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Développement de la vie de relation.

1. Classification descriptive

1.1. Les conduites motrices : conduites de locomotion, de préhension.

1.2. Les conduites émotionnelles : quand on est face à certaines situations comme un
succès, un deuil, une menace,….On réagit par des manifestations telles que la
joie, le rire, les larmes, l’angoisse,…

1.3. Les conduites verbales.

1.4. Les conduites mentales :

• Les conduites motrices, émotionnelles et verbales présentent en commun


un aspect matériel, spatial et objectif qui les associe aux phénomènes
dont traitent les autres sciences naturelles (physique, chimie, biologie) et
les rend justiciables des mêmes méthodes d’analyse et de contrôle par
plusieurs observateurs.
• La pensée, au contraire, échappe en apparence à la matière, à l’espèce,
à la mesure, et elle ne se révèle directement qu’à celui qui pense à
l’exclusion de tout autre. La pensée ça ne se voit pas, il n’y a que celui
qui pense qui sait ce qu’il pense, celui qui est à côté ne le sait pas.

 directions de la psychologie :

o La psychologie de conscience : ne s’intéresse qu’aux phénomènes


mentaux. Elle se limite à l’homme, adulte, civilisé et « sain d’esprit ».
o La psychologie du comportement : s’intéresse à l’observation
extérieure plutôt que sur l’introspection. Elle concerne les 3 ^premiers
types de conduites.

 depuis 1937, la psychologie s’intéresse à l’ensemble des conduites. (motrices,


émotionnelles, verbales, mentales)
2. Classification théorique

Ces comportements apparaissent à divers moments de l’évolution et dépendent de l’état de


développement du système Nerveux.

1. Les conduites réflexes

Ce sont des conduites déclenchées par un stimulus défini qu’elles modifient dans un sens
défini. La conscience n’intervient pas.
Par exemple : Quand je pose ma main sur un poêle brûlant, je la retire directement.

2. Les conduites émotionnelles

Ce sont des conduites déclenchée par certaine situation sans les modifier : elles sont
expressives. La conscience intervient sous forme affective.
Par exemple : quand on raconte une blague, la personne à qui on va la raconter va rire.

3. Les conduites instinctives

Déclenchées par des stimuli venant d’un objet et modifiant cette objet. La conscience se
présente sous forme discriminative.
Par exemple : La lionne va se mettre en chasse, elle l’a en elle (son instinct) mais elle va le
développer au fil du temps pour attraper sa proie.

 Ces trois conduites sont innées (en nous dès la naissance) et spécifiques (espèce).

4. Les conduites intelligentes

Ce sont des conduites individuelles et acquises. La conscience révèle sa faculté d’analyse


maximal.
Par exemple : un enfant pique sa colère, maman cède et l’enfant à gagné, il aura ce qu’il
veut.
La communication

A. Définition personnelle :

Il faut passer des messages, partager quelque chose avec l’autre personne. Qu’il y aie un
échange de paroles, que ce ne soit pas toujours la même personne qui parle. Savoir écouter
l’autre et se sentir écouté.

B. Définition :

Une communication c’est un échange entre au moins deux personnes.

C. Pourquoi la communication est importante ?

- Dans notre vie quotidienne, on communique tout le temps.


- Dans notre vie professionnelle, on ne fait que ça.

 On va devoir apprendre aux enfants à parler.

D. Deux schémas :
1. Les éléments de la communication.

L’aptitude à bien communiquer correspond à un besoin vital de notre époque.


Pour une bonne communication :

- Avoir la possibilité de s’exprimer


- Il faut se sentir écouter
- Se faire comprendre
- Partager ses idées  savoir accepter les idées des autres

 dans la vie de tous les jours (cadre professionnel, groupes sociaux, milieu familial)

La réussite et la promotion de tout un chacun, dans la société et en particulier dans


l ‘entreprise où il travaille. Une personne réussira plus si il a une bonne communication, si il
sait convaincre, susciter l’intérêt, si il de la sympathie et de l’enthousiasme à son égard que
si il ne sait pas communiquer même si il a une culture général et des connaissances
techniques.

Les cinq éléments essentiels et fonctionnels de toute communication sont :

- L’émetteur est la personne qui veut transmettre un signal ou une information à une
autre personne.

- Le récepteur est celui avec qui l’émetteur désire entrer en contact et a qui est
destiné le signal ou l’information.

Au cours du processus de la communication et de l’entretien individuel ces deux rôles


s’inversent. C’est ainsi que fonctionne le bon processus de la communication.
Au moment où il parle, l’émetteur s’écoute (il est son propre récepteur) et il fait attention aux
réactions non verbales de son vis à vis.
De son côté, le récepteur pense déjà à la réponse qu’il se prépare à extérioriser, devenant
ainsi émetteur virtuel.

- Le message est l’information qui est transmise par l’émetteur au récepteur. Il existe
plusieurs types de messages.
- Le code est le moyen d’expression COMMUN utilisé par l’émetteur et le récepteur
pour l’échange des messages : gestes, expressions du visage, dessins,…

- Le canal est le moyen ou le support matériel ou organique par lequel s’effectuent


l’émission et la réception du message. Par exemple : la voix, l’ouïe, la vue et parfois
aussi le toucher et l’odorat.
Par extension : téléphone, télex, courrier,…
Au sens élargi : presse, livres, conférences, le cinéma, moyens audiovisuels.

Autres éléments connexes :

On doit ajouter , aux cinq éléments de base, deux autres élément non concrets mais
qui on leur importance : le feed-back et les bruits.

- Le feed-back : il s’agit de l’écho ou de l’effet rétroactif provoqué par le message sur


le récepteur et renvoyé de celui-ci vers l’émetteur. (c’est la réaction du récepteur)

- Les bruits : ce sont toutes les perturbations aléatoires intervenant au cours de la


communication et qui gênent la transmission et la réception des messages. (ce sont
les télécommunications, les parasites ou les interférences).

2. Schéma de la communication

L’émetteur transmet une information au récepteur va élaborer son message, le mettre en


code et l’émettre par le canal. Ex : par sa voix. Le récepteur reçoit le message, le décode et
en prend connaissance. Le feed-back permet à l’émetteur de contrôler que la transmission et
la réception ont été bonnes, malgré les bruits éventuels qui auraient pu encombrer le canal.

Le récepteur prend à son tour le rôle d’émetteur pour que l’échange se face et que se
poursuive le processus logique de la communication.
On comprend et on communique plus facilement avec certaines personnes que d’autre.

3. Variables de la communication

3.1. Conditions matérielles


Le lieu : l’ambiance, le climat, le cadre, le décor ont leur importance.

- Dans un local calme, avec du confort, bien aéré, bien éclairé et bien
chauffé pour que la communication se passe bien.
- La communication s’exprimera différemment si l’entretien se passe
dans un couloir, un hall d’attente, une salle de réception, un bureau
en désordre. Le lieu et le cadre peuvent être plus ou moins
sécurisants et propices à de meilleures échanges.

La position : Il faut être face à face très important, à la même hauteur = pied d’égalité et
aussi il est important de regarder la personne dans les yeux et être à une distance pas trop
grande entre les deux interlocuteurs. Pour que la communication se passe pour le mieux.

Le moment choisi : en début ou en fin de journée, durant ou en dehors des horaires de


travail, peut influencer le comportement des interlocuteurs.

La durée et l’intensité : un entretien peut être perçu comme trop bref si sa durée est
calculée ou s’il est interrompu trop tôt ou de façon inopinée.
Il peut aussi être trop long et alors perdre de son intensité et de son dynamisme.

3.2. Variables en rapport avec l’émetteur et le récepteur.

1. La seule variable envisagée est le feed-back.

Le feed-back peut produire des effets sur la relation entre A et B (sentiments de frustration,
d’effort, d’hostilité ou de sécurisation).

2. Quelles « réflexions » ?

o Le feed-back augmente l’exactitude avec laquelle l’information


est transmise et le temps de la communication.
o Le feed-back augmente aussi la confiance de l’émetteur et du
récepteur dans leur performance.
o Le prix du feed-back est le temps.
o L’expérience avec feed-back améliore les expériences
ultérieures faites sans feed-back.
o L’expérience vécue par l’émetteur contribue davantage à la
précision de la communication que celle vécue par le
récepteur.
o La communication sans feed-back engendre de l’agressivité
chez le récepteur. Cette agressivité ne persiste pas au-delà de
l’expérience.
o La communication sans feed-back engendre le doute et
l’anxiété chez l’émetteur.

Conclusion

Le feed-back est une aide dans la précision de la communication. Il permet l’apprentissage


d’un code commun à l’émetteur et au récepteur.

L’absence ou la présence de feed-back affecte la relation entre émetteur et récepteur.

La communication sans feed-back s’accompagne de manque de confiance et d’hostilité.

Le feed-back libre engendre confiance et bons rapports mais coûte cher en temps.

3.2. Variables en rapport avec l’émetteur et le récepteur. Suite

1. La communication, une relation interhumaine…

• La communication est une relation interhumaine par laquelle deux personnes


ou plus ont un échange de messages. La relation peut s’exprimer par divers
moyens : la parole, les gestes, les expressions du visage, les signes, les
dessins, les écrits,…
La communication est propre aux humains. Les animaux, les robots n’ont pas
accès à la communication.

• Pour une communication, il faut au moins deux personnes.


Pour un dialogue, il y a deux personnes.
La communication peut se faire aussi entre une personne et un groupe entier
ou encore entre plusieurs groupes.
Elle est au moins bilatérale, sinon multilatérale, et peut s’entendre jusqu’à
une relation entre une personne et une masse d’individus.

Pour une communication, il faut un véritable échange entre au moins 2 personnes, si il n’y a
pas d’échange on ne peut pas parler de communication, comme par exemple : un
monologue dans une salle vide.

Les messages qui sont échangés peuvent avoir différentes portées ou différents objectifs :
l’enquête (différentes questions), l’aide, l’expression de sentiments ou d’émotions,…

Toutefois :

1) Au sens large et par extension abusive : la communication désigne le contenu même du


message ou de l’information transmise, que ce soit oral ou écrit.

2) Dans un sens encore plus général : on entend par communications : les moyens ou
processus par lesquels les messages sont transmis et diffusés : téléphone, la radio et la
TV,…

Dans un entretien individuel, il est important d’avoir une relation humaine.


Les 2 interlocuteurs se trouvent dans une situation de face à face. Ils vont devoir se dévoiler.
Avec toutes leurs différences (personnalité, caractère, comportement,…), ils essayent de
communiquer, c’est à dire se faire comprendre réciproquement et s’influencer dans un but
précis.

2. Deux personnes … dans un entretien individuel

L’émetteur deviendra récepteur, le récepteur deviendra l’émetteur et ainsi de suite. Donc ils
sont considéré au même titre.
Les variables qui interviennent à leur égard sont nombreuses et principalement d’ordre social
et psychologique.
Chacun se présente avec:
o son système de références
o son statut
o son rôle
o sa personnalité (résultant de son tempérament, de sa nature,
de son caractère)
o sas attitudes

2.1. Le système de références.

Le système de références est sous-jacent à chaque interlocuteur ; il est constitué par un


ensemble de connaissances, de normes, de principes, de convictions, d’opinions, de
préjugés, par rapport auquel il donne un sens évident ou non à ce qu’il dit, et suivant lequel il
interprète le message qu’il reçoit.
Le système de références est lié à une idéologie et à des expériences vécues ; il
conditionne, dans une certaine mesure, la compréhension mutuelle et les comportements
réciproques.

1) Une trop grande discordance entre les 2 systèmes de référence rendra difficile la
communication. Exemple : entre deux personnes dont les âges différent d’une génération.

2) Par contre, ce qui a été vécu en commun favorise l’interpénétration des systèmes de
références et facilite les échanges.

2.2. Le statut

On définit le statut d’un individu comme étant la position qui lui est conférée ou reconnue
dans un groupe par rapport aux autres personnes du même groupe. Cet individu occupe, par
exemple : un étudiant à l’école, on peut cependant le rencontrer dans un autre groupe avec
un autre statut : chef de scout.

- Il peut donc y avoir plusieurs statuts pour une seul personne mais pas simultanément donc
pas en même temps. Mais par contre un cas exceptionnel : un enseignant qui à son propre
enfant dans sa classe, il aura 2 statuts en même temps.

- Le statut est défini, matérialisé et renforcé par les signes extérieurs suivants :

• un titre ou une fonction


• un uniforme ou une tenue particulière
• des attributs matériels (une plaque sur la porte d’entrée de son bureau,…)
• un standing général (position social)

- Le statut donne une position sociale et morale qui donne un degré d’autorité et d’influence
+/- fort, avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le plan des rapports avec
l’entourage.

 Le statut comprend aussi l’ensemble des comportements auxquels un individu peut


s’attendre de la part de ceux qui ont reconnu son titre et ses fonctions.

2.3. Le rôle

Le rôle est une notion corollaire (conséquence nécessaire et évidente sur la communication)
et difficilement séparable de celle de statut : les deux sont complémentaires et réciproques.

Le statut d’un individu définit la place, le rang, le titre qui lui sont attribués et reconnus par les
autres. Il joue un rôle par rapport à son statut. (adopter les bons comportements par rapport
à son statut).

Exemple : le statut de directeur implique le comportement de directeur : on doit s’attendre à


ce qu’il se conduise comme tel, qu’il joue son rôle de directeur au point de vue des attitudes,
du jugement, des idées, de l’esprit de décision, de l’autorité,…

Il arrive que quelqu’un ne joue pas le rôle qu’il devrait ou que ce rôle se modifie au cours de
l’entretien. Par exemple : un délégué pourrait se présenter chez un client non dans un rôle
d’offrant mais de demandeur. (mission de réclamer le paiement d’une facture)

2.4. La personnalité

Voir plus haut

2.5. Les attitudes

• L’attitude est plutôt une disposition momentanée, une manière d’être, de se


comporter, de se conduire, de réagir,…
• … et qui peut évoluer ou être influencée dans le cours de la communication
et de l’entretien individuel. L’attitude n’est pas constante.
• Elle peut être régie (organisée) par le type de message à transmettre.

Classement des attitudes en trois catégories :

a. Attitudes neutres :

• Attitude d’apathie : indifférence, pas d’émotion , pas de réaction pour des


choses considérées comme stimulantes, émouvantes ou intéressantes.

• Attitude de soumission : individu qui accepte tout et fait confiance


aveuglément, qui dit oui a tout sans raisonner. Ne donne pas son avis
accepte celui des autres sans rien dire.

b. Attitudes négatives :

• Attitude de chagrin : pleurnicheur, celui qui collectionne les chagrins, il ne


pense cas des évènements tristes. Exemple : Il n’est plus dans le passé, il
faut avancer.

• Attitude de peur : attitude de fuite devant les nouveautés et les risques. Il a


peur du changement, il cherche a se protéger. Exemple : On essaye de
persuader la personne qu’il n’y a pas a avoir peur, on rassure, aucune raison
d’avoir peur.

• Attitude d’hostilité couverte : il y a opposition mais non avouée : attitude


d’hypocrite. L’hostilité est caché par des plaisanterie, des sourires,…
Exemple : Essayer de savoir ce qui se passe et dès que je le saurais je
laisserais tomber.

• Attitude d’antagonisme : il va contester tout ce qu’on lui dira, sera contrariant,


montrera son opposition. Il aime critiquer. Exemple : on demande qu’il
explique pourquoi ? Puis on essaye de se mettre d’accord, sinon on laisse
tomber.
• Attitude d’agressivité : c’est celui qui manifeste sa colère et sa rancune.
(reproches, menace, obéissance à ses ordres et impose ses points de vue)
Exemple : On essaye de calmer la personne et de lui demander la raison du
pourquoi il est en colère.

c. Attitudes positives :

• Attitude d’enquête : l’émetteur va s’intéresser à ce que le récepteur pense,


dit, pour pouvoir connaître ses champs d’intérêt, ses motivations et ses
besoins. Exemple : le jour de la rentrée, quand on arrive dans un nouveau
groupe, on pose des questions pour connaître les gens.

• Attitude d’écoute : le récepteur a une attitude de disponibilité et de réceptivité


au message transmis par l’émetteur. Si une personne a vécu quelque chose
de difficile, l’autre personne l’écoutera, il sera disponible pour elle. Exemple :
Si un ami a besoin de se confier, on est là !

• Attitude de respect :respecter l’autre, c’est reconnaître son identité, admettre


son rôle et son statut, c’est aussi éviter de s’enfermer dans l’idée ou l’image
qu’on sait faite de lui. Connaître la personne avant de la juger. Exemple : Vis
a vis du prof et inversement. Envers tout le monde et tout le temps.

• Attitude de facilitation : attitude d’aide apportée à l’autre pour une bonne


compréhension réciproque qui fera avancer la communication. Exemple :
adapter son langage à la personne.

• Attitude d’empathie : C’est se mettre dans la peau de quelqu’un (ses


pensées, ses croyances,…) tout en restant sois même. Exemple : le
professeur se met à la place d’un élève lors d’un entretient.

 ne pas confondre empathie et sympathie (quand deux personnes s’attirent mutuellement,


il est difficile de rester objectif.

Les attitudes des deux interlocuteurs peuvent déformer aussi bien l’émission que la
réception du message.
En résumé :

La chose principale est de se connaître soi-même puis user de sens de perception d’autrui
pour essayer de mieux le connaître.

Enfin il importe de réagir et de s’adapter avec souplesse à l’évolution des comportements et


des attitudes de l’autre pour tenter d’équilibrer les échanges et d’aboutir à l’objectif que l’on
s’est fixé.

4. Altérations dans la communication :

L’ensemble des altérations subies par un message sera la différence de compréhension


entre l’élaboration du message (source) et l’utilisation du message, après réception.

Ces altérations peuvent se placer à deux niveaux :

• D’abord au point de vue du contenu (fond)


• Ensuite, au point de vue de la structure (forme)

Les altérations du contenu (fond) sont souvent provoquées par des sentiments, des
émotions, par des interactions de personnes.
Les altérations de la structure (forme) sont causées par des distorsions dans les canaux.

a. Altérations du point de vue du FOND

• Entre le message et l’émetteur peuvent naître des transformations qui


altèrent la communication.

Freud dit que les erreurs peuvent être attribuées à des fautes de mémoire mais après
examen il constate que derrière chaque erreur, il y a une déformation reposant sur des
choses refoulées (qu’on a pas envie de dire). Les causes de ces altérations sont
inconscientes.

 c’est ainsi que l’on peut expliquer les blocages d’expression de certaines personnes sous
l’effet de la timidité, de l’anxiété, de la crainte abordée par un sujet scabreux, le statut social.
Un enfant apprend petit à petit qu’il n’est pas bon de tout dire.
Au sein de petits groupes, beaucoup de messages sont émis « avec restriction », soit
l’émetteur ne désire pas s’impliquer, soit qu’il ne désire se faire comprendre que d’un ou de
quelques élus.
Le reste du groupe perçoit une information incomplète, ou différente de celle qui a été
réellement « pensée ».

• Les relais : altérations involontaires ou volontaires : un renseignement donné


de mauvaise grâce, par un instructeur à un apprenti, sera différent de ce
même renseignement échangé entre deux instructeurs formés à la même
école. Demander au déléguer de faire passer un message à la classe.

L’existence de relais est également source d’altération : le relais, agissant comme émetteur,
filtrera le message au même titre que celui qui présida à son élaboration.

 Au niveau du récepteur : plusieurs causes d’altérations peuvent s’ajouter . Les


principales proviennent des attitudes, de la personnalité du récepteur. Chacun
reçoit ce qu’il s’attend à recevoir en fonction de ses intérêts et besoins
propres. En bref : le récepteur utilise son code pour recevoir un message,
l’émetteur utilise le sien propre, et les deux sont rarement accordés.
Exemple : si un ouvrier croît que son contremaître le poursuit de sa méchante
humeur, toute les informations du supérieur seront mal comprise par
l’inférieur.

b. Altérations du point de vue de la forme.

• La distance qui sépare l’émetteur du récepteur, la qualité des relais, la


finesse des installations d’émission, de transport et de réception
conditionnent la quantité et la qualité d’information reçue.
• Le bruit : la qualité de la puissance des organes émetteurs et récepteurs.
• Le choix du système de référence (codage, décodage) est une grande
importance dans la communication. Si l’émetteur et le récepteur emploient le
même code, l’information a des chances d’être plus exacte : un
mathématicien est bien compris par un autre mathématicien. Plus les
symboles employés sont abstraits, plus l’information sera déformée.

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