Documentos de Académico
Documentos de Profesional
Documentos de Cultura
en Bretagne
Santé physique et psychique
décembre 2008
-1- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
MÉTHODOLOGIE
SOMMAIRE
L’étude réalisée par l’Observatoire Régional de Santé de Ainsi, il est parfaitement licite d’extrapoler les résultats
Bretagne à l’initiative de la Direction des Affaires Sani- analysés à l’ensemble des jeunes bretons scolarisés. Au
3 Le poids
taires et Sociales et du Conseil Régional de Bretagne, final, ce sont 1 941 questionnaires qui ont pu être exploi-
en partenariat avec le rectorat d’Académie de Rennes tés après exclusion des questionnaires incomplets.
et la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, Une modification du champ statistique entre les deux
4 L’image du corps a été suivie par un comité de pilotage rassemblant les enquêtes est à noter : depuis 2007, les jeunes de 4ème
différents acteurs concernés au niveau de la région. Le et 3ème technologique sont comptabilisés avec les collé-
protocole utilisé en 2001 a été reconduit à l’identique en giens et non plus avec les lycéens de l’enseignement pro-
5 L’asthme 2007, ainsi les conditions de conception et de passation fessionnel. Ainsi, les évolutions observées selon le type
garantissent la comparabilité des données entre ces deux d’établissement seront à interpréter avec prudence.
périodes. L’enrichissement du questionnaire par l’ajout
Les résultats de l’enquête Bretagne 2007 ont été compa-
6 Sommeil et médicaments de nouvelles thématiques en lien avec les priorités de
rés à ceux obtenus par l’enquête Bretagne 2001 et, dans
santé actuelles a été envisagé dans le cadre d’un comité
la mesure du possible, à ceux issus d’autres enquêtes na-
technique restreint et validé par le comité de pilotage.
tionales ou régionales.
8 Etat psychologique L’enquête a été réalisée du 23 au 27 avril 2007 auprès
Taux de participation selon le niveau d’étude
de 51 établissements tirés au sort : 30 collèges, 12 lycées
Niveau Taux de Taux Taux de refus Taux de refus
généraux et technologiques, 5 lycées professionnels et 4 de la classe participation d’absentéisme des élèves parental
10 Souffrance psychique établissements de l’enseignement agricole. Quatrième 92,9% 6,0% 0,2% 0,9%
Troisième 94,4% 4,9% 0,5% 0,2%
85 classes ont été sélectionnées : 46 classes en collège, Première 90,8% 8,0% 1,0% 0,2%
27 classes en lycée général et technologique, 6 classes Terminale 93,0% 6,3% 0,7% 0,0%
en lycée professionnel, 6 classes en établissement de Total 92,8% 6,3% 0,6% 0,3%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
l’enseignement agricole.
Cette enquête de type déclarative s’est appuyée sur un Structure par type d’établissement de la population
enquêtée et de l’échantillon
questionnaire comportant 103 questions regroupées en Population Echantillon Echantillon
9 thèmes. Type régionale tiré au sort des répondants
d’établissement
Effectif % Effectif % Effectif %
Le taux de participation de 93%, soit 1 951 élèves partici-
Collèges 74 119 52% 1 101 52% 1 028 53%
pants à l’étude, traduit le bon déroulement de l’enquête Lycées G et T 49 137 34% 718 34% 631 33%
au sein des établissements tirés au sort. Par ailleurs, la Lycées profess. 8 757 6% 156 7% 135 7%
représentativité de l’échantillon est très satisfaisante. En Etab. agricoles 10 752 8% 156 7% 147 8%
Total 142 765 100% 2 131 100% 1 941 100%
effet, la structure de l’échantillon obtenu par type d’éta- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
blissement et par niveau d’enseignement est sensible-
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
ment identique à celle de l’ensemble de la région. COMITÉ DE PILOTAGE ENQUÊTE SANTÉ JEUNES
Académie de Rennes Dr Claire MAITROT*
Répartition des établissements scolaires participant Mme Dominique SAVINEL*
à l’enquête en Bretagne
Conseil Régional de Bretagne Mr Mathieu RAULT*
Mme Maria VADILLO
Direction Régionale des Affaires Dr Jean-Pierre NICOLAS*
Sanitaires et Sociales de Bretagne
Direction Régionale Jeunesse et Sports Dr Michel TREGARO*
Direction Régionale Agriculture et Forêt Mme Françoise DU-TEILLEUL
Direction de l’Enseignement Catholique Mme Claire KHAN
Mutualité Mr Yannick BARBANÇON*
Observatoire Régional de Santé de Bretagne Dr Isabelle TRON*
Mme Léna PENNOGNON*
Etablissements professionnels * Membres du comité technique
Collèges et agricoles
CETTE ENQUÊTE A FAIT L’OBJET D’UNE AUTORISATION
Elèves de 4ème et de 3ème Elèves de 4ème, 3ème, 1ère et terminale DE LA COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS.
Moins de 150 élèves Moins de 150 élèves
MISE EN OEUVRE PAR L’ORS BRETAGNE
150 élèves ou plus 150 élèves ou plus
sous la direction du Dr Isabelle TRON
Lycées généraux et technologiques
ONT PARTICIPÉ À CETTE ÉTUDE
Zonage en aires urbaines (ZAU)
Léna PENNOGNON
Elèves de 1ère et Terminale
Recensement 1999
Elisabeth QUEGUINER
Espace à dominante urbaine
Moins de 350 élèves
Espace à dominante rurale
Dans le cadre d’un stage : Sophie MOREL et Boris CAMPILLO
350 élèves ou plus
IMPRESSION
Source : INSEE, RECTORAT, DRAF MÉDIA GRAPHIC
Quelles évolutions ? 1 jeune sur 10 est en surcharge pondérale (surpoids ou IMC en 5 catégories selon le sexe
obésité)
1% 1%
8 jeunes sur 10 (83%) présentent un indice de masse 100% Obésité
11% 8%
Insuffisance pondérale corporelle* (IMC) de « poids normal » tandis que Surpoids
70%
Cette progression du Mesure de la maigreur, du poids insuffisant, du surpoids
surpoids est uniquement et de l’obésité 60%
1
International Obesity Task Force.
2
Organisation Mondiale de la Santé.
3
L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille,
couramment utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez les populations et les individus
adolescents. Il correspond au poids divisé par le carré de la taille, le résultat s’exprime en kg/m².
4
Abréviations utilisées dans l’ensemble du document : CLG : collège - LGT : lycée de l’enseignement
général et technologique - LP : lycée professionnel - AGRI : établissement de l’enseignement agricole.
-3- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
3
L’IMAGE DU CORPS
Quelles évolutions ? Près de 2 jeunes sur 3 satisfaits de leur corps, les garçons Perception du corps selon le sexe et l’âge
davantage que les filles Gros Bien Maigre
100%
Perception du corps La majorité des jeunes (64%) se considèrent « bien comme 90% 16% 13% 7% 14%
80% 30% 31% 38%
ils sont », plus particulièrement les garçons (71% vs 58% 41%
70%
Globalement, l’image du des filles). Le sentiment « d’être gros(ses) » concerne, 60%
76%
50% 69% 64%
corps s’est dégradée : près quant à lui, davantage les filles que les garçons : 1 fille 40%
72%
64% 62%
de 2 jeunes sur 3 (64%) se sur 3 (36%) contre 1 garçon sur 8 (13%). À l’inverse, les 30% 52% 59%
20%
considèrent « bien comme 21%
garçons s’estiment plus souvent « maigres » que les filles 10%
12% 18% 18%
7% 8% 2%
ils sont » en 2007, contre 0% 6%
(17% vs 7%). Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans
69% en 2001. de14 ans ans etplus de14 ans ans etplus
ans ans
nes se considèrent maigres lorsqu’ils le sont. Les garçons Insuffisance pondérale Poids normal Surcharge pondérale
prennent davantage conscience de cette situation que les Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
filles (58% vs 37%) tandis que 54% d’entre elles se trou-
vent bien lorsqu’elles sont en insuffisance pondérale, 9%
allant jusqu’à s’estimer « grosses ».
Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 4-
4
L’ASTHME
Près d’1 jeune sur 5 déclare un asthme diagnostiqué pourtant Asthme diagnostiqué ou probable et Méthodologie
la moitié des jeunes présente des symptômes asthmatiques symptômes asthmatiques selon le sexe
Garçons Filles
Globalement, 18% des jeunes déclarent avoir eu 35% Mesure de l’asthme
32%
connaissance d’un diagnostic d’asthme par un méde- 31%
29%
30%
cin. Cependant, la proportion de jeunes rapportant des L’exploration de la prévalence
symptômes d’asthme est nettement supérieure : 26% 25% 23% de l’asthme et des symptô-
22%
parlent de sifflements dans la poitrine, davantage les 19%
21% mes asthmatiques chez les
20% 18%
18% jeunes a conduit à
filles que les garçons (31% vs 21%), 27% ont présenté
15%
12% la construction d’un indica-
ce symptôme après l’effort, les filles toujours davanta-
10%
teur de mesure. L’échelle dite
ge que les garçons (32% vs 22%) et 26% ont évoqué 8% 8%
HBSC-Asthma scale, reprise
une toux sèche nocturne, les filles plus souvent que les 5%
de l’enquête du même nom,
garçons (29% vs 23%). Malgré la fréquence relative- 0% est construite à partir de cinq
ment élevée de ces symptômes, particulièrement chez Asthme
diagnostiqué
Asthme
probable
Sifflements Sifflements
après effort
Toux
nocturne
Consultation
pour
questions auxquelles les élè-
les filles, seuls 8% des jeunes, sans distinction selon le sifflements ves devaient répondre par oui
sexe, ont eu recours à un médecin ou à un service de Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 ou par non. Selon leurs répon-
soins pour des sifflements dans la poitrine. ses, les élèves ont été classés
en 3 catégories : « asthme
certain », « asthme probable »
Davantage d’asthme probable chez les filles.... et « pas d’asthme ».
Symptômes asthmatiques selon le sexe et l’âge
La catégorie « asthme cer-
Selon l’échelle HBSC-Asthma Scale (voir encart Sifflements Sifflementsaprèseffort
Touxnocturne Consultationpoursifflement 40% tain » découle des réponses
méthodologie), deux jeunes sur trois (66%) ne 40%
positives à la 1ère question.
présentent ni d’asthme ni d’équivalent, les garçons 35% 35%
La catégorie « asthme proba-
32% 33%
plus souvent que les filles (69% vs 64%). 18% des 31%
30% 30%
31%
30%
31%
ble » regroupe les individus
30%
jeunes sont asthmatiques connus. Tandis que 16% 26%
31% 32%
qui ont donné une réponse
25%
appartiennent aux asthmatiques probables, les filles 25%
21%
négative à la 1ère question
21% 21%
davantage que les garçons (18% vs 12%). À tous 20% 19% 19% 19% mais qui ont rapporté au
18%
les âges, à l’exception des moins de 14 ans, les filles 18% 18% moins deux des trois symptô-
15% 19%
sont plus nombreuses à présenter les caractéristiques 12% mes équivalents d’asthme ou
des asthmatiques probables. À l’inverse, quel que soit 10% 8% 8%
9% 9% donné une réponse positive
7%
l’âge, les garçons sont plus fréquemment asthmatiques
6% 6% à la dernière question. Dans
5%
tous les autres cas de figure,
connus que les filles. Globalement, la prévalence des
0% les élèves ont été classés
symptômes asthmatiques progresse avec l’avancée Moinsde 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset Moinsde 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18anset
14ans plus 14ans plus dans la catégorie « pas
en âge. Chez les garçons, l’ensemble des symptômes Garçons Filles d’asthme ».
augmente entre moins de 14 ans et 18 ans ou plus : les
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
sifflements (19% vs 31%), les sifflements après effort Les questions
(19% vs 31%) et la toux nocturne (21% vs 30%). En
revanche, chez les filles, seuls les sifflements varient 1- Un médecin t’a-t-il dit que
selon l’âge (sifflements : 18% à moins de 14 ans vs tu avais de l’asthme ?
35% à 18 ans et plus et sifflements après effort : 25% 2- As-tu eu des sifflements
vs 40%), la variation des autres symptômes n’étant pas Asthme selon l’échelle HBSC Asthma-scale dans la poitrine à un moment
selon le statut tabagique quelconque durant les douze
significative.
Asthmecertain Asthmeprobable Pasd'asthme derniers mois ?
100%
3- Durant les douze derniers
16%
Les symptômes asthmatiques plus répandus chez les fumeurs 90%
24% 22% mois, as-tu entendu des
80%
12% sifflements dans ta poitrine
En référence à l’échelle HBSC-Asthma Scale, la proportion 70% 15% après ou pendant un effort ?
de jeunes qui ne présentent aucun symptôme asthmatique 60% 30% 4- Durant les douze derniers
est plus élevée chez les non fumeurs (72% vs 63% 50% mois, as-tu eu une toux sèche
chez les fumeurs occasionnels et 46% chez les fumeurs 40% la nuit alors que tu n’avais ni
72%
quotidiens). Par ailleurs, les jeunes fumeurs (occasionnels 30% 63% rhume, ni infection ?
ou quotidiens) sont plus souvent asthmatiques que les 20%
46% 5- Durant les douze derniers
non fumeurs : 22% d’asthmatiques certains et 15% mois, as-tu été chez un
10%
d’asthmatiques probables chez les fumeurs occasionnels, docteur, dans une clinique,
0%
24% et 30% chez les fumeurs quotidiens, contre 16% Fumeurquotidien Fumeuroccasionnel Nonfumeur
un hôpital ou aux urgences
pour des sifflements dans ta
et 12% chez les non fumeurs. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
poitrine ?
Les évolutions 2001-2007 ne peu-
vent être mesurées puisque cette thé-
-5- Santé des étudiants de 1ère année d’université enmatique n’a été
Bretagne Intégrée
- ORS qu’en 2007.
Bretagne
5
SOMMEIL ET CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS
Quelles évolutions ? 8 heures de sommeil par nuit en moyenne, sans différence Nombre moyen d’heures de sommeil déclaré
selon le sexe selon le sexe et l’âge
9h 8,8 Garçons Filles
Sommeil 6 jeunes sur 10 déclarent avoir dormi 7 ou 8 heures
la veille de l’enquête, les filles autant que les garçons. 8,7
8,5h
La qualité du sommeil En revanche, la durée déclarée diminue significative- 8,3
s’est dégradée entre ment avec l’âge, ainsi les moins de 14 ans ont dormi
2001 et 2007. en moyenne près de 9 heures (8,8 heures) contre 7,5 8h
8,2
78
7,8
7,7
heures pour les 18 ans et plus.
À l’exception de la
Ce sont les élèves de collège, qui sont aussi les plus 7,5h
sensation de fatigue au 7,5
jeunes, qui déclarent dormir le plus longtemps, soit 8,4
lever, concernant toujours 7,4
6 jeunes sur 10, tous les heures par nuit, suivis des élèves des établissements de
7h
troubles du sommeil* ont l’enseignement agricole et des lycées de l’enseignement
augmenté entre 2001 et général et technologique (7,7 heures). Les élèves des
2007 : les difficultés à établissements professionnels sont ceux qui mention- 6,5h
Moins de 14 ans 14-15 ans 16-17 ans 18 ans et plus
s’endormir (38% vs 43%) nent le plus court temps de sommeil soit 7,5 heures.
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
et la sensation de fatigue
habituelle (37% vs 40%).
L’impression de fatigue est largement répandue et 1 jeune
Les cauchemars figurent sur 2 déclare avoir connu des problèmes de sommeil
parmi les troubles en plus Impression de fatigue déclarée au cours des huit
82% des jeunes signalent « avoir eu l’impression d’être derniers jours selon le sexe et l’âge
forte progression, 14% des
fatigués au cours des huit derniers jours », davantage
jeunes déclarent en être 100% Beaucoup
les filles que les garçons (88% vs 75%). Cette sensation 90% Unpeu
victimes en 2007 contre 80%
9% en 2001. s’accentue avec l’avancée en âge : 67% de garçons et 18%
70%
30% 31% 41% 50%
82% de filles de moins de 14 ans la signale contre 86% 33%
60% 17% 16%
et 96% à 18 ans et plus. Plus de la moitié des jeunes 50%
(54%) a eu (un peu ou beaucoup) des problèmes de 40%
30% 64%
sommeil au cours des huit derniers jours, les filles tou- 50% 50% 52% 55% 50% 49%
20% 46%
jours davantage que les garçons (62% vs 44%). Glo- 10%
balement, les problèmes de sommeil apparaissent plus 0%
Moins de 14Ͳ15ans16Ͳ17ans
Moinsde14Ͳ15 ans16Ͳ17 ans 18anset
18 ans et Moinsde
Moins de 14Ͳ15ans16Ͳ17ans
14Ͳ15 ans16Ͳ17 ans 18anset
18 ans et
fréquents chez les jeunes à partir de 16 ans (58% vs 14ans
Source : ORS Bretagne - La santéplus 14ans de 1ère année d’université
des étudiants plus
49% chez les moins de 16 ans), mais, cet accroissement
Garçons Filles
avec l’avancée en âge ne se vérifie que chez les filles. En
effet, à moins de 14 ans, 54% d’entre elles ont éprouvé Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
Les troubles du sommeil au cours des 12 derniers mois : Les troubles du sommeil selon le sexe
au cours des douze derniers mois
manifestations plus féminines que masculines ...
Souvent (assez et très)
100% Rarement
Les troubles du sommeil déclarés par les jeunes tou- 90%
chent davantage les filles que les garçons. La moitié des 80%
sont trois fois plus nombreuses qu’eux à en être victimes Difficultés à Sensation de Nuits agitées par Sensation de
s'endormir fatigue en des cauchemars fatigue habituelle
très souvent (6% vs 2%). le soir se levant
*Pour les modalités « assez » ou Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
« très souvent »
... et qui s’accentuent avec l’âge Les troubles du sommeil selon l’âge
Quelles évolutions ?
au cours des douze derniers mois
Avec l’âge, la durée du sommeil diminue. Parallèlement, 100%
90% Souvent(assez+très)
la fréquence des troubles du sommeil augmente, plus 80%
Rarement Les médicaments
48%
particulièrement la sensation de fatigue qu’elle soit 70% 36% 44%
47%
53%
habituelle ou ressentie au lever. Ainsi, si la moitié des 60%
42%
57% 71% 48% Malgré la progression
26% 34%
jeunes (47%) de moins de 14 ans se sentent souvent fa-
50% 70%
17% 17%
des troubles du sommeil
40%
tigués au lever, ils sont 7 sur 10 (71%) à l’être à partir de 30%
entre 2001 et 2007,
11% 10%
16 ans. De la même façon, la sensation de fatigue habi- 20%
41%
36%
42%
38% 35% 37%
33% la consommation de
24% 35% 33% 31%
10%
33%
27% 21% 20% 21% médicaments (pour dormir,
tuelle s’accroît progressivement avec l’âge : 26% chez les 0%
contre la nervosité ou
moins de 14 ans, 34% chez les 14-15 ans, 48% chez les
Moinsde14ans
14Ͳ15ans
16Ͳ17ans
Moinsde14ans
14Ͳ15ans
16Ͳ17ans
Moinsde14ans
14Ͳ15ans
16Ͳ17ans
Moinsde14ans
14Ͳ15ans
16Ͳ17ans
18ansetplus
18ansetplus
18ansetplus
18ansetplus
l’angoisse) est restée
16-17 ans et 53% chez les 18 ans et plus. À moins de 14 stable et concerne
ans, 36% des jeunes rencontrent souvent des difficultés toujours 1 jeune sur 10.
à s’endormir le soir, ils sont 48% à 18 ans ou plus. Moins Difficultésà sensationdefatigue Nuitsagitéespardes Sensationdefatigue
s'endormirlesoir enselevant cauchemars habituelle
fréquents avant 16 ans (11% de jeunes concernés), les Les filles demeurent
cauchemars agitent plus fréquemment les nuits des plus Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 de plus grandes
de 16 ans (évoqués par 17% d’entre eux). consommatrices
que les garçons.
douleur sont cités par 24% des jeunes, trois fois plus
25%
par les filles que les garçons (34% vs 13%). L’usage
20% 19%
de ce type de médicament pour lutter contre les maux 17%
15%
(céphalées, maux de ventre...) peut aussi être révélateur 5% 5% %
7% 9%
contre l’angoisse, 17% des filles de 18 ans et plus en Médicaments Médicamentscontrelanervosité Médicamentscontrel'angoisse
pourdormir
consomment contre 4% chez les moins de 14 ans.
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
-7- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
7
7
ÉTAT PSYCHOLOGIQUE
Quelles évolutions ? Près de 9 jeunes sur 10 se déclarent heureux en 2007 Perception de l’avenir selon le sexe et l’âge
Tunesauraisledire Indifférent
87% des jeunes déclarent se sentir heureux en 2007. Plutôtoptimiste Plutôtpessimiste
(86% en 2001). Près d’1 jeune sur 2 affiche sa confiance en l’avenir, les 20%
garçons plus souvent que les filles mais l’optimisme se 10%
15% 13% 12% 15% 21%
10% 7% 10%
fragilise avec l’âge 0%
Optimisme Moins
de14
14Ͳ15
ans
16Ͳ17 18ans Moins 14Ͳ15
ans etplus de14 ans
16Ͳ17 18ans
ans etplus
Globalement, près de la moitié des jeunes (49%) décla- ans ans
En 2007, l’optimisme face re être optimiste face à l’avenir, les garçons plus souvent
Garçons Filles
à l’avenir concerne plus de que les filles (51% vs 47%) qui sont, quant à elles, plus
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
jeunes qu’en 2001 (49% indécises qu’eux (36% vs 31%).
vs 43%) mais ne gagne du La confiance en l’avenir se dégrade avec l’âge : 56% des
terrain que sur les indécis. moins de 14 ans manifestent leur optimisme ; ils ne sont
(34% vs 39%). plus que 46% chez les 18 ans et plus. Cette tendance
En effet, parallèlement, est particulièrement prononcée chez les filles : à moins
le pessimisme n’évolue Perception de l’avenir selon le type
de 14 ans, 54% d’entre elles sont optimistes contre d’établissement fréquenté
pas et concerne toujours
43% à 18 ans et plus. Dans le même temps, tandis que
1 jeune sur 10 (12%). Tunesauraisledire Indifférent
leur indifférence ou leur indécision évoluent peu, leur Plutôtoptimiste Plutôtpessimiste
pessimisme est multiplié par trois entre les moins de 14 100%
ans et les 18 ans et plus (7% vs 21%). Chez les garçons, 90%
33% 35% 31% 35%
c’est plutôt l’indécision (21% à moins de 14 ans vs 34% 80%
à 18 ans et plus) qui se substitue progressivement à l’op- 70% 4%
6% 3% 4%
timisme (58% à moins de 14 ans vs 50% à 18 ans et 60%
plus) à mesure qu’ils avancent en âge tandis que le pes- 50%
simisme demeure relativement stable (15% vs 12%). 40% 46% 55%
51% 50%
30%
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
20%
L’optimisme face à l’avenir est maximal en lycée professionnel
10% 16%
La perception de l’avenir diffère également selon le type 10% 11% 11%
0%
d’établissement fréquenté. Les élèves de lycée général CLG LGT LP AGRI
et technologique apparaissent comme les plus pessimis- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
âgées 60%
Unpeu
1
Assez souvent ou très souvent.
-9- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
9
9
SOUFFRANCE PSYCHIQUE : TYPOLOGIE ET DÉTERMINANTS
des profils d’adolescents tivement 37% et 77% dans la population totale). Ils sont 80
70
les pensées suicidaires jours, et ont plus fréquemment une bonne perception de Pensées suicidaires
leur corps. Ils sont plus nombreux à ne pas avoir de troubles Jamais
au cours de l’année
passée et les tentatives de du sommeil et à ne jamais consommer de médicaments. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
suicide au cours de la vie. Ils déclarent plus souvent ne jamais sécher les cours et ne
L’analyse a fait ressortir jamais faire usage de produits psychoactifs. Signes de souffrance psychique
5 classes d’adolescents caractéristiques de la classe 2
aux caractéristiques qui se Classe 2 : groupe sans signes aigus1 représentant la moitié Sentiment de déprime
distinguent de celles de la des jeunes (49%) % de la modalité dans la classe
Rarement
1
Les signes aigus étant définis : avoir pensé au suicide au cours des douze derniers mois et avoir
fait au moins une tentative de suicide au cours de sa vie.
ère
Santé des étudiants de 1 année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 10-
10
SOUFFRANCE PSYCHIQUE : TYPOLOGIE ET DÉTERMINANTS
19%
Chaque branche des graphi-
souvent difficiles avec les parents, une insatisfaction scolaire ques « radars » correspond
et moins d’activités extérieures. Ils témoignent davantage de 100%
Désespoir à une proportion (déprime,
mauvaises habitudes alimentaires, ont plus souvent une per- Assez souvent
Pensées suicidaires désespoir, pensées sui-
Assez souvent
ception corporelle négative. Utilisant de manière importante cidaires ou tentatives de
l’ordinateur, ils déclarent plus fréquemment des troubles du Désespoir suicide). L’ensemble des
sommeil, une consommation médicamenteuse répétée et un Très souvent valeurs de chaque branche
absentéisme plus répandu. Cependant, ils ne se distinguent Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 définit une aire. Sur chaque
pas par des usages abusifs de produits psychoactifs. graphique apparaissent deux
aires, l’aire la plus claire
Classe 5 : groupe présentant tous les signes de souffrance Signes de souffrance psychique se rapporte à la population
psychique à leur paroxysme (3% des jeunes) caractéristiques de la classe 5 totale, l’aire la plus foncée
Sentiment de déprime représente quant à elle la
La quasi-totalité d’entre eux pensent très souvent au suicide Très souvent population de la classe
(98% vs 3%). Par conséquent, ils sont également beaucoup plus % de la modalité dans la classe
100
90
étudiée, qui permettent de
nombreux à avoir attenté à leurs jours (67% vs 11%). Logique- % de la modalité dans la population totale 80 visualiser l’écart entre les
70
ment, ils expriment davantage se sentir déprimés très souvent 60 58%
valeurs observées dans une
50 Désespoir classe par rapport à celles
(58% vs 7%), désespérés en pensant à l’avenir (assez souvent : Tentatives 40 Assez souvent
de suicide 30 mesurées dans la population
33% vs 14% et très souvent : 51% vs 5%). Ces jeunes décla- Oui
67%
33%
totale pour les caractéris-
20
rent une ambiance familiale très négative assortie de rapports 10 7%
11% 0 14%
tiques définies par chaque
difficiles avec les parents. Plus fréquemment en situation de re- 3%
5%
branche.
tard scolaire, leurs résultats les indiffèrent. Déclarant plus souvent
51%
un schéma alimentaire irrégulier, ces jeunes font davantage un
régime et ont une perception négative de leur corpulence. Plus
nombreux à avoir très souvent des troubles du sommeil, ils ont 98% Les déterminants
Désespoir
des usages très fréquents de médicaments et se déclarent plus Pensées suicidaires Très souvent
Très souvent
souvent victimes de violences. Ils présentent des conduites à ris- Une régression logistique a
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
ques plus fréquentes : usages répétés ou réguliers de produits permis de mettre en éviden-
psychoactifs (consommation de tabac et d’alcool régulière, ivres- ce les relations statistiques
ses répétées) et plus souvent un absentéisme répété. qui peuvent exister entre
la souffrance psychique et
LE SENTIMENT DE SOLITUDE : PREMIER DÉTERMINANT DE LA d’autres variables observées
SOUFFRANCE PSYCHIQUE dans l’enquête. Seules
Facteurs associés à la souffrance psychique
les variables considérées
Le risque d’être en souffrance psychique est de 2 à 5 fois plus Sesenttrèssouventseul comme déterminants de la
important chez les jeunes qui se sentent seuls. Le risque aug- Sesentassezsouventseul
souffrance psychique ont été
Sesentrarementseul
mente à mesure que ce sentiment s’intensifie : 5 fois plus de testées, celles considérées
Ambiancefamilaileàfuir
risque chez ceux qui se sentent très souvent seuls que chez Ambiancefamilialetendue
comme expression de la
ceux qui ne le ressentent jamais. En second lieu, c’est la per- Ambiancefamilialemoyenne souffrance psychique (trou-
ception de l’ambiance familiale qui influe le plus la souffrance Fumeuroccasionnel bles du sommeil, consom-
psychique. Les jeunes qui considèrent l’ambiance familiale Fumeurquotidien mation de médicaments) ont
comme tendue ou à fuir ont 3 fois plus de risque d’être en
Victime de violence assez ou très souvent
Victimedeviolenceassezoutrèssouvent été écartées. Cette analyse a
Victimedeviolencequelquefois ainsi permis de déterminer,
souffrance psychique que ceux qui estiment qu’elle est bon- Excésd'autoritématernelle avec un degré de certitude
ne. Le tabagisme, la violence subie, les rapports difficiles avec Excèsd'intérêtmaternel
de 95%, les facteurs asso-
la mère, l’utilisation importante de l’ordinateur le week-end Incompréhensiondelamère
Grosutilisateurdel'ordinateurleweekͲend
ciés à la souffrance psychi-
(plus de 3 heures par jour), les résultats scolaires lorsqu’ils cau- que. Le graphique représente
Seperçoit"gros"
sent des soucis, la perception corporelle négative, le suivi d’un Résultatsscolairescausentdessoucis la force de l’influence de
régime ainsi que le fait d’être une fille sont les autres facteurs Faitunrégimealimentaire chacun des facteurs iden-
qui augmentent 2 fois le risque pour un jeune de se retrouver Filles tifiés (barre noire verticale)
en situation de souffrance psychique. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
et l’intervalle de confiance à
95% associé à cette valeur
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
-11- Santé des étudiants de 1 année d’université en(barre
ère
turquoise
Bretagne horizontale).
- ORS Bretagne
11
Une étude inscrite dans une continuité …
L’enquête « santé des jeunes scolarisés en Bretagne en 2007 » poursuit une démarche engagée en 2001 et
visant à élaborer un diagnostic sur la santé des jeunes bretons qui soit partagé par les acteurs institutionnels.
Cette démarche s’est organisée en 2 étapes :
- un état des lieux, réalisé en 2001, a mis en exergue les problématiques et spécificités de la santé des
jeunes bretons ;
- l’enquête a été reconduite en 2007 sur le même public, afin d’analyser l’évolution de la situation en parallèle
avec les actions mises en œuvre.
Publications parues
Conditions de vie
Comportements alimentaires
Consommation de tabac
Consommation d’alcool
Consommation de drogues illicites
Sexualité
Publications à paraître
Qualité de vie
Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 12-