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apparut le premier travers le nuage de fume qui

s'tendait entre le galpon et la troupe ennemie,

laquelle, de son ct, faisait un feu d'enfer.

Aussitt aprs lui parurent Ignace Bilbao, brave

Biscayen, et un non moins brave Italien, nomm Lo-

renzo. En un moment ils furent mes cts, et

commencrent m'imiter de leur mieux; puis

douard Mutru, Naccmento Raphal et Procope;

ces deux derniers, l'un multre, l'autre noir;

Francesco da Sylva, je voudrais, au lieu de les

crire ici sur le papier, graver sur du bronze le

nom de tous ces vaillants compagnons, qui, au

nombre de treize, se runirent moi, et combatti-

rent pendant cinq heures cent cinquante ennemis.

Ces ennemis s'taient empars de toutes les mai-

sons, de toutes les baraques, de toutes les cassi-

nes qui nous environnaient, et de l faisaient sur

nous un feu terrible. D'autres s'taient hisss sur

le toit, dont Us enlevaient la couverture, nous fusil-

lant par les trous, et par les trous nous jetant des

fascines allumes. Mais tandis que tes uns tei-

gnaient les fascines, les autres rpondaient la fu-

sillade, et deux ou trois tombrent morts au milieu

de nous par les trous qu'eux-mmes avaient faits.

De notre ct, avec nos baonnettes nous avions

Generated on 2014-06-09 13:03 GMT / http://hdl.handle.net/2027/hvd.hwxhbc

Public Domain, Google-digitized / http://www.hathitrust.org/access_use#pd-google

nratiqu des meurtrires dans la muraille du gai-