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LES ESSAIS

ESSAI DE DENSITE IN SITU


OBJECTIF : Déterminer in situ la masse volumique apparente des sols à l'aide d'un
densitomètre à membrane. Cet essai est destiné aux sols de diamètre < 50 mm.
PRINCIPE : On mesure le volume d'un trou, de 1 à 3 litres, creusé dans le sol et connaissant
le poids du matériau extrait, on détermine la masse volumique en place du matériau étudié.
OUTILLAGE :

 Un densitomètre à membrane de volume minimal de 3000 cm3.


 Des outils pour creuser (pèle, pioche,…)
 Des récipients pour recueillir les matériaux extraits du trou (de 3 à 5 litres) à fermeture
étanche.
 Balance.
 Etuve.

RESULTATS :
Le volume du trou est : V = V1 - V0 ( cm3 ) .
La masse volumique     M/V (g / cm3 ) .
Si on connaît la teneur en eau : d =/(1  w) (g / cm3 )

L’ESSAI DE PENETRATION AU CAROTTIER

L’essai de pénétration au carottier s’applique dans tous les sols fins et les sols grenus dont la
dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 20 mm. L’essai nécessite : un équipement de
forage et de tenu de paroi, un dispositif de battage, un train de tiges et son guidage, un
carottier et un système de mesure. Cet essai consiste à battre dans le sol, au fond d’un forage,
un carottier de caractéristiques et de dimensions définies. Après avoir réalisé le forage
maintenu par une boue ou par un tubage, le carottier y est descendu puis battu en trois étapes.
Le nombre de coups de mouton Ni nécessaires à chaque enfoncement de 15 cm est relevé,
soit :
N0 : enfoncement d’amorçage de 0 à 15cm.
N1 : premier enfoncement d’essai de 15 à 30 cm.
N2 : deuxième enfoncement d’essai de 30 à 45cm.
Le nombre N =N1 + N2 est appelé résistance à la pénétration.
La profondeur de l’essai correspond à la position de la base de la trousse coupante après
l’enfoncement d’amorçage. Lorsqu’un nombre de coups supérieur à 50 ne permet pas
d’obtenir un enfoncement de 15cm, l’essai est arrêté et l’enfoncement correspondant est noté.
A partir de milliers d’essais réalisés aux Etats-Unis, des corrélations ont été établies entre N et
les caractéristiques suivantes :
 La compacité des sables et leur angle de frottement interne.
 La résistance des sols à la compression simple.
 La capacité portante pour les fondations.
 Le risque de liquéfaction des sables.

L’ESSAI DE PLAQUE
L'essai à la plaque a pour objectif de calculer le "module sous chargement statique à la
plaque" (EV2) d'une plateforme.
Il permet d'évaluer la déformabilité d'un sol par effet de tassement sous la plaque chargée.

Cet essai s'effectue par deux cycles de chargement successif.

Les plates-formes d'ouvrages de terrassement et d'assainissement, concernées par cet essai,


sont des constructions d'infrastructures :
- routières,
- ferroviaires,
- aéroportuaires.

OUTILLAGE :
 Un vérin.
 Une plaque pour l’application de la
charge.
 Une partie mobile et une partie fixe
 Un comparateur de précision.
RESULTATS :
Après chargement, on obtient une courbe d’allure suivante :

La formule à utilisée est la suivante :


EV2 = 90/Z2
avec :
Z2 : enfoncement de la plaque en mm
EV2 : portance minimale du sol en MPa
On peut retenir la déformation du premier chargement (à 0,25MPa) pour calculer EV1.

On utilise la formule suivante :


EV1 = 112,5/E1
Avec :
EV1 en MPa
E1 en mm
Le rapport EV2 / EV1 permet d’apprécier la qualité du compactage.

 EV2 / EV1 < 2 = bon compactage


 EV2 / EV1 < 1,2 = très bon compactage
LE TASSOMETRE
Définition et but de l’essai

L’essai consiste à mesurer le tassement (déplacement vertical) du sol pendant et après


la construction des ouvrages (remblai ou toute autre construction). Une cellule ou boule de
prise de niveau, placée dans le sol sous l’ouvrage, suit tous les mouvements verticaux imposés
par ce dernier. La position en altitude de cette cellule, par rapport à un repère fixe S
suffisamment éloigné pour se trouver hors de la zone d’influence de l’ouvrage, est suivie à
l’aide d’un panneau de mesure reposant sur le repère fixe S.
Les mesures de tassement se poursuivent couramment plusieurs années.

Principe de la méthode

Le principe de fonctionnement est le suivant : la cellule étant à demi remplie d’eau


(par gravité ou refoulement suivant sa position par rapport au panneau de mesure), on
applique, au-dessus du liquide, une pression p0 de gaz de façon à refouler le liquide dans le
haut du tube de lecture T, où la lecture après stabilisation du liquide sera t0. Lors de la
première mesure, après chargement du sol (le panneau reposant rigoureusement à la même
place sur la borne –repère S), on applique de nouveau la même pression p◦ et la lecture, sur le
tube T, sera t1.

Le déplacement de la cellule, c'est-à-dire le tassement W, sera :


W = t0 – t1 (en mm)

En effet, on équilibre toujours la même hauteur de liquide h0, par rapport au niveau du liquide
dans la cellule : quand le sol tasse, la cellule se déplace vers le bas et on a une translation de
cette colonne d’eau, d’une quantité égale au tassement W.

Mise en place des cellules

Les cellules sont posées aux emplacements déterminés préalablement, à partir des
conclusions des études géotechniques et de l’objectif recherché.

Deux cas peuvent se présenter :


 La cellule qui suit le tassement est à un niveau plus bas que le panneau de mesure
 La cellule se trouve au-dessous de ce panneau.

Application

Les projets routiers comportent fréquemment des sections importantes en remblai sur
des sols compressibles.
Les mesures des tassements sont intéressantes à plusieurs titres. Du point de vue pratique,
elles permettent :
 De prévenir des incidents en cours d’édification du remblai (variation brusque de la
vitesse de tassement – remontée ou descente brutale de certaines cellules).
 De connaitre le volume de matériaux ayant pénétré dans le sol de fondation et, de ce
fait, elles prendront un caractère contractuel lorsque les tassements attendus sont
important.

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