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Dossier de cour No.: MC027010

NOUVEAU BRUNSWICK
COUR DU BANC DE LA REINE

ENTRE:

KEP’TIN STEPHEN J. AUGUSTINE,


Chef héréditaire Sigenigtog,
ALLIANCE PREMIER PEUPLE COTE EST
JACKIE VAUTOUR et ROY VAUTOUR
Plaignants
-et-

SA MAJESTE REINE ELIZABETH II


Et le GOUVERNEUR GENERAL DU CANADA
Défenseur

L’ENONCE D’UNE RECLAMATION


(Avis d’action en date du 21 avril, 2010)

PARTICIPANTS IMPLIQUES AU PROCES

Plaignants:

1. Kep’tin Stephen J. Augustine est le chef héréditaire du district Sigenigtog (de la

cote Nord du Nouveau Brunswick), descendant directe de Kep’tin Michael Augustine, un

signataire du Traité de Paix et Amitiés du 10 mars, 1760 et un membre du gouvernement

traditionnel, Santi Mawio’mi ou du Grand Conseil des Mi’kmaq.

2. La corporation de l’Alliance du Premier Peuple de la Cote Est est le représentant

officiel pour la préservation et l’avancement de la cause du peuple indigène Métis du

territoire connu comme le Nouveau Brunswick et poursuit la reconnaissance, le

redressement, la compensation et la réconciliation entre la Couronne et le peuple indigène

Métis du dit territoire.


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3. Jackie Vautour et Roy Vautour du peuple Métis du territoire nommé le Nouveau

Brunswick représentent le peuple affecté par la dépossession, la discrimination, et la

destruction du peuple Métis causé par les politiques de la Couronne de 1710 à ce jour.

Défenseurs:

4. Sa Majesté Reine Elizabeth II représente l’exécutif gouvernemental et exerce

l’autorité dominante du Canada telle qu’explique l’article 9 de l’Acte Nord Américain

Britannique de 1867 ainsi que l’Acte de Constitution 1982. Reine Elizabeth II a

l’obligation morale, et les responsabilités fiduciaires et légales des traités divers avec le

peuple indigène identifié dans ce document et a le devoir moral et légal de redresser les

maux de la mise en œuvre des politiques coloniales britanniques du dit territoire le

Nouveau Brunswick.

5. La Couronne, avec son autorité sur le gouvernement du Canada en lien avec le

gouverneur général du pays a une obligation morale, légale et en fiducie envers le peuple

indigène du territoire connu comme le Nouveau Brunswick que ce soit appliqué aux

terres, la gestion des ressources ou a l’aspect inné de l’impacte culturel, social et la base

économique du peuple indigène du territoire connu comme le Nouveau Brunswick

6. Les plaignants ont l’intention de déposer une requête d’amendement à cet

énoncé de réclamation afin d’ajouter la Reine dans son droit d’affaire sur le Nouveau

Brunswick comme défenseur pour réclamer une déclaration de confiance ainsi stipulé par

Section 109 de l’Acte de Constitution 1982 et demander un moratorium des procès en

cour pour la pèche, la chasse et les infractions forestiers.

RESIDENCES DES PLAIGNANTS

7. Plaignant Kep’tin Stephen J. Augustine – address:


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22 Ballpark St., Elsipogtog, N.B., E4W 2R9

8. Plaignant Alliance Premier Peuple de la Cote Est - Adresse :

C.P. 2143 Lameque, N.B., E8T 3N7.

9. Plaignant Jackie Vautour et Roy Vautour – Adresse:

1494 Route 117, Kouchibougouac, N.B., E4X 2P2

DEFINITIONS

10. Signification des termes et terminologies utilisés dans ce document qui

s’appliquent dans l’énoncé de réclamation:

(a) Peuple aborigène du Canada: inclue le peuple indien, inuit et métis du

Canada

(b) Acadie: d’origine Mi’kmaq a’kati et a’katikewak qui signifie un « peuple

qui vit avec le travail de la terre »; en français appelé les acadiens

(c) Couronne: Reine Elizabeth II et ses prédécesseurs ce qui inclue la Reine

dans ses droits d’affaires sur le gouvernement du Canada et du

gouvernement du Nouveau Brunswick

(d) Diaspora: le mouvement, la migration ou l’écartement d’un people de

son terrain ancestral établi

(e) Génocide: tel l’article 2 de la Convention des Nations Unies: en ce qui

concerne la prévention et les revendications des crimes génocides – la

signification s’applique aux actes suivants - commis avec l’intention de

détruire, en entier ou en partie un groupe national, ethnique ou racial

telle :

i. Le meurtre des membres d’un groupe


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ii. Endommagement physique ou mental sérieux des membres d’un


groupe
iii. Imposition intentionnelle et calculée des conditions de vie d’un
groupe pour mener la destruction physique et/ou mentale en entier ou en partie le mode
de vie vécu par ce groupe
iv. Imposer des mesures pour prévenir les naissances au sein d’un
groupe
v. Le transfère forcé des enfants d’un groupe à un autre groupe

(f) Métis: peuple aborigène du Canada notamment les Métis du Nouveau

Brunswick

(g) Mi’kmaq Grand Conseil ou Santi Mawio’mi: le gouvernement

traditionnel de sept clans, sept feux de sept territoires, Onamakik (Ile du

Cap Breton), Eskekiak (Canso), Epekuitk ag Piktuk (I.P.E et Pictou),

Sukapenakadik (Shubenacadie), Kespukwitk (le sud de la Nouvelle

Ecosse), Sigenigtog (Cote Nord du Nouveau Brunswick et Kespekewakik

(Gaspé). La nation Mi’kmaq est une des groupes aborigènes culturels du

Canada atlantique, les autres groupes sont les Malécite et les

Passamaquoddy au Nouveau Brunswick

(h) Sigentigog: étendue de terre qui comprend au Nouveau Brunswick une

moitié de la péninsule Acadienne, tous les terrains côtiers du Détroit de

Northumberland jusqu’a Osford en Nouvelle Ecosse en allant vers

l’isthme de Chignecto ainsi que les terrains intérieurs incluant toutes les

lignes de partage des eaux jusqu’au Grand Lac et l’embouchure de la

rivière Saint John incluant les territoires Kouchibouguac Claire Fontaine

Evidences matérielles
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11. Les plaignants qui représentent cette litige partagent les injustices des

antécédents historiques communs résultant de la colonisation et la dite possession de

leurs terres, territoires et ressources. Ces injustices historiques imposées par les Lois

coloniales britanniques ont empêché libre cours aux représentants d’exercer leurs droits

et de poursuivre le développement politique, économique et structure social adapté à

leurs besoins et leurs intérêts. De mise, les représentants réclament leurs droits a la

reconnaissance des lois indigènes avec les traditions et les coutumes et énoncent leurs

droits à la compensation et la réconciliation des dommages causés par l’imposition des

Lois britanniques.

12. Les plaignants ont subi la discrimination imposée par la Loi coloniale de la

Grande Bretagne, loi continuée par les Couronnes fédérales et provinciales qui ont décidé

et développé les politiques publiques a l’encontre de la direction et l’intégrité du peuple

Mi’kmag et Métis en ce qui concerne les terres, les territoires et les ressources de la

province du Nouveau Brunswick et ailleurs

13. Les plaignants demandent leurs réclamations a partir de leurs expériences

historiques des terres connues comme Sigenigtog – qui incluent le territoire de

Kouchibougouac (communément connu comme le Parc National Kouchibougouac) qui

illustre l’histoire de la nation Mi’kmaq au Nouveau Brunswick et le peuple Métis du

Nouveau Brunswick.

14. Les plaignants demandent leurs droits d’appartenance a une communauté ou

nation indigène avec les traditions et coutumes de telle communauté ou nation et ceci

sans discrimination. Comme résultat directe de l’imposition de l’héritage des Lois

britanniques du Canada et la province du Nouveau Brunswick le peuple indigène a été


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privée de leurs moyens de survivance et développement et par conséquent ont droit a un

redressement juste et équitable.

15. Les plaignants réclament leurs droits a une évaluation des délies du passé par

voie d’un tribunal impartial qui reconnait sans préjugé les Lois des indigènes, les

traditions, les coutumes et les traditions orales qui réfèrent aux pertes de leurs terres,

territoires et ressources.

16. Une prise de conscience de génocide (par définition des Nations Unies) a

transpercé les relations entre le people indigène du Nouveau Brunswick et les formes

diverses de la Couronne a partir du traité d’Utrecht de 1713 a ce jour – ce qui a détruit

les valeurs normales des structures indigènes et imposer un système de valeurs désignées

a installer la dominance absolue et priver le peuple indigène de leurs structures sociales,

de leur culture, de leurs terres et de leurs ressources.

17. Les plaignants ont pour intention de se fier à l’évidence historique et décrire les

relations dysfonctionnelles entre le peuple indigène et les colonisateurs. Pour assurer le

succès de la colonisation ces nouveaux venus ont imposé au peuple indigène un système

qui avait pour but la destruction des traditions politiques et sociales et les structures

culturelles enfin de réaliser un ordre de dominance sur leurs terres, leurs territoires et

leurs ressources.

18. Le représentant Mi’kmaq chef héréditaire Kep'tin Stephen J. Augustine, ci inclut

exprime sa solidarité avec la représentation plaignante Métis et selon la tradition de la Loi

Mi’kmaq offre protection et liens avec ses frères et sœurs Métis avec lesquels il partage

cette poursuite de réclamation. La tradition Mi’kmaq inclue la connaissance du peuple


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indigène comme étant égal a tout autre peuple, tenant compte les différences d’un peuple

a leurs droits de se considérer différents et de se respecter pour autant.

19. Les plaignants se fient aux traités de Paix et Amitié conclus avec la Couronne

britannique et la nation Mi’kmaq Nation tels ces ententes de 1725/26, 1749, 1752, 1760,

1761, 1778 et 1788 qui mettent en évidence la souveraineté de la nation Mi’kmaq et la

continuité d’une gouvernance traditionnelle Mawio’mi.

20. Les plaignants peuvent établir l’initiation depuis 1610 - de la nation Métis qui a

pris racine dans les territoires en dedans et aux alentours du Nouveau Brunswick dans le

pays connu le Canada. Ils peuvent démontrer que le mot “Acadie » est d’origine du mot

Mi’kmaq “a’kati” et “a’katikewak”- qui signifie un « peuple qui vit avec le travail de la

terre » ce qui donne aux Métis du Nouveau Brunswick le droit d’une déclaration de leur

existence et l’établissement de leurs droits indigènes.

21. La déportation de 1755 invoquée par la Couronne britannique a forcé le

déplacement physique de au delà de 15,000 Métis de leurs territoires d’Acadie - partis de

la province connue le Nouveau Brunswick. Cet événement est un modèle historique qui

donne évidence de génocide subi par le peuple Métis et qui a soutenu le renvoie du

peuple Métis de Kouchibougouac, territoire traditionnel Mi’kmaq et Métis, connu comme

le Parc national Kouchibougouac

22. La politique colonial anglaise et les subséquentes politiques fédérales et

provinciales ont fait preuves de discrimination contre le peuple Métis lors de ces

déplacements et dérangements - ce qui confirme une politique publique qui nie leur

existence et les soumet a des persécutions sans fin pour la chasse, la pèche et des soit

disant infractions forestiers.


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23. Les plaignants se fient a l’histoire Mi’kmaq depuis la création – cette histoire

qui maintien le système indigène juridique pré européen donnant ainsi l’information

nécessaire qui soutien une forme gouvernementale traditionnelle et légitime parallèle au

système anglais avec une capacité apte a la reconnaissance des sujets indigènes, la

déclaration de leur identité indigène et par conséquent, leurs droits a la compensation et

le redressement pour la perte de leurs terres, leurs territoires et leurs ressources.

24. Les plaignants affirment le Traité de Paix et Amitié de 1725/26 comme étant le

nœud des traités qui ont suivi pour soit changer ou renouveler le traité initial. Ces traités

s’appliquent a tous les Mi’kmaq selon la Loi des Mi’kmaq. Ceci démontre une continuité

des relations qui valent d’être évaluer en faveur des plaignants car ces traités avaient

déterminé que le peuple indigène ne devait jamais subir la dépossession de leurs terres,

leurs territoires, leurs ressources, leurs coutumes et leurs structures politiques et

juridiques.

25. Les plaignants affirment que les principes constitutionnels indigènes sont dignes

d’évaluation comparable avec les principes constitutionnels britanniques/canadiens

Comme résultat une crise constitutionnelle existe entre le peuple indigène et la Couronne

(sous toutes ses diverses formes) ; cette crise doit être résolue pour voir a une

compensation appropriée, le redressement et la réconciliation pour remettre l’ordre et

l’honneur de la Couronne.

26. Les plaignants affirment la doctrine d’honneur de la Couronne et ses principes

constitutionnels sui generis obligations en fiducie comme exemple de la reconnaissance

des obligations de la part de la Couronne qui dument remplies procurent reconnaissance,


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redressement, compensation et réconciliation pour les terres, territoires, ressources et

droits perdus incluant les structures politiques et culturelles.

27. Les plaignants affirment que la rétention du langage et des traditions orales

assistent la protection des droits du peuple indigène du Nouveau Brunswick - cette

protection parvient des connaissances Mi’kmaq, de la langue et des traditions légales.

Cette philosophie de justice et de traditions légales basées sur la spiritualité et la

compréhension écologique pourraient assister cette crise constitutionnelle qui existe entre

le peuple indigène et la Couronne avec tous ses formats.

28. Les plaignants affirment que l’acte

indien de 1876 toujours en vigueur a servi de modèle pour les politiques apartheid Sud

Africain et continue a soutenir la destruction des formes gouvernementales traditionnelles

ce qui résulte dans l’imposition des conditions de vie qui mène au dommage physique et

mental d’un groupe - ce qui est contraire a la convention des Nations Unis contre le

génocide.

29. Les plaignants dissent que l’imposition de l’Acte Indien depuis 1876 reflète la

conscience du génocide qui au sein du Discours de la Maison des Communes quand Sir

John A. Macdonald a dit: “L’objectif de notre législation est de rejeter le système des

tribus et promouvoir l’assimilation du peuple indien dans tout aspect de la dominance

canadienne et ceci faire aussitôt qu’il est possible de mener ce changement.”

30. Les politiques de la Couronne, par le vol des terres ont été historiquement et

systématiquement formulées pour soumettre le peuple indigène à l’imposition d’une

structure de gouvernance étrangère à la culture indigène et de leurs traditions légales.

Le peuple indigène avait commencé une relation d’alliance avec les européens mais ceci
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s’est remplacé par la subjugation imposée par les politiques de la colonisation

britannique.

31. Quoiqu’il a eu des avancements avec l’articulation des droits constitutionnels du

peuple indigène ces avancements ont vu des retards indéfinis ce qui a aliéné davantage

les relations constitutionnelles entre le peuple indigène et la Couronne sous toutes ses

formes.

32. Les plaignants de la nation Mi’kmaq Nation et les plaignants du peuple Métis du

territoire connu comme le Nouveau Brunswick poursuivent leur litige au nom de leur

peuple enfin de trouver le redressement, la compensation et la réconciliation pour les

dommages causés par l’imposition du système de colonisation britannique.

33. Les plaignants disent que la Couronne a continué d’imposer la discrimination

systématique contre les droits des traités du peuple Mi’kmaq en utilisant négociations

non réglementées basées sur des politiques dictant la mise en place et la continuité des

bandes indiennes et des organisations subventionnées par le fédéral et en se fiant sur la

consistance des rapports discriminatoires subventionnés par le fédéral afin de nier

davantage l’existence du peuple Métis dans le territoire connu comme le Nouveau

Brunswick.

Déclaration du titre Indigene

34. Les plaignants maintiennent que le titulaire approprié des droits, que ce soit pour

les titres ou les droits du peuple indigène est la communauté du peuple Mi’kmaq et leur

liberté de partager avec le peuple Métis le territoire du Nouveau Brunswick. Le peuple

Mi’kmaq est le peuple communautaire historique qui a partagé les coutumes, leur
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langage, leur expérience historique, leurs traditions historiques, leurs traditions légales et

leurs ressources au temps des premiers venus européens.

35. Les droits des personnes Mi’kmaq et des personnes métisses au sein de la nation

Mi’kmaq dérivent des actions collectifs, d’un langage partagé, des traditions légales et

d’un partage d’expériences historiques entre les membres des nations Mi’kmaq et les

Métis des territoires connus comme le Nouveau Brunswick.

36. Le titre indigène entretien sui generis intérêt des terres a lesquelles on a droit, et

que tel intérêt est compétitif a part égal des intérêts ordinaires de propriétaire. .

37. Les plaignants maintiennent que le titre indigène réfèrent au droit d’utilisation

exclusif, a l’occupation et la possession des terres pour pouvoir l’utiliser pour le bien être

général et pour l’aisance des communautés indigènes. Le titre confère le type propriétaire

ce qui permet de choisir quel genre d’utilisation à faire des terres indigènes.

38. Les plaignants disent que le titre indigène indique le droit à une utilisation

exclusive et une possession des terres incluant les ressources naturelles. Les actions et

politiques de la Couronne ont porté atteinte au titre indigène, ce qui justifie un

engagement pour le redressement et la compensation.

39. La Proclamation Royal de 1763, garantie par l’article 25 de la Loi

Constitutionnelle 1982 protège le titre indigène contre l’abus, la fraude et les prétentions

et est toujours le document déterminant et fondateur de l’évaluation de l’existence du titre

indigène au sein des territoires traditionnels Mi'kmaq de Sigenitog. Ces territoires

traditionnels de la Nation Mi'kmaq a été partagé avec le peuple Métis avant la déportation

de 1755, après la Proclamation Royal de 1763 et jusqu’au présent jour.


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40. Les plaignants représentés disent que le titre indigène des territoires

traditionnels Mi’kmaq Sigenitog n’a jamais été remis ou renoncé par traité ou autre

moyen qui auraient dérangé l’existence du titre indigène. Tous les traités entre les

Mi'kmaq et la Couronne étaient des traités de Paix et d’amitié et ne servaient pas de

moyens pour renoncer au titre indigène.

41. Les plaignants représentés disent que l’effet combiné de la Proclamation Royale

de 1763, Article 25 et Article 35(1) de l’Acte constitutionnelle 1982 confirme que le titre

indigène du territoire expliqué est reconnu et affirmé.

42. Depuis l’imposition des lois coloniales britanniques, a partir du Traité d’Utrecht

de 1713 dans le territoire de l’Acadie maintenant connu comme le Nouveau Brunswick il

y a eu des fraudes, des abus et des prétentions tous désignés pour déposséder et déplacer

les titulaires des titres indigènes et par conséquent affecter de façons adverses le titre

indigène. Les plaignants réclament au nom de tous les Mi'Kmaq et Métis dans le territoire

du Nouveau Brunswick le droit a une Déclaration des droits au titre indigène du territoire

tel connu Sigenitgog.

43. Les plaignants réclament droits et compensation des enfreintes sur le titre

indigène depuis 1713 au jour présent. Ces enfreintes recevront une description plus

particulière plus loin dans ce document.

44. Les plaignants réclament que la Couronne n’a jamais obtenu la remise du titre

indigène dans le territoire connu tel Sigenitigog et a ces fins demandent la déclaration du

titre indigène. En plus, lors de la Confédération, l’Acte Britannique/ Nord Américain

Article 109 a donné des terres et des ressources au Nouveau Brunswick – tous sujettes

aux fidéicommis existants et tout intérêt autre que la province.


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45. Les plaignants - sur représentation des Mi'kmaq et les Métis du territoire connu

comme le Nouveau Brunswick réclament le droit a la Déclaration du titre indigène tel

identifié dans tous les discussions ci haut. Telle Déclaration devra par suite engager

l’honneur de la Couronne à prendre consultation avec et accommoder les titulaires du

titre indigène dans des pourparlers sur le redressement, la compensation et la

réconciliation.

46. Les plaignants réclament leurs droits au titre des nations indigènes qui existent et

retiennent les coutumes tribales et les traditions tenues par la Constitution s. 35(1) qui

permet un certain redressement pour ces terres. Ils réclament l’intervenir des

contreventions contre la liberté de passage, l’imposition des dommages et l’interdiction

des entrées, ce qui en résultent des actes de génocide, la mort des personnes, le dénie de

la culture, l’écrasement de la spiritualité et l‘élimination des aspirations vers l’auto

gestion de son peuple.

47. Le peuple indigène prends conscience des nombreuses disputes qui s’affichent

par des barrières systémiques et extensifs quand ils tentent d’exercer leurs droits de titre

indigène; ces barrières systémiques incluent les rôles négatifs que les gouvernements

fédéraux et provinciaux jouent au sein des négociations des traités pour des résolutions de

ces disputes de traités et des terres et la faille continuelle des autorités fédérales et

provinciales a intégrer des normes internationales pour protéger les droits des indigènes

au sein des lois et politiques domestiques. Les plaignants représentés disent que les

autorités ont l’obligation de voir au redressement et a la compensation des dommages qui

font partis de l’expérience des indigènes depuis la venue des européens au présent jour -

car la perpétuité de ces dommages se continue par le passage interdit comme telle est
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définie le génocide culturelle par l’imposition de l’Acte Indien et leur vol des ressources

par le Ministère des Ressources Naturelles du Nouveau Brunswick qui imposent par suite

la déconnection du peuple indigène leur liberté d’accès a l’utilisation des terres et

territoires ce qui ensuit la génocide culturelle du peuple indigène.

48. Les plaignants affirment qu’ils ont été privés de leurs droits humains et de leurs

libertés fondamentales avec l’interférence de leur propre colonisation et par suite la

dépossession de leurs terres, leurs territoires et leurs ressources ce qui a prévenu

l’exercice de leurs droits de développement pour leurs besoins et intérêts. Il est

d’importance urgente de respecter la promotion les droits inhérents et les caractéristiques

du peuple indigène, particulièrement leurs droits aux terres, aux territoires et ressources –

tout ce qui leur revient par voies de leurs structures politiques, économiques, sociales et

aussi de leur culture, leurs traditions spirituelles, leur histoire et leurs philosophies. Cette

privation et cette dépossession imposent des conditions aptes a imposer des conditions de

vie qui pré déterminent les dommages mentaux et physiques d’un peuple.

49. Les plaignants disent que dut aux passages interdits de leurs terres, territoires et

ressources et les actes de génocide, leur peuple a vécu la privation systématique de leurs

droits nationaux qui leurs auraient donné accès a l’auto gestion de leurs affaires et qu’a

partir de l’absence des dommages qui n’auraient pas dut arrivé ils auraient pu avoir des

bonnes relations avec leurs terres et territoires permettant ainsi la préservation de leur

culture et la promotion des résolutions des disputes entre nation a nation - ce qui les

auraient libéré du système colonial britannique avec les mœurs Judeo-Christien qui

écrivent les lois assignées a nier le peuple indigène de tout redressement ou soutien

remédié et légale. Les plaignants réclament attitre ment aux droits de nationalité indigène
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avec auto gestion gouvernementale qui de soit permettrait la compensation et le

redressement des dommages qui se continuent toujours.

50. Les plaignants dissent que les systèmes politiques du Canada et du Nouveau

Brunswick ont été désignés depuis le commencement pour priver les indigènes de toute

représentation au niveau du gouvernement et ceci jusqu'à ce jour. Soit disant par un

gouvernement qui leurs est imposé dans un système qui les gouverne mais ne leur permet

aucune représentation. En plus quand les plaignants se tournent vers la Cour pour le

redressement ils sont renvoyés par les règlements légaux qui sont mis en place pour leur

nier le redressement pour les dommages du passé et les pratiques malfaisantes

continuelles. Le cycle ne peut pas s’interrompre car toutes les portes d’entrée possible

pour les possibilités de redressement sont corrompues avec la discrimination, les préjugés

raciaux et les intolérances religieuses.

51. Le peuple Indigène de “Turtle Island” a partir des territoires du nord et sud

d’Amérique sont les victimes d’une conscience génocide qui a commencé en 1493 avec

les flèches et épées, suivi par les fusils et les balles durant les années 1700’s a 1867 pour

ensuite prendre la pire des formes meurtrières d’une destruction en masse ; plume et

papier – pour écrire des lois a partir de 1867 au présent jour ayant pour buts le dénie aux

plaignants la représentation juste et appropriée des éléments représentés de leur

nationalité ce qui les placent dans des positions peu enviable que d’être au dépend de la

Couronne qui ne leur donne aucun forum pour adresser les dommages portés contre eux

depuis la colonisation.

52. Les plaignants disent que les réserves créés entre 1783 et 1838 au Nouveau

Brunswick se sont culminées dans « Act for the Sale and Management of Indian Lands »
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(Acte pour la Vente et la Gestion des Terres indiennes) de 1841. Les impositions de la

législation fédérale suite au « British North America Act” – (l’Acte Nord Américain

britannique) de 1867 a imposé des conditions désignées pour causer des dommages

mentales et physiques aux membres du groupe. Ceci est défini comme acte de génocide

selon la convention des Nations Unies concernant la Prévention et les punitions des

Crimes de génocide et selon les Crimes contre l’Humanité et l’Acte des Crimes de Guerre

S.C. 2000, C 24 et aussi selon le Code Criminel du Canada.

53. Les plaignants disent que l’intention du gouvernement était de voir a

l’assimilation du people indigène dans la société des nouveaux venus – les européens

colonisateurs – et ainsi irradier les modes de vie traditionnelle des indigène par moyens

de l’éducation, la religion, des nouveaux systèmes économiques et politiques et y inclure

un nouveau concept de propriété. Tout ce dessin devait éventuellement irradier le peuple

et la culture indigène et l’instrument choisi a été l’Acte des Affaires Indiennes « Indian

Act ». Le peuple indigène s’est vu imposé une existence toute nouvelle ce qui en résulte

l’imposition des dommages mentaux qui sont en soit des actes de génocides. Une révision

des mises d’ensemble législatives va démontrer l’intention de priver le peuple indigène

de leur culture, leur spiritualité, l’auto gestion gouvernementale et de leurs dignité

humaine.

54. Les plaignants affirment que l’Acte des Affaires indiennes du Canada a été le

modèle pour la création du système apartheid de l’Afrique du sud. Par conséquent depuis

1867 le people indigène se retrouve condamné à des places qu’on appelle les « réserves »

d’où initialement on ne pouvait quitter a moins d’avoir permission. Quoique cette forme

d’emprisonnement s’est détendue au cours des temps, les emplacements le long de


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certains terrains spécifiques n’a jamais cessé et la supervision par les agents

gouvernementaux, initialement par les agents des Affaires indiennes se continuent et

aujourd’hui le chef et conseil de bande contrôlent avec dominance au dessus de leur

peuple mais agissent en fonction des agents de la Couronne sous la tutelle de l’Acte

Indien.

55. Les plaignants ont pour intentions de démontrer qu’il existe 633 exemples des

systèmes apartheid dans les territoires connus comme le Canada – tous supervisé soit

directement par des agents de la Couronne ou par une bureaucratie soutenue par la

Couronne. Ce système a commencé en 1857 au Haut Canada et en 1876 dans les

Maritimes – quoique les restrictions et la répression de ces lois se soient relâchées avec le

temps le système demeure néanmoins existant. Les plaignants affirment que l’imposition

de ces circonstances désignées a causer dommages a la santé mentale du peuple est un

acte génocide pour lequel ils ont droit a la compensation. Cet acte de génocide se

continue au fur et a mesure que les chefs et conseils de bande ont été et continuent a être

utilisés a titre d’agents fédéraux destinés à détruire le gouvernement traditionnel des

indigènes.

56. Les plaignants affirment que les dommages a la santé mentale du peuple se

continuent en absence de la reconnaissance de l’auto gouvernement traditionnel et la mise

en place des lois qui suppriment le redressement et les possibilités de correction pour le

peuple indigène, ainsi que le pléthore de décisions judiciaires contre les intérêts du peuple

Indigène ce qui contribuent a la dégradation du dit peuple Indigène. Les plaignants

avancent que les dommages a la Santé mentale se continuent toujours car l’absence de

reconnaissance supprime le redressement et les possibilités de correction pour le peuple


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indigène, les pléthores de décisions judiciaires contre les intérêts du peuple indigène

empêchent l’auto gestion traditionnelle de leurs affaires et continuent la dégradation du

peuple Indigène. L’isolation politique, la pauvreté, les hauts taux d’alcoolisme, les

suicides, l’abus social et physique et l’emprisonnement avec le nombre souvent basé sur

le per capita – la destruction des cérémonies, des rituelles et de la spiritualité sont de

toutes évidences des maux et dommages mentaux soufferts par le peuple en ce qui

concerne les événements du passé et se continuent sans changement aux jours présents.

57. Les plaignants affirment que l’apartheid est défini au dictionnaire comme une

politique officielle de ségrégation raciale pratiquée dans le République de l’Afrique du

sud qui implique la discrimination politique, légale et économique contre les non blancs

– donc une politique ou une pratique de ségrégation ou de séparation des groupes. Les

plaignants plaident que ce système a été imposé sur le peuple indigène des territoires

connus comme le Canada et le Nouveau Brunswick longtemps avant cette imposition sur

la République de l’Afrique du sud et se plaignent de souffrance déterminée sur le plan de

discrimination légale, politique et économique ce qui se continuent a ce jour - pas

seulement sur les réserves mais a travers les territoires connus comme le Canada et le

Nouveau Brunswick.

58. Les plaignants affirment que l’élimination des gouvernements traditionnels du

people indigène faisait partie des politiques gouvernementales en directe contravention de

la Proclamation Royale de 1763, ce qui constitue une abdication directe des

responsabilités de sa Majesté La Reine comme officier exécutif en chef du territoire

qu’est le Canada. La politique intégrée avec « l’Acte Indien » contredit Article 2(b) de la
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“Convention de la prévention et punition des Crime de génocide” – « qui cause

dommages physiques et mentaux sérieux aux membres d’un groupe » et contraire a

l’Acte des Crimes contre l’Humanité et les Crimes de Guerre S.C. 2000, C 24

59. Les plaignants réclament droits a leur nationalité indigène et a la compensation

pour le tort continuel de génocide telle que défini dans les documents internationaux et

domestiques nommés ci-haut. Les plaignants portent plaintes et se fient a la “Déclaration

des Nations Unies sur les Droits des peuples Indigènes, la Commission Royale du peuple

Aborigène (1996), l’Engagement International des droits politiques et civiles” et le

principe “jus cogens” tel que défini comme une norme péremptoire de la loi générale

internationale [qui] est une norme acceptée et reconnue par la communauté internationale

comme une entité totale pour laquelle aucune dérogation est permise et qui peut juste

être modifiée par une norme a part égale d’une loi générale internationale du même

caractère. ”

60. Les plaignants affirment que l’imposition de l’Acte Indien – sans leur

consentement les a privé de leurs droits humains et libertés fondamentales inter alia, dans

la colonisation et dépossession de leurs terres, territoires et ressources – donc la

prévention de l’exercice en particulier de leurs droits aux développements selon leurs

propres besoins et intérêts. Les plaignants affirment un besoin urgent pour le respect et la

promotion de leurs droits de succession et les caractéristiques de leur peuple Indigène,

plus particulièrement leurs droits aux terres, territoires et ressources qui relèvent de leurs

structures politiques, économiques et sociales, de leur culture, leurs traditions spirituelles,

leur histoire et leurs philosophies.


20

61. En conséquences des négligences et/ou par bris des responsabilités, que ce soit

par devoir en fiducie et/ou par inflictions intentionnelles par sa Majesté la Reine et sa

majesté en dominance sur le Canada, et/ou ses agents qui - en son nom - sont

responsables en loi - les plaignants ont souffert injures et dommages qui incluent :

(a) Perte de nationalité et le dénie de l’existence souveraine;

(b) Perte des territoires traditionnelles et connexions aux terres;

(c) Destruction des cérémonies, des rituelles et perte spirituelle

(d) Imposition d’un système apartheid avec restrictions des libertés mobiles

qui se comparent a une prison économique pour ses habitants

(e) Perte des droits d’auto gouvernance traditionnelle et l’imposition d’un

système de promotion pour la division des classes, des clans et des

familles

(f) Imposition des chefs et conseils de bande qui agissent comme agents pour

le gouvernement fédéral en retour pour l’administration de budgets

significatifs

(g) Imposition des chefs et conseils de bande qui ne peuvent pas représenter

de façon équitable les besoins du peuple car ils sont les agents de la Reine

et du gouvernement fédéral

(h) Privation des représentations appropriées dans les systèmes de cour du

Canada et du Nouveau Brunswick car les chefs et conseils de bande

contrôlent les agendas, avisent les avocats – ce qui nuisent les gens

(i) Inflige les nuisances mentales – résultats du désespoir engendré par le

système apartheid
21

(j) Inflige dommages mentaux - résultats du dénie que l’imposition de l’Acte

Indien aurait causé des problèmes

(k) Nuisance aux fonctions traditionnelles de vie condamnée à un système

dicté par les agents de la Reine et le gouvernement fédéral par voie des

chefs et conseils de bandes

(l) Vol d’identité de la personne indigène le plaçant au dépend de la

Couronne et victime d’une dépendance économique

(m) Privation des relations significatives limitées par l’autorité d’une

législation qui impose la conscience génocide, le développent des

politiques racistes et une nuisance psychologique profonde.

(n) Empêchement des conciliations des disputes des terres, mené par une

législation qui impose le règlement des comptes par des méthodes

contraires au mode de vie indigène

(o) Division et conquête des plaignants par des lois écrites et des politiques de

l’Acte Indien qui forcent les familles a se séparer pour chercher des

solutions de survie a l’extérieur de leurs territoires traditionnelles

(p) Divisions intra familiales comme résultats de l’imposition de l’Acte

Indien qui a changé la gouvernance des communautés indigènes et détruit

l’influence traditionnelle sur la gouvernance.

(q) Perte de dignité et respect des plaignants forcés d’accepter les idées des

nouveaux venus comme mieux pour la vie humaine

(r) Imposition d’un mode de vie basée sur le matérialisme contraire au

développement de la culture spirituelle des indigènes


22

L’existence Métis au Nouveau Brunswick

62. Le gouverneur Général du Canada a commissionné des rapports pour ensuite se

fier à ces rapports qui maintiennent qu’il n’existe pas de Métis au Nouveau Brunswick.

Cette position officielle n’est pas soutenue par les évidences physiques que 18,000 Métis

se sont auto identifiés lors du dernier recensement (Canada 2006) et qu’ils (Métis)

existent ainsi depuis au moins 1610 dans les territoires connus comme le Nouveau

Brunswick.

63. Entre les années 1610 a 1690 il y a eu 80 ans de mariages qui ont eu lieu entre

les personnes de la Nation Mi'kmaq et les nouveaux venus de la France. De ces mariages

le cours des temps a donné naissance au terme “les Acadiens” pour identifier leur peuple.

– “les Acadiens” dérive du terme “Acadie” le mot français pour le terme Mi’Kmaq

“a'kati” et “a'katikewak” qui signifie « le peuple qui prend son gagne pain des travaux de

la terre ». Cette évidence historique a été le commencement de l’existence du peuple

Métis qui vit dans le territoire connu comme Acadie et dont le Nouveau Brunswick en

fait partie.

64. Le peuple Métis a établi des communautés parmi les communautés Mi'kmaq et a

partagé avec eux leurs traditions, coutumes et cérémonies du peuple Mi'kmaq. Suite au

Traité d’Utrecht de 1713 le militaire britannique a exercé son influence sur les territoires

et a semé le désordre chez le peuple Métis pour finir avec la déportation de ce peuple a

partir de 1755

65. En 1755, le gouvernement colonial britannique a introduit une politique de

dépossession des Acadiens, des terres, communautés et ressources par l’envoi forcé et le

réaménagement. Le déplacement de ce peuple au nombre environ de 15,000 a contribué


23

à la destruction des valeurs normales de leurs communautés et est ainsi la raison que le

peuple Métis a vécu l’interruption de son existence.

66. Suite a ce déplacement majeur de 1755 plusieurs personnes du peuple Métis sont

retournées aux territoires, mais leur capacité de ré établir des communautés permanentes

ou de faire usage des terres traditionnelles était compromise par la venue de nombreux

étrangers qui prenaient leurs places. A noter que les politiques coloniales britanniques ne

favorisaient aucunement la protection du peuple Métis comme telles sont les évidences de

ce qui s’est passé a Caraquet en 1783.

67. Ces mêmes dépossessions et déplacements se sont passés a Kouchibouguac

novembre 5, 1976 lorsqu’on a enlevé et détruit les demeures des plaignants Jackie et Roy

Vautour. Voila encore exemple de cette même conscience de débarras de 1755 et en

conséquence discrimination flagrante du peuple Métis dans leur territoire.

68. Par voie de la discrimination et des politiques officielles du gouvernement qui

nient l’existence des Métis au Nouveau Brunswick on leurs enlève en plus leurs droits

héréditaires de pèche, de chasse et bénéfices forestiers. Non seulement le gouvernement

leurs nie la reconnaissance et l’affirmation de leurs droits inhérents comme peuple

indigène garantie par la Section 35(1) de la Constitution Canadienne le défenseur nie leur

existence.

69. Les plaignants réclament le redressement, la compensation et la réconciliation

pour les méfaits de la Couronne contre le peuple Métis dans le territoire du Nouveau

Brunswick et demande une déclaration de l’existence du peuple Métis dans le territoire

du Nouveau Brunswick
24

70. Les plaignants affirment que les persécutions continuelles pour les infractions

de pèche, de chasse et activités forestières contre le peuple Métis sont des actes sans fin

de génocide contre le peuple Métis et pour lesquelles les métis sont dus pour la

compensation des dommages. Les plaignants ont l’intention d’invoquer un moratorium

de ces persécutions contre les Mi'kmaq et le peuple Métis aux cours des paramètres de

cette litige.

71. Les plaignants réclament revendication des dommages pour le débarras de 1755

ainsi que les déplacements et dépossessions du peuple Métis de leur communauté dans le

territoire de Kouchibouguac en 1976.

72. Les plaignants affirment que la province du Nouveau Brunswick n’avait pas

autorité d’expropriation du territoire de Kouchibouguac pour ensuite le transférer au

gouvernement fédéral pour en faire un parc national car ce territoire est un sujet en

fiducie selon la Section 109 de la Constitution 1982, était et demeure avec le titre

indigène assujetti aux provisions de la Proclamation Royale de 1763.

73. Les plaignants réclament leurs droits à la compensation, le redressement et la

réconciliation pour tous les méfaits de la part des défenseurs contre le peuple Métis dans

le territoire connu comme le Nouveau Brunswick

Constitution de la Section 91 (24) de l’acte B.N.A. (British North American)

74. Les plaignants supplient que la Section 91(24) est ultra vires la Maison des

Communes de l’Angleterre. Par conséquent il n’y a pas d’autorité pour affirmer l’Acte

Indien au Canada et une déclaration est à l’ordre ultra vires du gouvernement fédéral. La

Reine Elizabeth 11 aurait du prendre responsabilité de son devoir constitutionnel de la

Section 56 du “British North America Act 1867 » et interdire l’Acte Indien selon l’ordre
25

de la Section 91(24) et reconnaitre ses responsabilités selon l’ordre de la Proclamation

Royale de 1763.

Jus Cogens

75. Les plaignants supplient que toute enquête des principes de la justice

fondamentale ne soit menée seulement par l’expérience et la jurisprudence canadienne

mais aussi pas la voie des lois internationales incluant “jus cogens.” Tenant compte des

obligations internationales du Canada telles qu’exprimé par les valeurs des lois

internationales des droits humains – déclarations, conventions, décisions menées par les

tribunaux internationaux et les coutumes normales. Les plaignants affirment que “jus

cogens” a pour définition une norme acceptée et reconnue par l’ensemble de la

communauté internationale contre laquelle toute dérogation n’est permise et que dans

l’ensemble toutes modifications ne peuvent être faites autre que par une autre norme des

lois générales internationales du même caractère. Il n’existe aucune évidence que le

génocide est accepté comme une norme – exemples qui suivent:

(a) Nuremberg – tribunaux – “Holocaust” en Allemagne;


(b) Convention ré le Génocide – Nations Unies;
(c) Déclaration du peuple Indigène - Nations Unies;
(d) Crimes Contre l’humanité et l’acte des Crimes de Guerre S.C. 2000 c.24;
(e) Code criminel du Canada, Section 317

Fond financier

76. Les plaignants réclament leurs droits d’avoir le soutien financier pour poursuivre

ce litige ayant pour objectif le redressement légal de cette affaire.

Reconciliation

77. Les plaignants plaident vouloir développer un mécanisme pour réconcilier entre

les parties et pour discuter et/ou négocier la promotion de la guérison et réconcilier ce


26

qui pourrait mener a long terme une compensation juste et raisonnable pour les méfaits

et injustices du passé.

78. En janvier 1998, la Couronne a fait part d’un Enoncé de Réconciliation de

connaissance et excuses pour les failles du système des Ecoles résidentielles. La

Couronne a admis que le système des Ecoles résidentielles avait été mal conçu et

inapproprié pour assimiler les personnes indigènes. Les plaignants supplient que

l’Enoncé de Réconciliation par la Couronne admette les faits et devoirs des paragraphes

ci hauts et se rapporte à la réclamation des plaignants pour compensations des dommages.

L’Enoncé de Réconciliation affirme en partie, comme suit:

« En toute tristesse notre histoire en ce qui a rapport au traitement des


personnes aborigène ne porte aucune fierté. Les attitudes de supériorité
raciale et culturelle a conduit a la suppression des valeurs et la culture
du peuple aborigène. Comme pays nous portons le fardeau des actions
du passé qui ont affaibli l’identité du peuple aborigène ayant supprimé
leur langage et leurs cultures et rendant leurs pratiques spirituelles hors
la loi. Nous avons à reconnaitre l’impact des ces actions contre une
nation auto suffisante qui a subit la déségrégation, l’interruption et la
limitation et même la destruction par la dépossession des territoires
traditionnels et la relocation forcée du peuple aborigène et des
provisions de l’acte indienne. Nous devons reconnaitre que ces actions
ont eu pour résultats l’érosion du système politique, économique et
sociale du peuple aborigène et leur nation.

Tenant compte de ces tragédies c’est quand même admirable la force


et l’endurance avec lesquelles le peuple aborigène a su maintenir leur
identité et diversité historique. Le gouvernement canadien en ce jour
exprime à tout le peuple aborigène au Canada son profond regret pour
les actions passées du gouvernement fédéral qui ont contribué aux
difficultés historiques des relations entre eux et nous.

Un des aspects de nos relations avec le peuple aborigène aux cours de


ces temps qui demande une attention particulière est le système des
Ecoles résidentielles. Ce système a séparé les enfants de leurs familles
et communautés et a prévenu l’apprentissage de leur langage, leur
héritage et leurs cultures. Dans le pire des cas, ce système a laisse un
héritage du passé rempli de souffrance personnelle et de détresse qui
27

continuent ses afflictions dans les communautés aborigènes jusqu’aux


jours présents. Dans toute cette tragédie beaucoup d’enfant ont souffert
abus physiques et sexuels et sont les victimes de ces abus atroces. Le
gouvernement reconnait son rôle avec le développement et
l’administration de ces écoles. Très particulièrement aux personnes qui
ont été victimes de ces expériences tragiques d’abus physiques et
sexuelles, qui ont porté ce fardeau pensant même d’en être
responsables nous voulons accentuer que ces expériences n’étaient pas
de votre faute et que ces expériences n’auraient jamais du vous arriver.
A tous ceux et celles parmi vous qui ont souffert de ces tragédies du
système des écoles résidentielles nous vous exprimons nos plus
profonds regrets.

Pour donner suite a l’héritage du système des écoles résidentielles le


gouvernement du Canada proposent de travailler et se lier avec les
Premières nations, les Inuits, les métis, les églises et toutes autres
parties intéressées pour porter a ces issues les résolutions méritées.
Nous voulons poursuivre des stratégies de guérisons pour assister les
individus et les communautés à gérer les conséquences de cette ère
triste de notre histoire…

La réconciliation est un processus continu. Avec notre nouvelle mise


en partenariat nous voulons assurer que les erreurs qui ont marqué nos
relations du passé ne sont pas répétées. Le gouvernement du Canada
reconnait que les politiques qui avaient pour buts d’assimiler le peuple
aborigène, hommes et femmes ne constituaient pas la manière
appropriée pour construire le bien être d’une communauté forte… »

Cette traduction est à partir du texte anglais entre guillemet des paragraphes immédiats ci
hauts de la déposition en anglais par Maitre Micheal Swinwood et ne constitue pas la
traduction officielle qui doit exister pour ce document au niveau des archives du
gouvernement fédéral. P Roy

Réclamation des Plaignants

79. Les plaignants proposent les demandes qui suivent;

(a) DECLARATION du titre indigène dans la province du Nouveau

Brunswick en faveur du peuple Mi’kmaq et du peuple Métis;

(b) DECLARATION que les plaignants, au nom des Mi’Kmaq et des Métis

peoples ont droits a la compensation pour les terres et pour la


28

dépossession des terres prises pour des établissements de colonisation et

ainsi donner suite a la Proclamation Royale de 1763;

(c) DECLARATION que les plaignants – dans leurs capacités de

représentation ont droits a des compensations de dommages en somme de

13 billions pour le tord de génocide commis depuis 1610 et qui se

continue a ce jour - et ceci contre sa Majesté la Reine Elizabeth 11 et le

gouvernement fédéral;

(d) DECLARATION de l’existence du peuple Métis au Nouveau Brunswick ;

(e) DECLARATION que les gouvernements fédéraux et provinciaux n’ont

pas de juridiction des terres indigènes non renoncées dans la province du

Nouveau Brunswick;

(f) DECLARATION que les plaignants ont droits a un arrêt de procès pour

toutes les persécutions de chasse, pèches et contraventions forestières de

sources fédérales ou provinciales dans la province du Nouveau Brunswick

en attente de la détermination des issues juridictionnels entre la Couronne,

les Mi’kmaq et les personnes Métis dans la province du Nouveau

Brunswick

(g) Un AMENDEMENT a ces mesures légales pour permettre une action

contre la province du Nouveau Brunswick suite a l’expiration de l’avis de

la Section 15 de ces mesures de procès contre l’Acte de la Couronne, pour

ajouter le gouverneur du Nouveau Brunswick et rechercher une

Déclaration en fiducie pour poursuivre la Section 109 de la Constitution

1982, U.K. C. 11, concernant « tous les terrains miniers, les minéraux et
29

les ressources » et tout ceci - en faveur des Mi’kmaq et du peuple Métis

de la province du Nouveau Brunswick;

(h) UN ORDRE DE COUR REPRESENTATIF faisant poursuite a la règle

11 des Règles de Cour pour appointer les plaignants comme représentatifs

de toutes personnes pas encore nées, identifiées ou qui ne peuvent a date

être identifiées, trouvées ou servies – ou encore qui ont un intérêt présent

ou futur ou dépendent de tel intérêt, ou qui seraient affectées par ces

procédures en procès

(i) Un ORDRE pour des fonds base sur les principes d’Okanagan qui stipule

en droits s. 35 de la Constitution 1982 de ne pas être compromis par des

actes de génocide ;

(j) Couts pour cette action sur une base de solliciteur –client, et

(k) Tout autre support tel que le Conseil de cette Cour Honorable peut

permettre…

STATUES

80. Les plaignants supplient et se fient – selon ce qui suit :

(a) L’acte de Vente et Gestion des terres indiennes au Nouveau Brunswick de


1841

(b) L’acte Nord American Britannique de 1867

(c) L’acte des Responsabilités et Procédures de la Couronne R.S.C. 1985, c.

C-50

(d) Charte canadienne des droits et libertés, 1982

(e) L’acte des crimes contre l’humanité et Crimes de Guerre, S.C. 2000, c. 24
30

(f) Traités internationaux

(g) Traité de Paix et d’amitié

(h) L’Acte des procédures contre la Couronne, R.S.N.B. 1973, c. P-18

(i) Proclamation Royale de 1763

(j) L’acte des bénéfices de l’immunité

(k) La déclaration de droits canadiens R.S.C. 1985, App. III, Préambule

(l) L’acte indien R.S.C. 1985

81. Les plaignants supplient et se fient aux documents des Nations unies:

(a) Convention de la Prévention et Persécution des Actes criminels de

génocide, Approuvée et proposée pour signature, ratification par

résolution de l’Assemblée général 260 A (III) de décembre 9 1948

effectif le 12 janvier 1951 – en accord avec l’Article XIII;

(b) Convention des droits des enfants, Adoptée et ouvert pour signature et

ratification par résolution de l’assemblée Générale 44/25 le 20 novembre

1989 entrée en vigueur le 2 septembre 1990, en accord avec l’Article 49;

(c) Engagement International des droits politiques et civiles, Adopté et

ouvert pour signature et ratification par résolution de l’assemblée générale

2200A (XXI) du 16 décembre 1966, entré en vigueur le 23 mars 1976, en

accord avec l’Article 49; et

(d) Déclaration des Nations Unies des droits des peuples indigènes le 13

septembre 2007, suite a un vote en faveur par 143 états membres, 11

abstentions et quatre – Australie, Canada, Nouvelle Zélande et les Etats

Unies qui ont voté contre le texte – l’Australie et la Nouvelle Zélande ont
31

par suite changé leurs votes en faveur – ce qui laisse le Canada et les

Etats-Unis qui votent contre.

En date Ottawa, le 19 mai, 2010

________________________________________
Michael Swinwood
Avocat pour les plaignants

AINE(E)S SANS FRONTIERE


237 Argyle Avenue
Ottawa, Ontario
K2P 1B8
T: 613-563-7474
F: 613-563-9179

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