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Sujet :
Sommaire
INTRODUCTION.....................................................................................................................................................................1
CHAPITRE I LES OPTIONS FISCALES...........................................................................................................................4
SECTION 1 LES CHOIX FISCAUX..........................................................................................................4
SECTION 2 LES OPTIONS FISCALES PRÉVUES PAR LA LOI MAROCAINE................................................5
CHAPITRE II OPTIONS FISCALES ET OPTIMISATION FISCALES DE L'IMPÔT SUR LE RÉSULTAT ...........6
SECTION 1 OPTIMISATION DU CHOIX DU RÉGIME D’IMPOSITION DES REVENUS..................................6
I. Le régime du résultat net réel..................................................................................................6
II. Le régime du résultat net simplifié..........................................................................................8
III. Le régime du bénéfice forfaitaire............................................................................................ 8
SECTION 2 OPTIONS FISCALES ET OPTIMISATION DU RÉSULTAT IMPOSABLE.......................................8
I. L‘augmentation des charges déductibles................................................................................ 8
1) Les provisions pour investissement................................................................................................... 9
2) Les provisions pour logement............................................................................................................ 9
3) Les amortissements dégressifs........................................................................................................... 9
II. Abattements ou imposition différée de certains produits et profits.......................................10
1) Subventions d’investissement.......................................................................................................... 10
2) Abattements ou exonérations sur les plus-values............................................................................. 10
3) Imposition différée des plus-values d’apports.................................................................................. 11
4) L’imputation des déficits fiscaux..................................................................................................... 11
SECTION 3 IR/IS, QUEL EST LE RÉGIME FISCAL À RETENIR ?............................................................12
I. Traitement des rémunérations des dirigeants et des intérêts qui leurs sont servis...............12
II. Taux d’imposition..................................................................................................................13
III. Modes de paiement de l‘impôt...............................................................................................14
CHAPITRE III OPTIONS FISCALES ET OPTIMISATION DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE.............15
SECTION 1 L'OPTION POUR L'IMPOSITION À LA TVA........................................................................ 17
I. Les modalités pratiques de l'option.......................................................................................18
II. L'intérêt de l'option pour l'imposition à la TVA....................................................................18
SECTION 2 LE CHOIX DU RÉGIME D'IMPOSITION...............................................................................19
I. Le régime des encaissements.................................................................................................20
II. Le régime des débits..............................................................................................................20
III. Quel régime d'imposition choisir, encaissement ou débits ?.................................................21
SECTION 3 CHOIX DE LA PÉRIODICITÉ DE PAIEMENT........................................................................22
I. Le régime de la déclaration mensuelle..................................................................................22
II. Le régime de la déclaration trimestrielle..............................................................................23
CHAPITRE IV OPTIMISATION DES DROITS D’ENREGISTREMENT...................................................................24
SECTION 1 L’OPTIMISATION DU COÛT FISCAL LORS DE LA CONSTITUTION.......................................24
SECTION 2 L’OPTIMISATION DU COÛT FISCAL SELON LA FORME JURIDIQUE.....................................27
CONCLUSION........................................................................................................................................................................28
Fiscalité approfondie Master sciences de gestion
INTRODUCTION
Quelles sont les différentes options fiscales qui s’offrent à l’entreprise en matière
d’optimisation de sa charge d’impôt ?
.A ce titre, on distingue entre les choix fiscaux stratégiques et les choix fiscaux tactiques
Choix fiscaux stratégiques : les choix stratégiques sont des orientations
fiscales qui se projettent sur le moyen voire le long terme et qui ont des
incidences fiscales non négligeables : Le choix envisagé est-il irrévocable ?
L’entreprise conserve-t-elle la possibilité de rétablir la situation antérieure ?
Ce sont des orientations majeures qui s’exercent occasionnellement par les
hauts responsables de l’entreprise, on cite le choix du mode d’imposition des
résultats, le choix du régime fiscal sous lequel sont placées certaines
opérations exceptionnelles telles que les scissions, fusions…
Les choix fiscaux sont multiples et diffèrent d’un impôt à un autre, dans ce
point, on présentera les importantes options prévues par la loi marocaine en matière
d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur les revenus, de la taxe sur la valeur ajoutée et des
droits d’enregistrement.
Les options fiscales en matière d’impôt sur les sociétés : dans ce
point, l’entreprise a plusieurs possibilités : elle peut opter pour l’IS si
elle est soumise à l’IR, elle peut également opter pour le non paiement
de certains acomptes sur l’IS, elle peut opter pour le régime de faveur
en cas de fusion de sociétés, opter pour l’imposition forfaitaire au taux
réduit de 8% des sociétés étrangères (non résidentes), ou choisir la
zone de localisation pour bénéficier de taux d’impositions réduits.
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d’apports à titre onéreux, elle peut opter aussi pour le régime de faveur
encas de fusion des sociétés.
L’IR est un impôt direct qui frappe les revenus et profits des personnes
physiques et des personnes morales n’ayant pas opté pour l’IS.
Il s’agit donc d’un prélèvement sur es revenus et es profits réalisés par les
entreprises individuelles, les sociétés de fait et les sociétés de personnes (sociétés en
commandite simple et les sociétés en nom collectif) ne comprenant que des personnes
physiques.
Ce prélèvement touche les revenus et profits suivant ;
Les revenus provenant des exploitations agricoles ;
Les revenus salariaux et revenus assimilés ;
Les revenus et profits fonciers ;
Les revenus et profits immobiliers ;
Et les revenus professionnels.
C’est cette dernière catégorie de revenus qui sera développée dans ce travail.
Le législateur marocain distingue trois régimes d’imposition des revenus
professionnels : Il s’agit notamment du régime du résultat net réel, qui constitue le
régime du droit commun, du régime du résultat net simplifié et du régime du bénéfice
forfaitaire qui constituent les régimes optionnels.
L’option pour l’un de ces deux derniers régimes d’imposition, au cas où il est
possible, est subordonnée à des seuils de chiffre d’affaires par activité.
Les conditions de soumission et de possibilité d’option prévues par la loi sont
résumées dans le tableau ci-après :
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Le choix d’un régime optionnel peut constituer une véritable source d’optimisation
fiscale ou au contraire générer une surcharge fiscale. Il est donc indispensable pour
une entreprise d’évaluer au préalable les conséquences d’un tel choix.
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L’option pour ce régime est offerte aux contribuables qui exercent leur activité
à titre individuel ou dans le cadre d’une société de fait et dont le chiffre d’affaire par
activité est située dans les tranches prévues.
Comme son nom l‘indique, il s’agit d’un régime simplifié pour lequel les
obligations comptables sont allégées et la base imposable est déterminée sur la base
d’une comptabilité de caisse (ou de trésorerie) ne tenant en compte que des
encaissements et des décaissements réalisés.
Comparé au régime du résultat net réel, les entreprises qui optent pour ce
régime bénéficient d’un allégement des obligations comptables mais elles perdent le
droit de déduire les provisions et de reporter leurs déficits fiscaux.
Confronté au régime du bénéfice forfaitaire et à l’instar du régime de résultat net réel,
il donne à l’entreprise la possibilité de déterminer d’une manière plus ou moins
précise son résultat imposable et de constater des résultats fiscaux déficitaires.
Comme pour e régime du bénéfice net simplifié, i s’agit d’un régime forfaitaire
offert aux entreprises individuelles et aux sociétés de fait dont le chiffre d’affaires par
activité ne franchit pas es limites mentionnées dans le tableau ci-dessus.
L’intérêt d’opter pour ce régime réside dans le fait que l’entreprise n’est pas
obligée, du moins selon la loi fiscale, à tenir une comptabilité en bonne et due forme
si l’entreprise n’est pas assujettie à la TVA. Néanmoins, les entreprises réalisant
fréquemment des déficits, n’auront pas intérêt à opter pour ce régime.
L‘augmentation des charges déductibles est une opération possible pour les
sociétés soumises obligatoirement ou sur option à l’IS, les entreprises soumises au
régime du résultat net réel et dans certaines mesures pour les autres entreprises
soumises à l’IR professionnel( déductibilité non admise des provisions).
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L’amortissement dégressif est une option irrévocable qui consiste pour une
entreprise à amortir ses biens d’équipement acquis, à l’exclusion des immeubles
quelle que soit leur destination et des véhicules de transport de personnes, non pas
selon un rythme linéaire mais suivant un rythme décroissant. Il permet à l’entreprise
de récupérer le plus rapidement possible la valeur de l’immobilisation.
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1) Subventions d’investissement
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Cependant, en optant pour l‘IS, ces sociétés peuvent déduire de leur base
imposable les rémunérations versées aux dirigeants si celles-ci correspondent à un
travail effectif.
Ainsi que les intérêts servis au principal associé d’une société de personnes ne sont
pas déductibles du résultat imposable
L’un des principaux traits distinctifs entre l’IS et l’IR est que le premier est un
impôt proportionnel alors que le second est progressif. En effet, l‘IS est un impôt dont
le taux est fixe quelle que soit l’importance du résultat fiscal alors que le taux de l’IR
augmente au fur et à mesure que la base imposable augmente.
Il appartient donc aux entreprises, qui ont la possibilité de choisir, d’évaluer le
coût fiscal des deux modalités d’imposition avant de décider de lever ou de ne pas
lever l’option.
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L’autre avantage donné par ce système est la possibilité, pour toute société qui
estime que le montant qui sera payé au titre de l’année n’atteindra pas celui acquitté
au titre de l’année précédente suite à une baisse de l’activité, de s’abstenir à verser les
acomptes au moment où elle estime que le montant versé est suffisant pour couvrir
l’impôt dont elle sera redevable. Toutefois, s’il s’avère que les prévisions sont
inexactes et que le montant de l’impôt effectivement dû est supérieur de plus de 10%
à celui des acomptes versés, des majorations et intérêts seront infligées à la société en
question.
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La taxe sur la valeur ajoutée, est, avec l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le
revenu, l’un des trois grands impôts qui forment l’ossature du système fiscal marocain
Elle fait l’objet de la loi 30-85 qui a été promulguée par le dahir n°1-85.347 du
20 décembre 1985, elle est entrée en vigueur à compter du 1er Avril 1986.
En fait, la T.V.A est un impôt réel, déclaratif, unique et dont le rendement est
important parmi les recettes fiscales.
C’est un impôt réel, dans le sens qu’il est classé parmi les impôts indirects, qui
sont liés à la matérialité de l’opération taxable, qui frappent le chiffre d’affaires de
l’entreprise, quelle que soit sa forme juridique.
La T.V.A est, en outre, un impôt déclaratif, dans la mesure où c’est le
redevable qui fait la déclaration de son chiffre d’affaires, collecte l’impôt et le paie au
trésor, le tout, sous le contrôle de l’administration.
C’est aussi un impôt unique, en ce sens que la T.V.A ne grève qu’une seule
fois la valeur finale du produit et ce, quel que soit le nombre d’agents économiques
ayant contribué à la formation de cette valeur.
Et enfin, c'est un impôt indirect sur la consommation qui est directement
facturé aux clients sur les biens qu'ils consomment ou les services qu'ils utilisent.
Cette charge ne touche pas les entreprises, elles jouent seulement un rôle
d'intermédiaire entre l'État et le client.
Pour qu’il y ait imposition de la T.V.A, trois conditions doivent être remplies :
Il faut qu’il y ait une opération taxable, c’est-à-dire qui ne soit
ni exonérée, ni en dehors du champ d’application de la T.V.A ;
Il faut que l’opération soit réalisée par une personne imposable
dans le cadre de cette opération ;
Il faut que l’opération soit réalisée au Maroc (principe de la
territorialité).
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-La portée de l'option : L'option est en principe globale. Toutefois, elle peut
porter uniquement sur une partie des ventes de produits ou des prestations dans
la mesure où une entreprise exerce deux ou plusieurs activités exonérées ou non
soumises à la taxe. De même, l'option peut concerner un seul client.
-Délai et forme de l'option : Selon l'article 90 de la loi relative à la TVA, la
demande d'option doit être adressé sous pli recommandé au service local des
impôts dont le redevable dépend et prend effet 30 jours à compter de la date
d'envoi de la déclaration de l'entreprise concernée. La dénonciation de l'option
(ou la déclaration de cessation d'activité) doit être produite dans le mois qui suit
la date de cession ou de cessation de l'activité.
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Pain, couscous, semoules, farines, lait, sucre et dattes conditionnées;
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les exportations, mais récupérable. La loi permet dans ce cas aux exportateurs d'opter
pour l'assujettissement au titre de leur chiffre d'affaires à l'export.
Cet assujettissement à la TVA offre aux contribuables deux possibilités, en
l'occurrence : la récupération des taxes payées en amont sur le montant du crédit de
TVA, par voie de demande de remboursement, et l'achat en suspension de taxes
auprès des fournisseurs assujettis en adoptant un régime dit suspensif, (article 94 de la
loi relative à la TVA).
C'est une solution plus pratique et moins coûteuse qui permet aux entreprises
exportatrices d'économiser la TVA qu'elles devraient normalement débourser à
l'approvisionnement, ce qui leur créera un besoin de financement en instance d'être
remboursées par le trésor. D’où un avantage considérable sur le plan de trésorerie.
L'intérêt d'opter pour la TVA pour ces personnes peut se justifier, à ce niveau,
par deux avantages et qui concernent respectivement :
- La possibilité de déduire de la TVA ayant grevé les
charges d'exploitations et les biens d'investissement. Ainsi, la déduction
de la TVA concerne aussi bien l'achat des biens que des services. Pour
cela, la TVA n'est plus considéré comme un élément de charge mais
devient sans incidence sur le compte de produits et charges des
contribuables ayant opté pour la taxation;
- La possibilité de permettre à leurs clients de déduire la
TVA facturée. En effet si les clients de ces personnes sont
majoritairement assujettis à la TVA, il est plus intéressant pour eux de
recevoir une facture toutes taxes comprises (TTC) comprenant une TVA
déductible.
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L'exigibilité est "" le droit que le trésor public peut faire valoir, à partir d'un
moment donné, auprès du redevable pour obtenir le paiement de la taxe".
Ainsi au Maroc, le droit commun institue l'encaissement comme fait générateur.
Toutefois les entreprises si elles le désirent, et, s'il coïncide avec leurs besoins de
gestion, peuvent opter pour le régime de facturation ou des débits.
Ce régime est connu aussi sous le nom du régime de droit commun. C'est-à-
dire, en l'absence de formalisation de l'option pour le régime des débits, ce régime est
retenu d'office par l'administration fiscale comme régime adopté par le contribuable.
Il y a encaissent lorsque l'entreprise procède à la perception des sommes à
quelque titre que ce soit (prix de marchandises, avances, acomptes, arhes…), les
avances et les acomptes représentent des paiements partiels, ils entraînent, par
conséquent l'exigibilité de la taxe, de même pour les arrhes, sauf en cas de leur
abandon ou s'ils revêtent le caractère de dommages- intérêts non taxables.
Lorsque des opérations à terme sont payées par effet de commerce,
l'encaissement est considéré comme effectif à l'expiration du terme. En cas de
compensation ou d'échange, le fait générateur coïncide avec la livraison des
marchandises, l'exécution du service ou le règlement du compte client.
Pour la livraison à soi même, le fait générateur est constitué, soit par la date de
livraison (biens meubles), soit par al date de l'achèvement des travaux (biens
immeubles). Peu importe que le règlement ait lieu ou non.
Le fait générateur de la taxe sur la valeur ajoutée est constitué par
l'encaissement total ou partiel du prix des marchandises, des travaux ou des services.
Ainsi, par encaissement, il faut entendre l'ensemble des flux ayant une incidence sur
les comptes de trésorerie (Caisse, Banque, CCP, etc.).
Les entreprises qui effectuent des opérations dont l'exigibilité est constituée
par l'encaissement peuvent être autorisées à acquitter la taxe d'après leurs débits. Ainsi
les entreprises désirant opter pour le régime des débits doivent présenter une
déclaration au service des impôts dont elles relèvent avant le 1er janvier, ou pour les
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nouvelles entreprises dans les trente jours qui suivent la date de leur début d'activité.
Une liste des clients débiteurs doit être jointe à ladite déclaration.
Au Maroc, ce régime est institué comme un régime d'option, le fait générateur
coïncide avec l'inscription de la créance au débit du compte client, c'est-à-dire, en
général, à la date de la facturation, c'est en quelque sorte un avancement de
l'exigibilité de la TVA qui peut paraître défavorable pour la trésorerie de l'entreprise.
C'est souvent pour des raisons de commodités comptables et d'unité de règle
d'exigibilité de la taxe que les entreprises optent pour le régime des débits. Cette
exigibilité permet, entre autre, à l'entreprise de récupérer à la TVA sur les achats,
même avant le règlement effectif à condition que ce règlement soit prévu par effet de
commerce. C'est une dérogation à la règle principale de l'exercice de droit à déduction
qui est le déboursement effectif des sommes dues aux fournisseurs.
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débit peut s'avérer intéressant pour certaines activités, les principaux avantages qu'il
présente sont :
- Le coût moins élevé de gestion par rapport à celui engendré par
l'adoption du régime des encaissements (notamment pour les
banques…)
- Une gestion plus facile des comptes et déclarations de TVA
- Il favorise la trésorerie de l'entreprise dans deux cas : si l'entreprise ne
souffre pas de credits-clients, c'est le cas des grandes surfaces
commerciales qui vendent, généralement, au comptant, et
s'approvisionnent à crédit, ou si l'entreprise exportatrice n'a pas opté
pour le régime suspensif, ce qui lui permettra de récupérer le crédit de
TVA le plus vite possible en déclarant la TVA déductible dès le
règlement des fournisseurs par effets acceptables.
L'article 107 de la loi relative à la TVA énonce que la taxe sur la valeur ajoutée
est due par les personnes qui réalisent les opérations situées, obligatoirement ou par
option, dans le champ d'application de la taxe.
A cet effet, tout assujetti est tenu d'établir, mensuellement ou trimestriellement
selon le régime d'imposition auquel il est soumis des déclarations de chiffre d'affaire à
déposer à la perception et verser en même temps le montant de la taxe due.
Les déclarations mensuelles ou trimestrielles souscrites pour le versement de
la taxe ou pour la constatation du crédit de la taxe doivent comprendre l'ensemble des
opérations réalisées par un même redevable.
Les montants à porter sur la déclaration sont, soi ceux correspondant aux
encaissements et décaissements, soit ceux résultant des écritures comptables dans le
cas de l'option pour le régime des débits.
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Concernant l'option pour les déclarations mensuelles, celle-ci est ouverte aux
redevables qui en font la demande avant le 31 janvier de l'année.
Il est plus intéressant pour les entreprises qui ont la possibilité d'opter pour la
déclaration trimestrielle au lieu de la déclaration mensuelle, puisque elle va être
amenée à tarder la date de paiement de la TVA. Ce qui est favorable pour l'entreprise
sur le plan financier, ainsi cette entreprise disposera d'une ressource financière
gratuite à court terme en instance de la verser au trésor, ce qui réduira le recours aux
dettes bancaires à court terme génératrices des frais financiers.
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Rappelons que l’optimisation fiscale est le fait de profiter des options offertes
par la loi en matière d’impôt et cela pour réaliser des économies fiscales. Ainsi, et
après avoir vu qu’elles sont les choix offerts à toute entreprise en matière d’IS, d’IR et
de TVA, il est moment de voir qu’elles sont les options qu’ils lui sont offerts en
matière de droit d’enregistrement.
Sur le plan fiscal, ces apports peuvent être classé selon 3 catégories :
Ces apports sont rémunérés par des droits sociaux (actions ou parts sociales)
représentatifs du capital social. Ces apports consistent soit en des espèces, soit en des
biens en nature : fond de commerce, matériels…
Pour ce type d’apports, le taux des droits d’enregistrement fixé par la loi est de
0.5% de la valeur du capital social sans autant que le montant soit inférieurs à 1.000
DH.
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Exemple :
Création d’une S.A au capital de 1000000 divisé en 10.000 actions de 100 DH.
Les apports effectués sont comme suit :
Apport en argent : 120.000 DH,
Apport en nature : Matériel et outillage : 100.000 DH,
Terrain nu : 300.000 DH,
Terrain bâti : 200.000 DH,
Bâtiment : 150.000 DH,
Construction : 90.000 DH.
Solution :
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Ce sont des apports pour partie à titre pur et simple et pour partie à titre
onéreux.
Ces apports supportent les droits d’enregistrement correspondant aux deux
types d’apports précédemment indiqués.
Exemple :
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- l’apport de ses actifs et passifs à une autre entité en contrepartie des titres.
Conclusion
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l’IS, pour l’IR, pour la TVA que pour les droits d’enregistrement, le
contribuable en bénéficie du caractère libéral du droit fiscal, qui attribue
une certaine liberté afin de tirer au maximum les avantages liés à
l’optimisation de la charge de l’impôt.
Cependant cette liberté doit se limiter aux impositions du droit
fiscal, car tout abus est en fait un non respect de la loi.
A cet effet, nous pouvons juger l’optimisation fiscale comme étant,
non seulement la possibilité de supporter une moindre charge fiscale,
mais aussi la clé pour l’entreprise de se rendre compétitive dans un
environnement de plus en plus concurrentiel.
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