Documentos de Académico
Documentos de Profesional
Documentos de Cultura
THESE
PRESENTEE A
POUR OBTENIR
PAR
Joël BERTRAND
Ingénieur I.G.C.
MaÎtre ès Sciences Economiques
Docteur Ingénieur
H. ANGELINO
1
G. ANTONINI
J.C. CHARPENTIER
Examinateurs
J.l. CHEVALIER
H. GIBERT
\
. J MAHENC
Joël BERTRAND Agitation de f luides visqueux . Cas de mobiles à pales,
d ' ancres et de barrières.
Thès e d ' Etat : Génie Chimique Toulouse, INP, 1983
RESUME
L ' agitation mécanique de fluides visqueux e s t étudiée dans le cas
de mobiles à pales, d ' ancres et de barrières.
Deux techniques sont utilisées : une technique numer1que qui
repose sur l'intégration des équations de Navier Stokes en régime laminaire
MOTS CLES
f- Agitation mécanique
Agitateurs à pales
- Fluides visqueux, newtoniens ou pseudoplastiques
-
- Ancres
- Barrières
- Analyse numérique, écoulement laminaire
- Anémométrie à film chaud, écoulement l aminaire
M . l e Professeur MONTEL
PRE S IDENT
M. le Professeur NOUGARO
VICE-PRE S IDENT
M. BUGAREL Profess eur (A ttribu tions Moyens e t Per sonnel s )
"
M. DABOS I Profes seur ( Recherche )
"
M . MARTY Professeur ( Rela tions In te rna tionales)
. .. / ...
M. DELMAS Chimie Organique
M. DOMENECH Génie Chimique
M. ECOCHARD Amélioration des Plantes
M. ENJALBERT Génie Chimique
M. FABRE Mécanique - Hydra1ique
M. FALLOT Biotechnologie végétale appliquée
M. FARRENY Informatique fondamentale appliquée
M. FOCH Electronique, Electrotechnique, Automatique
M. GARDY Génie Chimique
M. GASET Chimie industrielle
M. GIBERT Génie Chimique
M. GILOT Génie Chimique
M. GOURDENNE Chimie - Physique
M. GRUAT Mécanique - Hydraulique
M. HA MINH Mécanique
M. HOFFMANN Electronique, Electrotechnique, Automatique
M. KALCK Chimie minér�.le
M. LABAT Ichtyologie appliquée
M. LAGUERIE Génie Chimique
M. LEFEUVRE Electronique, E.1ectrotechnique, Automatique
M. LENZI Chimie industrielle
M. MARTY Electronique, Electrotechnique, Automatique
M. Mi.SBERNAT Mécanique - Hydraulique
M. MATHEAU Electronique, Electrotechnique, Automatique
MOLIN1ER
M. MATHIEU Chimie analytique
M. Génie Chimique
M. MONCOULON Sciences Agronomiques
M. MONTEL Chimie inorganique
M. MORA Génie Chimique
M. MORARD Physiologie végétale appliquée
M. MORELIERE Electronique, Electrotechnique, Automatique
M. NOAILLES Mathématiques
M. NOUGARO Mécanique - Hydraulique
M. PAREILLEUX Sciences Agronomiques
M. PECH Sciences Agronomiques
M. PLANCHON Photo-synthèse et amélioration des plantes
M. RIBA Génie Chimique
M. ROBERT Génie Chimique
M. RODRIGUEZ Informatique
M. SALLE Informatique fondamentale appliquée
M. TERRON Zoologie
M. THIRRIOT Mécanique - Hydraulique
M. TRANNOY Electronique, Electrotechnique, Automatique
M. TRUCHASSON Mécanique - Hydraulique
M. VOIGT Chimie minérale
Denise et Francis.
Je remercie Monsieur le Professeur H. GARDY, Directeur de
son souci de rigueur m'ont été du plus grand recours, en particulier lors
témoigner ma reconnaissance.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2- 1 9
5 . 3 CALCULS SUPPLEMENTAIRES . . . . . . . . • . . • • . • . . • • . • • . . . 2-2 1
6 - CONCLUSION . . . • • . • . . . . . • . . . . . • . . . . . • • . • • • . • . • . • • • • . . . 2-25
. . • . . . • • . . • . . . • • • • • • . . • . • . . . • . . . • • . . . 3-2
2 . 2 DESCRIPTION DE L'APPAREILLAGE • . . . . • • . . • • . . . . . . • • 3-3
2 . 3 PROCEDURE DE MESURE . • . . . . . . . • • . . • . . . . . • • . . • • . . . • 3-3
2 . 4 RESULTATS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . .. .
. . . . . . . 3-5
3 - ETUDE ANEMOMETRIQUE . • . . . . . . . . • . • . . • • • • . • . . • . . • . . • . . . 3-8
3 . 1 TRAVAUX ANTERIEURS . . . . . . . . . . . • • • . . . • . . . . • • . . . . • . 3-8
3 . 2 PRINCIPE DE L'ANEMOMETRIE THERMIQUE . . . . • • . . . • . • . 3-8
3 . 3 ETALONNAGE DES SONDES ANEMOMETRIQUES . . • • • . • • • . . . 3- 1 0
3 . 4 MESURE DE LA VITESSE EN CUVE AGITEE . . . . • • . • . . . . . 3- 1 2
4 - DISPOSITIF D'AGITATION MECANIQUE • . . . . . . . • • • • • • • . . • • • 3- 1 5
5 - CONCLUSION . . • . . . • • • • • • • • . . • • . . . . . • • . . . . • • • . . . • • . . . . . 3- 1 6
9 CONCLUSION . . • • • • • • . • . . • • • • • • • • • • . • • • • • • • • • • • • • • . , • • • 4-34
INTRODUCTION . . . . . . • • • • • . . . • . • • . • • • • . • • . • • , . • • • • • • • • • 5-2
• • • . . . . . • • • • • • . • . . . . • • . • . • . . • • • • • • • • • 6-3
2 . 2 INFLUENCE DU NOMBRE DE REYNOLDS • . • • • • • . . • • • • • • • • 6-5
3 - FONCTION ROTAT IONNEL • • • • • • . • • • • • . • • • • • • • • . • • • . • . • • • • 6-5
3 . 1 RESULTATS BRUTS . • • . • • • • • • . • . • • • • • • • . . • • • . • • • • • • • 6-5
3 . 2 INFLUENCE DU NOMBRE DE REYNOLDS . • • • . . • • • • • . • • • . . 6-6
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE • • • • • . • • . . • . . • . • • • • • • . • • • • • 6-6
4 . 1 RESULTATS DE L ' ETUDE N UMER IQUE 6-6
4 . 2 COMPARA ISON AVEC LES RESULTATS EXPERIMENTAUX • . . . 6-8
5 - CONTRAINTE S . . . . . . . • . . • • . • . • . . . . . • . • . . . . . . . . . • . . . . . • • 6- 1 0
6 - TAUX· DE DISSIPATION VISQUEUSE . • . • . • . . . . . • . . . . . • . . . . . 6-1 1
7 - PUISSANCE D ' AGITATION . . . . . • • . . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6- 1 2
8 - CONCLUSION . . . . . . • • . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-14
. 8- 1 4
4 . 3 NOMERE DE REYNOLDS HAXIHUH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8- 1 6
4 . 4 INDICE DE COHPORTEMENT FLUIDE HINIHUH 8- 1 7
4 . 5 REMARQUES SUR L ' INFLUENCE DU TEHPS DE CALCUL 8- 1 8
5
. . . .
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES
NOMENCLATURE
ANNEXES
ANNEXE TRAITEMENT ANALYTIQUE DE L ' ECOULEMENT ENTRE DEUX
CYLINDRES COAXIAUX • • . • . • • . • . . . • . . • . . • . . . . • . • • . • . . . . . . . • A-2
ANNEXE 2 SIGNIFICATION PHYSIQUE DE LA FONCTION COURANT . . . . • . . . . . A-8
ANNEXE 3 CALCUL DE LA FONCTION COURANT EN PAROI . . . . . . . . . . . . . . . . . A-9
ANNEXE 4 ECRITURE DISCRETE DES EQUATIONS • . . . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . A- 1 2
ANNEXE 5 ANEMOMETRIE THERMIQUE . MISE SOUS FORME ADlMENSIONNELLE . A- 1 8
l N T R 0 D U C T IO N
G E N E R A L E
L ' agitation mécanique en cuve est un procé dé si souvent exploité
en génie chimique qu ' on peut avoir le sent iment de faire acte inutile en
rappelant son importance .
Nous avons sélec tionné des vi tesses de ro ta tion suffisammen t len tes
pour que le régime d ' éc oulemen t demeure l aminaire .
No tre mémo ire compor te hui t chapi tres . Les trois premiers précisen t
le cadre de no tre travail e t décriven t les moyens mis en j e u . Les trois cha
p i tres suivan ts présen ten t les résul ta ts bru ts , un cha pi tre é tan t consacré
à chacun des mobiles é tudié s . Enfin dans les deux derniers chap itres , nous
décrivons une applica tion indus trielle des techniques développées au cours de
ce travai l e t analysons l ' ensemb l e des résul ta ts afin de dégager de grandes
tendances e t d ' ouvr i r , peu t-ê tre , des voies pour des recherches fu tures .
PREMIERE PARTIE :
CHAPITRE 1 GENERALITES
GENERALITES
1 - INTRODUCTION
2 - ELEMENTS DE RHEOLOGIE
6 - CONCLUSION
1 -2
1 - INTRODUCTION -
2 - ELEMENTS DE RHEOLOGIE -
2 . 1 GENERAL ITES
Il exi ste deux grande s var iét é s de comport ement rhéo logi que :
- le comportement éla st ique qui e st caractéri sé par une relat ion
entre le s force s app l iquée s et l 'amp l i tude de la déformation. Le mouvement
ne se produit pa s sou s l ' ac t i on d ' une forc e , mai s en rai son d ' un changement
de force
le comportement f luide ou vi squeux qui e st carac téri sé par une
relat ion entre la for ce app l i quée et la vite sse de déformation ou mouvement .
tenseurs .
2. 2 LOIS DE CO�œORTEMENT
t = -)Jy ( 1 . 1)
Tous les gaz et une proportion importante des liquides usue ls pré
sentent un comportement newtonien .
t = - 11 Y ( 1 . 2)
2 . 2 . 2 . 1 Comportement plastique
Les fluides à comportement plastique présentent une valeur minimale
10 de la contrainte en-dessous de laquelle l ' écoulement ne se produit pas .
Au-delà de 10' l ' écoulement se produit : la structure interne particulière
qui opposait une résis tance à l ' écoulement lorsque était inférieur à 10
1
Parmi les corps qui présentent un tel comportement , c i tons les pein
tures , les encres , les dentifrices , certaines pommades , certaines suspensions
ou émulsions , etc . . . .
Modèle de Bingham
Le coefficient � O est appelé visc osité plastique ou coefficient de
rigidité (WILKINSON , 1 960) . Le rhéogramme corre spondant à la relation du
tableau 1 . 1 est linéaire , mais ne passe pas par l'origine , contrairement à
ce lui d ' un f l uide newtonien l-voir f igure 1-1_7.
L: 1:
3 3
yJ 1
1J
(y:y) = y . . . . ( 1 . 3)
i=l j = 1
(y:y) (1. 4)
, r.quat
- -
--
T0
T = {I10 + }
y)
Plastique Binp,ham
_
IrJ.2 (y : 71721
-
-
_
-
------:; -
-
- al
0
-
-- - -
- -- - - -- -- --- -----
-
-
--
(y
- -
1 2 ,
- -
Plastique
-
Herschel -Bulkley
2
-
-f
- IFI(y y)/1 /2IlY
-
-- Ta T
a )1/2 l y
T (Il2 + + 2 Cil
y)
-
i
Pla stique Casson
Il Il
-
1
-- 2 Cy : y)Jl/21 2
i 12
=
- (y : 1
-
Pseudoplastique
-
-
-
Ostwald de T = - { m 11- t Cy : y )_ 71/2In�1} y
- pseudoplastique
- dilatant
n <
n
1
> 1
et dilatant \,aele
-
+
- 12
- 11
- J. Cy : y) - 1 i
2
1-1 --1/2
-
T = 1 1 2 Cy : y) _1 1} y 1
-
n1
1 À l. y
- 2 - 1
Pseudoplastique Carreau T = - (Iloo + Cl1a - 1100) 1 + 2 (y y) 7 7-2 - l
n
11- i Y
1
Pseudoplastique Sisko T = - (A + B Cy : y) 7 '-2- } n < 1
- 1100 110
T=-{l1oo+ a> 1
--;{Xl} y
+ A 11 0 l. 2 CT : T)_I---z-
Pseudoplastique Bellet
-1
-1
_ __________
_____ __
n 1
T {
A 11 0 Ir (y -2- + 1J00
y) 71
l y
i n < 1
1 + A IF ;; (y : y) II---z-
Pseudoplastique Bellet
1 n 1
-
- -
Exprt:'ssitlOS rheulùgiqlll':--'
-
-
-
-
-
- -
TABLEAU 1 . 1 - -
-- - -- - -
- -
-
-
_ -
- - .• •-< -
- -
<
.
-
.
_
- -
-
1-6
( 1 . 5)
Un grand nombre de modè les ont été proposés pour représenter 1e_
comportement pseudop1astique (ASTARITA, 1 9 74 ; WILKINSON, 1 960) . Nous en
présentons brièvement quelques-uns .
Loin de ces deux l imites , le modèle d ' Os twald de Wae 1e peut être
utilisé avec succès dans le plus grand nombre de cas . C ' es t surtout le plus
simple des modè1e� ps eudop1ast ique s .
Modèle d ' E l l i s
Ce modèle à trois p aramètres ' a é t é u t i l i s é en remp lacement de la
loi puis sance pour donner à la viscosité apparente une valeur convenab l e aux
faib les gradients de vites s e . Dans ce but , Ellis a décomposé le gradient de
vitesse y en deux contributions , une contribution newtonienne e t ' une cont�i
but ion os twaldienne ; pour un écoulement , unidirectionne l , le gradient de
vitesse Y 1 2 devient donc :
' '
12
--- A ( 1 . 6)
/.1 0
Modèle de Sisko
Sisko eut l ' idée en 1 958 (BELLET, 1 973a ; BELLET, 1 973b) de décom
poser non pas le gradient de vitesse y, mais les contraintes , en deux con
tribut ions , l ' une newtonienne , l ' autre ostwaldienne pseudop lastique ; pour
un écoulement unidirectionnel , l ' écriture de ' ' e s t alors :
12
( 1 7)
•
Toute foi s , i l semb l e que pour caractériser avec une préc is ion con
venable un f luide pseudoplast ique dans une large gamme de gradients de vit ess e ,
seuls les modè les rhéologiques à quatre paramètres puissent conveni r .
Hodèle d e Carreau
Dans ce modè l e à quatre paramè tres , À a l ' unité d ' un temp s . Bien
souven t , dans des zones à faibles ou moyens gradients de vites s e , les auteurs
'
du modè le préconisent de négliger /.1 : cette s implificat ion d ' ailleurs sera
00
, ( 1 . 8)
1 -8
Modèles de Bellet
BELLET ( 1 973b) a proposé deux modèles rhéologiques à quatre paramètres .
Le premier apparaissant sur le tableau 1 . 1 , est construit à partir du ' modèle
d ' Ellis; il diffère s implement de ce dernier par le fait que la viscos ité aux
k -ct 2ct-l
gradients de vitesse infinis n ' est plus nul l e . Le paramètre A du premier
ct '
1 m ; ce'1 Ul' d u second mo d'e 1e en s l -n
A •
2 . 2 . 2 . 3 Comportement di latant
Le comportement dilatant est tel que la viscosité apparente du fluide
augmente lorsque les gradients de vitesse 'augmentent . Les f luides dilatants
sont peu nombreux : par conséquent peu de modèles ont été développés . Le
seul modèle utilisé en pratique est celui d ' Ostwald de Wael e , avec n > 1 .
Ces fluides dilatants sont comp'osés dans ' la plupart des cas d ' une phase dis
persée au mi l ieu d ' une phase cont inue : par exemp le, de l ' amidon dans l ' eau,
du gypse dans l ' eau. GREEN et GRISKEY ( 1 968a , 1 968b) proposent une explica
tion au phénomène de dilatance. Au repos , le fluide est composé de paquets
denses de particules entre lesquels exis tent des vides remplis par le f luide
qui fait fonction de lubrifiant . Les contraintes appliquées vont détruire
ces paquets de particules , augmentant ainsi les vides . Dans la nouvelle
structure , il n ' y a pas assez de liquide pour assurer la lubrificat ion : i l
existe des fro't tements solid,es e t par conséquen t , l a viscosité apparente
augmente. Beaucoup de détails exp l icatifs ainsi que des réserves sont appor
tés dans les deux pub lications citées en référence ' (GREEN et GRISKEY , 1 968a ;
GREEN et GRISKEY , 1 968b ) .
3. 1 INTRODUCTION
L ' agitation des milieux de forte cons istance relève encore souvent
du domaine de l ' empirisme. En effet , les éléments de choix d ' un système
d ' agitation sont difficiles à évaluer de manière rationnelle et sont le
plus souvent appréc iés en fonction du savoir-faire d ' hommes de l ' art .
Pour les fluides dont la viscosité apparente moyenne est inférieure
à 1 0 Poiseuilles, des agitateurs de petite surface (hélices , turb ines)
peuvent convenir. Au-delà, on préconise souvent de faire appel à des mobiles
de grande surface (GIBERT, 19 79) .
De manière générale, plus le ' fluide est visqueux, plus il est né
cessaire de choisir un agitateur de grande surface de manière à éviter l ' exis
tence de zones mortes , mais tournant lentement pour que la consommation d ' éner
gie ne devienne pas prohibitive .
1-10
teurs-plans), il s ' agit de mobiles assez souvent utilisés avec des fluides
visqueux ou très visqueux; toutefois , les utilisateurs s ' accordent généra
lement pour reconnaître qu'ils ne sont pas toujours bien adaptés.
3.2 HELICES
L' hélice marine classique est déconseillée dans le cas de fluides
dont la viscosité apparente dépasse 5 Poiseuilles . Au-delà de cette valeur
sont retenues des hélices à pales minces de grand diamètre (p.T 0 , 7 ) la
= ;
3.3 TURBINES
Les turbines peuvent être utilisées jusqu ' à des viscosités apparen
tes de l ' ordre de 200 Poiseuilles. En fait, la limite de fonctionnement- de
ces agitateurs est généralement beaucoup plus faible , par exemple quand il
s ' agit -de réaliser des émulsions homogènes de deux liquides visqueux
immiscibles .
3.4 AGITATEURS-PLANS
Les agitateurs-plans sont principalement les agitateurs à pales,
les ancres , les agitateurs barrières.
Les agitateurs à pales sont utilisés généralement pour des agitations
douces avec une vitesse en bout de pale ne dépassant pas 3 ms- 1 . Ils sont
assez souvent exploités dans le cas de liquides visqueux.
Les agitateurs à pales peuvent comporter deux, quatre , huit pales
ou plus . Notons que la hauteur des pales peut varier de 0 , 05 T à 0 , 9 T
(NAGATA et col l. , 1 9 57).
Les ancres sont assez souvent utilisées avec des fluides pseudo
plas tiques pour lesquels l ' expérience a montré que la mise en oeuvre de tur
bines ou d ' hélices conduisait à la création de - zones stagnantes au voisinage
des parois. En particulier, les ancres améliorent l ' intensité des transferts
thermiques entre des fluides de forte consistance et les parois _des cuves
qui les contiennent . Les agitateurs-barrières sont constitués de barres-
1-1 1
3.6 CONCLUSION
4. 1 GENERALITES
Nous signalons tout d ' abord que les sept publications auxquelles
nous faisons référence présentent des résultats comparables (KUllIYAMA et
coll. , 1 98 2 MURAKAMI, et coll . , 1 972 ; PETERS et SMITH, 1 967 ; PETEllS et
SMITH, 1 96 9 SATAYAPRASERT, 1 980 ; WALTON, 1 98 1 ' ; WALTON et coll . , 1 980.
- �s��l�����_��i�l
La plupart ' des auteurs s ' accordent pour conclure que cet ag�tateur
ne génère pas d ' écoulement axial . Toutefois , PETERS et SMITH ( 1 969) observent
un écoulement secondaire vertical qui leur ' permet de j ustifier un modèle de
mélange.
- �S��1�����_E�2i�1
région proche de l a pale qu' on observe les valeurs abso1uu, lu plus impor- ,
tantes . Pour un nombre de Reynolds égal à 1 , KURIYAMA et col l . ( 1 982) rappor-'
tent un maximum de, la composante radiale égal à 40% du maximum de la compo
sante tangentielle .
. ., '
1- 1 4
5 - PUISSANCE D'AGITATION -
5. 1 PRESENTATION
Np Re = C
2 ( 1. 9)
P
N3 D 5
Le nombre de puissance Np est défini par Np
P
=
Dans tous les cas, on observe que l'équàtion ( 1 . 9 ) est sens iblement
vérifiée à faible nombre de Reynolds . NOVAK e t RIEGER ( 1 969) ont observé
l'évolution de la l imÜe supérieure de val idité en Re de cette loi avec la
géométrie du système . Ainsi, dans le cas particulier d'une vis hélicoïdale
si tuée dans une cuve non munie de chicanes, la constante G 2 est-elle égale
à 1 40 ; le nombre de Reynolds maximum est a lors de , S . La même vis hélicoïdale
mun ie cette fois d'un tube de guidage a les caractérist iques suivantes :
G2 = 280 et Re = 30.
maXl.Inum
.
Agitateur R éférence Np Re
doub le ruban : nB =
2
p : pas
- 1 �) -y
Ruban GHAVAN e t ULBREGHT ( 1972 ) a . (l?)
D (D
Y > °
-0, 5 n 0, 5 �) -0, 5
Ruban NAGATA et col l . ( 1 972 ) a (l?)
D (D
B
5 . 2 . 2 !:!!.!.ê.ê!!!!S�_S�!!.ê����_E!!E_��.ê_!!gi!.!!!.��E.ê_�_E!!!�.ê
TT
- e = "2 agitateur à pales droites
- H = T
T
- D = "2
la corrélation ( 1 . 1 0 ) devient
O, 66
1 000 + 1 , 2 Re -0, 33 3
+
NpRe 187 1 , 23 Re ( O, 66 ) (1 . 1 1)
1 000 + 3 , 2 Re
Ln ( 4 +
1 8 c n
avec - -
, --) - 1 0
::s
=
cr w rn
0 , 90 0 , 050 1 0,10 250 0
§(1), 00
Re = 1 0 , Np Re = 278
D c b w
0 , 90 T
= 0 , 05 et 0,10 ,
T D T
Rea
4 l ' exploitation de. la courbe b permet a lors de faire correspon-
-
= B N ( 1 - 1 2)
).l a ( 1 . 1 3)
l -n
Re B Re ( 1 . 14)
a
Commentaires
Les propos i t i ons de METZNER e t OTTO ( 1 957) permettent à l ' ingénieur
de régler de manière simple les calculs de consommation énergétique lors de
l ' agi tat ion de mil ieux pseudop las t i ques . Si le coeffic ient B , caractérist ique
de la géométrie uti l i sé e , est connu, il suffit en effet de disposer de la
courbe de puis sance étab l i e avec un l iquide newtonien , et de l ' équation rhéo
logique du fluide. Il e s t cert ain par contre que , d ' un point de vue fondamen
tal , les concepts de nombre de Reynolds apparent , de viscosité . apparente,
de gradient de vitesse apparen t , sont peu c lairs . Nous aurons l ' occas ion de
revenir p lus loin sur cette question importante .
( ) . f le
3n+ 1
B e s t divisé par 1 , 0 5 ;
- RIEGER e t NOVAK ( 1 9 7 3 ) proposent une corré lation qui est telle
que lorsque n croît de 0 , 3 à 0 , 9 , B est divisé par 4 environ, ce qui traduit
une dépendance très marquée vis-à-vis de n ;
- de la relation de SCHILO ( 1 9 6 9 ) , lorsque
D
= 0 , 9 , nous observons
T
qu ' une variat ion de n de 0 , 3 à 0 , 9 entraîne une diminution de B , de 23 à
17 ;
1-21
ancre
D c
= 0 , 89 ; = 0 , 056 ; EDWARDS et c o l l . ( 1 976) B = 21,5
T T
b
= 1 , 06
D
2 n
9 (I)
D 4n 1 -n
dimensions variab les CALDERBANK et B = /-9 , 5 + 7 ( 3n + 1 )
(I) 2 - 1
-
MOO-YOUNG ( 1 959) D
2,21
D c
=
0 , 90 ; = 0 , 05 ; RIEGER et NOVAK ( 1 973) B = n n- l
T T
b w
= 0 , 89 ; = 0 , 1 20 .
D T
6 - CONCLUS ION -
Dans les deux chapitres suivant s , nous al lons présenter les méthodes
numérique , puis expérimentale que nous avons util isées au cours de ce travail
pour examiner les caractérist iques des éc oulements de fluides cons is tants
au sein de cuves mécaniquement agi tées .
C H A P I T R E 2
1 - INTRODUCTION
2 - EQUATIONS A RESOUDRE
5 - ALGORITHMES DE CALCUL
6 - CONCLUSION
2-2
1 - INTRODUCTION -
2 - EQUATIONS A RESOUDRE -
2. 1 HYPOTHESES
travail
- les fluides considérés sont supposés incompressibles,
2 - le nombre de Reynolds reste suffisamment faible (toujours inférieur
à 50) pour que le régime d ' écoulement demeure laminaire ,
3 - la géométrie des agitateurs est telle qu' ils ne génèrent pas
d 'écoulement axial ,
4 - en négligeant les zones voisines du fond de la cuve et de la
surface supérieure du liquide, nous supposons que tous les plans
horizontaux sont identiques,
5 - le système est isotherme.
2-3
v =
0 (2. 1 )
z
d 0
et =
(2 . 2 )
a
z
+
v dV
r r
r dr
-
( 2 . 5)
+ p
dVr
(v -
r dr
(2 . 6 )
1
P + P
d ve dve ve dve v v
(v
r e
+ - -- + --)
d !?
--at --
r dr r de r
=
- r as -
dT
L z ar
- 1 d 2 1 rr -
(r T - (2 . 7)
r
re ) - r -
de -/
( 2 . 8)
( 2 . 9)
( 2 . 10)
- r P �W +
P (� aw � aw)
_
o t ae ar ar ae =
- 2 ar ae
a 2 c re
+ r (2. 1 1 )
( 2 . 1 2)
'
rr =
- n
Y rr ( 2 . 1 3)
- n yr8 (2. 1 4 )
2- 5
a vr
Y rr
=
2 ar- ( 2 . 1 5)
+ - --
v a vr
Y re (�)
a
ar
1 ( 2 . 1 6)
et =
r-
r r ae
( 2 . 1 7)
e-t ( 2 . 1 8)
at a r ae ae a r r ar
an (w
+ ar aw
+ 2 r ar -
2 2
+
a 2n - 2 a 9 + --.2l
a (2 a 2� -
--
(!'! - r r w)
r r -) 2
a e2 ar 2 ar 2 ar
a 2n a 2�
- �2 �)
+
4
a r a e (r a r ae ( 2 . 1 9)
ae
r
2 . 3 MODELES RHEOLOGIQUES
P P
OW � ow _ � ow ) 1 ow
+ -
r 3t + ( or oS 11 r ( 2 . 20)
oS o r r or
(y y) = 2 Yrr
2
+ 2 Y
rS
2
( 2 . 22)
n- 1
1 o 2 ef> 2
1 �) 2 + 2 � - w) 2_7--Z
11
_ _
m ;-4 ( ( ( 2 . 23 )
r or oS r 2 oS 0/
n-
_1 �) 2 2 7}-2-1
11
2 oS w) ( 2 . 25)
r
2- 7
J. l TERMES ADIMENSIONNEL S
2r
r* = -
( 2 . 26)
T
e* =
e ( 2 . 27)
t* 2 TI N t ( 2 . 28 )
v
v* =
( 2 . 29)
TI N T
2
<P * =
2 <P
( 2 . 30)
TI N T
w
et w* =
(2.31)
2 TI N
viscosités adimensionnelles
- modè le de Newton :
n
n* =
( 2 . 32)
]J
n- 1
( 2 . 33)
m ( 2 TI N)
n
n* =
( 2 . 34 )
]JO
( 2 . 3 5)
2- 8
Nombres de Reynolds
A chacun des trois modè les rhéologiques est associé un nombre de
Reynolds que nous noterons Re pour le modèle de Newton , Re pour le modèle
N OW
d ' Ostwald de Waele et Re pour le modè le de Carreau :
C
p
2
Re
N
= N D
).J
( 2 . �6 )
p
2 n 2
N - D
Re =
( 2 . 37)
OW m
p
2
N D
et Re ( 2 . 38)
C
).JO
( 2 . 39 )
Modèle de Newton
L ' équation de mouvement s ' écrit pour ce modèle
1 ow*
+ - -
( 2 . 40)
r* or*
- 1 1 0 <P * 2 2
W"
_ __
n * = ; 4 (_ ) ) (2.4 1 )
r* 2 08*
r*
Tf
or* =
(I) 2 ( 2 Tf ) 1 -n Re ( r*
ow*
+
o<p* ow* o<p" Ow*
) x* ( 2 . 42)
"2 D OW o t * . or* 08" - 08*
2-9
Hodèle de Carreau
La viscosité apparente adimensionne l l e s ' écrit
) +
1 acp* 2
- - ( 2 . 43 )
2 ae*
r*
( 2 . 44 )
2 2 2
a w* + -1 aw* 1 a w* + a11 * aw* a cp i<
x* l1 *r* ( -- + - ) (w* + 2r* -- 2 )
2 --
= -
+ + .2.
2 2 2
a11 i< 2 aw* 4 a cp * 4 a cp* * w*
a 11_
(
a cp*
( + -- 3 - ) __ _
)
a e * r* ae* a e * 2 ar" a e " 2 r* r* 2
r* r* ae* ar*
(�
2
+ a 11 i<
r* w*) ( 2 . 45)
r*
ar*ae*
Ces prob l èmes de repère ont été amp lement discutés par GREENSPAN
( 1 969) . Nous montrons en annexe 1 , dans l e cas s imp le de l ' écoulement entre
deux cyl indres coaxiaux qu ' i l est aisé de passer du repère tournant à un
repère f ixe par rapport à la . paroi de la cuve .
2- 1 0
Un seul plan horizontal est étudié . Les trois géométries d ' agitateur
retenues pour ce travai l présentent des pales si tuées de part et d ' autre de
l ' arbre d ' agitation : il exi ste donc une symé trie par rapport à l ' axe de
rotat ion du mob i l e (voir figure 2-1 ) . C ' es t pourquoi nous l imitons no tre
analyse au domaine suivant :
et
o � e* � 11
et r * � r* � 1 .
A
• t = 0 v =
0
r
et v =
- 2 11 Nr pour l e l i quide et la cuve
e
pour l ' axe e t l ' agitateur
t* =
0 v * =
0
r
et v * =
- r* pour l e l i quide et la cuve
e
v * =
0 pour l ' axe et l ' agitateur .
e
- Valeurs' de � * , w* et n* pour t* 0 =
Sur l axe d ' agl tatlon , � et 0 6 " sont nul s ; par conséquent l a fonc-
, . . a�* a�*
'
tion courant est une constante . Comme la fonction courant est touj ours définie
2- 1 1
( 2 . 46 )
Lorsque r* = r * , �* = 0 , et donc
A
(2. 47)
2
En paroi de cuve , � * = 0 , 5 r * 0,5 ( 2 . 48 )
A
. ancre
L ' extrêmi t é intérieure de la pale est située sur la posit ion radiale
r* = r � e t l ' extrêmité extérieure à r* =
y
� (voir figure 5-1 du chapitre 5 ) .
Par util isat ion des résultats de l ' annexe 2 , nous pouvons calculer
le déb i t tangent iel entre l ' axe et la première extrêmi té de la pale ; ce
déb it est donné par
�* (r* ( 2 . 49 )
( 2 . 50)
2
- (D/T)
( 2 . 52)
. agitateur-barrière
Les côtes extrêmes de la première pale sont r" = r* et r* =
IYO
celles de la deuxième pale sont r* r � et r*
y
=
=
�
(voir f igure 6- 1 du
chapitre 6 ) . Un ra isonnement identique au précédent nous conduit à :
2 2 2
2 r 11 - r * - r*
A IyO IPO
$* (première pale) =
( 2 . 53)
4
2 2 2
2 r * - r* - (D/T)
A IY
$ * (deuxième pale) = ( 2 . 54 )
4
Les valeurs ini t iales de n* sont calculées à partir de cel les de �*,
w * e t d e s équat ions rhéologiques . Ceci nous mène à :
00
n* -+ pour le modèle d ' Ostwald de Waele et un f luide pseudop last ique ,
d t*
aux frontières géomét riques d u sys tème . Pour le système d ' équations consi déré
qui comprend six dérivées secondes spatiales de deux variab les indépendantes ,
douze c onditions l imi tes indépendantes sont nécessaire s .
4 . 1 GENERAL ITES
Nous n ' al l ons pas ici passer en revue l ' ensemble des méthodes numé
riques permettant de résoudre des équations non l inéaires aux dérivées par
tielles : une t e l l e revue apparaît dans les analyses b ib l iographiques de t ra
vaux spécial i s é s .
Simpl emen t , nous avons choisi deux méthodes qui ont fait leurs preu
ves dans des problèmes analogues :
- la méthode de Gaus s- Seidel
- la méthode implicite aux directions alternées (méthode A . D . I . J .
.
TABLEAU 2 . 1 - C ond l.' tl.ona de f ront1ere �eometr1que&
n*
Agitateur lieu cP * w*
Newton Os twald de Waele Carreau
bipale pale °
a 2<1>* n-1 n- l
barrière première
<l>B l
*
1
--'-,;- 1 I w* l (1 + À*2w*2)2
r*2 a e *2
--
pale
deuxième *
<l>B2
pale
2- 1 5
. Choix du maillage
Les schémas aux différences finies imposent souvent des condi t ions
contraignantes pour obtenir la solution avec une précis ion convenab l e ou
même simplement ne pas diverger. Ainsi , en toute première analys e , l e pro
duit des pas d ' espace r* 6 e 6 devrait être inversement proport ionnel au
r .
nombre de Reynolds : nous n ' avons pas dans ce travai l mod ifié le ma i l l age
lorsque Re augmentai t .
Nous avons retenu ici l e mai l l age suivant : 40 points sur un rayon
et 3 3 points sur un demi-cerc l e . Cec i , dans le domaine d ' étude considéré
conduit à 1 3 20 points , régulièrement espacés . Cette répartition est celle
qui , après des essais' prél iminaires , s ' es t avérée l ' une des plus satisfa isan
tes à deux points de vue :
maillage suffisamment serré pour que la précis ion soit convenab le ;
- maillage suffi samment lache pour que le t emps de calcul sur ordina
teur ne soit pas prohib i t i f .
Ce maillage apparaît sur l a figure 2- 2 . L ' axe d ' agitat ion e s t défini
par i = 1 et j quelconque. La paroi de la cuve, quant à e l l e , est représentée
par i = 40 et j quelconque .
4 . 3 METHODE A . D . l .
+
dW* dW* +
lit)
' (t* Lit) = � (t*
o r* or* 2
Cet te méthode a été employée avec succès pour résoudre plus ieurs
prob l èmes :
- écoulement autour d ' un cyl indre par HA HINH ( 1 9 7 7 ) et HART INEZ ( 1 9 7 9 )
- dét ermination de pro f i l s d e concentration et température par
WOHLFAHRT et coll . , ( 1 9 7 9 ) ;
- problèmes de conve c t ion nature lle par CHU et CHURCHILL ( 1 9 7 7 ) et
OZOE et CHURCHILL ( 1 9 7 2 ) ;
- problèmes de convection forcée par RICHARDS et TOWNSEND ( 1 98 2 )
- écoulement en cuve agitée par KURIYAHA et col l . ( 1 98 2 ) .
Lit 0 , 00 0 1
W* ( 2 . 55)
5 - ALGORITHMES DE CALCUL -
5 . 1 NETHODE DE GAUSS-SEIDEL
:
-4
cours d e s q u e l s nous avions r e t enu
err ( <p ) 10
(w)
-3
3
err 10
err (n) 1 0- .
32 32
1: w / - 1: w39 . ( 2 . 56 )
0
. o
,J
4 ,J
32 32
j=l j=l
i 1: w - 1: w39
40
i
-3 ,J
Nous avons f ixé comme c r l tere que deva i t ê tre
à 10 .
. .
. j =l j=l ,J
infér ieur Dans l e c a s c o n t r a ire , une proc édure visant à mod i f i er
TABL EAU 2- 2 - . Organigramme méthode de GAUSS-SEIDEL
2- 1 8
P aramètres : modèle de Newton : ReN
modèle d ' Ostwald de Waele : ReOW , n
modèle de Carreau : ReC , n , À*
et caractéristi ques géométriques de l ' agitateur
1 , J 1 , J , n1 , ]
Choix des valeurs init iales cp . . , W• • . .
L = L +
+
(K) (K) (K- 1 )
u. . =w . . !3 {w . • - W. • )
l ,J l ,J l,J 1 ,J
. . =n . . + y { n . . - n · .
o
(K) (K) (K- l ) )
1 , J 1. , J 1,J 1. , J
OUI
40 , J '=1 9 j
j=l
OUI
ECAR {L
)
1 < E:
NON Calcul des constantes :
' cP * , CP * CP * et
p A ' B1 CPB2 * par la
32 32
l: w40 , J'
"" W (L)
ECAR ( 2 . 57)
3 9 , J' =
j=1 j=l
( L- 1 ) (L 1 )
et s i , à l ' itérat ion (L- 1 ) , �p* avait permis d ' obtenir ECAR - , la
valeur de la fonction courant en paroi pour débuter l ' itérat ion (L+ 1 ) est
calculée par la méthode de Regula Fals i . Cette méthode suppose que l e s
(L+ 1 )
variations de ECAR avec �p* sont l inéaires : ainsi �p* donné sur l e
tableau 2-2 correspond-il a u c a s où ECAR = O.
.
1. , J
Lorsque en tout point ( i , j ) l e s valeurs de s fonctions � . et. . , w.
1,J
� ont été obtenue s , d ' autres grandeurs peuvent ê tre calculées , comme
1,]
. .
5 . 2 METHODE A . D . l .
Ces deux exceptions à l a règle adoptée n ' ont pas d ' inf luence sur l e s
résultats s i l e pas de temp s e s t suffisamment pe t i t .
TABLEAU 2-3 - Organigramme méthode A n . I .
Paramè tres : modèle de Newton : ReN
2-20
l
1 �
calc l des valeurs au temps t*
du p aragraphe 3 . 3. 3
=
o par données
1
n = 0 ; t* = o J
n n + l ; t* t * + lit 1
J :
j
33
� , ---
1 +
1,J
, 'KC "
[
1 , J = 1 , ] 1 ,] 1 , ] )
'- $ . _ <
.
�K� err ($)
$
1,J
NON Oy I
$ (n+ 1 ) et Np
V i ,j
l
!
[ w �n: 1 ) - w �n� [ NON
1,J 1,] < ERR
�t
OUI
•
Calculs des valeurs du régime permanent
et FIN
2-2 1
Lorsque w1. , J. .
est déterminé au t emps (t* + �t) , � . . est calculé en
1,J
ce même temps par l a méthode de Gauss-Seide l .
L L W40 , ].
32 32
j=1 j=1
1,J
w. .
n+l
Les écarts éventuels proviennent d ' un pas de temps trop grand .
A chaque pas de temps , nous pouvons calculer les vites ses , les contraintes ,
la dissipat ion visqueuse e t la pui ssance consommé e .
I dt* 1
dW*
< 1%,
ce qui correspond à
I w. 1
1,J 1,]
(n+ 1 ) _ w. (n) -6
. .
. < 10 , lor sque �t 0 , 000 1 .
5 . 3 CALCULS SUPPLEMENTAIRES
5 . 3 . 1 Vitesses
----- - --
� - �
(v r ) ,1. , ].
i , j-l i,j+l
1
,( 2 . 58)
2 r . �s
� - �
s 1· , ]. =
i+ l , j i- l , j
(v ) ( 2 . 5 9)
2 �r
5 . 3 . 2 g��!E���!��
En utilisant l es équations ( 2 . 1 3) et ( 2 . 1 4) , nous obtenons
. 1 , J. - (v r) 1.. + 1 , ].
(v r) 1-
(T rr \,j = n 1· , ]. b.r ( 2 . 60)
(ve ) 1.· ,J. (ve ) 1. + 1 , J. - (ve ) 1.· - 1 , J. (v r ) 1. , J· + 1 - (v r ) 1. , J-
. 1
(T re ) 1. , ]. = n 1· ]. [
,
1
.
2 r 1. b.e
et -
_7
r. 2 b.r
(2. 6 1 )
( 2 . 6 2)
T rr 2 +
T re 2
$v = ( 2 . 63)
2
n
qui, sous forme adimensionnel l e, devient
Trr * 2 + T r e * 2
$V* = --=.c=-------;,-"-,,-- ( 2 . 64)
n *2
La forme discrète est immédiate
. 2 2
(T
rr ) 1 , J. + (T re ) 1. , J.
'l'v ) i, j = -..::.:...
(� .: "-'"
..; "----,, (2 . 6 5)
2--=.:....=:..-
.
1,]
n· .
(v r ) 2 , ]. (v e ) 2 . - r 1
,J
axe 0 r1 -2 n 1 , J. n n1 . ,J [1 -
nr J
r
. (vr ) 3 9 . (v e ) 39,
paroi 0 0 2 n 4O,j nr
,]
n4O ,j nr j
.
- n 1· , 1 rr. 1ne, 2
(v ) .
pales r 1. ( T r e) ' 1
1
0 0 =
1,
(vr ) . 32 12
(Tre ) i,33 n i,33 r . ne
1
=
v (v ) r.
- 2 n 1· , 1 ( r)nri + l , l - n · 1 [ e ni+l , l
-
extrêmités 0 r.1 .. 1,
- 1
externes r ,
.
1 + r 2 1r, 2. ne r 1, , 32 7
des pales (v ) . (v ) -
1
-
- n 1· , 1 [ 1 n e i-l , l
(vr\- l , 1 r . - (v )
extrêmités 0 r 1. 2 n· 1, 1 nr -
1
internes r
des pales (vr ) . 2 - (vr ) 1. , 32
1,
+ 2 r.1 ne 7 -
2.,.24
mobile sur le fluide . Il est équivalent de dire ·que la puissance d' agitation
est entièrement transmise par le mobile au milieu fluide au sein duquel , elle
est entièrement dissipée sous forme de chaleur (NAGATA, 1 975) .
Dans ces conditions
p
f
= volume cuve n CPv dW (2. 66)
dW = r dr d8 dz
ou encore dW = D 3 dW*.
Sous forme adimensionnelle, (2. 66) devient
J
N volume v
cP * dW* (2. 67)
f
· volume n * cPv* dW* (2. 69)
Remarque
Les résultats des travaux antérieurs .présentés au chapître
montrent que , lorsque le nombre de Reynolds est suffisamment petit , le pro
duit NpRe est indépendant de Re et, pour un fluide newtonien, ne dépend que
des caractéristiques géométriques de l ' ensemble cuve-agitateur. Si nous
2-25
J
. considérons les équations ( 2 . 6 7 ) à ( 2 . 6 9) , les termes va 1ume $v* dW* et
'
'f ' 1 ume
- va n * $ * dW* doivent donc être indépendants ' de Re.
v
6 - CONCLUSION -
1 - INTRODUCTION
3 - ETUDE ANEMOMETRIQUE
5 - CONCLUSION
3-2
1 - INTRODUCTION -
2. 1 GENERALITES
Ecoulement de Poiseuille
Entre deux plans parallèles ou, plus souvent , dans un tube, un gra
dient de pression est créé parallèlement à l ' axe . La mesure, . en régime lami
n�ire, du champ de vitesses ou du débit permet d ' accéder aux caractéristiques
rhéologiques du fluide.
Ecoulement de Couette
Il existe trois principaux dispositifs créant un écoulement de
Couette. Celui-ci provient du mouvement relatif de deux parois solides qui
peuvent être : deux plans parallèles , deux cylindres coaxiaux, un cône et
une plaque plane. Le premier cas n ' est j amais .exploité en pratique mais
l ' écoulement correspondant serait assez peu différent de celui obtenu entre
deux cylindres, dans la mesure où l ' entrefer est petit (HARRI S, 1 9 7 7 ) .
Dans ce travail , nous avons utilisé un écoulement de Couette créé
par le mouvement relatif de deux cylindres coaxiaux.
3-3
j..I
(3 . 1 )
. rester 1n
C e nomb re de Reyno Id s d01t . fer1eur
" 4 1 ,3
D/T)372 pour
,
a _
(1
que l ' écoulement entre les deux cylindres demeure laminaire. Nous avons
veillé à ce que cette condition soit satisfaite.
2. 3 PROCEDURE DE MESURE
(3 . 2)
qui devient
(3 . 3 )
3-4
� =
2
P
11 N
(3.4)
7
1
) 2-
(3 . 5)
1 - (E.
T
Ceci conduit à
�T = (3 . 6 )
ou à
N
�T = c li N (3 . 7)
Pour un fluide suivant la loi d ' Os twald de Wael e , nous avons étab l i
que (équation A . 25 d e l ' annexe 1 )
P (3.8)
e t donc
(3 . 9 )
d Vs
r - (-) (3. 1 1 )
dr r
! 2r 1 -2/n
r D (T)
- ( 3 . 1 2)
4 11 N
n ( 3 . 1 3)
1 -
2
�T (3. 14)
2 . 4 RESULTATS
l ' avantage pour cette étude d ' être un produit très vi squeux et néanmo ins de
rester newtonien.
Nous avons utilisé un fuel carac térisé par une viscosité c inémati
que à 1 00 ° C inférieure à 40 cent istoke s . Dans la nomenclature américaine ,
ce fuel e s t appelé fuel lourd numéro 6 .
( 3 . 1 5)
Nous avons rapproché nos ré,s ultats de ceux fournis par PAPACHRISTODOULOU
et TRASS ( 1 98 1 ) : la comparaison e s t faite sur la figure 3-4. Les légers
écarts peuvent provenir de différences de composit ion entre les deux fuels .
-3
15 6 ,30 0,47 5483 1 8 , 50 0 , 24 16101 1 , 1 49 . 1 0
-3
20 5 , 30 0 , 50 5289 1 4 , 60 0 , 28 14571 1 , 002 . 1 0
-3
25 4 , 20 0 , 52 4740 1 1 ,80 0,31 13318 0 , 886 . 1 0
Des comparaisons préc ises avec des mesures antérieures sont diffi
ciles à effectuer car les variétés de carbopol varient largemen t .
3 - ETUDE ANEMOMETRIQUE -
3 . 1 TRAVAUX ANTERIEURS
Cette technique présente l ' avantage d ' être assez facile à mettre en
oeuvre mais les sondes employées ont des dimensions telles (plus ieurs mi lli
mètres) qu ' i l est impossible d ' obtenir des mesures ponctuel les de la vitesse
de plus cette méthode ne donne pas accès aux c omposantes de la vite s s e , mais
seulement à son modul e .
P =
E l ( 3 . 1 6)
CTA
2
E
ou P = --
( 3 . 1 7)
CTA R
CTA
( 3 . 1 9)
h
m DS
où Nu
�
et dans le cas d ' un fluide newtonien
DS V"" P
F
C
pF llF
Re =
et Pr
llF k
F
dans le cas d ' un fluide p s eudop lastique suivant la loi d ' Ostwald de Waele
2-n n
PF V"" D
S
Re =
V
m � n-l
et Pr C ( ) (voir annexe 5)
� DS
=
pF
3 . 3 . 1 �EE�E�ill�g�
L ' apparei l lage utilisé (voir figure 3-7) se compose d ' un canal c ir
culaire dont le diamètre moyen est égal à 1 , 80 m ; ce canal est s i tué à l ' in
térieur d ' une cuve de 2 m de diamètre . La sonde est déplacée dans le canal
où le fluide e s t immobi l e , à une vitesse constant e .
3 . 3 . 2 ���!!g�!�
Nous avons util isé des sondes à f i lm cyl indrique DISA 5 5 R l l mainte
nues à température constante par un pont de mesure DISA 55 MO l . La tension E
3- 1 1
e t c e l l e de la sonde 2
E � , 29 7
2 , 1 3 + 3 , 88 V 0 . 22)
à
carrée du nombre de Reynolds . Donc , la tension E devrait être proport ionne lle
O , 25
V00 •
0 . 23 )
3-1 2
• Effet de broches
Pour les trois sondes dont les résultats sont donnés ici , nous avons
vérifié que les faire avancer dans le canal circulaire ave·c les · positions A
et C de la figure 3- 1 1 , donnait la même tension E . Par conséquent, l ' influence
des broches de la sonde n ' est pas perceptible.
Comme pour l ' analyse théorique , nous avons choisi d ' effectuer les
mesures de vitesse dans un repère lié au mobile d ' agitation : la sonde est
donc fixée à l ' agitateur et tourne avec lui .
3-13
vA2 =
k 2 vr 2 + ve 2 + v 2z
(3.26)
vB 2 Vr' + k
=
2 2 ve 2 + v 2 (3. 27)
z
V
2 =
vr 2 + v e 2 + k 2 v 2 (3 . 28)
c z
2 - k 2 - k4
) (3 . 29)
vA2 - vB 2 ( 1 + k 2 ) + Vc 2 1 /2
I ve l ( ) (3. 30)
2 - k 2 k4
=
vA2 + vB 2 - vC 2 ( 1 + k2 ) 1 /2
et I Vz l ( ) (3. 3 1 )
2 - k2 k4
=
_
3- 1 4
vA2 - k2 vB 2 1 /2
I ve l = ( (3. 34)
1 - k4 )
Remarques
- La technique retenue ne permet pas de déterminer l ,e signe de la
vitesse ; ceci est une limitation de la méthode, car pour mettre en évidence
les circulations dans la cuve , nous devons le supposer. Notons ici que les
méthodes numériques ne présentent pas cet inconvénient .
- Les équations (3. 30) et (3 . 34) expriment v1tesse tangentielle
C�
dans un repère lié à l' agitateur. Pour obtenir cette vitesse dans un repère
fixe , nous avons supposé que la vitesse tangentielle du liquide était tou
j ours inférieure à la vitesse tangentielle de l' agitateur prise sur le même
rayon ; donc , en repère fixe , si Vz est nul
vA2 k2 vB 2 1 /2
v e = 2 Nr - (
11
4 ) (3. 35)
1 - k
( 3 . 38)
où p est le rapport entre les diamètres des poulies du système d ' entraine
ment et de réduction de vitesse (p 1 ) . En portant (3 . 36) dans ( 3 . 38) et
>
P = 48 , 54 ml N - 4 , 46 6 N - 0 , 903 N2 ( 3 . 39)
5 - CONCLUSION -
Nous avons déjà indiqué que, dans ce travail, l ' approche expérimen
tale a été surtout exploitée comme un . moy'm de confirmer les. résultats obte
nus par le calcul . Il n' en reste pas moins que la technique mise au point
est maintenant disponible pour traitér de cas plus complexes pour lesquels
l 'approche théorique ne serait plus praticable. C ' est ainsi que des travaux
sont actuellement en cours , dans notre laboratoire, pour déterminer par
anémométrie thermique, la structure des écoulements tridimensionnels générés
par un ruban hélicoïdal.
3- 1 8
AGITATEUR BIPALE
1 - INTRODUCTION
2 - FONCTION COURANT
3 - FONCTION ROTATIONNEL
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE
5 - CONTRAINTES
6 - VISCOSITE APPARENTE
9 - CONCLUSION
4-2
1 - INTRODUCTION -
de la cuve ont été retenus , soit 0,336 , 0, 508 , 0,656 et 0, 828 les analyses
expérimentales ont été réalisées avec un mobile de diamètre 322 mm, ce qui
correspond à � = 0, 508.
Les résultats numériques qui sont présentés ici ont été obtenus à
l 'aide de l ' une ou l ' autre des deux méthodes numériques que nous avons
utilisées ; elles fournissent des données strictement équivalentes . L' ensemble
des résu1t'a ts disponibles est indiqué sur les tableaux 4- 1 et 4-2 ; nous
choisissons de ne présenter que ceux qui nous semblent les plus significatifs '.
2 - FONCTION COURANT -
2. 1 GENERALITES
Rappelons que les lignes de courant sont les lignes 'le long desquelles
la fonction courant est constante. Ces lignes sont en tout point tangentes
à la vi tesse . Nous présentons , sur la figure 4-2 , les lignes de courant pour
D 0 , 508, Re 0 , 082 et pour un fluide newtonien. Il est clair , sur cette
=
T =
figure , qu ' il existe dans la cuve deux zones di fférentes , séparées par la
ligne fermée �* O. Loin de l ' agitateur , le l iquide tourne autour de l ' axe
=
2 . 2 INFLUENCE DE DIT
DIT Re
0 ,336 0 , 036
0 , 360
3 , 60
7,21
0, 508 0 , 082
0, 1 00
0 , 247
0,823
1 , 00
2,47
4,12
8 , 23
1 0, 00
. 1 2 ,35
16 ,46
24 ,69
32,92 .
37,86
44 ,45
0, 656 0 , 137
1 ,37
1 3 , 70
0 ,828 0,218
2 , 18
2 1 ,82
4-4
10
1,1 0, 1
1
10
1,2 0,1
1
1 ,3 0, 1
,
Modèle de Carreau
n À* Re
0,4 1 0 , 301
0,5 1 0 , 25 1
0,6 1 0 , 209
2
10
0,7 1 0 , 1 74
0,8 1 0 , 1 44
2
10
100
0,9 1 0 , 1 20
4-5
4> *
p
= 4> * - 4>*
p
(extrêmité des pales) (4 . 1 )
et donc 4> *
P (4. 2)
<Pp *
D
T < ve * > 9 *=0
0, 828 - 0 , 1 20 - 0 , 698
0,656 - 0,231 - 0,672
0, 508 - 0,31 1 - 0 , 632
0,336 - 0, 404 - 0,608
4- 7
confondue avec la circonférence décrite par l ' extrêmité des pales . De plus ,
les tourbillons perdent de leur symétrie par rapport à la médiatrice de
l ' agitateur.
Rappelons ici que , dans le repère lié à l ' agitateur, la cuve et
le liquide tournent dans le sens des aiguilles d' une montre.
Les figures 4-6 et 4-7 présentent les variations de $* en fonction
de la position radiale r* dans le prolongement et sur la médiatrice de l ' agi
tateur, pour un fluide newtonien et un rapport TD 0 , 508 . =
et � * = - °, 299 pour Re 44 , 45
�p
2 . 5 MISE EN REGIME
e * - 0, ' r* =T
D
+ 0 , 0246, $* 0 , 1 67 1- 1 , 736 . 1 0-3
r* =
D
-
T
+ 0 , 049 1 , $* = 0 , 333 1- 1 , 736 . 10-2
rA < r* D
( T' $* = 0 , 1 67 ( rA2 - r*2 )
et :: . ::::4' }
e* = 1 1 ,20 } r A < r* D
� T'
et e* 168,80
Ces mod ificat ions devraient n ' avoir pas d ' incidence sur le t emps
de mise en régime calcul é . Nous n' avons pas sur ce point préc i s , effec tué
de contrôle expérimenta l . Ceci fait que, les divers essais réalisés ne
nous donnent pas entière satisfac t i on .
T
conduit à de brusques variat ions de � p* : pass age de - 0 , 499 à - 0 , 585 sur
les premiers pas de temps . Ensui t e , la fonction courant croît réguliè rement
j usqu ' à l a valeur de �p * 0 , 306 (valeur du régime permanent calculée par
= -
Dans le cas d ' agi tat ion de fuel dans la cuve de 200 l i tres , à 30°C ,
pour que le nombre de Reynolds soit égal à 1 6 , 4 6 , N doit ê tre égal à
-1 -1 t*
0 , 32 s ( 1 9 , 3 tours . mn ) e t nous 0b tlen
' d rlons
' t = 3,2 s (t = )
21TN '
Nous pouvons noter l a valeur très faib le de ce temps de mise en
régime qui corre spond à peine à une révolution comp lète de l ' agitateur dans
l a cuve .
3 - FONCTION ROTATIONNEL -
3 . 1 GENERAL ITES
Il nous semble nécessaire d ' insister sur l ' importance que peut
prendre, en valeur absolue, le rotationnel en bout de pale ; cette position
s ' avère ainsi, tout à fait remarquable. On peut noter par ail leurs l ' exis
tence, près de la paroi de la cuve , de larges zones à rotationne1 constant
tant que � demeure relativement faible.
Il est normal que les variations soient très fortes sur les pre
miers pas de temps . Néanmoins , si elles sont si prononcées , c' est proba
blement parce que l ' initialisation ne représente pas la réalité physique
nous sommes en · présence de phénomènes parasites, dûs à des raisons numé
riques.
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE -
4. 1 GENERALITES
Reynolds égal à 2 1 , 82 ;
- les figures 4-2 1 et 4-22 concernent un fluide dilatant (n = 1 , 1 )
agité par le bipale de dimension � 0 , 508 à Re 1 0
= =
l ' extérieur.
. Les valeurs positives de vr * présentées sur cette figure sont
les plus importantes pour l ' ensemble de la cuve.
L' écoulement généré par l ' agitateur bipale est donc essentiellement
un écoulement tangentiel . Les commentaires ci-dessous ne concernent donc
plus que la composante tangentielle .
Nous avons représenté sur les figures 4-25 et 4�26 les variations
de la composante tangentielle de la vitesse· ve * en fonction de la position
radiale , pour un fluide newtonien, et pour les quatre géométries d' agita
teur étudiées à même vitesse de rotation.
La figure 4-25 décrit ve * dans le prolongement de l 'egitateur
( e* 0 ) . Sur la pale , ve * est égal à la vitesse de cette pale ; à partir
=
de l ' extrêmité des pales , la décroissance de ve * est d ' autant plus rapide
que D est grand.
T
La figure 4-26 représente les variations de ve * sur la médiatrice
de l ' agitateur (e * 1) ' Lorsque � augmente, le maximum de ve * augmente
=
et est décalé vers les grands rayons . Cette observation confirme cel le du
paragraphe 2 . 2 annonçant une région de recirculation d ' autant plus
' due que TD augmente.
eten
e* = 0
Re = 4 , 1 2 Re 1 6 , 46 = Re = 37 , 86
r*
Exper . Numer . Ecart( 7.)
Exper . Numer . Ecart
0:)
Exper. Numer . Ecart
(7.)
e* = 0 , 59 (34 0 )
Re 4 , 1 2= Re = 1 6 ,46 Re = 37 , 86 '
r*
Exper . Numer . Ecart
(%)
, Exper . ' Numer . Ecart
(7.)
Exper. Numer . Ecart
(7.)
e * = 1 , 08 (62°)
Re = 4 , 1 2 Re = 1 6 , 46 Re = 37,86
r*
Exper . Numer. Ecart (%)
Exper. Numer. Ecart(%)
Exper. Numer. Ecart
(%)
0,214 0 ,279 0 , 236 18,2 0, 304 0 , 285 6,7 0 , 371 0 , 298 24, 5
0,312 0 , 285 0 , 272 4,8 0,321 0 , 322 0,3 0, 402 0 , 33 7 19,3
0 , 435 0, 277 0,271 2,2 0 , 308 0 , 308 0,0 0 , 39 1 0 , 327 1 9, 6
0 , 509 0 , 1 97 0, 253 28 , 4 0 , 293 0, 280 4,6 0 , 362 0 , 300 20 , 7
0 , 63 1 0, 1 74 0 ,208 19,5 0 , 225 0,213 5,6 0 , 281 0 , 226 24, 3
0, 730 0 , 1 24 0, 1 62 30 ,6 0 , 1 93 0 , 1 54 25 , 3 0 , 22 3 0, 158 41 , 1
0 , 877 0, 1 1 1 0 , 080 38 , 8 0, 107 0, 069 55, 1 0, 1 1 3 0 , 067 68 , 7
e * = 1 , 57 (90°)
Re = 4 , 1 2 Re = 1 6 , 46 Re = 3 7 , 86
r*
Exper . Numer. Ecart (%)
Exper. Numer. Ecart(%)
Exper . Numer. Ecart(%)
e* 2 , 06 ( 1 1 8 °)
Re = 4 , 1 2 Re = 1 6 ,46 Re 3 7 , 86
=
r*
Exper. Numer. Ecart (%)
Exper. Numer . Ecart
(%)
Exper . Numer . Ecart
(%)
e* 2 , 55 ( 1 46°)
Re = 4 , 1 2 Re = 1 6 , 46 Re = 37 , 86
r*
Exper. Numer. Ecart (%)
Exper . Numer . Ecart
(%)
Exper. Numer . Ecart
(%)
e* - °-
Re = 1 Re = 1 0
r*
Exper. Numer . Ecart (%) Exper. Numer . Ecart (%)
0 , 50 9 0 , 509 0 , 509
0 , 53 3 0,317 0 , 300
e* = ° ,5 9 (34°)
Re = 1 Re = 1 0
.r*
Exper. Numer . Ecart ( % ) Exper. Nume r . Ecart (%)
0 , 730 0 , 1 24 0 , 1 37 10,5 .
0 , 130 0, 1 14 14,0
-
,
Re 1 = Re 10c
r*
EKper. Numer. Ecart (%) EKper. Numer. Ecart Cr,)
-
,
Re 1 = Re = 1 0
r*
Exper. Numer. Ecart (%) Exper . Numer. Ecart (%)
e * = 2 , 06 ( 1 1 8 ° )
Re = 1 Re = 10
r*
Exper . Numer . Ecart (%) Exper. Numer. Ecart (%)
0 , 87 7 0 , 08 2 0 , 06 6 24 , 2 0 , 094 0 , 02 5 276 , 0
e* 2 , 55 ( 1 46 ° )
Re = 1 Re = 1 0
r*
Exper . Numer . Ecart (%) Exper . Numer. Ecart (%)
0,631 0 , 1 92 . 0 , 18 8 2, 1 0,213 0 , 1 46 45 , 9
L ' indice de comportement fluide a peu d ' influence sur les varia
tions de v * . Signalons simplement qu ' à l ' extrêmité des pales , le gradient
e dV *
. e .
de v1tesse augmente en valeur absolue lors que le carac tère p seudo-
dr*
plastique du fluide s ' accroît : ce point sera commenté dans le paragraphe
consacré à l ' étude des contraintes .
Nous présentons donc dans les tableaux 4-4 et 4-5 diverses valeurs
de la composante tangent ielle de la vite s s e .
Dans les tabl eaux 4-4 et 4-5 " nous rapportons la valeur numérique
à l ' extrêmi t é des pales ainsi que celle obtenue pour le premier point de
maillage suivant , r* � 0 , 5 3 3 . La valeur expérimentale est à chaque fois
. .
comprise entre ces deux valeurs numériques . Bien que dans cette zone , les
. 1 ave*
gradien t s de v�tesse � I so �ent �mportan t s , nous avons ca 1 cu 1 e• par
ar
interpolat ion linéaire une valeur numérique pour r* 0 , 52 2 . Cette vitesse �
5 - CONTRAINTES -
5 . 1 GENERALITES
Nous présentons sur les figures 4-29 à 4-33 les évolutions s imul
aVr *
tanées de l a contrainte normale , * (, * = - 2 n* ) et de la contrainte
rr rr ar*
de c isail lement
r 7) '
a av *
1
rr*
= - n* -
ar* r* ae* - + .
. e* = 6 ° ( f igure 4-29)
En aval de la pale , la contrainte normale présente un minimum
très accentué pour les rayons j uste inférieurs à celui correspondant à
l ' extrêmi té de l a pale en ces · point s , la composante radiale de la vitesse
augment e assez for t.ement avec r* : le f luide e s t chassé vers la paroi de
la cuve.
• e* = 4 5 ° ( f i gure 4-30)
Les variations de ,
* e t , * en fonc tion . .de r* sont nettement
rr rS .
Cette figure nous permet d ' i l lustrer l ' influence de l ' arbre
d ' agitation : alors que pour un angle de 6° (figure 4-29) , au point de
rencontre arbre-pale d ' agitation, les deux contraintes étaient prat ique
ment nul les , pour un angle de 45 ° , elles sont en valeur absolue relat ive
ment importantes : ' * = 0 , 84 et ' * = -0 , 94 . Ains i , en-dehors de l ' angle
rr re
mort au raccordement arbre-pale, l ' arbre exerce-t-i1 des contraintes
appréciables sur le liquide .
• e* 1 35 ° (figure 4-3 2 )
Nous avons pu obs erver que lorsque l e nombre de Reyno lds e s t faible ,
les évolut ions de ' * pour e* égal à 1 35 ° sont identiques à celles obtenues
re
pour un angle égal à 4 5 ° ; les évolutions de , * sont identiques en valeur
rr
absolue, mais de si gne opposé . Dans le cas présenté ici où le nombre de
Reyno lds est déjà é l evé pour un régime laminair e , quelques diff.érences appa
raissent entre les figures 4-30 et 4-3 2 ; la contrainte normale atteint
des valeurs absolues parfois p lus importantes
- le maximum de , * e s t égal à 0 , 5 1 ; le minimum pour e* 45°
rr
é t a i t d e -0 , 3 1 ;
- le minimum de , * e s t égal à - 0 , 84. ; l e maximum pour e * = 45 °
rr
é tait de 0 , 8 4 . Notons ici que dans la région de l ' arbr e , une
symétrie presque parfaite exi s t e .
4-23
• e* � 1 74 ° ( f igure 4-33)
Les deux contraintes présentent toutes deux un maximum très marqué .
La valeur de 2 , 7 1 pour T * e s t très comparable à celle de la fi gure 4-29
re
(T * 2 , 53 pour r*
� 0 , 533) . Par contre le maximum de T * (T *
� 1 ,31 c
re rr rr
pour r * 0 , 484) est de l ' ordre de la moitié de la valeur absolue du minimum
�
de la figure 4-29 .
5 . 2 INFLUENCE DE DIT
a* = 0 r* = 0 , 508
' ra * 1 , 85 2 , 39 2 , 96 3 , 57 4 , 42 5,19 6 , 08
4-25
· n =
Re 0,10 1 , 00 1 0 ,00
cre * 3 , 76 3 , 76 4 , 39
Re 0,10 1 , 00 1 0 ,00
*
4 , 47 4,49 4, 69
cre .
Re 0, 10 1 , OÙ 1 0 , 00
*
5 , 26 5,29 5 , 29
cre
4-26
6 - VISCOSITE APPARENTE -
6 . 1 GENERALITES
6 . 2 RESULTATS
7 . 1 GENERALITES
7 . 2 RESULTATS
Nous observons d ' abord que ces maxima sont importants (plus ieurs
dizaines d ' unités) par comparaison avec l es valeurs obs ervées ail leurs dans
la c1,lve . En second lieu,. nous notons q�e le maximum de d i s s ipat ion vis
queuse � 1, augmente avec le nombre de Reynolds : ce résultat do i t être" nuancé
v
en notant que plus l ' indice de comportement e s t grand , moins l ' augmentation
de � * est rapide . Enfin ' � * maximum d iminue lors,que n augment e , quel que
v v
soit le nombre de Reyno lds .
.
La figure 4-48 mont re , pour un angle égal à 6 0 et pour �
= 0 , 508,
les variations de � * en fonction de r* pour p lusieurs fluides de rhéologies
. v
4-29
D
TABLEAU 4-8 - Valeur de la dissipatio n visqueuse 4> * pour -
v = 0 , 508
e * = 0 , r* = 0 , 508 T
n = 0,7
Re 0, 1 1 10
n = 0,8
Re 0, 1 1 10
4> * 48 , 7 51 ,3 74,0
v
n == 0,9
Re 0,1 1 10
4> * 42 , 3 44 , 4 57,9
v
n. ==
Re 0 , 1 00 0 , 247 0 , 8 23 2 , 47 4, 1 2 8 , 23 1 2 , 3 5 1 6 , 4 6 2 4 , 6 7 32 , 92 3 7 , 8 6 44 , 45
n = 1,1
Re -0, 1 1 10
-:
4> * 32,7 33,7 46, 1
v
n = 1,2
Re 0,1 1
4> * 30 , 3 30 , 7
v
n = 1.,3
Re 0,1
4> * 27 , 2
v
4-30
différentes . On observe dans tous les cas , un maximum ' au droit de l ' extrêmité
, des pales . Nous avons retenu pour cette fi gure des exemp les ,où le , nombre de '
Reynolds demeure faible et n ' a encore que p'eu d ' influence sur cp * ; pour
v
r* 0 , 50 8 , il 'apparaît clairement que CP * diminue lorsque n augmente
0 , 4 , cp * = 1 1 , 5 ; pour ,n = 0 , 7 , cp * = 8 , 5 et pour n = 1 , 3 ,
=
v
(pour n =
v v
cpv* =5 , 9 ) . Cette tendance ' est déj à inversée pour r* = 0 , 607 où cp * = 1 , 2
" v
pour n = 0 , 4 , CP * = 1 , 5 pour n = 0 , 7 et CP * = 2 , 0 pour n = 1 , 3 .
v v
Les résultats les p lus complets sont ceux fournis par la théorie.
Nous observons que , quelles que soient la géomé trie considérée et la rhéolo
gie du fluide , le produit NpRe a tendance "à augmenter avec Re, de manière
presqu' imperceptible à faible Re (Re < 1 ) , de plus en plus vite au fur e t
à ' mesure que Re croî t .
TABLEAU 4-9 - Pui ssance d ' agitation dans le cas de fluides newtoniens
DIT Re Np NpRe
c
0 , 336 0 , 03 6 .
5893 212
0 , 360 592 , 8 213
3 , 60 69,33 250
7,21 37, 1 5 268
.
0 , 508 0 , 082 2 1 70 1 78
0 , 1 00 1 75 1 1 75
0', 24 7 723 , 5 1 79
0 , 823 218,0 1 79
1 , 00 1 75 , 8 1 76
2 ,4 7 75 , 0 1 85
4,12 . 46 , 7 9 1 93
8 , 23 2 5 , 07 206
1 0 , 00 2 0 , 08 201
1 2 , 35 1 7,35 214
1 6,46 1 3 , 34. 220
24,69 9 , 1 36 226
3 2 , 92 6 , 9 93 230
. 3 7 , 86 6 , 140 232
44 , 45 5,318 236
.
0 , 65 6 0 , 1 37 1 328 1 82
1 , 37 1 33 , 1 1 82
1 3 , 70 14,67 201
0 , 82 8 0,218 1 04 1 227
2,18 1 04 , 3 228
2 1 , 82 1 1 , 06 241
4-32
n Re Np NpRe
0,7 0, 1 9 73 , 8 97,4
1 98 , 44 98 , 4
10 1 1 , 35 .
1 13,5
0,8 0, 1 . 1 1 89 119
1 120,2 1 20
10 1 3 , 73 137
0,9 0, 1 1441 1 44
1 145,5 146
10 1 6 , 64 1 66
1,1 0, 1 2 1 27 213
1 . 214,3 214
10 24 , 32 243
1 ,3 0,1 3 1 50 315
Modèle de Carreau
n À* Re Np NpRe
.
0,4 1 0 , 30 1 422 , 8 127
0,7 1 0 , 1 74 878,9 1 53
0,8 1 0 , 1 44 1 09 8 1 59
2 1 007 1 46
10 749 , 9 1 08
100 474 , 0 68 , 5
0,9 1 0 , 1 20 1 38 9 167,0
4-33
Re Np NpRe
2 , 88 63 , 1 0 1 82
5,13 4 0 , 74 209
7 , 24 25 , 70 186
9,12 20,89 191
1 2 ,02 15,14 1 82
1 6 ,22 1 1 ,48 1 86
1 9 , 50 1 0 , 23 1 99
23 , 44 1 0 , 00 234
32 , 3 6 8,13 263
63 , 1 0 6,31 398
Re Np NpRe
3 , 16 20 , 42 64 , 5
7 , 08 1 0 , 23 72 , 4
1 0 , 00 7,41 . 74, 1
1 5 , 85 5 , 89 93 , 4
1 9 , 50 5 , 37 1 04 , 7
2 3 , 44 4 , 68 109,7
3 1 ,60 4 , 47 141 ,3
63 , 1 0 3 , 80 23 9 , 8
4-34
9 - CONCLUSION :-
Nous voulons , en premier lieu, ins i s ter sur l e bon accord qui a
été observé .entre résultats de l ' analyse numérique et résultats expérimen
taux. La concordance e s t quasiment parfaite en ce ' qui concerne l a puissance
d ' agitat ion , de qualité p�us faible en ce qui concerne les données locales '
de vitesse tangent ielle ; mai s , les hypothèses de base de la ' modé lisation
(v z = 0 et l.- = 0) ont été nettement confirmées et les écarts observés
. . dz
résultent , à notre avis , beaucoup plus d ' erreurs expérimentales, que d ' une
éventue lle incorrect ion ' de la méthode numér ique.
AGITATEUR A ANCRE
1 - INTRODUCTION
2 - FONCTION COURANT
3 - FONCTION ROTATIONNEL
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE
5 - CONTRAINTES
6 - VISCOSITE APPARENTE
9 - CONCLUSION
5.,.2
1 - INTRODUCTION -
L ' ensemb l e des cas qui ont été analysés e s t précisé sur l e
tab leau 5- 1 .
2 - FONCTION COURANT -
2 . 1 GENERALITES
DIT CIT n Re
0 , 730 0 , 1 35 1 0 , 069
0,1
1
0 ,779 0, 1 1 1 0 , 75 0 , 25 7
0,8 0 , 25 7
0,9 0 , 25 7
1 0,1
0 , 25 7
1
10
20
0 , 828 0 , 086 0 , 65 1
0,7 1
0 ,. 8 0, 1
1
10
0,9 0,1
1
10
1 0,1
1
10
.
0 , 92 6 0 , 03 7 0,9 0 , 399
1 0 , 33 2
5-4
deux bras de l ' ancre , existe une première zone animée d ' un mouvement de
rotation autour de l ' axe ;
au-delà de cette ,ligne et jusqu ' à la paroi de la cuve, on
observe une seconde zone en rotation autour de l' axe ;
- deux autres zones de recirculation, de faible extension,
apparaissent au voisinage immédiat des deux pales constituant l ' ancre en
amont et en aval de chacune d'elles. Ces zones sont délimitées par deux
lignes �* = 0 , 1 097 (dans le cas de la figure 5-2) .
-
2 . 2 INFLUENCE DE DIT
0 , 730 - 0 ,293 - 0, 1 1 1 -
0,674
0 , 779 - 0, 305 - 0, 148 -
0,710
0, 828 - 0,266 - 0, 1 77 - 0,517
0,926 -
0 , 1 02 - 0,060 - 0 , 568
est la même pour la valeur de la fonction courant sur la pale de l ' agita-
teur . Par conséquent , lorsque le nombre de Reynolds augmente , le débit
entre l ' arbre d ' agitation et l 'extrêmité interne de la pale diminue. D 'ail
leurs, de manière globale , le . débit de circulation .entre l ' arbre et la paroi
-- -- _.
5-6
de la cuve diminue . Par contre ·, le débit de liquide entre l ' extrêmité externe
de la pale et la paroi de la cuve ne semble pas affecté par le nombre . de
Reynolds .
Les premiers points de la figure 5-6 montrent que la zone de
recircu1ation qui suit l ' agitateur dans sa rotation est de plus grande sur
face , lorsque le nombre de Reynolds est plus faible ; sur cette position
angulaire , elle n' apparaît plus à Re = 2 0 .
3 - FONCTION ROTATIONNEL -
Nous avons porté sur les figures 5-8 et 5-9 les variations de la
fonction rotationne1 en fonction de la position radiale r* pour un fluide
newtonien et dans le cas d ' un faible nombre de Reynolds (Re = 0 , 1 ) .
Pour la position angulaire e* ° (figure 5-8) , w* est d' abord relativement
faible sur l' arbre d' agitation, puis augmente jusqu'à l ' extrêmité interne
de la pale : la valeur en ce point constitue d' ailleurs le maximum de w*
pour l ' ensemble de la cuve ; ce maximum augmente avec le rapport TD ' Sur la
pale de l ' ancre , w* décroît de façon lente et régulière ; en effet, w*
s 1 écrit alors :
élv *
w* - r* éler* (5.3)
5-7
L ' ensemb l e des résultats a montré que les variations de l ' indice
de comportement f luide provoquaient des évolutions presque insens ibles du
profil de ro tationne l .
5-9
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE -
4 . 1 GENERALITES
quelques différences entre les deux courbes. La vitesse radiale est d ' abord
négative . passe par un minimum égal. à - 0 , 1 7 (Re 1 ; n 0.65) ou à
= =
des valeurs positives près de l ' arbre d ' agitation. Globalement , à partir
de cette posit ion angulaire , le liquide est chassé du centre vers l a paroi
de la cuve .
La figure 5- 1 8
traduit l ' inf luenc e , sur v *, de Re seul , dans
e
le prolongement de l ' agitat eur . Nous ferons deux remarques
de r* = � j usqu ' à r * 1 ,
v * semb le augmenter avec Re , ·
e
=
Nous présentons sur les figures 5-20 à 5-23 les variations des
deux composantes de la vitesse , . pour les deux positions radiales corres
pondant aux extrêmités d ' une pale , en fonction de la position angulaire .
Ces quatre .f igures montrent que le profil de vitesse tangentielle est
symétrique par rapport à· e* = 2"11 , alors que le profil de vitesse radiale
est antisymétrique (symétrique avec changement de signe) . Nous ajouterons
que lorsque D/T augrnente , l ' amplitude de variations de ve * est plus grande ,
et les maxima et minima de vr * sont plus importants en vllleur absolue.
e* = 2 , 44 ( 1 4 0 " ) .
e* = 2 ,79 ( 1 60 " )
0 , 506 0 , 74 0 , 1 98 0 , 304 53 , 5
0 , 87 0 , 285 0 , 304 6,7
1 ,33 0 , 326 0 , 304 7,2
0 , 40 1 3 , 35 0 , 3 53 0 , 3 20 10,3
6,77 0 , 344 0,311 10,6
8 , 75 0, 341 0 , 306 Il,4
0 , 6 48 20 , 3 2 0 , 4 95 0 , 3 30 50 , 0
2 2 , 44 0 , 458 0 , 35 7 28 , 3
26,07 0 , 486 0 , 368 32 , 1
2 7 , 07 0 , 483 0, 372 29 , 8
3 0 , 60 0 ,492 0 , 383 28 , 5
33 , 1 3 0 , 53 6 0 , 39 1 37, 1
3 4 , 58 0 , 490 0 , 3 96 23 , 7
36 , 48 0,519 0 , 402 29, 1 .
37,61 0,521 0 , 405 28 , 6
40,45 0,513 0,414 23 , 9
4 1 , 38 0 , 52 4 0,417 25 , 7
4 4 , 63 0 , 500 0 , 428 16,8
45,89 0 , 53 1 0 , 432 22,9
4 9 , 98 0 , 492 0 , 445 10,6
0 , 83 7 2 , 55 0 , 28 2 0 , 159 77 ,4
9 , 34 0 , 1 67 0 , 1 86 I l ,4
14,16 0 , 3 26 0 , 206 58 , 3
5- 1 5
• Tableau 5-4
Pour les nombres de Reynolds de ce tableau, les valeurs numériques
ont été calculées par extrapolation ou interpolat ion entre l ' ens emb l e de
nos résultat s .
� *
Nous avons sur ce tableau rapporté l ' écart ___ _
v66* , calculé comme
au chapître précédent : la di fférence entre les deux déterminations e s t
divisée par l a plus petite vitesse en valeur absolue . L ' écart moyen e s t
d ' environ 26% , ce qui e s t relat ivement élevé . Remarquons toutefois que
l ' écar t moyen correspondant aux cas où Re est supérieur à 20 e s t égal à
43% . Pour la posit ion radiale r* = 0 , 837 , cet écart e s t égal à 4 9 % . S i
nous n e tenons p a s compte des résultats obtenus dans c e s deux s i tuations ,
l ' écart moyen devient égal à 1 7% .
• ces déterminat ions expér imentales ont été effec tuées à la côte z * = 0 , 6 7 9 .
e* = 0 , 6 6 ( 3 8 ° )
r* z* Re ve * (exp . ) ve * (num . )
I::.ve * /ve * (%)
r* z* Re ve * (exp . ) ve * (num . )
I::.ve */ve * (%)
0 , 205 0 , 679 3 , 30 0 , 1 23 0 , 1 74 41 ,5
0 , 205 0 , 679 1 2 , 60 0 , 1 25 0, 1 12 1 1 ,6
0,427 0 , 679 2 , 30 0 , 357 0 , 32 7 9 , 2..
0 , 42 7 0, 679 2 , 74 0 , 340 0 , 3 26 4,3
0 , 42 7 0 , 679 23 , 1 3 0 , 34 1 0 , 282 20 , 9
0 , 506 0 ,679 1 , 31 0 , 256 0 , 328 28 , 1
0 , 506 0 , 679 1 , 51 0 , 252 0 , 328 30 , 2
0 , 506 0 , 679 1 9 ,33 0 , 424 0 , 325 30 , S
0,616 0 , 679 1 , 87 0,316 0 , 300 5,3
0,616 0 ,679 1 5 , 29 0,431 0 , 3 42 26 , 0 .
0 , 74 2 0 , 07 1 3 , 22 0 , 22 7 0 , 303 33,5
0 , 74 2 0,071 1 1 , 75 0 , 305 0 , 364 19,3
• Tableau 5-5
Comme dans le cas précéden t , les vitesses tangentielles prove
nant de l ' analy se numérique , ont été pour les divers nombres de Reyno lds ,
calculées par interpolation ou extrapolation. Sur ce tableau apparai s sent
des résul tats acquis à plus ieurs côtes z* et en particulier à z * = 0 , 07 1 ,
soit à 45 mm du fond de l a cuve. A cette hauteur , la composante axiale
n ' e s t pas percep t ib l e , mais les s i gnaux anémométriques ne sont pas iden
t i ques à ceux ob t enus aux côtes z > 1 00 mm : la vitesse tangentielle
est plus faib l e . La comparaison d ' ailleurs avec l a valeur numérique montre
que pour z* = 0 , 0 7 1 , les valeurs numériques sont supérieures aux valeurs
expérimentales (23 fois sur 27) ; pour les autres côt e s , les valeurs expé
rimentales sont l é gèrement supérieures aux valeurs numériques ( 3 4 fois
sur 44) .
5 - CONTRAINTES -
5 . 1 GENERALITES
Nous pré sentons sur les figures 5-24 à 5-35 les évolutions simul
tanées de la contrainte normale , * et de la contrainte de c i sail lement
rr
' re * pour deux conditions différentes :
D
- pour la première = 0 , 7 7 9 , n = 1 e t Re = 20 (figures 5-24
T
à 5-29)
5 . 2 INFLUENCE DE DIT
D
Pour l ' agitateur à ancr e , faire varier le rapport r revient à
déplacer l e bras de l ' ancre qui conserve toujours la même largeur. Pour
les quatre géométries considérées i c i , nous faisons la comparaison pour
un f luide newtonien et à nombre de Reynolds constant (Re = 1 ) : dans ce
cas , la comparaison e s t réalisée à vitesse de rotation variab l e .
5-6 :
il semble que la contrainte de c i sail lement maximale augmente avec
; cette evolut10n
.
le rapport
D .r .
n , e s t cependant pas nette.
re
Une c omparaison méticuleuse des figures 5-24 à 5-3 5 , prises
5-23
Re 0,1 0 , 26 1 10 20
Re 0,1 1 10
* (maxi) 6 , 24 5 , 98 9 , 62 1 2 , 57 8 , 45
're
n 0 , 75 0,8 0,9 1
deux à deux pour la même pos i tion angulaire nous indique que lorsque n e s t
D
p lus grand (n 1 ) ( e t R e n ' ayant pas d ' inf luence nette ) , l e s extrema de
=
T
T * sont p lus importants .
r8
6 - VISCOSITE APPARENTE -
6 . 1 GENERALITES
Rappe lons que , dans ce chapît r e , nous n ' avons étudié que l e s
fluides dont le comportement rhéologique e s t représenté par l e modèle de
Carreau. Lorsque les contraintes sont faibles , la viscosité apparente
au point considéré approche la viscos ité du fluide au repos (n* = 1 ) .
Invers ement , lorsque l ' agitation e s t intens e , n* e s t proche de zéro .
6 . 2 RESULTATS
Sur le bras de l ' ancre , aux deux extrêmités , deux minima très
marqués , généralement comparab les apparais sent . Ces minima indiquent les
deux points les p l us cisail lés de la cuve . Sur la pale, en un point p lus
proche de l ' extrêmi té extérieure que de l ' intérieure , n* est très proche
de 1 . En ce point , le f luide est quasiment au repos , puisque s uivant l ' agi
tateur dans sa rotat ion.
5-25
Sur la médiatrice ,de l ' agit ateur (figures 5-38 et 5-4 1 ; l ' échelle
est différente de celle des figures 5-37 e t 5-40) , la viscosité apparente
varie beaucoup moins que pour e* = 0 , puisqu ' elle demeure comprise entre
0 , 88 e t 1 , pour les cas représentés i c i . Remarquons que pour r * voi s in de
0 , 3 , existe un point où n* = 1 : il s ' agit du centre du plus petit rouleau
tournant à la même vitesse angulaire que l ' agitateur. En paroi de cuve
( f igures 5-39 et 5-42 ) , les variations de n* avec e* sont de moyenne impor
tance , puisque n* évolue de 0 , 7 à 1 . Signalons deux minima locaux pour des
angles voisins de 1 0 0 ' et 1 70 ° , e t un maximum local sur l a médiatrice de
l ' agitateur , sauf pour Re = l a ( f i gure 5-4 2 ) .
7 . 1 GENERALITES
7 . 2 RESULTATS
� 0,1
0 , 65 . 0,7 0,8
1 02 , 3
0 , 9·
130,8
1
57 , 9
10 341 , ° 305 , 7 2 80 , 8
8 . 1 RESULTATS
Nous présentons , dans les tableaux 5-8 , l ' ensemble des résultats ··
obtenus par voie numérique , au cours de ce . travai l . On peut observer que,
en première approximat ion , e t sur la plage de nombres de Reynolds couverte
( l e maximum e s t Re = 20) , le produit NpRe demeure sensiblement constant .
5-27
TABLEAU 5-8 - Puis sance consommée par un agitateur à ancre . Fluide newtonien
et pseudop1astique suivant le modèle de Carreau : À* = 1
• Fluide newtonien
DIT Re Np NpRe
0 , 82 8 0 , 1 00 1 826 1 83
1 1 74 , 9 1 75
10 1 6 , 26 1 63
• Fluide pseudop1astique
DIT n Re Np NpRe
.
0 , 779 0 , 75 0 , 257 450 , 1 1 16
0,8 0 , 25 7 477 , 0 1 23
0 ,9 0 , 257 653 , 2 1 68
9 - CONCLUSION -
Dans le cas de l ' agitateur à ancre , nous venons d ' observer �ne
seconde fois la pui ssance de l ' analyse numérique qui fournit une .quantité
considérable de résultats , que nous n ' avons d ' ailleurs pas tous présentés .
Fuel
Re Np NpRe
3 , 72 4 0 , 74 1 52
3, 89 34 , 6 7 1 35
4 , 37 34 , 0 1 149
5 , 75 26 , 00 149
6 , 46 24 , 55 ' 1 59
9 , 77 1 9 , 05 1 86
1 3 , 43 1 3 , 65 1 83
1 9 , 95 1 1 , 48 229
22,39 1 0 , 00 224
• Carbopol
Re Np NpRe
4 , 07 1 0 , 00 4 , 07
5 , 75 7 , 24 4 1 ,6
7 , 55 5 , 75 43 , 4
9 , 46 4 , 42 41 ,8
1 3 , 80 3 , 72 51,4
1 5 , 85 2 , 96 46 , 9
1 9 , 50 2 , 54 49 , 5
22 , 80 2 , 36 53 , 8
5-30
> •
AGITATEUR BARRIERE
1 - INTRODUCTION
2 - FONCTION COURANT
3 - FONCTION ROTATIONNEL
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE
5 - CONTRAINTES
8 - CONCLUSION
6-2
1 - INTRODUCTION -
2 0 , 04 1 7 0, 189 0 , 337 0 , 50 9 0 , 6 56
4 0 , 04 1 7 0,361 0 , 50 9 0,681 0 , 82 8
Dans tous les cas , l ' agi tateur..,barrière e s t formé de quatre bras
p lans verticaux (deux de chaque . côté de l ' arbre d ' agitation) , de hauteur
suffisante pour dépasser le niveau du · liquide dans la cuve.
2 - FONCTION COURANT -
2 . 1 GENERAL ITES
T
- T
- -
T
--
3 - FONCTION ROTATIONNEL -
3 . 1 RESULTATS BRUTS
w* est d ' abord faible sur l ' arbre d ' agitation, puis augmente
j usqu ' à l ' extrêmité interne de la première pale où un maximum local est
observé. En comparant les géomé tries numéros 1 e t 4 où seule la posi tion
des p a les par rapport à l ' arbre d ' agitat ion a été modifiée , nous consta
tons que plus la première pale est éloignée du centre , plus ce maximum
local e s t important . Sur la pale , w* décroît ensuite de façon lente e t
régulière ; w* s ' écri t· e n effet :
6-6
av *
r
w* = (6. 1 )
r * ae*
e t e s t proportionnel à -
r*
Sur l ' extrêmité externe de la première pale, w* décroît brusque
ment et augmente ensuite. j us qu ' à la deuxième pale . De celle-ci , jusqu ' à
la paroi de la cuve , les phénomènes précédents se répètent avec une
inten s i té plus grande .
Les quatre extrêmi tés de pales apparai s sent. donc comme des
points où la fonction rotationnel est importante en valeur abso lue .
4 - COMPOSANTES DE LA VITESSE -
e* = 0 , 88 ( 5 1 ° )
b.v *
e Ecart
r* (v *) num. (v *) exp . (%)
e e v * moyen
e
0 , 65 6 0 , 406 0 , 364 11 ,5
e* = 1 , 4 7 (84 ° )
0 , 5 09 0 , 45 5 0 , 547 20 , 2
e* = 2 , 26 ( 1 2 9° )
e* = 2 , 85 ( 1 63 ° )
5 - CONTRAINTES -
normale • .
A e* = 6 0 , les maxima de T re * et T rr* sont respectivement égaux
à 6 , 5 et 4 , 7 pour la géométrie numéro 4 ; ils sont de 2 , 3 et 0 , 7 pour la
géométrie numéro 6 : Re et n n' influençant que très peu T re *, les diffé
rences enregistrées sont imputables essentiellement aux différences de
géométrie. Notons que les minima respectifs de T re * et T rr * sont de 5 -
la cuve et valent environ 1 , 4 . Les extrema de T rr * sont observés sur l ' arbre
d ' agitation. Nous pouvons noter que la zone 0 , 25 r* 0 , 30 est à con
< <
'
La figure 6-25 retrouve les phénomènes observés sur la f i gure 6-20,
avec une inversio.n de signe pour ' *
rr '
La figure 6-26 présente les variations de la contrainte de c i s a i l
lement en paroi de cuve, pour la géométrie numéro 2 et pour deux nombres
de Reyno lds , en fonction de la p o s i t ion angulaire . On observe des minima
locaux en face des pales (e* • 0 et rr) et sur la méd iatrice de l ' agitateur
pour des nombres de Reynolds faib les . Lorsque Re augment e , ce dernier mi
nimum se déplace vers la pale amont et i l n ' y a plus symétrie par rapport à
e* = .; . Les maxima sont observés à des pos itions angulaires voisines de
10· et 1 70 · . Pour cette géomé trie (� 0, 656) ,
= les ampli tudes de variation
de ' * en paroi demeurent modérées .
re
Des exemp les de résultats sont présentés sur les f i gures 6-27
à 6-33.On observe que � * passe par un maximum très accusé pour la posi
v
t ion radiale correspondant à l ' extr�mité extérieure de la deuxième pale ,
à l a posit ion angulaire e * = 0
6-27) et à un degré moindr e , à
( f i gure
e* 6 · ( f i gures 6-28 et
• e t e* 6-29)
1 74· (fi gure 6-33) .
=
I� Re
0,1
0 , 1 89
0 , 04
0,337
1 0 , 39
0 , 50 9
1 , 86
0 , 65 6
26 , 84
5 0,36 1 1 , 72 4 , 73 72 , 1 2
10 0 , 73 1 3 , 25 7,81 2 2 , 95
Re Np NpRe
Fluide
newtonien
0,1 2101 210
0,63 269 , 2 1 70
1 169,8 1 70 .
5 · 3 3 , 74 1 69
10 23,01 . 23 0
Fluide
p s eudop lastique :
5 32 , 58 163
Carreau ; n = 0 , 9 '
À* = 1
Géométrie Re Np NpRe
1 4,63 3 6 , 06 167
3 0, 1 2 1 34 213
4 0, 1 2 3 65 236
6 1 , 028 160, 7 1 65
6
f luide
pseudo- 1 , 028 151 ,0 155
plas tique
Carreau :
n = 0 , 9 ; À* = 1
6- 1 4
8 - CONCLUSION -
Les deux chap itres qui constituent cette trois ième partie de notre
mémoire sont consacrés à ces deux tâches différentes .
C H A P I T R E 7
1 - INTRODUCTION
2 - S ITUATION DU PROBLEME
4 - ESSAIS P ILOTES
5 - CONCLUSION
7-2
1 - INTRODUCTION -
Disposer d ' une technique numérique comme celle qui a été déve
loppée au cours de ce travail permet à l ' ingénieur d ' envisager des amélio
rat ions très ne t te s des dispos itifs d ' agitation qu ' il utilise . En effet ,
sans avoir à réaliser d ' ess ais expérimentaux toujours longs e t coûteux,
il peut , par le calcul , chercher à mieux ajuster les diverses caracté
r i s t i ques , vites s e s , contrainte s , • • • des mouvements créés p ar le mob i l e .
2 - S ITUATION DU PROBLEME -
Les Fromageries BEL ont été intére ssées par nos travaux sur
l ' agitat ion des mi l ieux visqueux et nous ont associés aux efforts perma--
nents qu ' e l le s consentent pour amé liorer la fabrication du fromage fondu
qu ' .e l les commercialisent sous l ' appellat ion "La Vache qui Rit" .
2 . 1 DESCRIPTION DE LA FABRICATION
Les matières premières , après avoir subi tout e s ' les préparations
nécessaires (broyage , laminage ) , sont envoyées dans un réacteur où l a
cuisson e s t réalisée par injection directe de vapeur e t où règne une agita
tion mécanique intens e . Il en résulte un mélange complexe de molécules
de caséine peptidi sées , de matières gras ses , de polyphosphates , d ' 'lau,
etc • • . , qui se présente sous l a forme d ' un liquide b l anc peu vi squeux.
Après s t érili sation, le fromage fondu est envoyé vers les cuves
de créma),e où il doit acquérir sa texture dé fin; tive .
c ' est à l ' opération de crémage que nous nous sommes particulièrement
intére ssé au cours de ce .trava i l .
connus . Sans entrer dans une analyse détaillée, nous dirons s implement que
cette étape de la fabrication a pour obj e t de recréer des liaisons inter
protéines pour donner au fromage fondu la texture désirée pour sa commer
cialisation .
Dans certains cas , des b locs solides s e forment au sein des cuves
de crémage . I l s ' ag i t , à l ' évidenc e , de fromage trop polymérisé . Une fois
que de t e l l e s part icules sont apparue s , elles gr ossis sent de façon irré
versib l e , obli geant à s topper l ' opérat ion , à vid anger la cuve et à
ne ttoye r .
Une solut ion entièrement rat ionne l le de tous ces problèmes aurait
nécess ité la réali sat ion de très nombreux travaux dont certains , de nature
très fondamental e , relatifs en particulier aux mécanismes et à la cinétique
du crémage . Nous nous sommes arrêtés à une approche beaucoup moins amb i
tieuse , centrée es sent iel lement sur l ' analyse des carac tér i s t i ques de l ' agi
tation par l ' agitateur-barrière et sur un examen des phénomènes de mélange.
Ces proj ets ont reçu l ' agrément de la Direction des lndu�tries
Agricoles et Alimentaires qui a accordé une aide financ ière pour leur
réalisat ion.
3 . 1 GENERALITES
Bien que cette proposit ion ne soit pas indiscutab le, d ' un commun
accor d , nous avons retenu de chercher à générer , dans la cuve agitée , une
dis tribution aussi uniforme que pos sib le des contrainte s , c ' est-à-dire que
nous avons voulu modifier la géomé trie de l ' agitateur de telle sorte que
les contraintes les p lus faibles soient augmentées (disparit ion des zones
mortes à haut ri sque de formation de b locs) et que les contraintes les plus
fortes soient diminuées (é limination des risques de trop grande fluidifi
cation du produi t ) . Une fois cette uniformi sation réalisée dans toute la
mesure du possible , par modification de la géométrie, on peut fixer le ni
veau des contraintes , par action sur la vitesse de rotation de l ' agitateur.
Ce dernier réglage ne peut qu' être de nature empirique , puisqu ' on ne con
naît pas les lois cinét iques du crémage ; notons d ' ail leurs que plusieurs
solutions sont certainement possibles , en fonction de la vitesse de rotat ion
de l ' agi tateur ou de la durée du crémage , par exemp�e .
C ' es t avec un mobi l e à deux pales de part e t d ' autre de l ' axe que
nous avons commencé à travai ller e t que nous avons obtenu l ' ensemble des
résultats qui ont déj à été présentés dans le chapitre 6 , hors du contexte
de crémage du fromage fondu. Nous voulons ici ins is ter sur le fait que ces
t ravaux ont fourni une mas se considérable de renseignement s qui étaient
tout à fait inconnus auparavant . Par dessus tout , nous retiendrons qu' ils
ont montré très clairement que la dis tribution des contraintes était très
inhomogène , dans le cas correspondant aux mobiles mis en oeuvre j usque
là chez BEL , à pales de même largeur (voir le cas des géomé tries numéros
1 à 4 ) . Ain s i , l ' hypothèse ini t iale cons istant à corréler les ennuis de
fabrication à une mauvaise distribut ion des contraintes , sortait-elle
confortée de l ' examen de cette première série de résultat s .
Plus en détai l , cette première é tude nous a permis d ' é tab lir les
éléments suivant s .
7-8
ra
n ' indiquons sur la figure 7-6 que les valeurs de ' * pour la posit ion
angulaire , a* 0 , là où les maxima sont observé s . Dans le cas, par
=
mis en évidence , lors de l ' étude de l ' agitateur à ancre , une viscos ité
apparente proche de celle du fluide au repos sur la pale de l ' agitateur
(chapitre 5 , paragraphe · 6 ) : dans le cas du fromage fondu, ceci se tra
duirait par une agglomération de produit sur la pale . Comme , dans cet t e
région, l e s contraintes sont suff isantes , nous avons intérêt à diminuer
la largeur de la pale , ne serait-ce que pour économiser de l ' énergie
mécanique .
4 - ESSAIS PILOTES -
Les essais ont été réalisés aux Fromageries BEL 'de Lons le Saunier
dans une cuve de diamètre 500 mm. Cette cuve a été installée en dérivation
d ' une chaîne de fabrication, de façon à ce que son fonctionnement puisse à
tout moment être comparé à celui des cuves actuellement en fonct ionnement .
4 . 2 ESSAIS REALISES
'
Nous rapportons ci-dessous l ' es sentiel des ess ais réal isés .
Essai 1
I l s ' agit de l ' obs ervation du comportement de l ' agitateur utilisé
couramment par ' les Fromageries BEL , agitateur-rayon ayant deux pa1e s , verti
cales de faib le largeur et créant trois espaces identiques dans la cuve.
Nous reprenons les termes exacts du rapport que Monsieur Daure11es ,
ingénieur à la société BEL, a rédigé à l ' intention de la D . I . A . A .
Essai 2
Cet es sai a été mené avec le mob ile de la figure 7- 7 . Dès le
début de l a manipulation apparaît en avant de la première pale un fondu
très vis queux qui forme prati quement un bloc solide sur un quart de tour.
Cette zone morte est poussée par la pale . Comme précédemment , la grosse
partie du b l oc s ' évacue lors de la vidange causant d ' importantes
7- 1 3
Essai 3
Les résultats du chap itre 6 ont montré que , quelle que soit - l a
géométrie du mob ile étudiée , la vitesse radiale est toujours faible dans
la zone proche de l ' arbre d ' agitation. Or , dans cette région qui se montre
propice à la création .de b locs solides , on a intérêt à générer une c ircu
lation radiale . Nous avons donc envisagé d ' incl iner la première pale de
l ' agitateur . Un b loc solide se forme toujours autour de l ' axe ; i l e s t _
néanmoins de moins grand volume que précédemment .
Essai 4
Dans ce cas , l ' axe de- l ' agitateur que nous avons suggéré (figure 7- n
a é té enlevé . On note après plus ieurs h",ures de fonctionnement - l ' appar i t ion
d ' un bloc au centre de la cuve. Comme il n ' y a pas d ' arbre centra l , l ' hypo
thèse de la formation d ' une croûte_ en surface ne peut plus être re tenue
incontestab l ement donc , les blocs solides résultent d ' un manque de
cisai l l ement . Les b locs s ' évacuent à la vidange mais cette solution n ' es t
pas sati sfaisant e , car - e l l e génère des irrégularités de consistance du
produi t f ini.
A l ' issue des quatre premiers essais nous savonS que l ' absence de
contraintes suffisantes provoque, comme on l ' avait supposé dès l e début ,
la formation de b loc s . I l faut donc conserver un mobile avec arbre central
qui évite l ' existence de la zone nécessairement morte au niveau de l ' axe
de symétrie.
Mais nous savons aussi qu' alors que le calcul démontre l ' existence
de contraintes non négligeables au vois inage de l ' arbre il y a néanmoins
7- 1 4
Es sai 5
' '
L ' arbre en acier inox a été revêtu d ' une bande de téflon. Dans ce
cas , le dépôt sur l ' axe a été moins important . Le téflon toutefois n ' empêche
pas la formation du bloc solide. Celui-ci glisse seulement plus vite le
long de l ' axe e t s ' évacue au cours de la vidange . Cette solution n ' es t pas
idéale car on observe encore des irrégularités de cons istance sur le , produit
fini . C ' e s t pourquo i ; lors d ' une réunion de synthèse' avec les , spéci a l i s tes
de la société BEL, nous avons retenu de disposer un râc1eur sur l ' ax e , de
la même manière qu ' i l en exi ste un en paroi de cuve .
Essai 6
Deux racleurs diamé tralement opposés ont été fixé s en bas de
cuve ; pour perme t t re le pass age de ces racleurs , le support inférieur des
pales a été coup é , ce qui diminue la solidité de l ' agitateur. Ce montage
a été testé et a donné de bons résultats : absence totale de dépôt sur
l ' axe , pas de formation de b locs et bonne circulation du produit . Deux
points part iculiers demeurent à régler
- la résis tance mécanique de l ' agitateur
- la ,facilité de montage et de net toyage .
Essai 7
Un système de raclage différent a été envisagé . Un tube fixé à
la base de la cuve entoure l ' axe d ' agitation qui n ' e st plus en contact
avec le fondu. Ce tube e s t rac lé par une pale supplémentaire fixée sur
l ' agitateur . Les résultats sont excel lent s .
5 - CONCLUSION
Notre second commentaire veut ins ister sur le fait que la con
naissance hydrodynamique détail lée que nous possédons maintenant permet
t rait des analyses beaucoup plus fines , si nous disposions des données
physico-chimiques nécessaires , relatives en particulier à la cinét ique
de crémage et à son évolution avec l ' intens ité des contraintes appliquées .
Une poursuite du travail en ce sens serait très intéressante au pl"an
scientif ique même s i , auj ourd ' hui , aucun problème particulier de fabrica
t ion ne semb l e j us t ifier un tel effor t .
C H A· P 1 T R E 8 . .
1 - INTRODUCTION
7 - CONCLUS ION
8-2
1 - INTRODUCTION -
L ' intérêt majeur des résultats acquis par voie théorique qui ont
été présentés dans la deuxième part ie de ce mémoire et confirmés par une
confrontation détai l lée avec des données expér imentales , est d ' exister
e t d ' être disponibles pour quiconque souhaite les util iser. pour résoudre
un problème donné. En ce sens , ils ne nécessitent pas d ' analyses ou de
commentaires supp lémentaires .
2 . 1 FLUIDES NEWTONIENS
Pour tous les mobi les - étudi é s , nous avons étab ll que le produit
NpRe demeure constant , à faible nombre de Reyno lds, puis pour des valeurs
p lus -é levées augmente légèrement avec le nombre de Reynolds . Ains i , dans
le domaine où i l y a constance et pour un fluide newtoni en, NpRe ne dépend
que de la géométrie du sys tème .
1 24
Np Re = --'---'--.". (8. 1 )
3
D
(�)
T T
'
ment sur la f igure A-5 de l ' annexe 1 , " nous observons que les variations
de NpRe avec T sont 1' 1 1 ustrees par une courbe à minimum.
D
Nous avons comparé nos résultats avec ceux fournis par trois
groupes d ' auteurs . Sauf dans le cas de TAKAHASHI et col l . ( 1 980) , la lar
geur des pales et celle du bras inférieur ne sont pas préci sées dans les
travaux correspondan\ t s . Rappelons que dans· notre cas, nous avons maintenu
- w
constante la largeur des pale s , - = 0 , 0 737 .
T
8-4
D
0 , 33 6 0 , 508 0 , 6 56 0 , 828
T
NpRe
212 1 75 1 82 227
calculé
. .
D
0 , 730 .0 , 7 79 0 , 828 0 , 92 6
T
NpRe
1 48 149 1 73 227
calculé
NpRe donné
par SAWINSKY 1 56 1 63 1 75 237
e t co l l . ( 1 97 6 )
Np Re donné par
SCHILO ( 1 969) 1 98 204 216 263
Re = 1
Nous obs ervons , en outr e , une très grande similitude des ' al lures '
de variation entre tous les résultats .
Par conséquen t , pour les quatre ' sys tèmes examinés ci-dessus , les
tendances sont les mêmes . Aus si en nous inspirant ' de l ' équation ( 8 . 1 ) ,
avons-nous recherché pour chaque mob ile une corrélat ion du type
(8. 2)
D
0,631 0 , 6 56 0 , 7 30 .0 , 828 .
T
Np Re
167 1 70 213 236
ca lculé .
Ecart
Agitateur C
moyen moyen (%)
Bipale 64 4,5
Ancre 43 17,8
Barrière 65 6
Cylindres
1 24 -
coaxiaux
Barrière à
67 -
trois pales
8-7 ,
2 . 2 FLUIDES NON-NEWTONIENS
n- l
2 -
et Np Re = 1 75 ( 1 + 1 , 35 À* ) Z- pour le modèle de Carrea,u (8 . 4)
n- l
D 2
= 0 , 779 NpRe = 1 4 9 ( 1 + 6 , 5 À* )-2- ( 8 . 5)
T
n-l
D 2
0 , 828 NpRe = 1 73 ( 1 + 1 9 , 9 À* )-2- ( 8 . 6)
T
D =
n-l
0 , 779 NpRe = 1 4 9 ( 1 6) ( 8 . 7)
T
D u- l
= 0 , 82 8 NpRe 1 73 (28) (8 . 8 )
T
8-8
n- l
D 2 --
= 0 , 656 NpRe c 1 69 ( 1 + 3 , 05 À", ) 2 (8 . 9)
T
n-l
NpRe = 1 6 9 ( 1 2 , 6 ) (8 . 1 0)
n-l
D 2
= 0,615 NpRe = 1 6 1 ( 1 + 2 , 4 7 À", )� (8. 1 1 )
T
n-l
NpRe = 1 6 1 (9,9) (8. 12)
D
Pour un agitateur à ancre, nos résultats sont pour = 0 , 779,
T
d u même ordre que ceux d e SCHILO ( l 969) , (B = 1 4 , 2 pour n = 0 , 7) , e t pour
D
= 0 , 82 8 , du même ordre que ceux de CALDERBANK et Maa-YOUNG ( 1 959) ,
T
(B = 30 , 1 pour n .= 0 , 7 ) . Les dif férences proviennent certàinement du· fait
que les caractér i s t iques géométriques des mob i les ne sont pas identique s .
Rappelons en effet que le coefficient B calculé dans ce travail a pour
ori gine une analyse numérique sur un agitateur à ancre sans bras inférieur,
.
alors que les coefficients B rapportés par CALDERBANK et Maa-YOUNG ( 1 959) ,
SCHILO ( 1 969) , etc • • • • ré.sultent de calculs effectués à partir de déter
minations expérimentales sur une ancre munie d ' un bras inférieur.
Nous suggérons· par ail leurs des formes de fonction qui sont
peut-ê tre, avec toute la prudence néces saire, transposables à d ' autres
types de mobi les .
Les comparaisons entre les résultats locaux que nous avons obtenus
au cours de ce travail et les données d ' autres auteurs sont diffici l e s ,
8- 1 0
étant donné le manque presque total de travaux dans c e domaine (déj à s i gnalé
au chap itre 1 ) .
Les résultats que donnent HIRAOKA et co l l . ( 1 978) sont d ' une part
rar e s , d ' autre part diffici lement comparables aux nôtres , car i l s apparaiS- .
sent es sentiel lement s·ous une forme qualitative. Nous ·signalerons s implement
que les l i gnes de courant par exemp le sont · similaires dans les deux études .
D w
= 0 , 85 et = 0,1 1
T T
Nous avons comparé ces résultats à ceux obtenus pour l ' agitate ur
D .\0)
à ancre tel que· Ï = 0 , 82 8 et Ï = 0 , 0737 . La comparaison apparaît sur la
fi gure 8- 1 où les valeurs de ve * sont exprimées dans un repère lié à
l ' agitateur; Les a l lures de vari ation sont très semblab les . Remarquons en
particulier que, à la pos i t ion angul.a ire a* = 90° ·, nos valeurs e t celles
de PETERS et SMITH ( 1 967) sont ; malgré les di fférences de géométrie ,
presque identique s .
3 . 2 TENDANCES GENERALES
De l ' ensemb l e des travaux que nous avons réalisés , res sortent
plusieurs tendances générales que nous mettons brièvement en évidence
ci-de s sous .
Par opposit ion à ce qui précède , dans le prolongement de l ' agita- '
teur , à a* = 0 , chaque enre gistrement est caractérist ique de ta géométrie
considéré e . Par exemp l e , à chaque extrêmi té de pales , 00*,
e*' T * et • *
T
r rr v
prennent des valeurs très grandes en valeur ab solue ; les valeurs les plus
o
é levées sont toujours obtenues à l ' extrêmité externe de la dernière pale.
Dans tous les cas , plus le rapport est important et plus les maxima de ,
T
chac une des quatre grandeurs considérées sont important s .
Dans la p lupart des cas , nous avons constaté que les distributions
de vites s es et contraintes p'ar exemp le ét aient sensib lement indépendantes
, .
de l ' ind i ce de comport �ment f luide . Néanmoins , de manière plus précise ,
8- 1 2
Dans tous les cas où nous avons commenté l ' influence de l ' indice
de comportement fluide , nos résultats ont montré que cette influence de
meurait modérée . Mai s , de manière plus préci s e , il est apparu que l a
région à vitesse voisine d e zéro près d e la paroi grossis sait' lorsque n
diminuait. En complément de ce résultat , nous avons noté que le t aux de
d i s s ipation visqueuse augmentait en bout de pale lorsque n d iminuai t . Par
conséquent , lorsque n diminue le flux de quantité de mouvement dans l a
direct ion r est moins intense , davantage d ' énergie étant diss ipée au
voisinage immédiat des pales .
4 . 1 METHODE DE GAUSS-SEIDEL
Avant d ' arriver à ces trois inégal ité s , un grand · nombre de taton
.
nements a été nécessaire (une vingtaine) .
Temps de calcul
Le temps de calcul peut être diminué si les coefficients de
sur-relaxation a, S , y, définis au paragraphe 5-1 du chapitre 2 , sont
optimis é s . Or , ces coefficients dépendent chacun de la géomé trie de l ' agi ta
teur , du nombre de Reynolds , de l ' indice de comportement f luide , des coor
données ( r , 8) du point considéré et du numéro de l ' itération en cours
l ' opt imisat ion e s t rendue difficile par ce grand nombre. de paramètre s .
4.2 HETRODE A . D. 1 .
1,J
et donnant en tout point $ . . a été traitée , à chaque instant t , par la
méthode itérative de Gaus s-Seidel ; la méthode A . D . 1 . n ' a servi à traiter que
l ' équation générale donnant les variations de w dans le temps .
L ' équation de Poisson a été supposée réso lue lorsqu' en chaque point
l ' inégalité :
1 1
(k) _ (k- 1 )
$
�d
$
i,j
. < err ($)
1,]
$.
Le critère d ' écart err ($) doit être choisi tel que, le régime
permanent soit obtenu avec un temps de calcul le plus petit pos sible . Pour
un agitateur bipale , lorsque err ($) était supérieur à 2 . 10- 3 , la conver
gence n ' a pas été obtenue : les erreurs accumulées dans la boucle interne
intro!iuisent des termes instables · dans l ' équation générale e t la font
diverger .
Lorsque err ($) reste inférieur à 1 0-3 , beaucoup <l ' itérations
sont nécessaires pour résoudre l ' équation de Pois son : le temps de calcul
est augmenté. Par conséquent , la zone opt imale correspond à :
l ' équation de �oisson. Nous présentons sur la figure 8-2 deux exemp les de
divergence . Les variations de la fonction rotat ionne 1 au point r* = 1 ,
e* = � sont préseritées en fonction du temps pour les premiers pas de temps
et dans le cas d ' un agitateur bipale agitant un fluide newtonien à
Re = 1, � , étant égal à 0 , 50 8 .
-3 '
Nous avons toutefois noté que lors du changement de pas , une dis
continuité sur w* apparaî t . La figure 8-3 ob tenue dans les m�mes condit ions
que la fi gure 8-2 mais mettant en oeuvre un changement de pas de 0 , 0001 à
0 , 0005 il lus tre ce phénomène ; sur cette figure sont également représentées
les variations de la fonction courant en paroi qui, e l le , n ' es t pas affectée
8- 1 6
2 2
_1_ _
d_* + _
W_ 1_ â w* ,
) (8. 15)
r* âr* 2 2
r * ae*
Lorsque Re tend vers zéro, ' l ' équation à résoudre tend à devenir
1 aw*
+ - -- (8. 1 6)
r* ar*
-1 --
aw* +
(8 . 1 7 )
r* âr*
8- 1 7
Les mêmes remarques que précédemment montrent l ' exis tence d ' une
aw*
limite numérique en Reyno lds . Toutefoi s , le terme diminue relat ivement
at*
l ' influence du terme non linéaire. C ' est pourquoi la méthode A . D . ! . est-e l le
réputée pour favoriser des simulations à des nombres de Reyno lds p lus
élevés .
n- l
n * = y* (8. 18)
an*
et par exempl e le terme devient
ar*
n-Z , ay*
= (n- l ) y* ( 8 . 1 9)
ar*
Z
et (n - 1 ) À* y* ( 1 + (8. Z 1 )
ar* 1
an*
une valeur maximum de l ; les gradients de vitesse correspondants sont
identiques . Par conséquent , en notant n l ' indice de comportement pour
o
la loi d ' Ostwald de Wae le et n celui pour la loi de Carreau, l ' express ion
c
8- 1 8
c_ n "'"2
(n - 1 ) y* ( 1
c
+ 2 _
y* ) 2 (n · - 1 ) y*
o
0
(8 . 22)
n n (8 . 23 )
0
=
n -3
0
(1 - n ) ( 1 - n ) y* ( 8 . 24)
c o
'
Les deux premiers cas s ' exp liquent aisément par le fait que le
caractère non linéaire des équations à ' résoudre est accru. Le trois ième
cas est dû à la multiplicat ion des approximations de premier ordre . Pour
un agitateur-barrière par exemp l e , il existe quatre extrêmités de pale s .
En ces points" l a fonction rotat iorinel est écrite :'
_ 0 2 <1>* 2
1 . 0 <1>*
w* - -- + - -- (8. 25)
2 2 2
or* ' r* 06*
2
0 <1>* 0 '
E = 2,13 + 3 ,88 v
O , 297
(8. 2�)
Dans ce cas , un calcul d ' erreur sur l ' équation ( 8 . 26) conduit à
_ M (E - 2 , 1 3 2 , 3 7
b.V ) ( 8 . 2 7)
1 , 1 52 . 3 , 88
-1
b.V = 2 , 1 cm. s ' ,' ce qui correspond à 6 % .
Par conséquent , la somme des incerti tudes peut causer des erreurs
de près de 20% ( 1 0% + 6% + 2 , 5% + autres erreurs • . • • ).
D ' autre part , dans un repère fixe, la vitesse t angentielle s ' écrit
(v e ) '• = 2 11 Nr - (v e ) , ( 8 ; 28)
f xe mob lle
b. ( ve ) f ixe t::, ( v )
-=e =ob 1::,;
m=- ' l::,;e:.......-
= =--,�_ .., <-, _ ( 8 . 29)
(ve ) , 2 11 Nr - (v e )
f1xe mob 1' l e
- div* T* (8. 3 1 )
div* T* = 0 ( 8 . 32)
P = J
volume
n <1> dW
v ( 8 . 33)
NpRe = f (n) f
volume
n * <1> * dW*
v ( 8 . 34)
Les dével oppements que nous venons de proposer nous s uggèrent les
réf lexions suivantes :
- la solution de div* T* = o pourrait être ut i l i sée pour la
recherche d ' une première solution, à faible Re , qui servirait ensuite de
point de départ pour le pro gramme utilisant la méthode de Gauss-Seide l .
Ains i , éviterions-nous les longs tatonnements qui constituent l ' inconvé
nient majeur de cette technique ;
- étant donnée sa plus grande s imp licité , l ' équation div* T* = 0
devrai t nous permet tre d ' envisager le traitement , à faible nombre de
Reyno ld s , de systèmes de géomé trie p lus comp lexe.
Nous tenons cependant à bien préciser que le· trai tement de cette
équat ion s imple ne suffira j amais à résoudre le problème de l ' agitat ion des
mi lieux consistant s et que le traitement de l ' équat ion complète peut seul
indiquer la limite de validité de l ' hypothèse d ' écoulement rampant .
8-23
7 - CONCLUSION -
Dans ce chapî tre, nous avons voulu dégager certaines carac téristi
ques générales des résultat s obtenus . Nous retenons ici que :
- les profi l s de vitesse et. de contraintes dépendent assez peu du
nombre de Reynolds , en particulier dans le domaine de faibles valeurs de Re ;
� plus le fluide devient pseudop last ique , plus les gradients de
vitesse au vo is inage du mob ile augmentent , ménageant ainsi des zones mal
agitées de plus grande extension. Nous retrouvons ains i cette règle empiri
que qui veut que l ' on sélect ionne des agitateurs de tai l le d ' autant p lus
importante que le caractère pseudoplast ique s ' accroît ;
- nous avons pu proposer des équations rel iant le produit NpRe
à la tai l le de l ' agitateur, sur le modèle des relat ions que nous avons étab lies
analyt iquement dans le cas de deux cylindres coaxiaux (voir annexe 1 ) et à
son indice de comportement en suivant l e schéma suggéré par la théorie de
METZNER et OTTO ( 1 95 7) .
Rappe lons ici que l ' intérêt , majeur des résultats que nous avons
obtenus par voie théorique et confirmés par l ' expérience e s t d ' être mainte
nant disponibles pour tout chercheur ou tout ingénieur qui souhaite les
utiliser pour résoudre un problème d ' agitation de mi lieux consis tant s .
c ' es t ain s i que nous avons d ' abord rapporté comment , en collabo
rat ion avec le Laboratoire de Génie Agroalimentaire du professeur GIBERT
e t la Société des Fromageries BEL, les méthodes e't techniques mises au point
au cours de ce travai l ont contribué à améliorer les performances d ' un
d i spos i t i f d ' agi t at ion utilisé pour effectuer le crémage de fromage fondu.
C ' es t ainsi que nous nous sommes efforcés d ' ana lyser e t ,de
discuter p lus à fond les méthodes mi ses en oeuvre e t , les résultats obtenus .
I l en résulte des corrélat ions s imp les pour le calcul de la pui ssance
d ' agitation et des sugge s t ions intéressantes pour la conduite de nouveaux
travaux, en p ar t icul ier dans l ' hypothèse de l ' écoulement rampant .
CONCLUSION GENERALE
Notre travai.l cons t i tue une contribution à l ' étude des problèmes
d ' agitation en cuves de milieux visqueux , de rhéologie newtonienne ou non.
Rappelons que de tels problèmes se posent dans différents secteurs indus
triels de grande importance économique , indus trie des matières plast ique s ,
des encres e t peintures , des cosmétiques e t produits de beauté, industries
agroalimentaire s , bioindus tries , etc . . . . .
· ASTARITA G . e t ��SHELKAR R . A.
"Heat and mass transfer in non-newtonian . f1uid" , The Chemica1 Engineer ,
1 00- 1 05 ( 1 9 7 7 )
ASTARITA G.
" Sca 1e-up prob1ems ar �s�ng with non-newtonian f1uids " , .
J . of non-newtonian fluid mechanics , 4 , 285-298 ( 1 9 79)
BELLET D. e t SENGELIN M.
"Carac tér i s t iques rhéologiques de solutions non-newtoniennes
inf luence de la température e t de la concentration" ,
C . R . Acad . S c . , Par i s , 2 7 3 , 1 26- 1 28 ( 1 9 71 )
BELLET D .
"Relation entre comportement s rhéologiques pseudop 1astiques e t
échanges thermiques " , Thèse Doctor<;tt è s Sc ience s , Université
Paul Sabat ier , Toulouse ( 1 9 73) , a
BELLET D .
I1Panorama des milieux continus entre solides et l iquide s " ,
Rheo1 . Ac ta 1 2 , 299-3 1 0 ( 1 9 73) , b
BERTRAND J.
"Contribution à l ' étude de la capacité de pompage et de la turbulence
dans une cuve agitée" , Thèse de Docteur Ingénieur , Université
Paul Sabatier , Toulouse ( 1 9 7 7 )
BIRD R. B .
"The re1evance o f · rheo10gy to the solution of practica1 prob1ems
in the po 1ymer industry", The Chemica1 Engineer, 3 1 7 , 98-99 ( 1 9 7 7)
CHAVAN V . V . e t ULBRECHT J .
"Power correlation for helical ribbon impe llers in ine lastic
non-newtonian fluids" , The Chem. Eng. Journal , 3 , 308-3 1 1 ' ( 1 97 2 )
CHAVAN V . V . e t ULBRECHT J .
"Power correlat ion for c lose-clearance he lical impel lers in
non-newtonian liquids " , Ind . Eng. Chem. Process Des " Dev . , 1 2 ,
4 , 4 7 2-476 ( 1 973)
CHIRAPATPIMOL M.
"Hydrodynamique et temps de mélange d ' un fluide non-newtonien dans
'
une cuve isotherme mécani quement agitée" , Thèse de Docteur-Ingéni eur ,
Université des S c iences e t Techniques du Languedoc , Montpe l l ier ( 1 978)
CHOWDHURY R. e t TIWARI K . T .
"Power consumpt ion s tudies of he lical ribbon-screw mixers" ,
Ind. Eng . Chem. Process . Des . Dev . , 1 8 , 2 , 227- 2 3 1 ( 1 9 79)
CHU H . N . S . et CHURCHILL S . W .
"The deve lopment and testing of a numerical method for computation of
laminar natural convect ion in enclosures" , Computers and Chem. Eng . ,
1 , 1 03- 1 08 ( 1 9 7 7 )
COMPTE-BELLOT G .
"Techniques de mesures dans les écoulements ',' , Eyro lles , 1 1 7 ( 1 973)
COSTES J .
"Contribut ion à l ' étude des systèmes diphasiques" , Thèse de
Docteur-Ingénieur , Univers Ü é, Paul Sabatier , Toulouse ( 1 9 77)
GIBERT H .
"Agi tation e t mélange d e f luides très vis queux o u non-newtoniens " ,
Cycle de conférences sur l ' Agitation Mécanique , Institut National
Polytechnique de Toulouse ( 1 979)
GRAY J . B .
"Batch mixing of viscous liquids" , Chem. Eng. Progres s , 5 9 , 3 , 55-59 ( 1 9 63)
GREEN R . G . e t GRISKEY R . G .
"Rheo logical behaviour o f di latant (shear-thickening) f luids . Part 1 :
Experimental and data" , Trans . of Soc . of Rheo l . " 1 2 : 1 , 1 3-25 ( 1 968) , a
GREEN R . G . et GRISKEY R . G .
"Rheo logical behaviour of di latant ( shear-thickening) flllids . Part 2 :
Mechanism and theory " , Trans . of Soc . of Rheol . 1 2 : 1 , 2 7-37 ( 1 968) , È.
GREENSPAN H . P .
"The theory of rotating fluid s " , Cambridge univer s i ty press ( 1 96 9 )
HA MINH H . ,
"Application de la méthode implicite des directions alternées à la
résolution des équat ions de Navier-Stokes autour d ' un cercle" ,
rapport M3-4 , Ins t i tut de Mécànique des Fluides , Toulouse ( 1 9 7 7 )
HA MINH H .
"Equations relatives à l ' écoulement p lan autour d ' un cyl indre en .
fluide incompre s s ible" , rapport M3-3 , Ins t i tut de Mécanique des
Fluides , Toulouse ( 1 9 7 7 )
HARRIS J .
"Rheology and non-newtonian flow" , Longman , Londres ( 1 9 7 7 )
HlRAOKA S .
Communicat ion personnelle ( 1 980)
JAMES D . F . et ACOSTA A . J .
"The laminar flow of di lute po lymer solut ions around circular cylinders" ,
J . Fluid Mech . , 42 , 2 , 269-288 ( 1 970)
KOEN C . G .
"La viscos i té apparente dans l ' agitat ion des fluides non-newt oniens" ,
Chimie e t Indus t rie , Génie Chimique , 1 0 3 , 5 , 583-590 (1 970)
KOEN C . G .
"Echauffements locaux par dissipation visqueuse lors de l ' agitat ion des
fluides non-newtoniens" , Inte r . Symp . on Nixing, Mons , Belgique ( 1 9 78 )
LAHAYE P .
"Trans ferts de chaleur dans les fluides visqueux agi tés par des dispositifs
de type ancre" , Inter . Symp . on Nixing, M,ms , Belgique ( 1 9 78)
LE LAN A .
"L ' ag i tation des fluides non-newtoniens " , . Agitation Ind. Chim. ,
Symp . In t . Génie Chim. , 1 , 4 1 9-432 ( 1 9 7 6 )
LHOTA E . e t MITSCHKA P .
"Mixing o f viscous newtonian fluids with low speed agitator s " ,
5ème Congrès CHISA, communicat ion B4-3 , Prague ( 1 975)
LY D . P . et BELLET D.
"The ' s tudy of t ime-dependent pipe flows of inelastic non-newtonian fluids
using a mul t ivi scous approximat ion" , J. of non-newtonian fluid mechanic s ,
1 , 287-304 ( 1 97 6 )
MARTINEZ G .
"Caractéristiques dynamiques e t thermiques de l ' écoulement autour d ' un
cylindre circulaire à nombres de Reynolds modérés" , Thèse de
Docteur-Ingénieur , Ins t i tut National Polytecbnique , Toulouse ( 1 97 9 )
,
.
'
METZNER A . B . e t OTTO R . E .
"Agitat ion of non-newtonian fluids" , AIChE Journal , 3 , 1 , 3- 1 0 ( 1 95 7)
METZNER A . B . e t ASTARITA G.
on the use of velocity-sensitive probes" , Am. Ins tn. Chem. Eng. Journal ,
"External flows of viscoelas tic mat erials : fl,uid property restrict ions
1 3 , 3 , 550-555 ( 1 967)
NAGATA S .
"Mixing : princ iples and app licat ions " , Kodansha , Tokyo ( 1 9 75)
NOVAK V. e t RIEGER F .
"Homogenization w i t h he lical screw agitc;ttors" , Trans" . Instn. Chem.
Engrs , 4 7 , 335-340 ( 1 96 9 )
OZOE H . e t CHURCHILL S . H .
"Hydrodynamic s tab i l i ty and natural convection' i n Ostwald d e Waele
and E l l i s fluids : the deve lopment of a numerical solut ion" ,
AIChE Journa l , 1 8 , 6 , 1 1 96- 1 207 ( 1 9 7 2 )
PAPACHRISTODOULOU G. et TRASS O .
"Rheo logical properties of ult rafine COM" , Third International
Sympos ium on COM combustion , Orlando, Floride ( 1 98 1 )
- PUBLICATIONS ET COMMUNICATIONS DEJA EFFECTUEES A PROPOS DE CE TRAVAIL -
BERTRAND J . , COUDERC J . P .
"Agi tation of viscous fluids by paddles of different widths" ,
IChernE Sympos ium Series 6'4 , Fluid mixing, 1 98 1
BERTRAND J . , COUDERC J . P .
"Flow generated b y a two blades paddle in ' a p s eudoplas tic fluid" ,
7 th CHISA Congres s ', Paper A2-6 , Prague , Tchécoslovaquie ( 1 98 1 )
BERTRAND J . , COUDERC j . P .
"Agitat ion de fluides pS,eudop last iques par un agitateur bipale" ,
Cano J . of Chem. Eng. , 6 0 , 7�8 ( 1 982)
BERTRAND J . , COUDERC J . P .
" Numerical analys i,s of the flow generated by ' an anchor in a non-newtonian '
fluid " , Communicat ion présentée à Hydrodynamic and , Phys ical Proces se s
i n Liquids and Disperse Sys t ems , , Prague ( 1 983)
BERTRAND J . , COUDERC J . P .
"Power consumption in non-newtonian flow mixing" , Cormnunicat ion présentée
à Conférence on Appli"ed Chemi s try Unit Operations and, Process,es ,
EFCE , Veszprem, Hongrie ( 1 983)
PATTERSON W. I . , CARREAU P . J . e t YAP C . Y .
"Mixing with helical ribbon agitator s , Part I I Newtonian fluids " ,
AIChE Journa l , 25 , 3 , 508-5 1 6 ( 1 979)
PETERS D . C . e t SMITH J . M .
"Fluid f low in the region of anchor agitator blades" ,
Trans . Instn. Chem. Engrs . , 45 , 360-366 ( 1 967)
PETERS D . C . e t SMITH J . M .
"Mixing i n anchor agitated ves sels" , Can. J . o f Chem. Eng . ,
4 7 , 268- 2 7 1 ( 1 96 9 )
PRASERTVITAYAKIJ P .
"Contribut ion à l ' étude. des sys tèmes diphasiques : étude de la format ion
des bulles dans un liquide pseudoplastique visqueux" , Thèse de
Doctorat d ' INP , Institut Nat ional Polytechnique , Toulouse ( 1 978)
RAUTENBACH R . et BOLLENRATH F . M.
"Heat transfer in s t irred vessels to high-viscosity newtonian and
non-newtonian sub s tances" , Ger. Chem. Eng. , 2 , 1 8-24 ( 1 97 9 )
RICHARDS G . D . e t TOWNSEND P .
"Computer modelling of flows of elastic · liquids through complex ve ssels
and with forced convect ion" , Journal of non-newtonian f luid mechanic s ,
1 0 , 1 7 5- 1 83 ( 1 98 2 )
RIEGER F . e t NOVAK V .
"Power consump t ion of agitators in highly viscous non-newtonian liquids" ,
Tran s . Instn Chem. Engr s , 5 1 , 1 05- 1 1 1 ( 1 97 3)
RIEGER F . e t NOVAK V .
"Power consump t ion sca le-up i n agitating " non-newtonian flui.ds" ,
Chem. Eng. S ei . , 2 9 , 2 2 29-2234 ( 1 974)
SATAYAPRASERT C.
"Contribution à l ' étude de l ' agitation d ' un fluide ·pseudop last ique dans
une cuve avec un agitateur à ancre" , Université des Sciences e t
Techniques d u Languedoc , Montpe l lier ( 1 980) ·
SCHILO D .
"Leitungsbedarf von Tangentialrührern beim Rühren von nicht-Newtonschen
Flüssigkeiten" , Chemi e Ing. Techn . , 4 1 , 5 , 253-259 ( 1 969)
SERTH R . w e t KISER K . M .
..
WALTON A . C .
"Non-newtonian f l ow in mixing vessels" , PhD Thesis , Univers i ty of
Exeter ( 1 98 1 )
WILKINSON W . L .
"Non-newtonian f luids" , Pergamon , New-York ( 1 960)
WOHLFAHRT K. e t HOFFMAN U.
IIConcentration and temperature profiles for comp lex reactions in
porous cat alyst" , Chem . Eng . S c i . , 3 4 , 493-50 1 ( 1 9 7 9)
A ( annexe 5 ) : constante
a constante carac térist ique de la géométrie d ' un ruban ou d·' une vis
B ( annexe 5) : constante
( annexe 1 ) : constantes
ERR , err préci s ions relat ives d ' une· méthode numérique
puissance cons ommée par l ! anémomè tre, ' l ' indice CTA s ignifiant
"cons tant temperature anemometer" (kg m2 s-3 )
grandeur inc luant les termes de press ion e t gravité de l ' équati.on
de mouvement (kg m- 1 s -2 )
p (équation 1 . 1 0) : cons t ante définie par NAGATA e t col l . ( 1 95 7 )
(p � 1,1 + 4 rb - . D 2
2 , 5 (r - 0 , 5 ) - 7 (�) 4)
T
p ( t ableau 1�2) : pas d ' un ruban hélicoïdal ou d ' une vis (m)
-1
Q débi t de fluide (m 3 s )
Re nombre de Reynolds
r IPO posi t ion radiale de l ' extrêmi té externe de· la première. pale d ' un
_ .
agitateur-barrière (m)
pos i t ion radiale de l ' extrêmité interne de la pale d ' une ancre
ou de la deuxième . pale · d ' un agi tateur-barrière (m)
s
2
surface du cyl indre intérieur, cylindres coàxiaux (m )
t temps ( s )
-l
v Vl.. tesse (m s )
-1
vitesse relat ive sonde-fluide (m s . )
-1
vitesses ob tenues après lecture sur le voltmètre ( m s )
w
3
vo lume de la cuve (m )
Le t t res grecques
pas de temps
2
(annexe 5 ) : Laplacien d ' une fonction (m": )
2 -1
fonction courant (m s )
).l
-1 -1
viscos i té d ' un f l uide newtonien ( k g m s )
n
-1 -l
viscos i t é apparente d ' un f luide non-newtonien (kg m s )
p
-3
mas se volumique du fluide (kg m )
w fonction rotationnel ( s
-1 )
indices
1 � INTRODUCTION -
v · = 0 (A. 1 )
r
a =
0 (A. 2)
as
a 2
et
ar ( r Tre) -
0 (A. 4)
C
l
Tre =
r
2
(A. 5)
A-3
(A. 6)
(�) I n- 1
v
avec . n m i r, d
ar r (A� 7)
va
d (-
et ,Y r a = r -
dr ,r
) (A.8)
(A. 9) ,
C 2. 1 3
_ 1 n n
( _) r + Cz r (A. 1 0)
m
Premier cas
Nous notons T le diamètre du cy l indre extérieur e t D celui ' du
cyl indre intérieur .
T
* r = 2 ' va = - rr NT
, 1 -�
rrNT r Q Zr n Zr 7 '
, ( ) _
(A. 1 1 )
Z - T D T -
(Q)n - 1
T
A-4
Deuxième cas
Les cond i t ions de front ière s ' écrivent
D
* r = • v =
11 ND
"2 e
T
* r =
, ·v =
0
"2 e
En écr ivant :
T
et · r = -
2
r* '
ce l le de C A . 1 2 ) s ' écrit
2
2
(.�y n r* - 't n
T
v *
e 1 r' 1 -
7 CA. 1 4)
1 - (_) n
D� -
T
Sur la figure A- l , nous présentons les variat ions de v * avec r*,
e
dans le cas où �
= 0 , 8 e t pour trois indices de comportement fluide .
a
r*
D $*
T '
=
nue lorsque n augmente . Ceci signifie (voir annexe 2) qu' en valeur absolue,
le débit de liquide entre les deux cylindres diminue lorsque le caractère
pseudoplastique du fluide augmente . Nous noterons toutefois qu' entre un li- ·
quide newtonien et un liquide dont l ' indice de comportement fluide est égal
à 0 , 4 , la différence reste faible. Dans cet écoulement, le rotationnel
est donné par
Ve*
+ -
r* (A. 1 8)
2
1 - (.!?yn:
T
A-6
w* = -
2 (A 20)
•.
1 -
La figure A-3 montre que lorsque n 0 , 4 , w* varie très peu avec r*.
=
Par contre , lorsque n est petit , les· variations de w* sont très accentuées .
T. * I r * a (ve * ) l n
_
re a r* r*
_ _
= _
5 - PUISSANCE CONSOMMEE -
P -- J(surface cyl1ndre
. ve T re dS (A. 24)
A-7
Par conséquent
(A. 25)
NpRe =
1 24 , 0 (A. 27)
déjà 726.
En rapprochant les corrélations (A. 26) et (A. 27) , il est possible
de mettre en évidence le coefficient B de la théorie de METZNER et OTTO ( 1 957)
pour cet ensemble d' agitation :
1 (.�)-
2 n-1
B { 7 , 96 . 1 0
-2 4T
(n)I n T
} (A. 28)
- 2 n
/ 1 - (.Qyn 7
T -
Il apparaît très clairement sur la figure A- 6 que B augmente avec
D . I l est clair également que B est modérément influencé par n B diminue :
T
lorsque n augmente . En ce sens , les propositions de METZNER et OTTO ( 1 957)
sont prises en défaut .
A-B
T
Q =
J: f
dz v dr
rA a
CA. 29)
ou
Q
NHT2
1T
va * dr* CA. 30)
=
2 (A*
<p* , et que
Comme va * = aar* H = T
NT3 a<p * dr*
Q =
1T
2 rrA* r*
--
a CA. 3 1 )
CA. 33)
-
Nous avons toujours choisi <p�(axe) 0 Par conséquent, dans ce
•
Pour calculer
. <p *, les développements
.p . . suivants sont nécessaires.
L' équation (2.7) du chapitre 2 peut être réécrite sous la forme :
1 d,rr 7'
- /- -
1 -
0
(r 2
- r 2 or 'ra )
- r�- (A. 34)
L' intégration sur le domaine :f) 1 permet d ' obt.enir <p p*,. celle sur
<pA *, celle sur 1J " 2 ' <PB2 * et celle sur:tJ"3 ' <PB1 *.
f�
Le terme (- r1 as o<J.) de est égal à - � rP (�)
q' (0) -7 qui par
o
r- -
raison de symétrie est nul, sur les domaines considérés pour tout r.
Par conséquent, nous obtenons
oVa v a dV e . vrva ·
vr -- + - -- + --) de + / -1 '- a f�
o
-
dr r da r . - 2
r r d
o
d,
da -7
- � -E:.
r da (A. 35)
vr w + 1.a
2r ae (vr
2
f 1l
o
-
1 a ·
T de (A. 36)·
r
0 ae rr
ou .
(A. 37)
p
f1l
- a 2</> . 1 a</>
-- aw
f1l
- atar - r ae w-7 d e - de
--
o
/ n -
0 ar
2
- an (2 �2 - w) d e = 0
1I
0 aï=" ar J (A. 38)
1 (211) l -n ReOW
f1lO !...
- aw* an *
+ n * ar* + ar* ( A. 40 )
- Modèle de Newton
J1I
o
aw *
ar*
dS * = 0 (A.42)
A- l l
o
__
d -
d r* -/ n* (w*
__
+ 2) 7 d S* o (A.43)
1 - GENERALITES -
cj> * = cj> .1 , J
• •
ar* -
_
2 b.r
acj>* cj> i,j+ l - cj> i,j- l
_
ae * - 2 b.e
2
a cj>*
-
cj> i , j + l - 2 cj> 1 , J + cj> 1. , J. - 1
_
• .
ae* 2 2
b. e
a cj> * J ,J
• •
2 -
_
ar* b. r
2
2
a cj>" cj> i+ 1 , j+ 1 - cj> i-1 , j+1 - cj> i+1 , j-1
ar*ae*
=
4. b.r b.e
. .
( cj> 1 + ' , ]
•
+
cj> 1-
. 1 , j. cj> i+ 1 , j - cj> i-1 ,j
+ 2 r . b.
1 r
r:, 2
r
( A. 44)
A- 1 3
w. + 1 1 , j 1- 1 , ]
w. - w.
( 1+ 1 , ] 2 l- , J + W i+2r
• •
•
w•
.
1,] .
Ôr . Ôr 1
- ct ·
l ,J )
. (A. 45)
avec 71 T 2 Re -
1- 1 , J. ) ( w151J+ 1
2 (0) N
ct
1, J
. •
4 r i Ôr Ô8 L (CPi + l , J' - cp . •
. -
W1' , J' - 1 )
. 1,
- ( CP 1' , J' +1 - cp 1 , J- l ) (w1+ w.-
1 1 , J )-7 CA . 46 )
• •
] • - .
. cp . 1 . 1
- 2 cp 1, J + cp 1-
+ (2 1+ ;] , ] - w . . ) 2 -1
. • • •
Ôr 2 . 1 ,J - (A; 4 7)
n--l
n. .
-
1 ,]
et 13 , 2
. (A . 48)
=
1] •
Re
l -n �
X.
1,J 1,] (271)
. = ct .
ReN . (A. 4 9 )
n- l
13 . . )-Z-
1,J
(A. 50)
X (A. 5 0
1,J
• .
A-1 4
Dans les équations (A.49) e t (A. 5 1 ) , X . J. est l' �criture sous forme
.
. 1. ,
Nous n ' allons traiter ci-dessous que l' équation de mouvement donnée
pour le modèle newtonien, c ' est;-â'-dire l' équation ( 2 . 40) du chapitre · 2 .
Nous supposons le champ des fonctions courant et rotationnel connu .
â l' instant t*. Nous cherchons à le déterminer â l' instant t* lit . +
l ' exposant n + 1 .
w. +n+1 /2 - 2 w. . n+ 1 /2 + w . n+1' /2
1. 1 ,J 1 , J. . 1- 1 ·, J
li
•
2
r
àw;' w.1 , J. + 1 - w.1 , J. - 1
n n
à e* =
2 ile
n n n
W 1' , J' + 1 - 2 w 1. , J. + w.1 , J. - 1
li
2
a
Nous posons
Ct
11
(!) 2 Re /::,r ( a<j>* n' .
= 2" D N 2r 1. * a e*) 1 " J
r 1. * /::'e d<j>* n .
B
11
! 2
=
- '2 D( ) ReN 2 (d r* ) i, j
w1. -nl+,J� /2 (y + Ct - 1)
.
+ w1. n, "J'; 1 12 (6 + 2) - w.1+nl+, ]� /2 ( 1 + y + Ct)
= w� . 1
1,J- "s ( 1 -. " S) + wr:1. , J. (0 - 2s) + w�1 , J. + 1 e: ( 1 + S) (A. 52)
.
w
n+l
l ,J- 1
.
.
(S - 1 ) + wn+
.1 ,. Jl . (-6 + 2)
'
e:
wn+
.1. , Jl + 1 ( 1 + S)
-
w i-n+ - Y - . 1 /2
l /2 + w.n+l /2 1 n+l 1
1 ,j (1 Ct)
1 , J. -e: ( 6 - 2) + w1+ , J. (1 + y + Ct) (A. 53)
= -
e: e:
A- 1 6
4 - CONDITIONS DE FRONTIERES -
4- CO
n 1" 1
Nous avons , dans ce cas , attribué une valeur arbitraire mais grande
à la viscosité apparente
3
n1 1 = 10
� w1- � �
32 32 32
. 1, J 1,]
W• • (� i,j+l - � i , j - l )
j =1 •
j=l j=l
(A. 54)
� �
32 32
(A. 55)
j=l j =1
A-1 7
n 1 , . (Ostwald n· .
$ 1. , ].
·
Axe : ,H
""2
2 ..:..=.ù. ( I +À*2 w21 , ]. )
i = 1 0
$2 . /
./
n-l
/:; 2 w1 , J
1 < j < 33 r
Pales :
j = 1 et j = 33
n- l
. / n- l
Tl À*2w�1 . 1 )2""
Bipale - . 2_
i • l " ( 1+
0 =
/
1 < i < IP w1. , 1
__
2 2 nl.· , 1 = w'1 , l
ri lie
$A* $. 1 )
Ancre ($i • 2 -
1,
IY < i < IP
n-l
""2
= 2 / /n-l n . ( I +À* 2Wi2 , 33 )
2 n i ,33= wi •33
1 ère pale i 33 E
wi, 3 3 2
lia
Barrière
IYO < i < IP(
$�1 ri
( $i , 32 - $i , 33 )
2ème pale
Barrière
IY < i < IP
<Ph
Extrêmités in- n- l
· .
n 1. ( I +À* 2z� ) 2
- -
terne et exter- =
,J 1,J
.
ne des pales
j = 1 et j = 33
.
.
= n ..;
Bipale 2 /
i IP
0 .
w1 , j - 2 ( $i+l " 1-$i 1 ) 1. , J.
=
/:;
=
r li
r
1 ( $ 1. , 2
Ancre
i = IP $ A*
+
. 2 2
r
$ 1. , 1 ( $i+l , 1 - $ 1. , 1 )
- 2
i /:;8 + 1
$i,32) -
r
2 2 <$ 1. , 2
Barrière i /:;8
i IP =
$Bl * 11-1
- 2
$ . , 1 +$ ·
1. 1. , 32)
i = IPO
$B2 * /z / n- l
1. ,, j
=
2)-Z-
n-l
w. 2 - ) n1· , . = / ..; n . . = ( 1 +À*
2
l , j t; 2 ( $ 1.·-1 , 1 $ 1.· , 1
Ancre = -
x. •
i IY =
$A* r
J
/:; r
1 , ] 1 ,J
1 ( $ 1.· - 1 , 1 - $ 1· , 1)
2 2 <$ 1. , 2 - cjJ 1. , 1
Barrière
+ 2
i = IYO $B2 * r
i /:;8
1 (
2 2 $ 1. , 2
-
r
+ $i, 32) i /:;8
/ n-l
i =
IY
$Bl * - $ . 1 +$ 1· , 32)
2
l, .
lx. In -
l
1,J
= ·
/1+À*2 (w40 , J + 2) 2 7-
Paroi : n-l
2 / / n- l
,i=
40 $P* - 2 ( $39 , j - $ p* /:; r) W40 ,j+2 •
2 -
1 j <
< 33 /:;
r
-
grad = grad* ;
Os
<f = PF v""2 P *
div = --div*
DS
v""
T = ].l D T *
- pour un fluide newtonien
S
v n
T = m (�)D s T* pour un fluide pseudop1astique suivant la loi
d 'Ostwald de Wae1e
(A. 57)
Ecrivons l ' équation d ' énergie sans tenir compte du terme de dissi�
pation visqueuse :
v = voo v*
Nous obtenons
(A. 60)
Pr (A. 6 0
Pr =
m
C pF k (A. 62 )
F
Nu A + B Re O , 5 0 PrO , 33 (A.63)
DE T O U L O U SE
D E C 1 S I O N
M. ANTONINI
M. GIBERT
C �..-. - .
Profe s s e u r J . NOUGARO