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FRANÇOIS COULOMBE

06 246 219

Dernier travail
Le catholicisme et le protestantisme

Travail présenté à
Madame Anne PASQUIER
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Dans le cadre du cours


SRC-20983
Le christianisme
(Section A)

Faculté de théologie et des sciences religieuses


Université Laval
Automne 2008

Dernier travail
Le catholicisme et le protestantisme

1. Que signifient les termes « catholique » et protestant »?

En premier lieu, le terme « catholique » signifie (UNIVERSEL en grec puis à partir

du I6e s.) les fidèles ou les institutions qui sont rattachés à l’Église de Rome, c’est-à-dire
une partie seulement de l’Église du Christ. C’est depuis la Réforme et le concile de Trente que
le terme « catholique » est employé pour distinguer l’Église qui se rattache à Rome de celle de
la Réforme. De plus, le mot « catholique » est l’expression utilisée pour désigner, dans son
acceptation théologique, toutes les confessions chrétiennes où (DONT la vocation) leur
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vocation est d’accueillir toutes les races et les cultures. Aussi, le terme catholique était utilisé
par les auteurs chrétiens du IIe siècle afin de désigner (l’universalité de) l’Église. Il
semble qu’Ignace d’Antioche soit le premier à avoir utilisé le mot « catholique ». Par ailleurs,
le terme « catholique » a été utilisé pour définir la vraie foi par rapport aux hérésies et aux
schismes. Finalement, « catholique » exprime l’idée d’une religion universelle qui concerne le
tout de l’homme (en fait c’est le premier sens). Mettre de l’ordreé

En deuxième lieu, le terme « protestant » signifie ceux qui adhèrent au protestantisme


sous toutes ses formes. Également, il faut dire que le mot « protestant » est né à la suite d’une
assemblée politique (Diète de Spire) qui a eu lieu dans le Saint-Empire germanique en avril
1529. Durant cette réunion, certains princes et magistrats allemands parlent à l’empereur et
protestent pour le maintien de la Réforme dans leur territoire. C’est de cet évènement que le
terme « protestant » est né. Effectivement, « protester » signifie « témoigner devant » ou
« témoigner de ».

Massacre de la Saint-Barthélemy en 1572

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2. Comment le protestantisme et le catholicisme se sont-ils élaborés l’un par rapport


à l’autre au XVIe siècle? Peut-on tout de même discerner auparavant dans
l’histoire des tendances qui se sont concrétisées au XVIe siècle?

Le protestantisme s’est précisé au XVIe siècle à partir de la Réforme déclenchée par le


réformateur Martin Luther (1483-1546). Effectivement, en 1517, Luther propose les 95 thèses
et il affirme clairement qu’il est contre les ventes d’indulgences servant à financer les
constructions de Saint-Pierre de Rome. Les 95 thèses sont diffusées (grâce à l’imprimerie) à
travers le Saint-Empire germanique et une partie de l’Europe et ils connurent un grand succès.
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Ils apparaissent comme un texte libérateur face à de nombreuses pratiques de l’Église vues
comme des actes d’exploitation.

En 1520, Luther est excommunié par le pape et il y a une rupture totale avec Rome. Le
protestantisme commence donc à s’élaborer. Luther propose un des principes fondamentaux
du protestantisme étant ( : ) le sacerdoce universel de tous les baptisés. On peut affirmer que
cette caractéristique est encore présente dans le protestantisme d’aujourd’hui.

Aussi, Luther est contre la transsubstantiation eucharistique pratiquée par l’Église


romaine. Martin Luther affirme clairement qu’il y a la présence du Christ dans, avec et sous le
pain. Cela implique donc la permanence des éléments naturels et on ne va pas plus loin que
cela. Zwingli, un autre réformateur, affirme que le pain et le vin symbolisent seulement le
corps et le sang du Christ. Ces deux tendances vont à l’encontre de celle de l’Église romaine
qui affirme que le pain et le vin de transforme en le corps et le sang du Christ durant la
prédication du prêtre.

Également, Luther s’oppose à la hiérarchie ecclésiastique, parce qu’il voit en elle de


nombreuses fautes morales, commises par le clergé de l’époque, méritant d’être dénoncées
(en fait c’est la conception même de la hiérarchie qu’il dénonce). Il proclame
aussi la liberté de conscience avec l’aide d’arguments théologiques de Paul. Il prêche la
Bible comme parole d’évangile (?). Le théologien et réformateur est l’un des auteurs les
plus lus du XVIe siècle et il marque la mentalité de l’époque. Luther est à l’origine de la
tendance luthérianisme présente en Allemagne et dans les pays scandinaves. Ce mouvement
se distingue par leur eucharistie où le pain et le vin restent du pain et du vin tout en étant
réellement le corps et le sang du Christ. Il eut de grands débats à ce sujet, mais ce n’est pas au
XVIe siècle qu’on réglera cela. C’est en 1973 que cette question sera réglée. C’est grâce à
Luther si le protestantisme est né, mais nous pouvons déjà constater sa pluralité à l’époque.
En effet, plusieurs autres réformateurs existent et plusieurs convictions s’affrontent.

Jean Calvin est aussi un autre réformateur du XVIe siècle tout comme Martin Luther.
Toutefois, Calvin a surtout fait son œuvre à Genève. Par ailleurs, Zwingli est un réformateur
qui s’illustre à Zurich où il implante à son tour la Réforme. Calvin et Zwingli sont donc à
l’origine de la tendance zwinglo-calvinisme qui s’est étendu dans l’ouest et le sud de la
France. Les Français qui adhèrent à ce mouvement ont été surnommés « huguenots » au XVIe
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siècle. Ce mouvement se distingue par une insistance sur la gloire de Dieu qui a été traduite
par la prédestination de chaque être humain de toute éternité au salut ou à la damnation.

Comme il est inscrit plus haut, la Réforme se divise en plusieurs tendances protestantes au
XVIe siècle. Toutefois, il en reste une qui n’a pas été soulevée. Il s’agit de l’anglicanisme qui
est créé au XVIe siècle avec la rupture du roi d’Angleterre avec l’Église de Rome. En 1531, le
roi Henri VIII se sépare de l’Église romaine et il est reconnu par le clergé comme étant le chef
suprême de l’Église d’Angleterre. Par la suite, l’anglicanisme va se renforcer davantage avec
le règne d’Élizabeth Ière. La doctrine anglicane propose que l’Écriture soit la seule autorité
unique en matière de foi, que le baptême et la Cène soient les deux seuls sacrements pratiqués
et que le célibat ecclésiastique soit aboli. Ces caractéristiques font encore partie de
l’anglicanisme aujourd’hui.

Au XVIe siècle, les trois tendances se renforcent un peu partout en Europe. Le


luthérianisme provoque la fin de l’unité confessionnelle dans le Saint-Empire germanique et
s’étend même dans les pays scandinaves. Le zwinglo-calvinisme se répend surtout en France.
L’anglicanisme est aussi bien implanté en Angleterre. L’Église d’Occident est donc scindée
de façon durable.

Ces tendances se font encore sentir aujourd’hui. En ce qui concerne l’anglicanisme, il y a


environ 50 000 000 de personnes qui adhèrent à cette branche du protestantisme. Le
luthérianisme est aussi bien implanté dans le monde, car plus de 70 000 000 de luthériens
pratiquent cette branche du protestantisme et ils vivent en Allemagne, en Scandinavie, aux
États-Unis et en Afrique. Le presbytérianisme est une tendance qui découle du zwinglo-
calvinisme. En effet, l’Église presbytérienne représente une lignée du réformateur Jean
Calvin. Ils sont environ 80 000 000 de pratiquants dans le monde.

En ce qui concerne le catholicisme, on peut dire qu’il s’est précisé pour répondre à la
Réforme provoquée par Luther. Effectivement, le catholicisme va se préciser au moment de la
Réforme protestante par l’intermédiaire de l’un des plus importants conciles de l’histoire du
christianisme. Il s’agit du Concile de Trente.

Ce concile, débutant en 1545 et finissant vers 1563, a été une réaction tardive à la
Réforme protestante. Il est aussi un mouvement de renouveau spirituel et intellectuel de
l’Église romaine. Le résultat de ce concile se résume à une réponse doctrinale du
protestantisme et une réforme de la discipline à l’intérieur de l’Église romaine.
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Pendant le Concile de Trente, certaines tendances proposées dans le passé se concrétisent


au XVIe siècle. C’est le cas des sept sacrements qui, au XIIe siècle, avaient été privilégiés par
Pierre Lombard. Le concile de Trente va fixer définitivement le nombre de sacrements à sept
et affirme leur efficacité. Aussi, la question du Purgatoire est validée, puisque l’idée avait
cours dans l’Église depuis le XIIe siècle.

Répondez plus précisément à la question : quelles sont les tendances


dans l’histoire qui ont préfiguré celles du 16 e s. (par ex. Les vaudois, etc.) et
comment les deux confessions se sont-elles élaborées l’une par rapport <a
l’autre. Le catholicisme s’est-il élaboré face aux trois points centraux du
protestantisme (Écriture seule, Dieu seul, la grâce seul sans les œuvres)?

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Carte montrant la diffusion du protestantisme durant le XVIe siècle

3. Quelles sont les caractéristiques principales du catholicisme et du


protestantisme : structure et conception de l’Église, doctrine, etc. ? Quelles sont
les ressemblances et les différences?

Le protestantisme

En premier lieu, il sera question des grandes caractéristiques du protestantisme.


Comme il est dit plus haut, trois grandes tendances divisent la Réforme du XVIe siècle.
Malgré des divergences théologiques parmi les trois tendances (mot féminin), ils

s’entendent (les trois tendances s’entendent ) quand même sur trois grandes questions
fondamentales du protestantisme. Ces trois éléments représentent la posture de la foi
protestante.
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Dieu seul.

Cette première caractéristique fonde les deux autres. Effectivement, Dieu se fait connaître
par tout le monde par l’Écriture seule et Dieu ne délègue sa grâce à aucune institution. Pour la
plupart des protestants, Dieu est trinitaire (Père, Fils, Saint-Esprit). De plus, le fait d’affirmer
« Dieu seul » c’est aussi rejeter le culte de la Sainte Vierge Marie et des saints, car ils
représentent des intermédiaires illégitimes selon les protestants. Le Christ seul est le sauveur.

L’Écriture seul.

L’Écriture est la seule autorité normative pour la foi et la vie chrétienne selon les
protestants. Également, la Bible est la révélation définitive de Dieu et elle est actualisée par
l’intermédiaire de la prédication. Cette prédication ne sera plus réalisée par un prêtre.
Effectivement, les protestants rejettent l’autorité épiscopale. Ils prônent pour le sacerdoce
universel où tous les croyants baptisés y sont admis. Tous sont égaux, mais tous n’occupent
pas les mêmes tâches et les mêmes fonctions. Aussi, plusieurs Bibles seront imprimées dans
de nombreuses langues. En effet, la Bible est disponible dans la langue de la région où le
protestantisme est implanté.

La grâce seule.

Les protestants affirment que le salut ne provient pas de la seule grâce de Dieu.
Effectivement, ils croient que le chrétien peut acquérir le salut par l’acquisition des mérites
qui le rendraient juste. La justification est très importante et elle représente un don gratuit qui
ne dépend d’aucune disposition humaine. De plus, les protestants croient que l’Église peut
aider à procurer ce salut.

Il y a aussi d’autres caractéristiques qui sont propres au protestantisme.

Les sacrements

Les protestants vont pratiquer que deux sacrements qui représentent des signes visibles de
la grâce invisible. Ces sacrements deviennent des signes efficaces de la grâce seulement si le
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chrétien les reçoit dans la foi. L’eucharistie et le baptême sont les deux seuls sacrements
retenus par les protestants.

Les ministères

Le sacerdoce universel représente un grand principe du protestantisme qui place tous les
chrétiens baptisés comme des prêtres. Donc, il n’y a pas de séparation entre le clergé et les
fidèles. Cela mène donc à une reconnaissance de certains ministères non hiérarchisés de la
part des protestants. Premièrement, il y a le pasteur qui est le prédicateur de la Parole de Dieu.
Toutefois, pour devenir pasteur, il faut suivre une longue formation. Deuxièmement, les
anciens et les diacres sont ceux qui administrent les sacrements, s’occupent de la vie
communautaire et de l’entraide. Pour terminer à ce sujet, il est important de mentionner qu’il
y a la présence d’un certain conseil où la communauté de croyants y confie sa gestion
temporelle et spirituelle. Ce conseil se nomme le Régime presbytéral synodal. Ses membres
sont élus par élections et le pasteur est aussi présent lors du rassemblement de ce conseil.

Le théologien et réformateur Martin Luther

Le catholicisme

En deuxième lieu, il est temps de décrire les grandes caractéristiques du catholicisme.


Les fidèles de l’Église catholique reconnaissent dans le pape, le successeur de l’apôtre Pierre
et le chef universel.
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Également, les catholiques croient qu’on ne peut pas lire la Bible sans les traditions de
lecture et d’interprétation qui ont précédé. C’est pour cette raison qu’ils reconnaissent les
livres dits deutérocanoniques. (expliquer ???)

De plus, l’édition officielle de la Bible est la Vulgate, une version latine de la Bible qui a
été traduite par Jérôme. Aujourd’hui, les catholiques reconnaissent les Bibles provenant des
autres langues, mais elle doit être une traduction de la Vulgate latine.

Par ailleurs, les catholiques croient que le salut est un don de Dieu au croyant et qu’il n’y
a pas de foi sans les œuvres. Ainsi, l’homme doit contribuer à son salut.

Le catholicisme possède sept sacrements que les fidèles peuvent recevoir au cours de leur
vie. En effet, il y a le baptême, la confirmation, l’eucharistie, le mariage, le sacerdoce, la
pénitence et l’onction des malades. C’est en recevant ces sacrements que l’œuvre du salut est
actualisée.

Le culte de la Vierge Marie et des saints est vraiment important et ils ne sont pas écartés
de la doctrine des catholiques. Les catholiques vont croire en l’Assomption de Marie où la
Sainte Vierge se serait élevée au Ciel après sa mort.

La médiation est un trait fondamental des catholiques dans la mesure où il y a une


certaine interaction importante au sein des ministres (prêtre, évêque, cardinal, pape, etc.), des
sacrements, de Marie et des saints. Cette médiation touchant tous ces éléments représente une
façon d’actualiser la médiation du Christ comme l’unique Médiateur suscité par Dieu.

L’importance de l’unité est une autre caractéristique importante des catholiques. En effet,
l’Église catholique est juge et partie.

La Tradition est un autre élément fondamental de la doctrine catholique. La Tradition et


l’Écriture représentent un seul dépôt sacré de la Parole de Dieu confié à l’Église qui peut à
son tour interpréter la Bible.

La hiérarchie de l’Église catholique est quand même complexe. À la tête, il y a le pape


qui représente le chef suprême de l’Église catholique. Son siège est en Italie, au Vatican. Il y a
les cardinaux qui font parties du Collège des cardinaux qui représente la plus haute sphère de
l’Église romaine. Il y a les évêques qui gouvernent les diocèses, les archidiocèses et les
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primats. Finalement, il y a les prêtres qui évoluent au niveau de leur paroisse et ils vont être
sous l’autorité de leur évêque.

Le Pape Benoît XVI : Chef de l’Église universelle

Les ressemblances et les différences du protestantisme et du catholicisme

En ce qui concerne les ressemblances entre les deux branches du christianisme, il est
certain que les deux ont comme foi principale Dieu, Jésus et l’Esprit Saint. Les fidèles des
deux branches sont ceux qui, par la foi, ont lié leur destin à celui de Jésus-Christ. Aussi, on
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peut dire que le rôle du pasteur protestant est un peu le même que le prêtre catholique. En
effet, les deux vont faire la prédication des Écritures et ils vont être très présents au sein de
leur communauté. Par ailleurs, les fidèles, dans les deux cas, vont se réunir dans une Église
afin de célébrer des messes. Dans les deux cas encore, les protestants et les catholiques vont
pratiquer l’eucharistie et le baptême. La liturgie des deux branches va aussi beaucoup se
ressembler. En effet, les protestants vont pratiquer une liturgie qui est appropriée à l’ancien
système médiéval. Les catholiques ont juste apporté des changements mineurs à leur liturgie,
donc elle ressemble beaucoup à celle des protestants. Les deux branches auront le même
rythme hebdomadaire, soit six jours suivis du septième jour de repos comme il est inscrit dans
la Bible. Finalement, dans les deux cas, les protestants et les catholiques verront en Jésus-
Christ la lumière véritable.

Pour terminer, voici les nombreuses différences entre le protestantisme et le catholicisme.


Les protestants rejettent le culte de la Vierge Marie et celui des saints contrairement aux
catholiques. Les protestants ne pratiquent que deux sacrements contrairement à sept chez les
catholiques. Les protestants ne reconnaissent pas l’autorité du pape au Vatican, toutefois il est
le chef suprême de l’Église universelle pour les catholiques. La Bible utilisée par les
protestants est la Bible hébraïque, cependant les catholiques utilisent la Vulgate, une version
grecque de la Bible traduite en latin et maintenant, traduite dans toutes les langues. Les
protestants ne reconnaissent pas les livres dits deutérocanoniques contrairement aux
catholiques. Les protestants croient en un sacerdoce universel où tous les fidèles peuvent y
avoir accès. Donc, les femmes peuvent devenir pasteures et exécuter la prédication durant les
rassemblements. C’est différent en ce qui concerne les catholiques. Le sacerdoce est interdit
aux femmes et seul l’homme peut remplir cette tâche. Finalement, les ministres protestants
peuvent se marier, mais ceux qui sont catholiques doivent rester célibataires.

BON RÉSUMÉ 37\40

87\100

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