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SRIES DE BERTRAND Soient et deux rels.

Le but est l'tude des sries :

1 n (ln n) 2

1 Posons un = . n (ln n)
Cas 1 : > 1

Posons =

1+ . 2 2:

On a, pour tout n Or, lim n


n +
1 2

n un = n

(ln n) = 0 puisque

1 < 0. C'est dire : 2


En particulier pour = 1 :

N
Comme > 1, la srie de terme gnral 1 n

Du test de comparaison des sries termes positifs, on dduit la convergence de la srie de terme gnral un.

Remarque : dans le cas o est positif, du fait de la dcroissance de l'application t le raisonnement plus rapide suivant :

On a, pour tout n En posant M =

2:

Or, la srie de Riemann de terme gnral

1 converge (car > 1). n

Du test de comparaison des sries termes positifs, on dduit la convergence de la srie de terme gnral un. Conclusion :
Cas 2 : < 1

la srie de Bertrand converge.

On a, pour tout n

2:

n un =

Or, 1 > 0, donc : Par consquent, il existe M

n +
+

lim

n1 = + (ln n)

Sries de Bertrand

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et N

tels que n N n un M

1 : (ln 2)

+,

, n

converge.

n un =

1 2

(ln n)

, n

, (n

n un

, (n

un

1 n

1 sur t

+,

on peut faire

1 (ln n) un

1 (ln 2)

M n

n1 (ln n)

G. COSTANTINI

Or, la srie de Riemann de terme gnral

1 diverge (srie harmonique). n

Du test de comparaison des sries termes positifs, on dduit la divergence de la srie de terme gnral un. Conclusion : la srie de Bertrand diverge.

Cas 3 : = 1

tudions le sens de variation de l'application : t

1 sur ]1, +[ : t (ln t )

est drivable et
On a :

(t) =

ln t + (ln t ) + (ln t ) 1 = 2 2 2 t (ln t ) +1 t (ln t )


(t)

0 ln t +

Par consquent, est dcroissante sur ]e, +[. Posons n0 = max(3, E(e) + 2).

Ainsi, est dcroissante sur [n0 1, +[ et pour tout n


n +1

D'o, par sommation, pour n allant de n0 N :

N +1

n0

n =n0

Par changement de variable u = ln t (et donc t = eu, dt = eu du) dans les intgrales :

ln( N +1)

ln( n 0 )

n =n0

ce stade distinguons diffrents cas :

=1
Dans ce cas, on obtient :
N n =n0

Or, la suite (vn) dfinie par vn = ln(ln(n + 1)) ln(ln(n0)) diverge. Il en va donc de mme de la srie de Bertrand.

>1
Dans ce cas, on obtient :
N n =n0
N n =n0

Sries de Bertrand

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1 n(ln n)

1 1 1 1 1 (ln(n0 1)) (ln( N )) 1

1 n(ln n)

1 (1 )u 1

ln(ln(N + 1)) ln(ln(n0))

1 n(ln n)

1 dt u

1 n(ln n)

1 dt t (ln t )

1 n(ln n)

1 dt t (ln t )

1 n(ln n)

C'est--dire :

un

M n

0 t

n0 :
n

n 1 t (ln t )

dt

1 dt n 0 1 t (ln t )

ln( N ) ln( n 0 1)

1 dt u

(F)

ln(ln(N)) ln(ln(n0 1))

ln( N ) ln( n 0 1)

G. COSTANTINI

Or, comme > 1,

1 tend vers 0 lorsque N tend vers l'infini. (ln( N )) 1

Les sommes partielles sont donc majores donc la srie de Bertrand converge.
<1

Dans ce cas, on peut procder comme ci-dessus en utilisant l'autre ingalit de (F) pour prouver que les sommes partielles divergent. Mais il y a plus simple !

1 n(ln n) Et d'aprs le cas = 1, la srie de Bertrand diverge.

1 n ln n

RSUM

La srie de Bertrand

1 n (ln n) 2

converge si et seulement si ( > 1 ou ( = 1 et > 1))

diverge si et seulement si ( < 1 ou ( = 1 et

Sries de Bertrand

1))

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G. COSTANTINI

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