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DE L’UNION EUROPÉENNE
SOUSInclure
SURVEILLANCE
les droits humains dans
les stratégies d’investissement :
évaluation extra-financière 2018
des 28 États Membres de l’UE
1. Portée de l’étude---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
États membres----------------------------------------------------------------------------------------------------------- 5
2. Structure de l’étude------------------------------------------------------------------------------------------------------ 7
Système de notation--------------------------------------------------------------------------------------------------- 8
Section A: Respect des droits humains par les États au niveau national-------------------------- 11
Critère 5 : Système judiciaire droit à un procès équitable, torture et gestion des prisons---- 27
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) est heureuse de pré-
senter le rapport 2018 relatif à l’évaluation extra-financière des 28 États membres de l’Union
européenne. Avec cette publication, la FIDH confirme son engagement constant en faveur
de l’investissement responsable.
Pour de nombreux investisseurs, les questions extra-financières sont aujourd’hui un élément es-
sentiel à prendre en compte dans le processus stratégique de prise de décision. Les critères ESG
(environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont de plus en plus intégrés dans les processus
de prise de décision en matière d’investissement ou de désinvestissement dans les entreprises.
L’adoption des « Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme» par le
Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2011, ainsi que l’adoption d’une résolution
de l’ONU visant à créer un groupe de travail dont la mission consisterait à l’élaborer un instrument
international contraignant reconnaissant l’obligation de respecter les droits humains par les entre-
prises, constituent deux jalons majeurs pour faire face à l’impact des activités économiques sur
les droits humains à l’échelle internationale. Ces avancées marquent une étape supplémentaire
dans le passage d’une « législation douce » vers des obligations juridiques contraignantes qui ga-
rantissent des règles du jeu équitables en matière de protection des droits humains.
Les efforts visant à soutenir les pratiques d’investissement responsables ont à ce jour principale-
ment porté sur les résultats des entreprises, et beaucoup moins sur les enjeux dits « extra-finan-
ciers » concernant les États souverains. La FIDH a toujours manifesté un intérêt particulier pour la
question critique des investissements. Depuis 2001, date de la création de sa propre Sicav éthique
« Libertés & Solidarité » et de l’élaboration d’une méthodologie de sélection des obligations et des
actions, la FIDH publie son évaluation extra-financière des États membres de l’UE.
Toutefois, de nombreux pays doivent encore surmonter les effets de la crise financière interna-
tionale. La FIDH estime que les crises économiques, sociales et environnementales ne peuvent
être résolues qu’en plaçant les droits humains au centre des décisions économiques et poli-
tiques. Se concentrer sur les objectifs financiers à court terme ne permet pas de garantir la
stabilité. Mais cela peut au contraire générer des conséquences graves en matière de protection
des droits humains et de l’environnement, notamment pour les populations les plus vulnérables.
Sur quels critères devraient être prises les décisions d’investissement ? Comment classer les
États en fonction d’informations extra-financières ? Quels indicateurs utiliser ? L’objectif de cette
étude est de définir une méthodologie et un système de classement permettant aux investis-
seurs d’évaluer dans quelle mesure les États remplissent leurs obligations en matière de respect,
de protection et de promotion des droits humains lorsqu’ils prennent des décisions, aussi bien
à l’échelle nationale qu’internationale. L’approche de la FIDH se fonde sur le droit international et
vise à alimenter la discussion entre les États, les investisseurs et la société civile.
Choisir des indicateurs relatifs aux droits humains constitue un enjeu particulièrement dif-
ficile étant donné l’absence de données en la matière. Les États et les organisations inter-
nationales recueillent encore des données en quantité insuffisante et non pertinentes pour
permettre une comparaison systématique des politiques et des réalisations des États en
matière de droits humains.
Nous espérons que, à travers sa méthodologie, les données recueillies et l’identification des
données manquantes, cette étude contribuera à l’élaboration des indicateurs relatifs aux
droits humains par les États et à la prise en compte des droits humains dans les décisions
d’investissement.
Évaluation extra-financière 2018 des 28 États Membres de l’UE :
classement
Classement Pays
1 Suède
2 Finlande
3 Danemark
4 Autriche
5 Irelande
6 Allemagne
7 Slovénie
8 Pays-Bas
9 France
10 Espagne
11 Italie
12 Royaume-Uni
13 Luxembourg
14 République tchèque
15 Portugal
16 Belgique
17 Slovaquie
18 Lettonie
19 Croatie
20 Lituanie
21 Roumanie
22 Chypre
23 Hongrie
24 Estonie
25 Pologne
26 Grèce
27 Malte
28 Bulgarie
États membres
Depuis la publication du dernier rapport sorti en 2014, l’Union européenne a connu des
changements considérables, dont l’un, et non des moindres, est la décision du Royaume-
Uni de sortir de l’Union européenne, à la suite du résultat du référendum qui s’est tenu en
juin 2016. Lorsque le Royaume-Uni finira par sortir de l’UE, le nombre des membres tombera
à 27. Malgré ce bouleversement imminent et de très grande importance, nous avons déci-
dé d’inclure le Royaume-Uni dans ce rapport. Le Royaume-Uni demeure officiellement un
membre de l’UE et continuera d’occuper une place prédominante au sein de la communauté
européenne dans un avenir proche. Ainsi donc, les 28 États membres sont pris en compte
dans ce rapport.
Tous les États membres sont parties à la Charte internationale des droits de l’homme, qui
comprend la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948), le Pacte international
sur les droits civils et politiques (1966) et le Pacte international sur les droits économiques,
sociaux et culturels (1966). En outre, en adhérant à l’UE, les États membres s’engagent à
respecter les dispositions de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des
libertés fondamentales (CEDH). Les États membres de l’UE ont donc l’obligation de respec-
ter, protéger et mettre en œuvre les droits civils et politiques (tels que le droit de ne pas être
soumis à la torture, le droit à la liberté d’expression, le droit à un procès équitable, etc.) ainsi
que les droits économiques, sociaux et culturels (tels que le droit au logement, le droit de
jouir du meilleur état de santé possible, le droit à l’éducation, etc.).
Comme dans les versions précédentes de ce rapport, nous avons évalué et comparé les
progrès réalisés par les 28 États membres dans le domaine des droits de l’Homme à partir
d’un corpus juridique contraignant et complet en matière de droits humains. S’agissant de
la définition du contenu de chacun de ces droits, la jurisprudence internationale et régionale
– établie sur la base de décisions judiciaires ou de l’interprétation par les organes de surveil-
lance internationaux (par exemple les observations générales des organes de surveillance
de l’application des traités des Nations unies, le bilan de l’examen périodique universel pro-
posé par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies), fournissent une orientation
essentielle sur la façon dont les gouvernements doivent s’acquitter de leurs obligations en
matière de droits humains. Ces obligations sont également de nature extra-territoriale. La
reconnaissance de cette dimension extra-territoriale comme étant fondamentale au respect
Comme dans les versions précédentes de cette étude, le rapport 2018 est divisé en trois
parties principales : la partie A étudie le respect des droits humains au niveau national ; la
partie B se concentre sur la conduite des États en matière de respect des droits humains à
l’échelle internationale, et enfin la partie C est consacrée à la protection de l’environnement.
Pour chaque partie, l’étude suit une structure à plusieurs niveaux : partie > critère > enjeu >
indicateur. Cette étude ne se prétend pas exhaustive. Chaque question et indicateur sélec-
tionné renvoie à un aspect précis de la réalité juridique et sociale des États membres de l’UE,
et des risques de violations des droits humains, notamment ceux qui sont liés à la discrimi-
nation ou à l’exclusion sociale. Nous savons pertinemment que la portée de l’étude est suffi-
samment complète et détaillée pour établir une évaluation fiable et précise des réalisations
entreprises par tous les États membres dans le domaine des droits humains.
Au total, 11 critères relatifs aux droits humains et 2 critères environnementaux ont été choi-
sis avec soin pour évaluer les réalisations entreprises par les États dans ces domaines.
Partie A. Respect des droits humains par les États au niveau national
I. Égalité hommes - femmes et droits des femmes
II. Lutte contre la discrimination
III. Corruption et gouvernance
IV. Cohésion sociale et droits économiques et sociaux
V. Système judiciaire
VI. Liberté d’expression et droit à l’information
VII. Droits des travailleurs
Partie B. Respect des droits humains par les États au niveau international
La méthodologie adoptée fait une distinction entre trois catégories d’indicateurs : structurels,
de processus et de résultat. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme
(HCDH) a recours à cette méthodologie, régulièrement utilisée pour évaluer les réalisations
en matière de droits humains, afin d’apprécier l’engagement des États dans ce domaine.
Cette distinction favorise non seulement la clarté de l’étude, mais donne également au lec-
teur des points de référence récurrents lui permettant d’apprécier dans quelle mesure le
processus de mise en œuvre a évolué dans un pays donné. Elle permet aussi, du moins par-
tiellement, de ne pas favoriser les pays disposant de plus grandes ressources financières
au détriment de pays plus pauvres qui font malgré tout preuve d’une volonté de progres-
ser. Dans la mesure du possible, au moins un indicateur de chaque catégorie a été pris en
compte pour chacun des critères.
- Obstacles et défis
Alors que la FIDH considère que la protection de ces populations est un élément essentiel
à prendre en compte au moment d’évaluer les efforts des États membres de l’UE en vue de
s’acquitter de leurs obligations internationales, nous estimons que nous ne disposons pas
de données assez pertinentes et en quantité suffisante pour se prononcer sur le traitement
actuel des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés au sein de l’UE. Nous projetons
de travailler en étroite collaboration avec le Bureau droits des femmes et migration à la FIDH
en vue de mettre au point une méthode permettant de traiter précisément cette question.
Système de notation
La méthode de calcul (MdC) utilisée pour noter les indicateurs du rapport 2018 s’inspire
largement de celle adoptée dans les versions précédentes du rapport. Deux types
d’indicateurs sont utilisés : les indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Dans les deux cas, ils
sont notés sur une échelle composée des nombres entiers positifs et négatifs séparés par
le zéro qui indique le milieu de l’échelle.
Dans ce rapport, les indicateurs quantitatifs sont exprimés par des valeurs numériques.
La MdC des indicateurs quantitatifs a tout d’abord été établie à partir de la répartition des
données de base pour chaque indicateur. La moyenne + ou - un demi écart type indique le
milieu de l’échelle. Chaque unité supplémentaire, ou catégorie de note, au-delà du milieu
Si la répartition est sensiblement faussée dans un sens (longue queue d’un côté), ajoutez des catégories de note
(=½ écart type) du même côté.
L’utilisation de la moyenne des pays de l’UE permet de disposer d’une notation moins biaisée
que la moyenne arithmétique et de réaliser une interprétation qui soit plus pertinente. Étant
donné que les indicateurs environnementaux sont uniquement de nature quantitative,
aucune notation (cumulant indicateurs quantitatif et qualitatif) n’est requise.
Cette catégorie d’indicateurs qualitatifs permet d’évaluer les informations sur le plan
qualitatif, notamment la ratification par les États des traités internationaux ou régionaux
relatifs aux droits humains. Étant donné que la position de la FIDH consiste à encourager
la ratification et décourager les réserves, les États reçoivent une évaluation positive s’ils
ratifient les traités et sont pénalisés s’ils émettent des réserves ou ne les ratifient pas. À
l’exception de l’indicateur servant à mesurer l’application de la Convention sur l’interdiction
des mines antipersonnel, tous les autres indicateurs sont limités à l’aspect structurel plutôt
qu’à l’aspect processus pour évaluer le droit correspondant. D’autres indicateurs qualitatifs
inclus dans l’étude font état de l’existence et de la portée de législations, politiques et
programmes, notamment d’une législation légalisant les unions entre personnes de même
sexe, de programmes d’éducation destinés aux femmes sur toutes les formes de violence,
etc. La notation de ces indicateurs repose sur une évaluation normative établissant les
obligations minimums que les États doivent remplir. Dans la mesure du possible, nous
avons également essayé de rendre compte des changements de politique et de leur mise
en œuvre par les États participant à cette étude en attribuant des notations montrant la
progression linéaire, allant de la protection de base à la réalisation progressive de ces droits.
Données manquantes
Les pays n’ont pas été pénalisés en cas d’absence de données. La mention « n/a » a été
ajoutée à la place des notations, considérées comme des valeurs nulles pour ces indicateurs.
En revanche, ces notations ont été remises en cause, s’il était prouvé que les États s’étaient
abstenus délibérément de recueillir les données ou ne les avaient pas mis à disposition dans
le but de manipuler l’évaluation. Ainsi, l’indicateur mesurant la transparence du processus
budgétaire des États et l’accès à cette information par les citoyens et les ressortissants de
pays tiers fait exception à la règle de notation. Comme le contenu de l’indicateur consiste à
évaluer la transparence et l’accès aux données, nous sommes partis du principe que les États
empêchaient délibérément l’accès aux données en avançant la pénurie de données. Dans ce
cas, les États n’ayant pas fourni de données ont été pénalisés.
Les notations pour chaque critère relatif aux droits humains ont été cumulées, puis le total
a été placé sur une échelle en fonction du nombre d’indicateurs pris en compte pour chaque
critère. Par exemple, si le critère prend en compte de 1 à 3 indicateurs, alors la notation
cumulée est placée sur une échelle allant de 0 à 5, elle ira de 0 à 10 pour un nombre d’indi-
cateurs allant de 4 à 11 et de 0 à 12,5 pour 12 indicateurs.
<=3 De 0 à 5 5, 9, 11
De 4 à 11 De 0 à 10 2, 3, 6, 7, 8, 10
De cette manière, les différents indicateurs que prend en compte chaque critère sont exprimés
dans la même proportion. Cette conversion vise à standardiser les notations afin de s’assu-
rer que chaque critère a le même poids dans la notation finale. Ayant un nombre d’indicateurs
équivalents (8), les deux critères environnementaux pourraient simplement être cumulés (sans
rétablir la proportion). La somme cumulée pour chaque critère environnemental a ensuite été
remise à l’échelle : de 0 et 10 au lieu de 0 et 80. Ainsi, chaque État pouvait obtenir une notation
comprise entre 0 et 100 pour les 11 critères relatifs aux droits humains, et entre 0 et 20 pour
les deux critères environnementaux. Mais, pour faciliter la comparaison entre les deux types de
critères, les valeurs entre 0 et 20 ont été rééchelonnées sur un barème allant de 0 à 100.
Les recherches en ligne ont été menées à partir de plusieurs sources d’information telles
qu’Eurostat, les portails d’information d’organisations et institutions inter-gouvernementales
(Commission européenne, Conseil de l’Europe, FRA, OSCE, OCDE, HCDH, OIL, OMS, entre
autres) et non gouvernementales (comme Reporters sans frontières, Coalition pour la
CPI, Transparency International, Centre for Law and Democracy, Confédération syndicale
internationale, Center for Reproductive Rights, Tax Justice Network, ILGA, Access Info).
Même si des progrès ont été réalisés à certains égards dans quelques pays, la discrimination
à l’encontre des femmes demeure très répandue dans l’UE et les gouvernements sont peu
nombreux à s’attaquer au problème de manière efficace. L’égalité hommes/femmes et les
droits des femmes sont considérés comme un enjeu central appliqué généralement de
manière transversale à toute étude portant sur les droits humains. Cinq enjeux principaux
ont été identifiés : la participation politique des femmes, l’égalité hommes/ femmes dans
l’emploi et en matière d’éducation, les violences faites aux femmes ainsi que les droits
des femmes en matière de reproduction.
Ces cinq indicateurs permettent d’analyser le niveau de représentation des femmes dans
les trois branches du pouvoir : législatif, exécutif et judiciaire.
MdC n/a n/a < 17,82 17,82 - 22,46 - 31,74 - > 36,37 n/a n/a
22,45 31,73 36,37
+ 1 Quota < = 30 % et quotas volontaires des partis politiques ou système de quotas non systématique
0 Aucun quota législatif mais uniquement des quotas volontaires des partis politiques
Source : Le projet des quotas : Base de données mondiale des quotas de femmes
MdC n/a n/a < 14,45 14,45 - 20,71 - 33,22 - > 39,47 n/a n/a
20,70 33,21 39,47
Source : Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes, la politique, les gouvernements et autres responsables
politiques, janvier 2017
MdC n/a n/a < 19,30 19,30 - 25,18 - 36,92 - > 42,79 n/a n/a
25,17 36,91 42,79
Source : Institut européen pour l’égalité entre les hommes et femmes, l’administration publique (hauts dirigeants de l’administration
au niveau national), 2016
Indicateur 1.5 Pourcentage de femmes occupant des postes au niveau le plus élevé du
système judiciaire
MdC n/a n/a < 15,96 15,96 - 25,43 - 44,37 - > 53,83 n/a n/a
25,42 44,36 53,83
Source : Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes, système judiciaire, tribunaux nationaux, 2016
Ces deux indicateurs permettent de contrôler l’écart de rémunération persistant entre les
hommes et les femmes et la représentation des femmes au sein des conseils d’administration
des entreprises.
Indicateur 1.6 Écart salarial entre hommes et femmes à l’échelle nationale (exprimé en
%, en données non corrigées)
MdC n/a n/a > 20,08 17,33 - 11,83 - 9,07 - < 9,07 n/a n/a
20,08 17,32 11,82
Source : Commission européenne, Eurostat (2015, sauf indication contraire), octobre 2017
Indicateur 1.7 Pourcentage de femmes aux postes supérieurs des organes décision-
naires dans le secteur privé (conseils d’administration)
MdC n/a n/a < 11,64 11,64 - 16,30 - 25,60 - > 30,25 n/a n/a
16,29 25,59 30,25
Source : Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes, entreprises, principales entreprises cotées en bourse,
présidents, conseils d’administration et représentants du personnel, 2017
Cet indicateur unique permet d’évaluer si, et dans quelle mesure, les stéréotypes de genre
continuent de nuire aux femmes et aux filles dans l’acquisition d’un niveau de compétences
élevé.
Indicateur 1.8 Pourcentage des femmes âgées de 20 à 24 ans ayant achevé au moins
leur enseignement secondaire, leur enseignement post-secondaire non universitaire, un
premier et deuxième cycle de l’enseignement supérieur (niveaux 3-6)
MdC n/a n/a < 78,91 78,91 - 82,00 - 88,19 - > 91,27 n/a n/a
81,99 88,18 91,27
Indicateur 1.9 Pourcentage de femmes interrogées qui ont été victimes de violences
physiques et/ou sexuelles — quel qu’en soit l’auteur — depuis l’âge de 15 ans
MdC n/a n/a > 41,20 36,53 - 27,19 - 22,52 - < 27,18 n/a n/a
41,20 36,52 27,18
Source : Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) : Violences à l’égard des femmes – une étude à l’échelle
de l’UE, 2014
MdC n/a n/a > 56,93 49,38 - 34,27 - 26,71 - < 26,71 n/a n/a
56,93 49,37 34,16
Source : Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) : Violences à l’égard des femmes – une étude à l’échelle
de l’UE, 2014
+ 1 Signature
Cet indicateur permet de contrôler si les États sont déterminés à concilier le droit à la vie et
la liberté reproductive des femmes, qui respectent notamment les principes fondamentaux
d’autonomie et de lutte contre la discrimination en matière de reproduction.
0 Légal jusqu’à 12 semaines de grossesse sans obligation de donner un motif mais néces-
sitant l’autorisation parentale ou du conjoint
- 1 Légal jusqu’à 10 semaines de grossesse sans obligation de donner un motif ou jusqu’à
12 semaines de grossesse en cas de difficultés socio-économiques et pour sauver la vie
de la mère ou sa santé physique et mentale
Source : Centre for reproductive rights, New York, la carte mondiale des droits à l’avortement, 2014
Pays Enjeu 1 - Participation des femmes en politique Enjeu 2 - Égalité Enjeu 3 - Égalité hommes/femmes dans l’éducation Notations cumulées
hommes/femmes dans
l’emploi
Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Notation Conversion Conversion
1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 1.10 1.11 1.12 brute sur 10 sur 12,5
République
tchèque - 1 0 - 1 - 1 - 1 - 2 0 - 2 0 0 0 0 - 8 3,47 4,34
Luxembourg 0 0 - 1 - 1 - 2 2 - 2 0 - 1 - 1 1 1 - 4 4,29 5,36
Malte - 2 0 - 2 - 1 0 1 - 2 - 2 2 0 2 - 3 - 7 3,67 4,59
Royaume-Uni 0 0 1 - 1 - 2 - 2 1 0 - 2 - 2 1 - 1 - 7 3,67 4,59
Critère 2 : Lutte contre la discrimination (à l’exception des discriminations
liées au sexe)
Outre les questions relatives aux discriminations liées au sexe qui ont été abordées au
niveau du critère précédent, l’interdiction de toute discrimination fondée sur la race, la
religion, la langue, l’opinion politique, l’origine nationale ou sociale, l’orientation sexuelle,
le genre ou tout autre statut identitaire est un principe fondamental en matière de droits
humains. Cela implique d’accorder une attention particulière aux groupes vulnérables
et aux communautés marginalisées. Cette section aborde plus particulièrement la
discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’appartenance à une
minorité, le handicap et l’âge.
Indicateur 2.1 Existence d’une législation reconnaissant la légalité des unions entre
partenaires de même sexe
+ 2 Union enregistrée avec les mêmes droits que le mariage uniquement
0 Cohabitation uniquement
- 2 Actuellement, les unions entre partenaires de même sexe n’ont pas d’existence légale
Indicateur 2.2 Dispositions législatives régissant l’adoption par des couples du même
sexe
0 Aucun droit à l’adoption mais autorité et responsabilités parentales pour les couples du
même sexe
De + 1 à + 5 Décompte cumulé de chaque loi : 1 point par loi. Lois contre les crimes haineux (orientation
sexuelle)/lois contre les discours haineux (orientation sexuelle)/loi contre les crimes haineux
(identité de genre)/loi contre les discours haineux (identité de genre)
0 Aucune loi n’existe mais uniquement des mesures visant à lutter contre les crimes haineux
liés à l’orientation sexuelle et/ou à l’identité de genre
Les deux premiers indicateurs permettent d’analyser si les États se sont légalement
engagés à protéger les minorités nationales ainsi que leurs intérêts particuliers. Les autres
indicateurs sont destinés à évaluer si les autorités gouvernementales agissent contre la
marginalisation politique, sociale et économique des Roms.
+ 1 Signature
+ 1 Signature
De + 1 à + 6,5 Décompte cumulé pour chaque mesure prise par les États membres : 1/2 point par mesure
prise. Veiller à la mise en œuvre efficace et concrète de la directive sur l’égalité raciale/
prendre des mesures de lutte contre la ségrégation régionale et locale/ sensibiliser l’opinion
sur les bénéfices résultant de l’intégration des Roms/ alerter l’opinion sur la diversité des
sociétés, la sensibiliser à la nécessité d’intégrer les Roms/ lutter contre la rhétorique et les
discours haineux à l’encontre des Roms/ lutter contre les discriminations multiples à l’égard
des enfants et des femmes roms/ lutter contre les violences domestiques à l’égard des
femmes et des filles/ lutter contre la traite des êtres humains/ lutter contre les mariages pré-
coces et forcés, et la mendicité des enfants/ encourager la citoyenneté active des Roms en
favorisant leur participation à la vie sociale, économique, politique et culturelle/ encourager
la formation et le recrutement de médiateurs qualifiés/ aider les Roms à prendre conscience
de leurs droits/ autres mesures
Source : Évaluation de la mise en œuvre du cadre de l›UE pour les stratégies nationales d›intégration des Roms et de la recommandation
du Conseil relative à des mesures efficaces d’intégration des Roms dans les États membres, 2016. Communication de la Commission
auprès du Parlement européen, du Conseil, du Comité économique et social européen et du Comité des régions, 27.6.2016.
Cet indicateur unique exprime le niveau d’engagement des États sur le plan juridique vis-
à-vis des objectifs de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes
handicapées.
Indicateur 2.7 Ratification de la Convention des Nations unies relative aux droits des
personnes handicapées
+ 1 Signature
0 Cohabitation uniquement
Source : Recueil des traités des Nations unies, (depuis octobre 2017)
Les deux indicateurs permettent d’évaluer dans quelle mesure les personnes âgées et les
mineurs sont exposés au risque d’exclusion économique et sociale.
MdC n/a > 36,88 31,57 - 26,25 - 15,63 - 10,31 - < 10,31 n/a n/a
36,88 31,56 26,24 15,62
Source : Commission européenne, base de données Eurostat, 2016 (Irlande, Italie et Luxembourg, chiffres 2015)
Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Notation Conversion
2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 brute sur 10
MdC
Intervalle De + 3 à - 2 De + 2 à - 2 De + 5 à - 2 De + 3 à - 2 De + 3 à - 2 De + 6,5 De + 3 à - 2 De + 2 à - 3 De + 2 à - 3 De + 29,5 De 0 à + 10
à-2 à - 20
Notation
mineures
Autriche 2 2 2 3 3 4 3 1 1 21 8,28
n/a
Bulgarie -2 -2 -2 3 -2 2,5 3 -3 -3 - 5,5 2,93
Croatie 2 -2 4 3 2 5 3 -2 0 15 7,07
- 3
Chypre 2 -2 2 3 3 -1 2 0 0 9 5,86
> 38,77
Danemark 3 2 2 3 3 -1 3 2 2 19 7,88
38,77
34,49
Estonie 1 -2 1 3 -2 -1 3 -3 1 1 4,24
-
Irlande 3 2 1 3 -2 -1 1 0 0 7 5,45
+ 1
Lettonie -2 -2 -2 3 -2 2 3 -3 0 -3 3,43
1 7 , 3 2
Lituanie -2 -2 2 3 -2 1 3 -3 -1 -1 3,84
+ 2
Luxembourg 3 2 2 1 3 -1 3 2 0 15 7,07
< 17,32
Malte 3 2 5 2 1 0 2 0 0 15 7,07
+ 3
n/a
Pays-Bas 3 2 1 3 3 -1 3 2 2 18 7,68
Source : Commission européenne, base de données Eurostat 2016 (Irlande, Italie et Luxembourg, chiffres 2015)
Pologne -2 -2 -2 3 3 -1 2 0 0 1 4,24
+ 4
Roumanie -2 -2 1 3 3 -1 3 -2 -3 0 4,04
Slovaquie -2 -2 2 3 3 3 2 1 0 10 6,06
Slovénie 2 1 1 3 3 3 3 0 2 18 7,68
Royaume-Uni 3 2 2 3 3 2 2 0 0 17 7,47
Critère 3 : Corruption et gouvernance
Ces deux thèmes sont directement liés aux droits humains dans la mesure où la protection
des droits humains est mise en péril en cas de corruption des responsables ou de
mauvaise gouvernance. Par conséquent, la corruption et le manque de transparence des
processus décisionnels au sein des structures institutionnelles sont incontestablement
reconnus comme des facteurs déterminants favorisant les violations des droits humains.
Les pratiques de bonne gouvernance d’un État sont une condition préalable au respect
des droits humains.
· Enjeu 1 : Corruption
Le premier indicateur permet d’analyser la corruption dans le secteur public. Il repose sur
la perception d’observateurs avertis. Le deuxième indicateur permet d’analyser la confiance
du public envers le gouvernement. Les deux derniers indicateurs permettent d’évaluer
comment est perçue l’ampleur de la corruption pratiquée par le gouvernement.
MdC n/a n/a >79.34 72.00 57.30 - 49.94 - <49.94 n/a n/a
-79.34 71.99 57.29
MdC n/a n/a < 25,89 25,89 - 34,57 - 51,94 - > 60,61 n/a n/a
34,56 51,93 60,61
0 Absence de données
Source : Transparence internationale, baromètre mondial de la corruption, 2016 (Europe et Asie centrale)
0 absence de données
Source : Transparence internationale, baromètre mondial de la corruption, 2016 (Europe et Asie centrale)
· Enjeu 2 : Gouvernance
Le premier indicateur permet d’examiner dans quelle mesure les dépenses et recettes
de l’État sont transparentes et évaluées publiquement. Le deuxième indicateur prend en
compte 15 critères comme le secret bancaire ou l’échange automatique d’informations afin
d’évaluer le degré d’opacité entourant une juridiction. Ces derniers peuvent avoir des consé-
quences néfastes sur le plan national, mais aussi dans le cadre d’opérations financières
internationales offshore.
MdC n/a n/a absence < 57,30 57,30 - 62,12 - 71,75 - > 76,57 n/a
de don- 62,11 71,74 76,57
nées
MdC n/a n/a > 49,25 45,44 - 37,82 - 37,81 - < 34,00 n/a n/a
49,25 45,43 34,00
Source : Réseau pour la justice fiscale, indice lié à l’opacité financière, 2015
Intervalle De + 2 à - 2 De + 2 à - 2 De + 1 à - 2 De + 1 à - 2 De + 3 à - 2 De + 2 à - 2 De + 11 à - 12 De 0 à + 10
Autriche -1 1 0 0 -2 -2 -4 3.48
Belgique -1 0 -1 -1 -2 0 -5 3.04
Bulgarie 2 -1 -2 -2 1 0 -2 4.35
Croatie 2 -1 -2 -2 -1 0 -4 3.48
Chypre 1 -1 -2 -2 -2 -2 -8 1.74
République 1 0 -2 -2 1 1 -1 4.78
tchèque
Danemark -2 1 0 0 -2 2 -1 4.78
Estonie 0 1 -1 -1 -2 0 -3 3.91
Finlande -2 2 0 0 -2 2 0 5.22
France 0 -2 -1 -1 2 0 -2 4.35
Allemagne -2 2 1 1 1 -2 1 5.65
Grèce 2 -2 -1 -1 -2 1 -3 3.91
Hongrie 2 0 -1 -1 -1 1 0 5.22
Irlande -1 0 0 0 -2 0 -3 3.91
Italie 2 -1 -1 1 2 1 4 6.96
Lettonie 1 -1 -2 -1 -2 0 -5 3.04
Lituanie 0 0 -2 -2 -2 0 -6 2.61
Luxembourg -2 2 0 0 -2 -2 -4 3.48
Malte 1 1 0 0 -2 -2 -2 4.35
Pays-Bas -2 2 -1 -1 -2 -1 -5 3.04
Pologne 0 0 -1 -2 1 1 -1 4.78
Portugal 0 1 -2 1 1 0 1 5.65
Roumanie 2 0 -2 -1 2 0 1 5.65
Slovaquie 1 0 -2 -2 -1 -2 -6 2.61
Slovénie 0 -2 0 0 1 2 1 5.65
Espagne 0 -2 -2 1 0 2 -1 4.78
Suède -2 2 1 1 3 1 6 7.83
Royaume-Uni -2 0 -1 1 2 0 0 5.22
Ces indicateurs permettent d’évaluer si les États reconnaissent la justiciabilité des droits
économiques, sociaux et culturels devant les instances chargées des procédures de récla-
mation au sein des Nations unies ou de l’Europe.
Indicateur 4.1 Ratification (et signature) du Protocole facultatif du PIDESC (Pacte inter-
national relatif aux droits économiques, sociaux et culturels)
+ 1 Signature
Source : Recueil des traités des Nations unies, (depuis octobre 2017)
+ 1 Signature
Source : Recueil des traités des Nations unies, (depuis octobre 2017)
Cet indicateur permet d’analyser l’engagement des États à protéger ses citoyens les plus
vulnérables par le biais d’une assistance financière.
MdC n/a n/a > 20,91 18,96 - 15,04 - 13,08 - < 13,08 n/a n/a
20,91 18,95 15,03
Cet indicateur permet d’analyser si les efforts des États en matière d’accès à l’éducation
sont efficaces.
Indicateur 4.4 Pourcentage des 25 - 64 ans ayant achevé au moins un niveau d’études
secondaires supérieures
MdC n/a n/a < 66,74 66,74 - 72,99 - 85,48 - > 91,94 n/a n/a
72,98 85,47 91,71
Ces indicateurs s’appuient sur des éléments généralement admis comme étant représenta-
tifs d’un niveau de vie acceptable compte tenu des disparités au sein de la population.
Indicateur 4.5 Pourcentage de la population totale vivant avec une fuite dans le toit, des
murs, sols ou soubassements humides, des cadres de fenêtres ou des planchers pourris
MdC n/a n/a > 21,93 18,74 - 12,35 - 9,15 - < 12,34 n/a n/a
21,93 18,73 12,34
Source : Commission européenne, Eurostat 2016 (Irlande, Italie et Luxembourg, données 2015)
Indicateur 4.6 Pourcentage de ménages accablés par les charges financières en raison
du coût des logements
MdC n/a n/a > 49,72 41,43 - 49,72 24,84 - 41,42 16,53 - < 16,53 n/a n/a
24,83
MdC n/a n/a > 16,12 12,47 - 16,12 5,15 - 12,46 1,48 - 5,14 < 1,48 n/a n/a
MdC n/a n/a > 0,35 0,33 - 0,28 - 0,27 - < 0,25 n/a n/a
0,35 0,32 0,25
Source : Données OCDE, disparité des revenus, « données les plus récentes » (2012 – 2015)
Ces indicateurs permettent de mesurer, à l’aide d’une large gamme d’appareils, les efforts
consentis par les États pour garantir à leurs habitants le droit au meilleur état de santé possible.
Indicateur 4.9 Années de vie en bonne santé sur l’espérance de vie totale à la naissance
(pour les filles), exprimées en %
MdC n/a n/a < 68,64 68,64 - 71,62 - 77,57 - > 80,54 n/a n/a
71,61 77,56 80,54
Indicateur 4.10 Années de vie en bonne santé sur l’espérance de vie totale à la naissance
(pour les garçons), exprimées en %
MdC n/a n/a < 74,88 74,88 - 77,27 - 82,05 - > 84,43 n/a n/a
77,26 82,04 84,43
Indicateur 4.11 Pourcentage des dépenses à la charge des patients sur la totalité des
dépenses de santé
MdC n/a > 36,83 31,55 - 26,25 - 15,68 - 10,39 - < 10,39 n/a n/a
36,83 31,54 26,24 15,67
Source : Organisation mondiale de la santé, Base de données sur les dépenses mondiales de santé, indicateurs des comptes
nationaux de la santé, 2014
Ce nouvel enjeu est abordé pour la première fois dans cette version du rapport. Cet indica-
teur permet d’évaluer dans quelle mesure les États prennent en compte le droit de la popu-
lation à vivre dans un environnement sain.
MdC n/a n/a > 21,46 18,27 - 11,86 - 8,66 - < 8,66 n/a n/a
21,46 18,26 11,85
Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Notation Conversion Conversion
4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4.6 4.7 4.8 4.9 4.10 4.11 4.12 brute sur 10 sur 12,5
Intervalle De + 3 De + 3 De + 2 De + 2 De + 2 De + 2 De + 2 De + 2 De + 2 De + 2 De +2 à - 3 De + 2 De + 26 à De + 10 à 0 De + 12,5
à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 à-2 - 25 à0
Ce critère aborde trois défis majeurs à relever actuellement au sein des systèmes
judiciaires européens, au moment où l’opinion est de plus en plus préoccupée par les
droits à bénéficier d’un procès équitable, à ne pas être soumis à la torture, et à être traité
avec dignité pendant la détention.
Cet enjeu est mesuré à l’aune d’un seul critère : le degré de confiance des citoyens vis-à-vis
de leur propre système judiciaire.
MdC n/a n/a < 40,07 30,07 - 40,08 - 60,08 - > 70,44 n/a n/a
40,07 60,07 70,07
· Enjeu 2 : Torture
Même si les cas de torture perpétrés par les fonctionnaires ne sont pas si répandus, l’implication
de certains États de l’UE dans la « Guerre contre le terrorisme » au lendemain des terribles
événements de septembre 2011 a ravivé les préoccupations du public concernant la torture au
sein de l’Union européenne. Cet indicateur permet de mesurer le degré d’engagement des États
à respecter pleinement les mécanismes juridiques conçus pour empêcher la torture.
+ 1 Signature
Source : Recueil des traités des Nations unies, (depuis octobre 2017)
Cet indicateur permet d’évaluer un aspect essentiel des conditions de détention. Non
seulement la surpopulation carcérale est préjudiciable à la dignité humaine des détenus,
mais elle augmente aussi les risques de récidive.
MdC n/a absence > 104,90 98,36 - 85,28 - 78,73 - < 78,73 n/a n/a
de don- 104,90 98,35 85,27
nées
Indicateur 5.1 Indicateur 5.2 Indicateur 5.3 Notation brute Conversion Conversion sur 5
sur 10
Intervalle De + 2 à - 2 De + 3 à - 2 De + 2 à - 3 De + 7 à - 7 De 0 à + 10 De 0 à + 5
MdC n/a n/a > 26,31 22,84 - 15,88 - 12,40 - < 15,87 n/a n/a
26,21 22,83 15,87
Le droit à la liberté d’information est une fonction essentielle du droit à la liberté d’expression
et constitue une ressource primordiale pour les journalistes et les citoyens dans une société
démocratique. Cet indicateur permet de mesurer l’étendue des lois régissant la liberté
d’information en vigueur dans les États membres de l’UE.
MdC n/a < 49,31 49,31 - 59,79 - 70,26 - 91,21 - 101,68 - > 112,15 n/a
59,78 70,25 91,20 101,67 112,15
Source : Centre for Law and Democracy et Access Info Europe Europe, 2015
Cet enjeu est abordé pour la première fois dans cette édition. Les moyens de communication
et d’expression électroniques se sont développés de manière considérable ces dernières
années. Ce phénomène soulève de nombreuses questions en matière de droits humains.
Mais concernant notre propos, ses effets peuvent être plus marqués, si l’on considère les
conséquences que cela peut avoir sur un autre droit humain : le droit à la vie privée. Cet
indicateur permet d’évaluer l’engagement des États en faveur de la protection de la vie
privée à l’époque du numérique.
+ 1 Oui - certaines mesures législatives sont déjà prises ou sont en passe de l’être
0 absence de données
- 1 Aucune mesure législative significative n’a été prise, ni aucune directive n’a été contestée//
Source : Rapport Privacy International, 2017 - LOIS SUR LA CONSERVATION DES DONNÉES DEPUIS LE JUGEMENT DE L’AFFAIRE
TELE-2/WATSON PAR LA COUR DE JUSTICE EUROPÉENNE : - un état de la situation préoccupant concernant le droit à la vie privée
en Europe, et un rapport de l’Agence des droits fondamentaux sur ces droits, 2017
Indicateur 6.1 Indicateur 6.2 Indicateur 6.3 Indicateur 6.4 Notation Conversion Conversion
brute sur 10 sur 10
Intervalle De + 2 à - 2 De + 3 à - 2 De +3 à - 3 De + 1 à - 1 De + 9 à - 8 De + 10 à 0 De + 5 à 0
Parmi les indicateurs économiques, le taux de chômage est souvent considéré comme le
principal baromètre de la santé économique d’un pays. Le présent rapport, au contraire,
s’intéresse plus particulièrement aux conditions de travail spécifiques que connaissent
les employés afin de fournir des informations importantes sur la vie professionnelle des
travailleurs.
MdC n/a n/a > 28,70 24,81 - 17,00 - 13,10 - < 13,10 n/a n/a
28,70 24,80 16,99
MdC n/a n/a > 16,34 13,42 - 7,57 - 4,65 - < 4,65 n/a n/a
16,43 13,41 7,56
+ 1 Signature
MdC n/a n/a > 17,19 14,41 - 8,85 - 6,06 - < 8,84 n/a n/a
17,19 14,40 8,84
0 0 absence de données
Indicateur 7.1 Indicateur 7.2 Indicateur 7.3 Indicateur 7.4 Indicateur 7.5 Notation Conversion
brute sur 10
Intervalle De + 2 à - 2 De + 2 à - 2 De + 3 à - 2 De + 2 à - 2 De 0 à - 4 De + 9 à - 10 De + 10 à 0
Autriche 0 0 2 1 -1 2 6,32
Belgique 2 0 3 0 -2 3 8
Bulgarie 0 2 3 1 -2 4 7,5
Croatie -2 -2 1 0 -2 -5 3,50
Chypre 1 -1 2 0 0 2 6,5
République tchèque -2 0 0 0 -2 -4 4
Danemark 2 0 1 2 -1 5 7,5
Estonie 0 2 2 2 -2 4 8,5
Finlande 0 -1 3 0 -1 1 6,5
France 2 -1 2 1 -1 3 7,5
Allemagne 0 0 1 1 -1 1 6,5
Grèce -1 1 2 -2 -4 -4 3
Hongrie 1 0 3 2 -2 4 7,00
Irlande 1 1 3 0 -2 3 6,5
Italie 0 0 3 -2 -1 0 6
Lettonie 0 2 3 1 -2 4 7
Lituanie 1 2 3 0 -2 4 9
Luxembourg -1 0 0 1 0 0 7,5
Malte 0 1 2 0 0 3 7,5
Pays-Bas 1 -2 2 0 -1 0 6,5
Pologne -2 -2 0 -2 -2 -8 3
Portugal 0 -2 2 0 -2 -2 4,5
Roumanie -1 2 3 -2 -3 -1 6
Slovaquie -2 0 2 0 -1 -1 6,5
Slovénie -2 -1 3 0 0 0 5
Espagne 0 -2 0 0 -2 -4 4,5
Suède 0 -1 2 1 -1 1 6
Royaume-Uni 0 1 1 0 -3 -1 6
Les États ont non seulement l’obligation de respecter les droits humains sur leur propre
territoire, mais ils sont également tenus de les respecter, protéger et mettre en œuvre
au-delà leurs frontières. Cet engagement consiste également à créer un environnement
politique propice à la protection de ces droits dans le monde. Cette section propose une
série d’indicateurs permettant de mesurer les performances des États membres de l’UE
dans ce domaine.
Ce critère mesure l’engagement des États à lutter contre l’impunité des crimes
internationaux et à soutenir et adopter les mécanismes les plus récents des Nations
unies en faveur des droits humains. Le renforcement de la justice internationale d’une
part et du droit international relatif aux droits humains d’autre part constitue deux enjeux
majeurs témoignant de l’engagement des États à respecter, protéger et mettre en œuvre
les droits humains.
Les deux indicateurs de l’enjeu 1 permettent d’évaluer l’incorporation au Code pénal des
États des dispositions du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), ainsi que
l’importance de leur contribution au Fonds d’aide au profit des victimes de crimes punis par
la CPI. Ce mécanisme est important pour garantir le droit des victimes à obtenir réparation.
Indicateur 8.1 Existence d’une législation nationale sur la coopération au sein de la CPI
et l’incorporation des dispositions du statut de Rome de la CPI dans le Code pénal
+ 1 Oui
- 2 Non
Indicateur 8.2 Versement de contributions volontaires par les États parties au Fonds
d’aide au profit des victimes
0 Aucune contribution
+ 1 Signature
Source : Recueil des traités des Nations unies, consulté en octobre 2017
Source : PeaceWomen.Org
Indicateur 8.5 États membres dotés d’un Plan d’action national relatif aux entreprises et
aux droits humains
+ 2 États membres en passe d’élaborer un plan d’action ou qui se sont engagés dans cette
démarche
+ 1 États membres dans lesquels les Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) ou
la société civile qui ont entrepris des démarches pour élaborer un plan d’action national
- 2 États membres qui n’ont pas de plan d’action national et qui n’ont pas prévu d’en élaborer
Indicateur 8.1 Indicateur 8.2 Indicateur 8.3 Indicateur 8.4 Indicateur 8.5 Notation Conversion
brute sur 10
Intervalle De + 1 à - 2 De + 2 à - 0 De + 3 à - 2 De + 2 à - 2 De + 3 à - 2 De + 11 à - 8 De + 10 à 0
Autriche 1 1 3 2 -2 5 6,84
Belgique 1 2 3 2 3 11 10,00
Bulgarie 1 0 1 -2 -2 -2 3,16
Croatie 1 0 1 2 -2 2 5,26
Chypre 1 0 1 -2 -2 -2 3,16
Danemark 1 1 1 2 3 8 8,42
Estonie 1 2 -2 2 -2 1 4,74
Finlande 1 2 1 2 3 9 8,95
France 1 2 3 2 3 11 10,00
Allemagne 1 1 3 2 3 10 9,47
Grèce 1 0 3 -2 2 4 6,32
Hongrie 1 1 -2 -2 -2 -4 2,11
Irlande 1 2 1 2 2 8 8,42
Italie 1 1 3 2 3 10 9,47
Lettonie 1 2 -2 -2 2 1 4,74
Lituanie 1 0 3 2 3 9 8,95
Luxembourg 1 2 1 -2 2 4 6,32
Malte 1 0 3 -2 -2 0 4,21
Pays-Bas 1 2 3 2 3 11 10,00
Pologne 1 2 1 -2 3 5 6,84
Portugal 1 0 3 2 2 8 8,42
Roumanie 1 0 1 -2 -2 -2 3,16
Slovaquie 1 0 3 -2 -2 0 4,21
Slovénie 1 1 1 2 2 7 7,89
Espagne 1 2 3 2 3 11 10,00
Suède 1 2 1 2 3 9 8,95
Royaume-Uni 1 2 -2 2 3 6 7,37
L’APD n’est pas nécessairement liée à la promotion active des droits humains. Cependant,
elle reflète la détermination dont les États font preuve pour s’acquitter de leurs obligations
en matière d’aide économique internationale.
Indicateur 9.1 Part de l’APD nette exprimée en pourcentage du revenu national brut, par
rapport à l’objectif de 0,7 % fixé par l’ONU
MdC n/a Non < 0,07 0,07 - 0,21 - 0,49 - 0,63 - >= 0,70 n/a
0,20 0,48 0,62 0,69
La limite supérieure de la notation + 2 est définie à 0,69 (en réalité 0,76) et la limite minimum de la
notation + 3 est de 0,70 pour atteindre l’objectif de 0,7.
Cet indicateur illustre l’ampleur des contributions financières que les États versent pour
financer la protection des droits humains, en particulier par le biais Haut-Commissariat des
Nations unies aux droits de l’Homme.
MdC n/a Aucune < -25,76 - 25,76 - 14,30 - 8,61 20,07 - > 31,52 n/a
contri- 8,60 20,06 31,52
bution - 14,31
en 2016
Indicateur 9.1 Indicateur 9.2 Notation brute Conversion sur 10 Conversion sur 5
Intervalle De + 3 à - 3 De + 3 à - 3 De + 6 à - 6 De + 10 à 0 De + 5 à 0
· Enjeu 1 : Désarmement
+ 1 Signature
Source : Recueil des traités des Nations unies, consulté en novembre 2017
+ 1 Signature
- 1 point 1 point à soustraire pour chacun des cas suivants : les États disposant de stocks d’armes/
les États dans lesquels il existe toujours des zones de contamination
Source : Recueil des traités des Nations unies, consulté en novembre 2017, et, Landmine and Cluster Munition Monitor (Monitor.
Org), rapport de l’observatoire Cluster Munition Monitor, 2017
+ 3 Ratification
- 1 point 1 point à soustraire pour chacun des cas suivants : les États disposant de stocks d’armes >
1000/ les États qui n’ont pas fourni de rapport annuel sur la transparence/ les États dans
lesquels subsistent des mines antipersonnel
Source : Recueil des traités des Nations unies, consulté en novembre 2017, et, Landmine and Cluster Munition Monitor (Monitor.
Org), rapport de l’observatoire Cluster Munition Monitor, 2017
Dans plusieurs États membres de l’UE, l’industrie de l’armement est puissante et dynamique.
Dans ce domaine, les indicateurs permettent d’évaluer l’ampleur de l’industrie de l’armement
national pour tous les États membres de l’UE et le pourcentage de leurs dépenses en
armement par rapport aux autres dépenses publiques, comme les dépenses de santé.
Indicateur 10.4 Indicateur de tendances pour les exportations d’armes vers tous les pays
MdC > 130,1 97,6 - 130 65,1 - 32,6 - 65 0,1 - 32,5 pas d’ex- n/a n/a
97,5 portation
Du fait des valeurs extrêmes (voir chiffres de France, Allemagne et Royaume-Uni), la médiane est prise
comme base pour calculer l’échelle. Toutes les exportations sont pénalisées, c’est pourquoi les catégories
de notation sont définies de - 1 à - 5. Une unité sur l’échelle équivaut à 1/2 de la valeur de la médiane.
Source : Stockholm Intl. Peace Research Institute, base de données sur les transferts d’armes. Données pour 2016
Indicateur 10.5 Ratio des dépenses de santé et des dépenses militaires (en % du PIB)
MdC n/a n/a < 4,08 4,08 - 6,13 - 10,22 - > 12,26 n/a n/a
6,12 10,21 12,26
De + 5 à - 5 Un point octroyé ou enlevé en fonction du respect des réglementations ou contrôles suivants :
l’application des contrôles de courtage prévus à l’article 5(1) a-t-elle été étendue à l’article
5(2) ? / les contrôles de courtage ont-ils été étendus dans le cadre de l’article 5(3) ? /les dispo-
sitions de l’article 6(1) concernant le contrôle du transfert ont-elles été étendue dans le cadre
de l’article 6(2) ? /les dispositions prévues à l’article 6(1) concernant le contrôle du transfert
ont-elles été étendues dans le cadre de l’article 6(3) ? /des contrôles supplémentaires ont-ils
été mis en place concernant des marchandises non répertoriées pour des raisons de sécurité
publique ou d’enjeux en matière de droits humains dans le cadre de l’article 8(1) ?
Source : Commission européenne (Commerce), règles relatives à l’importation et l’exportation : synthèse des mesures nationales
(août 2016)
Intervalle De + 3 à - 2 De + 3 à - 2 De + 3 à 0 De 0 à - 5 De + 2 à - 2 De + 5 à - 5 De + 16 De + 10 à 0
à - 16
Autriche 3 3 3 -1 2 5 15 9,69
Belgique 2 3 2 -1 1 -1 6 6,88
Bulgarie 3 2 2 -1 -1 3 8 7,50
Croatie 3 1 1 0 -1 3 7 7,19
Chypre 3 0 2 0 -1 -1 3 5,94
République 3 3 2 -4 0 3 7 7,19
tchèque
Danemark 3 3 2 -1 0 -5 2 5,63
Estonie 3 -3 3 -1 -2 5 5 6,56
Finlande 3 -3 2 -3 0 3 2 5,63
France -2 3 2 -5 -1 -3 -6 3,13
Allemagne 1 1 3 -5 0 -1 -1 4,69
Grèce 3 -3 2 0 -2 3 3 5,94
Hongrie 3 3 3 0 0 3 12 8,75
Irlande -2 3 2 0 2 5 10 8,13
Italie 3 3 3 -5 0 -5 -1 4,69
Lettonie 3 -2 3 0 0 1 5 6,56
Lituanie 2 3 3 0 0 -5 3 5,94
Luxembourg 1 3 3 0 2 -5 4 6,25
Malte -2 3 2 -1 2 -5 -1 4,69
Pays-Bas 3 3 1 -5 0 3 5 6,56
Pologne 3 -3 3 -1 -2 -5 -5 3,44
Portugal 3 3 3 -5 -1 -5 -2 4,38
Roumanie 3 -3 1 0 -1 5 5 6,56
Slovaquie 3 3 2 -1 0 -5 2 5,63
Slovénie 3 2 3 0 0 -5 3 5,94
Espagne 3 2 2 -5 0 -1 1 5,31
Suède 3 3 2 -5 1 -5 -1 4,69
Royaume-Uni 1 2 2 -5 -1 1 0 5,00
experts indépendants)
Source : OCDE, rapport annuel sur les principes directeurs pour les entreprises multinationales, 2016
MdC > 24,58 21,24 - 14,56 - 11,21 - < 11,21 n/a n/a n/a n/a
24,58 21,23 14,55
L’économie parallèle est perçue comme une activité extrêmement négative, c’est pourquoi les valeurs sont
déplacées vers la gauche sur l’échelle de notation (de deux unités de mesure).
Source : Groupe CESifo Munich, (Center for Economic Studies, l’Institut Ifo, et la Munich Society pour la promotion de la recherche
économique), Rapport DICE, décembre 2016
De + 6 à Cumul des déclarations volontaire et obligatoire, 1/2 point pour chaque déclaration volontaire
+ 0,5 et 1 point pour chaque déclaration obligatoire
Source : Global Reporting Initiative, base de données Carrots and Sticks, éléments à déclarer (consulté en novembre 2017)
Indicateur 11.1 Indicateur 11.2 Indicateur 11.3 Notation brute Conversion Conversion sur 5
sur 10
Intervalle De + 1 à - 2 De 0 à -4 De + 6 à 0 De + 9 à - 4 De 0 à + 10 De 0 à + 5
Cette partie de l’étude s’appuie sur les recherches menées par l’agence de notation MSCI
ESG Sovereign Ratings. MSCI ESG Research évalue le niveau d’exposition d’un pays aux
risques ESG ainsi que la manière dont ces risques sont gérés. Le premier critère permet
d’évaluer de rendre compte de la situation du pays en termes de préservation de l’environne-
ment, tandis que le second porte sur l’efficacité de la gestion des risques environnementaux
par les États. Bien que la FIDH ait conservé ces deux aspects, à savoir l’exposition et la
gestion environnementale, seuls les défis et indicateurs qui semblaient pertinents d’un point
de vue « droits humains » ont été conservés. Les indicateurs tendant à pénaliser les pays
ayant moins de ressources naturelles ont été écartés. Le premier critère peut être compris
comme un état des lieux du respect de l’environnement (biodiversité, niveau de pollution)
et le second comme une évaluation des politiques publiques (conservation des ressources,
gestion de l’eau et de l’énergie). Ces questions sont étroitement liées aux droits humains,
comme le droit à l’eau (gestion de l’eau), à un environnement sain (biodiversité, pollution...)
et à la santé (pollution), en particulier pour les générations futures. Les niveaux de consom-
mation élevés d’énergie sont en relation directe avec le changement climatique qui aura — et
a déjà — des impacts sur la jouissance des droits humains : sont concernés notamment les
groupes les plus vulnérables (droit à la nourriture, droit à l’eau, droits des migrants, etc.).
Certains indicateurs qui ne varient pas d’un pays européen à l’autre, comme l’accès à l’eau
potable, n’ont pas été conservés. Quant aux questions relatives aux droits humains, les indi-
cateurs pour lesquels aucune donnée récente n’était disponible ont dû être abandonnés.
Les indicateurs pris en compte sont tirés des dernières versions de sources suivantes, dis-
ponibles au moment de la rédaction : Indicateurs du développement dans le monde (WDI,
Banque mondiale), rapport sur le développement mondial (RDH du PNUD), base de données
sur les émissions du programme mondial de recherche sur l’atmosphère dans le monde
(EDGAR), Agence internationale à l’énergie renouvelable (IRENA).
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 la plus
mauvaise).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la meil-
leure notation et 0 la plus mauvaise).
De 0 à 10 Pourcentage d’espèces animales répertoriées comme étant menacées d’extinction, en danger
ou vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 la plus
mauvaise).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la
meilleure notation et 0 la plus mauvaise).
De 0 à 10 Tonnes par habitant. Six gaz à effet de serre, inscrits au Protocole de Kyoto, sont pris en
compte pour ce point de données. Ces gaz sont le dioxyde de carbone, le méthane, le
protoxyde d’azote, les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures et l’hexafluorure de soufre.
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 la plus
mauvaise).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la
meilleure notation et 0 la plus mauvaise).
De 0 à 10 exprimé en « microgrammes de PM10 par m3 » au niveau national. Les concentrations de
particules désignent des particules fines en suspension qui mesurent moins de 10 microns
de diamètre (PM10) et qui pénètrent en profondeur dans les voies respiratoires et peuvent
causer de graves problèmes de santé. Les données des pays et les données cumulées par
régions et groupes de catégories de revenus concernent des particules de types PM10 dans
les zones résidentielles de villes de plus de 100 000 habitants, pondérées en fonction de la
population urbaine. Les estimations représentent le niveau d’exposition moyen aux particules
fines extérieures dont est victime un citadin chaque année. L’état des contrôles en matière
de pollution et de technologie d’un pays est déterminant concernant les concentrations de
particules.
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 la plus
mauvaise).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la
meilleure notation et 0 la plus mauvaise).
De 0 à 10 Émissions d’oxyde d’azote rapportées à la surface habitée (GES pour 1000 km²)
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 la plus
mauvaise).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la
meilleure notation et 0 la plus mauvaise).
De 0 à 10 Émissions de dioxyde de soufre rapportées à la surface habitée (GES pour 1000 km²)
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 la plus
mauvaise).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la
meilleure notation et 0 la plus mauvaise).
De 0 à 10 Émissions de composés organiques non méthaniques rapportées à la surface habitée (GES
pour 1000 km²)
Convertis sur une échelle de 10 à 0 par MSCI (0 étant la meilleure notation et 10 le plus
mauvais).
Nous avons transformé le barème de MSCI en une échelle allant de 0 à 10 (10 étant la
meilleure notation et 0 la plus mauvaise).
Intervalle De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 80 De 0 à + 10
à0 à0 à0 à0 à0 à0 à0 à0
Autriche 3,26 4,54 5,00 7,07 7,94 9,38 8,55 45,74 5,72
Belgique 0,72 7,84 4,14 6,03 2,10 7,80 5,72 34,34 4,29
Bulgarie 4,91 5,79 5,44 6,76 8,42 5,38 9,06 45,75 5,72
Croatie 3,05 3,08 6,36 7,32 8,50 8,23 8,95 45,50 5,69
Chypre 0,97 6,65 6,82 6,61 7,37 6,72 8,56 43,70 5,46
République tchèque 2,61 8,11 3,67 6,59 6,29 6,96 8,03 42,25 5,28
Danemark 2,27 7,41 5,43 8,03 6,40 9,25 8,06 46,84 5,85
Estonie 9,75 8,92 1,41 8,68 9,12 8,50 9,57 55,96 6,99
Finlande 10,00 8,44 3,96 9,26 9,36 9,53 9,42 59,96 7,50
France 2,74 3,89 6,47 7,30 8,29 9,41 8,96 47,07 5,88
Allemagne 1,38 5,14 4,32 6,93 6,54 8,54 7,19 40,03 5,00
Grèce 4,51 2,00 5,94 6,92 7,80 7,43 9,19 43,79 5,47
Hongrie 3,01 6,49 7,04 6,81 8,53 8,86 9,28 50,02 6,25
Irlande 4,51 6,87 3,46 9,01 8,64 8,01 9,66 50,15 6,27
Italie 1,51 3,51 6,49 6,09 6,80 8,70 8,29 41,39 5,17
Lettonie 10,00 8,33 6,53 7,86 9,44 9,90 9,45 61,50 7,69
Lituanie 6,97 8,60 5,18 7,37 9,20 9,61 8,39 55,32 6,91
Luxembourg 1,53 9,30 0,00 7,08 0,00 9,12 7,97 35,00 4,37
Malte 0,10 7,14 7,80 7,28 0,00 0,00 5,86 28,17 3,52
Pays-Bas 0,53 7,89 4,56 6,51 0,64 7,94 4,95 33,01 4,13
Pologne 2,51 7,73 4,68 6,47 7,38 7,09 8,07 43,93 5,49
Portugal 2,64 1,62 6,57 8,46 8,06 9,13 9,10 45,58 5,70
Roumanie 4,19 5,73 7,23 6,51 8,87 8,29 9,21 50,03 6,25
Slovaquie 2,85 8,00 6,10 6,76 8,25 8,44 9,19 49,59 6,20
Slovénie 3,35 4,43 4,94 7,41 7,51 8,91 8,45 45,00 5,63
Espagne 3,91 1,24 6,60 7,96 8,23 9,20 9,39 46,54 5,82
Suède 10,00 8,16 6,71 9,18 9,47 9,71 9,52 62,75 7,84
Royaume-Uni 1,25 5,35 5,90 8,20 5,95 8,15 7,75 42,56 5,32
De 0 à 10 PIB (en dollars constants à parité de pouvoir d’achat 2011) par unité de consommation d’éner-
gie (kg équivalent pétrole).
Source : WDI
De 0 à 10 % de la consommation totale en énergie primaire. L’énergie renouvelable est définie comme
une énergie sans hydrate de carbone qui ne produit pas de dioxyde de carbone lorsqu’elle est
libérée. Si la production d’énergie à partir de déchets fait partie des énergies renouvelables, ce
n’est pas le cas de l’énergie nucléaire. Les énergies renouvelables englobent l’énergie hydrau-
lique, océanique, marémotrice et solaire, la géothermie, les biogaz, l’énergie produites par les
déchets, entres autres.
De 0 à 10 Mesurée en « Kg équivalent pétrole par habitant ». La consommation d’énergie fait référence à l’uti-
lisation de l’énergie primaire avant transformation en d’autres combustibles finaux, ce qui équivaut
à une production locale plus les importations et les variations de stock, moins les exportations et
les carburants utilisés dans les bateaux et avions dans le cadre du transport international.
Indicateur 13.4 % des prélèvements d’eau par rapport aux ressources internes
De 0 à 10 Prélèvements annuels d’eau douce sur les ressources internes totales (exprimés en %). Pré-
lèvements annuels d’eau douce, sans compter les pertes en eau évaporée des bassins de
stockage. Les prélèvements concernent également l’eau provenant des usines de désalini-
sation implantées dans les pays où elles constituent une source importante d’approvisionne-
ment. Les prélèvements peuvent dépasser 100 % des ressources renouvelables totales dans
le cas où les extractions depuis les aquifères non renouvelables ou usines de désalinisation
sont considérables ou lorsque l’eau est recyclée en grande quantité.
De 0 à 10 % du territoire national dont la consommation d’eau est supérieure à 40 % de l’eau disponible.
De 0 à 10 Évolution en % de l’intensité des GES (émission de CO2 en kg par dollars constants à parité de
pouvoir d’achat 2011 du PIB), taux de croissance annuel moyen sur 3 ans.
De 0 à 10 Cumul de trois points de données, (1) décès dus à la pollution de l’eau : décès à la suite de
diarrhées dues à l’eau contaminée, systèmes sanitaires ou hygiène insuffisants, (2) décès dus
à la pollution intérieure : décès dus aux infections respiratoires aiguës (enfants de moins de
cinq ans), bronchopneumopathie chronique obstructive (adulte de plus de 30 ans) et cancer
du poumon (adultes de plus de 30 ans) imputables à la fumée des combustibles solides à
l’intérieur des habitations et (3) décès dus à la pollution atmosphérique. Les décès dus aux
infections et maladies respiratoires, le cancer des poumons et les maladies cardiovasculaires
imputables à la pollution atmosphérique.
Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Indicateur Notation Conversion
13.1 13.2 13.3 13.4 13.5 13.6 13.7 13.8 brute sur 10
Intervalle De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 10 De + 80 De 0 à + 10
à0 à0 à0 à0 à0 à0 à0 à0 à0
Autriche 7,63 10,00 0,61 7,78 5,75 10 6,01 10,00 57,79 7,22
Belgique 5,34 5,70 0,00 0,00 4,53 0,032 6,35 10,00 31,94 3,99
Bulgarie 4,20 1,84 4,18 0,29 1,48 2,698 5,04 9,86 29,58 3,70
Croatie 7,17 5,62 5,47 9,44 8,51 10 5,52 10,00 61,73 7,72
Chypre 8,81 3,93 5,77 2,14 8,42 10 7,03 9,66 55,77 6,97
République 4,48 2,39 0,14 5,33 8,26 9,488 5,93 9,98 46,00 5,75
tchèque
Danemark 9,90 7,60 2,74 6,38 8,85 9,546 7,06 9,98 62,06 7,76
Estonie 3,42 1,13 0,00 5,72 0,00 9,498 2,86 9,99 32,61 4,08
Finlande 3,68 3,67 0,00 7,96 0,00 9,916 5,02 10,00 40,25 5,03
France 6,55 2,27 0,90 4,48 5,04 8,322 6,69 10,00 44,25 5,53
Allemagne 7,58 5,72 0,63 0,00 5,94 6,812 6,44 10,00 43,12 5,39
Grèce 7,78 3,50 4,85 4,52 1,19 9,11 4,25 10,00 45,20 5,65
Hongrie 6,68 1,32 4,27 0,00 4,87 5,092 6,32 9,99 38,53 4,82
Irlande 10,00 4,10 3,08 9,49 8,37 10 7,31 10,00 62,34 7,79
Italie 9,19 7,54 3,99 0,18 1,16 6,464 6,36 10,00 44,87 5,61
Lettonie 6,34 8,18 4,60 9,17 7,89 10 2,96 10,00 59,14 7,39
Lituanie 6,81 2,23 4,11 4,87 1,83 8,93 4,71 10,00 43,49 5,44
Luxembourg 8,87 1,71 0,00 8,50 9,21 10 5,58 9,96 53,82 6,73
Malte 10,00 0,00 5,66 0,00 8,75 10 5,77 10,00 50,18 6,27
Pays-Bas 6,89 2,05 0,00 0,00 3,70 5,172 5,37 10,00 33,18 4,15
Pologne 6,14 1,63 3,76 2,86 6,98 8,888 6,72 10,00 46,98 5,87
Portugal 8,50 9,64 4,93 1,97 1,16 8,008 6,28 10,00 50,49 6,31
Roumanie 7,59 3,59 6,02 4,59 6,53 6,552 5,82 9,83 50,53 6,32
Slovaquie 4,81 2,78 2,88 8,18 8,73 10 6,86 9,99 54,23 6,78
Slovénie 5,43 6,06 1,82 8,33 5,47 10 5,83 10,00 52,95 6,62
Espagne 8,54 6,35 3,88 0,00 2,77 2,588 7,43 10,00 41,57 5,20
Suède 5,81 10,00 0,00 9,48 7,25 9,93 4,52 10,00 56,99 7,12
Royaume-Uni 9,17 2,56 3,12 7,51 8,34 8,32 7,33 10,00 56,35 7,04
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