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Auteur : Thomas André Web histoire-géo http://www.histoire-geo.

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Ch.3 : L’eau entre abondance et rareté

Problématique générale :

Quels sont les besoins et les ressources des sociétés humaines en eau ? Quels aménagements et quelles tensions en
résultent ?

I – L’eau : une ressource inégalement disponible.


A – D’où vient l’eau ?
Réponses des élèves… Distinguer eau salée / eau douce ; eau potable ; eau pure.

L’eau est tout d’abord présente dans les océans qui couvrent 71 % de la surface terrestre . C’est de l’eau salée ;
c’est-à-dire 97% de l’eau disponible sur Terre. Les procédés de dessalement de l’eau de mer existent, mais restent
très coûteux, trop pour la plupart des pays. (On le verra + tard)

On ne compte donc que 3% d’eau douce sur Terre. Où ?


- 75% de l’eau douce est présente sous forme de glace (inlandsis et glaciers) difficilement
utilisable pour l’homme
- le quart restant est présent dans l’atmosphère est sur les continents. Combien cela représente-
t-il don en pourcentage ? – 25% de 3% → environ 0.75% de l’eau totale présente sur
Terre.
L’eau « utilisable » est contenue dans les lacs, les fleuves, les rivières et les nappes.

L’eau est-elle une ressource renouvelable ?

Oui pour la majorité des ressources en eau du fait du cycle de l’eau : doc.1 p.128.

L’eau contenue dans les océans s’évapore → formation de nuages de vapeur d’eau dans l’atmosphère →
précipitations sur les océans et les continents à la suite de la condensation de la vapeur d’eau → une part s’évapore
dans l’atmosphère pour reprendre le cycle ; le reste s’écoule (cours d’eau) ou s’infiltre (nappes), pour finalement
rejoindre à nouveau l’océan.

L’eau est-elle donc renouvelable ? - Oui à condition de ne pas l’altérer à un moment ou à un autre de son cycle.
Et elle n’est pas renouvelable pour certaines de ses formes. Dans les zones les + arides, il y a peu de cours d’eau,
donc peu de nappes à part des nappes fossiles (à de 800 m de profondeur) qui ont mis des siècles à de former. Ces
nappes ne peuvent donc pas être considérées comme renouvelables étant donné l’intensité du pompage qui en est
fait.

Autrement dit, l’eau est une ressource renouvelable mais pas illimitée : l’eau douce ne compte que pour 0.7%
des eaux sur terre, et reste une ressource assez fragile, en partie non renouvelable à l’échelle humaine.

B – Capter l’eau.
B – 1 : Les techniques de captation.
L’eau est une ressource limitée… Il convient donc de savoir la capter dans de bonnes conditions. L’eau a toujours
été un facteur décisif dans l’organisation des sociétés humaines. Fleuves, lacs et rivages lacustres regroupent
souvent les hommes depuis des temps très anciens (ex : vallée de la Vézère où habitait Cro-Magnon) jusqu’à
aujourd’hui (ex : autour du Rhin, vallées de la Loire, de la Seine…).
C’est particulièrement vrai dans les zones les + arides où les sociétés ont dès l’origine concentré leurs activités près
des rares points d’eau. Le meilleur exemple en est évidemment la société de l’Egypte ancienne qui a aménagé la
vallée du Nil (qui reste une constante dans le peuplement de l’Egypte actuelle).

Quelles sont donc les techniques de captation utilisées par les hommes depuis les origines ?
Les + anciennes techniques ?
- le puits : il s’agit d’aller chercher l’eau dans des nappes peu profondes avec un système de
poulies ou de balancier → docs. 2 p.115 ; 3 p.133. Dans les zones arides, on puise grâce aux
technologies minières dans des nappes pas toujours renouvelables, ce qui conduit à terme à
leur épuisement. Ces techniques traditionnelles sont toujours utilisées dans les civilisations
agricoles des zones arides.

Aujourd’hui ces puits utilisent souvent une force motrice : les motopompes (doc.8 p.125).

- pour amener l’eau d’un point qui en reçoit à un autre qui en manque : on creuse des canaux
et on bâtit des barrages de dérivation (technique déjà utilisée en Mésopotamie ancienne).
Certains pays ont ainsi pu développer une agriculture très compétitive depuis longtemps (ex :
la Hollande : doc.2 p.16) ou + récemment (en Californie : doc.3 p.119).

Quelles sont les différences entre les barrages de dérivation comme en Mésopotamie et les barrages modernes ?
- les barrages modernes de beaucoup plus grande ampleur offrent plusieurs intérêts : stocker
l’eau, la dériver (comme auparavant), mais aussi recueillir l’énergie hydraulique ,
stabiliser le débit d’un cours d’eau…

Il ne s’agit donc plus seulement de recueillir et de répartir l’eau…

Enfin aujourd’hui des techniques modernes de captation ont vu le jour : les usines de dessalement
→ doc.2 p.147 Particularité de l’Arabie Saoudite ? – climat aride mais pays très riche en raison de ses
réserves de pétrole. Le problème de ces usines de dessalement est que leur coût en énergie est beaucoup trop lourd
pour la plupart des pays qui manquent d’eau, et que ses rendements sont assez faibles par rapport à l’investissement
nécessité. Néanmoins ce type de captation est assez idéal puisqu’il permet d’exploiter une ressource à 100%
renouvelable : l’eau de mer.

Mais que faut- il pour rendre cette eau consommable ?

B – 2 : L’assainissement de l’eau.
Document à joindre : document 1 (4 p.111 Bréal 2nde) :
Que nécessite l’assainissement des eaux pour une grande ville ? – des usines d’épuration sophistiquées, chères ;
des procédés techniques performants.

Cela est possible grâce à de grandes compagnies qui traitent l’eau. La France compte des compagnies qui
travaillent dans le secteur de l’eau dans le monde entier (Vivendi et Ondeo).

Exemple : Ondeo (ex- Lyonnaise des eaux).


→ doc.6 p.137 : question 6 p.137. : puce à ADN pour contrôler la qualité microbiologique de l’eau ; décantation
lamellaire ; traitement des eaux usées par exposition aux UV…
Ces innovations sont-elles à la portée de tous ? – non → domination des compagnies du Nord, car
ce secteur requiert beaucoup de fonds et de chercheurs. D’où un prix de + en + élevé de l’eau.

Conséquence ? → doc.1 p.136 : que remarque-t-on ? – Ondeo a surtout des usines de traitement des eaux dans le
Nord, car ce sont les seuls pays capables de payer le prix de l’eau ainsi transformée. Mais cela est aussi dû à la
demande en eau qui est particulièrement forte dans les pays du nord (voir le cas du Sud-Ouest des USA).

Les sociétés humaines rejettent de + en + des eaux usées e t impropres à la consommation. Ces eaux doivent
donc être traitées dans des usines d’épuration utilisant des techniques performantes.
La question de l’assainissement de l’eau montre clairement une inégalité Nord/Sud au niveau du traitement
de l’eau.

C – Un accès inégal à l’eau.

C – 1 : Des inégalités dans l’espace.


Comment mesurer l’accès à l’eau ? Quels indicateurs vous paraissent pertinents ?
- humidité du climat → précipitations
- présence ou nom de nappes
- densité de population

Ces cartes se trouvent p.130-131 :

- doc.3 p.131 : quelles sont les grandes différences zonales ?


On remarque qu’il y a des régions très arrosées autour de l’équateur ( Convergence InterTropicale), et le long
des littoraux.
Les zones de la région tempérée sont dans l’ensemble bien arrosées également.
On remarque en revanche de nombreuses zones arides le long des tropiques et dans les régions polaires.

Mais les précipitations doivent être corrigées par le facteur de l’évaporation ; autrement dit, les zones les +
chaudes perdent une bonne partie des eaux reçues par précipitations.
Qui est concerné ? – les zones intertropicales, et particulièrement les déserts tropicaux (ex ?).

- doc.2 p.130 : Cette carte correspond-elle à la précédente ? Pourquoi ?


En partie : les fleuves sont alimentés par les pluies : c’est ainsi dans les régions équatoriales que naissent les +
grands fleuves du monde (Amazone, Orénoque, Nil, Congo…). Mais un autre facteur explique la naissance de ces
grands fleuves : le relief (les glaciers qui sont la source des fleuves des régions tempérées (Alpes, Andes, Himalaya,
Rocheuses…)). Par exemple, l’Amazone rejette à lui seul 16% de l’écoulement terrestre annuel

Trouve-t-on de grands fleuves dans les régions peu arrosées ? – Non, à l’exc eption du Nil dans le désert
égyptien (2.5 % de l’écoulement terrestre dans l’ensemble des zones arides ou semi-arides, soit 40 % de la surface
terrestre).

Cette carte ne correspond en revanche pas à celle des précipitations en ce qui concerne la répartit ion des nappes
d’eau fossiles. La répartition de ces nappes obéit-elle à une logique ?

Non : elle correspond à l’ancien emplacement de mers et d’océans submergés par la dérive des continents (on le
voit nettement pour la nappe fossile au Nord de l’Inde.

La répartition des nappes corrige-t-elle l’aridité de certaines zones ? – oui (Sahara), mais pas partout. Et surtout le
problème de ces nappes est qu’elles ne sont pas renouvelables, ou alors à l’échelle des temps géologiques, pas à
celle des humains…

→ Les ressources naturelles en eau sont donc inégalement réparties, selon une répartition zonale. La
présence de nappes fossiles non renouvelables ne permet pas de rééquilibrer cette répartition.
Avec quoi croiser ces cartes pour obtenir la carte 1 (ressources en eau / hab.) ? – avec la carte du peuplement (p.28).

Rappel : les 3 principaux foyers de peuplement… Où sont-ils ? Sont-ils bien arrosés ? Pourquoi selon vous ? – de
grands foyers de peuplement se sont développés justement parce que les conditions naturelles permettaient de faire
vivre une pop. importante (ex : riziculture en Chine).

- carte 1 p.130 : lire le paragraphe en haut de la p.130 pour expliquer la légende.


- question 1 p.131 : la corrélation n’est pas évidente :
- Certaines zones arides souffrent effectivement de pénurie d’eau car ce sont en + des zones
assez peuplées, au moins sur les littoraux (ex : Maghreb), et où la natalité est forte (ex :
Ethiopie).
- Mais dans d’autres zones arides, aucune pénurie n’apparaît… Exemple ? – Australie,
Mongolie… Pourquoi ? – pays peu peuplés ou pouvant compenser l’aridité de certaines
régions avec l’humidité d’autres.

Cependant l’humidité ou l’aridité de certaines zones ne suffisent pas à expliquer la diversité de la disponibilité en
eau sur terre. En effet, les situations sont très diverses selon la densité de population, l’étendue du pays. On
remarque quand même un nombre important de pays en situation de « stress hydrique » (Asie, Afrique) et
quelques-uns en situation de pénurie (Maghreb, Proche -Orient). Alors que d’autres pays sont largement
excédentaires (Canada, Brésil…).

C – 2 : Des inégalités dans le temps.


Certaines zones peuvent également connaître des périodes d’humidité très variables au cours de la même année.

Exemple : les zones tropicales en Asie du Sud-Est.

Diagramme p.122 : Commenter la courbe des précipitations. Opposition d’une saison sèche et d’une humide.
Pourquoi cette irrégularité ? → régime de la mousson. (voir p.128)
Avantages ? Inconvénients de la mousson ? → doc.3 p.123.

Avant ages ? – limon fertile


Inconvénients ? - très forts risques d’inondations en raison des crues.

Comment éviter ce risque majeur ? – digues, drainage… On le verra un peu plus loin.

Connaissez-vous d’autres climats où les précipitations sont particulièrement irrégulières ?


– climat méditerranéen français : pluies rares mais parfois très violentes sur des terrains très secs qui n’arrivent pas
à absorber ces flots → inondations.

Dans certains climats, en particulier dans les régions soumises à la mousson, les précipitations sont très
irrégulières au cours de l’année, créant des crues, menaçant parfois des régions sèches d’inondations (ex :
littoral méditerranéen), ou poussant les sociétés à aménager les cours d’eau pour en éviter les débordements
lors de crues.

C – 3 :L’accès à l’eau, reflet de l’inégal développement.

Mais on ne parle ici que d’eau disponible. Pour que l’eau soit consommable, il faut en plus qu’elle soit salubre (ex :
l’eau du Colorado qui arrive au Mexique ne l’est pas : chargée en eau, en pesticides…). La présence d’eau ne suffit
donc pas à satisfaire les besoins.

→ doc.4 p.131 : Question 4 p.131.


- eau salubre : *Am du Nord, Euopre, Australie, Japon. → pays du Nord
*quelques pays d’Amérique du Sud, Algérie, Egypte, Arabie S..

- eau non salubre :* Afrique Centrale, Moyen-Orient. → PMA


Cette répartition correspond-elle à celle des disponibilités ? Pourquoi ?
Non : on remarque que des pays où il y a beaucoup d’eau n’ont pas accès à l’eau salubre… et inversement.
Comment expliquer cette apparente contradiction ?

- pour les pays où l’eau salubre manque ?


Cela s’explique par l’absence du processus d’épuration de l’eau (voir document sur l’épuration). Pourquoi ?

→ doc.1 p.133 : problèmes ? – difficile de contrôler l’état de ces canalisations , et difficile d’assainir assez d’eau
pour des populations en très forte croissance. C’est encore pire dans les campagnes où les puits sont rares,
malsains, et il faut parfois plusieurs heures de marche pour aller chercher de l’eau…

Conséquences ?
→ doc.2 p.133 : quelles sont les principales maladies liées à l’eau ? – choléra, paludisme, bilharziose,
onchocercose.
A quoi sont-elles dues ? – des vers, des parasites, un mélange des eaux de boisson avec les
excréments.
Quels sont les zones les + touchées par ces maladies ? – Afrique, Moyen-Orient, Asie du Sud-Est,
Amérique du Sud → pays du Sud où l’accroissement démographique est le + rapide , d’où nécessité de trouver
toujours + d’eau. 1/3 des décès et 80% des maladies dans les pays du Sud sont dus à une contamination par l’eau.
Quels aménagements humains provoquent des maladies ?- les barrage, les canaux d’irrigation
constituent des eaux stagnantes dans lesquels se développent ces parasites. C’est pourquoi ces eaux doivent être
régulièrement assainies (d’où dépenses, d’où difficultés pour les pays les + pauvres…). Les pays pauvres sont donc
contraints de multiplier les aménagements pour recueillir l’eau, alors qu’ils n’ont pas les moyens suffisants pour les
entretenir (environ 2,5 millions de morts par an causés par l’eau insalubre).

- pour les pays arides où il y a suffisamment d’eau salubre ?

C’est car ces pays ont les moyens de se procurer cette eau. Quels sont les pays dans cette situation (doc.4 p.131) ?
- Algérie, Egypte, Arabie saoudite.

Comment expliquer cet apparent paradoxe ? – Ces pays ont su maîtriser la salubrité de l’eau par des moyens
techniques (barrages), ou financiers . Le cas le + révélateur est celui de l’Arabie Saoudite :

→ doc.2 p.147 : Comment ce pays compense-t-il son aridité ? – usine de dessalement.


Qu’est-ce qui lui permet cela ?
Est-ce rentable ?

C’est donc bien la capacité d’investissement des états qui détermine en bonne partie l’accès à l’eau. Les pays
les + riches sont capables de procurer une eau saine et en quantité suffisante à leurs populations, même dans
une situation d’aridité ; alors que certains pays pauvres très humides ne disposent pas des moyens suffisants
pour assainir leur eau abondante. On retrouve donc la fracture Nord/Sud dans l’accès à l’eau.

De ce fait, sociétés du nord et du Sud ont des besoins différents, adaptés à leurs ressources et à leurs capacités.
On consomme beaucoup + d’eau dans les pays riches pour ? raisons : appareils électroménagers, piscines, golfs,
loisirs en général… En Europe, une personne prélève en moyenne 1000 à 3000 m³ d’eau/an pour 200 m³ en
Ethiopie ou en Angola…

Ce qui nous amène à étudier les besoins des sociétés en eau et la nécessaire maîtrise de l’eau qui en découle…

II – La nécessaire maîtrise de l’eau.


A – Les différents usages de l’eau.
A quoi sert l’eau ? Quels usages en ont les sociétés humaines ?
(reprise de l’étude de cas, question 6).

→ doc.2 p.129 : Par combien ont été multipliés les besoins mondiaux en eau depuis 50 ans ? – par 5, alors que la
population a été multipliée seulement par 2,5 dans le même temps.
Comment expliquer cette très forte ? ?
– on utilise de + en + d’eau pour ? activités et pour l’hygiène…

→ doc.3 p.129 : - les usages de l’eau sont nombreux, et essentiellement agricoles : il s’agit d’irrigation.
L’irrigation est en plein développement, à la fois pour des motifs démographiques évidents, et pour des raisons de
rendements (donc des raisons économiques). L’agriculture absorbe ainsi 75% des besoins planétaires en eau.

Elle concerne évidemment les régions arides où elle seule permet l’agriculture, mais pas seulement : elle
concerne aussi les pays plus riches, pour constituer des récoltes supplémentaires, ? les rendements, étendre les
surfaces cultivées… Mais son usage intensif est critiqué en raison des pertes importantes qu’elle induit,
notamment par évaporation ou par usage excessif (on le verra + loin).

Autres usages ?
- industrie : pourquoi faire ? – refroidissement de nombreuses installations (réacteurs nucléaires, usines
sidérurgiques…), nettoyage, ou comme matières 1ères pour la chimie, la fabrication de papier…
Où ces usages sont- ils le + répandu ? – pays industrialisés = pays du Nord.

sens de « usages domestiques » ? – hygiène, cuisine…


Où sont-ils les + développés ? – dans le Nord : on peut donc qualifier ces besoins de non essentiels, car de
nombreux pays du Sud n’ayant pas accès à l’abondance en eau s’en passent…

Autres usages domestiques ? → docs 1 à 3 p.139 :


- transport : il s’agit de creuser des canaux pour permettre une meilleure intégration de
certaines régions isolées, faciliter le transport de matières lourdes. (usage très ancien). Il
s’agit aussi de rendre un fleuve praticable par la construction de barrages (ex : le Nil).
- urbanisation : présente dans de nombreuses villes, autrefois pour des raisons utilitaires
(fontaines), aujourd’hui pour des raisons esthétiques.
- Loisirs : comme à « Center Parks », à Loisinord… Où ? dans le Nord.
Mais aussi : doc.2 p.16 :
- L’eau est depuis longtemps une source d’énergie, avec des moyens de + en + perfectionnés.

Quels sont aujourd’hui les usages en ? ?


→ doc. 2 p.129 : très nettement les usages agricoles.

→ usages de l’eau très divers, du + utile au + récréatif. La demande en eau est croissante, et
particulièrement forte dans les pays du Nord (un Américain consomme en moyenne 200 fois + d’eau
qu’un Africain). L’eau sert de + en + à l’irrigation, bien que l’industrialisation entraîne également
une forte ? de la consommation urbaine et industrielle.

Il faut donc sans cesse trouver les moyens techniques pour recueillir et utiliser l’eau comme il convient.
Cette maîtrise de l’eau est depuis longtemps nécessaire (depuis le Néolithique), d’où des aménagements très
anciens.

B – Les aménagements traditionnels pour maîtriser l’eau.


On va distinguer pour cela les milieux arides et humides :
B – 1 : En milieu aride.

Quel problème principal est posé à ces sociétés ? – trouver de l’eau même en période sèche pour cultiver.
Quels aménagements anciens dans ces régions ?

→ doc.1 p.135 : 1er plan ? arrière-plan ?


technique de pompage ? efficacité ? – puits à balancier (chadouf, déjà utilisé par les
Egyptiens). Efficacité faible (force humaine, faible tirant d’eau).
où pompe-t-il ? – dans les nappes (sûrement les nappes fossiles vu l’aridité).
Où se situent donc les oasis ? – au-dessus des nappes.
technique d’irrigation ? – des canaux inclinés (irrigation gravitaire : remarquer la légère
inclinaison des micro-parcelles).

Les sociétés sont donc parvenues depuis assez longtemps à prélever l’eau dans les nappes souterraines en
utilisant des puits à balancier et l’irrigation gravitaire, même dans les régions les plus arides. Des oasis
autorisent ainsi l’agriculture dans le désert.

Les rares cours d’eau sont équipés de norias (doc.2 p.135) afin de créer des canaux de dérivation.

B – 2 : En milieu humide.

Un exemple : la riziculture et l’eau en Asie : voir étude de cas sur le Vietnam p.122-125.

→ doc.1 p.114 : que remarque-t-on ? – terrassement de la montagne : on voit des casiers qui ont été aménagés par
les hommes.
Pourquoi des casiers ? – car le riz se cultive en partie sous inondation → besoin d’eau.

Quel climat ? – la mousson : alternance pluies/sécheresse.

Quels sont alors le impératifs pour pouvoir cultiver le riz ?


- garder de l’eau dans les casiers pendant la saison sèche (→ nécessité de stockage)
- éviter que les trop fortes pluies de mousson entraînent des crues mettant en péril les
cultures et les aménagements.

- maîtriser les crues : comment faire ? → documents 2 et 5 p.123 : on construit des digues sur les bords du fleuve,
en particulier en aval car le fleuve Rouge reçoit juste en amont les eaux d’autres affluents (voir carte p.122). Ces
digues sont vitales pour éviter l’inondation de la région la + productrice : le delta. (C’est pourquoi lors de la guerre
du Vietnam, les Américains ont cherché à bombarder ces digues pour les rompre).
→ doc.4 p.123 : quels sont les ? aménagements réalisés pour éviter l’inondation ?
- digues fluviales de part et d’autres du fleuve
- digues littorales pour éviter l’entrée des eaux de mer amenées par les vents et protéger les
polders
- drainage des eaux pluviales vers la mer (par canaux et écluses).
Quelles sont les conséquences écologiques de ces aménagements ?
- le delta progresse vers le Sud par dépôt des alluvions du fleuve
- pollution par évacuation des eaux usées.

Ces aménagements sont très anciens et ont permis le développement d’une forte pop. car le riz peut les nourrir
(double récolte), et que le riz en a besoin pour sa culture (docs p.124).

- garder l’eau pendant la saison sèche : comment faire ?→ docs p.124 et p.125.
→ docs 2 et 3 p.124 : on garde l’eau dans des casiers où le riz pousse.
→ doc.7 p.125 : on utilise des puits (ou + récemment des pompes) pour puiser l’eau dans les nappes peu
profondes, ce qui permet d’irriguer.
→ doc.5 p.125 : On adopte un calendrier agricole particulier. Qu’a-t-il de particulier ?
- double moisson (juin : début de la saison des pluies ; novembre : fin de la saison des pluies)
Question 1 p.125 (si temps) : 1→ moisson ; 2→ ensemencement; 3→ juillet ; 4→ repiquage

Cette maîtrise de l’eau en Asie du Sud-Est est ancienne et a pu se faire grâce à la présence d’Etats organisés,
capables de mettre au travail des populations importantes pour réaliser ces aménagements. C’est cette maîtrise de
l’eau qui a permis la « civilisation du riz » et qui explique aujourd’hui en partie la présence des + fortes densités
de pop. du monde dans ces régions.

Au-delà de cet exemple, on voit donc que depuis longtemps les sociétés humaines ont su s’organiser et aménager
leur environnement pour répondre aux disponibilités en eau de celui- ci. Ce qu’elles continuent de faire avec les
moyens techniques modernes.

C – Les aménagements modernes pour maîtriser l’eau.


Dans quels domaines les techniques actuelles ont-elles permis de progresser par rapport aux cas précédemment
étudiés ?

- par rapport à la situation de l’oasis ? – dans l’irrigation : des méthodes plus performantes.
- par rapport à l’exemple vietnamien ? – dans la gestion du débit des fleuves : barrages.

Et aussi pour les sociétés qui veulent étendre la surface cultivable : la poldérisation.

C – 1 : Les progrès de l’irrigation.


Reprise de l’étude de cas : réponse 10.

Dans le cas des zones arides où l’on puise de l’eau dans les nappes, les puits à balancier sont de + en + remplacés, à
condition d’en avoir les moyens, par des motopompes (doc.8 p.125). Celles-ci utilisent des énergies pour faire
tourner un moteur qui leur permet de puiser + puissamment dans des nappes + profondes.

Dans l’oasis, on voit également que l’irrigation se faisait par gravitation (cultures étagées). On retrouve cette même
technique dans le cas d’un champ californien (doc.2 p.118).
Est-ce cette irrigation que l’on utilise en France ?
- Non : on utilise de + en + l’irrigation par aspersion (ex : doc.4 p.119), d’où la forme
géométrique des champs. Elle demande des techniques hydrauliques modernes (grandes
rampes d’aspersion) et présente l’inconvénient de provoquer une certaine perte ; c’est aussi
une des raisons pour lesquelles elle est peu utilisée dans les zones arides et pauvres.

Pour éviter ces pertes, comment faire ?


- une irrigation par goutte à goutte, ou micro-irrigation : déf p.138.
Avantages ? Inconvénients ?
Elle est cependant encore peu développée, sauf dans les pays riches et soucieux d’économiser l’eau.

C – 2 : Apports et impacts des grands barrages : l’exemple d’Assouan (Egypte).


Question 2 sur le dossier p.140-141 (travail à la maison).
Apports Impacts
- fort réservoir d’eau - déplacement des temples antiques
- amélioration de la navigation sur le Nil - ruine de l’industrie de la pêche
- production d’électricité - apparition de la bilharziose (eau stagnante)
Pour la société et l’économie - développement de l’irrigation - déplacement des Nubiens pour construire le
- stabilisation du débit du fleuve barrage (35 M de personnes déplacées)
- extension des surfaces cultivées - perte d’un patrimoine historique et
- plus d’alimentation architectural
- des terres gagnées sur le désert - envasement, forte évaporation
- recul de la terre sur la mer au niveau du delta
par perte de l’alluvionnement
- érosion des rives du Nil
Pour le milieu naturel - perte du limon naturel
- emploi d’engrais chimiques polluants
- eaux moins poissonneuses
- prolifération des algues
- salinisation des terres

La construction de barrages présente donc de nombreux avantages pour les sociétés et pour l’agriculture,
mais leur gigantisme transforme les conditions naturelles au point de, parfois, faire apparaître de nouveaux
problèmes environnementaux.

C – 3 : La poldérisation : l’exemple des Pays-Bas.

→ Doc.1 p.24 : A quoi servent les polders ?


– à gagner des terres sur l’eau pour les rendre habitables et/ou cultivables.
Quels pays sont donc concernés par la poldérisation ? – les pays exigus, densément peuplés
et suffisamment riche pour en entreprendre la construction. (exemple ? → Japon)
Comment aménage-t-on un polder ?- endiguement/ assèchement / tassement des bouses.

Quel est le risque à combattre dans ces polders ? – l’inondation due à une tempête (une catastrophe a causé 1800
morts en 1953 suite à le rupture de digues (voir doc.4 p.21)). C’est pourquoi les polders néerlandais sont protégés
de la mer et de ses caprices par des digues solides et d’autres techniques modernes (ex : doc.7 p.21).

Que fait-on sur ces polders ? → doc.8 p.25 : on y fait surtout de l’agriculture .
Pourquoi ? – abondance de l’eau.

D’où des paysages de canaux, de moulins à eau… → doc.2 p.16.

On a donc vu dans cette partie comment les hommes, à travers l’histoire et les différents climats, avaient pu et su
aménager leur milieu en fonction de leurs besoins en eau .

Mais les besoins en eau augmentant, l’eau devient une ressource de + en + convoitée, ce qui pose des problèmes au
niveau écologique et géopolitique.

III – L’eau, une ressource menacée et convoitée.


A – Gérer l’eau : un enjeu pour l’environnement.
A quels niveaux l’eau est-elle en danger ?
- niveau quantitatif (prélèvements excessifs)
- niveau qualitatif (pollution, salinisation…).

A – 1 : Des prélèvements excessifs.


→ Doc. p.144-145 : expliquer le 1er élément de la légende.
Que signifie >100% ? – les pays en question sont en train de puiser dans les ressources non
renouvelables… et risquent donc de connaître la pénurie si ce n’est déjà fait. Ils puisent dans des nappes fossiles
qui s’épuisent peu à peu, faisant donc ? les disponibilités mondiales en eau alors que la pop. ne fait qu’ ? .
Quels pays sont particulièrement en danger ? – Les pays pauvres qui sont dans cette situation (Yémen,
Moyen-Orient ; exemple : la Libye tire 90% de son eau des nappes fossiles) ; l’Arabie saoudite étant
financièrement capable de résoudre ce manque par le dessalement de l’eau de mer.
Comment certains pays agissent pour surmonter cette pénurie ? – Ils importent de l’eau, ce qui les rend
entièrement dépendants car l’eau est une ressource totalement ind ispensable et irremplaçable.

→ Module : l’assèchement de la mer d’Aral.

A – 2 : Des menaces sur la qualité.


→ doc.1 p.147 : Faire la liste de tous les agents polluants. – déchets des villes, nitrates et intrants agricoles, égouts
urbains, rejets des industries alimentaires (surtout le papier), plomb, mercure, rejet de chaleur par les centrales
thermiques transformant les températures et les saisons des eaux.

L’eau est une ressource renouvelable à condition de ne pas la dégrader. Or la grande majorité des usages que
l’on fait de l’eau conduisent à sa dégradation. Ce qui fait que l’eau rejetée est non seulement impropre à la
consommation, mais risque également de polluer les eaux dans lesquelles elle se déverse (ex : les algues vertes
en Bretagne à cause des nitrates ; pollution des nappes phréatiques par infiltration de ces nitrates issus des lisiers
épandus…). On peut s’en rendre compte par la piètre qualité de l’eau du robinet dans les régions d’élevage intensif.
Le retraitement des eaux est alors une obligation ; mais il n’est pas fait partout (voir partie I : les pays les +
pauvres n’en ont pas les moyens : rappel des conditions d’un retraitement efficace avec l’exemple d’Ondeo : doc.6
p.137).

D’où l’enjeu pour l’avenir :

A – 3 : Comment préserver une eau en quantité et en qualité suffisantes ?

1°) Au niveau de la quantité :

La consommation en eau par habitant ne cesse de croître , alors même que la population croît aussi dans des
proportions importantes. A ce rythme, la consommation globale d’eau dans 20 ans suppose le prélèvement
d’un volume d’eau tel (10 000 km3 en 2025), que cela sera impossible à réaliser, insoutenable pour la
planète.
Si l’on veut éviter l’accroissement des inégalités et des situations de pénurie dramatiques, avec les conflits qui en
découlent, il faut nécessairement changer nos pratiques.

Comment faire ? - Réaliser des économies dans la consommation d’eau à tous les niveaux :

- dans la consommation urbaine :


Problème de vétusté des réseaux, absence d’entretien... déperdition d’eau de l’ordre de 10 à 20 % dans les
villes du Nord, et plus dans celles du Sud : plus de 50% au Caire, Lagos, Mexico, Djakarta...
→ Il convient donc d’améliorer les réseaux de distribution d’eau (question de moyens et donc d’aides
internationales pour les pays du Sud), et de limiter les gaspillages dans l’utilisation quotidienne, affaire de
citoyenneté. L’? du prix de l’eau, ou le fait de la rendre payante dans les pays où elle est gratuite : si ce n’est
pas populaire, cela peut entraîner une attention accrue sur son utilisation, et donc de l’économiser (envisageable
seulement dans les pays où le niveau de vie est convenable).

- dans la consommation industrielle :


Seule une petite part de l’eau est effectivement consommée, le reste sert au refroidissement et autre. Cette eau peut
être recyclée. Les lois anti-pollution incitent à purifier l’eau mais aussi à l’économiser : les industries, si elles
sont incitées à le faire, peuvent réduire de 40 à 90% leur besoin en eau. C’est donc là un choix politique à faire,
mais qui présente l’inconvénient de créer des dépenses supplémentaires pour des entreprises parfois en crise…

- dans la consommation agricole :


Irriguer de façon plus économe . Par exemple au Pakistan, 40% de l’eau prélevée seulement arrive aux champs,
le reste s’évaporant ou s’infiltrant dans le sol en circulant dans des canaux à ciel ouvert non cimentés. De même,
l’irrigation par inondation telle qu’elle se pratique dans de nombreux pays alors que l’irrigation par aspersion
dépense 5 fois moins d’eau, 10 fois moins par goutte à goutte.

Pour limiter ces pertes, il faut donc éviter les canalisations défectueuses, les canalisations à ciel ouvert, mettre
en place une irrigation par micro-aspersion ou bien goutte à goutte qui peut économiser jusqu’à 50% de la
consommation induite par l’irrigation par gravitation.
Une diminution de seulement 10% des volumes d’eau actuels consommés par l’irrigation permettrait de couvrir à
peu près la consommation domestique pour l’ensemble du monde...
Enfin, on peut penser que le procédé de dessalement de l’eau de mer est le + efficace car il puise dans une
ressource quasi- illimitée et renouvelable… mais c’est encore très cher et peu rentable.

2°) Au niveau de la qualité :


Quels sont les agents polluants sur lesquels il faut agir ? (reprendre le A – 2)

Les rejets urbains et industriels constituent la principale source de pollution des eaux.

- Les déchets urbains doivent être traités par des usines d’épuration. Ces installations doivent être généralisées
dans tous les pays (1,7 milliards d’habitants du sud ne bénéficient pas d’un assainissement satisfaisant). Il s’agit
aussi de faire prendre conscience de l’enjeu pour les générations futures. Par exemple, le Lac Léman, fortement
pollué dans les année 1950, a retrouvé des eaux + propres en partie grâce à la sensibilisation de la pop. suisse
riveraine du lac.
- Limitation des rejets des usines avec des lois incitatives ou répressives (voir + haut).

Et pour l’agriculture ?
- limiter l’usage d’engrais chimiques destructeurs pour l’environnement, limiter l’épandage
des lisiers… mais cela reviendrait aussi évidemment à réduire les rendements, ce qui fait
perdre de l’argent pour les IAA du Nord, et qui peut mettre en péril l’auto-suffisance
alimentaire de pays du Sud très peuplés (ex : Inde).

On le voit, bien souvent les solutions existent mais se heurtent à des impératifs économiques. C’est pourquoi les
décisions doivent être prises à l’échelle internationale. Cela commence puisqu’ une charte de l’eau a été
adoptée à l’ONU et donnant la priorité à l’approvisionnement des populations, mais cette charte est + une
déclaration d’intentions qu’une véritable loi internationale… Quelques pays seulement se sont dotés de lois sur
l’eau réglementant son utilisation, de façon + (France) ou moins (Allemagne) timide. Mais cela reste exceptionnel.

L’eau étant donc une ressource non illimitée, son utilisation provoque dans les pays où elle n’est pas surabondant
des conflits d’usage, à l’échelle nationale ou régionale :

B – Les conflits d’usage liés à l’eau.


Reprise de l’étude de cas : réponse 15.

Autre exemple de région où l’eau est un enjeu conflictuel entre activités : la Tunisie.

→ doc.3 p.143 :
Quelles activités sont consommatrices d’eau ? – tourisme balnéaire ; agriculture irriguée ; urbanisation.
Autres (doc.2 p.143) ? – l’industrie.
Laquelle de ces activités est en expansion actuellement ? – le tourisme.
Laquelle de ces activités est prioritaire pour l’eau ? – le tourisme
Quelles sont les conséquences de cette situation pour l’agriculture ? – exploitations peu à peu abandonnées
et remplacées par des complexes touristiques.
Quelles conséquences pour l’économie tunisienne ? - dépendance alimentaire accrue, exode rural…

Dans quels types de pays trouve-t-on la même concurrence tourisme / agriculture pour l’eau ? – dans le pays très
touristiques, donc en général au climat sec et chaud, donc les pays connaissant déjà des problèmes de disponibilité
d’eau. Cette concurrence déstabilise les économies nationales et peut entraîner de fortes protestations dans la
société locale, qui voir ainsi l’eau « accaparée » par les étrangers.

→ si temps : vidéo sur l’eau à Benidorm (grille de lecture à prévoir).

Dans un milieu ou les ressources sont faibles mais où les besoins sont importants, se créent des “conflits”
pour départager les ressources en eau entre les différents usages : usage domestique et urbain, agriculture,
nécessités du tourisme. Ces conflits peuvent avoir des conséquences sociales et spatiales importantes.
D’autres conflits + importants encore pour l’usage de l’eau peuvent éclater lorsqu’ils concernent des pays
différents exploitant la même ressource :

C : L’eau, enjeu de tensions internationales.


Reprise de l’étude de cas : réponses 19 à 22.

L’eau est donc parfois disputée entre 2 pays quand leurs disponibilités sont limitées et dépendent de la même
source, c’est-à-dire la majeure partie du temps un fleuve. En effet, l’eau ignore les frontières.

→ exemple : l’eau au Moyen-Orient.


Documents à joindre : 1 p.128 Hachette (2) 3 p.103 Hatier (3); 1 p.100 Hatier (4).
Questions :
Sur le doc.2 :
1°) Classer les pays présentés dans le tableau en 3 catégories selon la disponibilité en eau.
sur le doc.3:
2°) D’où proviennent l’essentiel des eaux de la région ? dans quel pays est situé ce « château d’eau » ?
3°) Où sont installés la plupart de barrage turcs ? Quelle part prennent- ils dans les ressources du pays en eau ? en
électricité ?
4°) Quelle est la conséquence de ces aménagements pour les pays situés en aval (à citer) ?
5°) Sur quoi peut déboucher une telle situation?
Sur le doc.4 :
6°) Repérer les territoires occupés par Israël depuis 1967. Que remarquez-vous ?
7°) Pourquoi le Golan est- il une zone d’affrontement majeur dan le conflit entre Israël et ses voisins ?
8°) Qu’est-ce qu’Israël souhaite faire dans cette région ? Aux dépens de quel pays ?
9°) Montrer à l’aide d’un exemple que les pays voisins d’Israël utilisent les mêmes méthodes.

10°) A partir de ces exemples, répondre à la question 4 p.143 de votre manuel (portant sur le doc.1 p.143).

11°) Synthèse : à l’aide des exemples étudiés, montrer que l’eau est facteur de conflits au Moyen-Orient.

Près de 40% de la pop. mondiale dépendent des ressources d’eau partagées par plusieurs pays : de grands fleuves
sont vitaux pour les pop. des pays qu’ils traversent, en particulier évidemment dans les milieux arides. ; Ainsi,
l’Egypte par exemple dépend à 97% de l’étranger pour son approvisionnement en eau ; la Syrie de 79%...

Le problème s’installe quand l’eau douce s’écoule en dehors du pays duquel elle est originaire. Le pays en
aval peut alors voir le débit du fleuve et la qualité des eaux baisser en raison du pompage qui en est fait en
amont (Syrie, Irak...). Des tensions peuvent aussi apparaître quand un pays pompe excessivement dans une
nappe fossile partagée par plusieurs Etats (ex : la Libye). Ces questions peuvent atteindre des degrés de
tension très fort et causer en partie des conflits, comme dans le conflit israélo-palestinien.

Comment éviter ce genre de conflit ? – par un arbitrage international → l’ONU. Celle-ci a fait une « proposition
de loi sur les usages non liés à la navigation sur les fleuves internationaux » en 1991, qui définit le droit de tout
Etat d’un » bassin fluvial international » à une « utilisation équitable et raisonnable » de l’eau du bassin. Mais quels
sont les critères du « raisonnable et équitable » ? Et les mesures de répression en cas de non-respect ?
CH.3 - ETUDE DE CAS : L’EAU DANS LE SUD-OUEST DES ETATS-UNIS

1. Les ressources en eau dans le Sud-Ouest des Etats-Unis.


Doc. 2 p.116 → 1°) Caractériser le type de climat dans le Sud-Ouest des Etats-Unis.
2°) Pourquoi les fortes températures sont-elles un élément aggravant l’aridité ?

Doc.1 p.116 → 3°) Relever les différentes sources d’eau dans le Sud-Ouest des Etats-Unis.
4°) Parmi ces sources d’eau, distinguer celles qui sont naturelles et celles qui sont aménagées.
5°) Parmi ces sources d’eau, distinguer celles qui sont renouvelables et celles qui ne le sont pas.

2. Des besoins en eau importants et variés nécessitant des aménagements.


6°) Sur l’ensemble du dossier (p.116 à 121), relever les différentes activités consommatrices d’eau.

Doc.5 p.117 → 7°) Quels sont les différents aménagements hydrauliques visibles sur cette carte ?
Docs. 4 et 5 p.117 → 8°) Quelles sont les différentes utilités d’un barrage ?
Doc. 1 p.118 → 9°) Compléter la légende du schéma en bas de cette feuille (document A) d’après la photo satellite.
Docs. 2 et 4 p.118-119 → 10°) Quels sont les différents types d’irrigation utilisés ici ?
Docs. 1 p.118 et 2 p.120 →11°) D’où provient l’eau utilisée ici ?
Docs. 4 p.119 et 4 p.121 →12°) D’où provient l’eau utilisée ici ?

3. L’eau : enjeu et source de tensions et de problèmes à différentes échelles.


Doc.5 p.121→ 13°) Quel problème se pose aujourd’hui dans le Sud-Ouest des Etats-Unis ?
14°) Comment y remédie -t-on ? Est-ce efficace ?
15°) Qui se trouve de plus en plus en concurrence pour l’eau ?

Doc.1 p.116 → 16°) Quels états américains sont traversés par le Colorado ?

Doc.3 p.120 → 17°) Quel état profite le plus des eaux du Colorado ?
18°) Comment se règle ce conflit entre états pour les eaux du Colorado ?

Doc. B (ci-dessous) : 19°) Quels sont les pays riverains du Colorado ?


20°) Quel pays profite le plus des eaux du Colorado ?
21°) Quel est l’état des eaux du Colorado dans la partie mexicaine de son cours ? Pourquoi ?
22°) Que réclame le Mexique ?

Document A (légende à compléter d’après le doc.1 p.118) Document B : les e aux amères du Colorado
« Les Etats-Unis ont longtemps géré les eaux du Colorado dans
une perspective exclusivement nationale, bien que le cours
terminal du fleuve et son delta se situent u Mexique […]. C’est
seulement en 1944, donc bien après la construction des grands
barrages, que furent prises en compte les doléances mexicaines et
qu’un traité bilatéral attribua au Mexique une dotation minimale
de 35 m³ d’eau/seconde au passage de la frontière. Ce volume
modeste doit être comparé tant avec le [débit] de 700 m³/sec
mesuré en amont du confluent avec la Gila, qu’avec l’ensemble
des dérivations vers la Californie qui mesurent 120 m³/sec. […]
En fait, dès la signature du traité, la quote-part mexicaine
consistait pour l’essentiel en eaux saturées d’engrais et de
pesticides. Le taux de salinité, de 50 ppm au niveau de Grand
Junction était passé au niveau de la frontière à 1500 ppm en 1971,
date à laquelle les Mexicains firent constater que l’eau était
impropre tant aux irrigations qu’à la consommation humaine
[…]. »
J. BETHEMONT, Les grands fleuves, A. Colin, 1999.
Ch.3 : L’eau entre abondance et rareté
Problématique générale :

Quels sont les besoins et les ressources des sociétés humaines en eau ? Quels aménagements
et quelles tensions en résultent ?

I – L’eau : une ressource inégalement disponible.


A – D’où vient l’eau ?

B – Capter l’eau.

B – 1 : Les techniques de captation.


B – 2 : L’assainissement de l’eau.

C – Un accès inégal à l’eau.

C – 1 : Des inégalités dans l’espace.


C – 2 : Des inégalités dans le temps.
C – 3 :L’accès à l’eau, reflet de l’inégal développement.

II – La nécessaire maîtrise de l’eau.


A – Les différents usages de l’eau.

B – Les aménagements traditionnels pour maîtriser l’eau.


B – 1 : En milieu aride.
B – 2 : En milieu humide.

C – Les aménagements modernes pour maîtriser l’eau.


C – 1 : Les progrès de l’irrigation.
C – 2 : Apports et impacts des grands barrages : l’exemple d’Assouan (Egypte).
C – 3 : La poldérisation : l’exemple des Pays-Bas.

III – L’eau, une ressource menacée et convoitée.


A – Gérer l’eau : un enjeu pour l’environnement.

A – 1 : Des prélèvements excessifs.


→ Module : l’assèchement de la mer d’Aral.
A – 2 : Des menaces sur la qualité.
A – 3 : Comment préserver une eau en quantité et en qualité suffisantes ?

B – Les conflits d’usage liés à l’eau.

C : L’eau, enjeu de tensions internationales.


L’EAU ENJEU DE TENSIONS INTERNATIONALES :
L’EXEMPLE DU MOYEN-ORIENT
Questions :
Document 1 :
1°) Classer les pays présentés dans le tableau en 3 catégories selon la disponibilité en eau.

- les bassins du Tigre et de l’Euphrate :


Document 2:
2°) D’où proviennent l’essentiel des eaux de la région ? Dans quel pays est situé ce « château d’eau » ?
3°) Où sont installés la plupart des barrage turcs ? Quelle part prennent-ils dans les ressources du pays en eau ? En
électricité ?
4°) Quelle est la conséquence de ces aménagements pour les pays situés en aval (à citer) ?
5°) Sur quoi peut déboucher une telle situation?

- l’eau en Palestine :
Document 5 :
6°) Repérer les territoires occupés par Israël depuis 1967. Que remarquez-vous ?

Documents 3 et 4 :
7°) Que constate-t-on dans l’utilisation des eaux des nappes phréatiques à Gaza et en Cisjordanie (territoires autonomes
palestiniens peuplés en grande majorité de Palestiniens, et d’une minorité de colons juifs) ?
8°) Montrer que Palestiniens et Juifs ne sont pas égaux devant l’accès à l’eau.
9°) Quelles sont les conséquences des pompages sur la qualité de l’eau ? (expliquer).

Document 5 :
10°) Pourquoi le Golan est-il une zone d’affrontement majeur dans le conflit entre Israël et ses voisins ?
11°) Qu’est-ce qu’Israël souhaite faire dans cette région ? Aux dépens de quel pays ?
12°) Montrer à l’aide d’un exemple que les pays voisins d’Israël utilisent les mêmes méthodes.

13°) A partir de ces exemples, répondre à la question 4 p.143 de votre manuel (portant sur le doc.1 p.143).

11°) Synthèse : à l’aide des exemples étudiés, montrer que l’eau est facteur de conflits au Moyen-Orient.

Auteur : Thomas André Web histoire-géo http://www.histoire-geo.org


DEVOIR SURVEILLE DE GEOGRAPHIE N°3 :
L’EAU ENTRE ABONDANCE ET RARETE

Sujet : Le problème de l’eau au Maghreb


1°) Présenter globalement l’ensemble des documents. (6 points)

2°) Sélectionner et classer les informations dans un tableau en dégageant deux ou trois grands thèmes répondant au
sujet. (14 points)

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