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Remerciement……………………………………………………………………….…………….3
Introduction…………………………………………………………………………………………4
Service d’accueil…………………………………………………………………………………..5
Partie I : Le groupe Office Chérifien des Phosphates & Procédé de fabrication des engrais
des engrais
I
Rapport de Stage de fin d’étude
a. Les étapes………………………………………………………………………………………………..52
b. Explications sur le module ……………………………………………………………………..53
II. Paramétrage de la régulation PID ………………………..……………………………..53
a. A partir de la réponse indicielle -Méthode de Broïda……….………………..…..54
b. Modélisation du système:…..…………….……………………………………………………..55
Conclusion
II
Rapport de Stage de fin d’étude
Remerciement
Je remercie également toute l’équipe du service Régulation, pour leur accueil et leur
collaboration.
Mes sincères remerciements s’adressent également à Mr BENTATTOU, Mr MACHROU,
pour leur compréhension, leur gentillesse et l’implication dont ils ont fait preuve
concernant mon sujet de stage.
Mr Hicham AMANE, pour son accueil et la confiance qu’il m’a accordée dès mon
arrivée dans l’entreprise.
Mr ARBAA pour le temps qu’il m’a consacré et les informations nécessaires qui m’ont
donné
Monsieur Sefraoui, mon chef de stage Régulation, mon tuteur, pour m’avoir intégré
rapidement au sein de l’entreprise et m’avoir accordé toute sa confiance ; pour le temps
qu’il m’a consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes mes
interrogations ; sans oublier son participation au cheminement de ce rapport
Enfin ; je voudrais remercier tous ceux qui nous ont aidé, de près ou de loin et tout le
personnel du service Maintenance Régulation ainsi tout le personnel des autres services
de la nouvelle ligne, ouvriers et techniciens qui se sont montrés accueillants à notre
égard.
Il consiste à :
Le service dans le quel j’ai effectué mon stage est le service de régulation et
d’instrumentation qui a un rôle très important dans la production d’engrais où il
assure la conception de l’instrumentation, de la régulation et du contrôle/commande
sur les nouvelles lignes.
Sécurité : Le travail dans l’atelier ne représente pas de danger majeur puisque on travaille avec
une tension qui ne dépasse pas 220V et un courant qui varie entre 4 et 20mA. Mais par contre
dans le chantier, on est expose a différents dangers : hautes tensions (jusqu’a 14 kV), gaz, acide,
chute probable des pièces du chantier
Le groupe Office Chérifien des Phosphates, fut créé par le Dahir du 07 août 1920 qui réservait à
l’Etat du Maroc les droits de recherche, d’exploitation et de commercialisation du phosphate afin
d’éviter que les richesses ne tombent aux mains des organismes privées.
L’O.C.P .sa occupe une place capitale dans l’industrie des phosphates tant à l’échelle nationale
qu’internationale, il regroupe plusieurs filiales et divisions réparties sur tout le territoire du pays,
et ce n’est qu’en 1979 que l’O.C.P.sa s’est organisée en groupe comportant plusieurs filiales.
Les premières prospectives du phosphate au Maroc ont été entamées entre 1908 et 1912 dans la
région de OULED ABDOUN, mais l’étude sérieuse des gisements n’a été faite qu’après la fin de la
première guerre mondiale et ce n’est qu’en mars 1921 que la production du phosphate a commencé
par l’office chérifien des phosphates, créé le 07 août 1920 réservant à l’Etat marocain tous les
droits de recherche, d’exploitation et de commercialisation des phosphates.
L’exportation a débuté par la méthode souterraine, par l’enlèvement d’un seul niveau de
phosphate, l’introduction de l’exploitation en découverte a démarré en 1951, pour remplacer
totalement la méthode souterraine en 1994.
Vu la multiplicité des centres d’exploitation et des sites de production sur l’ensemble du territoire
national, le Groupe O.C.P.sa se dote d’un système de gestion décentralisé par la répartition des
différentes tâches entre les filiales et les directions compétentes, ces dernières sont réparties sous
forme de divisions, de services et de sections, l’idée a été de mettre en place une nouvelle stratégie
pour développer la valorisation des filières, partant de cette perspective le Directeur Général a
proposé la restructuration de l’organisation du Groupe O.C.P.sa afin de dynamiser les différentes
directions quelles soient opérationnelles ou fonctionnelles, c’est dans ce but et pour répondre aux
besoins liés à l’exploitation et au développement que le Groupe O.C.P.sa s’est doté de plusieurs
filiales spécialisées dont des activités s’attachent directement à l’exploitation des phosphates et à
l’industrie.
2. Fiche technique :
Le Premier Ministre
SIEGE SOCIAL 2-4, Rue Al Abtal, Hay Erraha (ex Angle route d'El
Jadida et Boulevard de la Grande Ceinture) BP
5196 - Casablanca
L'OCP occupe une place de leader que se soit à l'échelle nationale qu'internationale. Il
joue un rôle primordial sur le plan économique et social par la source des revenus qu'il présente
et par le nombre d'agents qu'il emploie 21 050 dont 785 ingénieurs et équivalent.
Il faut remarquer que le Groupe OCP et ses filiales bénéficient de trois principaux
privilèges qui sont comme suit:
Principal exportateur mondial de Phosphate brut.
Principal exportateur mondial de l’Acide Phosphorique et dérivé.
Principal exportateur de Phosphate sous toutes formes.
Le groupe OCP est une entreprise semi-publique sous contrôle de l’état, mais elle agit
avec le même dynamisme et la même souplesse qu’une grande entreprise privée servant
à l’état marocain tout les droit de recherche et d’exploitation des phosphates, gérée par
un directeur est contrôlé par un conseil d’administration présidé par le premier ministre.
La gestion financière est séparée de celle de l’état.
Le groupe OCP est inscrit au registre de commerce et soumis sous le plan fiscal aux
même obligations que n’importe qu’elle entreprise privé (impôt sur les salaires, sur les
Depuis 1975, l’ensemble de ces entités et filiales est intégré sur le plan
organisationnel, dans une structure de groupe, appelée groupe OCP, et comprend
également MAROC PHOSPHORE (y compris MAROC CHIMIE, absorbée par
MAROC PHOSPHORE), et PHOSBOUCRAA.
6. Organigramme de L’OCP
7. Dates marquantes la vie de l’OCP.sa :
1921 : Début d’exploitation du 1er site d’extraction à Khouribga
1931 : Début d’exploitation du gisement des Gantour à Youssoufia
1965 : Démarrage de la valorisation des phosphates à Safi la mise en service de
Maroc-Chimie.
1920 : Création de l’Office Chérifien des phosphates
1975 : Prise en charge des exploitations des phosphates à Boucrâa
1979 : Début d’exploitation de la zone minière de Benguérir
Les engrais sont des produits qui contiennent les éléments nutritionnels pour les plantes
que ça soit l’azote, le phosphore et le potassium, dont la fonction principale est d’apporter aux
plantes leur besoin aux éléments directement utiles à leur nutrition.
La production des engrais à partir d’ammoniac et d’acide phosphorique se fait selon procèdes
de la bouille de Jacobs, Leur cadence 120 t/h pour DAP, MAP ASP et NPK.
Granulation.
Séchage.
Classification et broyage.
Conditionnement du produit.
Lavage des gazes et l’assainissement des équipements.
b. Granulation :
Le produit granulé mouillé sortant du granulateur traverse une grille située à la sortie de la
virole est acheminée ensuite vers le sécheur via une goulotte spécialement conçue pour éviter
son colmatage.
Remarque :
L’opération de séchage consiste à dégager le produit d’une partie de son eau, afin
d’éviter les phénomènes de colmatage des appareils de broyage, criblage et conditionnement
ainsi que la prise en masse au cours du stockage de l’engrais.
Les solides alimentant le sécheur sont soulevés moyennant des pelles releveuses puis
tombent en cascade à travers un flux co-courant d’une masse gazeuse provenant d’un four
sécheur constitué principalement d’une chambre de combustion à fuel.
Remarque :
A la sortie du tube sécheur, les gaz chargés d’eau et de poussières sont traités au
niveau d’une batterie de cyclones, pour récupérer le maximum de poussières qui sont
recyclées vers le granulateur.
Les solides quittent le sécheur par gravité pour alimenter une bande T03, cette bande
alimente à son tour un élévateur à godets T04 qui alimente la section de classification.
d. Classification et broyage :
Le but de criblage est de séparé les grains de l’engrais afin d’avoir un produit
marchand de tranche granulométrique requise (entre 2 et 4 mm). L’engrais est ensuite
conditionné avant son envoie au stockage. Les grosses particules et les fines sont recyclées
vers le granulateur comme matière de recyclage.
Après l’alimentation l’élévateur T04, ce dernier alimente une boite à volets qui divise
la quantité de produit tout venant en deux parts égales ensuite, chaque part traverse une autre
boite à volet qui la divise à son tour en deux parts égales. Finalement la quantité totale du
produit brut est divisée en quatre part égales de manière à alimenter équitablement chaque
crible (car une bonne répartition du produit sur les cribles permet d’assurer une meilleure
distribution granulométrique).
e. Refroidissement :
Le produit venant des criblage transporte par le Convoyeur T12 et alimente le refroidisseur
du produit à lit fluidisé dont le rôle est d’abaisser la température du produit fini à 40°C par
mise en contact avec l’air ambiant aspiré par deux ventilateurs C03 et C04 à travers un
échangeur où subit un échange thermique en évaporant l’ammoniac liquide pour atteindre une
température de 21° puis on le réchauffe à 27°C à l’aide de la vapeur circulant dans des
serpentins à l’intérieure des échangeur pour éliminer son humidité afin de le faire refoulé au
refroidisseur.
f. Tamis finisseur :
La production de la ligne passe par deux tamis finisseurs S09 et S10, les fines et les gros se
dirigent vers la bande de recyclage et le produit marchand vers l’Enrobeur.
g. Enrobage :
Le produit marchand est enrobé par pulvérisation du fuel ou de l’huile aminée afin d’éviter la
prise en masse, la formation des poussières et l’absorption de l’humidité lors du stockage.
Le produit sortant de l’Enrobeur est évacué vers une bande de produit fini T07 laquelle
alimente quatre installations du stockage à l’aide d’une série de convoyeurs à bande.
h. La vaporisation de l’ammoniac :
Le système de vaporisation de l’ammoniac est devisé en deux parties. Un système qui utilise
des Aérothermes et l’autre utilise un évaporateur à vapeur.
i. Circuit de lavage et d’assainissement :
Est une opération assure d’éliminer le maximum de poussière et volatils, surtout l’ammoniac,
l’acide fluorhydrique et le fluorure de silicium.
R(T) ≈ R0 × ( 1+ α × T)
Principe de mesure
Le système de mesure injecte un courant de 1 mA dans la sonde Pt100 et mesure la tension
à ses bornes.
• Importance du câblage :
La sonde Pt100 est connectée à l’instrument de mesure (transmetteur, régulateur ou
automate) par des fils dont la résistance ohmique influence la valeur de la mesure de
température. Pour ne pas générer une erreur de mesure inacceptable on utilise généralement
au sein de l’OCP un câblage de trois fils.
Pour une température inférieure à 650 °C, la solution à envisager est une sonde Pt100.
• Qualités :
Le domaine de température est compris entre –200 °C et 650 °C
(incursion possible en usage intermittent jusqu’à 850 °C).
La précision, excellente, est à 100 °C : ±0,35 °C (classe A) et ± 0,80
°C (classe B), et la stabilité à long terme est également excellente.
Câblage simple à réaliser puisque sans contrainte de température au
point de connexion.
2. Sonde à thermocouple
Un thermocouple est une sonde constitué par la soudure de deux conducteurs de matériaux
différents. Cette soudure est mise en contact avec l’élément à mesurer.
Cette sonde produit une force électromotrice (f.e.m) liée à la différence de température à
laquelle sont soumises la soudure chaude et la soudure froide.
La f.e.m est positive lorsque la température Tc est supérieure à la température Tf, elle est
négative dans le cas inverse, et nul si les températures Tc et Tf sont égales.
Selon que cette charge est positive ou négative elle sera déviée dans un sens ou dans le sens
opposé. Cette force s’exprime de la façon suivante : F=qv∧B où q est la charge de la
particule, v est le vecteur vitesse et B le vecteur champ magnétique.
Deux bobines d’induction sont disposées de part et d’autre de la conduite. Elles créent un
champ magnétique alternatif pour éviter une polarisation des électrodes, et un champ
magnétique basse fréquence pour éviter les parasites.
Avantage :
• aucune perte de charge
• la grandeur mesurée est directement proportionnel au débit (réponse linéaire)
• large gamme de diamètres de conduite possible (De quelques mm à 2 m)
• peut mesurer un écoulement bidirectionnel
• le facteur d’étalonnage ne varie pas au cours du temps (Si la maintenance est suffisamment
fréquente)
Inconvénients :
• son prix
• ne peut être utilisé que pour des liquides conducteurs du courant électrique.
Le manomètre est un appareil qui sert à mesurer une pression. Son fonctionnement repose sur
une différence de niveau de liquide dans des compartiments différents.
Le tube de Bourdon (ou manomètre de Bourdon) est un manomètre particulier. Il est composé
d'un tube qui s'enroule et se déroule en fonction de la pression mesurée et une aiguille permet
d'indiquer la pression en conséquence.
2. Pressostat
Un pressostat est un dispositif détectant le dépassement d'une valeur prédéterminée, de la
pression d'un fluide.
Ces appareils sont également appelés manostats ou encore manocontacts en transformant
une ou plusieurs valeurs de pression déterminées qu'ils subissent en informations électriques
ou mécaniques.
Ils sont utilisés dans de nombreuses applications de systèmes de contrôle ou de régulation
dans la chambre à combustion surtout dans le circuit de fuel
Le principe consiste à insuffler un débit d’air constant dans un petit tuyau débouchant sous la
surface de l’eau.
Transmetteur
Ayoub LOUIZAT Page 22
Rapport de Stage de fin d’étude
Transmetteur
Tube Capillaire Détendeur
La pression de l’air qu’il faut appliquer pour produire des bulles, est égale à la pression du
fluide en bout de canne. La mesure de la hauteur du fluide est égale à la pression d’air fournie
(en prenant en compte diverses corrections). Donc une réserve d'air permet le contrôle de la
pression.
La régulation du débit est assurée en faisant passer l'air par un tube capillaire.
Le capteur limnométrique bulle à bulle effectue une mesure de profondeur Du fluide par la
mesure d'une pression d'air dans un tube immergé.
Le transmetteur au figure ci-dessous possède deux entrés, une pour mesurer la pression
atmosphérique (PH) et l’autre réservé pour mesurer la pression d’air fournie (PB) et selon la
différence entre les deux valeurs on peut facilement calculer la hauteur.
PB
PH
r : densité du liquide.
g : gravité locale.
h : hauteur du fluide
2. Par radar
Niveau (Level)= D- V *
V. Régulation de débit.
1. Vanne régulatrice
On attend donc de la vanne qu'elle fasse varier un débit de fluide en fonction des variations du
signal en provenance du régulateur.
La vanne de réglage est 'un robinet' commandé non plus manuellement, mais à distance, par
un signal électrique ou pneumatique provenant du système de contrôle commande..
VI. Le Transmetteur
C'est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de mesure standard.
Il fait le lien entre le capteur et le système de contrôle commande (voir figure). Le couple
capteur+transmetteur réalise la relation linéaire entre la grandeur mesurée et son signal de
sortie.
Pour ce fait elle a été commandé par un API (OMRON), qui gère les séquences et aussi qui
veille sur sa sécurité, mais le coût de sa maintenance est extrêmement chère, et au cas ou il y a
lieu d’une panne les agents du service ne peuvent pas agir sur le programme automate, suite a
leurs mal formation, et aussi aux complications du programmes suite à son prise en compte de
la sécurité, ce qui poussé le service à créer une simple technologie de démarrage semi
automatique, mais non sécuritaire, et de gâcher tous le matériel de l’ancien coffret (API,
cartes, …).
Pour ceci, on était chargé de trouver un simple circuit de commande, faire le lien avec les
équipements du chantier, pour un bon démarrage de la chambre.
La chambre de combustion installée dans la nouvelle ligne d’engrais DAP est de type
réfractaire utilisant comme combustible le fuel lourd .En générale les chambres de
combustion installées dans les lignes d’engrais se ressemblent au point de vue revêtement,
matériaux de construction, air de combustion, air de dilution, Gaz de la petite flamme, et le
comburant.
NL DAP
La chambre de combustion est destinée à produire des gaz chauds qui seront injectés
dans le sécheur pour réduire le taux d'humidité contenu dans le produit sortie granulateur.
Tout arrêt de cet équipement entraine automatiquement l'arrêt de la production.
Circuit de fuel
Circuit gaz
Circuit vapeur
Circuit air de combustion
Circuit air de dilution
Pour faire le lien entre la description des équipements de chaque circuit de la chambre à
combustion et la partie automatisation, on va distinguer entre ceux qui sont actifs
(actionneurs) et ceux passifs (instruments de mesure Capteurs).
de combustion
combustion
Ainsi, leurs respect implique une bonne combustion et aussi permet d’avoir la sécurité de la
chambre contre les réactions inadmissibles.
Pression de gaz :
2 à 2,5bar
Pression de fuel :
10 à 12 bar.
Température de fuel :
110 à 120 ºC. Un bon démmarage
Pression de vapeur :
6 à 7 bar.
Température de
la vapeur MP :
200 à 240 °C.
Volet AC01 : niveau d’ouverture pour assurer une dépression dans la chambre de - 2 à
– 4 bars.
Vanne 107TV104 : 25% ou bien débit fuel supérieure à 250 kg/h.
Pour 107AC05, avant la détection de la flamme la vitesse de rotation est figée à 20%.
Vitesse de 107AC06 : 30 %.
Augmenter le débit de fuel et la vitesse de 107AC05 en même temps, de telle façon à avoir le
rapport Air/Fuel =28, jusqu’à atteindre la marche normale de la chambre.
Ce rapport est exigé de point de vue théorique, mais par retour d’expérience, le rapport
optimal pour la bonne combustion est donné par l’équation :
Start séquence : Cette phase consiste à démarrer les ventilateurs d’air de combustion
et de dilution, la pompe fuel et le réchauffeur fuel.
Start Purge : où la chambre est préventillée par la mise à 100% de débit d’air de
combustion, et l’ouverture de la vanne XV903 de pulvérisation.
Start PILOT : elle permet l’allumage de la flamme PILOT. Il faut noter que par le
biais de cette flamme que le fuel est allumé.
Start PURGE OIL : cette phase permet le nettoyage du circuit fuel par la vanne de
piquage xv904.
Start BURNER (bruleur) : où il y a lieu d’ouverture de la vanne principale du fuel
TV104.
Récapitulatif:
Start
séquence
• ACO5, AC06,AI08
Start
Purge
• AC05 à 100%, XV 903=1
Start
PILOT
• XV907=1, XV 909=1, XV 906=1 THT=1
Start
Purge
• XV904 = 1
OIL
Start
BURNER
• TV 104=1,XV905,XV901
Un démarrage manuel qui ne tient pas compte aux états des équipements pendant leurs
fonctionnements, ce qu’on appellera par la suite « démarrage par coffret » selon la
terminologie des agents du service.
Le démarrage par coffret permet de forcer l’état des actionneurs à 1 ou à 0 quelque soit l’état
de séquence, c'est-à-dire il n’est pas conditionné par le séquencement des phases de
démarrage, et c’est à l’opérateur de réaliser ces séquences, ainsi que de veiller sur l’état de
marche des équipements et d’agir en cas d’anomalie.
i. Schéma de commande :
a. Explications :
Le cycle commence par la chasse en agissant sur le commutateur manuel « chasse » (en rouge), la
vanne XV904 s’ouvre. Après un certain temps selon l’opérateur, il le remet à sa position initiale
puis il enfonce le BP « Start PILOT » qui excite le relais temporisé KAT qui maintient le KA1
excité pendant une temporisation de 3min (réglable), le relais KA1 permet d’agir sur les
composant qui concernent le circuit PILOT : les 3 vannes de gaz (XV906/907 & 909) et le transfo
THT pour avoir l’étincelle. Dès la détection de la flamme PILOT, l’opérateur agit sur le
commutateur « Bruleur » dont le but d’ouvrir les vannes fuel « XV901 & 905 » et « TV 104 »
jusqu’à la détection de la flamme bruleur.
Il faut noter que la commande des ventilateurs d’air de combustion et de dilution, la pompe fuel et
le réchauffeur électrique ne sont pas intégrées dans la commande par coffret, donc ils sont toujours
attaché au coffret PLC (automate) quelque soit la nature de démarrage.
Aussi il faut noter que ce démarrage ne fais pas la phase purge par préventilation (C05 à 100%
pendant 3min avant la phase pilot).
b. Inconvénients :
l’état de la flamme, c'est-à-dire même si la flamme PILOT s’allume le transfo reste excité
ce qui affaibli son état car il s’agit de génération d’arc par rapprochement de phase et
neutre, c’est pour cela il est destiné à être activé que pendant l’allumage.
Ce mode ne réagit pas en cas d’apparition d’un certain défaut pendant la marche de la
chambre, et c’est à l’opérateur lui-même d’agir, ce qui se répercute sur l’occupation d’une
main d’œuvre importante consacrée que pour le diagnostic de l’état de marche de la càc.
Et même si, le milieu sans retour d’état reste plein de risques puisqu’il s’agit d’un système
à combustion de grande dimension.
Alors l’humidité des engrais est l’un des paramètres incontournables exigés dans la production, et
son respect est judicieux.
L’action sur le taux d’humidité parvient au niveau du sécheur par le biais des gaz chauds
provenant de la chambre à combustion, avec une température T1. Après qu’elles heurtent les
engrais dans le sécheur (dont le but de réduire le taux d’humidité), elles sortent avec une
température T2. Ce dernier est le paramètre pertinent qui caractérise le niveau de séchage, et son
respect a un impact direct sur la qualité des engrais.
Ainsi, chaque type d’engrais a son température sortie gaz sécheur qui le caractérise, et il est
judicieux de la maintenir constante pendant la phase séchage, et malgré son importance, elle est
régulée manuellement en agissant sur plusieurs paramètres, à savoir :
Le débit de fuel
Le débit d’air de combustion
La dépression de la chambre à combustion
Et sous l’effet des perturbations que le système connaît (humidité très variable, quantités de
produit variables), il est très difficile de maintenir la température sortie gaz constante par action
manuelles sur les équipements en jeu, et il est sensé de rendre la commande automatique, pour
maintenir la température constant durant le séchage.
2. Objectifs à atteindre
Cette étude à pour objectif de :
A la sortie du tube sécheur, les gaz chargés d’eau et de poussières sont traités au niveau d’une
batterie de cyclones, pour récupérer le maximum de poussières qui sont recyclées vers le
granulateur. Le gaz chauds assurant le séchage de l’engrais provient d’un four sécheur constitué
principalement de la chambre de combustion. L’air de combustion est approvisionné par le
ventilateur C05. Le ventilateur d’air de dilution C06 est utilisé pour réduire la température des
parois de la chambre à combustion. Les solides quittent le sécheur par gravité pour alimenter une
bande T03, cette bande alimente à son tour un élévateur à godets T04 qui alimente la section de
classification
Ventilateur raccordé à un variateur de vitesse pour ajuster le débit d’air de SIC 413
combustion
Une fois la liste des équipements en jeu est déterminée, on a songé à la boucle de régulation
suivante :
Ce qui rend le système régulé monovariable, et on a opté pour le débit fuel comme grandeur
réglante.
Il faut noter que tous les actions, ainsi que les mesures passent à travers la passerelle OMRON, via
la liaison RS485, et que les applications de régulations sont instaurées au niveau de DCS, dans
l’objectif de ressortir l’interface (delta V Operate) et agir facilement en cas de changements de
paramètres
Reste à définir le régulateur numérique dédié par le DCS « DELTA V », ses qualités, son
paramétrage et la méthode de création.
Actuellement, la gestion des procédés est assurée par des systèmes numériques de contrôle
commande. L'ordinateur n'est plus uniquement l'interface de programmation que l'on étudie avec
les contrôleurs mais une véritable interface de communication entre l'opérateur et l'unité qu'il est
chargé de gérer.
Les capteurs et actionneurs sont reliés à un appareil appelé contrôleur (équivalent au CPU pour
les API). L'opérateur communique avec ce dernier par l’intermédiaire d’une interface DeltaV. Il
est ainsi renseigné sur l'état du procédé et peut le faire évoluer en décidant de la manœuvre de
certains actionneurs. Le contrôleur gère le programme, assure le fonctionnement automatique des
boucles de régulation P.I.D., surveille les seuils liés à la sécurité et assure la mise en sécurité
graduée du procédé.
b. Le système DELTA V
Le système DeltaV est composé d’un matériel d’installation et d’un logiciel puissant et convivial
permettant de mettre en place un système de contrôle de procédé avancé, dimensionné en fonction
des besoins de l’utilisateur.
Partie matériel :
Des alimentations.
Le sous-système E/S comporte des interfaces E/S montées sur un ou plusieurs panneaux 8 voies
E/S et une source d’alimentation facultative permettant d’alimenter les appareils de terrain.
Une interface E/S comporte un bornier pour brancher le matériel du chantier et une carte qui
permet de convertir les signaux externes au format numérique pour le contrôle et la
communication.
Le contrôleur assure le contrôle local et gère les communications entre le sous-système E/S et le
réseau de contrôle.
Sous-système E/S
Le réseau de contrôle est un réseau local (LAN) Ethernet isolé qui permet la communication entre
les contrôleurs et les stations de travail. Des hubs Ethernet standard sont utilisés pour les
connexions de communication. Le réseau de contrôle été conçu pour être redondant, afin d’assurer
la sécurité des communications. La structure de ce réseau local est similaire à celle qu’on a déjà
vue dans les travaux pratiques concernant les réseaux locaux dans le logiciel Cisco Packet tracer.
Partie logicielle
i. Exploiteur DeltaV
Le « Control Studio » sert à crée et à modifier les modules. Avec cette application, on peut
construire un module en important des objets d’une palette vers le diagramme du module. Il faut
ensuite relier ces objets entre eux pour créer un algorithme pour le module. Et c’est à ce stade ou il
faut implanter notre régulation en assignant au bloc PID les entrées, les sorties,…etc.
Control Studio supporte aussi une série de concepts industriels tels due les blocs de fonction (pour
le contrôle continu) et les diagrammes séquentiels
(pour le contrôle séquentiel).
L’outil « Graphique studio » sert à construire des graphiques de procédé en temps réel et haute
résolution pour permettre à l'opérateur d'accéder au système. Les opérateurs du système de
contrôle utilisent ces graphiques (avec l'application Interface Opérateur) lors des opérations
quotidiennes de surveillance et de maintenance du procédé.
Les outils de l'Administrateur de Basse de Données permettent aux utilisateurs dotés des droits
d'administration nécessaires d'effectuer des opérations de maintenance telles que crée, effacer,
copier ou enregistrer des basse de données.
v. Contrôle avancé
« DeltaV Tune » identifie la dynamique du process, et applique des règles (basées sur la
minimisation d’erreur) pour calculer les paramètres de réglage du PID (Gain, Integral, et Derivée).
Les nouveaux facteurs calculés sont représentés sur la station de conduite DeltaV, et l'utilisateur
peut accepter ces nouvelles valeurs, recalculer des nouvelles valeurs de réglage, ou continuer avec
les valeurs actuelles.
Remarque :
Cette option nous l’avons pas pu la faire puisque notre système est trop long, et lors du test,
l’ordinateur plante ce qui ne permet pas de continuer les calculs.
1) Etape1 :
La première étape consiste à la création de l’application sous forme d’un « Control studio », qui
dispose de toute les composantes nécessaires pour la création du régulateur, dont l’élément clé
c’est le module bloc régulation.
Le Module Boucle de Régulation possède deux entrées et une sortie. La mesure (PV) du Module
Boucle de Régulation est la première alors que le point de consigne (SP) est la seconde. En retour,
le Module Boucle de Régulation envoie un signal de sortie aux abonnées de terrain (la vanne TV
104). La différence entre la mesure (PV) et le point de consigne (SP) est appelée écart, décalage
ou erreur.
Ainsi, après définition des entrées et sortie régulateur (assignation des équipements), alors il faut
paramétrer les réglages et les alarmes (selon le schéma interne détaillé ci haut).
Ayoub LOUIZAT Page 49
Rapport de Stage de fin d’étude
Gain : proportionnel
Reset : Intégrale
Rate : Dérivateur
Out Hi Lim : Sortie Haute (50% de débit fuel)
Out Lo Lim : Sortie minimale (35% ; au dessous de cette ouverture l’état de
flamme devient perturbée, d’où il ne faut pas se situer au dessous)
SP Hi Lim : Consigne Haute (85 °C)
SP Lo Lim : Consigne Basse (65 °C)
Le mode de régulation fournit par défaut c’est le mode manuel ; par défaut il est en boucle
ouverte, d’où il faut paramétrer le régulateur à tel façon qu’il soit automatique. Le paramétrage de
cette configuration se fait par la manière suivante :
Et c’est pareil pour la création des deux autres applications pour la régulation de débit de fuel et
celle d’air de combustion.
Après avoir créé l’application, il faut la remonter vers l’écran « delta V Opérante », pour créer
l’interface de supervision. Cette partie était très difficile donc on a eu des problèmes lors de la
conception ce qui est nécessite l’intervention de l’un des opérateurs
Les paramètres du
régulateur (par défaut)
Détail : Ouvre la vue de détail associée avec la zone Instrument sélectionnée actuellement.
Vue par défaut : Affiche dans la fenêtre principale, la vue associée avec la zone
instrument.
Module Historique : Démarre le module d’historique temps réel.
A ce stade là, il est possible de saisir la température désirée dans la case appropriée, et la
régulation va se charger du réglage de l’ouverture de la vanne fuel d’une manière automatique.
Mais le problème qui se pose, pour avoir une régulation auto-adaptative, il faut lancer un test qui
permet d’identifier le système et puis, il donne les paramètres pertinents P,I et D pour le système
en question, mais ce type d’outils n’est destiné que pour les systèmes rapides, et en ce qui
concerne notre cas, le système est trop long ce qui empêche le test de s’achever, et par conséquent
il stoppe l’opération d’identification.
Reste à calculer les paramètres du régulateur, en passant par un chemin théorique qui consiste en
premier lieu à identifier le système par l’une des méthodes (Strejc, Broida,…etc.), et ensuite
trouver les paramètres optimaux à mettre en place.
. Les équations physiques ne sont pas toujours stipulées par le fournisseur et quand bien même,
elles conduisent souvent à des développements mathématiques trop complexes pour être exploités
au sens de l’automatique.
b. Méthodologie :
Dans un système de régulation en fonctionnement, le correcteur est d'abord mis en
fonctionnement manuel. On attend que le système soit bien stabilisé.
Echelon : Ouverture
de la vanne du fuel
Afin de déterminer les valeurs de ces paramètres, Broîda fait correspondre la réponse indicielle à
identifier et la fonction de transfert du 1er ordre affectée d'un retard en deux points t1 et t2
d'ordonnées correspondant à 28% et 40% de la valeur finale de la sortie du système.
et
d. Modélisation du système:
Sur la base du fichier historique fourni par le “delta V operate”, on a pu relever la réponse
du système en appliquant un échelon d’ouverture de la vanne fuel (TV 104) de 5%, on
trouve la réaction suivante (voir figure).
t1
t2
Relevés expérimentaux :
Sur la courbe, figure ci haut : mesurer ∆X, calculer puis reporter 0,28 ∆X et 0,40∆ X afin de
mesurer t1 et t2.
Gain statique :
=0.16
Constante de temps :
= 605s
Pour se faire, il faut calculer le rapport , et selon la valeur trouvée, on peut déterminer le type
D’après le tableau suivant, (Technique d’Ingénieur), le régulateur adapté pour notre modèle est un
PID.
En effet .
Le régulateur numérique fourni par le DCS a un correcteur de type mixte, Donc par un simple
calcule on peut déduire les paramètres de réglage PID qui sont les suivants :
Gt= 25.31
Ti=28.8
Td =328
Conclusion
En guise de conclusion, on peut dire que le cahier de charge a été atteint avec succès sauf en ce qui
concerne la simulation sous Matlab et la vérification des paramètres PID sous Delta V. Ce sujet
était partagé sur deux parties reliées, qui concernent le séchage des engrais.
Le deuxième volet consiste sur l’instauration d’un régulateur numérique dont l’objectif de
maintenir la température sortie sécheur égale à la consigne donnée par l’opérateur, ce qui a été fait
avec succès en passant depuis l’étude théoriques jusqu’au l’outil « delta V Explorer » et « delta
V Operate ».
Et aussi, ce stage était une occasion pour instaurer des éléments moteurs de réflexion, ainsi que la
maitrise des outils de programmations jamais vues pendant de notre cursus scolaire