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FASOVIAT

nº 27 JUIN - JUILLET 2018

LE BIMENSUEL D’INFORMATIONS ET DE FORMATION DES VIATEURS DE LA FONDATION DU BURKINA


FASO

Les mois de juin et de juillet sont au Burkina Faso des mois de souffrances pour les
élèves. Tous les examens étatiques se déroulent en cette période. Le CEP (Certificat d’Etude
Primaire) donne le passage au post primaire. Le BEPC (Certificat d’étude premier cycle)
donne le passage pour le secondaire. Le BAC (Baccalauréat) donne le passage pour
l’Université. Il y a aussi les CQP (les certificats de qualification professionnelle), le BEP
(Brevet étude professionnelle). Les examens de passage sont comme le tube d’un entonnoir
avec un tamis pour laisser passer quelques têtes. Le tableau suivant représente le parcourt
du combattant. En 2014, sur 100 garçons, 91 vont au CP1 et il reste 63 au CM2 puis après le
CEP, on retrouve 38 garçons en sixième, après le BEPC, on a 11 garçons en seconde et après
le BAC, il en reste 6 pour l’université. En 2018, le taux de passage au niveau national pour
le BEPC est de 40% alors qu’au GSSV, nous avons eu 92,75% et ELOQ a eu 95,40%.
Produisons au noviciat
Depuis la rentrée et le démarrage des activités au noviciat, certaines
activités qui se menaient par les
prédécesseurs connaissent
l’observation et la continuité. Parmi
elles l’élevage de la volaille. Cet
élevage au début, disons, concernait
seulement l’oie et les dindons. Au
mois d’avril, il a été acheté un nombre
d’environ 15 poussins. Pour cela, il a
été aménagé un nouveau local un peu
plus grand en vue d’un poulailler. La volaille y réside depuis avril.
Aujourd’hui nous comptons 16 têtes de volailles dont un dindon et une oie mâle surnommée « goliath ».
Ainsi donc notre tout jeune poulailler est constitué d’une race de trois espèces. L’élevage a donc commencé
et nous espérons en arriver à une production suffisante et par conséquent être autosuffisant en volaille. Enfin
nous lançons un SOS en trois points à qui peut nous aider à construire un poulailler adéquat pour la sécurité,
le bon épanouissement et le développement de ces volailles (1), l’acquisition d’une oie femelle pour tenir
compagnie « goliath » car de même qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul, de même il n’est bon qu’un
animal qu’un oiseau dont notre « goliath » mâle soit seul (2) et enfin une dinde pour tenir compagnie au
dindon (3). Alors quiconque voudrait nous aider peut nous contacter pour les suites nécessaires. D’avance
merci !
Fidèle M. OUOBA, novice

Belle fleur de Boassa


Voulez-vous faire une sortie communautaire pour visiter ou voir les plus
belles fleurs du monde ? Ne cherchez pas loin, venez
plutôt au noviciat Saint-Viateur de Boassa. Cette
communauté vous accueillera avec ses jolies fleurs à
savoir : les cordylines naines, le Cipres, Belle du jour
et plein d’autres. Ces différentes fleurs maintiennent
leurs formes et leur verdure grâce à l’entretien et à
l’arrosage de chaque jour. Venez sans tarder sentir le
bon parfum des fleurs de la colline de Boassa. Vous
aurez droit à une visite guidée gratuitement !

Jean-Baptiste YABE, novice

‘’Lapin local au noviciat’’


Outre les volailles et les fleurs vous pourrez faire la
découverte des ‘’lapins locaux ‘’ ! Ce jeune homme
que vous voyez a l’air de bien s’entendre avec ces
petits ruminants ! On dirait qu’il les aime sur la
photo. Mais quelle est la finalité de cet amour ?
Question très facile à répondre ! Pour paraphraser un
artiste musicien ivoirien je dirais que ‘‘l’amour finit
dans les casseroles de Mr Dénis le cuisinier ! En plus de cette finalité cet
élevage contribue aussi la formation des novices que nous sommes.

Richard KOLOGO, novice


RANDONNEE EN PAYS BISSA

Après un temps de travail intense, place fut faite à deux journées de repos les 2 et 3 avril dans la belle cité de Bagré (partie Est du
pays près de la frontière du Togo) avec escale à Tenkodogo où nous fûmes cordialement et fraternellement reçus par Mgr Prosper
KONTIEBO, ordinaire du lieu. La sortie fut co-organisé avec les sœurs filles de saint Camille du juvénat. Ce fut vraiment un temps de
fraternisation et de découverte.

Photo 2:Dans la famille du Photo 3: La montée de la


Photo 1i: Prêt pour le vol Père maître digue du barrage

Photo 4: Qu'elles sont Photo 5: Evêché de Tenkodogo Photo 6: Vie fraternelle


belles? tranquille ce sont
mes nièces

Photo 7: Vous le reconnaissez ? Photo 8 : La simplicité des Photo 9: Devinez son nom
grands hommes

Photo 10: Il vient de Fada Photo 11: boin tarre jeuna!!!


Richard KOLOGO, novice
Histoire d’un pèlerinage sans retour !

Contexte politique et religieux

C’était en 1789 sous le règne du Roi Louis XVI1 que la France encore appelé « la fille ainée de
l’Eglise » va connaitre une révolution. En effet on assistait à des abus et injustices entre les personnes ; à la
monté des idées philosophiques de l’esprit des « lumières » ; à une crise financière dans l’Etat, ce qui
plongea le peuple dans une misère et provoquant ainsi le début de la crise qui durera 10ans. Pendant cette
crise, la pratique du culte catholique fut proscrite, certains clergés son contraint à l’exil, des familles étaient
sans logement, les mort (hommes, enfants, femmes) se contaient par millier2, les écoles furent détruites, les
manifestations anti religieux s’accrurent3, il eut aussi une prolifération des sectes4. Nombreuses personnes
déclarèrent la fin du christianisme5.

Pendant ce temps, il y avait des hommes, des femmes et quelques clergés qui ont maintenu la flamme
du catholicisme allumée. En effet ils priaient dans des grottes 6, des maisons. Des hommes religieux se
faisaient passé pour des ouvriers, des tisserands7 afin de pouvoir exercer en secret le culte divin. Beaucoup
moururent au nom de leur foi. Dieu dans sa bonté préservera la vie d’un couple catholique, de qui naitra le
21 Août 1793 un enfant du nom de JEAN-LOUIS-MARIE-JOSEPH QUERBES dans des conditions
difficiles8. Il sera baptisé le même jour. Dans ce contexte où il était impossible de manifester sa foi, ses
parents vont semer dans son cœur ce grain de sénevé et à jamais il ne cessera de porter fruit.

Eduction chrétienne

Alors qu’il n’avait que 9 ans il formule déjà un vœu de chasteté9 preuve de son éducation chrétienne.
Il fut ensuite admis à la catéchèse et dans le groupe des « enfants de chœur » sous la direction de l’abbé
Ribier de qui il recevra la première communion10.

Etudes

Il accomplit ses études avec brio d’abord dans les écoles cléricales11 de sa paroisse ensuite au grand
séminaire où il recevra la tonsure en 1807. Il eut un grand maitre Guy Marie Déplace12 qui sera pour lui un

1
1774-1792 cours d’histoire de l’Eglise : la révolution française
2
Il y eut des tueries abominables page13
3
Une fête d’Ane page13
4
Francs-maçons page34
5
Vous assistez au funérailles d’un grand culte page67
6
Le culte caché page34
7
L’abbé Rigot, directeur d’une école de cléricale se disait tisserand page20
8
Page13
9
Moi Louis-Joseph-Marie QUERBES fais vœu de chasteté pour toute ma vie. A Lyon, le 15 octobre1802 page 16
10
Le jeudi 13 juin 1805 à la fête du Très-Saint-sacrement page17
11
Les vicaires de 1805…remirent au cardinal Fesch une mémoire collectif…manécanterie ou école cléricale p20
ami et il va influencer sa personnalité. Il ressort qu’il fut très intelligent avec une facilité de mémorisation
des choses. Il se distingues aussi par sa maturité. En effet il juge parfois un peu vite, mais inévitablement,
raisonne et coordonne les connaissances acquises. Au terme de ces études, il eut le titre de bachelier en
lettre13, diplôme relativement peu rependu dans le jeune clergé. Il fut ordonné prêtre le 17 Décembre1817.

Pastorale

Dans sa paroisse il se révèle excellent prédicateur par ses sermons plein de vigueur, de clarté, de vie
et un accent convaincu et entrainant une grande richesse de fond, une connaissance sérieuse des écritures et
des Pères14. Sa toute première préoccupation fut la restauration des écoles cléricales15 dont il est issu. Très
vite il eut la confiance des parents et des enfants et grâce à une méthode que l’on peut qualifier de
« spiritualité de l’amour »16. En effet il prônait une piété simple, confiante et par-dessus tout aimant et il
s’est aussi révélé un homme de grande charité de prudence et de science dans la direction des âmes.

Après saint Nizier il sera nommé curé à Vourles où il sera appelé le bâtisseur car tout était à refaire
(infrastructure et foi catholique).

Fondateur

Le désir du Père de restaurer la foi catholique n’a cessé de croitre. Et il était convaincu que pour
refaire une France chrétienne, il fallait passer par l’éducation. C’est alors que va naitre son idée de la mise
en place d’une confrérie composée de trois catégorie de personne : les frères convers, une catégorie qui
auront la possibilité de se marié et les affiliés, qu’il enverrait dans les écoles. Cette idée va aboutir à la mise
en place d’une congrégation sous le patronat de Saint Viateur. Il faut noter qu’à cette époque une multitude
de congrégations17 s’est mise en place. Il voulut ses membres catéchiste. Ainsi son désir était de former un
personnel pour venir en en aide aux curés de campagne et des maitres pour des écoles. Son projet initial
comprenait trois catégorie de membre18. Pour aider ses fils il conçut un directoire ayant pour objectif
premier d’instruire tous les membres de l’institut de moyen de s’unir tous spirituellement devant Dieu, par
les mêmes usages alors même qu’ils sont séparés par la distance.

12
Ce maître n’était ni professeur…in enseignait à domicile. Page24 ; entre Louis et G-M Deplace une véritable intimité en vint à
s’établir…page25
13
Page27
14
Page35
15
Page37 paragraphe2
16
Page40
17
Page63
18
Des Frères assujettis à une règle, mais ne faisans des vœux simples qu’autour de trente ans ; des Confrères qui auraient reçu
la formation scolaire des Frères, pourraient se marier ; des affilés page73
Quelques règles de vie sociale du fondateur.

Relation aux autres19

« La règle principale est la pratique de la charité chrétienne… tous les hommes sont vos frères et ils sont en
quelques sorte Jésus-Christ par représentation et se tiendra fait à lui-même tout le bien et tout le mal que
vous aurez faits »

« Vous n’êtes point un ange et vous n’avez point à vivre avec des anges ; vous avez des défauts, tout le
monde a les siens ; apprenez donc à dissimuler, à cacher, à supporter ceux des autres. Faites-vous aux
manières des autres, au lieu de vouloir les faire aux vôtre…travaillez à vous reformer vous-même vous y
réussirez peut-être »

« …La discrétion dans la mission et aussi ne pas se mêlé aux affaires d’autrui… »

« Soyez extrêmement poli et honnête »

Le devoir du catéchiste20

« Un maitre doit savoir ce qu’il enseigne et pour savoir, il faut étudier »

« Il faut étudier ce que Dieu veut, comme Dieu le veut et parce que Dieu le veut »

« Les soins corporels doivent respecter la morale religieuse »

Pédagogie

« Pas de confiance exclusive et abusive en nos propres forces, à nos savoir…avant tout, il faut recourir à
Dieu »

« Tenez-vous donc uni par la prière au principe de la gloire pour la faire découler sur vos écoliers ; priez
pour eux, priez avec eux »

« Vous êtes l’ange de vos écoliers, l’affreuse chose si vous devenez comme leur démon ! plutôt avoir été jeté
dans une meule de moulin au cou, que d’avoir scandalisé un de ces enfants. »21

« L’enseignement ne doit pas se limiter seulement au heures de classe ou d’Eglise. Toute les fois que le
maître aura à parler avec eux, sa conversation dit le Père « doit se rapporter à la piété, à leur étude ou à leur
travail » ; les maitres en ce sens « doivent être des exemples ».

19
Page147-149
20
Page149
21
Page153
La justice sociale22

Selon lui, la justice sociale doit s’exercer en toute impartialité. Ainsi le maitre doit se montrer plus porté
pour les récompenses que les punitions. Tout châtiment corporel est interdit.

« Ne prenez jamais un enfant ni dans son premier mouvement ni dans le vôtre. Observez ses moments
pendant quelques jours, s’il le faut, pour bien placer une correction »

« Tâchez d’amener l’enfant à convenir de son tort »

« Ne faites jamais de correction sèche, sans montrer la porte ouverte au repentir et au changement »

« Faites tout pour prévenir les fautes et pour n’être pas obligé de les punir ou d’en punir tant »

« Que ce qu’on appelle pensum soit utile et raisonnables »

« Les enfants sont des enfants…il n’est pas temps de les pousser à bout, vous en auriez de la peine et du
regret »

« Suivez pour lui infliger des punitions les mêmes règles que pour faire des réprimandes : du discernement,
du sang froid sont surtout nécessaires alors ».

Sa spiritualité

« Nous ne valons que ce que nous valons devant Dieu. C’est notre vie intérieure que Dieu juge et qui
sera notre couronne d’immortalité. » le père recommandait à ses Clercs catéchiste de suivre les voies
ordinaires de piété. Il n’est pas ici disait-il question de pratique extraordinaire de piété, de mysticité et de
sainteté, mais que seulement par eux adoré et aimé soit Jésus. Pour sa propre vie il suivit le chemin de la foi
et de l’amour :

 Sa foi date de l’éducation de ses parents, des grands maitres comme Guy-Marie-Deplace. En effet sa
vie était fondée sur un foi active fixée en Dieu. Pour lui l’esprit de foi c’est de ne jamais perdre de
vue, quoiqu’il arrive ce que la foi enseigne et impose.
 Son amour, lien de sa perfection. Il disait en effet qu’il est impossible de se décourager si l’on est
bien uni à Dieu qui n’est rien d’autre que le regard secret de sa vie intérieur.

22
Page155-157
Conclusion

Ce résumé s’inscrit dans le cadre de cette année dédier à la redécouverte de la vie du fondateur des
clercs de Saint Viateur à travers ce thème « Sur les pas du P. Querbes, Viateurs, levons et marchons vers
l’avenir ». C’est un pèlerinage sans retour car chaque Viateur à l’instar du son Père (Querbes) est appelé à
accomplir son petit bonhomme de chemin et ce, de génération en génération. Le Pape Pie XI, dans sa lettre
apostolique Unigenitus Dei filuis, du 19 mars 1924 disait ceci : « Avant tout, déclarait le pape, nous
exhortons les religieux à ne jamais perdre de vue les exemples de leur Fondateurs et Législateurs, s’ils
veulent avoir la certitude de participer aux grâces abondantes de leurs vocations. Lorsque ces hommes
d’élites créèrent leurs Institutions, firent-ils autre chose que d’obéir à l’inspiration de Dieu ?... en
conséquence, leurs disciples, à l’instar des meilleurs fils, auront à cœur de glorifier leur Père, en observant
sa règle et ses conseils et en se pénétrant de son esprit ; ils seront fidèle aussi longtemps qu’ils marcheront
sur les traces de leur fondateurs : « à cause d’eux, leur race demeure éternellement » Eccli,LXIV, 13 »23

Bonne vacance à tous ! adoré et aimé soit Jésus à jamais amen.


Richard KOLOGO, novice
Source :
 LE PERE QUERBES (1793-1859) par MONSEIGNEUR L. CRISTIANI
 HISTOIRES DE L’EGLISE

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Page184-185
L’APE du préscolaire en collaboration avec la direction et les enseignantes ont préparé la
clôture de l’année scolaire et remis des attestations à nos élèves de la grande section, soit la
dernière année du préscolaire. À la plus grande satisfaction des parents, les petits de 4 ans
ont réalisé une parade de mode, ceux de 5 ans des danses et des récitations. Il y eu aussi des
artistes invités qui ont fait danser nos élèves. La clôture fut parrainée par Madame KONDOIGO
née SOME Nicole, médecin-pédiatrique. Les parents avaient aussi prévu une collation pour les
invités et pour leurs enfants. De plus, les parents ont traduit leur reconnaissance aux
monitrices et au directeur en leurs remettants des cadeaux.

La clôture du primaire fut un moment de reconnaissance pour le travail d’excellence des


élèves. Il y a eu 94 bienfaiteurs (parents et amis de l’école) qui ont contribué financièrement
pour les achats des prix d’excellence. Du dixième au premier des six classes ont été nommés,
félicités et ont récompensés par des prix. Les premiers ont obtenu chacun un vélo. En plus de
souligner l’excellence, il y a eu la remise de certificat pour les élèves qui se sont distingués au
niveau des tableaux d’honneur. L’événement fut parrainé par Monsieur POUYA Célestin
(manager de l’analyse des politiques) qui a encouragé les élèves à être bien discipliné et à bien
travaillé en classe. Les élèves avaient préparé pour les parents des danses et chorégraphies
pour agrémenter la fête et une artiste invitée a interprété deux chansons de son nouveau
disque. La fête de fin d’année 2017-2018 fut un véritable succès. De plus, lors de la rencontre
nous avons appris par le frère Victor Zongo que 100% des élèves du CM2 ont réussi l’examen
du CEP. La fête s’est terminée par un repas festif pour les 352 élèves grâce à l’appui du parrain
de l’événement et de l’APE du primaire.
Les évènements soulignés

Bonne Fête Patronale Irénée Hien Bon retour à nos deux diacres, Kingsley et Gabriel

Joyeuse anniversaire
Benjamin KONE
qui a eu 26 ans
le 15 juillet.

A sa gauche, Nicolas DONGO

A sa droite, Fulbert BAMAZÉ

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