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    Ausf. B Alors que les Panzertruppen, dés I'été 1941, doivent affronter les KV-1 et T-34 soviétiques avec des chars insuffisamment blindés et sous-armés, la mise au point du char lourd allemand va s‘enliser dans les méandres de luttes intestines, mesquines et stériles entre constructeurs et le comportement a la Ponce Pilate de la Direction technique de la Wehrmacht. Le Tiger | ne sera, éalité, qu’une solution d’urgence qui ne satisfera personne. Il faudra patienter jusqu’aux premiers jours de 1944 pour que le char réclamé & cor et & cri par Adolf Hitler, deux ans et demi plus t6t, finisse par prendre forme. Caeser ts) ‘Avant toute chose i convient de précser que durant labréve existance du Reich « insite», quatre fi mes industries de renom se pertagent le « gta » mite du char loud, Porsche et Henschel on congo Tents chs upp et Rhenmetal Borage ames principales de bord, sachant que Porsche ne dédigne poe porticiper aux studes de chéssis ot développe fgelemont les toureles, Certsins varteront env Yavantoge d'une industio militaire netionaiée ; Vexemple do industie mitaire francaise, étatisbe parle gouvernement du Front populieet reine des Mprototypes » avant le confit, ou celui de usine Soniique produisat les chars KV-1 et KV-2, dont fa désigneton correspond aux tals du maréhal Komenti Voroco.. Torton» du responsable do Fusine de production, on prouvent les limites Set tel. Raich on Sant. lus ou moins arangé, ne Sovons pas pus royalists quel Fray | Néarmoins, Hor Doktor ingenieur Ferdinand Porsche, & la fois inte da chanel et, 8 fovant quero, président do a commission d'Amement (rancho « Bins st \ahicules»), vainfluerde manire conséquente dans Tipteret de sa fimo et, souvent 8 tr, sur ia mise au “Upoint dos binds, Pour ive tout 8 ft honnéte, am bianco a’est en génére! quére meiloure entre Krupp Sot Rreinmetal 70 om ! C'est ce pati déciméte au intiora fe pro- © grate «Tiger. Fin 1940, Krupp, la demande | clase de Porsche ~ pratique non conforme aux tiagesdu Watfenamt -, loppe une tore amée | de con propre canon de 86cm L/56 pour équipe le —rojt do chor oud VK 46.07 (La sotto ost T Gependant entaniele24 avi 1941, méme siarme ne répond nas paratement au cahior des charges cui stipule que ses munitions doivent pouvorpercer {OO frm dabindage & 1 500 métres de distance. Le © 21 fn 1941, & quelques heures du déciencherent do 1 Batbarossa », Adot Hitler, lors une réunion Sur Favancerent du projet do char loud, exige ail oi armé du nouveau canon coneu par Reinmetal Io. 2om Fak 47 do 74 calres, dort es pertorman ee anchors sont largementsupérieures 8 calles dt anon Krupp. rest plus que probable que a cision < Une autre we de a3 Kompanie de PanzerAeiung 508 8 Obangspiaz Sonraagot eg au pein ian est exemet 2 inert ore que son rout pis pace. «Porat 2 os aia konpa Dhoogaonin ein seagate ‘Saunt store wate sins Sauget et spe hea tora oer rachel. but a ‘ibe de 8 om sont Ticer Il Ausr. B De la subodorer une éventuelle conni- venee entre Porsche et Krupp, iln’y ‘qu'un pas. Personne chez les miltaires du Waffonamt, autorité de tutalle du Wa Prif 6, ne souhaitant endosser la responsabilité ¢annoncer & Adolf Hitlr que ses ordres ne seront pas suvis det fet, une enquéte est diigentée. Au final, il stavére que Krupp est exempt de tout soupgon, méme sile répit accordé par cette incompatibilité technique va lui permet la mise au point de sa pro: pre version du 88cm & long tube. La cision de rédure 8 1,85 mle diametre du puits de touralle, fixe initialement & 2.m, est une initiative de a firme Porsche ft de son dirigoant, mais elle n’aurait 28 prise qu'aprés constat de l'impos- sibilité installer le 8,8cm Flak 47 de Fheinmetall.. Comprenne qui pourra! La position prvilégide du docteur-ingé- nieur Ferdinand Porsche assurera la mise en sommeil définitive de enquete. Concernant le canon de 8,8¢m L/74 Fheinmetall, il est convenu de installer partir du 101° exemplaire du Panzer VI, VK 48.07 (P)~ le projet du futur Tiger (P) tenant alors la corde ~, les six premiers ainsi armés étant programmés pour le mois de novembre 1942. De son cété, Henschel poursuit le développement une version Tiger (H) Aust. H2 armée d'un canon de 7,5¢m long ~ la 7,5cm KwK 421 /70qui sera finalement retenu, €n jullot 1942, pour armer le Panzer V Panther. Cependant, ds le mois de jullet 1941, le Waffenamr e eu la sagesse de lui confier la mise au point de son pro- pre chassis de Tigre, armé de la tourelle Krupp, sous lintitulé VK. 45.07 (H), ainsi qu'une commande-programme de 100 VK. 45.01 (H),& laquelle doit suc- ceéder Ia version H2 atmée du 7, Sem. La suite est connue, Porsche éprouvera les pires difficultés & mettre au point son Tiger (P) et son programme sera officiellement enterré le 22 novembre 1942, avec la décision de transfor mer les 90 chassis déja assemblés par Nibelungen Werke en Sturmgeschitze, les futurs FerdinandiElefant. Si de son 01d Henschel n’a pas été épargné par des retards de développement, ses huit premiers exemplaices du VK 48.07 (H), désignés Tiger I, « initiaux » ont été liveés et acceptés en aott 1942. Pour palir le retard accumulé dans la mise au point de son successeur, la production ‘du Tiger (H7) est censée assurer lint rim jusqu'en septembre 1943, ot, apras fenviron 600 exemplaires produits, elle evra basculer sur le VK. 48.03 armé du 880m 1/71. En réalits, es six demiers ‘exemplites du Tiger | seront réception. niés par les services du Waffenamt en oot 1944 Mais que s'est: passé depuis e 10 sep. tembre 1941 ? Le 8 octobre 1941 Porsche ouvre le dossier Panzerwagen” Projekt « Tiger ». Pourla firme, c'est une simple évolution du VK 45.07 (P), d'oa ssa désignation officielle parla Wa Pri 6 de VK 45.0 (P2) en février 1942. Krupp fest bien évidemnment toujours concep: tour de la tourelle et entreprend la mise au point d'un canon entiérement de son cru (8,80m KwK 42 ~ Gerdt 5 — 0808}. Pour Ferdinand Porsche et ses ingénieurs, la transmission mécani- que ne saurait convenir pour un char lourd. A leurs yeux, la solution réside dans une combinaison mixte. Pour le projet du VK 45.07 (P), sous Vintituls Wanne (type! Nr. 101, elle se compose, a Varriore du chassis, d’un couple de moteurs & essence qui entrainent cha: Cun une génératrice,alimentant& avant le moteur électrique du barbotin. Dans le cadre du je VK. 45.01 (P21, la firme reprend le méme concept, désigné Wanne Nr. 180 ~ VK. 45.02 (P) en mars | 1942 -, sauf que, sur cette configuration, les bar botins & entrainement Yarrigre. Peu de temps aprés, sur un second déve- | loppement |Wanne Wr. 187), hydraulique remplace Vélectricité, Porsche propose pas moins de cing ver- | ~ sions différentes des types 180 et 187. Les 1804 et 11808 sont équipés de moteurs & essence, congus par Porsche, bien str, de cylindrées et puissances diffe rentes. La version 187A reprend la méme disposition que le type 7808, & l'exception de lentrainement, ddorénavant hydraulique ; tandis que les 1878 et 187 ttiisent des moteurs diesel, deux pour le B, un seul pour le C. En sus, un projet fait son apparition sur la table a dessin avec la tourellepositionnée, cette fois, 2 Variére de la onisse | En octobre 1942, méme les plus fervents partisans du docteur Porsche sont bien foreés de constater que ses travaux ne débouchent sur ‘aucun résultat concret. Son Tiger (P) armé du 8,80 U/S6 est toujours en phase d'essais et va d'alleurs bient&t passer & la trappe, cependant que Henschel, de son c6té, a largement entamé la fabrication en série du Tiger | Ausf. £, Quant au moddle équipé du 8,80m L/71, hormis a tourelle développée par Krupp, iV ast « gentiment » en train de s‘enliser. Un petit retour en arriére est nécossaire pour appré- hender la situation, Sans entrer dans le détail des {amilles de chars moyens ou lourds allemands, dés le printemps 1940 ~ avant méme le déclenchement du Westfeldzug, en mai — la cadence d'assemblage ‘mensuelle est fixée & 600 véhicules. On en est ts foin puisqu’elle se situe dans les faits, 4 'époque, ‘aux environs de 200, A I'automne 1940, avec le Goublement des Panzer Divisionen, les militares réclament de toute urgence 1 250 blindés par mois ! Le ministére de 'Armement, sous 'sutorté de Todt, ‘a une réponse pragmatique, out industriel ellemand ctrique sont positionnés & lpg a 4. Le che de bord stant iene comme le Feisebe! Kubert, co ‘Tiger est valsemabiement Ie W343 In 3 Kompans ‘Absoiung 803 Lunt est ors Sure point tre ranterse on angie La presence de 2mm aie sa preducton ene n aout tt atu septembre 1944, De tout Féqupage, sou le poimeur te beni pos €une tappe do tot Pour prenare tube du canon at leer e bor, fa pas les capacités d’atteindre un tel quote et, sur son instigation, 'OKW fixe autoritairement la ‘cadence & 600 Panzer de tous types par mois. Elle atteint, en réalité, & peine 300 par mois au déclen- ‘chement do « Barbarossa », La campagne russe de 1941 s'aveére rapidement covteuse en matériels et, début 1942, la production est loin d'assurer le sim ple remplacement des véhicules hors de combat Les 1 250 blindés mensuels reviennent sur le tais. Sur ces entrefaites, Adolf Hitler effectue un superbe pas de clerc en affirmant que le probleme réel ne réside pas dans la quantité produite mais dans la qualité de armament antichar embarqué. In’a pas totalement tort, comme le prouve la baisse notable des perce, & partir du dauxidme trimestre 1942, avec apparition notamment du canon de 7,5cm lang mais, fen juillet, il va lui-méme fixer le quota mensuel de production & 1 450 blindés par mois, dont les premiers effets ne se feront sentir qu’au printemps suivant. Ticer Il Ausr. B Cette digression avait pour but de démontrer ‘que la « méthode » Porsche n’ était plus dans Vai du temps, d’autant qu’a la fin de 'année 1942, Albert Speer s‘est vu confior le poste do Todt, décédé dans un accident d’avion, fen plus, peu aprés, de celui de ministre de Findustrie, Sous son autorité, le mot d’erdre fst : gestion des ressources et standardise tion maximale ! Or, Porsche, entre les ver sions électriques, hydrauliques, ses propres ‘mototisations ~ notamment en version diesel technique non utilisée pour les Panzer ~ ot la mauvaise volonté patente a se plier aux dlcectives ministéreles, « la joue trop person: nelle » au détriment des nouvellas exigences de production. Durant toute cette séquence de lutes din fluence, s’est déraulé un schéma tres simi Iaire & celui qui avait 6g) le programme du Tigor |. En avril 1942, le Waffename invite Henschel 4 participer au projet « Tiger Il» De son caté, Krupp a déjé mis au point une tourelle armée d'un 8,8cm Kw L/77 et dévo- lue intialement au projet Porsche ~ eauf que la version Porsche est alors 8 commande Glectrique | D’abord désignés VK 45.02 (H), les travaux de Henschel sont renommés, en ‘octobre, VK 45.03. En février 1943, Henschel est enjoint d’utilser le maximum de piéces destinées au Panther et & son successeur, le Panther Il piloté par MAN ~ depuis 1942, la durée de vie opérationnelle d’un modele do char est estimée entre 12 et 18 mois au maximum, et seuls les événements histor ‘ques viendront bouleverser ce bel agence ‘ment. La standardisation avec le Panther Il projet mort, coGtera inutilement un trimes- ‘re supplémentaite de mises au point. Si le programme du Tiger | a été lui aussi victime de retards, Henschel I’a finalement mené 2 bien et, dans l'esprit de beaucoup, il est inutile de renouveler I'expérience Tiger (FI, ANATOMIE DU TIGER II d’autant que, techniquement, les dévelop: pements de Henschel utilisent des solutions classiques, plus en adéquation avec les capa. cités et les compétences de fabrication de Vindustrie militaire allemande. Aprés avoir accumulé un retard conséquent, les projets Porsche sont mis au placard et la maitrise d’couvre du Tiger Il est finalement confiée & Henschel, qui finalise son premier proto- type, Versuchs-Fahrgestell Nr. V1, en octobre 1943, officiellement accepté parle Wa Pat 6 le mois suivant. En décembre, & la satistac- tion non dissimulée de certains, Ferdinand Porsche cade son fauteuil de président de la Panzer-Kornmission a Stiele von Heydekampf, dirigeant de Henschel | Néanmoins, le Doktor nhésitera pas, en avril 1944, & faire bloquer sur son wagon le prototype du Jagdtigar & train de roulement Henschel, pour favoriser la présentation de son propre exemplaire ‘au Fuhrer. fs lt oom ‘asin S08 pone Gr Fog tas rebaien gene 0) tur azctve Toone cease r,s Tie ions pay ateaiaie ae eet ee's nampa ines eee Sess ndienen oe) See, Terie alee er teamore capes Side nears aber Beene Pour trouver un air de famille entre le Tiger | et le Tiger i, faut faire Dreuve d'une bonne dose d'imagination. En réalte, ls n’ont en com- ‘mun que le calibre de arma principale, agencement général intérieut ft une certaine tendance 2 la surcharge pondérala. A contrari, on ‘constate une filation cortaine entre le dessin de caisse du Panther et ‘celui du Tiger I Alors que le Tiger |, hormis sa plaque de blindage frontale,n’est qu'une succassion de plans droits, son remplagant bénéfice de bindages incl: és et de I'assemblage par tenons et mortises, résultat dela collabo: Fation entre Henschel et MAN, initée en février 1943 par Kniepkampt, ingenieur en chef du Wa Frit 6, dans Yoptique de la standardisation etre le Tiger I et le Panther Il, 18 em pour la plaque frantale de tou relle et 15 cm pour le glacis avant ! Ca sant les blindages les plus pais jamais utlisés sur un char durant le second conflit mondial. La cuirasse avant du Josef Staline line dépasee pas 100 mm 'énaisseur, meme sisesflancs atteignent, eux, 90 mm. Celui des premiers T26E3 Pershing américains varie entre 80 et 85 mm. Seul le blindage frontal {du Churchill Mark Vil ataint également 152 mm, mais sous une inc raison proche de la verticale. Quel que soit le front, Est ou Ouest, i ‘'y 8 pas de cas avéré ot un perforant anticher ait réussi a transpercer Varmure frontale du Tiger I Suite p. 16 Deux procédés de fabrication d’acier blindé existent : par lami nage ou par moulage. L’Allemagne va utiliser le second pour des pitces spécifiques, telles que le manchon de canon du Tiger Il, mais privilégier le premier pour la production de ses aciers de blindage, ACIER BLINDE LAMINE La méthode consiste & comprimer & chaud, entre les rouleaux @'un laminoir, des lingots préalablement coulés. Le proces. sus nécessite plusieurs opérations successives pour obtenir Vépsisseur souhaitée. Une fois le laminage effectué, les pla- ues d’acier sont réchautfées a plus de 800 °C puis refroidies brutalement en les plongeant dans de l'eau, de I'huile ou des solutions a base de glycol. Cette étape, dénommée trempe, fentraine une modification de la structure cellulaire de I'acier et, en proportion de sa teneur en carbone, lui donne ses earac: Uéristiques de dureté. A ce stade du traitement, I'acier est fragile et se casse faciloment sous l'impact. Pour lui rendre 8 souplesse ou ductilité, la plaque d’acier trempée va subir lune nouvelle opération : le revenu. Le revenu comporte deux Sstades un réchauffage & une température toujours inférieure 8 celle de la trompe initiale, puis un refroidissement definitt Les plaques a acier obtenues selon cette méthode sont quali fiées de « Blindagas Homogénes Laminés » TREMPE SUPERFICIELLE DES BLINDAGES LAMINES Les plaques de biindage laminé peuvent également bénéficier une opération de trempe supplémentaire. Effectuée unique- ment sur la face extérieure du blindage et sur une profendeur de 5 mm, cette trempe augmente la dureté superficielle, sans modifier la ductiité du ccour du blindage. En forgant image, ‘on pourrait comparer fe résultat avec Ia crodte du pain. Le pro: duit ainsi obtenu est alors qualiié d’acier a surface durcie ~ en ‘anglais, Face Hardened (FH), on allemand Gehérter Stahl. La ‘rempe superficielle n’est pas pratiquée sur les aciers moulés. ‘METHODES DE MESURE DE LA DURETE DE L’ACIER Durant la Seconde Guerre mondiale, la méthode la plus cou Tamment utiisée est celle de la dureté Brinell, Elle est notam- ment employée par les sidérurgistes allemands. Concue par JA. Brinell, ingénieur suédois, au début du XX* siécle, elle fest adoptée au cours des années 1920. Elle consiste @ oppli quer une force de 3.000 kg pendant 10 secondes & l'aide d'une bille de 10 mm de diamétra sur la surface d’acier & mesurer. On obtient ainsi une déformation de forme circu- laire, dont on mesure le diamétre. La dureté Brinell (ou BHN, Brinell Hardness Number s'exprime en nombre et est le résul- tat d'une formule dont la représentation simplifiée est BHN, 0,102 (constante) x [charge de lessai/surface de 'em preinte]. Sur une méme pice d’acier laminée ou mouiée, en dépit de son homogénéit6, la dureté peut varier et la mesure, elle-méme, étre entachée d'incertitudes. Pour ces raisons, [a valour Brinell qu la définits*exprime selon une fourchette de résultats. D’une maniére générale, le blindage laminé homo Gane présente une dureté lagerement supérieure & celle du blindage coulé, C'est le cas pour les productions allemandes, ‘amérioaines ou britanniques. Souls les Soviétiques produiront dos blindages moulés, dont la dureté est égale voire méme supérieure & celle des produits laminés d’épaisseur équiva- lente. L’état-major allemand privilégiara le blindage laminé & ‘rempe superficial, mieux adapté contre les projectiles anti chars soviétiques, en général des obus de rupture 4 coitfe. ny oi ee LEs BLINDAGES Mais face aux munitions des Alliés anglo-américains, du type coiffé a téte balistique, similares a celles de I'Armée allemande, cet avantage va sannuler. Le tableau présenté page suivante permet de constater que la chronologie des blindages « normalisés » est directement lige a augmentation de leur épaisseur et a l'apparition de nouveaux modeles de chars. La dureté et la ductilité d’un acier de blindage dépendent de ssa teneur en éléments, tels que le carbone, le manganese, la silicone, le nickel, le chrome et le molybdéne. Ainsi, le nickel est absent des blindages type E22 et E40 mais présent dans E32. La distinction entee I'E4O et I'E41 porte, pour ce der- rier, sur la présence de nickel, la disparition du molybdéne et lune teneur accrue en chrome. Le molybdéne ne fait, officiel- lement, son apparition dans les aciers de blindage allemands qu'en mars 1944, avec I'E40. Sa soule et unique voie d’ap- provisionnement passe par le Portugal, mais a I'été 1944, la progression des Alliés en France coupe définitivement I’Al lemagne de sa source. Les normes E41 et E43 sont donc dépourvues de molybdéne. Des expertises alliées menées sur des véhicules capturés ou détruits, a la fin de I'été 1944, seraient arrivées @ la conclusion que I'absence de molybdéne, agent de dureté, avait eu pour résultat de fragiliser leur blin dage & I'impact. Cette conclusion a peut-stre été influencée par usage qu’en effectuaient, oux-mémes, les Etats-Unis, principal producteur mondial duait métal. Vu I'absence de molybdéne dans les aciors aux normes précédentes (E22-E32) et suivantes (E41-E43}, il existe probablement une explication plus simple : une diminution temporaire, voire permanente, de la qualité générale des aciers de blindage allemands. De surcroit, & partir d'aoGt-soptembre 1944, le Il. Reich est privé de l'apport non négligeable des sidérurgistes francais, belges et luxembourgeois, Les lots d’aciar de blindage sont systéma tiquement testés ot des échantillons soumis & des essais de tir, Siles résultats de ces tests s’avérent inférieurs aux carac: téristiques minimales exigées, le lot complet est refusé par le Wa Prif 6, Une série de contréles est également menée, en aval, sur les véhicules en sortie de chaine de production, ot certains sont refusés pour blindage non conforme. PROFIL BALISTIQUE DU BLINDAGE Déjd A époque de Vauban, los fortifications présentent des profls inclinés pour limiter I'effet des boulets. Cette disposi- tion tend a dévier Ie projectile de sa trajectoire et & minimiser son effet, en offrant une épaisseur virtuelle plus importante. Le profil incliné peut étre de deux types : soit concu volontai rement, soit le résultat de I'angle de tir, le char n’ayant pas vocation & présenter son angle le plus propice & une munition antichar. Dans tous les cas, ces deux angles s‘additionnent et tendent & neutraliser le pouvoir perforant de I'obus antichar. Une munition antichar perd entre 15 4 20 % de sa capacité de pénétration selon qu'un méme blindage est vertical (90°) ‘ou incliné @ 60°. Si de surcroft la cible nest pas perpendicu: laire & la trajectoire du projectile, I'angle d’impact pénalise ta performance en proportion directe de son ouverture. A ce petit jou, on arrive trés vite 8 un pouvoir de pénétration réduit de 50 %. Les manuels d'instruction des Panzerjiger et des équipa- ‘998 de Panzer regorgent a'informations sur les zones sensibles des blindés ennemis et las conditions d’emploi des différentes munitions en fonction de la distance, de la vitesse et de I'angle approche de l'adversaire. Le T-34/76 soviétique sera I'exer ple parfait de cette complexité balistique : son blindage n’était pas dune épaisseur exceptionnelle, 45 mm pour sa protection frontale de caisse, mais son inclinaison était de 30° | BLINDAGES DU TIGER II Epaisseur (mm) CAISSE Ter toate «Production», 4. Kompanio doa sew Panzurabting 31 production cebu lot 1044 Référencement Date 12-1942 Epaisseur en mim 16-30 Dureté rine ican fT 108-120 370 fscobt ance sca 2 13 Tier Il Ausr. B Ld @ ons Magaine 20 aa ad COST a aed ans Sa tht Cancers 8 Tas Magazine 201 fe, Tier Il Ausr. B A TOURELLE « PropUcTiON > (PRoDUCTION TARDIVE, MaRS 1945) Se GUNS De favant a ariére + Sous le glacis, la transmission finale et les ‘reine de direction des barbotins. Pédalors(réglables) ot demi-votant. ‘Siege conducteur (réglable en hauteur) & gauche, “= Boite de vitesses centrale accouplée & lem- brayage, surmontée du tableau de bord (fixé au platond) + Siage du radio-mitrailour et MG de caisse, 8 deo. ‘Entre le blindage de fond de eaisse (40 mm sous le compartiment de combat) etleplancher de 'habitacle, sont disposées, transversal ment, es barres de torsion de la suspension, longitudinalement, une ligne de transmission ‘constituse de deux demi-arores harizontaux, raccordés de part et d’autre d'une boite de renvoid’angle en T inversé, posiionnée dans axe vertical de la taurelle. La ligne aarbre hori zontale assure la transmission moteur/boite de Vitesses ; la sorte veticale du renvoi d‘angles est destinge &entrainement de la rotation de ‘ourele, via un moteur hydraulique. ‘Le partie centrale du compartment de combat est entiérement occupée par le plancher circu: lee dela tourelle. Les deux batterias de 12 V CC/180 Alh sont stockées de part et d'autre {du demi-arbre de transmission, dans la partie aritre du plancher, ob se trouvent également deux réservoirs du circuit « carburant ». Les flanes de caisse sont équinés de rateliers pour le stockage d’ebus, * Sur la cloison pare-feu qui sépare I'habita: le du compartiment moteur, sont disposés le circuit électrique de démarrage, la bolte & fusibles, le régulateur de tension de la géné- ‘atrice, une pompe d’amorcage du circuit de Ccorburant, une conduite dar chaud avee valet de débit pour le chauffage de I’habitacle, un fextincteur automatique - coupé 84 détacteurs de chaleur installs dans la caisson « moteur » voir At, ci-dessous), il se déclenche automa tiquement dés que la température dépasse 120 °C -, diférents levers, volants et rapes d'acces (fitre & hulle, pompe & main pour le carburant, etc) eG Le Le blindage sous la partie arrére de la caisse est de 25 mm. Le compartiment est aménagé en 4 caissons (A1-A2, centraux, B1-B2, leté- ‘aux! séparés par des parois blindées “Al, Situé immeédiatement derrigre la cloi son pare-feu, il contient le V12 Maybach, surmonté des deux filtres & air pour les ccarburatours AZ. Le caisson a I'extrémité de la caisse rogroupe les deux magnétos d’allumage, le réservoir de remplissage d'essence - le circuit du carburant comprend, au total, 7 réservoirs, tous interconnectés ~ et le réservoir du liquide de refroidiseernent. © 81 ot 82. Dans chaque caisson latéral Un groupe de réfrigération du liquide “Un Tiger tour « Praucton» dela 3 Kompanie de a ‘neepiombre To%s, Cor front Et sour do Kelos Pata wor Hoeros Panzer Abtiung 501424 suo prowerl espace de suri an de ore "element Soran par tor, ie merverionsutle ain de ens Selous nécssare. Au ford ‘eertme gauche un des ener poe une «gfe» do manage cat mont srt @ mason es cout ‘hmensextmes e's chenile porter (au montage) ouinerer (ou mage) la gale de son de refroidissement, comprenant un jou de 2 prises d’air avec volet & ouverture varia bie (réglage d’ouverture supprimé en ott 1944) et 2 radiateurs regroupés autour du caisson central du ventilateur-extracteur. Les ventilateurs, & double hélice, sont entrainés ‘mécaniquement par des arbres de transmis- sion couplés & une prise de force a I'arriére du moteur. ~ Deux réservoirs de carburant: un posi- tionné entre le Bindage extériour et le groupe de réfrigération, le second installé sous le méme groupe, & hauteur du carter-moteur MW CTan Jusqu’au 60° exemplaire inclus, le Tiger I fest équipé du premier modele de tourelle, souvent désigné « Porsche » parce que Concu initialement pour étre monté sur le projet VK 46.02 (P) développé par Ia firme Porsche, Celui-ci ayant été abandonné au profit du VK 45.03 (H) de Henschel, Krupp ‘modifi les cicculsires des trois tourelles des- tinées & Porsche pour les adapter au chassis Henschel. Hormis ces trois, assemblage fen série des tourelles, que ce soit pour la version « Porsche » ou celle dite de « produc tion » ~ instaliée a partir du 81° exempiaire est confié 8 Wegmann, dont les ateliers de Un épiscope pour le conducteur (rotatif) Un €piscape pour le mitrailleur-radio (fixe) | Un épiscope pour le pourvoyeur (fixe) Une couronne de 7 épiscopes dans le tourelleau du chef de char Kassel ont I'avantage d’étre voisins de coux dde Henschel. Le dessin entre les deux tourelles fest nettement différencié. Le premier modéle privlégie un dessin « tout en courbes » qu'on pourrait qualifier de moderne, alors qu’en ‘comparaison, la tourelle de production parait massive. En réalité, le second modéle allie ‘out & la fois simplification de fabrication et meilleur profil balistique. Le bouclier cintré du ‘modle Porsche va s‘avérer un véritabe pidge a obus, en déviant dans sa partie inférieure les projectiles vers le toit de caisse, dont le blindage n’excéde pas 40 mm d’épaisseur. De plus, la position excentrée du tourelieau ‘complique la fabrication du flanc gauche. ‘Moyennant un nouveau dessin de la tourelle et le décalage du tourelleau de 95 mm vers Vintérieur, affair est eégiée. Le blindage fron- tal cintré de 110 mm et le boucler de 150 rm sont remplacés par un blindage unique de 180 mm, La disposition générale de a tourlle reste inchangée, avec bien évidemment au centre le canon de 88cm - dont I’axe est ‘nganmoins légerement décentré vers la droite de 30 mm prolongé a 'extrémité de sa gis sire par un panier de récupération des douiles percutées et un cadre tubulaire de protection. ‘Ata gauche de I'azme, le viseur optique ; 8 sa droite, la mitraleuse coaxiale, dont lextrémité {du canon est « prolongée » par un tube tra versant le manchon circulaire du 8, em L’aménagement intérieur est prévu pour trois opéra- -onditionné par encombrement dela cua queur de la tourelle ye du pointeur-ti réglage du canon, les pédales et levies de de la rotation de tourelle et de tr dela MG coaxial. En arrire, le sidge du chef de bord, fixé sur la cou- jonne intérieure de tourele,&'aplomb du tourelleau +8 droite, & hauteur du tireur, pourvoyeur. Les siéges de tourele sont en forme de motocyciettes, et seuls ceux du pointeur et du hef de bord sont pourvus d'un dossier. Le Boraitrer dispose d'un réplage en hauteur (trappe de tou ‘ouverte ou fermée) et de deux repose-pieds. Sur le plancher crculare de la tourelle prennent place le moteur hydraulique de rotation, le compresseur dai pour I'évacuation ds de tir dans le tube, et aux pieds du pourvoyeur, le panier di récupération des douilles de la V ordé & la culasse par un couloir d’éjection. Au platond Gale. La compagnie vert Jétre——gurdeseus de la. tetrement eco la main deo ‘Teri sppanerant la rarquage latque fu v ey Ticer Il Ausr. B ‘MOTORISATION ET CHAINE CINEMATIOUE ] MOTEUR Faute de disposer d'un moteur dela classe 800 ev ~ fen cours de développement chez Maybach, il ne sere pas disponible avant la fin du contlt ~, le Tiger Il doit se contenter de IHL 230 P30 de 12 oylindres en V 8 60° et 23 litres de oylindrée, ‘qui équipe déja le Panzer V Panther ; mais avec un surcrott de poids supérieur & 24 tonnes, e Tiger I affiche un médiocre rapport poids/puissance de 10,7 evit, contre plus de 15 pour le Panther. Cela dit, avec un véhicule chenillé, ce constat est pas vraiment rédhibitoire, si ce n’est que la consommation en carburant est nettement revue 8 la hausse ~ ce qui n’est pas franchement une bbonne nouvelle en pleine période de pénurie - et le moteur luiméme fortement sollcité, of! HL 230 souffre d’un défaut récurrent, une tendance & la surchauffe dans sa partie amont, vers la paroi pare-feu qui sépare les compartments combat et ‘moteur. Cette particularté est en partie compensée par une surveillance stricte des variations de tern érature, dont la zone d’alorte est fixée & 125 °C, Un circuit de refroidissement de l'eau, de Ihuile et rméme des pipes d’échappement sous capot (via un ventilateur dédié) tr8s élaborés et une fréquence Glovée dos entretiens périodiques. Ces différents remédes impliquent le savoir-faire des équipages pour le suiviet entretien quotidien. Méme si ’ur- {gence des combats a exigé une réduction du temps alloué & la formation, le niveau dlinstruction et de technicité de la Panzerwaffe est au moins égal, voire supérieur, & celui des équipages allée, et en ‘ce qui concerne les équipages sovistiques, il suit de rappeler que ceux du Joseph Staline Il sont composés exclusivement d’officiers et de sous aToeit «105» ss BOITE DE VITESSES ET TRANSMISSION Sberstumttrer Wesel hot Une solution technique importante pour compen- Sela 7 Rompore da schwere Beta ecto eeu eae ser un rapport poids/puissanee un peu trop limi tute foe docenbes Taat,sar_réside dans la boite de vitesses, son nombre de Soe antchars cela 126 US rapports et leur étagement. Alors que le Panther fon. tasenasterSreevons gst équipé d'une bolte & 7 rapports avant et 4 fluvege’ Siveatetdewre aig, le Tiger Il est pourvu d'un rapport avant fireabandomé.Cestlpremer —_ supplémentaire. Pilotée hydrauliquement, elle est positionnée @ l'avant, entre I'embrayage et la transmission finale. Trois vérins hydrauliaues ‘ate port pe nits rant a officiers. Au chapitre consommation, on a souvent. glosé sur l'appétit gargantuesque des Tiger ; en réalté, le ratio consommation routiére aux 100 km rapportée & la tonne permet de constater qu'un Sherman engloutit 64 % plus de carburant qu'un Tiger Il, aux réserves prés que ’Armée américaine 1a jamais été confrontée & une pénurie générale d'essonce, ni contrainte d’éaborer de essence de synth8se 4 partir du charbon, assay TIGER I Sd. Kfz, 182 Calibre canon (mm) 88 Poids (tonne) 08 Puissance (chevaur) 700 Raiio (Ghevauxitonne) 107 Vitesse* (croisidre/max) 38/41 Contenance réservoirs** 860) ‘Autonomie (km) ‘Conse 1/100 km) JOSEF JS-2 122 LIN I commandent I'engagement ou l'effacement des huit plateaux dentés de la botte de vitesses. ‘A chaque vérin correspond une gamme de rapport, et 8 chaque gamme, 3 présélections de 8 vitesses regroupées par quatre. Les rapports de boite avant et arrigre pour les quatre premiéres vitesses étant identiques, un simple levier inverse le sens de la marche. Le conducteur choisit une des trois pré ‘élections, puis engage la vitesse souhaitée, Sd.kt2.171 75 448 700 15.6 38/55 720 260 280 Ticer Il Ausr. B Pour des manguvres plus serrées ou {es rotations sur place, deux levers, de part et d’autre du volant, commandent les disques de treins gauches et droits et le pilote dispose également d'une ppédale de froin pour ralentir ou arréter le véhicute. a? 108, 8 part docobre 1944, clean bol poses récdderment auto tabler ame, na for pus te ds doen ‘TRAIN DE ROULEMENT Hormis le Panzer /V qui conservera, tout GRILLE DE BOITE aulong de son existence, une suspension DE VITESSES a base de boggies et ressorts a lames, 1286<1>3478 tous les autres chars de fabrication alle 5678<2>2408, ‘mand utiisent la solution technique des 1234<3>5678 bares de torsion, apparue surle Panzer Ml Austihrung E, 0711938. La suspension 8 bbarres de torsion est fondée sur dost cité transverse de Iacier. Il existe deux dispositions différentes, a barres de torsion transversales ou longitudinaes. Cette derniée configuration a été utlisée ¥ Le Taer tN, separtenant 8S jor ‘dels echwore Hayes. La présélection <2> privildgie les rap- le changementde vitesse seffectue sans *Panaertbtlurg 608, ports de vitesse les plus élevés, tout en _utliser 'embrayage, qui n'est solcité parla firme Porsche pour son Tiger (P): Peles proposant les deuxidme et quatriéme _quen cas d’arrét. Ce dernier peut inter- on la retrouve, bien évidemment, sur le ‘Anarains 3 Vile ls@onne Eau press FApports pour les démarrage et marche venir surrvimporte quel rapport, mais le Ferdinand/Elefant et aussi sur une czaine Texemplates du Jagdtiger. Dans ce cas, Baskane ¢laninver aire, Les <1> et <3> regroupent redémarrage s'effectue exclusivement G&E Wes Tow lson tous les reppors, mais dans un ordre sures quatre premiers. Ie suspension & bares de torsion long- edesincion ses _‘ifférent. La boite de vitesses est couplée avec tudinales est intégrée a un couple de sultibabe stone Le conducteur tiie la pda dem le bloc de transmission et de direction rouge de route egroupées surun méme nejeraedtbenon. brayage que pour le démarrage du quenvaineles deux barbotnsavent. La bogge. A inverse, la technique bares Toren moteur. La chautfe du moteur etlapre- direction est constituée d’embrayages _transversales assure une parfate indé- ‘@tngues de remorquagg Titre sélection de vitesse s'effectuent hydrauliques multidisques. Sur route ou pendance de chaque élément mobile. ‘ort manier vax Benet motour en prise Lami enroute en virage large, le conducteur tise son existe également deux versions if Trees Z2ENWert du char est identque & celle d'une voi- _volant pour négocierla courbe, le rayon _rentes, une a double barre, comme calle SEE Lune cofpuantdelepidaledemmbrayage de braquage variant de 2m a 114m ule surle Panther, et autre simple ‘8 de accélérateur. En déplacement, selon le rapport de vitesse engage, barre, solution edoptée sur le Tiger I Physiquement, la barre de torsion transversale se présente comme une longue manivelle qui traverse toute la largeur de la caisse. L'élément mobile, un jou de galets de roulement (Stahirolln), est fixé sur Ia fusée extérieure, c&té « poignée » de la manivelle, tandis que l'autre extrémité, «fixe », est bloquée dans la paroi opposée. Les dix-huit barres transver sales de torsion (neuf par c6té) qui équipent le Tiger I! ne sont pas installées sur le méme axe mais dca lees ~ celles de gauche sont disposées en avant de celles de droite. D'avant en arrire, Fordre des barres, feat 1* et 2° bartes gauches, puis, suocessivement, 1 barre droite, 3¢ bare gauche, 2 bare droite, etc jusqu’aux barres & et 9 doites qui ferment la marche {Nota : Les barres de torsion extrémes, & avant et 8 Varrgre, sont de section plus importante que les bares intermédiaires]. Pour compenser le décalage, elles sont inversées sur chaque flanc, les « poignées » ‘gauches oriantées vers Iarriéve, calles de droite vers avant. Néanmoins, isuellement, le tain gauche est plus proche de son barbatin que celui de droite, qui lui est plus rapproché de sa poulie de tension. Seuls les barbotins et les poulies de tension sont montés dans un méme alignement. Le débattoment du train 18#avec Zmmert et canoufog de roulement est contralé ot limité par deux paires Sita Glamontisseurs, instal & avant, & Mintérieur de 1a Caisse, a 'aritre, sous les réservoirs, couplés aux premiéres et demidres barres de torsion, et par de simples butées sur les barres intermédiaire. Le Tigor I, le Panther et le Tiger Ilse caractérisent par leurs trains a recouvrement. Cet agencement est la {ois imposé par lalongueur de la caisse la recherche de la meilleure répartition de poids possible sur les chenilles et le diamétre des galets. Ces trois chars sont dépourvus de galets de retour, le partie haute des Stahtrolfen en faisant office. Accessoirement, leur grand diamatre et leur disposition particuliére offrent une protection supplémentaire au blindage de bas de caisse contre les perforants ennemis. Par contro, leur entretien et leur remplacement exigent des manutentions longues et festidieuses. Le promior type de train de roulement monté sur le Tiger | gagne la palme de la complexits, avec pas moins de trois galets, dont deux umes surlaméme fusée. De surcoit, leur positionnement alterne d'un bras de suspension & autre Il sera simpiifié sur le ‘4 Unautefl, maquagetacique ‘Tonio de scars Here Panzr Abel 306 is hos combat Frltennoven enh ‘ersore, Tun est epibo ‘ps fecnec ca « Wachtam Ren». a cere gauche ella lento intirre au baboon Ilestimpossbo de conte 5 cos ot sont forge ce en tard 1 Trt N° 219 do 82. Kompania ea echwora Hoores-Panzer ‘Abou 803, photographie Budapest, oi funte act expsciio pou soutgni «psychical quement Fe coup eer gi va renversar fe "eodtoore 1048, arial Hoty, regent inperacaupatie de negocer avec ls Soviques. Le Vahl ect un para exer (dela producton sot septembre {48 ave Zimmertetcamoutsge Panther. A parti du 800° exemplaie, le Tiger | bénéf ie d'un train plus simple avec un nouveau madele de roue de route. Tout en conservant le recouvrement, ‘chaque « essiou » regoit dorénavant un unique jou de roves umelées, positionnées alternativernent ints rieur et l'extérieur. C’est la solution qui est adoptée pour le Tiger I, avec une nouvelle mouture désignée, par faclité mais 2 tort, « tout acier ». Contraizement ‘au premier modéle adopté sure Tiger | et le Panther, aqui consistait en une jante moulée d'une seule pidce coiffée d'un bandage caoutchouc, elle se compose désormais de deux flasques qui, une fois assembiées ‘et boulonnées, viennent emprisonner sur leur pourtour ‘extériour le bandage caoutchouc, dont les flancs et la bande de roulement, dorénavant invisibles, sont protégés par une « chaussette » métallique Lia disposition alternée des Stahirollen correspond 2 la double rangée de dents-guides intérieures dos Chenilles. Les quatre roues intérieures et les cing lextérieures assurent un parfait auidage de la che- hile. La tension des eheniles est ajustée en réglant la position des poulas de tension, grace a deux tiges filetées accessibles depuis le bas du tabler aréve. Las Tiger |et Il sont contraints au changement de chenilles lors des convoyages ferroviares, afin de respecter la largaur maximale autorisée, sous peine dde condamner la circulation & dauile sens des voles. ‘Avec la premiére monte de roues de route du Tiger | 'Hfalait en sus tomber la rangée extérieure. Ce n'est plus le cas avec le nouvel agencement du train de roulement qui a adopté, de surcroft, des cheniles de ‘combat & dents-guides « excentrées » - on réalité, ‘lls sont toujours centrées par rapport aux galets de raulerent mais, inverse des cheniles de anspor, les cheniles gauche et droite ne sont plus symetnques. Les chenilles de transport, de 660 mm de large, du Tiger Il ne sont autres que celles de combst du Panther. Dans un certain nombre d'unités, Tiger let Tiger Il vont se cdtoyer ; pour différencier leurs che~ rilles de transpor, celles du Tiger Il comporteront tn marquage rouge & intervalles régulers (deux ou trois maillons par série de 10). La chenille de com- bat de 800 mm est constituée de 46 éléments & 2 demi-maillons, soit 92 demi-mallons. Le rempla ‘cement nintervient que pour un élément complet, Cette configuration est censée permettre la chenille {de mieux épouser les 18 dents du barbotin qui équipe les premiers Tiger I, mais va s‘avérer source dennis {en provoquant une usure rapide et excessive des ders. = 7 | Ticer Il Ausr. B A partir de juin 1944, ces demiéres sont réduites & 9 et 'slement de chenille Gg 24/600/300 est remplacé Per un nouveau modéle Gg 26/800/300, dont seul Yun des demi-mailons est pourvu de découpes pour s‘engager su les dents du barbotin et de la aire de donts-guides sur sa face interne. En mars 1945, les Lltimes Tiger Il assemblés bénéficieront, & nouveau, do la version 8 18 dants, mais ’ékément de chenille 2 demi-maillons (300 mm de long) ast abandonné {2u profit d’un nouveau modele de malion unique de 182 mm, désigné Kgs 73/800/162. eM aa La projet ial, en juin 1941, prévoyait intra le 2.80m Fk 41 do 74 cares, cong par ine ‘al Krupp, bénéficnt dela desociaton des poets “igor et Tiger et dos daisy aterart, dveloppera son propre enon a7 cares ame sera dnd ening versions, so tnguant uniquement paleo ‘type d'affor “ e 12,827 Pak 4, le canon entcha loud weet * 8.80m Pok 42/1 ta ur Tauomoteur barbette Hornish, + 8,80 Stu 43/2, monte sur Yautomoteur case mate Ferdnand/letant 12,80m Kw 43, Yeme principale du Tiger I + 8.82 Pak 49/2, monté dane le Jagdoanthe. Ala finde 'ée 1942, Krupp amis ou pot le 3am Kut 42. lire de son 8 Som kwh 361/86, dérivé de sa piéce de Fat, Vorine ot congue, des le dépat pour un usage exchiswemnent terest. Y # late un ger protlme : 8 cette dete es pro Jots Vi 45.09 19/143) et VK 48.02 ()tP2) sont encore en plein gestation tle choix de tourlle fon ere arts West aseerageant de csposer d'une ame aux pero: ances plus aus promettuses, congue por Sauer Unvshicule de combat, quond ce dere rl par Son tbsonce. La promiredcson de son usage «ember {4 » date de hilt 1949, Cotte bouche & fou a quer un csi automate, dont dvroposment 4 parte laments des Panzer ite Panzer, vent tete confi Alkete et débouchers, but 1983, sur Hummel dang de busier loud de 15cm SH 1 ot surtout sur le Hornf/Neshorn qui emborqu le canon Krupo de 71 calibre, tinvernentrenomms 8, 8am KwK/Pok 43. Etretemps, le 22 novembre 1942, Tiger (passe wrémeékablement la trappe A. Toxjurs 8 Budapest ome eur fs pln Psu our € Prodscton» 8 Tat IN" 253, Gh dsingu netemorlosupert (4 detour de ga ule haa ‘neon ia enue de bons fot svecun ft acer= pour Site un cscage nterpest ‘acwbratensengonses parle {i Ls dour fe reperes erica, ‘umes de fepacepo canal (Gurley etre sudan on sie Teta euro, sontalgnes oct ronoauare disse et poration 3 thet de bord ce contre parton ‘Y Tiger N13 dela # Kampanio ola chore 9S-Parzor ‘ote TOV. Apres avr eae nt preset emir demerisaloman a tenant encores fubourpe Ovet ‘se.lemoppes, eet bane, se

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