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PRINCIPALES DISPOSITIONS FISCALES

DU PROJET DE LOI DE FINANCES 2018


(tel que adopté par la Chambre des Représentants)
Présentée par :
Khalid FIZAZI
Managing Partner FIZAZI & ASSOCIES
Président de la Commission Fiscalité
Conseil Régional de Rabat et Nord
Ordre des Experts Comptables
SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A L’IMPOT SUR LES SOCIETES

II. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A L’IMPOT SUR LE REVENU

III. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA TVA

IV. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS D’ENREGISTREMENT

V. DISPOSITIONS COMMUNES

VI. AUTRES DISPOSITIONS

VII. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA TSAVA

VIII. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS DE TIMBRE


INTRODUCTION

3
Le projet de loi de finances pour l’année 2018 à travers les mesures fiscales
proposées se fixe comme priorités :

❖ L’appui des secteurs sociaux : l’enseignement, la santé, l’emploi et la


réduction des disparités spatiales tout en accordant un intérêt
particulier au monde rural ;

❖ Le développement de l’industrialisation, l’incitation à l’investissement


privé et le soutien des Petites et Moyennes Entreprises (PME);

❖ La consécration de la régionalisation avancée ;

❖ La réforme de l’administration, l’amélioration de la gouvernance et


l’accélération de la mise en œuvre des réformes.

4
Dans le but de réaliser les objectifs à court terme le gouvernement table sur :

Taux de croissance
3,2% du PIB

Production céréalière
Déficit budgétaire
prévisionnelle
-3% du PIB
70 millions de quintaux

Sous certaines
hypothèses

Cours du Taux
pétrole d’inflation
60 $US le baril 1,5%

Cours moyen du gaz


butane
380 $US la tonne

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Les données chiffrées du projet de loi de Finances pour l'année 2018, se
présentent comme suit :

STRUCTURE DU BUDGET DE L’ETAT

Composantes Dépenses Recettes


Le budget général 291 256 397 000 234 919 913 000
Les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA) 2 828 942 000 2 828 942 000
Les comptes spéciaux du Trésor 78 561 045 000 83 799 157 000
L’amortissement de la dette publique à moyen et LT 34 731 500 000 68 000 000 000
Total 407 377 884 000 389 548 012 000

Soit un besoin de financement de 17 829 872 000 DHS

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STRUCTURE DU BUDGET DE L’ETAT (suite)
▪ Les dépenses du budget général sont ainsi réparties :
Composantes Montant %
Dépenses de fonctionnement 195 914 001 000 67%
Dépenses d’investissement 68 229 908 000 23%
Dépenses de la dette amortissable et de la dette flottante 27 112 488 000 9%
Total 291 256 397 000 100%
(dont 7 200 000 000 de dépenses de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux)

▪ Les recettes du budget général sont ainsi réparties :


Composantes Montant %
Impôts directs et taxes assimilées 97 769 300 000 42%
Impôts indirects 93 470 813 000 40%
Droits de douane 9 706 228 000 4%
Droits d’enregistrement et de timbre 17 537 999 000 7%
Produits des monopoles et exploitations et des
9 821 000 000
participations financières de l’Etat 4%
Produits et revenus du domaine 354 500 000 0%
Recettes diverses 5 153 573 000 2%
Dons et legs 1 106 500 000 0%
Produits de cession des participations de l’Etat ---
Total 234 919 913 000 100%
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NOUVELLES DISPOSITIONS FISCALES – OBJECTIFS 2018
Les modifications apportées au Code général des impôts par le projet de
loi de finances pour l’année 2018 visent :

❖ L’encouragement et l’appui à la création, à la restructuration et à


l’investissement des entreprises ;
❖ L’intensification du soutien et l’accompagnement des jeunes entreprises
débutantes et innovantes ;
❖ La facilitation de l’accès des investisseurs au foncier ;
❖ L’amélioration de la compétitivité des entreprises ;
❖ L’amélioration du climat des affaires par la transparence et l’équité fiscale et
l’intégration de l’informel ;
❖ La généralisation de l’administration numérique ;
❖ La simplification et la dématérialisation des procédures ;
❖ La clarification et l’harmonisation de certaines dispositions fiscales ;
❖ L’encouragement et le soutien à l’emploi ;
❖ L’accès à la propriété et l’encouragement des produits participatifs
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NOUVELLES DISPOSITIONS FISCALES 2018 EN CHIFFRES

Dispositions fiscales par type d'impôt et taxes (63 mesures)


18 16
Nombre de Mesures

16
14
12
10 9 9
8 7
6
6 5
4
4 2 2
2 1 1 1
0

Impôts et taxes
I. DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES
À L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
MESURES SPÉCIFIQUES À L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS

1- Institution d’un barème progressif en matière d’impôt sur les sociétés (I.S).

2- Amélioration du régime de la transparence fiscale des OPCI.

3- Révision du mode de régularisation de l’imposition des plus-values


constatées suite aux opérations de fusion ou de scission.

4- Report du déficit fiscal cumulé par les sociétés absorbantes dans le cadre
d’une opération de fusion ou de scission.

5- Exonération d’IS des coopératives et associations d’habitation (Amendement


de la Chambre des Représentants)

6- Précision sur l’imposition à l’IS des sociétés immobilières transparentes et


des coopératives et associations d’habitation (Amendement de la Chambre des
Représentants)
1- Institution d’un barème progressif en matière d’impôt sur les sociétés (I.S).

Le PLF 2018 prévoit d’instituer un barème d’IS progressif comme suit :


Montant du bénéfice net en Dhs Taux Abattement
Disposition
Inférieur ou égal à 300 000 10% 0
Nouvelle
De 300 001 à 1 000 000 20% 30 000
Supérieur à 1 000 000 31% 140 000

Avant le PLF 2018, l'article 19-I-A du CGI avait prévu le calcul de l’impôt sur les sociétés
suivant un barème proportionnel selon des tranches de bénéfices fiscal avant IS, soit :
Disposition • Inférieur ou égal à 300 000 : 10 %
Ancienne
• De 300 001 à 1 000 000 : 20 %
• De 1 000 001 à 5 000 000 : 30 %
• Au-delà de 5 000 000 : 31 %

•Modulation de l’application des taux d’I.S en fonction des bénéfices nets réalisés par les
Objectif sociétés par la révision des taux d’imposition et des tranches des bénéfices correspondantes.

Date d’effet : Exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018


1- Institution d’un barème progressif en matière d’impôt sur les sociétés (I.S).

Commentaires :

▪ Concernant les nouvelles tranches de bénéfices, le PLF


2018 évoque le bénéfice net sans pour autant préciser la
nature du bénéfice concerné.

A noter que la LF 2016 avait retenue le même terme

Disposition « Bénéfice net ». Toutefois la note circulaire n°726 relative


à la LF 2016 avait précisé que le bénéfice net s’entend du
bénéfice net fiscal à savoir le bénéfice imposable
Nouvelle déterminé après imputation des déficits reportables
conformément à l’article 8 du CGI.

Ne serait-il pas opportun de consacrer dans la loi cette


clarification de la nature du bénéfice à considérer pour les
tranches, et ce afin d’éviter toutes interprétations de part et
d’autres.
2- Amélioration du régime de la transparence fiscale des OPCI.

Précision Imposition des dividendes distribués par les OPCI et Activités


bénéficiant du régime
- Le PLF 2018 prévoit de préciser que les bénéfices réalisés par les OPCI au titre de
leurs activités et opérations conformément à leur objet tel que prévu par la loi
n° 70-14, et distribués comme dividendes à leurs actionnaires, soient imposables
Disposition entre les mains des sociétés qui en bénéficient, en tant que produits financiers,
Nouvelle sans l’abattement fiscal de 100%.
- Le PLF 2018 prévoit aussi d’aligner les activités bénéficiant du régime de
transparence fiscale prévu par le CGI sur celles autorisées à être exercées par les
OPCI en vertu de la loi n° 70 – 14 précitées.

- La LF 2017 avait prévu une exonération permanente pour les organismes de


placement collectif immobilier (O.P.C.I), régis par la loi n° 70-14 promulguée par le dahir
Disposition n° 1-16-130 du 21 kaada 1437 (25 aout 2016), pour les bénéfices correspondant aux
Ancienne produits provenant de la location d’immeubles construits à usage professionnel.
Cette exonération est accordée dans les conditions prévues à l’article 7-XI. (Article 6 I–
A-31° et I-C-1° CGI, Exonérations permanentes IS et RAS IS)

- Améliorer le régime de transparence fiscale institué par la LF 2017 au profit des OPCI.
Objectif - Instaurer un cadre fiscal propice à la création et au développement de ces organismes
conformément aux pratiques internationale en la matière.

Date d’effet : Bénéfices des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018
2- Amélioration du régime de la transparence fiscale des OPCI.

Commentaires :

▪D’après l’article 6-I-A-31° du CGI, les OPCI sont totalement exonérés


de l’IS au titre de leur activités et opérations définies dans la loi 70-14.
▪D’après l’article 6-I-A du CGI, les OPCI ne sont pas exclus du
bénéfice de l’abattement de 100% des produits des actions et parts
sociales visé à l’article 6-I-C-1° du CGI
▪D’après l’article 6-I-C-1° du CGI, les dividendes et autres produits
de participation similaires versés par des sociétés soumises ou
Disposition exonérées à des sociétés soumises à l’IS et ayant leur siège au Maroc
sont exonérés de la retenue à la source d’IS à condition que ces
dernières fournissent une attestation de propriété. Ces produits sont
Nouvelle compris dans les produits financiers de la société bénéficiaire avec
un abattement de 100%. Toutefois cet abattement ne s’applique pas
aux produits provenant des bénéfices distribués par les OPCI et
perçus par les sociétés soumises ou exonérées de l’IS.

Cette restriction de l’application de l’abattement de 100% des


bénéfices distribués par les OPCI et perçus par les sociétés
soumises ou exonérées de l’IS semble aller à l’encontre du principe
d’équité fiscale entre contribuables personnes morales, sachant
que l’objectif de l’abattement de 100% est de n’imposer que les
dividendes perçus par les derniers bénéficiaires personnes
physiques.
2- Amélioration du régime de la transparence fiscale des OPCI.

Commentaires :

▪Lorsqu’un OPCI ne respecte pas les conditions d’exonération (à


savoir l’évaluation des éléments apportés par un Commissaire aux
comptes, conservation pendant 10 ans, distribution d’une quotité
des résultats, produits de capitaux mobiliers et plus-values),:
Qu’en est il de l’application de l’abattement de 100% pour les
sociétés soumises ou exonérées de l’IS percevant des

Disposition bénéfices distribués par ces OPCI. Autrement est-ce que ces
sociétés peuvent bénéficier de l’abattement dans ce cas ou
non ?

Nouvelle ▪Par ailleurs on constate aussi que cette mesure crée une certaine
discrimination par rapport aux sociétés n’ayant pas le statut d’OPCI
mais qui construisent des immeubles à usage professionnel
destinés à la location.
3- Révision du mode de régularisation de l’imposition des plus-values
constatées suite aux opérations de fusion ou de scission
effectuées sous le régime particulier.

Versement spontanée de l’impôt sur les plus-values


Le PLF 2018 prévoit l’obligation de verser spontanément l’impôt correspondant aux plus-values
dont l’imposition a été différée.
Ainsi en cas de retrait ou de cession des éléments non amortissables, lorsque la
proportion de 75% (terrain/Actif net immobilisé) n’est pas atteinte, la société absorbante ou née
Disposition de la scission doit procéder au versement spontanée, indépendamment du résultat fiscal
Nouvelle de l’exercice de cession, de l’impôt relatif aux plus-values constatées ou réalisées par la
société absorbante ou née de la scission et dont l’imposition a été différée.
Délai de versement : avant expiration du délai de dépôt de la déclaration du résultat fiscal

La LF 2017 avait prévu la neutralité d’imposition des plus-values constatées sur les éléments
d’actif transférés à la société absorbante ou née de la fusion ou de la scission comme suit:
Disposition • Par le sursis de leur réintégration dans les produits imposables, jusqu’à la cession ou le retrait
Ancienne ultérieur des biens concernés ( biens non amortissables et les titres);
• Par leur étalement sur la durée d’amortissement ( biens amortissables).
(article 162-II-A-3°-c du CGI)

Lutter contre les pratiques d’optimisation fiscale consistant à réintégrer ces plus-values dans les
Objectif résultats des exercices déficitaires des sociétés absorbantes.

Date d’effet : Opérations de fusion et de scission réalisées à compter du 1er janvier 2018
3- Révision du mode de régularisation de l’imposition des plus-values
constatées suite aux opérations de fusion ou de scission
effectuées sous le régime particulier.

Commentaires :

▪Quelle base d’imposition et quel taux retenir pour l’imposition de la


plus value concernée lors du versement spontanée à effectuer ?

▪ Quel serait le traitement de cette plus-value et de l’impôt versé


spontanément lors de la liquidation finale du résultat fiscal de
l’exercice concerné :

Disposition ✓ Doit-on neutraliser cette plus-value lors de la détermination


du résultat fiscal ou non ?

Nouvelle ▪ La question est de savoir si une société absorbante transfère des


biens non amortissables issus de la fusion-absorption à une autre
société du groupe alors que la proportion de 75% n’est pas
atteinte, doit-elle procéder au versement spontanée ou non
sachant que l’article 161 bis-I du CGI prévoit la neutralité fiscale
des opérations de transfert de biens d’investissement entre
membres d’un groupe de sociétés.
4- Report du déficit fiscal cumulé par les sociétés absorbantes dans
le cadre d’une opération de fusion ou de scission.

Droit d’imputation des déficits fiscaux issus d’amortissements de biens


Le projet de LF 2018, prévoit d’accorder aux sociétés absorbantes l’imputation des déficits
correspondants aux amortissements régulièrement comptabilisés sur les bénéfices des
Disposition
exercices suivants : imputation non limitée dans le temps.
Nouvelle

La LF 2017, Article 162–II–H, avait prévu que les déficits cumulés figurant dans la déclaration
Disposition fiscale du dernier exercice précédant la fusion ou la scission ne peuvent être reportés sur les
Ancienne bénéfices des exercices suivants.

Soutenir et encourager les programmes d’investissement des sociétés réalisés avant une
Objectif
opération de fusion ou de scission.

Date d’effet : Opérations de fusion et de scission réalisées à compter du 1er janvier 2018
5- Exonération d’IS des coopératives et associations d’habitation
(Amendement de la Chambre des Représentants)

Le PLF 2018, prévoit :


➢ L’exonération des coopératives et associations d’habitation en matière d’IS selon les
conditions suivantes prévues à l’article 7-I-B du CGI:
✓Les membres et adhérents ne doivent pas être soumis à l’IR/Revenu foncier ou la TH et la TSC
pour les logements soumis à la TH
✓Tout membre ne doit pas adhérer à plusieurs coopératives ou associations d’habitation
✓ Tout membre ne peut bénéficier d’un logement destiné à l’habitation dans le cadre d’une
coopérative ou associations d’habitation qu’une fois durant sa vie
Disposition ✓Dans le cas de retrait d’un membre pour n’importe quelles raisons, les gérants de ces
Nouvelle
coopératives ou associations doivent adresser par LRAC ou contre accusé à l’inspecteur des impôts
du lieu de l’établissement principal de la coopérative ou l’association une liste mise à jour des
membres certifiée conforme et ce dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de
certification de ladite liste accompagnée d’une copie du rapport de l’Assemblée générale sur les
causes et explication du retrait du membre.
➢Les coopératives et associations d’habitation créées avant le 31/12/2017 doivent déposer
avant le 30/06/2018 les listes des membres et adhérents selon un imprimé-modèle de
l’administration contenant des informations sur les projets de logement. (Article 247-XXVII du CGI)
Disposition
Ancienne Avant le PLF 2018, l’article 6-I-A-9° du CGI et l’article 7-I du CGI prévoyait l’exonération qu’aux coopératives
et unions.

Objectif
Faire bénéficier l’exonération d’IS aux coopératives et associations d’habitation à l’instar des
coopératives et leurs unions

Date d’effet : Date d’effet non précisée


5- Exonération d’IS des coopératives et associations d’habitation
(Amendement de la Chambre des Représentants)

Commentaires :

▪ Qu’entend-on par coopératives et associations d’habitation ?

▪ L’article 6-I-A-9° ne précise pas le bénéfice de l’exonération d’IS


par les coopératives et associations d’habitation

Disposition
Nouvelle
6- Précision sur l’imposition à l’IS des sociétés immobilières transparentes
et les coopératives et associations d’habitation
(Amendement de la Chambre des Représentants)

Le PLF 2018, prévoit que :


➢Article 8-III du CGI : Sont imposées d’après le résultat fiscal déterminé comme prévu à l’article 8-I du
CGI:
a) Les sociétés immobilières transparentes lorsqu’elles cessent de remplir les conditions
prévues à l’article 3-3° du CGI ;
b) les coopératives et associations d’habitation lorsqu’elles cessent de remplir les
Disposition conditions prévues à l’article 7-I-B du CGI.
Nouvelle Dans ce cas, les locaux attribués aux membres et adhérents sont évalués en considérant
la valeur vénale à la date de cession sans préjudice de l’application des pénalités et
majorations prévues aux articles 186 et 208 du CGI.

➢Solidarité des membres et adhérents en cas de non-respect des conditions prévues à


l’article 7-I-B du CGI (Article 180-IV du CGI)

Disposition
Avant le PLF 2018, l’article 8-III du CGI disposait : Les sociétés immobilières transparentes, lorsqu’elles
Ancienne cessent de remplir les conditions prévues à l'article 3-3° ci-dessus, sont imposées d'après le résultat fiscal
déterminé comme prévu à l’article 8-I.
Dans le cas où des locaux appartenant à la société sont occupés, à titre gratuit, par des membres de celle-
ci ou par des tiers, les produits correspondant à cet avantage sont évalués d'après la valeur locative
normale et actuelle des locaux concernés.
Objectif
Faire bénéficier l’exonération d’IS aux coopératives et associations d’habitation à l’instar des
coopératives et leurs unions
Date d’effet : Date d’effet non précisée
II. DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES
À L’IMPÔT SUR LE REVENU
MESURES SPÉCIFIQUES À L’IMPÔT SUR LE REVENU

1- Clarification du régime fiscal applicable au transfert d’un contrat de retraite


complémentaire d’une compagnie d’assurance à une autre.

2- Exonération des indemnités pour dommages et intérêts accordées en cas de


licenciement.

3- Amélioration de l’attractivité du dispositif TAHFIZ en assouplissant les


conditions d’exonération de l’IR y affèrent pour favoriser en .particulier. le
premier emploi jeune

4- Octroi de l’exonération du profit foncier et de capitaux mobiliers au titre


d’une donation effectuée dans le cadre de la « Kafala »

5- Réaménagement des dispositions concernant le prix d’acquisition à


considérer en cas de cession de biens immeubles acquis par voie d’héritage.
MESURES SPÉCIFIQUES À L’IMPÔT SUR LE REVENU (suite …)

6 – Réaménagement des taux d’imposition applicables aux profits de cession


des terrains urbains non bâtis.

7- Recouvrement auprès du receveur de l’administration fiscale de l’IR afférent


à certaines catégories de revenus.

8- Extension de la neutralité fiscale aux opérations d’apports de biens


immeubles du patrimoine privé d’un contribuable au stock d’une société.

9- Dématérialisation de la déclaration et du versement de l’IR afférent à


certains revenus et profits soumis à l’IR.
1- Clarification du régime fiscal applicable au transfert d’un contrat
de retraite complémentaire d’une compagnie d’assurance à une autre.

Extension du bénéfice de déduction des primes d’assurance retraite individuelle


ou collective en cas de transfert d’une compagnie à une autre
Le PLF 2018 prévoit de permettre aux souscripteurs de continuer de bénéficier de la
Disposition déduction, en cas de transfert des cotisations ou primes d’un contrat de retraite
Nouvelle complémentaire d’une compagnie d’assurances vers une autre.
Condition requise : Le transfert porte sur la totalité des montants des cotisations versées au
titre du contrat initialement souscrit.

Avant le PLF 2018, l’article 28-III du CGI disposait que le contribuable souscripteur pouvait
déduire les cotisations ou primes se rapportant aux contrats d’assurance-retraite dans la limite
de :
Disposition - 10% de son revenu global imposable ;
- ou 50% de son salaire net imposable,
Ancienne Sous réserve du respect de certaines conditions se rapportant à la durée du contrat et à l’âge du
souscripteur.
Avant la LF 2015, la déduction concernait soit la totalité des cotisations dans la limite soit du
salaire net, soit 6% du revenu global imposable.

Encourager les opérations d’épargne retraite et assouplir le dispositif existant.


Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


1- Clarification du régime fiscal applicable au transfert d’un contrat
de retraite complémentaire d’une compagnie d’assurance à une autre.

Commentaires :

▪ Est-ce le transfert d’une compagnie étrangère vers une


compagnie marocaine (et vice versa) bénéficie-t-il de la nouvelle
mesure.

▪ Est ce que les conditions et modalités du contrat initial


d’assurance doivent être les mêmes dans le nouveau contrat ?

Disposition
Nouvelle
2- Exonération des indemnités pour dommages et intérêts
accordées en cas de licenciement.

Clarification du traitement des indemnités pour dommages et intérêts


Le PLF 2018 précise que l’exonération des indemnités pour dommage et intérêts est
accordée en matière d’IR, qu’elles résultent d’une procédure judiciaire ou arbitrale (cas de
Disposition la procédure de conciliation par exemple) dans la limite prévue par l’article 41 du code de
Nouvelle travail.

Avant le PLF 2018, l’article 57-7° avait prévu l’exonération de toutes indemnités pour
Disposition dommages et intérêts que si elles étaient accordées par les tribunaux en cas de
Ancienne licenciement, dans la limite prévue par l’article 41 du code de travail.

Clarifier l’exonération des indemnités pour dommages et intérêts.


Objectif

Date d’effet : Indemnités acquises à compter du 1 er janvier 2018


3- Amélioration de l’attractivité du dispositif TAHFIZ en assouplissant
les conditions d’exonération de l’IR y afférent pour favoriser
en particulier le premier emploi jeune
Renforcement du dispositif incitatif :

Le PLF 2018 prévoit :

• Le recrutement des salariés dans un délai de 2 ans à compter de la date du début


Disposition d’exploitation de l’entreprise, l’association ou la coopérative, au lieu de 2 ans à compter de
Nouvelle la date de sa création.

• l’exonération pour 10 salariés, au lieu de 5 actuellement en vigueur.

• Prorogation jusqu’au 31 décembre 2022 de la période de validité du dispositif pour les


entreprises, les associations ou les coopératives créées pendant cette période.

Disposition Avant le PLF 2018, l’article 57–20° du CGI 2017, avait prévu l’exonération de l’IR au titre du salaire
Ancienne mensuel brut plafonné à 10 000 DHS. Cet avantage est accordé, sous réserve du respect de
certaines conditions, pour une période de 24 mois, à compter de la date de recrutement du salarié
dans la limite de 5 salariés, pour une période de validité allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre
2019.

Soutenir et encourager l’emploi


Améliorer la compétitivité des entreprises
Objectif Offrir plus de souplesse aux entreprise en phase de démarrage
L’intégration de l’informel.

Date d’effet : à compter de la publication de la LF 2018


3- Amélioration de l’attractivité du dispositif TAHFIZ en assouplissant
les conditions d’exonération de l’IR y afférent pour favoriser
en particulier le premier emploi jeune

Commentaires :

▪ Est-ce que les sociétés bénéficiant déjà de l’ancienne mesure


peuvent prétendre au bénéfice de la nouvelle mesure (nombre 10
salariés au lieu de 5)

▪ Est-ce que les sociétés dont les recrutements interviennent avant


la date de début d’exploitation, peuvent-elles prétendre au bénéfice

Disposition de l’exonération pour les salariés recrutés entre la date de création


et la date de début d’exploitation ?

Nouvelle
4- Octroi de l’exonération du profit foncier et de capitaux mobiliers
au titre d’une donation effectuée dans le cadre de la « Kafâla »

Exonération de la cession entre la personne assurant la « Kafâla » et l’Enfant pris en


charge
Le PLF 2018 prévoit l’exonération de l’impôt sur le revenu afférent au profit foncier et de
capitaux mobiliers afférent aux cessions, à titre gratuit, d’immeubles et des valeurs
mobilières et autres titres de capital et de créance effectuées dans le cadre de la « Kafâla ».
Disposition Sous réserve de la présentation de l’ordonnance du juge des tutelles, et conformément à la
loi 15-01 relative à la prise en charge des enfants abandonnés.
Nouvelle (Article 63-III (profit foncier) et 68-I (profit de capitaux mobilier) du CGI)

Avant le PLF 2018, les articles 63-III et 68-I du CGI prévoyaient que l’exonération des cession à
Disposition titre gratuit qu’entre ascendants et descendants et entre époux, frères et sœurs.
Ancienne

Accompagner la prise en charge des enfants abandonnés et permettre aux personnes


concernées par cette prise en charge de se porter volontairement « Kafils » au bénéfice des
Objectif enfants.

Date d’effet : Cessions d’immeubles réalisées à compter du 1 er janvier 2018


Pour la cession des valeurs mobilières et autres titres la date d’effet n’est pas mentionnée
5- Réaménagement des dispositions concernant le prix d’acquisition à
considérer en cas de cession de biens immeubles acquis par voie d’héritage.

Requalification du prix d’acquisition à retenir en cas d’héritage


Le PLF 2018 prévoit que le prix d’acquisition à considérer en cas de cession d’immeubles
Disposition acquis par héritage corresponde à :
Nouvelle • La valeur vénale, au jour du décès du de cujus, des immeubles inscrits sur l’inventaire
dressé par les héritiers;
• A défaut, la valeur vénale des immeubles au jour du décès du de cujus, qui est déclarée par
le contribuable.

L’article 65-II modifié par la LF 2013 dispose que le prix d’acquisition à considérer, en cas
d’héritage est :
• le prix d’acquisition le « de cujus » à titre onéreux du bien hérité par le cédant augmenté des
Disposition dépenses d’investissement y compris les dépenses de restauration et d’équipement ou son prix
de revient en cas de sa construction par le de cujus.
Ancienne • à défaut, la valeur vénale des immeubles au moment de leur mutation par voie d’héritage ou de
donation au profit du de cujus, qui est déclarée par l’héritier cédant, sous réserve des
dispositions de l’article 224 du CGI.
Conséquence: taxation de la plus-value latente antérieure à la date d’héritage entre les
mains des héritiers.

Equité fiscale.
Amélioration des modalités de détermination du profit foncier imposable sur les biens acquis par
Objectif héritage.

Date d’effet : Cessions réalisées à compter du 1 er janvier 2018


5- Réaménagement des dispositions concernant le prix d’acquisition à
considérer en cas de cession de biens immeubles acquis par voie d’héritage.

Commentaires :

▪ Y-a-t-il un délai d’établissement de l’inventaire par les héritiers


après le décès ?
A noter que ce délai était de 12 mois suivant la date de décès au
regard de ce qu’avait prévu la LF 2013.

Disposition
Nouvelle
6 – Réaménagement des taux d’imposition applicables
aux profits de cession des terrains urbains non bâtis.

Taux unique d’imposition des profits de cession des TUNB – 20%


Le PLF 2018 prévoit de remplacer le barème des taux d’imposition proportionnels selon
Disposition
la durée de détention applicables aux cessions de terrains urbains par un taux unique de
Nouvelle
20 %, à l’instar de ce qui est applicable aux terrains non urbains (agricoles);

Les dispositions de la LF 2013 (Article 73-II-H du CGI), avaient institué l’imposition en matière
d’IR des cessions de terrains urbains non bâtis selon la durée de leur détention aux taux
Disposition suivants :
20% si durée < 4 ans
Ancienne 25% si durée < 6ans
30% si durée >= 6 ans

Simplifier le mode d’imposition des profits fonciers


Renforcer la transparence du marché foncier
Objectif Parer les pratiques d’optimisation fiscale consistant au renouvellement de la durée de détention
des biens cédés par donations entre ascendants et descendants exonérées de l’IR

Date d’effet : Cessions réalisées à compter du 1 er janvier 2018


7- Recouvrement auprès du receveur de l’administration
fiscale de l’IR afférent à certaines catégories de revenus.

Versement spontané de l’IR auprès du RAF


Le PLF 2018 prévoit le recouvrement par voie de paiement spontané de l’IR auprès du
receveur de l’administration fiscale et non du percepteur pour les catégories de revenus et
profits suivants :
• Des retenus à la source au titre des revenus salariaux et assimilés (Article 174-I du CGI)
Disposition Les RAF doivent versés les fonds collectés aux percepteurs relevant du Trésor dans un délai
Nouvelle d’un (1) mois suivant le mois de prélèvement
• Des revenus des capitaux mobiliers des personnes physiques ou morales (Article 174-II-A
du CGI)
•Des produits bruts perçus par des personnes physiques ou morales non résidentes.
(Article 174-III du CGI)
• De l’IR dû par les contribuables tenus de souscrire la déclaration de leur revenu global
(revenu foncier, revenus et profits de source étrangère…) à l’exclusion des revenus
professionnels déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire. (Article 173-I)
Disposition
Ancienne
Avant le PLF 2018, le recouvrement par paiement spontané de l’IR sur ces catégories de
revenus et produits se faisait auprès du Percepteur relevant de la TGR.

Objectif
Consolidation du processus de recouvrement auprès de la DGI.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


8- Extension de la neutralité fiscale aux opérations d’apports de biens
immeubles du patrimoine privé d’un contribuable au stock d’une société.

Possibilité d’inscription en stock des biens apportés


Le PLF 2018, prévoit d’étendre le bénéfice de la mesure susvisée aux opérations d’apport à
Disposition l’actif d’une société y compris à son stock.
Nouvelle

La LF 2017 avait prévu l’institution d’une neutralité fiscale en faveur des seules opérations
d’apport des biens immeubles du patrimoine privé du contribuable à l’actif immobilisé d’une
Disposition
société. Les biens apportés inscrits en stock étaient donc passible de l’IR/Profit foncier.
Ancienne
(article 161 bis-II du CGI)

Encourager les opérations d’apports aux sociétés.


Objectif

Date d’effet : Apports réalisés à compter du 1er janvier 2018


9- Dématérialisation de la déclaration et du versement de l’IR
afférent à certains revenus et profits soumis à l’IR.

Obligation de souscription par télé déclaration et télépaiement de l’IR


Le PLF 2018 prévoit la dématérialisation de la déclaration et du versement de l’IR
Disposition afférent à certains revenus et profits soumis à l’IR à l’exclusion des contribuables dont
le revenu professionnel est déterminé selon le régime du bénéfice forfaitaire. (Article
Nouvelle 153-III et Article 169-III du CGI)

Disposition Avant le PLF 2017, la souscription par télé déclaration et télépaiement de l’impôt sur le
revenu pour la catégorie de contribuables visés par la nouvelle mesure du PLF 2018 était
Ancienne optionnelle.
L’obligation visait surtout :
- les entreprises à partir d’un seul de chiffre d’affaires
- les professions libérales fixées par voie règlementaire
- Les auto-entrepreneurs
(Article 153-I et II et Article 169-I et II du CGI)

Objectif Simplification et modernisation du système fiscal.

Date d’effet : Délai légal de dépôt intervenant à compter du 1er janvier 2018
III. DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES
À LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
MESURES SPÉCIFIQUES À LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE

1- Remboursement du crédit de taxe en faveur des entreprises de dessalement


d’eau de mer.

2- Exonération de la TVA des intrants du secteur aquacole.

3- Harmonisation des exonérations à l’importation avec celles prévues dans le


code des douanes.

4- Exonération de la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

5- TVA non apparente sur les dérivés laitiers.

6- Déclaration du taux de récupération de la TVA non apparente

7- Consécration dans le CGI de l’exonération de l’Institut de recherche sur le


Cancer en matière de TVA (Amendement chambre des Représentants)
1- Remboursement du crédit de taxe en faveur
des entreprises de dessalement d’eau de mer.

Remboursement crédit de TVA non imputable des entreprises de dessalement


Le PLF 2018 prévoit le remboursement du crédit de taxe sur la valeur ajoutée au
Disposition profit des sociétés chargées du dessalement d’eau de mer, selon les modalités à
Nouvelle fixer par voie règlementaire.

L’Article 103-5° du CGI n’avait pas prévu le remboursement du crédit de taxe sur la
Disposition valeur ajoutée au profit des sociétés chargées de dessalement d’eau de mer.
Ancienne

Encourager les projets stratégiques pour l’économie Marocaine (tels que le projet
mutualisé de dessalement d’eau de mer dont la réalisation est déléguée par le MAPM
et l’ONEE)
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


2- Exonération de la TVA des intrants du secteur aquacole.

Exonération à l’intérieur et à l’importation avec droit à déduction


Le PLF 2018 prévoit l’exonération de la TVA, à l’intérieur et à l’importation, de certains
intrants destinés exclusivement à l’aquaculture, à savoir :
Disposition • Les aliments destinés à l’alimentation des poissons et des autres animaux de
Nouvelle
l’aquaculture.
• Les alevins de poissons et des larves des autres animaux de l’aquaculture.
• Les naissains de coquillages.

Disposition Les articles 92-I-50° et 123-50° du CGI n’avaient pas prévu l’exonération de la taxe sur la
Ancienne valeur ajoutée les intrants destinés exclusivement à l’aquaculture.

Encourager le secteur aquacole


Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


3- Harmonisation des exonérations à l’importation
avec celles prévues dans le code des douanes.

Le PLF 2018 prévoit les exonérations de TVA avec droit à déduction à l’importation suivantes :
• Les envois exceptionnels dépourvus de tout caractère commercial.
• Les marchandises et produits reçus à titre de dons destinés à être distribués, à titre gratuit, à
des nécessiteux ou à des sinistrés, après avis favorable du(ou des) ministre(s) responsable(s)
Disposition de la ressource et de l’entraide Nationale.
• Les matériels destinés à rendre des services humanitaires gratuits par certaines œuvres de
Nouvelle
bienfaisance, après avis favorable du(ou des) ministre(s) responsable(s) de la ressource et de
l’entraide Nationale.
• Les envois destinés aux ambassadeurs, aux services diplomatiques et consulaires et aux
membres étrangers d’organismes internationaux officiels siégeant au Maroc.
• Les biens et équipements de sport destinés à être livrés à titre de dons aux fédérations
sportives, à la Fédération Nationale du Sport Scolaire ou à la Fédération Nationale des Sports
Universitaires.
(Article 123-3°,52°, 53°, 54° et 55° du CGI)

Disposition
Ancienne Le CGI ne prévoyait pas ces exonérations (Article 123 CGI).

Harmonisation des dispositions fiscales dans le Code des Douanes avec celles édictées par le CGI
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


4- Exonération de la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

Le PLF 2018 prévoit l’exonération en matière de TVA à l’intérieur et à l’importation aux


biens, matériels, marchandises et services acquis par la Fondation Mohamed V pour la
Disposition
solidarité, s’inscrivant dans le cadre de son objet social. (Article 92-49° et 123-50° du CGI)
Nouvelle

Disposition Le CGI ne prévoyait pas ces exonérations (Article 92 et 123 CGI).


Ancienne

Faciliter l’accomplissement des missions de la Fondation Mohammed V


Accorder l’exonération à l’instar des autres fondations.
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5- TVA non apparente sur les dérivés laitiers.

Droit à la récupération TVA/Laits d’origine locale


Le PLF 2018 prévoit le droit à la récupération de la taxe sur la valeur ajoutée non
apparente sur les achats du lait non transformé d’origine locale destinés à la
production des dérivés du lait vendus localement (autre que les laits et crèmes de lait
frais conservés ou non concentrés ou non, sucrés ou non, aux laits spéciaux pour
Disposition nourrissons, ainsi que le beurre de fabrication artisanale non conditionné).
Nouvelle % de récupération : Montant annuel des achats de lait non transformé, augmenté du stock
initial et diminué du stock final / Montant annuel des ventes du lait transformé et des dérivés
du lait toute taxe comprise (pour 2018, l’année de référence sera 2017)
(Article 125 ter - b du CGI)

Disposition
L’article 125 ter du CGI relatif à la récupération de la taxe sur la valeur ajoutée non apparente
Ancienne n’avait prévu que le droit à déduction de la taxe non apparente sur le prix d’achat des
légumineuses, fruits et légumes non transformés, d’origine locale, destinés à la production
agroalimentaire vendue localement.

Faire bénéficier du même avantage à l’instar de ce qui est actuellement applicable pour certains
intrants d’origine agricole tels que les fruits et légumineuses.
Objectif Encourager la production des produits d’origine locale.

Date d’effet : A compter du 1er janvier 2018


5- TVA non apparente sur les dérivés laitiers.

Commentaires :

▪ Qu’en est il du cas du lait produit en interne pour une entité ayant
l’activité de production de lait non transformé ?

▪ Concernant la détermination du montant annuel des achats à


retenir pour le calcul du % de récupération, est ce qu’il faut prendre
en considération la quote-part du prix d’achat subventionné par

Disposition l’acheteur ?

Nouvelle
6- Déclaration du taux de récupération de la TVA non apparente
(Amendement de la Chambre des Représentants)

Le PLF 2018 prévoit que les contribuables bénéficiant de la récupération de la TVA non
apparente conformément aux dispositions de l'article 125 ter doivent déposer avant
l'expiration d'un délai de deux (2) mois qui suivent l'exercice comptable précédent auprès des
services des impôts dont ils relèvent, une déclaration du taux de récupération selon un
imprimé modèle de l'administration fiscale.
Disposition Cette déclaration doit comporter :
Nouvelle - le taux de récupération de la TVA non apparente calculé sur la base des opérations
réalisées au titre de l’exercice précédent et applicable pour l’exercice en cours
- Et l’ensemble des éléments de détermination de ce taux
(Article 113 bis du CGI)

Disposition
Ancienne
Avant le PLF 2018, le CGI ne prévoyait pas le dépôt de cette déclaration

Harmoniser les obligations déclaratives en matière de TVA non apparente à l’instar de la


Objectif déclaration du prorata de TVA

Date d’effet : Date non précisée


7- Consécration dans le CGI de l’exonération
de l’Institut de Recherche sur le Cancer
(Amendement de la Chambre des Représentants)

Le PLF 2018 prévoit d’insérer l’institut dans la liste des personne bénéficiant de l’exonération en
matière de TVA avec droit à déduction à l’intérieur et à l’importation des biens, matériels,
marchandises et services acquis ainsi que les prestations fournies par l'Institut de Recherche sur
Disposition
le Cancer (IRC) rentrant dans le cadre de son objet.
Nouvelle
(Article 92-I-51°, Article 123-III-56° du CGI)

Disposition
Ancienne Avant le PLF 2018, l'Institut de Recherche sur le Cancer n’était pas dans la liste du CGI relative aux
personnes bénéficiant de l’exonération en matière de TVA.

Objectif Consacrer de manière expresse dans le CGI l’exonération de l'Institut de Recherche sur le Cancer.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


DISPOSITIONS RETIREES PAR LA CHAMBRE DES REPRESENTANTS

Relèvement du taux de TVA – Prestations Courtiers d’assurance & Carburant

Le PLF 2018 prévoit de relever le taux de TVA applicable aux prestations et produits
suivants:
Disposition • Application du taux de 20% sans droit à déduction pour les prestations de services
Nouvelle réalisées par les courtiers d’assurances.
• Application du taux de 14% pour le carburant.

La LF 2017 avait prévu :


- le taux de 14% sans droit à déduction pour les prestations de services réalisées par les
Disposition
courtiers d’assurances. (Article 99-3°-b et Article 106-I7° du CGI)
Ancienne
- le taux de 10% pour le carburant (Article 99-2° du CGI)

Restaurer la neutralité fiscale de la TVA


Limiter les situations de crédits de taxe générées par la différenciation des taux.
Objectif
IV. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS
D’ENREGISTREMENT

49
IV. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS D’ENREGISTREMENT

1- Encouragement à la constitution et à l’augmentation du capital social des sociétés et


des groupements d’intérêts économique.

2- Imposition au taux réduit des actes de cession à titre gratuit réalisés par le Kafil au
bénéfice de l’enfant pris en charge.

3- Incitations fiscales en faveur des actes réalisés dans le cadre de la vente en l’état futur
d’achèvement « VEFA »

4- Enregistrement des actes portant mutation de biens immeubles et de fonds de


commerce non inscrits sur les rôles de la taxe d’habitation et de la taxe professionnelle.

5- Exonération des actes d’acquisition des terrains nus destinés à la construction des
établissements hôteliers.
IV. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS D’ENREGISTREMENTS

6- Dématérialisation de la formalité de l’enregistrement au bénéfice des « Adoul ».

7- Exonération des cessions d’actions ou de parts sociales.

8- Obligation des inspecteurs des impôts chargés de l’enregistrement des actes


concernant les coopératives et associations d’habitation (Amendement de la Chambre
des Représentants)

9- Exonération des droits d’enregistrement des contrats et actes de transfert de biens


meubles et immeubles de l’AMDI, le CMPE et l’O.F.E.C (Amendement de la Chambre des
Représentants)
1- Encouragement à la constitution et à l’augmentation du capital social
des sociétés et des groupements d’intérêts économique.

Exonération des D.E en cas de création de sociétés et d’augmentation de capital social


Le PLF 2018 prévoit l’exonération totale des droits d’enregistrement pour tous les actes
constatant les opérations de constitution et d’augmentation de capital des sociétés ou
des groupements d’intérêt économique, réalisées par apport en numéraire à titre pur et
Disposition simple ou des créances en compte courant d’associés ou par incorporation des
Nouvelle bénéfices et réserves, et par apport en nature à titre pur et simple. (Article 129-IV-23°
du CGI)

Avant le PLF 2018, ces actes étaient soumis aux droits d’enregistrement comme suit :
•Droit fixe de 1 000 DH lorsque le capital social souscrit ne dépasse pas cinq cent mille (500 000)
dirhams. (Article 135-I-1° du CGI)
Disposition •Article 133- Droit proportionnel de 1% lorsque ce seuil est dépassé. Ce même taux est
Ancienne applicable aux augmentations de capital par incorporation de réserves ou de plus-values
résultant de la réévaluation de l’actif social. (Article 133-I-D-10° du CGI)

Encourager l’investissement
Objectif Stimuler la création des entreprises
Orienter les flux monétaires vers des placements productifs

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


1- Encouragement à la constitution et à l’augmentation du capital social
des sociétés et des groupements d’intérêts économique.

Commentaires :
▪ La nouvelle mesure évoque l’augmentation par des créances en
compte courant d’associés alors que les lois sur la SA et la SARL
parlent de l’augmentation par compensation avec des créances
liquides et exigibles sur la société.
La question est de savoir si la mesure est-elle applicable aussi
à l’augmentation de capital par compensation avec d’autres
Disposition comptes de créances autre que les créances en compte
courant d’associés. Par exemple les dettes commerciales et/ou
financières : Comptes Fournisseurs, Divers créditeurs, …
Nouvelle (Article 183 de la loi 17-95 sur la SA et Article de la loi 5-96 sur les
sociétés commerciales dont la SARL)

▪Y aura-t-il des engagements et conditions à respecter pour le cas


d’apport en nature à titre pur et simple ?
2- Imposition au taux réduit des actes de cession à titre gratuit
réalisés par le Kafil au bénéfice de l’enfant pris en charge.

D.E de 1,5% sur les actes de cession d’immeubles dans le cadre de la « Kafâla »
Le PLF 2018 prévoit de faire bénéficier les cessions à titre gratuit entre la personne
Disposition assurant la Kafâla et l’enfant pris en charge du taux proportionnel réduit de 1,5%, à
Nouvelle l’instar des cessions à titre gratuit entre ascendants et descendants.
(Article 133-I-C-4° du CGI)

Avant le PLF 2018, ces cessions étaient soumis au taux de droit commun (6%).
Disposition (Article 133-I-C-4°)
Ancienne

Atténuer la situation de précarité sociale des enfants abandonnés


Accompagner l’esprit de la loi sur la Kafala
Objectif

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


3- Incitations fiscales en faveur des actes réalisés
dans le cadre de la vente en l’état futur d’achèvement « VEFA »

Le PLF 2018 prévoit de faire bénéficier le droit fixe minimum de 200 DH dans le cadre de la
VEFA aux actes suivants :
- Contrat de réservation et contrat préliminaire de vente
Disposition - Actes constatant les versements réalisés
- actes de résiliation du contrat de réservation et du contrat préliminaire de vente
Nouvelle - actes constatant libération des sommes restituées suite à la résiliation
.(Article 135-II-16° du CGI)

Avant le PLF 2018, l’article 135-II-16° du CGI tel que complété par la LF 2017 avait prévu
l’enregistrement au droit fixe de 200 DH pour le contrat d’attribution et le contrat de vente
préliminaire ainsi que les actes constatant les versements réalisés dans le cadre de la vente
en l’état futur d’achèvement mais ne précisait pas les actes de résiliation du contrat de
Disposition réservation et du contrat préliminaire de vente et les actes constatant libération des somme
Ancienne restituées y afférents, dans le cadre de la VEFA.

L’article 133-I-D-1° prévoyait le taux de 1% pour les quittances, compensations, renonciations et


tous autres actes et écrits portant libération de sommes et valeurs mobilières, ainsi que les
retraits de réméré exercés dans les délais stipulés, lorsque l'acte constatant le retrait est.
présenté à l'enregistrement avant l'expiration de ces délais

Encourager les acquisitions de construction en l’état futur d’achèvement


Objectif
Accompagner la loi régissant la VEFA.

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


4- Enregistrement des actes portant mutation de biens immeubles et
de fonds de commerce non inscrits sur les rôles de la taxe d’habitation
et de la taxe professionnelle.

Le PLF 2018 prévoit pour les notaires et des Adouls ou toute personne exerçant les fonctions
notariales, l’obligation de mentionner sur les actes rédigés par leurs soins, l’article de
l’inscription sur les rôles de la taxe d’habitation et de la taxe des services communaux,
Disposition des biens objet de mutation ou de cession, ou l’ICE (pour les contribuables devant disposer
Nouvelle de l’ICE).
Pas de solidarité des adouls, des notaires et personnes exerçant les fonctions notariales
pour défaut de mention de ces numéros sur les actes.
(Article 139-IV du CGI)

Disposition
Ancienne
Avant le PLF 2018, les articles 137, 138 et 139 du CGI ne prévoyaient pas d’obligation de
mentionner les numéros d’inscription à la TP et TSC sur les actes rédigés par des notaires et des
Adouls des biens objet de mutation ou de cession.

Objectif
Lutter contre le secteur informel.

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


4- Enregistrement des actes portant mutation de biens immeubles et
de fonds de commerce non inscrits sur les rôles de la taxe d’habitation
et de la taxe professionnelle.

Commentaires :

▪Qu’en est-il des personnes ne disposant pas de l’ICE


✓Cas des sociétés étrangères non résidentes n’ayant
pas d’ICE

▪Les mentions des numéros de la TH, de la TSC et d’ICE


concernent-elles le vendeur ou l’acquéreur ?
Disposition
Nouvelle
5- Exonération des actes d’acquisition des terrains nus
destinés à la construction des établissements hôteliers.

Le PLF 2018 prévoit l’exonération en matière de droits d’enregistrement des acquisitions


de terrains nus, destinés à la construction de projets hôteliers.
A condition que l’acquéreur :
• s’engage de réaliser les opérations de construction dans un délai maximal de six (6) ans
à compter de la date d’acquisition.
Disposition • inscrit une hypothèque de premier rang au profit de l’Etat sur ledit terrain.
Nouvelle • conserver le terrain et les constructions réalisées à l’actif de l’entreprise bénéficiaire
pendant au moins dix (10) ans à compter de la date de début d’exploitation.

La main levée d'hypothèque n'est délivrée que sur présentation par l'établissement hôtelier du
certificat de conformité délivré par les autorités compétentes.

(Article 129-IV-24° et Article 130-VII du CGI)

L’article 133-I-G tel que modifié par la LF 2017 avait prévu des droits d’enregistrement au taux de
Disposition
de 5% sur les acquisitions des terrains nus ou comportant des constructions destinées à être
Ancienne
démolies (dont les terrains destinés à la construction d’établissements hôteliers).

Encourager et développer les infrastructures touristiques.


Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5- Exonération des actes d’acquisition des terrains nus
destinés à la construction des établissements hôteliers.

Commentaires :

▪La mesure porte sur les actes d’acquisition. A cet effet il y


a lieu de définir ce qu’on entend par acquisition : à titre pur
et simple, partage, expropriation, donation, leg, échange,

▪Le délai de 6 ans pour la réalisation des constructions


Disposition court à compter de la date d’acquisition du terrain au lieu
de la date de l’autorisation de construire. De même le PLF
Nouvelle 2018 ne prévoit pas de délai supplémentaire en cas de
force majeur (comparativement aux exonérations de la TVA
sur les biens d’investissement).

▪ La mesure ne concerne pas malheureusement les


terrains comportant des constructions destinées à être
démolies.
6- Dématérialisation de la formalité de l’enregistrement
au bénéfice des « Adoul ».

Télé déclaration et Télépaiement des D.E pour les « Adouls »


Le PLF 2018 prévoit l’obligation pour les Adouls d’accomplir la formalité de l’enregistrement et
Disposition de timbre et de s’acquitter des droits y afférents par procédés électroniques.
Nouvelle (Article 155-I du CGI)

L’article 155-I du CGI tel que complété par la LF 2017, prévoyait cette obligation uniquement pour
les notaires et n’avait pas prévu l’obligation de télédéclaration et télépaiement des D.E pour les
Disposition Adoul.
Ancienne
A rappeler au passage que l’obligation pour les notaires commence à compter du 1er janvier 2018

Elargissement des services électroniques offerts aux citoyens dans le cadre de la vision

Objectif stratégique de l’administration fiscale et suite à la sollicitation de l’ordre des Adouls.

Date d’effet : A compter du 1er janvier 2019


7- Exonération des cessions d’actions ou de parts sociales.

Le PLF 2018 prévoit d’exonérer les droits d’enregistrement sur les cessions, à titres
onéreux ou gratuit, d’actions ou de parts sociales dans les GIE ou dans les sociétés (à
l’exclusion des sociétés immobilière transparentes et sociétés à prépondérance immobilière
non cotées).
Disposition NB: Exclusion faite des cessions par un associé ayant apporté des biens ou des parts ou
actions représentatives des biens précités dans le délai de 4 ans à compter de l’apport,
Nouvelle lesquelles sont soumis au droit de mutation à titre onéreux selon leur nature.
(Article 129-IV-25° du CGI)

Avant le PLF 2018, l’article 133-I-F-3° du CGI, avait prévu les droits d’enregistrement au taux de
4%, pour les cessions de parts dans les groupements d’intérêt économique, d’actions ou de parts
Disposition dans les sociétés autres que les sociétés immobilières transparentes et les sociétés à
Ancienne prépondérance immobilière dont les actions ne sont pas cotées.
NB: Exclusion faite des cessions par un associé ayant apporté des biens ou des parts ou actions
représentatives des biens précités dans le délai de 4 ans à compter de l’apport, lesquelles sont
soumis au droit de mutation à titre onéreux selon leur nature.

Encourager les restructurations des sociétés.


Permettre le renforcement de leur capital social.
Objectif

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


8-Obligation des inspecteurs des impôts chargés de l’enregistrement
des actes concernant les coopératives et associations d’habitation
(Amendement de la Chambre des représentants)

Le PLF 2018 prévoit que les inspecteurs des impôts chargés de l’enregistrement doivent
s'assurer que les coopératives et associations d'habitation ont déjà déposées la déclaration
d'existence conformément aux conditions prévues au niveau de l'article 148 et qu’elles ont
Disposition honoré leurs obligations déclaratives avant l'enregistrement de n'importe quel acte présenté
par elles.
Nouvelle (Article 138-III du CGI)

Avant le PLF 2018, l’article 138 du CGI prévoyait uniquement que :


- Tout acte présenté à l’enregistrement, portant mutation ou cession d’un immeuble, doit être
Disposition retenu par l’inspecteur des impôts chargé de l’enregistrement, jusqu’à production d’une
attestation des services de recouvrement justifiant du paiement des impôts et taxes grevant ledit
Ancienne immeuble et se rapportant à l’année de mutation ou de cession et aux années antérieures.
- Les inspecteurs des impôts chargés de l’enregistrement ne peuvent enregistrés un acte qui
n’aurait pas été régulièrement timbré, qu’après paiement des droits et de l’amende exigibles
prévus, respectivement, aux articles 252 et 207 bis ci-dessous

Objectif S’assurer du respect des obligations déclaratives des coopératives et associations d’habitation

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


9- Exonération des droits d’enregistrement des contrats et actes de transfert
de biens meubles et immeubles de l’AMDI, le CMPE et l’O.F.E.C
(Amendement de la Chambre des représentants)

Le PLF 2018 prévoit que l’ exonération des droits d’enregistrement des contrats et
actes de transfert de pleine propriété sans contrepartie de meubles et immeubles
propriété de l'Agence Marocaine de Développement des investissements (AMDI) et le
Disposition CMPE et l'Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC).
Nouvelle (Article 129-26° du CGI)

Disposition
Ancienne Avant le PLF 2018, l’article 129 ne prévoyait pas d’exonération de ces transferts

Objectif Encourager la restructuration de ces établissements

Date d’effet : Date non précisée


V. DISPOSITIONS COMMUNES

64
V-1 Mesures communes à l’IS et à l’IR
V-1 Mesures communes à l’IS et à l’IR

1-1 Réduction d’impôt suite à la prise de participation dans le capital de jeunes


entreprises innovantes en nouvelles technologies

1-2 Encouragement du secteur de l’animation touristique

1-3 Déductibilité des taxes parafiscales

1-4 Institution de l’obligation de présentation d’un relevé annuel des ventes


ventilées par clients professionnels
1-1 Réduction d’impôt suite à la prise de participation dans le capital
de jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies

Le PLF 2018 prévoit une réduction d’impôt égale au montant de l’impôt


correspondant au montant de leur participation pour les contribuables,
personnes physiques ou morales, qui prennent des participations dans le capital
de jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies.
- Réduction imputable sur le montant de l’impôt dû au titre de l’exercice au
cours duquel a eu lieu la participation
- Pas de possibilité de report sur les exercices suivants, ni de restitution.
Disposition - Ordre d’imputation en matière d’IS :
Nouvelle ✓1ier lieu: RAS/TPPRF et RAS/Revenus des certificats de Sukuk
✓2ième lieu : Réduction d’impôt relative à la participation
✓3ième lieu : Acomptes provisionnels
- Non-respect des conditions et critères expose le bénéficiaire aux rappels
des impôts y afférents au titre dudit exercice sans préjudice des pénalités et
majorations, jusqu’au 1er exercice de la période non prescrite.
(Articles 6-IV, 7-XII, 31-III, 47-III et 232-VIII-17° du CGI)

Disposition
Ancienne Les articles 6, 7 et 47 du CGI n’avaient pas prévu de réduction d’IS ou d’IR pour les personnes
physiques ou morales, qui prennent des participations dans le capital desdites entreprises.

Encourager la création et le développement des jeunes entreprises innovantes en nouvelles


Objectif technologies.

Date d’effet : Participations réalisées au titre des exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018
1-1 Réduction d’impôt suite à la prise de participation dans le capital
de jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies

Personnes bénéficiaires éligibles:


▪ Entreprises soumises à l’IS
▪ Contribuables soumis à l’IR dont les revenus professionnels sont déterminés selon le régime du
Résultat net réel ou du résultat net simplifié (µ)
▪ Exploitants agricoles imposables (§)

Conditions et limitation du bénéfice de la réduction:


▪ Montant ouvrant droit à la réduction plafonné à 200 000 DHS / jeune entreprise innovante
▪ Réduction d’impôt de chaque contribuable bénéficiaire (pour l’ensemble de ses participations)
limitée à 30% de l’impôt de l’exercice de la prise de participation
▪ Participations par apports en numéraires
▪ Capital souscrit totalement libéré au cours de l’exercice de prise de participation
▪ Conservation des titres pendant au moins 4 ans à compter de la date d’acquisition
▪ Annexer l’acte de prise de participation à la déclaration du résultat fiscal au titre duquel
l’imputation a eu lieu
▪ Inscription des titres de participation dans un compte de l’actif immobilisé (Voir « µ et § » ci-haut)

Jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologie éligibles :


▪ Entreprises innovantes créée depuis moins de 5 ans à la date de prise de participation
▪ Dont le CA des 4 derniers exercices clos est inférieur à 5 000 000 DHS HT par année
▪ Charges de recherche et développement en innovation représentant au moins 30% des charges
déductibles fiscalement
1-1 Réduction d’impôt suite à la prise de participation dans le capital
de jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies

Commentaires :
▪ Pour les exploitants agricoles et contribuables soumis à l’IR, il est prévu que les titres
soient inscrits dans un compte à l’actif immobilisé. Toutefois cette mention expresse
n’est pas prévue au niveau des entreprises soumises à l’IS.

▪ La notion et les modalités de prise de participation nécessitent d’être qualifiées


expressément pour cette mesure fiscale.
✓Entend-on par « prise de participation » la détention des titres de participation et
autres titres immobilisés tels que le définit le CGNC ?

Disposition ▪ La mesure ne prévoit pas si le plafond de 200 000 DHS est annuel ou non ?
Nouvelle ▪ La mesure ne permet pas le report sur les exercices suivants à l’instar de la réduction
qui était prévue dans le cadre de l’augmentation de capital social.
Pour atteindre efficacement l’objectif de la mesure, ne serait-il pas judicieux de
permettre le report à l’instar des mesures similaires antérieures.

▪ Qu’entend-on par charges de recherches et développement (définition donnée par


CGNC ou non) ?

▪ Les jeunes entreprises éligibles doivent être créées depuis moins de 5 ans. A l’instar
des autres mesures, ne serait-il pas judicieux de considérer la date de début
d’exploitation ou d’activité tel qu’elle est définie par le CGI
1-2 Encouragement du secteur de l’animation touristique

Le PLF 2018 prévoit, à l’instar des établissements hôteliers, de faire bénéficier les
établissements d’animation touristique (dont les activités sont fixées par voie règlementaire)
pour la partie de la base imposable correspondant à leur chiffre d’affaires réalisé en devises
(dûment rapatriées directement ou pour leur compte par l’intermédiaire d’agences de
Disposition voyage), de l’exonération quinquennale suivie de l’imposition permanente à un taux
spécifique en matière d’IS (17,5%) ou à un taux réduit en matière d’IR (20%).
Nouvelle
(Article 6-I-B-3° et Article 31-I-B-2° du CGI)

Disposition Avant le PLF 2018, cette mesure bénéficiait qu’aux établissements hôteliers et sociétés de
gestion de résidences immobilières de promotion touristique. Les établissements d’animation
Ancienne touristiques étaient soumis à l’imposition du droit commun.

Encouragement du secteur touristique et notamment celui se rapportant à l’animation


touristique.
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


1-3 Déductibilité des taxes parafiscales

Le PLF 2018,0l’instar de la taxe sur le ciment, prévoit désormais la déductibilité fiscale du


montant de toutes les taxes parafiscales (telles que taxe écologique sur la plasturgie, Taxe
spéciale sur le fer à béton, taxe spéciale sur la vente du sable, …), en matière d’impôt sur
Disposition les sociétés et d’impôt sur le revenu professionnel.
Nouvelle
(Article 11–IV et Article 36 du CGI)

L’Article 11–IV et l’article 36 du CGI avaient prévu la non déductibilité en matière d’IS et
d’IR/Professionnel de trois taxes parafiscales: la taxe écologique sur la plasturgie, la taxe
Disposition spéciale sur le fer à béton et la taxe spéciale sur la vente du sable.
Ancienne

Harmoniser le traitement fiscal des taxes parafiscales, en matière d’impôt sur les sociétés et
d’impôt sur le revenu.
Objectif

Date d’effet : Taxes se rapportant aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018
1-4 Institution de l’obligation de présentation d’un relevé annuel
des ventes ventilées par clients professionnels

Le PLF 2018 prévoit d’instituer l’obligation de joindre aux déclarations de résultat fiscal, un
état des ventes par client disposant de l’ICE.
Disposition (Articles 20-I et Article 82-I du CGI)
Nouvelle

Avant le PLF 2018, le CGI ne prévoyait pas d’obligation de produire l’état des ventes susvisé.
Disposition
Ancienne

Lutte contre l’informel et la fraude fiscale.


Renforcer les moyens de recoupement des données permettant de détecter les niches de
Objectif fraude fiscale.

Date d’effet : Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018


1-4 Institution de l’obligation de présentation d’un relevé annuel
des ventes ventilées par clients professionnels

Commentaires:
▪ L’état de ventes portent sur les clients disposant de l’ICE. Cette mesure implique que
les clients qui achètent dans le cadre de leur activité professionnelle déclinent au
vendeur leur identification professionnelle lors de leurs opérations d’achats.
La société déclarante sera-t-elle responsable de la non déclinaison de l’identification
professionnelle du client ou d’informations erronées communiquées par ce dernier ?

Disposition
Nouvelle ▪Les entreprises étrangères « clientes » sont-elles concernées?
V-2 Mesures communes à l’IS et à la TVA
V-2 Mesures communes à l’IS et à la TVA

2-1 Exonération des Fédérations et associations sportives reconnues d’utilité


publique
2-1 Exonération des Fédérations et associations sportives
reconnues d’utilité publique

Le PLF 2018 prévoit en faveur des Fédérations et associations sportives reconnues


d’utilité publique, pour l’ensemble de leurs activités ou opérations et pour leurs
revenus éventuels y afférents:
Disposition - l’exonération en matière d’IS;
Nouvelle - l’exonération sans droit à déduction en matière de TVA (uniquement pour les
fédérations)

(Article 6-I-A-34° et Article 91-IV-3° du CGI)

Avant le PLF 2018, les article 6, 91, 92 et 123 n’avaient pas prévu l’exonération des activités et
Disposition
opérations des Fédérations et associations sportives reconnues d’utilité publique en matière d’IS
Ancienne
et en matière de TVA.

Permettre aux Fédérations et association sportives reconnues d’utilité publique d’assurer leur
mission de développement du sport à l’échelon national et international.
Objectif

Date d’effet : Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 en matière d’IS
A compter de la publication de la LF 2018 en matière de TVA
2-1 Exonération des Fédérations et associations sportives
reconnues d’utilité publique

Commentaires:

▪ L'article 91-IV-3° ne prévoit pas l'exonération sans droit à déduction de la tva


pour les associations sportives reconnues d'utilité publique à l'instar des
fédérations
Disposition
Nouvelle
V-3 Mesures communes à l’IS, TVA et DE
V-3 Mesures communes à l’IS, TVA et DE

3-1 Considération de la neutralité fiscale des produits participatifs :

A- En matière d’impôt sur les sociétés

B- En matière de taxe sur la valeur ajoutée

C- En matière de droits d’enregistrement

3-2 Consécration dans le CGI de l’exonération de la Fondation Mohammed VI pour la


Protection de l’Environnement de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance
3-1-A- Neutralité fiscale des produits participatifs
En matière d’impôt sur les sociétés

Le PLF 2018 prévoit de clarifier le traitement fiscal des rémunérations des dépôts
d’investissement prévus dans le cadre de la finance participative, en leur accordant le
traitement des produits de placements à revenu fixe visés à l’article 14-II du CGI.
Disposition Cas des revenus des certificats de Sukuk
Nouvelle (Articles 4-II, 6-I-C-2-bis, 14 bis et 19-IV-C du CGI)
(Articles 66-I-B, 67-I, 69, 73-II-F-1° et G-3° du CGI)

Avant le PLF 2018, l’article 14-II du CGI évoquait uniquement les intérêts et autres produits
Disposition similaires des dépôts à terme ou à vue auprès des établissements de crédit et organismes
Ancienne assimilés ou tout autre organisme.

Accompagnement de la mise en œuvre des nouveaux produits de la finance participative.


Assurer l’alignement de leur traitement fiscal sur celui des produits bancaires conventionnels

Objectif Créer les conditions d’une concurrence équitable entre ces deux types de produits.

Date d’effet : A compter de la date de publication de la LF 2018


3-1-A- Neutralité fiscale des produits participatifs
En matière d’impôt sur les sociétés

Régime fiscal des certificats de Sukuk

▪ Impositions à la retenue à la source aux taux applicables aux produits de


placements à revenu fixe des revenus versés par les fonds de placements
collectifs en titrisation (FPCT) aux porteurs des certificats de Sukuk, correspondant
à la marge bénéficiaire réalisée par ces derniers au titre de l’opération de
titrisation.

▪ Exonération permanente de l’impôt retenu à la source des revenus des certificats


de Sukuk servis aux OPCVM, FPCT, OPCI (Organismes de Placement Collectif
Immobilier) et OPCC (Organismes de Placement Collectif en Capital).
3-1-B- Neutralité fiscale des produits participatifs
En matière de taxe sur la valeur ajoutée

Le PLF 2018 prévoit :


▪ Concernant les opérations « Ijara Mountahiya Bitamlik »:
➢ La distinction au niveau de la détermination de la base imposable à la TVA entre: (Art. 96-8°)
✓La base imposable constituée par la marge locative définie dans le cadre du contrat « Ijara
Mountahiya Bitamlik » relatif à la location de logements à usage d’habitation.
✓La base imposable constituée par le montant du loyer payé à chaque échéance défini dans ledit
Disposition contrat relatif aux locations, à usage autre que d’habitation, effectuées par des personnes
Nouvelle physiques ou morales.
➢ La non déductibilité, chez les établissements de crédit et organismes assimilés, de la TVA ayant
grevé les acquisitions de logements d’habitation destinés à la location dans le cadre dudit contrat.
(Article 106-III du CGI)
▪ Concernant les opérations « Mourabaha »
➢ Le transfert du droit de déduction de la TVA grevant les acquisitions effectuées dans le cadre de
« Mourabaha » aux acquéreurs assujettis à la TVA à condition qu’elle soit apparente.(Article 105-3°)
➢ La non déductibilité, chez les établissements de crédit et organismes assimilés, de la TVA ayant
grevé les acquisitions dans le cadre dudit contrat. (Article 106-III du CGI)

Avant le PLF 2018, le CGI :


Disposition - ne précisait pas la distinction concernant la base imposable dans le cadre du contrat « Ijara
Ancienne Mountahiya Bitamlik »,
- Ne permettait pas le transfert du droit de déduction de la TVA dans le cadre du contrat « Mourabaha »
- Ne précisait pas la non déductibilité chez les établissements de crédit et organismes assimilés

Accompagnement de la mise en œuvre des nouveaux produits de la finance participative.


Objectif Assurer l’alignement de leur traitement fiscal sur celui des produits bancaires conventionnels Créer les
conditions d’une concurrence équitable entre ces deux types de produits.

Date d’effet : A compter de la date de publication de la LF 2018


3-1-C- Neutralité fiscale des produits participatifs
En matière de droits d’enregistrement

Le PLF 2018 prévoit :


- de faire bénéficier les établissements de crédit et organismes assimilés, de l’application des
taux réduits selon la nature du bien au lieu du taux de 6%, dans le cadre des contrats
« Mourabaha », « Ijara Mountahia Bitamlik » et « Moucharaka Mountahia » comme suit :
✓3% pour la première acquisition du logement social et logement à faible valeur immobilière,
✓4% pour les immeubles construits (à usage d’habitation, commercial, professionnel ou administratif)
✓5% pour les terrains nus ou comportant des constructions à être démolies
Disposition
- de soumettre au droit minimum de 200 DH, les actes de transferts partiels par les
Nouvelle établissements de crédit et organismes assimilés des immeubles au bénéfice de leurs clients
dans le cadre du contrat « Moucharaka Moutanakissa », et ce à l’instar de la « Mourabaha »
ou « Ijara Mountahia Bitamlik »
(Article 133-I-B-7°, F-1° et G, Article 135-II-13° du CGI)

Disposition L’article 133-I-A-7° du CGI tel que complété par la LF 2017 soumettait aux D.E de 6% les actes et
Ancienne conventions portant acquisition d’immeubles par les établissements de crédit et organismes
assimilés, …, que ces immeubles soient destinés à usage d’habitation, commercial, professionnel
ou administratif

Encourager l’accès à la propriété via les produits participatifs, à savoir les contrats
« Mourabaha », « Ijara Mounathiya Bitamlik » ou « Moucharaka Moutanakissa ».
Objectif

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018


3-2 Consécration dans le CGI de l’exonération de la Fondation
Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la Ligue marocaine
pour la protection de l’enfance

Le PLF 2018 prévoit d’insérer la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement


et la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance dans la liste des personne bénéficiant de
l’exonération en matière d’IS, TVA et des droits d’enregistrement pour l’ensemble de leurs
Disposition activités ou opérations et pour les revenus éventuels y afférent rentrant dans le cadre de
Nouvelle leur objet, à l’instar de ce qui est prévu pour les fondations ou ligues similaires à but non lucratif.
(Articles 6-I-A-32°, 33°, Article 92-I-47°, 48°, Article 123-48°, 49° et Article 129-III-10° du CGI)

Disposition Avant le PLF 2018, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement et la Ligue
Ancienne marocaine pour la protection de l’enfance, bien que bénéficiant du statut fiscal d’associations à but
non lucratif, n’étaient pas dans la liste du CGI relative aux personnes bénéficiant de l’exonération en
matière d’IS, TVA et D.E.

Consacrer de manière expresse dans le CGI l’exonération de la Fondation Mohammed VI pour la


Objectif
protection de l’Environnement et la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance .

Date d’effet : Actes établis à compter du 1er janvier 2018 pour les D.E
A compter de la publication de la LF 2018 pour l’IS et la TVA
V-4 Mesure commune à l’IS , l’IR et la TVA
V-4 Mesures communes à l’IS, l’IR et à la TVA

4-1 Institution d’un cadre fiscal régissant la cessation temporaire d’activité


des entreprises
4-1 Institution d’un cadre fiscal régissant la cessation temporaire
d’activité des entreprises

Déclaration de cessation temporaire d’activité


Le PLF 2018 prévoit de permettre aux entreprises (soumises ou exonérées à l’IS ou l’IR selon le
RNR/RNS) de souscrire une déclaration de cessation temporaire d’activité (précisant les
motifs), dans le mois suivant la date de clôture du dernier exercice d’activité, pour une période
de deux (2) exercices, renouvelable pour un seul exercice.
Avantage de cette déclaration : permettre aux entreprises concernées de bénéficier:
• De l’exonération du minimum de la cotisation minimale, au titre des exercices concernés par
cette déclaration.
•L’allégement des obligations déclaratives en matière de TVA par le dépôt d’une seule déclaration
Disposition
Nouvelle
et le versement afférent en matière de TVA, avant la fin du mois de janvier de chaque année.
Toutefois, les entreprises continueront par souscrire les déclarations en matière d’IS et d’IR.
En cas de reprise d’activité pendant la période de cessation, l’administration doit être avisée dans
un délai d’un (1) mois à compter de la date de reprise et le contribuable régularise sa situation au
titre de l’exercice
Prescription : en cas d’infractions, les droits afférents sont exigibles même si le délai de
prescription a expiré.
(Article 144-I-C-3°, Article 150 bis et Article 232-VIII-18° du CGI)

Disposition Avant le PLF 2018 Aucune disposition n’était prévue pour la cessation temporaire d’activité.
Ancienne

La lutte contre le phénomène des sociétés qui ne remplissent plus leurs obligations fiscales de
déclaration et de paiement.
Limiter le coût de gestion des entreprises en difficulté et de mettre à leur disposition un cadre législatif
Objectif permettant la régularisation de leur situation fiscale

Date d’effet : Exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018


V-5 Mesures communes à tous les impôts
V-5 Mesures communes à tous les impôts

5-1 Institution d’une demande de consultation fiscale préalable

5-2 Instauration d’un minimum d’émission pour les impôts d’Etat pris en charge par
les RAF de la DGI

5-3 Suspension de la prescription jusqu’à la notification de la décision judiciaire


définitive

5-4 Amélioration de la procédure accélérée de rectification

5-5 Clarification des irrégularités graves de nature à mettre en cause la valeur


probante de la comptabilité
V-5 Mesures communes à tous les impôts

5-6 Institution de l’obligation de présenter les documents comptables sous format


électronique

5-7 Institution de l’obligation de conservation des documents tenus sur support


informatique

5-8 Clarification de la date de début de l’opération de vérification fiscale

5-9 Simplification de la procédure de transfert du siège social

5-10 Conditions d’octroi des avantages fiscaux


V-5 Mesures communes à tous les impôts

5-11 Institution d’une sanction à l’encontre des contribuables ne mentionnant pas


l’ICE sur les documents délivrés à leurs clients

5-12 Clarification et harmonisation des dispositions relatives au recouvrement


prévues par le code général des impôts
5-13 Institution d’une mesure visant la mise en œuvre des engagements découlant
des conventions fiscales internationales

5-14 Instauration de l’obligation d’utiliser des logiciels de facturation connectés à


une centrale de facturation tenue auprès de la DGI

5-15 Dématérialisation de certains services fournis par l’administration fiscale.

5-16 Instauration de l’obligation de disposer d’une adresse électronique auprès d’un


prestataire de service de certification électronique
5-1 Institution d’une demande de consultation fiscale préalable

Rescrit fiscal (Article 234 quater du CGI)


Le PLF 2018 prévoit la possibilité aux contribuables de demander à l’administration fiscale de
statuer sur le régime fiscal applicable à leur situation de fait au regard des dispositions
législatives et réglementaires en vigueur. Il s’agit de solliciter une prise de position préalable
de l’administration fiscale sur des situations de fait.
Champ d’application :
- Montages juridiques et financiers portant sur les projets d’investissement à réaliser,
- Opérations de restructuration des entreprises de groupe de sociétés situées au Maroc,
Disposition - Opérations à réaliser entre entreprises situées au Maroc ayant des liens de dépendance
Nouvelle directs ou indirects.
Exclusion : Les dossiers en cours de procédure de contrôle ou de contentieux ne sont pas
concernés
Procédure :
1- Adresser une demande à la DGI mentionnant : Nom ou raison sociale, N°IF, N°ICE, Nature
de l’activité, adresse (domicile fiscal, Siège social ou principal établissement), éléments de droit
et de fait sur lesquels la DGI doit prendre position
2- La DGI peut inviter le demandeur à produire les compléments d’informations et
documents avant expiration du délai de réponse de 3 mois impartis à la DGI
3- Réponse écrite et motivée de la DGI dans un délai de 3 mois suivant le dépôt de la demande
Disposition
Ancienne Avant le PLF 2018, le principe de rescrit fiscal n’était pas inséré au
niveau du CGI et reconnu légalement comme droit du contribuable.

Offrir aux investisseurs une meilleure visibilité quant au traitement fiscal qui sera réservé à leurs
Objectif projets d’investissement.

Date d’effet : Demandes adressées à compter du 1 er janvier 2018


5-1 Institution d’une demande de consultation fiscale préalable

Commentaires :

▪ La nouvelle mesure ne prévoit pas si la position formelle de l’administration


fiscale exprimée pour le cas d’un contribuable peut être valable pour d’autres
contribuables présentant les mêmes objets et caractéristiques d’opérations
envisagées. Et si oui dans quelles conditions peut-elle être utilisée par ces
derniers ?

▪ En cas de réponse négative pour une demande, est ce que le contribuable peut
Disposition solliciter un deuxième examen de son dossier ou doit-elle déposer une nouvelle
demande pour la même opération ? Et ce dans quels délais ?
Nouvelle
▪ La nouvelle mesure ne devrait-elle pas consacrer dans le texte la possibilité pour
les contribuables de recourir à un conseil pour les assister dans cette procédure,
à l’instar d’autres demandes ou procédures prévues par le CGI ?

▪ La nouvelle mesure ne précise pas la durée ou période de validité de la position


formelle donnée par l’administration fiscale (compte tenu du changement qui
peut y avoir dans la législation ou dans la position de l’administration fiscale ou
dans la situation des activités ou opérations du contribuable, …)

▪ La nouvelle mesure du PLF ne consacre pas dans le CGI la publication de la


position formelle de l’administration fiscale (A noter l’administration fiscale publie
actuellement les questions-réponses pour lesquelles elle est sollicitée).
5-2 Instauration d’un minimum d’émission pour les impôts d’Etat
pris en charge par les RAF de la DGI

Minimum du recouvrement par voie de rôle


Le PLF 2018 prévoit de surseoir à l’émission des rôles des impôts, droits et taxes dont le
montant est inférieur à 100 DH, à l’instar de ce qui est prévu pour certaines taxes
Disposition instituées par la loi n°47-06 relative à la fiscalité des collectivités locales.
Nouvelle (Article 172 du CGI)

Avant le PLF 2018, l’article 172 du CGI prévoit que les sociétés sont imposées par voie de rôle :
- lorsqu'elles ne versent pas spontanément, au receveur de l’administration fiscale du lieu de
leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc, l'impôt dont elles sont débitrices,
ainsi que, le cas échéant, les majorations et les pénalités y afférentes;
Disposition - dans le cas de taxation d'office ou de rectification des impositions comme prévu aux articles
Ancienne 220, 221, 221 bis,,222, 228 et 229 du CGI

Optimiser la gestion des émissions des impôts, droits et taxes d’Etat gérés par les comptables
publics.
Objectif Eviter de poursuivre les contribuables pour des cotes dont le montant d’émission est dérisoire.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-3 Suspension de la prescription jusqu’à la notification de la décision
judiciaire définitive

Le PLF 2018 prévoit :


- d’étendre la suspension de la prescription, actuellement prévue pour les recours
introduits devant la CLT ou CNRF, aux requêtes introduites devant les instances
juridictionnelles.
Disposition Dans ce cas la prescription sera suspendue entre la date d’introduction de la requête
judiciaire et l’expiration du délai de trois (3) mois suivant la date de notification de la
Nouvelle décision judiciaire définitive.
(Article 232-VI du CGI)

Avant le PLF 2018, la prescription est suspendue pendant la période qui s'écoule entre la date
d'introduction du pourvoi devant la CLT ou la CNRF et l'expiration du délai de trois (3) mois
Disposition suivant la date de notification de la décision prise par lesdites commissions
Ancienne

La sauvegarde des intérêts du Trésor.


Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-4 Amélioration de la procédure accélérée de rectification

Le PLF 2018 prévoit de compléter les dispositions des articles 220 et 221 du CGI, pour y inclure les
autres cas nécessitant une réactivité de la part de l’administration fiscale, tels que la cession partielle de
l’entreprise ou de la clientèle, cessation partielle et temporaire d’activité … etc.
- Précision apportée aux notions de cession et cessation en matière de rectification du résultat de la
dernière période non prescrite, de retenues des employeurs et débirentiers et d’impositions initiales en
matière de TVA pour la dernière période non couverte par la prescription.
Dorénavant :
Disposition ✓par cession, on entend cession totale ou partielle des actifs corporels ou incorporels de l’entreprise
Nouvelle ✓Par cessation, on entend cessation totale ou partielle de l’activité
- Intégration parmi les rectifications par procédure accélérée du résultat fiscal et du chiffres
d’affaires de la période non couverte par la prescription en cas de cessation temporaire d’activité
- A noter que les droits sont immédiatement émis lorsque les opérations visées en matière de
procédure accélérée et affectant les déclarations ou le résultat fiscal, interviennent au cours de la
procédure normale et après notification des bases d’impositions dans la 2ième lettre de l’Inspecteur.
(Article 220-VI et 221-I du CGI)

Disposition
Ancienne Les articles 220 et 221 du CGI ne précisaient pas explicitement les notions de cession partielle de l’entreprise
ou de la clientèle, cessation partielle et temporaire d’activité.

Permettre à l’administration de procéder à l’émission des titres exécutoires dans des délais raisonnables.
Objectif Eviter les risques liés au transfert des actifs composant le gage du Trésor.

Date d’effet : Contrôle fiscal dont avis de vérification notifié à compter du 1er janvier 2018
5-5 Clarification des irrégularités graves de nature à mettre en cause
la valeur probante de la comptabilité

Le PLF 2018 prévoit de clarifier la notion « irrégularités graves », précisant que les
irrégularités graves en question doivent avoir pour conséquence une insuffisance de
chiffre d’affaires ou de résultats imposables ou de ne pas permettre à la comptabilité
Disposition présentée de justifier les résultats déclarés.
Nouvelle

L’article 213-I du CGI régissant le pouvoir d’appréciation de l’administration fiscale avait prévu
que lorsque les écritures comptables présentent des irrégularités graves, l’administration peut
remettre en cause la valeur probante de la comptabilité et déterminer la base d’imposition
Disposition d’après les éléments dont elle dispose, sans que pour autant la notion d’irrégularités graves ne
soit définie.
Ancienne

Eviter les divergences d’interprétation que soulève le texte fiscale.


Mieux encadrer le pouvoir d’appréciation de l’administration.
Objectif

Date d’effet : A compter de la date de publication de la LF 2018


5-6 Institution de l’obligation de présenter les documents comptables
sous format électronique

Sanction pour défaut de présentation des documents sous format électronique


Le PLF 2018 prévoit l’obligation de présenter, au début des opérations de contrôle, les
documents comptables en remettant sous format électronique, selon les modalités fixées par
voie réglementaire, une copie des fichiers des écritures comptables établies conformément à
la législation et à la réglementation comptable en vigueur.
Disposition A cet effet, il est prévu d’appliquer une sanction de 50 000 dirhams par exercice, aux
Nouvelle contribuables qui ne respectent pas ladite obligation, selon une procédure simplifiée.
Procédure en cas de défaut de présentation des documents sous format électronique :
1-La DGI adresse une lettre invitant le contribuable à se conformer dans un délai de 15 jours
2-La DGI adresse une lettre notifiant l’application de l’amende, en l’absence de réponse dans
le dit délai
(Articles 212-I, 191 bis, 230 quater du CGI)

Disposition
Ancienne Avant le PLF 2018, les dispositions régissant le contrôle fiscal n’avaient pas prévu clairement
l’obligation pour les contribuables de présenter les documents comptables sous format
électronique, ainsi que la sanction pour défaut de présentation.

Faciliter le mode de présentation des documents comptables aux agents de l’administration


Objectif

Date d’effet : A compter de la date de publication de la LF 2018


5-6 Institution de l’obligation de présenter les documents comptables
sous format électronique

Commentaire :
▪ Les articles 191 bis et 230 quater font référence aux
documents comptables visés à l’article 145 à présenter sous
Disposition format électronique. Mais ces articles ne précisent pas
expressément les documents de l’article 145 concernés.

Nouvelle A cet effet, les doubles des factures, tickets, pièces


justificatives de dépenses et d’investissements registres et
autres évoqués à l’article 145 sont –ils concernés par cette
nouvelle disposition ?
5-7 Institution de l’obligation de conservation des documents tenus
sur support informatique

Le PLF 2018 prévoit, à défaut de conservation des documents sur support papier,
l’obligation de conserver les documents comptables sur support informatique lorsque
la comptabilité est tenue par des moyens informatiques, à l’instar de l’obligation de
conservation de 10 ans et suivants les mêmes conditions pour les documents sur
support papier.
Disposition Aussi toute perte des supports informatiques doit être déclarée à l’inspecteur dans le
Nouvelle même délai de 15 jours prévu pour la perte des supports papiers.
(Article 211 du CGI)

L’article 211 du CGI relatif à la conservation des documents comptables avait prévu l’obligation
Disposition de conserver les documents comptables uniquement sur support papier.

Ancienne

Faciliter le déroulement de l’opération du contrôle fiscal.


Permettre la mise en œuvre de l’obligation de présentation des documents comptables sous
support informatique .
Objectif

Date d’effet : A compter de la date de publication de la LF 2018


5-8 Clarification de la date de début de l’opération de vérification fiscale

Le PLF 2018 prévoit que la vérification de la comptabilité doit être entamée dans un délai ne
dépassant pas cinq (5) jours ouvrables à compter de la date fixée pour le début du contrôle.
Disposition (Article 212-I-2ième alinéa du CGI)
Nouvelle

L’article 212 du CGI régissant la vérification de comptabilité avait seulement prévu que l’avis de
vérification doit être notifié au contribuable au moins 15 jours avant la date fixée pour le début
Disposition
du contrôle.
Ancienne

Eviter les divergences d’interprétation constatées, notamment en cas d’intervention du


vérificateur au-delà du 15ème jour suivant la date de notification de l’avis de vérification.
Objectif

Date d’effet : Contrôle fiscal dont avis de vérification notifié à compter du 1er janvier 2018
5-9 Simplification de la procédure de transfert du siège social

Le PLF 2018 prévoit le dépôt de la déclaration de transfert du siège social ou du changement


Disposition de domicile fiscal auprès de l’inspecteur du lieu du nouveau siège social ou domicile fiscal ou
Nouvelle
de l’établissement principal.

L’article 149 du CGI avait prévu que les entreprises, qu’elles soit imposables à l’ impôt sur
les sociétés ou à l’impôt sur le revenu ou à la taxe sur la valeur ajoutée ou qu’elles en soient
exonérées, doivent aviser l’inspecteur des impôt du lieu ou elles sont initialement
imposées, par lettre recommandée avec accusé de réception établie sur ou d’après un
Disposition imprimé-modèle de l’administration lorsqu’elles procèdent :
Ancienne
•Au transfert de leur siège social ou de leur établissement principal situé au Maroc;
• Au changement de leur domicile fiscal ou du lieu de leur principal établissement.
Cette déclaration doit être produite dans les 30 jours qui suivent la date du transfert ou du
changement. A défaut, le contribuable est notifié et imposé à la dernière adresse connue par
l’administration fiscale.

Simplifier les obligations de déclarations se rapportant aux opérations de transfert siège social
Objectif
ou du domicile fiscal.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-10 Conditions d’octroi des avantages fiscaux

Condition de bénéfice des exonérations prévues par le CGI


Le PLF 2018 prévoit que pour bénéficier des exonérations prévues par le CGI, les
Disposition entreprises doivent disposer de l’ICE, en plus de la satisfaction des obligations déclaratives
Nouvelle et de paiement des impôts, droits et taxes.

L’article 164-I du CGI avait prévu que, pour bénéficier des avantages du CGI, les entreprises
devaient satisfaire aux obligations de déclaration et de paiement des impôts, droits et taxes.
La mention de l’ICE sur les factures (ou les documents en tenant lieu) que les contribuables
Disposition délivrent à leurs clients, ainsi que la mention de l’ICE sur toutes les déclarations fiscales prévues
Ancienne par le CGI, bien qu’étant une obligation que les contribuables doivent satisfaire au sens de
l’article 145-VIII, n’était pas une condition d’octroi des avantages.

Revoir les conditions d’octroi des avantages fiscaux liés aux factures ou les documents que les
contribuables délivrent à leurs clients ainsi que sur toutes les déclaration fiscales.
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-11 Institution d’une sanction à l’encontre des contribuables ne
mentionnant pas l’ICE sur les documents délivrés à leurs clients
et sur les déclarations fiscales souscrites

Le PLF 2018 prévoit une sanction à l’encontre des contribuables n’ayant pas mentionné
l’ICE sur les documents délivrés à leurs clients ou à des tiers et sur les déclarations fiscales,
Disposition de l’ordre de 100 DH par omission ou inexactitude relevées.
Nouvelle (Article 198 ter du CGI)

Le CGI ne prévoyait pas de sanction particulière pour défaut de mention de l’ICE sur les
Disposition documents tel que prévue à l’article 145-VIII complété par la LF 2016.
Ancienne

Inciter les contribuables n’ayant pas la qualité de commerçants à mentionner l’ICE sur les
documents qu’ils délivrent à leurs clients ou à des tiers.
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-12 Clarification et harmonisation des dispositions relatives au
recouvrement prévues par le code général des impôts

Le PLF 2018 prévoit de préciser que le recouvrement des impôts dont le receveur de
l’administration fiscale est chargé s’effectue dans les conditions et suivant les modalités
Disposition prévues par le CGI et par la loi n°15-97 formant code de recouvrement des créances
Nouvelle publiques.

L’article 166 du CGI avait prévu que le recouvrement des impôts, droits, taxes et autres
créances dont le receveur de l’administration fiscale est chargé en vertu des lois et règlements
en vigueur, est effectué dans les conditions et suivant les modalités prévues par la loi n°
Disposition 15-97 promulguée par le dahir n° 1-00-175 du 28 moharrem 1421 ( 3 mai 2000 ) formant code
Ancienne de recouvrement des créances publiques.

Clarification et harmonisation des dispositions relatives au recouvrement prévues par le CGI.


Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-13 Institution d’une mesure visant la mise en œuvre des engagements
découlant des conventions fiscales internationales

Le PLF 2018 prévoit la collecte et le transfert des informations requises pour l’application des
conventions internationales conclues par le Maroc et ce pour l’échange automatique
d’informations à des fins fiscales, selon des modalités fixées par voie règlementaire.
Personnes concernées par la communication et l’échange d’informations : Etablissements de
crédit et organismes assimilés , Entreprises d’assurance et de réassurance et toutes autres institutions
financières. Elles sont tenues de faire les diligences nécessaires.
Informations concernées : Revenus de capitaux mobiliers, soldes des comptes ouverts auprès de
Disposition ces organismes, Valeur de rachat des bons ou contrats de capitalisation et placements de même
nature des personnes physiques ou morales, tous revenus régis par les conventions fiscales.
Nouvelle Echange d’informations avec les pays contractants : Les informations peuvent être transmises par
l’administration fiscale si les conventions conclues le prévoient.
Sanction: 20 000 DHS par compte pour non communication ou communication incomplètes ou
insuffisantes des informations requises
(Article 214-V et VI, 185-II du CGI)

Avant le PLF 2018, le CGI ne prévoyait pas la transmission des informations aux pays contractants
Disposition en matière d’échange automatique d’informations dans le cadre des conventions fiscales
Ancienne internationales. Par contre le CGI prévoyait la demande d’informations auprès des contribuables,
tiers et aux états contractants pour les besoins d’assiette, contrôle des impôts.

Mise en œuvre des conventions fiscales internationales conclues entre le Maroc et les autres
pays
Objectif Harmoniser la législation interne avec les dispositions desdites conventions.
Honorer les engagements de l’Etat marocain en matière d’échange automatique d’informations à
des fins fiscales

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-14 Instauration de l’obligation d’utiliser des logiciels de facturation
connectés à une centrale de facturation tenue auprès de la DGI

Le PLF 2018 prévoit l’obligation pour les contribuables (soumis à l’IS et l’IR professionnel
selon le régime du RNR et RNS et assujettis à la TVA) de se doter d’un système
informatique de facturation répondant aux critères techniques déterminés par
l’administration et dont les modalités d’application seront fixées par voie réglementaire
et par secteur d’activité.
Disposition La date d’entrée en vigueur de ladite obligation ne sera effective, qu’après publication du
Nouvelle cadre réglementaire de ce dispositif, en octroyant un délai raisonnable aux entreprises pour
l’installation ou la mise à niveau de leurs systèmes de facturation.
(Article 145-IX du CGI)

L’article 145-III avait prévu que les contribuables sont tenus de délivrer à leurs acheteurs ou
clients des factures ou mémoires pré-numérotés et tirés d’une série continue ou édités par un
Disposition système informatique selon une série continue sur lesquels ils doivent préciser les mentions
Ancienne obligatoires traité par ledit article.
Toutefois il n’était pas imposé au contribuable des critères techniques déterminés par
l’administration fiscale.

Maitrise du système de facturation des contribuables


Lette contre la fraude fiscale
Objectif Amélioration et facilitation de la tenue de la comptabilité et du contrôle fiscale.

Date d’effet : après publication du cadre réglementaire de ce dispositif


5-15 Dématérialisation de certains services fournis par
l’administration fiscale

Le PLF 2018 prévoit de dématérialiser les demandes, attestations, et autres services


fournis par l’administration fiscale ou demandés par les contribuables au titre des
impôts et taxes, selon les modalités fixées par voie réglementaire.

Disposition Ainsi les demandes et autres services peuvent être souscrits et délivrés par procédé
Nouvelle électronique.
(Article 169 bis du CGI)

Avant le PLF 2018, le CGI n’avait pas prévu la dématérialisation des services susvisées.
Disposition
Ancienne

Simplification et modernisation du système fiscal.


Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5-16 Instauration de l’obligation de disposer d’une adresse électronique
auprès d’un prestataire de service de certification électronique

Le PLF 2018 prévoit l’obligation pour les contribuables (soumis à l’IS et l’IR professionnel
selon le régime du RNR et RNS et assujettis à la TVA) de se doter d’une adresse
électronique auprès d’un prestataire de service de certification électronique permettant
l’échange électronique entre l’administration fiscale et dont les modalités d’application
seront fixées par voie réglementaire.
Disposition Les notifications visées à l’article 219-I du CGI peuvent également être effectuées via
Nouvelle cette adresse électronique à communiquer à l’administration fiscale. Dans ce cas les
notifications doivent aussi être envoyés par les autres voies reconnues par le CGI.
(Articles 145-X et Article 219-II du CGI)

Disposition Avant le PLF 2018, l’échange d’information et les notifications par adresse électronique n’étaient
Ancienne pas consacrés dans le CGI.

Simplification et facilitation des échanges.


Objectif

Date d’effet : après publication du cadre réglementaire de ce dispositif


VI. AUTRES DISPOSITIONS
VI. AUTRES DISPOSITIONS

1- Institution d’une contribution libératoire au titre des revenus et profits générés


par les avoirs et liquidités détenus par les personnes physiques résidentes de
nationalité étrangère

2- Annulation des pénalités, majorations de retard et frais de recouvrement :

A- En matière d’impôts et taxes.

B- En matière de créances publiques autre que les impôts et taxes


(Amendement de la Chambre des Représentants)
1- Institution d’une contribution libératoire au titre des revenus et
profits générés par les avoirs et liquidités détenus par les personnes
physiques résidentes de nationalité étrangère

L’article 9 du PLF 2018 prévoit d’instituer au profit des ressortissants étrangers résidents au
Maroc, une contribution libératoire au titre des revenus et profits générés par leurs avoirs
et liquidités détenus à l’étranger (sous forme de biens immeubles, capitaux mobiliers, comptes
bancaires), au titre des infractions fiscales commises.
Taux de contribution de 10% : sur les plus-values, revenus nets réalisées et intérêts de ces
avoirs détenus à l’étranger.
Personnes Physiques concernées : De nationalité étrangère ayant le domicile fiscal au Maroc
Disposition et en situation irrégulière en matière fiscale au titre de ces revenus et profits.
Période concernée par la déclaration et le paiement spontané : 2016 et antérieurs pour
Nouvelle laquelle une déclaration des revenus et profits réalisés au cours de l’année 2016 doit être
déposée.
Sanctions : A défaut, les personnes concernées demeurent redevables de l’IR sans préjudice
des amendes, pénalités et majorations prévus par le CGI, et ce au titre de 2016 et antérieurs.
Garanties accordée au contribuable : Aucune poursuite administrative ou judiciaire en matière
fiscale, secret professionnel, Recours à un Conseil.

Disposition
Ancienne Avant le PLF 2018, la contribution libératoire au titre des revenus et profits générés par les avoirs et
liquidités détenus à l’étranger concernait que les personnes de nationalité marocaine et résidentes
au Maroc.

Objectif Consolidation du processus de lutte contre toutes les formes de non-conformité fiscale touchant les
intérêts du Trésor national tout en veillant au respect de ses engagements sur le plan international.

Date d’effet : Du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018


1- Institution d’une contribution libératoire au titre des revenus et
profits générés par les avoirs et liquidités détenus par les personnes
physiques résidentes de nationalité étrangère

Commentaire :
▪ Dans la version en arabe de l’article 9 du PLF 2018, il est prévu au I-A
qu’il est institué une contribution libératoire au titre des revenus et profits
générés par les avoirs et liquidités détenus à l’étranger avant le 1er janvier
Disposition 2018. Alors qu’il est prévu au I-C que la contribution libératoire concerne la
Nouvelle période fiscale antérieure à l’année 2017.
Cela sous-entend-il que les revenus et profits susvisés générés au titre de
2017 ne seront pas concernés par cette contribution?
2-A- Annulation des pénalités, majorations de retard et frais de recouvrement
des impôts et taxes

L’article 10 du PLF 2018 prévoit une mesure permettant l’annulation totale ou partielle
des pénalités et majorations de retard et des frais de recouvrement comme suit :
• Annulation totale des pénalités, majorations et frais de recouvrement afférents aux
impôts, droits et taxes, mis en recouvrement, en sus du principal, antérieurement au 1er
janvier 2016 et demeurés impayés au 31 décembre 2017.
Conditions : Acquitter spontanément le principal avant le 1er janvier 2019.

Disposition • Réduction de 50% des amendes, pénalités, majorations et frais de recouvrement,


lorsque les contribuables sont redevables uniquement desdites amendes, pénalités,
Nouvelle majorations et frais de recouvrement, demeurés impayés jusqu’au 31 décembre 2017.
Conditions : Acquitter les 50% restants avant le 1er janvier 2019.

Limitation : Ne peuvent pas bénéficier de cette annulation les pénalités, majorations et


frais de recouvrement relatifs aux impôts, droits et taxes ayant fait l’objet d’une procédure
de rectification de la base imposable ayant abouti à la conclusion d’un accord à l’amiable (
assorti de l’émission des impositions) avant le 1er janvier 2018, et au paiement total ou
partiel des pénalités, majorations et frais de recouvrement au cours des années suivantes.

Inciter les contribuables à s’acquitter de leurs dettes fiscales.


Permettre à l’administration d’apurer les restes à recouvrer et de réduire le cout de gestion de
Objectif la procédure de recouvrement forcé.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


2-B- Annulation des pénalités, majorations de retard et frais de recouvrement
des impôts et taxes (Amendement de la Chambre des Représentants)

L’article 10 du PLF 2018 prévoit que :

➢ L’annulation totale des majorations, pénalités et frais de recouvrement des créances


publiques autre que fiscal et de douane prévues par l'article 2 de la loi 15-97 émises par
voie des ordres de recettes avant le 1 er janvier 2016 restées au 31/12/2017 non encore
recouvrées à condition que les personnes concernées acquittent spontanément le
principal avant le 1er janvier 2019.
Disposition
Nouvelle ➢ L'annulation totale sans demande préalable pour les contribuables débiteurs
uniquement des pénalités et majorations et frais de recouvrement non recouvrées au
31/12/2017.

Limitation : Ne peuvent faire l'objet d'annulation, les pénalités et majorations et frais de


recouvrement afférents aux créances susvisées ayant fait l'objet d'une procédure de
recouvrement forcée qui a abouti a un recouvrement total ou partiel desdites majorations
et pénalités de retard et frais de recouvrement pendant l'exercice 2017.

Inciter les contribuables à s’acquitter de leurs dettes publiques.


Permettre à l’administration d’apurer les restes à recouvrer et de réduire le cout de gestion de
Objectif la procédure de recouvrement forcé.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


VII. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA TSAVA
VII. TSAVA

1- Exonération de la TSAVA de certains véhicules de BANK AL MAGHRIB


(Amendement de la Chambre des Représentants)
1- Exonération de la TSAVA de certains véhicules de BANK AL MAGHRIB
(Amendement de la Chambre des Représentants)

Le PLF 2018 prévoit l’exonération de la TSAVA relative aux véhicules de BANQUE


Disposition ALMAGHRIB dont le poids total en charge ou le poids total maximum en charge tracté est
Nouvelle supérieur à 3.000 kilos utilisés pour le transport de l'argent et des valeurs.
(Article 260-13° du CGI)

Disposition Avant le PLF 2018, l’article 260-13° ne prévoyait pas cette exonération
ancienne

Faire bénéficier l’exonération de la TSAVA au profit de certains véhicules de BANK AL MAGHRIB à


Objectif l’instar des véhicules de l’Etat.

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


VIII. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS DE
TIMBRE.

119
VIII. DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DROITS DE TIMBRE.

1- Exonération des droits de timbre proportionnels des véhicules non polluants

2- Clarification du régime fiscal des véhicules antérieurement soumis à la taxe à


l’Essieu vis-à-vis du droit de timbre proportionnel

3- Redéfinition du champ d’application du droit de timbre

4- Amélioration du dispositif relatif aux annonces publicitaires sur écran

5- Réaménagement des dispositions relatives aux modes de recouvrement des


droits de timbre
1- Exonération des droits de timbre proportionnels
des véhicules non polluants

Le PLF 2018 prévoit d’exonérer en matière de droits de timbre proportionnels applicables lors
de la première immatriculation, les véhicules à moteur électrique et les véhicules à moteur
Disposition
hybride (électrique et thermique). (Article 252-I-C du CGI)
Nouvelle

L’article 179-II du CGI stipulait que les droits de timbre afférents à la première immatriculation au
Maroc de véhicules, neufs ou d’occasion, importés par leurs propriétaires ou pour le compte
d’autrui et ce conformément au tarif prévu à l’article 252-I-C sont perçus par l’administration des
douanes et imports indirects, lors de l’importation au Maroc.
En effet l’article 252-I-C tel que complété par les LF 2014 et 2017 soumettaient aux droits de
Disposition timbres proportionnels les véhicules à moteur assujettis à la taxe spéciale annuelle sur les
Ancienne véhicules, lors de leur première immatriculation au Maroc pour les véhicules acquis au Maroc ou
lors de leur dédouanement pour les véhicules importés, à l’exception des véhicules importés par
les concessionnaires agréés.

Honorer les engagements pris par le Maroc en matière de protection de l’environnement lors de
la COP 22.
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


2- Clarification du régime fiscal des véhicules antérieurement soumis
à la taxe à l’Essieu vis-à-vis du droit de timbre proportionnel

Le PLF 2018 prévoit que les droits de timbre proportionnels applicables lors de la première
immatriculation se limiteront aux véhicules dont le poids total en charge ou le poids total
Disposition maximum en charge tracté est inférieur ou égal à 3 000 kilos (exonération si poids >3000 kilos)
et à l’ensemble des véhicules de type quatre roues motrices (4x4).
Nouvelle (Article 252-I-C du CGI)

L’article 252-I-C tel que complété par les LF 2014 et 2017 soumettaient aux droits de timbres
proportionnels les véhicules à moteur assujettis à la taxe spéciale annuelle sur les véhicules, lors
de leur première immatriculation au Maroc pour les véhicules acquis au Maroc ou lors de leur
dédouanement pour les véhicules importés, à l’exception des véhicules importés par les
concessionnaires agréés, soit les taux ci après selon la valeur HT du véhicule :
Disposition
De 400 000 à 600 000 DH : 5%
Ancienne De 600 001 à 800 000 DH : 10%
De 800 001 à 1 000 000 DH : 15%
Supérieure à 1 000 000 DH : 20%

Clarification et précision du régime fiscal suite à l’abrogation et à l’intégration de la taxe à l’Essieu


au CGI.
Objectif

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


3- Redéfinition du champ d’application du droit de timbre

Le PLF 2018 prévoit:


- La limitation du champ d’application du droit de timbre fixe de 20 DH aux seuls actes soumis
à la formalité de l’enregistrement et aux autres actes, documents et écrits expressément
assujettis audit droit de timbre dans le CGI. (Article 252-II-I-7° et Article 249-a du CGI)
- L’augmentation du tarif du timbre fixe relatif au passeport de 300 à 500 DH. (Article 252-II-B)
- L’abrogation des droits de timbre sur : (Article 252-II- D-1°, E-2°, I-1°, I-2°, I-4°, I-5°, J-2° du CGI)
✓Les cartes de contrôle d’explosifs;
Disposition
Nouvelle
✓Les cartes d’accès aux salles de jeu des casinos;
✓Les laissez-passer spéciaux pour les pèlerins;
✓Les certificats de vaccination;
✓Les titres de voyages institués au profit des réfugiés et apatrides;
✓Les procès-verbaux de constat dressés lors d’accidents de véhicules ;
✓Les livrets maritimes individuels.
- L’abrogation de l’exonération des titres de voyage institués au profit des réfugiés et apatrides et
des ressortissants étrangers qui justifient se trouver dans l'impossibilité d'acquitter la taxe prévue par le
décret relatif au statut de réfugié

Avant la LF 2018, l’article 252–II du CGI avait prévu :


- le droit de timbre de 20 DH à tous les actes, documents et écrits visés à l’article 249 sans limitation et
ne relevant pas d’un droit spécifique différent
Disposition - le droit de timbre fixe de 20 DH et 5 DH aux éléments abrogés ci-dessus
Ancienne
- le droit de timbre fixe de 300 DH pour les passeports.

Modernisation et amélioration du dispositif régissant le droit de timbre fixe de 20 DH et 5 DH.


Réduire le coût de gestion important de certaines quotités de timbres mobiles par rapport aux recettes
Objectif générées.
Compenser le manque à gagner généré par l’abandon des quotités de timbre précitées

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


4- Amélioration du dispositif relatif aux annonces publicitaires sur écran

Le PLF 2018 prévoit :


- l’élargissement de la notion « d’annonces publicitaires sur écran » aux nouveaux types
d’écrans, autres que les écrans de cinéma et de télévision. (Article 251 du CGI)
- La désignation selon le cas d’un interlocuteur unique (les exploitants de salles de
spectacles cinématographiques ou les organismes chargés de la gestion ou de la vente
d’espaces publicitaires) pour le dépôt de la déclaration fiscale et l’acquittement les droits
subséquents prélevés sur les montants facturés aux annonceurs publicitaires. (Article 254-I)
Disposition ✓Dépôt et versement des droits chaque mois par l’interlocuteur unique de la déclaration des
Nouvelle annonces publicitaires effectuées au cours du mois précédent par les annonceurs de publicité.
✓Sauf pour les annonces effectués auprès d’organismes de gestion ou de vente d’espaces non
résidents, la déclaration et le paiement sont effectués par les annonceurs de publicité.
- l’instauration de solidarité en matière de recouvrement des droits de timbre entre les parties
concernées ( organisme chargé de la gestion ou de la vente d’espaces publicitaires, exploitant de
salles de spectacles cinématographiques et annonceurs de publicité). (Art 183-B)

Avant le PLF 2018, le droit de timbre sur les annonces publicitaires sur écran concernait que les
annonces en salles cinématographiques et celles sur les chaînes de télévision.
Les déclarations et versements étaient opérés selon le cas par les annonceurs de publicité ou les
Disposition
Ancienne organismes chargés de la gestion ou de la vente d’espaces publicitaires.
Le principe de solidarité n’était pas prévu entre annonceurs de publicité et les organismes suscités
(Article 251, 254-I, 183-B du CGI)

Simplification et adaptation des textes de lois au développement de nouvelles technologies de


l’information dans le domaine publicitaire.
Objectif
Simplification du dispositif de déclaration

Date d’effet : A compter de la publication de la LF 2018


5- Réaménagement des dispositions relatives aux modes de
recouvrement des droits de timbre

Le PLF 2018 prévoit l’abandon des modes de recouvrement physiques classique (timbre mobile,
papier et formule timbrés) en :
• généralisant le visa pour timbre comme mode de recouvrement obligatoire pour tous actes et
conventions soumis à l’enregistrement (visés à l’article 249-a du CGI);
• mettant en place le timbre électronique pour le passeport, les permis de chasse, le permis de port
d’arme et de détention d’armes et le permis international de conduire ; (Article 179-II-3°)
Disposition • élargissant le mode de paiement sur déclaration, par procédé électronique des droits de timbre
Nouvelle notamment pour les certificats de visites techniques des véhicules automobiles ou remorqués, les
effets de commerce et les titre d’importation. Pour cette catégorie, les entreprises assujetties seront
tenues de déclarer et de verser chaque mois les droits exigibles au titre du mois précédent.
(Article 179-II-1°, 2° et 3° du CGI)

Avant le PLF 2018, l’article 179-II du CGI avait prévu que les droits de timbre sont acquittés au
moyen de l’apposition d’un ou plusieurs timbres mobiles sur les actes, documents et écrits qui en
sont assujettis. Ils peuvent être également acquittés au moyen du papier timbré, du visa pour timbre
Disposition ou sur déclaration ou par tout autre mode déterminé par décision du ministre chargé des finances ou
Ancienne la personne déléguée par lui à cet effet, à l’exception de certaines opérations dont le timbre est perçu
au moyen de visa pour timbre, sur déclaration, ou par l’administration des douanes et impôts
indirects.

Objectif Accompagner le processus de dématérialisation des droits de timbre.

Date d’effet : A compter du 1er janvier 2019 pour le timbre visé à l’article 179-II-3°
A compter de la publication de la LF 2018 pour les autres modifications
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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