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R BLUM Chapitre 79

La réunion du vénérable Conseil - La question du Seigneur : Qu'est-ce qui arrivera à


la Terre ? Adam, Noé, Abraham, Isaac et Jacob parlent

Après un moment de silence général, Hélène Me demande tranquillement : "Seigneur,


qui va commencer la discussion ? Qui est l'homme qui est assis si vénérablement à côté de
moi ?"
Je réponds tranquillement : "Ma plus chère, Je commencerai la discussion, aussitôt que
tous seront suffisamment à l'aise. L'homme qui est assis à côté de vous est le Patriarche
Adam, celui qui a vécu sur la Terre il y a environ six mille ans, en tant que premier homme
créé. À côté de lui vous voyez Noé et ensuite le Père Abraham, puis Isaac et Jacob. Ensuite
vous en voyez deux - le premier est Moïse et ensuite David. Les douze hommes sérieux qui
les regardent sont les douze disciples bien connus (incluant Mathias : Actes 1:26). Deux
autres se tiennent derrière eux - le premier est Paul et celui quelque peu derrière lui est Judas,
qui m'a trahi. Les autres vous les connaissez. Et donc vous savez dans quelle société étrange
vous vous trouvez.
"Ce que tous ceux qui sont présent à ce conseil seront amenés à faire vous deviendra
clair à la fin des discussions. Mais soyez attentive maintenant! La société s'est installée avec
émotion et donc Je vais commencer à parler immédiatement. Mais vous ne devrez pas prendre
peur quand je parlerai parfois quelque peu brusquement, et lors de certaines comparutions qui
passeront devant nous et qui ne nous laisserons évidement pas une impression très favorable.
Alors tournez-vous vers Moi et vous serez renforcés!"
Sur quoi Je me tourne vers l'assemblée et pose la question : "Mes petits! Mes amis!
Moi, le vrai Père de chacun, Dieu et Seigneur Créateur de l'infini, Je vous demande :
comment aimez-vous la Terre maintenant ? Que voulez-vous que Je fasse avec elle ?"
Adam dit : "Seigneur, Toi l'amour éternel! La Terre n'a jamais été aussi mauvaise que
maintenant, mais jamais ton amour n'a été aussi grand que maintenant! Fais donc
conformément à ton amour! Car regarde, la mer l’œil prévoyant de la Terre, est devenu
aveugle. Met-y un feu puissant et laisse la flamme puissante apporter la lumière aux abîmes,
effrayer tous les monstres et fait-les périr pour leur ignominie, que ce soit une récompense
pour leurs actes noirs! C'est ainsi que moi, le premier homme de la Terre, vois la chose."
Sur quoi Noé dit : "Seigneur, que je priais toujours, gardant ma foi et mon amour pour
Lui! Quand il y a environ quatre mille ans mon frère Mahel a développé une sollicitation pour
regarder en bas vers les profondeurs depuis les hauteurs saintes pour entreprendre un voyage à
Hanoch, où Drohut et Fungar-Hellan semaient la terreur dans les cœurs populaires et quand
une fille de Mahal est devenue la reine des plaines - regarde, tu avais alors fait appel à moi et
m'avais chargé de construire une arche puissante pour sauver ma famille et beaucoup
d'animaux, qui ont été conduits dans l'arche de toutes les parties de la Terre par ta puissance.
J'ai fait comme tu me l'aviez demandé, oh Seigneur. Et l'avenir m'a appris ainsi qu’à
ma maison, combien bon il avait été d'avoir strictement obéi à tes instructions. En ce temps-là,
l'humanité était mauvaise et méchante, faisant mal sur mal sur le sol de la Terre, profanant
terriblement le travail de tes mains. Cependant en ce temps là les choses sont arrivées selon
une certaine prédétermination, selon un ordre bien défini; et le mensonge, l'arrogance et les
conduites sataniquement dictatoriales n'ont pas gonflé le sein de chaque mortel de la façon
dont cela est maintenant sur la Terre.
En ces temps les hommes étaient en effet aussi cruels et quelques actes trouveraient à
peine leur égal aujourd'hui. Mais les gens se sont maintenant métamorphosés en hyènes et en
tigres, commettant des cruautés qui donnent le frisson à l'infini. En ces temps Vous avez
envoyé des eaux épouvantables sur les mortels, noyant tous les hommes auteurs de mal. Que
feras-tu maintenant, oh Seigneur ? - Mais je connais l'énormité de ton amour. Je sais aussi que
tu as regretté d'avoir noyé l'humanité à cette époque, car il y avait beaucoup d'enfants parmi
eux s'allaitant encore aux seins de leurs mères. Te repentiras-tu de nouveau du besoin
d'épurer, par un feu puissant, une Terre mille fois plus sale pour la rendre de nouveau digne
de recevoir les pas de Tes pieds ?"
Noé s'apaise alors, et le vieux père Abraham se lève, demandant la permission de
parler. Mais Je lui dis : "Parle, car c'est toi qui as reçu la promesse et elle doit être accomplie!"
Abraham dit : "Seigneur, un ou dix mille ans est pour Toi comme un jour, parce que le
temps et l'espace sont issus de Toi, mais Tu t’est placé au-dessus d'eux. Le passé le plus
éloigné et l'avenir le plus éloigné sont pour Toi comme l'histoire d'un jour! L'amour est Ta
nature et la bonté la plus élevée Ta sagesse! Tes sentiments sont aussi doux que la laine et
Ton cœur est doux comme le souffle du soir du printemps. Toutes Tes voies sont appelées
clémence et Tes directives sont la justice de Ton cœur.
"Quand je me suis disputé avec mon frère pour des parties de la terre de Canaan, Tu as
exploré mon cœur et Tu l'avez trouvé capable de céder. Et regarde, Tu as incité mon âme et
elle a parlé à Lot : Frère, choisis librement; car grande est la Terre. Pourquoi devrions-nous
nous disputer pour sa possession transitoire ? Part ou reste! Si tu vas vers le soir alors j'irais
vers le lever du soleil, pour que la paix et l'unité règnent entre nous et tous ceux qui nous
suivront. Si cependant tu veux rester, incline alors ton bâton dans la direction que tu voudras
que j'aille et je ferai selon ta volonté. Mais ici nous ne pouvons plus vivre ensemble, car tu ne
désires pas les voies de la paix!
"Et Lot a saisi mes paroles et les a prises à cœur, disant : Frère, j'ai choisi le soir; c'est
là que je désire aller. C'est cependant à toi de dire si tu restes ou si tu parts soit vers minuit
soit vers midi ou vers le matin! Cependant qu'elle que soit la voie que tu prendras, n'oublie
pas Lot. - Et nous nous sommes bénis et sommes allés selon nos voies - lui vers le soir et moi
vers le matin.
"Mais les gens de Lot se sont bientôt levés puissamment dans leurs pâturages
abondants, construisant Sodome et Gomorrhe, devenant progressivement plus sauvages. J'ai
envoyé des messagers à Lot, mais ils n'ont rien pu faire. Plusieurs ont été tué et ceux qui
revenaient rapportaient toujours des nouvelles des plus mauvaises. Et regardez, pendant ce
temps-là Tu as de nouveau exploré mon cœur et l'as trouvé juste devant Toi. Et Tu m'as
envoyé des messagers des hauteurs qui m'ont mis au courant de Tes intentions à propos de
Sodome et Gomorrhe. J'ai alors pris peur, Te priant de sauver potentiellement les justes. Ton
œil n'en a cependant trouvé aucun en dehors de Lot. Et regardez, Tu l'as sauvé, oh Seigneur!
Mais Sodome et Gomorrhe Tu les as détruites par le feu d'en haut!
"Quand cependant les deux villes ensembles avec leurs gens et leur bétail ont été
enfouies dans le bourbier, Ton cœur a regardé la place et Tu as regretté le jugement dur sur
Sodome et Gomorrhe et Tu as passé un accord avec moi, me promettant d'accomplir Ton
grand acte de clémence.
"Et Tu as accompli tout comme promis, jusqu'à présent. Mais Tes promesses
s'étendent infiniment au-delà de ce point du temps. Oh Seigneur! Rappelle-toi maintenant Ton
accord avec moi, alors que toutes les nations de la Terre sont dans le trouble de nouveau! Tu
connais Tes ennemis d'enfance, leur avarice et leur volonté inflexible! Ne remarques-Tu pas
beaucoup de loups, d'hyènes et de tigres et comment ils se vautrent durement et sans honte
parmi les entrailles de Vos agneaux, les déchirant en morceaux avec des dents de dragon
ardent ? Oh Seigneur! Tu as pu punir Sodome et Gomorrhe, et saisir ensuite aussi les loups,
les hyènes et les tigres, puis les abattre comme pour un sacrifice pour tous les maux qu'ils ont
provoqués sur Tes enfants! Mais économise le sang des justes et le sang de nos enfants!"
Sur quoi Isaac se lève, et dit : "Oh Seigneur! Je suis la première feuille qui a
commencé à pousser sur le grand arbre de vie, en accord avec la promesse que Tu fis à mon
père Abraham. Cet arbre très vieux et entièrement mort était debout en ces temps, - l'arbre de
vie dans le jardin d'amour, même pendant que le serpent et sa couvée remplissaient
entièrement tous les pâturages de la Terre! Mais Toi, oh Seigneur, Tu as regardé se faner
complètement l’arbre de vie de Tes enfants, et l'as régénéré de la racine à la couronne, en lui
donnant une nouvelle force agissante! Et regarde, j'étais la première feuille vivante sur les
branches de cet arbre saint.
"Abraham a été ravi en voyant cette première feuille verte d'espoir. Mais il t’a plu, oh
Seigneur, de ternir sa joie et de mettre sa foi à l'épreuve. Tu lui as commandé de m'envoyer à
l'abattoir et de me sacrifier sur le bûcher brûlant. Tu as fait cela pour montrer au serpent la
force de la foi de ton fils Abraham! Mais après qu'Abraham ai prouvé par son obéissance la
puissance de sa foi, Vous avez amené un bouc dans le buisson de la montagne, - une image
vivante de Satan et de son fait d'être dominateur. Les cornes du bélier empêtrées dans le
buisson étaient un signe de son obstination, de sa désobéissance, de son arrogance et de son
avide conduite dominatrice. Ce bélier mon père a alors dû le saisir, l'abattre et le mettre à ma
place sur l'autel brûlant du sacrifice.
"Oh Seigneur, si Tu as pu en ce temps-là conduire le bélier du monde dans le buisson,
et le mettre sur l'autel brûlant, comme un signe de repentir approprié, fais ainsi de nouveau
maintenant dans toute la réalité! Parce que si le bélier sacrificiel était seulement un symbole
en ces temps là j'étais le signe de Ta venue dans le monde et la deuxième Création, par Ton
grand acte de Sauvetage - mais ce bouc est néanmoins dans toute la réalité devenu si énorme
dans le monde que sa corne atteint maintenant Ton ciel. Erige maintenant un pieu brûlant sur
la Terre entière! Saisis cet animal honteux qui s'est tout à fait empêtré dans le buisson le plus
épais du monde avec sa corne et abattez-le, lancez-le ensuite dans le feu puissant du grand
autel brûlant!
"Oh Seigneur, n'hésite pas plus longtemps, ne permet pas aux feuilles vertes de l'arbre
de vie d'être dévorées par la rapacité coupable de cet animal, mais fais comme Tu l'as promis!
Car regarde, le temps est entièrement mûr et Tes enfants appellent maintenant leur créateur :
"Viens père ! Soulève Ta main droite! Prend la hache de Ta justice et abat l'animal qui avec
ses cornes commence déjà à monter contre le rempart céleste. Amen!"
Après cela Jacob dit : "Oh Seigneur, Tu as lutté avec moi, ne me laissant pas continuer
mon voyage. Et quand je T’ai saisi, Tu m'as poussé à la hanche, me rendant boiteux pour le
reste de ma vie! Mais la poussée ne m'a pas blessé, aussi j'ai lutté avec Toi avec amour.
Cependant cette poussée est restée chez tous les enfants de ma descendance et ils ont senti
aussi la douleur. Et regardez, cela a maintenant atteint son sommet. Libérez enfin les enfants
de ce coup et de sa douleur!
"Pendant quatorze ans j'ai servi pour la céleste Rachel, mais Vous m'avez donné Léa la
plus laide du monde. Je l'ai prise sans bougonner. Et pendant encore quatorze autres années
j'ai dû servir et subir les persécutions de la céleste Rachel. Alors Tu me l'avez enfin donnée,
mais elle était stérile, et j'ai dû placer ma graine dans un autre utérus que le sien pour donner
la vie. Oh Seigneur, cela fut une dure épreuve de ta part.
"Reviens enfin sur Ta dureté ! Prend la fertilité de Léa et donnez-la à Rachel dans la
pleine mesure, afin que la Terre soit débarrassée de la mauvaise couvée du serpent, avec les
enfants célestes de la seule Rachel foulant cette terre. Oh laisses Joseph et Benjamin devenir
cette fois des vrais enfants de l'utérus de Rachel et arrête la fontaine de Léa!"

GEJ3 C235
Du sens de la Genèse de Moïse. Une expérience surnaturelle de Mathaël

1. Murel pose alors sa question à Mathaël, qui lui répond : « Ce que Moïse dit à
propos de la Genèse n'a rien à voir avec la création matérielle du monde, mais il s'agit
uniquement de la formation de l'homme du berceau jusqu'à son accomplissement : par
ailleurs, il y à là également un symbole de la fondation de l'Église de Dieu sur terre jusqu'à
nos jours, et de là jusqu'à la fin du monde.
2. Par "le ciel et la terre", il faut entendre le nouvel homme terrestre dès le moment de
sa naissance. Le "ciel" désigne ses facultés spirituelles intérieures et cachées, et la "terre" vide
et déserte désigne l'homme de nature qui vient d'apparaître, à peine conscient d'exister c'est le
premier stade de l'homme.
3. Avec le temps, l'enfant accède à la conscience de soi et commence à rêver et à
penser. Ce fait de savoir qu'il est, c'est le "Que la lumière soit" en l'homme deuxième stade.
4. Et cela se poursuit au long de tous les autres jours de la Création, jusqu'au stade du
repos, l'accomplissement de l'homme ! Commences-tu à comprendre un peu ?
5. Murel, stupéfait de la science biblique de Mathaël, dit : « Ah, noble ami, je n'aurais
jamais cru trouver en toi une telle sagesse ! Ah, c'est de cette manière, que je reconnais
maintenant pour la seule bonne, que je voudrais qu'on m'expliquât toute l'Écriture ! Oui, il en
faut beaucoup pour qu'une âme humaine parvienne à cette profondeur de sagesse ! Mais toi,
comment en es-tu arrivé là ? »
6. Mathaël dit : « Ami Murel, en ce lieu où nous sonnes, la question ne devrait plus se
poser ! Le Seigneur parmi nous, et là, un ange des cieux, qui fut le témoin sûr de toute la
Création matérielle ! Moi-même, je fus dès ma jeunesse un scribe du Temple, raison pour
laquelle je fus envoyé comme apôtre aux Samaritains : mais avant que j'eusse pu dire une
parole aux Samaritains, Yahvé contraria mes desseins : je tombai aux mains de terribles
bandits de grand chemin et, pour conserver la vie, dus moi-même devenir l'un d'eux.
7. Cependant, me voyant abandonné de Dieu sans pouvoir trouver une raison à cela en
moi-même, j'en conçus un profond dépit. Au début, je cessai de croire et décidai que toute
l'Écriture était une fabrication humaine : mais je fus bientôt détrompé par un étrange
événement.
8. Une nuit, comme je montais la garde, seul devant la redoutable grotte des brigands,
un homme à la mine grave et sévère vint à moi. Aussitôt, je le transperçai de mon glaive. Mais
il me parla ainsi : "Ne te donne pas tant de peine avec ta malheureuse arme ; car nulle arme
d'un mortel ne tuera jamais un esprit immortel ! Je suis l'esprit d'Ahraham, et je te demande
pourquoi tu as abandonné Dieu et veux maudire Son nom !
9. Moi, Mathaël, je lui répondis avec colère : "Pourquoi Dieu m'a-t-Il maudit le
premier, quand j'étais envoyé en Son nom aux Samaritains pour les gagner à la cause du
Temple ?! Mon dessein était honnête et sincère devant Dieu et devant les hommes, parce qu'il
était honnête et sincère devant ma conscience. Depuis le commencement de mon existence,
Dieu ne m'a donné que ma conscience pour me juger, et j'ai vécu justement devant ce sévère
juge intérieur. Et celui qui m'a envoyé chez les Samaritains, ce n'est pas moi-même, mais le
grand prêtre, le représentant de Moïse et d'Aaron.
10. S'il n'était pas juste que je fusse envoyé chez les Samaritains, la sagesse divine
n'avait pas à me punir moi-même, mais seulement celui qui m'avait envoyé : mais puisqu'elle
s'en est prise à moi, l'innocent, je suis dès cet instant le pire ennemi de Yahvé, dont tu
sembles, sévère esprit, être l'apôtre envoyé vers moi !
11. L'esprit, prenant une mine plus sévère encore, dit alors : « Connais-tu la puissance
et la colère de Dieu ? Comment veux-tu, toi misérable ver de terre, défier le Dieu tout-
puissant ?! Sa puissance ne peut-elle t'atteindre et t'anéantir pitoyablement. comme si tu
n'avais jamais existé. »
12. Je dis : "Elle le peut assurément car je ne puis que la maudire éternellement pour
une existence comme celle qui est désormais la mienne ! Et si je n'existais plus, cela mettrait
un terme définitif à ma colère et à mon juste ressentiment ! "
13. Mais l'esprit grave et sévère répondit : "Tu ne peux commander à Dieu de
t'anéantir ! Il peut te tourmenter éternellement par les douleurs et les souffrances les plus
terribles, et l'on verrait alors combien de temps tu défierais la toute-puissance de Dieu ! "
14. Plein d'un courroux enflammé, je dis : "Si cela Lui cause une joie particulière,
Dieu peut bien torturer une créature éternellement, à seule fin de lui montrer sans cesse Sa
toute-puissance ! Mais, Ô très sévère esprit, je t'assure que quand bien même Il serait mille
fois plus puissant, Dieu ne me ferait jamais changer d'avis par tous les tourments qu'il pourrait
imaginer !
15. Par la honte, la douceur et une équité manifeste, Il peut tout obtenir de moi, Il peut
faire de moi le plus doux des agneaux ; mais par Sa colère, le pire des diables ! Jusqu'ici, la
toute-puissance de Dieu ne m'a donné qu'une vie torturée, pour laquelle je ne saurais la
remercier : si jamais il lui vient à l'idée de me devenir miséricordieuse et de réparer le mal
qu'elle m'a fait par sa lubie de toute-puissance, c'est alors que je lui serai reconnaissant ! Mais
telles que les choses sont aujourd'hui, je suis le plus grand ennemi de Dieu ! Car c'est en Son
nom que j'ai quitté avec détermination Jérusalem pour la Samarie, afin d'y chanter Sa gloire et
Sa louange : et pour cela, Il m'a envoyé des diables qui se sont emparés de moi !
16. Il est certes possible que ma mission ne Lui ait pas été agréable ! Mais s'Il a pu
faire admonester le faux prophète Bilam par son âne, pourquoi pas moi et mes compagnons,
par les ânes qui nous portaient avec notre bagage ?! Pourquoi nous a-t-Il livrés aux griffes des
diables ?!
17. Réponds-moi, ou ma bouche t'enverra une malédiction comme il n'en a jamais été
proféré sur cette terre !" A ces mots, l'esprit disparut, et je tombai à terre sans connaissance ! »

GEJ10 C217
Explication des paraboles de l'intendant déloyal et du festin royal
1. (Le Seigneur:) « Ainsi, le patriarche Abraham, qui possédait toute la Terre promise,
fut lui aussi un intendant injuste ; mais vous avez sans doute entendu dire que, dans la ville de
Salem où il demeurait, il y avait toujours une grande table où plusieurs milliers de pauvres et
de nécessiteux étaient nourris chaque jour, et on en fit même un proverbe disant qu'ils étaient
bienheureux, ceux qui avaient la chance de dîner à la table d'Abraham.
2. C'est pourquoi Abraham fut Mon bien-aimé, que J'ai béni maintes fois avec toute
sa maison - et vous pouvez en conclure qu'Abraham, l'un des premiers et des plus grands
amis du roi des rois et du prêtre des prêtres, qui était sans commencement ni fin et avait
nom Melchisédech, lui payait lui-même la dîme et, seul parmi les nombreux rois d'alors,
avait le bonheur et le droit de s'approcher de la demeure de Melchisédech. Celui-ci vint un
jour en personne chez lui en compagnie de deux anges lui annoncer que sa vieille épouse
Sarah mettrait au monde un fils, et Abraham le crut très fermement !
3. Mais, ce même jour, Melchisédech lui apprit que les cités de Sodome et Gomorrhe
périraient, et Il lui annonça aussi que, pour finir, Il naîtrait Lui-même comme un homme de
chair et de sang issu de sa souche, pour le vrai bonheur de tous les hommes.
4. Mais laissons là Abraham et Melchisédech, puisque Celui-ci est assis parmi vous en
Ma personne, et que le vieux patriarche Abraham n'est pas loin de Lui en esprit ! Occupons-
nous plutôt d'un autre intendant déloyal qui vit aujourd'hui dans les parages de Jérusalem, et
chez qui nous serons bientôt. C'est notre Lazare, fils de Simon le lépreux, que J'ai guéri à son
insu par Ma volonté dans Ma douzième année, avant même Ma première visite à Jérusalem,
parce qu'il utilisait sa grande et injuste richesse à faire beaucoup de bien à des milliers de
gens, d'où qu'ils vinssent, comme le fait encore son fils Lazare.
5. Vous savez tout ce qu'il a fait chaque fois que nous logions chez lui, dans sa ville, et
celui qui use de cette manière de l'injuste Mammon se fait assurément beaucoup d'amis, et des
meilleurs, dans Mon royaume- et il M'est agréable aussi ; ainsi, lorsqu'il mourra, Je le
ressusciterai aussitôt en sorte qu'il ne meure plus jamais, et son passage de ce monde à l'autre
sera pareil à celui de Mon cher Hénoch, qui est désormais ce véritable archange assis à Mes
côtés !
6. Je crois t'avoir montré plus que clairement, Mon cher Juda, quel était le sens de Ma
louange de l'intendant déloyal, et avoir ainsi redressé cette ligne tordue qui était en toi.
7. Venons-en maintenant à l'homme chassé de Mon festin parce qu'il n'avait pas
d'habit de fête, cet homme que tu as appelé "pauvre diable".
8. Vois-tu, les invités qui ne sont pas venus et se sont fait excuser à cause de leurs
affaires terrestres, ceux-la ne sont pas autre chose que des intendants vraiment déloyaux,
qui ne méritent pas Mes louanges ; les autres invités, trouvés par la suite dans les rues, sur
les chemins et le long des clôtures, sont ceux qui, bien que pauvres au sens terrestre, sont
pourtant festivement vêtus à l'intérieur, parce qu'ils mènent une vie juste selon Ma loi.
9. Mais celui qui est venu à Mon festin et a pris place à Ma table personnifiait le
pharisianisme figé. Et, quand Je suis venu Moi-même, comme à présent devant vous tous, J'ai
reconnu que ton "pauvre diable", Mon cher Simon Juda, ne portait pas de vêtement de fête, et
c'est pourquoi J'ai ordonné à Mes serviteurs de le saisir et de le rejeter dans les ténèbres
extérieures.
10. Et voici que Je donne à présent ce même festin - depuis le moment où Je suis venu
à ce monde pour guider et enseigner les hommes ; et tu aura sans doute souvent remarqué
qu'en bien des occasions, des convives semblables se sont pressés à Ma table, et que Ma
parole les a toujours mis à la porte. Pourquoi cela ? Parce que, justement, ils n'avaient pas leur
habit de fête ! Comprends-tu maintenant, Simon Juda, ce que J'ai voulu signifier par ce
convive qui était venu à Mon festin sans vêtement de fête ? »
11. Simon Juda : « Oui, Seigneur et Maître, à présent, cela est aussi clair que le jour, et
j'ajoute qu'il doit y avoir bien trop souvent à la table de Ton festin de ces convives sans habit
de fête, et qu'il serait temps, je crois, de chasser ces con vives de la table sans plus tarder. »
12. Je dis : « Sans doute, mais ce ne sera pas toujours possible en ce monde ! Aussi, Je
vais vous dire une autre parabole du semeur qui devra vous guider par la suite. Ecoutez donc !
»

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