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Bouger à travers le temps

En différenciant l'être humain des autres espèces dans sa capacité de voyager subjectivement dans le temps
(Suddendorf & Corballis, 2007). Tulving en 2002 a démontré un processus appelé chronosthésie.

Le voyage dans le temps mental permet aux gens de se tailler un comportement qui puisse répondre aux
épreuves quotidiennes. Il faut savoir que le travail sur la chronosthésie a élucidé la base neurale de l'introspection
et de la prospective (Addis, Wong, & Schacter, 2007) , il a permit de montrer comment le voyage imaginaire
temporel est à la fois affecté par le vieillissement et la maladie mentale (D’Argembeau, Raffard, & Van der
Linden, 2008). A part ces acquis, quoi qu'il en soit, on connaît très peu de choses à propos des caractéristiques
psychologiques de cette importante activité de cognition et de socialisation. Le fonctionnement de l'information
temporel quand la mémoire envisage le passé ou le futur en constitue une des questions intrigantes. Que le
voyage dans le temps soit représenté dans les systèmes moteurs et sensitifs qui règlent le mouvement humain.
Plus particulièrement, la ligne de temps comme métaphore trouverait son origine dans une architecture
procédurale qui intègre l'information spatiale et temporelle dans une direction donnée( par exemple : passé = en
arrière, futur = en avant). La révélation motrice ou intégration corporelle des constructions mentales abstraites
comme donnée de base fait apparaître une hypothèse intéressante : si la chronosthésie compromet en partie le
couplage de la pensée et de l'action, les épisodes de prospective et d'introspection peuvent être accompagnés par
des mouvements vers l'avant ou vers l'arrière, respectivement. Pour explorer cette possibilité, on mesure les
fluctuations de l'amplitude et de la direction du balancement postural sur le sujet engagé dans son voyage dans le
temps.

Méthode

Vingt participants (18-24 ans, 11 femmes, 9 hommes) prirent part à l'expérience sur l'imagerie mentale, elle était
univoque ( imagerie du futur opposée à l'imagerie du passé) pour chaque patient. Chaque participant, fut équipé
d'un détecteur de mouvement sur la partie latérale de la jambe gauche, juste au-dessus du genou (ostensiblement
comme préparation à la phase ultérieure de l'étude) ; il lui fut aussi demandé de porter un masque sur les yeux
afin d'encourager une imagerie plus vivante et d'augmenter la grandeur et la variabilité du balancement postural
(Riley, Balasubramaniam, Mitra, & Turvey, 1998). On lui demande se s'installer confortablement sur une
couchette, les pieds à la hauteur des épaules, les bras le long du corps et de suivre les instructions spécifiques : a)
se souvenir des circonstances typiques de leur vie quotidienne telle qu'elle a pu être, il y a quatre ans, b)
imaginer une journée typique de leur existence dans quatre ans. Les mouvements antérieur/postérieur furent
mesurer à l'aide d'un traceur de mouvement magnétique mis au point par la société Polhemus et enregistrés à un
vitesse d'échantillonnage de 120 Hz. Les données sont enregistées pendant 15 secondes, après quoi le patient
donne une valeur à leurs pensées rétrospectives et prospectives, basée dur l'échelle de Likert ( de 1 très négatif à
9 très positif). Ces mesures ne changeaient rien comme fonction de condition. A l'analyse, toutes les pensées des
participants allaient dans la direction du temps mental. Aucun d'entre eux n'avait de doutes sur la raison réelle de
la procédure, c'est à dire la mesure des mouvements pendant l'évocation mentale. Finalement, ils furent informés
qu'il n'y aurait pas de séance additionnelle après les avoir rendu à leur liberté.

Résultats

Afin de corriger les inconsistances mineures dans la position de départ, on convertit la position brute de chaque
patient en résultats de mouvement en soustrayant la position initiale du patient à chaque échantillon. On
normalise les données et on obtient les mouvements indiqués dans la position antérieure ou postérieure. Ils
représentent les variations de la position du patient au cours de la tache. Pour chaque patient, la position
moyenne est calculer dans le laps d'une seconde, ces valeurs sont équilibrées pour chaque condition afin de
produire des séries temporelles de la direction et de l'amplitude du balancement postural.

Discussion

Ces découvertes démontrent que le temps mental possède une corrélation comportemental, la direction des gens
dans l'espace (pensée rétrospective = mouvement en arrière, pensée prospective = mouvement en avant). Ainsi,
comme d'autres exemples de cognitions corporelles et d'émotions (voir Barsalou, 2008; Niedenthal, 2007), La
chronosthésie semble basée dans les systèmes de perceptions et d'actions qui fondent le fonctionnement social
cognitif. En d'autres termes, l'incorporation du temps porte le marqueur comportemental, d'une opération
mentale, autrement invisible. L'examen des ces effets courants sur des prémisses temporaux et
phénoménologiques plus précis serait utile dans les recherches futures. Est-il possible, par exemple, que
l'amplitude du mouvement postural soit modulé par la distance temporelle tel que les évènements proches
produiraient moins de balancement que les évènements lointains. De plus, la variation systématique de
l'ordonnancement séquentiel de l'évocation des épisodes chronosthétiques peut influencer les mouvements du
patient quand ils voyagent mentalement dans le temps.

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