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|
| |
oa & | |
ra Se Rencreusement | | ®
\
a Ar\ =
Ji Figure 3
Tragage de la noue
Le principe du tragage de la noue est semblable a
celui de l’arétier des pages précédentes.
Coupe de téte
Le niveau N, situé suivant le dessus du faitage,
est déterminé par l’épure de la ferme (fig. 3).
Assemblage sur faitage (fig. 1)
Le niveau N est situé sur la face de la noue, par
report de la cote (a), a partir du point 3.
Assemblage sur poincon (fig. 2)
Le niveau N est situé sur la face de la noue, par
report de la cote (b), a partir du point 2.
Les déjoutements contre les faitages, qui affec-
tent la partie basse de l’engueulement, sont
obtenus par la cote (c), portée horizontalement
sur les joues de la coupe.
/
/ Section horizontale
de la coupe
> |P £ As a
[AS =
‘
|
Figure 2 | |
Rencreusement
Section droite
de l’engueulement
<<
119ETUDE
SAILLIES
54 DE TOIT
programme P 6
Données
Reculée de long-pan L= 9%
Reculée de croupe C= 72
Hauteur du comble H = 68
Saillie de toit S = 24
Opérations
Chevron d’emprunt Ch=/ +H?
*Saillie rampante du chevron Sc = oe xs
Cote G Ge/LIe
Aréte au couronnement Ac=\/ G+H°
« Saillie rampante de l’arétier Sa= Ae xs
Pour le chevron de croupe, il faut inverser les
données L et C.
SAILLIE REGULIERE
Programme P6 - 1
C:72
é En En
Résultats Jong-pan | croupe
Saillie rampante du chevron Sc= | 29,41 | 33,01
* Saillie rampante de V'arétier Sa= | 45,97
Le programme P¢ permet d’obtenir les saillies de
toit suivant le rampant:
- sur le chevron, en long-pan et en croupe,
- sur l’arétier.
Avec saillie réguli¢re (Page de gauche)
Dans ce premier cas, la saillie de niveau (S) est la
méme en long-pan et en croupe.
L’arétier en plan est situé a partir du point P,a
Dangle de la saillie.
Chevron
LZ
de long-pan
120Données
M= 72
Cotes au nu des murs { N = 48
Hauteur du comble H = 68
Saillie de long-pan S = 24
Opérations
Reculée de long-pan L=M+S
Saillie de croupe T= x xS
Reculée de croupe C =N4+T
Chevron d’emprunt Ch=J/U+H°
*Saillic rampante duchevron Sc = a xS
Cote G GaVUtC
Aréte au couronnemment Ac=/G4+H
© Saillic rampante de ’arétier Sa= as xs
En En
Résultats long-pan | croupe
¢Saillie rampante du chevron Sc= | 29,41 | 23,34
* Saillie rampante de l’arétier Sa= 33,48
Pour le chevron de croupe, il faut :
~ inverser les données M et N,
- remplacer S par T.
SAILLIE IRREGULIERE
Programme P6 - 2
Avec saillie irréguliére (page de droite)
Dans ce deuxiéme cas, la saillie (T) de la croupe
est différente de celle du long-pan.
L’arétier en plan passe par le point P a l’angle
des sabliéres.
Saillie de croupe T=
Chevron de
long-pan
Chevron
de croupe
=16
rT.
121ETUDE COMBLE
55 A CROUPES
programme P 7-1
Le programme P7 - 1 s’applique aux combles a
croupes qui présentent :
- des versants de pentes
différentes,
- une saillie de croupe égale a celle du long-pan.
Reculée de long-pan
Reculée de croupe
Hauteur du comble
Ecartement
Chevrons { Epaisseur
Largeur
Saillie de toit
Position de la panne
Epaisseur des arétiers
Cété du poingon
Données
Empanons
¢ Chevron d’emprunt
¢ Saillie rampante
¢ Angle de niveau
¢ Angle d’aplomb
« Angle de herse
° Angle de dévers
Cote W
Cote D1
Cote Z1
¢ Grand empanon
Cote K (constante)
Pannes
Cote U
Cote U1
Cote G1
Cote K1
¢ Longueur a l’axe
Opérations
L
Cc
H
D
E
BR
s
P
A
J
ch=/U+H
Ch
Sc = c xs
Ao =are tg H/L
Al =are tg L/H
U =Fxsin Ao
U1 =UXC/L
eke
Gi= i xP
Ki =(L-G1)xC/L
Lp=Ki-W-U:
Résultats
En
/ong-pan
123,10
20,51
46° 58”
43° 1°
27° 28”
37° 19”
99,32
10,47
41,61
12,76
21,42
En
croupe
110,43
24,15
54° 34"
35° 25°
SPs!
52° 41’
96,17
16,45
56,73
37,01
17,29
29,93
122
Chevron
de long-pan
Chevron de croupe¢ Angle sur chant
Cote I
Cote V
Cote V1
Cote R
¢ Angle sur plat
Cote Ri
« Angle de dévers
Arétier
¢ Angle de dévers
Cote G
Aréte au couronnement
¢ Saillie rampante
¢ Angle de niveau
¢ Angle d’aplomb
Cote X
¢ Angle sur chant brut
Cote X1
¢ Angle sur chant brut
« Repére d’aréte
Cote Ji
Cote Q
Cote Qi
« Repére d’engueulement
Cote Y
Cote Y1
Cote Z
« Aréte utile
Cote i
° Angle de délardement
¢ Angle de délardement
* Cote de délardement
A4 =are tg Ch/C
I =HXsin Al
V =H xX cos Al
Vi =V Xsin Al
R =VixC/L
Bs =arc tg I/R
Ri =R X sin Bs
Bo =arc tg V/RI
A2 =are tg L/C
G -J/U+C
Ac=/@4H
Sa = Ae xs
A6é =arc tg H/G
A7 =are tg G/H
X =GXxL/C
A8 =are tg X/Ac
X1=G x C/L
are tg X1/Ac
W X cos A3
J/2 x C/L
J/2-Si
Qi =Q x cos A3
Re =Ra+Qi
__J
~ 2 cos A3
Yi =Q1 xX tg A3
Z=G-Y-Y1
Ac
At= G xZ
li =G xsin A6
Bo =arc tg X/Il
Bi =are tg X1/11
Ra
A= tg Bo
62° 31’
60° 52’
65° 34°
Résultats
52° 41°
138,75
30,35
40° 26°
49° 33°
44° 58”
30° 6”
5,06
6,00
129,54
63° 42°
49° 35”
2,50
Pour obtenir les résultats en croupe, il faut inverser les
données L et C.
52° 44”
43° 4°
62° 33°
Panne de long-pan
Face de
référence
123Comble avec saillie réguliére
La saillie de toit (S) est la méme en croupe et en
long-pan.
Les arétiers en plan sont situés a partir du point
P, a l’angle de la saillic.
Cette conception s’applique en particulier aux
charpentes avec saillie en caisson.
Remarque : si la charpente ne comporte pas de
saillie, le programme reste valable, avec une
donnée: S=0.ETUDE COMBLE
56 A CROUPES
programme P 7-2
Le programme P? - 2 s’applique aux combles 4
croupes qui présentent :
- des versants de pentes différentes,
- une saillie de croupe (T) inégale a celle du
long-pan.
Données
Hauteur du comble H
Ecartement D
Chevrons { Epaisseur E
Largeur F
Saillie de long-pan Ss
P
A
J
Cotes au nu des murs {M = 50
Position de la panne
Epaisseur de l’arétier
Cété du poingon
Opérations
Reculée de long-pan L =M+S
* Saillic de croupe T= q xs 10
Reculée de croupe C =N+T
Résultats
En En
Empanons long-pan| croupe
¢ Chevron d’emprunt Ch=V L°+H 123,10 | 108,16
« Saillie rampante Sc = a xs 20,51 | 18,02
* Angle de niveau Ao =arc tg H/L 46° 58° |56° 18°
* Angle d’aplomb 43° 1 133° 41"
25° 58° |37° 49°
* Angle de herse
* Angle de dévers 35° 32° |54° 27°
Cote W
Cote Di
Cote Z1
¢ Grand empanon Ge= Ch x ZI 97,44 | 94,45
& 66,66 | 75,13
Cote K (constante) K = = xD 35,88 | 55,82
5,10 | 36,50
17,19
125Panne de long-pan
Opérations
Pannes
Cote U U =F xXsin Ao
Cote U1 Ul1=UXC/L
Cote G1 Gi= EXP
Cote Ki Ki =(L-G1)XC/L
» Longueur a l’axe Lp=Ki-W-U
¢ Angle sur chant A4 =are tg Ch/C
Cote I I =Hxsin Ai
Cote V V =HxXcos Al
Cote V1 Vi=Vxsin Al
Cote R R =VixC/L
Angle sur plat Bs =arc tg I/R
Cote Ri Ri =R X sin Bs
Angle de dévers Bo =arce tg V/R1
Arétier
« Angle de dévers A2 =arc tg L/C
Cote G G =JVVHC
* Aréte au couronnement Ac = \/ G?+H?
© Saillie rampante Sa = ae xs
e Angle de niveau Aé =arce tg H/G
¢ Angle d’aplomb A? =are tg G/H
Cote X X =GXL/C
Cote X1 X1=GXC/L
As =arce tg X/Ac
Ag =are tg X1/Ac
Ra =W x cos A3
¢ Angles sur chant brut {
Repére d’aréte
Cote Ji Ji =J/2 x C/L
Cote Q Q =5J/2-Si
. Cote Qi Q1 =Q x cos A3
e Repére d’engueulement Re = Ra+Q1
=
soln ~ 20s A3
Cote YI Y1 =Q1 xX tg A3
Cote Z Z =G-Y-Yi
« Aréte utile At= Be xZ
Cote I1 Il =G Xsin Ao
P Bo =arc tg X/II
« Angles de délardement Bi =arc tg Xi/I1
* Cote de délardement Cd = —Ra_
tg Bo
Résultats
En
long-pan
19,54
641
62° 25°
66° 38°
Résultats
54° 27°
136,95
22,82
4s
48° 54?
46° 32°
28°17
5,29
6,45
127,69
64° 51’
47° 23°
2,48
En
croupe
29,65
52° 10°
Panne
de croupe
H0° 38°
63° 10°
Face de
référence
Pour obtenir les résultats en croupe, il faut :
— inverser les données M et N,
— remplacer S par T.
126
Chant brutComble avec saillie irréguliére
La saillie (T) de la croupe, définie par la position
des arétiers, est différente de celle du long-pan.
Les arétiers en plan, passent par le point P, a
langle de la sabliére.
Cette conception est préférable lorsque les che-
vrons restent apparents en saillie.
Remarque : si la charpente ne comporte pas de
saillie, le programme est encore valable, avec une
donnée: S=0.
127PROGRAMME
PRELIMINAIRE
programme PO
Données
Cote au nu du mur M= 65
Biais de la croupe B = 30/-30
Reculée des versants L = 78
Opérations
Angle B7 B7 =arc tg ae
Angle Bo Bo = 90° - B7
Angle A2 A= ee
. - lL
Cote C Cc tg A2
‘ Angle | Angle
Résultats aig pie
© Cote C C= | 98,05 | 62,05
Le programme préliminaire Po, s’applique a la
croupe biaise réguliére (versants de méme pente).
Il a pour but de déterminer la cote C, sur l’angle
aigu, puis sur l’angle obtus.
Ces valeurs seront ensuite prises comme données
dans les programmes suivants.
Sur l'angle obtus, la donnée B est introduite sous
forme de valeur négative (- 30), afin d’obtenir un
angle B7 négatif. Ce procédé permet d’utiliser le
programme de chaque cété, sans modification.
Angle aigu
Se
Angle obtus
« Angle a dévers Bo =arc tg V/RI
Versant de croupe { C1 = 95.79/64,56
Hauteur du comble H 70 Résultats
Angle aigu Angle obtus
Opérations L Cc L Cc
Angle Al Al =arce tg L/H 0A4= 50° 37° | 45° 2’ | 65° 0" | 56° 3’
Cote I I =HXsin Al °Bs = 53° 38’ | 43° 10° | 67° 18” | 54° 18”
Cote V V =H Xcos Al ° Bo = 56° 32’ | 55° 39° | 66° 44” | 61° 20°
85,99
Cc
Pour obtenir les résultats en croupe, il faut
inverser :
- les données L et L1
- les données C et C1
142Données Cote W v =—A__ x cos A2C
L = 78 sin Bo
Versant de long-pan { C = 85,99/48,84 Angle Ao Ao =are tg H/L
Li= 65.58 Cote U U =F*sin Ao
Versant de croupe Ci = 95.79/64,56 Cote U1 UL Ue C/L
Hauteur du comble H = 70 Cote Gi Gi= aC” P
on CoeKi | Ki=(L-G)XC/L
Position de la panne P = 32 *Longuearatiaxe: Lp Ki W-Ut
oe Résultats
Opérations Angle aigu Angle obtus
Angle A2 A2=arc tg L/C
Angle A2 C A2C=arc tg Li/C1 L c L c
Angle Bo Bo = A2+A2C eLp= 36,21 | 40,57 | 18,65 | 27,09
|
L
Pour obtenir les résultats en croupe, il faut
inverser :
— les données L et Li
— les données C et Ci
143ETUDE
66 LES HERSES
programme P4
Le programme P4 est appliqué aux herses de la
croupe biaise irréguliére, page de gauche. Il peut
étre transposé aux noues biaises, page de droite.
Les versants, qui présentent des pentes diffé-
rentes, nécessitent deux herses, sur chaque aré-
tier, ou sur chaque noue.
Données
Versant de long-pan {rE * a 99/48.84
Versant de croupe es ~ COS ca 56
Hauteur du comble H = 70
Epaisseur de l’arétier A= 8
Ecartement D = 15
Chevrons Epaisseur E= 3
Pour obtenir les résultats en croupe, il faut
inverser :
- les données L et Li
- les données C et C1
144Opérations
¢ Chevron d’emprunt Ch=./ L?+H?
« Angle de niveau
« Angle d’aplomb
« Angle de herse
« Angle de dévers
Angle A2
Angle A2 C
Angle Bo
Cote W
Cote Di
Cote Zi
¢ Grand empanon
Ao =arc tg H/L
Al =arc tg L/H
AS =arc tg C/Ch
A3 =arc tg C/L
A2 =arc tg L/C
A2C =arc tg L1/C1
Bo = A24 A2C
w =A _x cos A2C
sin Bo
Cote K (constantey) K = xp
oud de ue
Résultats
Angle aigu
L
104,80
4l° 54
48° S°
39° 22°
47 47
89,22
70,93
52,65
34.37
16,09
ce
95,92
46° 52°
437
44° 57°
55° 36"
83,81
68,79
53,77
38,75
23.73
8,71
L
104,80
41° 54°
4g° 5°
24° 59°
323°
79,54
47,36
15,17
Angle obtus
Cc
95,92
46° 52°
43°7
33° 56”
44° 33°
80,52
58,23
35,94
13,66
145LES ARETIERS
programme P5
Données
Versant de long-pan {
1
Versant de croupe { ‘
ul
Hauteur du comble
Epaisseur des arétiers
Cété du poingon
epmoarar
78
85,99/48,84
65,58
95,79/64,56
70
16
26
Opérations
Cote G G=aJVU+C
* Aréte au couronnement Ac=./ G?+H*
« Angle de niveau Ao=are tg H/G
« Angle d’aplomb A7=arc tg G/H
Cote X X=GXL/C
Cote X1 X1=G x Li/Ci
As=are tg X/Ac
Ag=are tg X1/Ac
{ A2=are tg L/C
A3=are tg C/L
¢ Angle sur chant brut B4 = arc tg Gate AS
¢ Angles sur chant brut {
« Angles de dévers
Angle A2C A2C=arc tg LI/C1Angle Bo
Cote W Ww
Bo = A2+ A2C
= _xcos A2C
sin Bo
« Repére d’aréte Ra = W X cos A3
Cote Ji Ji =J/2X C/L
Cote Q Q =J/2-Si
Cote Qi Qt =Q X cos A3
* Repére d’engueulement Re = Ra+Q1
Cote Y
_ J
~ 2 cos A3
Yi =Q1 X tg A3
Z =G-Y-Y1
2
cos Aé
Il =GX sin A6
Bo =arc tg X/II
Bi =arce tg X1/L1
Ra
tg Bo
Cote Y!
Cote Z
+ Aréte utile At=
Cote ll
« Angles de détardement {
«Cote de délardement Cd=
é Angle | Angle
Résultats ae 1 | obtus
¢ Aréte au couronnement Ac= | 135,56 | 115,62
+ Angle de niveau Ao= |31°S’ |37° 15°
¢ Angle d’aplomb A7= | 58° 54’ | 52° 44”
37° 50° | 51° 48”
30° 22? | 38° 57°
42° 12° |57° 56"
47° AT | 32° 3°
Al
¢ Angles sur chant brut {Ae
* Angles de dévers {ie
«Angle sur chant brut Ba= | 43° 21° | 26° 29”
+ Repére d’aréte Ra=| 9,11] 9,77
* Repére d’engueulement Re= 8,22 | 13,89
« Aréte utile At= | 114,12] 93,11
° Angles de délardement { RO= & 0s S
¢ Cote de délardement Cd= 5,19 3,70
Pour obtenir les résultats sur l’angle obtus, il faut
inverser :
— les valeurs de C
— les valeurs de C1
G X tgA3
are tg
147ETUDE SAILLIES Opérations
Chevron d’emprunt Ch=-/ +H
68 DE TOIT * Saillie rampante du chevron Sc = a xs
rogramme P6 :
preg Cote G G=VL+C'
He eke tey Aréte au couronnement Ac=/G+H
Avec saillie réguliére aa en "Ac
+ Saillie rampante de l’arétier Sa= 5 xs
Dans ce premier cas, la saillie de niveau (S) est la
méme en long-pan et en croupe.
Les arétiers en plan sont situés a partir du point P Résultats a Angle
4 Pangle de la saillie.
L Cc
‘ * Saillie chevron Sc= | 20,15 | 21,93
Données * Saillie arétier Sa= 31,00 26,44
Versant de long-pan { L= 2
. C = 85,99/48,84 Pour le chevron de croupe, il faut inverser les
Reculée de croupe Li = 65,58 données L et Li.
Hauteur du comble H= 70
Saillie de toit Ss = 15
Pour l’arétier de l’angle obtus, il faut inverser les
valeurs de C.Avec saillie irréguliére
Dans ce deuxiéme cas, la saillie (T) de la croupe
est différente de celle du long-pan.
Les arétiers en plan passent par le point P, a
langle des sabliéres.
Données
Versant de long-pan { a ’ 05/45.81
Reculée de croupe Li = 62,63
Hauteur du comble H= 70
Saillie de long-pan S = 15
Pour le chevron de croupe, il faut :
- inverser les données L et Li,
- remplacer S par T.
Chevron de
long-pan
Arétier
Opérations
Saillie de croupe T= a XL
Chevron d’emprunt Ch=/ 1L?+H*
* Saillie rampante du chevron Sc= if xs
Cote G G =VV+C
Aréte au couronnement Ac=¥ G°+H’
* Saillie rampante de l’arétier Sa= Ae xs
Résultats Angle Angle
aigu obtus
L Cc
¢ Saillie chevron Sc= | 20,15 | 18,06
¢ Saillie arétier Sa= 25,70 21,99
Chevron
de croupe
Pour l’arétier de l’angle obtus, il faut inverser les
valeurs de C.
149ETUDE COMBLE A
69 | CROUPES BIAISES
programme P 7-1
Le programme P7 - 1 s’applique a la croupe
biaise avec saillic réguliére.
=
Données
Cotes au nu des murs {™
N Ni=45
Hauteur du comble H
Ecartement D
Chevrons { Epaisseur EE | Ni
Largeur F= §
Saillie de toit S = 14
Position de la panne P= 42
Epaisseur des arétiers A= 8
Poingon Largeur J = 16
Epaisseur O= 8
Opérations
Reculée de long-pan L =M+S
Biais de la croupe B =N-N1
Angle B7 B7=arc tg B/2M
Angle Bo Bo = 90° - B7
Angle Bg Bg = Bo/2
Cote C C=N+S, Herses de long-pan
Angle A2 A2=arc tg L/C
Angle A2C A2C = 90° - A2- B7
Cote G G =VLt+C
Reculée de croupe Li=G X sin A2C
Cote C1 Ci=G X cos A2C
Saut pour la croupe Résultats
Empanons Angle aigu Angle obtus
L ¢ L c
* Chevron d’emprunt Ch=/L°+H 116,00 |108,07 |116,00 |108,07
¢ Saillie rampante 19,33 | 20,82} 19,33] 20,82
¢ Angle de niveau 43° 36’ |47° 44° | 43° 367 47° 44”
© Angle d’aplomb 46° 23" |42° 15°] 46° 23) 42° 15°
¢ Angle de herse 38° 30° | 43° 117} 25° 53°} 33° 3”
Angle de dévers 47° 42° | 54° 23°) 33° 50° | 44° 3°
* Angle A2 Az=are tg L/C 42°17" 509°
Angle A2C A2C = 90° - A2- B7
Cote W w= —4__ xcos A2C
sin Bo
Herses de croupe
150Cote Di Di=P5E
Cote Zi Zi=C-W-Di
Grand empanon Ge= Ch x7; 100,10] 95,24] 91,92] 91,85
c 81,25] 79,26| 61,02] 68,81
Cote K (constante) K= Ch xp 62,40] 63,29) 30,13} 45,76
€ 43,56] 47,31 22,71
Pannes 24,71) 31,34
Cote U U =FXsin Ao 15,36
Cote UI Ul =UXC/L
Cote Gi Gi= 4p?
Cote Ki Ki =(L-G1)X C/L
« Longueur 4 I’axe Lp=Ki-W-U 33,41] 36,98| 18,74 | 25,27
Angle sur le chant A4=are tg Ch/C 51° 29° 46° 48" |64° 6’ [56° 56)
Cote I I =HxXsinAl
Cote V V =H Xcos Al
Cote V1 Vi =V*X sin Al
Cote R R =VIXC/L
« Angle sur le plat Bs =arc tg I/R 52° 50 44° 3° |65° 11" |54° 227
Cote Ri Ri =R X sin Bs
¢ Angle de dévers Bo =arc tg V/R1 57° 36°)| 56° SI’ |66° 13° |62° 7°
Angle | Angle
Arétiers aigu | obtus
« Aréte au couronnement Ac =\/ G?+H’ 148,25 | 128,94
¢ Saillie rampante Sa = ae xs 28,56| 24,84
e Angle de niveau Ao =arc tg H/G 32° 39’ | 38° 20°
° Angle d’aplomb A7 =arc tg G/H 57° 20° | 51° 39°
Cote X X =GxL/C
Cote X1 X1=Gx Li/Ci
As =arc tg X/Ac 37° 27 | 49° 28°
¢ Angles sur chant brut ‘Ag =are tg X1/Ac 31° 5° [39° |"
* Angle sur chant brut. Bs =are ty Dogar 42° 46° |27° 44°
© Repére d’aréte Ra = W X cos A3 4,47| 4,72
Cote Ji Ji =J/2XC/L
Cote Q Q =0/72-Ji
Cote Q1 Qi =Q X cos A3
Pour passer de l’angle aigu a l’angle obtus, il faut inverser les
valeurs de N et Ni.
Pour obtenir les résultats sur la croupe, il faut :
1°) inverser les valeurs de :
LetLi
Ceci
2°) effectuer un saut, pour reprendre le programme 4 partir du
chevron d’emprunt.
= :
YS Chant brut de Parétier
Angle obtus
ON &
151« Repére d’engueulement Re = Ra+Q!
Cote Y
~2 cos A3
Cote Y1 Y1 =Q1 x tg A3
Cote Z Z =G-Y-Y1
4 A _ Ac
¢ Aréte utile At= Go xZ
Cote li I
: Bo
« Angles de délardement {™ =are tg Xi/I1
* Cote de délardement Cd= Ra
tg Bo
1,25
138,34
59° 19°
53° 0’
2,65
3,59
117,63
67° 24°
59° 0°
1,96
152
=
EeCOMBLE A
CROUPES BIAISES
programme P 7-2
ETUDE
70
Le programme P7 - 2 s’applique a la croupe
biaise avec saillie irréguliére.
* Angle de niveau
* Angle d’aplomb
« Angle de herse
Ao=are tg H/L
Données
Cotes au nu des murs 0
75 Ni=45
Hauteur du comble 80
Ecartement D 15
Chevrons Epaisseur E 3
Largeur F= 5
Saillic de long-pan S = 14
Position de la panne P= 42
Epaisseur des arétiers A= 8
Largeur J = 16
Roingon Epaisseur O= 8
Opérations
Reculée de long-pan L =M+S
Biais de la croupe B =N-Ni
Angle B7 B7=arc tg B/2M
Angle A2 A2=arc tg M/N
Angle A2C A2C = 90° - A2 - B7
Cote C C=L/tg A2
Cote G G=VV+C
Reculée de croupe Li=G Xsin A2C
Cote Ci C1=G X cos A2C
Saillie de croupe T= $x Li
Saut pour la croupe Résultats
Empanons Angle aigu Angle obtus
L € L c
¢ Chevron d’emprunt Ch=/U?+H? 116,00 }106,56 |116,00 | 106,56
* Saillie rampante se= Ch xg 19,33] 17,76] 19,33] 17,76
L
43° 36” | 48° 39°
46° 23) 41° 20°
24° 57°) 33° 36"
43° 36’ |48° 39”
46° 23° 41° 20°
37° 48° |43° 27°
re tg L/H
* Angle de dévers A re tg C/L 46° 58°|55° 7° |32° 44°} 45° 10°
+ Angle A2 A re tg L/C 43° 1’ 57° 15”
Angle A2C A2l 0° - A2- B7
Angle Bo Bo= A2+A2C
Cote W = —A_ xcos A2C
sin By
Herses de croupe
153Cote Di
Cote Z1 Zi=C-W-Di
* Grand empanon Ge= a x Zi 99,61] 93,92] 90,64) 90,88
80,28} 78,09] 58.42) 68,30
Cote K (constantey) K=Ch xp 60,94] 62,26| 26,20] 45,73
c 4161) 46.44 23,16
Pannes 22,28} 30,61
Cote U U =F Xsin Ao 14,78
Cote U1 U1 =UXC/L
Cote Gi Gi=_f- xP
Cote Ki Ki =(L-Gi)X C/L
« Longueur a axe 32,34] 36,60] 17,63) 25,43
* Angle sur le chant 52° 11°) 46° 32°} 65° 2° |56° 23) —_>2- —___
Cote I
Cote V
Cote Vi
Cote R
Angle sur le plat 53° 32)|42° 52°} 66° 5° |52° 56}
Cote Ri
+ Angle de dévers Bo =are tg V/RI 58° 2° |57° 10°} 66° 56” 62° 3°
Angle | Angle
Arétiers ; aigu | obtus
* Aréte au couronnement Ac =\/ G° +H” 146,81 | 127,95
* Saillie rampante Sa = a xs 24,46] 21,32
© Angle de niveau Aé6 =arce tg H/G 33° 1’ |38° 41°
¢ Angle d’aplomb AJ =arc tg G/H 56° 587] 51° 18°
Cote X X =GXL/C
Cote X1 X1=GXLi/Ci
Ag =are tg X/Ac 38° 2’ |50° 31°
Ag =are tg X1/Ac 30° 18] 37° 48”
« Angles sur chant brut {
e Angle sur chant brut Ba =arc tg GXtQA3 | 410 56° | 26° 38°
Ac
Repére d’aréte Ra = W X cos A3 4,57| 4,88
Cote Ji Ji =J/2 C/L
Cote Q Q =0/7-Si
Cote Qu Qi =Q X cos A3
Pour passer de langle aigu a l’angle obtus, il faut inverser les
valeurs de N et NI.
Pour obtenir les résultats sur la croupe, il faut :
1°) inverser les valeurs de:
Let Li
CetCi
2°) remplacer S par T
3°) effectuer un saut, pour reprendre le programme a partir du
chevron d’emprunt.
Arétier sur chant brut
154e Repére d’engueulement Re =Ra+Q1
J
Y _————
cok 2 cos A3
Cote Y1 Y1 =Q1 x tg A3
Cote Z Z =G-Y-Y1
e Aréte utile At= AS xZ
Cote Il I1 =GX sin Ao
P Bo =arc tg X/II
Angles de délardement Bi =are 7 Xu
* Cote de délardement Cd=— Ra
tg Bo
1,46
136,82
59° 43”
51° 59°
2,67
3,91
116,55
68° 6
57°49”
1,96
155ETUDE
ORGANIGRAMME Début )
1
Données
Nos programmes de tracage, présentés en quatre
séries, partent du plus simple pour aller vers le
plus compliqué. Cette démarche, établie en ce
sens dans un but pédagogique, permet d’avancer
progressivement vers la difficulté.
AVinverse, les programmes les plus compliqués,
permettent d’obtenir les résultats des plus sim-
ples, comme I’indique le schéma de la figure 1.
L’organigramme ci-contre, concrétise cette démar-
che inverse, et nous oriente, 4 la suite de certaines
conditions, vers les quatre tableaux de résultats. yron
Saillie irréguliére
calcul de T
_——________¥
| OPERATIONS
Programme P7
Figure 1 (can)
NON yon
Comble régulier / / Comble irrégulier / / Comble biais régulier ] fore biais sreguter!
Arétier Arétier —Angle aigu —Angle aigu
Long- pan Long- pan Arétier Arétier
Croupe Long- pan Long—pan
—Angle obtus Croupe
Arétier —Angle obtus
Long-— pan Arétier
Long-pan
Croupe
156TRACES DE CHARPENTE
Donner les dimensions en aétre
programme P7-1
La sgaillie est-elle réguliére (0=oui 1=non) ?
Cotes au nu des murs : Long-Pan
Largeur
Epaisseur
Epaisseur
Hauteur
Ecartenent
Epaisseur
Largeur
| Valeur de la saillie de croupe
ARETIER :
bongueur de l’arétier,au point de couronnerent
Saillie rampante de 1’arétier
Angle de niveau de l’arétier
Angle d’aplomb de l’arétier
Angle sur chant brut,cdté long-pan
Angle sur chant brut,au pied cdté croupe
Angle sur chant brut,en téte cOté croupe
Angle de dévers d’engueulenent,cété long-pan
Angle de dévers d’engueulement,cété croupe
Repdre d‘aréte en plan
Repére d’engueulement en plan
Aréte utile,a l’angle du poingon
Angle de délardement,cété long-pan
Angle de délardement, cété croupe
Cote de délardement
jueur de la panne a l'axe
inal
Angle sur chant.
Angle sur plat
Angle de davers de la panne
Longueur du chevron d'emprunt
Saillie rampante du chevron
Angle de niveau du chevron
Angle d’ aplomb du chevron
Angle de herse
Angle de dévers des empannons
Longueur du grand empannon
Longueurs des autres enpannons
157TRACES DE CHARPENTE =}
Donner les dimensions en nétre
DONNEES
programme P7-2
[ La saillie est-elle réguliére (0=oui L-non) ?
Cotes au nu des murs :
Epaisseur
Epaisseur
icartenent
Epaisseur
Largeur
RESI
123
Longueur de l’arétier,au point de couronnement
Saillie rampante de l'arétier
Angle de niveau de 1’arétier
Angle d’aplomb de l’arétier
Angle sur chant brut,cété long-pan
Angle sur chant brut,au pied cOté croupe
Angle sur chant brut, en téte cdté croupe
Angle de dévers d’engueulement,cOté long-pan
Angle de dévers d'engueulement,cdté croupe
Repére d’aréte en plan
Repére d'engueulerent en plan
Aréte utile,a 1’angle du poingon
Angle de délardement,cdté long-pan
Angle de délardement,coté croupe
Cote de délardement
bongueur de la panne a l'axe
Angle sur chant
Angle sur plat
Angle de dévers de la panne
Longueur du chevron d’emprunt
Saillie rampante du chevron
Angle de niveau du chevron
Angle d’ aplomb du chevron
Angle de herse
Angle de dévers des eapannons
Longueur du grand empannon
Longueurs des autres empannons
Ch =| 4,65 3,79 4,65 3,79
Sc = «46 ' 46 37
AQ = 40° 12° 52° 21° 40° 12” $2° 21"
AL = 49° 47° 37° 38' 49° 477 37° 38"
AS = 33° 16” 47° Qt 19° 41’ 39° 52°
A3 = 40° 40" 60° 22° 25° 6! 53° 50’
Ge =| 4,27 3,58 3,98 54
266 % 2,86 3,06
3,05 2,83 1,74 2,58
" 2,46 162 2,10
1,84 2,09 1,62
1,23 1,71 1,14
62 1,34 167
197 ld
60
122
po Od |
Angle aigu
Angle obtus
158etune] LE MATERIAU | &
12 BOIS
Le bois est un matériau a structure hétérogéne. I]
est formé de vaisseaux qui ont canalisé la séve, au
cours de la croissance de I’arbre.
Accroissements annuels (fig. 1)
Les cernes visibles sur la section transversale du
tronc correspondent aux couches annuelles.
Chaque couche annuelle comprend :
- le bois de printemps, composé de vaisseaux
larges, qui ont canalisé une séve abondante,
— le bois d’été, composé de vaisseaux étroits, qui
ont canalisé une séve réduite.
L’épaisseur des couches annuelles varie suivant
les essences. Et pour certaines essences, comme
les résineux, elle est fonction du climat sous
lequel les arbres ont poussé. C’est pour cela que
les sapins a croissance lente des pays nordiques,
fournissent un bois de meilleure qualité.
L’épaisseur des couches annuelles, en relation
avec la densité, est un facteur déterminant de la
résistance mécanique des bois.
Anomalies de structures (fig. 2 ct 3)
Les bois comportent plus ou moins de défauts,
qui constituent des amorces de rupture, et qui
diminuent la résistance du matériau.
Parmi les principaux défauts, on peut citer:
- les neuds, au voisinage desquels les fibres sont
déviées ;
- le fil incliné, qui est un défaut de parallélisme
entre les fibres du bois et les traits du sciage.
Déformation et orientation des sciages
Le bois en séchant subit un retrait dimensionnel.
Dans la région du ceeur, qui contient moins
d’eau, le retrait est moins important.
Il s’ensuit une déformation, qui fait rondir les
bois du cété du ceur. Pour contrarier cette
déformation, il faut les orienter : Figure 4
— avec le coeur 4 l’extérieur, pour les piéces moi-
sées (fig. 4);
— avec le coeur en dessus, pour les piéces fléchies tis
(fig. 5). Uf (iS
HHT
wt
. NSS
Nota: les cernes, lorsqu’ils existent, n’indiquent pas les RWS
couches annuelles sur les bois tropicaux. Mais ils corres- SS
Ss
pondent a des alternances de pousses et d’arréts de la
végétation, consécutives aux périodes de pluie et de
sécheresse.
Coeur a l'extérieur Coeur sur chant &
162Classification
Les bois ont été classés en trois catégories sui-
vant les prescriptions de la norme NF B 52-001.
Les principaux critéres de classement sont:
(1) P’épaisseur moyenne de l’accroissement an-
nuel,
(2) le diamétre des noeuds (sains et non groupés).
(3) le pourcentage de pente du fil incliné.
Coeur en dessus
Flexion statique
Figure 5
Charge
Principaux |Accroissement Noud Fil incliné
critéres ¢ maxi (1) | @ maxi (2) |Pente maxi (3)
Catégorie I 3mm 30 mm 1%
Catégorie II Smm 40 mm 12%
Catégorie IIT 10 mm 40 mm et plus 18%
ei pl
het, ‘ ae . Compression axiale Compression transversal
La résistance des bois est trés différente, suivant B eeteee
que l’effort s’exerce : Figure 6 Figure 8
- parallélement au sens des fibres (fig. 6 et 7),
- perpendiculairement au sens des fibres (fig. 8
et 9).
Contraintes admissibles
Les valeurs données dans le tableau ci-dessous
sont évaluées en bars ou daN/cm*.
Elles ont été établies 4 la suite de nombreux
essais mécaniques, réalisés sur des éprouvettes
ayant une teneur en eau voisine de 15%.
Ce pourcentage d’humidité est relatif 4 la densité
du bois a l’état anhydre.
Un bois anhydre est totalement sec, ce qui ne
peut étre obtenu qu’en laboratoire. Soumis a
Pair ambiant, il absorbe 4 nouveau l’humidité de
cet air, jusqu’a ce que l’équilibre soit rétabli.
Traction
transversale
Contraintes admissibles | Compression | Traction Flexion | Cisaillement | Cisaillement | Traction
en bars ou daN/cm’ axiale axiale statique transversal | longitudinal | transversale
camel Chéne 136 164 147 49 22 13
° Résineux 131 152 142 27 16 9
Chéne 109 98 125 4B 16 ul
Catégorie | Résineux 103 87 109 n B
4 Chéne 98 “ 109 ~ 1B ~
Catégorie IMT | Résineux 82 = 87 7 ul -
163ETUDE
73 LES FORCES
Une force F, représentée par un vecteur, est
caractérisée par:
- sa droite d'action,
— son sens,
— son intensité (fig. 1).
L’intensité de la force est définie par la longueur
du vecteur, en fonction d’une échelle donnée.
Une force qui ne rencontre pas d’opposition
engendre un mouvement linéaire.
Chaque force symbolise un effort, qui appliqué
en un point P, peut étre une compression ou une
traction.
Forces statiques (fig. 2 et 3)
Lorsque plusieurs forces, appliquées en un méme
point se font équilibre, le systéme est statique,
par opposition au mouvement.
Unité de force (fig. 4)
La gravitation, ou pesanteur (symbole g) est une
force en vertu de laquelle tous les corps s’attirent
proportionnellement a leur masse.
Le newton * (symbole N) est l’unité de force que
produit une masse de | kilogramme, animée
dune accélération de 1 métre par seconde, par
seconde, soit: 1 ms
lkg xX lmx 1s? =1N
A Paris, au niveau du sol, l’accélération d’un
corps en chute libre est de 9,81 métres par
seconde, par seconde, soit: 9,81 ms’ = 1g.
On peut en déduire que la force de pesanteur,
produite par une masse de | kg (a Paris) est égale
a9,81N
kg x 9,81m x 1s? = 9,81N
Hypothese : si Paccélération était de 10 ms’, nous
aurions :
lkg x 10m x 1s? = 10N
Conclusion : admettre que l’unité de masse | kg
correspond a 10 N, comme on le fait générale-
ment dans les calculs, par mesure de simplifica-
tion, revient 4 prendre comme base: g = 10.
Le décanewton (symbole daN) est un multiple du
newton, soit: 10 N = 1 daN.
C’est en définitive le daN que nous prendrons
comme unité, étant donné sa relation avec le kg.
Newton: physicien britannique (1642-1727).
164
Traction
®
\ Figure 2
Figure 3
Figure 4
al'échelle
Ce croquis n'est pasDécomposition d’une force (fig. 5)
Une force F peut étre décomposée en deux autres
forces, si l’on connait leurs droites d’action.
Ce résultat est obtenu par la construction d’un
parallélogramme.
On appelle composantes les deux nouvelles forces
ainsi obtenues, qui remplacent la premitre.
Exemple d@ application :
Aprés glissement sur sa droite d’action, la charge
P est divisée en deux autres forces :
— la force Fi, qui comprime la barre a,
- la force F2, qui comprime la barre b.
Composition de deux forces (fig. 6)
Cette opération est l’inverse de la précédente.
Les forces F1 et F2 sont composées en une seule
force.
On appelle résultante cette nouvelle force qui
remplace les premiéres.
Exemple d'application
Le pied d’une ferme en arc produit :
— une charge verticale FV,
- une poussée horizontale FH.
La résultante des deux forces détermine l’action
du pied de ferme sur l’appui A.
Composition de deux forces paralléles (fig. 7)
La résultante est égale 4 la somme des deux
forces. Il reste 4 situer sa position par rapport a
Fi et F2.
1°) Tracer les diagonales dont intersection P
détermine les cotes a et b.
2°) Inverser les deux cotes en a’ et b’, pour situer
la résultante.
Décomposition d’une force en deux forces paral-
léles (fig. 8)
Soit une poutre sur deux appuis A et B, qui recoit
une charge P.
Les cotes a et b étant connues, déterminer :
- la force F1, sur ’'appui A,
- la force F2, sur l’appui B.
1°) Inverser les cotes a et b ena’ et b’ pour situer
le point P.
2°) Tracer les diagonales d et d’, puis 4 partir du
point P:
- la paralléle a d pour obtenir F1,
- la paralléle a d’ pour obtenir F2.
Composantes
Résultante
Figure 6
Pied de
165ETUDE
74 LES MOMENTS
Un moment (symbole Mt) est constitué par une
force qui agit 4 angle droit sur un bras de levier.
C’est le produit de la force en daN par le bras de
levier en métres.
Il s’exprime en daNm.
Sens conventionnel
Si on choisit le sens conventionnel ci-contre, le
moment sera :
- positif, suivant la figure 1,
- négatif, suivant la figure 2.
Moments statiques (fig. 3)
Lorsque plusieurs moments, appliqués au méme
point de rotation s’annulent, le systéme est stati-
que et par conséquent en équilibre.
(Fi x Di) - (F2 x D2) = 0
Fi x Di = F2 x D2
Moments nuls (fig. 4)
Quand la droite d’action de la force passe par le
point de rotation, le bras de levier est égal 40. Le
moment est done nul F x 0 = 0.
Les forces Fi et F2, produisent des moments
nuls.
Moment d’un couple (fig. 5)
Un couple se compose de deux forces paralléles,
de méme intensité et de sens contraire.
Le moment du couple est égale a F x D.
Forces obliques
Si une force agit obliquement sur un bras de
levier, il faut déterminer le moment réel.
Premiére méthode (fig. 6)
En décomposant la force F, on obtient :
- lacomposante C1, perpendiculaire au bras de
levier,
— la composante C2, dont la droite d’action
passe par le point de rotation, ce quidonne un
moment nul, sans effet sur le systéme.
Le moment est done: C1 X D
Deuxiéme méthode (fig. 7)
A partir du point de rotation, on trace la perpen-
diculaire 4 la droite d’action de la force. On
obtient ainsi le bras de levier D1.
Le moment est: F x D1.
166
Figure 1
Distance p
Sens conventionel
CixD = FxDy
SA Droite d'action
Figure 7 2
YQApplication pratique
Premier exemple (fig. 8)
Une poutre sur deux appuis recoit deux charges
ponctuelles: P1 = 500 daN, P2 = 800 daN.
Leurs distances de ’appui A sont de 3 met 6m.
La distance entre appuis est de 7 m.
Imaginons le point de rotation en A
- la réaction d’appui RA, produit un moment
nul,
- la réaction d’appui RB, un moment positif,
- les forces Pi et P2, des moments négatifs.
Calculs de RB et de RA
(RB x D3) -(P1 x D1)-(P2x D2)=0
_ (Pi x D1) +(P2x D2)
RB
D3
REL a “ono dan
La somme des réactions d’appui est égale a la
somme des charges.
RA+RB=P1 + P2 RA =(P1+P2)-RB
RA = (500 + 800)- 900 = 400 daN
La résultante R est égale a la somme des charges.
On peut calculer la distance D4.
-(RXDa)4+(RBXD3)=0 Da= RBxDe
900 x7
Da= 2007 _4 ga
4 1 300 8 6m
Deuxiéme exemple (fig. 9)
La poutre recoit également deux charges ponc-
tuelles :
Pi=400 daN, P2=900 daN.
Leurs distances de l’'appui A sont 3 m et 7 m.
La charge P? située en dehors de l’appui, produit
un porte-d-faux.
La distance entre appuis est de 5 m.
Calcul de RB et de RA
(RB x D3) - (P1x D1) - (P2x D2)=0
rp = 4003) +0007) _ 1 599 dan
5
RA=(Pi+P2)-RB
RA = (400 + 900) - 1 500 =- 200 daN.
Remarque: Un moment qui ne rencontre pas
d@’ opposition engendre un mouvement circulaire.
Charges
800 daN
———>
. |
Figure 8 Résultante
——P
tom = 200 daN
f Echelles
\ icom=im
Charges
400 daN 200 daN
Figure 9
|
Résultante
oo
La réaction d’appui RA est négative, ce qui
nécessite un ancrage de la poutre en A. Sans quoi
il y aurait soulévement et mouvement de bascule.
La résultante R est égale 4 la somme des réac-
tions d’appui.
On peut calculer la distance Da.
(R x D4) - (P1 x D1) - (P2x D2)=0
(400 x 3)+(900*7) _ m
ps (1 500 - 200) 5,769
La résultante des réactions d’appui est de méme
intensité que la résultante des charges, mais de
sens contraire.
167LE FUNICULAIRE
Le funiculaire est une méthode graphique suivant
une échelle donnée. La construction comprend
deux tracés, A et B, réalisés simultanément.
Recherche des réactions d’appui (fig. 1)
1°) Sur le tracé A:
- Construire le dynamique des forces qui com-
prend la charge P et la somme des réactions
d’appui.
- Situer le point polaire, lequel est placé au jugé,
sans données imposées.
- Tracer les rayons polaires | et 2.
2°) Sur le tracé B:
— Reporter chaque rayon polaire, parallélement
a sa position du tracé A.
— Mener la ligne de fermeture.
3°) Reporter cette ligne en A, parallélement a sa
position en B, pour obtenir les valeurs de RA et
RB.
Dans ce cas simple, il n’y a pas lieu de rechercher
la résultante, qui se confond avec la charge P.
Recherche des réactions d’appui (fig. 2)
1°) Sur le tracé A:
— Construire le dynamique des forces.
— Situer le point polaire.
— Tracer les rayons polaires numérotés de 1 a 4.
2°) Sur le tracé B:
- Tracer les droites d’action des réactions d’ap-
pui, parallélement a la résultante du tracé A.
- Reporter les rayons polaires.
— Mener la ligne de fermeture.
3°) Reporter en A la ligne de fermeture pour
obtenir les valeurs de RA et de RB.
Position de la résultante
Sur le tracé B, prolonger le premier et le dernier
rayon polaire (1 et 4) jusqu’a leur intersection au
point P.
La résultante qui passe par ce point, peut étre:
— larésultante des charges, lorsqu’elle est dirigée
vers le bas,
— la résultante des réactions d’appui, lorsqu’elle
est dirigée vers le haut.
168
Charge
—|
Ligne de fermeture
Figure 1
Rayons
polaires
Dynamique des forces
Ligne de fermeture
Résultante
500 daN
————_—
1com = 200 daN
® YX tom =1m
Nous reprenons ici les exemples déja traités dans
l'étude précédente, pour montrer que les résul-
tats peuvent étre obtenus :
- soit par les moments, méthode mathématique,
- soit par le funiculaire, méthode graphique.
Détermination des résultats (fig. 4)
RB =7,5 cm X 200 daN RB =1 500 daN
RA=l1cm x200daN RA= 200 daN
Remarque : la ligne de fermeture sur le tracé A,
coupe la droite d’action de la résultante en
dehors des rayons polaires. Elle détermine :
— une force RB, égale a la somme des charges +
RA.
- unc force RA dirigée vers le bas, pour fermer le
dynamique.
RA est donc une force qui agit sur la poutre pour
maintenir l’équilibre.
Position de la résultante :
La cote x mesure 5,75 cm environ, soit 5,75 m.
900 daN
ate
400 daN
7
SS
Ligne de®
fermeture
Ligne de
fermeture
169METHODE *
ETUDE
76 | DECREMONA
Le Crémona est un tracé géométrique qui permet
de déterminer les efforts sur les barres d'un sys-
téme triangulé, soumis a des forces extérieures.
Les forces extérieures comprennent les charges et
les réactions d’appui, dont la somme est égale 4
celle des charges.
Réactions d’appui
Lorsque le systéme est symétrique, comme dans
l’application A, les réactions d’appui sont égales
entre elles (fig. 1).
Si le systéme est asymétrique, comme dans l’ap-
plication B, les réactions d’appuis sont diffé-
rentes. Il faut rechercher leurs valeurs respec-
tives :
- soit par la méthode des moments,
- soit par le funiculaire (fig. 3).
Régionalisation du plan (fig. 1 et 3)
Chaque région du plan, dans lequel se situe le
systéme triangulé, est indiqué par un repére.
Repérage d’un élément
Chaque élément, barre ou force extérieure, est
désigné par les repéres du plan, suivant le sens de
lecture. Exemple (fig. 1) :
La barre a ddu neud 1,s’appelled a@au noeud 2.
Dynamiques des neuds
Ils représentent les forces qui agissent sur chaque
neud. La construction se fait en commengant
par la premiére valeur connue.
Epure du Crémona (fig. 2 et 4)
Ce graphique regroupe et remplace les dynami-
ques construits séparément.
La nature de l'effort est définie par le sens de
lecture, sur l’épure.
- c'est une compression, si la force se dirige vers
le neeud ;
- cest une traction, si la force s’éloigne du
neud.
L’intensité de l'effort est évaluée d’aprés la lon-
gueur du segment donné par l’épure, en fonction
de l’échelle des forces.
“) Crémona : mathématicien italien (1830-1903).
170
APPLICATION
750 daN
>
A
Figure 1
Sens de lecture <<
Dynamiques
Noeud 1
1 Valeur connue ca
Valeurs découvertes
adetdc
Noeud 2
Toutes valeurs connues
Noeud 3
Toutes valeurs connues
Epure du
Crémona
<——
Figure 2
Tableau des résultats
Repére de Nature Intensité
la barre de effort de effort
Barre ad Compression 750 daN
Barre dc Traction 650 daN
Barre bd Compression 750 daNAPPLICATION | 550 dan
gen can.
a
ay
Funiculaire
Rayons
polaires
tom = 200 daN
eee
Tableau des résultats
Repére de Nature Intensité
la barre de leffort de effort
Barre a f Compression 960 daN
Barre fe Traction 680 daN
Barre bg. Compression 810 daN
Barre g f Traction 190 daN
Barre ¢ h Compression 1070 daN
Barre hg Traction 550 daN
Barre dh Traction 540 daN
Exemples sur l'application B
— la barre af =4,8 cm x 200 = 960 daN
- la barre dh =2,7 cm x 200=
450 daN OD}
ga
ynamiques Noeud 1
Valeur connue ea
| << Valeurs découvertes
= afetfe
re pe
a
Noeud 2
- Valeurs connues
oa faetab
Valeurs découvertes
bgetgf
b
Noeud 3
Valeurs connues
b gbetbe
Valeurs découvertes
chethg
a
a
c
d
Noeud 4
Py Valeurs connues
| a heetcd
Valeur découverte
dh
Noeud 5
a Toutes valeurs connues
Epure du Crémona
Figure 4
171METHODE a
ETUDE 1000_daN
71 DE RITTER
La méthode de Ritter est une application prati-
que des moments. Elle permet d’obtenir par
mathématiques les contraintes qui s’exercent sur
les barres d’un systéme triangul¢.
Figure 2
Exemple d’application (fig. 1 et 2)
Si on coupait les barres a et c suivant la ligne 1,
pour 6ter la partie hachurée, l’équilibre serait
rompu. On peut en déduire que des forces agis-
sent dans les barres a et c.
Hypothése
Ces forces produisent des moments positifs.
Résultat
Le résultat, positif ou négatif, détermine le sens
rée] de rotation du moment.
Ainsi, il confirme ou infirme l’hypothése.
172
D1= 2m50
Figure 3
Le sens de rotation du moment, définit la nature
de l’effort qui sera :
- une compression, si la force pousse sur la
barre, en son point de sectionnement ;
— une traction, sila force tire sur la barre, en son
point de sectionnement.
Force qui agit sur la barre a
Situons le point de rotation au nceud 3.
La barre c, concourante au point de rotation,
donne un moment nul.
Le bras de levier Da= D1=2 m.
(Fa x Da) + (PX D1)=0 FaX Da=-PXD1
Fa=- 150% 2 __ 750 daN Compression
Le momentest négatif et la force Fa pousse sur la
barre.
Force qui agit sur la barre c
Situons le point de rotation au neeud 2.
Cette fois, c’est la barre a qui donne un moment
nul.
De=2 mx tg 30°=1,154m
(Fe x Dc)+(RBxD1)=0 FexDce=-RBxDi
Fe =- 3752 _ _ 650 daN Traction
1,154
Le moment est encore négatif, mais la force Fe
tire sur la barre.Calcul des réactions d’appui (fig. 3)
(RB x Da) - (P1 X D1) - (P2X D2)=0
RBX D3=(P1X D1) + (P2x D2)
(600 x 2,5) + (1 000 x 3,75)
5
RA =(600+4 1 000) - 1 050 =550 daN
RB= = 1050 daN
Force sur la barre a (fig. 4)
Coupesuivantlaligne1 Point de rotationen 4
Da =2,50 m/2 = 1,25 m
(FaxXDa)-(RAXD1)=0 FaxDa=RAXD1
Fa= aa 100 daN Compression
Force sur la barre d (fig. 5)
Coupesuivantlaligne2 Point de rotationen 2
Dd = 3,75 mx tg 30°=2,165 m
(Fdx Dd)-(RAXD2)=0 FdxDd=RAxD2
550 x 3,75 j
Fd= 275__ 953 daN Tre
1.165 953 daN Traction
Force sur la barre b (fig. 6)
Coupe suivant laligne2 Point de rotationen 4
Db=2,50 m x cos 30° =2,165 m
(Fox Db)+(RBXD4)=0 FbxDb=-RBxD4
Fb=— 1050x2,5 _
2,165 - 1212 daN Compression
Forces sur la barre c (fig. 7)
Coupesuivantlaligne1 Point de rotationen 2
De= 2,50 m Xcos 30°=2,165 m
(Fex Dc)+(RBxDs5)=0 FexDc=-RBxDs
Fe=- ake =— 606 daN Traction
Force sur la barre e (fig. 6)
Coupesuivantlaligne2 Point de rotationen3
De=2,165 m
(Fe x De)+(P1xDa)=0 FexDe=- Pi xD4
rr 600 x 2,5
Fe=- DO es daN Ti
€ 2,165 693 da: raction
' Ritter physicien allemand (1779-1859).
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7ETUDE
LEMOMENT [®
FLECHISSANT
78
Une poutre sur deux appuis, soumise a une
charge, a tendance a fléchir sous l’action de la
charge.
On appelle moment fléchissant (symbole Mf) I’ef-
fort ainsi produit sur la poutre.
Charge ponctuelle au centre
_pp- P
RA=RB= 5
Moment fléchissant maximal
Il se situe au milieu de la poutre.
Imaginons un point de rotation R au droit dela
charge, et l’action de RA sous la poutre.
Pp L p_ PXL
Mf=RAXD Mf==— x 2 Mf=-"—
2 2 4
Mf=0,25 x P x L aprés simplification.
Pour P= 1000 daN et L=5,00 m
Mf=0,25 x 1000 x S=1250 daNm
Résolution graphique par le funiculaire
Soit suivant les échelles :
— la hauteur H en daN
— la distance D en métres.
Si on donne 4 la distance D une valeur égale 4
$ , la hauteur H sera égale a RA
On obtiendra : Mf = H x D équivalent deRA xD
Moment fléchissant quelconque
Le diagramme montre que le moment fléchissant
varie linéairement dans la poutre.
Ilest calculable en tout point situé a une distance
xde A.
Mf=RA xx ou E xx Six vaut 1,25m
1000
2
Graphiquement le résultat sera: Mf=h x D
Mf=
x 1,25=625 daNm
Effort tranchant (T)
Une poutre fléchie subit également un effort de
cisaillement transversal, appelé effort tranchant.
Cet effort est largement absorbé, lorsqu’il s’agit
dune poutre en bois massive 4 profil constant.
174
1.000 daN
ee
Convention
des signes
Diagramme
des moments
fléchissants
Moment
flechissant maximal
Effort
tranchant
RA
Diagramme des
efforts tranchants
RBCharge uniformément répartie
P pxL
RA= =. =F“
A=RB 7
Charge unitaire (symbole p)
Lorsque la charge est uniformément répartie, on
désigne par petit p la charge au métre linéaire.
Moment fléchissant maximal
Il faut tenir compte du moment PYXL qui est
négatif. 2 4
P L
Mf= (RA X D) -(— X +
(RAxD)-(E-x E)
P Ts P i
Mf= (— x ~)-(— x =
Cy gy ee)
mpa(PXLy_(PXxL
CPO OR SD)
Réduisons au méme dénominateur
mr=(2PXL)_(PXL) Mre sae
Mf= 0,125 x Px Lou 0,125 x pxL’
Pour P=1000 daN et L=5,00 m
Mf=0,125 x 1000 x 5=625 daNm
Remarque : en comparant les deux exemples, on
constate que le moment fléchissant maximal
varie du simple au double.
A charge égale, la poutre est donc deux fois plus
sollicitée dans le premier cas.
Moment fléchissant quelconque
Comme dans |’exemple de la page de gauche, le
moment fléchissant peut étre calculé en tout
point situé a une distance x de A.
Mf= (RA x x)-(px x 3)
pxx
2 )
Si p=200 daN et x=1,50m
Mf = (500 x 1,5) - (MeL) =525 daNm
Mf= (RA x x) -(
L’effort tranchant progresse dans la poutre a
Vinverse du moment fléchissant.
~ il est maximal au droit des appuis, la ot Ie
moment fléchissant est nul;
- ilest nulau milieu, 1a of le moment fléchissant
est maximal.
Rip | a] bed 7
Diagramme des
moments fléchissants
Moment
fléchissant maximal
RA
RB
Effort tranchant nul
Diagramme des
efforts tranchants
Effort tranchant maximalETUDE EFFORT
79 DE FLEXION
L’effort de flexion tend 4 faire ployer la piéce. On
peut observer : (fig. 1)
~ les actions, forces qui agissent sur la poutre,
- les réactions, forces de résistance de la poutre.
La flexion produit (fig. 2)
- une zone comprimée, a la partie supérieure,
- une zone tendue, a la partie inférieure.
Les fibres du bois sont d’autant plus sollicitées,
qu’elles sont plus éloignées de la fibre neutre.
La fibre neutre, située approximativement au
milieu de la piéce, est le licu ol ne s’exerce ni
compression, ni traction.
Le moment d’inertie (symbole I)
Le moment d’inertic, par rapport a l’axe neutre,
est donné par la formule:
oh -. Il s’exprime en cm’.
La cote V est la distance entre l’axe neutre et la
fibre la plus éloignée V =h/2.
Le module de flexion (symbole 1 )
bh
br
6h 6
Le module de flexion s’exprime en cm*.
Application a la section ci-contre (fig. 3)
1°) Suivant axe des XX
3 3
Moment d’inertie 1 = Dh ~ 14x24"
“12 12
= 16 128 cm*
2 2
Module de flexion JT _ bh _ 14x 24"
Vv 6 6
= 1344 cm?
2°) Suivant l’axe des YY
y= bh _ 24x 14?
Moment d’inertie
12 12
= 5 488 cm‘
z 2
Module de flexion = bh _ 24x14
Vv 6 6
= 784 cm’
176
Action
Reaction
Ss
Réaction
yo
Action .
——— __ Réaction
Piéce fléchie
Actions
Réactions Figure 1
Fibre neutre Fibres comprimées
Réaction d'appui
Fibres tendues /
Figure 2 Zone comprimée
Zone tendue
Fibre neutre
Figure 3Formule fondamentale (fig. 4)
Suivant le besoin, cette formule permet :
— de déterminer la section, a partir de
- de calculer la charge P
— de vérifier la contrainte admissible o (sigma)
Application pratique (fig. 5)
Prenons comme exemple cette poutre sur deux
appuis avec :
— une portée de 5 m (500 cm)
— une charge P de 1 172 daN
= une contrainte admissible de 109 daN/cm?
1°) Calcul du module de flexion 1 = Mf
— avec charge ponctuelle au centre
I _ 0,25 x 1172 x 500 1 344 om?
Vv 109 _
- avec charge uniformément répartie
1 _ 0,125 x 1172 x 500 _ 679 om!
v 109
2°) Calcul de la charge
p-ly o _!I
— P=
Vo (0,25 L v
— avec charge ponctuelle au centre
109
P=1344 x—___“*__ =
344 x 0,25 x 500 1172 daN
- avec charge uniformément répartie
xo
0,125 «x L
109
P=1 344 x—__**____~ 2 344 daN
0,125 x 500 a
3°) Calcul de la contrainte admissible o=ME
— avec charge ponctuelle au centre Vv
o _ 0,25 x 1172 x 500 _ 2
aa =109 daN/cm
- avec charge uniformément répartie
o _ 0,125 x 2344 x 500 2
=e Aen =109 daN,
1344 09 daN/cm
Forme de la section
Les trois piéces A, B, C, ci-dessus présentent :
— une méme surface S$ de section ;
— un module de flexion qui va croissant.
Donc la résistance a la flexion, proportionnellea
. varie suivant la forme de la section.
Charge
>
t
Mf = 0,125 X P XL
Charge
{
Mi = 025 xX P XL
\ Zo
i Moment fléchissant
VV Contrainte admissible
Figure 4
Figure §
Fibre neutre
2
= ane 843,75 om’
A surface égale :
— la piéce carrée, est plus résistante que la piéce
rectangulaire placée a plat ;
- la piéce rectangulaire, placée 4 chant, est plus
résistante que la piéce carrée.
177ETUDE TRACTION &
80 | ET CISAILLEMENT
Effort de traction
L’effort de traction tend a l’allongement de la
piéce, et contribue ainsi a assurer sa rigidité.
On peut observer (fig. 1):
- les actions, forces de sollicitation qui tirent sur
la piéce ;
- les réactions, forces de résistance de la piece.
La résistance a la traction d’une piéce de bois
s’exprime, par rapport a sa section neite, en
daN/cm’.
Exemple pratique (fig. 2)
Dans un pied de ferme, l’entrait qui s’oppose a la
poussée de l’arbalétrier est soumis a la traction.
La longueur et la forme de la section, sont sans
influence sur la résistance d’une piéce tendue.
Cependant, la section rectangulaire facilite l’exé-
cution des assemblages.
Assemblages (fig. 3)
La résistance a la traction d’une piéce dépend de
la solidité de ses assemblages.
Dans cet exemple, le boulonnage est tout indi-
qué. La traction produit un effort de cisaillement
longitudinal au droit des boulons.
Pour conserver une résistance suffisante, le pre-
mier boulon ne doit jamais étre placé 4 moins de
6 d de l’extrémité de la piéce (d @ du boulon).
Section nette (fig. 4)
Les trous de boulons, de méme que les entailles,
sont autant d’affaiblissements dont il faut tenir
compte.
Chaque élément de I’entrait ci-contre présente :
— une section brute de 20 x 8 = 160 cm’
— une section nette de (20 - 3- 2) 8=120cm’
Le second boulon n’est pas a prendre en compte
s'il est écarté de plus de 6 d du premier.
Traction transversale (fig. 5)
Le bois est un matériau qui, étant donné sa struc-
ture, résiste trés mal a ce genre d’effort.
Un assemblage réalisé de la sorte provoquerait
l’écartélement de la piéce verticale.
Tl est donc 4 proscrire impérativement.
178
Réaction
Réaction
Piéce tendue
Actions
Réactions
Figure 1
Traction
Figure 2
Cisaillement
Boulons
Figure 3
Figure 4
Traction
transversale Piéce écartelée
Figure 5 TractionEffort de cisaillement
L’effort de cisaillement tend au sectionnement
de la piéce. On distingue :
- lecisaillement transversal, perpendiculaire aux
fibres du bois ;
- lecisaillement longitudinal, paralléle aux fibres
du bois.
La résistance au cisaillement s’exprime en daN/
cm’, Le cisaillement est aussi appelé effort tran-
chant (T).
Cisaillement transversal (fig. 6)
Cette poutre recoit, au droit de l’appui, une
charge de 1 172 daN.
Surface dela section S=24 x 14=336 cm?
Effort tranchant T = PL 1172 _ 3.5 daN/cm?
Ss 336
Si on admet une résistance au cisaillement trans-
versal de 22 daN cm’, on constate que l’effort est
largement absorbé, ce qui est pratiquement tou-
jours le cas avec une poutre massive.
Poutre amincie (fig. 7)
Si la poutre présente un affaiblissement au droit
de lappui, il faut vérifier sa résistance 4 l’effort
tranchant. Surtout s’il s’agit d’une piéce courte,
chargée au maximum de son moment fléchis-
sant. La vérification s’impose également, dans le
cas d’une poutre évidée.
Cisaillement longitudinal (fig. 8)
Le plan de cisaillement est 10 x 28 = 280 cm’.
Si F vaut 2 800 daN, l’effort tranchant sera :
T= = = 10 daN/em?
En admettant une résistance au cisaillement lon-
gitudinal de 13 daN cm’, l’effort est absorbé.
Effort de glissement (fig. 9)
C’est un effort tranchant longitudinal, qui se
produit dans les poutres soumises a la flexion.
Nulau centre, il augmente progressivement pour
devenir maximal au droit des appuis.
Dans tous les cas courants, il est largément
absorbé. La figure ci-contre représente une ma-
quette expérimentale, qui a pour but de mettre
cet effort en évidence.
Plan de
a
cisaillement 4 Charge 1172 daN
L Cisaillement
A transversal
Figure 6
Plan de T
cisaillement |, Charge
Cisaillement
transversal
TK
Figure 7
2.800 daN
Figure 8
Figure 9
Charge
Glissement
LamellesETUDE EFFORT
81 | DE COMPRESSION
L’effort de compression tend a raccourcir la
piéce. On peut observer (fig. 1):
— les actions, forces qui compriment la piéce,
- les réactions, forces de résistance.
Compression des piéces courtes (fig. 2)
C’est la compression simple, lorsque la longueur
est inféricure a dix fois le petit cété C.
La contrainte de rupture, lors d’essais a la presse,
produit un affaissement des fibres du bois.
Compression des piéces longues (fig. 3)
La longueur des éléments est supérieure a dix
fois le petit cété C de la section.
La contrainte de rupture produit une flexion
latérale, appelée flambement.
La résistance au flambement diminue rapide-
ment avec I’allongement de la piéce.
Longueur de flambement (symbole Lf) (fig. 4)
L’assemblage a l’extrémité d’une piéce peut étre :
- soit une articulation,
— soit un encastrement.
Ces systémes de fixation influencent la longueur
de flambement qui sera :
Lf=L pour deux articulations (a)
Lf=L X 0,8 pour une articulation et un encas-
trement (b)
Lf=L x 0,65 pour deux encastrements (c)
Lf= Lx 2pour unencastrement et une extrémité
non assemblée (d).
Elancement (symbole ) )
Elancement — Jongueur de flambement
rayon de giration
soitA = i
Le rayon de giration (symbole i) s’exprime
encm.
; bh’
i= Jt soit 2
Ss bh
Ce qui donne aprés simplification :
bh 5 _ hl. h
12bh - 12 V12
i=
180
Réaction Réaction
Piéce comprimée
Actions
Réactions
Figure 1
Contrainte de rupture
Figure 2
L>10¢
Flambement
————o
Figure 3
Figure 4
Lf=Lx0,8Application au poteau de ferme (fig. 5)
Ce poteau d’une longueur réelle de 4 m, est arti-
culé au pied et encastré en téte.
Longueur de flambement Lf = 400 x 0,8 = 320 cm.
Contrainte admissible 103 daN/cm’ par exemple.
1” hypothése
Le poteau affecte la section rectangulaire A.
Charge admissible en compression courte :
P = 22,5 x 10 x 103 = 23 175 daN
Rayon de giration: i = 0__ 2,88 cm
Vi2
320
Ele ti A = == 110,85
jancemen 2,88
Pour A = 110, le tableau donne K = 0,256.
Charge admissible sur le poteau :
P = 23 175 x 0,256 = 5 932 daN.
2°hypothése
Le poteau affecte la section carrée B.
Charge admissible en compression courte :
P= 15° x 103 = 23 175 daN
Rayon de giration: i = AS _ 4,33 cm
Elancement: A = aay 7390
Pour A = 74, le tableau donne K = 0,562.
Charge admissible sur le poteau :
P = 23175 x 0,562 = 13 024 daN.
On peut aussi, a l’aide du tableau, déterminer la
valeur de K a partir de Lf/h. Exemple :
Lf _ 320 _ 39 gon K = 0,256
h 10
Lf _ 320 _ 19 K =
HE = 30 = 21,33 doi K = 0,562
Ce procédé évite de rechercher la valeur de A.
Le coefficient K, plus petit que, est un coefficient
réducteur, qui s’applique aux piéces longues.
A surface égale, 225 cm’, le poteau carré résiste
neu au flambement que le poteau rectangu-
aire.
Calcul du coefficient K :
Lorsque 37,5 < 4 < 75 K =1,45-124
100
Lorsque 75 >
Solive
Solives
Entretoises Ferme
Boulon d’ancrage
ae
Lambourde :
Linguet Linguet
Corbeau /
183ASSEMBLAGES
Poingon Contre-fiche
DE CHARPENTE
\
Assemblage a tenon et mortaise (fig. 1)
La piéce qui porte le tenon doit étre comprimée.
Dans le cas contraire, il y aurait déboitement.
Dans cet exemple, la compression de la contre-
fiche se décompose en deux forces :
- la force horizontale, qui appuie sur le poingon,
- la force verticale, qui produit un effort de
cisaillement sur le tenon.
Assemblages boulonnés (fig. 2 et 3)
Les assemblages boulonnés résistent aussi bien a
effort de traction, qu’a l’effort de compression.
Des grandes rondelles, placées sous la téte et
l’écrou des boulons, permettent un serrage éner-
gique qui augmente la résistance de l’assemblage. |
Figure 1
Force de
cisaillement
Arbalétrier
Poingon
Boulonnage
Poussée latéral
Assemblages
tendus
Compression de l'arbalétrier
Figure 3
Moises
d’assemblage Entrait simple
184Figure 4
Arbalétrier
Figure 5
Figure 6
Poingon
>
Force de
cisaillement
Plan de
cisaillement
Embrévement
en about
J
Compression
de l'arbalétrier
Force de cisaillement Plan de
cisaillement
SY
L}
t/
LE
kA
Compression
de l'arbalétrier
Assemblage avec embrévement
Le tenon est renforcé par un embrévement, lors-
que l’assemblage est soumis a un effort impor-
tant.
L’embrévement peut étre exécuté :
- en about, sur les fortes pentes (fig. 4),
- en gorge, sur les faibles pentes (fig. 5).
Dans les deux cas, la compression de I’arbalé-
trier se décompose en deux forces :
- la force horizontale, qui pousse sur le poingon,
- la force verticale, qui détermine l’effort de
cisaillement sur la téte de l’arbalétrier.
Embrévements avec boulonnage (fig. 6)
Cet assemblage, avec embrévements en about,
est réalisé sans tenons.
Il est consolidé par un boulon qui traverse et relie
les trois piéces.
185Fibre neutre
ETUDE NEUDS Excentricité
réduite
84 | D’ASSEMBLAGE
Neuds avec excentricité
Les assemblages comportent une excentricité
lorsque les fibres neutres des barres, ne sont pas
concourantes.
L’excentricité déséquilibre les forces en présence,
et produit un moment de rotation sur l’assem-
blage.
Ce moment, appelé effort secondaire, est le pro-
duit de la force F par le bras de levier D (fig. 1).
Diagonale
'
Assemblages boulonnés (fig. 2 et 3) \ hours
Les surfaces d’assemblages, nécessaires au bou-
lonnage, ne permettent pas toujours d’obtenir le
point de concours entre les fibres neutres.
Mais, l’excentricité trop importante de la figure Excentricité
2, peut étre diminuée, comme le montre la figure 3. ~~
Neuds canoniques (page de droite)
Arbaletrier \
moisé
—o
7
On appelle ainsi des assemblages exécutés sui-
vant la régle d’une triangulation rigoureuse.
Le point de concours entre les fibres neutres des
barres, assure l’équilibre des forces en présen-
ce.Les nceeuds canoniques peuvent étre réalisés :
- par superposition des éléments (fig. 4),
- par assemblages sur goussets de contre-
plaqué, (fig. 5 et 6).
Fibres neutres
ie _ Figure 2
Excentricité
Arbalétrier
186Support de la panne (fig. 7)
Les assemblages avec excentricité réduite, comme
celui de la figure 3, sont admis et de pratique
courante en charpente bois.
Dans ce cas, les montants de la ferme peuvent
dépasser au-dessus des arbalétriers, et remplacer
P’échantignole, pour recevoir la panne.
Point de concours
Eléments superposés
>
j p V fi_|
a St
Z S \
a p :
k /
N ge / f a
L
=| a g >
bE
1 - 3H de
12 v6 Bf BH +2.
I_Mf = 109 daN/em? BH Bh _ B=)
v ° ~ 72 2 2
p = BH x8xe I _BP-h), 2 _ BY -h)
10 x 20’ x 8 x 109 . u ee
P= AS ACA = 1163 daN 3 _ 993
6 x 500 p — 10 (40 ~ 20) X8 x 109 _ 4 69 gan
6 x 40 x 500
Fibre neutre Membrure supérieure comprimée
ae
Membrure inférieure tendue
202uoneinomy
vrv uouzas
uonoelL
at
99/|09 ag|jewe|
eunsquiew
uolssaidwiog
anjssew
auniquaw
uonoes
sopeayxy
sainiquayy
uoreinony
203ETUDE
CHARPENTE
93 | LAMELLEE COLLEE
La méthode consiste 4 fabriquer des éléments de
grandes dimensions, droits ou cintrés, au moyen
de lamelles superposées et collées.
Pour les éléments cintrés, l’épaisseur des lamelles
ne doit pas dépasser 1/150° du rayon de cour-
bure, afin de conserver une souplesse suffisante
pour la mise en forme.
Point de
Membrure
Renfort au
droit des fermes
Figure 1
204
contrainte nulle
Eléments en bascule
Aboutements des pannes
Pour augmenter la résistance a la flexion des
pannes, on peut appliquer deux procédés.
Le renfort au droit des fermes (fig. 1)
Des éléments posés en bascule sur le point d’ap-
pui, apportent un support intermédiaire aux
pannes.
Le joint 4 cantilever (fig. 2)
C’est un joint suspendu, situé en dehors du point
Wappui, 1a ot le moment fléchissant est nul.
Dans un cas comme dans l'autre, le principe
revient a diminuer la portée des pannes.
Cc
Joint a
Cantilever
Ferrure spéciale
Figure 2
Variante avec
entaille a mi-bois[os 9] suep sBeuleyD
ejjewe| euN,p yuowejnoqy V-V uoiy28s
891109 ag}}aUe|
aunque
A
sanbiuoo
aunqinoo
ap uokey
fwjjjj
ZZ,
ZZ»
Zt”
uone|noiy
sOpeuxy Pa
205ETUDE CHARPENTE
g4 BOIS ET ACIER
Les éléments de charpente sont constitués :
- par des piéces de bois, pour les barres com-
primées,
— par des aciers plats, pour les barres tendues.
Fermes Polonceau* (page de droite)
Les arbalétriers et les bielles, pices comprimées,
sont en bois.
Les autres éléments, piéces tendues, sont en
acier.
Dans cet exemple, la ferme est a simple bielle.
Les arbalétriers sont soumis a des flexions locales,
sous les charges ponctuelles des pannes.
Pannes sous-tendues
Ce systéme donne la possibilité de franchir des
portées plus importantes, entre les fermes.
Il peut s’appliquer a des portiques, comme ceux
des études précédentes (92 et 93).
Le tendeur central, constitué par un acier rond,
fileté aux extrémités et muni d’écrous, permet de
raidir la panne comme il convient.
! Axe de ferme Aboutement
P1=
Fer plat
206FERME
ETUDE
95 | A UNE PANNE
programme P 1
Les programmes suivants, permettent d’obtenir
les efforts de compression ou de traction, qui
s’exercent sur les barres d’une ferme.
Le principe consiste 4 chercher par mathémati-
ques, les résultats que donne graphiquement
Pépure de Crémona.
Chacun de ces programmes s’applique a un type
de ferme symétrique particulier.
Il permet dans chaque cas de résoudre le pro-
bléme, quelles que soient les dimensions de la
ferme et la valeur des charges Pi et P2 qu'elle
regoit.
Lorsque la ferme ne comporte pas de charges sur
entrait, comme l’indique le schéma de la page
de gauche, il faut introduire une donnée : P2=0.
Dans ce cas les barres Bs sur lesquelles l’effort est
nul, sont surabondantes.
Pt
RA
800 daN
RB = 1200 daN
Résultats en daN
Données
Reculée de la ferme L =70
Hauteur de la ferme H =50
Charges en toiture Pi = 800 daN
Charges sur l’entrait P2 = 500 daN
Opérations
Angle Ao Ao =arc tg H/L
Réaction d’appui RA= AGF)
Barre B =—RA
¢ Barre B1 Bi ain Ao
¢ Barre B2 By =—RA_
tg Ao
Barre B3 B3 = Pl+P2.
sin Ao
¢ Barre Ba Bs =B2
Barre Bs Bs =P2
« Barre Bo Bo = ak
e Barre B7 B7 =P142P2
Sans charges sur I'entrait
Barres
Comprimees
B6 87
Tendues [ 1680 |
208
0
800 |
| 1680Echelle: 1cm = 200 daN
Pa
Pq
800 daN
500 daN
RB = 1950daN
H=50
Résultats en daN Avec charges sur l'entrait
Barres | a1 | 2 | 83 | 84 | 85 | B6 | 87
Comprimées | 3355 22317 118 |
Tendues 2730 | 2730 500 [ 1800
209ETUDE FERME Données
iA Reculée de la ferme L =70
96 ‘ A UNE PANNE Hauteur de la ferme H =50
programme P 2 Cote C C = 40/35
Charges en toiture Pi = 800 daN
Charge sur I’entrait P2 = 1200 daN
Position de la panne
Dans cet exemple, la charge produite par la Opérations
panne intermédiaire peut étre située : Angle Ao Ao =arc tg H/L
- soit au milieu durampant, comme !’indique le ~
schéma ci-dessous. Réaction d’appui RA= _3 Pi+ Po
Dans ce cas la cote C est égale 4 L/2 et l’angle Al 2
est égal 4 l’angle Ao; . __RA
- soit dans une position différente, au-dessous “Bante Bi Bis sin Ao
ou au-dessus du point de milieu, comme sur le RA
schéma de la page de droite. + Barre B2 Ba = tg Ao
Cette position de la panne, nécessite le calcul de 2PixC
Vangle Al. « Barre Bs Bs = P+ P2
Si la ferme ne comporte pas de charge sur I’en-
trait, comme le montre le schéma de gauche, il ¢ Barre B3 B3 = Pi+Bs_
faut introduire une donnée : P2=0. 2 sin Ao
Angle Al Al =arc tg Cate Ad L fe
¢ Barre Ba Ba =_PIXC _
Lx sin At
P41
RA
800 daN
RB = 1200 daN
Résultats en daN Sans charge sur l'entrait
210800 daN
1200 daN
RB = 1800 daN
al
Résultais en daN
Avec charge sur I’entrait
Barres | 81 | 82 | 83 | 4 | Bs
Comprimées | 3097 2507 | 663
Tendues [ 2520 2114
211__ FERME
A UNE PANNE
programme P3
ETUDE
97
Cette ferme sans poincgon ne comporte pas de
barre verticale, ce qui nécessite le calcul :
- de la force verticale FV, relative a la barre Bs.
- de la force horizontale FH, relative aux barres
Bs et Bo.
Comme dans |’étude précédente, la charge P1 de
la panne intermédiaire peut étre située, soit au
milieu du rampant, soit en dehors de ce point.
Pour obtenir les résultats de la ferme ci-dessous,
sans charges sur |’entrait, il faut introduire une
donnée: P2=0.
Données
Reculée de la ferme L =70
Hauteur de la ferme H =50
Cote D D = 52/55
Cote C C = 40/35
Charges en toiture Pi = 800 daN
Charges sur l’entrait P2 = 700 daN
Pq 800 daN
RB = 1200daN
Pi
Angle Ao
Réaction d’appui
* Barre Bi
° Barre B2
Force verticale
Barre B3
Angle Al
¢ Barre Bs
Angle A2
* Barre Bo
Force horizontale
¢ Barre Ba
Opérations
Ao =arce tg H/L
RA= 3Pi+2 Pa
2
Bi =—RA
: sin Ao
RA
B2 =
2 tg Ao
sy —_PixC
FV=— 3
B3 = Pi+2 P24+2FV
2 sin Ao
Al= Cx tg Ao
1 sare tg — SEE
__FV
BS = sin Al
A2= tg _H_
2 =arc tg L-D
P24 FV
Bo = <=.
. sin A2
_ § Bo x cos A2
FH= {ee al
Ba =B2-FH
Condition de possibilité C << D
50
Résultats en daN
Sans charges sur I'entrait
Barres | 81 | 82 | 83 | 84 | 25 | 86
Comprimées | 2065 | | 1564 652
Tendues | 1680 | 1120 532
212Fv
Echelle: 1cm = 200 daN
P1 = 800 daN
P1 = 700 daN
RA = RB = 1900daN
RA
H=50
Résultats en daN
Avec charges sur l'entrait
Barres
Comprimées
B3
BA
BS
B6
Tendues
213ETUDE FERME « Barre Bi Bi = #4,
98 | A DEUX PANNES « Barre Ba my =A
programme P 4 tg Ao
¢ Barre B3 B3 = 2 (Pi+P2)
sin Ao
Pour obtenir les résultats, sans charges sur l’en- « Barre Ba Bs = B2
trait, il faut introduire une donnée: P2=0. Barre Bs Bs — 3(P1+P2)
Dans ce cas les barres B7, sur lesquelles l’effort 2 sin Ao
est nul, sont surabondantes. Barre B6 Bo = 2 (Pi+ P2)
tg Ao
¢ Barre B7 B7 =P2
Données Barre Bs Bs — Pi+P2
Reculée de la ferme L = 84 2 sin Ao
Hauteur de la ferme H =60 Barre Bo Bo — Pi+3 Pr
Charges en toiture Pi = 840 daN 2
Charges sur l’entrait P2 = 390 daN Angle Al Al =are tg 2 H/L
ws Barre Bio Bio = Pit Pe
Opérations © Barre Bul Bul =2 Pr. 3 P2
Angle Ao Ao =are tg H/L _
Réaction d’appui RA= SPP)
Pi
RA
840 daN
RB = 2100 daN a]
Résultats en daN Sans charges sur I’entrait
aa | es | as | 86 | 87
2890 2168
2940 | 2352 .
Comprimées
Tendues
214Echelle: 1cm = 300 daN
P14
PA
840 daN
390 daN
RB = 3075 daN
Résultats en daN Avec charges sur I’entrait
Barres BI B2 B3 | B4 BS B6 BT Ba B9 B10
Comprimees | 5290 4232 3176 1058 1501
Tendues 4305 4305 3444 390 | 1005ETUDE FERME
99 | A DEUX PANNES
programme P 5
Pour obtenir les résultats, sans charges sur l’en-
trait, il faut introduire une donnée: P2=0.
Cette fois, c’est la barre B11 quiest surabondante.
Données
Reculée de la ferme L = 84
Hauteur de la ferme H = 60
Charges en toiture Pi = 840 daN
Charges sur l’entrait P2 = 390 daN
Opérations
Angle Ao Ao =are tg H/L
Réaction d’appui RA= etre
¢ Barre Bi
¢ Barre B2
¢ Barre B3
* Barre B4
¢ Barre Bs
¢ Barre Bo
¢ Barre B7
Angle Ai
¢ Barre Bs
« Barre Bo
Angle A2
¢ Barre Bio
¢ Barre Bil
RA
Br= sin Ao
RA
2 = eal
B3 =B1
Ba = 2 (Pi +P2)
tg Ao
Bs — 2 (Pi+P2)
sin Ao
Bo = 3 (Pi+P2)
2 tg Ao
B7 =P1
Al =are tg 2 H/L
— _Pi+P2
Bs = sin Al
3 Pi+P2
Bo =
A? =arc tg 3 H/L
Bio = 3 (Pi +P2)
2 sin A2
Bu = P2
P4
840 daN
RB = 2100 daN
Résultats en daN Sans charges sur l‘entrait
[Barres | Bt 87 | 68 | B9 | B10] Bn
| Comprimées 3613 840 1260
| Tendues 1025
216Echelle: 1 cm = 300daN
840 daN
390 daN
Avec charges sur I'entrait
Barres 52 | 63 | 64 | 85 | 86 | 87 | BB
Comprimées 5290 | 4232 840 |
Tendues 4305 | 3bbh 2583 | 1501
217ETUDE FERME ¢ Barre B3 B3 =3 Pu 42 FV
I 00 A DEUX PANNES Angle Al Al =arc tg ath.
programme P 6 -
« Barre Be Be = FY
sin Al
2H
Al =arc tg ~~“ _
Som Angle A2 A2 =arc tg IL-3D
jonnées . _ FV4P2
Reculée de la ferme L = 84 Barre Br Br = sin A2
Hauteur de la ferme H =60 . Be x cos Al
Cote D D = 46/42 Force horizontale FH = {? Br x Goa AS
Charges en toiture Pi = 840 daN ¢ Barre Ba Ba =B2- FH
Charges sur l’entrait P2 = 600 daN Variable de P2 V = F2xD
Opérations « Barre Bs Bs = SPARRO V
sin
Angle Ao Ao =are tg H/L Angle A3 A3 =arc tg 2 H/L
Réaction d’appui. RA= DP1+3 P2_ PI4V
" PP! ~ 2 « Barre Bs Bs = FIV
RA sin A3
Barre Bi Bi = Jin Ao « Barre Bo Bo =2P1+P24+2V
RA
B: B2 = 7 trees
o Barre: Bo tg Ao Condition de possibilité B