Documentos de Académico
Documentos de Profesional
Documentos de Cultura
Je tiens à remercier particulièrement Monsieur Amir NAFI, mon maître de stage, pour
ses conseils avisés, son aide précieuse et sa disponibilité au cours des trois mois que j’ai passé
à l’UMR GSP.
Enfin je remercie toutes les personnes que j’ai côtoyées au cours de ce stage, au centre
nord du SDEA à Haguenau, et à l’ENGEES, en particulier mes camarades de la salle 028.
Le modèle du réseau est ensuite exporté vers Epanet, et une rapide étude comparative
des résultats montre que les deux logiciels simulent le fonctionnement du réseau de manière
identique.
L’outil d’aide à la décision est basé sur une optimisation multi-objectif, et permet de
générer des politiques de renouvellement, en minimisant une fonction de coût tout en
maximisant une fonction technique (gain en pression). L’optimisation est assurée par un
algorithme génétique couplé avec le modèle hydraulique sur Epanet.
Différentes simulations dans différents cas de figures montrent que l’outil d’aide à la
décision permet d’optimiser de manière efficace le gain en pression sur le réseau par rapport
aux coût des politiques générées. Il laisse une certaine liberté d’utilisation à plusieurs titres :
d’abord, en permettant au gestionnaire de choisir parmi plusieurs politiques couvrant une
large gamme de coûts, et en permettant à l’utilisateur d’adapter quelques paramètres en
fonction de ses objectifs.
This study aims to apply a decision making tool for the pipes renewal of the Moder’s
water syndicate network. This tool requires availability of hydraulic model for the network
operation on the Epanet2 software.
In order to use the decision making tool, we export the hydraulic model from the
Porteau format to the Epanet2 format. A comparative analysis of the hydraulic model
obtained with the both software shows that the hydraulic operation of the network is
simulated in the same way.
A set of simulations defining specific scenarios shows that the decision-making tool
ensures trade off between the pressure benefit in the network and the renewal cost of the
generated policies. The tool offers flexibility for the water utility manager because it allows
selecting of an interesting renewal policy among several policies covering a broad range of
costs and pressure benefit. The final decision remains to the manager according to the
assigned objectives.
.
Résumé ___________________________________________________ 5
Liste des tableaux __________________________________________ 10
Liste des figures ___________________________________________ 11
Listes des sigles et des notations ______________________________ 12
1 Introduction ______________________________ 13
3.3 Conclusion__________________________________________ 40
6 Utilisation-expérimentation __________________ 55
6.1 Paramétrage ________________________________________ 55
6.1.1 Probabilités de croisement et de mutation ___________________ 56
6.1.2 Population de départ et nombre de génération _______________ 56
6.1.3 Contraintes budgétaires et techniques ______________________ 57
6.2 Analyse des résultats _________________________________ 58
6.2.1 Simulation de départ ___________________________________ 58
6.2.2 Politique moyenne _____________________________________ 59
6.2.3 Comparaison avec les conclusions de l’étude diagnostique ______ 61
7 Synthèse _________________________________ 68
Bibliographie ______________________________________________ 69
Liste des annexes __________________________________________ 71
CEMAGREF : Centre d’Etude du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et Forêts
j : perte de charge en m
β l : coefficient de régression
Le renouvellement des réseaux en France est devenu l’un des enjeux majeurs pour les
services de gestion des eaux. Les réseaux AEP, posés dans la plupart des collectivités dans la
première moitié du vingtième siècle, vieillissent et vont nécessiter de lourdes opérations de
réhabilitation/renouvellement. Les exploitants et les collectivités locales vont donc devoir
faire face à une diminution de la fiabilité de leur réseau ainsi qu’à des efforts financiers très
importants. Ils devront ainsi adopter des stratégies adéquates pour mener à bien ces
investissements de la manière la plus rationnelle possible, pour limiter la pression financière
de ces opérations sur le prix de vente de l’eau tout en garantissant une qualité et une
continuité de service constantes pour les abonnés des services d’eau.
Dans ce cadre, nous allons au cours de cette étude expérimenter un outil d’aide à la
décision, développé par Amir NAFI à l’UMR GSP du CEMAGREF-ENGEES, qui se propose
de répondre aux besoins des gestionnaires de réseaux AEP en permettant de générer des
politiques de renouvellement viables, à partir de données techniques et financières choisies
par l’utilisateur. Cet outil, qui prend notamment en compte le fonctionnement hydraulique du
réseau, nécessite d’avoir à disposition un modèle mathématique fiable des installations
étudiées.
Disposer à terme d’un modèle hydraulique pour pouvoir utiliser l’outil d’aide à la
décision.
Acquérir une bonne connaissance du fonctionnement des installations qui permettra
une analyse critique des résultats obtenus avec l’outil.
La population totale desservie par le syndicat des eaux est de 8050 habitants au dernier
recensement de 1999, représentant 3212 abonnés en 2006.
Les ressources en eaux sont constituées de six forages situés dans la vallée vosgienne
du Rothbach dont deux sont exploités en commun avec le Syndicat des Eaux de Offwiller et
Environs.
La production d’eau potable est assurée par six forages situés pour trois d’entre eux sur
le ban communal de Lichtenberg, et pour les trois autres sur le ban communal de Rothbach.
Les six puits ont les capacités de production suivantes (voir Tableau 1)
Capacité installée
Dénomination Indice National
m³/h
Puits 1 197-4-35 22
Puits 2 197-4-36 27
Puits 3 197-4-39 16
Puits 4 197-4-40 18
Puits 5 197-4-54 30
Puits 6 197-4-55 50
Ces six puits ont donc une capacité de production théorique de 163 m3/h. Toutefois, la
station de neutralisation en place aujourd’hui limite la capacité de production pour le Syndicat
à 131 m3/h (les puits 2 et 5 fonctionnent en marche alternée), soit, à raison d’un
fonctionnement vingt-deux heures sur vingt-quatre, 2882 m3/j. Cette station de neutralisation
doit être remplacée prochainement par une nouvelle station, qui permettra également de traiter
l’arsenic, dont la teneur dans l’eau est par moment légèrement supérieure à celle définie par la
réglementation. Cette nouvelle station aura une capacité de production de 210 m3/h,
extensible à 260 m3/h et traitera également les eaux provenant des sources du Syndicat des
Eaux d’Offwiller, dont le débit est de 48 m3/h en période de hautes eaux, et de 25 m3/h en
période d’étiage.
A cela il faut déduire la quote-part sur les puits 5 et 6 revenant au Syndicat des Eaux de
Offwiller, qui s’élève actuellement à 648 m3/j (gestion en commun du puit 6). Cette quote-
part peut théoriquement être portée à 915 m3/j, car, d’après la convention entre les deux
syndicats, le puit 5 doit être géré de la même façon que le puit 6.
La capacité de production actuelle du Syndicat des Eaux de la Moder est donc de 1967
3
m /j. Elle sera prochainement portée, avec l’implantation de la nouvelle station de traitement,
à 2649 m3/j.
Comme indiqué précédemment, les eaux issues des six puits subissent un traitement de
neutralisation grâce à trois filtres à neutralite de 2,80 m de diamètre. La capacité de
production de cette station est de 131 m3/h. Celle-ci va être prochainement réaménagée, pour
atteindre deux objectifs :
Limiter le taux d’arsenic présent dans les eaux issues des forages, ce dernier
étant par moment légèrement supérieur à la norme.
Augmenter la capacité de production du Syndicat, et mettre en commun la
production d’eau avec le Syndicat des Eaux de Offwiller et Environs.
Cette nouvelle station aura donc une capacité de production de 210 m3/j à répartir entre
les deux syndicats comme indiqué précédemment.
Le stockage et la mise en charge de l’eau sont assurés par deux réservoirs semi-
enterrés (réservoirs de Zutzendorf et de Schalkendorf) d’une capacité totale de 1200 m3 dont
320 m3 sont réservés à la défense contre l’incendie (voir tableau ci-dessous). Avec cela on
peut également considérer la bâche de stockage de la station de neutralisation qui a une
réserve utile de 65 m3. Les principales caractéristiques de ces réservoirs sont résumées dans le
tableau ci-dessous (Tableau 2) :
La majeure partie du réseau de distribution du Syndicat a été posée entre 1930 et 1950.
Il permet d’acheminer l’eau depuis la station de traitement jusqu’aux abonnés de la manière
suivante (voir plan fourni en complément):
Chacune de ces deux « branches » peut également être alimentée par des
interconnexions avec le réseau de la ville d’Ingwiller. Un regard de comptage, équipé d’un
compteur et d’un stabilisateur de pression permet de mesurer les échanges d’eau entre
Ingwiller et Obersoultzbach ; un autre regard, équipé de deux compteurs, permet lui de
comptabiliser les échanges entre Ingwiller et Menchhoffen. Du coté Est, l’alimentation se fait
le long de la RD 919 par deux conduites en parallèle ∅ 300 et ∅ 150, qui peuvent également
être alimentées par la vidange du réservoir de Schalkendorf. La conduite ∅ 300 se prolonge à
Pfaffenhoffen en une conduite ∅ 250 qui permet d’assurer la distribution vers Niedermodern
en parallèle avec une conduite ∅ 150. La commune de La Walck est alimentée depuis
Pfaffenhoffen par une conduite ∅ 150. Les conduites ∅ 125 venant de Niedermodern et ∅
100 venant de La Walck alimentent quant à elles la commune d’Uberach.
Son réglage permet de maintenir un niveau haut dans le réservoir en période nocturne,
et un niveau plus bas en période diurne, et ce pour adapter les périodes de remplissage, donc
de sollicitation des forages, aux coûts de l’énergie.
Les besoins en eau du Syndicat dépendent de la consommation des abonnés, mais aussi
de divers facteurs, comme les pertes du réseau, ou les cessions non facturées (arrosage public,
manœuvres incendie,…). Ces facteurs peuvent être connus dans la mesure ou on enregistre la
production et la consommation des abonnés. Il est également nécessaire de connaître la
répartition temporelle de ces besoins (maxima journalier et horaire).
La consommation d’eau du Syndicat des Eaux de la Moder est essentiellement due aux
consommations de ses 3211 abonnés domestiques. Le syndicat ne possède en effet qu’un seul
gros consommateur, à savoir le piscine de la communauté de communes du val de Moder
située à La Walck.
Malgré la relative stabilité des ventes d’eau, le nombre d’abonnés est en progression
régulière, passant de 2635 en 1990 à 3212 en 2006. (voir Figure 2).
2000
300 000
1500
200 000
1000
0 0
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
20
20
20
20
20
Ventes annuelles Ventes en l/j/abonné Nombre d'abonnés
Figure 1 : Evolution des ventes d’eau, de la consommation moyenne des abonnés et du nombre
d’abonnés du SDE de la Moder de 1990 à 2005
3400
3200
Nombre d'abonnés
3000
2800
2600
2400
2200
2000
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Il est délicat de déduire de ces tendances contradictoires une extrapolation des ventes
d’eau pour les prochaines années. On peut toutefois tabler sur la poursuite de l’augmentation
du nombre d’abonnés qui ne semble pas devoir faiblir ces prochaines années, les communes
du syndicat subissant une croissance urbaine importante. D’autre part, la baisse des
700000
600000
Volume d'eau vendu (m )
3
500000
400000
300000
200000
100000
0
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
2018
2020
2022
2024
2026
2028
2030
2032
2034
Menchoffen Niedermodern Niedersoultzbach Obermodern Obersoultzbach
Pfaffenhoffen Uberach Uttwiller La Walck Zutzendorf
Figure 3: Evolution des ventes d’eau de 1990 à 2006 pour chaque commune et extrapolation
des ventes jusqu’en 2035
Ainsi la tendance de l’évolution des ventes d’eau aboutit à des valeurs théoriques de
530 000 m3 pour 2015 et 635 000 m3 pour 2035.
Ces résultats ont été confrontés aux données d’urbanisation des communes, lorsque
celles – ci étaient disponibles, pour éviter au maximum une sur ou sous-évaluation des
besoins en eau futurs.
Afin de connaître les besoins en eau du Syndicat, il faut ajouter aux données concernant
la consommation des abonnés les volumes d’eau non facturés. Il faut donc connaître le
rendement des installations, mais aussi deux coefficients de pointe caractéristiques, qui
permettent d’évaluer les besoins dans le temps :
D’autre part le rendement moyen depuis 1990 est de 74 %, sans qu’il soit possible de
dégager une tendance d’évolution claire.
Il sera pris égal à 1,8 pour l’étude, ce qui correspond au maximum observé.
Le coefficient de pointe horaire, K2, a été calculé avec la formule de Tribut (Weber,
2001) et sera pris égal à 2,1 (voir Annexe 1).
En appliquant les différents paramètres définis ci-dessus, nous aboutissons aux valeurs
théoriques du Tableau 5, qui donne une image de la situation actuelle et une projection
possible pour le futur. Les méthodes de calcul pour la détermination de ces valeurs sont
présentées en Annexe 1.
Ainsi, en 2035, il est statistiquement probable que les installations du Syndicat soient
sollicitées pour faire face à un besoin journalier maximum de l’ordre de 3900 m3 avec une
distribution maximale, en heure de pointe, de plus de 300 m3/h.
2.4.7 Bilan
Afin de vérifier que la production est et restera bien adaptée aux besoins, nous avons
analysé la situation en période de besoins moyens et en période de pointe. (voir Tableau 7).
Au regard des valeurs qui se dégagent de ce tableau, le débit des puits réservé au
Syndicat des Eaux de la Moder permet de répondre au besoin d’un jour moyen non seulement
aujourd’hui, mais aussi pour les situations futures.
Il y aura donc lieu d’envisager la recherche d’une nouvelle ressource pour pallier les
manques prévisibles. Etant donnée la configuration de l’approvisionnement en eau du
Syndicat, il sera opportun d’envisager cette recherche conjointement avec le Syndicat des
Eaux de Offwiller et Environs, qui risque lui aussi d’être confronté à un défaut de ressource
en eau, notamment en période d’étiage de ses sources.
En vue de quantifier la ressource à rechercher pour palier le manque d’eau futur des
deux syndicats, nous pouvons effectuer un bilan besoins – ressources pour l’ensemble des
deux collectivités. Nous utilisons les donnés relatives aux besoins et aux ressources du
Syndicat des Eaux de Offwiller et Environs présentées dans l’étude diagnostic de son réseau
d’eau potable réalisée en 2001 par le SDEA (SDEA, 2001).
Nous pouvons donc effectuer un bilan sur les besoins et les ressources, en période
moyenne et en période d’étiage des sources (voir Tableau 9).
Il convient toutefois de noter que l’étiage des sources est généralement mesuré durant
les mois de septembre-octobre, alors que les journées de pointe de consommation sont
observées en période estivale. Si nous retenons donc un déficit d’environ 1000 m3 pour
estimer la quantité de ressource à rechercher, cela équivaut dans le cas d’un forage
fonctionnant 22 heures par jour, à une ressource produisant un débit horaire d’environ 45
m3/h.
D’autres hypothèses peuvent être retenues, elles sont résumées dans le Tableau 10.
Pour conclure, nous conseillons au Syndicat des Eaux de la Moder et au Syndicat des
Eaux de Offwiller et Environs d’envisager à moyen terme la recherche d’une ressource en eau
supplémentaire capable de produire un débit d’environ 50 m3/h.
Tableau 11 : Comparaison entre les besoins journaliers et la capacité de stockage des réservoirs du
Syndicat des eaux de la Moder.
2005 2035
Besoins journaliers Besoins journaliers
m3/jm m3/jp m3/jm m3/jp
Jour moyen Jour de pointe Jour moyen Jour de pointe
Syndicat 1686 2484 2630 3876
% stockage / besoins 52 % 35 % 33 % 23 %
Les calculs de volume minimum de réserve utile montrent que celle-ci doit être
d’environ 25 % des besoins d’une journée (cumul du volume maximum entrant et volume
maximum sortant d'un réservoir rapporté aux besoins du jour de pointe). Cette valeur est
respectée en jour moyen et en jour de pointe pour la situation actuelle. Pour la situation à long
terme, en journée de pointe, cette valeur est un peu faible mais reste acceptable.
2.5.1 Constat
En raison de l’agressivité naturelle des sols et de l’eau captée, les conduites les plus
anciennes, en fonte grise non revêtue intérieurement, subissent des phénomènes de corrosion
et d’incrustations ferrugineuses. Il en résulte, d’une part, une diminution importante de leurs
Ces dernières années, les ruptures les plus fréquentes ont été observées sur les
conduites intercommunales alimentant les communes de Uttwiller et de Niedersoultzbach.
Pour cette raison, la conduite alimentant Uttwiller depuis la route d’Obermodern a été
renouvelée en 2003, et une nouvelle conduite reliant Uttwiller et Niedersoultzbach va être
mise en service courant 2007. On note aussi un nombre important de ruptures sur la conduite
reliant Niedersoultzbach à Obersoutzbach.
Par ailleurs, les branchements particuliers sont pour la plupart corrodés et encombrés de
concrétions ferrugineuses, ce qui peut entraîner des problèmes de pression chez les abonnés et
des ruptures (en moyenne 19 ruptures par an).
Lorsqu'une conduite est parcourue par un fluide à débit fixe, des pertes de charge sont
générées, matérialisées par une baisse de pression disponible. Ces pertes de charge sont
fonctions du débit, du diamètre de la conduite et de sa rugosité. Il est donc possible, si l'on
mesure la perte de charge, d'en déduire le diamètre pour une rugosité fixée.
Dans le cas présent, nous désirons calculer le diamètre d'une conduite neuve qui
permettrait d'obtenir les mêmes débits que les conduites en place.
Les mesures sont réalisées simultanément sur 3 appareils de lutte contre l'incendie -
poteau d'incendie (PI) ou poteau auxiliaire (PA) - implantés sur la conduite à tester, comme
schématisé sur la Figure 4 :
Q
conduite
Nous effectuons 3 mesures de débit pour chaque tronçon, pour disposer de plusieurs
mesures et ainsi diminuer le risque de résultat erroné. Nous privilégions les mesures de
pression sur les deux premiers points, celles-ci étant plus précises que la mesure effectuée au
point de sortie du débit. Connaissant les altitudes Z1 et Z2 de 2 points de mesure, et leur
pression P1 et P2, nous pouvons en déduire la perte de charge totale j entre deux
points (équation (2.1)):
j = P1 − P 2 + Z 1 − Z 2 (2.1)
QM
J = L⋅ (2.2)
DN
1
L ⋅l ⋅QM N
D = (2.3)
j
2.5.2.3 Résultats
Nous pouvons donc ici estimer le diamètre équivalent en conduite neuve (k = 0,1 mm)
du tronçon testé à 80 mm.
2.6 Modélisation
2.6.1 Généralités
Le réseau a été construit à l’aide du logiciel Porteau à partir des plans et de la base de
données du SDEA pour les conduites situées dans les communes de Uttwiller, Pfaffenhoffen,
Pour des raisons de lisibilité et de simplicité de lecture des résultats, tous les tronçons
de la base de donnée ne peuvent figurer sur le modèle hydraulique. Nous avons adopté les
règles suivantes pour concaténer les conduites et sélectionner celles dont la présence n’était
pas nécessaire :
Nous regroupons dans le même tronçon hydraulique les conduites reliées les
unes aux autres possédant les même caractéristiques physiques (diamètres,
matériau, âge) en s’arrêtant aux singularités (ouvrage, jonction multiple…)
Nous ne représentons pas les tronçons en antenne ayant un diamètre inférieur à
80 mm.
Nous renseignons le nombre d’abonnés aux différents nœuds du réseau grâce aux
données du service de gestion des abonnés du SDEA sur le nombre de branchements par rue.
2.6.3 Calage
Le modèle, une fois construit, ne peut donner de résultats satisfaisants sans une
adaptation des caractéristiques hydrauliques de ses tronçons à la réalité. En effet, l’usure des
conduites avec le temps diminue leurs capacités hydrauliques. Il convient donc de procéder à
un calage des diamètres et des rugosités à partir de données de terrain.
Ce calage a été effectué à partir des résultats d’essais débits-pressions effectués sur les
poteaux incendies (PI) à divers endroits du réseau. Ces essais ont été sélectionnés en fonction
de leur localisation, et datent tous, d’après 2002. Ils sont au nombre de 6 (voir Annexe 3).
Nous nous sommes placés dans une situation de consommation moyenne pour le
calage, en simulant le débit sortant de chaque poteau à la pression de 2 bars (nettement
inférieur aux pressions en situation moyenne), ceci pour s’affranchir des inconnues
concernant la consommation. Nous obtenons les résultats présentés dans le Tableau 15 :
La marge d’erreur moyenne est donc de 1,3 mce, en valeur absolue. L’écart type est de 1,1.
Les scénarios étudiés et les insuffisances relevées sont présentées ci-dessous. Les
scénarios concernant les besoins actuels ont été simulés en prenant en compte la mise en
service prochaine de la nouvelle station de neutralisation et de traitement de l’arsenic. Les
scénarios concernant l’évolution future des besoins (horizon 2035) prennent en compte
l’existence de la ressource supplémentaire de 50 m3/h que nous préconisons dans cette étude.
Nous avons également représenté sur notre modèle le réseau du Syndicat des Eaux de
Offwiller et Environs, du fait de la prochaine mise en commun des ressources des deux
syndicats, et pour étudier précisément les modalités d’interconnexions entre ces deux
syndicats.
Aucun problème particulier n’est à noter pour le fonctionnement du réseau pour un jour
moyen. Une dizaine de m3 d’eau provient du réseau de la ville d’Ingwiller, ce qui permet de
pallier les chutes de pression sur les points hauts de Obersoultzbach en heure de pointe.
Des pressions inférieures à 2 bars (pression minimale souhaitable) sont observées sur
les points hauts de La Walck, Uberach, et Pfaffenhoffen. Les chutes de pressions aux points
hauts de Obersoultzbach ne sont plus complètement compensées par l’interconnexion avec le
réseau de la ville d’Ingwiller.
Le réservoir de Schlakendorf se vide complètement créant des manques d’eau sur tout
le syndicat. Dans le cas ou la desserte du réservoir est assurée (renforcement de la conduite
principale), des pressions inférieures à 2 bars sont observées à de nombreux endroits à
Pfaffenhoffen, La Walck, Uberach, Niedermodern, Niedersoultzbach, et Obersoultzbach. Ces
chutes de pression témoignent de l’insuffisance du réseau structurant.
D’autre part, le volume d’eau provenant du réseau de la ville d’Ingwiller pour alimenter
en partie la commune d’Obersoultzbach devient très important (de l’ordre de 175 m3 pour la
journée de pointe).
1er cas :
Nous nous plaçons ici dans le cas où les travaux de renforcements entre Mulhausen et
Uhrwiller ont été effectués.
L’ouverture de l’interconnexion permet d’améliorer quelque peu la situation mais de
nombreux problèmes de pression trop faible demeurent à divers endroits.
3ème cas
Afin d’améliorer la desserte en eau des abonnés, et d’éviter les risques de manque
d’eau et de chute de pression en période de pointe, nous préconisons les travaux suivants
(Tableau 16), que nous jugeons prioritaires (Le renforcement d’une partie de la conduite de la
Grand ‘Rue d’Obermodern est déjà programmé) :
Ce montant représente, dans le cas d’un autofinancement des travaux de 2%, et d’un
emprunt à 5% sur 15 ans, à une augmentation du prix de l’eau de 0,37 € / m3, faisant passer
son prix de 1,24 à 1,61 € HT / m3 (voir Annexe 4).
2.8 Conclusion
Les mesures effectuées sur le terrain et la modélisation du réseau ont permis de mettre
en évidence une altération des capacités du réseau et certains risques à court terme pour
l’alimentation en eau satisfaisante des abonnés, spécialement en période de pointe.
Les travaux à engager prioritairement concernent tout d’abord le renforcement de la
conduite principale d’alimentation du réservoir de Schalkendorf, qui est insuffisante en
période de forte consommation, ce problème de remplissage a d’ailleurs déjà été observé à
plusieurs reprises par les services d’exploitation.
Il conviendrait également de procéder au renforcement de la conduite d’alimentation de
la partie ouest du Syndicat, dans un premier temps jusqu’à Obermodern, et ce pour palier les
Nous avons déterminé les travaux à mettre en œuvre pour pérenniser la desserte en
eau des abonnés en identifiant à partir de plusieurs scénarios de fonctionnement du réseau
les tronçons hydrauliquement insuffisants et les interconnexions à aménager. Nous allons
nous consacrer dans la suite de ce mémoire à la prise en main et à l’utilisation du modèle
d’aide à la décision pour le renouvellement des conduites du réseau, et comparer par la
suite les résultats qu’il proposera avec le programme ci-dessus.
Les commandes des ouvrages telles que les vannes et les pompes ne sont pas
compatibles car elles ne se modélisent pas de la même manière. Il n’existe pas
d’interface sur Epanet, il faut renseigner les commandes des ouvrages avec un code
spécifique. Ceci offre l’avantage de pouvoir fixer des commandes complexes sur un
seul ouvrage, alors qu’il est parfois nécessaire de créer plusieurs ouvrages fictifs sur
Porteau
Nous choisissons pour cela 4 nœuds situés aux extrémités du réseau (là où les pertes de
charges sont maximales) et 3 réservoirs, à savoir les nœuds de consommation UB24, ME17,
OS6, et M7, ainsi que les réservoirs RESSCH, RESOF, et RESU (voir Annexe 5).
Pour les nœuds UB24, ME17 et OS6, nous notons une évolution des pressions sur une
journée de pointe exactement similaire. La figure 5 nous montre ces évolutions pour le nœud
UB24 :
100
80
Pression en mce
60
40
20
0
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
00
01
02
03
04
05
Horaire
Pressions Porteau Pressions Epanet
Figure 5 : Evolution des pressions au nœud UB24 en jour de pointe calculée avec Porteau et Epanet
En revanche nous notons quelques décalages pour le point M7, dont l’évolution des
pressions au cours de la journée de pointe est représentée sur la Figure 6 :
84
Pression en mce
81
78
75
72
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
00
01
02
03
04
05
Horaire
Pressions Porteau Pressions Epanet
Figure 6 : Evolution des pressions au nœud M7 en jour de pointe calculées avec Porteau et
Epanet
Ces décalages dans la variation de la pression sont dus aux marnages décalés du
réservoir de Uhrwiller (voir Figure 7).
3
Niveau d'eau en m
0
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
00
01
02
03
04
05
Horaire (heure)
Courbe Porteau Courbe Epanet
Figure 7: Marnage du réservoir RESU en journée de pointe calculé avec Porteau et Epanet
On remarque que les variations observées entre les courbes des deux logiciels sont dues
à la vidange de ce réservoir qui dépend d’une station de pompage, ce qui met en exergue la
difficulté d’obtenir un pompage de même puissance sur les deux logiciels. En effet, 3 mêmes
points définissant une courbe caractéristique ne donnent pas exactement la même équation de
courbe, ce qui entraîne une puissance de pompage légèrement différente dans les deux cas. Si
3
Hauteur d'eau en m
0
06
07
08
09
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
00
01
02
03
04
05
Horaire
Figure 8 : Marnage du réservoir RESSCH en journée de pointe calculé avec Porteau et Epanet
Notons que sur Epanet, à l’amont des réservoirs, il est nécessaire de rentrer une
commande de vanne pour annuler le débit d’entrée lorsque le réservoir est plein. Si aucune
commande n’est rentrée, le débit ne s’annule pas ce qui entraîne un prélèvement d’eau fictif.
3.3 Conclusion
Les deux logiciels fournissent les mêmes résultats excepté lorsque des singularités se
modélisant différemment sont présentes, en l’occurrence les pompes. Cependant, pour un
réseau simple composé de quelques réservoirs et de quelques stations de pompage, cela n’a
que peu de conséquences.
D’autre part, nous n’avons pas utilisé ici de fonctionnalités avancées et ne pouvons
donc pousser plus loin la comparaison. L’objectif était de vérifier que les modèles dont nous
disposons sur les deux logiciels nous permettaient de représenter le fonctionnement du réseau
de manière identique, ce qui est la cas.
Nous pouvons toutefois noter un avantage d’Epanet, qui constitue la raison même de
cette exportation : le modèle sur ce logiciel peut en effet être couplé et intégré dans un
programme VBA EXCEL.
Les différentes approches existantes peuvent se classer dans l’une ou l’autre de ces
catégories. Pour comparer ces approches, nous pouvons dresser une liste de critères pouvant
être pris en compte ou non par chaque approche ou modèle (voir Tableau 18):
L’outil d’aide à la décision présenté et utilisé dans cette étude se propose de considérer
l’ensemble de ces critères. Couplé à une modélisation hydraulique, il prend en compte les
notions de détérioration hydraulique et d’effet réseau. Il propose également plusieurs
alternatives pour chaque conduite (renouvellement ou renforcement). La détérioration
structurelle est prise en compte par l’utilisation du modèle PHM (proportional hazard model)
que nous présentons dans le paragraphe suivant. Enfin l’utilisation d’algorithmes génétiques
permet la génération de politiques de renouvellement et la proposition de programmes
pluriannuels de travaux. Nous présentons également le principe des algorithmes génétiques
dans la suite de cette partie. Le Tableau 18 synthétise les caractéristiques des différentes
approches recensées par (Nafi, 2006).
La fonction de survie est obtenue par régression sur les covariables, à partir d’une
fonction risque instantané de base.
Le temps entre défaillance est décrit par une loi de Weibull. La fonction de risque
instantané de base est donc décrite par :
Où λ, p sont des paramètres de la loi qui seront estimés par une régression sur données
de survie. La fonction de survie S(t) du modèle est définie par :
k
S(t) = exp( - (λp)pexp( ∑ β Ζ ).tp)
l =1
l l (4.2)
∑βΖ
l =0
l l
En calculant la fonction de survie pour chaque conduite, on peut les hiérarchiser selon
leur caractère prioritaire au renouvellement.
Génération de la population
Initialisation
Evaluation de la population
Sélection d’individus
Non
Mutation d’individus sélectionnés
Critère d’arrêt
Oui
Fin
L’exploration de l’ensemble de l’espace des solutions est assurée grâce aux opérateurs
de croisement et de mutation. Le critère d’arrêt peut être un nombre limite de répétitions du
processus à définir au préalable en fonction du problème posé et des objectifs à atteindre.
Les politiques générées sont évaluées et comparées entre elles grâce à deux critères
technique (gain en pression) et financier (coût). Il s’agit de proposer à terme une série de
politiques de renouvellement viables, parmi lesquelles c’est au gestionnaire du réseau de faire
un choix.
Nous présentons ici les différentes étapes qui permettent d’obtenir des politiques
viables, ainsi que la description des choix effectués lors de l’application de ces étapes.
Sur le modèle hydraulique du réseau, nous avons dénombré 292 conduites pour le
Syndicat des Eaux de la Moder. Les conduites se différencient non seulement par leurs
dimensions, mais aussi par leur fonction hydraulique dans le réseau et leur état de
détérioration. La politique de renouvellement ne pouvant, pour des raisons de coût, concerner
un nombre trop important de conduites, il convient de sélectionner au préalable les conduites
candidates au renouvellement. Deux critères principaux permettent de hiérarchiser les
conduites, puis de les sélectionner :
l’importance hydraulique
la détérioration structurelle.
La détermination des conduites critiques d’un point de vue hydraulique s’appuie sur la
détermination de l’indice de criticité hydraulique (ICH) de chaque conduite du réseau, qui
traduit l’importance respective de chaque tronçon. En effet, l’indisponibilité d’une conduite
donnée entraîne nécessairement une redistribution des pressions aux nœuds de consommation.
La mesure du changement de la demande et de la pression au niveau des nœuds de
consommation que nous utilisons ici est cité dans (Wagner et al., 1988).
% Demande satisfaite
% Demande
100
100 %%
Pression (mce)
Pinf Psup
Nous prenons pour hypothèses les paliers suivants : Pinf = 10 mce, et Psup = 15 mce
∑ (Q Init − QNouv )
ICHj = i =1
n
avec ICH ∈ ]0,1] (5.1)
∑Q
i =1
Init
Fermer la conduite
L’indice ICH est calculé sur la plage horaire présentant une déficience hydraulique
importante, soit l’heure de pointe d’un jour de pointe. Pour la sélection des conduites
candidates, nous définissons un seuil pour la valeur de l’ICH à partir duquel les conduites
seront choisies. Ce seuil est fixé à 0,1 ce qui correspond à une insatisfaction de la demande de
10 %.
Il faut enfin noter que des conduites récemment renouvelées peuvent avoir un ICH
supérieur au seuil critique fixé ci-dessus. Une condition est donc rajoutée en rapport avec la
notion de valeur résiduelle utilisée dans (Janel et al., 2001). Il s’agit de comparer la valeur
résiduelle d’une conduite avec le montant amorti de manière linéaire considérant une durée de
vie comptable Ec.
Ec
Agej (t) ≥ et ICHj ≥ SeuilICH
2
22 conduites satisfont à ces deux critères. Elles sont sélectionnées pour être candidates
aux politiques de renouvellement.
Covariable (Z) β
Longueur (L) - 0,002
Nombre de casses (nb) - 0,708
Ln (diamètre) (D) 0,580
Ln (Age) (A) - 0,26
( )
S(t) = exp − 0,019 ⋅ exp(0,002 ⋅ L ) ⋅ exp(0,694 ⋅ nb ) ⋅ D −0,569 ⋅ A 0, 25 ⋅ t 0,98
Nous obtenons des fonctions de survies de la forme de celle observable sur la figue 12 :
0.6
0.4
0.2
0.0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Age de la conduite (année)
La durée de vie moyenne d’une conduite est donnée par la valeur moyenne de la
fonction de survie S(Ω) = 0,5. Sur l’exemple précédant, la durée de vie moyenne de la
conduite NS11 est donc d’environ 50 ans. La durée de vie d’une conduite à partir du début de
l’horizon de planification dépend bien sûr de l’âge de la conduite. Celle-ci ayant été posée en
1950, elle sera donc sélectionnée pour être candidate au renouvellement, car sa durée de vie
moyenne est inférieure à son âge.
Ainsi, les conduites sélectionnées sont celles dont l’âge dépasse la durée de vie
moyenne au cours de l’horizon de planification. 11 conduites satisfont à ce critère. Nous
sélectionnons donc les conduites concaténées du modèle hydraulique auxquelles elles
appartiennent.
5.1.3 Bilan
Certains tronçons étant sélectionnables selon plusieurs critères, nous obtenons une
sélection finale de 41 conduites candidates au renouvellement (voir Figure 13).
Une fois les conduites candidates au renouvellement sélectionnées, les étapes suivantes
sont la génération de politiques de renouvellement, leur évaluation selon des critères
technique et économique, et la sélection de plusieurs politiques acceptables, respectant les
éventuelles contraintes budgétaire et technique.
5.2.1 Définition
C1 C2 C3
2 1 3
A l’étape initiale, des solutions sont générées de manière aléatoire, formant une
population de départ de m politiques (ce paramètre est choisi par l’utilisateur, voir partie
suivante) : pour chaque conduite sélectionnée de chaque politique générée, un nombre entier
compris entre 1 et 3 est généré, ce qui correspond à l’alternative retenue pour chaque
conduite.
Une fois les politiques générées, elles sont évaluées par deux fonctions objectifs :
∑ (P − P
j =1
j min)
Ft = où n est le nombre de nœud du réseau où la demande est non-nulle.
n
Une fonction objectif économique Fe, qui est obtenue par la somme des coûts
relatifs à chaque intervention pondérés par l’inverse de l’indice de criticité hydraulique ICH,
afin de tenir compte de l’importance hydraulique de chaque conduite. Pour une politique
donnée, la fonction est la suivante :
p
1
Fe = ∑ ICH
j =1 j
⋅ C ( xj ) où C(xj ) est le coût de l’alternative retenue pour la conduite j.
Pour chaque politique considérée, une simulation hydraulique sous Epanet est
effectuée, prenant en compte les modifications issues de la politique testée : les diamètres et
rugosités des conduites subissant un renouvellement ou un renforcement sont modifiés. Le
calcul de la surpression disponible est effectué ce qui permet d’obtenir la valeur de la fonction
objectif technique.
Pour le calcul de la fonction objectif économique, nous disposons des estimations des
coûts de travaux sur les conduites tenus à jour chaque année par le SDEA.
Figure 14 : Procédure d’évaluation d’une solution à l’aide des deux fonctions objectifs
La solution S2 domine la
solution S1 (fonction
économique plus faible et
fonction technique plus
grande)
S1
S2
Procédure de classement :
détermination des solutions non-
dominées
Opérations de croisement et de
mutation
Elitisme
Sinon Classement des solutions P U Q
Choisir les m premières solutions en se
basant le classement des solutions en fonction de Ft et Fe
Convergence
Fin
6.1 Paramétrage
Une fois les conduites sélectionnées, avant de lancer les calculs pour obtenir des
résultats, il est nécessaire de renseigner les valeurs de quelques paramètres de simulation. Ces
paramètres sont les suivants :
Il convient de fixer au mieux ces paramètres, pour obtenir au final une population de
politiques viables large et satisfaisante. Différents essais ont donc été réalisés dans cette
optique. Nous nous sommes penché sur l’influence des probabilités de croisement et de
Nous avons effectué une série de simulations test en faisant varier ces deux paramètres
l’un après l’autre, et avec deux couples de valeur population initiale/nombre de générations.
Les résultats de ces simulations sont présentés dans l’Annexe 6.
Après étude des résultats de ces tests, nous proposons d’effectuer le reste de l’étude et
les simulations concernées avec les paramètres suivants :
Population de départ m: 200 individus ou plus
Nombre maximum de générations : 10 ou plus
Probabilité de croisement : Pc = 0,9
Probabilité de mutation : Pm = 0,005
Nous pouvons toutefois nous poser la question de savoir si, pour un temps de calcul
similaire, il est préférable d’augmenter la taille de l’échantillon de départ où de fixer un
nombre limite de génération plus élevé. Pour cela, nous avons effectué deux simulations, en
les comparant à la situation standard décrite dans le paragraphe précédant (voir Tableau 21).
Tableau 21 : Population de départ et nombre limite de générations des deux cas de figures testés
50
Fonction économique (en M€)
40
Standard 20 gén pop=800
30
20
10
0
15 20 25 30 35 40
Fonction technique (surpression en mce)
Figure 17 : Représentation graphique des solutions sélectionnées pour les deux cas testés,
comparées à la simulation standard.
L’outil offre la possibilité d’effectuer des simulations, et donc de trouver des politiques
de renouvellement, sous deux contraintes, technique et économique. La contrainte technique
est une pression minimale et maximale à respecter dans le réseau, et la contrainte économique
est un coût des travaux à ne pas dépasser. Notons que la contrainte financière concerne le coût
réel des travaux et non la valeur de la fonction objectif économique, et de la même manière, la
contrainte technique ne s’applique pas à la valeur de la fonction objectif technique, mais à la
pression minimale dans le réseau. Nous avons étudié dans quelle mesure le renseignement de
ces contraintes influe sur le calcul et la sélection des politiques.
Nous remarquons que l’application d’une seule des deux contraintes entraîne la
sélection de politiques parmi celles générées sans contrainte, tout en respectant ces dernières.
En revanche, les politiques sélectionnées lors de l’application de deux contraintes à la fois
sont systématiquement dominées par toutes les autres politiques générées dans les autres cas.
Les simulations effectuées sont résumées dans l’Annexe 7.
Cette option (double contrainte) permet donc d’obtenir d’autres solutions, qui ne sont
pas optimales du point de vue des fonctions objectifs, mais qui respectent les contraintes. De
ce point de vue, il peut être conseillé à l’utilisateur d’effectuer des simulations sans
contraintes, ou avec une seule d’entre elle, et d’effectuer par la suite lui-même son choix
Dans la partie précédente, nous avons étudié l’impact des différents paramètres sur la
génération des politiques de renouvellement. Nous allons maintenant nous concentrer sur les
résultats proprement-dits, en étudiant les politiques retenues. Nous ne fixons pas de
contrainte, pour garder une liberté de choix parmi un plus grand nombre de solutions, et nous
nous plaçons dans le cas suivant :
Population de départ : 200 individus
Nombre maximum de générations : 20
Probabilité de croisement : Pc = 0,9
Probabilité de mutation Pm = 0,005
60
50
Fonction économique (en M€)
30
20
10
0
16 21 26 31 36
Fonction technique (surpression en mce)
L’outil présente donc un large choix de politique, de la moins onéreuse, qui ne modifie
que peu le réseau, à la plus onéreuse, qui permet d’améliorer très nettement la surpression et
la pression minimale dans le réseau.
Nous pouvons tenter de faire ressortir une sorte de politique « moyenne » de cet
ensemble de solutions, en évaluant les choix les plus fréquents parmi les trois alternatives
pour chaque conduite candidate au renouvellement. Pour chaque conduite, l’alternative
revenant le plus souvent est prise en compte, ce qui construit une nouvelle politique. Les
caractéristiques de celle-ci sont représentées sur la Figure 18. Nous remarquons que cette
politique n’est dominée par aucune des autres politiques et en domine même quelques unes.
Cette politique donne au réseau une surpression moyenne de 31,5 mce pour un
coût d’environ 1 490 000 € .
Nous pouvons remarquer qu’elle propose une nette amélioration de la surpression par
rapport à la politique la moins cher, pour un coût nettement inférieur à celui de la politique la
plus cher (tableau 23).
Tableau 24 : Comparaison des caractéristiques de la politique moyenne construite, avec une politique
générée présentant des fonctions objectifs similaires
Il semble que la politique moyenne, pour des valeurs des fonctions technique et
économique quasiment égales, présente un coût de travaux un peu moins élevé. Sa
construction semble constituer un moyen de générer une politique encore un peu plus
optimisée par rapport à la population obtenue. Cependant, elle a tendance à favoriser le
renouvellement des tronçons hydrauliques importants.
Ces conclusions ont été vérifiées par des comparaisons avec d’autres politiques, et ce
cas que nous présentons ne constitue donc pas un cas particulier. Il est donc intéressant, à
l’issue d’une simulation, de considérer cette solution moyenne, en la comparant si nécessaire
à des solutions moins onéreuses, où plus performantes techniquement, en fonction des
objectifs recherchés et d’une éventuelle limite de budget fixée.
Nous avons, dans la partie 2 concernant l’étude diagnostique du Syndicat, déterminé les
travaux à mettre en œuvre pour améliorer la distribution d’eau aux abonnés. Il peut être
intéressant de comparer les travaux préconisés, leur coût, leur gain en pression sur le réseau,
par rapport aux politiques trouvées à partir de l’outil d’aide à la décision.
Nous ne prenons tout d’abord en compte que les travaux jugés prioritaires, travaux qui
peuvent se planifier sur un horizon de 5 ans, comme pour les politiques de l’outil d’aide à la
décision. Nous effectuons une simulation hydraulique du fonctionnement du réseau avec ces
renforcements et renouvellements pour évaluer les performances techniques du programme de
travaux. Nous comparons les résultats obtenus (Tableau 25), en envisageant également le cas
où les travaux sur l’interconnexion avec le Syndicat des Eaux de Offwiller et Environs n’est
pas prise en compte (cet aménagement ne peut être pris en compte par l’outil d’aide à la
décision).
Les travaux à mettre en œuvre à l’issue de l’étude diagnostique ont été décidés dans le
but d’améliorer la desserte en eau des abonnés, en se basant sur l’objectif d’atteindre une
pression minimale aux nœuds de consommation d’environ 2 bars, soit 20 mce. Le principe de
raisonnement diffère de système d’optimisation de l’outil d’aide à la décision qui lui cherche
à augmenter la surpression disponible dans tout le réseau. Ceci explique les remarques
suivantes, issues de l’observation du tableau 24 :
Il faut noter que la zone des faibles pressions du réseau dans son état actuel est située
sur les points hauts de La Walck, à proximité de l’interconnexion avec le Syndicat des eaux
de Offwiller et Environs, ce qui explique qu’en permettant un apport par celle-ci, la pression
L’ouverture de l’interconnexion ne peut pas être prise en compte par l’outil d’aide à la
décision, qui a été développé pour générer des politiques de renouvellement de conduites, et
qui ne considère donc pas les possibilités d’interconnexions. De la même façon,
l’augmentation du débit de transit vers le réservoir de Schalkendorf n’est pas un facteur
d’optimisation pour l’outil, qui ne s’intéresse qu’au gain en pression. L’utilisateur peut le cas
modifier ces paramètres sur le modèle avant de lancer une simulation.
Tableau 26 : Comparaison du programme de travaux de l’étude avec une solution du modèle de même
surpression
Nous sélectionnons une politique générée par l’outil, présentant un coût proche de celui
du programme de travaux de l’étude. Nous les comparons dans le Tableau 27 :
Tableau 27 :Comparaison du programme de travaux de l’étude avec une solution du modèle de même
coût
Remarque
Les politiques obtenues à l’aide de l’outil d’aide à la décision, ainsi que la politique
moyenne issue de celles-ci, présentent très souvent une pression minimale identique de
15,79. Cette pression est observée à Zutzendorf, localité isolée hydrauliquement du reste
du réseau, ce qui explique la redondance de cette valeur.
Dans ce cas où une pression minimale revient souvent et peut être localisée,
l’utilisateur peut choisir de renforcer le tronçon de manière arbitraire, ou de fixer une
contrainte sur la pression pour « forcer » la renforcement. Cette dernière possibilité
présente toutefois l’inconvénient de réduire le nombre et la diversité des politiques
obtenues.
Tableau 28 : Comparaison du programme de travaux complet de l’étude avec une solution du modèle
de coût équivalent
Les mêmes conclusions que dans 6.2.3.1 peuvent être tirées : l’outil d’aide à la
décision, permet, à coût équivalent, d’obtenir des politiques présentant une surpression
disponible supérieure que le programme élaboré manuellement. Cependant, la pression
minimale est meilleure pour ce dernier (cf remarque précédente).
Il convient de s’interroger sur le coût des politiques générées, qui s’apparentent plus,
comme nous l’avons vu dans (6.2.3.1), à des coûts de travaux d’aménagements à l’issue d’une
étude diagnostique qu’à des politiques de renouvellement pluriannuel. Il n’est en effet pas
envisageable de proposer des politiques de renouvellement de l’ordre de 1 500 000 € tous les
5 ans à un syndicat de 9 communes rurales comme le Syndicat des Eaux de la Moder.
Nous pouvons avancer l’hypothèse que ces coûts élevés sont dus à la place importante
prise par le renouvellement ou le renforcement des conduites intercommunales, entraînant un
coût, et un linéaire à renouveler trop important. Par exemple, on remarque que la politique
moyenne considérée plus haut privilégie exclusivement les tronçon sélectionnés sur le critère
d’importance hydraulique, comme le rappelle le Tableau 29.
Tableau 29 : Répartition des interventions sur les conduites selon leur critère de sélection
Nous décidons donc de tester deux moyens pour diminuer le linéaire de conduite
intercommunale à changer :
Deux simulations, une pour chaque hypothèse, sont effectuées. On observe les résultats
représentés sur la Figure 19 (les coûts en ordonnée sont les coûts réels):
6
Avec intercommunales Sans intercommunales
Coût des travaux (en M€)
0
15 20 25 30 35 40
Fonction technique (surpression en mce)
Nous pouvons conclure que le cas « coût réel sans pondération » offre plus de liberté à
l’utilisateur, qui peut d’ailleurs, éventuellement pondérer les coûts de la fonction économique
selon ses priorités, en favorisant le type de conduite qu’il souhaite renouveler
préférentiellement.
De la même manière nous avons enlevé toutes les intercommunales pour la deuxième
hypothèse, mais une solution intermédiaire peut être envisagée. De manière plus générale,
l’étape de sélection des conduites présentée dans cette étude peut être adaptée par l’utilisateur
en fonction de ses besoins et de ses objectifs :
Tableau 30 : Caractéristiques des politiques moyennes selon l’utilisation ou non des coûts par l’ICH
Les schémas de comparaison de ces deux politiques sont disponibles dans l’Annexe 8.
On remarque que les interventions de renouvellement et de renforcement sont plus dispersées
que dans le premier cas. Certaines conduites moins importantes hydrauliquement apparaissent
dans la politique, ce qui n’était pas le cas auparavant.
L’outil d’aide à la décision ne propose pas de solution idéale, qui de toute façon
n’existe pas. Il propose un choix parmi un panel de politiques assez large, qui peut couvrir
une large gamme de coûts, et une solution moyenne de ce panel, qui, dans nôtre cas, propose
un programme de renouvellement/renforcement du même ordre de grandeur de prix que le
programme élaboré lors de la phase d’étude diagnostique.
Nous remarquons également que l’outil d’aide à la décision permet une véritable
optimisation du gain hydraulique pour un montant de travaux donné. En effet, même si le
programme élaboré dans le cadre de l’étude diagnostique n’a pas été construit exactement sur
les mêmes critères, sa comparaison avec la politique moyenne issue de l’outil montre l’apport
de ce dernier en matière d’optimisation gain en pression/coût.
La construction d’une politique moyenne, composée des alternatives les plus fréquentes
pour chaque conduite, permet de dégager une solution optimisée et cohérente du point de vue
des conduites sélectionnées, puisqu’elle permet d’agréger les tronçons les plus souvent
renouvelés au sein de l’ensemble des politiques trouvées.
Enfin, notons que l’outil d’aide à la décision offre également la possibilité générer des
programme pluriannuels de travaux à partir des politiques trouvées. Nous n’avons pu
l’utiliser, faute de temps. Une optimisation de l’utilisation du budget annuel alloué et du gain
hydraulique est assurée grâce à un algorithme génétique similaire à celui présenté ici, et une
série de programmes est générée permettant au gestionnaire de faire un choix.
L’étude présente avait pour objet d’utiliser et d’expérimenter l’outil d’aide à la décision
pour le renouvellement des réseaux d’eau potable développé par Amir NAFI, en effectuant au
préalable l’étude diagnostique des installation du Syndicat des eaux de la Moder. Celle-ci
nous a permis d’acquérir une parfaite connaissance du fonctionnement du réseau, et de se
placer dans les meilleures conditions pour prendre en main l’outil.
Nous avons donc tout d’abord identifié les travaux à mettre en œuvre afin d’améliorer
la desserte en eau des abonnés aux vues de l’évolution future des besoins à savoir :
Il reste néanmoins quelques pistes d’expérimentation à explorer. Nous avons ici utilisé
l’outil sur le Syndicat des Eaux de la Moder, dont le réseau rural est peu étendu et plutôt
ramifié. Il est possible d’identifier les tronçons les plus important et de calculer rapidement un
coût, même si l’on a observé les apports de l’outil en matière d’optimisation gain/coût. Il
serait donc intéressant de tester l’outil sur des réseaux plus étendus et plus complexes, en
particulier des réseaux urbains, où l’identification de politiques performantes au meilleur coût
est trés délicate.
ANDREOU, S.A.(1986). Predictive models for pipe failures and their implications on
maintenance planning strategies for deteriorating water distribution systems. Phd Thesis,
Department of civil engineering, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge MA,
USA. 191p.
JANEL, J.L., GANDON, G., WEREY, C. (2001). Inventaire des réseaux d’eau potable du
département du Bas-Rhin : Glossaire. Laboratoire Gestion des Services Publics.
Strasbourg, France. 11p.
SDEA (2001). Etude diagnostic du réseau de distribution d’eau potable du Syndicat des Eaux
de Offwiller et Environs. 80p.
TODINI, E. (2000). Looped water distribution network design using a resilience index based
heuristic approach. Urban Water n°2. pp 115-122.
WAGNER, J.M., SHAMIR, U., MARKS, D.H., (1988). Water Distribution Reliability :
Simulations Methods. Journal of Water Ressources Planning and Management, Vol n°114
n°3, pp276-274.
λ D
Formule de Tribut : K 2 = K∞ + ⋅ K∞ ⋅ − 2 ⋅ K∞ + T
n d
Avec :
On obtient : K2 = 2,1
Méthodes de calculs :
1
Consommati on en jour moyen × − 1
Rendement du réseau
Diamètre retenu 80 mm
Diamètre retenu 90 mm
Diamètre retenu 90 mm
Diamètre retenu 90 mm
Altitude/P1 (m) 0 1 1
Distance/P1 (m) 0 680 1008
SDE de la Moder - Essai de rugosité n°8 : Conduite principale, Tronçon Offwiller - Zutzendorf
RE
RE
P2
VF SU
SU
SU LD
VF
CL
ME14 N359
S VM N360
SV
V
VM
SV
V
M
NS2
PF55
UT2
Annexe 4 : Calcul de l’augmentation du prix de
l’eau
Hypothèses :
Emprunt à un taux de 5 % sur 15 ans
Autofinancement de 2 %
Tout le capital est emprunté au début des travaux
Les ventes d’eau par abonné sont stables
K ⋅r
Calcul de l’annuité A : A=
1 − (1 − r ) − n
Avec :
K : capital emprunté (montant de l’emprunt)
r : taux d’intérêt, pris à 5 % par hypothèse
n : nombre d’annuité, pris à 15 par hypothèse
RESU
M7
ME17
UB24
OS6
RESSCH
Les 4 nœuds du réseau ont été choisis de telle manière à permettre de visualiser des
résultats sur l’ensemble du réseau, dans toutes les zones hydrauliquement « indépendantes ».
Les trois réservoirs choisis sont les trois réservoirs principaux du réseau. Le réservoir
de Schalkendorf (RESSCH) est alimenté en gravitaire, celui d’Offwiller (RESOF) est
alimenté par pompage, et le réservoir d’Uhrwiller est alimenté en gravitaire depuis le
réservoir d’Offwiller.
Autres paramètres :
• Probabilité de croisement = 0,9
• Taille de la population initiale = 80
• Nombre maximal de générations = 6
Représentation graphique :
60
Fonction économique (en M€)
50
Pm = 0,5 Pm = 0,005 Pm = 0,2
40
30
20
10
20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
Fonction technique (surpression en mce)
Commentaire :
Il est difficile de tirer des conclusions générales. Il semble que dans la zone des
politiques où les valeurs des fonctions économique et technique sont élevées, les solutions
trouvées avec une valeurs de Pm élevée soient meilleures. A l’inverse, pour les politiques peu
coûteuses et présentant un moindre gain hydraulique, les solutions issues de la simulation
avec une valeur de Pm faible sont meilleures. Pour la zone intermédiaire, une valeur
intermédiaire de Pm donne les meilleures solutions.
Autres paramètres :
• Probabilité de mutation = 0,2
• Taille de la population initiale = 80
• Nombre maximal de générations = 6
Représentation graphique :
60
Fonction économique (en M€)
50
Pc = 0,9 Pc = 0,5 Pc = 0,1
40
30
20
10
20 22 24 26 28 30 32 34 36 38
Commentaire :
Nous remarquons que les solutions issues de la simulation pour Pc = 0,9 semble
meilleures que pour celles avec d’autres valeurs de Pc. D’autres part, les générations
précédentes présentent un nombre plus élevé de solutions trouvées. Une grande partie des
solutions issues de la simulation avec Pc = 0,9 dominent les autres solutions trouvées avec
d’autres valeurs de Pc.
Autres paramètres :
• Probabilité de croisement = 0,9
• Taille de la population initiale = 200
• Nombre maximal de générations = 10
Représentation graphique :
60
50
Fonction économique (en M€)
40
30
20
10
0
18 23 28 33 38
Fonction technique (en mce)
Commentaire :
Dans ce cas, une valeur de Pm égale à 0,005 semble la plus adaptée (fonction
économique basse, fonction technique assez haute). On remarque également qu’une valeur
trop élevée n’est pas satisfaisante (elle ne permet pas de diminuer la valeur de la fonction
technique). Il semblerait qu’une valeur de Pm faible soit d’autant plus adaptées que la taille de
l’échantillon de départ est élevée, spécialement pour les politiques moins onéreuses
Autres paramètres :
• Probabilité de mutation = 0,005
• Taille de la population initiale = 200
• Nombre maximal de générations = 10
Représentation graphique :
60
50
Fonction économique (en M€)
40
30
20
10
0
15 20 25 30 35 40
Fonction technique (surpression en mce)
Commentaire :
Contraintes :
• Contrainte technique : 17 mce de pression minimale sur le réseau
• Contrainte financière : 3 000 000 € de coût maximal de travaux
Représentation graphique :
50
40
Fonction économique (en M€)
30
20
10
0
23 25 27 29 31 33 35 37
Fonction technique (surpression en mce)
Commentaire :
Les simulations avec une seule contrainte proposent des politiques aux caractéristiques
techniques et économiques similaires à la simulation de base, leur nombre étant réduit du fait
de l’élimination des politiques ne respectant pas la contrainte.
En revanche, la simulation avec une double contrainte génère des solutions moins
performante, et en nombre réduit par rapport à la simulation de base.