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-Remerciements.

-Sujet de thèse : l’assemblage des spiritualités dit « non religieuses » et des thérapies
de bien-être personnel dans l’idéologie des classes moyennes.
Titre : « changement et évolution personnelle dans le monde contemporain. Le rôle
des pratiques et des discours des thérapies de bien-être personnel et spirituel dans
l’idéologie des classes moyennes. »

-Structure de l’exposé :
Partie 1 : Quelques mots sur le concept d’idéologie qui mettre en rapport différents
approches théoriques.
Partie 2 : Par rapport au dernière je vais poser trois questions sur l’objet et essayer de
montrer certaines voies pour arriver aux réponses qui peuvent permettre développer
un plan de recherche.

-L’approche théorique (idéologie) : le rapport entre les idées et l’action des hommes
dans la société moderne contemporaine. Le concept d’idéologie, tel que compris par
l’interprétation marxiste, comporte le problème du rapport entre ce que les hommes
font et comment ils se représentent ce qu’ils font. Mais ici je voudrais revenir sur une
phrase intéressant de Max Weber qui met en question la vision marxiste courante –
laquelle établit que les idées sont un réflexe des relations matérielles– et la vision
fonctionnaliste –qui à son tour conçoit les idées comme une expression fonctionnelle
pour l’ordre social. La phrase est la suivante : « Ce sont les intérêts (matériels et idéels)
et non les idées qui gouvernent directement l’action des hommes. Toutefois, les
“images du monde” qui ont été créées par le moyen des « idées » ont très souvent
joué le rôle d’aiguilleurs, en déterminant les voies à l’intérieur desquelles la
dynamique des intérêts a été le moteur de l’action ».

-il faut mettre en relief le concept d’« images du monde » comme aiguilleurs de
l’action, c’est-à-dire, cette création imaginaire qui contient l’ensemble des croyances
créées par rapport à l’expérience du monde. Dans cette voie, j’ai tenté de formuler
trois questions sur la société contemporaine, : 1. Quelles images du monde peut-on
trouver dans le monde contemporain ? 2. Comment les saisir sociologiquement ? et
plus spécifiquement, 3. Comment rendre compte de l’articulation de ces images dans
la vie individuel ?

La première au niveau de l'objet (ontologique), la deuxième au niveau de l'articulation


entre les concepts et les manières dont cet objet est assemblé et interprété
(théorique), la troisième au niveau méthodologique.

-En première temps, la réponse à la question des images du monde : La croyance sur le
développement personnel et sur le changement de soi-même comme une forme de
rapport au religieux en termes d’élections des croyances. C’est-à-dire, à la conversion
aux certains régimes de croire et pas autres. De là découle la compulsion au travail sur
soi-même que l’on peut rattacher à deux courants culturels : d’une part, l’essor des
thérapies psychologiques ou le travail sur la conscience de soi. D’autre part,
l’engouement pour les pratiques spirituelles alternatives ou l'attachement syncrétique
des certaines croyances sur le rapport au monde.

-Là on est sur la deuxième question que j’ai posée : l’approche sociologique de ces
phénomènes. Là, les principaux problèmes au niveau conceptuel sont que ces deux
phénomènes ont été généralement construit comme tels, cet-à-dire comme
phénomènes distinctes et par conséquent ils ont notamment été analysés isolément.
Or il conviendra de combiner l’analyse sociologique provenant de différentes/diverses
perspectives.

-Quelles sont donc les perspectives ou les lignes de recherche concernées ?

D’abord, les études sur la globalisation culturelle et sur le changement dans les modes
de subjectivisation contemporaines parmi la sociologie de la santé et la sociologie de la
religion. Ici, de nombreux spécialistes et intellectuels ont rattaché ce phénomène aux
conditions du processus actuel d’individualisation, et sont partis de la crise des
institutions et des dispositifs d’intégration sociale.
-Constatation : il s’agit d’un processus à double face : d’un côté marqué par le
renforcement de l’individualisation-affaiblissement des ressources collectives pour
l’établissement du projet de vie. De l’autre par la « libéralisation » (étant donné que
l’État ne joue/exerce plus un rôle central dans les modes de lier la vie personnelle à la
vie collectif) du travail sur soi-même/qui s’accompagne d’une distribution inégale des
ressources pour affronter les risques et l’instabilité dans le monde actuel. De cette
manière, on doit prendre en compte la façon dans laquelle certains individus
deviennent producteurs des modalités de gestion des thérapies et croyances et
observer s’il y a un effet de « distinction sociale » en rapport avec le choix de stratégies
du travail sur soi-même.
-L’aspect de distinction sociale a été pris en compte par la sociologie de la santé,
notamment dans les analyses déjà classiques de Boltanski sur les usages sociaux du
corps.

Mais, par ailleurs, nous devons remarquer l’élément religieux dans ce qu’on peut déjà
appeler : « la culture du développement personnel ». Cet élément qui n’a pas été pris
en compte par la sociologie de la santé, est présent sous la forme d’un ensemble de
croyances « spirituelles » qui sont populairement connues comme la « nouvelle
vague » (New Age).
Là, on est évidement sur la sociologie de la religion. Un constat fait par Patrick Michel
sur le croire contemporaine est la possibilité de validation individuelle, autrement dit,
la possibilité qu’il n’y ait pas de supra individuel dans lequel l’individu doit valider ses
croyances. Même si les institutions ou la communauté peuvent jouer un rôle de
« vérification » des croyances (c’est pas la même chose).
C’est primordial pour le croire des thérapies de bien-être personnel : même si ces
croyances peuvent entrer en contradiction entre elles (du fait qu’elles proviennent du
paganisme, des religions orientales telles que le bouddhisme ou l’hindouisme, et
même aussi du chamanisme et des cultures amérindiennes), ils sont validés par les
individus. Et certains individus deviennent clés pour ce processus de validation.

-On arrive à la troisième question : Sur ce point-là, il faut considérer comment les
croyances et les thérapies sont construit, ce qui implique prendre en compte les outils,
les biens symboliques évoqués (tels que les livres, les séminaires, etc.) et ses
conditions de production.
-On trouve, donc, que le phénomène de la « culture du développement personnel »
implique l’expansion des croyances religieuses, non dans le « sens traditionnel », mais
plutôt sous la forme de croyances « spirituelles ». Toutefois, cette expansion comporte
à la fois l’évanescence de la religion (au singulier) et simultanément la diffusion de
« croyances religieuses » (au pluriel).

Pour ces raisons, pour conclure, même si l’objet de ma recherche aborde un objet
empirique passible d’être particulièrement cerné, elle demande un travail théorique
dense qui soit capable de mettre en rapport différentes approches. De cette manière,
j’espère obtenir des résultats de recherche qui permettent de trouver les éléments
passibles d’être reliés et contribuer ainsi au développement de l’analyse sociologique
visant à une meilleure compréhension de la place du religieux dans la vie individuelle
contemporaine.

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