100%(3)100% encontró este documento útil (3 votos)
2K vistas330 páginas
Les Contes d'Hoffmann est un opéra fantastique en cinq actes de Jacques Offenbach, livret de Jules Barbier d'après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré1, créé à l'Opéra-Comique de Paris, le 10 février 1881.
Cette œuvre, créée de façon posthume2, est aujourd'hui l'un des opéras français les plus représentés dans le monde.
La pièce de Michel Carré et Jules Barbier, tout comme le livret que ce dernier en a tiré, sont principalement inspirés de trois histoires de l'écrivain et compositeur romantique allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann:
Acte II (Olympia) : Der Sandmann (en français, L'Homme au sable), extrait des Contes nocturnes, 1re partie (Nachtstücke, 1817) ; le héros s'y nomme Nathanael et rencontre le physicien Spalanzani et l'opticien Coppelius. Sigmund Freud y fait référence dans son étude du concept de « l'inquiétante étrangeté ».
Acte III (Antonia) : Rath Krespel (ou Rat Krespel), connu en France sous les titres Le Violon de Crémone ou Le Conseiller Crespel et rattaché aux Frères de Saint-Serapion, 1re partie (Die Serapionsbrüder, 1819) ; le narrateur y est appelé « l'étudiant » et le fiancé d'Antonia est le « compositeur B. ».
Acte IV (Giulietta) : Abenteuer in der Silvesternacht (en français Les Aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre), extrait des Fantaisies à la manière de Callot, 2e partie (Fantasiestücke in Callots Manier, 1814) et plus particulièrement du 4e chapitre : L'Histoire du reflet perdu (Die Geschichte vom verlorenen Spiegelbild) ; le héros s'y nomme Erasmus Spikher et rencontre Peter Schlemihl, le héros du conte de Adelbert von Chamisso, L’Histoire merveilleuse de Peter Schlemihl ou l’Homme qui a vendu son ombre (1813).
Il est également fait référence à d'autres œuvres d'Hoffmann comme dans la « chanson de Kleinzach »3 (acte I) qui brosse le portrait du héros grotesque d'un roman court de E.T.A. Hoffmann : Le Petit Zachée surnommé Cinabre ou Petit Zacharie, surnommé Cinabre (Klein Zaches, genannt Zinnober, 1818)4. Le personnage de Pittichinaccio est, lui, puisé dans la nouvelle Signor Formica (in Les Frères de Saint-Sérapion, 4e partie). Enfin Hoffmann consacra un chapitre des Fantaisies à la manière de Callot (1re partie, 1813) au Don Juan de Mozart, dans lequel la cantatrice qui interprète Donna Anna meurt d'avoir trop chanté, ce qui renvoie au rôle interprété par la cantatrice Stella (actes I et V) mais aussi à la mort d'Antonia (acte III).
La traduction française la plus connue en France au xixe siècle était celle de Loève-Veimars (1829-1833), suivie par celles de Toussenel en 1830 et d'Henry Egmont en 1836. L'une des principales traductions modernes est celle dirigée par Albert Béguin et Madeleine Laval (1956-1958)5. Les librettistes ont unifié les différentes histoires empruntées à Hoffmann en faisant de l'écrivain lui-même le personnage central de l'opéra.
Les Contes d'Hoffmann est un opéra fantastique en cinq actes de Jacques Offenbach, livret de Jules Barbier d'après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré1, créé à l'Opéra-Comique de Paris, le 10 février 1881.
Cette œuvre, créée de façon posthume2, est aujourd'hui l'un des opéras français les plus représentés dans le monde.
La pièce de Michel Carré et Jules Barbier, tout comme le livret que ce dernier en a tiré, sont principalement inspirés de trois histoires de l'écrivain et compositeur romantique allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann:
Acte II (Olympia) : Der Sandmann (en français, L'Homme au sable), extrait des Contes nocturnes, 1re partie (Nachtstücke, 1817) ; le héros s'y nomme Nathanael et rencontre le physicien Spalanzani et l'opticien Coppelius. Sigmund Freud y fait référence dans son étude du concept de « l'inquiétante étrangeté ».
Acte III (Antonia) : Rath Krespel (ou Rat Krespel), connu en France sous les titres Le Violon de Crémone ou Le Conseiller Crespel et rattaché aux Frères de Saint-Serapion, 1re partie (Die Serapionsbrüder, 1819) ; le narrateur y est appelé « l'étudiant » et le fiancé d'Antonia est le « compositeur B. ».
Acte IV (Giulietta) : Abenteuer in der Silvesternacht (en français Les Aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre), extrait des Fantaisies à la manière de Callot, 2e partie (Fantasiestücke in Callots Manier, 1814) et plus particulièrement du 4e chapitre : L'Histoire du reflet perdu (Die Geschichte vom verlorenen Spiegelbild) ; le héros s'y nomme Erasmus Spikher et rencontre Peter Schlemihl, le héros du conte de Adelbert von Chamisso, L’Histoire merveilleuse de Peter Schlemihl ou l’Homme qui a vendu son ombre (1813).
Il est également fait référence à d'autres œuvres d'Hoffmann comme dans la « chanson de Kleinzach »3 (acte I) qui brosse le portrait du héros grotesque d'un roman court de E.T.A. Hoffmann : Le Petit Zachée surnommé Cinabre ou Petit Zacharie, surnommé Cinabre (Klein Zaches, genannt Zinnober, 1818)4. Le personnage de Pittichinaccio est, lui, puisé dans la nouvelle Signor Formica (in Les Frères de Saint-Sérapion, 4e partie). Enfin Hoffmann consacra un chapitre des Fantaisies à la manière de Callot (1re partie, 1813) au Don Juan de Mozart, dans lequel la cantatrice qui interprète Donna Anna meurt d'avoir trop chanté, ce qui renvoie au rôle interprété par la cantatrice Stella (actes I et V) mais aussi à la mort d'Antonia (acte III).
La traduction française la plus connue en France au xixe siècle était celle de Loève-Veimars (1829-1833), suivie par celles de Toussenel en 1830 et d'Henry Egmont en 1836. L'une des principales traductions modernes est celle dirigée par Albert Béguin et Madeleine Laval (1956-1958)5. Les librettistes ont unifié les différentes histoires empruntées à Hoffmann en faisant de l'écrivain lui-même le personnage central de l'opéra.
Les Contes d'Hoffmann est un opéra fantastique en cinq actes de Jacques Offenbach, livret de Jules Barbier d'après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré1, créé à l'Opéra-Comique de Paris, le 10 février 1881.
Cette œuvre, créée de façon posthume2, est aujourd'hui l'un des opéras français les plus représentés dans le monde.
La pièce de Michel Carré et Jules Barbier, tout comme le livret que ce dernier en a tiré, sont principalement inspirés de trois histoires de l'écrivain et compositeur romantique allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann:
Acte II (Olympia) : Der Sandmann (en français, L'Homme au sable), extrait des Contes nocturnes, 1re partie (Nachtstücke, 1817) ; le héros s'y nomme Nathanael et rencontre le physicien Spalanzani et l'opticien Coppelius. Sigmund Freud y fait référence dans son étude du concept de « l'inquiétante étrangeté ».
Acte III (Antonia) : Rath Krespel (ou Rat Krespel), connu en France sous les titres Le Violon de Crémone ou Le Conseiller Crespel et rattaché aux Frères de Saint-Serapion, 1re partie (Die Serapionsbrüder, 1819) ; le narrateur y est appelé « l'étudiant » et le fiancé d'Antonia est le « compositeur B. ».
Acte IV (Giulietta) : Abenteuer in der Silvesternacht (en français Les Aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre), extrait des Fantaisies à la manière de Callot, 2e partie (Fantasiestücke in Callots Manier, 1814) et plus particulièrement du 4e chapitre : L'Histoire du reflet perdu (Die Geschichte vom verlorenen Spiegelbild) ; le héros s'y nomme Erasmus Spikher et rencontre Peter Schlemihl, le héros du conte de Adelbert von Chamisso, L’Histoire merveilleuse de Peter Schlemihl ou l’Homme qui a vendu son ombre (1813).
Il est également fait référence à d'autres œuvres d'Hoffmann comme dans la « chanson de Kleinzach »3 (acte I) qui brosse le portrait du héros grotesque d'un roman court de E.T.A. Hoffmann : Le Petit Zachée surnommé Cinabre ou Petit Zacharie, surnommé Cinabre (Klein Zaches, genannt Zinnober, 1818)4. Le personnage de Pittichinaccio est, lui, puisé dans la nouvelle Signor Formica (in Les Frères de Saint-Sérapion, 4e partie). Enfin Hoffmann consacra un chapitre des Fantaisies à la manière de Callot (1re partie, 1813) au Don Juan de Mozart, dans lequel la cantatrice qui interprète Donna Anna meurt d'avoir trop chanté, ce qui renvoie au rôle interprété par la cantatrice Stella (actes I et V) mais aussi à la mort d'Antonia (acte III).
La traduction française la plus connue en France au xixe siècle était celle de Loève-Veimars (1829-1833), suivie par celles de Toussenel en 1830 et d'Henry Egmont en 1836. L'une des principales traductions modernes est celle dirigée par Albert Béguin et Madeleine Laval (1956-1958)5. Les librettistes ont unifié les différentes histoires empruntées à Hoffmann en faisant de l'écrivain lui-même le personnage central de l'opéra.