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L’Art-Scènes / # 1 / Novembre 2008 / exemplaire gratuit

L’Art-Scènes / # 4 / Mars 2009 / exemplaire gratuit

L’ .
rt Scènes
Le magazine des sorties culturelles du grand Rouen
Danse
Blue Lady

Théâtre
Valérie Lemercier

Expos
Le Japon illustré

Concerts
Jonathan Richman

Jeune public
Happy birthday
Marie-Rose

Rencontre :

Herman Düne
au 106
sommaire #
4-6 - Rencontre :
Sandrine Bonnaire :
«Elle s’appelle Sabine»

8-9 Actus Danse


10-11 Actus Théâtre
12-13 Actus Expos
14-15 Actus Concerts
16-17 Actus Jeune Public
é dito
L’Art-Scènes : servez-vous !
18-23 L’Agenda du mois
Parce que cela répond à une demande de
24-25 Bonne adresses la part d’un lectorat de plus en plus fidèle,
la diffusion du magazine L’Art-Scènes change !

26-27 Lu, vu, entendu Le magazine des sorties culturelles du grand


Rouen sera donc disponible rive gauche et
rive droite en présentoirs, dans les boulange-
ries, bureaux de tabacs, certains restaurants,
lieux culturels de l’agglo, Fnac, Virgin, Office
• EURL Q’OM au capital de 6000 euros
de Tourisme...
85, avenue Gustave Flaubert 76000 Rouen / 02 35 71 05 64
• ISSN en cours Nous avons adapté le format du magazine
• Directeur de la publication, Rédaction en chef, Publicité : pour qu’il puisse être encore plus maniable
Arnaud QUILLET / 06 25 16 38 27 et l’équipe de L’Art-Scènes en a profité pour
Mail : redaction.lartscenes@yahoo.fr vous proposer plus de pages et un «look»
• C onception graphique et mise en page : Hélène ROMON encore plus dynamique.
• Crédit photo couverture : Valéry Lorenzo
• A participé à ce numéro : Franck DECHEZ. La rencontre du mois, les actus concerts,
• Impression IRS , diffusion Q’OM. théâtre, expositions, danse, jeune public,
• 2009 L’Art-Scènes // Dépôt légal des parutions l’agenda, les bonnes adresses : nous conti-
nuons à vous servir de guide avec pour
Toute reproduction même partielle, de textes, photos et illustra- objectif le partage des coups de coeur
tions publiées par l’EURL Q’OM est interdite sans l’accord
de l’auteur et de l’éditeur. de la scène culturelle locale !
Tirage 15 000 exemplaires//Magazine gratuit,
ne pas jeter sur la voie publique.
Arnaud QUILLET
Rédacteur en chef

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RENCONTRE

Hterritoires
erman düne,
sonores
Le groupe Herman Düne a atteint des sommets avec son précédent album
«Giant». «Next Year in Zion» laisse entrevoir un autre point culminant, celui
de la fameuse colline sur laquelle fût construite Jérusalem. Gravir un tel che-
min sans André, pierre angulaire du groupe désormais mythique risquait de
transformer la (dé)marche en chemin de croix. Si l’album réussi à retranscrire
la simplicité ultime de Jonathan Richman, il n’évite pas une confondante naï-
veté dans ce folk cool couleur calypso. Entretien avec David-Ivar désormais
accompagné de Néman le batteur, décidé à faire partager sa fibre de song
writer, dans le cadre de la programmation du 106 à Rouen.

Pourquoi Next year in Zion ? Après l’énorme succès de Giant, dans quel
état d’esprit étiez vous pour faire Next Year in
Parce que j’aime cette tradition qui Zion ? Nouveau départ ou continuité ?
consiste à donner à l’album le titre d’une
chanson. Next year In Zion est pour moi J’avais envie et besoin d’écrire des tex-
la chanson la plus profonde et la plus tes différents. L’album s’est fait comme
mystérieuse du disque. Dans la tradi- un nouveau départ sans pression parti-
tion Juive, Zion c’est Jérusalem, dans culière. Comme j’avais écrit pas mal de
la tradition Jamaïcaine c’est l’Ethiopie. chansons, une sélection a été faite avec
C’est donc un voyage qui évoque une Neman pour garder ceux qui correspon-
terre promise et un paradis perdu... daient à l’état d’esprit du moment.

David, vous avez été seul aux manettes pour Justement, c’est un album qui respire
ce nouvel album, suite au départ de votre frère l’amour et le bonheur, il ne faut donc pas être
André comment avez vous géré ce tournant ? sombre pour être song-writer ?
Ça faisait déjà un an ou deux que Néman Pour moi l’écriture passait par un état
et moi faisions des concerts sans André de tristesse, ou de nostalgie. J’ai testé
parce qu’il avait sa vie à Berlin et l’humeur du moment qui était
qu’il n’était pas aussi dispo- loin de cet état d’esprit et cette
nible que nous. Mais ce nouvelle approche m’a ouvert
premier album d’Herman des horizons. C’est pour moi
Düne sans André est venu un album positif, enjoué et
au bon moment. Après 10 plein d’espoir.
années de collaboration
artistique il lui fallait une
libération...

4 5
RENCONTRE

La musique, l’orchestration paraît man pour les arragements. C’est


plus dense et fouillée sur Next tout un univers source d’inspi-
year in Zion. Comment s’est ration...
passé le travail en studio ? La vision du film
La conception de Next Quand vous êtes sur scène, vous
year in Zion a été plus l’a vraiment boostée ne tombez pas dans l’interpré-
compliquée que pour tation figée des morceaux pour
les précédents car nous coller absolument à l’album. Ça
savions exactement où nous fait partie du plaisir d’être sur scène
voulions aller. Au fil des albums d’explorer le potentiel des morceaux ?
nous avons rencontré beaucoup de mon- Chaque chanson comporte une base soli-
de, que ce soit The Jon Natchez Bourbon de. Si ce point d’attache existe, l’interpré-
Horns pour les cuivres, ou les new yorkai- tation peut alors être libre tout en faisant
ses de Baby Skins pour les chœurs. Nous en sorte que le titre soit reconnaissable
avons su bien nous entourer pour réaliser immédiatement. Ce qui fait que chaque
l’album qui correspond exactement à ce concert est spécial et que le plaisir de
que nous voulions faire. jouer est intact à chaque fois !
Ressentez-vous une influence directe de la
part d’artistes sur la manière dont vous avez
écrit les paroles ou la musique de vos albums ?
Est-ce possible de se détacher de ses mentors ? Propos recueillis par Arnaud QUILLEt
Dessins en page 5 : David-Ivar
Il est possible d’aller à l’opposé des ar-
tistes que l’on admire. Mais ce n’est pas
notre approche. Beaucoup me viennent à
l’esprit quand je prend une guitare, que Vendredi17 avril à 20h
ce soit Chuck Berry, Lou Reed, Bob Dylan Club 106, quai Jean de Béthencourt à Rouen / 02 32 76 84 84
ou encore Léonard Cohen pour l’écriture,
mais aussi Carol King ou Jonathan Rich- www.myspace.com/therealhermandune

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My rock, variations chorégraphiques
ACTU s

Danse
dans l’agglo de rouen Elvis Presley et Merce Cunningham sont respecti-
vement les ténors du rock et de la danse contem-
poraine. Le chorégraphe Jean-Claude Gallota s’est
nourrit tout au long de sa vie de l’un et de l’autre.
My Rock se trouve à la croisée des chemins de ces
deux univers. Quinze courtes séquences dansées
sur des titres choisis parmi les albums essentiels de
Ballet de Marseille, toute l’histoire du rock entrecroisées avec un com-
mentaire du chorégraphe qui restitue la place de
Métamorphoses chaque interprète en son temps.
• Mardi 14 avril à 20h30
Hangar 23 à Rouen
Pour cette nouvelle production,
Frédéric Flamand, à la tête du cé- 02 32 18 28 10
lèbre ballet, a choisi de s’appuyer
sur l’œuvre magistrale d’Ovide, Les
Métamorphoses, poème mytholo-
Ashes, inéluctable
gique qui transgresse et fait éclater
l’ordre classique. Un récit de deux Koen Augustijnen a choisi pour sa nouvelle créa-
cent quarante-six fables sur les tion, des compositions du musicien baroque Haen-
métamorphoses relatives à la trans- del. Le chanteur alto Steve Dugardin est accompa-
formation de dieux ou de héros en gné d’une soprano, de cinq musiciens et d’une tribu
bêtes, plantes ou rochers. Pour sa flamboyante composée de huit danseurs et acroba-
tes. Un titre évocateur «poussières» pour une pièce
pièce, le chorégraphe a choisi des sur la fugacité, le temps qui passe, la fin inéluctable.
passages singuliers, en résonance Il y sera également question de ce besoin trop hu-
avec son interprétation scénique. À main de «s’accrocher aux choses, de notre difficulté
la pureté, il oppose l’impureté, l’hy- à lâcher prise».
bridation, le métissage ; à la notion
de frontière la notion de porosité et
de décloisonnement ; à la stabilité • Mardi 7 avril à 20h30
la notion de changement perpétuel, Rive Gauche de Saint-Etienne-du-Rouvray
le tout avec . 02 32 91 94 94
• Mercredi 15 et jeudi 16 avril à 20 heures Celtic Legends, hommage irlandais
Opéra de Rouen
0 810 811 116
Nouvelles musiques, nouvelles chorégraphies pour
ce voyage chorégraphique au cœur de l’Irlande.
Musiciens et danseurs conjuguent sur scène le
tempo impétueux des claquettes, la grâce de la
danse, la mélancolie des ballades irlandaises et le
rythme frénétique des bodhrans, penny whistles
et autres instruments de musique traditionnels.
Forgeant son succès à chaque représentation, le
Celtic Legends s’impose comme ambassadeur de la
culture irlandaise !

•Vendredi 24 avril à 20h30


Théâtre Charles Dullin de Grand-Quevilly
02 35 68 48 91

8 9
Je pensais que mon père...rendez-vous filial
ACTU s dans l’agglo de rouen

Théâtre
Acteurs, réalisateur vidéo et choeur chanté servent
ce dialogue intime entre un père et son fils. Une
scène se tourne autour de deux personnages entre
ombre et lumière. Ce qui se passe et se qui se vit
apparaît à l’écran. Quelle relation entretiennent ces
deux hommes ? Qu’est ce qu’un père au fond ? Un
sauveur, un ami ? Comment touche-t-on son père ?
Que lui dit-on ? Un rendez-vous passionnant sur un
thème peu exploité...
• Mercredi 15 et jeudi 16 avril à 20h30
Scène Nationale de Petit-Quevilly / Théâtre de la Foudre
02 35 03 29 78

Jardinage Humain, théâtre haute tension


Les noces fulgurantes du théâtre et du rock ! Sur
scène une comédienne, un comédien, et trois mu-
siciens font partager leur devise : «Par le mot et le
son, parler de l’homme aujourd’hui, de ce qui fonde
Rain, son identité». Une création où s’associe étroite-
ment musiques originales et textes contempo-
poésie météorologique rains. En l’occurrence ceux, poétiques et subversifs,
de Rodrigo Garcia. Une écriture imagée et révoltée
qpour un théâtre-oratorio, où gestes, notes et
La compagnie québecoise Eloize verbe se répondent.
est de retour en Normandie.
Après le spectacle «Nomade», • Mardi 14 avril à 20h30 au Rive Gauche
«Rain» est une fusion imagina- à Saint-Etienne-du-Rouvray / 02 32 91 94 90
tive de prouesses physiques et
de poésie qui explore l’intimité
et la douce nostalgie de l’en-
fance. Une ambiance foraine La petite chronique d’Anna Magdale-
des années folles pour les onze
artistes alternant acrobatie, na Bach, l’histoire d’une femme d’autrefois
jonglage, équilibres, voltige aé-
rienne, contorsion, musique et Le génie incontesté Jean-Sébastien Bach fut aussi
chant. Un voyage introspectif l’époux d’Anna Magdalena Bach. Éperduement liée
d’un temps révolu, où chaque au «Cantor de Leipzig » et à son oeuvre, Anna res-
scène est un jeu innocent, mé- tera jusqu’à la fin la plus fidèle des auditrices et la
lancolique ou drôle, tout droit plus affectée par les tracas du Maître. En s’inspirant
sortie d’un album de photos de des mémoires d’Anna réinventées par l’écrivain Es-
famille en noir et blanc.... ther Meynell, Laurent Fréchuret propose le récit
intime et émouvant d’une passion absolue. Une in-
• Jeudi 2, vendredi 3 samedi 4 avril terprétation toute en nuance d’Élizabeth Macocco
accompagnée au piano par David Greilsammer.
à 20h30
Dimanche 5 avril à 15 heures • Lundi 6, mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 avril à 19h30
Cirque Théâtre d’Elbeuf Mardi 7 avril à 20h30 au Théâtre des 2 Rives à Rouen
02 32 13 10 50 02 35 70 22 82

10 11
Melissa Laveaux enchante le blues
Née à Montréal de parents haïtiens, Mélissa La-
ACTU s veaux est devenue en quelques concerts l’une des

Concerts
coqueluches de la scène parisienne. En créole, en
dans l’agglo de rouen français, en anglais, elle enchante le blues. Sa façon
de syncoper ses mots, de percuter sa guitare, met
en relief sa voix velours tendrement voilée. Ce qui
donne tout son cachet à Camphor & Copper, son
1er album confessions, imprégné de ses multiples
identités teintées soul, folk et trip hop. On pense à
Ayo, The Roots, Nina Simone…

• Jeudi 9 avril à 20h30


Trianon Transatlantique à Sotteville-lès-Rouen
02 35 73 95 15

Grace et Emily Loizeau


Deux amazones débarquent au 106 ! Emily Loizeau,
très loin de l’image de chanteuse potiche, sort des
rangs au galop avec son nouvel album «Pays Sau-
vage». Dans sa course folle elle a croisé du beau
Ebony Bones, monde comme Herman Düne, Moriarty ou Thomas
Fersen pour des collaborations aux accents folk,
blues et country. Grace quant à elle se trouve être
Beyoncé Punk la fille spirituelle de Tina Turner et de Bob Marley.
Une princesse orientale qui a parcouru le monde,
une chanteuse blues avec des racines européennes
Ebony Thomas s’ennuyait ferme- et le coeur en Afrique.
ment à jouer les pin-up dans les
séries télé anglaises. Elle aime la • Mercredi 15 avril à 20h au 106 à Rouen
musique, sait s’entourer, elle rêve Quai Jean de Béthencourt / 02 32 76 84 84
d’un tournant à 180° : elle se fait http://www.myspace.com/emilyloizeau
donc appeler Ebony Bones et se http://www.myspace.com/graceinmusicwww.myspace.com
transforme en Beyonce punk !
La catch line de son site Internet
«Preparing for the rebellion» en David Reinhardt Trio, nouvelle ère de Jazz
dit long sur la rebelle technicolor
multifacettes, entre «Grace Jones, Gregoire c’est le voisin d’à côté, transformé grâ-
Bjork et les Clashs» (!). Ebony en-
traîne avec elle sa tribu déjantée ce aux internautes en «Patrick Bruel 2009». Cet
pour un carnaval bariolé teinté auteur-compositeur, bidouilleur révélé en 2008
de ska, de hip-hop, de punk et grâce à l’Internet. Propulsé en haut des charts
d’afro beat. Une ascension fulgu- grâce à son single «Toi plus moi (plus eux, plus lui,
rante pour Ebony Bones qui vaut plus elle, plus nous, etc...)», prouve qu’une mélodie
le détour en live sur scène. Ça va à tenace comme un bout de scotch sur le doigt allié à
coup sûr déménager avec en pre- des paroles légères et une promo made in Internet,
mières parties les groupes pop- c’est la nouvelle recette du succès commercial !
rock Battant et rock-new wave
Nina Bobsing... • Lundi 27 avril à 20h
• Vendredi 10 avril à 20h au 106 à Rouen Exo 7 de Petit-Quevilly
Quai Jean de Béthencourt / 02 32 76 84 84 02 35 03 32 30
http://www.myspace.com/ebonybones

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