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MINISTÈRE DE LA SANTE
DELEGATION DU MINISTERE
وزارة اﻟﺼﺤــــــــــــﺔ
DE LA SANTE A LA ﻣﻨﺪوﺑﻴﺔ وزارة اﻟﺼﺤـــﺔ
WILAYA DE RABAT وﻻﻳــــــــﺔ اﻟﺮﺑــــﺎط
INSTITUT DE FORMATION ﻣﻌﻬﺪ ﺗﺄهﻴﻞ اﻷﻃﺮ ﻓﻲ
AUX CARRIERES DE SANTE
RABAT
اﻟﻤﻴﺪان اﻟﺼﺤﻲ
اﻟﺮﺑــــــــــﺎط
JUILLET 2006
2
Introduction ............................................................................................ 7
Cette étude a pour but de décrire le système de gestion des DPT au niveau de
l’hôpital IBN SINA tout en dégageant les facteurs qui entravent la gestion de ces déchets.
Il s’agit d’une étude descriptive exploratoire dont le devis consiste à choisir neuf
services les plus productifs en matière de DPT. Le choix de ces services s’est basé sur
une étude d’estimation des besoins en matériel d’élimination des déchets médicaux, et qui
a été réalisée au niveau de l’hôpital IBN SINA.
L’échantillonnage dans cette étude est non probabiliste à choix raisonné pour les infirmiers chefs, et
il est accidentel pour le choix des infirmiers soignants; le pourcentage des participants est de
17.22% de l’effectif total des infirmiers des services choisis.
Absence d’une politique réelle relative à la gestion des DPT définissant la filière
de ces déchets.
Manque si non l’indisponibilité des conteneurs des DPT au niveau des
services.
Manque de formation et d’information pour les intervenants en matière de
gestion des DPT.
Absence d’une réglementation claire afin de définir les responsabilités de
chaque intervenant dans le domaine des DPT.
Manque d’une ligne budgétaire réservée à la gestion des DPT
7
Introduction
La gestion des DPT est une question qui est toujours examinée à la fois d’un point
de vue médical et environnemental, et prend en compte deux dimensions à la
fois :sanitaire et managériale.
Cette étude vient d’attirer l’attention davantage sur l’importance que revêt la gestion
des DPT en tant que facteur tendant à créer une confiance chez le personnel de santé
comme chez les usagers des établissements sanitaires et contribuant dans une grande
proportion à réduire les risques de contamination et d’infection.
I- Problématique :
L’hôpital est un établissement sanitaire destiné à héberger des malades, des
blessés ou des parturientes en vue de leur dispenser des prestations de diagnostic, de
traitement et de soins d’urgence (règlement intérieur des hôpitaux, 2003). Néanmoins, par
sa fonction, cette structure sanitaire produit des déchets de différentes natures.
La gestion des DPT prend de plus en plus de place dans les soucis de santé
publique vu l’importance du risque lié à la production de ces déchets d’une part et aux
nuisances engendrées par les méthodes de gestion de ces déchets pour la santé de
l’homme et pour l’environnement, une fois les différentes étapes du processus de gestion
10
L’observation sur les lieux de stage, les entretiens entamés avec le personnel des
unités de soins ainsi que l’expérience vécue en tant que responsable d’hygiène du milieu
m’ont poussé à décrire le système dont sont gérés les DPT au niveau de l’hôpital IBN
SINA.
DECHET :
Les DPT font partie des déchets d’activités de soins à risque infectieux donc ils sont
assujettis à la Loi 28-00 (législation marocaine) qui stipule que les DPT sont des déchets
émanant « des activités de diagnostic, de suivi, et de traitement préventif, curatif ou
palliatif, dans le domaine de la médecinei humaine ou vétérinaire, de la recherche
scientifique ou de laboratoires opérant dans ces domaines » et qui sont susceptibles de
blesser ou présenter un risque d’infection.
Les objets suivants peuvent devenir des déchets piquants et tranchants après leur
utilisation lors des activités de soins:
12
Etablissements
hospitaliers (publics et
privés) -Aiguilles d’injection, lames
Blocs opératoires de bistouri, aiguilles de suture,
agrafes
Laboratoires - Centres de Lames, lamelles, verres
transfusion cassés, cônes
Aiguilles d’injection,
Etablissements de soins Poste de soins et d’injection -Poste
seringues munies d’aiguilles,
de santé de base de SMI/PF -Salle d’accouchement
aiguilles de suture,…
Aiguilles d’injection,
Cabinets de soins Poste de soins et d’injection seringues munies d’aiguilles,
aiguilles de suture,…
Cabinets dentaires Poste de soins Aiguille d’injection
Facultés de médecine et Salle des travaux pratiques- Salle Lame de bistouri, aiguilles,
médecine dentaire de dissection (anatomie) lames et lamelles en verre,
13
Le centre des médias de l’OMS (2000) a estimé que les « DPT représente 1% du
total des déchets liés aux activités des soins qui représentent 10 à 25 % des déchets
hospitaliers », la quantité des DPT dépend de plusieurs caractéristiques, entre autres, la
spécialité de l’établissement sanitaire, sa capacité litière, et le nombre de consultants
externes. MOUNIER (1998) a rapporté qu’aux Etats-Unis les déchets hospitaliers sont
estimés à 158 millions de tonnes par an, et en France sont estimés à 1,4 million de tonnes
par an ; donc la quantité estimée des DPT dans ces deux pays est 395 000 tonnes aux
Etats-Unis par an et 3500 tonnes par an en France.
1/ RISQUE BIOLOGIQUE:
Le risque biologique désigne le risque de «contamination » suite à un contact avec
des déchets issus d’un patient infecté. Dans ce contexte, la notion de contamination
signifie une contamination bactérienne ou virale : les bactéries sont rarement transmises
par les objets piquants ou les objets tranchants.
Le risque infectieux est lié à la concentration des patients infectieux et aux gestes
invasifs avec utilisation des objets piquants et tranchants. En général, le risque infectieux
est relatif aux accidents d’exposition au sang (AES) qui sont des événements non rares
dans un établissement de soins et concernent les clients internes et externes de cet
établissement.
2/ RISQUE PHYSIQUE :
Le risque physique ou le risque traumatique reprend toutes les formes de risques
d’origine physique susceptibles d’affecter l’intégrité de l’homme. Dans le secteur de soins
de santé, le risque physique correspond dans la pratique à une atteinte possible de
l’intégrité de la peau ou des muqueuses suite à une coupure ou une piqûre par un matériel
souillé par des micro-organismes ce qui peut entraîner des infections cutanées ou des
infections des muqueuses (Staphylococcus aureus,…). Le risque de transmission est
majoré en cas de piqûre profonde avec une aiguille creuse contenant du sang. MOUNIER
(1998) évoque que 21% des AES déclarés au service de médecine du travail à l’hôpital de
LIMOGES sont survenus par piqûres ou coupures lors de l’élimination des DPT et 4 cas
sont survenus chez le personnel chargé de l’incinération des déchets.
La sécurité des soins, est une des principales attentes des patients et des
professionnels de santé vis-à-vis du système de santé. En plus, d’après El idrissi (2005),
l’amélioration de la qualité de soins est l’un des objectifs de la réforme hospitalière
entreprise par le ministère de la santé, et cette exigence se reflétera certainement dans
les critères d’accréditation des établissements de santé.
En plus, la charge en germes pathogènes portée par les DPT peut contaminer le
sol et la nappe d’eau des terrains perméables, une étude microbiologique des effluents
liquides (LEPRAT, 1999), a mis en évidence de façon systématique la présence de
17
quelques germes ayant acquis une résistance aux antibiotiques tels les mycobactéries, et
de façon ponctuelle des souches hospitalières: enterobacter sakazakii.
D’autre part, une mauvaise incinération des DPT donne naissance à des résidus
gazeux néfastes pour l’air.
Les conclusions de l’évaluation des risques doivent mentionner les points suivants:
Les risques liés aux DPT sont évitables à condition de mettre en œuvre une
stratégie de prévention qui doit être une priorité absolue pour la sécurité sanitaire du
personnel, du patient et de l’environnement.
1) Vaccination :
La vaccination contre l’hépatite B, est le seul vaccin disponible dans la prévention
des AES. En France, selon le code de la santé publique, la vaccination contre l’hépatite
« B » est rendue « obligatoire » pour les professionnels de santé exposés.
Les gants font partie des dispositifs de prévention individuelle. En effet, le port des
gants, au moment des soins ou d’élimination des DPT, contribue de façon efficace à la
19
prévention de la transmission des germes en cas d’AES .Lors d’une piqûre accidentelle, le
gant retient 30 à 60% du volume sanguin contenu dans l’aiguille. Les dispositifs
d’élimination des DPT tels que les destructeurs d’aiguilles et les collecteurs à objets
piquants et tranchants constituent entre autres, les dispositifs de prévention collective.
3) Formation et information
La formation et l’information font partie intégrante de la démarche de prévention des
risques liés aux DPT notamment les AES. Elles constituent un pré requis à l’introduction
des dispositifs sécurisés et à l’adhésion du personnel à la démarche globale de
prévention. Des actions de formation et d’information variées peuvent être menées en
utilisant les différents supports de communication de l’établissement.
La formation peut être une formation initiale au risque d’AES dans les IFCS et
facultés de médecine (formation de base) ou une formation permanente dite formation
continue.
D’après SQUINAZI (1998), pour rendre le système de tri plus pérenne il faut penser
à la simplicité (consignes simples et facile à mémoriser), à la sécurité (absence des DPT
dans les déchets ménagers), à la cohérence (avec la réglementation et les contraintes de
l’organisation des soins), à la stabilité dans le temps (toute modification des critères de tri
peut être source d’erreur) et au suivi (contrôles réguliers et évaluation périodique des
conditions de tri).
la réduction des risques liés aux DPT en assurant une grande sécurité du
personnel de l’établissement de soins, du personnel de la filière d’élimination
et le grand public.
20
la protection de l’environnement.
le contrôle de l’incidence économique de l’élimination des DPT.
2/ Stockage :
Un établissement de soins doit disposer de deux lieux d’entreposage des DPT : un
local de stockage intermédiaire situé dans le site même de production (unités de soins),
loin des malades et aussi proche que possible de la porte du service, et un local de
stockage centralisé proche d’une porte d’accès de l’établissement de soins ou dans le
local du traitement in situ. Chaque lieu de stockage, provisoire ou centralisé, doit avoir les
caractéristiques suivantes :
Le séjour des DPT dans ces locaux dépend de la quantité produite .La durée entre
l’évacuation des DPT du lieu de production et leur traitement ne doit pas excéder :
4/ Traitement et élimination :
Le traitement et l’élimination des DPT s’effectuent généralement par :
l’encapsulation
21
La banalisation
l’incinération
a- L’encapsulation:
C’est une technique qui consiste à mobiliser, c’est à dire encapsuler les DPT en les
mettant dans des fûts métalliques ou en plastiques, étanches et résistants au perforation
et de taille suffisante jusqu’à qu’ils soient remplis aux deux tiers, on y coule un liant
constitué du plâtre ou de ciment. Lorsque le liant a pris, on peut fermer le récipient ou le
tonneau puis on le stocke dans les décharges. L’avantage de cette technique est qu’elle
n’est pas coûteuse et elle est sécuritaire car elle évite les blessures, les coupures et toutes
activités de chiffonnage.
b-La banalisation :
HERVIER (1999) a soulevé la sensibilité du broyeur aux DPT genre bistouri qui
peuvent bloquer même l’installation, de plus l’OMS déconseille ce procédé pour les pays
en voie de développement car le broyeur est coûteux et nécessite souvent une
maintenance complexe et un technicien spécialisé dans le domaine. Au Maroc la
banalisation des déchets, en adoptant le système ECODAS est déjà effectuée au niveau
de quelques hôpitaux, notamment l’hôpital ALGHASSANI de Fès, hôpital EL IDRISSI de
Kenitra, hôpital civil de TETOUEN, et le laboratoire de la gendarmerie royale de Rabat.
c- l’incinération :
contamination bactérienne du fait que les bactéries et les virus sont détruits à une
température de 200°C, s’ajoutent à cet avantage la réduction importante du volume des
déchets qui peut atteindre 90% du volume initial et une éventuelle récupération d’énergie
(pour les grands incinérateurs extra hospitaliers).
La combustion n’est pas toujours complète vu que la température atteinte n’est pas
assez élevé provoquant parfois un dégagement de fumée et de mauvaises odeurs
puisqu’ils sont dépourvus de dispositifs de traitement de fumées (filtre à poussières et
lavage des gaz) d’où la nécessité d’un contrôle rigoureux des rejets de gaz ou de
particules dans l’atmosphère, dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air.
En général, les incinérateurs ont des capacités variables pouvant aller de cinq
kilogrammes à deux tonnes par heure. L’incinérateur pyrolytique se caractérise par des
capacités minimales de l’ordre de 200 kg/jour et dispose souvent d’un système de
traitement des fumées.
1- Politique d’hygiène :
Elle se traduit par un programme de gestion des DPT qui applique les grandes
orientations de la politique générale en matière de santé et de l’environnement du pays.
L’OMS recommande certaines mesures pour rendre un programme de gestion plus
efficace et plus performant à savoir :
- L’exécution une étude préalable sur les DPT produits ou qui sont susceptibles
de l’être, pour déterminer leur quantité.
- L’établissement des circuits (propre et sale).
- Faire des choix sur les modalités de gestion (conditionnement, stockage,
transport) et les ressources utilisées (humaines, matérielles, financières).
- Définir la stratégie de traitement et d’élimination (incinération in situ ou
centralisée).
- Faire une étude de faisabilité et d’intérêt économique.
- Faire une planification individuelle, sectorielle (entre hôpitaux) ou régionale
(hôpitaux de la région) ce qui va favoriser la coordination entre les différents
intervenants.
2 – Moyens humains :
En général, les ressources humaines impliquées dans le processus de gestion des
DPT sont déterminées en fonction du nombre des services médicaux et « médico
techniques » de l’établissement sanitaire, et de sa capacité litière. Outre, le personnel de
l‘établissement de santé se trouve dans la nécessite une protection stricte contre les
risques liés aux DPT, et doit veiller au respect des précautions universelles (ou standards)
telles que le port d’une tenue de protection et la vaccination.
3 – Moyens matériels :
Les conteneurs utilisés spécialement pour le conditionnement et la collecte des
DPT sont des boîtes en polyéthylène de différentes capacités (exemple : 1.4 litre, 3 litres,
7.6 litres). L’implantation et l’utilisation correcte des conteneurs permettent de prévenir
voire réduire les AES. Le choix des conteneurs doit être rigoureux comme il doit répondre
aux normes (telle que la NF X 30-500) car un conteneur inadapté peut être dangereux.
Pour le traitement des DPT, le broyeur ou l’incinérateur sont les équipements les
plus utilisés.
4 - Moyens financiers :
Chaque établissement de soins, doit prévoir dans son budget de fonctionnement,
une ligne budgétaire destinée à la gestion des déchets.
5 – Réglementation :
La législation vient pour préciser les principes fondamentaux et les modalités de
gestion des déchets, depuis leur production jusqu’à leur élimination totale. Elle vise la
protection de la santé de l’Homme et de l’environnement.
25
1/ Réglementation marocaine :
Au Maroc, il n’existe aucun texte réglementaire dédié aux déchets hospitaliers ou
déchets d’activités de soins. Cependant, il existe un nombre de textes à caractère général
à savoir :
2/ Législation française :
En France, la législation concernant les déchets hospitaliers s’inspire de la directive
européenne n°75/442 du 15 Juillet 1975 modifiée par la directive européenne n°91/156 du
18 Mars 1991 et complétée par le décret européen n°96/350 du 24 Mai 1996.En effet, les
principaux textes de référence sont :
L’OMS a mis en évidence les raisons d’échec de la gestion des déchets d’activités
de soins à savoir : L’absence d’une politique de gestion des déchets d’activités de soins,
la sensibilisation médiocre aux risques pour la santé, les ressources financières et
humaines insuffisantes, et la réglementation inadéquate.
27
La législation Formation et
(définition des information du
responsabilités) personnel
V- Question de recherche :
Quel est le système utilisé pour la gestion des DPT au niveau de l’hôpital IBN SINA
de Rabat ?
Deuxième Partie : Phase
Méthodologique
30
Phase Méthodologique
I - Type de l’étude
Dans le but d’apporter des réponses aux questions de recherche préconçues, notre
étude est orientée vers la description et l’exploration. Il s’agit d’une étude descriptive
exploratoire se rapportant aux déterminants de la gestion des DPT dans une tentative de
dégager les facteurs qui entravent cette gestion. On utilisera un devis descriptif qui est le
plus adapté à ce genre de recherche.
II - Milieu de l’étude
Cette étude s’est effectuée au niveau de l’hôpital IBN SINA de Rabat vu son
accessibilité (proximité de l’IFCS de Rabat), sa renommée et son histoire qui font de cet
établissement un centre de référence des soins et des consultations de rayonnement
national, vu aussi la production importante de ses services en matière des DPT. L’hôpital
IBN SINA est un hôpital général à vocation chirurgicale prédominante, qui a été inauguré
le 1er Mai 1954. Ses missions étaient multiples à travers son histoire, d’un hôpital régional,
il a évolué vers un hôpital national et puis un site hospitalo-universitaire. Aujourd’hui,
l’hôpital IBN SINA fait partie du centre hospitalier IBN SINA de Rabat Salé, qui réunit
également les neuf formations hospitalières suivantes :
Hôpital d’enfants,
Hôpital Moulay Youssef,
Hôpital des spécialités,
Maternité Souissi,
Hôpital El Ayachi,
Institut national d’oncologie,
Centre national de santé reproductrice,
Hôpital Arrazi,
Centre de consultation et de traitement dentaires.
Tableau n°3: Effectif de l’hôpital IBN SINA
(Service du personnel, hôpital IBN SINA, 2005)
Anatomopathologie
Chirurgie A, B, C et D Bactériologie
Cardiologie A, B Chirurgie cardiovasculaire A Biochimie
Dermatologie Chirurgie cardiovasculaire B Hématologie
Endocrinologie Chirurgie plastique Médecine nucléaire
Exploration fonctionnelle Chirurgie thoracique Parasitologie
digestive Neurochirurgie Radiologie
Médecine A, B, C, E Réanimation chirurgicale centrale Transfusion
Néphrologie Réanimation des urgences sanguine
Pneumologie chirurgicales
Réanimation médicale Traumatologie
Urgences portes médicales Urgences chirurgicales viscérales
Urgences portes chirurgicales Urologie A
Urologie B
Tableau n°5 : Quelques indicateurs de l’hôpital IBN SINA (Service des statistiques,
direction de l’hôpital IBN SINA, 2005)
Capacité litière fonctionnelle 1052
Admissions 18348
Journée d’hospitalisation 292180
Taux d’occupation moyen 76.09
Durée moyenne de séjour 15.92
Intervalle de rotation 5.00
Interventions chirurgicales 13542
Examens de laboratoire 24 435 567
Examens radiologiques (radiologie centrale) 21122
Examens isotopiques 27531
Explorations fonctionnelles digestives 994
Séances hémodialyse 10576
Consultations urgentes (porte médicale) 22779
Consultations urgentes (porte chirurgicale) 35698
Centre de consultation 40527
Médecine « C » (consultation hépatite) 2534
32
Chirurgie cardiovasculaire A
Bloc opératoire des urgences
Médecine C
Bloc opératoire central
Réanimation des urgences chirurgicales
Urgences porte chirurgicale.
Urologie « B »
Neurochirurgie
Néphrologie
V - Echantillonnage :
Il est basé d’une part sur un échantillonnage non probabiliste à choix raisonné
(échantillonnage intentionnel) pour les infirmiers chefs des unités des soins. En effet, tous
les infirmiers chefs des unités de soins choisies sont impliqués dans cette étude. D’autre
part un échantillonnage accidentel concernant 03 infirmiers soignants de chaque unité de
soins choisie s’avère représentatif vu le type de l’étude
L’effectif des infirmiers exerçants au niveau des services choisis est de l’ordre de
209 infirmiers dont tous les infirmiers chefs des neufs unités de soins choisies et le reste
regroupe les infirmiers occupant la fonction d’adjoint de l’infirmier chef, les infirmiers
responsables des salles d’archivage et les infirmiers soignants.
Avant d’entamer la collecte des données, le questionnaire est testé par l’infirmier
responsable de la formation continue de l’hôpital IBN SINA, par un infirmier chef d’une
unité de soins du même hôpital et par deux infirmiers de profil de base différent à savoir :
« polyvalent » et « hygiène du milieu », étudiants en deuxième cycle des études
paramédicales.
Les résultats des entretiens sont aussi présentés et discutés, puis une synthèse
générale des résultats de ces deux outils va essayer de dégager les déterminants de la
gestion des DPT à la lumière du but et des questions de recherche, en vue de contribuer
davantage à l’amélioration de cette gestion au niveau de l’hôpital IBN SINA.
X - Limites de l’étude :
Contraintes du temps : le temps alloué à la réalisation du mémoire est
insuffisant et discontinu vu le système d’alternat adopté entre les modules
théoriques, le stage pratique et l’élaboration du mémoire de fin d’études.
L’aspect descriptif de cette recherche ne permet pas la généralisation de ses
résultats, puisque l’étude concerne un contexte particulier qui est l’hôpital IBN
SINA de Rabat.
l’usage d’un échantillonnage accidentel limite la généralisation des résultats.
Troisième Partie :
Phase Empirique
37
Phase Empirique
1.1-Selon le grade :
Parmi les 36 éléments constituant l’échantillon à l’étude, 34 sont retenus; vu le
remplissage complet des questionnaires de leur part. 09 infirmiers parmi eux sont des
infirmiers auxiliaires (26%), et 25 sont des infirmiers diplômés d’Etat (74%).
26%
IDE
INF.AUX
74%
EFFECTIF Pourcentage
secondaire 21 61,8%
universitaire 13 38,2%
Total 34 100%
Ce tableau montre que 62% des infirmiers qui ont répondu aux questionnaires ont
arrêté leurs études au niveau de l’enseignement secondaire, alors que 38% des infirmiers
ont poursuivi leurs études supérieures au niveau des universités.
38
50 47
40
32 Ecole des cadres
30 Ecole d'Etat
16 18 Ecole de brevet
20
11
IFCS
10 6
1 3
0
Effectif %
Les lauréats de l’école des cadres ne représentent que 3% du total des infirmiers
questionnés. En effet, un seul infirmier lauréat de l’école des cadres a participé à cette
étude.
1.4 – Selon le sexe :
Tableau n°8 : Répartition des participants selon le sexe
Effectif Pourcentage
Masculin 19 56%
Féminin 15 44%
Total 34 100%
On remarque que presque la moitié des participants est de sexe féminin, donc
aucune prédominance du sexe masculin dans cette étude.
9%
20%
20-30
31-40
38% 41-50
>51
33%
39
Les participants appartenant à la tranche d’âge située entre 31ans et 50 ans sont
majoritaires et représentent 71% de l’effectif global, tandis que les questionnés qui ont un
âge compris entre 20 ans et 30 ans forment une minorité, représentant 9% de la totalité de
l’effectif de l’étude suivi des participants dont l’âge dépasse 50 ans avec un pourcentage
de 20%.
En outre, 18% des participants travaillent au niveau des services choisis pendant
une durée moins de cinq ans et plus de deux ans (facteur d’inclusion). Alors que 26%
des infirmiers participants à l’étude ont passé plus de 20 ans dans ces services.
Les différents types de risques liés aux DPT ainsi que la perception des infirmiers
sur ces risques sont présentés dans le graphique suivant :
40
Graphique n°4 : Risques liés aux DPT perçus par les participants
Effectif
Psy.Emo
Traumatique
Infectieux
0 10 20 30 40
Effectif
Le risque le plus perçu chez le personnel de santé participé à cette étude est le
risque infectieux, suivi du risque traumatique et du risque psycho émotionnel. En effet,
94% des questionnés (32 infirmiers) ont répondu que le risque infectieux est le risque
majeur présenté par les DPT issus des activités de soins. Alors que le risque traumatique
et le risque psycho émotionnel sont perçus comme des risques de seconde importance
avec un pourcentage de 70% (24 infirmiers) et de 65% soit 22 infirmiers de l’effectif des
participants à l’étude.
80% 76%
70%
60% 50%
50%
40% 35%
30%
20%
10%
0% % de l'effectif
Vaccinations
Autres
matériel de
Usage du
sécurité
41
Effectif %
Oui 19 56%
Non 2 6,00%
Parfois 13 38%
Total 34 100%
Les DPT posent des problèmes de gestion au niveau des services choisis pour
cette étude, 6% des infirmiers affirment l’absence de ces problèmes contre 56% qui
déclarent leur existence et 38% des participants ont répondu que ces problèmes
surviennent parfois dans leurs services.
32%
Oui
Non
68%
Séminaire 10 91%
Projection de films 06 55%
Stage de formation 02 18%
Les séminaires sont les plus organisés lors de la formation du personnel en matière
de gestion des DPT. En effet, 91% des bénéficiaires de formation ont assisté aux
42
30%
Oui
Non
70%
70% des infirmiers questionnés ont besoin d’une formation relative à la gestion des
DPT au niveau des services de soins.
81%
45% % de l'effectif
Manipulation
Elimination
Les accidents liés aux DPT surviennent suite à leur élimination dans 45% des cas,
et dans 81% des cas lors de la manipulation du matériel de soins piquant ou tranchant.
Effectif Pourcentage
Oui 12 35%
Non 22 65%
Total 34 100%
Parmi les participants victimes des accidents liés aux DPT, seulement 35% ont
déclaré ces accidents, contre 65% qui ne les déclarent pas.
Graphique n°9 : Employés de la société de sous-traitance et les accidents liés aux DPT
43%
Victimes
57% Non victimes
57% des employés de la société de sous-traitance ont été victimes des accidents
liés aux DPT.
76%
80% 65%
70%
60%
50%
40% % d'effectif
30%
20% 9% 3%
10%
0%
s
s
.
lu
p
..
.. .
m
ve
p
p
te
is
de
ré
d
e
p
in
e
d
rg
re
e
rt
su
a
ch
ch
e
e
Tâ
P
M
Le conditionnement des DPT est perçu chez 76% des infirmiers participants à
l’étude, comme une mesure préventive contre les accidents de piqûres et de blessures ou
les accidents d’exposition au sang (AES) causés par ces déchets. Néanmoins, 65% des
infirmiers questionnés considèrent le conditionnement comme une tâche indispensable
DPT avant toutes activités de soins, par contre 38% ne vérifient pas cette disponibilité.
Malgré la vérification de la disponibilité du matériel de conditionnement, 70% des
participants ont répondu que le conditionnement des DPT ne se fait pas correctement au
niveau de leurs services, alors que 7% des participants affirment que ce conditionnement
est plus ou moins correct.
Les motifs qui sont derrières le conditionnement incorrect des DPT sont résumés
dans le graphique suivant.
Manque du
7% matériel
Charge de
travail
29% 43%
Manque
d'information
ou de formation
Autre
21%
Le principal motif qui rend le conditionnement des DPT incorrect et qui est soulevé
par 43% des infirmiers questionnés c’est le manque des conteneurs spécifiques, tandis
que 29% associent ce problème au manque d’information ou de formation.
97%
100%
80%
60%
%
40%
20%
3%
0%
Oui Non
97%des infirmiers déclarent les ruptures des stocks des conteneurs spécifiques aux
DPT au niveau de leurs services.
82% des répondants assurent l’absence d’un lieu de stockage réservé aux DPT au
niveau de leurs services.
47
77%
80%
70%
60%
50%
40% %
23%
30%
20%
10%
0%
Toilettes Salle de soins
Les 77% des infirmiers, ne disposant pas de lieux de stockage des DPT au niveau
de leurs services, affirment que les DPT sont stockés au niveau des salles de soins, et
23% des infirmiers déclarent l’utilisation des toilettes comme lieu d’entreposage
intermédiaire de ces déchets.
10%
infirmier chef
sté de
soustraitance
90%
moyennant des chariots porte poubelles, seulement 10% des interrogés disent que les
infirmiers chefs des unités de soins dotées en conteneurs spécifiques des DPT, assurent
l’évacuation de ces déchets vers le service d’hygiène hospitalière, dans ce cas le transport
des conteneurs se fait manuellement par les agents de service.
b- le sexe :
56% des participants à l’étude sont de sexe masculin et 44% sont de sexe féminin
donc l’échantillon de cette étude est presque homogène d’où la variable sexe est
contrôlable.
II.2- Perception des risques liés aux DPT chez les participants:
La connaissance des risques liés aux DPT est bien claire chez tous les participants,
du fait qu’ils ont tous affirmé le pouvoir de ces déchets de présenter des risques lors de
l’exercice de la profession. Cette prise de conscience puise son origine du cursus de
formation de base du personnel infirmier.
Toutefois, le risque le plus perçu chez les infirmiers reste le risque infectieux qui
suppose la transmission des infections posant problème actuellement telles que
l’hépatite « B », l’hépatite « C » et le SIDA ce qui met en évidence le degré de conscience
des infirmiers des accidents d’exposition au sang.
Autre mesure de prévention perçue par 50% des infirmiers est la vaccination contre
les maladies virales vu le contexte du travail qui se caractérise par une charge de travail,
le stress, la fatigue et l’insuffisance du matériel de sécurité d’une part et la manipulation
des objets piquants et tranchants d’une autre part. L’application de cette mesure reste
tributaire de la volonté des responsables afin de rendre la vaccination obligatoire pour tout
le personnel des unités de soins.
Ajoutant que 65% des victimes ne déclarent pas ces accidents et s’échappent du
suivi médical soit à cause de la sous-estimation du risque ou manque d’information sur la
procédure de déclaration. 35% des infirmiers ayant eu des accidents, souvent ils les
déclarent aux infirmiers chefs ou aux médecins-chefs des services, ce qui signifie que la
50
santé et la sécurité au travail au sien des services de soins laisse beaucoup à désirer du
fait qu’il n’y a pas de collaboration entre les différents intervenants en matière de la
médecine du travail.
Malgré que 74% des infirmiers sont des IDE, il faut noter que 32% de l’effectif total
des questionnés sont des lauréats de l’école de brevet d’où la nécessité de renforcer les
actions de formation en matière de gestion des DPT vu la formation de base des infirmiers
qui reste déficitaire en matière des modules traitant la gestion de l’environnement en
général.
Les séances de formation que 32% des infirmiers ont bénéficiée sont organisées
sous forme de séminaires (91% de bénéficiaires) abordant en priorité des thèmes sur la
sécurité sanitaire et la prévention des AES ; par contre les thèmes sur la déclaration et la
conduite à tenir en cas des AES sont peu abordés ce qui explique clairement le taux élevé
(65%) de la non déclaration des accidents liés aux DPT.
Ajoutant que 60% des infirmiers ont considéré que le conditionnement des DPT est
une tâche indispensable que le personnel infirmier est appelé à accomplir, c’est en
quelque sorte la responsabilité des infirmiers dans le but de faire intégrer le
conditionnement dans leurs tâches quotidiennes lors de l’exercice de leur profession.
En revanche, ce qui rend le conditionnement des DPT incorrect, selon 43% des
répondants, est la non disponibilité des conteneurs des DPT au niveau des unités de
soins. Ce qui oblige les infirmiers à utiliser des flacons en verre (60% des participants),
52
des bouteilles en plastique (36% des participants) et parfois utiliser des sacs en plastique
(12% des participants). Ce qui porte préjudice à la sécurité au travail, d’une part, vu que
cette situation expose le personnel de santé et les employés de la société de sous-
traitance chargés de la collecte des déchets hospitaliers à un grand risque. D’une autre
part, cette situation va influencer la qualité de tri des déchets hospitaliers, du fait que les
DPT non conditionnés dans les conteneurs spéciaux seront pêle-mêle au niveau de la
décharge hospitalière.
L’indisponibilité des conteneurs spéciaux des DPT est toujours vécue au niveau des
unités de soins choisies d’après les affirmations de 97% des participants. Ce manque du
matériel de conditionnement est sûrement dû à la non obligation de la société de sous-
traitance, lors de l’élaboration du CPS, de doter les services de soins en conteneurs pour
les DPT.
Reste à noter que, le service d’hygiène hospitalière dispose d’un lot de conteneurs
des DPT provenant d’un don d’une association qui œuvre dans le domaine de la
protection de l’environnement. Ce service se charge de doter les unités de soins les plus
productrices des DPT. Néanmoins, cette opération n’est pas continue dans le temps, 79%
des infirmiers interrogés avancent la rupture de stock des conteneurs qui dépasse 15
jours, ce qui pousse les infirmiers à utiliser les autres moyens de fortune.
L’absence des lieux de stockage intermédiaire au sein des services de soins peut
exposer le personnel de santé, les patients et les visiteurs aux risques liés aux DPT. En
effet, la présence des DPT mal conditionnés dans les salles de soins crée un climat
d’insécurité sanitaire et peut se manifester sur le plan psychologique du personnel des
unités de soins par la crainte lorsqu’ils reconnaissent des DPT souillés ou non par du sang
ou du liquide biologique. Idem pour les poubelles au niveau des toilettes qui peuvent
contenir les DPT à cause d’un triage des déchets d’activités de soins qui peut être
défectueux.
53
En un mot, toute unité de soins doit disposer d’un lieu de stockage intermédiaire
des DPT, non accessible à toute personne étrangère.
Pour les services de soins dotés des conteneurs des DPT fournis par le service
d’hygiène hospitalière, l’infirmier chef assure l’évacuation de ces conteneurs, une fois
remplis, sous sa responsabilité et veille sur leur acheminement vers ce service.
l’acheminement des déchets dans des sacs de couleur rouge et noir vers la
décharge locale de l’hôpital.
la dotation en sacs plastifiés, à la charge de la société, sera remise à chaque
service.
Il est bien évident, que le CPS de ce contrat, ne désigne pas les différentes
catégories de déchets hospitaliers telle que les DPT, et les filières à suivre, d’où la société
54
Pour ce qui est de l’estimation des besoins des unités de soins en conteneurs,
l’hôpital IBN SINA a effectué une étude en 2001 qui a révélé que le besoin annuel de tous
les services est aux alentours de 250 conteneurs par trimestre soit 1000 conteneurs par
an. Cette estimation peut servir lors de la mise en place d’un plan de gestion des DPT au
niveau de l’hôpital IBN SINA.
tâche très difficile, sachant qu’un seul infirmier qui est affecté au bureau d’hygiène
hospitalière et qui n’a pas eu de formation an matière de gestion des déchets hospitaliers.
En vue de généraliser ces actions sur tous les services de soins, considérés
comme lieu de production des DPT, la coopération s’est avérée indispensable entre le
ministère de la santé (direction des hôpitaux et des soins ambulatoires) et l’hôpital IBN
SINA pour conclure un contrat avec la firme COOPER-MAROC, pour doter l’hôpital en
conteneurs spécifiques à raison de 250 conteneurs par trimestre et se charger de leur
incinération dans des cimenteries à Casablanca.
Actuellement, aucune politique de gestion des DPT n’est instaurée au niveau de l’hôpital
IBN SINA, cela se traduit par l’absence d’un plan de gestion des déchets hospitaliers. En
plus, l’absence d’une loi réglementaire définissant les responsabilités reste une contrainte
de la mise en place d’une telle politique.
56
V- Recommandations :
Au niveau de l’hôpital IBN SINA, la gestion des DPT doit faire l’objet d’une filière
sans risque, bien définie depuis la production jusqu’à l’élimination. Les recommandations
suivantes s’avèrent indispensables pour réussir cette filière.
4- La réglementation :
Se référer au projet de Loi sur les déchets médicaux (Loi n° 28-00) pour
essayer de combler le vide réglementaire existant actuellement dans ce
domaine.
Adopter les recommandations mentionnées dans le guide pratique de gestion
des déchets du centre hospitalier IBN SINA.
Mettre en place un système de répartition des responsabilités en matière de
gestion des DPT.
59
Conclusion
Au niveau de l’hôpital IBN SINA, la filière de gestion des DPT laisse beaucoup à
désirer, plusieurs facteurs tendent à maintenir et influencer le problème de gestion de ces
déchets à savoir :
Références bibliographiques :
A- LIVRES :
1- ANOUAR, H. (2004).Gestion des déchets solides hospitaliers .Mémoire non publié, IFCS,
Rabat
2- BELHAJ SOULAMI, M. (1996).Approche méthodologique relative à la gestion et au
traitement des déchets hospitaliers au Maroc. RABAT : MS/DHSA
3- BERRAHAL, M. (2001).La gestion des déchets solides hospitaliers au niveau de la
région de chaouia-ourdigha. Mémoire non publié, INAS, Rabat
4- BROESSEL, N. et col (Novembre- Décembre, 2004).Accidents d’exposition au sang
(AES).Techniques hospitalières, 688, 64-72
5- CHAMPAULT, G. et SORDELET, S. (1998).L’infirmière et les infections nosocomiales
.Paris : MASSON
6- CHENKRI,A.(2004) .Les accidents d’exposition au sang, la perception des risques par le
personnel infirmier, cas du centre hospitalier IBN SINA de RABAT .Mémoire non
publié,IFCS,RABAT
7- CHERKAOUI, O. et KHADRI, A. (Novembre 1999).Guide pratique de gestion des déchets
hospitaliers du CHU Rabat/Salé
8- ELIDRISSI, M.B. (2005). Définition d’une stratégie de lutte contre les infestions
nosocomiales au Maroc. Rapport de consultation. 2ième phase
9- HYGIS, N. (1998).Hygiène hospitalière. LYON : Presse universitaire de LYON
10- JOUALI, K. (2002) .Approche de gestion des déchets hospitaliers .Mémoire non publié,
IFCS, Rabat
11- LEGER, C. (2000).Lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de
soins. Guide pour la formation de nouveaux professionnels en établissements de soins, CCLIN
SUD-OUEST, France
12- LERPAT, L. (Mars, 1999).Caractéristiques et impact des rejets liquides hospitaliers.
Techniques hospitalières 634, 56-57
13- Ministère de la santé, DELM (2002).Guide de gestion des déchets piquants et tranchants
en milieu de soins
14- Ministère de la santé, DHSA (2001).Approche méthodologique relative à la gestion et au
traitement des déchets hospitaliers au Maroc
15- Ministère de la santé, DHSA (2004).Guide de gestion des déchets des établissements de
soins.
16- MOUNIER, M et DENIS, F. (Décembre, 1998).Risques épidémiologiques liés aux déchets
d’activités de soins .Techniques hospitalières, 632 ,57-63
17-OMS/secrétariat de la convention de Bâle (2004).Préparation des plans nationaux de
gestion des déchets de soins médicaux en Afrique subsaharienne, manuel d’aide à la
décision
61
18- PICHAT, P. (1995).La gestion des déchets : un exposé pour comprendre, un essai pour
réfléchir. PARIS : FLAMARION
19- Règlement intérieur des hôpitaux, base de données, octobre2003
20- SFEZ, M. (Octobre, 2002).La gestion du risque en établissement de santé. Techniques
hospitalières, 670, 37-40
21- SQUINAZI, F. (Décembre, 2002).Définition des besoins hospitaliers en matière de déchets.
Techniques hospitalières, 632, 50-56
B- SUPPORTS ELECTRONIQUES :
http://www.aly-abbara.com
http://www.invs.santé.fr
http://www.santé.gouv.fr
http://www .utc.fr
http://www.anes.fr
63
Annexes
ANNEXE N°1 :
Questionnaire
Guide d’entretien
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE LA SANTE
IFCS DE RABAT
2ème CYCLE DES EPM
2ème COHORTE
ELABORE PAR :
BOUMAZGOUR ABDELLATIF
SECTION :
Surveillant des services sanitaire
I- IDENTIFICATION DU PERSONNEL :
2. Sexe : M F
3. Niveau d’instruction :
Secondaire
Universitaire
2 .Grade :
Infirmier auxiliaire
IDE
3.Fonction : ………………………………………………………………………….
4. Ancienneté …………………………………………..............................
< 5 ans 5 à 10 ans 11 à 15 ans
16 à 20 ans > 20 ans
1. Est-ce que les déchets piquants et tranchants (DPT) vous posent un problème dans
votre service ?
Oui Parfois Non
2. Les DPT peuvent-ils, à votre avis, présenter des risques pour le professionnel de
santé ?
Oui Non
3. Si oui quels types des risques :
Vaccinations
Usage du matériel de sécurité (conteneurs des aiguilles,..)
65
Autres (à préciser)
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
5. Est-ce que vous avez été victimes des accidents liés aux DP (piqûres, blessures) dans
votre service ?
Oui Non
Oui Non
Séminaire
Projection des films
Stage de formation
Autre (à préciser)
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
- Quels sont les thèmes abordés ?
Sécurité sanitaire
Déclaration des accidents liés aux DPT
Prévention des accidents liés aux DPT
Conduite à tenir en cas d’accident liés aux DPT
Autres (à préciser)
………………………………….................................................................................................
................................................................................................................................
7. Le triage des DPT, pour vous c’est :
1. Dans votre service, es-ce que vous vérifiez avant toute activité de soins la disponibilité
du matériel de tri réservé aux DPT?
Oui Non
Oui Non
- Si oui lequel ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Autres (à préciser)
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
6. Le matériel d’élimination des DPT est toujours à votre proximité ?
Oui Non
7. Y a- t- il des ruptures de stocks du matériel d’élimination des DPT
Oui Non
7. Les DPT sont-ils stockés au niveau de votre unité dans un local non accessible aux
malades et à leurs familles (local de stockage intermédiaire ou de stockage provisoire)
?
Oui Non
- Si oui,
l’état hygiénique du local (nettoyage) est-il satisfaisant ?
Oui
Non
- Si non, les DPT sont stockés aux :
Toilettes Couloirs
Autres
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
……………………..
Chariot de soins
Brancard pour malade
Chariot spécial pour déchets
Manuellement
Autres……………………………………………………...
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..
V- ADHESION AU CHANGEMENT :
1. Est-ce que vous êtes satisfaits de la gestion des DPT au niveau de votre service ?
Oui Plus ou moins Non
Oui Non
68
3. Quelles sont vos suggestions pour améliorer la gestion des DPT au niveau de votre
service ?...............................................................................
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
……………………………………
GUIDE D’ENTRETIEN
Sous-traitance
1/ Est-ce que vous procédez au pesage de la production des DPT de votre établissement ?
2/ Qui assure la collecte des DPT dans votre établissement ?
3/ Y a-t-il un lieu de stockage final des déchets piquants et tranchants (DPT) dans votre
établissement ?
- Si oui, combien de temps sont ils stockés ?
4/ Quel procédé de traitement des DPT est-il utilisé par votre établissement ?
5/ Est-ce que vous vous assurez de l’évacuation finale des DPT de votre établissement ? Ainsi que
de son mode de traitement ?
Avez-vous une idée sur le coût de la gestion des DPT ? Quelle part représente t-il sur le
budget alloué à la gestion des déchets hospitaliers ?
1/ Y a-t-il une personne spécialisée qui s’occupe du sujet des DPT dans votre établissement ?
2/ Est-ce qu’elle a eu une formation dans ce sens ?
Politique d’hygiène :
1/ Avez-vous instauré une politique réelle de gestion des DPT dans votre établissement ?
2/ Quelles sont les contraintes de la mise en place de cette politique ?
3/ Quelle est la perception de cette politique chez le personnel de l’établissement ?
Suggestions :
Avez-vous des remarques personnelles ou des suggestions dont vous aimeriez nous faire part ?
70
∗
Accidents causés par les équipements piquants, coupants ou tranchants
Françoise Bouchard et Renée Julien, ASSTSAS
71
TOXIQUE devra également être apposé sur les contenants dédiés aux
médicaments antinéoplasiques.
ANNEXE N°3(∗):
∗
Guide de gestion des déchets des établissements de soins.
Direction des hôpitaux et des soins ambulatoires. Ministère de la santé. Maroc. 2004
73
- Faire des suggestions pour améliorer la gestion des déchets, les proposer au chef de
l’établissement pour les intégrer au niveau du plan de gestion des déchets.
- Collaborer avec les autorités municipales pour les questions relatives à l’évacuation et
l’enfouissement des déchets d’activités de soins à risque.
ANNEXE N°4 :
Dahir
Loi
Circulaires ministérielles