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2H>Blp>q>1/Arcsiny/2=—© |arccos | pat P a] 2ev@=a 2H>L>Blq>p>1 [Arcsin y/%—© larccos 1) 22ver= 1 ne € a| Fae = 1[_ 25a L>p=2n| p>? = Arccos +) _2 pF = 1 a= 2 pine + wr = 3[_ ana 2H>u=e| P = JArceos +} 22 va = 4_ a 2 alia + @e- a 2a @ H/ P ° arccosq| 2241 = ¥ beer PRl get ‘Arccos @ 2H>B/p=q>1 ° [Arccos + Snes. P} arecos + P t>8 | pet | mecost | = asp n=0 | q=0 > 2 F@ a ° 2s L=8=2H|p=4 : ° = 4 2 49 * de V1 = sin? 6 sin? ¢ in? e =i g22H “B 2 B Let 8: axos horizontaux de Ielipsoide 2H: axe vertical de I'ellipsoide REMARQUE : expression relative a lellipsoide de révolution allongé (quatriéme et cin- quiéme lignes du tableau) est quelquefois donnée sous la forme 2np In(p + ver + ‘On obtient cette formule lorsque L désigne non plus la longueur du grand axe de l'elipse diamétrale, mais sa distance focale, 241.2. Milieu semi-indéfini ** La surface libre de la nappe est située au-dessous du terrain naturel une distance D du centre de la cavité (Fig. 25) (4s) o6 mm avec: gs og +r ‘ma (0, a) et m; (ps, qi) sont donnés par le tableau IV. Fig. 25 ‘+ La surface de la nappe est située au-dessus du terrain naturel (Fig. 26) (45) ee mm mig + 6F50 Fig. 26 2.1.3, Milieu indéfini a deux couches D = distance de interface des deux couches au centre de la cavité ; ki = coefficient de perméabilité de la couche qui contient la cavité ; ks = coefficient de perméabilité de la deuxiéme couche (Fig. 27). On pose: ki + ke ky = ke et l'on a: (48) z = avec toujours 1 et q: ont le méme détinition que dans le cas précédent. 2.1.4. Milieu semi-indéfini a deux couches + La surface libre de la nappe est au-dessous du terrain naturel (Fig. 28) 51 D; et D; sont les distances du contre de la cavité respectivement a la sur- face de la nappe et au substratum. Fig. 28 On pose étlona «an ae + Bred on mom mit @ G 8rd, 4+ Oy) a +t 0 les valeurs de la fonction » (u, 8) sont données dans le tableau V. Le coefficient m; est déterminé a l'aide du tableau IV avec [eae T eA Ta + 16H 4 z Fig. 2952 48) 44 1 Bald) , Boe are mm mito e+ teh 6rd, | ox) +0) +t Les paramatres ont la méme signification que dans le cas précédent et la fonction i (a, ) est obtenue a partir de la fonction » (a, 6) en changeant w enw Fe, = a(- 4d) 2.1.5. Milieu indéfini a trois couches, les couches extrémes ayant méme coefficient de perméabilité La cavité se trouve dans la couche intermédiaire et aux distances D; et D; des intertaces (Fig. 20). on pose: b, 2. ook a= Di + De sD Dy as [Faery ie 4t Toa + 16H W-g+ be p= Rae tee qj = 4h Ta + 16H -g +e On démontre alors que 1.4 8 ws) 2-1 Ce) m Ms Bre (Ay td), a DD er +H | ai + DD Lyfe ar (oto avec: fr = 55) Bat) 'm, et m; sont toujours donnés parle tableau IV en fonction de p,q, p: et qx Les valeurs de { en fonction de & sont données dans le tableau VI. a Lorsque la cavité est située au milieu de la couche intermédiaire, c'est dire lorsque Oy = ‘Ds = 0, le systeme est symetrique et ron a 1, 1, 2 =, 8 m mM movt- q+ 6 47D Car dans ce cas: £6) = 5) = Si D est grand devant B 1) 3l- 3 Ql e 1 2-2, CAVITES MULTIPLES 2.2.1. Milieu homogéne indéfini (Fig. 31) 0 Fig. 9154 feeeriees Lae . mom tar he 0 a, désigne a distance du centre de la cavité i a la cavité étudiée. 2.2.2. Milieu homogéne semi-infini Le niveau libre de la nappe est au-dessous du terrain naturel (Fig. 32) et on suppose que toutes les cavites sont situées a la méme profondeur D au- dessous de la nappe 1,8 , 8 [+ re] ) mM. 8rd 4n n va? + Le niveau libre de la nappe est au-dessus du terrain naturel (Fig. 39) et tou- tes les cavités sont situées a une profondeur D au-dessous du terrain naturel 1 1 Ge x fr woe #l 2.2.3, Milieu semi-ind * Le niveau libre de la nappe est situé dans le massif (Fig. 34) et 'on pose 55 0 e8t a distance du centre dela cavits| au centre dela cavité tudiée Sn'a aloe: gy = ty BG+y, 8 g_o 4 B ten mom * 8rd, * asd)" s a Le terme »\e3t fonction de fet w et ses valeurs sont données dans le tableau Vil. Nous rappelons que les valeurs 1 (u, 8) figurent dans le tableau V. Fig. 24 * Le niveau de la nappe est situé au-dessus du massif (Fig. 35) 114 _ Bae 8 8 gyt=ot 80+), B_y_#o 5 Byiny lg eee eg ante aed ou yest une fonction de w, 6;, et é:, dont les valeurs sont données dans le tableau Vil Fig. 3556 2.2.4, Massif indéfini a trois couches dont les couches extré- mes ont méme coefficient de perméabilité Les notations sont celles de la figure 36. On pose és ee ee Ona alors 67) tity B + mom” 4x0, + D9 Gest une fonction de w, é1, et 42: dont les valeurs sont données dans le tableau IX. Rappetons que la fonction + (8) est tabulée en VI. Pour obtenir les solutions relatives aux cavités sphériques, il suffit de faire dans les formules précédentes peqst et Reged dou m, =m) = 25 Tous les autres paramétres restent inchangés. 7 3, EPUISEMENTS DE FOUILLES SUPERFICIELLES 3-1, POMPAGE DIRECT DANS LA FOUILLE + Hypotheses — Ia fouille est assimilée & un demi-llipsoide ; — la charge hydraulique est supposée constante sur la surface de la fouille et égale a la hauteur h du rabattement ; = a lextérieur de Ia fouille, la surtace de la nappe n'est pas perturbée ot garde son niveau initial Fig. 37. Foullle superticiell ot ellipsoide équivatent. termination des axes de I'ellipscide équivalent Solent A > B > G, les dimensions de la cavité formée par la fouille réelle et son symétrique par rapport au plan d'eau et solent a, bet cles demi-axes. de Fellipsoide équivalent,58 On pose A c = A et pa Set pea Bot aw=% Si E désigne la surface mouillée de la fouille réelle, on montre que : v= (58) i E., fonction de ps et qo, est donné par le tableau X. ‘+ Expression du débit en fonction du rabattement Si’on considére le systéme constitué par la fouille réelle et par son symé- trique par rapport au niveau statique de la nape, on se trouve ramené au probleme de I'écoulement vers une cavité ellipsoidale. Pour une charge h égale au rabattement dans la fouille, le débit est donc gal & la moitié du débit qui s’écoulerait théoriquement vers la cavité ellip- soidale complete (Fig. 37). Si L et B désignent les axes horizontaux de lellipsoide équivalent (avec L'> Bet He demiaxe vertical, c'esta-dire la hauteur mouiliée équivalente, on calcule : _ Let 2H ae a8 Ces deux paramétres ne sont égaux & ps et ge que si a profondeur de la {oullle réelle est Inférieure a la moitié de sa plus petite dimension horizontale. — Terrain homogéne indétini Le débit est donné par la relation (69) a=imkns 2 Formule approchée de Schneebeli @ = 25khWS ou S est la surtace mouiliée de la fouille Les expressions de m, sont celles de la page 48 et les valeurs sont don- nées dans le tableau IV. — Terrain 4 deux couches Le débit est donné par la relation : (60) a= fmkne 59 avec: ee ie ee eee ol mom mevi-g@+@e 420 OU m, est donné par le tableau IV, mais avec D = épaisseur mouillée de la premiére couche. ky et ke désignent les coefficients de perméabilité de la couche super cielle et de la couche profonde. Si los dimensions de rllipsorde équivalent sont petites par rapport a D, Foxpression du coeiclent de cavité se simple et dovient 1.1, 8 c 4.4428 6 2 m Ms 47D w= 3-2, EPUISEMENTS PAR PUITS FILTRANTS 3-2.1. Les puits ne sont crépinés qu’a leur partie inférieure On estime globalement le débit total en considérant une fouille fictive déll- mitée en plan par ensemble des puits et en profondeur par le milieu des crépines. Ce débit est calculé & l'aide des formules précédentes, En divisant ce débit par le nombre de puits, on obtient le débit par puits. II faut ensuite vérifier que le rabattement dans chaque puits est au moins gal aux 4/3 du rabattement que l'on désire dans la fouille. S'in’en est pas ainsi, i faut approfondir les puits et peut-étre augmenter leur nombre, Dans chaque puits, le débit Q et le rabattement h sont liés par la relation Q=mkhB 0 kvest le coefficient de perméabilité de la couche supérieure et B le dia- matre des puits (Fig. 38)Fig. 98 on suppose que les crépines ont ia méme hauteur et que leur centre est Situe & une protondeur constante audessous de la nappe, agate 4. (On désigne par r, la distance d'un puits quelconque au puits oi Von éva- lue le rabattement. = Milieu homogene : On utilise la formule (53) que nous rappelons cl-aprés 6 — Terrain & doux couches : On utilise ta formule (6) que nous rappelons également chaprés 11,8040 8 1s dat, S0+o,__8 _jy_a_ mom 1 8rO, Ts@ ey SAT ay Le Les paramétres a et », ont été définis au paragraphe 2.2.3 et leurs valeurs sont données dans les tableaux numeriques Vet Vi Comme les crépines sont assimilables a des ellipsoldes de révolution allon 968, dont le grand axe est grand par rapport au petit axe, le coefficient m. pour expression : (63) 3-2.2. Les puits sont crépinés sur toute leur hauteur (On détermine le rabattement au centre de Ia fouille et éventuellement aux angles et au milieu des cotés en utilisant les formules de Forchhelmer modi figes par Dachler {10} Les puits sont supposés parfaits. On pose (Fig. 39): hauteur du niveau piézométrique par rapport au substratum étanche hauteur d'eau rabattue en un point M quelconque (comptée & partir de l'horizon étanche) débit dans le puits i rayon d'action du puits | rayon du puits | distance du puits i au point M nombre de puits On a alors — Systeme artésien : D = épalsseur de Vaquitere F (64 =H-he= bel . 2nkDd = Systéme gravitaire 8) avec: (66)62 Le rabatterent dans le puits j est donné par — Systéme artésien : en, ss H- hy ee — Systéme gravitaire : (68) ou avec (69) 0 p,; désigne la distance du puits I au puits j Dans la plupart des cas, sll n'y a pas de particularité aux limites, et pour une alimentation circulaire, on pourra admettre pour tous les puits ie méme fayon d'action R que l'on évaluera, faute de mesure, par la formule de Sichardt : R= OH — ha vk 1u dans le puits) sont exprimées en métres et k ou R, H et hy (hauteur d’ en mis. Léonards [19] indique que : — pour un puits isolé : C = 3000 (Corps Of Engineers U.S. Army); = pour une ligne de pointes filtrantes : C = 1500 & 2000 (Moretrench Corporation), Dans le cas d'une source linéaire, le rabattement en un point quelconque M ‘est (Fig. 39): — Systéme artésien 0) = Systéme gravitaire. my avec: (72) (a) (b) oo° foe Fig. 39. Groupe de puits : 3) Alimentation circulaire. 6) Alimentation linéaire, 0 p, est toujours Ia distance du point M au pults i, mais ol! p' désigne la distance du point M au symétrique du puits i par rapport a la source linéaire. Le rabattement dans le puits j situé a la distance d, de la source est donné par des relations analogues — Systéme artésien : (73) — Systéme gravitaire 7) ou64 avec na4 ind + D amet |_| Bi Up.) et al, désignent respectivement les distances du puits j au puits i et a son image par rapport a la source. (75) 3.2.3. Cas particulier d’une ligne infinie de puits jentée par une source linéaire La ligne de puits est supposée paralléle a la source linéaire et les puits, qui font tous méme rayon et méme fiche, sont équidistants. On pose distance entre la ligne de puits et la source distance commune entre les puits rayon commun des puits débit commun pompé dans chaque puits charge dans un pults charge au milieu de deux puits voisins ‘charge en aval de la ligne de puits charge d’alimentation, + Nappe captive d'épaisseur D = Puits parfait Hoh H - by Hoh hohe la Hoh 2st ae — Puits incomplet CU #, et Yq sont donnés par les abaques de la figure 40, Ces expressions sont citées par Léonards [19]. 65 W KX \ ve. Fig. 40. Ligne de puts alimentée par une source linéaire, Facteurs de pour puits incomplete. (apron Us Army Corps of Engineers °° Coreen” + Nappe libre I sutfit, dans les équations précédentes, de remplacer les produits HD et nO par AE et67 4, TRANCHEES ET CANAUX 4-1. ECOULEMENT ENTRE UNE SOURCE LINEAIRE ET UNE TRANCHEE A PAROI VERTICALE 4-1.1, Tranchée traversant entiérement la nappe On utilise les hypothéses de Dupuit. Les notations sont celles de la figure 41. — Systéme artésien m™m 4 = débit par unité de longuour de tranchée. — Systeme gravitaire ay La valeur de la hauteur de suintement h, est donnée sur la figure 42. — Systeme artésion devenant gravtaire oy l= b= ho{D2 — th, + h,?] + DF {rs ye H-p x =u- o > yea BaPe k@OH - OF - hy en q= Keone usin wit by systine granite 5 fSratime até evnant ante. Fig. 41. Source linéaire unique:: tranchée traversant entiérement ainappe. A AN ay eo J . r + 7 1 eS Fig, 42, Hautour de suintement. 4-1.2. Tranchée ne pénétrant pas entiérement dans la nappe Les notations sont celles de la figure 43, 9 Spatine wrt,70 b/ systine praia In Fig. 43, Source linéaire unique :tranchée pénétrant partiellement dans la nape. — Systeme artésien 61) now L+yD kD (Hh (@2) a= Sap 1 est donné en fonction de W par abaque dela figure 44 w [rosas] % — Systéme gravitaire Formules de Chapman (63) he = he [: +148 k(H = 0.27 na (HE 2H (4) q n 4-2. ECOULEMENT ENTRE DEUX SOURCES LINEAIRES ET UNE TRANCHEE A PAROI VERTICALE 42.1. Tranchée traversant entiérement la nappe Les notations sont celles de la figure 45. Les équations des surfaces de rabattement sont les mémes que pour la source linéaire unique. Lorsque la tranchée est équidistante des deux sources, les débits sont évi- ‘demment le double de ceux calculés a l'aide des formules (76), (76) et (81). 8 Syatine até, Cf Syste ation dren ravi,72 4.2.2. Tranchée ne pénétrant pas entiérement dans la nappe On suppose la tranchée équidistante des sources. Les notations sont cel- les de la figure 46, 8 Syatime atésion — Systeme artésien @) Hoth. x> «+40 H+ he 4h, 130 y= +0) te x<13D ‘On estime la courte a la main entre la droite précédente a laquelle elle se raccorde tangentiellement et le bord de la tranchée ou y = hy, kD(H~h (86) q= 2kO(H hd L+nxD Le coefficient 4 est donné par la courbe de la figure 47, 73 ¥ -—T ] Fig. «7 — Systeme gravitaire Formule de Chapman [19] en 4 = Eth - 027 hy ( ~ na Cotte equation résulte dessais sur modéles dans lesquels ie rapport état était supérieur a 3, 4-3. ECOULEMENT VERS DEUX TRANCHEES PENETRANT PARTIELLEMENT DANS LA NAPPE ET SITUEES A EGALE DISTANCE DE DEUX SOURCES LINEAIRES Les systemes sont définis sur la figure 48. — Systéme artésien Le débit par unité de longueur dans une tranchée s'évalue a l'aide de la for- ‘mule (62), et ordonnée de la courbe de rabattement dans l'axe, a l'aide de la formule (81), Le coefficient 1 est toujours donné par la courbe de la figure 44 — Systéme gravitaire Formules de Chapman pour + > 3 Le débit de chaque tranchée s'exprime par la formule (84),4 8 / Syatine arse Fig. 48, Ecoulement symétrique vers deux tranchées ne pénétrant pas ‘complétement dans la nappe. Liordonnée de la courbe de rabattement dans 'axe est donnée par la relation [r+ Sot nay t uC; et C2 sont évalués a l'aide des courbes de la figure 49, (ea) he “ u : feet ce | : P| | “ | em ne wy Fig. 49 5 44, ECOULEMENT VERS UNE TRANCHEE DANS UNE NAPPE INDEFINIE 4.4.1. Tranchée de longueur infinie On utilise les formules de I’écoulement vers une tranchée équidistante de deux sources linéaires, mais dans ce cas, la longueur Lest inconnue. Elle correspond & une distance d'action » équivalente au rayon d'action d'un puits, et qui, comme ce dernier, échappe a toute évaluation théorique. 4.4.2. Tranchée de longueur finie traversant complétement la nappe Soit L la longueur de la tranchée et | sa largeur. 44, Nappe 4 alimentation elliptique Solent A ot B les demi-axes du cylindre elliptique d'alimentation. Les nota: tions sont celles de la figure 50. Fig. 50 — Systéme artésion Debit total de la tranchée : (89) Q=2rkp—H= he __ tn 2A + B) cE76 — Systeme gravitaire He = he np 2A+ BD T (0) Qerk 44.2.2. Nappe alimentée par une source linéaire Les notations sont celles de la figure 51 Si 5 est petit devant gle débit total dela tranchée est — Systéme artésien @) = Systéme gravitaire @2) 4.4.3. Pompage en régime transitoire dans une tranchée infini- ment longue traversant entiérement la nappe Le rabattement s (x, ) dans la tranchée est donné par la relation ovat] 7 4 © (u) désigne Ia fonction d'erreur, T = k Hest la transmissivité de la nappe, S est le coefficient d'emmagasinement. Cette formule n'est exacte que pour une nappe en charge. Pour une nappe gravitaire, elle n'est qu’approchée. Distance d'action de I'écoulement quasi-permanent eo ne VEE wey En portant x, dans la relation (93), on obtient en effet oar [a Or, en ne considérant que le premier terme du développement asymptoti- que de la fonction 1 — @(x), on voit que : 1-0(f)eer 8 (x) = 0. On a donc bien : Catd. 45. DEBIT DE FUITE D'UN CANAL 4.5.1. Nappe ou substratum trés profonds (Fig. 52) — Formule de Matsuo et Akai 5) Q=k@+2H) L=e+2H — Formule de Vedernikov : (96) a=k ( +2H tion d'une nappe par une ‘avec nappe profonde. Intégrale elliptique de premigre espace.78 avec xkH cotg 8 a 8 = angle des berges du canal L=B42H4 Un abaque donné sur ia figure 63 permet oévaluer ;2- en fonction de B. e : | | ; i | | — oa Fig, 53. Evaluation du débit de fulte dans un canal selon Vedernikov. 4.5.2. Nappe ou substratum proches du cani — Formule de Matsuo et Akal: 7) Q=k(e-2H) — Formule de Dachler (11]: les notations sont celles de la figure 54. 79 Soh + Fig. 64 Alimentation d'une nappe par une rivére ou un canal avec nappe et substratum pou profends. _ On distingue deux zones — Zone 1 Hi Hi HE (pour un demi-canal) Too D LL, comparable a un rayon d'action, est estimé par des mesures réalisées dans une série de piézométres qa ieee = Zone 1 (98) @ = k (Hs ~ Hy f (pour un demi-canal { est un facteur de forme dont les valeurs sont données par les courbes de la figure 55, en fonction a2, de fer du périmétre mouillé u du canal. ‘Théoriquement, en milieu homogene, un seul piézometre place a la distance Ledu centre du canal permet de mesurer H. Ces formules permettent de calculer le coefficient de perméabilité en injec: tant un débit dans une tranchée et en mesurant H, et H:. Mais il faut alors prendre garde aux phénoménes de colmatage(snl “NY at 5. DRAINAGE DES NAPPES GRAVITAIRES ALIMENTEES SUPERFICIELLEMENT Nous donnons ci-aprés quelques formules intéressantes relatives au dra nage des nappes gravitaires, Ces formules ont été établies pour les draina- ges agricoles dans I'hypothése de I'alimentation de la nappe par une pluie Continue, mais elles peuvent étre également utilisées dans le génie civil, moyennant quelques adaptations de circonstance. 5.1, DRAINAGE PAR CANALISATIONS ENTERREES 5-1.1. Drains reposant sur le substratum perméable (Fig. 56) * Régime permanent Ecartement entre drains, formule de Guyon {13]: 29) Ea 2nye oq; = débit caractéristique de la nappe = volume d'eau de pluie tombé pendant I'unité de temps sur lunité de surface, d'une maniére uniforme et Constante. C’est le debit d'alimentation de la nappe. Il a pour dimension ur. Le débit par matre linéaire de drain est alors : a= Eq (On a done également 4khe (100) Ge @82 La courbe de rabattement est une ellipse. «= Régime transitoire (On suppose que la nappe n'est plus alimentée (régime de tarissement). On designe par d le rabattement au bout dun temps t, c'est-a-dire d= he - hot) et par $ le coefficient d'emmagasinement, Formules de Guyon (13) (on E a6 k hs on . EG sae 448 k he (109 p= AB Khe hx, O) hoe = Peo (104 9 = Bb Oh 105 = CZ : (+6 4 désigne toujours le débit par métre linéaire de drain, [meee envanent 9) psc reason. Fig. 86. Drainage o'une nappe alimentée superticillement. 54.2. Dri 1s ne reposant pas sur le substratum imperméable ‘+ Régime permanent (Fig. 57) Formule de Hooghoudt citée par Guyon [13] (108) ga thn, Bhat 83 U west la hauteur « équivalente » des drains au-dessus du substratum. Cette hauteur équivalente est donnée par la relation : nee oF 0 F est une fonction de la hauteur D des drains au-dessus du substratum, de leur écartement E et de leur rayon r. Dans la formule ci-dessus, k; est le coefficient de perméabilité des terrains lugs au-dessus des drains et ks le Coeficiente permésbilté des terrains 1ués au-dessous, a ey I lw NESE SE MN ™NOO™ | eae Fig. 57 La fonction F est explicitée ci-dessous : FEN = tin b-@2)+ ey 44D e Les courbes des figures 58 4 60 permettent d'évaluer la fonction F.I] aT] + jee HH “] =~ LTT | a Ls ' Bee EEE re zal ms + el 1 [| LETTE = Fig. 59‘+ Régime transitoire a) he est négligeable devant D (107) avec toujours : » (108) ance ek (109) (110) a how 0) rkhoe we" 008 TX E ar b) ho n’est plus négligeable devant D an) & = age. et Sinn avec: N = 18kee + Kshs = d) he Teketkh ho -d D'une facon générale, le calcul de 'écartement E des drains se fait par approximations successives & l'aide des abaques donnant ¢, mais lorsque la profondeur réelle D est inférieure & 1 métre, on posera simplement ¢ = D et le calcul de I'écartement est alors direct. 5.2. FOSSES DRAINANTS II s'agit en fait de tranchées & parois verticales. La théorie de Hooghoudt et de Guyon suppose que ces tranchées sont descendues jusqu'au subs- tratum (Fig. 61). Fig. 61. Tranchées drainantes. On peut utiliser dans ce cas les formules (106) & (111) en remplacant l'épais- seur équivalente par la hauteur D comprise entre le niveau de "eau dans les tranchées et le substratum, c'est-&-dire en faisant .89 6. ECRANS ET BATARDEAUX Les batardeaux sont des enceintes étanches, réalisées en palplanches, en pparois moulées ou en gabions cellulaires qui permettent de travailler al'abri de l'eau. Ils peuvent avoir un simple role d’étanchéité, mais aussi un rdle de souténement dans le cas ol Ion terrasse 4 I'intérieur. La plupart des solutions dont on dispose supposent que le niveau de a appe est situé au-dessus du terrain naturel, ce qui correspond effective- ment a la définition du batardeau. Le terrain naturel constitue alors une sur- face de filtration, c'est-a-dire une surface équipotentielle, Lorsque la nappe se trouve au-dessous du terrain naturel (fouille profonde), la surface de la nappe est une surface de courant. Le réseau d'écoulement est donc totalement différent, ce qu'on oublie trop souvent. 6-1. ECRAN UNIQUE SANS DENIVELLATION 6-1.1, Milieu homogéne indétini Sion désigne par A le point d’encastrement du rideau, par ¢ son extrémité et par t sa fiche, les lignes de courant sont des ellipses de centre A et de foyer c et les équipotentielles, les hyperboles homofocales. Le réseau d'écoulement est donné par les équations X= cosy shy t (1) y X= -singony ¥ est la fonction de courant et » le potentiel90 — Charge hydraulique le long de I'écran (113) n= Havesin (X) +h = Débit passant entre eran et la ligne de courant définie par y (14) a= thy Le débit qui percole sous Vécran est done théoriquement infin En pratl- ‘que, comme il existe toujours dans la nature une couche protonde imper- méable, le débit est toujours fini Le rasiont do sorte on A este = HE 61.2. Aquifére limitée par un substratum étanche Soit D I'épaisseur de l'aquifere (Fig. 62): — Formules de Forchheimer Le calcul a été fait dans Ihypothése od Ia charge a l'aval était nulle. mao Heh Les débits de percolation sont donnés par les relations suivantes : ci t< 2 g=2kHin [pects )| (16) tt 3 sey am t>2 qe tkH eee — Méthode simplifiée de Schneebeli Cet auteur estime que l'on peut se contenter de la solution approchée consis: tant & évaluer la fonction de courant y correspondant & une ligne de cou- rant elliptique tangente au substratum. A partir des relations (112) et (123) on obtient ett Cette formule est légérement approchée par défaut, KH in [2 = (118) q=KHu Re t) 1 a Fig. 62. Ecoulement sous un éeran vertical unique sans dénivellation. 6-2. ECRAN UNIQUE AVEC FOUILLE AVAL 62.1. Massif homogéne indétini Le terrain naturel amont est une surface équipotentielle pour laquelle on a ae 2 Le fond de foulle est également une équipotentiolo correspondent & vere ‘Schneebeli donne les relations suivantes [27] — Potentiel sur I’écran En tout point d'ordonnée y, le potentiel est donné par 19) Yai (sse 4.) on cece) 0d ¢« est le potentiel au pied du rideau. = Potentiel y. au pied du rideau I est solution de I'équation : 120) Ss -Lecotg % + 90 (120) a = (cota we + ee) ou cated 2 Pour faciliter la résolution de cette équation, nous donnons dans le ta- bleau XI les valeurs numériques de la fonction : tie) = Liecotae + qui est une fonction impaire.92 = Charge hyraulique H (21) naHet he avec hy = tot Ma 2 H = ho ~ Ha ol he charge on D (aon th I charge an A eve Bion eaten orm condense itn a tment = er om neem — Réseau d’écoulement En un point de coordonnées x, y le potentiel et la fonction de courant sont donnés par les équations 1 [sine gy oor larem’ (29 vt fesveny sg] ao” [singe = Débit de filtration Le débit passant entre I'écran et la ligne de courant y est : kH (124) q 6-2.2. Présence d’un substratum étanche (Fig. 63) Il suffit d'évaluer le potentiel ¢, et la fonction de courant ys au point A’ Crest-a-dire pour: y = — e + 5) =-a 2 (On caleule gs parla relation : byt ade = - Leota vs. +o) qui est analogue a la relation (120) et que l'on résoud & aide du tableau XI. (On en déduit, aprés avoir calculé vc: sin ge 125 nv 28 ae sin gs ‘0d ¥4 par inversion. 93 ate Fig. 63. Ecoulement sous un éeran vertical unique avec terrasse ‘ant aval ‘On obtient finalement : + Pour <1et2< 4 (126) + PourS > 1et2 > a a que l'on peut encore écrire : (yg = KH [2044 , (BDETY | 7 "Larea * Vara L¥absciase du point Pod Ia ligne de courant limite recoupe le fond de foulle aval eat donnge parla relation ae 128) (128) 6-3, BATARDEAU SANS DENIVELLATION Nous n’indiquons que la méthode simplifiée de Schneebeli représentée sur la figure 64. Il en existe d'autres qui ne sont que des cas particuliers de la méthode générale du batardeau avec fouille intérieure.4 of o>} Var by e>avorr Fig. 68. Epuisement d'un batardeau sans dénivellation par la méthode simplifige de Schneebel Le débit approché s'évalue a Vaide des formules suivantes D> PSB jemi-largeur du batardeau : 7 t Cette formule s'applique évidemment au cas ou le massif est homogene et indefini, +b>vD=F (129) a= 2kHin[h By (130) a 6-4, BATARDEAU AVEC FOUILLE INTERIEURE 6-4.1. Méthode simplifiée de Schneebeli (On calcule I'abscisse du point P od ta ligne de courant tangente au sub- stratum recoupe le fond de fouille, Cette distance AP est donnée par équa- tion 128. 2) SI AP > b = c'est le schéma (a) do la figure 65 qui est applicable. On détermine la fonction de courant Ye en résolvant I'équation an Bet (MH sw) Le débit entrant dans le batardeau, par metre linéaite, est alors (132) a= 2khy, 5) SIAP @ ce Fa 0, Yr mosses = 11, ae = intégrale elliptique complete de pre- VT =m? sin28 ~ miére espéce. Fm) = FG) = FT = Les valeurs de ces intégrales elliptiques sont données dans le tableau XII, Le gradient de sortie en A (intérieur du batardeau) est (134) bets t(m. ) Les valeurs de la fonction f bes de la figure 67. ou: F Gm) (i te «| Fa aa te Mig, 67 97 6-4.3. Méthode de Davidenkoff Davidenkott [12] définit deux fonctions de charge #, et #: dont les valeurs sont données, en fonction de la géométrie du probléme, par les courbes de la figure 68. Cette méthode suppose nulle la charge en fond de fouille. ee Bss0 0 40 ao ee Fig, 68. Courbes de Davidenkort98 * Batardeau infiniment long Pour le calcul de #:, on se place sur la courbe 1? = 0 (b = Pour le calcu de 6, on se place sur la courbe correspondent ala valeur réalle de ©, 5 kH — Débit par metre linéaire pour un Geran: q = BATE 1 faut multiplier cette valeur par deux pour avoir le débit par metre linéaire de batardeau, 2kH oe) Ree — Perte de charge le tong de la parol aval : Ah: fy Bee * Enceintes fermées — Enceinte circulaire de rayon b (136) a =08 2nb Rte am = 1% Rte — Enceinte carrée de demi-coté b (37) a =07 8b ah = 19% _w (cote) ahs = 12 (coin) wee — Enceinte rectangulaire de cété B = 2b et L 2kHL/,, B 8 a 1+ 8) (1-038 = are('*t)(*= ft) 65. PHENOMENES DE RENARD ET DE BOULANCE 65.1. Force et pression de courant — Force de courant s'exergant sur un volume dV OF =jwdV ou j est le gradient hydraulique dans I’éiément. — Pression de courant sur un élément dx dy normal & la direction du cou: rant supposée paralléle & oz: dp = |= dz 6-5.2. Condition de renard d’aprés Mandel (Fig. 69) © o Fig. 69. Condition de renard. Soient y. — ye la perte de charge aval entre le point C et le point B du rideau et e ~ ys la perte de charge totale entre les points A et B. Mandel [20] pose : eon oo a 68 Comme ex ~ ge = H, il en résulte: u eens uH ene = (1 WH100 65.2.1. Calcul deu Le rapport u est donné par les relations suivantes 1) Couche d’épaisseur infinie — solution approchée —— (139) ie fret Diaprés F. Blondeau, une autre expression de nature empirique qui se rapproche davantage de la solution exacte est : vet 1+ f+ — solution exacte (140) tg (ru) — (ru) = rt Les valeurs de u sont données par les courbes de la figure 70. ie 1 | i le | | ok Fig. 70. Courbes de Mandel (couche o'épaisseur Ifinie. b) Couche d’épaisseur finie 101 Lorsque aot et sont petits, on peut adopter la formule appro- chee: in—80__ (143) a in 800 +9), jy __80 _ 70-0 FO Les valeurs de ua ut de la figure 71. er dans tous les cas sont données par les abaques + Es |] Fig. 71 65.2.2. Condition de renard a) Batardeau Les notations sont celles de la figure 69. 1} et of désignent les contraintes effectives qui s'exercent sur le plan hori- zontal passant par lextrémité de l'écran, att Oty - UH obs y't-uywH avec: y' = densité immergée des terres ‘yw = densité de l'eau. La condition de renard ‘écrit : ai +c! cotg ot of + 0" colg Nq102 avec: Nq = er Drow l'on tire (144) tpt [eotrt _ 6 coty' + unt! Na-t b) Fouille profonde Les notations sont celles de la figure 69. On a dans ce cas = Pet rem +7 G++ wit OH 08 74 désigne la densité des terres hors d'eau oj a la méme valeur que pour le batardeau, La condition de renard s'écrit alors : (145) t > 1 [Petre + yd + aH _ 6 cotg yg! + uy Hl Nq-1 a ©) Cas particulier d'un terrain purement cohérent La condition de renard s'écrit dans ce cas ai - ab < (a + Dew soit : — batardeau (148) Yd t wh Sle + Qe = fouille (47) Potrah + yd tw clr + Qo, 6-5.3. Condition de boulance La pression de courant le long de la face aval de la paroi peut soulever les rains et les mettre en boulance, si la contrainte effective s’annule. Pour iter ce phénoméne, il faut donc que le poids déjaugé des grains soit supérieur aux forces de courant. désigne la charge sur cette face aval, a la cote y comptée a partir du fond de fouille, et si hz est la charge en fond de fouille, c'est-a-dire a la cote Y= 0, la condition de boulance s’écrit: (148) VY > tw ih ha = Ecran sans dénivellation pour un sol sans cohé y 224 resin % Yt t fiche minimale pour y = Arcsin 1 103 4'0d, finalement (149) ta zy Condition d’érosion régressive y = 0 (8 Iencastrement en 8): (150) tea yor On peut écrie en effet Y.-H y Gta x t or —*_ — 1 lorsque ¥ — o. a t Arcsin t len résulte : aeH Ly vxt ou, finalement t= ae om Catd. — Ecran avec dénivellation On peut faire le calcul cas par cas en utilisant les formules (118), (121) et (148). Mais il est plus simple d'employer la méth jul dont (148), Mais West ploye 1ode de Mandel qui donné (151) teu Y En fait, méme dans ce cas, on peut utiliser la formule (149)105 7. FILTRATION SOUS LES FONDATIONS 7-1. MILIEU HOMOGENE INDEFINI 7-11. Fondation sans écran d’étanchéité Le potentiel complexe de I’écoulement est 22) @ =e + iv = Arccos (22 etiv ( =) est le potentiel réel et ¥ la fonction de courant. Dans le plan de la fondation, a 'amont y = x et a aval » = 0 (Fig. 72).106 Le réseau d'écoulement est défini par les équations paramétriques x= Boosyeny 2 (152) 8 = Being sh y B sing shy Les lignes de courant sont les ellipses ayant les extrémités A et A’ de ta fondation pour foyers, et les équipotentielles sont les hyperboles homofo- cales. La charge hydraulique au niveau de la fondation est donnée par expression ye =H aecos (22) + m 9 H acco (22) 2H NS ae A Vextrémité aval de la fondation, il est donc théoriquement infin La trace AA’ de Ia fondation sur le plan de la figure est une ligne de courant particuliére caractérisée par y = 0. Le debit par metre linéaire passant entre la fondation et la ligne de courant définie par ¥ est alors (154) 7-1.2. Influence d’un écran d’étanchi Lorigine des coordonnées est prise a 'intersection de la fondation et de écran (point B = D de la figure 73). Fig. 73 107 Les abscisses sont comptées positivement vers aval et les ordonnées posi- tivement vers le bas. Sous la fondation (y = 0) la charge hydraulique est donnée en tout point par la relation (155) netean Le potentie! - a pour expression Ate PER + six >0 xt = six <0, *vi+@)] (156) Arccos We co) 1 A well Gy -Vvi a Gv GE Sur récran = 0) charge est donnée pa i (188) Dae avec: en e ts ve + 0616 des x > (159) e = Arecos “FASE (¢ Coté des x < 0, Lorsque I'écran est & l'extrémité aval de la fondation, c'est-a-dire au point E, le gradient de sortie en E est alors égal & 4 ztyy tere at En tout point du plan vertical de I'écran et au-dessous de celui-ci, c'est dire pour tout point de coordonnées x = Oety > t, la fonction de courant, est donnée par I’équation implicite avec » (160) 4 Yat _ yo chy * Fahey En particulier, au pied de I'écran M ch ye = as Le débit passant entre le pied des palplanches et la ligne de courant y; est par conséquent : (161) a= Hi - va108 (On remarque que si 'écran est au milieu de la fondation h; = 0. La valeur de ¥ est par conséquent ¥ = argsh ==] in aE ee At A Vextrémité de I'écran, on a alors Yo = 0. 7-2. MILIEU D’EPAISSEUR FINIE 7-2.1. Fondation sans écran d’étanchéité * Solution approchée de Schneebeli Cet auteur [27] admet, avec beaucoup d'autres d'ailleurs, que la charge au jeau de la fondation est peu influencée par I’épaisseur de la couche per- méable, et que l'on peut par conséquent Iévaluer a l'aide de I’équation (163). (On notera que pour 2: = 0, la réparttion des sous;pressions sous la fon dation est linéaire, Le débit est limité par ellipse tangente au substratum et s'exprime par la relation sulvante valable seulement lorsque 2 > 1 (Fig. 74) +1 KH yy [20 162 KH ip [20 (162) q in FS +V@Q Pour 2 < 1, Schneebell donne ta formule approchée kKHD B+D (163) qa 109 ‘+ Solution exacte concernant les débits KH Fm (164) (164) ro fr 7B avec M = th (a) at les intégrales elliptiques de premiere espéce F et F se trouvent dans le tableau Xil 7-2.2. Influence d'un écran d’étanchéité ‘+ Solution approchée de Schneebeli D'aprés Schneebeli, 'épaisseur de la couche perméable n'a pas grande influence sur la charge hydraulique, & moins que l'écran ne traverse pres- ‘que complétement Ia couche ce voisin de 1 (On peut donc en général évaluer la charge & 'aide des équations (155) & (159). Le débit s'exprime par ’équation (161) dans laquelle la fonction de courant yr est donnée par I’équation (160) avec y = D. Lorsque I'écran est au milieu de la fondation, expression du débit devient (Fig. 75): kH =F = info Jr 7 e weave Versar (165) q ig. 75 Lorsque I'écran est trés profond et coupe presque entiérement la couche perméable, Schneebeli admet que la perte de charge totale se raméne pra- tiquement 3 celle qui se produit le long de I'écran (Fig. 76).110 On a alors = Charge le long de récran: x (186) p=—# gy mth 2 rach 5 avec fo = # argon = petit: oan qe kH rkH 4 argch * Solution exacte On calcule successivement les paramétres suivants z = (3) [ve (Ea) * © Zo) * (5) - ae zt et a= iw (FE) + oan cos (35) (a + aa + By Le débit s'exprime alors par la relation : Fa) (169 =kH , Fim) 8 F (fi) et F” (fm) sont donnés dans le tableau XII m4 Si écran est au milieu de la fondation KH) (169) 2 Fis) = xt vee: fe > avec [ve Te) * (ap cos (35) Le gradient de sortie (8 I'extrémité aval de la fondation) se calcule & partir de la charge hydraulique que l'on peut prendre égale a celle d'un massif, perméable indéfini. Lorsque I'écran est placé a l'extrémité aval, le gradient de sortie est donné par la relation - Hate ote amo Fm e+ Br = 26 + ot + a) REMARQUE : Pour obtenir la solution relative & une fondation sans écran d’étanchéité, t = Odans les expressions de A, et 8, ou dans celle de 3, ou ¢ =the application de la formule (168) avec cette valeur de m, ou des formules (164) et (169) avec cette valeur de 8 conduisent a des résultats équivalents, comme on peut le vérifier sur le tableau ci-aprés : 8 ‘akH D Formules (164)et(169)| Formule (168) 0 @ By | 0,2 1,0338 1,0318 04. 0.8121 0.8127 06 0,686 0.6865 08 015991 0.5974 1,0 0.5331 0.5327 2,0 0.3470 0,3497 3,0 0,2560 <0,3112 7-2,3. Influence de la position et du nombre des écrans 7. Courbes analogiques influence de la position et du nombre des écrans sur les débits et sur les sous-pressions est représentée par les courbes des figures 77 et 78, obte- rues par analogie électrique. 7-2.3.2. Méthode des fragments Cette méthode due & Pavlovsky et citée par M. E. Harr [16] permet de pren- dre en considération des systémes plus complexes que ne le permettent les formules théoriques ou les courbes analogiques, au prix évidemment Ghypothéses simplificatrices. ll ne s'agit donc que d'une méthode approximative. On cherche & mettre en évidence I'existence de approximativement verticales. Ce sont en général les lignes qui prolongent les écrans jusqu’au substratum. Ces lignes partagent donc le domaine de I'écoulement en divers éléments qu'on appelle des « fragments » Ines équipotentielles Cest ainsi, par exemple, que sur la figure 80 les quatre écrans et les vert ales qui les prolongent déterminent cing fragments, le fragment de rang i étant délimité par les écrans i et i-1. La fondation et le substratum étanche constituant des lignes de courant limites, le débit traversant chaque fragment est égal au débit total perco- lant sous louvrage. Soit h, la perte de charge du fragment de rang I h la perte de charge totale = Eh. 113 oa aaa Fig. 77. Influence de (a forme et des dimensions de 'écran sur le débit d'infiltration. (Analogie électrique - Biarez-Lévy). On a dans le fragment i kn a t de forme du fragment. a= ol & est le coeffi ten résulte:Fig. 78. Influence du nombre et de Ia position des écrans sur les sous:pressions. Paviovsky a calculé les coefficients de forme de neuf types de fragments dont les six premiers concernent les écoulements sous les fondations, et les trois derniers les écoulements a travers les digues, Les six types de fragments concernant les écoulements sous les fondations ainsi que les expressions des coefficients de forme sont répertoriés sur la figure 79. 115 ag ag co, 4 +fB cava : pean ah oT] 3p deleg(te 58) 5 = Blog (1s phy + Bet Batt $= oat By] ¥ atta tego Fig. 79. Fragments types et facteurs de forme,3. Régle de Lane Ii s'agit d'une régle pratique qui permet de dimensionner les surfaces d'appul et de déterminer le nombre et la fiche des écrans parafouilles pour qu’aucun renard ou aucune érosion en sous-couvre ne se manifeste. Lane a détini un « gradient eritique pondéré » parla relation 4 ne n (170) be abst eh| 0 n désigne le nombre d'écran parafouille ti la fiche de I'écran de rang i |. la longueur de fondation comprise entre I'écran i et 'écran i + 1. Ces notations sont précisées sur la figure 80. Fig. 60 Cet auteur a donné des valeurs au-dessous desquelles le gradient critique pondéré ne devait pas descendre. Ces valeurs sont les suivantes Nature du sol | ie Sable trés tin | 8, Sable grossier | 5 Gravier moyen | 3, Argile molle 3 Argile moyenne | 2 Argile dure 4, Argile trés dure | 1 (On remarquera que I'expression de jest 'inverse d'un gradient hydraull que. Le nom de gra ique est donc impropre. Mais comme il s‘agit d'un nombre sans dimension, cela n’a pas grande importance, "7 8. ECOULEMENTS A TRAVERS LES DIGUES 8-1, DIGUES NON DRAINEES SUR TERRAIN IMPERMEABLE 8-1.1. Solution de Dupuit (Fig. 81) Fig. 81. Ligne de saturation selon Dupuit Dans toute section verticale perpendiculaire au plan de la figure, le débit par unité de longueur de digue est Léquation de la ligne de saturation est alors (172) hee - 29x44 Cest une parabole.118 Ces formules appellent les objections suivantes — elles ne tiennent pas compte des conditions d'entrée (surface libre nor- male au parement) ni des conditions de sortie (existence d'une surface de suintement); — les valeurs du débit q et de lordonnée de la ligne de saturation h (x) sont indépendantes de Ia pente des parements. 8-1.2, Solution de Casagrande (Fig. 62) Fig. 82. Ligne de saturation selon Casagrande. La parabole de Dupuit passe par le point D’ tel que: DO’ = 03 a Oa heotg a et parte polnt B tel que BC = a = longuour du suiniement. le debit approche par unit de langueur est donné par la relation (179) a= kOe er - A) ot d=l-o7a Les abaques de Gilboy définissent un paramétre m en fonction de « et de © (Fig, 88). On en déauit (174) q.=mkh (débit par unité de longueur) mn ‘sin’ a (178) (On peut alors tracer la parabole correspondant a la ligne de saturation et dessiner & lestime l'arc de raccordement entre D et F, cet arc étant normal ‘en D au parement amont. 119 7 oe eee Fig. 88. Ecoulement dans un barrage sans drain. @ = ka.sin? «(par unité de largeur. 8-1.3. Solution de Huard de la Marre Cette solution obtenue par analogie électrique n’est applicable qu'aux digues symétriques. Le débit approché par unité de longueur est donné par la formule trés simple we been Cette formule est théoriquement exacte pour un massif rectangulaire (| = L). On retrouve alors ia formule de Dupuit avec hy = 0. Schneebeli donne, avec tune meilleure approximation : «a7 a= (176) Pour 20° < « < 60° ————EE (0.8 + 0,0045 a) L + 1,787 ‘oil a est exprimé en degré. En groupant les résultats de Casagrande et coux de Huard de la Marre, cet autour a étabi a relation suivante qu permet dévaluerla hauteur de suin tement h,420 que l'on peut encore écrire sous la forme (178) h 71 geste ona Cette expression est valable dans lintervalle 20° < a < 160° 8-1.4, Solution de Paviovsky Dans le cadre général de sa méthode des fragments, Pavlovsky {16] a donné les expressions du débit a l'entrée et a la sortie d'une digue (Fig. 84). mere] sa ETON TORT oe ww Pees | asetath a x Fig. 84. Fragments de Paviovsky. En faisant varier les angles a et 8, on peut ainsi représenter diverses condi- tions d’entrée et de sortie (Fig. 85). ‘On remarquera toutefois que, pour les conditions d’entrées, la surface libre fest orthogonale au talus lorsque a < 5. Dans le cas contraire, la tangente a la surface libre au point de pénétration ‘est horizontale. ‘Au point de sortie, a surface libre est tangente au talus lorsque 6 < + Pour 8 > 5, la tangente a la surtace libre au point de sortie est verticale ct eau sort verticalement, 121 a pew pear Bow plier Fig. 86, 2) conditions a’antrée, b) conditions de sortie, D'aprés A. Casagrande (1940) 8-2, DIGUE AVEC TAPIS FILTRANT Ce cas a été traité par Kozeny et Casagrande (Fig. 8. Fig. 88. Digue avec tapis drainant: ligne de saturation selon Kozeny et Casagrande. Debit par unité de longueur: (179) q=kih ee - gd) ‘Schneebell donne la valeur approchée lorsque d > h: 1 = 0,398 - 0,040.2 kn h122 La ligne de saturation est la parabole de foyer 0 (extrémité du tapis drai- rant), de paramatre (180) e=WFF@-d et passant par le point P de la surface libre amont situé a la distance 0,3'n cotg @ du parement amont. -3. DIGUE AVEC MASSIF DRAINANT D’EXTREMITE. 8:3. |. Solution de Casagrande Cette solution n'est valable que pour une charge nulle a I'aval (Fig. 87). Fig. 87. Digue avec massif orainant o'extrémité: solution de Casagrande. Le débit est toujours donné avec une approximation suffisante par la formule (181) q= kWh + @ - gd) puisque a > 90°, Laligne de saturation se détermine comme pour le tapis drainant, mais elle recoupe le parement amont du massif drainant en un point situé & une hau- teur hy qui peut étre déterming soit par la formule (178), soit & partir de abaque de la figure 88 établi par Schneebeli et qui donne "en fonction de angle a, e 123 Bate bP Fig. 08 8-3.2. Solution de Numerov et Shankin Cette solution répond au cas général, od il y a une charge & I'aval (Fig. 89). Elle est citée par Harr [15] et figure dans le cours de G. Vachaud (30) Fg. 89. Digue avec massif drainant : solution de Numerov et Shankin. a) Calcul du débit Le débit par unité de longueur de digue est donné par I'équation KIM PD. + hy footg ax ~ f(a) cosa a] ~ heh (81608 8x (182) BLE sersina re - ha@snes124 Les fonctions f;, fz et fs sont données par l'abaque de la figure 90. Pour évaluer f; (a) et f, (8), il faut lire « et @ sur la ligne inférieure des abs- cisses at pour évaluer f; (a) et fs (3), il faut prendre « et & sur la ligne supé- rieure. Les trois colonnes situées a gauche de I'abaque donnent les échel: les des ordonnées pour chacune des trots fonctions fy, fz et fs 4 oe unt aon ae ase go ee Oar Oe Oh om OS OT Om An On Oss (ih) te go om on am cas am on on tao (A “8 Fig. 9. Abaque de Shankin ) Détermination de la surtace libre En désignant par E le point d'inflexion de la ligne de saturation, les équa- tions de cette ligne sont alors : — Entre Dot E hi = y* a 189) x = kK MY 4 py fcotga x — Fi (ual) + Le (u, 0) oar (183) oe (cota (ua) + 2 Fa(u, a) to avec u=th&em— 24 — Ente Et ca) x= kK EOF Leu + LFA 2q k avec u Les fonctions F;, Fz, Fs ot Fy sont données par les abaques de la figure 91 125 2 ES od i Fig. 91. Ecoulements & travers un barrage draind. ©) Cas particulier: tapis drainant et charge nulle II suftit de faire 6 — Débit (185) L ral Oet hz = 0 dans les formules précédentes. ne afi P+ nfeotgar — f(a)cosar)~ 4 [1 h(a) sinas Fe + hleota (@) c08 a x] a fra) | = Surface libre (186) eek hey 24 avec: usth [34] 2a + Wicotg ax ~ F(a) + 2 tga x. Fa(u, 0)127 9. DETERMINATION DU COEFFICIENT DE PERMEABILITE Lamesure du coefficient de perméabilité se fait (ou doit se faire) essentiel- Tement in situ. 'Néanmoins, il arrive encore quelquefois qu'on effectue des mesures en labo- ratoire sur des échantillons intacts (ou présumés tels), ou sur échantillons reconstitués. 9-1, MESURES EN LABORATOIRE — Perméamétre 4 charge constante (Fig. 92.8) Débit a travers I'échantillon : Q=a-a Coefficient de perméabilité kk ns avec: L = longueur de I'échantillon 'S = surface de la section de |'échantillon normale aux lignes de cou: rant. — Perméamétre & charge variable (Fig. 92.6) fhe = charge hydraulique au temps ty hy = charge hydraulique au temps t, 8 = secteur du tube d'alimentation, (187)128 ® Fig. 82. Schéma de perméamétres. a) & charge constante. ba charge variable. 9-2. MESURES IN SITU 9.2.1. Mesures ponctuelles 9. Lessai Lefranc consiste & pomper ou & injecter un débit constant Q dans le sol par intermédiaire d'une cavité ménagée a la base d'un forage tubé, ‘et A mesurer, en fonction du temps, la variation du niveau de l'eau dans le tube. Ce tube a pour but d’assurer I’étanchéité des parois du forage (Fig. 99). Cet essai, relativement répandu, est extrémement trompeur et peut meme s'avérer trés dangereux, car les conditions mémes de son exécution modi- le comportement hydraulique du sol, quelles que soient les précautions qu'on pulse prendre : — sil'on opére par pompage, on décomprime le duire théoriquement par une augmentation du o: ais qui entraine souvent, surtout dans les sables, un effondrement de la Cavite et des remontées de matériau dans le tube ; sila cavité est protégée par une crépine fixée & la base du tube, on court le risque de voir cette cré- pine se colmater, d'ou une sous-estimation du coefficient de perméabilité ; — sion opére par injection, on crée trés souvent des phénoménes de col- matage, ce qui conduit & une sous-estimation du coefficient de perméabi- Tité qui peut étre trés importante. Ge phénoméne de colmatage est surtout inévitable dans les sols fins, lors- que k < 10°? mis. Que I'on opere par pompage ou par injection, les équi sont les mémes, au signe pres. Mesures ponctuelles sous la nappe : essai Lefranc ions de ’écoulement Linterprétation doit se faire en régime permanent, mais aussi et surtout, fen régime transitoire. 129 on | { Jt ® Fig. 93. Schéma de principe de Wessai « Lefranc » a) par pompage. 6) par Injection * Interprétation en régime permanent La stabilisation du niveau est atteinte sous un débit Q. On a alors: a me Lorsque la cavité peut étre considérée comme infiniment éloignée des limites de la nappe, les valeurs du coefficient de forme que l'on désigne alors par ‘m, sont données dans le tableau de la page 48. Dans le cas contraire, il faut faire intervenir un terme correcteur dont les expressions sont données dans le chapitre 2 [formules (44) & (51) Mais dans la pratique courante, on peut se contenter des expressions approchées suivantes, dans lesquelles on suppose que les deux limites de la nappe (surface libre et substratum étanche) sont infiniment éloignées * la surface libre de la nappe est située dans le terrain et la cavité est proche du substratum étanche: yg tl1, 8 mm” 8rd ou D est la distance du centre de la cavité au substratum qui constitue une surface de courant particuliére ; * la surface de la nappe est toujours située dans le terrain, mais la cavité est proche de cette surface libre qui n’est traversée par aucun débit, et qui peut donc étre considérée comme une surface de courant : c'est la formule précédente qui est applicable ; * la surface de la nappe est située au-dessus du terrain naturel et la cavité est située & une profondeur finie D au-dessous de la surface du terrain naturel (c'est le cas d’essais en rivigre, en mer ou en site lacustre). La surface du terrain naturel peut étre considérée comme une surface de filtration, et on a alors :130 (On retiendra, pour ma, les expressions usuelles suivantes [10] > m 2p >10 ane 2xp 12
10-* mis). On assimile alors la cavité a une sphére de diamétre B, dont la surface est 6gale a la surface de la cavité réelle. A instant t, la charge h est égale a la hauteur d'eau dans le tube, comptée 2 partir du centre de la cavité (Fig. 96). Solution de Nasberg en coordonnées cylindriques Nous avons proposé [10] une solution approchée plus simple qui conduit a des écarts inférieurs & 10 % 29 o=k8 fs Yebey] Cotte relation permet le calcul de k en régime permanent. Equation différentietle ony ke! my 268 (fea a) 20 osm sh 248" (4 fie)134 Fig, 96. Essai Nasberg. Sion pose: on voit que 2 est alors une fonction linéaire de x et on peut opérer it ‘comme l'essai Lefranc, en prenant comme coordonnée auxiliaire : x La solution théorique de I’équation (192) est (193) x. est la valeur de x pour t 135 ‘Avec l'outil informatique, on peut superposer cette courbe théorique, para: meétrée en k, aux points expérimentaux. ‘Aprés arrét de injection (Q = 0) et en comptant le temps & partir d'un ins- tant quelconque de la descente, on a (194 t s[Frs- 4] a(x tm x ) Nappe & profondeur fini: essai U.S.8.R. Le principe de Vessal est defini par a figure 97 Fig, 97. Essai d'injection dans une cavité au dessus de la nappe (USER), Linterprétation ne peut se faire qu’en régime permanent. Débit pénétrant dans le sol a=a,-a (On detinit dans le plan (2, 1) doux domaines A et 8 (Fig. 98).1936 Teeth) ae — Pour tout point du domaine A, on a 2a che (195) ol 6; est un coefficient adimensionnel donné par 'abaque de la figure 99. G Fig. 99 137 — Pour tout point du domaine B, on a | j@+ar+h- 98 (Uc: est un coefficient adimensionnel donné par la courbe de la figure 100, (196) a138 ‘c) Mesures dans un forage entiérement créping : essais Winger Le principe de l'essai est defini sur la figure 101, Fig. 101. Injection dans un forage entiérement erépiné. (€ssal Wingen. a} Nappe infiniment profonde. b) Nappe 42 profondeur tinte Nappe infiniment profonde: T > 3h Of, (2h 427 w= Sa fin(2R + Ue zen ("3a Nappe & profondeur fie: T < 3h son 2h A (198) zhih+ 21) 199 REMARQUE 1 (On peut également déterminer le coe'ficient de perméabilité en terrain sec fen réalisant des essais Lefranc par injection d'air comprimé en appliquant les équations du paragraphe 6 de la premiere partie. REMARQUE 2 existe des perméamatres de forage qui permettent de déterminer le coef- ficient de perméabilité in situ. Ils sont toutefois peu utilisés. our plus de précision, on se éférera & 'ouvrage de I'auteur Les essais d’eau dans la reconnaissance des sols (10) 9-2.2. Mesures intéressant un grand volume de sol : essais de pompage Un essai de pompage nécessite Ia réalisation — d'un puits descendu si possible jusqu’a la base de l'aquitére ; — dune série de piézométres implantés & des distances croissantes du puits. essai consiste & pomper un débit Q dans le puits et a mesurer les rabatte- ments s, en fonction du temps, dans les piézometres. Liinterprétation se fait & partir des formules de I'hydraulique des puits (deuxiome partie, chapitre 1). 9.2.2.1. Interprétation en régime permanent Pour une nappe en charge, on porte sur papier semi-logarithmique le rabat. tement s en fonction de F. Les points obtenus doivent étre alignés d’aprés Péquation (1), Pour déterminer k, on calcule I'équation de la droite de régression de sen: si)satbinr La pente de cette droite est égale a - — 2 dou 'on tire k. 2ekH Pour une nappe libre, on trace Hi ~ H? en fonction de r et la pente de la droite est égate & - Dans les deux cas, 'abscisse a lorigine est égale au rayon d'action R.. 92.2.2. Interprétation en régime transitoire a) Méthode de la courbe type On dessine sur papier bilogarithmique la courbe représentative de ~ Ei (~ ujen fonction de + u140 ‘On dessine également, pour chaque piézometre, sur papier bilogarithmique Ala méme échelle, la courbe expérimentale de s en fonction de t. ‘On cherche & faire coincider la courbe expérimentale avec la courbe type. ‘On choisit ensuite, dans le plan de la courbe type, un point particulier de coordonnées tres simples 1 -Ei(-usa et =o Solent alors s. et te les coordonnées de ce point dans le systéme réel log 5, tog 1). On en déduit (199) T=—20 (199) Ar So g- Atte be ) Approximation logarithmique On trace, en coordonriées semilogarithmiques, 1a courbe de rabattement en fonction du temps 8 = f(logt) Cette courbe présente une partie linéaire qu'on identifie & la formule (37) exprimée en logarithmes décimaux 0,183. jog 2.257 , 0.183. (201 = 0183 Q jog 225T 5 0.1892 jogt (201) 2S tog BET + SHES to La ponte de la droite expérimentale est égale a 2485.2, oi (202) T = 0,183 9 Aitoat) as Si dsigne rabscase dupont Sntrsestion de a doe exptimontae Siac ant dentompa on (209 o = 20576 TABLEAUX NUMERIQUESAide-mémoire d’hydraulique souterraine II peut paraitre paradoxal de publier un alde-mémoire d'hydraulique souter: raine & une époque ou, grace a I'informatique, les méthodes numériques ermettent de traiter un trés grand nombre de problémes d'écoulement en milieu poreux, dans toute leur généralité, sans avoir & résoudre les équa- ions différentielles dont un certain nombre, d'ailleurs, n’a regu, a ce jour, de solutions, fait, ces méthodes numériques, malgré leur souplesse, restent encore codteuses, et par la-méme dissuasives, et ne sont employées que pour les grands projets, lorsque les dispositions des ouvrages peuvent étre consi- dérées comme détinitives. Par contre, au stade initial de la conception et, a fortiori, pour les ouvrages modestes, les formules analytiques, lorsqu'elies existent, conservent tou- tes leurs valeurs. auteur en a rassemblé ici un grand nombre parmi es plus usuelles, mais aussi parmi les plus utiles. C'est ainsi qu'on y trouvera toutes les formules relatives a I'hydraulique des duits en régime permanent ou transitoire, celles plus originales concernant ‘es écoulements a travers les cavités souterraines, d'autres relatives aux bits de fuite ou d’alimentation des tranchées et des canaux, aux épuise- ‘ments de fouille et de batardeaux, aux écoulements sous les fondations de darrage ou a travers les digues, etc. Mais, comme son nom l'indique, cet ouvrage est un aide-mémoire et non un simple formulaire. C'est pourquoi la premiére partie rappelle les notions théoriques d'hydrau: Tique Souterraine et les moyens mathématiques de résolution des problé- mes d'écoulement. Il s'adresse aux étudiants, aux ingénieurs des bureaux d'études, aux ingé- hleurs de chantier, aux hydrogéologues, a tous ceux qui, participant a 'acte de construire, se trouvent confrontés aux problémes que pose l'eau dans le sol Maurice Cassan, ingénieur de I’Ecole supérieure des Travaux publics, est directeur technique du ‘groupe FONDASOL, qui comprend actuellement Quatre sociétés d'études ot une société de tra vaux. est l'auteur d'un grand nombre d articles tech- ; niques et de deux ouvrages publiés aux éditions Eyrolles. 3! 1 )\N)) SBN 976-2.85978.208-7