du Moi. connait pas le mode de E - Non, pas toujours, entre autre
[93] transmission. jamais de première intention.
:C Mais récurrence de 20% dans
A - Manie. la forme bipolaire en cas dun [107]
D - Palilalie. antécédent familial. :CE
E - Débilité. Ce taux est plus faible dans la A - Est vrai dans toute
C - Définit le barrage. forme unipolaire. dépression sévère.
[94] D - Il faut tout de même B - Sans objet.
:A l’admettre. D - Est souvent vrai. Fait souvent
Sans commentaire. [102] partie des syndromes anxieux.
[95] :ABC C E - Sont des éléments de la
:C B C - Sont évidents. lignée schizophrénique.
C’est la définition. A - Tentative de suicide [108]
[96] impulsive ou, sur ordre délirant :A
:C ou devant rintensité de 1 - Par l’intensité de la perplexité
Elle est souvent liée à la l’angoisse anxieuse.
tachypsychie et fait partie de psychotique. 2 - Bien sûr, idem pour 3.
l’exaltation de l’humeur. E - Pas au début mais au cours 4 - Est un ‘détournement de
[97] de la décompensation. langage’.
:E D - Touche le sujet plus âgé. [109]
C’est une phobie limite. [103] :B
Conviction et peur d’être laid ou :C Par définition.
dysmorphique (asymétrique...). Q.C.M. difficile. [110]
A B - Sont caractéristiques de la 2 et 4 - Ne font pas de doute :B
névrose phobique. mais c’est le “spécifique” qui est Les deux seuls possibles étaient
C D Sont des obsessions gênant. B et C, mais l’Haldol est, ici, le
phobiques volontiers [104] seul hallucinolytique.
rencontrées dans la névrose :B [111]
obsessionnelle. Suspension involontaire de :D
[98] toute activité motrice et C’est classique, décrit dans tous
:D psychique. les ouvrages mais c’est rare.
L’association est possible avec [105] C’est une conversion possible.
B mais ici il existe ‘une :ABCDE [112]
angoisse massive” qui n’est pas A - Bien sûr, tout docteur en :ABE
émoussée par les médecine A E.- De manière compensatoire.
benzodiazépines. - non parent jusqu’au second B - Oui, un ‘oubli à mesure’.
degré avec le demandeur, ni [113]
[99] avec le Directeur de l’hopital :D
:BD d’accueil. C - Le contraire.
Mais D implique un arrêté - ne travaillant pas dans le A - Non.
préfectoral dans les 24 heures. service d’accueil. E - Bien sûr que non.
Il est à noter qu’il peut aussi B - Sur un papier libre aussi ave [114]
être demandé par le : Nom, prénom, adresse du :ABC
commissaire de police. médecin rédacteur. Souvent passage à l’acte
C - Placement volontaire. C - Bien sûr, et sans mots classique, quelquefois suicidaire.
5
D - Rarement, très rarement, de D - Bien sûr, dans le délire dépression est possible (idem
passage à l’acte. paranoïde pour
[115] E - Non. E).
:CD [123] [131]
C - Répond mal aux :AB :BE
antidépresseurs. C - Personnalité B - C’est la définition.
E - Non, c’est la catatonie qui obsessionnelle, personnalité C - Non, c’est normal.
paranoïaque.
en est l’indication. Il faut savoir E - Oui, vrai aussi dans le
qu’il y a d’autres indications D - Obsessionnelle. Parkinson.
- dépressions graves E - Personnalité schizoïde ou [132]
multirésistantes obsessionnelle. :ABCDE
- certaines bouffées délirantes [124] Cf: effets indésirables des
- psychoses de la puerpéralité. :BC neuroleptiques.
[116] B - L’elimination est uniquement [133]
:B rénale, d’où l’accumulation en :BCD
2 - Non. cas d’insuffisance rénale (N.B: B - Par définition.
4 - Non, pas à dose usuelle le lithium est néphrotoxique). C - Certaines “phobies-limites”.
mais toxique. C - D’où la prescription d’un D - En particulier: les phobies de
oestroprogestatif l’enfant.
[117] systématiquement avec une [134]
:B lithothérapie. :E
C’est évident. L’amnésie D - Non, hypotyroïdie. 3 - Souvent à minima:
sélective se retrouve dans [125] tremblement.
certaines névroses hystériques. : C [135]
[118] Mais A est ambigù. :D
:DE [126] Fait partie des troubles de la
A - Non, c’est le cas des :B pensée du syndrome dissociatif
neuroleptiques. Il y est particulièrement fréquent de la schizophrénie.
B - Non, ils demandent alors dans la forme paranoïde. On [136]
une certaine surveillance. peut le retrouver dans d’autres :D
C - Non, c’est le lithium. psychoses hallucinatoires. C’est évident.
D E - Effet anticholinergique. A - Est souvent une conséquence
[119] [127] de D.
:BDE :A C - Aussi.
A - Concerne les Connaissance.
antidépresseurs tricycliques. A savoir que le taux toxique [137]
C - Rien à voir. est> 1,3 meq/litre, donc très :BDE
[120] proche. E - Est discutable car les thèmes
:BCD [128] professionnels existent dans
A - ‘Constamment” est faux. :D dautres onirismes mais plus
B - Oui, bien sûr. C’est l’obsession par définition. fréquemment dans le delirium
C - Est vrai d’où rintérêt Le reste est sans objet bien tremens.
d’examiner ces malades. évidemment. B D - Sont souvent associés à
D - Est vrai. [129] des sueurs.
[121] :D [138]
:ACDE Faux, est restrictif. :C
Réviser les étiologies des C - Est bien entendu vrai. A - Peut faire partie d’autres
syndromes confusionnels. Hétéro agressivité tournée syndromes.
B - Non, ne donne pas contre soi. B - Catatonie.
d’élément délirant, mais des [130] C - Bien sûr.
syndromes confusionnels, oui. :ABCDE D - Difficile car n’est pas
[122] A B - Sont classiques. spécifique.
:D C - Au sevrage. E - Idem que A.
B - Non, on observe un D - Plus classiquement au [139]
onirisme ce qui est différent. syndrome d’excitation mais la :C
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1.3 - Impulsions souvent :D B. Appartient à la personnalité
clastiques mais quelquefois Cf règle de prescription. hystérique.
suicidaires. Savoir quen cas de déplétion C. AZ la personnalité de type
2 - Non, pas de passage à sodée, on a une augmentation psychopathique.
l’acte. de la lithémie D. Rien à voir.
[140] [151] E. Se retrouve dans la
:E :AE personnalité schizoïde.
Tout est vrai, tout est possible. Q.C.M. difficile : c’est une (A ne pas confondre avec le
Il suffit d’un peu de bon sens. doute obsessionnel).
pathologie rare. Il faut le savoir.
[141] [152] [160]
:E :CD :B
Tout est possible. Q.C.M. difficile (pour B). Bien sûr c’est la définition même
[142] B - Surtout Haldol ou Tercian, de l’obsession.
:C mais on peut s’en passer. [161]
Evident par effet C - En particulier, Equanil. :D
anticholinergique (atropinique). D -15 jours plus tard en Sans hésitation possible, on peut
Idem pour les adénomes de la général. aussi la rencontrer dans certains
prostate. [153] formes de mélancolie.
[143] :ABCDE [162]
:D A - Oui, manies ou mélancolies :BC
Par définition, nous délirantes. Par définition.
rappellerons qu’à 18 ans, le QI B - Oui, le D.T. Ce n’est pas une idée délirante
est une notion statistique. 95 % D - Oui, les puisqu’elle est reconnue comme
de la population possède un QI psychopharmacodoses. absurde.
entre 95 et 105. [154] [163]
Les autres items ne sont pas :ABCDE :ABD
incompatibles. Sans commentaire. A. Est évident.
[144] [155] B. Hautement tératogène.
:D :AD C. Non, surveillance entre autres
Pour les mêmes raisons. Sans commentaire. de la fonction rénale.
QI = 65. Ne correspond pas à [156] D. Reconnue par tous.
l’insuffisance mentale profonde. :A E. Non, le lithium peut bien
[145] C’est le danger de la entendu être associé aux IMAO.
:B prescription au long cours des [164]
Syndrome découvert à propos B.Z.D. :A
de trouble de la scolarité. [157] A. Amnésie antérograde +
E - N’est pas compatible. :C conservation des faits anciens.
[146] Les autres indications B. Non, tout au plus, une
:BD communément admises sont: fabulation compensatrice.
Bien sûr indépendante des - la catatonie C. Non, mais un syndrome
circonstances extérieures. - les dépressions résistantes confusionnel qui est un trouble de
Son caractère est perçu comme - les bouffées délirantes chez la la vigilance.
morbide par le sujet. femme enceinte D. Non, signe différentiel avec le
le reste étant un problème D.T.
[147] d’école. E. Oui, fabulations
:D compensatrices et paramnésies.
Evident. [158] [165]
[148] :E :C
:C Par définition on oppose C’est le seul qui n’ait pas d’effet
Par définition (après 4 ans). - délire en réseau anticholinergique dans la liste
[149] - délire en secteur suivant qu’il proposée.
:A envahit ou non tous les champs [166]
Mais cest un test abandonné de la personnalité. :E
car non spécifique. [159] Bien entendu.
[150] :A Seul correcteur du trouble
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extrapyramidal aigué ayant une dans mais reste classique à l’internat.
action suffisamment rapide. la mélancolie). B. Par définition.
[167] C. Bien sûr et en particulier C et D. Concernent la paranoïa.
dans la mélancolie stuporeuse. E. Concerne plutôt la paraphrénie
QUESTION ANNULEE. D et E. Font partie du syndrome mais reste discutable.
physique de la mélancolie. [182]
[168] [174] :C
:C :CD Par définition : atteinte
QCM très difficile. A. Non, le délire paranoïaque fonctionnelle sans aucune
A. Non, la théorie freudienne se est d’apparition plus tardive ce correspondance anatomique.
voulait universelle. qui le différencie du délire [183]
B. Non, ce conflit n’a jamais schizophrénique.
expliqué la problématique de la B. Non, les éléments thymiques QUESTION ANNULEE
Névrose obsessionnelle. existent dans la paranoïa [184]
C. Bien sûr. sensitive. :CD
D. Idiot. C. Par définition ; délire Sans commentaire.
E. Non : à l’âge mûr, c’est le systématisé. [185]
démon de midi D. Oui, cf: cours. :AE
[169] E. Non ; très mauvaise réponse Sans commentaire.
:ADE et c’est un des grands
B. Non le traitement en est les problèmes thérapeutiques. [186]
antidépresseurs. [175] :ACD
c. Non préférentiel. :D Q CM difficile et discutable.
D. Admis par tous. L’agoraphobie fait partie des A. Est vrai sans aucun doute.
A. Idem. névroses phobiques ou de B. Est discutable.
E. Idem si résistants au certains syndromes anxieux. C. Est vrai mais récemment
traitement neuroleptique. prouvé.
[170] [176] D. Bien sûr.
:D :E E. En aucun cas, ‘en règle’.
A. Non, pas d’hallucinations. Bien sûr: “monde imaginaire [187]
B. Idem. plus réel que le réel”. :BCDE
C. Non, le délire est très [177] A. Jamais dans l’attaque de
paranoïde. :D panique.
D. C’est le tableau classique. Au contraire, charge affective E. En règle non mais peut se
E . Rien à voir. extrêmement lourde. voir. Dans certaines formes
[171] Le reste est évidemment exact. clinique (confuso-oniriques).
:D [178] [188]
On oppose délire en réseau et :ABCD
délire en secteur, suivant qu’il QUESTION ANNULEE A. Bien sûr.
envahit ou non les différents [179] B. Non plutôt des conduites
champs de la personnalité. :ABC boulimiques.
[172] D. Cf: névrose hystérique ou C. Bien sûr.
:ABCD autre. D. Manque de mot.
B et D. Etant des effets E. Cf: psychopathie. E. Non délire persécutif en
secondaires il est à noter que C. De façon très classique. général mais très pauvre.
leur première définition était B. [180] [189]
E. Non, c’est une action sous :ABCDE :BDE
corticale dominante (nigro La conversion peut s’exprimer A. Non, l’anxiété, quand elle est
striatale). de toutes les façons. A noter présente apparaît par bouffées.
[173] qu’elle atteind souvent des B. Entre autres oui.
:CDE fonctions de communication et C. Non.
A. Est sans objet ici. qu’elle est théâtrale D. Bien sûr, tachypsychie.
B. Non, aprosexie comporte [181] E. Oui et en particulier par
une diminution de la mémoire :AB “recherche frénétique du plaisir”.
de fixation (qui n’existe jamais A. Est discutable maintenant, Penser à la sauvegarde de
8
justice. [199] classique ne comporte pas de
[190] :D stupeur, mais la mélancolie
:A C’est le seul indice de stuporeuse est une forme
Elle est quasi caractéristique de dangerosité très probable qui clinique possible.
la schizophrénie dans toutes justifie le placement. E. Est [209]
ses formes cliniques. discutable. :AC
[191] [200] B - Intérêt à titre préventif dans la
:ABCE :ACDE PMD ou curatif dans l’accès
Seule la paraphrénie, Cf. Cours de psychiatrie. maniaque.
d’apparition beaucoup plus B. Est évidemment faux. D - Piège car intérêt d’un NLP
tardive et rare, est exclue des [201] sédatif.
modalités évolutives. :ADE E - Indiquée isolément ou, le plus
[192] QCM très très discutable, il souvent, en association avec une
:ABC devrait être annulé. thérapeutique
Pas de commentaire; c’est une [202] antidépressive dans les
question de sémiologie pure. :BC dépressions non mélancoliques.
[193] Erotomanie chez la femme. [210]
:ABCDE Jalousie chez homme. :ABCD
A. Délire systématisé. D et E. Sont des délires de E - Ou obsessions impulsives
B. Non quasiment jamais. revendications. sont retrouvées dans les
C. par définition. [203] névroses obsessionnelles et
D. Non, contrairement à :AC consistant en la crainte
l’évolution déficitaire des A. Est très fréquent. obsédante de céder à une
schizophrénies. B et D. Concernent la impulsion.
E. Bien sûr; c’est le problème schizophrénie. [211]
médico-légal. Le plus grave en E. Concerne la mélancolie. :ACD
psychiatrie. Sans commentaire.
[204] [212]
[194] :ACE :C
:D A. Très fréquent. Hallucination : perception sans
A. Non c’est le contraire. C. Evident. objet.
B. Rrien à voir. E. Est ce qui fait la gravité du Illusion : perception déformée
C. Bien sûr que non, c’est le pronostic de cette maladie. d’un objet réel.
cas du délire paranoïaque. [205] [213]
D. Par définition. :C :C
E. Non prédominant, il peut être E. Non, ces phénomènes Syndrome de Cotard : thèmes de
hallucinatoire par exemple.... peuvent exister mais ils ne sont négation d’organes avec parfois
[195] pas fréquents avec le Sulpiride des idées de damnation et
:D dont les effets secondaires sont d’immortalité.
Mais QCM très discutable car surtout endocriniens.
(B) est vraie aussi mais moins [206] [214]
fréquent. :C :D
[196] Dans raccès maniaque, le Avant d’affirmer la nature
:ABCDE risque de dépenses fonctionnelle d’une B.D.A., il
Sans commentaire. inconsidérées est fréquent. importe d’avoir éliminer une
[197] [207] origine organique, en particulier
:ABC :ABD infectieuse ou traumatique, une
D. Non, bouffées dangoisse C - Discutable car les plaintes origine épileptique, puerpérale ou
paroxystiques. somatiques fréquentes n’ont toxique (en particulier
E. Non, pas dans sa forme pas toujours une tonalité amphétamines, LSD).
typique. hypocondriaque. [215]
[198] [208] :C
:E :B L’attaque de panique qui
Par définition, sans B - Mauvaise formulation. correspond à une crise
commentaire. D - Laccès mélancolique d’angoisse aiguê nécessite un
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traitement anxiolytique [221] octhostatiques et moins
énergétique. :CD fréquemment des syndromes
[216] Connaissances. extra- pyramidaux que les
:C [222] neuroleptiques désinhibiteurs.
A - Peur de sortir dans les lieux :AB [229]
publics comme les rues, A - En particulier la clomipamire :D
magasins et moyens de (Aafranil®) à des doses souvent E - Il sagit d’un délire
transport. supérieures à celles paranoïaque ,systématisé ‘en
B - Inquiétudes, d’allure utilisées dans les dépressions, réseau’.
obsessionnelles, concernant soit 150 à 225 mglj. D - Délire paranoïaque
l’ensemble ou une partie du E - Au contraire, les passionnel systématisé en
corps. antidépresseurs tricycliques secteur.
D - Crainte obsédante de céder sont susceptibles d’en donner. C - Délire paranoïde son
à une impulsion. [223] systématisé, flou, rencontré chez
E - Phobie des endroits clos. :ACE le schizophrène.
[217] La tendance actuelle est de A - Délire chronique systématisé
:AC rattacher la plupart des cas de à forme imaginative ou
Le délire onirique ou onirisme schizophrénies dysthymiques à fantastique, où les mécanismes
comporte surtout des des formes délirantes utilisés sont essentiellement
hallucinations visuelles dont les périodiques de la psychose imaginatifs et/ou hallucinatoires.
contenus sont le plus souvent maniaco-dépressive. [230]
désagréable voire monstrueux. :D
Les visions de scènes sont [224] E - Fréquent du fait de l’intensité
souvent de nature zoopsique. :BCD des réactions affectives.
Les illusions sont fréquentes. B - Discutable car cest une E - Les thèmes les plus fréquents
Adhésion absolue du sujet, mauvaise formulation. La concernent la naissance récente
perception déformée de phobie a une valeur défensive d’enfant qui peut être niée
l’environnement, exacerbation contre rangoisse dont elle ou vécue sur un mode
par l’obscurité et le bruit. permet le déplacement et la persécutoire.
[218] condensation sur des objets [231]
:BDE symboliques (voir séméiologie :C
E - L’alcoolisme chronique joue psychiatrique de Th. C - Donnée classique.
également un rôle dans la Lemperière, Masson). [232]
jalousie pathologique non [225] :ABCDE
délirante, de loin la plus :D A - En cas d’insuffisance entre
fréquente. li s’accompagne Sans commentaire. hypophysaire, l’asthénie est un
dans la moitié ou les deux tiers [226] élément majeur du diagnostic
des cas de manifestations de :C avec apathie psychique,
jalousie qui s’expriment par des C - Il existe une recrudescence ralentissement net des idées et
scènes bruyantes et souvent vespérale de la indifférence à l’égard de
violentes. symptomatologie et en l’entourage. La peau est froide,
[219] particulier de sèche et pâle au niveau des
:D rassirisme. paumes et les doigts sont
Evident. [227] boudinés (insuffisance
[220] :AC thyréotrope). Dans l’anorexie
:BCD B, E - Retrouvés dans la mentale, il existe une
Les phénomènes de conversion personnalité obsessionnelle. acrocyanose et parfois des
hystérique touchant D - Retrouvés dans la oedèmes de carence.
préférentiellement les fonctions personnalité psychasthénique.
corporelles concernées par la [228] [233]
vie de relation. Il s’agit de :AB :D
symptômes réversible, Les neuroleptiques sédatifs de Lastasie-abasie est la difficulté à
fonctionnels pouvant cependant type phénothiazine, tels que le la station debout et à la marche.
induire des séquelles LARGACTIL® entraînent plus On la rencontre dans rhystérie
physiques. souvent des hypotensions fréquemment comme
10
manifestation conversive. Elle impulsion, d’être contraint de Les autres contre-indications
peut se retrouver dans les commettre un acte absurde, absolues sont : adénome
syndromes parkinsoniens. provocateur ou criminel. postatique, troubles de la
[234] [239] conduction ou du rythme
:ABDE :B cardiaque graves, infarctus du
C - Retrouvée sous la La mortalité par suicide myocarde récent, association à
personnalité paranoïaque, et représente 1,6 % des décès. un IMAC.
constituant avec rhypertrophie Elle intéresse régulièrement [245]
du moi et la méfiance, le trépied deux hommes pour une femme :E
symptomatique. quels que soient l’âge, le milieu Activité psychique qui consiste à
[235] socioculturel et les fixer son attention et à exercer
:ABE caractéristiques individuelles : 2 ses raisonnements sur des
Tous les neuroleptiques, quelle pics de fréquence : contenus exclusivement
que soit la dose administrée, adolescence et sujets âgés. abstraits, illogiques, ou
peuvent entraîner des [240] autistiques sans référence à des
dyskinésies aiguès ou tardives. :D situations concrètes (‘dépense à
C, D - Les benzodiazépines et A - Amnésie antérograde avec vide). Réf. : J.D GUELFI
antidépresseurs tricycliques ne anosognosie et tendance aux Psychiatrie de rAdulte, Ellipses.
donnent pas ce type d’effets fabulations compensatoires. [246]
secondaires. B - Amnésie électives :ACD
[236] lacunaires caractéristiques. C D - Sont des conduites
:A C - Amnésie mixte. d’évitement qui, avec les
B - Etat associant des D - Amnésie antérograde et conduites de réassurance,
symptômes thymiques, rétrograde, fluctuante. constituent les
associatifs et délirants, [241] stratagèmes utilisés pour
évoluants par poussées :ABC surmonter rangoisse phobique.
aiguês, récurrentes, sans déficit La personnalité paranoïaque B - Dans les névroses
marqué dans l’intervalle des est constituée de quatre traits obsessionnelles.
épisodes. fondamentaux: l’hypertrophie E - Dans les phobies sociales.
C - Forme la plus fréquente et du moi, entraînant entre autre [247]
la plus productive. psychorigidité et obstination (A, :ACE
D - Forme dominée par la C) ; la méfiance ; la fausseté du C E - Classique.
dissociation, la discordance, jugement (B) et l’inadaptation A - Les délires paranoïaques de
l’indifférence et rapragmatisme, sociale C et E se retrouvent revendication peuvent être
1/5 dans la personnalité centrés sur des préoccupations
des schizophrénies. obsessionnelle. hypochondriaques délirantes. Il
[237] s’agit d’un délire passionnel et
:D [242] non-interprétatif (B).
La dissociation psychique est :CD [248]
considérée comme le trouble Ils s’installent le plus souvent :ACDE
fondamental. Elle désigne la de façon insidieuse et La conversion intéresse les
perte d’unité de la personnalité progressive chez des sujets fonctions corporelles concernées
de sujet et se traduit dans la d’âge moyen (35 à 45 ans). par la vie de relation, en règle
pensée, l’affectivité et le Survenant sur des générale. Il n’existe aucune
comportement. personnalités très diverses, atteinte organique sous-jacente
[238] pathologiques ou non. et le symptôme conversif est
:E [243] fonctionnel et non lésionnel, en
Les phobies d’impulsion ou :E général réversible et dont les
obsessions impulsives se Le placement d’office permet, à séquelles physiques sont
rencontrent dans la névrose la différence du placement possibles.
obsessionnelle. Elles sont à volontaire, de ne pas [249]
différencier des obsessions compromettre un membre de la :BD
phobiques. Une phobie famille. B - Hallucinations s’imposant de
d’impulsion est la crainte [244] façon impérieuse. Risque hétéro
obsédante de céder à une :E et auto-agressif (par
11
exemple, hallucination auditive à 5 ans. dominante.
commandant au sujet de se [258] [264]
suicider). :A :CE
D - Risque de passage à l’acte A - Hallucinations: perception A - L’automatisme mental
hétéro-agressif. sans objet. Caractérisées par (hallucinations psychiques) fait
[250] leur sensorialité, leur spécialité. partie du syndrome délirant.
:BCD D - Se voient dans les bouffées C - Tachypsychie.
A - Début le plus souvent après délirantes aigues, la D - L’insomnie est constante.
40 ans. schizophrénie ponchoïde, les E - Le sujet se met à l’unisson de
E - Efficacité partielle des états l’entourage.
neuroleptiques. Permettent une confuso-oniriques et la [265]
mise à distance. psychose hallucinatoire :ADE
chronique. Sans commentaire.
[251] E - Peuvent faire partie dun état [266]
:AC confuso-onirique. :AD
Discordance = syndrome [259] Sans commentaire.
dissociatif. ‘Désordre des :D [267]
phénomènes psychiques qui Sans commentaire. :CE
ont perdu leur cohésion interne. [260] C E - Caractéristiques de la
[252] :D schizophrénie.
:B Maintenant, hospitalisation à la B D - L’humeur maniaque est
Lamnésie lacunaire recouvre demande d’un tiers. Doit changeante. Impatient, survolté,
une période où les souvenirs comporter deux certificats le maniaque s’irrite à la moindre
nont pas été fixés (par exemple, médicaux. contrariété.
traumatisme crânien, épisode B-15 jours. [268]
confusionnel, séance C - Au contraire. :DE
délectrochoc). E - Peut être rédigé par tout - Dysmorphophobie: idée
[253] médecin thésé. prévalente avec certitude
:ABCD inébranlable (pas une véritable
Sans commentaire. [261] phobie).
[254] :B Crainte obsédante d’être laid,
:BC Dans 75% des cas, se révèle d’avoir le corps ou un organe
B C - Drogues psychédéliques entre 15 et 35 ans. disgracieux, voire rebutant.
(psychodysleptiques ou [262] - Chez l’adolescent (souvent
psychomimétiques) comme :ABDE avec structure obsessionnelle) et
mescaline, psylocybine. A - Les plus fréquents (tics chez le schizophrène (certains
D - Stupéfiant. paupières, tics buccofaciaux). auteurs réservent le terme à la
E - Groupe des stimulants. D - S’ils sont fréquents et schizophrénie).
[255] gênants. [269]
:B E - Hyperémotivité, instabilité :ABDE
Oubli d’une expérience psychomotrice, traits C - L’alcoolisme est une
douteuse ou pénible, oubli dune obsessionnels. complication fréquente dans les
tranche de vie, [263] troubles phobiques.
méconnaissance systématique :ABC
d’un évènement douloureux. L’action des neuroleptiques [270]
[256] - création d’un état :ACD
:AD d’indifférence psychomotrice A - Type chlorpromazine
B - Fréquentes entre 2 et 5 ans. - baisse d’agitation et (Lorgactil).
E - L’amnésie est totale. d’agressivité C - Type halopéridol (Holdol).
[257] - action médiatrice sur les D - Type sulpiride (Dogmotil®).
:AE psychoses B E - Sont des tranquillisants.
D - On ne peut parler d’énurésie - production d’effets [271]
que chez un enfant ayant un secondaires neurologiques et :A
âge mental supérieur à 4 ans, neurovégétatifs Forme marquée par rabsence de
un âge chronologique supérieur - action sous-corticale délire, l’importance des
12
symptômes déficitaires. [278] :BCD
Traitement: :E A - L’anorexie masculine
neuroleptiques incisifs B - L’arithmomanie (obsession représente un cas sur dix
(efficacité limitée). du calcul) : le sujet ne peut d’anorexie.
[272] s’empêcher de compter, de B - 5 à 10 % des décès selon les
:E vérifier. E - Histrionisme ou études.
B - Peur des endroits chéatralisme. Trait de c - L’aménorrhée peut être
découverts et des lieux publics. personnalité hystérique. primaire ou secondaire.
D - Peur des maladies. E - Au contraire,
E - La peur de rougir (ou [279] hyperinvestissement scolaire.
enentophobie) et la peur d’être :E [284]
observé en public sont des A - Déséquilibre psychique = :BcD
signes de psychopathie. A - Ne fait pas partie du
phobie sociale. E - Stupeur = état de syndrome confusionnel mais des
[273] suspension de toute activité étiologies du syndrome
:D motrice. Se voit lors d’un état confusion nel.
Spécifique de la schizophrénie, de stress [285]
désigne la discordance dans le émotionnel, la mélancolie, la :BCD
domaine de l’affectivité: confusion mentale, la catatonie. - Autres contre-indications:
émoussement de l’affectivité et [280] maladie de Basedow,
perte de l’élan vital. :ABDE insuffisance cardiaque et 1DM
[274] Le trouble autistique comprend récent,
:BE - altération qualitative des association IMAO.
L’indication majeure de la interactions sociales - L’épilepsie est une contre-
sismothérapie est la dépression - altération qualitative de la indication relative.
mélancolique; parfois les communication verbale et non [286]
manies et les délires aigus, verbale :BD
uniquement en cas d’échec du - restriction du champ des A - Schizophrénie.
traitement chimiothérapeutique. activités et des intérêts : D - Insomnie : constante.
[275] stéréotypies. [287]
:BC [281] :ABD
Les autres caractéristiques de :A A - Anxiolytique type carbamates.
la personnalité hystérique A - Les obsessions idéatives D - Comme la plupart des état
- comportement séducteur sont des idées que le patient confuso-oniriques.
inadapté juge morbides, et qui persistent E - Hallucinations visuelles
- labilité émotionnelle malgré ses efforts pour s’en terrifiantes.
- égocentrisme avec intolérance débarrasser.
à la frustration B - Le patient ne peut accepter [288]
- recherche d’approbations ou ses idées comme siennes. :ABC
d’éloges. c - Souffrance du patient vis-à- D - Evolution spontanée vers la
D E - Traits de personnalité vis de ses obsessions. guérison en 5-6 mois en
obsessionnelle. D - Dates imposées : délire moyenne.
[276] avec syndrome d’influence. E - L’indication majeure est la
:D E - Absence d’idées délirantes. mélancolie. Indication si
Sans commentaire. [282] résistance au traitement
[277] :ADE neuroleptique
:ABD A - En France, la première ou/et lithium.
C - Signe clinique de l’état cause de confusion mentale est [289]
maniaque. l’alcoolisme (intoxication aigue, : A B C E
E - Dans l’état dépressif, il peut delirium tremens, encéphalite - Surviennent en 6-12 heures :
exister un ralentissement cirrholique). Penser aussi aux douleurs abdominales, nausées,
psychomoteur avec diminution intoxications médicamenteuses. tremblements, parfois
des D - AEG, tachycardie, diarrhées.
capacités intellectuelles. Notion déshydratation et hyperthermie. - Maximum en 2-3 jours!
de reversibilité. [283] - Est traité par Nalaxone
13
(Norcan®). Les délires paranoïaques :AD
[290] chroniques sont le plus souvent A - Effet mydriatique
:E basés sur des interprétations. parasympathyquolylique des anti-
A - Diffluence = mode de A - Correspond à la PHC dépresseurs tricycliques.
pensée qui se développe dans (psychose hallucinatoire D - Par toxicité : prudence,
plusieurs directions. chronique). prudence...
B - Incohérence = manque de D - Ou paraphrénie. [5]
logique. :A
C - Absence = suspension [1] Q.C.M. difficile.
brutale et passagère de la :BC A - Est évident et intéressant
conscience. B - Est évident dans la 2ème d’autant plus si on possède un
D - Discordance = caractérise partie de l’énoncé. test antérieur, Il faut refaire le test
l’ensemble du syndrome - thème de ruine pour suivre l’évolution de la
schizophrénique. - fin du monde détérioration.
[291] - antécédent de syndrome C - Particulièrement énigmatique.
:AB dépressif sévère. E - Ne veut rien dire.
L’anorexie mentale comprend Peuvent évoquer une [6]
aussi mélancolie. :D
- perturbation de l’estime du C - Dans la 1ère partie de Q.C.M. vicieux.
poids corporel, de la taille ou l’énoncé. A - Ne veut rien dire ici.
des formes A savoir que chez les B - Bien sûr, mais soyons plus
- aménorrhée d’au moins trois personnes âgées, les précis.
cycles menstruels attendus. syndromes dépressifs C - Jeu de mots : mental et non
[292] masquent souvent un psychologique.
:BDE processus démentiel débutant E - Complètement à côté.
Les troubles du langage chez et comporte quelquefois une [7]
l’Alzheimer: manque du mot, désorientation temporo- :A
puis logorrhée, jorgonaphasie, spatiale. N’est affirmé que sur l’évolution
paraphasie, écholalie, jalilalie, [2] du syndrome, de l’âge, sans la
logodonie. :B notion de troubles sur plusieurs
A E - Créations linguistiques du Est ici l’examen qui a le moins années.
schizophrène. d’intérêt mais (C) ne se fait pas BCD - Eléments possibles.
[293] sans signes neurologiques. [8]
:AB Q.C.M. difficile. :C
Le thème du délire est l’histoire [3] Ne se discute pas. Il faut:
centrale autour de laquelle il :CE - instaurer un traitement
s’organise. A - N’a pas d’intérêt et d’autant - calmer l’angoisse
D - Les paramnésies : altération que les benzodiazépines sont - surveiller la grossesse.
du souvenir avec interaction du confusogènes
passé et du présent, du réel B - Est avantageusement [9]
et de l’imaginaire. remplacé par (E) chez les :C
E - Hallucinose : perception sujets âgés. On emploiera de préférence le
sans objet d’ordre L’autre problème des Largactil®. La grossesse est
neurologique. benzodiazépines chez les gens supérieure à 3 mois donc n’est
[294] âgés en est leur propriété plus une contre-indication.
:ABCD myorel exante [10]
La discordance appartient à la myorelaxante qui les gène :ACDE
schizophrénie. beaucoup. Sans commentaire.
[295] C - Permet de lever la [11]
:BCD composante dépressive et :C
A - Signe de confusion mentale. améliore le tableau de toute On retrouve
E - Rituels de vérifications dans façon. - les rituels
l’obsession (= compulsion). E - Permet de diminuer les - les obsersions
[296] troubles du comportement. - le sentiment de morbidité.
:BCE [4] A - Eliminer par absence d’objet
14
phobogène et conduite :E intense.
contraphobique. Il faut également le savoir! [26]
B - Aucun élément délirant. [20] :D
DE - Rien à voir. :BD Cela ne préjuge en rien de la
[12] Mais (B) n’est qu’un traitement structure sous-jacente.
:E d’appoint qui permet de [27]
Q.C.M. difficile. soulager l’angoisse de manière :C
CD - Sont vrais mais le ponctuelle. Comme toutes les
symptôme caractéristique en D - Ont fait preuve d’efficacité benzodiazépines avec risque de
est le rituel. car le syndrome dépressif est sevrage à l’arrêt.
[13] souvent contemporain et la
:CE symptomatologie névrotique. [28]
C - Décrit dans la névrose [21] :D
obsessionnelle soulagée par le :ABCD Ne veut rien dire. La prescription
rituel. A - Fait partie du syndrome d’un anxiolytique n’oriente aucun
E - Dans toute névrose. dissociatif. diagnostic.
[14] B - Evident. C - Fait partie du processus
:B C - Une voix répète sa lecture’. dépressif.
‘Initialement” permet de cocher D - Idem que (C). B - Elément réactionnel.
cet item. E - Non, il y a ici des impulsions E - Syndrome dépressif.
ACD - Seront possibles ensuite, clastiques. [29]
dans un second temps. [22] :D
B - Permet la mise en place :D Question de bon sens.
d’un traitement. C’est la définition. On retrouve A - Ne veut rien dire.
[15] associé le commentaire de la [30]
:C pensée et des actes. :D
Seul traitement ayant fait [23] A - Peut être envisagé après (D)
preuve d’une efficacité :C en fonction du risque.
immédiate. Devant le tableau décrit et la B - On ne connait pas les doses
Car un syndrome dépressif est persistance de celui-ci à 8 mois. prescrites.
souvent contemporain, majorant [24] C - Pourrait être coché mais un
les syndromes névrotiques. :BC soutien psychiatrique est
[16] L’association d’un nécessaire vu le geste.
:A neuroleptique sédatif et d’un E - Semble exagéré. A peser en
Névrose devant anxiété et anti-délirant à dose majeure, le fonction du risque et de la
l’irritation obsessionnelle plus souvent en parentéral patiente.
- rituels (intramusculaire) est ici d’une [31]
- doute permanent. bonne indication. :DE
B - Pas d’objet phobogène. Le syndrome dépressif décrit Ces deux syndromes sont
C - Pas de trouble du contact ni dans rénoncé diminuera avec souvent liés l’un à l’autre. Ici, on
de délire même à minima. les symptômes délirants et n’est retrouve
DE - Sans objet. pas l’indication - écho de la pensée
[17] d’antidépresseurs qui risquent - commentaires idéiques
:C au départ de réactiver le délire. - pensées et actes imposes.
Mais l’évolution est très [25] B - Non, car l’onirisme -dans un
différente et à l’âge du patient - :BCDE autre contexte- est constitué
44 ans- il n’existe aucun signe B - Les plages de rémission d’hallucinations sensorielles
de la lignée schizophrénique. seront de plus en plus courtes. souvent visuelles.
Mais il faut toujours y penser C - Bien sûr, puisque c’est une [32]
chez le sujet jeune. maladie chronique évoluant par :E
phase donc, (E). Le tableau est typique:
[18] D - Très fréquente chez les - Terrain : femme de 45 ans,
:CD schizophrènes, lors d’épisode récemment emménagée
II faut le savoir! délirant ou d’angoisse - Hallucinations auditives
[19] psychotique - Syndrome d’influence et
15
automatisme mental. obsessionnels (compulsion). du cours de la pensée.
Seul (A) peut être discuté mais C - Non. [45]
le tableau hallucinatoire D - C’est un autre problème. :B
l’élimine. [39] Neuroleptiques sédatifs.
[33] :AB [46]
:CD A - Bien sûr. :ABD
A - Concerne le placement B - Le déplacement sur le corps E - Non, car ce ne sont pas des
d’office ainsi que (E). du conflit inconscient. thèmes de persécutions, ‘ils mont
B - Tout docteur ou médecin E - Concerne les personnes condamné” est une culpabilité
peut le rédiger s’il est extérieur non névrosées. délirante.
à l’hôpital de placement, .et non [40] [47]
parent jusqu’au 2ème degré :CD :BCDE
avec le demandeur et le B - Est de peu d’intérêt ici. B - En fait classiquement partie.
directeur de l’établissement. D - Entretien d’inspiration E - ‘Asthénie vitale’.
[34] analytique, voire psychanalyse. [48]
:B C - Permet de diminuer les :C
E - Est le seul discutable car il tensions si elles existent, il ne La sévérité du tableau dépressif
existe toujours une tonalité faut pas oublier “la belle avec la note délirante et les
dépressive mais “doses indifférence”. antécédents permettent le
réduites” [41] diagnostic de mélancolie.
l’élimine. :ACE [49]
D - Pas dans l’immédiat. Peuvent être discuté. :BC
[35] A - On retrouve l’exaltation de Si (B) n’est pas souhaité par le
:B l’humeur avec excitation. patient, il faut recourir à (C) vu le
Neuroleptique retard incisif avec Le délire, syndrome d’influence- risque suicidaire majeur.
peu d’effet sédlatif. transformation corporelle, peut [50]
A - Sans objet. s’intégrer à une manie :B
DE - Uniquement si persiste délirante. Les antidépresseurs tricycliques
une tonalité dépressive. C - Bien évidemment, c’est ici le sont évidemment indispensables
diagnostic. ici. Les neuroleptiques sédatifs
[36] E - Certaines toxiques, permettront de calmer l’angoisse
:B hallucinogènes en particulier, et de diminuer le risque de levée
C’est la classique astasie- peuvent donner ce tableau. d’inbibition anxieuse.
abasie, on retrouve B - Ne sera pas discuté dans [51]
- une personnalité hystérique l’immédiat mais suivant :BDE
- aucune atteinte lésionnelle l’évolution. (C est discutable).
objectivable (définition de la [42] B - Pendant 6 à 12 mois en
conversion) :A diminuant les dose après 6 mois
- le facteur déclenchant. E - Bien sûr on peut avoir: de traitement.
E - Non, car il y a ici des - une bouffée délirante DE - Sont évidents.
troubles, ce qui n’existe pas polymorphe ex abrupto [52]
dans l’hypocondrie. - une évolution :AC
[37] schyzophrénique A - Troubles de la mémoire
:CD - une évolution dysthynique. rencontrés ici - Agnosie.
C - Fait partie de la personnalité [43] C - Apraxie - incontinence.
hystérique. :AB [53]
D - Sont des troubles des Evident. :C
caractères crise de nerf’ A - Ne peut être évoqué à
retrouvée souvent chez les [44] l’énoncé et (B) non plus.
hystériques. :AD D - On ne retrouve pas ici de
[38] On ne retrouve pas syndrome dépressif quoiqu’il soit
:AE d’automatisme mental ici mais, surement présent.
Troubles fréquents dans cette un syndrome d’influence. Les E - L’âge de la patiente l’élimine.
pathologie. propos désordonnés, ici on retrouve la célèbre apraxo-
B - Concerne surtout les incohérents signent les troubles
16
agnosie de (C), l’âge est un Personnalité paranoïaque, on y - sentiment de toute puissance
argument supplémentaire. ajoute la rigidité et la fausseté - logorrhée - coq à l’âne.
du jugement. Les antécédents de syndromes
[54] [60] dépressifs graves font évoquer
:AC :B une maladie maniacodépressive
A - Objectivera la détérioration. E - Il faut le savoir. bipolaire.
C - Montre une atrophie [61] [70]
corticale pariéto temporale avec : B C D :BD
dilatation ventriculaire. A - Est faux, les neuroleptiques Le plus souvent en association
D - N’est intéressant qu’avec atteignent difficilement ce type (Haldol®, Nozinan®) à forte dose
des arguments cliniques en de délire. et en parentéral (faute de mieux).
faveur d’une hypertension B.C. - Sont vrais. [71]
intracrânienne à pression [62] :C
normale. :C C’est une faute de ne pas le faire.
E - Idem pour la démence Sans commentaire. La sauvegarde prend acte
arthériopathique (pas immédiatement et permet de
d’argument clinique). [63] préserver les biens du patient.
[55] :BE Valable 2 mois, renouvelable 6
:D A - II manque agitation et sueur. mois.
Q.C.M. difficile. B - Le tableau l’évoque: [72]
Il faut hospitaliser cette patiente douleurs musculaires, crampes, :AD
en milieu médico psychiatrique diarrhée. A - “Tout est foutu”; les idées de
donc (A) est faux. D - Non, car somnolence, mort font partie de la plupart des
E - Sera mis en place, mais donc... états dépressifs.
uniquement en attendant le E - Bien sûr, d’autant plus B - Existe souvent: insomnie
jugement de tutelle. qu’existe un souffle systolique matinale mais n’est pas décrite
[56] et un foie augmente de volume. dans l’énoncé.
:E [64] C - Ne fait pas partie intégrante
Aucun médicament n’est :DE du syndrome dépressif.
efficace. ABC - La dépendance est D - Bien sûr : un des points
E - Permet une légère psychique. cardinaux du syndrome.
résocialisation. DE - Donnent un syndrome de
[57] sevrage à l’arrêt brutal. [73]
:AD [65] :ABC
A - Evident, c’est un des :BCDE A - Evident “l’importance’.
caractères du délire BC - Permettent d’obtenir une B - Est un des éléments de la
paranoïaque. bonne sédation et de diminuer mélancolie.
BC - Faux. les symptômes du manque. C - Surtout délirante.
D - Evident, interprétation D - Dans le sevrage, en dehors D - Existe dans toute dépression.
délirante. de l’urgence. [74]
E - Non, c’est ici un délire E - Diminue les crampes du :D
d’interprétation. sevrage. Evident, vu le grand risque
[58] [66] suicidaire.
:CDE :A [75]
A - Le propre de la Evident. :AD
schizophrénie. [67] Q.C.M. difficile car rénoncé ne
B - Est possible, mais ce n’est :AC permet aucune conclusion.
pas un risque important (en C’est la loi. [76]
fréquence), plutôt (C) (acte [68] :BE
hétéro- :D Le lithium n’est pas curatif de la
agressif). [69] mélancolie. Les sismothérapies
D - On a, en général, une :C agissent plus vite que les
certaine cicatrisation du délire. On retrouve ici antidépresseurs tricycliques et
[59] - exaltation de l’humeur peuvent être employés en
:CDE - excitation psychomotrice association.
17
Les antidépresseurs tricycliques doses majeures en dehors des Q.C.M. difficile dans le sens où la
en perfusion sont employés à contre-indication par voie personnalité peut être dissociée
dose progressive sur 34 jours parentérale. de la névrose.
en tenant compte des contre- E - Est un piège : neuroleptique [89]
indications. sédatif. :A
[77] D - Ne suffit pas devant un tel Rituels affirmant le diagnostic.
:CE tableau. B - Non liées aux rituels.
Evident. [85] C - Pas d’objet phobogène.
[78] :ABCE D - Pas de signe dépressif.
:A A - Toujours possible dans [90]
Le syndrome confusionnel ne cette pathologie. Il faut de plus :A
fait pas parité de raccès savoir que les anti-dépresseurs Seuls médicaments
maniaque. tricycliques (surtout les (antidépresseur tricyclique) ayant
E - Etait possible, mais il existe désinhibiteurs) peuvent fait preuve d’efficacité dans cette
une perplexité. provoquer des activations pathologie
[79] délirantes. B - Les anxiolytiques sont
:A B - Les antidépresseurs décevants.
A - En particulier le sevrage des tricycliques sont confusogènes.
barbituriques. C - Par le syndrome d’inversion [91]
B - Eliminer sur la durée : 36 de l’humeur (à surveiller). :CD
heures. D - Non. C - L’amélioration est quelquefois
D.E. - Donnent des signes E - Par levée de l’inhibition possible, avec les thérapeutiques
neurologiques absents ici. anxieuse, ce qui oblige à la D - Bien sûr, mais n’est-elle pas
[80] prescription de neuroleptiques déjà structurée?
:AD sédatif Q.C.M. difficile car (A) est
D - Est faux. On prescrira soit en association avec les toujours possible.
une réintroduction des antidépresseurs tricycliques. [92]
barbituriques puis un sevrage [86] :C
très progressif, soit des :BC On peut hésiter avec (D) mais ici,
neuroleptiques, voire de A - Les IMAC ne peuvent pas il y a prévalence des troubles
lEquanil®, en cas de suspicion être associés à un thymiques et la
de délirium tremens. antidépresseur tricycliques (cf: symptomatologie est celle dun
[81] règle de accès maniaque vus également
:D prescription). les antécédents.
Ainsi qu’une augmentation des C - De plus en plus envisagé [93]
gamma GT et des perturbations même en association avec les :D
des paramètres hépatiques. anti-dépresseurs tricycliques. Vus les antécédents familiaux, vu
[82] C - méthode à l’avantage de la raccès maniaque inaugural.
:C rapidité d’efficacité. [94]
On retrouve en effet: [87] :D
- tristesse apparente, insomnie :BE Neuroleptiques sédatifsn, soit en
- inhibition psychomotrice A - Il n’y en a pas ici. monothérapie, soit en bithérapie,
- thème d’incurabilité, de B - C’est une contrainte si il existe une symptomatologie
culpabilité délirante chez une intellectuelle : pensée magique délirante associée.
femme de 52 ans. qui soulage l’angoisse. Le traitement à forte dose au
Le tableau est typique. C - Non décrit dans départ sera administré suivant la
l’observation. clinique pendant 3 mois.
[83] D - Dans ces antécédents mais [95]
:D pas actuellement. :BE
Bien sûr, c’est une urgence E - Acte qui soulage une B - Est demandée par le
psychiatrique qui impose contrainte intérieure “besoin de médecin.
l’hospitalisation. remonter voir si la porte est C - Procédure longue pour les
[84] fermée”. maladies au long cours
:AC [88] (démence).
Antidépresseur tricyclique à :C D-
18
E - Un peu de bon sens! tel tableau. seul).
[96] D - Pas seules. E - N’a aucun intérêt ici.
:B E - Pas assez précis,
Deux accès maniaques en 2 uniquement associé au [107]
ans: indication de litothérapie. neuroleptique. :BCD
C - C’est une contre-indication. [101] B.C. - Car se sont des
E - Ne veut rien dire. :ABcDE neuroleptiques retards qui
[97] A - Le plus souvent: 78 % des permettent:
:AD cas, mais tout est possible. - de diminuer les doses cumulées
D - Est évident puisqu’il existe [102] - une vie plus facile
un délire, une désorientation :A - meilleure observance du
temporo-spatiale. seul A est vrai dans la liste traitement
A - Car on retrouve des thèmes proposée ; dautres facteurs tels - facilitation de la surveillance.
mélancoliques délirants - pertes que antécédents psychiatriques E - Agit surtout sur l’anxiété donc
d’objets.... familiaux ou personnels se peu d’intérêt ici.
B - Aucun élément ne peut dégagent de certaines études. A - N’est pas un neuroleptique
permettre ce diagnostic. Q.c.M. difficile. mais un antidépresseur
C - Il nexiste pas d’exhaltation [103] tricyclique.
de l’humeur. :E [108]
E - Rien à voir: dépression On retrouve en effet: :A
réactionnelle du 5ème jour du - râge de début des troubles On retrouve une
post-partum sans mesure ici. (environ 35 ans) (48-15) symptomatologie obsessionnelle
[98] - femme célibataire - doute permanent
:CD intellectuelle - compulsions
Il faut un transfert en milieu - syndrome d’influence - rituels.
spécialisé si la malade est - hallucination visuelle et B - Pas d’objet phobogène.
d’accord, (D) est possible. P.S. olfactive C - Evolution non déficitaire, pas
- Attention au risque de suicide - thème persécutif. d’élément schyzophrénique.
et d’infanticide. Pour les autres propositions, on D - Pas de symptômes
[99] notera certes l’aggravation des dépressifs.
:CD symptômes après le deuil, E - Idiot!
A - Hors de question : risque mais leur début est très [109]
d’infanticide. antérieur. :C
B - Il faut éviter de rompre les [104] Le diagnostic différentiel à
relations mère-enfant. :BDE évoquer à 18 ans mais ici
C - Bonne solution (cf: unité B - Syndrome d’influence. - pas de symptômes de la lignée
conjointe d’hospitalisation mère-D - Evidente. schyzophrénique
enfant). E - Evidente. - l’évolution va à l’encontre.
D - Pourquoi pas, si l’état de AC - Sans objet. [110]
l’enfant ne justifie pas son [105] :CD
hospitalisation. :C Pas de commentaire - réviser les
E - Hors de question En effet, le délire n’est pas éléments psychologiques des
interprétatif donc (D) éliminé. névroses.
[100] AE - S’élimine évidemment. [111]
:Ac B - Il ny a pas de syndrome :E
A - La sismothérapie, avec en dépressif intense. Par définition (à retenir).
général un support [106] [112]
chimiothérapique permet une :C :D
résolution A défaut d’autre réponse Seuls psychotropes ayant fait
rapide des symptômes. possible (Q.C.M. simple). preuve de leur efficacité dans ce
A retenir que les sismothérapies En fait, l’idéal était l’association type de pathologie. Les bêta-
sont à nouveaux reconsidérées d’un antidépresseur tricyclique sont employés dans les fonds
à raison. et d’un neuroleptique anxieux.
B - Non. hallucinolytique (type Haldol®). [113]
c - Bien sûr, évident devant un Le (B) est peu efficace (jamais :D
19
Evident. d’aggravation intramusculaire)
Situation phobogène : des rituels. - la surveillance médicale.
agoraphobie/claustrophobie. D - Ont montre leur efficacité [125]
Objet contraphobique : le mari. dans ces pathologies en :BCE
Absence d’autre trouble. particulier en diminuant la Il faut avoir l’arrière-pensée de la
[114] tonalité litothérapie donc
:ABDE dépressive souvent associée ou - examen clinique complet
Q.C.M. difficile. sous-jacente. - ionogramme (Na+IK+)
En fait B.D. font le diagnostic. [121] glycémie, réaction
A - Est important à éliminer et :AC immunologique de grossesse
explorer. A - Est d’inspiration - NFS, créatinine
E - Elimine le syndrome comportementaliste et n’agit - T3 T4 TSH - ECG - EEG.
dépressif. que sur le symptôme et non sur [126]
la structure. :CDE
[115] C - Efficace mais long et doit C - C’est le cas sans doute ici.
:CDE émaner d’une demande du D - Syndrome d’inversion de
D - Thérapie de patient. l’humeur.
déconditionnement B - Dans l’hystérie. E - Par inversion mélancolique.
(désensibilisation). DE - Concerne les psychoses le Il faut admettre que tout accès
c - Efficace dans les névroses plus souvent. maniaque s’intègre dans une
phobiques mais plus long. [122] psychose maniaco dépressive ou
E- Démontrée. :B bipolaire.
[116] C’est typique [127]
:AE - antécédents :DE
B - Est bien sûr faux : 2-3 - symptomatologie. Ce sont les deux
séances par semaine de Il s’intègre certainement dans thymorégulateurs qui font preuve
manière régulière. une psychose maniaco d’efficacité, chacun dans des
C - Le transfert est analysé par dépressive. La réponse (C) ne indications précises.
principe. peut être ABC - Ne sont en aucun cas
D - Non, efficacité sur la retenue, il n’y a aucun prophylactiques.
structure. symptôme de cette lignée. [128]
[117] :B
:C [123] On demande une mesure de
C’est le type même du rituel :AC protection donc cela élimine (A)
compulsif qui permet, par C’est la loi du 30juin 1838 et (E).
définition, de soulager une Il faut: CD - Découlent d’un jugement et
tension intérieure. - une demande écrite par ne sont pas immédiat. Donc
[118] l’entourage B - Est valable 2 mois,
:D - un certificat médical de renouvelable 6 mois. Demandée
B - Fait partie du délire placement demande par un en urgence, elle prend acte
paranoïaque sans objet ici. docteur en médecine extérieur immédiatement.
C - sans objet. famille [129]
[119] (jusqu’au 2ème degré) Cl à :E
:D l’hôpital de placement. On retrouve
Evident d’après la clinique, - une pièce d’identité du patient. - situation Phobogène
seule (B) peut se discuter mais: [124] (agoraphobie, claustrophobie)
1 - Rare :E - objet contraphobique: mari
2 - Age supérieur à 35 ans Utilisé per os si possible, en - personnalité névrotique.
3 - Aucun élément de la lignée général, on a recours à la voie Les autres propositions sont sans
schyzophrénique. intramusculaire. objet.
[120] Neuroleptique sédatifs, majeur [130]
:CD (Nozinan® ou Tercian®) à forte : B D
C - Permet de diminuer les dose, souvent associé. Font partie des conduites
phénomènes d’anxiété donc Ne pas oublier: contraphobiques et sont donc
enraye les processus - les correcteurs (ponalide spécifiques.
20
Le reste, A.C.E., n’a rien de Par les rites de lavage, souci de surtout (E) qui est efficace.
spécifique. propreté (ménage). [143]
D - Est éliminé par la présence :ABE
[131] de rituels et l’absence de C - Pas de diagnostic.
:BCDE comportement contraphobique. D - Pas pour le placement
B - Utilisé par certains avec des A noter la fréquence des volontaire mais pour le placement
résultats plus ou moins bons. décompensations d’office.
C - Bien sûr. mélancoliques chez les A - Le médecin ne doit pas être
DE - Font partie des thérapies obsessionnels. apparenté (jusqu’au 2ème degré)
comportementales. Il faut savoir [138] au demandeur du placement
que la thérapie non chimique :CD volontaire et au directeur de
la plus efficace est (E). A - N’est pas curateur des l’hôpital.
[132] mélancolies. Un certificat peut être fait par tout
:AD BE - Sans objet. docteur en médecine, donc (B).
A - Ont prouvé leur efficacité au C - C’est ci une indication E - Par définition.
long cours d’autant que toute - forme majeure, anxieuse [144]
tonalité dépressive aggrave les - chez une personne âgée. :C
névroses phobiques. Elle permet l’amélioration L’épisode actuel est un accès
D - Bien sûr, permettant de rapide. maniaque typique.
diminuer les phénomènes D - En dehors des contre- D’autre part, il existe
anxieux. indications, doit être associé à - des antécédents personnels
[133] C. d’accès maniaque
:ABC - des antécédents familiaux de
Par définition et principe. [139] syndromes dépressifs graves
D - Non, elle vise à être un :C On peut donc affirmer la P.M.D.
traitement étiologique. C’est typique, on retrouve [145]
E - Bien sûr que non - agitation, exaltation thymique :BE
[134] - demi des troubles B - Traitement de l’accès à doses
:E - logorrhée, tachypsuchie majeures, souvent deux
C’est évident. - jeux de mots, jovialité, neuroleptiques associés.
Syndrome dépressif majeur familiarité E - C’est un traitement curatif et
avec idée d’incurabilité - dépenses d’argent, accès de prophylactique de l’accès
survenant chez une toute puissance maniaque.
personnalité - augmentation de la libido. [146]
obsessionnelle. [140] :CD
A - Pas d’objet (à noter que es :AE A - Est discutable, il est souvent
B.D.P. chez les gens âgés Cf: réponse antérieure. pratiqué mais il n’est pas exigé
existent mais sont rares). [141] chez les gens jeunes, donc...
C - Non, syndrome dépressif ici : A CD - Bien sûr.
intense et avec idées délirantes. Q.C.M. difficile car en fait: Manquent les
D - Sans objet: pas de A - Présente une moria - la réaction immunologique de
syndrome confusionnel. (niaiserie avec apathie). grossesse
[135] Il n’y a pas de syntonie et il - le bilan cardiaque
:A existe un syndrome déficitaire - NFS - ionogramme sanguin.
C’est la peur des maladies que et neurologique associé.
l’on rencontre surtout dans les C - Ne donne pas de tableau [147]
névroses phobiques ou maniaque mais plutôt dépressif. :C
obsessionnelle. BD - Donnent des agitations En fait, 0,6 à 1 mEg/I.
[136] mais avec des signes [148]
:C démentiels. :D
A.B. - Non, car ici il y a acte. C’est donc par élimination qu’il La dose toxique est donc très
D - Est certainement à l’origine faut procéder ici. proche de la fourchette
de (C). [142] prophylactique.
[137] :DE [149]
:C En association possible, c’est :C
21
La lithothérapie est contre- psychopathique. B - C’est la base du traitement.
indiquée dans la grossesse, [157] C - Surtout des entretiens.
surtout dans les 3 premiers :C E - C’est utile au malade et à sa
mois donc il faut interrompre le Les rituels sont des famille.
lithium avec une couverture mécanismes de défense du Moi [164]
contraceptive de 3 mois, s’il qui permettent de diminuer la :B
existe un désir de grossesse. tension anxieuse. C’est une description classique
[150] La décompensation -en général - protraction de la langue
:D dépression- survient quand les - plafonnement du regard
La sémiologie nous donne (A) rituels deviennent inopérant. - contracture et rotation du cou
ou (D), le reste est une notion [158] chez une personne sous
de durée. :D neuroleptiques (Haldol®) à faible
Il existe un fléchissement Nous rappellerons que la dose.
scolaire depuis 1 an et demi, névrose obsessionnelle est la
donc c’est au delà de la bouffée névrose qui a le plus mauvais [165]
délirante polymorphe. pronostic. :D
[151] Les symptômes deviennent Bien sûr.
:AB permanents et les rituels de Effet secondaire extrapyramidal
A - Est évident, délire plus en plus complexes et de I’HaldoI® (neuroleptiques
paranoïde, mécanisme et inopérants. incisifs). C’est très fréquent.
thème multiples. Il est à noter une forme torpide [166]
B - Baisse du rendement chez le sujet jeune, qui est une :C
scolaire, repli sur soi (autisme), forme maligne. L’effet est quasi immédiat. Le
refus d’activité. [159] Ponalide® pourra se prescrire ici
D - Non, car on ne note ni :AC per os, voire en intraveineuse.
exaltation, ni dépression vraies. A - Déclaration ‘qu’il est [167]
[152] venu...’. :E
:C C - Bizarrerie. La réassurance diminue
Association anti-délirants et E - On ne peut pas affirmer l’angoisse qui majore les
sédatifs (car anxiolytiques). l’hallucination ici. symptômes, mais elle est moins
[153] [160] efficace que le Ponalide®.
:B :C [168]
Pour mettre en place le En fait, on peut hésiter avec :BE
traitement. (B), mais ici, c’est le délire qui C - Est discutable, fréquent mais
[154] prévaut et non pas les autres non classique.
:B pôles. A - Est éliminé sur la Rappelons que les
En effet, sont décrits: durée (8 mois). benzodiazépines sont
- des conduites compulsives [161] - anxiolytiques
- des rituels :BCD - hypnotiques
- une personnalité A - Ne peut pas être coché. - anticonvulsivantes
obsessionnelle. L’évolution déficitaire est - amnésiantes
Qui associent constante (C). - myorelaxantes.
- sérieux B - Est possible en particulier [169]
- scrupulosité dans certaines formes :BDE
- économie (avarice) dysthymiques de bon pronostic. A - Non, aménorrhée secondaire.
- doute permanent. D - C’est, hélas ! le cas le plus B - Bien sûr: anorexie mentale ici.
[155] fréquent. C - Non, le corps est perçu
:B [162] comme maigre, l’image n’est pas
Stade dit ‘sadique anal”. :CD perturbée, c’est la conscience de
C - Permet de suivre l’évolution la morbidité qui est perturbée.
[156] de la détérioration. D - Elle existe dans les anorexies
:AC D - Est intéressant sur un plan mentales.
B - Personnalité paranoïaque. diagnostic. E - Toujours présente, avant
D - Personnalité hystérique. [163] l’anorexie et persistante après.
E - Personnalité :BCE [170]
22
:D [178] L’étiologie vasculaire est
Evident. :B évoquée en dernier.
[171] Tout le problème est là, il faut [183]
:D savoir que de toute façon, tout :ABD
C’est évident. processus démentiel au début A - Est vrai, hypothèse
[172] est amélioré par les expérimentale.
:E antidépresseurs car comportent B - Est vrai, 8,8% selon certaines
C’est actuellement le seul souvent des éléments séries.
moyen thérapeutique qui fait dépressifs. C - Ce n’est pas une spongiose,
preuve de résultat. [179] on retrouve
De toute façon, devant la :BCE - dégénérescence neuro-fibrillaire
A - Bien sûr que non : par
gravité du tableau ici, il faut une - plaques séniles
hospitalisation. définition, la confusion est un - dégénérescence granulo-
[173] phénomène aigu. vacuolaire.
:C B - Bien sûr. D - Oui.
C’est évident. C - Bien sûr. E - Est faux.
E - Oui, fréquemment associé : [184]
[174] syndrome confuso-onirique. :ACDE
:ADE [180] A - Oui, l’apraxie ferait partie de
A - Bien sûr, il existe ici une :DE ce syndrome démentiel.
D.T.S. avec obnubilation, un A - Existe dans le syndrome de B - Bien sûr que non.
syndrome hallucinatoire qui fait Korsakoif et dans la démence. C - Oui, syndrome aphasique.
souvent partie du syndrome B - Ni dans l’une, ni dans E - Oui, c’est un gros problème.
confuso onirique, donc (D). l’autre. [185]
E - La psychose hallucinatoire C - Non, ni dans l’une, ni dans :ABC
ne peut pas être éliminée. l’autre. A - Evident : il faut lire le texte.
Une psychopharmacose ou une D - Dans un cas de démence, B - Evident : imposition d’acte.
ivresse aiguê pouvant donner se souvenir du syndrome D - 7??.
de tels tableaux de manière aphaso-apraxo, agnosique. E - Non.
aiguê. E - Bien sûr, dans la démence [186]
[175] [181] :D
:ACD :BCDE Il est difficile de répondre sans
B.E. - Concerne le placement A - Non, il n’existe pas d’image l’âge de la patiente, vu que les
d’office. au scanner. seuls éléments sont regroupés
[176] B - Dilatation ventriculaire avec dans le délire.
:B atrophie pariéto-temporale. B.E. - Non, il n’existe pas
Devant le terrain: forrain vivant C - Bien sûr. d’éléments dysthymiques.
avec des poêles. D - Bien sûr. [187]
Le tableau : syndrome confuso- E - Images lacunaires multiples. :D
onirique avec hallucinations et Il ne faut le savoir.
céphalées. [182] Ce n’est pas toujours le cas, mais
Le chien : mort (le CO est plus :ACD souvent.
lourd que l’air) ; mort dans ses A - Est vrai. (à rechercher: le 33 [188]
vomissements (le C.O. est de la rue Ledru-Rolin). :C
émétisant). B - Non, l’étiologie en est C’est évident.
[177] connue (origine virale). En général, neuroleptique
:CE C - Oui, origine cardiaque d’action prolongée par la suite.
L’alcoolémie élevée ne montre gauche: micro-embolies [189]
qu’une prise récente d’alcool multiples et répétées. :BCD
donc, en aucun cas, un D - Oui, (cf: cours). Sont tous les trois possibles.
alcoolisme chronique. E - Non, toujours penser aux Piportil® et Haldol®, en forme
Seule la concordante “démences curables” retard ont souvent la préférence.
augmentation des gammaGT et - hypertension à pression
du VGM permettra une forte normale [190]
suspicion d’alcoolisme. - hématomes sous duraux... :C
23
Description typique bizarrerie qui existe entre les névrotique: c’est la période de
- délire paranoïaque, “crises. latence.
mécanisme : interprétatif, thème C - Est éliminé sur la durée : 3 [208]
: jalousie. rechutes en 3 ans. Bizarrerie et :D
C’est un délire passionnel en désinvestissement (retrait). Devant le tableau et lâge.
secteur. [209]
- personnalité paranoïaque [200] :A
rigide, autoritaire.... :ABD Evident, on demande dans les 48
[191] Q.C.M. difficile. premières heures.
:ABCD B.D. - Ne posent pas de [210]
Cf: Q.CM. précédent. problème. :A
B - Est discutable, il ne C - Est vrai : anxiété QCM difficile car A.B.E. sont
caractérise pas le diagnostic psychotique. utiles.
mais en fait souvent partie. E - Est souvent présent. Mais, on recherche toujours,
[192] Mais (C) et (E) ne sont pas les guidé par la clinique, un
:DE plus caractéristiques. processus tumoral.
Avec la rigidité, la fausseté du [201]
jugement, sont les traits de la :D [211]
personnalité paranoïaque. C’est le seul item satisfaisant. :C
[193] Récurrence familiale de A.B.D - Ne servent à rien dans
:B certaines formes de rimmédiat. II faut hospitaliser (
Evident, peu efficace. schizophrénie. donc C, si refus) et demander
[194] [202] une sauvegarde de justice.
:CDE :D E - Sans objet.
E - Est évident. C’est un test de personnalité [212]
CD - Sont des critères de dit, test projectif: utile au :B
dangerosité classiques. diagnostic. C’est évident
[195] B - Est utile lors d’un premier [213]
:CE accès pour le diagnostic :C
B - Ce n’est pas à proprement différentiel avec les Sans commentaire.
dire un délire de persécution psychopharmacoses. [214]
mais bien plutôt une auto [203] :AB
accusation délirante” donc (C). :C D - Sera peut-être à envisager
D - Bien sûr que non, c’est une C’est hélas le cas le plus par la suite.
anorexie.. fréquent. A - Peut de nouveau être
E - Oui, état stuporeux. [204] envisagé de première intention.
[196] :C [215]
:E Nosophobie typique ici : de plus :D
Typique et classique. en plus fréquente de nos jours. Devant:
[197] B - Non, car il ne dit pas j’ai le - un syndrome mélancolique
:A SIDA...’. - des antécédents de mélancolie.
Il faut évoquer donc une P.M.D. [205] [216]
et rechercher des accès :D :AC
maniaques. C’est très à la mode. En effet, chez cette patiente (A)
[198] La description est typique ici. est évident. Mais, la personnalité
:C [206] sous-jacente de type hystérique
L’alternative était :A doit faire évoquer (C).
antidépresseur en perfusion C’est la moins mauvaise des [217]
mais cela n’est pas propose ici. solutions proposées, mais ce :ABD
[199] n’est pas la meilleure A - C’est quelquefois le cas sur
:D actuellement. de telles structures de
En effet: [207] personnalité.
A.E. - Sont évidemment :A [218]
éliminés. C - Non, 16 ans : trop jeune :C
B - Est éliminé devant la pour une structuration Evident:
24
- spasmophilie dinfluence/automatisme mental, [235]
- douleurs pelviennes sans d’hallucinations, de délire de :A
origine organique persécution après la prise de C’est évident. Ils sont en général
- intolérance à la frustration LSD signent le diagnostic. peu efficaces.
- personnalité immature. [227] [236]
[219] :ABD :C
:ACE Evident, tout est dans le texte. On peut hésiter avec (E) mais,
C’est évident: [228] dans la paranoïa, il convient
- le syndrome dépressif existe :ACDE d’être prudent... risque de
donc (C) et(E). Il faut le savoir. L’éther donne persécution....
A - Est utile chez de telles des états comateux. [237]
personnes. [229] :BC
:AD Le tableau est celui d’attaque de
[220] C - Sert pour les sevrages aux panique (crise d’angoisse aigué),
:D opiacés agoraphobie.
On retrouve E - Sert pour les overdoses aux ADE- Sans objet.
- une D.T.S. opiacés. [238]
- un onirisme à thème :DE
professionnel. [230] A - Non, ce sont ici des phobies
Avec le faciès érytrosique. :AC typiques, sans notion d’aucun
Après une opération Q.C.M. difficile car (B) à déjà trait obsessionnel.
chirurgicale (donc un sevrage) été décrit. B.C. - Sans objet.
et des signes cliniques [231] D - Evident : névrose non
(température, tremblements) :AC structurée.
donc, sûrement : délirium Au long cours. E - Sur l’agoraphobie etla phobie
trémens. A - Evident. de la foule, les conduites
[221] C - Evident. d’évitement, les objets
:BCDE B - N’est pas au long cours. contraphobiques
Evident. E - Non, à court terme : (accompagnant), l’anxiété
[222] uniquement pour les opiacés. anticipatoire.
:D [232]
(Cf: question [220]). :C [239]
[223] Tableau typique mais il n’existe :B
:BDE pas de sthénicité. Ce qui est Sans commentaire.
A noter que réquanil est de souvent le cas. [240]
moins en moins employé. Il est On :C
pourtant utile. 1 - Délire systématise Sans hésitation.
[224] 2 - Mécanisme interprétatif Les B.Z.D. sont peu efficaces
:D 3 - Thème persécutif seuls.
Souvent, chez les alcooliques, Préjudice. L’analyse donne ici peu de
on retrouve un délire passionnel [233] résultats.
(paranoïaque) : de jalousie ou :D [241]
de persécution. Bien sûr. Cf: question :C
[225] précédente Tableau typique. Le fait qu’elle ne
:ABCD [234] voit plus ses camarades n’est
En général (A). :C pas un signe de retrait autistique.
BC - Sont prévenus par la En effet, on retrouve Dautre part, ses résultats
vitamine Bi. quelquefois des thèmes qui scolaires restent excellents, ce
D - N’est pas rare. peuvent donner le change avec qui élimine (B).
[226] “des persécutions dans les [242]
:D mélancolies. :C
Q.C.M. difficile car (C) est D’autre part, ici, le patient est Symptôme qui s’installe
toujours possible. L’apparition “anxieux et abattu”, ce qui est rapidement et qui disparaît en
de perplexité anxieuse, de rare dans les personnalités dernier.
syndrome paranaïaques. [243]
25
:ABC - transformation corporelle familiaux.
Q.C.M. difficile. - etrangeté - troubles du [261]
A - Est vrai. comportement :C
B - Par peut de - barrage. Evident. En général, en
l’empoisonnement. [253] association avec une
C - L’anorexie avec perte de :BD phénotiazine sédative.
rappétit fait partie des Souvent en association. [262]
dépressions. A - Pas en première intention. :B
[244] [254] C’est un devoir de le faire. Elle
:ABCD :ABCE prend effet immédiatement.
Les diurétiques sont peu A - Risque d’hypotension [263]
employés, mais les laxatifs orthostatique. :C
fréquemment. B - Trouble de la vigilance. Suivant les antécédents.
[245] Syndrome confusionnel. [264]
:AC C - Dystonie aiguê. :ABC
A - Est souvent très profitable E - Photosensibilisation, allergie Sans commentaire.
avec mise en place d’un (en particulier, pour le [265]
contrat.... Largactyl®). :C
[246] [255] A. Non, le trouble
:AE :C psychosomatique est le résultat
A - Oui, car il peut mettre en jeu Evident. somatique d’un problème
le pronostic vital. Installation brutale. psychique.
B - Non, plutôt début tardif. Logorrhée. B. Non, c’est la traduction
C - Ce n’est pas le cas ici. Tachypsychie - ‘coq à l’âne’. fonctionnelle dun conflit infra
E - Bien évidemment. Idées de grandeur, de richesse. psychique, se voit dans la
[247] Familiarité. névrose
:E Anosognosie. hystérique.
Sans commentaire. Hypersexualité. D. Rien à voir.
[248] [256] E. Fait partie des nosophobies.
:CDE :C C. Conviction délirante d’être
Sans commentaire. Sans commentaire. atteint d’une maladie.
[249] [257] [266]
:AC :A :BC
Le diagnostic est (C) très Mais en fait le tableau est QCM difficile.
probablement. Mais, vu l’âge, il différent et il existe une Quelle est la différence entre A et
faut discuter (A). niaiserie. B? Elle n’est pas catégorielle en
[258] tout cas.
[250] :D [267]
:BDE En fait, un neuroleptique. C’est :ACD
Q.C.M. difficile. d’ailleurs rarement une QCM difficile.
Par ordre de probabilité butyrophénone et souvent une A et C sont classiques dans la
D - Risque de tout syndrome phénotiazine sédative. mélancolie.
mélancolique. D est fréquent dans les
E - Par inversion de humeur. [259] syndromes dépressifs non
B - Vu âge. :ABE mélancolique.
[251] Simple! relire la question. B est extrêmement rare et se voit
:D [260] souvent dans les syndromes
Sans commentaire. :B maniaques.
[252] Insomnie.
:D Logorrhée, excitation [268]
Schizophrénie paranoïde: psychomotrice. :AC
- terrain âge et évolution sur 4 Tachypsychie. C. Devant la gravité du tableau
ans Idées de grandeur. - idées délirantes
- automatisme mental/syndrome Familiarité. - anorexie importante
dinfluence Antécédents personnels et - troubles du sommeil importants.
26
[269] C. Toujours à craindre dans les construction phobique
:ACD moments de dépression. secondaire.
QCMdifficile. D. Non habituel [282]
A est indiqué si il existe une E. Possible. :D
tonalité ancienne au syndrome [274] C. Non car les crises d’angoisse
dépressif, ou en association :AE existent avant les phobies qui ne
avec des antidépresseurs A. Est évident sont que secondaires.
B. Non car il nexiste pas E. Déduit des attitudes [283]
d’éléments hallucinatoires, et d’écoute. :ACDE
les butyrophénones sont [275] Aucun résultat des
dépressogènes donc à éviter :C psychothérapies analytiques
ici. A. Ne comporte pas dans cette indication.
D. Les phénotiazines sont utiles d’hallucinations auditives. [284]
ici par leurs propriétés B. Rien ne permet de l’affirmer :ABDE
sédatives, antidélirantes, d’autant qu’il est précisé A. Evidemment, exaltation de
anxiolytiques. E. Le tableau l’absence d’antécédent. l’humeur. Nous sommes, ici,
nest pas une indication D. Rien à voir (jeu de mot: devant un accès maniaque
classique des ECT, mais cette paraphrénie - schizophrénie). typique.
réponse est très discutable. E. Rien à voir. B. Bien sûr: il marche toute la
C. Bien évidemment, c’est une journée, ne tient pas en place...
indication majeure. [276] E. Bien entendu. Autrement dit,
[270] :BD sa pensée va dans tous les sens
:C A. N’a pas ou peu d’activité sur (différent de la discordance).
Tableau classique avec: l’angoisse psychotique. [285]
- délire hallucinatoire auditif, B. D. De préférence :A
olfactil de persécution monothérapie mais l’association C’est évident.
- automatisme mental est fréquente. D. Oui, ce sont des idées
- chez une personne de 40- 50 [277] délirantes congruentes à
ans. :ABCD l’humeur.
A. Non : pas de dissociation, En fait tout est possible.
trop âgé. E. Est hors de propos. [286]
B. Non : pas de tonalité [278] :CE
thymique, trop âgé :C A. Non, le délire n’est pas
D. Non : dans le tableau décrit, QCM très vicieux. paranoïde, l’âge est trop grand et
on note une grande A. Non : c’est possible mais les antécédents orientent ailleurs.
participation hallucinatoire. aucun élément ne permet de le B. Sans objet.
E. Non, bien sûr, il existe ici des soupçonner ici. Le fait quil ait C. Oui, mais le terme délirant
éléments délirants. peur de ne pas pouvoir rentrer peut quelque fois être gênant.
[271] chez lui “ne témoigne pas d’une D. Non
:AD désorientation. E. Pathologies de fond ici
A. C’est le mécanisme C. Il est dit “sentiment ‘ et non - 2 syndromes dépressifs
psychodynamique à proprement “idée délirante”. (graves?)
parler de la P.H.C. [279] - 1 accès maniaque
D. C’est évident. :A donc PMD bipolaire.
C. Non. Bien sûr : typiquement une [287]
[272] attaque de panique. :AB
:B [280] A. Il refuse des soins nécessaires
C’est le neuroleptique qui a le :C et sa femme comprend la
plus d’activité hallucinolytique. Bien sûr, le reste est sans objet. nécessité d’hospitalisation.
[273] Attaque de panique, B. Bien sûr, toujours y penser
:ABCE construction phobique dans ce cas. Mesure de
A. Souvent par angoisse ou secondaire/évitement. protection, simple, valable 2 mois
pour fuir le ou les persécuteurs. [281] renouvelable pour 6 mois.
B. Classique, c’est la réaction la :D C. Non cf. A.
plus courante. Cf. QCM précédente et la D. Non car le trouble maniaque
27
n’est pas un trouble chronique. les E. Pas de délire.
E. Sans objet. PMD. [301]
[288] :DE
:AE [293] QCM impensable ! devait être
Pour les autres propositions, les :BE éliminé si D est évident pour
posologies sont incorrectes. A. Noter qu’on peut se mettre le traitement en route.
[289] contenter de B qui rompt la A. Non aucun intérêt sauf si
:AD chaîne délire / anxiété I signes de localisation
Mais ici, c’est l’indication agitation. neurologique.
typique de A. [294] B. Aucun intérêt ici.
B. Pas au long cours. :ABCD C. Idem.
C. Aucun intérêt E. Est trop rare pour en tenir E. A la limite, systématique dans
E. L’homéopathie n’est pas au compte. tout bilan d’entrée.
programme !!! [295]
[290] :E [302]
:ABCDE Classique. A et D sont là pour :DE
Réponses évidentes. faire douter le candidat. A. Non, possibilité à ne jamais
E est discutable, on s’attend à Lauto-accusation décrite fait négliger.
en retrouver mais elle n’est pas partie d’un syndrome de B. Ne veut rien dire.
décrite dans l’énoncé, elle est culpabilité délirante très C. Réponse de ‘comptoir”.
suggérée dans le syndrome fréquent dans la mélancolie. D. Prouvé épidémiologiquement.
décrit. [296] E. Bien sûr, même attitude
[291] :AD devant tout syndrome dépressif
:D Sémiologie dure. avéré.
A. Ce n’est pas le tableau. D. Est retrouvée dans [303]
B. Non, les troubles de l’humeur quasiment tous les syndromes :AE
(mixtes d’ailleurs) sont au dépressifs. A. E. Evidents d’autant qu’il
second plan. [297] existe une grande tonalité
C. Non, on ne peut pas :BDE anxieuse.
l’affirmer car entre les deux Evident, question de bon sens. B. Ne suffit pas, le tableau est
accès, le fonctionnement était [298] grave.
normal. :ABDE c. Sans objet.
D. Deuxième épisode. Seule A est discutable mais D. Ce n’est pas l’indication type.
E. Non, le tableau est différent. dans ce tableau à anxiété [304]
(Une mélancolie est toujours massive, on a souvent recours :ADE
psychotique, il faut dire aux neuroleptiques donc A est B. Non car on retrouve un
délirante ici). vrai. élément déclenchant et cette
[292] [299] évolution est rare.
:D :C C.Sans objet
A. Non, ici le délire est Evident. Accessoirement B, cf. E.Toujours une possibilité qu’un
paranoïde. question précédente. syndrome dépressif soit une voie
B. Non, ils sont au second plan. [300] d’entrée dans la maladie
C. Difficile de répondre. La :C bipôlaire.
comorbidité familiale PMD- A. Non la conversion est un [305]
schizophrénie étant démontrée autre symptôme, il s’agit d’un :BD
mais cela me semble un peu dysfonctionnement sans B. Est évident.
pointu pour le concours de substratum anatomique. D. En effet la phobie du métro
l’internat, donc non. B. Non rien à voir. peut-être considérée comme une
D. Oui. C. Oui, c’est un syndrome agoraphobie.
E. Non, un antécédent de BDP dépressif atypique avec Ici, on nous présente une
n’oriente en rien le diagnostic préoccupations construction phobique
d’un épisode suivant. Puisque hypochondriaques. secondaire.
l’on démontre aussi une D. Non car il manque les [306]
augmentation de la fréquence attaques de panique mais c’est :C
des antécédents de BDP dans le diagnostic différentiel ici QCM difficile.
28
Nous pensons qu’il faut éliminer B. Malgré tout, car elle présente place.
E car la personnalité décrite une grande composante [320]
n’est pas de type phobique et anxieuse. :D
parce que le noyau de la A. D. E. Sont sans objet ici. Délire paranoïaque passionnel.
pathologie est l’anxiété diffuse, [313] Thème : jalousie.
flottante, appelée anxiété :ABE Tableau typique.
généralisée. A. C’est le problème : évolution [321]
[307] vers une dépréssion chronique :ACE
:BCDE résistante. Evident.
QCM difficile. B. E. vEidents. B. Personnalité obsessionnelle.
On nous dit : “peuvent être C. D. A. Priori pas plus de D. Personnalité phobique.
prescrit”. risque que la population [322]
A. Non, ce n’est pas une générale. :AD
indication. [314] Mais c’est surtout D qui est “le’
B. D. E. Sont classiques :B critère de dangerosité.
quoique E est discuté. QCM difficile. [323]
C. Est d’une très bonne A. Sans objet. :B
efficacité ici quoique peu C. Peu d’efficacité ici. Mais ils sont peu efficaces ici.
prescrit en France. E. Est toujours possible mais ce A. Sûrement pas, il faut souvent
[308] n’est pas son indication. avoir recours au P0.
:ACD B. A quelque efficacité devant [324]
A. Est évident. ce tableau... :E
C. Oui puisqu’il n’est pas [315] C. Non car on risque d’induire un
précisé le type de :C autre délire centré sur le
psychothérapie. Tableau classique (cf question signataire du PV
D. Oui, au moins pour se sur la schizophrénie) [325]
débarrasser des phobies [316] :AB
parasitantes. :BCDE A. Bien sûr mais à long terme.
B. E. Sans objet ici. Evident. B. Seule possibilité dobservance
[309] A. Evoque toute pathologie, et du traitement dans cette
:D n’est donc pas plus évocateur pathologie.
QCM particulièrement insensé. de la schizophrénie que [326]
A. Ne soyons pas sadique d’autres diagnostics. :BDE
B. Non, car on l’enferme alors [317] A. Non.
dans sa pathologie. :B B. Evident.
E. Sans objet. Evident, de préférence en C. Non, il n’est pas décrit ici.
monothérapie. D. Bien sûr: les lavages...
[310] [318] E. Oui, voire monotone, baisse
:B :AD de l’émotion exprimée.
QCM évident. QCM difficile au niveau de Auto-accusation : ‘je n’aime pas
[311] l’internat. ma fille”.
:C A. Sont très efficaces (cf [327]
Tableau typique: thérapies systémiques). :E
femme jeu ne B. Ne sont pas efficaces dans Question piège car A et B sont
echecs sentimentaux fréquents les psychoses dissociatives et vraies mais le noyau
avec dramatisation de le terme est très imprécis. pathologique est E.
l’existence C. E. Aucun intérêt. C. Non, car ici il existe des
suggestionabilité. D. Ont fait preuve d’efficacité. obsessions, des compulsions et
[312] des rituels, et pas uniquement
:BC [319] des phobies.
Tout en sachant que B peut :ABC
suffire car le Laroxyl® est un Mais de toute façon [328]
antidépresseur sédatif.qui nest l’hospitalisation s’impose: :ACDE
pas - pour faire le bilan clinique QCM mal posé.
anxiogène. - pour mettre le traitement en A. C. Evidents.
29
D. A une certaine efficacité. D - Souvent associé à un coma sens.
B. Rien à voir. hyperthermique. [341]
E. Bien sûr mais de quel type? E - Chez l’éthylique chronique :AD
[329] dénutri, sujet à des troubles Les neuroleptiques ne sont pas
:ABCDE digestifs. des médicaments anodins ; ils
Seul E me semble difficile à nécessitent de réaliser un
admettre vu l’âge de la patiente. [337] examen neurologique préalable
Mais cette évolution est très :BDE et un ECG (tropisme cardiaque).
fréquente dans les NO. plus C - Signe de schizophrénie. La surveillance doit être
jeune. Donc oui. E - Délire paranoïaque rigoureuse.
[330] passionnel systématisé en [342]
:ABE secteur. :D
Question de sémiologie. [338] D - Classe de neuroleptique dont
A. B. Evidents. :ABD fait partie lHaldol®.
D. Non : ce sont des oublis à A - Carbamates ou [343]
mesure. benzodiazépines ou :ACE
E. Errements ou fugue ? neuroleptiques. A - Piportil® L4, 25-1 00 mg/4
réponse difficile. B - Afin de prévenir syndrome semaines en 1M.
[331] de Korsakoif et C - Moditen® Retard ou
:C encéphalopathie de Gayet- Modecate® 1M 25-1 00 mg/3
A. B. Sans objet. Werwicke. semaines.
E. D. Le tableau est différent. D - Elément majeur du E - Haldol® Decanoas 1M.
[332] traitement. [344]
:D C - Peut avoir un intérêt, :BC
Première étiologie devant une associé à des techniques Ruiné et sans ressource, les
confusion chez un homme de comportementales, dans le réponses B et C semblent
45 ans revenant d’un pays maintien de indispensables.
dendémie palustre. rabstinence. [345]
[333] E - IMAO, contre-indiqué. :AD
:BDE [339] A, D - Evident.
A. Sans objet. :ABCD B - On appelle confabulation des
B. Utile mais surveillance stricte A - Mr B. a rimpression d’être faux-souvenirs venant combler
de la vigilance, permet de commandé par une force par suppléance une période
diminuer l’agitation anxieuse. extérieure : ‘les gens en le de lacune mnésique.
D. Bien sûr. regardant C - Faux, car il n’existe pas
E. Toujours adjoindre vit Bi B6 arrêtent le cours de sa pensée’. d’hallucinations visuelles.
souvent car rétiologie alcoolique B - Interruptions inexpliquées et
doit être suspectée. allusions sans rapport dans son [346]
[334] discours. :C
:B C - On note de nombreuses Comprend plusieurs variétés
C’est tout de même l’évolution idées délirantes non d’hallucinations psychiques
la plus fréquente. systématisées. diversement associées. Le sujet
[335] D - Expression des émotions et peut éprouver le sentiment qu’il a
:D mimiques inadaptées. perdu son autonomie de penser.
Tableau de prédélirium tremens [340] Il a des pensées qui lui sont
avec troubles physiques :B étrangères, qui peuvent
(sueurs, tremblements) et A - Début plus tardif entre 30 et l’influencer et le déposséder de
psychiatriques (troubles de la 50 ans, plus souvent chez la sa propre volonté (syndrome
vigilance, angoisse). femme. d’influence). Il peut y avoir
[336] C - Dans ce cas, le délire est commentaire des actes, écho de
:ACDE systématisé et à une cohérence la pensée.
A - Compte-tenu de son interne. [347]
antécédent récent de tentative D - Seul diagnostic avec lequel :CE
de suicide. on peut hésiter mais A - Sans aucun rapport.
C - Evident. l’anamnèse ne va pas dans ce C - Thème délirant au premier
30
plan. intellectuelle”. Celle-ci est la question.
E - ‘Affirme avoir senti des probablement en rapport avec [364]
mains.., qui lui imposaient des un déficit fonctionnel :ACD
mouvements”. témoignant d’un défaut A - Evid ente.
[348] d’attention et d’un manque de C - “Sentiment d’oppression,
:BCD motivation. sujette aux sueurs”.
C - Pour certains (auteurs [355] D - ‘Impression étrange, peur de
anglo-saxons en particulier), la perdre la tête et de ne plus être
P.H.C. n’est qu’une forme de Sans commentaire. elle-même”.
schizophrémie tardive. Or la [365]
dissocation est un signe majeur [356] :E
de la schizophrénie. :AB E - Peur de sortir dans les lieux
E - La P.H.C. est, au contraire, A - Pour son effet désinhibiteur publics, comme les rues,
plus fréquente chez la femme. (ou antidéficitaire). magasins et moyens de
[349] B - Pour lutter contre rangoisse transport. On note des idées de
:C psychotique qui risque d’être catastrophes, des conduites
Tableau clinique typique de réactivé par A. d’évitement et la présence d’objet
P.H.C. [357] ou de personne ayant un rôle
[350] :C contra-phobique.
:BC C - Est primordiale dans le [366]
Sous traitement, on obtient devenir évolutif des :BD
généralement une extinction schizophrénies. C - Les antidépresseurs, indiqués
assez complète des [358] dans lagraphobie avec attaque
phénomènes hallucinatoires :C de panique, sont les dérivés
avecs mise à distance, Crise dagitation excito-motrice imipraminiques (antidépresseurs
“enkystement” voire parfois associée à un état confusionnel “stimulants”).
disparition du délire. hallucinatoire et délirant, se
[351] terminant par un sommeil [367]
:B comateux avec amnésie. :ACD
Le traitement adapté est bien [359] Ces symptômes sintègrent dans
sûr un traitement neuroleptique, :ACE raccélération considérable des
tel le Piportil. Voir question précédente. processus intellectuels. B et E -
[352] [360] Sont des syndromes de
:ABC :BDE schizophrénie.
A - ‘Il ne leur parle pratiquement B - Toujours y penser devant [368]
plus”. des troubles du comportement :B
B - Crise de fou rire sans motif chez un alcoolique chronique Tableau ne posant pas de
apparent. (hématome sous-durai). De problème de réponse.
C - Allure renfermée habituelle même, évoquer l’hypoglycémie [369]
et isolement. fréquente chez l’alcoolique :B
[353] dénutri. Les troubles psychiques sont
:B [361] particulièrement fréquents au
Apparition précoce entre 15 et :AD cours des tumeurs frontales,
20 ans de façon insidieuse avec Le risque de coma existe et souvent au premier plan surtout
une symptômatologie dominée nécessite alors une réanimation lorsque la localisation tumorale
par la dissociation psychique, appropriée d’où A et D. est antérieure, Ils peuvent
l’autisme et la pauvreté des [362] réaliser un tableau dallure
manifestations délirantes. :ABDE maniaque comme la moria.
[354] C - Se voit dans les accès [370]
:B maniaques. :BC
A - Est un test d’efficience [363] Sans commentaire.
intellectuelle qui n’a pas un :D [371]
intérêt diagnostique mais qui C - Trouble existant chez la :E
peut permettre d’apprécier patiente depuis une dizaine Le patient présente une agitation
l’éventuelle “détérioration d’années. Bien lire l’énoncé de nécessitant une hospitalisation
31
immédiate à laquelle adhère E - Est synonyme d’ennui de intéressant sur un angle qualitatif.
son épouse. La solution du vivre. D - Test projectif des taches
placement volontaire reste la [378] d’encre, dont certains signes sont
plus logique. :AD considérés comme
[372] A - Est l’aboutissement de pathognomoniques.
:C l’altération de l’état général et E - Epreuve perceptivo-motice à
Présentation du sujet, d’une propension au laisser- analyser sur un plan qualitatif. On
désorientation temporo-spatiale, aller (équivalent suicidaire). peut retrouver rationalisme
délire onirique avec [379] et géométrisme morbide et un
hallucinations visuelles de :C temps d’exécution anormalement
nature zoopsique et adhésion A E - Antidépresseurs élévé.
du sujet, existence de tricycliques contre-indiqués en [385]
symptômes neurovégétatifs raison de l’existence d’un :C
sont en faveur du diagnostic. glaucome et Du fait des nombreuses fugues et
[373] de l’arythmie. de son refus d’hospitalisation, un
:ACD B D - Neuroleptiques sans transfert dans un service de
A - ‘Depuis quelques jours, il se intérêt dans l’observation. psychiatrie en P.V. s’avère
trompe de trajet en allant à son C - Antidépresseur non souhaitable.
magasin”. tricyclique, plutôt de type
C - “... chasser les loups qui stimulant, dénué de [386]
rôdent dans le jardin. cardrotoxicité et pouvant :BC
D - Evident. être prescrit en cas de La mise en route d’un traitement
[374] glaucome. Effets secondaires neuroleptique apparaît
:C digestifs. indispensable afin d’agir sur
Tableau de délirium tremens. [380] rexcitation psycho-motrice et
Urgence médicale. :C ractivité délirante. Par exemple,
[375] Connaissance. prescription dune association
:BCE [381] dHaldol® et de Nozinan®.
A - Nécessité d’une :BCD [387]
hospitalisation immédiate. B - “Il ne se sent plus lui-même :D
B, C - Soit un neuroleptique : on lui a changé sa Tableau classique : âge de
plutôt sédatif, soit une personnalité”. début, sexe féminin, automatisme
benzodiazépine, soit un C - Le patient vient de réaliser mental, hallucinations auditives
carbamate. une T.S. et dit bien se porter... acoustico-verbales, olfactives,
E - Réhydratation par voie D - Ondes qui influencent son coenesthésiques, délire de type
buccale (4-6 litres/24 heures) cerveau. persécutif vague, élaboration
ou intra-veineuse. Elément [382] délirante pauvre sur un mode
majeur du :D dépressif.
traitement. A - Mécanisme prépondérant [388]
[376] dans la paraphrénie. :ACE
B - Mécanisme fréquemment A - Les hallucinations visuelles,
QUESTION SUPPRIMEE rencontré dans les olfactives et gustatives sont plus
schizophrénies, qui n’apparaît rares que les hallucinations
[377] pas dans psychiques, auditives et
:ACE l’observation. coenesthésiques.
A - “Donnez-moi une pilule pour C - Plutôt retrouvé dans les C - Existe déjà dans
rejoindre mon mari et mon délires chroniques l’observation.
fils...” systématissés parnoïaques. [389]
C - “Je suis une bouche inutile [383] :C
pour la société”. :B Réponse logique, en première
D- Chez cette patiente, il s’agit Sans commentaire. intention compte-tenu de la
de plaintes somatiques ayant [384] symptomatologie et de la bonne
une équivalence dépressive et :CDE réponse thérapeutique habituelle.
non des plaintes C - Epreuve psychométrique [390]
hypocondriaques. testant efficience intellectuelle, :C
32
On observe souvent une l’introduction 3 jours plus tôt du [404]
extinction assez complète des Tofranil®. :AD
phénomènes hallucinatoires et Il est donc nécessaire de Il s’agit des deux documents
une mise à distance du délire l’interrompre. Ne pas arrêter nécessaires au placement
sans véritable disparition. brutalement le Rohypnol® ni le volontaire.
[391] Simenet®.
:ABC E - L’artane® aggraverait la [405]
Le traitement approprié symptomatologie :ABE
correspond au traitement confusionnelle. On peut discuter d’utiliser le
neuroleptique dont les effets [396] Droleptan® dont l’usage est
secondaires sont d’ordre :CD réservé aux états d’agitation
neuroleptique (dyskinésies A,B - sont retrouvés dans les aigus et les effets secondaires
aiguès ou tardives, syndrome schizophrénies. intenses.
extra-pyramidal), neurovégétatif E - Thèmes d’indignité, [406]
(cardio-vasculaire, régulation incurabilité, damnation, ruine..., :CDE
thermique), allergiques et non retrouvés ici. Un neuroleptique retard associé
toxiques, digestifs, [397] à un soutien psychologique du
métaboliques et endocriniens et :AC patient et de la famille dans le
de nature psychique. Voir question suivante. cardre d’une consultation
[392] [398] sectorisée semble être la
:BD :B meilleure solution.
A - Pensée soumise au Il s’agit d’un délire paranoïaque [407]
raisonnement qui se déroule passionel de jalousie. li est :AB
sans objet, indépendant et typiquement en secteur et peut A - Le délire possède une logique
indifférent à la aboutir à des actes médico- et cohérence interne.
réalité, et au concret. légaux. Outre l’interprétation et B - ‘Il comprend et
Caractérise la pensée de l’intuition, on peut retrouver des soudainement...’
nombreuses schizophrènes. illusions. [408]
C - Rencontrée dans les états [399] :D
maniaques. :C Tableau classique.
D - Chez les personnalités Du fait de la dangerosité des [409]
hystériques, les déséquilibrés paranoïaques et du risque de :ACE
ou les pervers. passage à l’acte agressif La participation thymique au
[393] envers sa femme. délire est souvent constatée dans
:AC [400] les psychoses hallucinatoires
A, C - Dautant que la survenue :BC chroniques.
dun état dépressif au cours Association d’un neuroleptique [410]
dune maladie de Parkinson sédatif à un neuroleptique :A
n’est pas rare et qu’une incisif, sans oublier l’importance On peut envisager d’associer au
aggravation de la de la relation psychothérapique. neuroleptique, un antidépresseur
symptomatologie neurologique [401] compte tenu de la note thymique.
par des évènements de vie :C [411]
stressants est possible. Dans le contexte décrit, le refus :E
[394] de parler est un signe de Sans commentaire.
:E réticence. Il ne s’agit pas de [412]
La confusion mentale est plus mutisme car le sujet explique :ABDE
fréquente chez les personnes que tout le monde connaît son Peut-on envisager une
agées et est directement reliée histoire et que “ses parents psychose?
à laction anticholinergique des doivent être traités”. [413]
tricycliques. [402] :ABC
:C A B C - Diagnostic positif de
[395] A - Se voit dans la paraphrénie. dépression.
:A [403] E - Signe contre le diagnostic de
A - Le syndrome confusionnel :C psychose.
apparaît consécutif à Sans commentaire. [414]
33
:BC :A La restriction alimentaire est
Sans commentaire. Les dyskinésies aigues rapportée à une diminution ou
[415] apparaissent habituellement une perte d’appétit, à un désir de
:E dans les premières 24 heures. maigrir ou obéit à des règles
Basée sur la relation mère- Les autres signes (B C D) sont diététiques personnelles. Le refus
enfant. d’apparition plus tardive. alimentaire a des motivations
L’halopéridol® donne peu pathologiques et souvent
[416] d’hypotension orthostatique. délirantes.
:AE [424] [432]
Agoraphobie : peur d’être seule, : C :ABCD
d’être dans un endroit où le - Reproduction du temps de - La carence d’apports isolée
sujet ne pourrait s’échapper sommeil. donne exceptionnellement une
sans difficulté ou être secouru. - Plus grande communcabilité. hypokaliémie.
[417] - Fuite des idées. - La prise de laxatifs et de
:B - Hyperactivité, projets diurétiques est à rechercher.
Ou conduite de réassurance. grandioses. [433]
[418] - Exaltation euphorique de :ACD
:C l’humeur. L’hospitalisation avec isolement
A - Absence de - Probable virage de l’humeur. du milieu familial est considérée
symptomatologie [425] par la plupart des auteurs comme
obsessionnelle (crainte en :AE une mesure indispensable.
dehors de l’objet). Signes de schizophrénie. [434]
E - Angoisse flottante avec :ADE
fixation transitoire. [426] - Le début précoce des troubles
[419] :A est considéré comme un facteur
:CD Sans commentaire. de bon pronostic (sauf en
Désensibilisation et immersion. [427] cas d’anorexie pré-pubère).
[420] :B - Est aussi considéré comme de
:D Mesure simple, souple et mauvais pronostic l’existence
Hallucinations (fausses rapidement comprise. d’épisodes de boulimie.
perceptions) psychosensorielles Valable pendant deux mois à (mauvais?)
intéressant la sensibilité interne. partir de la date dinscription sur [435]
Pseudohallucinations : le registre du Parquet, :D
représentations vives, renouvelable. Obsession : idée s’imposant à la
spontanées, se rapprochant Mesure transitoire, d’urgence, patiente et dont elle reconnait le
des hallucinations sans créer protectrice et conservatrice. caractère morbide.
comme elles l’apparence d’une [428] Les obsessions idéatives sont
réalité extérieure. :DE des obsessions de caractère
[421] Sédation de l’accès méningé. interrogatif et ruminatif.
:B [429]
- Délire de persécution flou, :C [436]
mécanisme hallucinatoire. Diagnostic d’anorexie mentale :D
Illogisme. - refus de maintenir un poids - Efficacité de la domipromine
- En faveur de la schizophrénie corporel au dessus dun poids (Anafronil) à fortes doses jusqu’à
: la notion d’une certaine minimum normal pour l’âge 300 mg/jour.
chronicité des troubles (“longue - peur de prendre du poids - Efficacité d’autres
date”), les bizarreries du - perturbation de l’estimation de antidépresseur type
comportement (gestes son propre poids sérotoninergique (exemple :
stéréotypés), propos diffluents - aménorrhée supérieure à trois fluoxétine Prozac).
(“guérir et cycles. [437]
tuer’). [430] :E
[422] :C Peur d’être seule, d’être dans un
:D Sans commentaire. endroit d’où la personne ne
Sans commentaire. [431] pourrait s’échapper sans difficulté
[423] :ACDE si elle venait à ressentir une
34
incapacité. Comportement demande d’un tiers). La famille [450]
d’évitement et besoin d’être est présente. :BCD
accompagnée. - La curatelle (conseil et B - Pas de mise à distance du
[438] contrôle de l’administration des délire.
:ABD biens) ne peut concerner [451]
Les antidépresseurs diminuent qu’une
la symptomatologie anxieuse pathologie chronique. Sans commentaire.
(traitement à long terme). C - Si le placement volontaire [452]
Thérapie comportementale : ne peut être réalisé. Menace :D
désensibilisation systématique pour l’ordre public. A - Non, car évolution supérieure
et immersion. [444] à 6 mois.
Les psychothérapies verbales :D D - Age du patient, délire
peuvent être envisagées, Idée délirante de culpabilité, paranoïaque, fléchissement des
souvent dans un second temps. portant sur une faute vénielle activités, bizarreries.
[439] aux conséquences grossies [453]
:AC jusqu’à l’absurde. :AB
- Troubles anxieux: pas de B - Activité inadaptée et
risque évolutif vers une [445] inefficace, avec perte d’intérêt.
psychose. :CE [454]
- Les autres complications sont C - Troubles digestifs: anorexie, : C
abus d’alcool et/ou de constipation. C - Traitement antipsychotique.
tranquillisants, perte majeure E - Surtout terminale, le sujet se [455]
d’autonomie. réveillant au petit matin avec :B
[440] l’angoisse de la journée à vivre. Sans commentaire.
:B [446]
On pourrait évoquer une manie :D [456]
atypique mais absence de Episode dépressif: tristesse de :C
syndrome d’influence dans la l’humeur, douleur morale, idées Quatrième accès maniaque.
manie. Il faut six mois de mort, idées suicidaires, repli Absence dantécédent d’épisode
d’évolution des troubles pour sur soi, idées de culpabilité et dépressif.
pouvoir évoquer l’entrée dans la d’indignité. [457]
schizophrénie. De type mélancolique : perte :AD
[441] d’intérêt massive, pas de A - Ou maintenant hospitalisation
:AD réactivité, dépression plus par demande d’un tiers.
But : diminution de l’agitation marquée le matin, anorexie, D - Décision temporaire (durée
psychomotrice et du délire, idées délirantes de culpabilité. de deux mois). Protection contre
donc utilisation de [447] tout côté susceptible de lui
neuroleptiques. D - Type :B nuire (conserve droits civils).
Haldol, Largactil. Cependant, B - Depuis juillet 1990 : [458]
beaucoup d’auteurs hospitalisation à la demande :E
recommandent maintenant une d’un tiers (pas d’office car pas Le traitement au long cours est
monothérapie. de basé sur les thymorégulateurs.
[442] menace pour l’ordre public). [459]
:BD [448] :BD
A - Après 48 heures de :D Contre-indications absolues
traitement. Délire : de type interprétatif, - insuffisance rénale et hépatique
C E - Effets indésirables plus thème persécutif, bien construit. - hyponatrémie
tardifs. [449] - grossesse
[443] :CD - pathologie thyroïdienne
:BC B - Conviction délirante d’être - cardiopathie sévère (troubles du
- Etat de dangerosité pour elle- trompé. rythme).
même ou pour autrui. On C - Tristesse de l’humeur, [460]
décide une hospitalisation à la souffrance morale. :C
demande d’un tiers E - Le mécanisme dans Action thératogène du lithium au
(anciennement placement à la l’observation est interprétatif. premier trimestre de grossesse.
35
[461] Episode dépressif type injection toutes les deux à quatre
:ABCD mélancolique (tristesse de semaines.
A - Rires imotivés. humeur, anorexie, insomnie, - Autres neuroleptiques retard :
B - Perte de contact avec la désintérêt, repli sur soi), Haldol® Decinoas, Fluanxol
réalité (gens perçus comme autodévalorisation, idées de retard®, Piportil®, Moditen
bizarres). mort avec culpabilité délirante Retard®.
C - Pensées imposées par (punition).
l’extérieur. [472]
D - Voix intérieure. :AD
[462] - Traitement antidépresseur
:D majeur
Automatisme mental : - Si résistance au traitement:
dédoublement de la pensée sismothérapie.
(écho de la lecture). [473]
[463] :D
:C Désorientation temporo-
- Début des troubles supérieur à spatiale, perplexité.
8 mois. [474]
- Syndrome dissociatif. :A
- Syndrome délirant. Potentialisation des effets
[464] anticholinergiques par les
:BC phénothiazines et les
Neuroleptiques sédatifs en tricycliques.
monothérapie ou en [475]
association. :ACE
[465] A - Attitude d’écoute.
:BCDE C - Délire non systématisé,
E - Rarement évolution pensées imposées
discontinue, surtout depuis (hallucinations psychiques).
lutilisation des neuroleptiques. E - Sourires, pleurs immotivés.
[476]
[466] :E
:ACDE - Evolution depuis plus de six
A - Perplexité, impression de mois.
rêve. - Syndrome dissociatif.
C - Perte de rintégrité - Syndrome délirant paranoïde.
corporelle.
[467] [477]
:D :E
Ou bouffée délirante aigué. Hallucinations impérieuses.
[468] [478]
:D :D
Epilepsie temporale : allure C - Pas de dangerosité pour
paroxystique, courte durée, l’ordre public.
répétition stéréotypée, contenu D - Hospitalisation à la
amnésique. demande d’un tiers, nécessité
[469] de deux certificats médicaux.
:C [479]
Sans commentaire. :BDE
[470] Traitement par neuroleptiques
:ABCD (action recherchée sur les
C - Surtout dans le cadre d’une psychoses dagitation).
psychose maniaco-dépressive. [480]
[471] :E
:A - Neuroleptiques-Retard : 1
36
Santé publique

[1] Les dépenses ont la répartition [12]


:B suivante: :AC
Le risque relatif est un rapport, - Caisse Maladie: 50 % Les clostridium sont
celui de la probabilité d’avoir la - Caisse Vieillesse : 25 % également recherchés.
maladie chez les sujets - Caisse Familiale : 25 %. [13]
exposés (95 %) sur la probabilité [7] :A
davoir la maladie chez les sujets :BD Les apolipoprotéines B et Al
non exposés (7 %). A. Non, c’est l’effort social de la sont respectivement des
[2] nation qui représente 1/4 du marqueurs des lipoprotéines
:E P.I.B. athérogènes et protectrices,
La sensibilité est la proportion de T B. Evident. Il existe une étroite
+ chez les malades, c’est-à-dire C. L’E.S.N. comprend par ordre corrélation entre le risque
100 %. La spécificité serait, elle, de d’importance: athérogène et la
95 %. L’incidence na ici aucune - Invalidite vieillesse : 35 % concentration sérique en
utilité. - santé : 24 % apoB, même chez les sujets
[3] - familiale : 15%. normolipémiques. Le calcul
:B D. Le C.M.F. c’est 93 % des D du rapport de la
Les recettes de la Sécurité Sociale N.S. Il faut y rajouter: dépistage, concentration de rapo B sur
proviennent essentiellement: prévention collective, l’apo Al permet d’affiner la
- des cotisations des employeurs recherche, enseignement, notion de risque coronarien
(60 %) gestion. lié aux lipoprotéines.
- des cotisations des salariés (25 E. Discutable [14]
%) - soins ambulatoires et à domicile :A
- du budget de l’état (8 %). environ 30 % de la C.M.F. Non c’est pour cela que la
[4] - biens médicaux : 20 % spiramycine est utilisée (on
:E - soins hospitaliers : 50 %. évite ainsi de décapiter une
En réalité cette question est très [8] méningite).
discutable. En 1985 la :B [15]
consommation médicale par Elle est de l’ordre de 15 litres en :A
personne était pour rhospitalisation France. C’est la 3ème cause de
de 3 530 francs, pour les soins mortalité tous âges
ambulatoires de 3 611 francs. Il y a [9] confondus et la première de
en effet un ralentissement :B 1 à 44 ans.
important des dépenses de santé Celle-ci était de 9,5 % en 1982 (iI [16]
hospitalières. s’agit du nombre de décès :B
[5] d’enfants nés vivants déclarés C’est tout simplement le
:CDE comme tels, décédés au cours de risque relatif qui mesure
A. Un registre de maladie la 1ère année, rapporté à 1000 l’intensité de l’association
n’enregistre que des données sur naissances vivantes). facteur-maladie. Un R.R. de
des malades. [10] 3,4 signifie que les sujets
B. Une enquête de prévalence sert :D exposés ont 3,4 fois plus de
à connaître l’importance relative du ABCE - Agissent sur l’offre. chance d’avoir la maladie
nombre des cas [11] que les sujets non exposés.
présents dune maladie à un :C [17]
moment donné. La sensibilité est par contre la :D
La population témoin est dans proportion de tests positifs, chez Evident.
C. La population des non-malades. les malades. La valeur prédictive [18]
La population des non-exposés. positive la probabilité d’être :E
E. La population qui reçoit le malade chez les sujets ayant le Cet antibiotique ne traverse
placebo ou le traitement de test positif. La valeur prédictive pas la barrière méningée, et
référence. négative est la probabilité de ne est actif sur toutes les
[6] pas être malade chez les sujets souches de méningocoque
:BDE ayant le test négatif. isolées en France.
1
[19] :ACE :ABD
:A Le P.V. peut être rédigé par tout Tous ces tests doivent dater
Ces enquêtes relèvent de médecin même non spécialiste, de moins de 3 mois.
l’épidémiologie descriptive, on ne mais le médecin ne doit pas être [32]
peut en tirer que des estimations attaché à l’établissement :D
sur la prévalence des troubles d’accueil (D) ni uni par un lien de Le médecin ne communique
étudiés (E.S.V.). parenté ou d’alliance avec le ses constatations quà
[20] directeur ou le propriétaire de intéressé. Le mariage ne
:B l’établissement ou avec le peut être
Les principales attributions de la signataire de la demande célébré que si chacun des 2
D.D.A.S.S sont: d’admission époux produit un certificat
- la P.M.I. et laide sociale à (B). médical datant de moins de
renfance [26] 2 mois.
- rhygiène sociale (dispensaires) :ABCD [33]
- laide sociale Le certificat médical de décès :C
- le service social. actuellement utilisé est inspiré du 4 : Discutable.
[21] modèle recommandé par l’OMS. Le D.R.A.S.S. assure la
:E La codification et l’exploitation planification des
Les maladies à déclaration des causes de décès est confiée équipements de santé et
obligatoire du décret du 29/1/1 960 à l’I.N.S.E.R.M. Il comprend la des effectifs des personnels
comprennent: 1 fièvre typhoïde, 4 cause du décès, immédiate et médicaux hospitaliers. Le
scarlatines, 5 rougeoles, 13 initiale, des renseignements D.D.A.S.S. état assure
méningites cérébrospinales. La complémentaires état morbide, l’inspection administrative et
grippe épidémique C està autopsie. financière des hôpitaux.
déclaration facultative. Depuis le [27] [34]
10juin86 la liste des maladies à :ABCDE :A
déclaration obligatoire a changé. Evident. R.R. = 1 signifie que la
[22] probabilité d’avoir la maladie
:B [28] est la même dans les
L’incidence par définition est égale :C groupes exposé et non
au nombre de nouveaux cas au Elle était de 12,3% en 1979. exposé.
cours de la période considérée [29] [35]
rapportée à la population exposée. :B :D
On peut cependant dire en L’espérance de vie à la Nous sommes évidemment
première approximation que naissance ou vie moyenne en face d’une enquête cas-
l’incidence est égale au rapport de représente la durée moyenne de témoins. Les cas sont les
la prévalence instantanée sur la vie dans la génération. En 1983 963 cancers du sein, les
durée moyenne de la maladie. on étudie l’espérance de vie du témoins les 858 autres.
[23] moment d’une génération fictive [36]
:D avec les réserves d’usage sur les : A
Connaissances. modifications qui peuvent A. Correspond aux soins
[24] intervenir sur les conditions de hospitaliers, aux soins
:C vie. ambulatoires, aux soins
La prévention primaire se définit [30] médicaux. A + B + C + D +
par “tous les actes destinés à :ACD E = dépense nationale de
diminuer l’incidence d’une maladie Les enquêtes cas-témoins santé.
dans une population en réduisant nécessitent une parfaite définition [37]
le risque d’apparition de cas de la maladie et des témoins :C
nouveaux”. C’est le cas des actions (risque d’autosélection). Les Evident.
A,B,D,E. L’action C relève du enquêtes sont rétrospectives. B
dépistage, il ne peut qu’influer sur et E sont des problèmes qui se [38]
“l’évolution de la maladie par un posent dans les enquêtes :E
traitement précoce, c’est le champ exposées-non exposées (celles- Le défaut de puissance peut
de la prévention secondaire. ci sont prospectives). faire passer une vraie liaison
[25] [31] pour non significative (par
2
manque d’effectifs par exemple). - 3ème cause de décès : les Total 20 980 1000
Mais ici la liaison étant observée accidents. [51]
nous ne pouvons être dans ce cas. Les accidents sont la première :D
[39] cause de décès tous âges En effet si l’étude de cohorte
:C confondus en prenant pour prospective est d’habitude
Les transports produisent près de indicateur le nombre d’années l’idéal, quand la prévalence
la moitié de la population d’origine potentielles de vie perdue. de la maladie est très faible,
humaine dont 2/3 de monoxyde de on aboutit en suivant une
carbone. [47] population exposée au
[40] :A facteur à un nombre trop
:CD 1,2. Evidents. limite de cas. Le manque de
A. Lentérotoxine est thermostable. 3. L’alcool et le tabac sont les 2 puissance peut empêcher
B. Cest la présence de la toxine facteurs de risque principaux du d’observer la liaison facteur-
dans l’aliment qui provoque le cancer de l’oesophage. maladie. La meilleure
trouble. [48] stratégie est donc ici de
C. L’intervalle habituel est de 2 a 6 :D s’assurer d’un certain
heures. A. Vient en seconde position nombre de cas par une
D. Une fièvre a 38°C n’est pas (barbecue). enquête cas-témoins. La
exceptionnelle mais n’est pas Ces brûlures sont souvent graves difficulté est ici le choix des
habituelle. en raison des séquelles témoins.
[41] fonctionnelles et esthétiques. [52]
:ABDE [49] :E
Pas d’amiante bien sûr. :D A B. La désinfection
[42] Il y aurait deux façons de prendre générale est inutile car ce
:ABCDE ce problème. Soit étudier leurs genre est très fragile.
Sans commentaire. antécédents tabagiques chez des C. La vaccination ne protège
[43] femmes ayant un nouveau-né de que contre les
:A petit poids et les comparer à des méningocoques de type A et
On suit l’apparition d’un décès dû à femmes ayant un bébé de poids C, elle ne sera
une maladie dans 2 populations, normal. Ce serait une enquête utilisée éventuellement
lune exposée à un rétrospective (E), le risque étant qu’après analyse du
facteur de risque, l’autre non. Ces un biais d’interrogatoire. sérotype du germe.
2 populations constituent des Ici on mesure l’exposition au D. La chimioprophylaxie ne
cohortes. On appelle aussi à risque avant la survenue de concerne que les sujets
type d’enquête exposé-non l’événement étudié (petit poids de contacts proches.
exposé, prospective, type 2. naissance), c’est une enquête [53]
[44] prospective. :BD
:C [50] En 1983, l’espérance de vie
A C. Sont des virus. :C a la naissance était pour les
B C. Vaccinations obligatoires. Le nombre de tests positifs est la hommes de 70,8 ans, et
[45] somme des vrais et des faux pour les femmes de 78,9
:C positifs. La prévalence de la ans soit un différentiel de
Les durées d’incubation sont maladie étant de 2 %, il y a 20 8,1 ans. Ce différentiel est
- Pour les shigelles : 24 à 72 h malades/semaine. La sensibilité reste constant pour 1984
- Pour E.coli : 24 à 72 h étant de 90 %, 18 auront un test (hommes :71,2 ans, femmes
- Pour les salmonelles atypiques : positif. Sur les 980 sujets non : 79,3 ans).
12 à 36 h malades la spécificité étant 95 %,
- Pour les clostridium perfringens: 5 % auront un test positif soit 49. [54]
12 à 48 h Le résultat cherché est la somme :B
[46] 49 + 18 = 67. Tableau complet de On note chez les femmes
:C reconstitué enceintes un risque accru
Elles entraînent en France 200 000 Sujets malades Sujets non - davorte ment spontané
morts/an (40 % des décès): malades Total - daccouchement prématuré
- 2ème cause de décès: les Test positif 18 49 67 - d’hypotrophie à la
cancers Test négatif 2 931 933 naissance
3
- de mortalité périnatale empêcher de mesurer :C
- dhématome rétroplacentaire. l’exposition ancienne a un facteur Cette réponse est
[55] (D). Les biais peuvent concerner approximative. Il y avait en
:A l’autosélection de la population 1984, 220 000 nouveaux
Les personnes exonérées du ticket des témoins, et le recueil de cas et 135 222 décès. Il
modérateur bénéficient du tiers l’information exposition au facteur s’agit de la 2ème cause de
payant pour la totalité de leur frais. qui diffère entre malades et mortalité après les maladies
[56] témoins (C). Les perdus de vue cardiovasculaires.
:C ne concernent que les enquêtes [66]
Dans un tableau de contingence, le prospectives, l’étude cas-témoins :A
contenu des cases doit être des est rétrospective. Puis vient le logement, et en
effectifs. [61] 3ème position la santé.
[57] :BE [67]
:ABCE Cette étude est une étude cas- :ABDE
D. Non, ce sont les actes d’un témoins (cancer du poumon, Les professions médicales
coefficient supérieur ou égal à K 50 sujets non cancéreux), elle est sont caractérisées par un
(sauf la prothèse dentaire rétrospective car on interroge les diplôme d’état, une
proprement dite) sujets sur leurs habitudes et leur protection contre
A. Les produits d’origine humaine : passé tabagique. l’exercice illégal, un ordre
sang, lait,.. .sont exonérés. [62] professionnel et un code de
E. Après 30 jours d’hospitalisation :A déontologie. Sont concernés
consécutifs, le malade bénéficie du Par définition. - les médecins
100 % à partir du - les chirurgiens dentistes
31ème jour d’hospitalisation. [63] - les pharmaciens
[58] :ABE - les sages femmes.
:E A. Le prix de journée est divisé [68]
Le risque relatif est le rapport entre en forfait hébergement (à la :E
la proportion de M dans la charge du malade), et forfait de Nous n’avons aucune idée
population exposée au facteur de soins pris en charge par la de la nature de la liaison
risque F et la proportion de M dans Sécurité Sociale. entre alcoolémie et accident
la population non exposée à F. La B. Discutable : assure après la de la route. En effet la
réponse C est donc aussi fausse phase aiguê d’une maladie, une proportion d’alcoolémie
puisqu’elle comporte des taux de réhabilitation en vue du retour élevée peut très bien être de
mortalité. domicile. Le séjour (durée < à 90 40 % chez les conducteurs.
[59] jours) est pris en charge par la Il n’y aurait alors aucune
:ACE Sécurité Sociale sauf le forfait liaison. Une réduction du
La prévalence peut être hospitalier comme lors de toute nombre de conducteurs
approximée par le produit entre hospitalisation. avec alcoolémie élevée,
l’incidence et la durée moyenne de E. Financement par la Sécurité n’aurait alors aucune
la maladie. Ces deux aspects Sociale du personnel infirmier influence sur le nombre
influent donc, ainsi que le recueil sous forme d’un forfait journalier. d’accidents.
des données qui peut donner L’hébergement reste à la charge [69]
rillusion d’une augmentation de la de la personne hébergée. :AC
fréquence dune maladie à un C D. Lhébergement est à la Le taux de prématurité
instant donné. La prévalence est charge des résidents, de leur diminue régulièrement, Il
ramenée à la population exposée. famille ou de laide sociale. était de 5,2 % en 1986.
L’augmentation du dénominateur [64] [70]
aurait plutôt pour effet de diminuer :D :ABCE
le rapport. Evident. Tous ces éléments sont pris
[60] En 1983. en compte dans le C.R.A.P.
:BCDE Sécurité Sociale 72 %, état et (coefficient du risque
Dans cette sorte d’étude il faut collectivités locales 1,5 % d’accouchement prématuré).
parfaitement définir la population - Mutuelles 3,5 %
des cas (E) et des témoins (B). Les - Ménages 23 %. [71]
dossiers incomplets peuvent [65] :B
4
A C . Sont des prestations en :AE diminue (B) a l’inverse elle
nature. A. 2 à 6 heures environ. baisse si la durée de
D. Dépend de rassurance C. C’est l’entérotoxine qui traitement baisse (C). Une
invalidité. provoque les troubles. La amélioration du recueil
E. Dépend de rassurance présence de staphylocoques d’information donne l’illusion
maternité. dorés dans d’une augmentation de la
La Caisse maladie comprend les selles na le plus souvent prévalence (E).
- assurance maladie aucune signification [79]
- assurance invalidité pathologique. :B
- assurance maternité D. L’absence de fièvre est La réponse B est une
- accidents de travail et maladies classique. conséquence du biais de
professionnelles E. L’évolution est rapidement recrutement.
- assurance décès. favorable en moins de 12 heures. Il est fondamental que les
[72] groupes soient le plus
:B [77] semblable possible et dans
Le risque relatif est le rapport entre :ABCE l’idéal ne différent que par
l’incidence du cancer chez les gros A. Est discutable. A doit être l’existence de la maladie. La
fumeurs et chez les non fumeurs. déclaré en raison de l’article 257 sélection de l’échantillon
Lincidence est ici prise comme du Code de la Santé Publique, témoin doit ainsi s’assurer
estimation de la probabilité davoir concernant la déclaration que les groupes sont
la maladie dans les deux groupes obligatoire des maladies comparables sur le plan de
exposés. Il faudrait normalement vénériennes, mais elle ne fait pas l’âge, du sexe, d’éventuels
faire le rapport des prévalences, partie de facteurs environnementaux
mais il est a priori le même. la nouvelle liste du 10juin 1986 ou socioprofessionnels.
[73] des maladies transmissibles à [80]
:C déclaration obligatoire. Cette :D
C’est en effet la première cause de liste comprend B. Serait le taux de mortalité
mortalité de 1 à 44 ans. - typhoïde et paratyphoïde néonatale précoce, s’il était
[74] - tuberculose ramené à 1000 naissances
:BCDE - tétanos comme tous les taux de
A. Au contraire le nombre de - diphtérie, poliomyélite mortalité infantile. La
macrophages alvéolaires antérieure aigué mortalité néonatale est le
augmente. - méningite a méningocoque nombre de décès d’enfants
B. Le tabac entraîne également - toxinfections alimentaires nés vivants et morts au
une polyglobulie. collectives cours de leurs 28 premiers
C. Les irritants contenus dans la - botulisme jours de vie rapportée à
fumée entraînent une cilioslase - paludisme autochtone 1000 naissances vivantes.
gênant l’élimination des toxiques - S.I.D.A [81]
(agents microbiens ou - brucellose :B
cancérigènes). - choléra A. Est la 2ème cause. C’est
D. Pour 15 a 20 Cigarettes par jour - peste la 3ème.
la carboxyhémoglobine (Hb Co) est - variole [82]
de 5 a 7 %. E. Si deux patients - fièvre jaune :B
sont exposes a l’amiante, on - rage La sensibilité est la
estime que le fumeur est 92 fois - typhus exanthématique proportion de tests positifs
plus exposé que le non fumeur. - fièvres hémorragiques chez les malades. La
[75] africaines. spécificité est la proportion
:D [78] de tests négatifs chez les
Très discutable, le séjour en :ABDE non-malades. La prévalence
moyen séjour est pris en charge La prévalence augmente avec et l’incidence caractérisent
par la Sécurité Sociale a l’incidence (A) et la durée de la la maladie par le test. La
l’exception du forfait journalier. maladie. L’incidence augmente valeur prédictive positive est
Pour les autres réponses voir avec l’augmentation de sujets à la proportion de malades
Q.C.M. [63]. haut risque (E). La durée de la chez les tests positifs (il faut
[76] maladie augmente si la mortalité alors bien entendu que la
5
proportion malades non-malades :C réadaptation. C’est aussi
soit respectée ou prendre en Sans commentaire. une prévention de rechutes.
compte la prévalence de la [88] La prévention secondaire
maladie). :B touche à la prévalence de la
On utilise la Rovamycine® 2 maladie (évolution, durée).
[83] grammes par jour pendant 5 La prévention primaire est,
:BCE jours car - efficace sur toutes elle, concernée par la
Les enquêtes rétrospectives se souches de méningocoque réduction de l’incidence
caractérisent par leur coût plus isolées. Elle ne franchit pas la d’une maladie (E).
faible. Elles sont réalisables même barrière hémato-méningée et a [93]
si la maladie est rare, peuvent être d’excellentes concentrations :E
multifactorielles (C), ne nécessitent salivaires La masse d’alcool pur (en
pas déchantillonage sur [89] grammes) est égale au
l’exposition, ne permettent qu’une :D produit du degré alcoolique
estimation approchée du risque A E. Sont des maladies par le volume consommé
relatif qui peut être déterminé par professionnelles indemnisables. (en ml), multiplié par la
contre dans les enquêtes B. L’agent responsable est dans densité de l’alcool. Soit 10/1
prospectives. Elle aurait été ce cas un acarien. 00 x 1000 x 0,8 = 80g
prospective (A) si on avait procédé [90] d’alcool pur.
au recueil des habitudes :E [94]
tabagiques et qu’on avait suivi Le risque relatif est le rapport des :ABD
deux cohortes (D), les populations prévalences de la maladie chez La prévention primaire vise
des sujets exposes et non exposes les sujets exposés et chez les à limiter la propagation de la
en surveillant l’apparition du cancer sujets non exposés. maladie (diminution de
du poumon. Attention à la formulation D qui l’incidence), elle concerne
[84] inverse cette définition tous les actes destinés à
:ABCD (exposition au facteur et maladie réduire le nombre de cas
La C.M.F. comprend sont permutés). nouveaux: lutte contre
- les soins hospitaliers ou assimilés l’exposition au risque (A,D),
- les soins ambulatoires et à [91] prévention des maladies
domicile :C infectieuses par vaccination
- les biens médicaux. La durée d’incubation est (B) etc... La prévention
La recherche est comptabilisée compatible. secondaire vise à limiter le
dans la dépense nationale de B. La transmission alimentaire progrès de la maladie, sa
santé. est discutée. persistance (diminution de la
[85] D. La transmission des prévalence) par un
:ACDE salmonelles atypiques est parfois dépistage précoce et un
Les xanthomes tendineux sont d’origine alimentaire (viande peu traitement efficace (CE).
observés dans cuite, volaille). La durée [95]
rhypercholestérolémie de type 2 dincubation est de 12 à 36 :AE
qui n’est pas liée a l’alcool. heures. Quatre vaccinations sont
[86] E. Les aliments responsables obligatoires en France
:B sont les jambons et conserves - diphtérie
Un paquet-année est une unité de artisanales. - tétanos
consommation de tabac [92] - poliomyélite
correspondant à la consommation :E - B.C.G.
de 20 cigarettes par jour pendant La prévention tertiaire comprend [96]
un an. 10 cigarettes/j pendant 10 tous les actes destinés à :D
ans = 100 cigarettes par jour diminuer la prévalence des C’est une enquête
pendant 1 an soit 5 paquets. 20 incapacités chroniques dans une d’épidémiologie analytique
cigarettes/j pendant 30 ans = 600 population en réduisant au (non E) visant à étudier la
cigarettes par jour pendant 1 an minimum les invalidités relation entre un facteur
soit 30 paquets. fonctionnelles consécutives à la d’exposition, les
Soit 30 + 5 = 35 paquets-année. maladie. Ceci étend le concept contraceptifs oraux, et la
[87] de prévention au domaine de la maladie, le cancer du sein, Il
6
aurait été possible de choisir une 80 % des buveurs débutants. On [105]
population de femmes prenant des les estime à 5 millions en France. :D
contraceptifs oraux, l’autre n’en Ces buveurs excessifs sont La spécificité est le rapport
prenant pas et de mesurer la guettés au bout d’un délai plus ou entre le nombre de sujets
fréquence d’apparition du cancer moins important par la sains ne présentant pas un
du sein dans les deux groupes dépendance qui les transforme test positif et le nombre de
(enquête exposée non exposée, en alcoomanes secondaires. sujets sains
démarche prospective). L’enquête [101] VN I (VN+.P) = 1 - PPI
présentée ici vise à l’inverse à :C (Nombre de sujets sains) =
comparer l’exposition au facteur Connaissance. 1 - 0,08 = 92 %
dans un groupe “sujets malades et [102]
un groupe témoin. C’est une :BD [106]
enquête cas-témoins. La Dépense Nationale de Santé :BCDE
[97] est constituée à plus de 90 % (93 A. Est une caractéristique
:B %) dpar la consommation des enquêtes “exposés-non
A. Le chi 2 ne mesure pas la force médicale finale (D). A ce titre et exposés”
de l’association car il varie avec le comme cette dernière, elle a C. L’enquête cas-témoins
nombre de sujets de l’étude. Le augmenté depuis 20 ans plus vite nécessite une maladie
risque relatif mesure la force de que le P.I.B. Elle n’est pas parfaitement définie.
cette association par le rapport de majoritairement représentée par D. C’est le type d’enquête
la probabilité de faire la maladie les soins ambulatoires, mais par idéal pour les maladies
chez les sujets exposés divisés par les soins hospitaliers qui rares.
la probabilité de faire la maladie constituent 50 % de la C.M.F. E. Le choix des témoins est
chez les sujets non exposés. Le C’est l’effort de la nation qui particulièrement difficile, il y
risque attribuable amene a calculer représente 25 % du P.I.B. a des risques
la fraction étiologique, c’est-à-dire [103] dautosélection.
le pourcentage de malades qui :C B. Il peut y savoir des biais
peuvent être imputés au facteur de La part de la consommation de mesure dûs à la difficulté
risque. médicale finale dans la du recueil rétrospectif de
consommation finale des l’exposition.
[98] ménages en [107]
:E France est proche de 13%. :ABCD
A B C. Sont des indicateurs de Elle est passée de 6,6% en 1959 A. Un taux de 1 micromol/l a
moyens, on préfère actuellement à 9,8% en 1970 et 12,3% en un effet protecteur sur les
les indicateurs de résultat. 1979. C’est le poste de caries dentaires. Un excès
[99] consommation des ménages de fluor
:E dont la croissance est la plus expose à des dystrophies
Il n’est pas possible d’inclure des forte. dentaires.
sujets dont on sait qu’ils ont une [104] B. Si le taux d’alimentation
contre-indication aux vaccinations, : C en nitrates dépasse 50 mg/l.
car ce serait impossible de leur A. Taux proportionnel de C. Le plomb peut provenir
administrer le vaccin, et ce serait morbidité : nombre de sujets de la corrosion des
un biais de ne les prendre que présentant la maladie M rapporté canalisations.
dans le groupe placebo. au nombre total de sujets D. Classique.
Dans le protocole de cet essai, les malades. E. Non. Il s’agit plutôt
critères d’inclusion doivent spécifier B. Taux d’incidence: nombre de d’hépatites A.
l’absence de contre- indication aux nouveaux cas rapporté à la [108]
traitements. L’exclusion doit donc population exposée. C. Taux de :AC
se faire avant le tirage au sort. prévalence: nombre de cas Les germes en cause:
[100] présents rapporté à la population - salmonelles
:C exposée. D - Le taux d’attaque - shigelles
Les buveurs excessifs est une forme de l’incidence - vibrion cholerae
consomment des quantités d’alcool réservée aux cas où la population - virus de l’hépatite A
exagérées mais ne sont pas n’est exposéeque pendant une - virus écho, coxsackie,
dépendants. Ils représentent 70 à période limitée. rotavirus.
7
[109] l’antibiothérapie des sujets soit par une enquête de
:E contacts par la spiramycine, cohorte, c’est a dire l’étude
Cette enquête de cohorte est antibiotique efficace à forte longitudinale d’un
constituée d’un groupe de sujets concentration salivaire, et ne échantillon représentatif de
(les médecins britanniques) entrant passant pas la barrière la population concernée.
au même moment dans l’étude et méningée. Les prélèvements de [116]
chez lesquels on va observer la gorge des sujets contacts, :ABCDE
survenue d’un problème de santé l’éviction scolaire des frères et D’après la loi relative à la
défini pendant une même période soeurs et la désinfection des lutte contre le tabagisme.
(décès par cancer du poumon). locaux sont inutiles. Une A. Un arrêté du Ministère de
Cette enquête, prospective, chimioprophylaxie par la Santé fixe la liste des
compare des sujets exposés l’ampicilline risque de décapiter lasubstances devant être
(fumeurs) à des sujets non méningite. La surveillance mentionnées.
exposés (non fumeurs) pour établir clinique des sujets contacts est B. “Des interdictions de
une relation entre tabagisme et peut-être le meilleur choix. fumer seront établies dans
décès par cancer du poumon. Les les lieux affectés à un usage
2 groupes sont comparables par [113] collectif où
ailleurs. :ACDE cette pratique peut avoir des
[110] A. La Dépense Nationale de conséquences pour la
:B Santé représente un peu plus de santé”.
L’évolution du taux de mortalité 8 % du PI. B. C. L’espace dévolu aux non
infantile révèle une baisse C. Ce chiffre est en croissance fumeurs ne peut être
constante de 27,4 % en 1960, 9,5 constante. Les dépenses de inférieur a la moitié de
% 1982, il décroît encore. santé ont augmenté plus vite que l’ensemble.
Rappelons qu’il est égal au nombre le P.I.B. et sont passées de 3 % [117]
de décès au cours de la première du P.l B. en 1960, à 5,7 % en :E
année de vie rapportée à 1000 1970 et 8,6 % en 1985. Sans commentaire.
naissances vivantes. Le taux en B. Elles ne représentent pas [118]
France fait partie des taux bas. Le (avec 24 %) le premier poste qui :B
taux est considéré comme moyen est occupé par les dépenses A. Un test est valide quand il
entre 15 et 25 pour mille, il est invalidité vieillesse (35 %). est sensible et spécifique.
considéré comme élevé au dessus. D. 93% des dépenses de santé B. La sensibilité est le
Sans connaître le taux exact sont constituées par la C.M.F. nombre de vrais positifs
actuel, la réponse B est la seule E. 50 % de la C.M.F. est divisés par le nombre de
envisageable pour un pays comme constituée par les dépenses malades. C. La spécificité
le nôtre. d’hospitalisation. est le nombre de vrais
[111] [114] négatifs divisé par le
:AD :AE nombre de sujets indemnes.
La liste des maladies à déclaration Une enquête exposée non D. La reproductibilité d’un
obligatoire dont l’ancienne exposée est une enquête test est sa capacité à
formulation datait de 1960 a été prospective, sa durée est souvent redonner le même résultat
révisée en 1986. longue d’où le risque de difficulté lorsqu’il est renouvelé
Dans la liste présentée, seul le à suivre tous les patients (les plusieurs fois chez le même
SIDA avéré qui fait partie des perdus de vue étant une source sujet.
nouvelles maladies a déclaration de biais), son coût est élevé. E. La valeur prédictive
obligatoire, et la méningite B. Concerne les enquêtes cas- positive ou négative d’un
cérébrospinale sont de bonnes témoins. test est égale
réponses. La grippe n’a jamais été C. Epidémiologie descriptive. respectivement à la
à déclaration obligatoire. La D. Epidémiologie expérimentale. proportion de malades chez
rougeole et la scarlatine [115] les sujets ayant un test
disparaissent de la nouvelle liste. :DE négatif positif et la
[112] L’incidence ne peut être étudiée proportion de non malades
:D que par un recueil systématique chez les sujets ayant un test
La seule mesure prophylactique de l’information comme c’est le négatif.
réglementaire à prendre est cas dans les registres du cancer, [119]
8
:D :E distribution de la maladie
La période correspondant au taux Douleur irradiée aux dents dans la population.
de mortalité périnatale est celle qui voisines et antagonistes. [134]
s’étend de la 28ème semaine de [127] :C
gestation jusqu’au 7ème jour après :AE Le nombre de nouveaux cas
la naissance. Il est rapporté à 1000 B. Les malaires sont intactes. permet de construire le taux
naissances totales. C. Au contraire, béance d’incidence dune maladie
antérieure. pendant
[120] D. Il s’agit dune mobilité médio- une période donnée.
:C faciale, les malaires restent B. La prévalence est le
La consommation médicale finale solidaires du frontal. nombre total de cas
représente les achats par les [128] présents de cette maladie.
ménages de biens et de :ACD E. La létalité est le rapport
services médicaux. C. Discrets, par bascule en mortalité sur incidence.
Elle comprend arrière du plateau dento- [135]
- les soins hospitaliers et assimilés alvéolaire supérieur. :C
50 % [129] A. La validité est l’ensemble
- les soins ambulatoires et à :ACD des indices de sensibilité et
domicile 30 % B. Subluxation. Le S.A.D.A.M. spécificité.
- biens médicaux 20 %. était anciennement appelé B. La sensibilité est la
[121] syndrome D.C.R.S. initiales de proportion de vrais positifs
:C douleur, craquement, ressaut, chez les malades.
L’espérance de vie à la naissance subluxation. C. La spécificité est la
en France en 1984 était pour les proportion de vrais négatifs
hommes de 71,2 ans pour les [130] chez les non-malades.
femmes de 79,3 ans. :BDE D. La reproductibilité est la
[122] Le règlement sanitaire capacité d’un test à
:D international vise à la protection redonner des résultats
A. La désinfection générale des des états indemnes contre la identiques lors de son
locaux est inutile. fièvre jaune, le choléra, la peste. administration successive
B. Le dépistage des porteurs par [131] chez un même sujet.
prélèvement de gorge dans :B E - La valeur prédictive
l’entourage n’a pas d’intérêt. Le risque relatif est le rapport de permet d’estimer la
D. La chimioprophylaxie a plus la fréquence de la maladie chez probabilité d’être malade ou
pour but de rassurer que de les sujets exposés (0,96 pour non au vu du résultat du
diminuer le nombre de porteurs 1000) et chez les sujets non test.
dans l’entourage. exposés (0,07 pour 1000). Le [136]
On emploie la spiramycine qui ne calcul correspond à ropération :BD
passe pas la barrière 0,96/0,07. C’est la différence entre le
hématoméningée. C. Correspond au risque prix de la prestation et le
[123] alternable. montant du remboursement
:CE [132] (20 % pour l’hospitalisation).
L’eau d’alimentation ne doit pas :C E. Est discutable mais le
contenir: Les transports produisent 2/3 du ticket modérateur n’existe
- dEschérichia coli monoxyde d’azote. pas uniquement en cas de
- de streptocoques fécaux [133] séjour hospitalier.
- de clostridium. :C [137]
[124] Les enquêtes analytiques :DE
:ABCE étudient les causes des maladies A B C. L’hébergement est à
D. On ne risque donc pas de (A,D,E). Les enquêtes la charge des résidents, de
décapiter une méningite. expérimentales évaluent reffet leur famille, ou de l’aide
[125] dune intervention (traitement, sociale. D. la Caisse
:B mesure de prévention). Ce sont d’Assurance Maladie
Annulée par le jury. les enquêtes descriptives qui finance le personnel
[126] permettent d’étudier la infirmier sous forme d’un
9
forfait journalier. médicament ou le placébo, alors [163]
[138] que le médecin le sait. :C
:B [154] Sans commentaire.
Sensibilité :D [164]
VP/(VP+FN)=36/(36+14)=36/50. Taux proportionnel de mortalité = :C
nb de décès de cause Sans commentaire.
[139] spécifique/nb de décès total. [165]
:E [155] :D
Presque relatif = incidence dans la : A Spécificité = VN/(VN+FP).
pop exposée/incidence dans la pop A =26% [166]
non exposée. B = 22% :C
[140] C = 10% Il s’agit des dérivés de
:AC D = 13% raniline:
Sans commentaire. E = 10%. - benzidine.
[141] [156] - bêta-naphtylamie.
:C :E - amino 4 diphényl.
Sans commentaire. Le taux de mortalité en France (Tableau 15 du régime
[142] est de 10 %. général).
:ABDE [157] [167]
Sans commentaire. :C :C
[143] Spécificité = VN/(VN+FP). C. Concerne les cancers
:ACD [158] hormono-dépendants.
Sans commentaire. :ABD [168]
[144] Ces 3 items permettent de :B
:ABCE connaître rétrospectivement les Sans commentaire.
Pas de corrélation entre le tabac et facteurs d’exposition des [169]
le cancer du rectum. patients. Cependant l’item C est :AC
[145] discutable puisque l’enquête des Sans commentaire.
cohortes est généralement [170]
QUESTION ANNULEE. prospective mais elle peut être
[146] rétrospective. QUESTION ANNULEE
:D [159] [171]
Sans commentaire. :ABCDE :AC
[147] Sans commentaire. Sans commentaire.
:A [160] [172]
Sans commentaire. :B :C
[148] Il s’agit de la définition. Prévalence = nb de cas/pop
:BD [161] étudiée.
Sans commentaire. :E
[149] La valeur prédictive d’un test [173]
:A positif = VP/(VP+FP). :A
Sans commentaire. La valeur prédictive d’un test Sans commentaire.
[150] négatif = VN/(VN+FN). [174]
:B Cette valeur ne peut dépasser 1.
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE.
[162] [175]
[151] :C :C
:D Cette loi (9 juillet 1976) concerne Sans commentaire.
Sans commentaire. essentiellement la publicité pour [176]
[152] le tabac. :D
:D Les dispositions relatives à Sans commentaire.
Sans commentaire. l’interdiction de fumer dans les [177]
[153] lieux publics ont été décrétées :BC
:B par le Conseil dEtat Sans commentaire.
Car le patient ne sait s’il prend le ultérieurement. [178]
10
:ABCDE :C Direction de la SS
Sans commentaire. Sans commentaire. [203]
[179] [195] :BDE
:C B - Environ 50 000 cas/an.
Sans commentaire. QUESTION NNULEE. C - Toux et expectoration
[180] [196] pendant au moins 3 mois
:C :DE par an depuis 2 ans.
Sans commentaire. Taux de létalité = nb de décès [204]
[181] par une maladie particulière/nb :ACE
:C de cas atteints par la maladie. Loi du 15juillet1970. Arrêté
Sans commentaire. du 26 mars 1973.
[182] [197] [205]
:C :C :ADE
Sans commentaire. Sans commentaire. B - Est le 4ème facteur de
[183] [198] risque.
:C :C C - Facteur associé.
Sans commentaire. Sans commentaire.
[184] [199] [206]
:E :E :B
Sans commentaire. Sans commentaire. I: Incidence = (Nombre de
[200] personnes nouvellement
[185] :CD atteintes / Nombre de
:A A - Alcool. personnes de la
Prévalence = nb de cas/effectif de E - Cadmium. population)
la pop. Risques : hydrocarbures (Dans une période donnée)
[186] polycycliques (goudrons) et P: Prévalence = (Nombre de
:C phénols retrouvés dans 90 % des personnes atteintes par la
Sans commentaire. cancers du maladie I Nombre de
[187] poumon ; 76 % VADS ; 60 % personnes de
:C oesophage; 50 % vessie et col la population)
Incidence = nb de nouveaux utérin. Le risque augmente en (A un temps T)
cas/effectif de la pop. fonction de la durée d’exposition. l:(lOxA)/ 100000
[188] [201] P: 20 / 100 000
:B :ABC A=2 CQFD
Sans commentaire. A - Chez la femme. 4ème cancer [207]
[189] tous sexes confondus. :A
:B C - Première cause de mortalité C’est la définition.
Risque relatif = taux d’incidence du chez la femme, 4ème cause de [208]
problème dans la pop mortalité tous sexes :E
exposée/taux d’incidence du confond us. Ou enquête rétrospective,
problème dans la pop non D - Deux pics de fréquence : péri recherchant un facteur
exposée. ménopause 45-50 ; post étiologique.
[190] ménopause 50-55 ans. [209]
:E [202] :B
Spécificité = VNNN+FP = 40/40+10 : A B D U.N.C.T. et rôle E.B.V.
[191] A - SS : 70 % ; Ménage : 22 % ; [210]
:ABCD Mutuelles 5 % ; Etat et :D
Sans commentaire. Collectivités < 3 %. Traitement curatif.
[192] C - Employeurs : 53 % Etat : 23 [211]
:ABCDE % ; Assurés : 20 % ; Autres : 4 :D
Sans commentaire. %. Voir question [206]
[193] D-99,2% couverts en 1983. [212]
:ABCDE E - Sous la Direction du Ministère :ACDE
Sans commentaire. des Affaires Sociales et de la P: (Nombre de personnes
[194] Solidarité, gérée par la atteintes à un temps donné!
11
Nombre de personnes de la ; hospitalisation privée < 15 %. :BCD
population) [220] C, D - Articles 343, 343-1 et
A - Augmentation du nombre de :E 361 Code Civil. Epoux non
personnes atteintes. Voir question [217]. séparés de corps, toute
C - Augmente la durée de vie des [221] personne âgée de plus de
sujets malades. :D trente ans.
D, E - Augmente le nombre de Voir question [206] [231]
patients atteints dépistés. [222] :ACE
[213] :A D - Toxi-infection alimentaire
:AC Sans commentaire. - germe anaérobie.
Sans commentaire. [223] [232]
[214] :B :B
:C SUJETS MALADES SUJETS Décret au 10-06-1 986
1950 = 3%; 1970<6%; 1982 = 8%. SAINS TOTAL E - Pas obligatoire.
Test + V+ F+ a + b=200 A, C, D - Absurde!
[215] Test - Faux négatifs : c Vrais [233]
:C négatifs :d c + d :C
Evident. TOTAL a+c b+d Sans commentaire.
[216] Sensibilité = (V+) /( V+ + F-) = [234]
:B aI(a + c) :BE
En fait rapporté à 1 000 a/(a + c)= 0,6 eta + c = 100, a = A - Il existe 3 régimes
naissances. 60 - Travailleurs salariés.
A - Nombre de morts foetales a + b = 200, b = 140 - Régimes particuliers.
survenues après la 28ème [224] - Régimes spéciaux.
semaine de gestation. :D D - 50 %.
B - A deux composantes: >90%
mortinatalité + mortalité néonatale [235]
précoce. [225] :ACD
C - Nombre de décès denfants nés :ABCDE E - Voir question [199]
vivants survenant avant la 168ème Etude cas témoin : rétrospective. [236]
heure de vie (< 7 B - Mesure l’apparition d’une :E
jours). pathologie dans deux groupes. II s’agit d’un vaccin tué. Le
E - Tx MI = (Nombre de décès des D - (Tx Incidence Population vaccin buvable, atténué est
enfants de moins d’un an I Nombre exposée / Tx Incidence contre indiqué pour ACD.
de naissances Population non exposée) [237]
vivantes) [226] :ACD
D - Absurde! :AC A, C - Vin : fermentation
[217] B - Alcool. directe 8 à 18°.
:C [227] E - Portugais.
Tx bM = (Nombre de décès :B B -4,6 %.
pendant 1 an I Population Par définition. [238]
moyenne de rannée) [228] :ACD
[218] :A Sans commentaire.
:ACD A - Tx Incidence de la pathologie [239]
Sans commentaire. dans la population exposée I Tx :E
[219] Incidence de la pathologie dans Sans commentaire.
:BC la population non exposée) [240]
A - CMF : Soins hospitaliers ou B - Vp+ = (V+) / (V+ + F+) Voir :C
assimilés : 50 % ; soins question [223] Sans commentaire.
ambulatoires et à domicile : 30 % C-S =(V-t-)/(V-’- + F-) [241]
commerce de détail de biens D, E - Voir question [106] :D
médicaux : 20 %. [229] A - Tx brut = (Nombre de
B - 1970 : 39,7% ; 1975:46,4% :CDE décès pendant l’année I
1980 : 50,1 % ; stable depuis. Sans commentaire. Effectif population au milieu
D - Hospitalisation publique > 35 % [230] de l’année)
12
B - Tx Létalité = Tx fatalité Grippe tous les ans. + Faux+).
= (Nombre de décès pour une Pneumonie conseillée. B - Validité = sensibilité et
maladie particulière parmi les [250] spécificité.
nouveaux cas / Nombre de :AC C - C’est l’inverse :
nouveaux cas de cette maladie) Articles L255-L256 Code de la sensibilité = (Vrais+) I (Vrai+
(Pendant une période donnée) Santé concernant le traitement + Faux-).
C - Taux brut calculé pour une obligatoire des maladies E - C’est la spécificité.
cause particulière. vénériennes A-C et maladie de [261]
E - Voir question [206] Nicolas Favre et chancrelle ou :ABCD
[242] chancre mou. B - Effet le plus courant.
:C B D - Déclaration obligatoire. [262]
4ème Cancer, tous sexes [251] :CD
confondus. Le 1er = cancer :BCE Décret du 10juin 1986.
broncho-pulmonaire Sans commentaire. E - D.D.A.S.S.
A, B - Deuxième cause de cancer [252] A - Ancien décret.
chez la femme. :D C - Choléra, fièvres
E - Troisième cause chez la A - Mortalité néo-natale. hémorragiques africaines,
femme. E - Mortalité périnatale. fièvre jaune, peste, rage,
[243] [253] typhus
:AC :ABDE exanthermique, variole.
B - Rétrospective. C - Lapparence doit être D - Au nombre de 11:
D - Maladie + facteur étiologique identique. botulisme, brucelloses,
dans une population à un moment D - Lessai comporte un groupe diphtérie, fièvres typhoïdes
T témoin placébo. et parathyphoïde,
[244] [254] méningite cérébrospinale à
:ABCD :CE méningocoques et
E - Prévention secondaire. Sans commentaire. méningococcies, paludisme
autochtone,
[245] [255] poliomyélite antérieure
:BE :ADE aiguê, SIDA, tétanos, toxi-
A - SS. Sans commentaire. infections alimentaires
C - En partie SS reste ticket [256] collectives,
modérateur remboursé par les :E tuberculose.
mutuelles. Essai comparatif. [263]
D-50%. [257] :ABCD
[246] :E A - Un médecin pour 350
:CE Polyglobulie. habitants en 1989.
D - Prévention secondaire. [258] E - 30 %.
[247] :AE
:A A - Première cause de mortalité [264]
A - Proportion des enfants nés entre 1 et 14 ans. :A
vivants et décédés avant davoir B - Mortalité infantile. Sans commentaire.
atteint l’âge de un an rapporté C - 5-14 ans. [265]
à 1000 naissances vivantes. D - Faux. 90 % des accidents :E
B - Mortalité néonatale. sont domestiques. Doivent être déclarés
C - Mortalité néonatale précoce. [259] abandonnés selon les
[248] :BCDE formalités de rarticle 250 du
:AC A - Milieu à risque. Code Civil.
B - Cl: déficit immunitaire (vaccin C - Portant sur rimmunité [266]
vivant atténué). cellulaire. :A
D - Non, au contraire. D - Comme tous les vaccins Sans commentaire.
E - Non. vivants atténués. [267]
[249] [260] :C
:AE :AB Sans commentaire.
Tétanos-Polio tous les 10 ans. A - Spécificité = (Vrais-) / (Vrais- [268]
13
:D :CD Sans commentaire.
85 % des sujets ayant fait un AVC Sans commentaire. [289]
sont hypertendus. [280] :A
[269] :AB Sans commentaire.
:CE Sans commentaire. [290]
C - Antibioprophylaxie 5 jours. [281] :A
E - Vaccination ou revaccination :D Sans commentaire.
systématique de l’entourage. Enquête cas-témoin [291]
[270] rétrospective. :E
:E [282] A - Transmission digestive.
Bien que peu conseillé en cas de :A B - Vaccination obligatoire.
grossesse, préférer T-Polio car les A = (V+) I (V+ + F-) = sensibilité. D - Toxine. Vaccination
vaccins antidiphtérique et B = (V-) I (F+ + V-) = spécificité. obligatoire.
anticoquelucheux peuvent C D E - Absurdes! [292]
entraîner une hypothermie et une [283] :A
M.A.P. :ADE C’est la définition.
[271] E - La spécificité du test doit être [293]
:BC privilégiée si la maladie est grave :BD
A E - Comparent des sujets mais de traitement difficile. Ce Sans commentaire.
malades à des sujets sains et qui est le cas des maladies [294]
recherchent lexposition à un néonatales. :ACDE
facteur de risque. [284] Groupes à risque.
D - (Nbre de pers. atteintes par la :BCD [295]
maladie I Nbre de pers. de la A - Non obligatoire car :BD
population) à un temps donné. éradication de la varicelle depuis Sans commentaire.
[272] 1976. [296]
:BC E - Conseillée ROR. :ABE
Sans commentaire. [285] A-55%.
[273] :DE B -25 %.
:D A - Le vaccin anti- C D E - 20 %, mais E est
Sans commentaire. méningococcique me comporte plus fréquent.
[274] des antigènes des types A et C.
:D B - Chimioprophylaxie utilisant [297]
P = (Nbre de pers.atteintes I Nbre des antibiotiques ne passant pas :A
de pers.de la pop° sur une période la barrière méningoencéphalique B - Phase I.
donnée) (ex: Rova ou Spyramycine), ou E. C - Effets indésirables rares
ou tardifs.
[275] [286] E - Phase III.
:A :BCD [298]
Mortalité de 0,4 pour mille, dont 50 QUESTION ANNULEE. :ABC
% de cause accidentelle. [287] Sans commentaire.
[276] :D [299]
:A Risque relatif obtenu par le :D
Sans commentaire. rapport : t x incidence de la 85 % des patients ayant fait
[277] pathologie dans la population un accident ischémique
:AC exposée cérébral sont hypertendus.
B - Hypercholestérolémie. I t x incidence de la pathologie [300]
C - Potentialisé par le tabac. dans la population non exposée. :C
D - Syndrome alcoolisme foetal = t x incidence A E - Augmentation.
foetopathie. (Nbre de pers. nouvellement B D - Stabilisation.
E - Lié au virus B. atteintes! Nbre de pers. de la [301]
[278] population) dans une période :BE
:ACE donnée. Sans commentaire.
Sans commentaire. [288] [302]
[279] :B :AC
14
A - Antimicrobien inactivé. explication (D). qui vise à mettre en
C - Vaccin viral vivant atténué. [5] évidence une liaison entre
E - C et A seulement. Cf réponse :ACDE un facteur d’exposition et
[285]. Il est cohérent de prendre toutes une maladie.
[303] ces mesures. Sauf la stérilisation. Les enquêtes de cohorte (E)
:ABC [6] parlent de 2 populations,
E - Après l’accouchement et :ABCD exposées-non exposées,
contrôle de la séroconversion Une eau polluée transporte des suivies de façon prospective
après la vaccination. Cest un germes pathogènes tels que (B) pour suivre l’apparition
vaccin viral vivant atténué, salmonelles et virus A pour de la maladie dans les 2
formellement Cl pendant la l’hépatite. Le virus B transmet, groupes.
grossesse. lui, essentiellement de façon
[304] parentérale et sexuelle. La [12]
:C méthémoglobinémie est une :B
5,6% en 1981. conséquence des nitrates chez le Le but est dans cet
QUESTION ANNULEE. nourrisson, le saturnisme, appariement de rendre les
[1] conséquence de l’excès de groupes aussi comparables
:E plomb. que possible.
Le risque est le rapport entre la [7] [13]
fréquence des diarrhées chez les :E :AD
buveurs d’eau du robinet Il est bien évident que D signifie Le rôle comme facteur de
(400/530) et les fréquences chez décès et non début. On constate risque (A) du D.E.S.O.E. est
les non buveurs (6/80). pendant l’année 1981, 2 statistiquement démontré
Soit R.R. = (400/530) / (6/80 ) = décès sur une population de 100 (D) bien que les effectifs
32000 / 3180 = environ 10 000 habitants. D’où un taux de soient faibles (E). Il n’est
[2] mortalité spécifique de 2/100 bien sûr pas possible d’en
:CD 000. faire une relation causale
Le risque relatif est augmenté très [8] (B) et donc d’établir avec
fortement (C), ce qui laisse :D certitude un pronostic pour
présumer une relation causale (D) La léthalité mesure la proportion les femmes exposées (C).
que l’enquête ne peut affirmer (E de décès chez les sujets [14]
faux). malades, soit 2 décès pour 10 :AB
malades en 1981. Une enquête rétrospective
[3] [9] nécessite de parfaitement
:B :D définir les 2 populations,
L’épidémiologie descripive vise à On protège uniquement les sujets malades (A)- témoins (leur
connaître l’état sanitaire du pays. ayant des contacts proches et sélection est
L’épidémiologie analytique répétés avec la victime. On utilise particulièrement difficile E
recherche les causes d’une le Rovamycine® 2 glj pendant 5 faux). Ce type d’enquête est
maladie en mettant en évidence jours. le seul possible pour les
une liaison entre facteur [10] malades rares comme celle
dexposition et maladie. :AD étudiée.
[4] E. La transmission est Les items C et D
:CE uniquement interhumaine par les caractériseraient les
En théorie, il serait possible de se gouttelettes de salive. enquêtes prospectives.
poser des questions sur le rôle de [11] [15]
ces nitrates augmentées. En :CD :BDE
pratique, leur taux est très peu Cette enquête est une enquête La séparation des 2 groupes
élevé, et il n’y a pas de relation cas -émoin (D) car elle compare doit se faire par
connue entre nitrates et pollution 8 malades et 32 témoins en randomisation. Le fait que le
bactériologique. L’association de recherchant leur antécédents, médecin ignore quel groupe
ces 2 éléments, sans autre c’est donc une démarche reçoit Magicor® et que le
hypothèse sous-jacente ne suffit rétrospective (C). malade ne puisse identifier
pas à mettre en cause les nitrates, C’est aussi une enquête quel traitement il prend,
encore moins à en faire une analytique et non descriptive (A) c’est la définition du double-
15
aveugle. [21] ressources.
La réponse D n’est bonne qu’à :A E. Les foyers restaurants
cette condition. A. Taux de mortalité périnatale: permettent une alimentation
La réponse C est fausse si l’autre nombre de morts-nés + nombre équilibrée mais ne peuvent
groupe ne reçoit rien, il faut de de décès au cours des 7 résoudre les problèmes
toute façon un traitement placébo. premiers jours de vie rapportée à d’hygiène corporelle.
[16] 1000 naissances totales : soit 10 [25]
:CD + 6 = 16/1000. :B
Le but par définition du double E. Taux de mortinatalité ou A. L’autonomie de Mr N ne
aveugle qui l’impose est contenu mortalité foetale tardive. permet pas son placement
dans ces 2 réponses. [22] en foyer logement.
[17] :E B. Ces sections de cure
:E Les causes exogènes se médicale permettent d’éviter
A B. Sont toujours faux. différencient le plus des causes le placement en institutions
C D. Sont les deux buts de endogènes pour la période la sanitaires en
l’utilisation d’une méthode en plus tardive, à savoir ici la assurant la surveillance
double aveugle. période post-néonatale (décès médicale des personnes
E. Est la seule justification de la entre 29 jours et 365e jour de vie âgées la nécessitant.
randomisation. rapporté à 1000 naissances C. Les hospices ont disparu.
[18] vivantes). D. Semble abusif.
:C [23] E. Nécessité auparavant
Le but annoncé de médicament :AD une hospitalisation.
n’est pas de jouer sur I’HTA mais La mortalité est le nombre de [26]
de prévenir ses conséquences morts-nés (28 semaines révolues :CD
morbides, ce n’est pas non plus de d’aménorrhée) rapporté à Le prix de journée est divisé:
savoir si leur gravité est plus ou 1000 naissances totales (A). - en forfait hébergement :
moins grande. Le risque relatif C’est un bon indicateur des qui est à la charge du
d’A.V.C. permet de comparer la causes endogènes de mortalité malade, de sa famille ou de
fréquence d’apparition de cette foeto-infantile (E faux), et par la l’aide sociale
complication dans les 2 groupes. même, moins sensible aux - en forfait soin, pris en
[19] notions de P.M.I. qui agissent charge par la Sécurité
:C surtout sur les facteurs Sociale.
Sur une durée de 5 ans, il risque exogènes. [27]
d’y avoir un certain nombre de B - Caractérise la mortalité :AD
perdus de vue. Le problème est périnatale. Les services de long séjour
qu’ils ne soient pas également C - Caractérise la mortalité néo- accueillent les personnes
répartis dans les deux groupes (par natale précoce. âgés atteintes d’une
exemple à cause d’une [24] affection
surmortalité), ce qui rend le biais :AC chronique, nécessitant un
évident. A. Apporte, sur prescription et environnement médical
[20] sous contrôle du médecin permanent.
:E généraliste, des soins infirmiers,
Le taux de mortalité infantile est le de nursing et d’hygiène ou des [28]
nombre de décès au cours de la soins plus techniques. Le forfait :AC
première année (6 + 2 + 4 =12) journalier est pris en charge en Cette enquête est
rapporté à 1000 naissances totalité par la Caisse d’Assurance exhaustive (A) car on
vivantes. Les chiffres donnés étant Maladie. enregistre tous les accidents
rapportés au nombre de B. Nécessite une hospitalisation de tous les enfants. Il ny a
naissances totales, il faut déduire préalable. pas eu d’échantillonnage
les 10 morts-nés soit 12/990. C. Apporte une aide matérielle et (B). Nous sommes dans une
A C. Les taux sont toujours psychologique aux personnes optique descriptive (C) et
ramenés à 1000. âgés isolées ou dépendantes. non analytigue (D) car il
B. Est le taux de mortalité foeto Prise en charge dans ce cas par n’est pas possible avec ce
infantile. l’aide sociale. simple recueil détudier
D. Non, ce couple n’a pas de rassociation entre un facteur
16
de risque et les accidents. Nous ne vaccinés et l’incidence chez les échappé au diagnostic de ce
sommes pas non plus en situation contats vaccinés soit : 2ème test correspond au
expérimentale car il ny a pas eu (400/1000)/(400/4000) = 4,0. nombre de faux-négatifs, à
intervention (préventive par [35] savoir 5. lI y a 20 anémiques
exemple). :B avec une sensibilité de 75
[29] Il s’agit d’un vaccin complet, %, il yen a 15 avec un test
:E détoxifié par la chaleur. positif et 5 avec un test
Le nombre de nouveaux cas par an [36] négatif.
serait de 15X4 = 60. Mais la :D [41]
population exposée est de 10000 On signale des réactions :ABC
habitants et non 1000. neurologique (1/10 000 A B. Sont les 2 aspects du
[30] vaccinations) avec convulsions double aveugle.
:D hyperthermiques et parfois des C. En est une
Une éventuelle relation entre encéphalopathies. conséquence.évidente.
conditions socio-économiques et D. Est faux puisque c’est un
accidents n’est possible à établir [37] essai comparatif fait à un
que si on connait ce facteur dans la :E traitement de référence.
population générale. Par exemple On peut reconstituer pour le E . Il n’est pas question
si 80 % de ce quartier vit en milieu premier test (Hb = 12 g) le d’étude dose-effet mais de
défavorisé, on concluera à un rôle tableau suivant comparaison avec un
protecteur de la C.S.F, faible. Si 60 Malades Non malades Total traitement classique.
% du quartier vit en milieu Test positif 19 10 29 [42]
défavorisé, il ny a pas de liaison Test négatif 1 70 71 :BC
entre C.S.E. - accidents. Si 40 % Total 20 80 100 B. La présence d’un
du quartier est défavorisé, le La sensibilité est la proportion de traitement associé ne
pourcentage étant plus élevé chez vrais positifs chez les malades perturbe pas l’essai à la
les accidentés, on concluera à une soit seule condition qu’il soit
liaison entre milieu défavorisé et 19/20 = 95%. utilisé de façon comparable
accident. [38] dans les 2 groupes ce qui
[31] :D est garanti par le tirage au
La spécificité est la proportion de sort. Ceci est l’attitude
Impossible. Ce taux de létalité est vrais négatifs chez les non- pragmatique.
le rapport du nombre d’accidents malades soit: C. L’attitude explicative
mortels au nombre d’accidents 70/80 = 87,5 % serait pour ne pas se
totaux, soit 5/15 = 33 %. C. Est le [39] heurter à l’hypothèse dune
taux de mortalité spécifique par :E interaction entre traitement
accident 20 morts/an. Il est possible de reconstituer le étudié et traitement associé,
[32] tableau du 2ème test (Hb = 10g). différente de l’interaction
:B En effet, il y a toujours 20 avec le traitement de
De 5 à 14 ans, la première cause malades sur 100 personnes, si la référence qui serait source
de mortalité : accidents de sensibilité devient 75%, cela de biais de ne pas inclure
circulation (vélo, vélomoteur), puis signifie que le nombre de vrais ces malades dans l’étude.
les chutes et les noyades. positifs passe à 15 15/20 (= 75 [43]
[33] %). Par ailleurs, il reste 2 faux :A
:B positifs. Il n’est pas éthiquement
Nombre de cas apparus de Malade Malades Malades Non possible de faire participer
coqueluche, 400, sur nombre de Malades Tolal un tel malade, (pour lequel
sujets exposés (contacts Test positif 15 2 17 le traitement étudié est
vaccinés) 4 000. Test négatif 5 78 83 contre-indiqué), à l’étude. Il
400/4.000= 10%. Total 20 80 100 faut l’exclure d’emblée
[34] La spécificité de ce test est de (avant tirage au sort). Toute
:E 78/80 = 97,5 % autre attitude est source de
Le risque relatif est le rapport entre [40] biais.
l’incidence de la coqueluche chez :C
les contacts non Le nombre des sujets ayant
17
[44] 10/1 000. exposés ou non exposés
:D [52] par rapport à un facteur de
D. Est la seule formulation :C risque, quant à l’apparition
possible. Reconstituons le tableau de d’une maladie. B. Une
[45] contingence avec la répartition enquête rétrospective
:E des hémocults positifs et négatifs s’intéresse de façon
La prévalence pour le mois de chez les sujets présentant un rétroactive à des différences
janvier reste égale au nombre de cancer rectocolique et les autres. d’exposition (ici le
cas de tuberculose recensés Cancer rectocolique Sujets tabagisme) dans deux
pendant ce mois rapportés à la indemnes Total populations (cancers
population exposée soit 60 cas Hemoccult + 25 250 275 bronchiques - témoins), afin
pour 1000 réfugiés. Hemoccult- 5 2720 2725 d’étudier le rôle de ce
[46] Total 30 2970 3000 facteur d’exposition sur la
:D Nous avons souligné les effectifs maladie. C’est une enquête
L’incidence est le nombre de donnés dans l’énoncé et à partir cas-témoin.
nouveaux cas ayant débuté desquels on peut faire tout E. Une enquête
pendant ce mois rapporté à la reconstruire. expérimentale vise à évaluer
population de référence soit 30 Sensibilité : proportion de vrais l’effet d’une intervention en
nouveaux cas pour 1000 sujets positifs (25) chez les sujets contrôlant l’effet de cette
(lignes 2,4,5 du graphique). cancereux : 25/30. intervention dans différents
[47] groupes. Cette intervention
:A [53] peut être aussi bien un
Le taux de létalité est le nombre de :A traitement (essai
décès sur le nombre de malades. Spécificité : proportion de vrais thérapeutique) qu’une
[48] négatifs (2720) chez les non mesure de santé publique.
:ACE cancéreux (2970). [56]
Le patient sera hospitalisé 15 jours [54] :C
s’il est bacillifère. :BCDE L’appariement consiste à
On dépistera également les sujets S’il y a 30 sujets cancereux, il y a constituer un groupe témoin
contacts par un cliché du thorax 2 970 sujets indemnes, la qui, dans l’idéal, ne
initial, à renouveller au cours de spécificité s’améliore. C. La différerait du groupe étudié,
3ème mois, de même que les tests valeur prédictive positive est la que par la présence de la
tuberculiniques. proportion de malades chez les maladie chez les uns et pas
[49] sujets avec hémoccult positif. Ce chez les autres. On essaie
:D dernier chiffre diminuant, la V.P.P donc pour toutes les
Les primo -infections tuberculeuses s’améliore. caractéristiques que l’on
latentes sont traitées par l.N.H®. D. La valeur prédictive négative pense pouvoir influer sur la
pendant 6 mois et rifampicine est la proportion de non malades maladie ou sur le
pendant 3 mois. chez les sujets avec hémocult tabagisme, de les
[50] négatif (V.NN.N. + F.N.), puisque neutraliser en ayant la
:E V.N. augmente la V.P.N. même répartition dans les 2
C’est une question piège, si A,B,C s’améliore. groupes.
sont de toute évidence faux, E. Quel que soit rindice que l’on [57]
répondre 30/3000 = 10/1 000 met derrière ce terme général de : B
revient à parler de prévalence. valeur diagnostique, sur les 4 A. Est le rapport entre le
L’incidence concerne les nouveaux indices précédemment calculés, taux de morlalité spécifique
cas, et nous n’avons aucune 3 s’améliorent, 1 est inchangé, on par cancer bronchique sur le
information sur eux. peut donc affirmer que ce test a taux brut de mortalité dans
[51] une meilleure valeur la population E (c’est-à-dire
:A diagnostique. toutes causes confondues,
Le résultat dévoilé dans la question [55] que l’on ne connait pas) B.
précédente est bien celui :BD Taux de mortalité par cancer
recherché ici A C. Une enquête prospective bronchique est le nombre de
nombre de cas présents/nombre s’intéresse au devenir par morts par cancer
de sujets exposés = 30/3 000 = exemple de 2 cohortes de sujets bronchique:
18
10 rapporté à la population rapport entre rincidence de la [65]
exposée, 50 000 habitants. Ce taux maladie chez les femmes :A
de 10 sur 50 000 est ramené à une exposées à rincidence chez les Le sex-ratio est de un : il y a
échelle classique de 20 sur 100 femmes non exposées. donc 500 000 femmes.
000. [61] Attention ici au fait que
C. Le taux de prévalence est de :AC seule la
50/50 000 soit 100/1 00 000. A. Le risque relatif augmentant population des femmes est
D. Le taux de létalité est de 10/50 avec la prise de pilule, la pilule exposée au cancer de
= 0,2. est un facteur de risque. B. On ne l’utérus.
[58] parle de la ‘cause” ne serait-ce L’incidence est donc de :
:A que l’incidence n’est pas nulle 240 I 500 000 soit 0,48 pour
Nous n’avons que les 2 taux non chez les sujets non exposées. 1000.
calculables à la question C. Une augmentation du risque La prévalence est, elle, de 2
précédente : taux brut de mortalité relatif en même temps que pour I 000.
et taux de mortalité proportionnelle l’importance de l’exposition est [66]
imposent d’avoir le nombre de certainement un argument en :D
décès toutes causes confondues faveur de la causalité (E) et de Le taux proportionnel de
dans cette population pendant la même signification étiologique mortalilé pour une cause est
période de référence. (D). le rapport entre le nombre
[59] [62] de décès pour cette cause
:ABCD :BD et le nombre de décès
A. Cette enquête s’étale sur 5 ans B D. Le risque relatif est le totaux ou plus exactement
et permet ainsi de mesurer rapport de 2 incidences, la entre le taux de mortalité
l’incidence de la maladie car c’est fréquence de survenue du cancer spécifique pour cette cause
une enquête longitudinale chez et le taux brut de mortalité.
(s’opposant à transversale). les utilisatrices de contraceptif et Nombre de décès d’origine
C. C’est une étude de cohorte la fréquence chez les non- cardiovasculaire : 12 000 X
puisque l’on suit une population de utilisatrices. 0,37 = 4440.
sujet indemne pendant un certain A C E. Dans les enquêtes cas- [67]
temps. témoins ,on na qu’une estimation :A
B. Cette enquête est prospective du risque relatif, car ayant un Pas de commentaire.
car on surveille l’apparition d’un groupe de malades et un groupe
évènement (le cancer du col). D. de témoins on ne peut mesurer [68]
L’épidémiologie analytique l’incidence de la maladie. :AD
recherche les causes d’une [63] Selon les normes définies
maladie en mettant en évidence :B par les pouvoirs publics,
des liaisons entre la maladie et des Le taux de mortalité infantile est l’eau ne doit pas contenir de
facteurs d’exposition (ici la le nombre de décès au cours de germes pathogènes
contraception). la première année de la vie (escherichia coli,
E. La maladie sert à différencier rapporté à 1000 naissances streptocoque fécal,
deux groupes ce qui n’est pas du vivantes, soit: clostridium). Le taux de
tout le cas ici. 320/ (20080-80) = (320/ 20000) = nitrites doit être inférieur à
(16 / 1000) 50 mgIl. Au delà, il existe un
[60] Il est supérieur à la moyenne risque de
:DE nationale de 8/1000. méthémoglobinémie chez le
E. L’incidence chez les sujets non 32/1000 est une prise en compte nourrisson.
exposés est connue, cest 32. de tous les décès jusqu’à 14 ans. [69]
Lincidence chez les femmes ayant [64] :A
utilisé un contraceptif oral depuis :D Les nitrites proviennent des
plus de 4 ans est le produit de Le taux de mortalité spécifique engrais agricoles, des eaux
rincidence du cancer chez les par cancer du poumon est le usées domestiques, et de
sujets non exposés (32) par le nombre de décès par cette cause certaines industries.
risque relatif (5) rapportée à la population [70]
5X32/100000 = 160/1 00 000. exposée soit 500/1 000 000 = 0,5 :B
En effet le risque relatif est bien le pour mille. A C. La coproculture permet
19
habituellement de retrouver le L’ulcère est une contre-indicalion grand (D). Le nombre de
germe en cause. à la prise d’aspirine, il n’est donc malades et de non malades
[71] pas éthiquement concevable d’en restent le même, la
:D donner (A). Il faut l’exclure de sensibilité, vrais positifs
Le taux de prévalence est le l’étude avant la randomisation. chez les malades, est plus
nombre de cas enregistrés pendant Toute modification après tirage faible pour A (A), par contre
la période de référence rapportée à au sort est source de biais et la spécificité (vrais négatifs
la population exposée soit: 6/100. perte du double aveugle (D.E.). chez les sujets sains est
[72] Toute affectation arbitraire à un plus grande pour A. Le test
:C groupe va contre le principe de A dépiste moins de malades
Le taux d’incidence est le nombre tirage au sort et d’attribution (le nombre de vrais positifs
de nouveaux cas enregistrés aléatoire du traitement. est inférieur).
pendant la période de référence [78] [81]
rapportée au nombre de sujets :E :ABC
exposés. Ici 3/100. Il faut poursuivre ces traitements Une spécificité de 100%
[73] car ils sont nécessaires. Par leur signale qu’il n’y a aucun
:A maintien dans les groupes c’est faux-positif, donc que
La létalité est le rapport entre le la seule garantie de comparabilité devant un test positif on
nombre de décès et le nombre de des groupes. Dans tous les cas, il peut affirmer la maladie (B)
malades soit : 2/6. lI n’y a en effet faut les mentionner pour pouvoir ou ce qui revient au même
que 2 évolutions se terminant en en tenir compte dans l’analyse. que la valeur prédictive
janvier. L’attitude vis-a-vis de tels positive
Signalons que cette question est traitements associés doit être V.P.N.P. + F.P. = 1 = 100 %
très mal formulée et que la létalité parfaitement précise dans le (A).
est le plus souvent le rapport entre protocole et en particulier dans Par contre le nombre de
taux de mortalité et incidence de la les critères d’inclusion des sujets faux négatifs augmente (E)
maladie, et non taux de mortalité dans l’étude. donc on laisse échapper des
sur prévalence comme ici. [79] malades au dépistages (C).
[74] :E La valeur prédictive négative
:ACE Pour calculer le risque relatif, qui V.N/V.N + F.N diminue et
On conseille un traitement triple est le rapport de la fréquence des n’est pas égale à 100 %(D).
(l.N.H., rifampicine, éthambutol) accidents vasculaires chez les [82]
pendant 3 mois. hypertendus et de cette même :AB
[75] fréquence chez les sujets non Voici le tableau de
:D exposés, il faudrait faire une contingence reconstitué
Il faut conseiller également un enquête appropriée Malades Non malades Total
nouveau cliché du thorax dans 3 d’épidémiologie analytique et non Test+ 19 98 117
mois. un essai thérapeutique TEST- 1 882 883
[76] (épidémiologie expérimentale). Total 20 980 1000
:B Les rapports existants dans cet Procédons pas à pas
Donner un traitement placébo est exemple, entre le nombre Prévalence de la maladie 2
la seule façon de préserver l’essai dhypertendus dans les 2 %, sur 1000 sujets il y a 20
en double aveugle. Ce médicament groupes, ne répondent en rien à malades. La sensibitité est
sans principe actif permet de cette question (A,B). de 95 % donc 95 % de ces
séparer les deux composantes de [80] malades sont des vrais
l’action médicamenteuse (l’effet de :BD positifs soit 19 (B) 1 seul
suggestion sur le malade et son Test négatif Test positif faux négatif (D) sur les 980
entourage) qui sera le même V.N. Vrais négatifs Faux positifs (1 000 - 20) non malades.
quelque soit le médicament, et le Sujets sains 90 % (spécificité) sont des
principe pharmacologique actif qui F.N. Faux négatifs Vrais négatifs vrais négatifs soit 882 vrais
n’existera que dans le groupe Sujets malades négatifs (C) et 98 faux
étudié. Laugmentation de la norme fait positifs. Le nombre de sujets
que le nombre de faux positifs est positifs est égal à la somme
[77] plus faible avec le test A (C) et le des vrais positifs et des faux
:C nombre de faux négatifs plus positifs 19 + 98 = 117 (A).
20
[83] randomisation (A), elle peut être - célibataire
:CD due au traitement, qui serait - travail difficile
C D. La sensibilité et la spécificité efficace, elle peut être due au (manutentionnaire)
du test ne changent pas si la hasard (5 chances sur 100). Mais - HTA
prévalence augmente le nombre de elle ne peut pas être due à l’âge - longs trajets quotidiens.
malades augmente ainsi que le ou à une erreur de calcul. [95]
nombre de vrais positifs, par contre [88] :ABDE
le nombre de non malades baisse :B Pas de commentaire.
ainsi que le nombre de vrais La sensibilité qui est la proportion [96]
négatifs. de test + chez les malades :D
[84] atteints de cancer du colon est de Cette enquête
:B 36/50 ou 72 %. épidémiologique est une
B. Cet essai est comparatif: on [89] étude cas témoin (D, et non
compare la prise de Nitrazépan® et :E B). C’est une étude
l’abstention thérapeutique. Il n’y a La spécificité est la proportion de rétrospective (non A) visant
pas de randomisation, l’attribution test négatif chez les non malades à étudier l’existence de
des traitements ne s’est pas fait soit 40/50 = 80%. l’exposition au tabac dans
par tirage au sort, mais par choix [90] un groupe de malades
des parents. :D (cancereux) et de témoins.
D. Il n’y a pas de double aveugle. A. Est la sensibilité. [97]
Médecin et malades connaissent le B. Est la spécificité. :C
traitement. C E. Sappliquent à des D. Valeur prédictive positive est C. Les groupes sont
comparaisons successives dans le égale à la proportion de malade appariés, ce qui assure leur
temps soit en conséquence simple, parmi les sujets positifs au test. comparabilité.
soit en conséquence croisée chez E. N’est pas la valeur prédictive A D. Ajustement et
les groupes comparés (cross over négative, elle le serait si c’était lastandardisation ne sont pas
design). proportion de non malades parmi des procédures de choix de
[85] les sujets négatifs au test. population témoin mais des
:E techniques d’analyse.
L’attribution aléatoire du traitement [91] B. Un échantillon
(E) permet d’éviter un biais de :CDE représentatif est tiré au sort
recrutement et non de recueil de En médecine générale, la dans la population de
données (D). Pour le tirage au sort, prévalence de la maladie est bien référence.
âge du sujet et type de plus faible (E), ceci ne change en E. Une étude en double
médicament (A,B) n’ont aucune rien la sensibilité et la spécificité aveugle rentre dans le cadre
importance. Seul compte le fait que du test (A,B) mais la valeur de l’épidémiologie
les sujets puissent indifféremment prédictive positive augmente (C) expérimentale (essais
recevoir les 2 traitements à et la valeur prédictive négative thérapeutiques).
comparer. La randomisation n’a diminue (D). [98]
par ailleurs bien sûr aucun rapport [92] :D
avec l’évolution de la maladie (C). :B D Pour le cancer bronchique.
[86] B. Est obligatoire chez cette Le taux de létalité est égal
:C mineure. au nombre de personnes
P <0,05 signifie que la diminution Le consentement de la mineure sur le nombre de malades
du nombre de rechutes (46% chez célibataire doit également être 10/50 = 20 pour 100. Le
les non traités, 19 % chez les obtenu, il doit être recueilli hors taux brut de mortalité nous
traités) est significative dans cette de la présence des parents. étant inconnu, il nous est
population. [93] impossible de calculer le
[87] :D taux de mortalité
:ABC Evident. proportionnelle. Le taux de
La question n’est pas bien [94] mortalité spécifique est de
formulée, mais on peut dire que :D 10/50 000. Le taux de
cette différence significative peut Il existe plusieurs facteurs de prévalence est de 50/50 000
avoir pour origine un biais de risques = 1 pour 1000.
sélection puisqu’il n’y a pas eu - moins de 18 ans [99]
21
:A soit 24/980. naissances totales.
Le taux de prévalence a déjà été C. Est le taux de mortalité au B. Caractérise la mortalité
calculé à la question précédente. cours de la première année. périnatale.
C’est le rapport entre le nombre de B. Est le taux de mortalité foeto- C. La mortalité néo-natale
cas de cancers bronchiques infantile : ensemble de mortalité précoce.
recensés en 1981 et la population foetale tardive (morts né)et Le taux reflète
exposée. infantile calculée sur 1000 essentiellemenl
naissances totales. l’incompatibilité biologique
[100] 20 + 24/980 + 20 = 44/1 000. de base au début et la santé
:C [105] mère enfant vers la fin de la
C’est le bureau municipal :A grossesse. Il n’est pas
cUhygiène qui surveille les eaux Le taux de mortalité périnatale sensible aux causes
cUalimentation. est le nombre de morts nés plus exogènes telles que les
[101] le nombre de décès au cours des infections mais donne une
:D 7 premiers jours de vie rapporté à indication sur les causes
Selon la législation, cependant, 1000 naissances totales soit 20 + endogènes (le meilleur
cette eau n’est pas potable. Une 12 = 32 pour 1000 E - Est faux indicateur étant le taux de
eau potable ne doit en effet car cette fois, on rapporte au mortalité néo-natale).
présenter ni odeur, ni saveur nombre de naissances totales [108]
désagréable. [106] :A
[102] :E La prévalence dans une
:A Les causes exogènes (infections, étude cas-témoin est
Une eau riche en sels calcaires et accidents) de mortalité infantile impossible à calculer, elle
magnésiums est dite eau dure. sont logiquement croissantes en ne reflète pas la prévalence
Celle-ci présente des fonction de l’âge et augmentent de la maladie et ne reflète
inconvénients pour l’usage au fur et à mesure que les que l’importance relative
ménager (difficultés de savonnage, causes endogènes diminuent en attribué par le protocole de
entartrage des canalisations,...). proportion (facteurs héréditaires, l’enquête aux groupes de
L’appauvrissement excessif en malformations). Les données les malades et de témoins. Ici
minéraux des eaux peut-être nocif? plus fiables correspondent aux nombre de sujets malades
L’eau douce semble en particulier âges les plus tardifs, c’est-à-dire :100 (71 + 29), nombre de
augmenter la fréquence des la mortalité post néo-natale qui sujets totaux 200.
maladies cardiovasculaires. mesure le nombre de décès du [109]
[103] 29ème jour au 365ème jour de :AB
:C vie rapporté à 1000 naissances L’association entre infarctus
Pour juger de la potabilité d’une vivantes. Cette période est la et éthylisme, qui est ici
eau, on effectue une analyse plus tardive enregistrée parmi significative, indique une
quantitative des ces taux fréquence plus grande de
- escherichia coli B. Est le nombre de morts-nés + l’éthylisme chez les
- streptocoques fécaux nombre de décès au cours des 7 maladies (71 %) que chez
- clostridium sulfino réducteurs. premiers jours rapporté à 1000 les non-malades (52 %). Si
La présence dE. Coli signe naissances totales. l’échantillon était
obligatoirement une contamination D. Est le nombre de décès au représentatif, c’est-à-dire
fécale récente, c’est un témoin cours des 7 premiers jours que la prévalence est
très sensible et très spécifique. rapporte à 1000 naissances exacte, on pourrait dire
B. Les nitrates présentent un vivantes. aussi que la fréquence de
danger pour un taux supérieur à 60 l’infarctus (71/1 23 = 58 %)
ml/l. [107] est plus importante chez les
[104] :AE éthyliques que
:E La mortinatalilé ou mortalité chez les sujets non exposés
Le taux de mortalité infantile est le foetale tardive ou mortalité (29/77 = 38 %). Si C,D,E
nombre de décès survenus intrautérine est le nombre de sont possibles, ils ne sont
pendant la première année de vie décès en cours de grossesse pas contenus dans le
(12 + 4 + 8) rapporté à 1000 après 28 semaines d’aménorrhée constat P<OO1 -
naissances vivantes (1000- 20), (morts-nés) rapporté à 1000 [110]
22
:ABC C E. S’adressent à tout malade :ABD
A. Il est légitime devant toute atteint de tuberculose. Discutable.
enquête cas -émoin de s’interroger [116] [122]
sur un biais de sélection (le taux de :D :D
52 % d’éthyliques chez les témoins Pas de commentaire. Seule mesure
rend probable cette hypothèse). [117] immédiatement logique afin
B. Le biais de mesure signifierait :E de faire la part de
que l’exposition éthylique n’a pas Le taux de mortalité spécifique de l’alcoolisation dans la
été enregistré de la même façon la méningite cérébrospinale est perturbation lipidique.
chez les malades et chez les un taux de mortalité pour une
témoins. cause particulière. Il y a eu 2 [123]
C. La présence d’un facteur de décès en 1981 pour cette cause :D
confusion lié à la maladie et au de mortalité. Le taux recherché Evident.
facteur d’exposition étudié est à est 2/100 000. [124]
rechercher systématiquement. [118]
D. Est valable pour les enquêtes :D Connaissance.
de cohorte. Le taux de létalité est le nombre [125]
E - Pour les enquêtes de décès dû à la maladie :ABC
épidémiologiques expérimentales. rapporté au nombre de malades La consommation médicale
[111] soit pour 1981,2 décès pour 10 finale est un sous-ensemble
:E malades. de la consommation finale
Le tabagisme interviendrait comme [119] des ménages. Elle regroupe
facteur de confusion qui peut aller :D les soins d’hospitalisation,
jusqu’à expliquer toute association Mesures à prendre en cas de soins ambulatoires et
observée entre éthylisme et méningite: assimilés, et les biens
infarctus. Un facteur de confusion A. Pas de fermeture des écoles. médicaux. La recherche
se caractérise par son association B. Pas d’éviction des autres médicale et les dépenses de
à la fois à la maladie étudiée et au enfants. Eviction du malade prévention font partie des
facteur d’exposition incriminé. jusqu’à sa guérison. dépenses de santé mais pas
[112] D. La vaccination n’est pas de la C.M.F..
:E utilisée en pratique. [126]
La prévalence est égale au nombre D. C’est la seule de ces mesures :E
total de cas existant pendant la qui est utilisée bien qu’elle serve En 1984, l’hospitalisation
période considérée rapportée à essentiellement à rassurer représentait 49,4% des
l’effectif de la populalion exposée, l’entourage. dépenses soit 194,8
soit 60 pour 1 000. E. La chimioprophylaxie ne milliards de F. Les
[113] diminue pas le nombre de dépenses de santé en F par
:D porteurs dans l’entourage, on ne Français
L’incidence est le nombre de l’empêche pas au delà de 1980 3845
nouveaux cas apparus pendant le l’entourage immediat. 1981 4526
mois de janvier rapporté à la [120] 1982 5300
population concernée, Il y a eu en :C 1983 5847
janvier 30 nouveaux cas. A. La méningite fait toujours 1984 6462
partie (décret du 10juin 1986) des 1985 7130
[114] maladies à déclaration [127]
:C obligatoire. :ADE
Le taux de mortalité spécifique est B C. La déclaration se fait à la A. La part de la Sécurité
le taux de mortalité pour une cause D.D.A.S.S.. Sociale était de 72% en
(ici la tuberculose) D,E - La présence d’une 1983, cette part est
cest le nombre de décès en janvier méningite ne nécessite pas de croissante.
sur l’effectif total de la population. désinfection, ni de locaux, ni de La part de la Sécurite
Soit taux de mortalité l’eau, ni d’alimentation (il n’y a Sociale dans le financement
spécifique : 20 décès pour 1000. pas de survie du germe en des soins hospitaliers est
[115] dehors de l’hôte : l’homme). encore plus
:ACE [121] élevé: 88 %.
23
D. La C.M.F. est le poste de Le risque relatif est le rapport liés à la subjectivité du
consommation des ménages dont entre la fréquence des malades malade et de son entourage
la croissance est la plus forte. chez les buveurs et les non (C) mais aussi de
E. La C.M.F. est passée de 3 % du buveurs d’eau. l’expérimentateur.
P.I.B. en 1950 à 5,7 % en 1970, R.R. = (40/530)! (3/80)= (3200 I E. Est assuré par la
8,2 % en 1984. 1590)= environ 2 randomisation.
[128] [134] [140]
:E :C :E
Seul les biens médicaux ont eu un L’augmentation du risque dans le A. Est une simple
accroissement inférieur à cette groupe exposé reflète une caractéristique d’un essai
moyenne. association entre l’hépatite et le comparatif.
[129] fait de boire de l’eau du robinet, Il B C D. Sont des items en
:A n’est pas possible d’en extrapoler rapport avec le double
Ces données de l’énoncé nous une relation causale. aveugle.
permettent de reconstruire le [135] E. La randomisation vise à
tableau du 1er test. :B rendre les groupes aussi
Malades Non malades Total Les enquêtes de cohorte comme comparables que possible.
Test+ 18 12 30 celle-ci font partie de [141]
Test- 2 68 70 l’épidémiologie analytique. Elles :C
Total 20 80 100 s’attachent à étudier le rôle de Leffet annoncé du traitement
La sensibilité est la proportion de facteurs de risque dans le est la prévention des
vrais positifs chez les malades soit déterminisme d’un problème de conséquences morbides de
18/20 = 90 %. santé. rHTA. C’est la fréquence
[130] [136] relative des accidents
:B :ABD vasculaires cérébraux qui
La spécificité est la proportion de Pas de commentaires. est donc la plus appropriée
vrais négatifs chez les non [137] pour répondre à cette
malades. Sur 100 personnes, il y :ACD question, et en particulier le
a 20 anémiques et 80 non L’intoxication peut provenir de risque relatif qui en est le
malades. Parmi eux, 12 sont faux l’eau captée elle-même ou des rapport.
positifs, 68 sont donc vrais tuyaux de plomb (corrosion des [142]
négatifs Spécificité : 68/80 = 85 %. canalisations). :C
[138] Dans une enquête de cette
[131] :BDE durée, où les patients sont
:E L’essai thérapeutique suivant suivis sur 7 ans, le
Avec cette nouvelle borne, la nécessite principale source de biais
répartition des sujets devient: - randomisation : c’est-à-dire est le nombre de perdus de
Malades Non Malades Total répartition aléaloire des sujets vue qui peut avoir un lien
16 4 20 dans les 2 groupes (B) et non A. avec le traitement et l’effet
4 76 80 - double aveugle, on ignore le mesuré (mort par AVC par
20 80 100 groupe qui reçoit le nouveau exemple).
Il est logique que la sensibilité du traitement (E). [143]
test ayant diminué, la spécificité Les traitements par bêta- :B
augmente. 4 sujets non anémiques bloquants ne doivent pas être Sans commentaire.
le sont déclarés à tort, les 76 arrêtés, mais associés dans un [144]
autres sont bien classés. groupe :A
Spécificité : 76/80 = 95 %. à l’Agrégal®, dans l’autre à un Sans commentaire.
[132] placebo ou un traitement de [145]
:E référence comme lAspégic® (D), :D
Avec cette borne à 10 g, sur les 20 et non C. Sans commentaire.
sujets anémiques, 80 % sont bien [146]
classés (sensibilité) soit 16 et 4 [139] :D
sont mal classés. :CD Sans commentaire.
[133] Le double aveugle a cette double [147]
:A fonction de supprimer les biais :ABD
24
Sans commentaire. exposés. QUESTION ANNULEE.
[148] [164] [179]
:ACD :
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. QUESTION ANNULEE.
[149] [165] [180]
:B :C
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. Prévalence = nb de
[166] cas/effectif de la population
[150] :ABC = 986/9863 = 10%.
Sans commentaire. [181]
QUESTION ANNULEE [167] :E
[151] :CE Spécificité = VN/(VN+FP) =
:ABD Sans commentaire. 7989/(7989+888) = 0,90.
Sans commentaire. [168] [182]
[152] :E :E
: Prévalence = nb cas/effectif de la Sensibilité = VP/(VP+FN) =
QUESTION ANNULEE population = 60/1000. 887/(887+99) = 0,90.
[153] [169] [183]
:A :D :A
C’est le nombre de décès de la Incidence = nb de nouveaux Valeur prédictif d’un test
28ème semaine d’aménorrhée au cas/effectif de la population = positif = VP/(VP+FP) =
7ème jour de vie. 30/1000. 887/887+888 = 0,50.
[154] [170] [184]
:C :C :AC
Sans commentaire. Taux de létalité = nb de décès Sans commentaire.
[155] par une maladie/nb de cas de la
:AD maladie = 20/1 000. [185]
Sans commentaire. [171] :D
[156] :E Choix au départ de deux
:BCD A B. Aucun intérêt dès lors que le groupes présentant des
Sans commentaire. diagnostic est établi. caractéristiques communes
[157] C D. Non, il faut traiter par tri ou sur tous les
:B quadrithérapie pendant 2 mois plans, sauf pour le facteur
Sans commentaire. puis bithérapie. étudié.
[158] [172] A - Etude à un moment
:A donné de plusieurs
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. cohortes.
[159] [173] C - Rétrospective ou
:ABE transversale, compare des
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. sujets malades à des sujets
[160] sains, regarde
:ABCD [174] l’exposition à un facteur de
Sans commentaire. risque.
[161] QUESTION ANNULEE. [186]
:D [175] :C
Sans commentaire Risque relatif: (Taux
QUESTION ANNULEE. Incidence du Pb dans la
[162] [176] population exposée au FDR
:AC : / Taux Incidence du Pb dans
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. la population non exposée
[163] [177] au FDR)
:A : Taux incidence : (Nombre
Risque relatif = taux d’incidence QUESTION ANNULEE. de Cas / Effectif population)
des sujets exposés/taux [178] pendant une période
d’incidence des sujets non donnée
25
Ici (l < 15g)/(l pasalcool) =(210/20 négatifs : d c + d sains diagnostiqués. LEn
000) x(30000/450) TOTAL a+c b+d augmentant le seuil de
[187] Sensibilité : Vrais positifs / (Vrais normalité, on réduit le
:C positifs + Faux négatifs) = a I (a + nombre de patients en
(I > 15g )/( I pas alcool) = (75 / 10 c) dehors de cette norme, la
000)x (30 000 /450) [196] sensibilité diminue et la
[188] :D spécificité augmente.
:DE Spécificité : (Vrais négatifs) I [208]
Sans commentaire. (Vrais négatifs + Faux positifs) = :AB
[189] d I ( b + d) M+ M-
:CE [197] + a b a+b
E - Les trois groupes avec AVC :E - c d c+d
sont trop restreints pour pouvoir Voir commentaire [11]. a+c b+d
effectuer une étude comparative. [198] Vptest+=a/(a+b)
Des études en utilisant des :C sensibilité=a/(a+c)
facteurs de correction peuvent être Voir commentaire [12]. spécificité=d /(b+d)
employées comme le test de chi- [199] Vptest-=d/ (c+d)
deux de Yates. :C A - spécificité : (100/100) =
[190] Sans commentaire. (d / b + d) b = O
:B [200] Si b= O Vptest+ = 100%
A - (Nombre de cas existant à Ti + :A CQFD
Nombre de nouveaux cas apparus Sans commentaire. B - Par définition de la
entre Ti et T2 / Effectif de la [201] valeur prédictive du test
population Ti + T2 /2) :B positif.
B - (Nombre nouveaux cas Sensibilité de T3 est la plus forte. C - Dépend de la sensibilité.
pendant une période donnée / [202] [209]
Effectif population) :A :AB
Le taux d’incidence mesure la Spécificité T4 la plus forte. Malades Non malades
vitesse de propagation de la [203] TOTAL
maladie dans une population. :CD Test-t- a b a+b
C - (Nombre de décès pour une C = D; but: rechercher des Test c d c+d
maladie / Nombre total de cas de hypothèses de facteurs Total a+c b+d 1000
cette maladie) étiologiques. Prévalence: (Nombre de cas
[191] [204] malades! population) = a + c
:D :B = 20 donc b + d = 980
Voir question précédente. Sans commentaire. Sensibilité : a / ( a + c) =
[192] 95/100
:ACE [205] Spécificité : d / (b + d) = 90
A - Taux bruts de mortalité :AD /100
identiques. A - Hypothèse de facteur a+c=20 et a/(a +c) = 95/100
E - Voir commentaire. étiologique. d = 882
[193] D - p <0,00001. dou b + d = 117
:BD B - Il faut pourvoir effectuer des [210]
Sans commentaire. tests en laboratoire avant de :AE
raffirmer. Si prévalence augmente, a
[194] [206] augmente et donc Vp+ = a /
:BCE :E (a + b) est meilleure.
Voir commentaire [494] A, B - Variable en fonction des [211]
[195] produits utilisés. :C
:C [207] Diabétique Non diabétique
SUJETS MALADES SUJETS :AD TOTAL
SAINS TOTAL Sensibilité : proportion de Glycémie>c 85 30 115
Test+ Vrais positifs : a Faux malades diagnostiqués par Glycémie<c 15 70 85
positifs: b a + b rapport à rintégrité des malades. TOTAL 100 100 200
Test- Faux négatifs : c Vrais Spécificité : proportion de sujets Sensibilité : 85/100 = 0,85
26
[212] 1= incidence d = durée de la lnexp. = 32/1 00 000
:A maladie. Ri = 5
Spécificité : 70 I 100 = 0,70 I exp = 32 x 5/1 00 000
[223]
[213] :E [234]
Risque relatif: :AC
Réponse : 0,06 (Taux d’incidence du Pb dans la Sans commentaire.
Vp+=a/ (a+b)=0,06 population exposée I Taux [235]
P=a÷c=5 a=4,25 c=O,75 b+d=95 d’incidence du Pb dans la :A
b=66,5 d=28,5 population non exposée) B - Comparaison de la
[214] population exposée : 400 / 530 = survenue de cancer de col
: 0,75 dans les deux groupes (CC
Réponse : 0,97 population non exposée : (6 / 80) et sans CO).
Vp- = d / (c + d) = (28,5 / 29,25) = = 0,075 [236]
0,97 [224] :B
[215] :CD Sensibilité : (vrais+) /
:C Sans commentaire. (Vrais+ + faux-).
C - En effet, dans rénoncé on [225] Spécificité : (vrais-) I ( faux+
considère I’hypermicémie a priori :CE + vrais-).
comme délétère, et on teste les Sans commentaire. C D - Plus faible
capacités dun nouveau [226] [237]
médicament à pouvoir la réduire. :ACD :ABCE
[216] Evident! Vpp = (vrais positifs) / (vrais
:E [227] positifs + faux positifs).
E - Evident. :D VpM = (vrais négatifs) I
[217] Prévalence: (vrais négatifs + faux
:C (Nbre de pers. atteintes par la négatifs).
C - Principe du double aveugle. maladie I Nbre de pers. de la Spécificité = (V-) / ( F + EV-)
[218] population) à un temps donné. [238]
:B [228] :AB
B - Evident. :C Sensibilité = a / (a + c)= 95/
[219] Incidence 100
:E (Nbre de pers. nouvellement Spécificité = d/ (b + d)= 90/
Prévalence = (Nb tot. de cas atteintes / Nbre de pers. de la 100
existant à Ti + Nb de nvx cas population) dans une période Et P = 2/1000.
survenus entre Ti et T2) I déterminée. Et P = (nbre de cas /
(Effectif de la population à Ti + T2 / [229] population).
2) :E M+ M test
[220] Sans commentaire. a19 b 98 117
:D [230] test- c 1 d882 883
Incidence :ACE 20 980 1000
Nombre de cas survenant au sein Sans commentaire. [239]
dune population pendant 1 temps I [231] :AE
Effectif de la population :AB Si prévalence augmente, a
[221] B - Ou deux antituberculeux augmente et donc Vp+ = a I
:A pendant 2 mois puis un (a + b) est meilleure.
Totalité : (Nombre de décès pour antituberculeux pendant 2 mois. [240]
une maladie! Nombre total de cas [232] :B
de cette maladie) pour une période : B C Sans commentaire.
donnée Sans commentaire. [241]
[222] [233] :A
:ABCDE :D Le critère ulcère gastrique
La prévalence mesure limportance Inc. pop. non exposée x Risque n’ayant pas été retenu
de la propagation d’une maladie relatif pop. exposée = Inc. pop. comme critère d’exclusion
dans une population. AB - P=Ixd exposée. dans l’énoncé.
27
[242] Sans commentaire.
:E [253]
Le risque relatif est obtenu par le :AE
rapport: Sans commentaire.
taux d’incidence de la pathologie [254]
dans la population exposée / taux :AE
d’incidence de la pathologie dans Sans commentaire.
la population non exposée.
[243] [255]
:E :D
Sans commentaire. Sans commentaire.
[256]
[244] :C
:B P = (Nbre de personnes atteintes
A - Triage au sort des deux I Nbre de personnes de la
groupes. population). P=986 I 9863 =
C - Chaque groupe est son propre 0,0996, soit environ 0,1.
témoin. [257]
D - Ni le malade ni le prescripteur :E
ne connaissent la nature de la Spécificité = (V-) / (V- + F+).
prescription. Sp = (7989 I 8877).
[245] Sp environ 0,9.
:E [258]
Par définition. :E
[246] Sensibilité = (V+) I (V+ + F-).
:A Sens. (887/986 ) = 0,9.
Sans commentaire. [259]
[247] :A
:ABE Vp+ = (V+) / (V+ + F+).
C - Le test du X 2 élimine le Vp+ = (887 / 1775) = environ 0,5.
hasard. [260]
[248] :DE
:DE A - Inchangée.
Les causes de prématurité sont: B - Inchangée.
- le jeune âge C - Diminuée.
- les facteurs socio-économiques [261]
- multiparité, gémellité, :CD
malformations pelviennes et les QUESTION ANNULEE.
complications chirurgico-médicales D - Chimioprophylaxie obligatoire
pelviennes. de 5 jours.
[249] [262]
:A :CE
E - Peut être étendue au-delà. A QUESTION ANNULEE.
partir du 4ème mois de lenfant et E - Mesure préventive
jusquà ses 3 ans (en fonction des raisonnable mais non obligatoire.
ressources) : 861 F/mois par [263]
enfant (nov.1990). :AB
[250] ‘Pour tous les sujets au
:E contact’...Décretdu 10juin 1986.
Sans commentaire. [264]
[251] :B
:B Sans commentaire.
Sans commentaire. [265]
[252] :E
:B E-18%.
28
Stomatologie

10 pages

[1] C A.B. - Complication


B Anatomie. infectieuse glandulaire et
2 incisives, 1 canine, 2 canalaire.
molaires = par hémi-arcade. [13] C - Extension de rinfection au
[2] Aucun. plancher buccal.
C On utilise les pénicillines du groupe E - Grenouillette - kyste
Sans commentaire. A ou un macrolide. mucoïde.
[3] [14] [26]
D A ABC
A - L’ankylose Sous-condylienne haute. A - Colique salivaire.
temporomandibulaire, [15] B - Sous maxillite péri
principale complication à AB Whartonite.
redouter, explique les items B, Sans commentaire. C - Calcul radio-opaque.
Cet E. [16] [27]
[4] C ABCDE
E Sinusite maxillaire: 3 signes D.E. - Sécheresse buccale,
Intégrité des arcades - jetage purulent unilatéral modification du pH, terrain
dentaires dans cette forme de - cacosmie subjective unilatérale favorisant la mycose.
fracture. - sinusalgies maxillaires. [28]
[5] [17] AD
C C - Peut s’observer dans une
A cause du risque fonctionnel. 2.3.4. sinusite maxillaire mais n’est
Les complications décrites Lénophtalmie peut s’observer dans pas en faveur de l’origine
sont à type de conjonctivite, les fractures du plancher orbitaire. dentaire.
kératites, iritis, iridocyclites. [18] [29]
[6] C C
D Sans commentaire. Tableau typique de colique
Le gencive étant [19] salivaire.
immédiatement sur l’os, la C [30]
curiethérapie est contre- Sans commentaire. C
indiquée. [20] Incarcération musculaire ou
[7] C de la graisse orbitaire.
D Age dévolution de la DS. Diplopie pas toujours
Il faut bien entendu, explorer [21] retrouvée à l’examen. Il faut
tout le cou. E l’objectiver avec un test de
[8] Fréquence des 2 localisations en Hess-Lancaster (champ
CDE matière de carcinologie buccale. visuel).
Sans commentaire. [22] [31]
[9] C A
ABCD A cet âge, les dents luxées sont des Surtout les test thermiques,
C - Tétanos céphalique de dents lactéales donc attendre car la dent peut ne pas
Rose. l’éruption des dents définitives. changer de teinte en cas de
[10] [23] mortification. C’est la seule
E B attitude. Il n’y a pas d’urgence
On palpe les solutions de Sans commentaire. et on pourra dépulper
continuité mais mobilité du secondairement en cas de
malaire. [24] mortification.
[11] BCD [32]
C Sans commentaire. AD
Traitement de la cause. [25] Il s’agit d’un Lefort Il ou III.
[12] ABC [33]
1
A D ABD
L’aphte n’est pas une vésicule Cf: classification TNM. Sans commentaire.
mais une ulcération. [42] [51]
[34] D AB
A Il n’y a pas d’ambiguïté, le Mais surtout brossage!
Sans commentaire. pemphigus végétant n’est pas une [52]
lésion pré K. B
[35] [43] Les dents responsables de
B A sinusite maxillaire par ordre
Une dentinite superficielle Sans commentaire. de fréquence décroissante:
donne des douleurs : chaud, [44] - 2ème pré-molaire
froid ; acides sucrés. B - 1ère molaire
La douleur cesse avec l’arrêt Sans commentaire. - 2ème molaire
du contact avec ces aliments, [45] - dent de sagesse
mais peut-on considérer cette E - 1ère pré-molaire
douleur comme intermittente Sans commentaire. - canine (rarissime).
7 [53]
4 - Elle est toujours [46] E
provoquée. A Sans commentaire.
[36] Sous-condylienne haute. Les basses [54]
C sont peu déplacées. D
Anatomie. [47] Anat. Radiologique.
[37] ABD
C Je pense qu’il faut conserver l’idée [55]
Il évolue par poussées. classique de l’invincibilité du trismus B
Le lichen plan peut être au cours du tétanos, Parmi les 5 items, c’est le seul
entretenu par des donc répondre D. qui peut donner les 2 signes à
traumatismes locaux, chez Il existe des moyens de lever un la fois.
des sujets anxieux, mais, le trismus: [56]
traumatisme n’est pas à - AG D
l’origine de la maladie. - AL du nerf temporo masseterin Cf: anatomie.
Cependant, il est exact qu’on - attouchement au bonain du nerf Des rapports intimes entre
l’observe le plus souvent sur sphénopalatin. Wharton et nerf lingual.
un terrain anxieux sans que Certes, sans apport au cours d’un [57]
l’on sache pourquoi. tétanos! A
[38] [48] Sans commentaire.
B AD [58]
Sans commentaire. Il s’agit d’un Lefort. AD
[39] E - L’épistaxis peut s’observer mais B C - Donnent un trismus.
C n’est pas pathognomonique. [59]
Témoin de l’arrêt de [49] BD
croissance de ACE En supposant qu’il faut cocher
Ihémimandibule, par atteinte Dans la cavité buccale, plus le siège les réponses exactes car il
du cartilage condylien. de la lésion est postérieur, plus le manque la question.
[40] risque de trismus Le terme de leucokératose est
C augmente. à abandonner au profit de
Les quatre autres items sont A - La branche montante est la zone kératose.
des complications d’insertion des muscles élévateurs [60]
immédiates. de la mandibule Le A
La mortification après trismus dans la fracture de la Concernant rénoncé : on n’a
contusion simple peut branche montante peut être dû pas l’habitude d’appeler
survenir dans les semaines 1 - à un raccourcissement lié au métastase l’extension
qui suivent.surveillance déplacement des segments osseux ganglionnaire, a causé de la
environ 4 semaines. 2 - à une contusion musculaire. classification TNM.
[41] [50] [61]
2
B traumatismes indirects, notamment C
Accident d’évolution de la sur S’observent dans toutes les
dent de sagesse inférieure. le menton. fractures intéressant les
[62] D - Dû au raccourcissement de la parois orbitaires.
ACD branche montante mandibulaire du D - Territoire du nerf sous-
B - Le trismus témoignerait côté fracture. orbitaire.
d’une lésion étendue aux [70] [80]
structures postérieures. ABCDE C
[63] Sans commentaire. Les autres signes faisant
CDE [71] suspecter la malignité sont
Sans commentaire. ABC - douleurs,
[64] Sans commentaire. - adénopathies satellites
BCDE [72] - adhérence et fixité du nodule
C - Entraîne une xérostomie, ABCDE - évolution plus ou moins
or le flux salivaire contribue à Sans commentaire. rapide.
nettoyer les surfaces [73] [81]
dentaires. B ACD
D - Mécanisme de formation L’ankylose temporomandibulaire Le risque de dégénérescence
de la plaque dentaire, qui est provoque une altération du cartilage existe mais n’est pas
à l’origine des caries. de croissance de la mandibule, d’ou obligatoire.
E - Gènent le brossage micro-mandibulie. [82]
efficace. [74] BC
[65] D A - Carcinome épidermoïde.
AC 4- Fracture de l’ensemble palato- B - Révélation souvent
D - Tumeur bénigne gingivale. alvéolaire. tardive, car il s’agit d’une zone
[75] peu accessible à la vue.
[66] B C - Caractère bilatéral de
D 3 signes d’appel l’essaimage.
1 - II s’agit le plus souvent 1 - mouchage purulent et fétide D - Cancer du cavum.
d’un carcinome épidermoïde. unilatéral E - Cancer de léthmoïde.
2 - Lèvre supérieure 5 % 2 - cacosmie subjective unilatéral [83]
lèvre inférieure 90 % 3 - sinusalgies maxillaires, BC
commissure labiale 5 %. inconstantes. B - Respecte l’articule
3 - C’est le cancer de dentaire.
réthmoïde qui est décrit chez [76] C - Anesthésie
les travailleurs du bois. A labiomentonnière, dans les
4 - 90 % de survie à 5 ans. 3- Lors de la découverte, 40 à 60% fracture mandibulaires
[67] ont une adénopathie palpable, 10 à intéressant le segment
C 15 % ont des dans lequel chemine le nerf
2 - Raccourcissement de la adénopathies bilatérales. dentaire inférieur (le canal
branche montante, du côté 4 - Le plus souvent, il s’agit d’une dentaire s’étend du centre de
fracture. lésion marginale. la
4 - Risque majeur, sur une [77] branche montante à l’aplomb
mandibule en période de D de la première prémolaire).
croissance avec ses La fracture est déplacée avec [84]
conséquence raccourcissement des 2 branches CD
fonctionnelles et montantes mandibulaires, contact Fractures intéressant les
morphologiques. molaire bilatéral et béance incisive. segments mandibulaires dans
[68] [78] lesquels chemine le nerf
C B dentaire inférieur (du centre
Tableau classique. Incidence menton-vertex-plaque. de la branche montante
[69] Contre-indication : traumatisme jusqu’à l’aplomb de la
CD cervical car rincidence nécessite une première prémolaire).
C - La fracture condylienne importante déflexion.
s’observe souvent lors de [79]
3
[85] glossoptose et troubles ventilatoires. [104]
D [92] B
Cliché permettant d’obtenir E Fracture de Lefort I : fracture
une vue d’ensemble Caractère fondamental. de l’ensemble palato-
d’excellente qualité de la dent, [93] alvéolaire.
avec A [105]
l’ensemble de sa racine et l’os Le déplacement entraîne un CD
qui l’entoure. raccourcissement de la branche Sans commentaire.
[86] montante, et un contact, [106]
E prématuré molaire du même côté. E
Premier temps de la [94] Sans commentaire.
manoeuvre de Nelaton. BDE
[87] Sans commentaire. [107]
CE [95] E
Fracture intéressant les ABCDE Sans commentaire.
segments mandibulaires dans Sans commentaire. [108]
lesquels cheminent le nerf D
dentaire inférieur (du centre [96] Dent de 6 ans.
de la branche montante BCDE 7 ans : incisive centrale.
jusqu’à l’aplomb de la A - Manifestations inflammatoires 8 ans : incisive latérale.
première prémolaire). E - Au peuvent être révélatrices. 9 ans: première prémolaire.
niveau de la première B C D - Tableau de cellulite aiguê 10 ans : canine.
prémolaire, il ne s’agit plus de circonscrite du plancher buccal. 11 ans : deuxième prémolaire.
région parasymphysaire mais [97] 12 ans : deuxième molaire.
de la branche horizontale. CD > 18 ans : dent de sagesse.
[88] Les racines des prémolaires et [109]
ABC molaires supérieures sont en rapport A
Les parois orbitaires sont étroit avec le plancher du sinus Accidents mécaniques: hernie
intéressées dans les 3 maxillaire. salivaire (tuméfaction au
fractures avec risque La canine est rarement en cause. cours dun repas).
d’hémorragie [98] Accidents inflammatoire :
sousconjonctivale. ACDE sous-maxillite (épisodes
[89] Sans commentaire. aigus).
AD [99] [110]
B - Les accidents dûs à la A D
lithiase salivaire surviennent à 4 - Dans sa variété antérieure, la A - Complication majeure
l’occasion des repas. plus fréquente, on retrouve une avec ses conséquences sur la
C - Seuls les clichés sans béance irréductible. croissance mandibulaire
préparation (occlusaux [100] (B.C.).
antérieur et postérieur, profil E [111]
strict de la Sans commentaire. A
face) visualisent le calcul [101] Sans commentaire.
radio-opaque. D [112]
E - La tuméfaction est Délai habituel d’immobilisation. DE
indépendante du corps [102] E - Fracture de l’ensemble
mandibulaire. D palatoalvéolaire pouvant
D - Douleur irradiée d’une Il est classique de considérer la intéresser le plancher du
cellulite du plancher buccal. brèche dure mérienne comme une sinus maxillaire.
[90] des complications majeures des [113]
ABCDE fractures de Lefort III. CE
Sans commentaire. Certains auteurs la décrivent dans B - Myosite rétractile post
[91] les fractures de Lefort Il. traumatique.
B [103] C - Trismus.
Perte des attaches linguales C D - Synostose coronoïdo
antérieures avec risque de Sans commentaire. malaire.
4
[114] le cliché rétro-alvéolaire permet cette des dents définitives. On ne
E étude. réimplante jamais une dent
Séquelles: A - Ne donne aucun renseignement lactéale.
- orbitaires : énophtalmie sur la trame osseuse alvéolaire et 2 - Evident.
diplopie, obstruction des voies n’est pas assez fin pour 3 - L’ankylose alvéo-
lacrymales, enfoncement des diagnostiquer une fracture radiculaire évolue
malaires, dystocie canthale. radiculaire. progressivement vers une
- crâniens: rinorrhée B - Peut objectiver une fracture rhizolyse.
cérébrospinale, fracture du radiculaire, mais ce n’est pas le 4 - La contention est réalisée
sinus frontal, cécité par cliché de première intention. Il grâce à une ligature en
compression du Il faut de plus réaliser un cliché berceau, une gouttière ou une
- maxillaire: rétromaxillie, dysocclusal (rayon perpendiculaire à atelle
béance antérieure la bissectrice au dentaire collée.
- nasal : enfoncement, et peau du film).
obstruction. C - Etude de l’ATM. [123]
[115] D - Mandibule. D
B E - Malaire, sinus maxillaire. Evolution gangréneuse.
- Incarcération musculaire [120] [124]
(droit inférieur) ou de la ABC C
graisse orbitaire C - 6 semaines. Brèche dure-mérienne.
- La diplopie est objectivée D - Chez l’édenté complet, certaines [125]
par le test de Hess-Lancaster. fractures peu déplacées ne E
nécessitent pas Dans sa forme bilatérale,
[116] l’immobilisation. Chez le sujet denté,
donne une béance antérieure
C on peut éviter l’immobilisation si lairréductible.
Caractéristique des accidents fracture est non [126]
mécaniques liés à la lithiase déplacée (pas de trouble de D
(hernie et colique). l’articulé). Cette attitude nécessiteUrgence ophtalmologique
A.B. - Ce nest pas le siège de - une alimentation molle (pronostic visuel). Les quatre
la glande sous maxillaire. - une surveillance étroite et autres lésions sont des
D - Tableau de cellulite du rigoureuse urgences différées.
plancher buccal, pouvant - une coopération totale du patient. [127]
s’observer dans d’autres E - Fréquence : AV2, rixes, sport. BCDE
circonstances. [121] A - Est rarement en cause.
E - Aspect de tumeur intra ou [128]
juxta glandulaire. 4 - Le traitement en urgence AC
[117] consiste en une trépanation de la B.E. - Entrent dans le cadre
C chambre pulpaire. des constictions permanentes
Les anomalies anatomiques 3 - En cas de desmodontite des mâchoires.
sont exceptionnelles dans le chronique avec lésion osseuse D - Entraîne au contraire une
syndrome algodysfonctionnel (granulome). Dans les béance antérieure,
de l’appareil manducateur desmodontites aiguês on retrouve irréductible.
(S.A.D.A.M.). seulement un élargissement de [129]
[118] ligament alvéolo-dentaire. ABD
C 1 - Il existe des desmodontites sur A - Contact molaire
Kystes rétentionnels salivaires dents vivantes, par irritation directe prématuré, homolatéral.
ou pseudokyste cénalo- du ligament (irritation B - Bascule du bloc molaire
interstitiel. mécanique due à une prothèse, en bas et en arrière, avec
[119] bourrage alimentaire, poil de brosse contact molaire prématuré
à dents...). bilatéral, et
Aucune. [122] articulé incisif inverse.
L’intérêt d’un cliché radio est A C - Trismus.
d’éliminer une fracture 1 - La réimplantation est suivie d’une D - Perte des rapports entre la
radiculaire et une fracture ankylose radiculo-alvéolaire qui dent et son alvéole qui
alvéolaire. Seul compromettrait l’éruption provoque un trouble de
5
larticulé (le plus maxillites chroniques. [140]
souvent contact prématuré). A - Le sténon est le canal principal A
E - Trismus. de la parotide. Le chiffre de 10 à 20% serait
[130] cE. - Risques d’accidents infectieux, plus proche de la réalité.
ABC non évidés. [141]
A - La présence d’une dent D - Aucun intérêt. D
dans le foyer de fracture [135] Sans commentaire.
représente un risque B [142]
infectieux Au cours de son évolution sur A
l’arcade, la dent est vivante donc
B - Si le trait siège sur le trajet Sans commentaire.
du canal dentaire. aucun risque de kyste apical. [143]
C - En cas de fracture mal A - stomatite odontiasique E
réduite. neurotrophique de Rousseau- C’est la définition.
D - Concerne les fractures Decelle. [144]
parasymphysaires bilatérales. c - Accident infectieux. BCD
E - Concerne les fractures D - Fréquent, hyperplasie et Sans commentaire.
condyliennes. dégénérescence kystique du sac [145]
[131] péricoronaire. ACDE
E E - Mécanisme réflexe. A - Constitution progressive
Sans commentaire. [136] du bloc d’ankylose.
E C - Ankylose articulaire liée a
[132] ce qui est essentiel, c’est l’induration une fracture condylienne
C même si elle ne dépasse pas les négligée ou mal traitée.
complication la plus limites visibles de la lésion. D - Atrophie mandibulaire par
importante à éliminer car elle [137] altération du cartilage de
conditionne la thérapeutique,, A D croissance condylien.
(contreindication du blocage). A - Ankylose osseuse temporo- E - La constriction
Le risque est l’ankylose mandibulaire. permanente des mâchoires
temporo-mandibulaire et ses D - synostose entre coroné et entraîne une limitation de
conséquences fonctionnelles malaire entraîne un blocage de rouverture buccale.
et morphologiques chez l’ATM [146]
l’enfant. B C - Donnent un trismus. BCE
A - Très fréquente. On ne [138] A.D. - Nintéressent ni l’ATM,
parle pas de “fracture ouverte” B C D E ni les points d’insertion des
comme en orthopédie. B - B - Test de Hess-Lancaster muscles élévateurs de la
Dans les fractures déplacées. C - Cf: Anatomie mandibule.
Ne modifie pas la conduite D.E. - L’énophtalmie est plus [147]
thérapeutique. Intérêt classique, mais l’exophtalmie peut ABDE
médicolégal. se voir. C - Etiologie la plus fréquente
D E - Intérêt médico-légal. Ne [139] du S.A.D.A M.(Syndrome
modifient pas la CAT ABCE Algo-Dysfonctionnel de
thérapeutique, peuvent être A - C’est plus qu’une sensation. Il y a l’Appareil Manducateur) mais
traités dans un deuxième congestion du ligament alvéolo- ne fait pas obligatoirement
temps. dentaire provoquant une partie du syndrome.
[133] égression minime de la dent. Ce qui [148]
E explique l’item C (la dent bute avant C
Avec ses conséquences les autres) et l’item Malpositions dentaires.
morphologiques liées aux E. Obturations et restaurations
troubles de la croissance de B - Mobilité discrète prothétiques débordantes.
l’hémimandibule concernée. D - Autres étiologies [149]
[134] - fractures B
B - fêlures dentaires = mortifications - Anatomie radiologique.
s’effectue par voie cutanée. culs de sac parodontaux = infections [150]
Met à l’abri des complications à rétro. C
infectieuses des sous Le plus souvent
6
asymptomatiques et 1 3 - Incarcération musculaire ou Parmi les causes infectieuses
méconnus par le patient. graisse intra-orbitaire. de kératose buccale, il faut
[158] surtout retenir
[151] C - les syplulides secondaires
D Sans commentaire. - la leucoplasie de la syphilis
Sans commentaire. [159] tertiaire
[152] C - les candidoses chroniques.
B Sans commentaire. C - Sels d’or (lichen plan
Toujours rechercher une [160] aurique), anti-paludéens de
deuxième localisation en D synthèse, pénicillamine,
matière de carcinologie Sans commentaire. arsenic,
cervico-faciale. streptomycine.
A - Le K des lèvres est peu [161] D - Kératose tabagique,
lymphophile. ABc réactionnelle, par facteur
C - Les soins suffiront, les Le mouchage est purulent, unilatéral, irritatif exogène.
extractions ne sont pas fétide et maximal le matin au lever. A.E. - Associée ou non aux
nécessaires. [162] lésions cutanées.
E - Métastases rares. CDE
[153] Brèche dure-mérienne par irradiation [171]
B du trait de fracture à la lame criblée, D
La lithiase parotidienne est ou par projection des masses Devant une tumeur
peut être fréquente, mais le latérales de I’éthmoïde. parotidienne, les signes
plus souvent A - La paroi postérieure du sinus faisant redouter la nature
asymptomatique. frontal est au contact des méninges. maligne sont:
[154] [163] - paralysie faciale
ABE ABCDE périphérique
CD. - Cylindrome = Sans commentaire. - adénopathies satellites
adénocarcinome kystique. [164] - douleurs
[155] BC - augmentation rapide de
AD Ces deux clichés permettent de volume
B - Exceptionnellement visualiser le calcul. - adhérence et fixité de la
chirurgical, plus souvent [165] tumeur.
rééquilibration de l’occlusion, D [172]
rééducation des 3 - Lexérèse cFun calcul du Nharton B C D E
ATM par voie endobuccale, ne nécessite Sans commentaire.
C - Pas toujours : exemple pas de Sialographie pré-opératoire. [173]
restauration prothétique L’intérêt de ce cliché est d’apprécier ACE
débordante. le retentissement de la lithiase sur le A - Il n’exsite pas de carie
D - Le trismus s’observe fonctionnement glandulaire, de ce sans plaque crutiale
parfois, souvent plus net le fait, elle précède souvent l’acte C - Serait la méthode idéale
matin au réveil. chirurgical. D - Consultation bi-annuelle
E - Pas systématiquement. [166] jusqu’à 18 ans, puis annuelle.
[156] B E - Contient un taux de fluor
E 2 I, 1 C et 2 M par hémi-arcades. optimal (1 ppm).
Sans commentaire. [167] [174]
[157] E BDE
B Elle respecte rarticulé dentaire. Sans commentaire.
Fracture isolée du plancher [168] [175]
de l’orbite, se caractérisant A BCDE
par l’absence de lésion du Sans commentaire. A - Limitation temporaire de
cadre orbitaire. [169] l’ouverture buccale.
Le corps du malaire est intact D B - Pronostic vital en jeu.
donc pas d’enfoncement de la Anatomie. C.D.E. - La constriction
pommette et pas de limitation [170] permanente des mâchoires
de l’ouverture buccale. B est un diagnostic différentiel.
7
Ses étiologies sont divisées primitivement ou essentiellement A. Cause de constriction
en: parenchymateuse (canico- permanente des mâchoires.
1 - Constriction osseuse canaliculaire ; exemple : sialites E. Cause musculaire de
- articulaire : ankylose virale, bactérienne, tuberculeuse) à trismus.
temporo-mandibulaire la différence des sialidochite, où [191]
- extra-articulaire. l’inflammation est essentiellement AC
2 - Constriction extra-osseuse canalaire. B. Cause de constriction
- musculaire [183] permanente des mâchoires.
- cutanée et non muqueuse. CD C. Probablement la cause la
[176] A. Ce sont essentiellement les plus fréquente de trismus.
B cancers du plancher buccal qui E. Ce sont les tumeurs du
2.4. Dents mandibulaires provoquent une gêne à la protraction plancher buccal postérieur,
- 34 : 1ère prémolaire de la langue. entre autre, qui induisent des
inférieure gauche B. Prescrit dans des cancers trismus.
- 47 : 2ème molaire inférieure “postérieurs” (base de langue, sillon [192]
droite. glossoamygdalien, loge BCD
Sans rapport avec le sinus amygdalienne). B C. Le tonus labial s’oppose
maxillaire. D. Le “N” n’étant pas précisé dans à la déformation de l’arcade
[177] l’énoncé. en rapport avec la pression
A [184] linguale ou du pouce.
4 - La douleur est provoquée ABCDE [193]
et cède avec la suppression E. Signe rentrant dans le syndrome ABCDE
de la cause. extrapyramidal, présent également Sans commentaire.
[178] en cas de Maladie de Parkinson. [194]
D [185] ADE
D. Ce sont essentiellement D Sans commentaire.
des kystes uniloculaires dont Cliché radiologique le plus sensible, [195]
la paroi s’insère exactement permettant de rechercher une
au collet d’une dent demeurée fracture radiculaire de l’os alvéolaire. QUESTION ANNULEE.
incluse. [186] [196]
[179] C
D C. Au niveau de l’ostium du canal de QUESTION ANNULEE.
Sans commentaire. Wharton. [197]
[187] E
[180] E Sans commentaire.
D E. Complication possible de toute [198]
Il s’agit là d’une cellulite en dent mortifiée. Intérêt dans ce cas C
rapport avec le bloc d’un traitement conservateur par C. Pour une glossoptose
prémolaire du maxillaire pulpectomie puis oblitération postérieure.
supérieur. canalaire pour prévenir cette [199]
[181] complication. E
D [188] E. Le chevauchement des
Sans commentaire. ABC incisives qui apparaît au
[182] Sans commentaire. même âge que les accidents
ABE [189] de désinclusion des dents de
B. La sialodochite qui est BCD sagesses inférieures est en
l’inflammation isolée du canal C. Réponse discutable, la rhinorrhée rapport avec une modification
excréteur d’une glande traduisant une brèche du tonus de la lèvre inférieure.
salivaire est rare en dehors de ostéoméningée, la thérapeutique [200]
la lithiase ou d’un corps d’urgence” est ici la mise sous CD
étranger. Elle siège presque antibiothérapie en prévention d’une En rapport avec une lésion du
uniquement sur le canal de méningite. nerf dentaire inférieur dans sa
Sténon. portion intra-osseuse.
C. La sialadénite est une [190]
inflammation qui est BCE
8
[201] E [226]
BCDE Sans commentaire. CDE
Sans commentaire. E. Se discute ; dépend de
[202] [212] l’interprétation du ‘on peut
ABC B suspecter’ par rapport à”on
Sans commentaire. B. Par glossoptose postérieure et doit suspecter puisquil existe
[203] détresse respiratoire. fréquemment une fracture du
B [213] condyle mandibulaire
B. Réponse justifiée dans un B controlatéral à une fracture de
1er temps, si échec, faire Sans commentaire. la région para-symphysaire.
réponse E. [214] [227]
[204] D B
D Sans commentaire. B. Anciennement appelé
D. Examen très sensible pour [215] tumeur mixte ou épithéliome à
la mise en évidence d’un AC stroma remanié.
syndrome sec. Sans commentaire. [228]
[205] [216] E
C AB Sans commentaire.
Sans commentaire. Un traitement conservateur aurait pu [229]
[206] éventuellement être indiqué si la D
E dent n’avait pas été délabrée A. Foyer de R.X à environ 4,5
E. Il s’agit non pas d’un (énucléation + résection apicale + mètres.
trouble de l’articulé dentaire dévitalisation + obturation des B. Permet de pratiquer une
mais d’une limitation de canaux). biométrie rigoureuse des
l’ouverture buccale. [217] structures examinées.
[207] BD D. Inexact mais il est souvent
ABCDE Sans commentaire. demandé une radio du
Sans commentaire. [218] poignet et de la main pour le
[208] BCDE déterminer,
ACD Sans commentaire. celui-ci étant un élément
A. Cause la plus fréquente. [219] important dans un plan de
D. Intérêt de la surveillance ABCD traitement orthodontique.
de la vitalité pulpaire lors de E. La prognatie mandibulaire ne E. Avec repérage de points
tout traumatisme dentaire. rentre pas dans le cadre de la DDM pour mesures des angles.
[209] bien quon peut avoir les deux. [230]
B C D E ou A B C D E [220] C Sans commentaire.
A. La pseudarthrose vraie est BCD [231]
d’observation rarissime mais Sans commentaire. A Sans commentaire.
existe, il s’agit le plus souvent [221] [232]
d’un simple retard à la E B Sans commentaire.
consolidation. E. Il s’agit le plus fréquemment d’une [233]
[210] énophtalmie. A B C D E Sans
ABD [222] commentaire.
C. Ce n’est pas l’utilisation D [234]
des gels fluorés qui nécessite Sans commentaire. BE
la mise en état de la bouche [223] Les réponses A et B
mais l’hygiène buccodentaire. E correspondent à un traitement
La remise en état de la Sans commentaire. chirurgical et non
bouche et l’utilisation de gels orthopédique.
fluorés sont nécessaires lors [224]
de la radiothérapie afin de [235]
prévenir une QUESTION ANNULEE. BE
ostéoradionécrose [225] C. Hypoesthésie sous-
mandibulaire. orbitaire et non sus-orbitaire.
[211] QUESTION ANNULEE. [236]
9
AC A - La réimplantation doit se faire ABCE
B D. Sont causes de trismus. dans les 24 heures. Sans commentaire.
[237] E - La réimplantation est en effet [252]
AE inutile, mais il peut être prudent A
E. Par rintermédiaire d’eau d’installer un mainteneur QUESTION ANNULEE.
fluoré et ou de comprimé de d’espace (pour éviter la fermeture de [253]
fluor et ou de sel l’espace correspondant). E
d’alimentation fluoré. [243] Les dents en rapport avec le
[238] ABCD sinus maxillaire sont variables
AD E - En denture lactéale, les lésions suivant les sujets. En règle,
Sans commentaire. traumatiques les plus fréquentes ce sont surtout les premières
[239] sont les luxations (car les racines et deuxièmes molaires
ABD sont courtes dans un os peu supérieures (n° 16, 17, 26 et
A - Dans tous les cas de calcifié). 27) et les 2èmes pré-molaires
traumatisme dentaire, la [244] supérieures (n° 15 et 25).
vitalité pulpaire doit être ABE [254]
contrôlée à long A - La langue est refoulée en haut et ABC
terme. en arrière par la tuméfaction. D - La luxation postérieure
C - Les fractures radiculaires E - La tuméfaction est rétro-incisive,(beaucoup plus rare que
médianes ne laissent pas un car elle envahit tout le plancher, l’antérieure) entraîne un
volume de racine suffisant mais la dent causale est blocage de l’articulation en
pour une molaire inférieure. position bouche fermée, mais
supporter une prothèse. ce n’est pas un trismus.
D - Le fragment radiculare [245] [255]
restant peut après traitement ABE AC
canalaire servir de support à B - La transformation maligne A - C’est une fracture latérale.
une survient de préférence sur une lésion C - La ligne de Lefort I passe
restauration unitaire. déjà ancienne. au-dessus des apex des
[240] C - Lexérèse chirurgicale ne dents de l’arcade supérieure.
ACD s’envisage quen cas de
B - La dent doit toujours rester transformation maligne. [256]
en atmosphère humide. [246] ABCD
C - L’ankylose syndesmo- A C - Les otalgies sont une
dentaire est visible lors de la QUESTION ANNULEE. cause fréquente de
surveillance radiologique : [247] découverte de syndrome de
disparition B Costen (ou DCRS syndrome :
de rinterligne. Sans commentaire. douleur, craquement,
D - Rhyzalyse : résorption de [248] Ressaut, sub-luxation).
la racine. ACD [257]
E - Bien que souvent La douleur de la pulpite est majorée DE
systématique, le traitement par la pression masticatoire, le A - Il s’agit dans 90 %
canalaire avant contact, le tassement alimentaire dépithéliomas spino-
réimplantation, n’est pas dans la cavité carieuse, la succion cellulaires (carcinome
toujours effectué (notamment de la cavité carieuse, le froid, le épidermoïdes).
en cas de réimplantation très chaud, le décubitus. B - Lèvre inférieur dans 90 %.
précoce). [249] C - Ne pas confondre avec le
[241] ABCDE cancer de réthmoïde.
D A - Notamment carences en D - Survie globale à 5 ans : 64
D - Le lichen plan doit être vitamines A, B, C, D. %.
connu en raison du risque de [250] [258]
cancérisation (ce risque est BCD AB
de rordre de 10 % des Cette douleur est exagérée par la A - La simple inspection de la
malades). mobilisation de la dent dans son cavité buccale est souvent
[242] mouvement physiologique. insuffisante et doit s’aider
AC [251] d’une inspection au miroir
10
laryngé. Parmi les clichés standards pour le [274]
[259] condyle, il faut connaître BE
ABCD - incidence A.T.M. (ou incidence de A - Les plaques vissées
E - Une grenouillette sub- Parma) : condyle de profil peuvent être utilisées pour
linguale est un kyste du - incidence trans-orbitaire de une ostéosynthèse mais pas
plancher buccal de couleur Zimmer: condyle de face. pour un blocage.
bleutée. [268] [275]
[260] ACE ABCDE
ABCD D - La fluoration est préconisée de la Les principales causes
Sans commentaire. naissance à la fin de la croissance d’ulcérations buccales sont :
[261] des dents (O à 16 aphtes, syphilis, ulcérations
ABC ans). La posologie quotidienne traumatiques, certaines
D - Siège le plus fréquent: préconisée est: 0,25 mg de 0 à 2 bulloses, hémopathies
bord latéral de langue. ans; 0,50 mg de 2 à 4 ans; (leucémie, agranulocytoses),
E - Le cancer peut survenir 0,75 mg de 4 à 6 certains cytostatiques
sur une lésion pré-existante ans ; 1 mg après 6 ans. (méthotrexate), carcinome
de type lichen plan, mais ce [269] buccal, tuberculose buccale.
n’est pas ACDE [276]
la circonstance la plus C - La diplopie dans le regard vers le
fréquente. haut est en général le témoin de Sans commentaire.
[262] rincarcération musculoaponévrotique
ABCDE du muscle droit inférieur. [277]
Sans commentaire. E - On recherche une hypoesthésie A
[263] de l’aile du nez et de la lèvre E - L’exposition solaire peut
A supérieure. être responsable dune chéilite
Le kyste radiculo-dentaire a [270] actinique de la lèvre
un diamètre supérieur à 10 ACD inférieure.
mm alors que le granulome Le trismus se définit comme la [278]
est inférieur à 10 mm. limitation temporaire de l’ouverture BD
[264] buccale, par contracture passagère A - La durée de consolidation
AB des muscles élévateurs de la nest pas modifiée.
D et E - Ces deux signes sont mandibule : temporal, masséter, B - Les ostéosynthèses
très évocateurs de ptérygoïdien interne. permettent une mobilisation
cancérisation. [271] précoce.
[265] ACD C - La voie d’abord est
ACDE A - Tout choc mentonnier doit faire presque toujours endobuccale
B - Le cylindrôme est une rechercher une fracture condylienne. (condyle excepté).
tumeur intermédiaire B - Les fractures condyliennes [279]
(susceptible d’évolution articulaires (capitales, sous- AB
maligne). condyliennes hautes, A - Devant une tumeur
D et E - Presque toutes les souscondyliennes basses avec parotidienne unilatérale et
variétés tumorales peuvent grand déplacement) ne sont pas une isolée, on évoque par
s’observer sur toutes les indication de blocage. argument de
glandes E - Chez l’enfant, outre la possibilité fréquence le diagnostic
salivaires, mais la parotide est d’ankylose temporo-mandibulaire, il d’adénome pléomorphe
le plus souvent atteinte et par existe un risque (environ 70 % des tumeurs
toutes les formes de tumeurs. dhypoplasie mandibulaire. parotidiennes).
[266] [272] B - La tumeur mixte est de
DE D consistance ferme, voire dure,
Les signes inquiétants sont : Sans commentaire. souvent bosselée.
douleur, induration, fissure, [273] C - Il n’y a en général aucun
adénopathie satellite. AB signe d’accompagnement.
D - La réimplantation est inutile en D E - Ces deux caractères
[267] cas de luxation totales d’une dent cliniques font fortement
BDE lactéale. suspecter la malignité.
11
[280] reste de la face, sans le crâne. [293]
BCD [285] ABCDE
QUESTION ANNULEE. A A B - Sont des accidents
E - Il n’y a pas de trouble de L’âge d’éruption d’une canine mécaniques.
l’articulé dentaire. définitive se situe autour de 10 ans. C D E - Sont des accidents
[281] infectieux.
ACD [286] E - Le sténon est le canal
Le 4ème muscle masticateur A excréteur de la parotide.
(ptérygoïdien externe) est A - La luxation antérieure de ATM ne [294]
abaisseur de la mandibule. s’accompagne pas toujours d’une ACD
[282] fracture condylienne. Néanmoins, Sans commentaire.
ABE cette dernière doit être [295]
A - L’ankylose temporo- systématiquement recherchée par la E
mandibulaire est l’apanage prise de clichés radiologiques avant La majorité des trismus sont
des fractures condyliennes toute tentative de réduction par la de cause locale. La
non ou mal manoeuvre de Nélaton. pathologie infectieuse locale
traitées. [287] est la plus fréquente suivie
B - Survenant chez l’enfant, C par les causes tumorales et
l’ankylose se complique d’une Un trismus est le plus souvent de traumatiques. Parmi les
atrophie mandibulaire par cause locale, avec en tête de liste causes toxiques, on peut citer
atteinte les troubles infectieux dentaires. l’intoxication par la strychnine
du cartilage de croissance [288] ou par les neuroleptiques. Les
condylien. C causes infectieuses générales
D - li n’y a, en général, pas de La consolidation habituelle des sont dominées par le tétanos.
luxation complète, mais il est fractures mandibulaires se fait dans
possible d’observer des un délai de 6 semaines. [296]
subluxations dans le cadre [289] ABCE
d’un syndrome algo- ACDE A - A l’inverse des
dysfonctionnel de l’appareil C - En fait, rinterrogatoire est très pulpopathies, les
manducateur. souvent infructueux. monoarthrites (ou
E - Vrai, par le biais de D - L’hypodéveloppement dermodontites) surviennent
l’ankylose temporo- mandibulaire est secondaire à la toujours
mandibulaire et de l’atrophie destruction du cartilage condylien. sur des dents mortifiées.
mandibulaire. [290] C - Limage claire péri-apicale
[283] B est le témoin d’une
DE Les lithiases sous-maxillaires sont desmodontite chronique. Il
Les dents en rapport avec le beaucoup plus fréquentes que les sagit soit d’un
sinus maxillaire sont variables lithiases parotidiennes (5/1). Par granulome (diamètre < 10
suivant les sujets. En règle contre, la pathologie tumorale touche mm), soit d’un kyste radiculo-
générale, ce sont surtout les préférentiellement la parotide. dentaire (diamètre> 10 mm).
premières et deuxièmes [291] [297]
molaires supérieures (n°16, CDE AB
17, 26 et 27) et les deuxièmes Le parodonte, tissu de soutien de la La dent de 6 ans est une
pré-molaires supérieures dent, est constitué par: première molaire définitive. Le
(n°15 et 25). - le cément, traitement du kyste radiculo-
[284] - ros alvéolaire, dentaire
ABCDE - le ligament alvéolo-dentaire, est double
B - Elle peut se retrouver - la fibro-muqueuse gingivale. - exérèse de la formation par
dans le Lefort I et surtout Il et [292] énucléation au curetage,
III. ABD - obturation radiculaire de la
C - Expliquant le risque de E - Ce signe est le témoin d’une dent ou extraction si elle n’est
méningite dans le Lefort III. cellulite d’origine dentaire. Dans la pas conservable.
D - Lefort III. pathologie salivaire, il existe un sillon [298]
E - Dans le Lefort III, les entre la tuméfaction et la branche ABCD
malaires sont mobiles avec le osseuse. Devant de telles affections, il
12
faut faire pratiquer une l’association d’une mécanothérapie hyperplasie ou au contraire
radiographie panoramique active et passive. atrophie de l’épithélium sus-
dentaire et demander une E - Il existe un risque d’ankylose jacent.
consultation spécialisée. temporo-mandibulaire, pouvant B - Vrai : le risque de
D - Ainsi que d’autres entraîner chez l’enfant un dégénérescence est estimé à
dermatoses allergiques : trouble de la croissance 10 % des cas.
eczéma, urticaire... mandibulaire. C - Faux: le traitement est
[299] [302] avant tout médical (hygiène,
ABCDE C corticothérapie,
Les manifestations Le trismus est d’autant plus observé balnéothérapie,
mécaniques de la lithiase que la lésion est de siège postérieur. psychothérapie) et parfois
sous-maxillaire sont la hernie [303] chirurgical.
et la colique salivaire. Les C D - Les causes sont
manifestations inflammatoires Le cliché rétro-alvéolaire est la inconnues. Les facteurs
sont représentées par: la meilleure incidence à demander en psychiques semblent
whartonite, la périwhartonite, cas de luxation dentaire partielle. Il importants. Des lichens
et la sous-maxillite. montre l’élargissement du liseré clair plans ont été décrits après la
[300] péri-radiculaire. Il permet de prise de médicaments (sels
BC rechercher une fracture radiculaire d’or, antipaludéens de
A - Certains demandent associée (voire une fracture de l’os synthèse,
également un cliché alvéolaire). streptomycine...).
panoramique ou une [307]
radiographie de profil strict, [304] ABCE
mais ce n’est pas BCDE QUESTION ANNULEE.
systématique. Tous ces facteurs sont susceptibles A - Vrai : les téléradiographies
B - L’occlusal antérieur d’induire une dyskératose sont en général prises à 4
explore les 2/3 antérieurs du réactionnelle. La corticothérapie est mètres.
canal. par contre un des traitements du D - Faux : l’âge osseux est
C - L’occlusal postérieur processus dyskératosique : soit en précisé par la radiographie de
(incidence de Bonneau) traitement local, soit par voie poignet qui fait partie du bilan
étudie les calculs du 1/3 générale (en particulier dans le orthodontique.
postérieur du canal lichen plan). E - Le profil cutané peut être
et les calculs intra- [305] étudié sur les
glandulaires. ACE téléradiographies en
D - La sialographie n’est A - L’ouverture buccale est due à demandant des clichés mous.
demandée qu’en cas de doute l’action des ptérygoïdiens externes [308]
diagnostic ou pour préciser la qui agissent en début BD
valeur d’ouverture, puis à l’action du ventre QUESTION ANNULEE.
fonctionnelle de la glande. antérieur du digastrique et des Les incidences pour le
Elle est, par contre, souvent muscles sus-hyoïdiens malaire sont
indispensable dans la agissant en fin d’ouverture. - Le Blondeau.
pathologie B - Faux : il existe des causes extra- - Le Waters (incidence
lithiasique parotidienne. articulaires de limitation d’ouverture dérivée du Blondeau).
[301] buccale (ex : fracture - Le Hirtz ou le Hirtz latéralisé
ACD du malaire ou du zygoma, pour le zygoma (Louisette).
A - Tout choc mentonnier doit hypertrophie coronoïdienne...). Le scanner facial est parfois
faire rechercher cliniquement C - Vrai : ainsi que toutes les causes nécessaire (en particulier en
et/ou radiologiquement une de trismus. cas de doute diagnostic ou de
fracture condylienne. [306] suspicion d’incarcération du
B - Il ne faut jamais bloquer ABDE droit inférieur).
une fracture condylienne A - Le lichen buccal est caractérisé [309]
articulaire (capitale et sous- histologiquement, par un infiltrat ABCDE
condylienne inflammatoire Cette question a déjà été
haute). lymphocytaire du derme superficiel posée au Concours 1989.
C - Le traitement repose sur pouvant provoquer kératose et A - Notamment carences en
13
vitamines A, B, C, D. supérieure. [321]
[310] [315] D
ABCD BC Le muguet buccal est une
Le syndrome Dans ce type de dysmorphose affection fréquente dont le
algodysfonctionnel de dento-maxillo-faciale le trouble traitement par antifongiques
l’appareil manducateur anatomique est retrouvé dans le locaux entraîne la guérison
(SADAM) touche sens sagittal (ou antéro-postérieur). rapide. La présence d’une
préférentiellement la femme, [316] mycose digestive peut
classiquement à tous les BE compliquer le traitement (car
âges. Les troubles de Dans la sous-maxillite chronique, la elle est source de ré-
l’articulé dentaire sont le glande n’est plus fonctionnelle. Les ensemencement).
principal facteur étiologique complications sont essentiellement [322]
de l’affection, mais il faut d’ordre infectieux. La sous-maxillite B
savoir rechercher des chronique est, en général, une La sous-maxillectomie est
malformations anatomiques indication à la sous-maxillectomie. indiquée car la glande n’est
des surfaces articulaires [317] plus fonctionnelle et
temporo-mandibulaires. Le BCE représente un foyer infectieux
moyen mnémotechnique A - Faux: par exemple tout potentiel.
suivant rappelle les principaux traumatisme dentaire peut entraîner [323]
symptômes de l’affection : la mortification. E
syndrome DCRS (Douleurs, B - Le granulome est une image La fracture du malaire fait
Craquements, Ressauts de claire péri-apicale de moins de 10 partie des fractures du 1/3
Condyles, Sub-Luxation mm de diamètre, alors que moyen de la face qui
Condylienne). le kyste radiculo-dentaire fait plus de n’entraînent pas de troubles
10 mm de diamètre. de l’articulé dentaire (avec la
[311] E - De nombreuses affections fracture de l’orbite et la
ACDE (bactériennes, immunologiques...) fracture des os propres du
Il faut se rappeler que la nécessitent la recherche nez).
fracture du malaire peut d’un foyer infectieux à distance, [324]
entraîner une limitation de notamment dentaire. L’exemple type BE
l’ouverture buccale, mais étant l’endocardite Le S.A.D.A.M. réalise un
qu’elle ne s’accompagne bactérienne. tableau clinique protéiforme.
jamais de troubles de l’articulé [318] Les principales manifestations
dentaire. BE de cette pathologie sont:
[312] Le trait de fracture passe au-dessus douleurs, craquements,
BCD des apex dentaires supérieurs et ressaut, sub-luxation (moyen
QUESTION ANNULEE. traverse les sinus maxillaires. Le mnémotechnique syndrome
C’est une règle générale à plateau palatin est mobile sous le DCRS).
l’orthopédie : la musculature reste de la face, et il existe un [325]
joue un rôle essentiel dans le hémosinus sur les radiographies. B
modelage des os en [319] QUESTION ANNULEE.
formation. Il en est de même C La minéralisation débute très
en orthopédie dento-faciale. Les dents les plus fréquemment tôt par le bord occlusal de la
[313] incluses sont par ordre décroissant : couronne, avant l’éruption de
E dent de sagesse inférieure, dent de la dent (pour les dents
L’induration a en effet une sagesse supérieure, canine lactéales, du 4ème au 6ème
valeur diagnostique supérieure, prémolaire supérieure, mois de la vie inutéro) et
primordiale devant une prémolaire inférieure. s’achève après réruption sur
ulcération buccale. l’arcade (par l’apex).
[314] [320] [326]
D D E
L’hypertonie fabiale Le traitement sera double Une dysharmonie dento-
supérieure peut être, au - drainage de la collection suppurée, maxillaire peut accompagner
contraire, responsable d’une - traitement dentaire qui sera le plus une dysmorphose dento-
rétro-alvéolie souvent une extraction. maxillo-faciale (avec anomalie
14
osseuse), mais cette dernière La fracture isolée de l’arcade E - Conséquences de
n’est pas une complication de zygomatique est au mieux mise en Ihyposialie qui modifie le pH
la dysharmonie. évidence par un cliché en incidence buccal.
[327] de Hirtz latéralisé (ou Louisette).
D [331] [5]
La scintigraphie des glandes AE B
salivaires est relativement peuE - La posologie du fluor est: Toujours respecté si atteinte
utilisée. Elle peut donner des - 0,25 mg/j de O à 2 ans. centrale.
renseignements dynamiques - 0,50 mg/j de 2 à 4 ans. [6]
sur le fonctionnement des - 0,75 mg/j de 4 à 6 ans. BCDE
glandes salivaires - Puis 1 mg/j. Sans commentaire.
(notamment absence de Parmi les autres moyens de [7]
fixation dans le syndrome de prévention, on peut citer: réduction D
Gougerot-Sjôgren). Bien des aliments cariogènes, Anatomie.
qu’elle soit consultations de dépistage [8]
exceptionnellement pratiquée, régulières. D
elle peut permettre de faire la [332] Ni la mastoïde ni roreille
différence entre certaines AC moyenne ne sont ouvertes.
tumeurs hyperfixantes B - L’adénome pléiomorphe ou [9]
(cystadénolymphome) et des tumeur mixte (E) est une tumeur A
tumeurs hypofixantes bénigne dont l’évolution peut se faire Car les autres items donnent
(tumeurs mixtes). vers la cancérisation. Les deux des paralysies immédiates.
[328] principaux signes devant faire [10]
BCE craindre cette transformation D
Ces précautions visent à maligne sont l’apparition Permet de suspecter la nature
éviter l’ostéoradionécrose dadénopathies et/ou d’une paralysie carcinomateuse.
mandibulaire. En ce qui faciale périphérique. [11]
concerne les malpositions [1] BC
dentaires, celles-ci doivent BE A - N’est pas nécessaire et
être corrigées car elles Causes favorisantes: devra être complété par un
peuvent s’avérer traumatiques - tabac et alcool (loin devant les diagnostic histologique.
pour les muqueuses et sont autres causes) B - Confirmation anapath.
susceptibles dentrainer des - hygiène bucco dentaire, infections C - Etat dentaire, en vue de
parodontopathies. chroniques cette remise en état correcte.
Naturellement, il ne s’agit pas- traumatismes répétés [12]
d’effecteur un traitement - lésions pré K. E
orthodontique en général [2] Tout le cou doit être exploré
long, mais il faut par exemple B et bilatéralement : évident.
extraire des dents sus- Mais le terme de spino est réservé à [13]
numéraires. la peau. D
Il s’agit d’un carcinome épidermoïde. Sans commentaire.
[329] [3] [14]
ABDE BC BD
Le padrodonte est le tissu de Eviction du risque dodonto et Dans le cas, le curage
soutien de la dent et ostéoradionécrose. s’impose.
comprend A - Nécessaire le traitement [15]
- Le cément. envisagé. BDE
- Le périodonte ou D.E. - Adjuvants. Mesures visant à prévenir
desmodonte ou ligament [4] odonto et ostéoradionécrose.
alvéolo-dentaire. BDE [16]
- Los alvéolaire (et non l’os B - La langue est située dans l’arc C
basilaire). mandibulaire qui est irradié d’où Sans commentaire.
- La fibro-muqueuse gingivale. risque d’O.R.N.
[330] D - Séquelles de la Radiothérapie [17]
BD sur les glandes salivaires (atrophie). D
15
Mais les bronches ne B - Surtout test de Hess Lancaster Le risque de l’énucléation
s’imposent pas. objectivant la diplopie. simple est la survenue de
Recherche dune deuxième D - Territoire du nerf sous orbitaire. récidives, avec mise en jeu de
localisation. E - Visualisent les parois orbitaires. l’intégrité du facial.
[18] [35]
E [28] C
Premier relai, mais il peut être D L’examen pharyngé retrouve
indemne alors que les Résorption spontanée de une déformation de
suivants sont atteints, d’où la I’hémosinus. l’hémivoile et doit
règle d’examiner tout le cou. A - Peut être utilisé pour limiter les s’accompagner d’un “toucher
[19] réactions oedémateuses pharyngien” combiné à la
ABC B - Réduction d’une fracture du palpation cutanée.
Certaines écoles n’utilisent malaire par voie endo-buccale ou [36]
jamais la radio T en première percutanée C
intention préférant garder son C - Impératif en cas de diplopie Premier diagnostic à évoquer
potentiel pour les récidives. E - Méthode de contention d’une devant ce tableau typique.
[20] fracture du malaire réduite.
BC [29] [37]
Tableau de hernie salivaire de B C
la glande sous maxillaire. Car je pense qu’il manque un Permet de faire le diagnostic
[21] élément dans l’énonce et qu’il s’agit topographique de la lésion.
C de complications ophtalmologiques. L’adénome pléïmorphe donne
Ou occlusal inférieur A C D E - Sont habituellement la classique image
antérieur, et souvent complète décrits comme complications dans “d’encorbeillement” mais cet
par un occlusal postérieur. les fractures orbitaires. aspect nest pas spécifique.
[22] [30] [38]
E B C
Cf: commentaire précédent. Premier diagnostic à évoquer devant Ladénome pléïmorphe est
[23] ce tableau typique. Il représente 80 une tumeur bénigne ne
D % des tumeurs des glandes justifiant ni radiothérapie, ni
La sialographie sous- salivaires et intéresse, dans 84 % chimiothérapie, ni drainage.
maxillaire permet seule des cas, les parotides. Lénucléation simple expose
d’apprécier la fonction [31] aux récidives, avec le risque
glandulaire. C de la mise en jeu de l’intégrité
[24] Anatomie. du facial.
C [32] Il faut signaler que le
Sans commentaire. E diagnostic ne peut être acquis
[25] La tumeur refoule le parenchyme qu’après étude
E glandulaire et les canaux excréteurs, anatomopathologique de la
Risque infectieux de la stase sans en altérer le fonctionnement. pièce opératoire.
salivaire. [33] [39]
[26] D A
D Les signes faisant suspecter la Sans commentaire.
Plutôt retrouvé dans les dégénérescence sont: [40]
disjonctions faciales de type - paralysie faciale C
Lefort 1 ou 2 dans les - douleurs Principale difficulté de la
fractures nasales, - adénopathies satellites parotidectomie conservatrice
orbitonasales. - adhérence et fixité du nodule du facial. Après la dissection
[27] - évolution plus ou moins rapide. du 7, le
C [34] PF li est obligatoire, plus ou
Les arcades dentaires sont A moins intense, plus ou moins
respectées dans ce type de L’adénome pléïmorphe est une étendue et transitoire (3
fracture. tumeur bénigne ne justifiant ni mois).
A - Visualise le malaire, radiothérapie (items B.C.), ni curage B - Creux rétro mandibulaire.
Ihémosinus. ganglionnaire (item E). A - Voie du lifting.
16
[41] périapicaux devrait cicatriser totalement
B dents de sagesse inférieures en une dizaine de jours après
Forme anatomapathologique incluses ou en cours de désinclusion suppression de la cause.
la plus fréquente. faire un détartrage et traiter les [53]
[42] caries. BD
D - prévoir une prophylaxie fluorée à B - Prévention d’une
- Sur le plan ganglionnaire, le laide de gouttières. endocardite chez ce patient
stade est forcément N2 Toutes ces mesures ont pour objectif porteur d’une valve
(adénopathie suspecte de prévenir le développement dune mécanique
controlatérale à la lésion ou ostéo ou odonto radionécrose. D - Compte-tenu du terrain
bilatérale), mais sur le plan [46] éthylique et des éventuelles
tumoral l’énoncé est piégeant. BC perturbations de synthèse des
En pratique, il faut mesurer Le tableau est celui dune lithiase facteurs de la coagulation
l’ensemble de l’induration qui sous-maxillaire provoquant des synthétisés par le foie.
dépasse souvent les limites accidents mécanique à type de
de lulcération. Dans le cas hernie salivaire. [54]
présent, l’induration semble Lexamen de la glande sous- ABE
assez étendue (de la gencive maxillaire comporte un palper A B - Recherche d’une
aux muscles latéraux de la combiné de la loge sous-maxillaire et deuxième localisation au
langue, et en profondeur) du plancher buccal, le canal de niveau des voies aéro-
donc, certainement Wharton est palpé au niveau du digestives supérieures
supérieure à 2 cm/1 cm. D - plancher buccal. (VADS).
T3N2 correspond donc à une [47] c - Pas utile après la
tumeur, dont la taille dépasse BC pharyngo-laryngoscopie.
4 cm. Visualise les calculs intra- E - Bilan métastatique et post
[43] glandulaires, se projetant sous le opératoire.
C bord basilaire de mandibule. C - [55]
En matière de carcinologie Visualise les calculs de Wharton. E
buccale, toujours penser à [48] A - Non, il faut supprimer tous
une deuxième localisation au E les foyers infectieux.
niveau des voies Souvent nécessaire pour mettre en B - L’attitude n’est plus aussi
aérodigestives supérieures. évidence les calculs intra- radicale
[44] glandulaires postérieurs. C - Les soins sont
D [49] envisageables
Devant cette lésion étendue D D - Vrai au niveau de la
(T3N2), il est licite de Elle permet dapprécier la valeur mandibule (dent de sagesse).
proposer une exérèse de la fonctionnelle de la glande. Faux au niveau du maxillaire
tumeur, associée à un curage [50] (canine) sans signe de
ganglionnaire bilatéral C désinclusion.
accompagnée dune Devant une lésion irréversible, seule E - Prévention de l’odonto
radiothérapie postopératoire la sous-maxillectomie peut mettre à radionécrose.
dautant plus justifiée si les rabri des accidents infectieux, [56]
adénopathies sont principal risque évolutif. ABD
histologiquement envahies. [51] C - Difficile sur la partie
E mobile de la langue.
[45] Sans commentaire. E - Les 3 items retenus
[52] comportent peu de risques à
Aucun des 5 items nest AD côté du potentiel évolutif du
acceptable. On possède peu d’élément descriptif carcinome.
Avant toute irradiation au sujet de cette ulcération mais à Le risque dostéoradionécrose
cervico-faciale il faut priori deux diagnostics sont a est prévenu par la remise en
- supprimer les foyers envisager: état buccale, et la
dentaires infectieux - tumeur maligne (item A) fluorothérapie
dents très délabrées, racines, - ulcération traumatique en rapport. locale.
granulomes et kystes Avec la racine dentaire (D), qui [57]
17
ADE blocage bi-maxillaire C
A - Bilatéral, car les cancers E - Traitement fonctionnel en Ce sont des images d’ostéite.
de la partie antérieure propulsion mandibulaire. [70]
donnent des envahissements B
bilatéraux [62] Souvent peu bruyante dans le
C - Surement pas annuelle, A contexte dostéoradionécrose.
étant donné le caractère B - Signes généraux (malaise A - L’ostéoradionécrose est
lymphophile des carcinomes général, fièvre). Signes dentaires une ostéite.
linguaux. (desmodontite aigué) avec C - Le maxillaire est rarement
E - Pour certains, en tuméfaction vestibulaire. atteint par les processus
l’absence d’adénopathie C - Il ny a aucun signe jugal. ostéitiques.
palpable. D - Douleurs sous-orbitaires [71]
[58] pulsatiles, tuméfaction de la face D
E canine, fièvre. Sans commentaire
Le caractère dur, chaud et E - Signes dentaires.
douloureux évoque un [63] [72]
accident infectieux à type de C AD
cellulite. Opacité homogène du sinus Epuli et kératoacanthome
[59] maxillaire. Contours osseux sont des tumeurs bénignes
A normaux. non susceptibles de
Deux éléments la font [64] dégénérer.
évoquer: AC [73]
- chute sur mandibule, quand Foyers infectieux au contact du ABD
on sait que la fracture plancher sinusien. D : Soit rétinoïdes par voie
condylieuse s’ouvre le plus D - La pâte d’obturation possède des locale en cas de forme
souvent lors propriétés antiseptiques, un quiescente indolore ou par
dun choc indirect dépassement peut provoquer des voie systémique associé à
- limitation de l’ouverture sinusalgies, sans sinusite. une corticothérapie et
buccale. [65] antibiothérapie en cas de
Il faut l’éliminer en premier AC forme érythémateuse, érosive
lieu, car elle conditionne Sans commentaire. ou bulleuse.
l’attitude thérapeutique. [66] [74]
[60] D AD
A Premier diagnostic à évoquer. D : Le risque est bien sûr la
En précisant: avec les A - Opacité arrondie, reposant dans dégénérescence, mais
condyles. Permettra de le fond du sinus. l’épithélioma n’apparaît jamais
diagnostiquer une ou B.C. - Ne donnent pas de signes sur un lichen plan récent de
plusieurs fractures sinusiens, le plus souvent forme classique mais sur un
mandibulaires. les fractures asymptomatiques. lichen ancien et de forme
dentaires (mieux objectivées E - Les signes sinusiens seraient érosive.
sur des cliches rétro- bilatéraux. [75]
alvéolaires). [67] CE
[61] AD Sans commentaire.
AC A - Premier diagnostic à évoquer. [76]
B - La tuméfaction est dure, D - Pour plusieurs raisons BCE
donc non collectée (elle serait - radiothérapie La présence de pus à rostium
dans ce cas fluctuante). Il est - mandibule de Wharton signe la sous-
trop - extraction récente : facteur maxillite. L’oedème et la fièvre
tôt pour inciser. déclenchant font partie du tableau clinique.
C - Fracture sagittale, - dénudation osseuse. [77]
séparant probablement les [68] A C ou A C E
deux racines. La dent n’est D La réponse E est discutable,
pas récupérable. Pour éliminer le diagnostic de rimportance de la douleur est
D - La fracture condylienne récidive tumorale. plutôt en faveur d’une colique
contre-indique formellement le [69] salivaire associée à une sous
18
maxillite quune origine ganglionnaires doit être complet!! [101]
dentaire par exemple avec [88] B
cellulite du plancher buccal D Sans commentaire.
A: Ou colique salivaire. Sans commentaire. [102]
C : Evident. [89] E
D : Aucun rapport. BC Sans commentaire.
[78] Sans commentaire. [103]
A [90] BCE
A : A la recherche d’une BDE Sans commentaire.
lithiase radiographique. Afin de prévenir le risque [104]
C : Pas de sialographie en dostéoradionécrose mandibulaire. D
période aigûe (ou ‘film mordu [91] Sans commentaire.
avec cliché en incidence AD [105]
orthogonale). C : Pour ce qui est de l’infection C
[79] virale, on peut rappeler que la Sans commentaire.
B leucoplasie orale chevelue fait partie
Il s’agit d’un tableau voisin, des leucokératoses et a été décrite [106]
mais les antécédents de pour la première fois chez les QUESTION ANNULEE.
coliques salivaires et surtout malades atteints de [107]
l’existence de pus à lostium SIDA. BC
de Wharton signent la sous- [92] Laméloblastome est une
maxillite aiguê. BCDE tumeur odontogène bénigne.
[80] Sans commentaire. Les items A D et E signeraient
BCD [93] une tumeur maligne. La
Sans commentaire. B transformation d’un
[81] Sans commeentaire. améloblastome est tout à fait
ABE exceptionnelle mais la
Sans commentaire. [94] récidive locale après une
C D ou C D E exérèse incomplète est très
[82] Lexérèse chirurgicale sera faite dans fréquente.
CDE un deuxième temps s’il existe une [108]
Sans commentaire. persistance et/ou modification faisant C
[83] craindre la dégénérescence. Sans commentaire.
B [95] [109]
Sans commentaire. CD BCE
[84] Sans commentaire. Sans commentaire.
ABC [96] [110]
Il est capital de surveiller la ABC ABE
vitalité pulpaire de toute dent Signes en faveur dune tumeur Sans commentaire.
traumatisée car il existe un maligne. [111]
risque de mortalité pulpaire [97] BC
même en cas de choc Sans commentaire.
minime. QUESTION ANNULEE [112]
[85] [98] C
D D Sans commentaire.
Sans commentaire. Sans commentaire. [113]
[86] [99]
BCE C QUESTION ANNULEE.
E : A la recherche d’un C’est la plus fréquente des tumeurs [114]
envahissement de la table salivaires (53 %), le plus souvent D
interne de la mandibule par la chez la femme (sex ratio 3/1) avec Sans commentaire.
lésion. un pic de fréquence à 50 ans. [115]
[87] [100] ACDE
ABCDE E Sans commentaire.
L’examen clinique des aires Sans commentaire. [116]
19
B collets). articulaire) méconnue ou mal
Sans commentaire. [130] traitée.
[117] B 3) Traumatisme obstétrical
E Premier traitement à mettre en route exceptionnel et discuté.
Sans commentaire. avant toute chose. b) Causes infectieuses : très
[131] rares
[118] ACDE 1) Infections locales ou Ioco-
BDE Sans commentaire. régionales : otites avec ou
A: Il s’agit d’une micrognatie [132] sans ostéite du tympanal,
associée à une fente D infections dentaires,
labiopalatine, une glossoptose Sans commentaire. parotidites suppurées,
et une [133] ostéites mandibulaires...
détresse respiratoire due à 2) Localisation métastatique
une obstruction pharyngée. QUESTION ANNULEE. au cours d’une
B D : Par rintermédiaire dune [134] septicopyoémie.
ankylose temporo- C c) Autres causes rares
mandibulaire. Sans commentaire. 1) Rhumationale : PCE,
E : Par atrophie de la branche [135] spondylarthrite ankylosante.
montante du maxillaire AD 2) Arthrogrypose multiple.
inférieur. Sans commentaire. d) Parfois la cause échappe.
[119] [136] [145]
ABCDE CD ABC
Sans commentaire. Sans commentaire. Lankylose temporo-
[120] [137] mandibulaire de l’adulte est le
ABCE ABCDE plus souvent unilatérale mais
Sans commentaire. Sans commentaire. le bilan radiologique doit être
[121] [138] bilatéral.
ABCE ABE [146]
Sans commentaire. Sans commentaire. AC
[122] [139] Le traitement de lankylose
ABC B temporo-mandibulaire est
Sans commentaire. Sans commentaire. difficile et doit se faire en
[123] [140] milieu
QUESTION ANNULEE. D spécialisé. Il comporte 2
[124] Sans commentaire. temps
ABCDE - le temps chirurgical :
En faveur d’une fracture du [141] résection du bloc dankylose.
temporal. A Les 2 risques sont le nerf
[125] Sans commentaire. facial et l’artère
BCE [142] maxillaire interne
Sans commentaire. C - le temps de rééducation :
[126] Sans commentaire. mobilisation active, précoce et
CE [143] prolongée.
Sans commentaire. BD [147]
[127] Sans commentaire. CE
QUESTION ANNULEE. [144] C - La récidive de lankylose
[128] BC (avec souvent aggravation
QUESTION ANNULEE. Les étiologies dankylose temporo- des lésions) est en général
mandibulaire sont dominés par les due à une rééducation non ou
[129] causes traumatiques. a) Causes mal effectuée.
D traumatiques ++: [148]
II s’agit bien d’une porodontite 1) Traumatisme direct ou indirect AC
(gencives inflammatoires, portant sur l’articulation temporo- Toute suspicion de récidive
mobilité dentaire) supurée mandibulaire. doit faire pratiquer:
(issue de pus au niveau des 2) Fracture du condyle (variété intra- - un examen clinique complet
20
- une endoscopie des voies donc être réduites manuellement retrouve un élargissement du
aéro-digestives sans puis bénéficier dune contention. liseré radio-clair
anesthésie générale Dans tous les cas une surveillance périradiculaire. Ce cliché
- une radio pulmonaire. de la vitalité pulpaire simpose. permet, au mieux, de
[155] rechercher une fracture
[149] BCD radiculaire et/ou alvéolaire.
AB B - Le traitement classique est : [162]
B - L’ostéoradionécrose siège dévitalisation puis traitement B
presque exclusivement sur le canalaire permettant de La réduction manuelle
maxillaire inférieur. Deux conserver un ancrage pour la s’effectue sous anesthésie
phénomènes interviennent réalisation d’une restauration locale. La durée de la
dans la pathogénie de coronaire fixe. contention sera de 6
l’ostéoradionécrose : une [156] semaines.
vulnérabilité de ros AE [163]
à la radiothérapie et un Les étiologies d’ankylose temporo- BDE
facteur déclenchant qui est le mandibulaire sont déjà été vues Sans commentaire.
plus souvent traumatique. dans un CC.QCM [164]
[150] précédent. A
C [157] Tout traumatisme dentaire
Sur le plan clinique, on ABC même minime risque
distingue 2 types d’ostéo- A B - Signes communs à l’adulte et à d’entraîner la mortification
radio-nécrose (ORN): l’enfant. pulpaire. La
- ORN précoce qui succède C - Lorsque l’ankylose s’installe en surveillance doit donc être
rapidement à rirridiation et qui période de croissance faciale, on prolongée et attentive.
est en rapport avec une observe des [165]
bouche modifications osseuses extra- E
non ou mal préparée articulaires par perturbation de la Sans commentaire.
- ORL tardive qui s’observe croissance mandibulaire. [166]
après la première année; le [158] A
déclenchement est le plus BCE A - Evoquée devant la
souvent C - La téléradiographie de profil est limitation d’ouverture buccale
provoqué par un traumatisme indiquée chez l’enfant pour estimer survenue depuis l’accident.
muqueux mettant ros en l’importance du B - Il s’agit probablement
contact avec le milieu retentissement de l’ankylose sur la d’une ‘coquille. Lors dune
septique buccal. croissance mandibulaire. session précédente, cette
[151] QCM était
AB [159] déjà apparue et B était
Sans commentaire. A proposé ainsi : “une fracture
[152] A - La chirurgie devra être associée de la branche
AC impérativement suivie de horizontale de la
A - Le panoramique dentaire rééducation active (mobilisation mandibule’.
est un cliché de débrouillage. précoce et prolongée sans [167]
C - Les clichés rétro- surveillance).
alvéolaires donnent des [160] Aucune proposition dans cette
images plus précises des BCD QCM n’offre de réponse
dents atteintes. Le diagnostic de luxation dentaire valable. En pratique, on
[153] partielle est évoqué cliniquement sur demandera chez ce patient :
ACD la mobilité dentaire. Néanmoins, panoramique dentaire, clichés
Sans commentaire. toute luxation partielle doit faire rétro-alvéolaires, clichés
[154] rechercher par des clichés adaptés centrés sur les condyles
E une fracture radiculaire et/ou (incidence ATM et trans-
E - A 8 ans, les incisives alvéolaire associée. orbitraire de Zimmer).
centrales sont en principe des [161] [168]
dents permanentes : les dents E AB
partiellement luxées doivent Dans les cas de luxation partielle, on A - En l’absence d’allergie, on
21
mettra en route une bi- AD pointe du menton vers le côté
antibiothérapie synergique, à QUESTION ANNULEE. ankylosé.
forte dose et par voie A - Peut se voir dans la fracture [185]
parentérale (association bêta- condyhenne, car une fracture du E
lactamines + Métronidazole). tympanal avec plaie du CAE Le traitement comporte 2
peut être associée. temps successifs:
[169] B C E - Ces signes orientent vers - Chirurgie : résection du bloc
BC une fracture du maxillaire supérieur. d’ankylose. Les 2 risques
Sans commentaire. [178] anatomiques de cette
[170] BC chirurgie sont
C Le panoramique est un cliché de le nerf facial et l’artère
Ce sont des kytes débrouillage souvent indispensable. maxillaire interne.
uniloculaires qui s’insèrent sur Le cliché en face basse permet - Kinésithérapie post-
le collet dune dent incluse. d’étudier l’ensemble de l’arc opératoire: rééducation active
[171] mandibulaire de face. de l’ouverture buccale.
A [179] [186]
Les améloblastomes CE BDE
dériveraient des cellules L’ankylose temporo-mandibulaire est Ces affections peuvent être
épithéliales de l’organe de l’apanage des fractures du condyle responsables d’hémiatrophie
l’émail ou de la lame dentaire. non ou mal traité (surtout dans les mandibulaire chez l’enfant par
[172] formes intra-articulaires). le
C biais d’une ankylose temporo-
Enucléation du kyste et [180] mandibulaire. Les étiologies
extraction de la dent se font B d’ankylose temporo-
dans le même temps QUESTION ANNULEE. mandibulaire
opératoire. L’abcès dorigine dentaire semble sont multiples
[173] être la seule réponse logique. En 1) Causes traumatiques (+++)
D effet, les autres propositions sont - Traumatisme direct ou
Il s’agit bien d’une soit d’évolution lente (A E), soit ne indirect portant sur l’ATM.
parodontopathie avec atteinte donnent pas de tuméfaction (C D). - Fracture du condyle (variété
du tissu de soutien de la dent. [181] intra-articulaire) méconnue ou
Le caractère inflammatoire AE mal traitée.
des lésions, et l’issue de pus Ces clichés cherchent à mettre en - Traumatisme obstétrical
aux collets des dents fait évidence l’origine dentaire de la exceptionnel et discuté.
porter le diagnostic de tuméfaction. 2) Causes infectieuses :
parodontite suppurée. [182] rares.
[174] D - Infections locales ou loco-
ACE Le diagnostic paraît évident devant régionales : otites avec ou
L’hygiène bucco-dentaire doit une limitation d’ouverture buccale sans ostéite du tympanal,
être minutieusement progressive avec hémiatrophie infections
observée. Sans cette mandibulaire apparues dans les dentaires, parotidites
coopération du malade, tout suites dun traumatisme cranio-facial. suppurées, ostéites
traitement est voué à l’échec. [183] mandibulaires...
[175] ACE - Localisation métastatique au
D E - La téléradiographie est indiquée cours dune septico-pyo-
Les clichés permettent chez l’enfant pour estimer hémie.
d’étudier la dent, l’interligne rimportance du retentissement de 3) Autres cases rares
alvéolo-dentaire et l’os rankylose sur la croissance - Rhumatismale: PCE,
alvéolaire (on peut donc mandibulaire. spondylarthrite ankylosante.
apprécier le degré [184] - Arthrogrypose multiple.
d’alvéolyse). B 4) Parfois la cause échappe.
[176] L’asymétrie faciale est due à la [187]
AE moindre croissance mandibulaire du A
Sans commentaire. côté ankylosé et La première molaire
[177] s’accompagne d’une déviation de la supérieure présente des
22
rapports étroits avec le sinus
maxillaire. La notion de
traitement dentaire récent fait
évoquer une sinusite d’origine
dentaire (ex dépassement de
pâte d’obturation, réalisant un
corps étranger sinusien).

[188]
C
Le Blondeau est une
incidence nez-menton-plaque.
[189]
ACD
D - Un aspergillose vient
fréquemment se greffer sur de
la pâte dentaire intra-
sinusienne.
[190]
ACD
Le traitement antibiotique sera
associé au traitement
dentaire.
D - Par quinolones, il faut
entendre quinolones de
deuxième génération (ex:
Péflacine®,
Oflocet®,
Ciflox®...).
[191]
D
A évoquer de principe devant
l’âge et lunilatéralité des
lésions.

23
Traumatologie

[1] souvent continu). Cette branche pathologique.


:C est protégée par le court A - Les hémocultures peuvent
Il n’y a aucune corrélation entre supinateur. rester négatives de façon répétée
la douleurC - La raideur E - Leur traitement est la (spondylodiscite
s’explique en partie par réduction orthopédique ou tuberculeuse).
l’immobilisation prolongée chirurgicale associée le plus B - Le T D M a un grand intérêt
par contre le recurvatum souvent au d’autant plus que ron peut faire
signerait ratteinte de rappareil brochage (de Metaizeau). des ponctions sous scanner. Il
capsulo ligamentaire postérieur [6] recherche rabcès paravertébral,
(coques condyliennes, ) et ne :E du psoas, précise l’étendue de
se voit jamais dans ce Lhypophosphorémie est l’atteinte discale et somatique.
mécanisme. lanomalie biologique qui a le D - Il faut essayer d’adapter le
[3] plus de valeur. Elle est traitement au germe isolé avant
:B secondaire à la fuite rénale de de traiter à l’aveugle.
Lentorse grave signe la rupture phosphore conséquence de E - Pas le plus utile.
des ligaments latéraux. Le Ihyperparathyroïdie. [11]
temps de cicatrisation de ces [7] :D
ligaments est de 5 à 6 :D Liritis est une complication
semaines, au mieux. On aurait B - L’héparinothérapie fréquente, en général unilatérale
pu hésiter avec C mais au delà préventive est dépassée: la et récidivante. Elle est
existe un risque de raideur. phlébite est constituée. généralement douloureuse mais
[4] C et D - Ne se conçoivent que peut être totalement latente et
:E devant une embolie massive doit donc être recherchée
B C - Peuvent se voir dans (C) et pour un thrombus cave systématiquement et
toute fracture articulaire, surtout démontre. régulièrement en raison du risque
lorsquexiste un calvicieux [8] de synéchies. C’est une urgence
A - En charge rappui se fera sur :A ophtalmologique et le malade doit
un plateau tibial interne Typiquement la vertèbre être prévenu qu’il doit consulter
abaissé, dou la déformation en pagétique apparaît lors de toute anomalie oculaire.
varus hypertrophiée dans le sens [12]
E - Il peut y avoir une antéro-postérieur et transversal :ABDE
pseudolaxité, à composante et l’ostéocondensation est A - Le choc survient rapidement
osseuse. En effet, si le ligament surtout marquée sur le pourtour en l’absence de remplissage.
latéral vertébral. Parfois laspect est B - La perte plasmatique
interne est resté intact, la moins évocateur montrant soit s’explique par l’augmentation de
hauteur du plateau tibial interne une vertèbre densifiée de façon la perméabilité capillaire (E). Elle
a diminué. Le mouvement de homogène et non franchement est
valgus hypertrophiée (vertèbre ivoire) souvent abondante.
forcé retend le L.L.I. et objective soit une accentuation de la D - La réaction à cette
une pseudolaxité interne par striation vertébrale (vertèbre hypovolémie est une
enfoncement osseux. pseudo-angiomateuse). vasoconstriction secondaire (D).
Mais il n’y a pas de laxité C - La colonisation bactérienne
ligamentaire. [9] n’est pas un élément
[5] :D caractéristique précoce. C’est
:D Les ragocytes ne sont pas une des
A - La plus fréquente est la spécifiques de la polyarthrite complications secondaires à
fracture supracondylienne. rhumatoïde et les cristaux de prévenir.
B - Il sagit le plus souvent dune pyrophosphates de calcium font [13]
fracture du col. le diagnostic de crise de C.C.A. : B E
C - La lésion de la branche [10] La N.F.S doit dépister une
postérieure est possible mais :C agranulocytose ou une
rare (le périoste chez renfant C - Ponction pour examen pancytopénie (rares) et la
reste bactério, cyto, et anatomo protéinurie est systématique pour
1
dépister une glomérulonéphrite contracti, signe fonctionnel, et A D - Se voient dans l’atteinte du
extra-membraneuse, réversible la gravité. Par contre les signes nerf cubital.
si le traitement est locaux ont valeur d’orientation. E - Dans l’atteinte de la branche
immédiatement arrêté. [2] motrice du nerf radial.
[14] :E [24]
:ABCD Le mécanisme de fracture de :A
Evident. rotule est un choc direct ou une L’impulsivité à la toux permet
[15] flexion contrariée forcée. justement d’évoquer un des
:C A B D - Sont évidents diagnostics différentiels du
2 - Rééducation de la sangle on du moyen fessier (M) qui syndrome du canal carpien : la
abdominale et apprentissage du contrebalance (P). névralgie cervico-brachiale.
dérrouillage lombaire. La résultante des forces (P et [25]
1 3 - Ne sont proposés qu’en M) est donc moindre. La :B
cas d’échec du traitement hanche subit des contraintes Evident.
médical, selon des indications moindres
précises. (B). [26]
[16] E - Faux - même fréquence. :C
:C [19] 20% des polyarthrites
A - Indiquée si arthrose évoluée :B rhumatoïdes sont et resteront
douloureuse. L’ostéomalacie est marquée sur négatives et 10 % des sujets
C - Idéal car s’adresse à la le plan histologique par un normaux de plus de 70 ans ont
source du mal, consiste à volume osseux normal voire une sérologie rhumatoïde
corriger le cal vicieux dans le augmenté, une positive. Celle-ci est également
siège de la hyperostéoidose (en épaisseur retrouvée lors d’autres maladies:
déformation (et non D dans le et en étendue) un front de Gougerot-Sjôgren, Lupus,
pilon tibial). calcification absent ou très Sclérodermie, P.A.N....
diminué et des ostéoblastes [27]
[17] nombreux. Lorsque l’activité :A
:E ostéoclastique est augmentée Le taux de protides est supérieur
A.B.C - Se voient dans les avec un élargissement des à 40 g/l et une baisse du
fractures de Dupuytren et de lacunes periostéocytaires, c’est complément dans le liquide
Maisonneuve. qu’il existe une articulaire est un argument de
E - Ces deux fractures se hyperparathyroïdie associée. valeur en faveur du diagnostic à
différencient par le siège du trait [20] la phase de début de la P.R.
péronier: il siège sur le col du :D [28]
péroné dans la fracture de M. Il Difficile de trouver plusieurs :B
doit être systématiquement réponses L’inoculation iatrogène est le plus
recherché devant une fracture [21] souvent une infiltration de
malléolaire interne ‘isolée’. :ACDE corticoïdes qui rend d’ailleurs un
N B : il peut s’accompagner Il s’agit de signes d’arthrite peu plus difficile, le diagnostic
d’une lésion du S.P.E., qui sera surtout, la démininéralisation en (retard des signes infectieux)
toujours recherchée bande signant l’atteinte de [29]
(médicolégal). plusieurs petites articulations :A
[18] des extrémités. Y penser en particulier chez les
:ABC [22] hémodialysés chroniques.
N.B : c’est une Q.C.M. à :ACDE [30]
compléments groupés, L’atteinte de la première :ABD
La bascule du tronc du côté de métatarso-phalangienne est Les complications du traitement
la hanche en appui déplace le hautement évocatrice et il est par la D. pénicillamine sont:
centre de gravité vers le centre bien rare qu’elle n’est pas été digestives (anorexie, nausées,
de la tête fémorale et donc atteinte au moins une fois au vomissements) stomatologiques
diminue le bras de levier de la cours d’une goutte évoluée. (agueusie), cutanées (éruption
force (P) (poids du corps). Cette [23] urticarienne), hématologiques
bascule permet donc une :BC (éosinophilie, agranulocytose et
réduction de la force de B - Est le signe de Tinel. pancytopénie) et rénales
2
(glomérulonéphrite extra- [34] classiques du syndrome du canal
membraneuse) ; auxquelles on :C carpien,
peut ajouter le lupus induit. Le tableau présenté évoque B - Nerf radial,
[31] une P.P.R. associée à une C - Nerf cubital.
:ACD maladie de Horton avec des [41]
B - Est en faveur d’une atteinte signes prémonitoires d’atteinte :ADE
du ligament croisé antéro- de l’artère centrale de la rétine, Evident,
externe (L.C.A.E.). Il faut mettre une DE - la douleur de hanche siège
E - En faveur d’une atteinte corticothérapie (I mglkglj) fréquemment dans l’aine irradiant
méniscale ou d’un rapidement en route. à la face antérieure de la
épanchement intra articulaire. [35] cuisse jusqu’au genou.
[32] :D [42]
:C La calcitonine est donc une :C
Rappel anatomique hormone hypocalcémiante qui La polyarthrite débute
La tête fémorale est n’a pas dinfluence notable sur classiquement par une atteinte
vascularisée par trois pédicules la phosphorémie. des petites articulations distales
qui se comportent comme des [36] de façon bilatérale et symétrique
artères terminales. :D (avec respect des
(I) - Le plus important est le Evident: les racines ont déjà interphalangiennes distales).
pédicule supérieur. Sa section donné les troncs primaires plus
entraîne l’ischémie de (presque) hauts, puis les tronc [43]
toute la tête. Or il est très secondaires. :D
vulnérable entre ses 2 [37] II existe au contraire une sclérose
extrémités fixes : capsule et :CE sous chondrale
pénétration céphalique. Evident. E - Un peu ambigué
Il est déchiré à tout coup par un [38] Lexcentration peut se voir dans
déplacement en hauteur du :AE les coxarthroses évoluées ou
fragment distal - (Garden 4) A - La patella bipartita est le usure est telle qu’il se produit une
(Judet, Trueta). diagnostic différentiel de la subluxation supéro externe.
Ce pédicule est la terminaison fracture parcellaire de angle Lexcentration peut aussi être
de la circonflexe postérieure qui supéroexterne. Faire des primitive dans les coxarthroses
longe le bord postéro supérieur cliches comparatifs des 2 secondaires sur dysplasie
du col et pénètre la tête près de genoux. Les contours sont plus congénitale.
son bord cartilagineux. réguliers dans la patella [44]
(2) - Le pédicule INF.. issu bipartita, l’anomalie est souvent :B
également de la circonflexe bilatérale, La rotation interne irréductible
postérieure, chemine dans les B - La fracture de la pointe peut s’associe à un comblement du
frenulae capsulae, et être extra-articulaire, vide sous acromial postérieur. La
vascularise le 1/4 inféro externe C - Cette fracture peut résulter radio de profil est obligatoire pour
de la tête, le Merckel et le bord d’une extension contrariée infirmer ou confirmer le
inférieur du col. Il est plus violente. diagnostic de luxation
souvent épargné. [39] postérieure.
(3) - L’interne - ligament rond, :ADE [45]
pas toujours fonctionnel. Lhypercalcémie est plutôt :C
[33] responsable dune constipation. Dune et Salmon ont mis au point
:B Le prurit se voit lors des une classification essentielle car
La luxation à grand hypercalcémies chroniques elle permet, à partir d’éléments
déplacement (stade 3) se définit associées à une phosphorémie biologiques et radiologiques
par l’atteinte de l’appareil élevée: le complexe facilement mesurables, destimer
capsulo ligamentaire de phosphocalcique précipite dans avec une bonne précision la
l’articulation acromio- tous les tissus et donne un masse tumorale et donc de
claviculaire (C et E) et des prurit au niveau de la peau. choisir le traitement. Elle
ligaments coraco-claviculaires [40] comprend : le taux
(A et D), :BC d’hémoglobine, la calcémie, le pic
B - N’en fait pas partie. ADE - Sont les signes plasmatique, la protéinurie de
3
Bence-Jones, la radiographie et également antérieur et long supinateur. Il est
la créatininémie (A ou B.). atteinte). précisé “par section nerveuse”.
[46] E - Trompeur. D - La branche motrice pour le
:E triceps (extension de l’avant bras
Cette complication n’est pas [52] sur le bras) est une branche
toujours évidente cliniquement ; :ABE de division du nerf radial plus
si on la recherche C D - N’ont pas de raison dêtre. haut située que le coude.
systématiquement chez toutes Il s’agit d’un trouble [59]
les polyarthrites évoluées, on la parasympathique. :B
retrouve dans 15 à 20 % des [53] La parathormone est en effet une
cas. :ABD hormone hypophosphorémiante
La chirurgie se discute devant Q.C.M. discutable car la car responsable d’une fuite de
des cervicalgies et/ou des phosphorémie est rarement phosphore (non réabsorption
signes d’atteinte médullaire. modifiée sauf insuffisance tubulaire).
[47] rénale avancée. [60]
:A [54] :A
Le pincement localisé et net :BD Les A.I.N.S. ont une très bonne
accompagné d’une L’instabilité dans la fracture de efficacité sur la pelvispondylite
condensation osseuse sous- Pouteau Colles est postérieure rhumatismale et c’est une des
chrondrale est un signe habituellement. L’immobilisation rares indications de la
d’arthrose. Il est accompagné (plâtre brachio-palmaire) se fait phénylbutazone. Les corticoïdes
de façon précoce par des en légère flexion palmaire et sont à éviter le plus longtemps
ostéophytes et de façon plus inclinaison cubitale, la possible.
tardive par des géodes pseudarthrose est rare (fracture
d’hyperpression (donc métaphyso épiphysaire). [61]
localisées elles aussi). [55] :E
[48] :AC A - Dans l’épaule pseudo-
:ABCDE Les antimalariques sont surtout paralytique l’abduction active
La luxation stade 3 se définit efficaces dans les formes entre O et 60 degré est
par l’atteinte de tous les articulaires modestes. impossible
ligaments coraco et [56] mais la mobilité passive est
acromioclaviculaires. :B complète.
La chape musculaire delto- La protéinure de Bence-Jones B - Responsable d’épaule
trapézienne est souvent (au (ou protéinurie thermosoluble) douloureuse simple sans pseudo-
moins partiellement) déchirée. est constituée de chaînes paralysie.
[49] légère Kappa ou lambda qui ont C - Epaule hyper algique.
:ABCE une toxicité directe sur les D - Douleur à l’abduction et
- Il s’agit d’une luxation trans- tubules et qui peuvent être rotation externe contrariées, mais
scapho-péri-lunarienne responsables d’une amylose celles-ci restent possibles en
postérieure du carpe. D - Est (dans les formes d’évolution actif.
stupide. prolongée). [62]
[50] [57] :B
:ACD :C Il existe dans tous les cas une
Leur délai de consolidation est A savoir diminution du volume trabéculaire
rallongé. - La section du nerf (A) osseux au-dessous des valeurs
[51] s’appelle neurotmesis. normales pour l’âge. Une étude
:C - La section axonale (E) plus précise peut permettre de
A - Stupide. s’appelle axonotmesis. distinguer les ostéoporoses à
B - Signe la section [58] haut ou a bas niveau de
concomittante des fléchisseurs :C remodelage.
du doigt, ou l’atteinte du A - Est un piège: le déficit de [63]
médian. flexion du coude n’est pas :D
D - Section de l’appareil neurogène mais dû à la section Il peut s’agir soit d’un myélome à
extenseur ou atteinte du nerf des chaînes légères, soit d’un
radial (extension de Pi alors muscles biceps, brachial myélome non excrétant.
4
L’examen le plus facilement et E - Territoire Si. contrariée est évocatrice dans ce
le plus rapidement disponible [69] contexte d’une tendinite simple
est une immunoélectrophorèse :BC du sus-épineux.
des protéines urinaires. L’hydroxyprolinurie est le reflet [77]
[64] de l’ostéorésorption et les :AB
:BCD phosphatases alcalines, de La fissure de la maladie de Paget
B - Le volet costal peut lostéoformation. est une fracture “de traction “et
entraîner Ihémothorax. siège sur les zones de courbures
A - Non car le volume d’un [70] maximales.
H.E.D. est rarement abondant :BDE [78]
(boite crânienne inextensible) et II s’administre par voie :AC
ne intramusculaire uniquement et à Lhypercalcémie de la sarcoïdose
peut à lui seul être responsable un effet réduit de 6 à 8 est secondaire à une
de signes de choc (en dehors semaines. L’élimination, hyperabsorption de calcium par
d’un coma neurologique). extrêmement lente se fait l’intestin (hypersensibilité à la
E - Non : ne donne pas de essentiellement par voie vitamine D).
tachycardie à 120. urinaire. [79]
[65] [71] :ABC
:AD :D ABC - Sont évocateurs de
Rappel anatomique A savoir. spondylodiscite.
Le nerf circonflexe est la [72] D - La calcification se voit plutôt
branche terminale externe du :E dans la chondrocalcinose.
tronc secondaire postérieur. Il Il existe au contraire une E - Et la syndesmophystose dans
rejoint l’artère circonflexe diminution du rapport cortico- la spondylarthrite ankylosante.
postérieure sur le bord inférieur diaphysaire et rarement un
du sous scapulaire et traverse décollement périosté. [80]
avec elle l’espace quadrilatère [73] :B
huméro tricipital immédiatement :E Si l’on reste simple l’interligne est
en-dessous de la capsule Les lésions osseuses sont pincé
articulaire ou il peut être lésé arrondies, à limites nettes et à 1 - Dans la coxarthrose :
par la luxation antéro inférieure. l’emporte-pièce et disséminées pincement, supéro externe le
Il contourne ensuite le col au crâne, aux côtes, au plus souvent, au début.
chirurgical de l’humérus et se sternum et aux extrémités 3 - Dans la coxite rhumatoïde où
termine à la face profonde du proximales des humérus et des le pincement plus global
deltoïde. fémurs essentiellement. s’accompagne de
[66] [74] déminéralisation
:AC :A et d’érosions osseuses, retardées
Il faut agir d’abord sur la crise Les ‘cancers” occupent la sur la clinique.
aiguê et donc sur première place des [81]
l’inflammation. hypercalcémies majeures :C
[67] (myélomes, L’aspect lacunaire en “mie de
:ABCD métastases, syndromes pain” du crâne et de la face
L’accélération de la vitesse de paranéoplasiques ou évoque fortement un
sédimentation est due à la lymphoprolifératifs...) neuroblastome qui donne des
formation d’agrégats [75] métastases fréquentes de type
érythrocytaires par les :E ostéolytiques. Les autres
paraprotéines. Lors des La maladie de Horton touche pathologies donnent plutôt des
myélomes à cryoglobuline la non seulement les artères atteintes des os longs
vitesse de sédimentation peut céphaliques mais aussi les gros (métaphyse) ou ne donnent pas
être accélérée lorsqu’elle est troncs (artères humérales) ; de signes osseux.
mesurée à 37 degré celsius. mais elle ne touche pas l’aorte [82]
[68] ni les artères pulmonaires. :B
:ABE [76] B - La douleur à la descente des
A- Racine Si. :A escaliers est particulièrement
B - Racine L4. La douleur à l’abduction évocatrice ainsi que la douleur
5
en position assise prolongé : muscle cubital antérieur. hydroxylée en 25 dans le foie et
c’est le classique “signe du E - La compression au poignet en 1 dans le rein.
cinéma”. (loge de Guyon) est beaucoup [89]
A - Se révèle par des blocages plus rare. C’est l’inverse pour le :DE
aigus ou à minima. médian plus volontiers La thyrocalcitonine peut avoir une
D - Se révèle par des douleurs comprimé au canal carpien. bonne action antalgique en plus
surtout mécaniques en position Dans les compressions du de son activité antiostéoclastique.
debout, à la marche. cubital au coude par micro- L’immobilisation au lit doit être
C E - Se révèle par une traumatismes, rechercher les réduite au minimum pour éviter la
instabilité (ligaments latéraux, profession exposées décalcification secondaire au
croisé antérieur) à la marche au (standardiste). décubitus.
sport, [90]
au démarrage en torsion (croisé [87] :C
antérieur). L’atteinte du croisé :ABC La paraprotéine de la maladie de
postérieur est longtemps A - la radiculalgie L4 irradie à la Waldenstrôm est une lgM dont la
asymptomatique et se révèle face antérieure de la cuisse, du forme pentamérique permet de
parfois par un syndrome fémoro genou, et le long de la crête réaliser très facilement des
patellaire. tibiale. Lorsque celle-ci est agrégats.
[83] tronquée elle peut s’arrêter au [91]
:B dessus du genou. :B
La goutte est une maladie le B - La douleur de l’aine irradiant La polyarthrite rhumatoïde touche
plus souvent masculine et ne au genou est évocatrice. La surtout les articulations
touche jamais la femme en douleur de coxarthrose peut périphériques et elle survient de
période d’activité génitale. être façon préférentielle sur les
L’atteinte du genou peut être trochantérienne, postérieure, et terrains H.L.A-D.R4 et presque
inaugurale. plus rarement interne. Elle peut jamais sur les terrains H.L.A-B27.
[84] se résumer à une gonalgie [92]
:D isolée qui doit toujours faire :A
Le R.A.A est marqué par un fort pratiquer un examen des Le traitement de la crise de
syndrome inflammatoire avec hanches et une radio du bassin. goutte aiguê repose sur la
hyperleucocytose et C - Les fractures du cadre colchicino-thérapie et les A.I.N.S.
polynucléose ainsi que des obturateur peuvent avoir la dont le maniement doit être très
signes biologiques d’infection même topographie douloureuse prudent en cas d’insuffisance
streptoccique, mais il n’y a pas que les rénale.
d’atteinte hépatique. douleurs de coxarthrose. [93]
[85] D - La Méralgie est une :C
:ABCD paresthésie du fémoro cutané La gonalgie isolée doit faire
La déformation visible dépend et intéresse une zone “en rechercher une pathologie de la
du déplacement du foyer de raquette” sur hanche (coxarthrose,...). Il s’agit
fracture (affirmé par les clichés la face antéro externe de dune douleur projetée, parfois
de cuisse. révélatrice..Y penser +++.
face et profil). E - La tendinite du moyen [94]
- nulle dans les fractures ,non, fessier siège en regard du :C
ou peu déplacées (Garden 1,2) grand trochanter sur la face A et D - Donnent des instabilités
(D). externe de dans le plan frontal, genou en
- le plus souvent visible (A,B,C) cuisse et est accentuée par légère flexion (15°).
dans les fractures déplacées l’abduction de hanche. E - Donne une laxité également
(A,B,C) en varus et bascule [88] dans le plan frontal mais genou
postérieure (Garden 3,4). :ADE en extension complète.
[86] La vitamine D3 est absorbée B et C - Donnent des laxités dans
:C par le tube digestif et elle est le plan frontal, et des instabilités
Au niveau de la gouttière produite à partir du rotatoires.
épitrochléo olécrânienne. en déhydrocholestérol par Le Jerk test, ou ressaut rotatoire
amont et sous l’arcade photosynthèse cutanée. Pour (subluxation du plateau tibial
réunissant les deux chefs du être active, elle doit être externe perçue à la manoeuvre
6
de flexion, rotation interne et :C [103]
abduction de la jambe) traduit A et D - Nerf cubital. :ABE
avec le signe de Lachman, une B - La flexion reste possible Connaissance
lésion du croisé antéro externe. grâce au faisceau profond du La fermeture cutanée primitive
court fléchisseur du pouce qui n’est possible que si elle se fait
[95] n’est sans tension (stades 1,2).
:ACD pas innervé par le nerf médian. [104]
Litigieuse Le long fléchisseur n’est pas :ACE
Le diagnostic est posé sur les paralysé non plus dans A - Est faux: le mécanisme
radiographies. l’atteinte habituel est en hyperextension.
- du genou F et profil. du médian au poignet.+++. B - La névralgie du nerf d’Arnold
- des deux 3/4 : droit et gauche. E - La question est mal traduit rirritation de la racine C2
- en cas de doute sur des formulée. dont l’émergence se fait
tomographies de face et sur des En effet le syndrome du canal entre Cl et C2 (ou rachis cervical,
clichés standards comparatifs carpien au début peut être la racine sort au dessus de la
des subjectif puisque sans déficit, vertèbre correspondante
deux genoux. ou ne contrairement aux racines
- le cliché en valgus forcé est donner qu’un déficit sensitif pur, dorsale et lombaires). La racine
dangereux: il peut aggraver un sans atteinte motrice. C2 peut donc être atteinte par
déplacement peu important [99] une
(séparation, tassement) et :C fracture de rodontoïde déplacée.
rendre le traitement de cette Question de connaissance. C - La contracture des muscles
fracture articulaire plus difficile. Le phlegmon des gaines est la paravertébraux doit faire
Mais il complication à redouter dans rechercher la lésion du rachis.
est vrai que la fracture est les panaris. Les fléchisseurs du D - Evocateur d’atteinte du rachis
analysée au mieux dans son pouce et du 5 ont chacun une cervical haut. Rechercher
plus grand déplacement. gaine digito carpienne propre l’élargissement de l’espace rétro
B - Visualise la rotule et la (C,D) qui remonte jusqu’au pli pharyngien sur les radios de
trochiée fémorale. du poignet ou sera recherchée profil (hématome).
E - Etudie la pathologie la douleur (au cul de sac). Les E - Faux : selon le trait (donc la
méniscale, ligamentaire 2è, 3è, 4è ont une gaine digito stabilité), le déplacement et
(croisés), capsulaire (kyste palmaire commune qui s’arrête l’atteinte neurologique :
poplité), et non au pli palmaire distal. traitement
osseuse. [100] orthopédique ou chirurgical.
[96] :C [105]
:DE Les problèmes de consolidation :ABCE
A - Se voit dans la tendinite sont exceptionnels dans ce type La radiographie est normale mais
hyperalgique ou la rupture de de fracture à la différence des on donne la fréquence de
coiffe. autres complications citées. l’association à une maladie de
BC - Se voient au stade de [101] Horton, on peut parler de ‘risque
raideur (par exemple après :B de cécité brutale”.
rupture de coiffe ancienne) ou Il existe une hypercalcémie [106]
au cours de “l’épaule gelée”. avec une hypercalciurie et il :CD
[97] s’agit manifestement d’une Les anticorps anti-Sm sont
:DE intoxication par la vitamine D. spécifiques du L.E.A.D. et les
Les arthrites virales sont assez L’interruption du traitement doit anti-D.N.A. natifs sont
classiques bien que rares et permettre aux différents exceptionnellement rencontrés
touchent surtout les paramètres de se normaliser. dans d’autres pathologies. 10 a
articulations périphériques. On 20% des polyarthrites
peut les retrouver au cours de [102] rhumatoïdes sont séro-négatives
l’hépatite virale B lors de la :B après un an d’évolution et le
phase préictérique et au cours Le cancer de la prostate est à resteront.
de la phase éruptive de la l’origine de la plupart des [107]
rubéole. métastases osseuses :ABC
[98] condensantes pures. Il s’agit en effet d’un liquide de
7
formule mécanique que l’on :E vascularite due à la libération
peut rencontrer au cours de Dans l’ostéomalacie il existe d’acides gras libres).
lalgoneurodystrophie. une hyperostéoïdose, une [117]
[108] diminution de la minéralisation :AE
:D osseuse avec une réduction de B - Typiquement ce sont des
Traitement par Dujarrier 3 la vitesse de minéralisation et troubles vasomoteurs à type de
semaines et rééducation dès la une raréfaction des fronts de trouble de la sudation.
3è semaine car le risque de calcification. CD - Nerf cubital.
raideur de l’épaule est Les troubles de la déambulation
important. sont secondaires aux douleurs [118]
[109] osseuses et à une myopathie. :ABE
:B [114] L’appréciation de la masse
L’immobilisation (par Dujarrier :D tumorale repose surtout sur le
ou Tubigrip ou Mayo-Clinic) Seul l’accès aigu de goutte peut taux d’hémoglobine, la calcémie,
d’une première luxation donner ce tableau parmi les le pic sérique, la protéinurie de
traumatique de l’adulte jeune à hypothèses proposées. Bence Jones, la créatininémie et
pour but d’obtenir la [115] les radiographies osseuses. Le
cicatrisation du décollement :CD myélogramme permet le
capsulaire. En effet le risque deA - La pseudarthrose est diagnostic mais certains auteurs
luxation récidivante est grand. exceptionnelle car il s’agit d’une préconisent un bilan histologique
Au delà de 3 semaines fracture métaphyso- avec typage cellulaire afin de
(d’autant plus que le sujet est épiphysaire, déterminer quelle chimiothérapie
âgé il faut redouter plus souvent engrenée. choisir.
l’enraidissement de l’épaule, B - Il n’y a pas de raison : [119]
dou l’importance de la fracture sus articulaire, :ABcDE
rééducation à 3 semaines. C - Tout cal vicieux dans la La dysplasie subluxante est
composante osseuse de ce mesurée par la coxométrie
[110] canal ostéo-ligamentaire peut (bassin de face + hanche de
:C être à profil +
La coichicine a un métabolisme l’origine d’une compression du faux, profil de Lequesne +
hépatique et elle peut donc être médian (syndrome canalaire mesure d’antéversion). La
prescrite en cas d’insuffisance par diminution du contenant), dysplasie peut être
rénale chronique. Les A.I.N.S. D - Post traumatique (non - cotyloïdienne
et l’aspirine risquent daggraver spécifique), - angle de couverture externe
rinsuffisance rénale. La E - Rare, pour les mêmes et/ou antérieure inférieur à 200
benzbromarone et l’allopurinol raisons que A. La métaphyse - angle d’obliquité du toît
sont des traitements de fond de bénéficie d’une vascularisation supérieur à 15°
l’hyperuricémie et ils nont pas riche - ou fémorale
leur place dans le traitement anastomotique. - coxa valga (angle cervico-
d’une crise de goutte aiguê. [116] diaphysaire> 130°)
[111] :BCD - antéversion exagérée.
:E B et C - (Signes cutanés et du [120]
Connaissance F0) sont très évocateurs :BE
Le déplacement est postérieur d’embolie graisseuse, surtout A - Evoque plutôt l’atteinte du
et externe. associés à un tableau de croisé postérieur.
[112] détresse cardio respiratoire et à C - Tiroir postérieur spontané
:A une atteinte neurologique idem A.
Le névrose ne se développe (désorientation coma). D - Atteinte des ligaments
que sur la tranche de section A - Faux - dans l’embolie la p latéraux.
proximale, il correspond à la C.O.2 baisse. E - Très évocateur c’est le signe
repousse anarchique d’axones E - La scinti est le plus souvent de Lachman. Rechercher aussi
en dehors de leur trajet dans la normale : atteinte distale, des un ressaut rotatoire, ou Jerk
partie distale. BCDE - Sans petits vaisseaux (oblitération Test positif.
commentaire. par [121]
[113] micro-embois graisseux ou :AC
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B - L5 est la destruction de la permettant la verticalisation
D - L5. synoviale par injection de précoce.
E - L4. produits E - Faux (se voit pour les Garden
[122] radio-actifs. Traitement 4 surtout).
:ABCE employé dans les arthrites [132]
D - L’atteinte de la branche rhumatoïdes. Contre-indiqué, :ABCDE
postérieure est exceptionnelle. voire Toutes ces complications sont
B - Vrai pour les fractures peu dangereux dans les arthrites classiques, la dégénérescence
déplacées. septiques. sarcomateuse doit être
C - Est le traitement des [128] soupçonnée sur la notion de
fractures déplacées ou après :B douleurs intenses et
échec du traitement Les complications du traitement insomniantes avec une
orthopédique, du chirurgical sont augmentation de la vitesse de
fait de A et E. - l’ostéite, sédimentation.
[123] - la pseudarthrose +++ de la [133]
:ABCE clavicule, :BDE
Par l’incongruence articulaire - les troubles cutanés, Connaissance
tête-cotyle que créent ces - vasculo nerveux. A-Si.
quatre propositions. Le traitement orthopédique C - L4.
[124] donne surtout des cals vicieux.
:BCE La pseudarthrose peut être [134]
Le cortancyl est efficace mais gênante : douleur, perte de :BDE
en raison du risque majeur de force. La benziodarone et la
corticodépendance, son [129] benzbromarone ont une action
utilisation est prohibée. :C hypouricémiante par inhibition de
L’amplivix et le zyloric sont des Lhypocalcémie avec la réabsorption tubulaire de
traitements de fond. hypocalciurie signe l’acide urique. L’un des
[125] l’ostéomalacie par carence métabolites de la phénylbutazone
:E d’apport. à un effet uricosurique.
1, 2, 3, 4 - Toutes ces [130] [135]
pathologies au stade pré- :D :BE
radiologique peuvent donner Un rhumatisme touchant les A - Faux - reconnaît plusieurs
une hanche douloureuse isolée. sacroiliaques et les causes: post traumatiques,
interphalangiennes distales est médicales, ou apparemment
[126] un idiopathique, (classiquement
:C rhumatisme psoriasique. après la ménopause).
Les chaînes légères passent [131] B - C’est fréquent.
dans les urines ou elles :BD C - Compression du médian.
donnent la protéinurie de Bence A - La nécrose est rare (Garden D - C’est le phénomène de
Jones. Dans le sang, il ny a pas 1 ) mais toujours possible. Les Raynaud, parfois associé.
de pic mais une fractures en coxa valga sont E - A rechercher
hypogammaglobulinémie avec stables, engrenées, la systématiquement ++ (synovite
baisse des immunoglobulines vascularisation de la tête (de des fléchisseurs, carpite).
normales. L’amylose est une type terminal) est le plus [136]
complication majeure des souvent :B
myélomes avec chaînes légères respectée. La colchicine® ne peut être
libres. C - S’adresse aux fractures prescrite qu’à la dose maximale
[127] Garden 3, 4 chez le sujet âgé de 3 (ou 4) milligrammes par jour.
:C ou après échec La benziodarone et rallopurinol
- En phase aigué : A.B.E sont dostéosynthèse. sont des traitements de fond.
les méthodes conservatrices de D - Elles peuvent être traitées [137]
première intention. orthopédiquement (traction :E
D - Est la solution extrême ou le suspension) ou beaucoup plus On peut également retrouver des
traitement des séquelles. volontiers par ostéosynthèse signes digestifs, cutanés et
c - La synoviorthèse isotopique (clou plaque, lame plaque,...) muqueux, l’atteinte cardiaque est
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rare et est le fait des formes des myélomes à chaînes A - Se voit dans l’arthrose.
graves. légères, à cryoglobuline ou non - les signes sont retardés sur la
[138] sécrétants. La polyglobulie clinique et par ordre
:B diminue la V.S. La V.S. peut chronologique apparaissent E, B,
Les métastases osseuses du être élevée en cas de D et C.
cancer de la prostate sont les cryoglobulinémie uniquement si [151]
seules à donner des elle est mesurée à plus de 37°. :C
condensations en tâche de [145] Le latex et le Waaler-Rose
bougie. :BCDE permettent de détecter les lgM
[139] La V.S. est très élevée, souvent anti-lgG. Les lgG anti-lgG sont
:B supérieure à 100 mm à la 1ère recherchés par des techniques
Le tableau est très évocateur heure. La radiographie est immuno-enzymatiques ou radio-
d’une spondylarthrite normale et la polyarthrite immunologiques en cas de
ankylosante et il faut rhumatoïde ou la polymyosite séronégativité des tests
absolument sont des diagnostics habituels, mais elles ne sont pas
rechercher l’atteinte axiale qui différentiels. non plus spécifiques de la P.R.
signera le diagnostic. [146]
[140] :BC [152]
:B Une calciurie basse doit faire :D
A et D - Normales pour le rechercher une ostéomalacie et Il faut empêcher la maladie
cotyle. une hypophosphorémie doit inflammatoire daboutir à une
C - Valeur normale pour le faire évoquer un occlusion de l’artère centrale de
fémur. De toute façon le texte hyperparathyroïdisme la rétine.
précise dysplasie cotyloïdienne. secondaire. [153]
[141] [147] :A
:AD :AC C’est le cancer du sein qui donne
Luvéite qui n’est pas toujours Il faut rechercher la le plus de métastases osseuses
apparente cliniquement doit être thésaurismose cornéenne à mais de type ostéolytique
recherchée systématiquement l’examen à la lampe à fente et essentiellement. Le cancer de la
car source de synéchies. De rélectrorétinogramme permet prostate donne le plus souvent
même l’insuffisance aortique, de dépister une rétinopathie des métastases condensantes
bien que rare, doit être dépistéedébutante (intérêt car celle-ci typiquement en ‘taches de
en raison des risques vitaux peut être irréversible). bougies.
qu’elle fait courir. [148] [154]
[142] :D :E
:AB La corticothérapie permet de La phénylbutazone entraîne au
Une atteinte rénale est une contrôler la maladie et d’éviter contraire une forte rétention
contre-indication au traitement les graves complications que hydrosodée qui impose la mise
par les sels d’or. Les sels d’or sont les occlusions des artères en route d’un régime sans sel
ne sont pas un traitement de la centrales de la rétine ou des lors de sa prescription.
polyarthrite lupique. gros troncs artériels. [155]
[149] :CDE
[143] :B C et D- Sont les clichés de
:BCE A - Est exceptionnelle (région débrouillage essentiels
B - Il s’agit au contraire d’une métaphysaire bien permettant de faire le diagnostic
condensation sous chondrale. vascularisée). de
C - Image de nécrose avancée. C et D : Non spécifiques de fracture ; de déterminer leur
E - Se voit au stade pré l’une ou l’autre. siège (thalamique ou extra
radiologique de la nécrose. D - Menace surtout les thalamique) et de déterminer le
A et D - Signes classiques avec cervicales Garden 3 et 4. type
les géodes et la condensation B - Le cal vicieux se fait du déplacement.
sous chondrale. volontiers en raccourcissement C - Visualise particulièrement
[144] et rotation externe. l’interligne entre astragale et
:ABE [150] thalamus et permet de
La V.S peut être normale lors :A déterminer
10
le type du déplacement : grand déplacement postérieur. poplité externe ne sont pas rares
séparation, séparation Le traitement est chirurgical ; surtout en cas de fracture du
tassement (vertical, horizontal, orthoplastie le plus souvent péroné associée.
mixte). (âge, risque de nécrose après [167]
D - Recherche surtout le ostéosynthèse, complications :ABCD
déplacement en varus de la de décubitus). D’où 1 - 3 faux. Une entorse grave du rachis
grosse tubérosité. [161] cervical inférieur avec lésion du
E - Permet rétude d’une de ces :E segment mobile rachidien peut
fractures, dont ‘analyse est La fracture de Maisonneuve (au entraîner, si elle est méconnue
complexe et es méthodes col du péroné) est suspectée un déplacement secondaire avec
thérapeutiques controversées. devant l’absence de signes lésions médullaires et
[156] malléolaires externes et une radiculaires.
:ABDE douleur au col du péroné. Une [168]
La splénomégalie de la P.R. atteinte du S.P.E. doit être :ABE
peut être associée à une systématiquement recherchée. La maladie de Vaquez est une
leucopénie dans le cadre d’un [162] polyglobulie, celle-ci est
syndrome de Felty. :B responsable le plus souvent
[157] L’intervention est indiquée avec d’une V.S. basse. La
:BCD vissage en triangulation ou à cervicarthrose ne s’accompagne
La diminution des compression type D.K.P. après pas d’un syndrome
gammaglobulines normales réduction car il faut être le plus inflammatoire.
correspond à conservateur possible en raison
Ihypogammaglobulinémie. Les de l’âge. [169]
paraprotéines peuvent migrer [163] :AD
en bêta ou en gamma. :D L’ostéoporose commune
[158] La calcitonine est une hormone s’accompagne d’un bilan
:ABD thyroïdienne hypocalcémiante phosphocalcique statique le plus
Lostéomalacie est secondaire à qui bloque la résorption souvent normal. La calciurie peut
une carence en vitamine D et osseuse ostéoclastique. parfois être élevée au cours des
se caractérise par une [164] poussées de l’affection.
hypocalcémie-hypocalciurie. :A [170]
Lhyper-vitaminose A a été La maladie osseuse de Paget :BE
incriminée dans l’hyperostose au niveau des vertébrés est La surveillance de la tolérance
vertébrale engainante mais il essentiellement responsable d’un traitement par les sels d’or
n’y a pas de troubles du d’un élargissement du corps recherche des complications
métabolisme phosphocalcique. vertébral dans les deux axes et cutanées, hématologiques,
[159] d’une ostéocondensation digestives et rénales, et les
:A périphérique “en cadre”. examens demandés
1, 2, 3 Evident. Le médian est [165] systématiquement sont un
un nerf mixte sensitivo-moteur. :C hémogramme et une protéinurie
Sa compression entraîne donc A la suite d’une bactériémie des 24 heures. Les hépatites
1 et2. inapparente, le germe se fixe le sont rares et n’imposent pas un
3 - Les muscles thénariens sont plus souvent au niveau des dosage systématique des
innervés par le médian sauf sinus veineux métaphysiciens. transaminases.
l’adducteur du pouce et le En particulier, les métaphyses [171]
faisceau superficiel du court “fertiles” sont le plus souvent :ADE
fléchisseur (nerf cubital). touchées : “près du genou, loin La polyurie est un signe
4 - Nerf cubital. du coude”. classique d’hypercalcémie et elle
[166] entraîne une polydipsie qui n’est
[160] :ACE pas aussi marquante que dans le
:D Les fractures du plateau tibial diabète en raison des nausées.
4 - Connaissance. externe sont secondaires, le Le prurit est une des
Le risque majeur est la nécrose plus souvent à un valgus forcé. manifestations de rhypercalcémie
de la tête par lésion du pédicule Il peut exister un enfoncement chronique, et il existe plutôt une
vasculaire dans ces formes à et les lésions du nerf sciatique constipation au cours de ce
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syndrome. un signe du rabot, une douleur H.L.A. B 27 est un caractère
[172] à la percussion de la rotule et à génétique qui n’a pas de raison
:ABC la palpation de sa face de se modifier sauf erreur du
Les atteintes sacro-iliaques articulaire externe et une laboratoire.
unilatérales font évoquer douleur à rextension contrariée. [187]
d’autres diagnostics et en [179] :CD
particulier une affection :ABC Il s’agit d’un choc hypovolémique
infectieuse quand il existe des Les signes oculaires de la et le volet costal est plutôt
géodes. maladie de Horton sont responsable d’une détresse
[173] vasculaires. respiratoire.
:B [180]
Sans commentaire. :A [188]
[174] La polyurie est responsable :BE
:ABD dune déshydratation extra- La lésion du nerf circonflexe est
Lhypercalcémie et la V.S. cellulaire. responsable dune paralysie du
évoquent une néoplasie devant [181] deltoïde et d’une anesthésie du
une déminéralisation diffuse et :D moignon de l’épaule.
la protéinurie amène à chercher L’entorse du ligament latéral [189]
un myélome avec protéinurie de externe survient après une :ACDE
Bence-Jones. brusque torsion en varus forcé Les diurétiques thiazidiques ne
[175] inversion forcée. sont pas utilisés dans le
:AB [182] traitement de l’hypercalcémie car
Les fissures osseuses :C daction faible et lente avec un
transversales de la maladie de Outre les facteurs effet hypercalcémiant et
Paget siègent sur la convexité constitutionnels (antéversion hypocalciuriant en utilisation
des os longs déformés. Elles excessive de la glène) des prolongée.
représentent une lésion de lésions acquises comme les [190]
traction et peuvent être l’amorce encoches de la tête humérale et :ABDE
d’une fracture transversale. surtout les fractures du rebord Les facteurs favorisants sont: le
[176] antérieur de la glène associée à diabète (25 % des cas),
:ABCD une lésion du bourrelet réthylisme, les tumeurs malignes,
Les lésions du rachis cervical glénoïdien. les connectivites, la
sont fréquents et doivent être [183] drépanocytose (salmonelle), la
recherchés systématiquement :E toxicomanie, la corticothérapie et
lors des traumatismes crânio- La nécrose de la tête humérale les immunosuppresseurs.
vertébraux, des secondaire à un traumatisme [191]
polytraumatismes et des est exceptionnelle sinon :AD
comas. Une lésion cervicale est inexistante. La racine L5 innerve le moyen
habituellement responsable [184] fessier, le jambier postérieur, les
d’une tétraplégie et non d’une :D péroniers latéraux, et les
paraplégie. La tête radiale est encore extenseurs des orteils ; sur le
[177] cartilagineuse et seul le col peut plan sensitif il innerve la face
:AC se fracturer. externe de la jambe et le dos du
Il s’agit d’une atteinte radiculaire [185] pied jusqu’au gros orteil.
C8 Dl. qui peut correspondre à :A [192]
une lésion discale ou à un La lyse d’un pédicule par une :ACDE
syndrome de Pancoast-Tobias. métastase osseuse donne Le pincement est localisé avec
l’aspect très classique de une condensation de l’os sous
[178] vertébré borgne. chondral et il s’accompagne
:ACD [186] d’ostéophytes précoces et de
Suspecté devant des douleurs :A géodes localisées
à la descente des escaliers et La vitesse de sédimentation (d’hyperpression) tardives.
lors des stations assises permet d’apprécier le syndrome [193]
prolongées, le syndrome inflammatoire et donc :ABDE
fémoro-rotulien s’exprime par l’évolutivité de cette maladie. Le Les dépôts cornéens se
12
rencontrent au cours des Lalgodystrophie est indication à une radiculographie
traitements par les responsable de douleurs et de durgence et à une intervention
antimalariques de troubles vasomoteurs. chirurgicale en cas de hernie
synthèse. [200] objectivée.
[194] :CE [206]
:ABE La maladie de Paget entraîne :C
La goutte est exceptionnelle des remaniements osseux et Seules les gaines digito-
chez la femme en période des déformations. Le risque de carpiennes internes et externes
d’activité génitale et bien qu’elle dégénérescence sarcomateuse (auriculaire et pouce) remontent
puisse survenir après la est de 1 %. Le traitement est au- dessus du poignet. Les 3
ménopause, la C.C.A. reste indiqué en cas de douleurs et gaines digitales des 3 doigts
l’arthropathie microcristalline la face à certaines localisations : médians s’arrêtent au niveau du
plus fréquente sur ce terrain. La base du crâne (surdité et pli palmaire inférieur (ou distal).
C.C.A. peut être secondaire à céphalées irréversibles), [207]
un hyperparathyroïdisme, une hanches, articulations... :B
goutte, une hémochromatose et [201] La luxation postérieure n’entraîne
à d’autres causes plus rares :CD qu’une déformation modérée de
(ochronose...) La sciatique rebelle avec l’épaule qui peut passer
[195] exacerbation nocturne, douleur inaperçue. Le comblement du
:ABDE de décubitus et raideur vide sous-acromial postérieur
C’est la styloïde radiale qui est vertébrale “pseudo-pottique” physiologique et la rotation
ascensionnée et qui saille. sans signe de lasègue doit faire interne irréductible du bras sont
[196] évoquer un neurinome ou une les deux signes caractéristiques.
:B tumeur intrarachidienne.
L’augmentation de l’étendue et [202] [208]
de l’épaisseur des bandes de :ACD :D
tissus ostéoïde est Lors des myélomes avec La fracture bi-malléolaire par
caractéristique de cryoglobuline, la vitesse de adduction est responsable d’un
l’ostéomalacie ou le volume sédimentation ne sera trait malléolaire externe sous-
osseux est conservé. accélérée que si elle est ligamentaire. Le respect des
L’augmentation des lacunes de mesurée à 37°C (ce qui doit ligaments fait qu’il n’existe pas de
résorption ostéoclastique est le être précisé). diastasis.
témoin d’une [203] [209]
hyperparathyroïdie secondaire :E :C
qui peut être associée. La sciatique paralysante est Sans commentaire.
[197] une urgence chirurgicale. La [210]
:BE hernie exclue ne sera pas :C
L’oedème est secondaire à une atteinte par le produit Il peut exister une sclérose
extravasation de liquide du enzymatique, le canal lombaire cutané dans la spondylarthrite
compartiment vasculaire ; en étroit nest pas une bonne ankylosante mais il n’y a pas de
fonction de son étendue il peut indication. La nucléolyse ne vascularite rapportée. L’amylose
entraîner un choc peut pas être utilisée sur un est rare mais il ne s’agit pas dune
hypovolémique. disque déjà opéré : risque de association fortuite.
fuite. [211]
[198] [204] :B
:AB :ADE Le diagnostic peut être confirmé
Les corticoïdes entraînent une Une douleur inguino-crurale doit par le dosage de la 25 O.H
ostéoporose iatrogène faire évoquer une cruralgie, une vitamine D et la biopsie osseuse.
responsable de tassements, coxopathie, une périarthrite de [212]
que ron peu retrouver au cours hanche ou une lésion de :C
d’un hyperparthyroïdisme rhémibassin. Aspect classique et très
primaire même chez le sujet [205] évocateur secondaire à une lyse
jeune. :D isthmique (métastase
[199] L’apparition dune paralysie au ostéologique).
:ABE cours dune sciatique est une [213]
13
:CE phase d’état, le début peut être inflammatoires sont en faveur
Il existe une rupture lorsque le douloureux. d’une spondylarthropathie, d’une
baillement en varus forcé [221] spondylodiscite ou d’une
dépasse 100 dangulation et :E néoplasie.
lorsque le tiroir antérieur est L’urographie intra-veineuse [226]
supérieur à 8 mm. n’est pas indispensable et elle :ACE
[214] est même à éviter, sauf cas Dans 10 % des cas la
:AB particulier, car elle peut être pelvispondylite rhumatismale
Les fractures du trochiter sont responsable dune insuffisance peut être secondaire a un F.L.R.,
les plus fréquentes des lésions rénale aiguê par précipitation une entérocolopathie
osseuses associées. Les intratubulaire des chaînes inflammatoire, un psoriasis et
fractures du col peuvent légères. plus rarement un syndrome de
entraîner de grosses difficultés [222] Behçet, une maladie périodique
de réduction. :D ou une acné conglobata.
[215] La diminution du volume [227]
:AC trabéculaire osseux en dessous :A
La nécrose de la tête fémorale des valeurs normales pour l’âge Lostéomalacie doit être traitée
peut survenir précocement ou est constante. Une étude plus par une supplémentation en
tardivement et elle n’épargne détaillée permettra de vitamine D et en calcium.
aucune variété de la fracture. différencier les ostéoporoses à [228]
Elle est liée à une lésion du haut niveau de remodelage des :ABD
pédicule artériel principal ostéoporoses par dépression L’uvéite antérieur et l’insuffisance
supéroexterne, branche de ostéoplastique. aortique sont classiques.
l’artère circonflexe postérieure. [223] L’amylose est rare mais possible.
[216] :E Récemment ont été décrites des
:CE Les métastases des os associations de spondylarthrite
Le diabète peut être une superficiels doivent être ankylosante et de néphropathie à
circonstance favorisante mais auscultées car la découverte 1g A (maladie de Berger).
ce n’est pas la seule. d’un souffle peut orienter vers
[217] un cancer de la thyroïde, du [229]
:CD rein ou un hépatome. :CDE
Il ne peut être question d’utiliser [224] L’entorse grave du plan
un traitement de fond avant :BDE ligamentaire externe est
d’avoir réalisé le bilan de cette L’ostéomyélite aiguê touche responsable d’une laxité en varus
polyarthrite. surtout l’enfant de 1 à 15 ans et très importante, des mouvements
[218] elle débute au niveau des de tiroir et des arrachements
:ABE métaphyses. Des les osseux périphériques ou
La racine Si est responsable de prélèvements faits, le traitement centraux. Une lésion du S.P.E.
la sensibilité de la face plantaire antibiotique doit être mis en est possible. Les ruptures
et du bord externe du pied et oeuvre. Les ostéites sont musculaires intéressent le poplité
elle correspond au réflexe beaucoup plus fréquentes au et le biceps.
achilléen. Le réflexe rotulien est cours de la drépanocytose et [230]
aboli dans les atteintes L4. l’ostéomyélite à salmonelle est :B
une des variétés L’ecchymose brachiocéphalique
[219] préférentiellement découverte de Hennequin est le témoin d’une
:C sur ce terrain. fracture de l’humérus.
Les troubles moteurs [225] [231]
concernent radduction et :ABD :A
ropposition du pouce. Les nodosités d’Heberden Lallopurinol est un inhibiteur de la
[220] appartiennent à l’arthrose mais xanthine oxydase et est donc un
:A il peut exister des nodules uricofreinateur.
Q.C.M. discutable dans sa rhumatoïdes sur la face dorsale [232]
formulation car si l’indolence des doigts. L’atteinte des I.P.D. :E
des ostéo-arthropathies évoque plutôt un rhumatisme L’apparition retardée (48 heures)
nerveuses est classique à la psoriasique. Des lombalgies d’une détresse respiratoire dans
14
les suites dune fracture dun os légèrement en faveur des compartiment.
aussi important que le fémur femmes. [243]
peut faire évoquer une embolie :C
pulmonaire mais la présence de [238] QCM ambiguê: l’articulation
pétéchies conjonctivales est :ABCDE scapulo-humérale est une
caractéristique d’une embolie La sciatalgie est dhoraire articulation extrêmement mobile
graisseuse (avec des images inflammatoire. La radiographie et faiblement emboîtée avec des
de ‘tempête de neige” à la est en retard sur la clinique et la éléments de stabilité passive très
radiographie de thorax). scintigraphie peut permettre de faibles. Le seul élément de
[233] montrer une hyperfixation du stabilité véritable est le muscle
foyer infectieux. sous scapulaire.
QCM. ANNULEE. [239] Les luxations récidivantes sont
Car la vitamine D n’a pas fait la : A B E dues
preuve de son efficacité, les Latteinte radiologique de la - à des éléments constitutionnels
oestroprogestatifs peuvent être 5ème M.T.P. est un bon signe, : antéversions excessives de la
utilisés après la ménopause. précoce. tête humérale ou de la glène...
Le fluorure de sodium associé Latteinte des I.P.D. se retrouve - à des facteurs acquis :
au calcium est réservé aux au cours des arthropathies encoches de la tête humérale
ostéoporoses avec tassement psoriasiques. (les séquelles d’accrochage de la
vertébraux. Le rachis lombaire est plutôt tête sur la glène), ou des
[234] rapanage des fractures du rebord antérieur et
:B spondylarthropathies. inférieur de la glène associées à
En cas de déminéralisation [240] une lésion du bourrelet
importante, peut survenir un :AC glénoïdien. La répétition des
tassement qui respecte le mur Lindication opératoire se pose luxations aboutissant au
postérieur. devant les sciatiques décollement capsulopériosté de
[235] hyperalgiques résistantes au Broca et Hartmann.
:A traitement médical, et les Mais la lésion la plus
Ce sont le plus souvent des lgM sciatiques paralysantes ou avec fréquemment associée à la
anti-lgG ; en cas de négativité troubles sphinctériens. luxation récidivante est la lésion
on peut rechercher des lgG [241] du bourrelet glénoïdien.
anti-lgG (non spécifiques). :C [244]
[236] La reprise du travail doit être :C
:AD envisagée après une Les luxations antéro-internes
La lésion isolée du L.C.A., si rééducation de la poutre représentent 95 % des luxations
elle se manifeste, se recherche composite dorsolombaire et du de répaule.
par le signe de Lachman (tiroir caisson abdominal et après La luxation sous-coracoïdienne
en extension) et le signe du apprentissage des gestes est la plus habituelle.
ressaut rotatoire (qui traduit une interdits. C’est dans cette variété que l’on
avancée subite du plateau tibial [242] retrouve la fracture du pôle
externe au voisinage de :B antéro-inférieur de la glène et la
l’extension). Le genu valgum est plus désinsertion du bourrelet
[237] commun chez la femme et le glénoïdien.
:ADE genu varum chez rhomme. Ces [245]
L’atteinte des branches de la déviations frontales sont une :C
carotide externe est la plus cause importante de Chez lenfant, il existe des
fréquente mais il existe des gonarthrose mais elles peuvent possibilités de correction d’un cal
atteintes des humérales, des être elles-mêmes secondaires à vicieux avec la croissance sauf
fémorales... La principale la gonarthrose. pour les cals vicieux en rotation
complication à redouter est Le genu varum est beaucoup (décalage).
l’occlusion de l’artère centrale moins bien toléré que le genu
de la rétine qui doit être valgum, il entraîne une [246]
prévenue par une hyperpression de la fémoro- :A
corticothérapie de l’ordre de 1 tibiale interne qui aboutit Une douleur évocatrice d’une
mglkgljour. Le sexe ratio est souvent à une arthrose de ce pathologie fémoropatellaire
15
(syndrome rotulien) est apophyses épineuses) reste en permet pas d’étudier le LCR).
typiquement une douleur de la place. Il est dû à une lyse [253]
face antérieure du genou isthmique, s’observe dans les :C
survenant, au début, lors de la deux sexes, favorise la La découverte de micro-cristaux
descente des escaliers, après dégénérescence discale et peut à extrémités effilées intra et
une position assise prolongée être responsable d’une extra-cellulaires biréfringents en
et lors de l’accroupissement. sciatalgie bilatérale. Le lumière polarisée est l’argument
[247] traitement est d’abord médical le plus spécifique en faveur de
:C et doit le rester le plus souvent. l’origine goutteuse d’une arthrite.
Une sacro-iléite bilatérale est La chirurgie tire ses indications [254]
très évocatrice de des échecs du traitement :D
spondylarthrite ankylosante médical. Lors d’un syndrome myogène, le
chez un jeune lombalgique. [251] tracé EMG est caractérisé par
Le terrain génétique est un des :D une richesse excessive pour
éléments du diagnostic. La chimionucléolyse est l’effort effectué, les unités
[248] indiquée dans le traitement des motrices sont de faible amplitude
:AD sciatiques par hernie discale en et de durée brève. En cas de
Luxation antérieure du semi- dehors de ses contre- polymyosite, des potentiels de
lunaire : luxation péri-lunaire indications fibrillation peuvent être recueillis.
postérieure de degré III. Le 1) d’ordre général [255]
carpe est sous le radius, le - absolues
semi-lunaire est en avant, - grossesse QUESTION ANNULEE
parfois totalement libre ; ses - antécédent allergique [256]
ligaments antérieurs et - sensibilité à la papaïne :BD
postérieurs sont rompus. Le - antécédent de nucléolyse Les fractures de l’odontoïde, qui
risque de nécrose est alors - relatives : état cardio- relèvent d’un mécanisme de
classiquement majeur. vasculaire précaire, âge>65 ans flexion-extension, sont instables.
[249] 2) d’ordre local Le pronostic à court terme est
:AB - absolues dominé par les lésions
Une monoarthrite chronique du - radiculalgies non discales neurologiques éventuelles
genou doit faire évoquer en - déficit neurologique important (compression médullaire ou
priorité une polyarthrite - hernie discale exclue bulbaire) ; le pronostic a long
rhumatoïde ou un autre - relatives terme est dominé par la
rhumatisme inflammatoire - hernie discale volumineuse ou pseudarthrose.
(psoriasis, calcifiée [257]
spondylarthropathie...). On doit - récessus latéral étroit :C
éliminer une atteinte subaiguê - antécédent de chirurgie au Une fracture de la paroi
infectieuse (tuberculose, même étage postérieure du cotyle est souvent
brucellose). - canal lombaire étroit ou associée à une luxation
L’arthropathie nerveuse est rétréci. postérieure de la tête fémorale
plutôt responsable d’un genou dont la réduction est urgente, en
instable, peu ou pas [252] raison du risque de nécrose de la
douloureux, avec de grosses :ABC fête fémorale (qui est important).
destructions radiologiques. Le scanner a ravantage de [258]
[250] mieux préciser les anomalies :B
:B osseuses du rachis (récessus La luxation postérieure de
Le spondylolisthésis vrai est latéral étroit, subluxation des l’épaule, qui survient
défini par un glissement en articulaires), de mieux étudier classiquement à la suite d’une
avant du segment antérieur de l’étage L5 Si, de faire le crise comitiale,
la vertèbre (corps vertébral, diagnostic des hernies discales est caractérisée par:
pédicules, apophyses foraminales, enfin il étudie les - une rotation interne irréductible
transverses et articulaires parties molles. du bras,
supérieures) tandis que le Son principal inconvénient est - un comblement par la tête
segment postérieur (apophyses qu’il s’agit d’un examen en humérale du vide sous-acromial
articulaires inférieures, lames, position couchée (et il ne postérieur physiologique.
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L’examen radiologique de profil ankylosante est une douleur évolution du pic, index mitotique
confirme le diagnostic. réveil-matin’ (deuxième partie des plasmocytes médullaires.
[259] de la nuit). Mais aussi
:ACD [267] - le taux de bêta-2-microglobuline
Une insolation insuffisante et :D sérique,
une hyperaluminémie sont Une arthrite à staphylocoque - le type immunologique du
responsables d’une donne un liquide articulaire myélome (chaîne légères)
ostéomalacie. nettement inflammatoire (sauf - râge du malade
[260] en cas daplasie). - la réponse au traitement.
:CDE [268] La plasmocytose médullaire n’est
La polyarthrite rhumatoïde est :C pas réellement utilisée car la
une connectivite à tropisme Lostéoporose circonscrite est prolifération myélomateuse est
essentiellement articulaire caractéristique de la maladie de nodu lai re.
responsable de grosses Paget de la voûte de crâne. [273]
destructions articulaires [269] :BCD
génératrices d’infirmité. :A Les arthrites inflammatoires et
L’amylose et les tamponnades infectieuses sont à envisager en
La fracture du col chirurgical est
peuvent se rencontrer. plus fréquente chez la femme priorité.
âgée ostéoporotique. Elle Dans le cas d’une crise de goutte
[261] survient après un traumatisme qui dure depuis 4 à 5 jours, les
:AC indirect modéré. Elle est cristaux peuvent être
Le syndesmophyte est le engrenée et consolide avec un partiellement dissous et peu
témoin dune maladie de simple traitement orthopédique. identifiables (débris arrondis).
l’enthèse. La principale complication est [274]
[262] fonctionnelle : la raideur. :D
:E L’examen aux urgences doit Un bassin asymétrique peut être
La douleur nocturne doit faire rechercher une lésion du responsable de dystocies
rechercher une pathologie circonflexe. mécaniques.
inflammatoire infectieuse ou La nécrose de la tête humérale [275]
tumorale. se rencontre au cours des :E
[263] fractures du col anatomique. En 3 mois, les images
:C [270] radiologiques se seraient
La polyarthrite rhumatoïde est précisées dans les quatres
significativement plus fréquente QUESTION ANNULEE. premières affections,
chez les patients ayant été en parallèlement à la limitation de la
contact avec la silice. [271] mobilité.
[264] :ADE Le diagnostic de chondromatose
:A La notion de craquement signe sera confirmé par un scanner de
La présence de DHA libre une rupture ligamentaire, de hanche et surtout une
circulant est un phénomène même qu’un diastasis ou une arthrographie ou une
physiologique. laxité anormale. arthroscopie de hanche.
Il n’y a pas de preuve [272] Larthroscopie peut avoir un rôle
actuellement de la :BCE thérapeutique en retirant les
responsabilité des anticorps Le pronostic du myélome est lié corps étrangers cartilagineux et
anti-DNA cours des à en faisant une biopsie synoviale.
glomérulonéphrites lupiques. - la masse tumorale qui est [276]
[265] appréciée indirectement par: :A
:D - une anémie QCM discutable.
Le signe le plus évocateur de - une hypercalcémie Des cinq affections proposées,
lésion méniscale est le blocage - le taux de l’immunoglobuline cest la moins génératrice de
momentané de l’extension du monoclonale dorsalgies, mais celles-ci existent
genou. - rimportance des lésions cependant : tassement vertébral
[266] osseuses sur ostéoporose (rare).
:E - rinsuffisance rénale [277]
La douleur de la spondylarthrite - la cinétique de prolifération : :BCE
17
l’indication d’une prothèse est
Il n’y a pas de parallélisme strict de réduction.
entre l’évolution de la impérative. [292]
coxopathie et la [285] :D
symptomatologie fonctionnelle :BC La rétraction ischémique des
(ex. les coxarthroses Fractures non ou peu fléchisseurs correspond au stade
destructrices rapides qui sont déplacées: attelle postérieure tardif du syndrome de
souvent peu douloureuses). antalgique ou traitement Volkman.
[278] fonctionnel. Fractures très [293]
:ABCE déplacées ou comminutives : :A
La limitation de la mobilité résection de la tête radiale avec La douleur du pli de l’aine est la
oriente vers une coxopathie, de ou sans remplacement plus évocatrice dune coxopathie
même que l’examen prothétique. qui peut, par ailleurs, se
neurologique normal. [286] manifester par une douleur du
:ABC genou, de la face antérieure de la
[279] Il existe une fixation articulaire cuisse ou de la face
:DE au cours des coxites mais le postéroinférieure de la fesse.
L’ostéoporose commune diagnostic doit être posé sur [294]
d’involution est responsable l’examen du liquide articulaire :CDE
d’une diminution du volume et/ou de la synoviale (sauf Le cal vicieux est la consolidation
trabéculaire osseux avec contexte très évocateur). d’un foyer de fracture en position
amincissement des corticales [287] vicieuse.
dans l’ostéoporose sénile ou de : A B C Le cal hypertrophique n’est
type Il. Les douleurs de la méralgie et gênant que sur un os superficiel.
A et B discutables. de la tendinite du moyen fessier [295]
[280] sont plus externes. :BCE
:AC [288] L’encoche de la tête humérale et
B D E sont en faveur d’une :C la fracture du rebord antéro-
pathologie dégénérative qui Le pseudo-élargissement avec inférieur de la glène sont des
peut s’exprimer par une aspect en “timbre-poste” est lésions très favorisantes de la
symptomatologie aiguê. très évocateur d’une sacroiléite luxation récidivante de Broca et
[281] de la spondylarthrite Hartmann.
:A ankylosante s’il est bilatéral. [296]
La calcémie est le premier Les spondylodiscites :BD
paramètre à se corriger. inflammatoires sont Un épanchement peut limiter les
[282] généralement plus tardives et amplitudes articulaires mais il ne
:C surtout, peu évocatrices. donne pas de blocage.
Le tabac et l’alcool ne sont que [297]
des facteurs favorisant, la [289] :C
cause principale est une :B La fracture du 1/3 moyen de la
carence oestrogénique. Il peut Le signe de la sonnette ne clavicule donne surtout des
exister une dépression préjuge pas de la cause de la problèmes cutanés, elle peut
ostéoblastique. souffrance radiculaire. entraîner des lésions vasculaires,
[283] [290] des lésions du plexus brachial et
:D :C des lésions pleuropulmonaires.
Une élévation de la vitesse de L’hématome extra-durai est Le traitement est orthopédique
sédimentation (même plus rurgence absolue car elle dans la plupart des cas par
modeste) doit faire craindre une engage le pronostic vital à très réduction manuelle et contention
transformation sarcomateuse. court terme. (bandage en 8, boléro plâtré,
[284] [291] simple écharpe). Elle consolide
:CDE :D en 4 semaines avec souvent un
Dans le Garden IV, il n’y a pas L’examen médico-légal de toute cal vicieux inesthétique et
d’engrènement et les risques de luxation de répaule doit rarement on voit une
nécrose sont majeurs, ainsi que rechercher une lésion du nerf pseudarthrose. Les complications
les risques thrombo- circonflexe (et du plexus sont souvent secondaires à la
emboliques. Chez le sujet âgé, brachial) avant toute tentative chirurgie.
18
[298] hernie discale ; elle est décharge et d’immobilisation de
unilatérale, rarement l’articulation et en l’absence de
QUESTION ANNULEE. amyotrophiante et se traite signes de septicémie.
avant tout par AINS, [311]
[299] antalgiques et collier cervical. :BCE
:BCD En deuxième intention on Le mécanisme le plus fréquent
La PPR est une affection utilisera une courte est une chute sur la main, le
inflammatoire touchant le sujet corticothérapie. poignet en hyperextension. La
âgé de plus de 60 ans [304] pseudarthrose est rare mais le
associant des douleurs :ABD cal vicieux est fréquent en raison
rhizoméliques inflammatoires et Le temps d’examen est à peu du défect cortical postérieur et du
une altération de l’état général. près équivalent et les délais déplacement secondaire.
Les patients sont généralement généralement supérieurs. [312]
améliorés en 24 à 48 heures Les multiples incidences sont :E
par une corticothérapie à 1/4 ou disponibles avec la RMN. Le traitement consiste en une
1/2 mg/kg/jour mais celle-ci doit [305] immobilisation par Dujarrier
être poursuivie à la dose pendant 15 jours à 3 semaines,
minimale efficace pendant de QUESTION ANNULEE. suivi d’une rééducation active.
nombreux mois (3 à 4 ans Classiquement il s’agit du La nécrose est fréquente au
parfois). comitial. cours des fractures du col
En cas d’association (fréquente) [306] anatomique.
à une maladie de Horton, la :E Le nerf le plus souvent lésé est le
dose de corticoïdes doit être L’apophyse coracoïde a surtout circonflexe.
plus forte. un rôle de repère radiologique [313]
[300] ou de greffon osseux lors de :ABCDE
:ACE l’opération de Lafarjet. Toutes les propositions sont
La scoliose et l’épiphysite de [307] vraies.
croissance doivent être :D La compression médullaire est le
systématiquement recherchées HLA B27 est présent chez 90 % plus souvent le fait d’une luxation
devant des dorsalgies car plus des sujets de race blanche atloïdo-axoïdienne due à
le diagnostic est précoce et ayant une SPA contre 6 % dans une atteinte rhumatoïde.
moins il y a de séquelles. la population générale. Les polyarthrites rhumatoïdes
[301] avec vascularite sont des
:ACE [308] polyarthrites “malignes”.
Il existe au contraire une perte :B [314]
de la lordose lombaire avec L’ostéochondrite donne plutôt :A
cyphose dorsale, très une limitation générale de Il s’agit d’une fracture stable
invalidantes et qui doivent être ramplitude articulaire. puisque le trait est horizontal et
dépistées et prévenues (mesure [309] qu’il existe un engrènement.
de la distance L3-mur et Dl-mur, : E [315]
port d’un corset en cas de La baisse du complément :A
déformation + kinésithérapie). sérique doit faire rechercher un Il existe de plus un risque majeur
Les arthrites périphériques sont lupus ou une vascularite. pour les plaies en regard de la
rares (coxite très particulière). [310] métacarpophalangienne et de la
[302] :BCDE première phalange, en raison de
Les injections articulaires de la décussation du fléchisseur
QUESTION ANNULEE. corticoïdes ne sont qu’une profond à travers les deux
Mais une arthrite aiguê avec cause favorisante des arthrites bandelettes du fléchisseur
des ténosynovites et des signes (à staphylocoque le plus superficiel.
cutanés est très évocatrice de souvent). [316]
gonococcie. Il faut insister sur l’absolue :B
[303] nécessité d’isolement du Le test de Lachman se pratique
:E germe. L’antibiothérapie n’est patient en décubitus dorsal,
La NCB est plus souvent de pas urgente à quelques heures membre inférieur relâché et
cause arthrosique que par près, en cas de mise en légèrement fléchi (15°). On
19
recherche une laxité antéro- Les luxations postérieures par :CD
postérieure témoignant d’une fractures du cotyle peuvent être Il faut limiter ractivité et la
lésion du ligament croisé responsables d’une lésion du surcharge pondérale.
antérieur. sciatique. Les complications [328]
urinaires et fémorales sont :BDE
[317] exceptionnelles dans les La douleur de l’aine est très
:C fractures isolées du cotyle. évocatrice d’une lésion coxo-
A et E - Sont non spécifiques. [323] fémorale. La limitation du jeu
B et D - Témoignent d’une :ABC articulaire signe l’atteinte coxo-
discarthrose. Il s’agit de fracture du col fémorale.
[318] déplacée (A), en varus (B), [329]
:C sans perte de continuité totale :CE
Lacromégalie hypertrophie les entre la tête et le col (Garden L’atteinte de la sacro-iliaque de
pièces osseuses et le cartilage IV). Il existe une déformation en type “inflammatoire” n’existe pas
mais elle est plutôt responsable rotation externe du fémur sous- au cours de la polyarthrite
dune ostéoporose et donc jacent, d’où la visualisation rhumatoïde; même si quelques
d’une déminéralisation des exagérée du petit trochanter sur publications erronées de la
vertèbres. un bassin de face. littérature tentent de le faire
[319] [324] croire.
:D :ABD [330]
Seule l’ostéotomie de La rupture des ligaments :CE
valgisation peut permettre la coraco-claviculaires (A et non C La nucléolyse n’est pas
décharge du compartiment qui est un piège) caractérise le réellement contre-indiquée en
interne. Si elle est réalisée, cela stade 3. cas de hernie exclue mais elle
doit être le plus tât possible. D - Est obligatoire car il s’agit est inefficace.
Dès que rarthrose est du stade précédent. [331]
constituée (au-delà d’un B - Se voit à partir du stade 3, :ACE
pincement isolé) se discute la pas dans les stades La lésion ophtalmologique
proposition B. précédents, mais est de degré consiste en une atteinte
[320] variable. inflammatoire de la chambre
:CDE [325] antérieure de l’oeil (ou uvéite
La fracture de Pouteau-Colles :ABCDE antérieure). La notion d’un terrain
est une fracture après chute sur A et B - Font référence à la familial remplace
la main, poignet en gravité potentielle des fractures avantageusement le HLA
hyperextension. Il existe donc thalamiques, qui sont des B27.
un tassement avec fractures articulaires. [332]
déplacement postéro-externe C - Fait allusion au risque :BCDE
engrené ou comminutif. Elle d’adhérence des péroniers, Il n’y a vraisemblablement pas
consolide en 45 jours en après traitement orthopédique d’atteinte microvasculaire chez
moyenne avec des risques de ou l’insuffisant rénal avant la greffe
déplacement secondaire, surtout chirurgical. et la corticothérapie qui en
d’instabilité du carpe, découle.
d’algodystrophie ou de [326] [333]
syndrome du canal carpien. :BD :ABE
[321] L’attitude est en abduction La polyarthrite rhumatoïde est
:BCDE irréductible, avec limitation de la une polyarthrite périphérique qui
La fracture du bassin survient RI. respecte les
chez un polytraumatisé. En B et D - Découlent du interphalangiennes distales.
raison du risque de nécrose déplacement de la tête en avant [334]
posttraumatique de la tête et en dedans : la glêne est :CE
fémorale, la réduction d’une déshabitée Les complications graves des
luxation associée est urgente (doù B) et la tête se déplace en sels d’or sont cutanées,
sous anesthésie. externe, sous, ou intra digestives et hématologiques.
[322] coracoïdien. [335]
:DE [327] :CD
20
Cela définit les arthrites une sclérose de l’os sous- [350]
“microcristallines”. Dans la chondral ou à une :ABC
goutte, il s’agit de cristaux ostéonécrose. Le fuseau paravertébral est
d’urate de sodium biréfringents. [343] associé à une spondylodiscite
Dans la chondrocalcinose, il :ABCE dorsale. Au rachis lombaire, il
s’agit de pyrophosphate de A - Car la capsule joue le rôle existe un abcès, plus ou moins
calcium non biréfringents. de porte-vaisseaux. fusant, des psoas. Piège idiot.
B - Par déchirure des vaisseaux [351]
[336] (terminaux). :B
:D D - Non. La date de révélation Sans commentaire.
La tétraplégie ne se voit bien est habituellement beaucoup [352]
sûr qu’au cours des tardive (plusieurs mois ou :B
localisations cervicales hautes: années). La position est caractéristique en
le mal de POTT sous -occipital [344] dehors de tout contexte
est une localisation très :DE traumatique ou infectieux.
classique et difficile à voir. La paralysie du nerf circonflexe [353]
[337] et la luxation se voient surtout :C
:B au cours des fractures de Il s’agit au contraire au début de
Par voie orale, ou l’extrémité supérieure de diminution de fixation à la
éventuellement en perfusion, l’humérus. scintigraphie (avasculaire).
les corticoïdes sont les [345] [354]
médicaments de choix. :BD :B
Lhéparine peut être indiquée en On appelle vertèbre neutre une Sans commentaire.
cas de localisation menaçante vertèbre non rotée. La rotation Connaissance.
en particulier oculaire. vertébrale est maximale, au [355]
[338] contraire, au sommet de la :D
:E courbure scoliotique. Les anti-coagulants circulants
La maladie consiste en un sont fréquents au cours du LED.
emballement des cellules de [346] Le plus fréquent est
destruction et surtout de :AC l’antiprothrombinase, appelé
formation de ros. Dans la chondrocalcinose, il aussi anti-coagulant lupique.
[339] existe des calcifications intra- [356]
:E articulaires des fibro-cartilages. :E
Les trois premières propositions Dans le rhumatisme à Le dérèglement hormonal de la
sont très classiques. hydroxyapatite, les péri-ménopause avec fréquente
[340] calcifications sont hypothyroïdie a minima
:A périarticulaires. s’accompagne dune infiltration
Formulation incorrecte et floue [347] oedémateuse des tissus.
car il faut plutôt parler de :BCDE
tendinopathie que de tendinite La maladie de Horton [357]
et rexamen est surtout s’accompagne fréquemment :B
révélateur par la douleur aux dune pseudo-polyarthrite C’est l’attitude la plus classique
manoeuvres spécifiques et par rhizomélique. et il faut bien veiller à ce que les
la normalité de la mobilité active [348] malades tiennent la canne de la
et passive. :CDE main opposée à la hanche
[341] Sans commentaire. malade. Cependant en cas de
:E [349] poussée congestive d’une
Il existe un défaut de :BDE arthrose de hanche, qui
minéralisation de l’os et donc Le rhumatisme psoriasique et s’accompagne de chondrolyse, il
une hyperostéoïdose. les arthrites réactionnelles peut être légitime de mettre la
[342] appartiennent aux hanche en décharge par le repos
:D spondylarthropathies. Une au lit.
Il existe toujours une uvéite antérieure fait [358]
condensation osseuse au cours systématiquement rechercher :ACE
de l’arthrose, quelle soit due à une spondylarthropathie. A - Les composantes de force en
21
cisaillement prédomineront sur élévation des phosphatases de même que les anticorps
les celles de compression alcalines. Il s’agit d’une antinucléaires (taux très faibles).
au niveau du trait de fracture. ostéomalacie. La phosphorémie L’anémie est vraisemblablement
B - C’est le contraire, les modérément abaissée secondaire à la maladie
pseudarthroses de fractures témoigne d’une tentative de inflammatoire.
pertrochantériennes sont très réaction hyperparathyroïdienne [373]
rares. inefficace en raison de la :D
D - Après échec des autres carence vitaminocalcique. Il s’agit d’une coxarthrose
méthodes conservatrices. [365] secondaire à une coxa valga
[359] :E avec insuffisance cotyloïdienne.
:B Sans commentaire. [374]
Le liquide est plus fluide et [366] :E
moins “filtrant”. Il existe :CD Il faut isoler le germe absolument
généralement plus de 1500 A, B - Concernent les fractures (staphylocoque). L’arthrite
éléments/mm3 qui sont le plus du col et non les septique survient généralement
souvent des polynucléaires pertrochantériennes. après la 24ème heure après
(sans que cela ait une l’infection. Avant, il s’agit plutôt
quelconque importance [367] d’une réaction à microcristaux de
diagnostique). :ABDE corticoïdes.
[360] La surface articulaire inférieure [375]
:ABCD du radius s’articule avec le :C
Le cancer de la prostate est le scaphoïde et le semi-lunaire. La scintigraphie est l’examen
cancer qui est le plus souvent [368] proposé le plus utile. II peut s’agir
responsable de métastases :ABE également de rachialgies
condensantes. Le Il s’agit d’un enraidissement inflammatoires satellites d’une
plasmocytome condensant est douloureux péri-articulaire et endocardite.
une prolifération plasmocytaire matinal. [376]
maligne. [369] :AC
[361] :ABC La rupture de A seul définit
:A Lalgodystrophie n’est par l’entorse de stade 2. Dès que A
L’ostéomalacie pure ne se définition jamais fébrile. La et C sont rompus, apparaissent
manifeste que par une rupture hémorragique pourrait des mobilités anormales (touche
hypocalcémie, une éventuellement s’accompagner de piano, tiroir antéropostérieur).
hypocalciurie et une élévation d’un fébricule, mais le message B, D, E - Ne sont pas touchés
des phosphatases alcalines. est clair. dans la luxation cromio-
Les ostéomalacies avec [370] claviculaire isolée.
hypophosphorémie sont soit :BDE
secondaires à des La caractéristique d’une [377]
tubulopathies ou à des tumeurs nécrose est une condensation :BC
(mésenchymateuses), soit sont avec un interligne articulaire Le symdrome de Volkman est
accompagnées d’une normal au début. La coxalgie une ischémie de la loge
hyperparathyroïdie est l’arthrite tuberculeuse de antérieure de l’avant bras, c’est-
réactionnelle. hanche par convention. à-dire des fléchisseurs des doigts
[362] [371] notamment. Leur rétraction
:B :BE entraîne donc une flexion des
La tête est luxée sous la glène Réponse logique si l’on pense interphalangiennes (on rappelle
bloquant le bras en abduction aux diagnostics différentiels à que la flexion des MP est
maximale. éliminer devant une déterminée par les intrinsèques,
[363] ostéoporose. qui ne sont pas concernés ici).
:D [372] Comme les fléchisseurs
Connaissance. :D extrinsèques sont raccourcis, la
[364] La dermatose fait courir un mise en hyperflexion du poignet
:A risque vital immédiat (Lyell). autorise C par effet ténodèse.
Il existe une hypocalcémie avec L’agueusie est fréquente, cette [378]
hypocalciurie majeure et protéinurie doit être surveillée :ABCE
22
Sans commentaire. radiographie de face traduit une :BC
[379] lyse d’un pédicule au cours Un syndrome de Raynaud acquis
:CD d’une métastase. doit faire rechercher une
Note : Le pouce a deux [384] connectivite.
fléchisseurs : le long fléchisseur :ACDE [392]
(qui fléchit P2/P1) et le court Il y a constitution d’une :AC
fléchisseur (innervé on le néarthrose acromio-humérale. Le cliché de face aussi est
rappelle par le médian et le L’arthrographie n’est pas utile à intéressant. Les 3/4 ne sont pas
cubital, car il a 2 faisceaux). ce diagnostic. Elle sert en cas indispensable en l’absence de
[380] de lésion moins avancée et plus suspicion de rupture de l’isthme.
:ACDE récente pour laquelle on [393]
A - Détermine le risque envisage une réparation :E
septique. chirurgicale. Le canal carpien est un canal
C - Prévient le risque de [385] ostéofibreux inextensible qui
raideur, qui est majeur dans ces :DE n’est pas touché par le syndrome
fractures articulaires du genou. La polyarthrite rhumatoïde du de Raynaud.
Elle sujet âgé a classiquement un [394]
dépend du mode de traitement début rhizomélique. :C
choisi : le plâtre l’empêche, une Le traitement chirurgical
ostéosynthèse solide par [386] s’impose, sans perdre de temps
contre l’autorise. :AE car il existe des signes moteurs
D - Fondamental (vrai pour Le réflexe rotulien fait intervenir déficitaires.
toute fracture articulaire ; du les racines L3 et L4 et la B - Est le traitement possible des
genou, exemple typique). marche sur les talons sollicite canaux carpiens essentiels au
E - Détermine l’axe mécanique les releveurs et le jambier stade subjectif pur, sans
des fractures des plateaux antérieur (L4 et L5). dépasser 3 infiltrations par an. En
tibiaux : il faut relever le [387] cas d’échec, c’est de nouveau
tassement :CD indiqué.
métaphysaire). Sans commentaire. [395]
[381] Connaissance. :C
:ADE [388] Il existe des spondylolisthésis
A - Est une notion importante: il :ABCD malformatifs avec lyse isthmique,
faut toujours bien vérifier ces QCM ambiguê puisquen cas de et dégénératifs sans
éléments sur les radiographies signes ophtalmologiques, des malformation congénitale.
de bassin de face, et rechercher perfusions à haute dose (1000
leur atteinte. mg de méthylprednisolone par [396]
B, C, D, E - Connaissance. jour, trois jours de suite) :BC
[382] peuvent être indiquées. Elles Les arthrites du LED sont non
:ABE sont relayées par une destructrices et ont une
Connaissance. corticothérapie de 1 mg/kg/j ou répartition exclusivement
(A - Il faut en particulier toujours au maximum 1,5 mglkglj. périphérique.
examiner la sensibilité de cette [389] [397]
zone lors d’une luxation de :D :ABE
l’épaule, car l’atteinte du Une métastase respecte le B 37 au lieu de B 27 : piège ou
circonflexe est classique). disque (avasculaire). erreur?
C - Le nerf.radial descend bien [390] [398]
jusqu’au coude, mais dans la :ABCD :BCE
gouttière radiale qui est oblique Une infiltration est souvent plus 10 % des spondylarthrites nont
en bas et en dehors à la face efficace qu’un AINS mais elle pas d’antigène B 27 dans la race
postérieure de l’humérus. n’est utilisée qu’en cas de caucasoïde. Les fractures sur
D - C’est l’inverse ! la branche poussée congestive en rachis ankylosé sont au contraire
antérieure est sensitive. association à une “décharge” très pourvoyeuses de
[383] (repos) et elle ne doit pas être compression neurologique.
:ABCD renouvelée itérativement. [399]
La vertèbre “borgne” sur la [391] :D
23
Seule la présence de cristaux [407] [413]
d’urate de sodium est :ACE :D
pathognomonique du A est classique pour les Le trait passe sous les ligaments
diagnostic. Il faut ponctionner chirurgiens. Par contre, les péronéo-tibiaux inférieurs, il n’y a
toute monoarthrite et mettre le douleurs testiculaires dans le donc pas de diastasis dans les
liquide en culture. PR sont au diagnostic fractures par adduction (il en va
[400] différentiel de D. différemment pour les fractures
:ABCDE [408] par abduction).
La spondylarthrite peut se :AB [414]
compliquer dune insuffisanse Le sepsis tardif peut être la :A
rénale, soit par le biais dune cause de douleurs après Le semi-lunaire fait saillie
amylose secondaire, soit par plusieurs années de bonne directement sous le tronc du nerf
association (non fortuite) à une tolérance dune prothèse scallée médian.
néphropathie à IgA. (sepsis “hématogène”). [415]
[401] E - Va souvent avec un sepsis, :AD
:B mais ce ne sont pas les La non correction de la
Les autres propositions sont ossifications elles-mêmes qui déformation (avec gibbosité) lors
dépassées car il s’agit du stade sont douloureuses (récidives de lantéflexion et la rotation des
le plus évolué de l’arthrite ++). corps vertébraux sur le cliché de
rhumatoïde, avec destruction [409] face (latéralisation des
complète de rinterligne. :BCD épineuses) permettent de
[402] L’enquête étiologique d’une différencier la scoliose par
:ABE monoarthrite de cheville chez rapport à une attitude scoliotique.
Sans commentaire. un homme doit faire rechercher [416]
[403] des éléments en faveur dune :ABC
:B spondylarthropathie ou d’une - L’anse de seau ou la lésion
Il s’agit à l’évidence d’une gonococcie ou d’une arthrite méniscale donnent en général un
intoxication à la vitamine D septique. épanchement modéré, non
secondaire à de trop [410] sanglant ou sérosanglant (pas de
nombreuses injections :ABCE “sang pur’).
d’ergocaleiférol (12 x 600000 UI QCM discutable car les facteurs - Lostéochondrite disséquante
intramusculaire en deux mois). rhumatoïdiens peuvent donne également un
[404] apparaître au cours des épanchement inflammatoire.
:B connectivités mais aussi en cas
L’uvéite peut même survenir d’hépatopathie et chez le sujet [417]
avant l’installation des signes dit normal’ parallèlement à :BC
ostéoarticulaires. Elle est de l’âge. La chondrocalcinose - Le cal vicieux est fréquent en
grande valeur diagnostique. s’exprime essentiellement chez raison de la comminution
Elle émaille l’évolution de 25 % le sujet âgé. osseuse (le plus souvent
des spondylarthrites. [411] postérieure) qui rend instable la
[405] réduction.
:C QUESTION ANNULEE. - L’algodystrophie est fréquente,
C’est même le seul diagnostic à [412] mais non spécifique.
envisager devant une douleur :E [418]
mécanique de hanche - Si le blessé n’urine pas, le :BCD
survenant chez un sujet jeune, sondage est formellement Cette questin sous-entend que
en l’absence de contexte contre-indiqué. Un cathéter sus- dans l’état actuel des
traumatique, mais avec une pubien connaissances et sauf signe
corticothérapie intense. doit être posé. d’appel, il est inutile, devant des
[406] - La disjonction des sacro- métastases osseuses, de
:E iliaques satellite d’une rechercher un primitif incurable
E est la seule proposition disjonction pubienne à grand par des
susceptible de modifier l’articulé déplacement méthodes invasives.
dentaire (A, E) de façon doit être recherchée (moins [419]
unilatérale. urgente que E). :BCE
24
L’ostéoporose donne une Une crise de goutte donne un hyperfixantes en scintigraphie.
raréfaction homogène liquide articulaire, inflammatoire [431]
(prédominant sur le rachis). ou puriforme, aseptique, avec le :ABC
[420] plus souvent présence de Le facteur rhumatoïde est
:D cristaux à bouts points, présent chez le sujet sain dans
La cervicale C7D1 ne peut être biréfringentes en lumière un nombre non négligeable de
bien vue que si le manipulateur polarisée. cas et sa fréquence augmente
dégage bien les épaules (par [425] avec l’âge.
traction sur les membres :C [432]
supérieurs vers le bas). Connaissances, sans :DE
B - xxxxxxxC4. commentaire. En l’absence de myélographie
A B C - Réviser l’anatomie. associée, les tomographies ne
E - Dépend des tendances et [426] matérialisent pas les abcès
des écoles. Si la luxation ne :C intracanalaires.
s’accompagne ni de signes Il existe en effet une [433]
neurologiques, ni de fracture, hypocalcémie avec :D
on peut tenter une hypocalciurie. Une réaction La limitation de l’extension est
immobilisation (stricte, par parathyroïdienne secondaire à très évocatrice. Elle est souvent
minerve) après réduction rhypocalcémie est probable peu douloureuse, et
orthopédique au bloc. Et si au (minime hypophosphorémie) l’examinateur perçoit une
terme de l’immobilisation les mais est insuffisante pour sensation de résistance
clichés dynamiques corriger celle-ci. élastique. Elle cesse d’un coup
montrent que le rachis est [427] lors de la réduction (en pratique il
stable, il n’y aura pas :B s’agit souvent d’une anse de
d’indication chirurgicale. Chez un homme de cet âge (> seau).
“Toujours” est donc excessif. 40 ans), des condensations du [434]
[421] bassin en tâches de bougie font : B
:ACD évoquer en premier le L’impossibilité de rotation externe
La discarthrose prédomine aux diagnostic de métastases d’un du bras est caractéristique.
étages inférieurs et l’arthrose cancer de prostate. (Importance de la Rx de profil
articulaire postérieure, au [428] +++, souvent négligée, car la Rx
maximum de la lordose :A de face peut être faussement
cervicale (C3-C4 et C4-C5). Rappelons que la ‘règle des 9’ rassurante) ; A, C, D, sont des
[422] de Baux n’est pas appliquée à signes de luxation antéro interne.
:AB l’enfant. Les surfaces [435]
C, D et E peuvent entraîner une corporelles n’ont pas la même :ABCDE
hyperfixation scintigraphique importance relative que chez Un os pagétique douloureux doit
(de type différent) mais il existe l’adulte, et il existe une règle de faire rechercher une fracture ou
alors de minimes signes calcul adaptée aux enfants. une dégénérescence. La surdité
articulaires. L’hospitalisation doit être large est souvent irréversible.
La simple suspicion de A et B chez le jeune enfant (fréquence
doit faire prescrire une mise en des troubles hydro-électriques, [436]
décharge. importance et difficulté des :CE
[423] soins locaux). Dans sa forme habituelle de
:ACD [429] Pouteau-Colles, elle réalise une
Connaissances (B : Li L2). :AC fracture déplacée en haut en
E est une aberration. B et D sont des signes de dehors (Radial et non cubital : B)
Aucune artère ne perfore les dystrophie épiphysaire de et en arrière (mécanisme de
transverses lombaires. Par croissance. compression extension). La
contre, bien sûr l’artère E est évocatrice de maladie de comminution postérieure la rend
vertébrale a Paget. instable après réduction : C.
une belle situation ou rachis [430] D - N’est pas spécifique, se
cervical supérieur). :AD rencontre après de nombreux
[424] Elles sont perpendiculaires au traumatismes. La principale
:ACDE grand axe de l’os et sont complication est le déplacement
25
secondaire. Mais la réponse C, [441] Note : Le nerf du triceps sort plus
D, E, serait possible, question :C haut.
mal formulée. Connaissance. [447]
[437] Le circonflexe innerve :BDE
:ACD également le deltoïde, mais il L’agueusie est fréquente et doit
Le syndrome ‘oculo-uréthro- est beaucoup plus difficile de être suspectée devant une
synovial” survient à distance pratiquer cet examen moteur en anorexie. L’apparition d’AAN est
d’une infection (génitale ou urgence devant une épaule fréquente mais seul l’apparition
digestive déclenchante) sur un luxée. de signes de LED fera suspendre
terrain génétique particulier [442] le traitement. Les complications
(surtout HLA B27, mais aussi :D cutanées et hématologiques sont
B7 et B40). Il régresse sous A, B, C - Sont des surtout redoutées.
traitement A.I.N.S. mais peut complications liées à la fracture [448]
rechuter et évoluer vers une bi-malléolaire (articulaire, d’où :AB
spondylarthrite. B). Après une phase congestive
[438] E - N’est pas spécifique mais se douloureuse de durée variable,
:ABD voit après divers traumatismes. se constitue un tableau d’épaule
Les facteurs rhumatoïdes [443] ‘gelée” avec imitation indolore
décelés par le latex et le :C des mouvements actifs et passifs
Waaler-Rose sont de type lgM. L’examen anatomopathologique (selon une hiérarchie
Il existe dautres facteurs de la synoviale peut apporter le ABD>RE>Rl), sans signe
rhumatoïdes de type IgG, IgA et diagnostic en quelques jours s’il radiologique en dehors d’une
même IgE. Certaines PR retrouve le granulome à cellules déminéralisation régionale.
restent séronégatives. épithélioïdes avec du caséum [449]
[439] ou le BK. De plus il sera mis en :BD
:CD culture pendant 8 semaines. L’ostéoporose circonscrite est
Cette fracture consolide en [444] décrite sur la voûte crânienne. Il
règle général très bien après :D existe une hypertrophie des os
ostéosynthèse et ne Les déformations osseuses atteints avec augmentation de la
s’accompagne pas de nécrose sont tardives, Il peut exister desdensité, trame anarchique et
de la tête fémorale. Le type fractures du col du fémur. dédifférenciation
dostéosynthèse le plus corticomédullaire.
moderne est actuellement la [445] [450]
vis-plaque à compression du :CE :AE
type THS ou DHS, qui permet Mal formulée en ce qui Tous ces tableaux peuvent se
une remise en charge concerne D : dépend du siège rencontrer, mais l’aspect le plus
immédiate et a beaucoup de la fracture (six types). Les classique reste celui d’une
diminué les complications de fractures dont le trait est monoarthrite chronique évoluant
décubitus. proximal ont un risque de à bas bruit et très
D - Est litigieux. Autrefois, la nécrose certain. déminéralisante sur un terrain
mortalité était importante, mais [446] exposé.
avec la variété des :AB [451]
ostéosynthèses pratiquées, Ce type de fracture entraîne :ABD
donc de la date de remise en une paralysie radiale avec L’intoxication à la vitamine A peut
charge, les séries ne sont pas déficit: donner une hypercalcémie (il faut
homogènes. - Du brachioradial. systématiquement rechercher
[440] - Du court et du long extenseur une prise occulte).
:C radial du carpe (ECRL ECRB, L’hypercalcémie de la sarcoïdose
La survenue brutale d’une soit 1er et 2ème radial). est due à une hyperproduction de
douleur de hanche chez un - Du cubital postérieur. vitamine D par les macrophages
sujet jeune et éthylique sans - De l’extenseur propre du Il, du des granulomes.
dysplasie du cotyle ni syndrome V, et de l’extenseur commun [452]
inflammatoire mais avec aspect des doigts. :E
hétérogène et irrégulier de la - Du long abducteur; court L’hypophosphorémie majeure
tête fémorale signe I’ONTF. extenseur du pouce. signe la tubulopathie avec
26
diabète phosphoré. fréquente qu’ailleurs. [463]
L’insuffisance rénale D est classique. :ABE
s’accompagne d’une B se rencontre pour les A B - Connaissance.
hyperphosphorémie et les fractures beaucoup plus hautes E - Le faisceau profond du LLI
autres ostéomalacies et surtout les fractures luxations sinsère sur le ménisque interne,
s’accompagnent d’une de en partie.
phosphorémie normale en l’extrémité supérieure). [464]
l’absence de réaction [459] :BD
parathyroïdienne associée. :CD (Ou réponse D). Question mal
[453] Les stries de Looser-Milkman posée.
:D sont des fissures osseuses qui, ‘Souvent’ est source de litige:
La fracture à quatre fragments lorsqu’elles siègent au col - Ces fractures déplacées, à
associe un trait cervical (col fémoral, peuvent en provoquer grand risque de nécrose, sont le
anatomique) dont le risque la fracture. plus souvent traitées par
vasculaire est maximal, et un Les crises de tétanie peuvent Arthroplastie.
trait détachant les tubéosités se rencontrer au cours de - Si une réduction avec
qui contribuent à la l’ostéomalacie mais elles n’en ostéosynthèse est effectivement
vascularisation céphalique. sont pas le mode de révélation tentée (difficile) et si la
le plus fréquent. consolidation est obtenue, les
[454] [460] cals vicieux sont effectivement
:CD :AC fréquents...
Plus de 90 % des Le signe de “l’arc douloureux” [465]
spondylarthrites ankylosantes et en dessous de 90° (C) et le :E
70 % des syndromes de signe de Jobe (A) sont deux Le diagnostic de PAN repose sur
Fiessinger-LeroyReiter sont bons signes de tendinopathie un tableau évocateur associé,
porteurs de antigène HLA B 27. du sus-épineux. Celui-ci est éventuellement, à une lésion
[455] palpé juste en avant de vasculaire montrée par la biopsie
:ABCDE l’acromion, à la face supérieure vasculaire ou l’artériographie.
Il s’agit effectivement d’une de la têtre humérale, lorsque le [466]
oligo-arthrite asymétrique membre supérieure est en :ACDE
prédominant aux membres rétropulsionrotation interne. Lamylose du myélome est
inférieurs et peu destructrice. En cas de tendinopathie isolée, secondaire à l’accumulation dans
Elle s’accompagne assez il n’y a pas de limitation des quasiment tous les tissus d’une
souvent dune sacroïliite et mouvements passifs. protéine dérivée des chaînes
d’orteils ‘en saucisse’. [461] légères des gammaglobulines.
[456] :D Une insuffisance hépatique peut
Une sacroïliite unilatérale doit être secondaire à la surcharge
QUESTION ANNULEE. faire rechercher une localisation hépatique et donner un trouble
[457] infectieuse. Une sacroïliite de la coagulation.
:AD bilatérale peut se voir au cours [467]
QCM discutable. Le bilan de la brucellose, de la :A
phosphocalcique est normal en sarcoïdose, de Consolide en règle générale très
dehors des phosphatases l’hémochromatose et des bien en 3 semaines avec un
alcalines et de arthropathies microcristallines. traitement orthopédique. Un petit
Ihydroxyprolinurie (et de [462] déplacement est souvent très
l’ostéocalcine qui n’est pas de :A bien toléré, et on le néglige
pratique courante) qui sont Un A.l.N.S. aurait pu être choisi. d’autant plus volontiers que le
élevées proportionnellement à La colchicine sera poursuivie au patient est âgé.
l’activité et à l’extension de la moins 4 semaines (associée à C - Concerne bien sûr les
maladie. En cas un régime hypouricémiant) fractures diaphysaires et non du
d’immobilisation, il existe une avant de débuter un traitement col.
hypercalciurie. de fond à dose progressive. Les [468]
[458] uricoéliminateurs sont contre- :ABCDE
:DE indiqués par les ATCD de Le rhumatisme psoriasique est
L’ouverture n’est pas plus calculs. un rhumatisme “carrefour’ qui
27
associe des lésions axiales et Est le traitement étiologique trochiter (synthèse ou simple
périphériques, dont la plus logique. Décharge du plateau régularisation).
évocatrice est l’atteinte des IPD. interne. Mise en charge de [10]
La gravité des arthrites l’externe. Indiqué quand :CD
périphériques est influencée par l’arthrose est La lombalgie de la pelvispondylite
les poussées de la maladie unicompartimentale (interligne rhumatismale a un horaire
cutanée. externe et fémoro patellaire strictement inflammatoire avec
[1] conservés), sur un genou une douleur à prédominance
:D stable. Sinon, et chez le sujet nocturne, réveillant le patient,
Arthrose fémoro-tibiale car: âgé C. non impulsive à la toux et très
- douleur mécanique [6] bien soulagée par les A.I.N.S.
- apparition progressive :B [11]
- age Attention piège :BD
- surcharge pondérale B - Est la déformation typique Les uvéïtes sont fréquentes et
- signes objectifs : amyotrophie, dans la luxation pure antéro pas toujours symptômatiques,
épanchement, douleur d’un interne. Celle-ci est réductible elles doivent être
interligne fémoro tibial, petite en cas de luxation fracture, systématiquement recherchées
laxité en valgus (pseudo-laxité (piège) quand la fracture en raison des risques de
ligamentaire interne d’une désolidarise la tête tumérale. Ici synéchies. Les talalgies sont
gonarthrose F -T interne, par la fracture du trochiter n’est assez fréquentes et évocatrices,
lésion qu’une fracture tubérositaire, elles peuvent être inférieures
ostéo cartilagineuse et non d’où B. (aponévrosite plantaire) ou
ligamentaire) CD : La rotation est toujours postérieure (tendinite
[2] externe. achilléenne).
:ABE [7]
Devant une suspicion de :AD [12]
gonarthrose: A - Notions d’anatomie : en :CD
- clichés de débrouillage particulier le sus épineux Il faut visualiser en priorité les
indispensables A + B + s’insère sur le trochiter. sacro-iliaques de face et le rachis
incidences fémoro patellaires C - dépend de l’importance du dorso-lombaire et surtout la
- clichés forcés (varus valgus) fragment, de la gêne charnière dorso-lombaire (ou
recherchant le pincement de fonctionnelle, du déplacement. siègent le plus souvent les
l’interligne. D - Le conflit se fait premiers syndesmophytes). On
D - Pour explorer le kyste effectivement dans les peut également retrouver des
poplite. Peu d’intérêt en mouvements d’abduction et signes d’insersite sur le bassin
première intention. dantépulsion (ex. grand trochanter) et il faut
Tout épanchement du genou (impigement syndrome). Il s’agit dépister une éventuelle coxite.
doit être ponctionné et le liquide d’un accrochage mécanique. [13]
analyse (+++). [8] :D
:C Les premiers signes rachidiens
[3] Complication classique (syndesmophytes, spondylite de
:E traumatique, ou chirurgicale. Le Romanus,...) siègent
II s’agit d’un liquide mécanique. malade en sera prévenu en généralement en premier sur la
[4] préopératoire pour des raisons charnière dorso-lombaire.
:ABCDE médico-légales. L’évolution est ensuite
Gonarthrose fémoro-tibiale [9] ascendante.
interne sur genu varum :B [14]
D - Les géodes sont un signe Car luxation irréductible (brèche :C
d’arthrose. Dans leur aspect capsulaire possible, Les A.I.N.S sont trés efficaces
particulier, elles feront évoquer interposition de parties molles) dans la pelvispondylite
une nécrose du condyle interne ancienne (rétraction rhumatismale et doivent être
(confirmée par l’évolution capsulaire), déjà compliquée de utilisés en première intention.
radiologique). fracture tubérositaire. Il faudra [15]
[5] envisager dans le même temps :A
:E le traitement de la fracture du A - La luxation est postérieure le
28
sciatique est donc avant tout secondaire à la nécrose :B
menacé. céphalique. ABD - Sont les composants du
B. C - Le nerf crural et l’artère cal vicieux.
fémorale sont antérieurs, et [20] B - (Varus) Est le plus génant à
donc non menacés (trajet sous :E cause de son retentissement sur
l’arcade crurale). En faveur: le genou et la cheville
D. E - Ont une importance - la clinique bruyante homolatéraux ainsi que sur la
moindre. (tuméfaction douloureuse) hanche à plus long terme.
[16] - raspect radiographique A - Peut être responsable de
:CD feuilleté touchant la corticale, et lombalgies et sera compensé par
Une fracture du bassin ne peut surtout envahissant les parties une talonette.
être correctement analysée que molles C - D’une fragilité cutanée
par ces 2 clichés - la localisation sur le tibia, (surinfection).
1 - le 3/4 alaire montre bien : la diaphyso-métaphysaire D - D’une difficulté à verrouiller le
colonne postérieur, la paroi [21] genou.
antérieure du cotyl, l’aile iliaque, :D [25]
la La dégénérescence de lésions :C
grande échancrure sciatique. pagétiques en sarcome est Le retentissement se fait d’abord
2 - le 3/4 obturateur dégage au classique mais peu fréquente sur la cheville qui compense la
mieux: la colonne antérieure (1%). déformation par une
(ligne innommée), la paroi Toute modification de la modification des conditions
postérieure du cotyle, le cadre symptômatologie de cette d’appui au sol. Puis
obturateur. maladie doit faire rechercher retentissement sur B et D.
[17] des signes de [26]
:C malignité. :C
A. B - Sont erronés car le sujet Noter que B est possible, mais Ce cliché mettra ainsi en
est en anurie. plus rare. évidence le cal vicieux dans le
D - li n’y a pas de contracture [22] plan de la plus grande
car la vessie est sous :A déformation
péritonéale. Il n’y a pas Le diagnostic sera confirmé par (car perpendicualire au plan de
d’effraction ni d’épanchement biopsie partielle chirurgicale ou non-déformation).
intra péritonéal. par biopsie exérèse Intérêt aussi de la gonométrie en
[18] chirurgicale. La biopsie charge
:A percutanée est de mauvaise
C’est une urgence pour qualité(faux négatifs). La voie [27]
sauvegarder ce qui peut être d’abord sera judicieusement :C
préservé de vascularisation de choisie pour ménager la Question difficile
la tête fémorale. La réduction possibilité dune exérèse élargie En effet f état cutané interne rend
doit être pratiquée de prime secondaire éventuelle avec ou dangereux une voie d’abord
abord sans attendre le sans recontruction. interne. Pourtant l’ostéotomie
traitement (orthopédique ou B - Est déplacé ici. d’ouverture interne de correction
chirurgical). C. E - Sont indispensables au du flessum (avec interposition
[19] bilan. d’un greffon iliaque) paraît la plus
:AE [23] logique.
Toutes ces éventualités :C Cette voie d’abord peut être
peuvent survenir: Lamputation est classique protégée et autorisée par
B - par surinfection d’autant plus que la lésion est l’association à un lambeau
d’hématome. haute. Mais les possibilités fasciocutané, par exemple.
C - ankylose surtout après dexérèse élargie suivie de C - Est plus simple mais aggrave
arthrite septique. Mais il faut reconstruction évoluent. Le le raccourcissement.
surtout redouter A par lésion traitement complémentaire est D - Non car jeune, sans contre-
vasculaire (voir question 23) et chimiothérapique. Le sarcome indication opératoire.
E, conséquence d’un cal vicieux ostéogénique étant très peu E - Pas en premier recours.
articulaire du cotyle, ou radio-sensible. Traitement conservateur chez ce
[24] sujet jeune, encore indemne
29
d’arthrose. L’hypovitaminose contribue d’une hypercalcémie majeure
[28] aussi à diminuer la synthèse de (supérieure à 3 mmol/l) sont les
:A 1,25 (OH)2 D3 et elle abaisse néoplasies.
L’immuno-électrophorèse de directement la calcémie. Ensuite dans ce contexte, il faut
protéines sériques confirme [34] penser à une hypercalcémie
l’existence d’une :AD iatrogène par intoxication à la
immunoglobuline monoclonale Le bilan calcique négatif vitamine D.
et précise sa classe (alpha, secondaire à la diminution de En effet de nombreux collyres
bêta, gamma ou delta) et son synthèse de la 1,25 (OH)2 D3 à contre la cataracte contiennent
type (kappa ou lambda). l’hyperphosphorémie et à de la vitamine D. Devant la notion
[29] l’acidose métabolique est de rachialgies et d’élévation des
:ABD responsable d’une phosphatases alcalines, on
La classification de Dune et hyperparathyroïdie secondaire ; retiendra plus volontiers une
Salmon, essentielle pour choisir et l’hypocalcémie et cause néoplasique.
le traitement du myélome, est l’hypovitaminose D donnent une [39]
basée sur: le taux ostéomalacie. :BC
d’hémoglobine, la calcémie, le Lélectrophorèse retrouvera le pic
pic d’immunoglobuline, la [35] étroit de la paraprotéine et le
protéinurie de Bence Jones, les :ADE myélogramme fera le diagnostic
radiographies osseuses et la La vitamine D sous forme de le plus souvent en retrouvant une
créatininémie. dérivés 1-alpha est plasmocytose élevée faite de
[30] indispensable, de même que la plasmocytes anormaux. La
:C supplémentation en calcium. scintigraphie n’a aucun intérêt,
Le syndrome du canal carpien, Son apport sous forme de même en dehors du cadre de
dans ce contexte, permet de carbonate de calcium permet l’urgence.
poser un diagnostic d’amylose. de lutter conjointement contre [40]
Il faudra faire l’analyse de la l’acidose. Les apports de sels :C
protéinurie car il est possible d’alumine, chélateurs du Seule la diurèse forcée permettra
qu’il y ait une atteinte rénale. phosphore, sont discutés mais de contrôler une telle
[31] s’ils sont prescrits, ce n’est hypercalcémie, mais elle ne doit
:AC certainement pas sous forme intervenir qu’après une bonne
Seules les chaînes légères de phosphates dalumine. réhydratation. La mithramycine
passent dans les urines et ce [36] doit être évitée car elle risque de
sont les chaînes légères kappa :D potentialiser ‘hématotoxicité de la
qui sont les plus toxiques pour La polykystose rénale est une chimiothérapie du myélome.
le rein et qui donnent une cause de polyglobulie et [41]
amylose. l’anémie est rare au cours de :A
[32] l’insuffisance rénale secondaire Lhypercalcemie. en potentialisant
:BD à cette maladie, même au stade l’effet bathmotrope des
Toute injection de produit de terminal. digitaliques. risque d’induire des
contraste risque d’entrainer une [37] troubles du rythme cardiaque.
insuffisance rénale aiguê par :D [42]
précipitation intratubulaire des La présence de rachialgies est :B
chaînes légères, elle ne sera un argument en faveur d’une Le traitement de cette
donc pas réalisée sauf étiologie osseuse. Les hypercalcémie passe par le
obligation (épidurite). fasciculations témoignent de traitement étiologique, c’est à dire
[33] l’hypérexcitabilité musculaire et le traitement du myélome. Cette
:ABD les signes digestifs, chimiothérapie peut être utilisée
Le 1-25 (OH)2 D3 est le neurologiques et urinaires sont s’il s’agit d’un stade 1 de la
métabolite le plus actif de la parfaitement classiques dans le classification de Dune et Salmon.
vitamine D3 qui est hydroxylée tableau de l’hypercalcémie
en 25 dans le foie et en 1 dans aiguê. [43]
le rein. En cas d’insuffisance [38] :E
rénale, il existe un déficit de la :AC A - L’hyperthermie est souvent
1-alpha- hydroxylase. Les causes les plus fréquentes brutale.
30
B. D - Traduisent la détresse l’éthanol positif. osseux.
cardio-pulmonaire. [47] Les atteintes sont souvent
C - Les signes neurologiques :BC localisées à un os et/ou a une
sont quasi constants, mais partie dun os. Les atteintes
Le fond d’oeil peut retrouver un
variables dans leur degré aspect de tâches blanchâtres rachidiennes de la maladie de
(obnubilation, désorientation, quasi pathognomoniques. Le Paget correspondent
troubles mnésiques, coma sont bilan lipidique est évocateur typiquement à une augmentation
aussi possibles). mais non suffisant pour porter des dimensions vertébrales et à
E - N’a pas de raison d’être le diagnostic une condensation en cadre.
(confusion avec l’embolie (hypercholestérolémie, [52]
fibrinocruorique). élévation du taux d’acides gras:BC
[44] non estérifiés...). La maladie de Paget correspond
:BE [48] à un hyper-remodelage osseux
B - L’éruption est le plus :D avec une hypervascularisation.
souvent conjonctivale et La thrombopénie reste modérée Il n’y a normalement ni infiltrat
inaugurale. et non dangereuse, et il faut cellulaire ni signe d’ostéomalacie.
E - Le rash se localise sur le plutôt lutter contre la cause de[53]
cou, les aisselles, la partie la :CE
supérieur du thorax. Le C.I.V.D. Les signes biologiques
mécanisme [49] présentes, et surtout les
évoque est celui d’une :ABDE céphalées et l’hypoacousie sont
hyperpression cave supérieure La description clinique et une
car il peut varier avec la position radiologique des lombalgies indication au traitement par des
du correspond à des lombalgies agents qui doivent freiner cet
malade. mécaniques d’origine hyper-remodelage osseux.
[45] discarthrosique. Les autres [54]
:C signes sont fréquemment :C
C - Réalise le classique rencontrés dans la maladie de Lépiphysiolyse réalise la coxa
“tempête de neige d’Alfred’. Paget y compris l’augmentation vara des adolescents, ou la coxa
Les lésions pulmonaires sont de la chaleur qui correspond à retrorsa. C’est le déplacement de
une oblitération des petites une hypervascularisation la calotte épiphysaire par rapport
artères distales par les micro- sousjacente. au col fémoral.
embois [50] Ici - c’est le terrain : garçon et
ou par la vascularite induite par :DE plus souvent que fille, obésité
la libération d’acides gras libres La calcémie, la phosphorémie adolescence ; cest le tableau
toxiques. boîterie et douleur chronique
et la calciurie sont normales ce
La traduction radiologique qui correspond au tableau de la(devant une gonalgie évoquer
- est d’abord nulle au début: maladie de Paget. une pathologie de la hanche),
latence L’augmentation des attitude en flessum et RE.
- au bout de 24 à 48 heures : phosphatases alcalines [55]
syndrome alvéolaire correspond à une augmentation :A
- puis C : correspond à l’histoire Lincidence de Lauenstein est
de l’activité ostéoblastique, et,
clinique l’augmentation de couramment appelée ‘en
- puis A: plus tardif (3e au 15e Ihydroxyprolinurie à une grenouille”: cuisses fléchies et en
jour) hyperrésorption osseuse. abduction, 45 degrés, jambes en
- et lente normalisation Leurs valeurs sont flexion et rotation externe, pieds
[46] face à face. Elle réalise une vue
proportionnelles à l’activité de la
:BE maladie de Paget mais aussi à de profil comparatif des 2 cols
Lhyperbilirubinémie non son étendue. fémoraux.
conjuguée témoigne de [56]
l’hémolyse fréquemment [51] :BD
rencontrée au cours des :CDE Chirurgie
embolies graisseuses. La Ce sont des signes classiques 1 - Epiphysiolyse peu déplacée
C.I.V.D est probable devant la de la maladie de Paget qui chronique : fixation in situ
thrombopénie et le test à traduisent un hyper-remodelage articulaire.
31
2 - Epiphysiolyse aigué à grand rare. [68]
déplacement: réduction sur [62] :DE
table orthopédique et fixation :ADE Les indications d’urgence de la
extra-articulaire plutôt Piège classique: il faut cocher radiculographie sont:
quostéotomie sous les réponses fausses. La - rapparition dun syndrome de la
trochantérienne. ponction ramènera un liquide queue de cheval (DE)
3 - Epiphysiolyse chronique à exsudatif avec une hypercytose - la bilatéralisation des signes
grand déplacement: réduction avec prédominance de sensitifs et/ou moteurs.
par une intra-articulaire plutôt polynucléaires. Lapparition de ce syndrome fait
qu’ostéotomie sous [63] évoquer une hernie exclue, ou
trochantérienne. :A une volumineuse hernie médiane
[57] Il s’agit dune artrite septique, et [69]
:C non d’une arthrite réactionnelle, :AE
20% de formes bilatérales au cours d’une gonococcémie Le L.C.R peut être normal ou
(incitant de nombreux auteurs à disséminée. La pénicilline par montrer une hyperprotéinorachie
fixer préventivement le côté voie IV (intraveineuse) doit être inférieure à 1 g/l sans
opposé). utilisée à une dose d’au moins hypercytose.
D. E - Cherchent à induire en 10 millions d’unités par jour. [70]
erreur: il ne s’agit pas dun [64] :D
problème infectieux. :AC L’indication neuro-chirurgicale est
[58] Le pouvoir bactéricide n’est en portée sur:
:B effet pas indispensable étant - la résistance au traitement ou
Les 2 complications à redouter donné la grande sensibilité du l’impossibilité du traitement
sont: gonocoque, donnant ce médical
- la nécrose céphalique tableau, à la pénicilline. - le caractère hyperalgique
- la coxarthrose secondaire (à [65] - le syndrome de la queue de
une coxa retrorsa ou à une :BCD cheval
nécrose) Le gonocoque n’est pas [71]
immunisant et à partir du :BD
[59] moment où le traitement à été La faiblesse musculaire est dûe à
:C suivi, il n’y a pas de raison de une myopathie secondaire à
Les papulopustules conseiller l’abstinence sexuelle l’hypophosphorémie.
disséminées évoluant vers la pendant 30 jours. On peut par Lhypocalciurie inférieure à 1,25
nécrose évoquent fortement le contre s’intéresser au virus HIV mmol/24 heures est très
diagnostic de gonococcie sur ce terrain. évocatrice dans ce contexte.
disséminée. On peut parfois [66] Lhydroxyprolinurie est plutôt
isoler le germe à leur niveau. :B élevée dans lostéomalacie.
[60] A - L4. et L5 [72]
:ABCDE B - Par atteinte du triceps (Si). :BDE
La probabilité d’isoler le germe C - L4. Les phosphatases alcalines sont
augmente avec le nombre de D - L5 élevées dans l’ostéomalacie mais
prélèvements. Dans le cadre E - Li et 12 à un niveau généralement
dune gonococcie, chez un [67] moindre. Les stries de Looser
homosexuel, on peut retrouver :D Milkmann sont très
le germe dans toutes ces La racine Si sort dans le trou de caractéristiques. Limage
localisations. conjugaison L5 Si où elle peut histologique pose le diagnostic.
[61] être comprimée par une hernie Lhypophosphorémie marquée est
:AD latérale (accompagnant D) ou évocatrice de certaines causes
Le gonocoque est un germe une arthrose intéropophysaire dostéomalacie.
fragile dont la culture doit se postérieure L5 Si. (d’où E faux, [73]
faire sur des milieux enrichis de concerne L5.). :CD
nombreux additifs permettant B. C - Evidemment sans L’hypocalcémie secondaire à
son isolement. Lors des rapport. rhypovitaminose D est
gonococcies disséminées, la A - Signe de dégénérescence responsable d’un
résistance à la pénicilline est arthrosique non spécifique. hyperparathyroïdisme
32
secondaire, avec augmentation Une vitesse de sédimentation diagnostic des fractures
de CAMP cyclique urinaire. élevée au-delà de 100 mm à la thalamiques (articulaires) et
[74] 1ère heure est évocatrice l’analyse de leur déplacement
:CD darthrite réactionnelle. (séparation ± tassement, vertical
Il s’agit d’un sujet âgé qui vit [81] ou horizontal)
dans un hospice et qui s’expose :BE [86]
certainement peu au soleil, Il peut être intéressant de :ACDE
avec une diarrhée chronique et reponctionner cette articulation La petite apophyse porte la
une anémie probablement pour éviter tout risque d’erreur : surface articulaire antéro interne
carentielle qui signe la le germe, sil est présent, peut avec l’astragale. C’est le
malabsorption. être fragile et la cellularité peut sustentaculum tali le mieux
[75] augmenter et devenir visualisé sur l’incidence
:DE évocatrice d’arthrite septique rétrotibiale.
Ces deux éléments confirment (supérieur à 50 000Imm3).
le diagnostic de malabsorption [82] [87]
intestinale. :E :ABD
[76] L’uréthrite peut être à A - L’angle de Boehier est
:A gonocoque, mais aussi et délimité par deux droites, une
Les ostéomalacies par défaut surtout à chlamydia ++-‘- tangente menée du bord
d’absorption peuvent être (grattage uréthral). supérieur de
traitées par le Stérogyl® ou le [83] la grosse tubérosité au bord
Dédrogyl®, avec des doses :C supérieur de la surface
importantes au début, en Dans rhypothèse provisoire thalamique, et une tangente de
association avec du calcium. d’une arthrite gonococcique, il ce même
[77] faut mettre en route un point au point le plus élevé du
:AC traitement par pénicilline G (non bec de la grande apophyse. Il
Ces deux diagnostics sont actif sur les chlamydia et les forme un angle ouvert en arrière
plausibles et il faut toujours arthrites réactionnelles). de 25 à 40 degrés.
évoquer une origine infectieuse [84] B - Horizontalise la deuxième
devant une monoarthrite fébrile, :C droite sans distinction du type de
en raison des conséquences C - Fracture du calcaneum car l’enfoncement (vertical ou
pronostiques. tableau typique. D’autre part: horizontal) d’où C. E faux.
- c’est le mécanisme (contre E, D - Relève la première droite d’où
[78] qui donne par ailleurs un déficit angle diminue aussi.
:Ac de fléxion plantaire active) [88]
La grille est discutable car outre - respecte rarticulation tibia :BDE
une arthrite à pyogène ou à astragalienne (contre A et D) A - Est faux car le trait passe
gonocoque, on peut B - Peut donner sensiblement le dans le sinus du tarse.
parfaitement évoquer une même tableau à la 24e heure, D - les 3 fragments sont
arthrite réactionnelle devant ce quand l’oedème masque la - antéro interne emportant le
tableau et dans ce cas, il peut déformation initiale. Risque sustentaculum talium (1)
être intéressant de rechercher d’ischémie du pied si la - postéro externe dans lequel va
la notion dune infection à réduction nest pas faite en se produire l’enfoncement isolant
chlamydia dans les antécédents urgence. La un nouveau fragment
lointains. radio fait le diagnostic. Le fragment thalamo-cortical (2)
[79] [85] enfoncé réalise le soufflet
:B :ADE postérieur, le fragment postéro
Pour déceler une minime A. D : -vérifient l’intégrité de la externe (3) comportant la
atteinte articulaire, il faut tibiotarsienne. corticale plantaire intacte.
évidemment faire des clichés La fracture du calcaneum est [89]
comparatifs. En dépit de la au mieux débrouillée sur les :BD
grille, je me serais intéressé aux clichés de pied de profil En effet les traits de séparation
sacroiliaques. (interligne astragalo calcanéen) pré et transthalamiques sont
[80] et sur l’incidence rétrotibiale para-sagittaux donc visualisés
:A permettant à eux deux le dans un plan perpendiculaire.
33
[90] [95] niveau) signe l’effraction
:BDE :BC capsulaire.
A - Rare: la consolidation est L’atteinte neurologique est C. D - En faveur d’une
constante. possible et l’atteinte rénale à hémarthrose, sans lien de
B - Est la principale une grande valeur pronostique causalité spécifique avec la plaie
complication, sa gravité est liée et peut faire poser l’indication articulaire.
à son siège thalamique d’un traitement E - systématique : toute plaie
articulaire. immunosuppresseur. suspecte d’être articulaire doit
D - Par arthrose (sur cal vicieux [96] être explorée et parée.
ou par les lésions :ACD [99]
cartilagineuses fréquentes). Le lupus peut être aggravé par :A
E - En fait, il s’agit le plus la grossesse (il existe des BCD - N’ont aucun intérêt en
souvent dune atteinte des poussées évolutives au 3e urgence et sont redondants
péroniers, qui longent la face trimestre) et il peut être puisque le genou sera exploré en
externe de responsable d’un avortement urgence.
la grosse tubérosité en se spontané ou d’une mort in E - Pas devant une plaie
réfléchissant sous le tubercule utéro. articulaire aussi récente. Le
des péroniers. [97] risque de surinfection est plus
[91] :BCD tardif.
:C Le nerf sciatique poplite externe A - Fait partie du bilan légal
En effet il s’agit d’une femme est sensitivo-moteur: moteur (groupe, rhésus, crase, E.C.G.
jeune avec une arthrite récente pour la loge antéro externe de radio pulmonaire).
non destructrice avec malgré jambe: paralysie du jambier [100]
tout une sérologie très élevée antérieur (impossibilité de :B
(après une très courte fléxion dorsale du pied), Evident car la lésion est fraiche
évolution). En faveur du lupus, paralysie de rextenseur (pas de rétraction) franche, sans
on retrouvé une leucopénie, un commun des orteils, paralysie perte de substance (A:
complément abaissé et un BW de l’extenseur propre du gros greffe inutile). La suture, sous
positif pouvant témoigner de la orteil, paralysie des péroniers microscope, épineurale,
présence d’anticorps latéraux : (impossibilité fasciculaire, donne les meilleurs
anticardiolipides. d’éversion du pied : fléxion chances de récupération. Le
[92] dorsale, pronation, abduction) chirurgien repérera, s’il le peut
:BC - Sensitif pour la face antéro les faisceaux moteurs et sensitifs
La biopsie rénale se discute si externe de jambe, le dos du pour effectuer les sutures des
le test de Farr et la biopsie pied (sauf le bord externe), la extrémités homologues.
cutanée font le diagnostic de face dorsale de PI et P2 des 2e, D. E - Traitements palliatifs.
lupus. Beaucoup, en effet, 3e, 4e, 5e orteils, la face [101]
considèrent quelle n’est pas dorsale de PI du gros orteil. :BCD
indispensable en l’absence E - Nerf sciatique poplité interne Lors des hypercalcémies
d’atteinte rénale biologique ; (SPI). sévères, il peut y avoir un coma
néanmoins la maladie semble A - Nerf tibial postérieur, aréflexique et hypotonique mais il
ici très évolutive et elle peut branche du nerf saphène n’y a jamais d’abolition d’un
permettre d’orienter le externe issu du SPI. réflexe isolé.
traitement. [98] [102]
[93] :BE :B
:B A - Toute plaie en regard d’une On peut évoquer une poussée
Il s’agira d’un liquide articulation est considérée évolutive d’une néoplasie
inflammatoire. comme articulaire jusqu’à mammaire au cours de la grosse
[94] preuve en raison des deux nodules
:D du contraire. Ici le siège de la palpés.
Si la maladie lupique ne touche plaie cutanée est suspect ; il
pas le rein (ou un autre organe), faut affirmer le diagnostic de [103]
les antimalariques peuvent plaie :AC
suffire. articulaire. II s’agit d’une hypercalcémie
B - La présence d’air (et le majeure qui ne pourra être
34
contrôlée que par une de tous les ligaments acromio- chez une femme jeune ayant
hyperdiurèse au furosémide, et coraco - claviculaires. débute après une grossesse, où
compensée volume à volume Noter que le cliché en ron avait découvert une sérologie
par une solution de sérum abduction est utile, il recherche
syphilitique positive, est le lupus.
physiologique. La la réductibilité de la luxation en
Néanmoins on éliminera une
thyrocalcitonine, par son action abduction (stade 2). polyarthrite rhumatoïde qui est le
antiostéoclastique, peut être un [108] diagnostic à évoquer ensuite.
appoint thérapeutique. :E [114]
[104] Indication chirurgicale car: :B
:ACD - il s’agit d’un stade 3 Sans hésitation car le faux B.W.
L’hypercalcémie au cours d’une (déformation importante, tiroir positif et la poussée évolutive
néoplasie peut s’expliquer par antéro postérieur, touche de après la grossesse est très
une ostéolyse directe par une piano) classique.
métastase, ou par production - la gêne fonctionnelle est [115]
dune substance importante (jeune sportif) :E
hypercalcémiante ostéolytique: - la lésion est ancienne Il faut essayer de réduire
prostaglandine E facteur (supérieur à 6 semaines) l’inflammation par les A.I.N.S.
activant les ostéoclastes, ou Les techniques sont variées avant toute chose et en attendant
peptide analogue ou proche de (hors programme) les résultats du bilan
la P.T.H. [109] complémentaire.
[105] :ABCE [116]
:C Il s’agit en effet d’une femme :AE
C - Le tableau est évocateur de jeune présentant des arthrites Sans commentaire.
luxation acromio-claviculaire périphériques depuis 6 mois, [117]
stade 3: c’està-dire depuis son :E
- circonstance typique : choc accouchement... Indication de traitement médical,
sur moignon de l’épaule [110] aucun problème diagnostique
- siège de la douleur sur :D donc pas d’examen.
l’articulation acromio L’atteinte bilatérale des [118]
claviculaire poignets, des M.C.P., des :B
- déformation typique genoux et des chevilles évoque La douleur décrite est une
- arc douloureux en premier lieu une polyarthriteradiculalgie L5.
- epaule stable rhumatoïde chez une femme. L5 est le plus souvent comprimée
- mais mouvements anormaux par une hernie paramédiane à
de l’acromio-claviculaire : [111] l’étage susjacent (L4, L5 d’où
touche de piano et tiroir :AB B).
antéropostérieur. Dans ces examens, on peut Mais il faut se rappeler que la
ABDE - Sont inapproprieés car: retrouver en faveur d’un racine sort sous la vertèbre
- douleurs mécaniques syndrome inflammatoire : une lombaire correspondante, ici
- mobilité complète accélération de la vitesse de dans le
- absence de signe sédimentation et une trou de conjugaison L5 Si où elle
neurologique thrombocytose. serait alors comprimée par une
- terrain. [112] hernie latéralisée
[106] :D (foraminale) ou par les
:D La ponction articulaire va articulaires (inférieure de L5,
C’est un signe caractéristique ramener un liquide supérieure de Si).
(encore appelé impigemen inflammatoire avec plus de 2 Ici le tableau est évocateur de
syndrome). 000 éléments par mm3 hernie paramédiane, donc L4 L5.
[107] (polynucléaires [119]
:E essentiellement) et taux de :ABC
La radiographie en charge (5 protides supérieur à 40 gIl. C’est l’indication typique du
kg) montre en cas de luxation [113] traitement médical : repos et
acromio claviculaire stade 3 :AC A.I.N.S. par voie générale +
l’écart persistant entre clavicule Le premier diagnostic à infiltrations (1 à 3).
et acromion, signant la rupture évoquer devant une polyarthrite [120]
35
:CD supéro-externe (la dysplasie [128]
Lhyperuricémie cotyloïdienne étant :C
asymptomatique n’est traitée habituellement un défaut de La mortalité globale par fracture
qu’à partir de iOO mgIl. couverture du toit). du col fémoral dans cette tranche
A. B. C - Nécrose de la tête d’âge est de 15%, en raison des
[121] fémorale. tares associées. D’où la règle de
:CDE D - Doit faire rechercher s’il est mise au fauteuil la plus précoce
A. B - Sont des signes de isolé en processus tumoral possible (2e jour) après
coxarthrose sans orientation (dysplasie fibreuse...). traitement chirurgical.
étiologique. [124] [129]
C - La coxarthrose est :BD :C
inhabituelle chez l’adulte jeune Connaissance. Pour les raisons évoquées à la
et doit faire évoquer son Les valeurs normales sont question précédente
caractère secondaire - CC’D - 130° (complications de décubitus).
(dysplasie, traumatisme,...). - VCA et VCE supérieurs ou [130]
D - Méthode de réduction par égal à 25° (20 à 25) :C
plâtres successifs autrefois - HTE inférieur à 100 C - Permet la mise au fauteuil et
employée comme tentative de [125] la reprise de l’appui précoces (3e
réduction des luxations :E jour). D’autre part, le risque
congénitales de hanche L’indication chirurgicale devant de nécrose céphalique élevé du
diagnostiquées à l’âge de la cette dysplasie repose sur fait du déplacement (garden 3
marche (le dépistage - la douleur avec comminution postérieure,
systématique chez le nouveau- - le risque arthrosique de la très préjudiciable à la
né et la radio du 4e mois sont dysplasie. vascularisation) incite à pratiquer
récents). E - Classiquement la L’intervention chirurgicale d’emblée l’arthoplastie (prothèse
luxation congénitale de hanche rapide pourra être conservatrice de
est plus fréquente chez les car l’arthrose est débutante, et Moore ou analogue : C)
filles, premières-nées, permettra de freiner l’évolution A - Traitement orthopédique de
originaires de Bretagne (Sex- de la maladie (et retarder l’âge certaines fractures du cotyle.
ratio : 3 filles/1 garçon). de la prothèse). On discutera B. E - Traitement de choix
[122] une butée, une ostéotomie de conservateur chez le sujet jeune,
:CD bassin (chiari), hors dans les fractures peu déplacées.
La coxométrie confirme la programme. D - Traitement des nécroses
dysplasie cotyloïdienne par la Noter que dans la coxarthrose céphaliques chez le sujet jeune.
mesure des angles de idiopathique du sujet d’âge mûr, Suppose un col intact.
couverture externe et antérieure le traitement est d’abord [131]
du toit, et l’angle d’obliquite du médical par A,B,C,D pour :D
toit, et la dysplasie fémorale par retarder le plus possible l’heure Le traitement chirurgical perd
la mesure de l’angle cervico- de la chirurgie prothétique. alors son bénéfice (contre A,B,E)
diaphysaire. [126] C - Le décubitus est proscrit
C - Le cliché de bassin de face :D (risque vital déjà évoqué).
permet l’étude comparative. Un L’âge, les circonstances, [132]
bon cliché de face est obtenu l’impotence fonctionnelle, :AD
avec une rotation interne de l’examen clinique (douleur de Le médian au poignet innerve les
200, et l’on doit visualiser les l’aine et déformation typique) trois muscles thénariens
deux petits trochanters. sont hautement évocateurs. externes:
D - Est le faux profil de [127] - court fléchisseur du pouce
Lequesne, qui réalise un vrai :CDE (faisceau superficiel)
profil de la tête fémorale. Rappel : la fracture garden 3 - court abducteur du pouce (A)
[123] comporte un déplacement en - opposant du pouce (D)
:E varus et bascule postérieure de B. E - Nerf radial, branche
Le pincement est un signe la tête. Le garden 3 est la plus motrice.
précoce de coxarthrose. Il fréquente des fractures C - Nerf cubital.
prédomine dans la zone cervicales (45%). [133]
d’hyperpression, le plus souvent :ABDE
36
A. B - Sont classiques et font papilles rénales, et une compris en flexion, sans
partie des causes générales à néphrocalcinose papillaire. pincement articulaire évident
bien connaître. [138] évoque une atteinte
D - Par la ténosynovite des :E inflammatoire des coxofémorales
fléchisseurs. Le bilan biologique ne montre qui engage le pronostic
E - Par cal vicieux du quune hypercalciurie fonctionnel de la maladie.
composant osseux de ce canal secondaire aux apports trop
ostéoligamentaire. Le syndrome importants de calcium. Les [145]
du calcifications de la zone cortico- :ACD
canal carpien idiopathique restemédullaires correspondent bien Si la fibroscopie montre l’absence
le plus fréquent. aux calcification papillaires du d’ulcère, un traitement par
[134] Cacci-Ricci. A.l.N.S. pourra être prescrit sous
:BCD [139] couvert d’un traitement par anti-
B - Est une indication :AE H2. La kinésithérapie est
chirurgicale sans tarder. La sarcoïdose par hyperactivité indispensable pour retarder
C - Car inefficace. 1-alpha-hydroxylase des lenraidissement et le conduire en
D - Le traitement spécifique macrophages des granulomes position de fonction. Les
s’impose. La corticothérapie est responsable dune antalgiques doivent être utilisés
tant locale que générale est augmentation de l’absorption du au maximum pour réduire les
contre- calcium avec hypercalciurie et doses d’A.l.N.S.
indiquée (cause infectieuse). hypercalcémie. Les [146]
A - Est un bon traitement ++. tubulopathies peuvent être :E
E - N’est pas une contre- associées à une Toutes les pathologies citées
indication en soi. néphrocalcinose. s’accompagnent d’une
[135] [140] hypéruricémie mais également
:AC : AE d’autres signes qui sont absents
B - Non : dans le canal carpien.Linfection urinaire à proteus ici.
(germe uréasique) favorise
D - Limiter les infiltrations à 2 ou [147]
3 et les espacer (complications,ralcalinisation des urines. :B
voir question [135]). [141] Luraturie normale est comprise
: AE
E - Non. Le test d’infiltration aux entre 350 et 600 mg/24 h.
corticoïdes est un bon élément Il faut en effet réduire les [148]
diagnostique à connaître. apports de calcium et traiter :ABD
l’infection, puis instaurer une Le régime de Ihyperuricémie
[136] diurèse par une eau pauvre en consiste à faire maigrir les
:ABDE calcium. obèses, supprimer les aliments
B. D propre aux corticoïdes, [142] riches en purines, traiter une
limitant leur emploi répété. :E dyslipidémie et supprimer les
A. E - Risque de tout geste Le critère de terrain HLA B27 boissons alcoolisées.
invasif en sachant que nest pas indispensable tant le [149]
l’infection locale risque dêtre tableau est évident. De plus :ABCE
retardée et abatardie par les 10% des pelvispondylites Il n’est pas prouvé que traiter une
corticoïdes. rhumatismales n’ont pas le HLA hyperuricémie asymptomatique
[137] B27. inférieure à 100 mg par jour
:CD [143] serve à quelque chose,
Un apport calcique isolé est : AE cependant ce patient présente
exceptionnellement Le Schober est de 10 + 5 cm en des facteurs de risques
responsable d’une moyenne et sa valeur peut cardiovasculaires qu’il est bon de
nephrocalcinose, mais celle-ci varier très légèrement dans la traiter. Les diurétiques
est possible en cas journée car il s’agit d’une thiazidiques sont à éviter car
dhypervitaminose D. La maladie maladie inflammatoire avec hyperuricémiants.
de Cacchi et Ricci est une raideur maximale le matin. [150]
maladie congénitale héréditaire [144] :B
caractérisée par une dilatation :BDE Le diagnostic peut être suspecté
des tubes collecteurs des La limitation des hanches y sur le terrain, et il est affirmé par
37
la ponction articulaire qui spondylite antérieure de certaine rémanence d’action à la
retrouve un liquide Romanus et dune calcanéite dose de 5 à 10 mglkglj en cures
inflammatoire contenant des typique. de 6 mois.
microcristaux à bouts pointus. [159] [167]
[151] :DE :AD
:D Etant donné les antécédents, L’efficacité du traitement se juge
La crise de goutte est on recherche une cause sur la disparition des douleurs
secondaire à la mobilisation du digestive à cette osseuses et la normalisation des
pool d’acide urique, spondylarthropathie (Crohn ou paramètres biologiques.
conséquence du traitement. R.C.H.). [168]
[152] [160] :ABCE
:E :AE La fracture de Pouteau-Colles est
LA.I.N.S. est donné dans le but Linfiltration du genou permettra une fracture de l’extrémité
de faire céder la crise de goutte de résoudre le problème local inférieure du radius, sus-
; on aurait pu donner de la et la dose d’A.l N.S. sera articulaire, dont le mécanisme est
colchicine à la dose de 3 mg/j adaptée à la symptomatologie le plus souvent une chute sur la
pendant 3 jours. rachidienne et calcanéenne. face antérieure du poignet en
[153] [161] hyperextension et pronation (B).
:D :AD Le déplacement est une bascule
Il s’agit à l’évidence d’un tophusLimage de vertèbre ivoire fait postérieure en dos de fourchette
goutteux dont les sièges discuter classiquement ces trois (D évoque la fracture de
d’élection sont le pavillon de diagnostics. Goyrand-Smith avec ascension
l’oreille, le voisinage des [162] de la styloïde radiale) (E).
articulations du coude, des :ADE Elle survient préférentiellement
mains et des pieds, et les La condensation vertébrale est chez la femme âgée
tendons (tendon d’Achille). classiquement maximale en (ostéoporose post-
[154] périphérie avec agrandissement ménopausique) mais se voit à
:E du corps vertébral tout âge (A,C).
Il s’agit en effet d’une goutte [163] [169]
tardive (50 ans), sans étiologie :AD :ABDE
évidente. La vitesse de sédimentation et B. E - La fracture est sus
les marqueurs des cancers articulaire. La douleur élective est
[155] doivent être normaux dans la donc métaphysaire et le poignet
:D maladie de Paget. La calciurie relativement libre.
Lallopurinol est un inhibiteur de peut être élevée en période C - Elle est horizontalisée par
la xanthine-oxydase. ostéolytique. l’ascension de la styloïde radiale
[156] [164] (la radio confirme l’ascension de
:ACD :AD la ligne de Laugier).
Latteinte caractéristique de la La dégénérescence D - La dépression correspond à
maladie est rachidienne et sarcomateuse bien que rare la zone de comminution
axiale mais le début peut se (1%) peut s’observer dans postérieure, en amont du dos de
faire par une oligoarthrite. toutes les localisations. La fourchette.
[157] coxopathie pagétique est [170]
:AC présente dans 50% des cas et :BD
Les sciatiques bilatérales à elle est de type protrusive. La fracture est par définition
bascule doivent toujours faire [165] extra-articulaire (contre A).
rechercher cette maladie chez :AE Le déplacement est par définition
un homme jeune. L’insuffisance Non commentée. B + D.
aortique est rare mais doit C - La comminution est
toujours être recherchée en [166] postérieure.
raison de sa gravité. :BD E - L’association constitue la
[158] La calcitonine agit rapidement fracture de Gerard-Marchant.
:ABE mais elle n’est pas toujours bien [171]
Ces signes témoignent dune supportée. Le Didronel® agit :AC
sacrolite stade 1, dune plus lentement avec une La manoeuvre de réduction est
38
une traction progressive dans antibiogramme. évident.
raxe sous anesthésie (locale, C - Le plus souvent inapproprié B - Doit aussi toujours être
loco-régionale ou générale) (staphylocoque) et de toute éliminée (clinique plus bruyante,
jusqu’à ce que la corticale façon retardé. recherche de porte d’entrée).
antérieure du fragment distal [175] E - Terrain différent : garçon,
vienne “accrocher” la corticale :BD adolescence, obésité ; attitude en
antérieure du fragment Même traitement que dans les flessum, rotation externe (les
proximal, en avant de celle-ci. arthrites septiques, en urgence. mobilités sont également
La réduction de la corticale B - Antibiothérapie IV à dose diminuées).
antérieure est fondamentale, le efficace bactéricide et [179]
désengrenement de la prolongée 6 semaines avec :B
comminution postérieure hémocultures, Les signes radiologiques sont
découle de ce geste. VS., N.F.S., et radios de retardés sur la clinique. La radio
D. E - Pression antérieure et contrôle répétées (traitement doit être comparative,
contention en extension jusqu’à normalisation). comportant des incidences de
reproduisent la bascule D - Plâtre 2 semaines de face et de Lauenstein +++ et
postérieure que Ion cherche au protection et antalgique. Pas répétées. Les signes recherchés
contraire à corriger. La d’appui avant 4 semaines. sont chronologiquement
contention se fait par un plâtre [176] 1 - Une image en “coup d’ongle”
brachio-palmaire en légère :C à la surface de l’épiphyse.
flexion et inclinaison cubitale. En faveur de la collection : les 2 - Une densification du noyau
[172] douleurs pulsatiles nocturnes. épiphysaire fémoral supérieur.
:B L’abcès est la première 3 - Une fragmentation du noyau.
L’indication chirurgicale complication des ostéomyélites 4 - Puis un retour à la normale.
(brochage) est posée sur : persistance ou reprise des La scintigraphie montre au début
l’importance du déplacement et signes locaux (douleur) et un trou de fixation, puis au cours
l’instabilité de la fracture. généraux (fièvre). La radio de l’évolution une
confirme le décollement hyperfixation. Une scintigraphie
[173] périosté avec une image normale élimine pratiquement le
:AD liquidienne d’abcès. La diagnostic.
A - L’impotence fonctionnelle métaphyse est irrégulièrement
est totale, comparable à celle décalcifiée. Le traitement est [180]
des fractures. chirurgical (inefficacité du :D
B - L’articulation nest pas traitement antibiotique sur un Le traitement est la décharge
atteinte (dans l’ostéomyélite vue abcès collecté). (dont la durée reste un sujet de
au début). La mobilisation très [177] controverse), la surveillance
douce est possible et indolore. :E radiologique répétée, et pour
Le flessum est antalgique. ABC - Aucun traitement certains la traction au début.
D - C’est la caractéristique la spécifique tant que le diagnostic B - Traitement de la synovite
plus évocatrice à l’examen. n’est pas assuré (‘primum non transitoire (‘rhume de hanche’).
C - N’a aucune spécificité. nocere’). C - traitement de rarthrite
E - Il n’y en à pas. D - Est contre-indiqué : le repos septique.
[174] absolu de l’articulation atteinte E - traitement de certains cas
:ABDE s’impose car il peut s’agir à cet d’épiphysiolyse.Parfois
A - Les signes peuvent être âge d’une arthrite septique ostéotomies de recentrage dans
retardés . Les radiographies (toujours y penser), d’une certaines ostéochondrites. Et
seront répétées pour surveiller ostéochondrite ++ ou d’un traitement des séquelles (coxa
l’évolution. “rhume de hanche’ (diagnostic plana).
D. E - Confirmation de d’élimination). [181]
l’infection et éléments de [178] :ABC
surveillance. :D La réaction est positive du 1/64e
B - Précoces, aux besoins D - C’est le premier diagnostic à et l’érosion siège sur la tête du 5e
répétées, pour isoler le germe évoquer devant une boiterie du métatarsien. Mais ces deux
(staphylocoque 90 %) et étudier jeune enfant (3 à 6 ans), arguments sont généralement un
son isolée sans facteur étiologique peu plus tardifs.
39
[182] [188] de la tête et une structure
:BCDE :E hétérogène signe le diagnostic.
Un faible taux de F.A.N peut se A - Le nerf médian est [193]
voir dans la P.R., si les relativement protégé dans ce :E
anticorps anti-ADN natifs sont type de fracture. Par contre, il Cette patiente est une candidate
négatifs. peut être à la prescription de sels d’or et
[183] comprimé de façon chronique ceux-ci sont, bien entendu,
:BCE par un cal vicieux. contre-indiqués en cas de
La pleurésie est la B - Le syndrome de loge après glomérulopathie.
manifestation pleuro-pulmonaire fracture de P.C. est rare car à [194]
la plus fréquente ; elle pose le l’extrémité inférieure, il y a peu :D
problème dune infection chez d’hématome musculaire. La corticothérapie ne sera
un malade souvent sous Par contre, il est à éviter sous diminuée qu’au bout de 2 mois
corticothérapie. plâtre +++. de traitement de fond (délai
[184] C - Rare. d’action nécessaire) et elle sera
:BC D - N’est pas menacée par ce réduite très progressivement en
Le lupus est une contre- mécanisme (tassement raison du risque majeur
indication à la prescription de postérieur). d’insuffisance surrénale.
sels d’or et ceux-ci peuvent être [189] [195]
la cause d’une aggravation ou :BCD :D
dune apparition d’une atteinte A - Exceptionnelle car siège Une sciatique sans lombalgie ni
rénale. métaphyso- épiphysaire. syndrome rachidien doit faire
[185] B - Fréquent surtout après évoquer une atteinte radiculaire
:AB traitement orthopédique extrarachidienne. La topographie
Si les sels d’or ne peuvent être (difficulté de réduction, Si oriente vers une atteinte
utilisés ou sont mal supportés, déplacement sacrée.
la D-pénicillamine peut être secondaire en bascule [196]
prescrite en traitement de fond. postérieure++). :CD
Les A.I.N.S. sont un appoint C - Surtout après immobilisation La hernie discale est le plus
thérapeutique non négligeable plâtrée chez les sujets âgés. souvent secondaire à une
lors des fluctuations de la D - Classique. Non spécifique atteinte dégénérative du disque
maladie. de ce type de fracture intervertébral responsable d’une
[186] (traitement: repos articulaire, lombosciatique mécanique avec
:AD vessie de syndrome rachidien et
Bons clichés de débrouillage. glace locale, calcitonine). antécédents douloureux.
B - Inutile en urgence ; intérêt E - Rare. Surtout après
dans le syndrome du canal traitement chirurgical. [197]
carpien secondaire ; à la [190] :BC
recherche :B Une hypercalcémie sévère
secondaire d’un cal vicieux. B - Les traits de refend oriente d’emblée vers une cause
C - Dangereux. articulaires (différence avec A) néoplasique.
E - Pas de première intention. sont fréquents sur os [198]
[187] ostéoporotique. :
:ABCE D. E - Chez l’enfant. Q.C.M. annulée car dans le cas
Font partie de la définition. La D - Mécanisme différent, moins d’un myélome non sécrétant non
bascule est postérieure (A) fréquent que la chute sur le excrétant, tous ces examens
entraînant une comminution poignet en hyperextension et peuvent être normaux (y compris
postérieure (E) et l’aspect pronation (A,B). le myélogramme en raison du
évocateur en dos de fourchette. [191] caractère nodulaire de la
De face, l’épiphyse radiale subit :E plasmocytose). Le diagnostic est
une translation externe avec Sans commentaires. posé sur la biopsie médullaire par
ascension de la styloïde radiale [192] immunofluorescence
(B), horizontalisation de la ligne :D intracytoplasmique.
bistyloïdienne (ligne de Laugier L’interligne articulaire normal [199]
radiologique). avec une perte de la sphéricité :BCDE
40
La maladie de Waldenstrbm est :B [210]
une dysglobulinémie à IgM sans La clearance du phosphore est :B
protéinurie de Bence-Jones. augmentée et le dosage de la 20% des polyarthrites
Elle est secondaire à une 25-OH vitamine D montre un rhumatoïdes sont séronégatives
prolifération médullaire taux sérique diminué, mais après un an d’évolution. Une
lymphoplasmocytaire et il existe seule la biopsie osseuse affirme leucopénie, des facteurs
très fréquemment un syndrome le diagnostic et permet de faire antinucléaires très élevés et une
d’hyperviscosité. la part d’une éventuelle protéinurie doivent faire évoquer
[200] hyperparathyroïdie secondaire un lupus.
:ACDE associée. [211]
Une gammapathie monoclonale [205] :C
bénigne peut être rencontrée :DE L’érosion de la tête du 5e
chez le sujet de plus de 40 ans, Le bilan phosphocalcique est métatarsien est un signe précieux
mais elle n’entraîne pas de normal dans l’ostéoporose car assez précoce et très
signes de la série commune et il n’y a pas de évocateur.
myéomateuse. Elle est stries de Looser Milkman si elle [212]
constituée de chaînes gamma est isolé. :E
dans 85 % des cas. La protéinurie doit être effectuée
[201] [206] avant chaque injection. La
:E :AD numération recherchera une
Il s’agit en effet de chaînes La vitamine D est une vitamine complication hématologique rare
légères en excès de liposoluble dont l’absorption et la VS surveillera l’évolution de
l’immunoglobuline monoclonale, peut être réduite en cas la maladie.
et, elle peut être responsable d’apports lipidiques animaux [213]
d’une insuffisance rénale par modérés ou de traitement par la : D
toxicité directe des chaînes cholestyramine. Q.C.M. discutable car il n’y a pas
légères sur les tubules soit par [207] unanimité sur les modalités du
précipitation des chaînes :C traitement lorsque la dose de
légères dans les tubules soit Il s’agit d’une ostéomalacie par 1,20 à 40 g est atteinte. Certains
par amylose. hypovitaminose D qu’il faut suspendent le traitement,
[202] donc supplémenter en vitamine d’autres espacent les
:AE D, éventuellement sous forme injections...(dose cumulée : 1,30
La calcémie est un des de vitamine D2 (Stérogyl®) g).
paramètres mesurés qui mais aussi sous forme de [214]
permettent d’apprécier la masse calcium. Le fluor est contre- :ACD
tumorale selon la classification indiqué et la calcitonine na pas Il s’agit d’une lombosciatique de
de Salmon et Dune, Il existe d’indication. caractère mécanique. Le
des formes “ostéoporotiques” [208] traitement repose
du myélome qui s’expriment par :C essentiellement sur le repos
une déminéralisation diffuse La ténosynovité des tendons allongé, les antalgiques (1
essentiellement au niveau du des fléchisseurs était comprimé de 500 mg de
rachis. responsable d’un syndrome du paracétamol 3 fois par jour ou
[203] canal carpien (les gaines des dose double) et éventuellement
:ABD fléchisseurs remontent jusque des anti-inflammatoires.
En raison de la présence de dans le canal). [215]
nombreuses géodes et d’une [209] :BD
insuffisance rénale, il s’agit d’un :B Les infiltrations épidurales sont
stade 3 B (masse tumorale Il s’agit d’un liquide efficaces et les tractions peuvent
forte) qui doit indiquer une inflammatoire contenant plus de être proposées en raison de
polychimiothérapie. Ici, 2 000 cellules par mm3 à l’absence de contre-indications
visiblement le correcteur est prédominance de mais elles seront interrompues
parti sur une polynucléaires, avec absence des l’amélioration.
monochimiothérapie melphalan de cristaux et abaissement du
ou cyclophosphamide. complément par rapport au [216]
[204] complément sérique. :BCD
41
Il s’agit d’un travailleur manuel tolérés car ils provoquent des (adénome hypophysaire et
et la “cicatrisation” du disque douleurs et des retentissements parathyroïdien, tumeur
doit être obtenue avant la articulaires sus et sousjacents pancréatique).
reprise du travail ; elle nécessite dès qu’ils atteignent 100. Le [228]
environ 6 semaines. La reprise cliché standard en charge :C
du travail peut se faire avec un recherchera un pincement La raideur cervicale ne permet
lombostat. L’attitude est localisé. plus de compenser l’aggravation
fonction des écoles. [223] de la cyphose dorso-lombaire.
[217] :B [229]
:E L’utilisation de corticoïdes, :AD
Il faut obligatoirement même par voie articulaire, est à Les exercices de postures et la
régulariser la situation du proscrire en raison de l’ostéite gymnastique, plusieurs fois par
patient car il s’agit d’un accident récente. jour s’efforceront de maintenir le
de travail qui a fait l’objet d’une [224] rachis dorsal en rectitude et le
déclaration. :C rachis lombaire en lordose.
[218] Le tableau est typique. Sans [230]
:D commentaire. :AD
Il s’agit d’une sciatique [225] Q.C.M. équivoque en raison des
parésiante qui résiste au :B 2 classifications en vigueur: celle
traitement médical bien conduit L’épaississement des parties de Forestier et celle de Dilsen (en
avec l’image dhernie discale à molles est à la base du 4 stades).
la radiculographie, l’intervention syndrome dysmorphique. Il [231]
chirurgicale s’impose. existe une hyperphosphorémie :C
[219] surtout nette au moment des Le pincement d’un disque au
:ABCD poussées, un véritable diabète cours d’une spondylarthrite
Le parage en salle d’opération est associé dans 10% des cas. ankylosante fait évoquer une
doit être extrêmement L’hémianopsie bi-temporale doit spondylodiscite inflammatoire. La
méticuleux, l’immobilisation faire rechercher une tumeur condensation des plateaux est en
stricte avec un fixateur externe hypophysaire. faveur d’une atteinte cicatricielle.
est la seule possibilité lors des [232]
grands fracas. La fermeture [226] :E
cutanée est idéale à condition :D Impotence fonctionnelle complète
qu’elle se fasse sans tension. Il Le prognathisme vrai, chez une femme âgée après une
faut éviter le dépériostage l’épaississement des parties chute avec raccourcissement,
excessif. molles, l’épaississement de la adduction et rotation externe du
[220] voûte et rhypertrophie des sinus membre inférieur droit: un seul
:D frontaux et maxillaires font diagnostic à suspecter et à
Ce tableau fait évoquer en effet partie du tableau radiologique. confirmer par des radiographies.
l’embolie graisseuse avec les La suspicion d’adénome [233]
micro-infarctus distaux et les hypophysaire doit faire :ACE
infiltrats du fond d’oeil. Il doit rechercher un élargissement de A et C sont nécessaires et
faire rechercher un poumon la selle turcique. suffisants pour le diagnostic. La
lésionnel avec détresse [227] radiographie de thorax est
respiratoire. :A demandée à visée préopératoire
[221] La peau est hyperséborrhéique, et en raison des antécédents.
:CD infiltrée, rugueuse avec des [234]
L’infection du foyer de fracture sueurs abondantes. Il existe :BD
est l’accident le plus redouté une hyperphosphorémie, une Il faut évaluer le retentissement
après une fracture ouverte mais hypercalciurie avec lithiase de linsuffisance respiratoire et
il faut également toujours rénale, un hypogonadisme, un rechercher un effet shunt en
penser à la thrombo-phlébite. goitre euthyroïdien et un faveur dune embolie pulmonaire
[222] retentissement surrénalien (immobilisation, fièvre, varices).
:A modéré, rarement, lacromégalie [235]
Les cals vicieux angulaires en est une manifestation d’une :BC
varus sont les moins bien polyadénomatose de type 1 La réhydratation est
42
indispensable de même qu’un monoradiculaire : trajet L5 Il existe une tétraplégie sans
traitement prophylactique de la typique avec paresthésies détresse respiratoire, la lésion
thrombose sur ce terrain. plantaires de type Si. siège donc en dessous de C4 et
Vraisemblable volumineuse au niveau de C5-C6 au moins.
[236] hernie discale L4 L5 gauche [250]
:D comprimant la racine L5 gauche :D
En raison de l’âge (prothèse et déviant la racine Si gauche. S’il n’existe pas de fracture
céphalique) et des antécédents Si l’on considère qu’il s’agit évidente, une entorse grave est
de coxarthrose droite (prothèse dune sciatique monoradiculaire vraisemblablement responsable
cotyloïd ienne). L5 : A et D sont les 2 seules de cette lésion médullaire.
[237] réponses. [251]
:ABCDE [243] :CE
Les principales complications :ACDE Le scanner peut déceler de
précoces de la chirurgie sont: Le baillement postérieur est un minimes lésions osseuses, l’IRM
- accidents thromboemboliques très bon signe de hernie discale semble riche de promesse
- encombrement respiratoire et sur les clichés radiologiques (hématomes,...).
infections standard. [252]
- incontinence et infections [244]
urinaires :DE QUESTION ANNULEE
- escarres aux points d’appui La découverte de signes [253]
- désorientation temporo- évocateurs de syndrome de la :C
spatiale queue de cheval fait poser Le tassement de l’ostéoporose
- complications locales de la l’indication opératoire en commune siège de D4 à L4 ou
prothèse : luxation, infection, urgence. L5 . Il a un aspect de déformation
paralysie sciatique, hématome. cunéiforme antérieure au début,
[238] [245] puis secondairement, et
:AC :AE éventuellement, un aspect
Sans commentaire. La cellularité doit être normale. biconcave ou en galette avec
[239] La protéinorachie est normale respect du mur postérieur de la
:BC ou élevée (théoriquement vertébre sans altération des
Les anti-ADN natifs (de type inférieure à lg/Iitre). plateaux ou des pédicules, avec
lgG) et les anti-Sm sont très Lhypoprotéinorachie n’est pas un aspect homogène.
spécifiques du LED. évocatrice de hernie discale [254]
[240] (elle est retrouvée lors de cul- :D
:AE des- sacs duraux larges). Il s’agit de lésions de base. Une
Sont aussi nécessaires, la [246] hyper-résorption ostéoclastique
numération formule sanguine, la peut exister et définit
VS, les sous-fractions C3-C4, la QUESTION ANNULEE. l’ostéoporose à haut niveau de
créatininémie, la protéinurie des [247] remodelage.
24 heures et le sédiment :E
urinaire. Chez tout patient suspect de [255]
[241] traumatisme du rachis, il est :ABCD
:BE essentiel de rechercher des La ménopause précoce par
Les localisations cérébrales signes de détresse respiratoire castration chirurgicale sans
semblent plus fréquentes en (C4) et de l’immobiliser en traitement substitutif est le
cas de présence d’anticorps rectitude tête-cou-tronc. principal facteur de risque avec
anticardiolipidiques. [248] râge (ménopausée depuis 30
Elles semblent associées à une :BDE ans). L’hyperthyroïdie est une
augmentation du C3a et sont Il ne faut surtout pas mobiliser cause dostéoporose, pour les
très bien visualisées par l’IRM le patient, tout l’axe tête-cou- antécédents d’hyperthyroïdie,
cérébrale. tronc doit être exploré c’est moins certains. L’obésité
[242] radiologiquement, y compris protège de l’ostéoporose.
:AD l’étage C1-C2 et l’odontoïde. [256]
QCM discutable car la sciatique [249] :E
n’est pas totalement :C La biopsie osseuse en double
43
marquage suffit. mitramycine. [270]
[257] [263] :ABE
:CD :CE Il s’agit d’une fracture stable qui
QCM discutable. La calcémie peut consolide toujours après
Les doses de fluorure de éventuellement être demandée enclouage ou vissage ; il existe
sodium sont de 50 mg par jour pour dépister (tardivement) une cependant un risque de nécrose
et les doses de vitamine D sont hypothétique ostéomalacie. secondaire.
cinq à dix fois supérieures. [264] [271]
[258] :C :A
:C Diagnostic à évoquer en QCM discutable.
De nouveaux tassements premier, au vu des antécédents Le repos au lit simple peut être
peuvent survenir pendant les 6 d’exploration endoscopique envisagé mais il existe un risque
premiers mois du traitement. La urinaire à répétition et de pic de déplacement secondaire,
fracture du col fémoral est fébrile. l’intervention est donc indiquée
toujours possible. d’autant qu’elle permet une
[259] [265] reprise de l’appui : vissage en
:ABDE :D triangulation, enclouage type
Les lombalgies sont Les hémocultures, au moins Smith-Petersen.
mécaniques et très trois, seront systématiques [272]
probablement en rapport avec avec bien sûr nouvelle :A
les discopathies lombaires hémoculture en cas de fièvre A partir de 65 ans, il vaut mieux
étagées. Les céphalées et supérieure à 38°5 ou de rendre le plus rapidement
Ihypoacousie risquent d’être frissons jusqu’à isolement du possible son autonomie à cette
définitives. La douleur de cuisse germe. patiente.
droite peut être rattachée à [266] [273]
l’atteinte de l’hémibassin ou au :D :D
remodelage osseux fémoral La scintigraphie révélera un Le déficit de la flexion active de
(une fissure peut être l’amorce foyer d’hyperfixation et le P2 sur Pi du pouce correspond à
d’une fracture transversale). scanner pourra montrer les une lésion ou une section du long
[260] images de spondylodiscite et fléchisseur propre du pouce.
:CE d’abcès des parties molles. La [274]
Les phosphatases alcalines ponction discale a l’avantage de
témoignent de l’hyperactivité pouvoir ramener le germe. QUESTION ANNULEE
des ostéoblastes et [267]
rhydroxyprolinurie de celle des :ABD [275]
ostéoclastes. Avec une prévention de la :B
Sauf en cas d’immobilisation maladie thromboembolique. La décussation du fléchisseur
(fracture), la calcémie reste [268] profond à travers les deux
normale. bandelettes du fléchisseur
[261] QUESTION ANNULEE superficiel se fait en regard de la
:BCDE Mais la créatininémie est métacarpophalangienne et de la
La fissure siégeant sur la indispensable, avant une première phalange.
convexité d’un os long est très utilisation éventuelle [276]
évocatrice, de même de daminoside (médicolégal) ou :CDE
l’ostéoporose circonscrite et d’un autre antibiotique. Sans commentaire.
l’aspect fibrillaire anarchique de [269] [277]
la trame. :A :ABC
[262] Il s’agit d’une fracture engrenée Le trapèze s’articule avec le
:CE en coxa valga donc de type premier et le deuxième
Trois agents thérapeutiques Garden I et Pauwels I. La métacarpe retentissant ainsi sur
agissent de manière classification de Pauwels I tous les mouvements des deux
indiscutable sur la résorption envisage 3 groupes de gravité premiers doigts.
osseuse et les ostéoclastes. Ce croissante en fonction de [278]
sont: la calcitonine, les l’obliquité du trait par rapport à
diphosphonates et la l’horizontale. QUESTION ANNULEE.
44
[279] fréquent chez radulte que les hémolytique (sécrétion d’une
autres pathologies. Seuls les immunoglobuline anti-GR).
QUESTION ANNULEE. critères majeurs de Jones [295]
[280] doivent être retenus : :CDE
polyarthrite migratrice, cardite, Le pronostic d’un myélome est
QUESTION ANNULEE. nodosités de Meynet, érythème fonction
[281] marginé et dore. Il faut surtout - de la masse tumorale reflétée
éliminer une cardite lupique et par le taux de l’hémoglobine, de
QUESTION ANNULEE. une maladie de Osier. la calcémie, de
[282] [288] l’immunoglobuline monoclonale
: et de la protéinurie de Bence
QUESTION ANNULEE. QUESTION ANNULEE Jones et par le nombre des
[283] [289] lésions osseuses
:C - de la cinétique de prolifération
QUESTION ANNULEE. Trajet typique: bord externe de (bêta-2 microglobuline)
[284] l’avant bras et pouce. - de l’insuffisance rénale
:BE [290] - et enfin, du type immunologique
Les lésions cutanéomuqueuses : A B du myélome et de la réponse au
sont plus inconstantes que les Triceps : C7, court abducteur traitement.
manifestations articulaires, du pouce et interosseux = C8,
urogénitales, digestives ou Dl. [296]
oculaires mais elles sont de [291] :A
bonne valeur sémiologique : :AB C et D sont intéressants mais le
balanite, macules ou érosions Le bicipital est surtout myélogramme est un très
du scrotum, plaques dépendant de la racine C5. mauvais examen de surveillance
érythémateuses gingivales, [292] (prolifération nodulaire).
papule ou pustule cutanée :B [297]
évoluant vers le clou de Le piège diagnostique classique :C
tapisserie’ et enfin éruption de la NCB C6 est le syndrome La rémission complète est
psoriasiforme. du canal carpien dont la douleur exceptionnelle mais possible, le
[285] peut remonter jusqu’au bras taux de réponse est d’environ 50
:BD mais jamais dans la fosse sus- % et la médiane de survie de 24
Les péricardites sarcoïdosiques épineuse. Il existe fort mois.
sont exceptionnelles. heureusement des NCB non [298]
Lérythème noueux est très déficitaires. :D
évocateur en cas d’arthralgies [293] L’atteinte oculaire en général
et doit faire demander :B unilatérale, peut se bilatéraliser et
systématiquement une Les radiographies du squelette entraîner une cécité complète.
radiographie de thorax à la complet sont indispensables au Son risque justifie la mise en
recherche dadénopathies bilan initial et à la route dune corticothérapie
hilaires bilatérales et non classification de ce myélome urgente. Le mécanisme de
compressives. Linfiltrat (classification de Dune et l’atteinte oculaire peut
réticulomicronodulaire est Salmon) correspondre à 3 types de
disséminé et rarement localisé. [294] lésions : l’oblitération aigué de
:D l’artère centrale de la rétine,
[286] Il s’agit d’une anémie isolée l’oedème ischémique de la
:B normocytaire et arégénérative, papille et la névrite optique
Un rhumatisme avec des on peut rechercher une anémie rétrobulbaire aigué.
ténosynovites profuses et une ferriprive. Les autres causes les [299]
pustule à centre nécrotique est plus probables sont :CD
gonococcique jusqu’à preuve l’envahissement médullaire (le Chez cette patiente, le régime
du contraire. myélogramme n’est pas le strict associé à la corticothérapie devra
[287] reflet de la plasmocytose être pauvre en sel, riche en
:C médullaire en raison de son potassium et en protides et
Le RAA est beaucoup moins caractère nodulaire) et l’anémie pauvre en glucides.
45
[300] épaule douloureuse instable. ischiopubiennes et partie
[309] postérieure des ailes iliaques),
QUESTION ANNULEE. :BE les fémurs (col fémoral ou bord
[301] Une calcémie basse avec interne des diaphyses), les côtes,
calciurie et 25-OH vitamine D le bord externe des omoplates et
QUESTION ANNULEE. effondrées signent le diagnostic les clavicules.
[302] dostéomalacie. Si la [315]
phosphorémie est effondrée, il :CD
QUESTION ANNULEE. faudra rechercher une Le traitement de lostéomalacie
[303] hyperparathyroïdie associée. repose sur un apport vitamino-
:BD [310] calcique à forte dose par voie
Connaissance. :CD orale en raison de la
[304] QCM imprécise, le test au D- malabsoption (sous surveillance
:C Xylose fera le diagnostic de de la calcémie et de la calciurie).
Classique. L’attente du malabsorption et la biopsie du Le traitement de la maladie
circonflexe doit être grêle montrera l’atrophie coeliaque est le régime sans
systématiquement recherchée villositaire totale. Il faut gluten.
lors d’une luxation de l’épaule. rechercher des anticorps anti-
Elle associe à cette atteinte gliadine car la maladie [316]
sensitive une paralysie du coeliaque n’est pas la seule :D
deltoïde, mais elle est difficile à cause d’atrophie villositaire. A - Est bien sûr aberrant car le
mettre en évidence dans ce [311] rameau thénarien s’épuise dans
contexte traumatique. :BC l’éminence thénar où il innerve
[305] Il s’agit bien sûr de la résection les muscles intrinsèques du
:D étendue du grêle. La cimétidine pouce.
A et B - Sont bien sûr donne exceptionnellement des B - Fléchit Pi sur le premier
impossibles pour des raisons hépatites qui ne sont pas mêtacarpien.
anatomiques. cirrhogènes. [317]
[306] [312] :C
:BE :ABCDE Il s’agit des nerfs digitaux ou de
A, C, D - Résultent plutôt (En tenant compte de la leurs nerfs collatéraux (radial,
d’impactions directes du correction du taux de la cubital de chaque doigt).
moignon de l’épaule. calcémie de la proposition D). [318]
E - Il s’agit classiquement d’une Le message de ce QCM est :B
fracture du rebord antéro qu’il existe des ostéomalacies Connaissance.
inférieur de la glène. avec franche La section isolée du FCP en zone
hypophosphorémie au cours 2, (sur Pi) où les 2 fléchisseurs
[307] des cancers avec métastases sont présents, s’explique par la
:BE osseuses, des tumeurs décussation du fléchisseur
Lors d’une première luxation mésenchymateuses, de la superficiel, qui de superficiel
traumatique, l’immobilisation a neurofibromatose, et d’autres devient profond.
pour but, au moins théorique, causes rares. [319]
dobtenir la cicatrisation de la [313] :CDE
capsule. Le risque majeur est :A Le délai théorique est < 6 heures,
l’évolution vers la luxation QCM discutable car le fluor est mais des réimplantations ont été
récidivante. partiellement responsable de tentées avec succès au- delà.
[308] lostéomalacie d’origine C, D, E - Sont sans commentaire.
:B digestive et il peut donner une [320]
Il faut évoquer dans ce cas une diarrhée généralement :BC
rupture des muscles de la coiffe modérée. L’articulation trapézo-
des rotateurs (dont B fait [314] métocarpienne possède plusieurs
partie). La bonne contractibilité :AC degrés de mobilité. Sa liberté
du deltoïde élimine E. Les sièges de prédilection des garantit les possibilités
L’abduction passive à 900 stries de Looser-Milkmann sont: dabduction, d’opposition
élimine A. C - Donne une le bassin (branches d’antépulsion et de rétropulsion
46
de la colonne du pouce [328] B - Du fait de la notion
(ouverture de la première :A d’insuffisance respiratoire, en
coommissure, antépulsion et Cette corticothérapie proposée pré-opératoire.
opposition pour la pince). Sa est le traitement classique de la D - Bilan pré-opératoire!
stabilité et son indolence maladie de Horton. Elle est (A - Aberrant dans ce contexte
garantissent la force de la urgente ici, malgré l’existence fracturaire - sans commentaire !).
pince. d’ou syndrome dépressif,
[321] qu’elle risque d’aggraver. Sa [336]
:ABD posologie sera adaptée pour :BCD
C et E - Non : car il y a obtenir la normalisation de la En fait, C et D n’ont de raison
discordance entre l’intensité des VS. d’être que si l’intervention est
signes cliniques (douleur, [329] différée.
raideur) et :ACDE [337]
la normalité de la radio. Enfin la La perte de mobilité se fait aux :D
patiente est fébrile. dépens de la RE (A), de A - Est devenue exceptionnelle
D - Doit être évoquée de l’abduction, et l’extension de (mortalité +++) car il y a peu de
principe en raison du terrain et hanche contre-indications à
de la plaie en ovale. (C). l’anesthésie péridurale.
[322] [330] B - On évite les vis si la patiente
:E :D est âgée, pour pouvoir la faire
Sans équivoque, l’analyse du Sans commentaire. Toujours rapidement marcher avec
liquide articulaire fera le penser à rester simple.(et se appui (avec une prothèse : à la
diagnostic. rappeler en passant les quatre 48ème heure).
[323] signes radiologiques de la D - La prothèse totale est justifié
:D coxarthrose). car il existe une coxarthrose.
On évitera particulièrement sur [331] Sinon l’indication est celle d’une
ce terrain une antibiothérapie à :C prothèse fémorale simple.
l’aveugle. Les corticoïdes bien Le traitement médical peut [338]
entendus sont formellement longtemps suffire, et permet de :ABCDE
contre-indiquées tant qu’une reculer l’heure de l’arthoplastie Ce sont les règles classiques.
arthrite septique peut être totale. [339]
suspectée. D - Est contre-indiqué. :C
[324] E - Ne se conçoit que dans des Connaissance.
:C indications très particulières, [340]
Bon sens! Décharger la hanche pour certaines coxarthroses :AD
atteinte. secondaires à une dysplasie de La radiographie recherchera une
[325] hanche. attitude antalgique, un pincement
:D [332] discal, et vérifiera
Fortement évoquée par le siège :ABD systématiquement l’absence
des céphalées, les douleurs à la (E - Jusqu’où va-t-on vous d’anomalie transitionnelle.
mastication, l’âge, l’altération de induire en erreur !!!). [341]
l’état général et le syndrome [333] :D
inflammatoire non spécifique. :E Sans commentaire. Fait partie
Evident (contexte, âge, intégrante, avec l’arrêt de travail,
[326] déformation caractéristique du du traitement de la
:C membre inférieur, impotence...). lombosciatique.
Très classique. [334] [342]
[327] :ACE :BD
:E Ne pas oublier de faire toujours Le scanner montre la hernie, son
Découle de la question 2 incidences (face et profil) pour siège (para-médian, foraminal,
précédente. Doit être faite de évaluer un déplacement, ni la latéral) et son niveau. La
principe, et le plus rapidement radio pulmonaire dans le bilan saccoradiculographie montre la
possible, mais éventuellement pré-opératoire !...) compression du fourreau durai,
après le début de la [335] sur le profil, et une éventuelle
corticothérapie. :BD compression radiculaire sur les
47
3/4. (coaptateur C - Est indispensable pour la
[343] de la tête) souvent impliqué mesure de l’angle VCA.
:AD dans les lésions de la coiffe, [358]
B - Correspond à Si. bien que ce ne soit pas un :C
C - Correspond au crural (L4). rotateur. La grossesse de 8 mois est
J’espère que personne ne [351] responsable d’une surcharge
tombe dans le piège de E, car :C mécanique. La dysplasie (ici
on est Cette manoeuvre est la noter de plus la notion familiale,
à priori en L5 Si! manoeuvre de Leclerc. prévalence féminine) était jusque
[344] B - Calcification siégeant au- là bien tolérée chez cette femme
:AC dessus du trochiter, se voit jeune.
La maladie de Horton est une fréquemment dans les [359]
artérite à tropisme prédominant tendinopathies :AD
sur les branches de la carotide de la coiffe, mais n’en signe pas Puisqu’il s’agit d’une coxarthrose
externe. la rupture. secondaire, probablement au
[345] (E - Se voit dans une paralysie début (29 ans, bien tolérée), on
:AC des muscles de l’épaule : peut espérer stabiliser son
Il permettent d’évaluer atteinte des plexus brachial...) évolution par un geste chirurgical
l’extension des lésions. [352] (correction de la dysplasie).
:C [360]
[346] Signe la rupture des muscles :A
:B de la coiffe, car leur insertion se L’épanchement articulaire, le
La vitesse de sédimentation est fait sur le trochiter et le trochin. siège électif de la douleur sur
quasi-constament supérieure à B - Ne pas confondre, signe l’interligne fémoro tibial externe,
50 mm à la première heure et une rupture du tendon du long l’instabilité subjective avec
est très évocatrice dans ce biceps intra-articulaire. absence de laxité à l’examen,
contexte. [353] sont très en faveur.
[347] :B [361]
:ABCDE Connaissance. :BCD
Il s’agit d’une pan-artérite [354] Sans commentaire.
segmentaire pluri-focale. :CDE [362]
[348] Voir question [351]. :B
:BD [355] A - Est la recherche d’un tiroir
Il existe une baisse de l’acuité :C antérieur.
visuelle. Le traitement est Il faut au contraire mettre au D - Est le grinding-test.
urgent et associe des repos au début les rotateurs. [363]
corticoïdes à forte dose, en :A
perfusion puis relayé par voie [356] Note : le ressant rotatoire externe
orale, et des anticoagulants. :AB (ou jerk-test) est un bon signe
[349] A, B - Critères de coxométrie d’atteinte du LCA, mais encore
:CD normale : angle de couverture plus difficile à rechercher en
La diminution des doses de externe (VCE) supérieur ou absence de relâchement
corticoïdes sera très égale musculaire complet.
progressive et longue. Du fait à 25°, antérieur (VCA) [364]
des troubles visuels un supérieur ou égale à 25° ; angle :DE
traitement anti-aggrégant dobiquité (HTE) dutoit inférieur D et E - Classiques.
plaquettaire peut être maintenu. ou A et B - S’accompagnent de
[350] égale à 100. lésions des plans latéraux.
:BC E - On parle de coxa valga au- [365]
B - L’arc douloureux entre 30° delà de 140°. :B
et 90° dabduction active est [357] Le bilan standard doit toujours
caractéristique. :ABC être fait, afin d’éliminer une
C - S’explique par l’attente Ne pas oublier les clichés fracture (en particulier plateau
probable du sus épineux, et du centrés dans tous les cas pour tibial, épines tibiales = insertion
tendon du long biceps analyser une hanche. des croisés) ou une dysplasie
48
évidente de la rotule. Les autres Des coliques néphrétiques également des causes de CCA.
examens seront pratiquées en feraient rechercher un Lhypothyroïdie a été éliminée par
fonction de l’orientation hyperparathyroïdisme; la prise les dernières études controlées.
diagnostique. de Dihydan® et la résection du [381]
grêle, une ostéomalacie ; et :ACDE
[366] enfin, la corticothérapie est On recherche une
:BD responsable dune ostéoporose hypercalcémie, une
Laspect radiologique d’un os particulière. hypercalciurie et une
pagétique comprend une trame [374] hypophosphorémie, une
anarchique, une :ABDE résorption sous-périostée et des
dédifférenciation cortico- A - Est en faveur dun houppes phalangiennes, une
médullaire, une hypertrophie et tassement métastatique. PTH élevée et/ou inadaptée à la
une déformation. Une vertèbre B - Un myélome. calcémie et enfin un adénome
pagétique peut se tasser. E - Un hyperparathyroïdisme. parathyroïdien.
[367] [375] [382]
:B :B :BD
Les phosphatases alcalines Comme après toute fracture A - C’est le contraire.
traduisent ractivité des récente, dans les jours suivants B D - Classique.
ostéoblastes et un tassement vertébral, on peut C - Caractérise les fractures de
Ihydroxyprolinurie celle des observer une élévation l’humérus (diaphyse, extrémité
ostéoclastes. transitoire de la calciurie, des supérieure).
[368] phosphatases alcalines et de E - Non spécifique.
:AB Ihydroxyprolinurie. [383]
Lextension de la maladie est :C
une notion fondamentale à [376] Classique également. Le nerf
connaître si ron veut interprêter :BCD circonflexe, après son passage
correctement les anomalies Le fluorure de sodium doit être dans le trou carré de Velpeau,
biologiques. accompagné d’un traitement suit le col huméral. Il est donc
[369] vitamino-calcique. la particulièrement menacé
:ACDE kinésithérapie para-vertébrale d’étirement ou de rupture. Cet
Les stries de Looser-Milkmann ne peut être entreprise quen examen systématique, devant
sont des images phase indolore. toute luxation, avant réduction,
d’ostéomalacie. [377] est médico-légal. Il sera répété
[370] :AB après la réduction.
:D La radiographie des genoux [384]
Sans commentaire. isolément, ne permettrait pas :D
[371] chez un homme de 60 ans Connaissances anatomiques.
:CD d’affirmer le diagnostic. La clinique évoque une
Ce sont deux médicaments [378] compression veineuse (qu’il faut
efficaces. Les diphosphonates, :BD rechercher de principe, ainsi
surtout ceux de 2ème Il existe des cristaux d’acide qu’une
génération, sont urique dans le liquide atteinte du plexus brachial).
particulièrement intéressants du articulaire. A et B n’appartiennent pas à la
fait de leur action anti- Il faut récupérer la culture du région axillaire.
ostéoclastique prolongée. liquide avant d’éliminer le [385]
[372] diagnostic d’infection. :BE
:C [379] A, C, D correspondent plutôt à un
Seules les phosphatases :ABCE mécanisme de choc direct
alcalines et Ihydroxyprolinurie Associations pas toujours (impact sur le moignon de
sont utilisées pour la significatives. l’épaule).
surveillance d’un Paget. La VS [380]
est demandée en cas de :B [386]
douleur persistante. L’hémochromatose, :BE
[373] rhypomagnésémie et Le but est d’éviter avant tout la
:B l’hypophosphatase sont rotation externe. On espère
49
obtenir en trois semaines une des douleurs inflammatoires :ABCD
cicatrisation capsulaire, et rhizoméliques chez un sujet En cas de forme déminéralisante,
limiter le risque de récidive. âgé avec un grand syndrome il existe des tassements en
En pratique, l’efficacité de inflammatoire. L’arthrite du galette. Les formes habituelles
l’immobilisation sur la genou n’est pas suffisamment sont ostéolytiques pures avec
prévention des récidives n’est discriminative. lacunes à l’emporte-pièces qui
pas démontrée par les études [392] peuvent être responsables de
récentes. :A fractures pathologiques.
[387] Il faut apprécier l’extension des [398]
: lésions et dans ce contexte la :D
QUESTION ANNULEE. BAT positive permet d’affirmer Il recherche une plasmocytose à
[388] le diagnostic de maladie de plus de 30 % avec anomalies
:AC Horton. Des associations cytologiques des plasmocytes.
A - De face en RE du RI Horion et PR ou PAN ont été En effet, il peut exister un pic
déroule la tête (et montre rapportées sans qu’il soit monoclonal à
l’encoche en particulier) et le possible d’en affirmer le l’immunoélectrophorèse au cours
trochiter. caractère fortuit ou non. de la maladie de
C - Le profil glénoïdien [393] Waldenstrôm ou de certains
recherche une fracture ou un :C lymphomes.
écoulement de la glène. QCM discutable étant donné la [399]
Le profil axillaire n’est pas disparité des séries étudiées et :BCDE
indispensable. La radiographie des techniques. D’après Il existe une resolubilisation à
en abduction contrariée MF.KAHN, environ 10 % des 100°C des chaines légères qui
(manoeuvre femmes de plus de 65 ans ont sont responsables d’une
de Leclerc) recherche une un test au latex positif (contre 5
tabulopathie distale. Elles ne sont
rupture dynanique du cintre % à la ménopause). pas le seul facteur de
sous huméral, dans les [394] déclenchement de l’IR, mais le
pathologies de :C principal.
la coiffe. Environ 5 % des sujets [400]
[389] caucasoïdes sains sont :C
:CD porteurs de l’antigène HLA B27 Le clone plasmocytaire malin est
Ce sont les deux examens et la plupart ne développeront responsable de la suppression
actuellement les plus pas de spondylarthrite. des autres clones plasmocytaires
performants pour objectiver et donc dune diminution de la
l’atteinte du bourrelet et aussi la [395] synthèse des immunoglobulines
poche de décollement antéro- :E normales. Il y a aussi inhibition
inférieur (lésion de Brocar- A cet âge et en l’absence de des fonctions lymphocytaires et
Hartmann). signe clinique de maladie de perturbation de rhématémèse. Il
[390] Horton (en particulier s’agit très souvent d’une infection
:C ophtalmologique) on peut se à pneumocoques.
L’indication chirurgicale est licite contenter dune corticothérapie [401]
chez ce sujet jeune, sportif, à 1/2 mglkglj. :ABCE
devant la récidive, pour les [396] Sauf thrombopénie ou syndrome
gestes de la vie courante, et :ABC d’hyperviscosité, les saignements
devant l’existence de lésions L’exploration radiologique d’une chroniques ne sont pas habituels
objectives antéro-inférieures. anomalie phosphocalcique au cours du myélome.
D - Confusion avec le conflit comprend un crâne, des mains [402]
sous-acromial et la pathologie et un bassin. Dans le cas d’un :ABD
de la coiffe. myélome, il est habituel de En terme de survie, aucun
A - Proscrire bien entendu demander un squelette protocole polychimiothérapique
(manoeuvres luxantes). complet, mais on peut se na fait la preuve de sa supériorité
[391] contenter d’un crâne, d’un par rapport à l’association
:AB rachis, d’un bassin, des fémurs melphalan-prednisone. En terme
Il s’agit en effet des principaux et des humérus. de réponse (% de diminution du
diagnostics à évoquer devant [397] pic), l’adjonction de
50
cyclophosphamide est :AC [418]
intéressante mais le VBAP x Plutôt qu’une radiographie du :AC
VMCP na rien donné de bon, genou, je demanderais plutôt La phosphorémie est normale en
même si certains continuent à une radiographie comparative raison de l’IRC. Une échographie
l’utiliser. des genoux. normale n’élimine pas le
[403] [413] diagnostic d’adénome
:BD :ACD parathyroïdien qui est souvent
Le pic et la protéinurie (répétée) Antibiothérapie et petit et parfois ectopique.
sont les deux examens les plus immobilisation sont les deux [419]
fiables et les moins invasifs. En mamelles du traitement d’une :B
cas de rémission d’apparence arthrite septique. La Connaissance.
complète ou de rechute, il est rééducation statique du [420]
légitime de refaire un quadriceps est indiquée en :BC
myélogramme. raison de la rapide amyotrophie Que de pièges! Le liquide
de celui-ci. B et E sont des articulaire est aseptique car il
[404] fautes thérapeutiques. Il peut s’agit d’une arthrite “réactionnelle’
:ABD être utile d’équilibrer le à un foyer infectieux à distance et
Liode est effectivement diabète... le plus souvent guéri.
responsable d’une précipitation [414] [421]
des chaines légères dans les :BCDE
tubules. QUESTION ANNULEE. Luvéite est beaucoup moins
[405] fréquente que la conjonctivite
: [415] dans cette affection mais elle est
QUESTION ANNULEE :ADE néanmoins possible ; à la
[406] QCM discutable dans sa différence d’une arthropathie
: formulation. En général, les destructrice, le pronostic
QUESTION ANNULEE critères A et D sont évocateurs fonctionnel est dominé par les
[407] et rexamen du liquide articulaire rechutes douloureuses et
: fera le diagnostic. Mais le invalidantes.
QUESTION ANNULEE tableau présenté est peu [422]
[408] évocateur malgré :B
rhyperuricémie secondaire à C’est même le seul traitement le
QUESTION ANNULEE plus souvent utilisé. Des
l’insuffisance rénale et à la prise
[409] de furosémide. corticoïdes locaux peuvent être
[416] utilisées en infiltration d’une
QUESTION ANNULEE :BCE arthrite ou d’une entésopathie
[410] Le liquide est souvent rebelle.
:C puriforme. Les calcifications des [423]
Devant une monoarthrite, il faut fibrocartilages se retrouvent sur :AC
toujours éliminer une arthrite les poignets et la symphyse Il peut exister en effet une
septique, d’autant qu’elle est pubienne, ainsi quaux épaules, neuropapillite ischémique
fébrile. Il peut s’agir d’une genoux... antérieure aiguê. L’oedème est
arthrite microcristalline mais [417] un oedème ischémique ou
une polyarthrite rhumatoïde ne :AC lésionnel.
donne pas de VS à 105 mm Il n’y a pas de signe [424]
sauf complication intercurrente d’hémochromatose, ni :AC
(surinfection, vascularite...). d’hypomagnésémie, ni Ces deux examens sont
[411] d’hypophosphatasémie. Par suffisants pour apprécier
:B contre, il existe une l’extension des lésions.
Il s’agit du premier geste à faire hypercalcémie nette et bien
avec examen tolérée, donc chronique. La [425]
cytobactériologique du liquide phosphorémie normale et :B
articulaire (direct + culture) et inadaptée dans ce contexte La notion d’un grand syndrome
recherche de microcristaux. s’explique par l’insuffisance inflammatoire confortera le
[412] rénale. diagnostic.
51
[426] recherchée mais elle n’est pas
:ABCDE toujours obtenue.
Lartérite de Horton est une pan-
artérite à cellules géantes,
segmentaire et multifocale des
branches de raorte. Les lésions
prédominent sur la média.
[427]
:BD
Les corticoïdes seront
administrés, au mieux, en
perfusion au début, associés à
des
anticoagulants IV. (héparine).
[428]
:CD
Le traitement corticoïde est
souvent prolongé (en moyenne
2 ans) et est associé à des
antiagrégants en raison des
signes ophtalmologiques.
[429]
:D
Sur la foi des signes temporaux.
En cas de QCM à réponse
multiple, il aurait fallu répondre
C et D, car la nosologie n’est
pas parfaitement tranchée.
[430]
:D
A la recherche d’une artérite à
cellules géantes.
[431]
:C
En raison du caractère
inflammatoire clinique des
artères temporales faisant
craindre une occlusion de
l’artère centrale de la rétine, la
corticothérapie sera débutée
sans délai à la dose de 1
mglkglj.
[432]
:AD
Au cours de l’évolution, la VS
devient souvent moins fiable et
c’est la clinique qui prime
souvent.
[433]
:C
Il s’agit d’un traitement prolongé
et la durée moyenne du
traitement avoisine les 2 ans.
La normalisation de la VS est

52
Uro-néphrologie

[1] associée. mannitol etc...).


B [5] A cette réserve près, la seule
De façon générale et en D réponse possible est la C.
particulier dans le cas de L’insuffisance rénale chronique L’aldostérone entraîne une
l’utilisation de produits de entraîne une tendance à rétention hydrosodée, jouant
contraste iodés, la prévention de l’hyperkaliémie, une anémie, sur le secteur extracellulaire et
l’insuffisance rénale passe par une diminution de la vitesse de non sur le secteur
une hydratation correcte des conduction nerveuse. Il existe intracellulaire, donc sans
patients. L’utilisation de faibles une hypocalcémie par altération modification de la natrémie. La
doses ne présente pas d’intérêt de la 1 alpha hydroxylation diminution du capital sodé
particulier, s’il s’agit d’une rénale de la vitamine D. entraîne par contre une
urographie chez un insuffisant [6] déshydratation extracellulaire.
rénal, il convient au contraire E Les apports sodés corrigent
d’utiliser des doses plus Toutes les autres propositions une diminution du volume
importantes. Enfin la nature du sont des contre-vérités extracellulaire et ne jouent pas
cathion n’intervient pas dans la évidentes. Le caractère pauci sur le secteur intracellulaire. Le
survenue d’une insuffisance ou asymptomatique de stimulus principal de la
rénale. l’infection urinaire est sécrétion d’ADH est la
[2] particulièrement vrai chez le déshydratation intracellulaire,
ACDE sujet âgé, l’hospitalisé, l’enfant, habituellement associée une
La diarrhée constitue une perte la femme enceinte. hypernatrémie.
de bases, les vomissements, une [7]
perte d’acide. C [8]
Au cours de l’insuffisance rénale Il existe dans la formulation de D
chronique, la capacité d’éliminer ce 0CM des erreurs qui le Par définition, dans une acidose
des H+ est altérée, en particulier rendent critiquable. compensée, le pH est supérieur
par une atteinte de En effet toute diminution de à 7,35.
l’ammoniogénèse. Au cours des l’osmolarité plasmatique [9]
urétérosigmoïdostomies, il existe entraînera en proportion inverse C
une réabsorption des acides une diminution de l’hydratation (Ou réponse D).
éliminés par le rein et une perte intracellulaire, le nombre QCM contestable car l’on ne
de bicarbonates en rapport avec d’osmoles du milieu précise pas la voie d’abord, en
les lésions de la muqueuse. intracellulaire étant fixe, effet une adénomectomie par
[3] équilibré, l’osmolarité voie transuréthrale entraîne une
E intracellulaire ne peut varier éjaculation rétrograde. Par voie
Le diabète insipide résulte de qu’en fonction de l’hydratation haute, il existe une
l’incapacité du rein à négativer la intracellulaire. anéjaculation par ligature des
clearance de l’eau libre, c’est L’ambiguïté dans le 0CM, ici, déférents. Le terme
donc le seul item où il existe une vient du terme hyponatrémie. d’adénomectomie peut
perte d’eau pure isolée, Habituellement, la natrémie et correspondre aux deux
responsable d’une l’osmolarité évoluent de façon interventions. Cependant le
déshydratation intracellulaire, parallèle, cependant il existe terme est le plus souvent
sans modification du secteur des cas où il y a dissociation réservé, par rusage, à la voie
extracellulaire. entre la natrémie et l’osmolarité haute, le terme de résection
[4] (on utilise parfois les termes de étant appliquée à la voie endo-
B fausse hyponatrémie). ces cas uréthrale, à priori la réponse
Au cours de l’insuffisance rénale surviennent lorsqu’il existe serait donc plutôt C.
chronique, l’élimination des H+ d’autres agents osmotiquement [10]
est réduite ainsi que celle du actifs en grande quantité D
potassium (cf réponse 23). (acidocétose, coma Le furosémide est une drogue
A et E n’entraînent pas d’acidose hyperosmolaire, dysprotéinémie de rurgence qui agit, après
mais une alcalose, C et D monoclonale, dyslipidémies injection intraveineuse, en
entraînent une hypokaliémie extrêmes, utilisation de quelques minutes.
1
[11] hydroxylation). Il y a alors A
ABC hyperparathyroïdie Le signe révélateur le plus
Il s’agit de précipités d’acide réactionnelle (hyperPTH fréquent est la découverte
urique et non d’urates (E), cette secondaire) puis parfois d’une masse “abdominale”. Le
précipitation est donc favorisée autonomisée (hyperPTH néphroblastome est la plus
en milieu acide, prévenue en tertiaire). Il existe également fréquente des tumeurs
milieu alcalin. La forme une hyperphosphorémie et une abdominales de l’enfant. La
coralliforme est atypique mais acidose par diminution de pratique d’une UIV est une
non exceptionnelle. La lithiase l’excrétion rénale du phosphore étape quasi obligatoire de la
coralliforme urique ou cystinique et des H+, cette démarche diagnostique.
non calcifiée, peut bénéficier d’un hyperphosphorémie contribuant [20]
traitement médical, à la à déprimer encore C
différence des autres formes de l’hydroxylation de la vitamine Les apports protidiques doivent
lithiase coralliforme. D3. Enfin lacidose modifie être compris entre 0,5 et lg/kg/j.
[12] l’équilibre osseux du calcium en [21]
ABE mobilisant les tampons. B
Le furosémide est un diurétique [15] Sans commentaire.
de l’anse responsable d’une E [22]
déplétion hydrosodée et L’hyperdensité du pyélogramme D
potassique. Par la diminution de (aspect dit de trop belle image) Sans commentaire.
la volémie le furosémide va est évocatrice de sténose. Par [23]
stimuler la sécrétion d’ADH contre le néphrogramme, temps CD
(second facteur de stimulation de précoce, est au contraire moins Sans commentaire.
I’ADH) et entraîner une tendance dense. [24]
à l’hyponatrémie ACDE
(hyperhydratation intracellulaire). [16] Une insuffisance rénale aiguê
Il s’agit alors d’une perte sodée B oligoanurique peut survenir au
supérieure à la perte hydrique. Le diagnostic à évoquer en cours d’une glomérulopathie.
Ce problème survient premier est une atteinte du C’est une indication à la biopsie
électivement chez les patients pédicule rénal qui doit être rénale en urgence. L’histologie
ayant tendance à avoir une exploré par une artériographie. sera souvent celle d’une
inflation hydrosodée mais dont Si Ion peut en disposer, une glomérulite proliférative
l’efficacité circulatoire est altérée angiographie numérisée, moins extracapillaire.
(insuffisance cardiaque, cirrhose, agressive, peut Une transfusion ne peut donner
hypoalbuminémie). L’usage est avantageusement remplacer lieu à une insuffisance rénale
alors, de façon impropre, cet examen. aigué que s’il y a incompatibilité
d’utiliser le terme dhyponatrémie [17] dans le système ABO.
de dilution. C L’utilisation de produit de
[13] La hyalinose segmentaire et contraste iodé pour
BDE focale est une des lésions les cholécystographie orale peut
L’incontinence orthostatique de la plus fréquemment retrouvées occasionner
femme est probablement au 3 cours des syndromes exceptionnellement des
secondaire au glissement de néphrotiques. Par ailleurs tous insuffisances rénales aiguès.
l’urètre pelvien au dessous du les autres items présentés ici Les items C et D constituent
diaphragme pelvien, échappant comportent des lésions des causes classiques et
ainsi à la pression intrapérinéale prolifératives responsables fréquentes d’insuffisance rénale
permettant la continence de cette d’hématuries ou de syndrome aigué.
portion de l’urètre. néphritique. [25]
[14] [18] BCE
E E B - Anémie hémolytique avec
Au cours de l’insuffisance rénale Attention toute tumeur n’est pas schizocytose. Remarque: prise
chronique, il existe une maligne et il faut lire tous les et traitée précocement,
hypocalcémie par déficit de items avant de répondre trop l’insuffisance rénale des HTA
l’activation de la vitamine D3 au vite malignes n’est pas irréversible.
niveau rénal (l’alpha- [19]
2
[26] ADE lupique régressant à l’arrêt du
A Il est à noter que certaines traitement.
La surveillance de la vitesse de orchiépididymites peuvent se [41]
conduction nerveuse constitue un compliquer dune atteinte ABC
bon moyen d’apprécier la qualité prostatique. Sans commentaire.
du traitement d’un hémodialysé [35] [42]
chronique. BE A
[27] Sans commentaire. QCM ambigu car si les 3 items
C [36] A B C proposés sont exactes,
Sans commentaire. AB actuellement la pratique de UIV
[28] Ce sont les deux seuls est pratiquement abandonnée
B diurétiques de l’anse. au profit de l’échographie au
Sans commentaire. cours des insuffisances rénales
[29] [37] aiguès.
D ABC [43]
Sans commentaire. Séméiologie Ce sont trois diurétiques du D
élémentaire. tube contourné distal, Le tableau proposé est très
[30] entraînant une rétention du évocateur de cancer de la
E potassium. prostate. Il convient donc d’en
Au cours de l’insuffisance rénale [38] confirmer la nature par biopsie.
fonctionnelle, il y a concentration ADE [44]
maximale des urines et leur Le traitement du syndrome D
densité est très supérieure à néphrotique pur est basé sur la Contre indication formelle, la
1008. lI convient toutefois de corticothérapie pendant environ pratique de manoeuvre endo-
considérer ces critères 60 jours. La restriction sodée uréthrales risquant d’entraîner
classiques avec circonspection fait partie du traitement une septicémie ou un choc
lors de la survenue d’une symptomatique. La fuite septique.
insuffisance rénale fonctionnelle protidique entraîne une [45]
sous diurétiques et en particulier dénutrition qu’il convient de B
diurétique de l’anse qui altèrent combattre. Comme pour toute Il s’agit d’un traumatisme avec
les possibilités rénales de corticothérapie prolongée, une capsule respectée mais atteinte
concentration. supplémentation en vitamine D de la voie urinaire. On propose
[31] est justifiée. Attention toutefois donc surveillance et UIV au 8è
C rhypocalcémie du syndrome et 15è jour.
Les thiazidiques sont des néphrotique est souvent une [46]
diurétiques du segment de fausse hypocalcémie en rapport C
dilution (partie haute de la avec rhypoalbuminémie. Il s’agit au contraire d’une
branche ascendante de l’anse de [39] tendance à
Henlé) qui diminuent la BCD l’hyperparathyroïdie, qui peut
réabsorption hydrosodée et L’incontinence urinaire d’origine être secondaire en réponse à
favorisent une fuite potassique psychiatrique est le plus l’hypocalcémie par altération de
ainsi qu’une réabsorption des souvent nocturne. La débilité la synthèse de 1 25 OH vit. D3.
bicarbonates. mentale entraîne un retard du Ultérieurement elle peut
[32] contrôle sphinctérien. s’autonomiser
E [40] (hyperparathyroïdie tertiaire).
Ce sont les cancers des voies BC
urinaires qui métastasent en aval La dihydralazine est un [47]
et non la tumeur vasodilatateur périphérique C
parenchymateuse. Par ailleurs artériolaire. Responsable d’une Lexcrétion de 150 mmol/24h
l’item A est très rare mais non tachycardie réflexe, elle est correspond à un apport
impossible. contre indiqué dans les d’environ 9 g par jour de NaCI
[33] coronaropathies instables. La par jour per.os. Le patient est
B dihydralazine peut entraîner, dans un état d’équilibre.
Sans commentaire. mais à un moindre degré que [48]
[34] l’hydralazine, un syndrome B
3
Sans commentaire. Sans commentaire. osmolarités intracellulaires et
[49] [60] extracellulaires. Le nombre
E D d’osmoles intracellulaires étant
A et C sont spécifiques mais Il s’agit d’une HTA fixe, les variations de
tardif; le streptocoque a disparu systolodiastolique, l’activité l’osmolarité intracellulaire et
au moment de la rénine plasmatique est très donc extracellulaire sont
glomérulonéphrite (B). variable d’un cas à l’autre. Les déterminées par les variations
Lhypocomplémentémie est par antialdostérones sont contre de l’hydratation intracellulaire.
contre un bon marqueur de indiqués dans toute insuffisance [68]
révolution du syndrome rénale. D
néphritique. Les poussées hypertensives C’est le seul diurétique efficace
[50] constituent un des modes dans l’insuffisance rénale.
C d’aggravation progressive d’une
Il s’agit d’un tableau évocateur insuffisance rénale chronique. [69]
d’hyperminéralocorticisme. Elles doivent donc être E
[51] maîtrisées soigneusement. Correspond à un glissement de
D [61] rurètre postérieure sous le
Sans commentaire. B plancher pelvien, survenant à la
[52] Chez l’adulte, les éléments suite de grossesses multiples.
A d’investigation étiologique tels [70]
Sans commentaire. que les items 2 et 4 ne peuvent C ou D
[53] être proposés que s’il existe QCM critiquable. Certains
D des éléments cliniques ou auteurs préconisant un
C’est le seul diurétique de l’anse paracliniques évocateurs. traitement de 15 voire 10 jours.
dans la liste, les autres agissent [62] 21 jours est la durée classique.
tous au niveau du tube contourné B [71]
distal. L’anémie de l’insuffisance D
[54] rénale est multifactorielle : Le rapport urée urinaire sur
ACDE hémolyse extracorpusculaire, urée plasmatique est> 10
Il ne peut pas y avoir rétention carence en érythropoïétine, [72]
dans une vessie rompue schizocytose, carences D
Une fracture du rachis peut multiples. Sans commentaire.
entraîner une rétention par [63] [73]
atteinte neurologique. B AC
[55] Sans commentaire. On rappelle les indications de la
CD [64] chirurgie en urgence des
Sans commentaires. D lithiases : fièvre résultant d’un
[56] C’est la liposolubilité qui blocage d’urine infectée, anurie,
ABCDE conditionne la pénétration douleurs rebelles à toute
Sans commentaires. tissulaire de l’antibiotique. thérapeutique. Il convient de
[57] [65] souligner l’ambiguïté du terme
ACE C lombalgies persistantes’.
On rappelle que les lithiases Les indications chirurgicales en [74]
uriques non calcifiées sont urgence lors des coliques E
radiotransparentes. néphrétiques sont les suivantes Sans commentaire.
douleurs persistantes et [75]
[58] rebelles au traitement, anurie, AC
C blocage d’urine infectée avec Sans commentaire.
Seule l’intervention par voie fièvre. [76]
haute permet ce résultat. La [66] E
biopsie par voie transrectale C Sans commentaire.
permet également l’obtention Sans commentaire. [77]
dune histologie. [67] C
[59] B Sans commentaire.
E Il y a équilibre entre les [78]
4
E [83] toxicité rénale.
QCM critiquable car il peut s’agir E [87]
d’un saignement urétéral. L’hyponatrémie traduit une A
[79] hypo-osmolarité extracellulaire On rappelle que pour l’adulte (à
E et donc une hyperhydratation la différence de l’enfant), la
La prostatite est une affection intracellulaire. Une perte de pratique systématique d’une
touchant volontiers le sujet jeune. poids, traduisant une diminution ponction biopsie rénale est
Les autres items atteignent plus de l’hydratation globale indiquée.
volontiers le sujet âgé. associée à une inflation du
secteur intracellulaire [88]
[80] correspond donc à une C
E diminution très sévère associée Les diurétiques du tube
E est sans doute la meilleure du secteur extracellulaire, contourné distal, épargneurs du
indication à l’exploration correspondant à la diminution potassium, sont contre indiqués
urodynamique car correspondant du poids et au transfert vers le dans, toute insuffisance rénale,
à une instabilité vésicale, avec secteur intracellulaire. en raison du risque
contraction involontaire du [84] d’hyperkaliémie extrême et ce
détrusor. A C et D constituent E même pour des altérations
également de bonnes indications A = bétabloqueur. modérées de la fonction rénale.
à l’exploration urodynamique. B = ganglioplégique. [89]
Seul l’item B n’est pas une C = inhibiteur de l’enzyme de A
indication à cette exploration car conversion. Sans commentaire.
il correspond à une duplicité D = antihypertenseur central. [90]
urétérale avec abouchement [85] D
ectopique ou à une fistule C Toute infection urinaire de
vésicovaginale. Les thiazidiques, après avoir renfant impose la mise en
[81] induit une hypercalciurie oeuvre dune enquête
D transitoire, réduisent le débit étiologique.
Lévacuation est le geste qui urinaire de calcium. De ce fait [91]
permettra un soulagement ils peuvent être utilisés dans le C
immédiat du patient et une traitement des hypercalciuries Lexistence conjointe de
reprise de l’examen dans des primitives. mictions normales et d’une
conditions plus sereines. Cette [86] perte continuelle d’urine ne peut
évacuation pourra se faire par D s’expliquer que par duplicité
sondage urétrale mais au A - Diurétique du segment de des uretères, l’un s’abouchant
moindre problème ou à la dilution, jonction entre l’anse de dans la vessie, l’autre le plus
moindre résistance la pose d’un Henlé et le tube contourné souvent au niveau du vagin.
cathéter sus pubien s’impose. distal. [92]
[82] B - Action sur la réabsorption C
D hydrosodée au niveau de A B D - Sont des inhibiteurs de
D est l’hypothèse la plus l’ensemble du néphron et action la synthèse de racide urique,
défavorable, donc celle à en agissant respectivement au
craindre ; cependant il faut amont en augmentant le débit niveau de la xanthine oxydase
souligner rambiguïté de la sanguin rénal. pour l’allopurinol et au niveau
question, ne précisant pas le type C - Action sur le tube contourné de la synthèse de la xanthine
de l’opération. S’il s’agit d’une proximal ; ce sont les seuls pour
chirurgie par voie haute, c’est diurétiques acidifiants. le thiopurinol.
effectivement le premier D - Action antialdostérone C’est un puissant uricosurique,
diagnostic à évoquer; si par directe, agissant au niveau du contre indiqué en cas
contre il s’agit d’une résection par tube contourné proximal. duraturie>700mg par jour.
voie endo-uréthrale, c’est la E - Action sur la branche E - Est une enzyme
récidive qui est la plus fréquente ascendante de l’anse de Henlé transformant l’acide urique en
des éventualités. A peut par inhibition de la pompe Na/K allantoïne.
également se produire, mais de ATPase ; ils sont retirés du [93]
façon plus exceptionnelle. marché en raison de leur BE
5
Il s’agit dune tendance à diurétiques hyperkaliémiants. abouchement
l’alcalose et à l’hypochlorémie. Furosémide et acide ectopique.
[94] éthacrinique = action sur l’anse
AC de Henlé. [107]
Il n’y a pas de bilharziose [101] D
autochtone en France. Les items C Compte tenu de la lenteur
D et E ne sont pas responsables Lhypocalcémie est due à un évolutive du cancer de la
d’hématurie. déficit de la l’alpha prostate, l’expectative est
[95] hydroxylation de la vitamine D justifiée pour les néoplasies
AC par le rein. Cette hydroxylation dont l’extension est limitée à la
L’item A est particulièrement est encore plus déprimée en prostate. En effet, 50 % de ces
utilisé en pédiatrie. cas d’hyperphosphorémie. patients décèderont sans
[96] L’item C n’a pas par contre traitement dune cause
A aucune interférence sur le indépendante du cancer.
Sans commentaire. métabolisme phospho calcique. [108]
[97] Il est à noter la coquille s’étant AC
E glissée dans l’item B : il s’agit Sans commentaire.
A B et C sont des aminosides. d’un gel d’alumine et non [109]
La furadoïne entraîne des d’albumine, d’où la double CD
polynévrites chez l’insuffisant réponse possible. Sans commentaire.
rénal. Cependant, chez [102] [110]
l’insuffisant rénal, les fortes C C
doses d’ampicilline doivent être La natrémie reflète le secteur Sans commentaire.
évitées en raison du risque de intracellulaire et non le secteur [111]
troubles neurologiques. La extracellulaire : il y a équilibre E
réponse la plus exacte est donc entre les osmolarités intra et Sans commentaire.
‘aucun’. extracellulaires. Le nombre [112]
d’osmoles intracellulaires étant D
[98] fixe, les variations de Le varicocèle droit est un signe
B l’osmolarité intracellulaire et tardif de cancer du rein, car il
Sans commentaire. donc extracellulaire sont traduit l’extension à la veine
[99] déterminées par les variations cave inférieure du processus
D de l’hydratation intracellulaire. néoplasique, alors qu’à gauche,
Sans commentaire. [103] le varicocèle traduit l’extension
[100] A à la veine rénale. La veine
C Sans commentaire. spermatique droite s’abouche
Thiazidiques = diurétiques du [104] en effet dans la veine cave
segment de dilution, jonction E inférieure alors que la veine
entre l’anse de Henlé et le tube A C - Provoquent une atteinte spermatique gauche s’abouche
contourné distal. rénale de façon toxique et non dans la veine rénale gauche.
Diurétiques osmotiques = action immunoallergique. [113]
sur la réabsorption hydrosodée D - Ce sont en fait les cyclines C
au niveau de l’ensemble du périmées qui sont responsables On rappelle que la classification
néphron et action en aval en de tubulopathies. pTNM insiste sur la profondeur
augmentant le débit sanguin B - Est contre-indiqué en cas d’infiltration néoplasique
rénal. d’insuffisance rénale, mais n’est Tis = in situ = intramuqueuse
Inhibiteurs de l’anhydrase pas néphrotoxique. TI = infiltration du chorion
carbonique = action sur le tube [105] T2 = infiltration de la
contourné proximal ; ce sont les C musculeuse
seuls diurétiques acidifiants. Sans commentaire. T3 = franchissement de la paroi
Spironolactones = action [106] vésicale
antialdostérone directe, agissant C T4 = infiltration des organes du
au niveau du tube contourné Réponse évidente, à voisinage.
proximal. Les diurétiques du tube rapprocher du cas de duplicité Cette classification recoupe
contourné distal sont les seuls des uretères avec celle de Jewett (O, A, B, C, D,
6
E). susceptibles de produire ces limitée à la glande prostatique,
[114] lésions sont multiples. La aucune des thérapeutiques
C glomérulite extracapillaire peut proposées n’a pu démontrer
Par argument de fréquence. Pour survenir au cours ou au son efficacité (chirurgie curative
mémoire la bilharziose à S. décours dépisodes infectieux ou radiothérapie).
haematobium responsable de la (A), de maladies systématiques L’hormonothérapie est réservée
forme urinaire ne se rencontre (D). La maladie de Wegener est à des formes plus évoluées car
pas aux Antilles. une vascularite granulomateuse son efficacité est limitée dans le
[115] ayant des localisations électives temps. Chez le sujet âgé (>70
A ORL et pulmonaires. Le ans), il n’y a pas de discussion
Les deux diagnostics à discuter syndrome de Goodpasture et l’abstention thérapeutique
devant une protéinurie aussi comporte une atteinte double : avec surveillance est la règle.
importante sont syndrome une alvéolite hémorragique et Pour le sujet plus jeune, la
néphrotique ou protéinurie des lésions de glomérulite. Les discussion reste ouverte et
monoclonale. L’age du patient deux atteintes sont en rapport certains ont préconisé
plaide contre cette seconde avec des anticorps de type lgG (principalement Outre-
hypothèse. Lélectrophorèse des dirigés contre la membrane Atlantique) la radiothérapie.
protéines urinaires lèvera les basale alvéolaire et C’est pourquoi, le seul item
derniers doutes. glomérulaire. Le purpura auquel on peut souscrire est E.
[116] rhumatoïde se complique [128]
C souvent de néphropathies B
Permet la dissolution de la glomérulaire, la plus fréquente Sans commentaire.
lithiase. La précipitation de l’acide étant une hyalinose [129]
urique est favorisée par le milieu segmentaire et focale, mais C
acide. parfois une glomérulite On ne voit pas l’indication d’une
extracapillaire diffuse, antibiothérapie par voie
[117] comportant des dépôts d’lgA, parentérale dans une affection
D +1- associés à des aussi bénigne.
Sans commentaire. dépôts.d’lgG, dlgM, de C3 et de [130]
[118] fibrine. E
C [125] Tous les items ici proposés
Sans commentaire. A peuvent effectivement se
[119] Le caractère terminale de produire, mais c’est de loin le
C l’hématurie est très évocateur mécanisme proposé en E le
Sans commentaires dune atteinte vésicale et faite plus fréquent.
[120] suspecte de principe, compte [131]
D tenu de lâge, une pathologie BD
Sans commentaire. néoplasique. La lithiase trouvée Sans commentaires.
[121] fortuitement dans le calice ne [132]
ABCDE doit pas faire errer la démarche B
Sans commentaire. diagnostique. En cas En l’absence d’autre atteinte
[122] dhématurie macroscopique, viscérale (cardiaque ou
AB enfin, la pratique d’un ECBU, hépatique) la survenus
Sans commentaire. mais non celle d’un HLM, est d’oedèmes au cours d’une
[123] justifiée. néphropathie évoque un
ACD [126] syndrome néphrotique, sans
Lhypokaliémie est un des signes C préjuger de l’étiologie de cette
d’hyperminéralocorticisme. Sans commentaire. néphropathie.
[124] [133]
ABCDE [127] ABE
La glomérulonéphrite aiguê E La démarche diagnostique
rapidement progressive La réponse à ce QCM est très devant une acidose
correspond histologiquement à délicate et peu satisfaisante. En métabolique passe par le calcul
des lésions prolifératives diffuses effet, pour une tumeur du trou anionique (TA): Na+K-
extracapillaires. Les pathologies fonctionnellement muette et Cl-CO3H = TA. Normalement
7
TA = 12 à 16 mM. Si le TA est B contourné proximal. Les
augmenté, il s’agit d’acidose par La protéinurie disparaît en diurétiques du tube contourné
excès d’acides : acidose lactique, quelques semaines, l’hématurie distal sont les seuls diurétiques
acidocétos, réduction en quelques mois, par contre lahyperkaliémants. Les autres
néphronique, apport exogène. Si persistance d’un taux abaissé diurétiques du tube contourné
par contre le TA est normal, il du complément évoque une distal sont lamiloride et le
s’agit d’une acidose persistance du processus triamtérène qui agissent de
hyperchlorémique, par perte immunologique. La persistance façon indirecte comme des
excessive de base: acidose de Ihypocomplémentémie devra antialdostérones.
tubulaire, diarrhées. faire pratiquer une nouvelle [146]
[134] biopsie rénale. C
AD [140] Seuls les diurétiques de l’anse
A la réserve suivante : l’abus de AD de Henlé conservent une
diurétiques thiazidiques ou de Les uricoéliminateurs sont certaine efficacité au cours des
diurétiques de l’anse peut être contre-indiqués en cas de insuffisances rénales. Les
responsable de tels tableaux ; lithiase urique. autres sont inefficaces ou
par contre, l’abus de laxatifs L’utilisation d’un traitement dangereux (épargneurs du
entraîne beaucoup plus rarement hypouricémiant par inhibiteurs potassium).
une alcalose. de la xanthine oxydase n’est [147]
[135] indiqué qu’en cas E
C d’hyperuricémie associée. Il s’agit d’une hématurie
Par définition, les mictions par [141] d’origine vésicale. Compte tenu
regorgement sont des pertes BCE de l’âge et du séjour en zone
involontaires d’urine sur une Sans commentaire. d’endémie bilharzienne, l’item E
vessie distendue. Il s’agit d’une [142] est le seul possible.
“fausse” incontinence. AC [148]
Sans commentaire. B
[136] [143] Sans commentaire.
BCDE ACE [149]
La dyspnée est liée à l’acidose et Sans commentaire. A
non à l’urémie. Lorsque rurémie [144] Sans commentaire.
excède 50 à 60 mM, il existe une ACD [150]
tendance hémorragique par Sans commentaire. ABDE
atteinte qualitative de rhémostase Sans commentaire.
primaire, il existe également des [145] [151]
risques d’ulcération digestive, la BCE BCE
survenue dhémorragie digestive Diurétique osmotique = action Leucocyturie supérieure à 1000
est alors fréquente. C’est une des sur la réabsorption hydrosodée leucocytes/ml et bactériurie
indications de la dialyse de ces au niveau de l’ensemble du inférieure à 10000 germes/ml.
insuffisances rénales. Lors des néphron et action en aval en [152]
insuffisances rénales aiguès, il augmentant le débit sanguin ACDE
peut exister des rénal. Furosémide et acide Sans commentaire.
hyperleucocytoses très élevés, éthacrinique = action sur l’anse [153]
supérieurs à 200001mm3. de Henlé D
[137] Thiazidique = diurétique du Il s’agit d’une déshydratation
ABD segment de dilution, jonction extracellulaire associée à une
Toute infection urinaire et à entre l’anse de Henlé et le tube hyperhydratation intracellulaire.
fortiori celle survenant au cours contourné distal Le traitement doit donc
de la grossesse doit être traitée Inhibiteurs de lanhydrase comporter l’apport de soluté
exception faite chez les patients carbonique = action sur le tube salé hypertonique.
porteurs d’une sonde urinaire. contourné proximal ; ce sont les [154]
[138] seuls diurétiques acidifiants. A
A Spironolactone = action Sans commentaires.
Sans commentaire. antialdostérone directe,
[139] agissant au niveau du tube
8
[155] [166] que de 1 litre par jour.
B C [172]
Sans commentaires. L’hématurie est le syndrome le B
[156] plus fréquemment révélateur Pendant 4 à 6 semaines puis
C des cancers du rein de l’adulte décroissance des doses sur 4 à
Sans commentaires. (50 % des cas). 6 mois.
[157] [167] [173]
B C E
Il s’agit d’un syndrome Losmolarité urinaire chez Sans commentaire.
néphritique, déclenché au l’insuffisant rénal chronique [174]
décours immédiat d’un épisode sévère tend vers losmolarité B
infectieux. plasmatique. Elle est donc Sans commentaire.
[158] comprise entre 300 et 600 [175]
A mOsm/l. La réponse au QCM C
Là également, les éléments d’un est donc.. délicate. En dernière Il y a au contraire tendance à
syndrome néphritique : analyse on peut estimer que Ihyperphosphorémie (0.8 <
hématurie, protéinurie, HTA et chez le sujet correctement normale < 1,2 mM).
insuffisance rénale sont réunis. hydraté, losmolarité urinaire
[159] sera abaissée, dans des [176]
B proportions toutefois moindres ACD
Les chorioépithéliomes sont peu que chez le sujet normal, et sans commentaire.
radiosensibles. donc l’item C correspond sans [177]
[160] doute alors le plus à la ACD
ACDE situation. Les deux autres items
L’item D survient électivement [168] constituent des causes tardives
chez le nourrisson, l’item E est C de récidive de la dysurie.
discuté et selon les auteurs Sans commentaire. [178]
l’hypotonie des globes oculaires [169] ABD
est attribuée à une B Pathologie de transmission
déshydratation intra ou Seuls les diurétiques de l’anse autosomique dominante,
extracellulaire. de Henlé sont efficaces dans s’accompagnant d’hypoacousie
[161] l’insuffisance rénale, cependant de perception et d’anomalies
ACDE cette efficacité est moindre que ophtalmologiques.
Sans commentaire. chez le sujet à rein sain et C’est la plus fréquente des
[162] nécessite l’utilisation de fortes glomérulopathies héréditaires.
ABCDE doses pouvant atteindre 1g par [179]
Sans commentaire. jour. D
[163] [170] Sans commentaire.
ABE B [180]
L’item C peut faire également C’est le cas ou la polyurie est C
discuter la pratique d’une UIV car exclusivement en rapport avec Sans commentaire.
le protéus favorise la formation une perte d’eau. La [181]
de lithiase en raison de son déshydratation B
caractère uréase +. Par ailleurs, il résultante n’affectera donc que Le patient est en
convient de souligner l’ambiguïté le compartiment intracellullaire. hyperhydratation intracellulaire
du Q.C.M. qui ne précise pas s’il [171] avec acidose métabolique sans
s’agit d’une femme ou d’un E trou anionique élevé, ce qui
homme, s’il s’agit d’une infection Lors de l’insuffisance rénale permet d’affirmer que l’acidose
urinaire haute ou basse. chronique, il y a perte de la ici présentée, n’est pas en
[164] régulation et en particulier perte rapport avec l’insuffisance
ACE du pouvoir de concentration- rénale, d’ailleurs modérée.
Sans commentaire. dilution des urines. Un apport L’absence d’hypertension laisse
[165] de 3,5 litre par jour entraînera supposer à priori un secteur
ABCDE une hyperhydratation extracellulaire normal ou bas.
Sans commentaire. intracellulaire si la diurèse n’est Lapport de soluté hypertonique
9
bicarbonaté est alors perte du pouvoir Les autres produits sont
raisonnable, corrigeant homéostasique du rein, Il existe couramment utilisés dans le
simultanément l’acidose et une tendance à I’acidose traitement des infections
l’hyponatrémie. Il n’y a pas enfin métabolique (C) à trou urinaires. Seul le Clamoxyl peut
d’hyperkaliémie, mais une anionique élevé par réduction être administré sans arrière
kaliémie plutôt basse compte néphronique et enfin une pensée.
tenu de l’acidose. tendance à l’hypocalcémie en [193]
[182] raison de raltération de la 1 D
B alpha hydroxylation de la A - Correspond au tableau de
Il existe une vitamine D par le rein. glomérulite subaigué maligne
hypergammaglobulinémie au [189] avec insuffisance rénale
cours des lupus, alors ACDE rapidement progressive.
qu’usuellement, le syndrome Sans commentaire. B - Correspond à une des
néphrotique s’accompagne d’une [190] causes les plus fréquentes de
hypogammaglogulinémie. ABCDE syndrome néphrotique impur de
[183] Tout peut se voir mais en l’adulte. Cliniquement il s’agit
C général dune protéinurie chronique
Sans commentaire. C - Correspond à une émaillée de poussée de
[184] hémopathie ou une angine de syndrome;
C Vincent. néphrotique. On doit en
Utilisé dans le traitement du D - Plutôt diphtérique, vérifier la particulier rechercher une
cancer de la prostate. vaccination. collagénose (et en particulier un
[185] [191] lupus
C B systémique) chez l’adulte jeune
La réponse à l’item B est Devant une hématurie après et une pathologie maligne chez
ambigue. S’il s’agit de l’examen contusion rénale la survenue le sujet plus âgé.
pratiqué dans le cadre le d’une hématurie doit faire C - Correspond à maladie de
l’examen clinique normal et pratiquer une UIV à la Berger, caractérisée par la
complet qui doit accompagner recherche de signes de fuite survenue d’hématuries
tout acte médical et en particulier(rupture capsulaire), de caillots récidivantes.
le diagnostic et le traitement dans la voie excrétrice, d’aspect E - Lésion associée à un
d’une infection urinaire, alors la de rein “muet’ évoquant une syndrome néphrotique impur.
réponse est oui, si par contre, il lésion pédiculaire. Cependant, C’est l’histologie la plus
s’agit de l’examen pratiqué par le actuellement, réchographie fréquemment
spécialiste, dans le cadre de tend de plus en plus à se retrouvée au cours des
l’enquête étiologique d’une substituer à rLJiV. Enfin, l’UIV syndromes néphrotiques de
infection urinaire, la réponse est permet l’exploration non l’adulte. Il semble en fait que la
non, car il n’y a pas lieu de seulement du rein, mais de hyalinose
pratiquer ces investigations lors l’arbre urinaire. segmentaire et focale soit la
du premier épisode d’infection [192] conséquence et non la cause
urinaire basse chez la femme. B du syndrome néphrotique.
Le simple fait que ramikacine
[186] ne peut &administrer que de [194]
ACE façon parentérale suffit à le A
QCM ambigu car l’on ne précise récuser dans le traitement La présence de cylindres
pas l’importance de l’insuffisance d’une infection urinaire banale. hématiques résulte du transit
rénale. Les aminosides, sauf cas tubulaire des hématies d’origine
[187] exceptionnels compte tenu de glomérulaire. La formation de
AC leur toxicité, doivent être rouleaux résulte de
Sans commentaire. réservés à des indications l’agglutination des hématies au
[188] restreintes indication d’ordre sein d’un squelette protéique
BDE bactériologique ou sévérité constitué par la protéine de
L’item A est dangereux en raison particulière de l’infection où ils Tamm-Horsfall. La présence de
du risque d’hyperkaliémie sévère, doivent être utilisés en rouleaux signe l’origine
les items B et D résultent de la association. parenchymateuse de
10
l’hématurie. chirurgie de l’adénome, et à la déshydratation
[195] développé au dépend de la extracellulaire.
D prostate crâniale.
Diurétiques osmotiques = action E - dans plus de 50 % des cas. [199]
sur la réabsorption hydrosodée [197] AE
au niveau de l’ensemble du ACDE QCM ambiguê à cause du
néphron et action en aval en A - Les corticoïdes favorisent la terme “toujours”.
augmentant le débit sanguin réabsorption tubulaire du A - Fait partie de la définition du
rénal. sodium avec fuite du syndrome néphrotique, donc de
Furosémide et acide éthacrinique potassium, fait, tout syndrome
= action sur l’anse de Henlé. qu’il s’agisse des hormones néphrotique présente une
Thiazidiques = diurétiques du endogènes ou des traitements, hypoalbuminémie.
segment de dilution, jonction alors que les antialdostérones, B - Très fréquente mais non
entre l’anse de Henlé et le tube justement en bloquant cette constante.
contourné distal. échange Na/K, entraînent une L’hypercholestérolémie
Inhibiteurs de l’anhydrase rétention du potassium (B). s’intègre dans un tableau
carbonique = action sur le tube C - L’hypochlorémie entraîne d’hyperlipidémie type IV ou lia
contourné proximal ; ce sont les une diminution de la ou llb.
seuls diurétiques acidifiants. réabsorption proximale du c - Il y a au contraire une
Spironolactones = action sodium, et ainsi hypogammaglobuhnémie
antialdostérone directe, agissant un hyperaldostéronisme habituelle.
au niveau du tube contourné secondaire. D - Il y a rétention hydrosodée
proximal. Les diurétiques du tube D - Les thiazidiques avec effondrement de la
contourné distal sont les seuls déterminent de la même façon natriurèse pendant la phase de
diurétiques hyperkaliémiants. Les un afflux important de sodium constitution des oedèmes. A
autres diurétiques du tube dans le tube l’équilibre, la natriurèse
contourné distal sont l’amiloride distal avec correspond aux apports.
et le triamtérène qui agissent de hyperaldostéronisme E - Dans tous les syndromes, il
façon indirecte comme des secondaire. Cette situation existe un état
antialdostérones. Seuls les éclaire l’intérêt de l’association d’hypercoagulabilité.
diurétiques de l’anse de Henlé thiazidique et épargneur du [200]
conservent une certaine efficacité potassium. CE
au cours de rinsuffisance rénale. E - Il y a au cours du syndrome A B et D - Correspondent à des
Les autres sont inefficaces ou de levée d’obstacle, perte de pertes involontaires d’urine.
dangereux (risque toutes les fonctions de Dans l’item C il y a également
d’hyperkaliémie). régulation pertes involontaires d’urine,
[196] et de transport des tubules. Il y mais survenant secondairement
CE a donc perte en potassium. à un état rétentionnel donc à un
A - Responsable d’incontinence, [198] globe. Enfin, en traumatologie,
l’atteinte du sphincter strié BDE les causes de globes sont
constitue une faute (moins de 1% Il y a équilibre entre les multiples: “défense” de l’urètre
des suites post opératoire) osmolarités intracellulaire et dans tous les traumatismes du
L’atteinte du sphincter lisse est extracellulaire. Le nombre petit bassin, et en particulier
beaucoup plus fréquente, voire d’osmoles intracellulaires étant lors d’atteinte vésicale, obstacle
quasi constante, car il est intégré fixe, les variations de vvésico-urétral par caillot.
à la prostate. Son ablation est l’osmolarité intracellulaire et [201]
responsable d’éjaculation donc extracellulaire sont E
rétrograde. déterminées par les variations A - Il s’agit au contraire d’une
B - Non et cest ce qui fait les de l’hydratation intracellulaire. indication à l’IUV en urgence
indications de la prostatectomie à Or la natrémie évolue sauf cas B - L’hématurie n’est pas un
ciel ouvert. exceptionnels, de façon indice de gravité mais un signe
C - Idéalement parallèle à I’osmolarité d’appel
D - La prostate caudale constitue extracellulaire. C - Les indications opératoires
la coque prostatique qui n’est La soif est un signe commun à en urgence sont: syndrome
jamais concernée par la la déshydratation intracellulaire hémorragique, rupture
11
pédiculaire, sans commentaire sauf pour inférieure à 20 mmoles/jour,
désinsertion pyélourétérale. l’item D. Une pyélonéphrite sauf si des diurétiques ont été
D - Le diagnostic de rupture aigué peut être la cause d’une administrés (B). Les urines sont
capsulaire est porté à l’UIV ou à néphropathie interstitielle concentrées (C). [insuffisance
l’échographie. chronique par la répétition rénale fonctionnelle survient
[202] d’épisodes infectieux aigus ou dans un contexte
E par l’association à un obstacle. d’hypovolémie ou d’inefficacité
Par définition : [208] circulatoire (D). L’insuffisance
Ihyperaldostéronisme primaire CD rénale fonctionnelle régresse
est indépendant de l’état du L’hypertension du sujet âgé doit avec le rétablissement d’une
système rénine angiotensine qui être traitée. Elle constitue au hémodynamique satisfaisante
est réprimé. delà de 65 ans le seul facteur (E).
[203] prédictif d’affections [210]
C cardiovasculaires ou A
Il y a équilibre entre les cérébrovasculaires. Le 1- Peut engendrer une
osmolarités intracellulaire et traitement de l’hypertension doit néphropathie interstitielle
extracellulaire. Le nombre être envisagé pour des chiffres chronique (NIC) par
d’osmoles intracellulaires étant supérieurs à 160 mmHg de précipitation
fixe, les variations de l’osmolarité systolique et de 90 mmHg pour intratubulaire, par lithiase avec
intracellulaire et donc la diastolique (A). Les sédatifs obstacle, par surinfection.
extracellulaire, sont déterminées ne doivent pas être proposés 2 - Peut entraîner une NIC par
par les variations de l’hydratation car le sujet doit conserver son lithiase, néphrocalcinose,
intracellulaire. Or la natrémie activité et son autonomie surinfections.
évolue, sauf cas exceptionnel de psychique (B). Le régime sans 3 - Peut entraîner une NIC par
façon parallèle à l’osmolarité sel strict ne doit pas être nécrose papillaire et
extracellulaire, le sodium étant le proposé car il entraîne, outre surinfection.
principal agent osmotique du une fuite sodée obligatoire chez [211]
secteur extracellulaire. certains sujets, une anorexie D
Les autres items caractérisent néfaste chez le sujet âgé (C). Il ne s’agit pas d’une
une inflation extracellulaire (A, B Les diurétiques constituent le hyponatrémie de dilution mais
et D) ou le stigmate urinaire d’un traitement de première intention de déplétion.
hyperaldostéronisme (E). ; ils doivent cependant être [212]
[204] manipulés avec prudence, non C
D pas tant à cause du risque de Il s’agit d’un très bon marqueur
‘Au cours de la torsion du déshydratation qu’à cause du évolutif de la maladie.
testicule, ce nest pas le nombre risque d’hypokaliémie et/ou [213]
de tours de torsion du cordon qui d’hyponatrémie (D). Enfin les C
fait le pronostic mais le nombre inhibiteurs calciques ne sont L’apport de glucosé isotonique
de tours de cadran de l’aiguille de pas contre-indiqués, Ils correspond à un apport d’eau
la montre avant l’intervention En représentent une possibilité pure, qui se répartira dans les
bref: urgence chirurgicale. intéressante dans le traitement deux compartiments intra et
[205] des poussées hypertensives. extracellulaires au prorata de
D Leur indication dans le leur volume respectif.
Sans commentaire. traitement chronique, surtout [214]
[206] avec l’apparition des nouvelles D
ABCD formes pharmacologiques, s’agit d’éliminer ou d’affirmer
Tous les items proposés sauf le reste à définir. une rupture du pédicule rénal et
E entraînent une perte d’eau et [209] en particulier de l’artère rénale,
de sel. Le diabète insipide ABCDE dont la sanction serait une
entraîne une perte exclusive QCM critiquable quant à sa intervention en urgence. Il
d’eau, donc une déshydratation formulation. Il existe convient toutefois de noter
intracellulaire isolée. effectivement une oligurie sauf l’ambiguïté du QCM, compte
si des diurétiques ont été tenu de la pratique actuelle, où
[207] utilisés (A). Il y a effondrement l’échographie tient une place
ABcDE de la natriurèse souvent prédominante du fait de sa
12
simplicité, de sa rapidité et de d’insuffisance rénale, de tumoral.
son innocuité. La pratique d’une nombreux auteurs B - Non (cf item D)
échographie aurait en particulier estiment qu’un excès d’apports C - La castration, les
le mérite d’éliminer un obstacle protidiques peut accélérer antiandrogènes ou les
de la voie excrétrice pouvant être l’évolution de l’insuffisance estrogènes constituent les
responsable d’un aspect de rein rénale. moyens de l’hormonothérapie
muet. En cas d’insuffisance rénale du cancer de la prostate. Il
sévère, un apport supérieur à 1 s’agit d’options et non de
[215] g/kg/jour entraîne une moyens complémentaires.
CD hyperphosphorémie, une L’étude des vétérans n’a pas
A - Le potassium est acidose et une élévation de mis en évidence d’effet additif
essentiellement un ion l’urémie. ou synergique lors de
intracellulaire : concentration [217] l’association de ces traitements.
extracellulaire = AB D - La posologie des
environ 5 mM ; concentration L’hématurie est un symptôme estrogènes doit être supérieure
intracellulaire : environ 10 mM. fréquent imposant une à 1 mg/jour pour entraîner une
Leau intracellulaire étant le exploration étiologique. Elle ne diminution des taux de
double de l’eau extracellulaire, le permet pas de préjuger de la testostérone. Des doses
potassium intracellulaire nature de la lésion responsable proches de 3mg/jour permettent
représente plus de 95 % du du saignement ni de son l’obtention de résultats
potassium total. extension. similaires à ceux de la
B - L’alcalose favorise le passage [218] castration.
intracellulaire du potassium et CE E - Le principal effet secondaire
donc diminue la kaliémie. Le risque est la survenue d’un des estrogènes est la survenue
C - En augmentant l’excitabilité syndrome de levée d’obstacle. d’une athéromatose accélérée.
des cellules myocardiques. [219]
D - Dans les cas extrêmes, il CE [221]
existe des tableaux de Connaissance pure. E
paraplégies flasques. [220] Seule une protéinurie
E - Les pertes digestives sont un DE monoclonale peut en première
des facteurs les plus fréquents A - En rappelant la classification approche, expliquer une
d’hypokaliémie. de l’extension du cancer de la protéinurie à 3 gljour, non
[216] prostate : stade A ou cancer détectée par le bleu de
ABD latent occulte, stade B ou Il bromophénol, spécifique de
A - L’orthostatisme et l’effort nodule limité à l’intérieur de la l’albumine.
modifient la protéinurie, à la fois glande, stade C ou III [222]
en modifiant la perméabilité, envahissement locorégional et ABCDE
glomérulaire et le débit de stade D ou IV existence de QCM très ambiguê, car deux
filtration glomérulaire. métastases. L’étude mené par réponses sont possibles. Soit la
B - Le bleu de bromophénol est l’Administration des Vétérants question signifie : une colique
un réactif coloré spécifique de aux Etats-Unis a permis de néphrétique (c’est-à-dire la
l’albumine. conclure : aux stades A et B, le symptomatologie douloureuse
C - Par définition, l’existence traitement hormonal augmente en rapport avec la mise en
d’une anomalie urinaire associée la mortalité en raison des effets tension des voies urinaires),
doit faire réfuter le diagnostic secondaires cardiovasculaires; peut coexister avec les items
de protéinurie orthostatique. pour les stades C et D, il serait suivants et alors tous les items
D - Protéine sécrétée par le souhaitable d’appliquer sont acceptables, soit quels
tubule et responsable en l’hormonothérapie lorsque les sont parmi les items suivants,
particulier de la formation des symptômes cliniques ceux évocateurs dune colique
rouleaux. apparaissent. Il convient de néphrétique ou habituellement
E - Le régime hyperprotidique rappeler que si accompagnant une colique,
n’est conseillée que lorsque la l’hormonothérapie est efficace, néphrétique et alors seuls B C
protéinurie est importante, cette efficacité semble et E
réalisant le syndrome transitoire avec à terme un - sont recevables.
néphrotique. En cas échappement du processus [223]
13
ACD sujet jeune d’une infection sont les lithiases uriques et
Sans commentaire, urinaire fébrile doit faire discuter xanthiques, les lithiases radio-
connaissance. a priori une pyélonéphrite aiguê opaques sont les lithiases
[224] ou une prostatite aigué. oxalocalciques, phosphato
ABCDE L’importance des troubles calciques
Sans commentaire, mictionnels et l’absence de et cystiniques.
connaissance. signes lombaires sont en faveur D - Les lithiases coralliformes
[225] de cette dernière hypothèse. Le résultent exceptionnellement de
BDE diagnostic repose sur le toucher lithiase urique mais sont le plus
A - Aucun rapport. rectal. souvent de nature phosphato-
B - Surtout en cas de [231] ammoniaco-magnésienne,
déshydratation associée. A résultant d’infections urinaires
C - Non en première partie de Réponse impossible. récidivantes sur obstacle : ce
cycle, avant une éventuelle Le syndrome néphrotique est sont des lithiases d’organe et
fécondation. défini par la conjonction d’une non des lithiases d’organisme.
D - Une hématurie terminale est protéinurie importante et d’une E - Non cf adage de l’item A.
à priori d’origine vésicale. La hypoprotidémie, en l’occurrence [234]
vessie peut être explorée au protéinurie < 50 mg/kg/jour et CD
cours de l’urographie. protidémie < 60 g/I, attendu que Diurétiques osmotiques =
E - Evidence. pour les deux c’est l’albumine action sur la réabsorption
[226] qui est modifiée : albuminurie et hydrosodée au niveau de
ABDE hypoalbuminémie. La réponse l’ensemble du néphron et action
De principe, une hypertension est donc A et c, à la réserve en aval en augmentant le débit
artérielle avec hypokaliémie près que l’hypoprotidémie se sanguin rénal.
évoque un hyperaldostéronisme. définit à partir de 60 gIl et non Furosémide et acide
Celui-ci peut être primaire (A), ou 50 g/l. En désespoir de cause, il éthacrinique = action sur l’anse
secondaire (D et E). L’intoxication faudrait alors répondre A. Par de Henlé.
par la glycérrhizine réalise le ailleurs remarquer la Thiazidiques = diurétiques du
même tableau. formulation vicieuse des segment de dilution, jonction
[227] unités... (5 cglkglj = 50 mg/kg/j). entre l’anse de Henlé et le tube
ABE [232] contourné distal.
Les néphropathies glomérulaires AcE Inhibiteurs de l’anhydrase
s’accompagnent le plus souvent Les items B et D ne sont pas carbonique = action sur le tube
de protéinurie supérieure ou susceptibles d’induire un contourné proximal ; ce sont les
égale à 1 g/jour. obstacle de la voie excrétrice. seuls diurétiques acidifiants.
[228] Pour mémoire rappelons pour Spironolactones = action
AC les lithiases: les lithiases antialdostérone directe,
Sans commentaire. radiotransparentes sont les agissant au niveau du tube
[229] lithiases uriques et xanthiques, contourné proximal. Les
CD les lithiases opaques oxalo sont diurétiques du tube contourné
L’association hypokaliémie et les lithiases calciques, distal sont les seuls diurétiques
réninémie évoque a priori un phosphatocalciques et hyperkaliémiants. Les autres
hyperaldostéronisme secondaire. cystiniques. diurétiques du tube contourné
Cet hyperaldostéronisme [233] distal sont l’amiloride et le
secondaire peut résulter d’une C triamtérène qui agissent de
perturbation de Ihémodynamique A - Rappelons le vieil adage : façon indirecte comme des
rénale, soit en raison d’une “jamais de toujours ni de jamais antialdostérones.
hypovolémie induite par les en médecine”. Pour mémoire se rappeler que
diurétiques (C) soit en raison B - Au contraire, ils sont dans l’insuffisance
d’une sténose de l’artère rénale solubles en milieu basique, car surrénalienne il existe une
(D). c’est la forme acide (AN) qui hyperkaliémie, or un
précipite. Milieu acide « AH <--> antialdostérone induit un
[230] A- + H+» milieu basique. tableau d’insuffisance
E c - Oui : on rappelle que les surrénalienne pour le tubule....
E La survenue brutale chez un lithiases radio transparentes [235]
14
BDE hydroxylé de la vitamine D. ou endogène (grands états
Sans commentaire, [240] cataboliques) est augmentée.
connaissance pure. B L’élimination rénale peut être
[236] On rappelle que les lithiases altérée au cours d’une
AC radiotransparentes sont les insuffisance rénale organique
Sans commentaire, lithiases uriques et xanthiques, ou fonctionnelle comme c’est le
connaissance pure. les lithiases radio opaques sont cas au cours de déshydratation
les lithiases oxalocalciques, extracellulaire, ou au cours du
[237] phosphatocalciques et diabète sucré, lorsque celui-ci
ACDE cystiniques. induit: une déshydratation par le
Sans commentaire, [241] biais de la polyurie et une
connaissance pure. C diminution de l’utilisation des
[238] L’énoncé rappelle la définition protides avec catabolisme
BCDE initiale chimique du phénomène accru.
A - L’hémolyse secondaire à une de Bence Jones. [248]
erreur transfusionnelle, et [242] ABCDE
susceptible d’induire une C Tous les items sont exacts, le
insuffisance rénale aigué, ne peut Sans commentaire. diabétique prostatique étant un
survenir que dans le cas d’une [243] sujet à haut risque pour
erreur ABC. ABD rinfection urinaire.
B - Grande pourvoyeuse Dans les 3 cas la consistance [249]
d’insuffisance rénale aiguê, centrale de la lésion est B
multifactorielle : hypovolémie, anéchogène. Attention, il ne faut pas
collapsus, [244] confondre activité rénine
hémodynamique, troubles de la ABDE plasmatique et taux
coagulation, sepsis, lyse Sans commentaire. d’angiotensine Il!
cellulaire etc... [245] A - Les diurétiques augmentent
C et D - Peuvent être à rorigine AD tous I’ARP.
de lyse musculaire importante. Sans commentaire. B - Le système R-AT est sous
E - Surtout pratiquée chez le la dépendance du système
sujet déshydraté, diabétique, [246] sympathique bêta au niveau
myélomateux, ictérique. ABc rénal.
[239] Quelle que soit l’origine C - Comme la plupart des
D géographique du patient les 3 vasodilatateurs, la dihydralazine
A - Le régime sans sel strict n’est premiers items sont stimule le système R-AT.
pas indiqué, sauf en cas fréquemment révélés par une D - En inhibant la production
d’intolérance hémodynamique hématurie. Les 2 derniers d’angiotensine Il, les inhibiteurs
majeure. exceptionnellement. On de l’enzyme de conversion
B - Les apports hydriques doivent rappelle que la néphronophtyse stimulent de façon très
être surveillés chez est une atteinte interstitielle importante I’ARP.
rhémodialysé. Chez le sujet héréditaire se transmettant sur E - L’action des inhibiteurs
anurique, un mode autosomique et se calciques sur le système R-AT
ils doivent être de rordre de 500 traduisant par un syndrome n’est pas univoque. Par la
mg/j à moduler en fonction des tubulaire, avec en particulier un vasodilatation induite, ils
pertes extrarénales (fièvre, syndrome de perte de sel. stimulent le système R-AT. Par
diarrhées, etc...). L’évolution se fait plus ou moins l’inhibition des canaux
C - Lapport protidique conseillé rapidement vers l’insuffisance calciques, ils
est de l’ordre de 1 mg/kg/j. rénale. diminuent le release de rénine.
D - Oui quasi toujours en raison [247] [250]
du risque majeur d’hyperkaliémie. A B E
E - Au contraire, l’insuffisant rénal Une élévation de rurée peut E Une pathologie tumorale est
chronique doit bénéficier d’un s’observer soit lorsque à rechercher de principe devant
régime enrichi en calcium l’excrétion rénale diminue, soit toute hématurie. Il faut d’ailleurs
supplémenté en vitamine D et lorsque la production exogène souligner que les autres items
surtout en dérivé 1 deta (alimentation hyperprotidique) sont rarement sources
15
d’hématuries macroscopiques hématurie est la présence de synthèse des lipoprotéines par
initiales. cylindres hématiques. le foie.
[251] [260] [263]
D D BCD
Sans commentaire, A. Fuite d’urines lors des A. N’est pas un signe de kyste
connaissance pure. efforts, donc en général rénal. Doit faire évoquer une
[252] uniquement diurnes. tumeur maligne.
BCD B. Donne des rétentions avec B.C.D. Evident.
E - Peut également survenir mais éventuellement mictions par E. Théoriquement possible par
doit faire impérativement regorgement. la compression de l’artère
rechercher une cause locale C. Besoins et mictions ne sont rénale, mais exceptionnel. Ne
associée. pas conservés. pas
[253] D. Notamment, abouchement cocher.
D de l’uretère dans le vagin [264]
Le syndrome néphrotique pur ne (souvent en cas de bifidité) CE
s’accompagne jamais urétérale. Rappelons la définition du
d’hématurie. E. Ne donne pas de fuite syndrome néphrotique pur:
Une hématurie importante peut d’urine. - pas d’hématurie
être d’origine basse. [261] - pas d’hypertension artérielle
L’hémolyse intravasculaire lyse ABCE - pas d’insuffisance rénale
les GR avant leur filtration par leA. Liée à la surcharge organique
rein. volémique intéressant le - protéinurie sélective faite
secteur vasculaire (entraînant d’albumine
[254] une HTA) et [265]
ABCDE interstitiel (entraînant les ABCDE
Rares néphropathies oedèmes). A. Evident.
glomérulaires au cours de rHV-B. B Rétention hydrosodée dont le B. Par le biais du choc et de
[255] mécanisme n’est pas univoque l’hémolyse.
ACDE (réduction de la filtration C. En rapport avec une
B - Inverse, c’est un piège. glomérulaire, hyperactivité du rhabdomyolyse.
[256] système rénine-angiotensine). D. Par le biais d’un choc
CD C Par le biais de la prolifération septique.
A - Protéine de faible PM. cellulaire intra-glomérulaire. E. Par néphropathie toxique
B - Evoque une tubulopathie. D Au contraire, il existe une due à l’iode.
E - Plutôt atteinte vésicale. hypervolémie. [266]
[257] BC
C [262] A. La dyspnée est en rapport
Il faudra en augmenter les doses. A C E avec le degré d’acidose.
[258] A. Par deux mécanismes: B.C. Evidents.
D hypoalbuminémie, fuite urinaire D. Non, sauf si la nécrose
Seul item valable = 4 car: de 25 OH D3. tubulaire survient sur une
- Il existe des rechutes possibles B. Critères d’impureté insuffisance rénale antérieure.
bien longtemps après - caractère non sélectif de la E. Se voit dans l’insuffisance
2 - Pas chez l’enfant protéinurie rénale chronique.
3 - Pain à cacheter signifie - hématurie [267]
sclérose glomérulaire donc - hypertension artérielle ADE
processus chronique. - insuffisance rénale organique. A. La diurèse peut être
[259] C. Du fait de l’hypovolémie, liée conservée dans l’insuffisance
C au passage d’eau du secteur rénale organique.
Toute hématurie s’accompagne plasmatique vers le secteur B. Le chiffre d’urée sanguine
d’une protéinurie en rapport, mais interstitiel en raison de la baisse est proportionnel au
modérée (ici elle est trop de la pression oncotique. catabolisme azoté et à la
importante). D. Au contraire, filtration glomérulaire.
Un autre argument quasi formel hypogammaglobulinémie. C. Le chiffre de créatinine
de l’origine glomérulaire d’une E. Due à une augmentation de sérique est proportionnel au
16
degré de filtration glomérulaire. orthostatique débute à la [281]
D. Principalement par baisse des puberté et se poursuit pendant C
bicarbonates plasmatiques en la croissance. Sans commentaire.
rapport avec l’acidose et par B.C.D. Evidents. [282]
perte digestive de chlore. E. Non, cette protéinurie est D
L’indosé anionique compensateur constituée en majorité Au contraire, la concentration
est constitué de sulfates, de d’albumine. uréique urinaire est augmentée
phosphates, de lactates... [274] (U/P >10 ).
E. Evident. D [283]
[268] La dilatation pyélocalicielle
AC indique un obstacle urétéral. ANNULEE
A et C sont des traitements [275] [284]
immunosuppresseurs. E BD
A. On peut faire une UIV chez Les lithiases uriques et
[269] un insuffisant rénal sous xanthiques sont
C réserve d’une hydratation radiotransparentes.
Discutable. correcte et Les lithiases calciques sont
La durée du traitement d’une d’injection de fortes quantités radio-opaques (la lithiase
pyélonéphrite aiguê est de l’ordre de produit opaque. oxalique est faite de cristaux
de 10 à 15 jours selon les B. Eviter néanmoins les d’oxalate de calcium).
différents auteurs, mais peut être produits opaques riches en sels Les lithiases phospho-
prolongée en cas de non de sodium. ammoniaco-magnésiennes et
stérilisation des urines. En fait, la seule contre- cystiniques sont faiblement
Néanmoins, si on doit donner une indication absolue est I’ATCD radio opaques.
réponse, préférer C d’accident iodé indiscutable. [285]
[270] [276] E
ADE Sans commentaire.
A. Prednisone: 2 mg/kg/jour ANNULEE [286]
pendant 8 semaines puis [277] BCE
diminution progressive jusqu’à ABCD B. Staphylococcus epidermidis
sevrage E. Donne une pigmenturie et et saprophyticus sont
complet. non une hématurie. responsables d’infections
D. Evident, du fait de la rétention [278] urinaires authentiques, surtout
hydro sodée. chez la femme jeune .11 faut
E. Utile car hypocalcémie AN NU LEE néanmoins deux examens
fréquente (fuite urinaire de 25 OH correctement effectués pour
D3) [279] porter ce diagnostic.
[271] E C.E. Evidents.
ABCDE Labaissement de la fraction C3 [287]
Une hématurie totale ne donne du complément et du ACE
pas de renseignements complément total est Sans commentaire, sauf pour E
topographiques. Toute hématurie caractéristique de la G.N.A. : une insuffisance rénale
abondante, même d’origine Cette baisse est transitoire et fonctionnelle peut s’observer
vésicale ou cervico-prostatique, justifie la répétition de son dans un syndrome néphrotique
peut être totale. dosage pour juger de pur, cest l’insuffisance rénale
On pourrait discuter C, mais il révolution. organique qui est un critère
existe des adénomes [280] d’impureté.
prostatiques entraînant une C [288]
hématurie totale (c’est rare). Par le biais d’un choc toxi-
[272] infectieux. La C.I.V.D. et la QUESTION ANNULEE.
DE prescription d’anti-
Pas de commentaire. fibrinolytiques ont joué un rôle [289]
[273] important dans l’évolution des C
BCD nécroses tubulaires vers la Devant une mutité rénale, il faut
A. Non, la protéinurie nécrose corticale. faire une échographie rénale
17
pour éliminer une tumeur rénale connue à l’iode. BC
ou une obstruction des voies B. Nécessité d’une hydratation Il s’agit d’une urgence, il faut
urinaires. correcte et au besoin de lever l’obstacle.
[290] diurétiques. Soit par sonde urinaire, mais
C C. Au contraire, à faire en 1ère parfois le passage est
Sans commentaire. partie du cycle. impossible du fait de l’obstacle.
[291] D. Toujours utile, elle peut Le drainage sus-pubien est une
D montrer une tumeur vésicale. manoeuvre pouvant être
B. Surtout à plasmodium La cystoscopie est l’autre réalisée par tout service
malariae ( néphrite quartane) examen à pratiquer dans ce hospitalier,
[292] cas. en égard de l’urgence.
ABCD E. En effet, ces lithiases L’UIV est inutile, l’obstacle étant
E. est discutable : la fièvre est radiotransparentes ne sont pas évident.
inconstante et modérée, l’adjectif détectables sans opacification Surtout pas d’Avafortan®, qui
“persistant” est un peu troublant. des voies urinaires. par son effet anticholinergique
On peut considérer néanmoins entraîne une parésie vésicale.
que la fièvre n’est pas persistante [299] [303]
l’évolution de la G.N.A étant ABDE E
rapidement favorable. A. Rentre dans la définition Elle apparaît à la puberté et
[293] même du syndrome disparaît vers l’âge de 20 ans,
E néphrotique. surtout chez des adolescents
Sans commentaire B. Par le biais de longilignes. De bon pronostic,
[294] l’augmentation de synthèse des elle ne nécessite pas de P.B.R.
ACE lipoprotéines par le foie. sauf si la protéinurie persiste à
Sans commentaire C. Au contraire, l’âge adulte.
[295] hypogammaglobulinémie. [304]
ABCE D. Par mécanisme de B
Sans commentaire réabsorption du sodium lié à La torsion du cordon doit être
[296] l’hypovolémie. systématiquement évoqué
AC E. Par plusieurs facteurs devant tout syndrome scrotal
D. La protéinurie du syndrome - augmentation des facteurs V, aigu.
néphrotique pur est sélective, VII, VIII et X [305]
c’est à dire constituée en majorité - hyperplaquettose ABCE
d’albumine (>85 %). La non - augmentation de la synthèse L’UIV n’est jamais normale au
sélectivité est un critère de thromboplastine cours d’une colique
d’impureté. - diminution de la fibrinolyse néphrétique.
E. La chute du complément se - fuite urinaire d’antithrombine [306]
voit dans la G.N.A. post- III. ACE
infectieuse, et dans les [300] A - Car il existe une diminution
syndromes néphrotiques B de la synthèse
secondaires (ex. lupus) qui sont L’incontinence urinaire d’effort d’érythropoïétine.
impurs. est lié à un défaut de C - Car il existe une diminution
[297] contraction du sphincter vésical. de la synthèse de 1-25 OH
ADE L’hyperpression sur la vessie Vitamine D.
QCM dont le libellé est entraîne une fuite urinaire par E - Car il existe un défaut
discutable. incontinence du sphincter. d’élimination des ions H+ et des
C : Difficile de dire qu’il y a [301] phosphates-sulfates.
majoration de la protéinurie en B [307]
orthostatisme, puisque par A. Une tumeur obstruant les BE
définition, il n’y a pas de voies urinaires hautes peut Sans commentaire.
protéinurie en clinostatisme donner le même tableau qu’une
(réponse D). lithiase. [308]
[298] Pour le reste : pas de B
BE commentaires. B - L’hyperkaliémie expose à
A. Seulement en cas d’allergie [302] rarrêt cardiaque par asystolie
18
ou fibrillation ventriculaire, en D - Signe le cancer. - Lhypercalcémie tumorale
raison de la survenue de bloc [316] maligne est liée à une
5mo-auriculaire de bloc auriculo- B hyperparathyroïdie
ventriculaire, ou de blosc Le cancer du rein est plus paranéoplasique, avec
intraventriculaire. fréquent actuellement que la augmentation de la calcémie,
[309] tuberculose rénale. La diminution de la phosporémie et
D polykystose se révèle plus augmentation des
La dysurie signe la prostatite précocement, et il existe deux phosphatases alcalines.
aigué lorsquil existe une fièvre à gros reins. Le syndrome de la - La polyglobulie est liée à une
4O. La pyélonéphrite aiguê ne jonction ne donne pas augmentation de la synthèse
donne pas de dysurie. Luréthrite dhématurie. d’érythropoïétine par le rein.
ne donne pas de fièvre. [325]
[310] [317] E
C ABC Sans commentaire.
La priapisme est une urgence - Le diagnostic de GNA se fait [326]
chirurgicale. sur la baisse du complément et C
[311] sur la clinique; la biopsie Au cours du syndrome
C rénale est inutile, voire néphrotique, il existe à l’inverse
- Le syndrome néphrotique (SN) dangereuse en raison de rHTA. un état d’hypercoagulabilité
saccompagne dun état - Une fois le foyer infectieux avec risques de thrombose.
dhypercoagulabilité lié à éradiqué, il n’y aura pas de [327]
plusieurs traitement antibiotique au long B
facteurs (fuite d’antithrombine III, cours. Sans commentaire.
hyperfibrinémie, augmentation - Le régime sans sel s’impose
des DDimers, en raison des oedèmes. [328]
hyperplaquettose etc...) [318] B
- Le SN entraîne une ABD Sans commentaire.
hypogammaglobulinémie. Sans commentaire. [329]
- Le SN peut entraîner un [319] E
oedème des parois du tube BCD E - En particulier, elle peut être
digestif responsable de douleurs E - Concerne un favorisée par une prise de
abdominales. angiomyolipome qui n’est pas médicament atropinique.
[312] une tumeur solide du [330]
C parenchyme rénal. B
D - Paludisme, filariose, [320] La gonococcie est une MST à
bilharziose. ABCDE cocci gram négatif (diplocoque
E - Prise de D. Pénicillamine, de Sans commentaire. gram négatif).
Captopril, de sels dor. [321] [331]
C - Le VIH donne des lésions A D
rénales de gloménulosclérose Après A, il s’agit de B puis de E. L’épuration extrarénale corrige
(hyalinose). C et D sont très rares. partiellement l’anémie, en
[313] [322] particulier en corrigeant la
BE ABDE surcharge volémique. Elle est
B - Est également possible C - Tout à fait théorique : en entièrement corrigée par
puisque la sarcoïdose est une réalité la torsion peut survenir l’administration IV ou sous
cause d’hypercalcémie, donc de après 25 ans. cutanée dérythropoïétine (à
néphrocalcinose. [323] condition qu’il n’existe pas de
[314] AC carence martiale).
D Elle n’est pas liée à une [332]
A et E - Sont en faveur d’un maladie rénale, mais D
cancer. probablement à un trouble de la - L’hémolyse et la
B - Dune prostatite aigué. perméabilité capillaire, rhabdomyolyse libèrent le
C - D’une prostatite chronique. spontanément régressif. potassium cellulaire (GR et
[315] [324] cellules musculaires).
D ABCD - Lacidose fait sortir le
19
potassium intracellulaire. La stase vasculaire et la [350]
- La résorption sanguine entraîne myonécrose s’accompagnent ABCDE
la libération du potassium parfois d’un syndrome de E - L’incontinence est liée à une
cellulaire des GR. C.I.V.D coagulation intra- rétention vésicale chronique
[333] vasculaire disséminée. avec des mictions par
ADE [341] regorgement.
L’anurie signifie qu’il n’y a pas BCDE [351]
d’urine ou moins de 300 cc dans Sans commentaire. ABCD
la vessie. L’hématurie initiale est [342] Sans commentaire.
en faveur d’une pathologie CD [352]
urétrale. Il n’y a jamais d’hématurie au ACDE
[334] cours dune protéinurie Sans commentaire.
ABCDE orthostatique. [353]
Sans commentaire. [343] BCE
[335] BD Sans commentaire.
C La cavographie et la [354]
Il s’agit d’une insensibilité du scintigraphie ne sont utiles que ABD
tubule rénale à l’action de I’ADH, pour apprécier le A - Une diurèse abondante
donc la natrémie ne doit pas être retentissement dun cancer du diminue la cristallisation
basse. rein (envahissement de la veine d’oxalate de calcium.
[336] cave inférieure pour la B - Il existe une hypercalciurie,
B cavographie, valeur d’où l’intérêt de diminuer la
ACD et E - Ne donnent pas fonctionnelle du rein non ration calcique.
d’hématurie macroscopique. tumoral pour la scintigraphie). C - L’eau de Volvic est riche en
B - Une angine ou une infection [344] calcium et donc à éviter.
des voies aériennes supérieures C D - Le chocolat est riche en
sont une classique Lartériographie recherche une oxalate, et donc à éviter.
circonstance entraînant une plaie de l’artère rénale qui est E - Le Ph urinaire n’influence
hématurie macroscopique au une urgence chirurgicale. pas la cristallisation de l’oxalate
cours de la maladie de Berger Néanmoins, elle sera toujours de Ca.
(intervalle libre de quelques associée à l’échographie rénale [355]
heures à 48 heures). bilatérale qui assurera qu’il BCDE
[337] existe bien deux reins, et que la Les pénicillines ne sont pas
D voie excrétrice gauche est libre. néphrotoxiques par toxicité
D - Doxycycline, Minocycline. [345] dose-dépendante.
[338] E [356]
C Sans commentaire. CD
Sans commentaire. [346] Ce n’est qu’en cas de
E persistance de l’hyperuricémie
[339] Sans commentaire. que seront prescrits des
B [347] “uricofreinateurs”. Les
Les calculs d’oxalate de calcium D uricosuriques sont formellement
(Weddelite et Whewellite) sont Sans commentaire. contre-indiqués, en raison du
les plus radiopaques. [348] risque de lithiase.
- Weddelite : finement hérissé. D [357]
- Whewellite: lisse et ombiliqué. - En raison de la proximité entre A
[340] le cadre obturateur, l’urètre et la A - Ne s’accompagne pas
ACE vessie, les fractures entraînent d’hématurie microscopique.
L’occlusion artérielle peut fréquemment des complications Néanmoins, B et surtout E sont
entraîner une rhabdomyolyse, urinaires : rupture de vessie, très peu vraisemblables.
donc une myoglobinémie. d’urètre, hématome du Retzius. [358]
Lhypovolémie est secondaire au B
bas débit cardiaque favorisé par [349] Sans commentaire.
racidose (conséquence de la ABD [359]
rhabdomyolyse). Sans commentaire. A
20
Lorsque la clearance de la L’artériographe n’a aucune [375]
crétinine s’abaisse au-dessous indication. BC
de 50 ml/minute, il est [367] La vraie définition du syndrome
recommandé de réduire les BDE néphrotique est une protidémie
apports protidiques à 0,7 glkg de - La vitamine D (25 OH vitamine inférieure à 60 gIl avec
poids. Entre 50 et 80 ml/minute, D ou Dédrogyl® 1-25 OH vit D albuminémie inférieure à 30 gIl,
ne pas dépasser 1 g/kg de poids. ou Uu alpha ou Rocaltrol) agit et protéinurie supérieure à 3
pour corriger Ihypocalcémie et g/24 heures.
[360] combattre l’hyperparathyroïdie. [376]
B - Le carbonate de Ca favorise la AE
Sans commentaire. correction de Ihypocalcémie et Les oedèmes des membres
[361] le contrôle de inférieurs signifient qu’il existe
E Ihyperphosphorémie (diminue une hyperhydratation
Lapparition dun retentissement l’absorption intestinale du extracellulaire. La restriction
de l’adénome sur le haut appareil phosphore). hydrique va corriger
est une indication chirurgicale - Les gels d’alumine (lithiagel) l’hyponatrémie. La restriction
formelle car il y a risque diminuent l’absorption digestive sodée doit accompagner le
d’insuffisance rénale et de du phosphore. traitement de l’insuffisance
complications infectieuses [368] cardiaque et va corriger les
sévères (pyélonéphrite ABD oedèmes.
septicémie, choc à gram négatif). A et B sont les traitements les [377]
[362] plus classiques. ADE
C [369] A - Le syndrome de Conn se
L’hématurie terminale signifie A caractérise par un
lésion vésicale et non Sans commentaire. hyperaldostéronisme primaire
prostastique. et donc par une
[363] [370] fuite urinaire de potassium avec
BD E hypokaliémie.
Les deux principales Comportant: D - Les thiazidiques
complications sont: la persistance - Toucher rectal. augmentent l’excrétion urinaire
du syndrome néphrotique - Antigène spécifique de de potassium et sont une cause
(corticorésistance) et les prostate. fréquente
complications infectieuses [371] d’hypokaliémie.
favorisées par la corticothérapie D E - Le syndrome de levée
et par les immunosuppresseurs. La constatation d’une d’obstacle entraîne une
[364] protéinurie sur le recueil des hypokaliémie par fuite urinaire
ABC urines des 24 heures, alors que de potassium.
L’urétrite à chlamydia se traite la bandelette est négative, [378]
par les cyclines. Le syndrome de signifie qu’il s’agit de chaînes E
Fiessinger-Leroy-Reiter est une légères et impose la recherche Sans commentaire.
arthrite réactionnelle qui peut être d’un myélome par une ponction [379]
observée dans les semaines sternale dans un premier A
suivant une urétrite à chlamydia. temps, puis si besoin par une Sans commentaire.
[365] biopsie médullaire.
AC [372] [380]
S’il s’agit d’insuffisance surrénale B C
: A+C. Sinon, la question est Lorchidectomie se justifie L’échographie rénale bilatérale
incompréhensible également si l’état permet de dire s’il existe ou non
[366] cardiovasculaire le permet. un rein à gauche. La présence
AD [373] dun rein gauche à réchographie
L’UPR serait criminelle. La ABE et l’absence de néphrogramme
cystoscopie n’a pas d’indication Sans commentaire. indiquent une plaie du pédicule
en dehors d’une hématurie [374] vasculaire rénal, urgence
associée (recherche d’une AC chirurgicale.
tumeur vésicale associée). Sans commentaire. [381]
21
D (retard de croissance in utéro, ABCD
Le syndrome néphrotique est souffrance foetale, HTA La valeur seuil est de 51mm3.
associé à une hématurie incontrôlable). [400]
microscopique, une insuffisance [389] AB
rénale et parfois une HTA au ADE A - Il existe une anémie par
cours d’une glomérulonéphrite B - L’hypercholestérolémie est défaut de synthèse
extra-capillaire. très fréquente, mais ne définit d’érythropoïétine.
[382] pas le syndrome néphrotique. B - Il existe une hypocalcémie
C par défaut de synthèse de 1-25
Sans commentaire. [390] OH vitamine D (déficit en 1
[383] ABCDE alpha hydroxylase).
B Sans commentaire.
Le diagnostic suspecté fortement [391] [401]
est celui de cancer du rein. B AB
L’échographie rénale retrouvera II s’agit dune pseudo- Sans commentaire.
le plus souvent une masse incontinence par regorgement [402]
hyperéchogène, sauf si le cancer (mictions par regorgement) liée E
est totalement nécrosé. à la rétention vésicale E - Une élévation du PSA n’est
[384] chronique. pas synonyme de carcinome
D [392] prostatique, surtout s’il existe
Une seule réponse (D) semble E un adénome.
possible. Même commentaire que pour la [403]
[385] question 1.1.QUESTION N°40. C
AE [393] En raison d’un effet indésirable
Sans commentaire. AE de type atropinique.
[386] Sans commentaire. [404]
ACE [394] ACD
Lamiloride et le triamtérène sont Le syndrome néphritique
des épargneurs du potassium. La QUESTION ANNULEE. s’accompagne d’un
spironolactone s’oppose à [395] hyperaldostéronisme
l’aldostérone au niveau du tube ABE secondaire et d’une
distal. Sans commentaire. insuffisance rénale.
[387] [396] [405]
ABDE AB CE
Il existe un hyperaldostéronisme Sans commentaire. C - La pseudo-incontinence par
secondaire au cours du [397] regorgement est liée à la
syndrome néphrotique avec bilan ACD rétention urinaire chronique.
sodé positif, responsable des A - Le prurit est lié à [406]
oedèmes. Ihyperphosphorémie. C
La protéinurie entraîne une C - La pâleur, à l’anémie Une seule bonne réponse
hypoalbuminémie et une chronique (défaut de synthèse semble possible.
diminution de la pression d’érythropoïétine). [407]
oncotique, d’où l’apparition des D - La péricardite est la ABD
oedèmes. complication majeure et à B - En cas de prescription d’un
[388] rechercher systématiquement inhibiteur de l’enzyme de
AD car elle met conversion et de sténose
LAldomet® est le traitement en jeu le pronostic vital bilatérale
classique de IHTA gravidique (tamponnade). des artères rénales, ou de
associé au repos en décubitus [398] sténose sur rein unique
latéral gauche, pour favoriser la ABE fonctionnel.
croissance du bébé. Le zyloric et Une protéinurie à 150 mg/24 h D - Intéressant les artères
le lasilix sont dangereux et n’ont est presque à la limite de la rénales et entraînant une
pas d’indication. La césarienne protéinurie physiologique (100 thrombose bilatérale des
ne s’imposera qu’en cas d’échec mg124 h). artères rénales.
du repos associé à lAldomet® [399] [408]
22
BE ACD
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE. Sans commentaire.
[409] [422] [429]
C ABC C
L’association d’infections Un bilan sodé négatif va A, B, D et E peuvent chacun se
urinaires à répétition et d’image stimuler le système rénine- compliquer ou donner une
radiographique indirecte de reflux angiotensine-aldostérone. pyurie par infection des urines.
vésico-rénal bilatéral impose une [423] [430]
cystographie rétrograde. E C
[410] Le syndrome dAlport est une C - Recherchera un
néphropathie héréditaire avec retentissement sur le haut
QUESTION ANNULEE surdité. appareil urinaire de l’adénome
[411] (dilatation urétéro-pyélo-
D [424] calicielle bilatérale).
D - On parle de prostatectomie AD [431]
qu’en cas de carcinome de Sans commentaire. B
prostatetectomie qu’en cas de [425] B - C’est la castration gauche
carcinome de prostate. BCDE par voie haute après contrôle
D - L’hématurie terminale premier du pédicule
[412] signifie qu’il existe une lésion spermatique.
C vésicale, qui sera au mieux [432]
C - II sagit dune protéinurie visualisée sur le temps E
composée de chaînes légères. cystographique de rUIV. Sans commentaire.
[413] [426] [433]
ABDE E
QUESTION ANNULEE. La sténose de l’artère rénale Sans commentaire.
[414] s’accompagne dune élévation [434]
AC de la rénine, d’un E
Sans commentaire. hyperaldostéronisme Sans commentaire.
[415] secondaire avec hypokaliémie.
AB Il n’existe pas obligatoirement [435]
Sans commentaire. de souffle abdominal. D
[416] [427] Sans commentaire.
AC AC [436]
Sans commantaire. A - La néphropathie tubulo- E
[417] interstitielle chronique par Sans commentaire.
BD pyélonéphrite chronique ne [437]
A - La colique néphrétique donne C
récidivante ne constituerait une classiquement pas de C - Néanmoins, la PBR sera
indication chirurgicale que si le protéinurie supérieure à 1 g/24 toujours précédée d’une
calcul persistait après au moins 3 heures. échographie rénale bilatérale
semaines à 1 mois. B - La toxicité rénale des afin déliminer formellement des
[418] aminosides utilisés dans le kystes rénaux.
AB traitement des pyélonéphrites [438]
Sans commentaire. se BC
[419] caractériserait par une élévation Sans commentaire.
ABD de la créatininémie. [439]
Sans commentaire. C - L’UIV est importante car elle ABCD
[420] permet de faire le diagnostic Sans commentaire.
E d’une éventuelle uropathie [440]
E - Une seule bonne réponse malformative (reflux vésico- BC
semble possible. Linterruption urétéral, lithiase, etc...) qui B - Une protéinurie de 0,5 gIl
des vaccinations entreprises nest pourrait nécessiter un peut encore être expliquée par
plus une notion classique. traitement propre. une hématurie macroscopique.
[421] [428] [441]
23
BC est évidemment le plus caractérisée par une
Sans commentaire. vraisemblable (Schistosoma corticorésistance et une
[442] haematobium). Toutefois progression de linsuffisance
BD aucune des étiologies citées rénale.
Lors d’une hémolyse lors du premier QCM ne pouvait On rappelle également que les
intravasculaire, il existe une être d’emblée éliminée, en syndromes néphrotiques se
hémoglobinurie et non la particulier la tuberculose. La compliquent de thromboses
présence de cylindres déhydroémétine et le veineuses, dont la fréquence
hématiques. métronidazole sont des augmente avec l’importance de
[443] traitements de l’amibiase, la la protéinurie et de
BD nivaquine du paludisme et Ihypoprotidémie.
Sans commentaire. l’acide éthacrynique un [20]
[444] diurétique de l’anse de Henlé, AC
ABDE concurrent malheureux du Sans commentaire.
Sans commentaire. furosémide. [21]
[445] [10] B
B AB Sans commentaire.
B - Une seule réponse semble Et la prise de réglisse [22]
possible. (responsable de tableau AB
[1] d’hyperminéralcortcisme). Sans commentaire.
A [11] [23]
Sans commentaire. ABD B
Ces 3 items entraînent une La choriocarcinome est une
[2] sécrétion élevée d’aldostérone. tumeur très chimiosensible et
C [12] peu radiosensible.
Sans commentaire. A
[3] Sans commentaire. [24]
CDE E
Sans commentaire. [13] Sans commentaire.
[4] BD [25]
AD Sans commentaire. BD
Il s’agit d’une infection urinaire [14] On rappelle que les lithiases
récidivante chez une femme BCD radiotransparentes sont les
jeune. La rénine est produite par les lithiases uriques et xanthiques,
On rappelle les germes les plus reins et non par les surrénales. les
fréquemment rencontrés au [15] lithiases radio opaques sont
cours des infections urinaires B oxalocalciques,
E. ccli 80%, proteus 10%, Sans commentaire. phosphocalciques et
klebsielle 3%, entérocoque 2%. [16] cystiniques.
[5] A L’item C est éliminé en raison
ABCDE Voir question [19] de sa rareté et de sa survenue
Sans commentaire. [17] dans un contexte différent
[6] AD (enfance). La xanthinurie, enfin,
E Voir question [19] s’accompagne d’une
Sans commentaire. [18] hypouricémie et d’une
[7] BD hypouraturie.
D Voir question [19] [26]
Sans commentaire. [19] C
[8] E Sans commentaire.
AB On rappelle que la hyalinose [27]
Sans commentaire. segmentaire et focale est AD
[9] rhistologie la plus souvent L’acidité favorise la précipitation
B rencontrée au cours des de l’acide urique.
Compte tenu du contexte, le syndromes néphrotiques de Luraturie élevé Q’ 750 mg par
diagnostic de bilharziose urinaire ladulte, et que son évolution est jour) aussi...
24
[28] syndrome infectieux sévère doses beaucoup trop
A - anurie importantes utilisées chez ce
Cette diurèse devra - douleurs rebelles aux sujet : 4,5 mg/kg/j chez un
s’accompagner d’une antalgiques insuffisant rénal...
modification des habitudes [34]
alimentaires et on doit envisager ACE [43]
la mise en route d’un traitement Bien que non classique, le AD
hypouricémiant par inhibiteurs de cancer du rein peut produire Sans commentaire.
la xanthine oxydase. Ce des images de lacune à l’UIV [44]
traitement devra bien sûr être par envahissement. E
débuté sous couvert dun [35] Sans commentaire.
traitement adjuvant par ABCD [45]
colchicine. S’il s’agit d’une tumeur de la BC
[29] voie excrétrice du calice ou du Sans commentaire.
BC bassinet, la pratique de E sera [46]
A et D - Sont évocateurs d’une utile pour en apprécier BC
pathologie digestive. l’extension. Produit iodé et gentamicine
B et C -Sont deux réponses Cependant ce QCM est sont toxiques pour le rein.
possibles... discutable car il ne propose par [47]
[30] de hiérarchie dans la stratégie D
A diagnostique. Ainsi, La réapparition de
Au cours d’une colique l’artériographie, qui auparavant l’hypertension artérielle
néphrétique simple, aucun occupait une place de choix est associée à rasymétrie rénale,
examen ou la simple pratique actuellement abandonnée pour évoque de principe une sténose
d’un ASP peuvent suffire, le scanner. De même la de rartère rénal.
l’enquête étiologique étant pratique simultanée de [48]
reprise ultérieurement. Dans un l’échographie et du scanner est D
contexte fébrile, la pratique d’une redondante. La sténose de l’artère rénale
échotomographie permettra au [36] entraîne un
mieux de préciser la présence ou D hyperaldostéronisme.
l’absence dune stase d’urine Compte tenu du faible taux de [49]
infectée. A la phase aigué de la faux négatifs du scanner pour D
colique néphrétique, l’UIV ne les cancers du rein (0,5%), une Sans commentaire.
montre souvent qu’un aspect de attitude d’expectative est [50]
rein muet. justifiée. A
[31] [37] Sans commentaire.
C C [51]
Sans commentaire. Sans commentaire. B
[32] [38] Il s’agit en fait d’une bonne
AE AD indication à un traitement par
La cure de diurèse s’impose au Sans commentaire. les inhibiteurs de l’enzyme de
décours et non au cours d’une [39] conversion. Les autres
colique néphrétique. ACD thérapeutiques ici proposées ne
L’antibiothérapie sera débutée Sans commentaire. sont pas satisfaisantes.
après prélèvement. [40] Toutefois l’utilisation d’un
AB bêtabloquant cardiosélectif
[33] Sans commentaire. (Aténolol®), éventuellement
BCD [41] associé à la dihydralazine. .
Il s’agit d’indications retardées à D .donc B, est possible, mais ce
la chirurgie. Toutefois on doit discuter n’est pas satisfaisant.
On rappelle les indications en l’indication dans ce cas d’une [52]
urgence, au cours d’une colique radiothérapie locale palliative. BD
néphrétique [42] Sans commentaire.
- anurie par obstacle E [53]
- rétention d’urine infectée avec Il convient de souligner les
25
D [66] infectieux, d’une insuffisance
Sans commentaire. E rénale, avec HTA, hématurie,
Sans commentaire. protéinurie, hypoalbuminémie.
[54] [67] La seule autre hypothèse que
CDE ACE l’on pourrait discuter serait
Sans commentaire. Sans commentaire. l’acutisation d’une
[55] [68] glomérulopathie chronique
ABC BDE antérieure.
Sans commentaire. Sans commentaire. [75]
[56] [69] ABE
D B Sans commentaire.
Sans commentaire. Sans commentaire. [76]
[57] [70] AD
C ABE Sans commentaire.
On rappelle que les lithiases Il s’agit vraisemblablement
radiotransparentes sont les d’une insuffisance rénale [77]
lithiases uriques et xanthiques, multifactorielle sur fond A
les lithiases radio-opaque sont d’insuffisance rénale chronique L’item A correspond à des
oxalocalciques, par néphroangiosclérose ; lésions diffuses prolifératives
phosphatocalciques et survenue d’une insuffisance extracapillaires. Les items B et
cystiniques. Les lithiases rénale par la conjugaison d’une E ne correspondent pas au
phosphoamoniaco- déshydratation sévère en tableau clinique. L’HTA n’est
magnèsiennes sont radio- rapport avec l’utilisation de pas suffisamment élevée pour
opaques de façon variable. diurétiques et d’inhibiteurs de la ritem C. Litem D ne
[58] cyclooxygénase. s’accompagne pas de
C [71] protéinurie aussi importante,
Sans commentaire. ACD avec hypoalbuminémie.
[59] Sans commentaire. [78]
CD [72] C
Sans commentaire. CD Seule la ponction biopsie rénale
[60] L’hyperkaliémie doit d’abord permet la certitude
CE être appréciée en fonction des diagnostique. Elle permettra
Sans commentaire. chiffres du pH. une
[61] Le traitement devra alors tenir évaluation pronostique et
BD compte de la reprise ou non de guidera les options
Sans commentaire. la diurèse. Si la kaliémie ne thérapeutiques.
[62] diminuait pas avec la correction [79]
CD de l’hypovolémie et avec la AB
Sans commentaire. reprise de la diurèse, on serait Il convient de noter la
[63] alors amené à utiliser du surestimation fréquente de la
D kayexalate®. fonction rénale chez les sujets
Complication constante !, sauf en [73] âgés dont la masse musculaire
cas de ligature des déférents E est réduite, ce qui conduit à de
associée, ce qui se pratique pour Il convient de suspendre chez fréquents surdosages de
les interventions par voie haute, ce patient l’administration de médicaments dont la posologie
où il y a alors anéjaculation. tout diurétique épargneur du doit être très scrupuleusement
[64] potassium. Les thiazides sont ajustée à la fonction rénale.
ABCDE inefficaces dans l’insuffisance [80]
C’est devenu très rare rénale. B
actuellement! [74] C’est actuellement l’examen clé
[65] AB de la démarche diagnostique
ACE C’est le seul item que l’on devant une insuffisance rénale.
Sans commentaire. puisse raisonnablement [81]
discuter devant l’apparition, au BDE
décours d’un syndrome [82]
26
ADE glomérulaire. A
Le principal risque de [91] Il s’agit néanmoins de la plus
l’hyperkaliémie est la survenue E fréquente des tumeurs solides
de troubles du rythme cardiaque. Même réponse que chez les sujets de 20 à 30 ans
Les complications neurologiques précédemment (6%).
des hyperkaliémies sont des [92] [103]
paralysies flasques. E AD
[83] Il existe des petits reins dans Sans commentaire.
ADE les cas A et B, des gros reins [104]
La toxicité des aminosides chez dans le cas C, des reins A
les sujets âgés découle de la irréguliers dans le cas D. Sans commentaire.
surestimation de leur fonction [93] [105]
rénale souvent altérée (cf E E
question 78/59). Les aminosides Sans commentaire. Sans commentaire.
sont réabsorbés et accumulés au [94] [106]
niveau du tube contourné E B
proximal. Ils ne sont La natriurèse est le reflet des Sans commentaire.
néphrotoxiques que si la apports sodés. [107]
posologie est excessive ; ils [95] E
peuvent être prescrits chez A En fait 95 %.
l’insuffisant rénal, à condition Les neuroleptiques sont [108]
d’adapter les doses et de suivre hypotenseurs. D
le traitement sur les dosages [96] Permet la recherche de
sériques. B cylindres hématiques traduisant
[84] Sans commentaire. l’origine glomérulaire de
ACE [97] l’hématurie.
L’item C est une des possibilités ABCDE [109]
thérapeutiques permettant une Tous les critères permettent D
baisse rapide de la kaliémie, d’évoquer le diagnostic de Ou maladie de Berger.
autorisant ainsi le transport. syndrome néphrotique pur dont
[85] le pronostic est bon. Le taux de [110]
D complément normal est en BC
Sans commentaire. particulier un élément Sans commentaire.
[86] important. [111]
A C
Sans commentaire. [98] Elle est en effet rare au début
C de la maladie, et fréquente à la
[87] Pendant 4 à 6 semaines, phase terminale.
C complété par les mesures [112]
L’atrophie rénale segmentaire est adjuvantes habituelles à toute D
une cause assez fréquente corticothérapie : régime sans Sans commentaire.
d’HTA chez le sujet jeune et chez sel, diurétique et apport enrichi [113]
renfant. Elle résulte souvent dun en protides. CDE
reflux vésico-urétéral. [99] Litem A ne doit jamais être
[88] ABCE retenu comme étiologie isolée
A Sans commentaire. d’une hématurie et la présence
Sans commentaire. [100] de caillot permet d’éliminer une
[89] E cause “néphrologique”.
B Sans commentaire. [114]
Sans commentaire. [101] A
[90] D Sans commentaire.
E La fréquence est alors [115]
L’absence de protéinurie et multipliée par un facteur BCD
d’hématurie permet a priori compris entre 10 et 40. Sans commentaire.
d’éliminer une pathologie [102] [116]
27
D hyperréninémie. protéinurie.
La première cause à évoquer Cette affection se manifeste A noter quen dépit de
devant la survenue dun dans l’adolescence et se l’importance de la protéinurie il
syndrome néphrotique impur caractérise par une alcalose n’y a pas ou du moins pas
chez une jeune femme est un avec hypokaliémie. Sa encore dhypoprotidémie, donc
lupus érythémateux aigu transmission est autosomique pas de syndrome néphrotique.
disséminé. L’histologie la plus récessive. Les oedèmes des membres
probable étant une glomérulite Son traitement comporte inférieurs sont plutôt à rapporter
extramembraneuse ou une actuellement les inhibiteurs de à une défaillance cardiaque.
hyalinose segmentaire et focale. la synthèse des [135]
[117] prostaglandines. BE
B [126] Les septicémies à
Sans commentaire. E staphylocoque doré peuvent
[118] Sans commentaire. également être responsables
D [127] de la survenue dun syndrome
Sans commentaire. BCE néphritique. Il s’agit cependant
[119] Sans commentaire. dune éventualité rare.
ABCE [128] [136]
Sans commentaire. AB B
[120] Sans commentaire. La baisse du complément
B [129] sérique est un bon marqueur
On ne peut pas parler de BE des syndromes néphritiques, le
syndrome néphrotique puisque la Sans commentaire. taux complément et de ses
protéinurie est < à 3 glj et que la [130] composants est un bon
protidémie est égale à 60 g/l. D marqueur de l’évolutivité de la
L’examen clef de l’exploration maladie.
[121] de toute insuffisance rénale est [137]
B l’échographie rénale. A
L’abaissement du complément L’exploration couplée hépatique Les autres thérapeutiques
est un des éléments les plus et rénale est intéressante dans (corticothérapie,
importants du syndrome la polykystose qui se plasmaphérèse,
néphritique, puisqu’il traduit la caractérise par une atteinte immunosuppresseurs) ne
physiopathologie de la maladie et hépatique et rénale. peuvent se discuter quen
permet d’en suivre l’évolutivité. [131] fonction de l’histologie.
[122] E Lantibiothérapie n’est indiquée
C Le traitement devra que si l’on trouve un foyer
Sans commentaire. s’accompagner pendant les infectieux.
[123] trois premières semaines d’une [138]
couverture par colchicine. Les AB
Aucune réponse. uricosuriques sont contre- Les hématies d’origine
[124] indiqués en cas d’insuffisance glomérulaire sont souvent
DE rénale. déformées.
L’allongement de QT qui est [139]
souvent rapporté n’est pas un [132] E
allongement réel mais un pseudo C D Sans commentaire.
allongement lié à la diminution de Sans commentaire. [140]
l’onde T voire même à sa [133] D
disparition avec l’apparition d’une A B Lévolution des tumeurs des
onde U avec intervalle QU. Sans commentaire. voies excrétrices est marquée
[125] [134] par la survenue de métastases
BDE B en aval sur les voies
Le syndrome de Bartter est une Il existe tous les éléments du excrétrices.
hyperplasie de l’appareil syndrome néphritique : [141]
juxtaglomérulaire avec un tableau hématurie, insuffisance rénale, B
d’hyperaldostéronisme et hypertension artérielle, Sans commentaire.
28
[142] pourrait être l’origine ou la d’athéromatose plaident en
E conséquence du syndrome défaveur de cette étiologie qui
Sans commentaire. néphrotique. Il faudra toutefois n’explique pas les troubles
pratiquer au préalable une métaboliques.
[143] electrophorèse des protides C - L’association d’une
C urinaires afin de s’assurer qu’ilhypertension artérielle et d’une
Sans commentaire. ne s’agit pas d’une protéinurie hypokaliémie doit faire évoquer
[144] monoclonale, Il faudra de principe une HTA d’origine
ABCD également s’assurer d’une endocrinienne et en particulier
Il s’agit de cause d’anurie par hydratation correcte de la un hyperaldostéronisme
obstacle. patiente ( deux examens primaire, après avoir toutefois
[145] utilisant des produits de éliminé la prise de dérivés de la
E contraste iodés rapprochés). réglisse.
La ponction du bassinet et la [152] D - L’HTA est rare et tardive
mise en place d’une sonde A dans les néphropathies
constituent également le Il faut toutefois souligner les interstitielles que rien par
traitement immédiat de cette problèmes que peuvent ailleurs dans rhistoire de cette
anurie. souligner la mise en route d’un patiente ne permet d’évoquer.
[146] E - L’HTA par coarctation de
traitetement par fibrinolytiques à
E proximité d’un épisode l’aorte se révèle le plus souvent
On rappelle que les lithiases traumatique. chez le sujet jeune, associant
radiotransparentes sont les souffle, asymétrie des pouls. La
lithiases uriques et xanthiques, [153] coarctation de l’aorte n’entraîne
les lithiases radio-opaques sont D pas de telles perturbations
oxalocalciques, Par argument de fréquence, hydroélectrolytiques.
phosphatocalciques et c’est parmi les items proposés [158]
cystiniques. celui qui est le plus souvent DE
[147] responsable de syndrome Il faut comprendre la question
E néphrotique, souvent impur dans le sens du bilan minimum
Sans commentaire. chez l’adulte. A noter que devant toute hypertension
[148] l’histologie la plus fréquemment artérielle sans signe
E retrouvée au cours des d’orientation, ce qui n’est pas le
Il s’agit d’un syndrome de levée syndromes néphrotiques de cas du ... cas. Le bilan alors
d’obstacle, dont le principal l’adulte est la hyalinose proposé ne peut pas comporter,
danger résulte de sa sous- segmentaire et focale. pour des raisons économiques
estimation, avec risque de [154] et pour des raisons de risque
collapsus par déshydratation. Les A c D de iatrogénie, la pratique
autres items constituent des Sans commentaire. systématique d’une IUV, de
erreurs thérapeutiques graves [155] dosage du VMA ou de
mettant en jeu la vie du patient. D l’aldostérone.
[149] Sans commentaire. [159]
DE [156] A
Il est également indispensable D La prise d’un inhibiteur de
d’y associer un traitement par Sans commentaire. l’enzyme de conversion a
diurèse alcaline. Toutefois [157] permis une diminution modérée
l’utilisation d’allopurinol ne peut C de I’HTA, un effondrement de
se justifier que s’il existe une A - L’absence de protéinurie est l’activité rénine plasmatique et
hyperuricémie importante. un argument important contre n’a que très peu affecté la
[150] l’existence d’une néphropathie sécrétion d’aldostérone. Tout
D glomérulaire qui d’ailleurs cela milite en faveur d’un
Sans commentaire. n’expliquerait pas les anomalies hyperaldostéronisme primaire
[151] hyoroélectrolytiques de cette (A) où la sécrétion
E patiente. d’aldostérone est indépendante
A la recherche d’une thrombose B - L’absence de souffle, de ou quasi indépendante du
des veines caves et rénales, qui facteurs de risque système rénine angiotensine.
29
La faible diminution de la [161] hypouricémiant et augmente
pression artérielle est à mettre A même l’uricémie.
sur le compte de l’activité Le traitement des HTA par D - Est indiquée dans les
hypertensive intrinsèque de hyperminéralocorticisme grandes hyperuricémies des
l’angiotensine Il et de l’activité primaire repose sur hémopathies.
hypertensive intrinsèque des IEC l’Aldactone® à la dose de 3 à 5 [164]
et des bradykinines. La chute de mg/kg/jour, soit des doses A
tension eut été beaucoup plus supérieures aux doses Plusieurs facteurs contribuent à
brutale dans le cas d’une HTA usuelles, ce qui explique l’atteinte interstitielle :
par sténose de l’artère rénale ou l’échec de la première tentative. l’hyperuricémie, les lithiases,
I’HTA dépend de l’hyperactivité [162] les
du système rénine angiotensine. AE surinfections urinaires.
Dans une intoxication à l’acide E - Est le diagnostic à évoquer [165]
glycérrhizique, l’aldostérone n’est de principe, l’antécédent DE
pas élevée, ainsi que dans le hématurique pouvant être A et B - Sont des thiazides
phéochromocytome. Enfin, dans rattaché à hyperuraturiants donc non
un hyperaldostéronisme un problème lithiasique. indiqués ici.
secondaire, la sécrétion A - Peut être évoqué devant C est un épargneur du
d’aldostérone est dépendante du une insuffisance rénale potassium, peu efficace dès
système rénine angiotensine et modérée associée à une HTA qu’existe une insuffisance
aurait donc été très diminuée par ancienne. rénale et
la prise d’un IEC. On devra pratiquer un fond surtout contre-indiqué en raison
d’oeil afin de rechercher du risque d’hyperkaliémie
[160] d’autres stigmates majeure, même pour une
CD d’angiopathie. On peut insuffisance rénale modérée.
Dans la recherche de la toutefois être surpris de D - Est un bon traitement
localisation de la source de l’absence de protéinurie. En d’attaque de I’HTA, surtout
l’hyperaldostéronisme, la pratique effet la néphroangiosclérose de chez un sujet encore
d’une biopsie rénale est bien sûr I’HTA relativement jeune.
inutile (E). La pratique dune modérée chronique E - L’Adalate® tend de plus en
artériographie rénale (A) ou d’un s’accompagne d’une plus à faire partie de l’arsenal
rétropneumopéritoine sont des protéinurie. de l’ordre ou thérapeutique de I’HTA
méthodes agressives, peu inférieure à I g124 h. chronique. Sa bonne tolérance
rentables quant à la visualisation B - L’absence de protéinurie est et la quasi absence de contre-
d’un adénome et qui ne doivent un puissant argument contre indications en font un bon
pas être proposées d’emblée. La cette hypothèse. médicament de première
méthode du dosage veineux C - La toxicité des AINS se indication.
étagé au cours de cathétérisme manifeste par des insuffisances [166]
(B) est une bonne méthode de rénales aigués. Il faut bien CE
localisation de l’adénome et distinguer toxicité rénale des Le traitement préventif de la
permet de différencier adénome Ains et toxicité rénale des lithiase urique (c’est la forme
et hyperplasie. Mais il faut doser antalgiques comportant de la neutre acide qui précipite)
l’adostérone et non la rénine (lire phénacétine. repose sur l’hyperdiurèse
un item jusqu’au bout !). D - L’absence alcaline.
L’échographie et le scanner sont d’hyperaminoacidurie, de
parfois utiles mais leur apport est glycosurie, l’âge et I’HTA sont [167]
souvent limité par la taille réduite autant d’arguments CDE
de l’adénome. Toutefois ils sont contre cette hypothèse. En cas d’insuffisance rénale
peu agressifs (C et D). En fait les [163] chronique sévère, plusieurs
deux examens les plus E facteurs sont responsables de
performants ne sont pas cités ici. A - N’est pas un hypouricémiant ratteinte osseuse: la diminution
Il s’agit des dosages étagés B - Augmente l’uraturie, ce qui de la 1 alpha hydroxylation de
d’aldostérone par cathétérisme est contre-indiqué en cas de la vitamine D avec induction
veineux et de la scintigraphie au néphropathie urique. dune ostéomalacie et
cholestérol marqué. C - N’est pas un traitement diminution de rabsorption
30
intestinale du calcium. L’inhibition la réponse à certains stimuli tel carences multiples et en
de la 1 alpha hydroxylation rénale l’orthostatisme. particulier martiale, déficit en
et une tendance à l’acidose des E - Enfin, certains cas de érythropoïétine). Cependant
insuffisants rénaux aggrave syndromes néphrotiques à cette anémie est classiquement
raltération osseuse de ces lésions glomérulaires minimes normochrome et non
patients en mobilisant les ont été rapportés à l’usage des hypochrome (E).
tampons osseux. Tout ce qui AINS.
peut contribuer à réduire la [169] [171]
carence en 1,25 dihydroxylase AC AB
vit. D, à augmenter les apports Les protéinuries tubulaires se QCM très litigieux! On ne
calciques, à réduire la caractérisent par leur taux dispose pas de la clearance
phosphorémie, à lutter contre relativement modeste (A) et par actuelle de la créatinine ni
l’acidose de ces patients prévient la large prédominance de même du taux sérique
les troubles osseux. protéines de bas poids correspondant à l’intitulé de la
[168] moléculaire, qui normalement, question, en effet le seul
ABCE après avoir été filtrées par le élément fourni est le taux
A - Les prostaglandines, dérivées glomérule doivent être mesuré il y a un an. si l’on se
de l’acide arachidonique par la réabsorbées par le tubule. Leur réfère alors à cette donnée, une
voie de la cyclooxygénase, sont présence dans l’urine traduit insuffisance rénale modérée ne
d’importants modulateurs de l’altération de cette fonction requiert alors aucune mesure
l’hémodynamique et des tubulaire. La bêta 2 diététique particulière sauf en
mouvements d’eau et de sodium microglobuline est une de ces cas de particularité liée à la
du rein. protéines de poids moléculaire néphropathie responsable.
Dès que les systèmes de inférieur à celui de l’albumine Toutefois certains auteurs
régulation rénale sont fortement (C). préconisent, mais pour des
stimulés (cas de l’hypovolémie), La présence d’une hématurie stades plus avancés de
rinhibition de la cyclooxygénase associée est un élément militant l’insuffisance rénale, une
bloque les systèmes de contrôle, en faveur d’une origine diminution des apports
et en particulier bloque la glomérulaire avec sans doute protidiques, ce qui ralentirait
modulation des effets du système des lésions de prolifération. Le l’évolution vers l’insuffisance
rénine angiotensine avec risque caractère sélectif ou non de la rénale. En pratique ces
d’insuffisance rénale aigué. protéinurie, quand celle-ci est mesures doivent intervenir pour
Lassociation chez un même composée en majorité des clairances inférieures à 20
sujet, d’un régime sans sel, de d’albumine est un indice ml/min. A partir de ce stade,
diurétiques, d’inhibiteurs de permettant de différencier tous les auteurs s’accordent à
renzyme de conversion et dAINS lésions glomérulaires minimes conseiller un apport quotidien
expose à la survenue de façon ou lésions glomérulaires de protides de l’ordre de 0,7 à 1
quasi systématique d’une histologiquement décelables. g/kg/j de protides.
insuffisance rénale aigué sévère, Mais il s’agit toujours de En raison de l’atteinte du
purement “fonctionnelle” et protéinurie glomérulaire (D). métabolisme de la vitamine D, il
réversible, mais néanmoins grave L’item E est également un est conseillé, pour des
en raison des troubles indice de non sélectivité. clearances inférieures à 10-20
métaboliques et de l’importance [170] ml/min,.une supplémentation.
de l’hypovolémie pouvant être CDE L’item C vise à limiter les
atteinte. Au cours de l’insuffisance apports en potassium et ne
B - Les prostaglandines exercent rénale chronique sévère, il y a s’applique que pour les
une action natriurétique au élévation de l’urée et de la insuffisances rénales avancées,
niveau tubulaire. Leur inhibition créatinine (A,B), tendance à dont la clearance est inférieure
est susceptible d’induire des l’hyperkaliémie et à à 10-20 ml/min.
rétentions hydrosodées Ihyperphosphorémie par L’item D ne s’applique que pour
importantes. Cet effet a été bien diminution de leur excrétion les patients anuriques. Chez les
observé pour la phénylbutazone. rénale (C,D). Une anémie est patients non anuriques où il y a
C - L’inhibition de la synthèse des souvent associée, au contraire perte de capacités
prostaglandines ne bloque pas la multifactorielle (syndrome d’adaptation, une telle
sécrétion de rénine mais diminue inflammatoire, hémolyse, restriction peut conduire à un
31
état de déshydratation hydroxylation. Le taux de 125 néphropathie avec perte de sel
intracellulaire sévère. vitamine D3 est donc abaissé entraîne également une
L’item E est strictement hors de (A), le calcium osseux diminué diminution du secteur
propos. La seule indication d’un (B), le taux de parathormone extracellulaire (C). Il n’y a enfin
régime hypocalorique en élevé (C), le bilan calcique ni signe d’insuffisance
néphrologie est l’association négatif (D) et le calcium ionisé cardiaque (D) ni de cirrhose (E).
néphropathie. ..obésité abaissé (E). L’origine de cette sécrétion
[172] [175] inappropriée d’ADH est
E ACE vraisemblablement un
Cette réponse est peu A C - Représentent des cas de syndrome paranéoplasique,
satisfaisante. Le tableau exposé “fausses hyponatrémies”, où la satellite d’un cancer
évoque une hypovolémie natrémie n’est plus le reflet de bronchopulmonaire. On
efficace, indépendante de son l’osmolarité plasmatique en rappelle, que les cancers
étiologie. Le seul item pouvant raison de l’existence d’autres bronchopulmonaires les plus
produire une déplétion volémique osmoles. Dans le cas des fréquemment à l’origine d’une
est E. Les items A, B et C hyperglycémies, ce tableau se sécrétion inappropriée d’ADH
induisent une rétention rencontre dans les comas sont les cancers anaplasiques à
hydrosodée. L’item D ne permet hyperosmolaires. Au cours du petites cellules.
pas de préjuger l’évolution du traitement par un diurétique il [177]
secteur extracellulaire. peut y avoir hyponatrémie A
[173] lorsque la perte en sel excède Il existe de fait une
BD la perte en eau. Cela augmentation du secteur
Ces deux éléments sont correspond au tableau extracellulaire dans le
susceptibles d’induire une d’hyponatrémie par déplétion. syndrome de Schwarz Bartter.
hypovolémie et d’aggraver ainsi Dans le syndrome de Conn, il y Cette hypervolémie,
l’insuffisance rénale par un a rétention hydrosodée avec cliniquement latente est mise
facteur fonctionnel. hyperhydratation extracellulaire en évidence par la mesure des
La prise de tétracyclines, si ces pure et le secteur intracellulaire espaces de dilution isotopique.
produits sont périmés, est est normal ; il peut même y Les autres items sont faux, en
susceptible d’induire une avoir hypernatrémie, en raison particulier il existe une
néphropathie tubulaire. Les items de l’activité “hydro-urétique”. osmolarité urinaire élevée ou
C et E sont susceptibles d’induire c’est à dire anti ADH des tout au moins supérieure à
des perturbations métaboliques, corticoïdes. l’osmolarité plasmatique.
hyperkaliémie ou hyponatrémie, [178]
mais non une majoration de [176] BD
l’insuffisance rénale. A L’osmolarité urinaire est élevée
[174] L’analyse des examens pour ce patient car supérieure à
AD biologiques et du tableau l’osmolarité plasmatique qui est
Il y a déficit de la 1 alpha clinique permet de conclure à abaissée.
hydroxylation rénale de la une hypoosmolarité sanguine, [179]
vitamine D au cours de c’est-à-dire à une C
l’insuffisance rénale. Il y a alors hyperhydratation intracellulaire, La restriction hydrique est le
diminution de l’absorption associée à une hydratation premier élément du traitement
calcique et atteinte osseuse; il y a extracellulaire normale et à une de ces patients qui sont
aussi hyperparathyroïdie osmolarité urinaire normale, toujours exposés à la survenue
secondaire avec atteinte c’est-à-dire trop élevée en d’une intoxication par l’eau.
osseuse. Cette égard à l’hypo-osmolalité [180]
hyperparathyroïdie n’entraîne sanguine, Ce tableau A
toutefois pas correspond à une sécrétion Escherichia coli est le germe le
d’hypophosphorémie à cause de inappropriée d’ADH (A). plus fréquemment retrouvé à
la diminution de l’excrétion rénale L’insuffisance surrénale aigué l’origine d’infections urinaires
du phosphore. s’accompagne d’une acidose basses (80%) ; le Protéus
L’hyperphosphorémie est hyperkaliémique avec mirabilis étant derrière (10 à
partiellement responsable de diminution du secteur 15%). Lors de réinfections à
l’inhibition de la 1 alpha extracellulaire (B). Une court terme, le “tiercé” est le
32
suivant: E. Coli (60%), Klebsiella doit nombreux éléments militent en
Pneumoniae (30%) et Proteus donc être entreprise, passant faveur de l’hypoglycémie : prise
(15%). Chez les patients opérés en particulier par un examen d’hypoglycémiant, jeûn
ou sondés: Klebsiella gynécologique, à la recherche, vraisemblable du patient,
Pneumoniae (50%), Proteus en insuffisance rénale.
(toutes espèces confondues) particulier, d’une bride [185]
(30%), E. coli (10%). hyménéale résiduelle. C
Le streptocoque D est un [183] Le calcul de la clearance de la
contaminant fréquent, qui pour D créatinine est identique de 7 à
être pris en compte, devra être La résistance au traitement doit 77 ans et compte tenue de la
retrouvé à plusieurs reprises et faire rechercher un facteur masse musculaire réduite du
s’accompagnant d’une favorisant. Protéus mirabilis sujet, une clearance de 120
leucocyturie élevée. Le favorise la survenue de lithiase ml/min correspondrait chez ce
staphylocoque doré se retrouve phosphato-ammoniaco- sujet de 65 kg à une
chez les patients souffrant d’une magnésienne en alcalinisant les créatininémie de l’ordre de 60
affection prostatique, d’une urines par raction de son mcM ce qui correspond à une
infection urinaire, après uréase (transformation de l’urée clearance de l’ordre de 120/3 =
manoeuvre instrumentale ou avec libération d’ammonique). 40 ml/min. Enfin la
souffrant d’un abcès du rein. Le [184] créatininémie n’est pas
staphylocoque blanc est retrouvé C influencée par le régime mais
dans 2% des infections urinaires Il s’agit d’un patient âgé, uniquement par la masse
basses et surtout chez la jeune présentant: musculaire du patient et sa
femme. a) un syndrome infectieux filtration glomérulaire.
[181] sévère à point de départ [186]
CD urinaire ABC
A - La densité urinaire n’a aucun b) des troubles de la Les items A et B ne posent pas
rapport avec l’infection. conscience sans signe de de problème et sont de
B - Une hématurie localisation connaissance pure. La fièvre
macroscopique peut tout à fait c) une insuffisance rénale avec n’est pas un des éléments du
accompagner une infection chute de la natriurèse et tableau d’insuffisance rénale
urinaire sans déshydratation intracellulaire fonctionnelle mais a contribué à
valeur localisatrice. Elle devra modérée. la déshydratation, facteur
néanmoins faire suspecter une Il s’agit enfin d’un patient d’insuffisance rénale
autre cause de saignement. diabétique et hypertendu sous fonctionnelle.
C - Evident. bêta-bloquants et sulfamides [187]
D - Aucune valeur localisatrice de hypoglycémiants. Le syndrome BD
l’infection. infectieux, les troubles Il y a équilibre entre les
E - La présence de cylindres hydroélectrolytiques ne peuvent osmolarités intracellulaire et
milite en faveur de l’origine expliquer les troubles de la extracellulaire. Le nombre
tubulaire des leucocytes. conscience L’absence de d’osmoles intracellulaires étant
signes de localisation milite fixe, les variations de
[182] contre un accident vasculaire l’osmolarité intracellulaire et
CDE cérébral. donc extracellulaire sont
A - La Gentalline® n’est pas une Par contre, la survenue d’un déterminées par les variations
antibiothérapie de première trouble de la conscience chez de l’hydratation intracellulaire.
intention d’une infection urinaire un diabétique doit faire L’osmolarité extracellulaire
basse. systématiquement évoquer un évoluant de façon parallèle à la
B - Inconcevable. “coma du diabétique” (tiroir) : natrémie sauf en cas d’autres
c - Premier élément du traitement hypoglycémie, acidocétose, agents osmotiquement actifs.
anti-infectieux : assurer un flux acidose lactique, coma
vésical important. hyperosmolaire. li n’y a pas [188]
D - Evident. d’acidose évidente, Ac
E - Il s’agit d’une infection rhyperglycémie ou une ce Q.C.M. est particulièrement
urinaire récidivante chez une importante glycosurie ne sont ambigu et mal posé.
femme. Une enquête étiologique pas mentionnées. Par contre de A - Est exact et surtout en
33
raison de l’état de déshydratation La réponse aurait été E : Wallace et Petersdorf) on
importante probable de ce répétition du temps proposera un traitement
patient. B - L’échographie peut cystographique et en particulier d’attaque par exemple par
montrer une lithiase ou son du temps permictionnel qui sera l’association bêta-lactamine-
éventuel retentissement, mais réalisé sur de grands clichés aminoside, relayé par une
pas systématiquement, en englobant les reins pendant la prophylaxie anti-infectieuse
particulier si la lithiase se trouve miction. continue par une quinolone par
au niveau du tiers moyens de [190] exemple. Ce traitement ne se
l’uretère. c - Le plus urgent dans Bc conçoit enfin que dans l’optique
ce contexte est l’administration A - On peut effectivement avoir d’un traitement chirurgical.
de glucose afin de traiter une image de rein muet si la [193]
l’hypoglycémie vraisemblable de destruction parenchymateuse BD
ce sujet, la recherche d’un est Là encore la réponse est
obstacle, en particulier blocage importante. Cela ne constitue difficile en l’absence de
d’urines, après la correction de pas néanmoins un aspect données précises. Il s’agit
l’hypoglycémie et de la typique. d’indications délicates qui
déshydratation de ce patient. D - B - Il est classique de pouvoir doivent être examinées cas par
La sensibilité de la fosse observer une hypotonie des cas. Il semble toutefois
lombaire, le ballonnement cavités excrétrices avec un raisonnable de proposer a priori
abdominal, l’insuffisance rénale aspect et en l’absence d’autres
doivent faire discuter un obstacle. de dilatation. données les items B et D.
L’existence d’une grosse prostate C - L’aspect en “massue” des
également ; en effet, plusieurs calices devenus convexes est [194]
hypothèses peuvent être classique. ACE
discutées pouvant expliquer la D - Il existe, et c’est l’image QCM ambigu à nouveau : la
constitution d’un obstacle. soit il y séquellaire de reflux la plus solution A est récusée.
a rétention d’urine et évocatrice, une atrophie La correction du reflux peut
retentissement sur le haut corticale en prévenir la survenue d’une
appareil, soit il y a regard des calices déformés et lithiase coralliforme, mais cet
envahissement du trigone par un non une hypertrophie. effet bénéfique est dû à la
cancer de la prostate (remarquez E - Aspect non décrit dans la disparition des infections
l’effacement du sillon médian) littérature. urinaires. L’item A est
avec obstruction urétérale [191] intrinsèquement exact, mais
unilatérale. Il peut tout à fait y ABDE doit être récusé compte tenu de
avoir anurie par obstacle sur un A - Est indispensable avant de l’énoncé précisant “en dehors
rein et insuffisance rénale débuter le traitement. des infections urinaires”.
fonctionnelle pour le rein B - Est nécessaire pour adapter L’intérêt majeur de la chirurgie
épargné. le traitement. du reflux est de stopper le
E - L’absence de globe, C - C’est un antibiogramme. processus de dégradation de la
généralement bien retrouvé chez D - Indispensable pour adapter fonction rénale par
un sujet relativement maigre en la posologie des antibiotiques. néphropathie interstitielle
dépit de la mention d’un E - Utile.mais non strictement chronique. Soulignons à
pannicule adipeux dans l’énoncé, indispensable pour préciser nouveau l’ambiguïté de ce
et l’absence de besoin d’éventuels effets secondaires, QCM. En effet stricto sensu, la
mictionnel, l’absence d’état l’efficacité habituelle du pyélonéphrite chronique
d’agitation, militent contre traitement. correspond à l’infection
l’existence d’une rétention. si [192] chronique des cavités pyéliques
tous les sujets âgés présentant et du parenchyme. Compte
une prostate discrètement Réponse impossible. tenu de l’énoncé, l’item devrait
augmentée de volume étaient en Aucun des items proposés n’est être récusé. Cependant, le
rétention I... satisfaisant. Devant une terme de pyélonéphrite
[189] infection urinaire récidivante à chronique est souvent
E germe multirésistant survenant abusivement utilisé pour
Question annulée lors du sur une lésion urologique (type désigner toute néphropathie
concours. IV de la classification de interstitielle chronique, et alors
34
l’item est exact. Il existe en effet protéines. chronique, à moins que la
dans le reflux deux mécanismes B - Cf réponse en A. pathologie responsable soit
de lésions rénales : la survenue C - Souvent la protidémie est traitée. Cette évolution est
d’infections urinaires comprise entre 50 et 60 g/l, elle entrecoupée de phases de
récidivantes, éventuellement est parfois plus abaissée rémissions +1- spontanées. Les
compliquées par la survenue encore. divers traitements proposés
d’une lithiase coralliforme, et, D - Critère de la définition du n’ont jamais démontré leur
d’autre part, les à- coups syndrome néphrotique. efficacité.
urodynamiques engendrés par le E - Il y a au contraire [205]
reflux. hypercholestérolémie. E
[195] L’hyperlipidémie du syndrome La survenue d’accidents
ACDE néphrotique étant thromboemboliques constitue
Voir question précédente. du type lia, llb ou IV. l’une des complications les plus
[196] [201] fréquentes, avec la survenue
E E d’épisodes infectieux, du
Voir questions précédentes. Sans commentaire, syndrome néphrotique.
[197] connaissance pure. [206]
C A
Voir questions précédentes. [202] Réponse peu satisfaisante, le
[198] ABC mannitol n’étant pas employé.
E La corticothérapie est On utilise en fait l’association
Compte tenu de la sévérité de essentiellement efficace sur les perfusion d’albumine, Lasilix®.
l’HTA ayant déjà entraîné des formes à glomérules [207]
signes cardiaques et optiquement normaux, forme D
ophtalmologiques, l’item E est le moins fréquente chez l’adulte, Il n’y a pas de signes d’IVG ni
plus vraisemblable. ce qui justifie la PBR d’IVD (items A et B). Le
[199] systématique, mais pouvant territoire des oedèmes
néanmoins survenir chez un concerne aussi bien le territoire
QUESTION ANNULEE. adulte. cave supérieur que le territoire
Dans I’HTA par atrophie rénale [203] cave inférieur, Il n’y a pas de
unilatérale, la stratégie doit suivre C E signes allergiques au moment
la démarche habituelle du Il y a inflation du secteur de l’installation des oedèmes ;
traitement de l’HTA. A noter que extracellulaire, mais au seul en particulier ils ne sont pas
l’atteinte cardiaque est une profit du secteur interstitiel. Ceci prurigineux.
hypertrophie et non une s’accompagne dune [208]
insuffisance congestive. Elle ne hypovolémie circulante, avec AB
contre-indique donc pas hyperaldostéronisme Remarque : si vous aviez des
l’utilisation d’un bêta-bloquant, secondaire, avec donc ARP doutes pour répondre au 1, il
intéressant par ailleurs car élevée, aldostérone élevée et fallait lire la question 2 Au cours
dépresseur du système rénine fuite potassique. Lhypotension du syndrome néphrotique, la
angiotensine. Le thiazide est ici orthostatique est un stigmate de génèse des oedèmes résulte de
non indiqué en raison de cette hypovolémie efficace. la fuite du sérum du
l’existence d’une insuffisance [204] compartiment circulant vers le
rénale. De surcroît, au cas où il BC compartiment interstitiel à
conserverait quelque activité, il En présence d’une glomérulite cause de la chute de la
est déconseillé de l’utiliser en extramembraneuse, il faut pression oncotique des protides
raison de l’hypokaliémie qu’il rechercher une pathologie intravasculaires. Il y a alors
pourrait majorer. générale associée, hyperaldostéronisme
[200] schématiquement une secondaire, car il y a
ACD collagénose type lupus chez hypovolémie efficace, et la
Le diagnostic évoqué par ce cas l’adulte jeune, et une pathologie rétention hydrosodée ainsi
est celui de syndrome maligne chez le sujet âgé. obtenue contribue à augmenter
néphrotique. L’évolution se fera de façon le volume des oedèmes, car il
A - Il y a baisse du calcium par progressive et très lentement n’y a toujours pas de protides
diminution de la fraction liée aux vers l’insuffisance rénale pour maintenir l’eau et le sel
35
dans le compartiment vasculaire. [212] cette HTA.
[209] ABCDE [217]
CD Sans commentaire, AB
A - Il n’y a pas de problème connaissance pure. Attention, il ne faut pas
cardiaque justifiant la mise sous [213] confondre activité rénine
digitaliques, qui seraient B plasmatique et taux
d’ailleurs à manipuler avec la A - Le caractère modéré et d’angiotensine Il! On rappelle
plus extrême prudence en raison récent de l’hypertension que les diurétiques augmentent
de Ihypokaliémie. artérielle, l’absence d’une tous I’ARP, que le système
B - Il n’y a pas d’acidose et discrète rénine-angiotensine est sous la
l’apport de sel contribue à protéinurie milite contre le dépendance du système
accentuer la formation des diagnostic de sympathique bêta au niveau
oedèmes. néphroangiosclérose. rénal, il est donc déprimé par
C - C’est effectivement une B - Plus précisément le tableau les bêta bloquants et par les
attitude thérapeutique justifiée, est évocateur d’HTA sur antihypertenseurs d’action
car c’est permettre un retour vers atrophie corticale segmentaire, centrale, que les
le compartiment vasculaire du survenue au décours d’un vasodilatateurs stimulent le
liquide interstitiel. épisode de pyélonéphrite, sur système rénine-angiotensine et
D - Constitue un des traitements obstacle vraisemblable. qu’en inhibant la production
idéaux de la situation, par son C - Il ne faut pas confondre d’angiotensine Il, les inhibiteurs
action antialdostérone. nécrose corticale et atrophie de l’enzyme de conversion
E - Difficile à manipuler, ce corticale segmentaire. Le stimulent de façon très
d’autant que le sujet est en tableau de importante I’ARP.
hypovolémie efficace. la nécrose corticale est celui
d’une insuffisance rénale aigué [218]
[210] sévère : une nécrose tubulaire BC
E anurique qui ne régresse pas... QUESTION ANNULEE.
s’agissant d’un patient adulte, D - L’absence de protéinurie est Ces deux médicaments ont une
une ponction biopsie rénale en défaveur de ce diagnostic. action antialdostérone directe
devra être toutefois E - Il n’y a pas de toxicité rénale ou indirecte susceptible de
systématiquement pratiquée. Le du Catapressan®, qui par favoriser l’épargne potassique.
traitement sera en particulier suivi contre est éliminé par le rein. [219]
sur l’évolution de la protéinurie. [214] ABE
[211] E Respectivement responsable
B C’est l’examen de choix de perte potassique digestive et
La poursuite de la corticothérapie permettant le diagnostic de la rénale. Seul l’item E entraîne
étant inefficace, le traitement question 55. Toutefois, cet également une HTA associée
étiopathogénique devra être examen peut être utilement réalisant un tableau
guidé par les résultats de la PBR. remplacé par l’échographie. d’hyperminéralcorticisme
Par ailleurs il convient de [215] primaire. C et D induisent plutôt
poursuivre un traitement E des hyperkaliémies.
symptomatique (restriction L’existence d’une image [220]
sodée, alimentation hyperdense associée à un cône AD
hyperprotidique et enrichie en d’ombre évoque une lithiase ou Une HTA avec hypokaliémie
potassium, sauf si insuffisance une calification. C’est un évoque de principe un
rénale, diurétique) associé à un argument en faveur d’une hyperminéralocorticisme
traitement préventif de la pyélonéphrite chronique primaire ou secondaire.
survenue d’accidents obstructive. L’absence de toute signe
thromboemboliques, car une des [216] vasculaire associé permet dans
grandes complications des A un premier temps d’écarter
syndromes néphrotiques est la Comme dans l’hypertension l’item B.
survenue de phlébothrombose, le artérielle rénovasculaire, le [221]
risque étant corrélé à dosage séparé de I’ARP permet A
l’importance de la protéinurie et d’évaluer la responsabilité du Sans commentaire,
de l’hypoprotidémie. rein atteint dans la génèse de connaissance pure.
36
[222] dans la polykystose et il n’en hydrosodée de cette patiente,
BD est pas fait mention dans ainsi que de son hyperkaliémie.
B - Evident, I’ARP est faiblement l’énoncé. Les items B, D et E n’entraînent
stimulable, et des différences pas d’hyperkaliémie, voire
existent entre les différents types [226] même une hypokaliémie (D et
d’hyperaldostéronisme primaire. A E). L’item C entraîne une
[223] Les troubles de rhémostase des hyperkaliémie, mais on ne peut
B urémiques sont essentiellement évoquer ce diagnostic devant
Evidence, tout en sachant qu’il liés à une atteinte de ce tableau de rétention
faut avoir recours à des doses rhémostase primaire. hydrosodée manifeste...
supérieures aux doses [227] [230]
courantes. D D
[224] Retour à la normale. En De même que pour les autres
C pratique, il existe très souvent réponses les items A et B sont
Normocytaire car 18%12.000.000 une discrète inflation éliminés. Il n’y a pas de notion
= 90 cm3 et arégénative car hydrosodée due à la de prise de diurétique et la
4%12.000.000 = 80 000 (< corticothérapie de la greffe, un patiente est anurique... Une
100.000). état inflammatoire dû aux restriction sodée ne peut suffire
[225] réactions de rejet ou aux à elle seule à induire une telle
D infections intercurrentes, une hyponatrémie, et ne
On rappelle que l’anémie de carence nutritionnelle due à s’accompagne pas de signes
l’insuffisance rénale est l’accumulation de ces facteurs de rétention hydrosodée
multifactorielle et classiquement (hospitalisation fréquente, précisément. Il y a hyperatrémie
normocytaire. Elle est régime désodé pauvre en car il y a excès d’apport
arégénérative ou sucre, donc insipide...etc) et hydrique chez une patiente dont
hyporégénérative à cause du rhématocrite est souvent de fait la perte rénale d’eau est quasi
déficit en érythropoïétine. entre 35 et 45%... nulle.
Cependant le cas présenté est [228] [231]
curieux et doit éveiller la E E
méfiance et la recherche d’une L’histoire est très évocatrice : Le traitement de l’insuffisance
autre cause d’anémie, car la notion d’une néphropathie, rénale chronique arrivée au
polykystose s’accompagne évoluant progressivement vers stade ultime de son évolution.
habituellement d’une rinsuffisance rénale chronique, Notons que l’administration
polyglobulie, même au stade découverte dans l’enfance d’antialdostérone est
terminal, ou tout au moins très (existence de dépôts de formellement contre-indiquée
souvent de l’absence d’anémie. hyalinose cours dun syndrome en raison du risque
Par ailleurs, même pour une néphrotique impur. Notion dune d’hyperkaliémie... qui est de
insuffisance rénale chronique évolutivité de cette toute façon déjà constituée.
“habituelle”, le chiffre est trop néphropathie (Cr = 142 + L’apport de soluté salé
bas. On devra en particulier protéinurie). Enfin apparition de isotonique ne ferait qu’accroître
rechercher un saignement signe d’inflation volémique intra l’hypervolémie extracellulaire de
digestif fréquent chez les et extracellulaire au décours cette patiente. Le soluté
urémiques. d’un épisode évolutif récent. bicarbonaté isotonique aurait le
A - Le chiffre est trop abaissé Pour anecdote, citons l’odeur même effet. L’administration de
pour un signe d’inflation ammoniacale de l’haleine. Les prednisone n’a jamais constitué
volémique extracellulaire bruyant autres items ne décrivent pas le le traitement d’une
(OAP...). tableau. hyponatrémie.
B - Il est exceptionnel qu’une [229] [232]
hématurie entraîne une anémie. A BC
C - C’est un des mécanismes de Compte tenu du contexte... B - Peut permettre une
l’anémie des urémiques, mais il notons l’oligoanurie qui rémission transitoire le temps
vient derrière la carence en accompagne l’étape ultime de de trouver une place dans une
érythropoïétine. cette néphropathie. Cette réanimation équipée d’un rein
E - Il n’y a pas de splénomégalie oligurie est à l’origine de la artificiel.
rétention hydrique et A - Peut effectivement diminuer
37
de façon transitoire la kaliémie [236] testiculaire. On doit donc
mais au prix d’une inflation ABC pratiquer un examen
supplémentaire du secteur Le TR permet l’exploration de la anatomopathologique de
extracellulaire. Remarquons prostate et non de l’urètre. l’orchidectomie. Il ne s’agit pas
d’ailleurs que la prescription de Le lobe médian n’est perçu que d’une biopsie mais d’une
deux s’il est très hypertrophié. Enfin orchidectomie complète avec
litres de bicarbonate de sodium adénome et cancer sont les examen de toute la pièce.
semi-molaire correspond à une deux hypothèses diagnostiques
augmentation de 6 litres du à envisager. Rappelons que le [241]
secteur extracellulaire chez cette développement postérieur ABD
patiente anurique, sans compter apprécié par le TR n’est pas A B - Permettent de rechercher
le transfert du secteur forcément corrélé à une extension aux ganglions
intracellulaire vers le secteur l’importance des troubles lomboaortiques ou au médiastin
extracellulaire. mictionnels. et aux poumons.
D - Est contre-indiqué. [237] D - Si les résultats sont positifs
E - Inefficace. A et même si l’histologie ne
Il faut lever l’obstacle et trouve pas de lésions, on doit
[233] soulager le patient. Si considérer la tumeur comme un
AE l’insuffisance rénale est en chroriocarcinome, et envisager
On rappelle qu’au cours de rapport (anurie par obstacle sur une chimiothérapie d’emblée,
l’insuffisance rénale il existe une rétention négligée), il faudra forte même si le bilan
altération de la 1 alpha surveiller la survenue dun d’extension est négatif.
hydroxylation de la vitamine D, syndrome de levée d’obstacle. [242]
responsable d’une négativation [238] B
du bilan calcique et d’un A Ce traitement sera suivi dune
hyperparathyroïdisme A - Permet le diagnostic de chimio et d’une radiothérapie, si
secondaire. l’atteinte rénale (dilatation ou l’histologie confirme le
[234] non des cavités pyélocalicielles, diagnostic d’extension.
C petits reins ou gros reins), [243]
A - Posologie non adaptée et de l’exploration de la vessie et de AD
toute façon excessive même la prostate. Sans commentaire.
chez le sujet normal. B - Ne montrera rien car le [244]
B - Idem. patient est en insuffisance AD
c - Option raisonnable tant dans rénale importante. Il faudra Eventuellement complété par
le choix de l’antibiotique que réaliser des une chimiothérapie légère type
dans la posologie qui n’est pas clichés très tardifs pour chlorambucil seul.
à modifier car le métabolisme est entr’apercevoir un [245]
hépatique. néphrogramme de mauvaise AE
D - Posologie à adapter (une fois qualité. Il est fondamental de bien
par semaine ou par quinzaine C D - N’explore pas le rein. contrôler I’HTA pour éviter la
chez l’insuffisant rénal au E - N’existe pas. survenue d’accidents
stade de la dialyse), [239] vasculaires cérébraux. Les
s’administrant exclusivement par thiazidiques sont inefficaces en
voie parentérale et ne devant être QUESTION ANNULEE. cas d’insuffisance rénale.
administrée que s’il y a forte On ne pouvait y répondre ne Les bêta bloquants sont une
suspicion d’infection connaissant pas la nature de bonne indication dans ce cas
staphylococcique. l’obstacle. En cas d’adénome mais ils sont manifestement
E - Posologie excessive même on propose une résection ; en insuffisants : en effet le pouls
chez le sujet sain. cas de cancer et en fonction de est à 58/mn, la posologie est
[235] l’extension on discute une donc suffisante. Il faut donc
AB résection ou surtout une rajouter un second traitement.
On relève dans l’observation hormonothérapie (B ou C). [246]
l’âge, le globe, l’association [240] ABC
d’incontinence et de troubles AC A - Est à éviter du fait de
mictionnels (dysurie, pollakiurie). Il s’agit d’une tumeur l’insuffisance rénale et du
38
risque d’hyperkaliémie. Cependant, le déficit rénal est entraînée par l’UIV risque de
Les autres items sont possibles, assez avancé dans ce cas. La faire apparaître une
mais dialyse insuffisance rénale aiguê par
- le régime désodé ne doit être est souvent nécessaire aux précipitation intratubulaire de
prescrit qu’en fonction de la alentours de 50 ans. chaînes légères.
natriurèse, car il existe B - En effet, la profession de [255]
fréquemment une fuite sodée chauffeur routier est ACD
urinaire dans la polykystose difficilement compatible avec A - Une hypercalcémie est
rénale une fréquente lors du myélome.
- le Lasilix® risque d’aggraver la hémodialyse. B - L’insuffisance rénale en elle-
fuite urinaire de sodium et de C - Evident. même entraîne plutôt une
favoriser l’apparition d’un E - En prévision de hypocalcémie.
facteur fonctionnel surajouté. Le rhémodialyse. C - Evident.
diurétique, même s’il n’est pas [251] D - Le facteur fonctionnel
formellement contre-indiqué, E pouvant résulter de
n’est à l’évidence pas une bonne Par définition, un syndrome l’hypercalcémie, de la prise de
indication dans ce cas. néphrotique comporte une diurétiques.
[247] protéinurie > 3 g124h. On ne Après correction de ces
ABDE peut donc cocher A. facteurs seul restera le facteur
Si le taux d’urée sanguine est Aucun argument pour une HTA organique.
trop élevé par rapport à la maligne dans cette observation. E - Bien que
créatininémie, cela signifie qu’il La glycémie à jeun est normale, l’hémoconcentration due à la
existe un catabolisme azoté. Il ce qui élimine un rein prise de diurétiques joue dans
faut donc prescrire un régime diabétique qui survient lors de l’évaluation de la
normoprotidique. Les boissons diabètes anciens déséquilibrés. protidémie, il existe par ailleurs
doivent être adaptées à la La toxicité rénale des thiazides une hyperimmunoglobulinémie
sensation de soif, sans restriction ne donne pas de protéinurie. monoclonale liée au myélome.
abusive. [252] [256]
Les bêta-bloquants ne sont pas D C
contre-indiqués. Il ne s’agit pas de complications Il s’agit d’un syndrome
[248] rénales de la lithiase, car il n’y a néphritique aiguê typique
BE pas de retentissement associant des oedèmes, une
La transmission est autosomique urographique de la lithiase sur HTA, une protéinurie avec
dominante. L’échographie est un le rein sus-jacent. hématurie, une oligurie et une
examen fiable et reproductible. Il n’y a pas de leucocyturie insuffisance rénale aigué.
Elle permet de diagnostiquer les apparemment. [257]
cas asymptomatiques et permet L’existence d’une ABDE
de prendre les mesures pour hyperprotidémie, d’une VS Tous ces éléments font partie
prévenir I’HTA, les lithiases et les accélérée chez un homme de du syndrome néphritique aiguê.
infections. 64 ans, doit faire évoquer un L’hypercalcémie ne témoigne
[249] myélome dans ce contexte, que de l’insuffisance rénale.
ABCE d’autant qu’on ne nous précise
Il faut corriger pas la nature de la protéinurie. [258]
l’hyperphosphorémie et [253] AB
l’hypocalcémie, responsables de CE A - La radio de thorax simpose
l’ostéodystrophie rénale. C - Permet la caractérisation du car il existe manifestement une
D - Aucun rapport. pic monoclonal et sa surcharge pulmonaire.
quantification. B - Le complément sérique est
[250] E - Pose le diagnostic de abaissé et constitue un bon
ABCE myélome en montrant plus de facteur d’évolution, son taux
A - L’insuffisance rénale dans 15% de plasmocytes devant remonter rapidement en
l’évolution de la PKR est dystrophiques. cas d’évolution favorable.
d’apparition lente et progressive, [254] c D E - N’ont aucun intérêt
dans E puisqu’il s’agit d’une atteinte
un délai de 10 à 20 ans. En effet, la déshydratation glomérulaire.
39
[259] Il existe dans ce cas un par des chiffres tensionnels
BcE hyperaldostéronisme mais par son retentissement
Il existe une hyperhydratation secondaire avec élevation de oculaire (oedème papillaire)
intracellulaire dont témoigne I’ARP. La pression artérielle est cardiaque (insuffisance
l’hyponatrémie, et une basse du fait de l’existence ventriculaire gauche aiguê) et
hyperhydratation extracellulaire d’une hypovolémie. rénal (insuffisance rénale).
dont témoignent les oedèmes et [265] [268]
I’HTA. B ABCDE
Il n’y a pas d’HTA maligne, le A - L’évolution vers L’HTA maligne peut compliquer
fond d’oeil ne montrant pas l’insuffisance rénale est lente et toutes les HTA, essentielle ou
d’oedème papillaire. Enfin il relativement rare (20% à 30% secondaires, et peut même être
existe un oedème pulmonaire des cas). révélatrice et apparaître de
dont témoignent les crépitants B - Il faut rechercher une cause novo.
aux deux bases. sous jacente : lupus, cancer [269]
[260] profond, médicaments (sels C
ABE d’or, Il existe dans ce cas une
Le type histologique est très D-penicillamine, captopril, hyperactivité de l’axe rénine-
important pour le pronostic et la triméthadione...), infection angiotensine avec
PBR doit être faite lors d’une (syphilis, paludisme, hépatite hyperaldostéronisme
G.N.A de l’adulte. En effet, elle B...). secondaire. La soif est liée à
peut montrer des signes de C - Environ 20% de rémission l’hyper-angiotensinémie.
glomérulonéphrite subaigùe spontanée. [270]
maligne avec croissants diffus D, E il n’y a pas de traitement ABC
extracapillaires. Dans ce cas, il véritablement efficace. La P.B.R.dans I’HTA maligne
existe fréquemment une anurie et montre
l’insuffisance rénale s’aggrave [266] - une nécrose fibrinoïde
rapidement. Enfin, l’item C est CE - une endartérite proliférante
discutable, car lors de ces A - Les causes de nécroses bouchant les artérioles
glomérulonéphrites malignes, papillaires sont: pyélonéphrite intralobulaires
I’HTA est souvent modérée par aiguê, diabète, drépanocytose, - des altérations glomérulaires
rapport à la G.N.A banale. On abus d’analgésiques. de type ischémique.
peut donc discuter de répondre B - Complique parfois une [271]
A, B, C ou E. nécrose tubulaire aigué. B
[261] C - Le mot “rapide” suggère de Il faut utiliser dans ce cas des
ACE ne pas cocher cet item. vasodilatateurs type népressol
Dans quelques cas on a pu En effet, I’HTA est rarement ou diazoxide, ou des inhibiteurs
arrêter l’évolution vers importante au cours des de l’enzyme de conversion, en
l’insuffisance rénale terminale en syndromes néphrotiques du fait veillant à corriger Ihypovolémie
associant ces 3 thérapeutiques. de démasquée par une
[262] l’existence d’une hypovolémie. vasodilatation brutale.
D’autre part, I’HTA liée à une [272]
ANNULEE insuffisance rénale organique C
[263] pourrait être discutée puisque la Il s’agit d’une insuffisance
E survenue est tardive par les GN rénale chronique à gros reins.
A - Les causes d’hypertrophie extramembraneuses. On peut donc ne retenir que B
rénale sont l’amylose, le diabète, D’un autre côté, c’est une et C. La notion d’antécédent
la polykystose rénale et éventualité toujours possible... d’HTA familiale précoce, le
l’hydronéphrose bilatérale. E - Par le biais des patient présentant lui-même
B - Les reins sont homogènes, modifications plaquettaires et une HTA précoce,
donc il ne s’agit pas d’une de la coagulation, notamment la l’image urographique, font
polykystose rénale. fuite urinaire retenir le diagnostic de
CD - Les reins sont petits dans d’antithrombine III. polykystose rénale de l’adulte.
ce cas. [267] [273]
[264] B A
CE L’HTA maligne n’est pas définie Evident.
40
[274] [279] peut entraîner un blocage de la
CD B conduction auriculaisre ou
C - Du fait de sa richesse en A - Non, les reins restent auriculoventriculaire.
potassium. hypertrophiés malgré [289]
D - Très riche en potassium. l’insuffisance rénale chronique. CDE
E - Est discutable, non pas tant à C - Parfois révélatrice, elle L’hyponatrémie à 120 impose
cause de l’insuffisance rénale (la s’accompagne d’une fuite l’arrêt du diurétique et un apport
ration protidique devant être sodée urinaire sodé associé à la restriction
réduite pour une clairance aux D - Elle est modérée et hydrique puisqu’il s’agit d’une
alentours de 30 à 40 mI/mn) mais intermittente le plus souvent hyponatrémie de déplétion.
plutôt pour la richesse de la E - II existe des cas [290]
viande en purines dans le cadre sporadiques. ABC
de son hyperuricémie (éviter [280] Sans commentaire.
surtout les abats, la cervelle). ABC [291]
Donc la réponse est un peu A - Protéinurie importante. BCDE
malaisée. D - C’est le contraire : Une insuffisance cardiaque
Par contre A et B peuvent être hypocalcémie. avec un bas débit, par
consommés sans problème. [281] Ihypoperfusion rénale qu’il
[275] ABCDE entraîne, peut aggraver une
Les causes classiques de IRC. De même, une
ANNULEE néphropathies interstitielles hypovolémie (pertes digestives,
[276] sont saignement etc...), ou une
C - les infection récidivantes, déplétion sodée.
A B E - Sont hyperkaliémiants, favorisées par des [292]
donc à éviter. malformations urinaires ou des D
D - Est un thiazidique, inefficace lithiases L’amaigrissement, un pli
en cas d’insuffisance rénale. - l’abus d’analgésiques type cutané, l’hypotension et
Seul le furosémide est utilisable phénacétine l’oligurie définissent la
comme diurétique au cours de certains désordres deshydratation extracellulaire.
l’insuffisance rénale chronique. métaboliques : hypercalcémie, L’hyponatrémie ;
[277] hyperuricémie, hypokaliémie I’hyperhydratation intra-
C pour certains. cellulaire.
Evident: il existe des antécédents [282] [293]
familiaux (la transmission de la NNULEE B
polykystose rénale est Le syndrome grippal avec
autosomique dominante). [283] probablement de la fièvre, a
Par ailleurs, il s’agit d’une entraîné une perte de NaCI,
insuffisance rénale à gros reins. ANNULEE encore aggravée par le régime
En l’absence de diabète et [284] désodé, d’où la majoration de
d’amylose. Le diagnostic à retenir l’insuffisance rénale, de
est donc polykystose rénale de ANNULEE mécanisme fonctionnel. La
l’adulte. [285] natriurèse va être effondrée.
Les autres items A B D donnent
une insuffisance rénale à petits ANNULEE [294]
reins. [286] E
E - Pas de protéinurie donc faux. Sans commentaire.
[278] ANNULEE [295]
B [287] ABD
Evident: l’échographie rénale fait BD Sans commentaire.
le diagnostic en montrant deux B - En raison de la protidémie [296]
gros reins occupés par des et de rhématocrite élevés. ADE
cavités anéchogènes. Elle D - En raison de rhyponatrémie. - L’UIV permet de localiser le
permet en outre de rechercher [288] calcul.
d’autres kystes, en particulier D - Les hémocultures et ECBU
hépatiques (30 à 60 % des cas). D - L’intoxication digitalique recherchent une bactériémie,
41
une septicémie, une infection B l’hyperaldostéronisme
urinaire, qui compliquent le Le terme d’hémicastration par secondaire et de la natriurèse
traitement de la lithiase et voie haute pourrait être effondrée par réabsorption
imposent en urgence un remplacé par: castration G par excessive de Na par le tube
traitement voie haute avec clampage distal du néphron. Le repos au
antibiotique, et si besoin, premier du cordon spermatique. lit, le régime sans sel et
l’ablation du calcul et/ou le [302] raldactone agissent directement
drainage des urines purulentes ABCD contre rhyperaldostéronisme
au- - La lymphographie bipédieuse, secondaire. Le Lasilix® et les
dessus de l’obstacle. et non pas pelvienne, reste thiazidiques, en augmentant le
- B et C sont formellement classique, mais elle est de sodium délivré au tube distal,
contre-indiqués car ils risquent moins augmentent l’effet diurétique
d’introduire un germe souvent en moins faite, au profit du anti-aldostérone de l’aldactone.
résistant dans les voies urinaires. scanner abdominal avec et [310]
[297] sans injection. A
AE - L’échographie abdominale - Les antibiotiques n’ont aucune
- L’anurie s’observe lorsqu’il y a donne une meilleure imagerie indication.
un obstacle sur un rein unique, (que le scanner) pour les - Les anticoagulants ne sont
ou lorsque l’obstacle est métastases. prescrits qu’en cas
bilatéral et expose à d’hypoalbuminémie très sévère
l’hyperkaliémie. [303] (< 10 gIl) ou
- La rétention purulente expose D de complication
au choc septique à bacille gram Sans commentaire. thromboemboliques.
négatif avec hypotension [304] - Les immunosuppresseurs ne
artérielle et insuffisance B sont jamais prescrits d’emblée.
cardiocirculatoire. Sans commentaire. - Les AINS peuvent entraîner
[298] [305] au cours du syndrome
B C néphrotique une insuffisance
- Ce n’est que en cas d’échec de Il ne s’agit là que de valeurs rénale
la montée de sonde urétérale, moyennes, puisque le pronostic aiguê.
que l’on fera une dépend non seulement de [311]
néphrostomie percutanée. l’extension, mais du type C
- La lithotripsie ne permet pas histologique et de la Sans commentaire.
obligatoirement de lever chimiosensibilité. [312]
l’obstacle, puisque les fragments [306] BE
peuvent être transitoirement ABCD Les lésions de hyalinose sont
obstructifs. L’échographie abdominale théoriquement
- L’urétérostomie peut se complète le scanner abdominal corticorésistantes. Les
compliquer de sténose ou de pour l’exploration du foie. glomérulopathies
fistule lorsqu’elle est faite en [307] extramembraneuses ne sont
contexte A pas sensibles à la
septique. La définition du syndrome corticothérapie.
[299] néphrotique repose sur A, C et D - Ne donnent pas de
AC l’hypoalbuminémie et la syndrome néphrotique pur.
L’alcalinisation des urines serait protéinurie supérieure à 3 g par
une erreur, puisqu’il ne s’agit pas 24 heures. L’hyperlipidémie ne [313]
d’un calcul d’acide urique (lithiase fait pas partie de la définition, il ABCD
radiotransparente). La s’agit d’un signe associé. A - Surtout leucopénie et
surveillance simple expose à la [308] thrombopénie.
migration calculeuse et aux ABC [314]
complications infectieuses. Sans commentaire. AC
[300] [309] E - Caractérise la
BD ABCDE deshydratation intra-cellulaire.
Sans commentaire. Les oedèmes sont la [315]
[301] conséquence de DE
42
Sans commentaire. Ph acide). remplacé par une
[316] [322] hypergammaglobulinémie.
E D [331]
E - En raison de la baisse des La survenue dune infection DE
bicarbonates plasmatiques et de urinaire avec fièvre D - Lamylose AL est très rare à
l’absence d’hypoventilation (pyélonéphrite) sur l’obstacle 31 ans.
alvéolaire. inciterait à lever l’obstacle en A - L’augmentation des IgA
[317] urgence. sériques, au cours d’une
B maladie de Berger
B - Est la plus appropriée [323] (glonérulonéphrite à
puisqu’il existe un état de E dépôt dIgA), se rencontre dans
deshydratation extracellulaire par - Luricémie n’est pas connue, moins de 50 % des cas.
pertes digestives et cutanées. Il donc il est difficile de prescrire, [332]
en résulte un a priori, du Zyloric. AE
hyperaldostéronisme secondaire, - Lalcalinisation permanente Un syndrome néphrotique au
alors que l’excrétion urinaire des urines réduit au maximum cours du lupus s’accompagne
d’urée est conservée. le risque de formation de d’une chute du CH5O, à
[318] lithiase condition qu’il ne s’agisse pas
A uratique. d’une gloménulonéphrite extra-
A - Bicarbonate isotonique à 14/1 [324] membraneuse lupique, au
000 en perfusion ou eau de Vichy C cours de laquelle le CH5O peut
Célestin pour corriger la baisse Sans commentaire. être normal.
des bicarbonates sanguins, [325]
associés à du NaCI et du KCI car ACD [333]
il existe une hyponatrémie (fièvre, Sans commentaire. AD
diarrhée) et une hypokaliémie [326] A - Recherche des complexes
(diarrhée). La correction de D immuns circulants, mais surtout
l’acidose va encore aggraver Le Céfotaxime® est un facteurs anti-nucléaires,
Ihypokaliémie. antibiotique à large spectre, très anticorps anti-histones et anti
[319] actif sur les bacilles gram DNA natifs.
A négatif, le plus souvent D - La biopsie rénale permet
Il faut comprendre radio- impliqués dans les infections - La confirmation du lupus.
transparent pour calcul clair. urinaire. - La définition du type de
B, C, D et E donnent des calculs [327] néphropathie: proliférative ou
radio-opaques à des degrés B non.
divers. Sans commentaire. - De préciser son degré
[320] [328] d’activité et de chronicité.
CDE BD - De fixer le pronostic.
- Le Ph urinaire est inférieur à 6 Sans commentaire. - De préciser les indications
(acide) lorsqu’il y a une lithiase [329] thérapeutiques.
urique. Luraturie est souvent AC [334]
augmentée. L’uricémie peut être L’intérêt de l’étude du pouvoir ACD
normale ou augmentée. bactéricide est très grand, A - En raison du risque
- li serait très curieux qu’une puisqu’il assure qu’un d’accumulation du sulfamide qui
cystinurie se révèle à 55 ans par antibiotique ou une association a une élimination rénale.
une 1ère crise de colique est parfaitement synergique et C - En raison de l’insuffisance
néphrétique. La lithiase donc efficace, sur le plan cardiaque.
cystinique n’est pas radio thérapeutique, sauf s’il y a une D - En raison de l’insuffisance
transparente. mauvaise diffusion tissulaire. rénale, l’aldactone est inefficace
[321] [330] et risque d’aggraver
E D rhyperkaliémie.
Lalcalinisation des urines suffit le D - Au cours du lupus, [335]
plus souvent à dissoudre le calcul rhypogammaglobulinémie C
d’acide urique (elle diminue la habituellement observée lors En raison des oedèmes et de la
cristallisation de l’acide urique à d’un syndrome néphrotique, est normalité de la natrémie.
43
[336] l’insuffisance rénale. l’évolution de la lithiase
CD C - Donnerait un syndrome coralliforme et d’en apprécier
Sans commentaire. d’insuffisance rénale aigué, ce son caractère obstructif ou non.
[337] qui n’est pas le cas et ce, [350]
A d’autant E
C’est l’examen de choix pour plus que les circonstances Sans commentaire.
préciser la taille, les contours, la favorisant la nécrose corticale [351]
différenciation corticomédullaire ne sont pas présentes. BC
des deux reins, pour rechercher D - Donnerait une protéinurie Sans commentaire.
des lithiases, une dilatation des abondante.
cavités pyélocalicielles. E - Le Catapressan n’a pas de [352]
[338] toxicité rénale. ABCDE
E Sans commentaire.
En raison de I’HTA ancienne, de [341] [353]
l’absence de protéinurie A
abondante, de la régularité des QUESTION ANNULEE. Une monothérapie par un
contours des deux reins et de [342] aminoside seul risquerait de
l’insuffisance coronarienne E sélectionner une souche
associée. Il existe à l’évidence une bactérienne résistante.
[339] lithiase puisqu’il y a un cône [354]
CE d’ombre. BD
A - Impossible en raison des [343] Sans commentaire.
interventions chirurgicales A [355]
abdominales dans les Sans commentaire. ABCDE
antécédents, [344] Sans commentaire.
sources d’adhérences DE [356]
péritonéales. Sans commentaire. D
B - Cet homme est trop âgé pour [345] L’association oedèmes et
la greffe. BC protéinurie évoque en premier
D - Cet homme vit seul et ne C - Les anti-aldostérone sont lieu un syndrome néphrotique.
pourra assurer seul son théoriquement contre-indiqués [357]
hémodialyse à domicile. Mais, en cas d’insuffisance rénale en AB
l’âge n’est raison de leur inefficacité. Sans commentaire.
pas une contre-indication à la [346] [358]
dialyse en centre, même si c’est E CD
une contre-indication à la greffe. Grâce à l’alcalinisation des C - En pratique, en l’absence
Il faut donc cocher E dans cet urines par l’eau de Vichy par d’oedèmes “réfractaires”, c’est-
état d’esprit (trop âgé pour la exemple ou par Alcaphor, les à-dire qui résisteraient au
greffe). lithiases d’acide urique vont repos, associé au régime
[340] progressivement être dissoutes. désodé strict et aux diurétiques,
AB Parallèlement, lallopurinol va les perfusions d’albumine et
A - Donne une insuffisance corriger Ihyperuricémie. On encore plus de plasma (risques
rénale modérée sans protéinurie n’oublie pas, outre transfusionnels) n’ont pas
abondante. lalcalinisation permanente des d’indication.
B - Cette patiente a fait au urines, les boissons [359]
décours de sa deuxième abondantes. E
grossesse une pyélonéphrite [347] E - Il s’agit du traitement d’un
aiguê sur ACE syndrome néphrotique pur.
obstacle : on peut imaginer, en Sans commentaire. Théoriquement, chez l’adulte, il
l’absence d’émission de calcul, [348] faut faire une ponction-biopsie
qu’elle a fait plusieurs BDE rénale pour faire le diagnostic
infections urinaires à bas bruit, et Sans commentaire. du type histologique, car il ne
qu’elle a éventuellement des [349] s’agit pas le plus souvent d’une
lithiases rénales bilatérales, ou B néphrose lipoïdique, cortico-
un reflux bilatéral expliquant LUIV va permettre de suivre sensible, comme chez l’enfant.
44
[360] CD préférer le traitement au coup
AE Sans commentaire. par coup de l’accès goutteux
Sans commentaire. [372] par la Colchicine, associé à
[361] E l’alcalinisation prudente des
ABCE Sans commentaire. urines.
A noter que les [373] [380]
glomérulonéphrites extra- C D
membraneuses primitives ne sont L’échographie rénale va Les réponses A, B, C et E ne
pas toujours préciser la taille, les contours sont pas raisonnables dans le
accessibles à un traitement des reins, la morphologie des contexte.
spécifiques. cavités pyélocalicielles, et [381]
D - En l’absence d’insuffisance recherchera une ou plusieurs ABC
rénale, il n’y a pas en règle lithiases. A, B et C sont les
générale d’hypocalcémie vraie (la conséquences de l’insuffisance
calcémie diminue parallèlement à [374] rénale chronique.
l’albuminémie ; la calcémie E [382]
corrigée reste normale. Pour qu’il y ait une insuffisance ABCD
[362] rénale, il faut obligatoirement Sans commentaire.
E que les deux reins soient [383]
Sans commentaire. atteints par un même ou ACE
plusieurs processus A - Pour le diagnostic de
[363] pathologiques. tumeur du bassinet.
B [375] C - Pour la lithiase uratique (pH
L’échographie prostatique C <5).
endorectale n’est malgré tout pas Sans commentaire. E - Pour la lithiase.
formelle puisqu’un [376] [384]
envahissement microscopique ne A B CE
pourra pas être diagnostiqué. Sans commentaire. Sans commentaire.
[364] [377]
BE [385]
Aucune réponse ne convient. Puisqu’il existe deux gros reins AB
Seule conviendrait la à la palpation, il ne peut s’agir A - Le bicarbonate de sodium
prostatectomie radicale sans de pyélonéphrite chronique. ne donne pas dHTA, et si la
traitement complémentaire. L’absence d’hématurie rend surcharge en NaCI doit
[365] néanmoins le diagnostic de absolument être évitée, un
C polykystie rénale peu probable. diurétique pourra être alors
Sans commentaire. [378] prescrit en association.
[366] D [386]
ABCD C’est l’échographie rénale qui D
A - L’impuissance sexuelle n’est va permettre de faire le Une seule réponse est possible,
pas une complication fréquente diagnostic entre polykystose et c’est la néphro-urétérectomie.
de la radiothérapie. hydronéphrose (dilatation des [387]
[367] cavités pyélocalicielles). De E
A plus, l’échographie hépatique, Sans commentaire.
Sans commentaire. si elle objective des kystes [388]
[368] hépatiques associés aux kystes A
ACE rénaux, viendra conforter le Sans commentaire.
Sans commentaire. diagnostic de polykystose. [389]
[369] [379] A
CD E Lacide acétylsalicylique, la
Sans commentaire. Néanmoins, il faudra se méfier phénacétine, raldactone et les
[370] de l’emploi du zyloric chez oestroprogestatifs ne donnent
AD l’insuffisant rénal, car il donne pas de syndrome néphrotique
Sans commentaire. beaucoup plus souvent des (glomérulonéphrite extra-
[371] effets indésirables sévères, et membraneuse).
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[390] important retard de sécrétion à frottis).
A droite, seuls les clichés tardifs [409]
Sans commentaire. vont montrer l’obstacle urinaire
[391] (siège, nature). QUESTION ANNULEE.
C [400] [410]
Il faut néanmoins savoir qu’une C
glomérulonéphrite extra- Sans commentaire. QUESTION ANNULEE.
membraneuse lupique ne [401] [411]
saccompagne pas le plus C
souvent dabaissement du C - Lalcalinisation va solubiliser QUESTION ANNULEE.
complément sérique. Il manque le calcul uratique, à condition [412]
aux données de la PBR, les que le pH urinaire soit maintenu
résultats de rétude en immuno- en permanence entre 7 et 8. QUESTION ANNULEE.
fluorescence. [402] [413]
[392] CD AB
B QUESTION ANNULEE. Sans commentaire.
Sans commentaire. Dans les deux cas (C et D), il y [414]
[393] a un risque majeur de B
E pyélonéphrite, de septicémie, L’oligurie est la conséquence
Sans commentaire. voire de choc infectieux en de Ihyperaldostéronisme
[394] particulier à bacille Gram secondaire, observé au cours
E négatif. du syndrome néphrotique.
E - Les laxatifs sont pour [403] [415]
beaucoup d’entre eux, hormis CE AE
l’huile de paraffine et le lactulose, C - Zyloric® = allopurinol. Sans commentaire.
responsables d’hypokaliémie [404] [416]
parfois sévère. ABD C
[395] Sans commentaire. Sans commentaire.
D [405]
D - Plus généralement les fruits E [417]
sont riches en potassium. Sans commentaire. AC
A - Chez l’enfant, la prescription
[396] [406] de Cortancyl pour un syndrome
B D néphrotique est de 2 mg/kg,
Sans commentaire. A - Est le plus souvent un jour sur deux.
[397] dangereuse. C - Le régime désodé et les
AE B - Un angiome rénal n’aurait diurétiques de la classe des
A - N’est pas possible car théoriquement pas entraîné de anti-aldostérone sont prescrits
l’activité rénine plasmatique doit néphrectomie. conjointement, car il faut
être effondrée lorsqu’il existe un C - Aurait conduit à un diminuer le plus possible le
hyperaldostéronisme primaire. traitement anti-tuberculeux. syndrome oedémateux.
B - Le syndrome de Bartter E - N’est pas une indication [418]
associe hypokaliémie et opératoire. C
hyperréninémie. Surtout, on peut imaginer une Sans commentaire.
E - S’accompagne d’un double localisation d’une [419]
hyperaldostéronisme secondaire tumeur urothéliale. BE
à la déshydratation extra- [407] Une I.R.M. serait rexamen de
cellulaire choix pour compléter
liée au diurétique. QUESTION ANNULEE. l’échographie rénale et
[398] [408] vésicale.
AE E [420]
Sans commentaire. E - Dans l’optique de E
[399] rechercher une deuxième Sans commentaire.
D localisation maligne urothéliale [421]
D - En effet, s’il existe un (cytoscopie comportant des BD
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Sans commentaire. corrige l’hyperphosphorémie. [438]
[422] E - La 25 OH Vit. D D
D (Dédrogyl®), la Un Alpha® et la La persistance du syndrome
Sans commentaire. 1-25 OH Vit. D ( Rocaltrol®) néphrotique après 10 ans
[423] corrigent dévolution et l’apparition d’une
E rhypocalcémie. Les 2 derniers petite insuffisance rénale sont
Sans commentaire. corrigent rhyperparathyroïdie très en faveur d’une
[424] secondaire. glomérulonéphrite
C [431] extramembraneuse.
En sachant que s’il s’agit de la D [439]
migration d’un microcalcul, l’UIV Sans commentaire. D
peut être normale au décours de [432] Sans commentaire.
la crise. D [440]
[425] Un traumatisme rénal ou du A
BE pédicule rénal n’expliquerait Sans commentaire.
B - Si le patient ne souffre plus, il pas des oedèmes des membres [441]
faut l’inciter à boire inférieurs associés à une AD
abondamment. protéinurie abondante. Sans commentaire.
E - S’il souffre de nouveau, il faut L’apparition du syndrome [442]
le mettre en restriction hydrique néphrotique est indépendante A
pour éviter la distension des de la chute. Sans commentaire.
cavités pyélocalicielles. Dans les [433] [443]
deux cas, la prescription d’anti- B B
inflammatoire est très utile Le dosage du complément est Sans commentaire.
pour diminuer l’oedème urétéral utile pour faire le diagnostic de [444]
autour du calcul et faciliter son lupus, mais ce n’est sûrement E
élimination. pas le premier examen à faire. E-95%.
[426] [434]
CDE
Sans commentaire. QUESTION ANNULEE.
[427] [435]
BCD D
Sans commentaire. La glomérulonéphrite
extramembraneuse est le plus
[428] souvent corticorésistante.
AB [436]
Au cours de l’insuffisance rénale ACD
chronique, il existe un défaut de QUESTION ANNULEE.
synthèse de 1-25 vitamine D, qui Le syndrome néphrotique
est la forme active de la vitamine expose aux complications
D, responsable de l’absorption thromboemboliques, à
active digestive du calcium. Ihypovolémie par
[429] hypoalbuminurie et aux
AD épanchements séreux.
A - Le défaut de vitamine D [437]
conduit à l’ostéomalacie. E
D - Lhyperphosphorémie et QUESTION ANNULEE.
l’hypocalcémie entraînent une La surélévation des pieds va
hyperparathyroïdie secondaire. entraîner une diminution des
[430] oedèmes des membres
ADE inférieurs.
A - Le carbonate de Ca corrige Le traitement anti-agrégant
partiellement rhypocalcémie et plaquettaire peut diminuer le
Ihyperphosphorémie. risque thrombo-embolique.
D - L’hydroxyde d’aluminium
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