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La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
Título original
Paraphrase de La Physique d'Aristote Livre 3 Chap 11 - 12
La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
Paraphrase de la physique d'Aristote livre 3 chap XI On comprend aisment que l'infini qui se forme par addition, ne peut jamais arriver galer la grandeur initiale dont il approche saris cesse, et qui est sa limite, tandis qu'au contraire l'infini, qui se forme par la division, est rellement infini, puisque la divisibilit n'a point de ternie. L'infini est contenu, connue la matire elle-mme, dans l'intrieur de l'tre, et c'est la forme qui est le contenant de l'un et de l'autre. La raison peut concevoir galement que pour le nombre, il y a une limite dans le sens de l'extrme petitesse, et qu'il n'y en a pas dans le sens de l'accroissement, puisqu'un nombre, quelque grand qu'il soit, tant donn, on peut toujours en imaginer un plus grand encore. Pour les grandeurs, c'est tout le contraire ; car on peut toujours, dans la srie dcroissante, imaginer une grandeur toujours plus petite que toute grandeur donne, tandis que, dans le sens de l'accroissement, il y a toujours une limite infranchissable, et il n'est pas possible qu'il y ait une grandeur infinie. Cette diffrence, entre les nombres et les grandeurs, tient ce que l'unit est indivisible, quelle que soit d'ailleurs cette unit. L'homme, par exemple, n'est jamais qu'un homme, et il est bien impossible de le diviser en plusieurs hommes, tandis que le nombre est toujours plus que l'unit, et qu'il est un ensemble de quantits quelconques runies. Il faut donc s'arrter l'individu, et la division ne peut pas tre pousse plus loin, tandis que les nombres, deux, trois, etc., ne sont que des paronymes de l'unit, qui tirent d'elle la dnomination qui les fait ce qu'ils sont, deux signifiant deux units; trois, trois units ; et ainsi de suite pour tous les autres nombres. Mais dans le sens de l'augmentation numrique, il est toujours possible de penser un nombre de plus en plus grand, parce que les divisions de la grandeur par deux sont indfiniment possibles, et que leur nombre
s'accrot sans cesse. L'infini y est donc toujours en
puissance, bien qu'il n'y soit jamais en acte ; la quantit nouvelle qu'on ajoute est toujours finie, bien qu'elle puisse dpasser sans cesse toute quantit dtermine. D'ailleurs, ce nombre n'est pas abstrait et spar des divisions de la grandeur, qu'on peut sans cesse diviser par deux. L'infinitude, loin de s'arrter comme acheve et finie, se forme et devient sans cesse, ainsi que le temps se forme et devient sans cesse aussi, comme le nombre et la mesure du temps, qui est le mouvement. C'est tout l'oppos pour les grandeurs ; le continu y est bien divisible l'infini, dans le sens de la petitesse ; mais il n'y a pas d'infini dans le sens de l'accroissement ; et l'infini, dans ce cas, n'est en acte que prcisment autant qu'il est en puissance, c'est-dite qu'il reste perptuellement en puissance. Donc, puisqu'aucune grandeur sensible n'est infinie, il faut en conclure qu'il est impossible que toute grandeur dtermine soit sans cesse dpasse : car, ds lors, il pourrait y avoir quelque chose de plus grand que le ciel ; ce qui est absolument impossible. L'infini du reste n'est pas absolument identique pour la grandeur, pour le mouvement et pour le temps. A ces gards, ce n'est pas une seule et mme nature ; et de ces trois infinis, le suivant ne se comprend que par celui qui le prcde. Ainsi, le mouvement ne se comprend qu' la condition pralable d'une grandeur dans laquelle il y a un mouvement quelconque de translation, d'altration, ou de croissance ; le temps son tour ne se comprend que par le mouvement qu'il mesure. Pour le moment, nous nous bornerons indiquer ces ides; plus tard (Livre VI), nous reviendrons sur ces questions, et nous expliquerons comment toute grandeur est toujours divisible en d'autres grandeurs. Tout ce que nous voulons dire ici, c'est que notre dfinition de l'infini ne porte aucune atteinte aux spculations des mathmaticiens, en niant que, sous le rapport de l'accroissement, l'infini puisse jamais tre en acte et tre tout fait ralisable. A leur point de vue, les mathmaticiens n'ont pas besoin directement de l'infini, et
il ne leur est pas indispensable, puisqu'ils peuvent toujours
supposer la ligne finie aussi grande qu'ils le veulent. Rciproquement, la grandeur la plus grande tant donne, ils peuvent toujours y appliquer une division proportionnelle, qui n'a pas de fin quelque petite que devienne la grandeur successivement divise. Ainsi les mathmaticiens peuvent se passer de l'infini rel dans leurs dmonstrations ; et en fait, l'infini ne se trouve que dans les grandeurs actuelles, au sens o je viens de le dire. Ce qui rapproche encore l'infini de la matire, c'est que parmi les quatre espces de causes admises par nous, l'infini ne peut tre que cause matrielle ; car l'tre de l'infini est la privation, comme celui de la matire ; et il n'y a que le continu et le sensible qui est et subsiste en soi. Nous pouvons d'autant mieux insister sur ce point que tous les philosophes ont, ainsi que nous, considr l'infini comme matire ; mais o nous nous sparons compltement d'eux, c'est qu'ils ont fait de l'infini le contenant au lieu d'en faire le contenu ; et selon nous, c'est une grave erreur. LIVRE III DFINITION DU MOUVEMENT. - DE L'INFINI. Paraphrase de la physique d'Aristote livre 3 chap XII. Aprs tout ce qui prcde sur l'infini, il ne nous reste plus qu' examiner les arguments par lesquels on essaie de dmontrer que l'infini n'est pas seulement en puissance, ainsi que nous venons de l'exposer, mais aussi qu'il est quelque chose de dtermin. Parmi ces arguments, les uns n'entranent pas de conclusions ncessaires, et ne valent gure qu'on s'en occupe ; les autres peuvent tre rfuts par des raisons dcisives. Ainsi, je dis qu'il ne faut pas que l'infini soit en acte un corps perceptible nos sens, pour que la gnration des choses puisse ne jamais dfaillir ; car il se peut fort bien que tout tant limit et fini, la
destruction d'une chose soit la gnration d'une autre, et
rciproquement. Le cercle de la gnration est alors infini et indfectible. Voil la rponse un des arguments dont il a t question plus haut (Voir plus haut, V). Quant celui qui prtend qu'une chose doit toujours en toucher une autre et qu'on arrive ainsi raliser l'infini, nous rpondons en distinguant le contact et la limitation, qu'il ne faut pas du tout confondre. Le contact est toujours une chose relative et dpendante, puisque tout corps qui touche doit ncessairement toucher quelque chose qui le touche son tour ; et le contact est l'attribut d'une chose limite et finie. La limitation, au contraire, n'a rien de relatif ; et une chose quelconque ne peut pas au hasard toucher la premire chose venue. Il peut donc y avoir quelque chose qui ne touche plus rien. Enfin l'argument tir de la pense, dans laquelle ou croit trouver l'infini, n'est pas plus premptoire ; car on peut bien par la pense s'imaginer que quelqu'un est mille fois plus grand qu'il n'est ; mais en ralit il reste ce qu'il tait ; l'accroissement successif ou la rduction successive ne passent pas le moins du monde dans l'objet lui-mme; et il ne suffit pas de supposer que quelqu'un est hors de la ville pour qu'il y soit effectivement, ni qu'il est aussi grand que nous, pour que sa taille devienne gale la ntre. La chose reste ce qu'elle est, et la supposition arbitraire que l'on fait ne change rien la ralit. Quant au temps et au mouvement, ils ne sont infinis, ainsi que la pense, qu'en ce sens que rien n'y subsiste rellement et n'y demeure, mais qu'il n'y a qu'une succession sans terme possible. Enfin dans le retranchement ou dans l'addition que la pense peut toujours faire, il ne se forme jamais une grandeur qui soit actuellement infinie. Nous ne poussons pas plus loin cette thorie de l'infini ; et par les explications que nous venons de donner, on doit voir commuent ou peut dire que l'infini est et n'est pas, et l'on doit comprendre ce qu'il est au point de vue o nous nous sommes placs.