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HERRAMIENTAS MATEMATICAS oe ZA M. CUANTICA ® Espacco de Las ones de onda de uma parliiula Tater Sn probate: httica de for 6): LORE = amp led de probabcbided te srvesiness. Wr O/*= donsidod de probab, de Pvestecia fava tue femos sontids debe ves (Poly gv Fp es Gee e2 ore i Las fumciones LEGO) efrctivomenle aklsadas serdr definida-s, ontinuas’, Serivables-. — —- LOGO) (dela matuvelesa) son ANALITICAS eb) G @a pub Gi erpacio oe Hi beet Jones de onda EDs con FF dofimimos dos gpevecciones bcmaw iat + (0 pevactom inborn d.)—> Cadirsoh oe dos alrnlos deleonpints) * C dperacton, externa) —> Comubbyolese:tn soo tm excoler ) vespeclo @ +3 Es asvaah'va, com ame thy, Ceme } Peamento ates e eras Vespecto Qe 2 Gascwahva y histribuhve CS pues cer ESPACIO VecTORIAL Ast, & HMEP ) KEP > LeP= WUc+dapev]jdyaoC (PereFel) — fisher gue) tre est destiné a donner une vue d’ensemble des outils mathématiques de tique. L'exposé qui va suivre s'adresse au lecteur dans le but de lui faciiter par des rappels Nous ne chercherons pas a présenter ici un ict etrigoureux : il nous a semble préférable de nous cet de regrouper en un seul chapitre les diverses sur la commodité ls que nous aurons dos_no! A effectuer Dans eet esprit, nous chercherons & simplifier au maximum l'exposé, de sorte yns de Dirac pour mener & bien les dives ‘que consacré per Iusage en physique, ne qui leur est attribué en mathématiques pures. in nombre de notions utiles sur l'espace F des fonctions d’onde: au § Bon lise le concept d’état d'un systime physique et, en utilisant ions de Dirac, on introduit espace des états & du systéme. Le § C est destiné de représentation, La lecture du § D est jement r avec la diagonalisation d'un opérateur : cette suite, Aprés avoir traité deux exemples xs enfin la notion de produit ustrée de fagon plus coneréte sur correspond pas exactement Le§ A donne un cert lier la. not ts de représentations au § dans le § F (cette notion sera d'ailleurs tun exemple simple dans le complement Dy.). A. ESPACE DES FONCTIONS D‘ONDE D'UNE PARTICULE terprétation probabiliste de la fonction d’onde y(r, dune particule a été donnée dx dy dzantour du poiat r, La proba de trouver Ia particule dans tout espace étant égale a 1, on doit avoir fer ir, = 1 se est étendue & tout Nespace, sommes ainsi amenés étudier intéarale (Al) converge* semble 12 est trop vaste de espace n’a aucun sens physique, aucune expérience ne permettant davoir une * ot ensemble et note par es mathématoins er sa sirutue est celle Wun espace de Hilbert an ___ A. tstace 0€5 ronerions p'oNDE O'UNE panncuLe {dée sur les phénomenes réels 3 une échelle tes petite, disons 10°2" m); il est éeale- ‘ment possible de se limiter aux fonctions d’onde a support borné (on est sir que la particule se trouve dans une région finie de lespace, par exemple le laboratoire). Nous ne chercherons pas & préviser ici ces conditions supplémentaires dans le cas général et nous appellerons T'ensemble des fonctions d’onde, consttué par les fonctions suffisamment régulitres de L? (F est un sous espace de 2). 1. Structure de l'espace # des fonctions d’onde 2 # EST UN ESPACE VECTORIEL est facile de montrer que satisfait toutes les propriétés d'un espace vec toriel. Montrons par exemple que SiMe F et Wale F, alors WO = LW + Ave F (a2) A, et 2, étant deux nombres complexes quelconques. Pour montrer que y(t) ett de curr sommable,développons [0]? VORP = KPO? + RiP KAO? +z HOW + Aaw OND (A) Les deux demies termes de (A-3) ont méme module, qu'on peut majorer par Yall [Wat + Wa00)?] (2) est done infrieur a une fonction dont Vintégrale converge, puisque Y, et Ws sont de carré sommable b. PRODUIT SCALAIRE Définition A tout couple de deux éléments de ¥, o(t) et wir), pi associe un nombre complexe, noté (@, ), qui vaut par définit [ew = j #r ote) He) West le produit scalaire de Y(t) par g(t) [eete intégrale converge toujours si g ety appartiennent & ¥] dans eet ordre, on B. Propriétés Elles découlent de la définition (A-4) @.) =o) (as) (dhs + Aaa) = Als a) + 420, (a6) Ges + 22D = Milo W + Alon. 0 (AD Le produit scalaire est linéaire par rapport & la deuxiéme fonction du couple, antiinéaire par rapport a la premiére. Si (p, y/) = 0, on dit que g(r) et y(r) sont orthogonales. CHAPIFRE H LES OUTILS MATHEMATIQUES DE LA MECANQUE 2UANTIOUE (a8) est un nombre réel, posit qui est nul si et seulement si (r) = 0. VW. ¥) s‘appelle la norme de y(r) fon peut vérifier aisément que ce nombre s les propriétés d'une norme]. Le produit scalaire choisi plus haut permet done de définir une norme dans ¥ Mentionnons enfin (cf. complément A, ie¥all < Vidiw) Vane) 9) alte étant réalisge si et seulement si les deux fonctions y, et W sont pro- indgalité de Schwarz : (A-10-2) (A-10-b) Citons quelques exemples simples d’opérateurs linéuires : Vopérateur parité IT, dont la définition est : Tb =W-x 4-9 (aay Yopérateur multiplication par x, que nous désignerons par X, et qui est défini par = = 0G (A-12) lerivation par rapport & x, que nous désignerons par D,, et dont (13) igissant sur une fonction W(t) ¢ F, peuvent Ia trans- Former en une fonetion qui n’est plus nécessairement de carré sommable]. B. Produts d'opérateurs Soient deux opérateurs linéaires A ct B, Leur produit AB est défini par : | (4pw@ = 4TBv@) (Aly On fait dabord agir B sur YW), ce qui donne oe) = AY), puis ensuite A sur la fonction (r) ainsi obtenue. [AL ESPACE DES FONGTIONS D'ONDE O'UNE PaRTICULE En général AB # BA, On appelle commutateur de A et B Vopérateu noté [4, B] et défini per [ 14, B] = 4B = Calealons, & titre dexemple, Je commutateur [X, D,]. Pour cela, pres ‘i0) queleongue (15) = RW — 5 bowel é = RHE) — Me) — ve) = — Ht0 (Cosi ant vrai quelle q [ya] -1 (a7) soit 4(#), on en déduit 2, Bases orthonormées discrétes dans # + {u,(r) ) 3, DEFINITION Soit un ensemble dénombrable de fonctions de J, repérées par un indice diseret |G = 1, 2, ny 0) UWeF, uNeF, . ule F, — Lensemble { u(F) } est orthonormé si tad fer ata, Per [ o= Eau | (A-19) b. COMPOSANTES D'UNE FONCTION DONDE SUR LA BASE ny égrons dans tout Multiplions les deux membres de (A-19) par uf(r) et espace, D’aprés (A-6) et (A-18) il vient*™* * Lore 4 fonctions. ‘+ En toute rigueur il faudrat eessurer qu'on peut intervertirE et smatiguement de et ce genre de problemes. r fer ow CHAPITHE LES OUTIIS MATHEMATIOUES OE LA MECANIOUE QUANTIOUE =Eaty=6 (4-20 v= fer see ve) | (21) La composnte ¢, de y(r) sur u(r) est done égale au produit scalaire de W(t) par s(t). La base { u(1) } ayant &€ choisie, il est Equivalent de se donner (e) ou. ensemble de ses composantes c, sur les fonctions de base. On dit que l'ensemble des nombres ¢, représente v(t) dans la base { u(t) REMARQUES On notera A trois dimensions. Le fut que ey, et es sont orthogenmu e S'exprimer par. I faut noter cepencant que les v, sont di ls; sont des nombres complexes. (i) La méme fonction (f) a évidemment des composantes dilfeentes dans dlffgentes. Nous étudierons plus loin le prabléme du changement de base tre rangis sous forme dune matrice, No\ jon au § C, aptés avoir introduit les notations de Dira, ©% EXPRESSION DU PRODUIT SCALAIRE EN FONCTION DES COMPOSANTES. Soient o(t) et W(x) deux fonctions d’onde dont les développements s'écrivent on = 5b, 0) = Deyo (nent On peut calculer leur produit scalaire en utilisant (A-6), (A-7) et (A-I8) = Sits 4 cestdire [n= Lote, (420) En particulier tw, (a27) scaltire de deux fonctions d’onde (ou encore le carré dela normne une fonetion d’onde) exprime done tréssimplement en fonetion des composantes de oes fonctions dans la base { (0) } REMAROUE Soient V et W deux vecteurs de R*, de composantes v, et Wy L'expression ana je de leur produit scalaie est bien connue V.W= Som (28) La formule (A-26) peut done étre considérée comme une généralisation de (A-28) 4. RELATION DE FERMETURE La relation (A-18), dite relation ’orthonormalisation, exprime que les fe tions de ensemble { u(r) } sont normées & | et orthogonales entre elles, Nous allons Gablir maintenant une autre relation, dite relation de fermeture, qui exprime que cet ensemble constitue une base Si { n(n) } est une base dans F existe un développement tel que (A-19) pour toute fonction yi(r) © F. Reportons, dans (A-19), expression (A-21) des diverses composantes ¢; [il faut changer le nom de la variable d'intégration, puisque F figure jt dans (A-19)] : We) = Lesule) = Fv Wo 2 x[ fer atte) vo} ) (a-29) En intrvrtsant Yet fer. on obtient we) = fer vols ue) | (A30) Yule) uf(P) est done une fonction F(t, '} de r et de r’ telle que, pour toute fone- fon (r), on ait OHAPITRE LES OUTILS MATHEMATIQUES DE LA MécANaUE QUANTIOUE vo = fer Ve) Fine) (a3) L'équation (A-31) est caractéristique de Ia fonction ir — 1) (cf. appendice ID. On en déduit [dae te) = ar — ¥) | (A-32) Réciproquement, si un ensemble orthonormé { u(r) } vérife la relation de fermeture (A-32), il constitue une base. En effet, on peut éerire une fonction y(t) gueleonque sous la forme Oe Jer we ate — ¥) (33) En reportant expression (A-32) de d(r — r'), on obtent la formule (A-30), et il suffit d’intervertir & nouveau sommation et intégration pour revenir & (A-29). Cette Equation exprime alors que y(r) peut toujours étre développée sur les u(t), et donne les cocfiicients de ce développement. REMARQUE ‘Nous reptendrons la relation de fermeture avec ‘et nous verrons qu’on peut en donner une interprtati notations de Dirac av § C, aGométrique simple. 3. Introdu n de « bases » n’appartenant pas & F Les bases { u(r) } étudiées plus haut sont constituées de fonctions de carré sommable, II peut étre également commode d'introduite des « bases » de fonctions Rappartenant nia F, ni a L?, mais sur lesquelles on peut néanmoins développer toute fonction donde y(r). Nous allons donner des sxemples de telles bases et ‘montrer comment on peut leur étendre les formules importantes établies au paragraphe précéder &. EXEMPLE DES ONDES PLANES Raisonnons pour simpliier une dimension, Nousétudions donc des fonctions ée carré sommable, (x), qui ne dépendent que de la variable x. Nous avons vu au chapitre I tout Fintérétqu'ly avait introduite la tansformée de Fourier 79) de W(x) ae Yo) [4 a 3a) Tal (A349) Toe I “dx ya) e~!m (Ad Fale) (A340) Considérons la fonction v,(x) dé A. ESPACE DES FONCTIONS DONDE UNE PaRTICULE “nm (A335) So ee ec @tendue A tout axe Ox de jo,o9f? = aby diverge, Done v(x) ¢ F. Nous désignerons par { (x) } Te semble de toutes les ondes planes, c'esta-dire de toutes les fonctions v(x) corres- pondant aux diverses valeurs de p; p, gui varie con: A consi comme un indicé continu permettant de repérer les diverses fone ensemble { v,(x) } [rappelons que Pindice / utilisé pour ensemble { u(r plus haul etait alserer) ‘On peut réécrie les Formules (A-34) en utilisant (A-35) (a36) Jv = [oe dp He) ¥,(x) [pone (0) = yf dx oB(3) We) (a3?) ‘Ces deux formules peuvent étre rapprochées de (A-19) et (A-21). L'egalité (A-36) exprime que toute fonction #(x) € #, peut étre développée d'une fagon et d'une seule sur les 0,(x), Cest-d-dice sur les ondes planes. L'indice p variant de fagon continue et non diserte, la sommation 3. figurant dans (A-19) est remplacte par tne intégration sur p, L'égalité (A-37) donne, comme (A-21), la composante Hi) de (x) sur v,(x) sous la forme du produit scalaire* (0,,¥): l'ensemble de ces composantes, orrespondant aux diverses valeurs possibies de p, constitue une fonction de p, J(p), qui est la transformée de Fourier de (x). Ho) ext done Panalogue de c,, Ces devx nombres complexes, qui dépendent soit de p, soit de i, représentent les composantes de ta méme fonction (x) sur les deux bases diferentes {v4(s) } et {16(2) } Ce point apparait également de fagon claire si on caleule le earré de la rorme de (x). D'aprés Mégalté de Parseval (App. 1, formule (45)}, on a en effet Owe | ap Hey? | ee) tee formule qui ressemble & (A-27), & condition de remplacer e, par Vip) et 5 par j ap. ion de fermeture, En effet, en utilisant ‘Montrons que les »,(x) vérifient une rel la formule (ef. appendice II, éxalité (34)] : sx fonetions de careé sommable, mais cate converge + Nous avons die produit scalaie que Aéfnition Send sans diffulté& des cas comme el CHAPITRE LES UTILS MATHEMATIOUES bE LA MECAMIOUE UANTIOUE Lae en (439) on trouve [eee] we Cette formule est analogue de (A-32) avec, cette fo encore, fa substitution de fara ® Calculons enfin le produit scalaire (e,,2,) pour voir sil existe un équivalent nn dorthonormalisation, En utilisant encore (A-39), on obtient oP) = fos P20) U0) dela soit de Hon Gene" = 6p p) 41) su d'avoir deux indices diserets i et j ot un mtenant deux indices continus p et p’ ct une de la difference des indices, 8(p — p'). Notons que si ’on fait p = p', re (C,,0,) diverge; on retrouve bien le fait que v,(x) ¢ ,- Bien ue un abus de langage, nous appelleroxs dans fa suite (A-41) une relation d'« orthonarmalisation ». On dit aussi quelquefois que les v,(x) sont orthonormés au sens de Dirac » t La generalisation a trois dimensions ne présente pas de di les ondes planes Ae D= (yee ii Les fonctions de la base { u(t) } dépendent maintenant des trois indices continus Px PyrPqy condensés dans Ia’ notation p. On démontre alors aisément les formules suivantes, symbole de Kronecker 5,, on a mi fonetion del Ités, On considére wn = fer Hi) »4 (443) Hie) = nv) = [ar agin oe (aay ow [err or vo) (4s fete oe 99 = ae —e) (asa) (a4) qui généralisent (A-36), (A-37), (4-38), (A-40) ct (A-41), ‘On peut done considérer que les v4(f) constituent une « base continue » Toutes les formules établies plus haut pour la base discréte { u(r) } peuvent étre Htendues a cette base continue moyennant les régles de correspondance résumées dans le tableau (II-1). ara by <> WW) | b. EXEMPLE DES « FONCTIONS DELTA» Tableau (IT-1) ions de, { (8) nies par Introduisons de méme un ensemble de fon Vindice eontiny ry (notation eondensée pour xy. yy 7) etd [ = { &(0) } représente T'ensemble des fonctions delta centrées aux divers points rp de Fespace; &,,(@) n'est évidemment pas de carré sommable : £,,(0) ¢ F. Considérons alors les égalités suivantes valables pour toute fonction yitr} appartenant a. F we) = Jer Wira) {e — re) (A-49} Ss = lr — 70) Ve) = Jer ory — 9) He) (A-50) On peut les rééerire d'aprés (A-48), sous la forme wo = J Pro ta) Eat) WE) = Ere W) = | a Sele) ote) (A.51) exprime que toute fonction y(r) ¢ F peut se développer d'une fagon et d'une seule suivant es ¢,,(2). (A-S2) indique que la composante de (#) sur la fonction ¢,,(°) (ona ici affaire& des fonctions de base réells) est précisément la valeur WF) deo (F) fu point ro. (A-51) et (A-52) sont analogues 4 (A-19) et (A-21) : on remplace (ast) (asa) simplement indice discret pat indice continu to, et. par j ary Ure) est done V’équivaient de c;: ces deux nombres complexes, qui dépendent soit de To soit de 1, représentent les coordonnées de la méme fonction y(t) dans deux bases différentes { €,,(0) } ot (u(t) } CHAPITRE I LeS OUTIL MATHEMATIOUES OF LA MEcANIOUE QUANTIOUE La formule (A-26) devier ow = [er P%lto) Wit) (453) : La définition (A-4) du produit sealaire apparait alors simplement comme Papp cation de (A-26) au cas de la base continue { &,(F)} Notons enfin que les &,(f)satisfont 4 des relations « d’orthonormalisation » et de fermeture du méme type que celles des v,(t); 02 a en effet [formule (28) de ell] Reser yey ees one | Je ro bal) EXC) = fe re Blt ~ to) df? — 1) ey ese eer eae E orb) = fer aft = 9) dle — 4) | i ae Toutes les formules établies pour Ia base discrete { u(®) } ont done pu étre isées & la base continue { £,(f) } moyennant les régles de correspondance s dans le tab Tableau (11-2) REMARQUE IMPORTANTE. Liutilité des bases continues que nous venons d’introduire apparaitra plus clairement par la suite. Tl ne faut pas perdre de vue cependant le point suivant : dun état physique doit toujours correspondre une fonction d’onde de carré sommable. En aucun cas r9(¢) ou ,(f) ne peuvent représenter l'état d'une particule. Ce sont uniquemer rmédiaices de caleul trés commodes ) qui, elles, sont les de décrire un état physique. Une situation analogue se rencontre plane monochromatique est une idéalisation trés commode mathématiquement mais jar isable physiquement : méme les iltres es plus sélectifs laissent toujours passer une bande de fréquence 4y trés petite mais non strictement ‘optique classique oft onde est de méme pour les fonctions é,(¢} On peut imaginer une fone- tion donde de carré sommable, extrémenient localisée autour de ro, par exemple £19) = 3(¢ — r9) = d(x — xq)6™ — yo)5™(2 — zo) 01 Tes 5 son eft print un po ear debate cn Yo OU Zot telles que j 5% — xq) dx = 1 (voir au§ 1-b de Vappendice I des exemples de telles fonctions). Quand —» 0, a(t) —> ¢,,(r) qui n'est plus de carré sommable. Mais en fait, il est impossible de réaliser un état physique correspondant & cette limite © aussi état physique une particule, ¢ n'est jamais strietement mul ¢ —GENERALISATION - BASES « ORTHONORMEES » CONTINUES: a Défin Généralisant les résultats obtenus dans les deux paragraphes précédents, nous appellerons base « arthonormée » continue un ensemble de fonctions de r, { ,() repérées par un indice continu a et satisfaisant aux deux relations suivantes dites, orthonormalisation et de fermeture (ee) = fer WEE) we) = dle — a) (A-56) (A-57) foe we) w3le) = fe = & REMAROUES = Sia =a, On, diverge. Done w,(0) # . (4) peut représenter plusieurs indices, comme c'est le eas pour Fy et p dans les exemples cialesous, ii) On peut imaginer des bases comportant a la fois des fonctions ue), epérées par un lice discret, et des fonctions w,(®) repérées par un indice continu. Dans oe cas, semble des u() ne forme pas une base; il faut lui ajouter I'ensemble des Citons un exemple de cette situation. Reprenons le cas du puits carré étudié au § D.2« du chapitee 1 (voir aussi le complément Hi). Nous verrons plus loin que I'en- semble des Sats stationnaires d'une particule dans un potentiel indépendant du temps constitu une base. Pour £ <0, nous avons des niveaux d'énergie disrets, auxquels correspondent des fonctions donde de carré sommable repérées par ua indice discret Mais ce ne sont pas les seulsétatsstationnaires possbles. L'équation (D-17) du cha- pitre I admet également, pour toute valeur £ > 0, de solutions bornées, mais s’tendant dans tout lespace et done de carré non sommable, Dans le cas d'une base « mixte >, diseréte et continue, { es coations orthonormalisation scrivent (asa) ‘Quanta la relation de fermeture, elle devint Lule) tte) + Jou vest) wile) = ate = 1) (As9) Compesatcs die Jatin onde) Cee ve = fer ae) ae 09 (a0) En reportant l’expression de 5(r — r') donnée par (A- intervertir fe at fi. on obtient vio= [a] [are wale) ¥ Hove soit :| yie) = fe Peet (at) 7) et en admettant qu’on peut cs fer wie) vir) (A-09) (A-61) exprime que toute fonction d’onde y(r) se développe dune fagon et d'une seule sur les w,(r), la composante c(a) de y(r) sur w,(0) tant égale daprés (A-62) produit scalaire (w,,y). 9 Expression du produit sealaire et de ta norme en fanction des composantes Soient p(t) et y(e) deux fonet ‘composantes sur les w,() ofr) = foo Bo) wale) mns de carré sonmable dont on connait les vo = foe et) wale) Cak mns leur produit scalaire on [Pr or ¥69 = J de | “5 ayer 20) (0) (0-65) La demigre intégrale est donnée par (A-56) m= fos { da bH(a) dla) df — 2”) cesta-dire = = | ew = for bea) ea) | W= fo le) eee ST (4-66) (A-67) Toutes les formules du § A-2 se généralisent donc, suivant les régies de cor- respondance du tableau (11-3) verrons que T'introduction des notations de Dirac permet de les retrouver trés Tableau (11-4) simplement. Base diseréte Relation @ortho- (eu) = 8, normalisation i) } ation de fermeture f da w,(o) w%{e) = ale =r) | Développement une fonction | donde yr) | Expfession des composantes de yr) won = foo ee) wi) | ca) = (wah) = [lr wt Produit scalaire (ow = Dor ov ~ [ee br) ele Carré de WW) = Zhe? Ww= j flo? B) éseacto DE ESTADOS . NOTACION DE DiRAC base Componenies de Ye) acv) Coys <=1,2,-- my = Upew) ¥®?) Fe, Ce) pre) Wace) Con) Pasemos & Yo mocidn abstracla de vechv Vectoy de estado € (am expace abstvacte Se Im tro duce unt Sirmshificratrrs debformol’me Jom general, y 0 awevias f. de on Schay Spe: meesilomn, Le. , dulera. este! caracter: pach aero de esTadas def scslerma) le 2 ve. ov / Se Veet aie me | free Yor Fiepc lt E> prec" Domafjono Sipda's de eslaoles 2.7 eres de estolos ae eee tear aie a A how ersios, Ee om 3 Lmrbering, cen) "ov damoments mos ofi'dames ded spine | Vamos & desowvollaw of chTeabe vectov.'al en él CHAPIFRE LES OUTILS MATHEMATIOUES OF LA MECANIOUE QUANTIQUE b ELEMENTS DU DUAL é* DES: BRAS a. Défin tal * Rappelons tout d'abord ce qu‘est une fonctionnele > de &. Une fonctionnelleliiaire y est une opération ket | >, associe un nombre complexe |v ee % nombre x(|y >) HA, | Wr > + 22 | Wa) = Ax We) + daxll 2 >) (B2) linéaire et opérateur linéaire. H s'agit dans Is res, mais a tout ket la premigre associe un nombre complexe, jéme associe un autre ket On peut montrer que ensemble des fonctionnelies linéaires définies sur h kets | > ¢ 6 constitue un espace vectoriel, que l'on aprelle espace dual de & et q Yon note é*. cas opérations que fa de B a pour les vecteurs de &* Un élément quelconque, ou vecteur, de Fespace 6 est appelé vectew-hr ou plus simplement dra, On le note par le symbole < | Par exemple, le bra < 7 jane la fon jserons dorénavant la notation <7] > 2 de > de ce symbole © CORRESPONDANGE ENTRE KETS ET BAAS A tout ket correspond un bra Liexistence d’un produit scalaire dans 6 va nous permettre de montrer mainte nant qu’d tout ket | @ > € 6, on peut associer un élément de &, cestei-dire un bra, cieltcamcteratel| En effet, le ket | @ > permet de définir une fonctionnel A tout ket | © 6, fa inéaire [= dele | 64 evenahb i Aa Rae B.— Ceute correspor Dans l'espace 4, le produit sealaire est antilinéaie par rapport au premier vecteur, Ceci s'ecrit, dans la notation (B-4) 2. ESPACE OF6 ETATS. NOTATIONS OF oINAC = G5 Co] + 486 o2)) |H> {B-5) Il ressort de (B-5) que le bra associé au ket 2, |, > + 42 |@2) est le bra +430, | Rinse 2 oe acad | Bo) fina. La correspondance ket => bra est done ani REMARQUE Si Lest un nombre complexe, et | y > un ket, 4 | y) est un kot (fest un espace vectoriel), On est amené parfois & le noter [2 > liw> =aly> Ii fautalors prendre garde au fait que (Ay |r La correspondance entre ket et bra étant antilinéaire, on a done Kay | = at CU] (B8) Notation de Dirac pour le produit scalaire Nous disposons maintenant de deux notations distinctes pour désigner le produit scalaire de | > par| > :(| >, |g) ou @ |W >.< @ [stant le bra associé au ket | @ ). Dorénavant nous utiliserons uniquement Ia notation < ¢ | y), dite de Dirac. Le tableau (II-6) résume, en notations de Dirac, les propriétés du produit dja données au § A-L-b = (B-10) < Aas + Aaa |W > = ATK os | + ASK 2H? Bl) Ws |W> réel, positif: nul si et sculement si | >) = 0 (B12) Tableau (11-6) 6. A tout bra correspond-il un ket? Si a tout ket correspond un bra, nous allons voir sur deux exemples choisis dans au’on peut trouver des bras auxquels ne correspondent pas de kets. Nous montrerons ensuite pourquoi cette difficult ast pas génante en mécanique quantique. eee eee yan a forme c'm pede argur de hauteur Ie centeb en = xy [voir in 15 £0) est par GAT RRA LE corres pwDE UW KET? Sc bien a Todo ket fe covver pomde an bra, on Pemeval a eee fe eta cmkeE (Vevemos fue es uma dificah mo IFina). Veamaslo conte ot enol bx, del. 2 ‘s Me Sea. ee) ona. Poegin veal su fisienloon, t x vepalay ‘Srax Folede 4 Sc €Fo, ao) ef, (clenadvads desu moma a Ye) c €e) Sc epo, | 1h. Oc >€ &) nea. ef bra, Sh a V IY>€by fememon SAY > = ($5 p= Jae $e Ye) Vemos gue (Ben Sn abpH: ; sy E-20 7% ods $0) ¢Z (diverge Lead vracle oe Lo moma) Lion | f>~ 19,7 £2 &) €-o Ei Ren jendn Comme Deeltle pure E—DO bine Witsete euiys= om gieib [ane Scheen Lim Npf'> = ee ae “nN Yep) £0 Le trans for ansda & oor 7, de Ytx) in, de & correspor bra < | dans 6%, la réciproque n'est pas vraie, Toutefois, nous conviendrons en plus des vectours appartenant & (don: la norme est finic), des mais dont le prox ire avec tout ket de 6 est | de &* correspondra un ket, Mais les kets généralisés physiques du systéme. Un opérateur linéaire fait correspondre a tout ket ket | ¥') @ 6, la correspondance étant linéaire [Wo =4ly> (B23) Ws > + 2b = A Alb > + AeA] ve? (B-24) > © & un autre oduit de deux opérateurs linéaires A et B, not AB, est défini de la fagon suivante (AB) |W) = ACB| W >) (B28) le ket B |), inition B agit d'abord sur |W ) pour donner leket B | y): 4 agt ensuite En général AB # BA, Le commutateur [4, B] de 4 et Best par [4,8] = 48 - Ba (B26) >. Op appelle élément de rice de A entre | @ > Kelly B27) “est, par suite, dele nombre qui depend linésirement de | > et an inéairement b. EXEMPLES D'OPERATEURS LINEAIRES : PROJECTEURS a Ren irgue importante sur les notations de Di Nous commengons & apercevoir, d'aprés ce qui précéde, Ia si commodité du formalisme de Dirac. En effet, on note < @ date (un ra) et< Hs | Pa) le produ sce de deux kos [Ye] Py > Le nombre que la fonctionnetle linéaire < ¢ | associe & un Ket queleanque | > s'écrit alors simplement en juxtaposant les symboles < | et |W >: @ |W); Cest le produit scalate de |) parle ket | » > correspondant &¢ g | (d'oPinterét d'avoir tune correspondance biunivogue entre kets et bras) + on espace # des fo aes ». ESPACE DES ETATS, NOTATIONS DE oInAC Supposons maintenant que nous éerivions < g | et | > dans ordre inverse l¥> (B-29) Nous savons déjé que < @ | z > est un nombre complexe; par conséquent, (B-29) cst un ket, obtenu en multipliant | y > par le scalaire ¢ @ | >. [>< |, applique Jconque, donne un autre ket : c'est un opérateur, done que ordre dans lequel se succéd cruciale. I n'y a que les nombres complexes dont on peut changer la place sans dommage, & cause de la linéarité de Pespace & et des opérateurs que nous utlisero en effet, si 2 est un nombre woraaley Kulaaacyl Ai >= 2A |) (oi A est un opérateur linéaire) K@lalwr>=Alolyr= Soit | p ) un ket normé & Punité queleonque Pylor=|H> (B-33) Py agissant sur un ket quelcongue | g >, donne un ket proportionnel & | 4 >s le coefficient de proportionnalité ¢ ¥/ | @ ) est le produit scalaire de | @ > par | ¥ >. a signification « péométrique » de P, est done clare : c'est Popérateur de « projection orthogonale » sur le ket | ¥ >. Cette interprétation est confirmée par le fait que P3 = Py (projeter deux fois de suite sur un vecteur donne est équivalent a projeter une seule fois). En effet = PyPy = |W > CuO Dans cette expres Done PR=|¥><¥ l= Py (B-35) 2, | Dest un nombre, qui vaut d leurs 1 [formule CHAPITRE LES OUTILS MATHEMATIOUES OF LA MECAMIQUE QUANTIQUE y. Projecteur sur un sous-espace Soient | 9, >. > only > @ vecteurs normés, orthogonaux les uns 110)9 = 8) 5 BARU Zing (B36) Désignons par &, le sous-espaée de & sous-tendu par ces q vecteurs, Soit P. Popérateur linéaire defini par P= vlad Cal (B37) Caleulons P2 rm FE lercolen> col (38) ce qui donne, en utilisant (B-36) rem SS lercoliy= Slercel= 2 (229) P, est done un projecteur, est facile de voir que B, projette sur le sous- espace €,, En effet, quel que soi det Pl = Dlercaly> (B-40) A, agissant sur | / ) donne la superposition linéaire des projections de | yp ) sur les 4. Conjugaison hermitique 8. ACTION D'UN OPERATEUR LINEAIRE SUR UN BRA Jusqu'tprésent, nous avons défini action d'un opérateur linéaire A uniquement sur les kets. Nous allons voir maintenant que Ion peut définir également action de A sur les bras, Soit < @ | un bra bien déterming, et considérons l'ensemble de tous les kets | y. A chacun de ces kets on peut associer le nombre complexe< ¢ | (d |), déji défini plus haut comme élément de matrice de A entre | @ >et |y"). Comme A est linéaire «que le produit scalaire dépend linéairement du ket, le nombre < @ | (4 |y)) dépend. linéairement de | y). Nous pouvons ainsi, ¢ @ | et A étant fixés, associer a tout > un nombre qui dépend linéairement de | >. La donnée de ¢ @ | et 4 définit one une nouvelle fonctionnelle linaire sur les Kets de 6, c'estaicdite un nouveau bra appartenant a é*, Nous noterons ce nouveau bra ¢ 9 | 4. La relation définis- 1g | A sécrit done [Kola = = 4, (1 |W> + 22 2] >). Ona d’aprés (B41) DIW> = ) = Akos || 6) + 260214 |) =A, oi |A|V> +A C214 |0> (3-43) |W > étant quelconque, on en déduit (lA = Aer] + A262) =A6e:/4 tA Cor/A (B44) equation (B-41) définit donc une operation linéaire sures bras, Le bra @ | 4 est le bra resultant de Faction de Vopérateur linéaire A sur le bra ¢ 9 | REMARQUES (0 Avecladéfnition (B-41 de< p | A, on voit qu a place dela parenthixe dans e symbole définissant l'élément de matrice de A entre | @ > et | > aa pas importance. Aussi désignerons-nous désormais eet elément de matrice par la notation | 4 |v > CelA|H> =KolA|h>=Co|A|¥» (Bs) (ii) Vordre relatif de < g | et A est trés important dans ta notation < @ | 4 (cf-§3-b-a précédent). Il faut écrire¢ @ | A etnon A < @ |. Eneffet, { @ | A agissant surun ket |y/) donne un nombre < @ | 4 |y>;<@ | A est done bien un Pat contre (9 |, agissant sur un ket | y>,donnerait 4 (9 | y >, clestei-dire ‘un opérateur (opérateur A multiplié par lenombre = 4|y > de & (fig. 2). ‘Au ket | ¥ > correspond un bra < y |; de méme, | "> correspond < ¥ | Cette correspondance entre Kets ct bras permet alors de définir action de Topérateur A" sur les bras : au bra < y | correspondant au ket | y >, associe le bra ( ¥"' | correspondant au ket | #’) = A |¥);0n note :< ssocie un autre CONJU GACION _HERMITICA Dados €# podemos asocar a cada |W> ef mumero DO ef col depende 4neobm wie LOS Ef dav. Pdefne uma muevafumeonal bineat Stbre hs kets de€ , es decy ue to demoTaremmos por A [Pia iy> =

= dM ) +2 Ge deduces »2.2RIA ears): ‘fin p> =(=

Copevacdor ) pa IW >=Al>=1ay> <1) SS eptzcymceym ee Defmicice de At La velacidm * " Asc: CCHAPITRE Hl LES QUTILS MATHEMATIQUES DE LA MEcANIOUE aUANTOUE lw Aly> 5 (een pare a. seoclnass Aeacorrepeadane err het | <= w= lat ia : bras. W | Ales: linéaire, En effet, au bra 4) +23 | > (acorespondance entre aire), Lropérateur A transforme At |v, > + AS | vo ) en HA], + 44.4 [a> = 24104) + a§ [u>. A ce ket correspond enfin le bra ng 4, [AT 2s C3 | AP On en conelut que (CW Aa Ca DAT = AL Ct [Ah + A Ca | AY (B46) 4 est done un opérateur linéaire, défini par la fortul IW =41¥> = =<" | (BT) On déduit aisément de (B-47) une autre x: importante satisfaite par Yopérateur ', En effet, on peut toujours écrire, daprés les propriétés du produit = = Ce lato (B49) relation valable quels que soient | g ) et | y >. REMARQUE SUR LES NOTATIONS Nous avons dja mentionné plus haut une notation qui peut préter & confusion :| Ay) et (Ay |, ob A est un scalaire [formules (B-7) et (B-8) Le méme probleme se rencontre propos des no-ations | A /) et (A vt ot A est un opérateur linéaire. | Ay) est une aure notation pour désigner leket 4] W > |4¥>=4|¥> (B-50) = AB ).Beri- vons-le | > = A| x), en posant : | x> = B| >. Alors Cel = Cv (AB! = Cx] at = = Cela (B56) 4. CONJUGAISON HERMITIQUE DANS LES NOTATIONS DE DIRAC Nous avons introduit au paragraphe précédent la notion d’opérateur adjoint en utilisant la correspondance entre kets et bras. On dit d'un ket | > et du bra < | correspondant qu’ils sont « conjugués hermitiques » un de autre. L'opé de conjugaison hermitique est représentée par des fiéches ondulées sur la figure 2: associe At & A. C'est la raison pour laquelle " est aussi appelé njugué hermitique de 4 Lopération de conjugaison hermitique change Vordre des objets auxquels on applique. Ainsi nous voyons sur la figure 2 que A |v) devient ¢ y | 4": le ket | est changé en (y/|, A en Atet, de plus, ordre est inversé. De méme, nous avons vu en (B-55) que Te conjugué hermitique dun produit de deux opérateurs ait, égal au produit des conjugués hermitiques pris dans ordre inverse. Montrons enfin que (uy opt= [o>

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