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rt Scènes
Le magazine des sorties culturelles du grand Rouen
Danse
Blue Lady
Théâtre
Valérie Lemercier
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Le Japon illustré
Concerts
Jonathan Richman
Jeune public
Happy birthday
Marie-Rose
Rencontre :
Herman Düne
au 106
sommaire #
4-6 - Rencontre :
Sandrine Bonnaire :
«Elle s’appelle Sabine»
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RENCONTRE
Hterritoires
erman düne,
sonores
Le groupe Herman Düne a atteint des sommets avec son précédent album
«Giant». «Next Year in Zion» laisse entrevoir un autre point culminant, celui
de la fameuse colline sur laquelle fût construite Jérusalem. Gravir un tel che-
min sans André, pierre angulaire du groupe désormais mythique risquait de
transformer la (dé)marche en chemin de croix. Si l’album réussi à retranscrire
la simplicité ultime de Jonathan Richman, il n’évite pas une confondante naï-
veté dans ce folk cool couleur calypso. Entretien avec David-Ivar désormais
accompagné de Néman le batteur, décidé à faire partager sa fibre de song
writer, dans le cadre de la programmation du 106 à Rouen.
Pourquoi Next year in Zion ? Après l’énorme succès de Giant, dans quel
état d’esprit étiez vous pour faire Next Year in
Parce que j’aime cette tradition qui Zion ? Nouveau départ ou continuité ?
consiste à donner à l’album le titre d’une
chanson. Next year In Zion est pour moi J’avais envie et besoin d’écrire des tex-
la chanson la plus profonde et la plus tes différents. L’album s’est fait comme
mystérieuse du disque. Dans la tradi- un nouveau départ sans pression parti-
tion Juive, Zion c’est Jérusalem, dans culière. Comme j’avais écrit pas mal de
la tradition Jamaïcaine c’est l’Ethiopie. chansons, une sélection a été faite avec
C’est donc un voyage qui évoque une Neman pour garder ceux qui correspon-
terre promise et un paradis perdu... daient à l’état d’esprit du moment.
David, vous avez été seul aux manettes pour Justement, c’est un album qui respire
ce nouvel album, suite au départ de votre frère l’amour et le bonheur, il ne faut donc pas être
André comment avez vous géré ce tournant ? sombre pour être song-writer ?
Ça faisait déjà un an ou deux que Néman Pour moi l’écriture passait par un état
et moi faisions des concerts sans André de tristesse, ou de nostalgie. J’ai testé
parce qu’il avait sa vie à Berlin et l’humeur du moment qui était
qu’il n’était pas aussi dispo- loin de cet état d’esprit et cette
nible que nous. Mais ce nouvelle approche m’a ouvert
premier album d’Herman des horizons. C’est pour moi
Düne sans André est venu un album positif, enjoué et
au bon moment. Après 10 plein d’espoir.
années de collaboration
artistique il lui fallait une
libération...
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RENCONTRE
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My rock, variations chorégraphiques
ACTU s
Danse
dans l’agglo de rouen Elvis Presley et Merce Cunningham sont respecti-
vement les ténors du rock et de la danse contem-
poraine. Le chorégraphe Jean-Claude Gallota s’est
nourrit tout au long de sa vie de l’un et de l’autre.
My Rock se trouve à la croisée des chemins de ces
deux univers. Quinze courtes séquences dansées
sur des titres choisis parmi les albums essentiels de
Ballet de Marseille, toute l’histoire du rock entrecroisées avec un com-
mentaire du chorégraphe qui restitue la place de
Métamorphoses chaque interprète en son temps.
• Mardi 14 avril à 20h30
Hangar 23 à Rouen
Pour cette nouvelle production,
Frédéric Flamand, à la tête du cé- 02 32 18 28 10
lèbre ballet, a choisi de s’appuyer
sur l’œuvre magistrale d’Ovide, Les
Métamorphoses, poème mytholo-
Ashes, inéluctable
gique qui transgresse et fait éclater
l’ordre classique. Un récit de deux Koen Augustijnen a choisi pour sa nouvelle créa-
cent quarante-six fables sur les tion, des compositions du musicien baroque Haen-
métamorphoses relatives à la trans- del. Le chanteur alto Steve Dugardin est accompa-
formation de dieux ou de héros en gné d’une soprano, de cinq musiciens et d’une tribu
bêtes, plantes ou rochers. Pour sa flamboyante composée de huit danseurs et acroba-
tes. Un titre évocateur «poussières» pour une pièce
pièce, le chorégraphe a choisi des sur la fugacité, le temps qui passe, la fin inéluctable.
passages singuliers, en résonance Il y sera également question de ce besoin trop hu-
avec son interprétation scénique. À main de «s’accrocher aux choses, de notre difficulté
la pureté, il oppose l’impureté, l’hy- à lâcher prise».
bridation, le métissage ; à la notion
de frontière la notion de porosité et
de décloisonnement ; à la stabilité • Mardi 7 avril à 20h30
la notion de changement perpétuel, Rive Gauche de Saint-Etienne-du-Rouvray
le tout avec . 02 32 91 94 94
• Mercredi 15 et jeudi 16 avril à 20 heures Celtic Legends, hommage irlandais
Opéra de Rouen
0 810 811 116
Nouvelles musiques, nouvelles chorégraphies pour
ce voyage chorégraphique au cœur de l’Irlande.
Musiciens et danseurs conjuguent sur scène le
tempo impétueux des claquettes, la grâce de la
danse, la mélancolie des ballades irlandaises et le
rythme frénétique des bodhrans, penny whistles
et autres instruments de musique traditionnels.
Forgeant son succès à chaque représentation, le
Celtic Legends s’impose comme ambassadeur de la
culture irlandaise !
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Je pensais que mon père...rendez-vous filial
ACTU s dans l’agglo de rouen
Théâtre
Acteurs, réalisateur vidéo et choeur chanté servent
ce dialogue intime entre un père et son fils. Une
scène se tourne autour de deux personnages entre
ombre et lumière. Ce qui se passe et se qui se vit
apparaît à l’écran. Quelle relation entretiennent ces
deux hommes ? Qu’est ce qu’un père au fond ? Un
sauveur, un ami ? Comment touche-t-on son père ?
Que lui dit-on ? Un rendez-vous passionnant sur un
thème peu exploité...
• Mercredi 15 et jeudi 16 avril à 20h30
Scène Nationale de Petit-Quevilly / Théâtre de la Foudre
02 35 03 29 78
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Melissa Laveaux enchante le blues
Née à Montréal de parents haïtiens, Mélissa La-
ACTU s veaux est devenue en quelques concerts l’une des
Concerts
coqueluches de la scène parisienne. En créole, en
dans l’agglo de rouen français, en anglais, elle enchante le blues. Sa façon
de syncoper ses mots, de percuter sa guitare, met
en relief sa voix velours tendrement voilée. Ce qui
donne tout son cachet à Camphor & Copper, son
1er album confessions, imprégné de ses multiples
identités teintées soul, folk et trip hop. On pense à
Ayo, The Roots, Nina Simone…
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